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Chrétien 3.0

Spécial Pentecôte - Que celui qui a soif

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18min |20/05/2024
Play
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Chrétien 3.0

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18min |20/05/2024
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Description

Que fait-on lorsque l’on a soif ? On cherche de l’eau. On va au robinet, on cherche une fontaine, on prend sa gourde ou encore on va au magasin le plus proche pour pouvoir se désaltérer. Mais si nous n’avons pas d’accès à l’eau et que le temps continue de passer. Que va-t-il se passer en nous ? Toutes nos pensées, nos préoccupations vont se focaliser sur une seule chose essentielle : trouver de l’eau.


En ce sens, la soif est une vertu spirituelle, car elle nous pousse à chercher du sens à nos vies par tous les moyens.

Nous sommes prêts à retourner ciel et terre pour saisir la vérité, pour rafraichir nos vies, pour s’abreuver à une source intarissable qui apaise nos cœurs et nous redonne la force d’avancer.

 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Chrétien 3.0, le podcast qui explore les questions de foi et de spiritualité en lien avec nos vies quotidiennes. Je suis Philippe Cavin et je vous propose un épisode spécial Pentecôte. Je vous propose pour commencer deux lectures pour nous mettre dans l'ambiance de la pentecôte et ensuite je vous partagerai quelques réflexions autour du thème Si quelqu'un a soif Première lecture dans l'évangile de Jean au chapitre 7, les versets 37 à 39a. Le dernier jour de la fête, qui est aussi le plus solennel, Jésus, debout, se mit à proclamer Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et que boive celui qui croit en moi. Comme l'a dit l'Écriture, De son sein couleront des fleuves d'eau vive. Il désignait ainsi l'esprit que devait recevoir ceux qui croiraient en lui. et la deuxième lecture se situe en acte ii les onze premiers versets quand le jour de la pentecôte arriva ils se trouvèrent réunis tous ensemble tout à coup il y eut un bruit qui venait du ciel comme le souffle d'un violent coup de vent la maison où ils se tenaient en fut toute remplie alors leur apparurent comme des langues de feu qui se partageaient et il s'en posa sur chacun d'eux ils furent tous remplis d'esprit saint et se mirent à parler d'autres langues comme l'esprit leur donnait de s'exprimer or à jérusalem résidaient des juifs pieux venus de toutes les nations qui sont sous le ciel À la rumeur qui se répandait, la foule se rassembla et se trouvait en plein désarroi, car chacun les entendait parler sa propre langue. Déconcerté, émerveillé, il disait Tous ces gens qui parlent ne sont-ils pas des Galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans sa langue maternelle ? parthes mèdes élamites habitants de la mésopotamie de la judée de la capadoce du pont et de l'asie de la phyrgie et de la pamphilie de l'égypte et de la libye cyrénaïque ceux de rome en résidence ici tous tant juifs que prosélytes crétois et arabes nous les entendons annoncer dans nos langues les merveilles de dieu Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et que boivent ceux qui croient en moi. Je vais vous proposer à partir de ces deux lectures, trois observations. La première observation que je vais développer ensuite est que la soif est une vertu spirituelle. La soif, une vertu spirituelle. Le deuxième point, c'est que l'eau est un symbole de la vie. Et mon troisième, que la vie de l'esprit ouvre nos cœurs aux merveilles de Dieu. Commençons avec cette première observation, la soif est une vertu spirituelle. Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi. Que fait-on lorsque l'on a soif ? On cherche de l'eau, on va au robinet, on cherche une fontaine, on prend sa gourde ou encore on va au magasin le plus proche pour pouvoir acheter de quoi se désaltérer. Mais si nous n'avons pas accès à l'eau et que le temps continue de passer, que va-t-il se passer en nous ? Pour l'avoir vécu, nos pensées, nos préoccupations, tout va se focaliser sur une seule chose essentielle, trouver de l'eau. Et si on n'en trouve pas ? Notre gorge s'assèche, les muscles se tendent, nous sommes en proie potentiellement à des vertiges, à des maux de tête, à de la confusion, voire même à l'évanouissement. Cela me rappelle une randonnée que j'avais faite entre deux cabanes de haute montagne avec mon épouse. Nous n'avions pas pris suffisamment d'eau. Entre la chaleur et les efforts, assez rapidement, nous nous sommes retrouvés à sec. Littéralement. Mais le comble, c'est que nous avions un glacier à traverser et que nous marchions littéralement