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Chrétien 3.0

Heureux les mendiants spirituels

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12min |18/05/2024
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Description

Notre quête de bonheur débute avec une affirmation issue du texte des béatitudes : Heureux les pauvres en Esprit. Laissons-nous inspirer par cette parole de Jésus au coeur de nos spiritualités dans laquelle il nous invite à adopter la posture du mendiant...


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast chrétien 3.0, le podcast qui explore les questions de foi et de spiritualité en lien avec nos vies quotidiennes. Je suis Philippe Cavin et je vous invite à voyager avec moi en quête du bonheur. Bonne écoute ! Dans l'épisode précédent... Nous découvrions que Dieu est heureux. C'est une affirmation à la fois magnifique et potentiellement terrible. Magnifique, car nous avons affaire à un Dieu heureux, et que le bonheur, ça se transmet. Et en même temps terrible, car selon notre représentation du Dieu heureux, on aurait surtout l'impression d'avoir affaire à un Dieu distant et incapable de comprendre notre souffrance. Voilà pourquoi je me suis mis en quête du bonheur à travers les récits et textes des évangiles qui en parlent. Et c'est tout naturellement que je débute par l'un des passages les plus connus des évangiles, c'est-à-dire celui des béatitudes. L'instant est solennel parce que le Christ se rend sur une montagne, un lieu en hauteur, symbole aussi d'une certaine proximité avec Dieu. Il s'installe et ses disciples, la foule, en fait de même pour entendre son enseignement. Il y a là un rapport entre maître et disciple, enseignant, élève, spécialiste, apprenant qui se met en place. Et que va-t-il dire ? Par où va-t-il commencer ? Vous savez, dans un discours, on a l'habitude de commencer avec une accroche, une phrase forte qui va capter l'attention. Mais alors ce Jésus, dans ce moment-là... Comment va-t-il faire pour s'y prendre ? Comment va-t-il faire pour se connecter à la foule ? Comment va-t-il faire pour que les foules soient ébahies, convaincues par son enseignement ? Eh bien, lisons. Voyant les foules, Jésus monta sur la montagne. Il s'assit. Et ses disciples vinrent à lui. Puis il prit la parole et se mit à les instruire. Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux. Heureux les pauvres en esprit. Nous pourrions aussi traduire pauvres par mendiants et esprit par quelque chose comme le principe vital par lequel le corps est animé ou tout simplement des choses spirituelles. Nous pourrions donc traduire ce verset par Heureux les mendiants des choses spirituelles. Jésus commence à s'adresser à une foule de personnes qui ont une soif de spiritualité, une soif de sens à donner à leur vie. Il s'adresse à toutes ces personnes qui sont en quête de bonheur et il leur promet le bonheur. Et à moi, personnellement, qui suis en quête de sens, de spiritualité. Il me promet le bonheur Et ce bonheur, eh bien, se trouve dans un statut, dans le statut de mendiant, mendiant des choses spirituelles. Heureux les mendiants en esprit, car le royaume des cieux est à eux Il y a quelque chose de profond dans la posture qu'il nous propose. Ce n'est pas une posture de richesse, d'abondance, de possession. Non, du tout. C'est une posture d'ouverture, d'accueil, de disponibilité à recevoir quelque chose de Dieu, d'un inconnu, de celui qui va passer là, au bord de notre chemin, de celui qui est au-delà de tout. C'est adopter cette posture d'accueil et d'ouverture de mendiant. Le pauvre, c'est l'humble, c'est le cœur doux, c'est le cœur ouvert à recevoir quelque chose tel un mendiant pour recevoir quelque chose de Dieu. c'est se tenir à la croisée des chemins dans une attitude d'attente et d'ouverture à l'inconnu. Comment vivre ? Comment est-ce que moi, je peux vivre cette pauvreté d'esprit ou en esprit lorsque je vis dans un pays qui me promet