sur l'eau. Finalement, après avoir résisté, pesé le pour et le contre, nous avons craqué, nous avions tellement soif, et nous avons rempli nos gourdes d'eau fraîches et désaltérantes du glacier. Quel soulagement, quel rafraîchissement, quelle joie de pouvoir profiter de cette eau qui coulait juste sous nos pieds. Quand la soif est là, nous sommes prêts à tout retourner juste pour trouver une goutte d'eau et en ce sens la soif est une vertu spirituelle car elle nous pousse à chercher du sens à nos vies par tous les moyens nous sommes prêts à retourner ciel et terre pour saisir la vérité pour rafraîchir nos vies pour s'abreuver à une source intérissable qui apaise nos cœurs et nous redonne une force pour avancer parce que nous avons soif la soif est une vertu spirituelle car elle est une démarche une quête de vérité une quête de sens d'espérance une quête de la vie avec un grand v Vous savez, nous n'avons pas tous soif. Parfois, nous n'avons pas soif. Une personne ivre, une personne désabusée ou une personne désaltérée n'a pas d'attente, soit parce qu'il a abandonné, ou parce qu'il n'a pas conscience de sa soif. L'ivresse. Vous savez, l'ivresse perturbe le bon fonctionnement des reins. Une personne ivre élimine plus d'eau qu'il en absorbe. C'est un peu l'art de se débarrasser de tout ce qui fait sens, de tout ce qui rafraîchit, renouvelle, vivifie, pour se retrouver à terme à sec, desséché, assoiffé, la bouche sèche avec un sévère mal de crâne. Une personne désabusée, quant à elle, a pris sa gourde et l'a vidée au sol. Plus rien ne fait sens. Elle a tout rejeté. Cette personne vit dans un grand vide spirituel. Plus rien ne compte, plus rien ne fait sens. Elle est partie en balade dans un désert et se retrouve seule, isolée, assoiffée. Et puis, il y a des personnes qui semblent désaltérées. C'est des personnes qui ont peut-être remplacé l'eau, la bonne eau, l'eau vive, par des boissons sucrées. Cette eau qui donne l'impression de se désaltérer mais qui en fait assoif encore plus, le sucre rappelant le sucre, un sentiment de constante insatisfaction du corps émerge à un moment donné. C'est un cercle vicieux qui ne se désaltère pas et à un moment donné, une prise de conscience peut se mettre en branle et un jour ou l'autre, Une prise de conscience que tout cela est vain, que ce n'est du vent que de l'illusion. À ce moment-là, la soif les guette. En toute honnêteté, je pense que l'on est tous passé un jour ou l'autre par ces différents états d'ivresse, de désabusement ou de dépendance au sucre. Dans ma vie personnelle, spirituelle, je suis passé par ces différentes étapes. À sécher parce que j'ai fait le vide autour de moi. en colère, rejetant Dieu, en l'accusant de tous les maux, assoiffé parce que m'engageant dans des chemins qui mènent au désert, ou assoiffé parce que j'étais dans des dynamiques de foi culpabilisatrices, destructrices de vie, enfermantes, qui me demandaient toujours plus de dépendance, une dépendance superficielle. Mais ce qu'il y a de merveilleux... C'est que Jésus nous l'affirme haut et fort. Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi. C'est une merveilleuse invitation à se mettre en mouvement à la quête du Christ qui lui seul désaltère. Quels que soient les cheminement que l'on a vécu, quelle que soit notre situation d'aujourd'hui ou celle de demain, Nous sommes, c'est une invitation à nous mettre en mouvement à la quête du Christ qui lui seul désaltère, qui lui seul nous offre l'eau de la vie, la source de l'évangile qui désaltère. Oui, la soif est une quête spirituelle, car la soif est une invitation à l'émerveillement de l'accueil de la parole. Il est la source, le Christ est la source. La deuxième observation que je voulais vous partager, c'est que l'eau est ce symbole de la vie. De son sein couleront des fleuves d'eau vive. Il désignait ainsi l'esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. C'est ce que nous avons lu précédemment. Lorsque l'on parle de la Pentecôte, on pense généralement aux flammes de feu descendues sur les apôtres. Pourtant Jésus ici utilise le symbole de l'eau et des fleuves. pour parler de l'esprit pas de flamme de feu mais de l'eau il est question ici d'abondance de générosité d'une force qui coule qui traverse les territoires cette eau présente en masse ce n'est plus ni la goutte d'eau ni le contenant d'une gourde ni le débit d'une fontaine ni l'eau d'un puits c'est une masse d'eau imposante faite de milliards et de milliards de gouttes d'eau qui abreuvent des territoires entiers Ces fleuves d'eau alimentent des territoires entiers et les fait verdir. Avez-vous vu déjà ces photos aériennes d'une île sur lesquelles on distingue de part et