richesse et possession ? Ce n'est pas évident parce que Ce n'est pas à cela que la société me pousse. Elle me pousse à maîtriser ma vie, à maîtriser ma spiritualité, à maîtriser mes possessions, mon quotidien, mon travail, mes relations. Tout doit être sous contrôle. Et là, je suis invité à reconnaître que les choses de l'esprit, je ne les possède pas. Elles sont de l'ordre du souffle, inattrapables. Impossédable, non maîtrisable, le souffle qui souffle où il veut, qui me dépasse, invisible et présent, doué, puissant, ce souffle qui donne le mouvement à l'air qui m'entoure. Ce souffle qui me fait penser au souffle de la vie. Il n'est pas toujours aisé d'en comprendre le sens de la vie, ni la direction. Et pourtant la vie continue de souffler, de m'animer, de nous animer. Et la vie continue. Le souffle d'avis se reproduit, se distribue, s'offre et se donne. Accueillir le souffle de la vie, c'est accueillir la spiritualité, je le crois. L'Esprit de Dieu, accueillir l'Esprit de Dieu dans cette attitude de mendiant, c'est accepter que cela me dépasse, que cela nous dépasse. Mais qu'en même temps, on en a besoin. On en a besoin pour vivre, on en a besoin pour survivre. Tout comme un mendiant qui n'a pas de maîtrise sur son environnement, mais qui dépend entièrement de la générosité des passants. Si j'accepte d'être un mendiant de l'esprit, alors chaque signe, chaque cadeau, chaque clin d'œil de la vie sera un signe de bénédiction, sera un signe du royaume des cieux. Car le Christ me le rappelle dans ce texte, le royaume de Dieu est un cadeau qui s'accueille à chaque instant. Mais sur ce cadeau spirituel, sur ce cadeau de la vie, sur ce cadeau de l'esprit, du souffle, nous n'avons aucune maîtrise. Et bien finalement, cette exploration en quête du bonheur commence avec une surprise. Je reçois une promesse, et cette promesse c'est que le bonheur ne se possède pas, mais qu'il s'accueille, qu'il se reçoit dans une attitude mendiante. Voilà donc qui m'invite à faire preuve d'une grande humilité en ce début de quête du bonheur. humilité envers moi-même et en mes capacités à comprendre les choses de l'esprit, reconnaître que je ne vais probablement pas les maîtriser ni les posséder, mais que je vais être invité à recevoir, à accueillir des paroles de sens, des paroles de vie, des paroles de l'esprit, afin que je me... Que je puisse dire, que je puisse faire mienne cette promesse du Christ, heureux les mendiants en esprit, car le royaume des cieux est à eux. Seigneur, l'enseignement du Christ m'invite à faire ce que je veux. à adopter une attitude d'accueil. Accueillir la vie, accueillir le sens de la vie, accueillir l'espérance, accueillir le Christ. Et tu nous invites, tu m'invites à être un mendiant de spiritualité, reconnaissant que je suis en recherche perpétuelle de sens, reconnaissant que la vie et tout cela m'échappent. Mais tu m'offres ce bonheur en cadeau. Non pas comme un objet qui se reçoit, ni une promesse à venir, mais comme un état à vivre au quotidien, à vivre dans l'accueil de la vie, dans l'accueil de ton esprit de vie. Tu m'invites, Seigneur, à adopter cette posture d'accueil, le bras ouvert, les bras ouverts, le cœur ouvert, tel un mendiant dépendant de ton esprit. Alors aide-moi à adopter cette posture d'accueil de ta vie, de ton esprit. Tel un mendiant, assis à ton écoute, les bras ouverts. Amen. Ce temps de réflexion en quête du bonheur touche à sa fin. j'espère que ce premier élément que j'ai découvert sur le fait d'être mendiant vous inspire et va vous interpeller aussi dans votre quête de bonheur j'espère que cela a pu être un encouragement pour vous et je vous dis déjà à bientôt pour un nouvel épisode

Description

Notre quête de bonheur débute avec une affirmation issue du texte des béatitudes : Heureux les pauvres en Esprit. Laissons-nous inspirer par cette parole de Jésus au coeur de nos spiritualités dans laquelle il nous invite à adopter la posture du mendiant...