d'autre du fleuve de la verdure sur quelques kilomètres de large ? Tout au long du fleuve, sur les kilomètres à droite et à gauche, une verdure, et puis après, du désert, qui s'étend à perte de vue. Là où un fleuve passe... la vie jaillit lorsque les fleuves d'eau vive de l'esprit coulent à travers les territoires de nos vies ce sont tous ces domaines de nos vies qui en sont abreuvés qui verdissent et qui accueillent la vie les déserts sont repoussés et les sols qui semblaient morts secs et inutilisables à l'abandon sont à nouveau porteurs de vie et de verdure l'esprit saint libère des fleuves d'eau vive au coeur de nos existences et le fait avec générosité c'est la surabondance de la grâce j'ai une pensée pour ce texte d'esaïe qui dit en parlant de la descendance de jacob car je verserai de l'eau sur le sol altéré et des ruisseaux sur la terre desséchée sans vouloir extrapoler ou dénaturer la nature de ce passage des haïs et son intention première je voudrais souligner ici une méthode d'action de l'esprit saint verser de l'eau sur les sols altérés de nos vies et faire traverser des ruisseaux sur nos terres desséchées Accueillir l'Esprit Saint, comme à la Pentecôte, c'est accueillir dans sa vie des fleuves d'eau vive, des fleuves inépuisables, dynamiques, forces tranquilles qui abreuvent et déshydratent toute personne sur son passage. La vie de l'Esprit ouvre nos cœurs aux merveilles de Dieu. C'est mon troisième point. J'ai annoncé précédemment que la soif est une vertu spirituelle car elle nous pousse à chercher la source de la vie en Christ. Nous avons également vu que cette source de vie prend la forme de l'esprit, qui jaillit dans nos existences comme un fleuve qui désaltère des territoires des pans entiers de nos existences. Mais concrètement, qu'est-ce que cela change dans notre rapport au monde et à nos vies ? Je vous propose une piste de réponse à partir du texte des actes que nous avons lu précédemment. Au moment où l'Esprit est donné à la foule de disciples présents pour fêter la Pentecôte, ils se sont tous mis à parler des langues diverses et inconnues. Mais que disaient-ils ? Quelle est la première chose que l'Esprit Saint a exprimée à travers eux ? Quels sont ces premiers fleuves d'eau vive qui ont coulé à travers les personnes qui ont reçu l'Esprit de Dieu ? Ils annonçaient les merveilles de Dieu. l'esprit saint a transformé leur regard sur la vie sur leur quotidien il y avait un avant et il y a eu un après cette pentecôte leurs quotidiens n'ont pas changé les territoires de leur vie n'ont pas radicalement changé ce qui était transformé c'est leur regard l'esprit saint L'Esprit-Saint nous offre le privilège d'aborder les circonstances de la vie avec un regard neuf, un regard rafraîchissant, un regard vivifiant, un regard habité par l'espérance, l'amour, la paix, la joie, la lumière, la compréhension. L'Esprit-Saint nous offre le privilège de distinguer des merveilles de Dieu là où nous vivons. non pas une goutte par-ci une goutte par-là mais des milliards de gouttes qui forment un fleuve de distinguer ces fleuves d'eau vive qui traversent nos existences et alors nous pouvons exploser de joie nous pouvons proclamer les merveilles de dieu dans nos propres vies changer de regard Voir les merveilles de Dieu dans nos propres vies, c'est pouvoir l'exprimer ensuite avec nos propres mots, dans nos propres langues. C'est un regard rafraîchi, régénéré que le Christ nous offre sur nos vies, sur nos quotidiens, sur nos défis, sur nos joies et nos difficultés. C'est son cadeau de la Pentecôte et c'est ce cadeau que nous fêtons aujourd'hui. Je termine par une prière. Seigneur, fais jaillir en nous l'esprit. en disant cela j'ai parfois l'impression qu'il ne s'agit que d'un vœu pieux parce que je n'ai pas le sentiment toujours de permettre à l'esprit de jaillir en moi d'ailleurs je me demande si je vais y parvenir seulement je me sens parfois sec à sécher comme une terre désolée aride mais je crois que finalement malgré mes bonnes intentions et mon cœur aimant volontaire Je crois que je n'y arrive tout simplement pas. J'ai besoin de ton aide, Seigneur, pour accueillir ta vie. J'ai besoin que tu me libères des chaînes que l'on m'impose et que je m'impose parfois, de ce regard limité qui oublie de voir tes bénédictions, qui oublie de voir ta vie dans ma vie. Au-delà des épreuves, au-delà des difficultés, au-delà de mes limites, aide-moi à voir ces champs verts qui verdoyent autour de moi, au cœur de mon existence. aide-moi aide-moi à m'abreuver à la source de la vie aide-moi à me laisser remplir par ton esprit afin que des fleuves d'eau vive coulent de moi et désaltèrent mon existence et celle de mes proches amen

Description

Que fait-on lorsque l’on a soif ? On cherche de l’eau. On va au robinet, on cherche une fontaine, on prend sa gourde ou encore on va au magasin le plus proche pour pouvoir se désaltérer. Mais si nous n’avons pas d’accès à l’eau et que le temps continue de passer. Que va-t-il se passer en nous ? Toutes nos pensées, nos préoccupations vont se focaliser sur une seule chose essentielle : trouver de l’eau.


En ce sens, la soif est une vertu spirituelle, car elle nous pousse à chercher du sens à nos vies par tous les moyens.

Nous sommes prêts à retourner ciel et terre pour saisir la vérité, pour rafraichir nos vies, pour s’abreuver à une source intarissable qui apaise nos cœurs et nous redonne la force d’avancer.

 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Chrétien 3.0, le podcast qui explore les questions de foi et de spiritualité en lien avec nos vies quotidiennes. Je suis Philippe Cavin et je vous propose un épisode spécial Pentecôte. Je vous propose pour commencer deux lectures pour nous mettre dans l'ambiance de la pentecôte et ensuite je vous partagerai quelques réflexions autour du thème Si quelqu'un a soif Première lecture dans l'évangile de Jean au chapitre 7, les versets 37 à 39a. Le dernier jour de la fête, qui est aussi le plus solennel, Jésus, debout, se mit à proclamer Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et que boive celui qui croit en moi. Comme l'a dit l'Écriture, De son sein couleront des fleuves d'eau vive. Il désignait ainsi l'esprit que devait recevoir ceux qui croiraient en lui. et la deuxième lecture se situe en acte ii les onze premiers versets quand le jour de la pentecôte arriva ils se trouvèrent réunis tous ensemble tout à coup il y eut un bruit qui venait du ciel comme le souffle d'un violent coup de vent la maison où ils se tenaient en fut toute remplie alors leur apparurent comme des langues de feu qui se partageaient et il s'en posa sur chacun d'eux ils furent tous remplis d'esprit saint et se mirent à parler d'autres langues comme l'esprit leur donnait de s'exprimer or à jérusalem résidaient des juifs pieux venus de toutes les nations qui sont sous le ciel À la rumeur qui se répandait, la foule se rassembla et se trouvait en plein désarroi, car chacun les entendait parler sa propre langue. Déconcerté, émerveillé, il disait Tous ces gens qui parlent ne sont-ils pas des Galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans sa langue maternelle ? parthes mèdes élamites habitants de la mésopotamie de la judée de la capadoce du pont et de l'asie de la phyrgie et de la pamphilie de l'égypte et de la libye cyrénaïque ceux de rome en résidence ici tous tant juifs que prosélytes crétois et arabes nous les entendons annoncer dans nos langues les merveilles de dieu Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et que boivent ceux qui croient en moi. Je vais vous proposer à partir de ces deux lectures, trois observations. La première observation que je vais développer ensuite est que la soif est une vertu spirituelle. La soif, une vertu spirituelle. Le deuxième point, c'est que l'eau est un symbole de la vie. Et mon troisième, que la vie de l'esprit ouvre nos cœurs aux merveilles de Dieu. Commençons avec cette première observation, la soif est une vertu spirituelle. Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi. Que fait-on lorsque l'on a soif ? On cherche de l'eau, on va au robinet, on cherche une fontaine, on prend sa gourde ou encore on va au magasin le plus proche pour pouvoir acheter de quoi se désaltérer. Mais si nous n'avons pas accès à l'eau et que le temps continue de passer, que va-t-il se passer en nous ? Pour l'avoir vécu, nos pensées, nos préoccupations, tout va se focaliser sur une seule chose essentielle, trouver de l'eau. Et si on n'en trouve pas ? Notre gorge s'assèche, les muscles se tendent, nous sommes en proie potentiellement à des vertiges, à des maux de tête, à de la confusion, voire même à l'évanouissement. Cela me rappelle une randonnée que j'avais faite entre deux cabanes de haute montagne avec mon épouse. Nous n'avions pas pris suffisamment d'eau. Entre la chaleur et les efforts, assez rapidement, nous nous sommes retrouvés à sec. Littéralement. Mais le comble, c'est que nous avions un glacier à traverser et que nous marchions littéralement sur l'eau. Finalement, après avoir résisté, pesé le pour et le contre, nous avons craqué, nous avions tellement soif, et nous avons rempli nos gourdes d'eau fraîches et désaltérantes du glacier. Quel soulagement, quel rafraîchissement, quelle joie