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast chrétien 3.0, le podcast qui explore les questions de foi et de spiritualité en lien avec nos vies quotidiennes. Je suis Philippe Cavin et je vous invite à voyager avec moi en quête du bonheur. Bonne écoute ! Dans l'épisode précédent... Nous découvrions que Dieu est heureux. C'est une affirmation à la fois magnifique et potentiellement terrible. Magnifique, car nous avons affaire à un Dieu heureux, et que le bonheur, ça se transmet. Et en même temps terrible, car selon notre représentation du Dieu heureux, on aurait surtout l'impression d'avoir affaire à un Dieu distant et incapable de comprendre notre souffrance. Voilà pourquoi je me suis mis en quête du bonheur à travers les récits et textes des évangiles qui en parlent. Et c'est tout naturellement que je débute par l'un des passages les plus connus des évangiles, c'est-à-dire celui des béatitudes. L'instant est solennel parce que le Christ se rend sur une montagne, un lieu en hauteur, symbole aussi d'une certaine proximité avec Dieu. Il s'installe et ses disciples, la foule, en fait de même pour entendre son enseignement. Il y a là un rapport entre maître et disciple, enseignant, élève, spécialiste, apprenant qui se met en place. Et que va-t-il dire ? Par où va-t-il commencer ? Vous savez, dans un discours, on a l'habitude de commencer avec une accroche, une phrase forte qui va capter l'attention. Mais alors ce Jésus, dans ce moment-là... Comment va-t-il faire pour s'y prendre ? Comment va-t-il faire pour se connecter à la foule ? Comment va-t-il faire pour que les foules soient ébahies, convaincues par son enseignement ? Eh bien, lisons. Voyant les foules, Jésus monta sur la montagne. Il s'assit. Et ses disciples vinrent à lui. Puis il prit la parole et se mit à les instruire. Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux. Heureux les pauvres en esprit. Nous pourrions aussi traduire pauvres par mendiants et esprit par quelque chose comme le principe vital par lequel le corps est animé ou tout simplement des choses spirituelles. Nous pourrions donc traduire ce verset par Heureux les mendiants des choses spirituelles. Jésus commence à s'adresser à une foule de personnes qui ont une soif de spiritualité, une soif de sens à donner à leur vie. Il s'adresse à toutes ces personnes qui sont en quête de bonheur et il leur promet le bonheur. Et à moi, personnellement, qui suis en quête de sens, de spiritualité. Il me promet le bonheur Et ce bonheur, eh bien, se trouve dans un statut, dans le statut de mendiant, mendiant des choses spirituelles. Heureux les mendiants en esprit, car le royaume des cieux est à eux Il y a quelque chose de profond dans la posture qu'il nous propose. Ce n'est pas une posture de richesse, d'abondance, de possession. Non, du tout. C'est une posture d'ouverture, d'accueil, de disponibilité à recevoir quelque chose de Dieu, d'un inconnu, de celui qui va passer là, au bord de notre chemin, de celui qui est au-delà de tout. C'est adopter cette posture d'accueil et d'ouverture de mendiant. Le pauvre, c'est l'humble, c'est le cœur doux, c'est le cœur ouvert à recevoir quelque chose tel un mendiant pour recevoir quelque chose de Dieu. c'est se tenir à la croisée des chemins dans une attitude d'attente et d'ouverture à l'inconnu. Comment vivre ? Comment est-ce que moi, je peux vivre cette pauvreté d'esprit ou en esprit lorsque je vis dans un pays qui me promet richesse et possession ? Ce n'est pas évident parce que Ce n'est pas à cela que la société me pousse. Elle me pousse à maîtriser ma vie, à maîtriser ma spiritualité, à maîtriser mes possessions, mon quotidien, mon travail, mes relations. Tout doit être sous contrôle. Et là, je suis invité à reconnaître que les choses de l'esprit, je ne les possède pas. Elles sont de l'ordre du souffle, inattrapables. Impossédable, non maîtrisable, le souffle qui souffle où il veut, qui me dépasse, invisible et présent, doué, puissant, ce souffle qui donne le mouvement à l'air qui m'entoure. Ce souffle qui me fait penser au souffle de la vie. Il n'est pas toujours aisé d'en comprendre le sens de la vie, ni la direction. Et pourtant la vie continue de souffler, de m'animer, de nous animer. Et la vie continue. Le souffle d'avis se reproduit, se distribue, s'offre et se donne. Accueillir le souffle de la vie, c'est accueillir la spiritualité, je le crois. L'Esprit de Dieu, accueillir