de pouvoir profiter de cette eau qui coulait juste sous nos pieds. Quand la soif est là, nous sommes prêts à tout retourner juste pour trouver une goutte d'eau et en ce sens la soif est une vertu spirituelle car elle nous pousse à chercher du sens à nos vies par tous les moyens nous sommes prêts à retourner ciel et terre pour saisir la vérité pour rafraîchir nos vies pour s'abreuver à une source intérissable qui apaise nos cœurs et nous redonne une force pour avancer parce que nous avons soif la soif est une vertu spirituelle car elle est une démarche une quête de vérité une quête de sens d'espérance une quête de la vie avec un grand v Vous savez, nous n'avons pas tous soif. Parfois, nous n'avons pas soif. Une personne ivre, une personne désabusée ou une personne désaltérée n'a pas d'attente, soit parce qu'il a abandonné, ou parce qu'il n'a pas conscience de sa soif. L'ivresse. Vous savez, l'ivresse perturbe le bon fonctionnement des reins. Une personne ivre élimine plus d'eau qu'il en absorbe. C'est un peu l'art de se débarrasser de tout ce qui fait sens, de tout ce qui rafraîchit, renouvelle, vivifie, pour se retrouver à terme à sec, desséché, assoiffé, la bouche sèche avec un sévère mal de crâne. Une personne désabusée, quant à elle, a pris sa gourde et l'a vidée au sol. Plus rien ne fait sens. Elle a tout rejeté. Cette personne vit dans un grand vide spirituel. Plus rien ne compte, plus rien ne fait sens. Elle est partie en balade dans un désert et se retrouve seule, isolée, assoiffée. Et puis, il y a des personnes qui semblent désaltérées. C'est des personnes qui ont peut-être remplacé l'eau, la bonne eau, l'eau vive, par des boissons sucrées. Cette eau qui donne l'impression de se désaltérer mais qui en fait assoif encore plus, le sucre rappelant le sucre, un sentiment de constante insatisfaction du corps émerge à un moment donné. C'est un cercle vicieux qui ne se désaltère pas et à un moment donné, une prise de conscience peut se mettre en branle et un jour ou l'autre, Une prise de conscience que tout cela est vain, que ce n'est du vent que de l'illusion. À ce moment-là, la soif les guette. En toute honnêteté, je pense que l'on est tous passé un jour ou l'autre par ces différents états d'ivresse, de désabusement ou de dépendance au sucre. Dans ma vie personnelle, spirituelle, je suis passé par ces différentes étapes. À sécher parce que j'ai fait le vide autour de moi. en colère, rejetant Dieu, en l'accusant de tous les maux, assoiffé parce que m'engageant dans des chemins qui mènent au désert, ou assoiffé parce que j'étais dans des dynamiques de foi culpabilisatrices, destructrices de vie, enfermantes, qui me demandaient toujours plus de dépendance, une dépendance superficielle. Mais ce qu'il y a de merveilleux... C'est que Jésus nous l'affirme haut et fort. Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi. C'est une merveilleuse invitation à se mettre en mouvement à la quête du Christ qui lui seul désaltère. Quels que soient les cheminement que l'on a vécu, quelle que soit notre situation d'aujourd'hui ou celle de demain, Nous sommes, c'est une invitation à nous mettre en mouvement à la quête du Christ qui lui seul désaltère, qui lui seul nous offre l'eau de la vie, la source de l'évangile qui désaltère. Oui, la soif est une quête spirituelle, car la soif est une invitation à l'émerveillement de l'accueil de la parole. Il est la source, le Christ est la source. La deuxième observation que je voulais vous partager, c'est que l'eau est ce symbole de la vie. De son sein couleront des fleuves d'eau vive. Il désignait ainsi l'esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. C'est ce que nous avons lu précédemment. Lorsque l'on parle de la Pentecôte, on pense généralement aux flammes de feu descendues sur les apôtres. Pourtant Jésus ici utilise le symbole de l'eau et des fleuves. pour parler de l'esprit pas de flamme de feu mais de l'eau il est question ici d'abondance de générosité d'une force qui coule qui traverse les territoires cette eau présente en masse ce n'est plus ni la goutte d'eau ni le contenant d'une gourde ni le débit d'une fontaine ni l'eau d'un puits c'est une masse d'eau imposante faite de milliards et de milliards de gouttes d'eau qui abreuvent des territoires entiers Ces fleuves d'eau alimentent des territoires entiers et les fait verdir. Avez-vous vu déjà ces photos aériennes d'une île sur lesquelles on distingue de part et d'autre du fleuve de la verdure sur quelques kilomètres de large ? Tout au long du fleuve, sur les kilomètres à droite et à