l'Esprit de Dieu dans cette attitude de mendiant, c'est accepter que cela me dépasse, que cela nous dépasse. Mais qu'en même temps, on en a besoin. On en a besoin pour vivre, on en a besoin pour survivre. Tout comme un mendiant qui n'a pas de maîtrise sur son environnement, mais qui dépend entièrement de la générosité des passants. Si j'accepte d'être un mendiant de l'esprit, alors chaque signe, chaque cadeau, chaque clin d'œil de la vie sera un signe de bénédiction, sera un signe du royaume des cieux. Car le Christ me le rappelle dans ce texte, le royaume de Dieu est un cadeau qui s'accueille à chaque instant. Mais sur ce cadeau spirituel, sur ce cadeau de la vie, sur ce cadeau de l'esprit, du souffle, nous n'avons aucune maîtrise. Et bien finalement, cette exploration en quête du bonheur commence avec une surprise. Je reçois une promesse, et cette promesse c'est que le bonheur ne se possède pas, mais qu'il s'accueille, qu'il se reçoit dans une attitude mendiante. Voilà donc qui m'invite à faire preuve d'une grande humilité en ce début de quête du bonheur. humilité envers moi-même et en mes capacités à comprendre les choses de l'esprit, reconnaître que je ne vais probablement pas les maîtriser ni les posséder, mais que je vais être invité à recevoir, à accueillir des paroles de sens, des paroles de vie, des paroles de l'esprit, afin que je me... Que je puisse dire, que je puisse faire mienne cette promesse du Christ, heureux les mendiants en esprit, car le royaume des cieux est à eux. Seigneur, l'enseignement du Christ m'invite à faire ce que je veux. à adopter une attitude d'accueil. Accueillir la vie, accueillir le sens de la vie, accueillir l'espérance, accueillir le Christ. Et tu nous invites, tu m'invites à être un mendiant de spiritualité, reconnaissant que je suis en recherche perpétuelle de sens, reconnaissant que la vie et tout cela m'échappent. Mais tu m'offres ce bonheur en cadeau. Non pas comme un objet qui se reçoit, ni une promesse à venir, mais comme un état à vivre au quotidien, à vivre dans l'accueil de la vie, dans l'accueil de ton esprit de vie. Tu m'invites, Seigneur, à adopter cette posture d'accueil, le bras ouvert, les bras ouverts, le cœur ouvert, tel un mendiant dépendant de ton esprit. Alors aide-moi à adopter cette posture d'accueil de ta vie, de ton esprit. Tel un mendiant, assis à ton écoute, les bras ouverts. Amen. Ce temps de réflexion en quête du bonheur touche à sa fin. j'espère que ce premier élément que j'ai découvert sur le fait d'être mendiant vous inspire et va vous interpeller aussi dans votre quête de bonheur j'espère que cela a pu être un encouragement pour vous et je vous dis déjà à bientôt pour un nouvel épisode

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Notre quête de bonheur débute avec une affirmation issue du texte des béatitudes : Heureux les pauvres en Esprit. Laissons-nous inspirer par cette parole de Jésus au coeur de nos spiritualités dans laquelle il nous invite à adopter la posture du mendiant...


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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast chrétien 3.0, le podcast qui explore les questions de foi et de spiritualité en lien avec nos vies quotidiennes. Je suis Philippe Cavin et je vous invite à voyager avec moi en quête du bonheur. Bonne écoute ! Dans l'épisode précédent... Nous découvrions que Dieu est heureux. C'est une affirmation à la fois magnifique et potentiellement terrible. Magnifique, car nous avons affaire à un Dieu heureux, et que le bonheur, ça se transmet. Et en même temps terrible, car selon notre représentation du Dieu heureux, on aurait surtout l'impression d'avoir affaire à un Dieu distant et incapable de comprendre notre souffrance. Voilà pourquoi je me suis mis en quête du bonheur à travers les récits et textes des évangiles qui en parlent. Et c'est tout naturellement que je débute par l'un des passages les plus connus des évangiles, c'est-à-dire celui des béatitudes. L'instant est solennel parce que le Christ se rend sur une montagne, un lieu en hauteur, symbole aussi d'une certaine proximité avec Dieu. Il s'installe et ses disciples, la foule, en fait de même pour entendre son enseignement. Il y a là un rapport entre maître et disciple, enseignant, élève, spécialiste, apprenant qui se met en place. Et que va-t-il dire ? Par où va-t-il commencer ? Vous savez, dans un discours, on a l'habitude de commencer avec une accroche, une phrase forte qui va capter l'attention. Mais alors ce Jésus, dans ce moment-là... Comment va-t-il faire pour s'y prendre ? Comment va-t-il faire pour se connecter à la foule ? Comment va-t-il faire pour que les foules soient ébahies, convaincues par son enseignement ? Eh bien, lisons. Voyant les foules, Jésus monta sur la montagne. Il s'assit. Et ses disciples vinrent à lui. Puis il prit la parole et se mit à les instruire. Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux. Heureux les pauvres en esprit. Nous pourrions aussi traduire pauvres par mendiants et esprit par quelque chose comme le principe vital par lequel le corps est animé ou tout simplement des choses spirituelles. Nous pourrions donc traduire ce verset par Heureux les mendiants des choses spirituelles. Jésus commence à s'adresser à une foule de personnes qui ont une soif de spiritualité, une soif de sens à donner à leur vie. Il s'adresse à toutes ces personnes qui sont en quête de bonheur et il leur promet le bonheur. Et à moi, personnellement, qui suis en quête de sens, de spiritualité. Il me promet le bonheur Et ce bonheur, eh bien, se trouve dans un statut, dans le statut de mendiant, mendiant des choses spirituelles. Heureux les mendiants en esprit, car le royaume des cieux est à eux Il y a quelque chose de profond dans la posture qu'il nous propose. Ce n'est pas une posture de richesse, d'abondance, de possession. Non, du tout. C'est une posture d'ouverture, d'accueil, de disponibilité à recevoir quelque chose de Dieu, d'un inconnu, de celui qui va passer là, au bord de notre chemin, de celui qui est au-delà de tout. C'est adopter cette posture d'accueil et d'ouverture de mendiant. Le pauvre, c'est l'humble, c'est le cœur doux, c'est le cœur ouvert à recevoir quelque chose tel un mendiant pour recevoir quelque chose de Dieu. c'est se tenir à la croisée des chemins dans une attitude d'attente et d'ouverture à l'inconnu. Comment vivre ? Comment est-ce que moi, je peux vivre cette pauvreté d'esprit ou en esprit lorsque je vis dans un pays qui me promet richesse et possession ? Ce n'est pas évident parce que Ce n'est pas à cela que la société me pousse. Elle me pousse à maîtriser ma vie, à maîtriser ma spiritualité, à maîtriser mes possessions, mon quotidien, mon travail, mes relations. Tout doit être sous contrôle. Et là, je suis invité à reconnaître que les choses de l'esprit, je ne les possède pas. Elles sont de l'ordre du souffle, inattrapables. Impossédable, non maîtrisable, le souffle qui souffle où il veut, qui me dépasse, invisible et présent, doué, puissant, ce souffle qui donne le mouvement à l'air qui m'entoure. Ce souffle qui me fait penser au souffle de la vie. Il n'est pas toujours aisé d'en comprendre le sens de la vie, ni la direction. Et pourtant la vie continue de souffler, de m'animer, de nous animer. Et la vie continue. Le souffle d'avis se reproduit, se distribue, s'offre et se donne. Accueillir le souffle de la vie, c'est accueillir la spiritualité, je le crois. L'Esprit de Dieu, accueillir l'Esprit de Dieu dans cette attitude de mendiant, c'est accepter que cela me dépasse, que cela nous dépasse. Mais qu'en même temps, on en a besoin. On en a besoin pour vivre, on en a besoin pour survivre. Tout comme un mendiant qui n'a pas de maîtrise sur son environnement, mais qui dépend entièrement de la générosité des passants. Si j'accepte d'être un mendiant de l'esprit, alors chaque signe, chaque cadeau, chaque clin d'œil de la vie sera un signe de bénédiction, sera un signe du royaume des cieux. Car le Christ me le rappelle dans ce texte, le royaume de Dieu est un cadeau qui s'accueille à chaque instant. Mais sur ce cadeau spirituel, sur ce cadeau de la vie, sur ce cadeau de l'esprit, du souffle, nous n'avons aucune maîtrise. Et bien finalement, cette exploration en quête du bonheur commence avec une surprise. Je reçois une promesse, et cette promesse c'est que le bonheur ne se possède pas, mais qu'il s'accueille, qu'il se reçoit dans une attitude mendiante. Voilà donc qui m'invite à faire preuve d'une grande humilité en ce début de quête du bonheur. humilité envers moi-même et en mes capacités à comprendre les choses de l'esprit, reconnaître que je ne vais probablement pas les maîtriser ni les posséder, mais que je vais être invité à recevoir, à accueillir des paroles de sens, des paroles de vie, des paroles de l'esprit, afin