gauche, une verdure, et puis après, du désert, qui s'étend à perte de vue. Là où un fleuve passe... la vie jaillit lorsque les fleuves d'eau vive de l'esprit coulent à travers les territoires de nos vies ce sont tous ces domaines de nos vies qui en sont abreuvés qui verdissent et qui accueillent la vie les déserts sont repoussés et les sols qui semblaient morts secs et inutilisables à l'abandon sont à nouveau porteurs de vie et de verdure l'esprit saint libère des fleuves d'eau vive au coeur de nos existences et le fait avec générosité c'est la surabondance de la grâce j'ai une pensée pour ce texte d'esaïe qui dit en parlant de la descendance de jacob car je verserai de l'eau sur le sol altéré et des ruisseaux sur la terre desséchée sans vouloir extrapoler ou dénaturer la nature de ce passage des haïs et son intention première je voudrais souligner ici une méthode d'action de l'esprit saint verser de l'eau sur les sols altérés de nos vies et faire traverser des ruisseaux sur nos terres desséchées Accueillir l'Esprit Saint, comme à la Pentecôte, c'est accueillir dans sa vie des fleuves d'eau vive, des fleuves inépuisables, dynamiques, forces tranquilles qui abreuvent et déshydratent toute personne sur son passage. La vie de l'Esprit ouvre nos cœurs aux merveilles de Dieu. C'est mon troisième point. J'ai annoncé précédemment que la soif est une vertu spirituelle car elle nous pousse à chercher la source de la vie en Christ. Nous avons également vu que cette source de vie prend la forme de l'esprit, qui jaillit dans nos existences comme un fleuve qui désaltère des territoires des pans entiers de nos existences. Mais concrètement, qu'est-ce que cela change dans notre rapport au monde et à nos vies ? Je vous propose une piste de réponse à partir du texte des actes que nous avons lu précédemment. Au moment où l'Esprit est donné à la foule de disciples présents pour fêter la Pentecôte, ils se sont tous mis à parler des langues diverses et inconnues. Mais que disaient-ils ? Quelle est la première chose que l'Esprit Saint a exprimée à travers eux ? Quels sont ces premiers fleuves d'eau vive qui ont coulé à travers les personnes qui ont reçu l'Esprit de Dieu ? Ils annonçaient les merveilles de Dieu. l'esprit saint a transformé leur regard sur la vie sur leur quotidien il y avait un avant et il y a eu un après cette pentecôte leurs quotidiens n'ont pas changé les territoires de leur vie n'ont pas radicalement changé ce qui était transformé c'est leur regard l'esprit saint L'Esprit-Saint nous offre le privilège d'aborder les circonstances de la vie avec un regard neuf, un regard rafraîchissant, un regard vivifiant, un regard habité par l'espérance, l'amour, la paix, la joie, la lumière, la compréhension. L'Esprit-Saint nous offre le privilège de distinguer des merveilles de Dieu là où nous vivons. non pas une goutte par-ci une goutte par-là mais des milliards de gouttes qui forment un fleuve de distinguer ces fleuves d'eau vive qui traversent nos existences et alors nous pouvons exploser de joie nous pouvons proclamer les merveilles de dieu dans nos propres vies changer de regard Voir les merveilles de Dieu dans nos propres vies, c'est pouvoir l'exprimer ensuite avec nos propres mots, dans nos propres langues. C'est un regard rafraîchi, régénéré que le Christ nous offre sur nos vies, sur nos quotidiens, sur nos défis, sur nos joies et nos difficultés. C'est son cadeau de la Pentecôte et c'est ce cadeau que nous fêtons aujourd'hui. Je termine par une prière. Seigneur, fais jaillir en nous l'esprit. en disant cela j'ai parfois l'impression qu'il ne s'agit que d'un vœu pieux parce que je n'ai pas le sentiment toujours de permettre à l'esprit de jaillir en moi d'ailleurs je me demande si je vais y parvenir seulement je me sens parfois sec à sécher comme une terre désolée aride mais je crois que finalement malgré mes bonnes intentions et mon cœur aimant volontaire Je crois que je n'y arrive tout simplement pas. J'ai besoin de ton aide, Seigneur, pour accueillir ta vie. J'ai besoin que tu me libères des chaînes que l'on m'impose et que je m'impose parfois, de ce regard limité qui oublie de voir tes bénédictions, qui oublie de voir ta vie dans ma vie. Au-delà des épreuves, au-delà des difficultés, au-delà de mes limites, aide-moi à voir ces champs verts qui verdoyent autour de moi, au cœur de mon existence. aide-moi aide-moi à m'abreuver à la source de la vie aide-moi à me laisser remplir par ton esprit afin que des fleuves d'eau vive coulent de moi et désaltèrent mon existence et celle de mes proches amen

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Que fait-on lorsque l’on a soif ? On cherche de l’eau. On va au robinet, on cherche une fontaine, on prend sa gourde ou encore on va au magasin le plus proche pour pouvoir se désaltérer. Mais si nous n’avons pas d’accès à l’eau et que le temps continue de passer. Que va-t-il se passer en nous ? Toutes nos pensées, nos préoccupations vont se focaliser sur une seule chose essentielle : trouver de l’eau.


En ce sens, la soif est une vertu spirituelle, car elle nous pousse à chercher du sens à nos vies par tous les moyens.

Nous sommes prêts à retourner ciel et terre pour saisir la vérité, pour rafraichir nos vies, pour s’abreuver à une source intarissable qui apaise nos cœurs et nous redonne la force d’avancer.

 


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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Chrétien 3.0, le podcast qui explore les questions de foi et de spiritualité en lien avec nos vies quotidiennes. Je suis Philippe Cavin et je vous propose un épisode spécial Pentecôte. Je vous propose pour commencer deux lectures pour nous mettre dans l'ambiance de la pentecôte et ensuite je vous partagerai quelques réflexions autour du thème Si quelqu'un a soif Première lecture dans l'évangile de Jean au chapitre 7, les versets 37 à 39a. Le dernier jour de la fête, qui est aussi le plus solennel, Jésus, debout, se mit à proclamer Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et que boive celui qui croit en moi. Comme l'a dit l'Écriture, De son sein couleront des fleuves d'eau vive. Il désignait ainsi l'esprit que devait recevoir ceux qui croiraient en lui. et la deuxième lecture se situe en acte ii les onze premiers versets quand le jour de la pentecôte arriva ils se trouvèrent réunis tous ensemble tout à coup il y eut un bruit qui venait du ciel comme le souffle d'un violent coup de vent la maison où ils se tenaient en fut toute remplie alors leur apparurent comme des langues de feu qui se partageaient et il s'en posa sur chacun d'eux ils furent tous remplis d'esprit saint et se mirent à parler d'autres langues comme l'esprit leur donnait de s'exprimer or à jérusalem résidaient des juifs pieux venus de toutes les nations qui sont sous le ciel À la rumeur qui se répandait, la foule se rassembla et se trouvait en plein désarroi, car chacun les entendait parler sa propre langue. Déconcerté, émerveillé, il disait Tous ces gens qui parlent ne sont-ils pas des Galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans sa langue maternelle ? parthes mèdes élamites habitants de la mésopotamie de la judée de la capadoce du pont et de l'asie de la phyrgie et de la pamphilie de l'égypte et de la libye cyrénaïque ceux de rome en résidence ici tous tant juifs que prosélytes crétois et arabes nous les entendons annoncer dans nos langues les merveilles de dieu Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et que boivent ceux qui croient en moi. Je vais vous proposer à partir de ces deux lectures, trois observations. La première observation que je vais développer ensuite est que la soif est une vertu spirituelle. La soif, une vertu spirituelle. Le deuxième point, c'est que l'eau est un symbole de la vie. Et mon troisième, que la vie de l'esprit ouvre nos cœurs aux merveilles de Dieu. Commençons avec cette première observation, la soif est une vertu spirituelle. Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi. Que fait-on lorsque l'on a soif ? On cherche de l'eau, on va au robinet, on cherche une fontaine, on prend sa gourde ou encore on va au magasin le plus proche pour pouvoir acheter de quoi se désaltérer. Mais si nous n'avons pas accès à l'eau et que le temps continue de passer, que va-t-il se passer en nous ? Pour l'avoir vécu, nos pensées, nos préoccupations, tout va se focaliser sur une seule chose essentielle, trouver de l'eau. Et si on n'en trouve pas ? Notre gorge s'assèche, les muscles se tendent, nous sommes en proie potentiellement à des vertiges, à des maux de tête, à de la confusion, voire même à l'évanouissement. Cela me rappelle une randonnée que j'avais faite entre deux cabanes de haute montagne avec mon épouse. Nous n'avions pas pris suffisamment d'eau. Entre la chaleur et les efforts, assez rapidement, nous nous sommes retrouvés à sec. Littéralement. Mais le comble, c'est que nous avions un glacier à traverser et que nous marchions littéralement sur l'eau. Finalement, après avoir résisté, pesé le pour et le contre, nous avons craqué, nous avions tellement soif, et nous avons rempli nos gourdes d'eau fraîches et désaltérantes du glacier. Quel soulagement, quel rafraîchissement, quelle joie de pouvoir profiter de cette eau qui coulait juste sous nos pieds. Quand la soif est là, nous sommes prêts à tout retourner juste pour trouver une goutte d'eau et en ce sens la soif est une vertu spirituelle car elle nous pousse à chercher du sens à nos vies par tous les moyens nous sommes prêts à retourner ciel et terre pour saisir la vérité pour rafraîchir nos vies pour