que je me... Que je puisse dire, que je puisse faire mienne cette promesse du Christ, heureux les mendiants en esprit, car le royaume des cieux est à eux. Seigneur, l'enseignement du Christ m'invite à faire ce que je veux. à adopter une attitude d'accueil. Accueillir la vie, accueillir le sens de la vie, accueillir l'espérance, accueillir le Christ. Et tu nous invites, tu m'invites à être un mendiant de spiritualité, reconnaissant que je suis en recherche perpétuelle de sens, reconnaissant que la vie et tout cela m'échappent. Mais tu m'offres ce bonheur en cadeau. Non pas comme un objet qui se reçoit, ni une promesse à venir, mais comme un état à vivre au quotidien, à vivre dans l'accueil de la vie, dans l'accueil de ton esprit de vie. Tu m'invites, Seigneur, à adopter cette posture d'accueil, le bras ouvert, les bras ouverts, le cœur ouvert, tel un mendiant dépendant de ton esprit. Alors aide-moi à adopter cette posture d'accueil de ta vie, de ton esprit. Tel un mendiant, assis à ton écoute, les bras ouverts. Amen. Ce temps de réflexion en quête du bonheur touche à sa fin. j'espère que ce premier élément que j'ai découvert sur le fait d'être mendiant vous inspire et va vous interpeller aussi dans votre quête de bonheur j'espère que cela a pu être un encouragement pour vous et je vous dis déjà à bientôt pour un nouvel épisode

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Notre quête de bonheur débute avec une affirmation issue du texte des béatitudes : Heureux les pauvres en Esprit. Laissons-nous inspirer par cette parole de Jésus au coeur de nos spiritualités dans laquelle il nous invite à adopter la posture du mendiant...


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast chrétien 3.0, le podcast qui explore les questions de foi et de spiritualité en lien avec nos vies quotidiennes. Je suis Philippe Cavin et je vous invite à voyager avec moi en quête du bonheur. Bonne écoute ! Dans l'épisode précédent... Nous découvrions que Dieu est heureux. C'est une affirmation à la fois magnifique et potentiellement terrible. Magnifique, car nous avons affaire à un Dieu heureux, et que le bonheur, ça se transmet. Et en même temps terrible, car selon notre représentation du Dieu heureux, on aurait surtout l'impression d'avoir affaire à un Dieu distant et incapable de comprendre notre souffrance. Voilà pourquoi je me suis mis en quête du bonheur à travers les récits et textes des évangiles qui en parlent. Et c'est tout naturellement que je débute par l'un des passages les plus connus des évangiles, c'est-à-dire celui des béatitudes. L'instant est solennel parce que le Christ se rend sur une montagne, un lieu en hauteur, symbole aussi d'une certaine proximité avec Dieu. Il s'installe et ses disciples, la foule, en fait de même pour entendre son enseignement. Il y a là un rapport entre maître et disciple, enseignant, élève, spécialiste, apprenant qui se met en place. Et que va-t-il dire ? Par où va-t-il commencer ? Vous savez, dans un discours, on a l'habitude de commencer avec une accroche, une phrase forte qui va capter l'attention. Mais alors ce Jésus, dans ce moment-là... Comment va-t-il faire pour s'y prendre ? Comment va-t-il faire pour se connecter à la foule ? Comment va-t-il faire pour que les foules soient ébahies, convaincues par son enseignement ? Eh bien, lisons. Voyant les foules, Jésus monta sur la montagne. Il s'assit. Et ses disciples vinrent à lui. Puis il prit la parole et se mit à les instruire. Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux. Heureux les pauvres en esprit. Nous pourrions aussi traduire pauvres par mendiants et esprit par quelque chose comme le principe vital par lequel le corps est animé ou tout simplement des choses spirituelles. Nous pourrions donc traduire ce verset par Heureux les mendiants des choses spirituelles. Jésus commence à s'adresser à une foule de personnes qui ont une soif de spiritualité, une soif de sens à donner à leur vie. Il s'adresse à toutes ces personnes qui sont en quête de bonheur et il leur promet le bonheur. Et à moi, personnellement, qui suis en quête de sens, de spiritualité. Il me promet le bonheur Et ce bonheur, eh bien, se trouve dans un statut, dans le statut de mendiant, mendiant des choses spirituelles. Heureux les mendiants en esprit, car le royaume des cieux est à eux Il y a quelque chose de profond dans la posture qu'il nous propose. Ce n'est pas une posture de richesse, d'abondance, de possession. Non, du tout. C'est une posture d'ouverture, d'accueil, de disponibilité à recevoir quelque chose de Dieu, d'un inconnu, de celui qui va passer là, au bord de notre chemin, de celui qui est au-delà de tout. C'est adopter cette posture d'accueil et d'ouverture de mendiant. Le pauvre, c'est l'humble, c'est le cœur doux, c'est le cœur ouvert à recevoir quelque chose tel un mendiant pour recevoir quelque chose de Dieu. c'est se tenir à la croisée des chemins dans une attitude d'attente et d'ouverture à l'inconnu. Comment vivre ? Comment est-ce que moi, je peux vivre cette pauvreté d'esprit ou en esprit lorsque je vis dans un pays qui me promet richesse et possession ? Ce n'est pas évident parce que Ce n'est pas à cela que la société me pousse. Elle me pousse à maîtriser ma vie, à maîtriser ma spiritualité, à maîtriser mes possessions, mon quotidien, mon travail, mes relations. Tout doit être sous contrôle. Et là, je suis invité à reconnaître que les choses de l'esprit, je ne les possède pas. Elles sont de l'ordre du souffle, inattrapables. Impossédable, non maîtrisable, le souffle qui souffle où il veut, qui me dépasse, invisible et présent, doué, puissant, ce souffle qui donne le mouvement à l'air qui m'entoure. Ce souffle qui me fait penser au souffle de la vie. Il n'est pas toujours aisé d'en comprendre le sens de la vie, ni la direction. Et pourtant la vie continue de souffler, de m'animer, de nous animer. Et la vie continue. Le souffle d'avis se reproduit, se distribue, s'offre et se donne. Accueillir le souffle de la vie, c'est accueillir la spiritualité, je le crois. L'Esprit de Dieu, accueillir l'Esprit de Dieu dans cette attitude de mendiant, c'est accepter que cela me dépasse, que cela nous dépasse. Mais qu'en même temps, on en a besoin. On en a besoin pour vivre, on en a besoin pour survivre. Tout comme un mendiant qui n'a pas de maîtrise sur son environnement, mais qui dépend entièrement de la générosité des passants. Si j'accepte d'être un mendiant de l'esprit, alors chaque signe, chaque cadeau, chaque clin d'œil de la vie sera un signe de bénédiction, sera un signe du royaume des cieux. Car le Christ me le rappelle dans ce texte, le royaume de Dieu est un cadeau qui s'accueille à chaque instant. Mais sur ce cadeau spirituel, sur ce cadeau de la vie, sur ce cadeau de l'esprit, du souffle, nous n'avons aucune maîtrise. Et bien finalement, cette exploration en quête du bonheur commence avec une surprise. Je reçois une promesse, et cette promesse c'est que le bonheur ne se possède pas, mais qu'il s'accueille, qu'il se reçoit dans une attitude mendiante. Voilà donc qui m'invite à faire preuve d'une grande humilité en ce début de quête du bonheur. humilité envers moi-même et en mes capacités à comprendre les choses de l'esprit, reconnaître que je ne vais probablement pas les maîtriser ni les posséder, mais que je vais être invité à recevoir, à accueillir des paroles de sens, des paroles de vie, des paroles de l'esprit, afin que je me... Que je puisse dire, que je puisse faire mienne cette promesse du Christ, heureux les mendiants en esprit, car le royaume des cieux est à eux. Seigneur, l'enseignement du Christ m'invite à faire ce que je veux. à adopter une attitude d'accueil. Accueillir la vie, accueillir le sens de la vie, accueillir l'espérance, accueillir le Christ. Et tu nous invites, tu m'invites à être un mendiant de spiritualité, reconnaissant que je suis en recherche perpétuelle de sens, reconnaissant que la vie et tout cela m'échappent. Mais tu m'offres ce bonheur en cadeau. Non pas comme un objet qui se reçoit, ni une promesse à venir, mais comme un état à vivre au quotidien, à vivre dans l'accueil de la vie, dans l'accueil de ton esprit de vie. Tu m'invites, Seigneur, à adopter cette posture d'accueil, le bras ouvert, les bras ouverts, le cœur ouvert, tel un mendiant dépendant de ton esprit. Alors aide-moi à adopter cette posture d'accueil de ta vie, de ton esprit. Tel un mendiant, assis à ton écoute, les bras ouverts. Amen. Ce temps de réflexion en quête du bonheur touche à sa fin. j'espère que ce premier élément que j'ai découvert sur le fait d'être mendiant vous inspire et va vous interpeller aussi dans votre quête de bonheur j'espère que cela a pu être un encouragement pour vous et je vous dis déjà à bientôt pour un nouvel épisode

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