s'abreuver à une source intérissable qui apaise nos cœurs et nous redonne une force pour avancer parce que nous avons soif la soif est une vertu spirituelle car elle est une démarche une quête de vérité une quête de sens d'espérance une quête de la vie avec un grand v Vous savez, nous n'avons pas tous soif. Parfois, nous n'avons pas soif. Une personne ivre, une personne désabusée ou une personne désaltérée n'a pas d'attente, soit parce qu'il a abandonné, ou parce qu'il n'a pas conscience de sa soif. L'ivresse. Vous savez, l'ivresse perturbe le bon fonctionnement des reins. Une personne ivre élimine plus d'eau qu'il en absorbe. C'est un peu l'art de se débarrasser de tout ce qui fait sens, de tout ce qui rafraîchit, renouvelle, vivifie, pour se retrouver à terme à sec, desséché, assoiffé, la bouche sèche avec un sévère mal de crâne. Une personne désabusée, quant à elle, a pris sa gourde et l'a vidée au sol. Plus rien ne fait sens. Elle a tout rejeté. Cette personne vit dans un grand vide spirituel. Plus rien ne compte, plus rien ne fait sens. Elle est partie en balade dans un désert et se retrouve seule, isolée, assoiffée. Et puis, il y a des personnes qui semblent désaltérées. C'est des personnes qui ont peut-être remplacé l'eau, la bonne eau, l'eau vive, par des boissons sucrées. Cette eau qui donne l'impression de se désaltérer mais qui en fait assoif encore plus, le sucre rappelant le sucre, un sentiment de constante insatisfaction du corps émerge à un moment donné. C'est un cercle vicieux qui ne se désaltère pas et à un moment donné, une prise de conscience peut se mettre en branle et un jour ou l'autre, Une prise de conscience que tout cela est vain, que ce n'est du vent que de l'illusion. À ce moment-là, la soif les guette. En toute honnêteté, je pense que l'on est tous passé un jour ou l'autre par ces différents états d'ivresse, de désabusement ou de dépendance au sucre. Dans ma vie personnelle, spirituelle, je suis passé par ces différentes étapes. À sécher parce que j'ai fait le vide autour de moi. en colère, rejetant Dieu, en l'accusant de tous les maux, assoiffé parce que m'engageant dans des chemins qui mènent au désert, ou assoiffé parce que j'étais dans des dynamiques de foi culpabilisatrices, destructrices de vie, enfermantes, qui me demandaient toujours plus de dépendance, une dépendance superficielle. Mais ce qu'il y a de merveilleux... C'est que Jésus nous l'affirme haut et fort. Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi. C'est une merveilleuse invitation à se mettre en mouvement à la quête du Christ qui lui seul désaltère. Quels que soient les cheminement que l'on a vécu, quelle que soit notre situation d'aujourd'hui ou celle de demain, Nous sommes, c'est une invitation à nous mettre en mouvement à la quête du Christ qui lui seul désaltère, qui lui seul nous offre l'eau de la vie, la source de l'évangile qui désaltère. Oui, la soif est une quête spirituelle, car la soif est une invitation à l'émerveillement de l'accueil de la parole. Il est la source, le Christ est la source. La deuxième observation que je voulais vous partager, c'est que l'eau est ce symbole de la vie. De son sein couleront des fleuves d'eau vive. Il désignait ainsi l'esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. C'est ce que nous avons lu précédemment. Lorsque l'on parle de la Pentecôte, on pense généralement aux flammes de feu descendues sur les apôtres. Pourtant Jésus ici utilise le symbole de l'eau et des fleuves. pour parler de l'esprit pas de flamme de feu mais de l'eau il est question ici d'abondance de générosité d'une force qui coule qui traverse les territoires cette eau présente en masse ce n'est plus ni la goutte d'eau ni le contenant d'une gourde ni le débit d'une fontaine ni l'eau d'un puits c'est une masse d'eau imposante faite de milliards et de milliards de gouttes d'eau qui abreuvent des territoires entiers Ces fleuves d'eau alimentent des territoires entiers et les fait verdir. Avez-vous vu déjà ces photos aériennes d'une île sur lesquelles on distingue de part et d'autre du fleuve de la verdure sur quelques kilomètres de large ? Tout au long du fleuve, sur les kilomètres à droite et à gauche, une verdure, et puis après, du désert, qui s'étend à perte de vue. Là où un fleuve passe... la vie jaillit lorsque les fleuves d'eau vive de l'esprit coulent à travers les territoires de nos vies ce sont tous ces domaines de nos vies qui en sont abreuvés qui verdissent et qui accueillent la vie les déserts sont repoussés et les sols qui semblaient morts secs et inutilisables à l'abandon sont à nouveau porteurs de vie et de verdure l'esprit saint libère des fleuves d'eau vive au coeur de nos existences et le fait avec générosité c'est la surabondance de la grâce j'ai une pensée pour ce texte d'esaïe qui dit en parlant de la descendance de jacob car je verserai de l'eau sur le sol altéré et des ruisseaux sur la terre desséchée sans vouloir extrapoler ou dénaturer la nature de ce passage des haïs et son intention première je voudrais souligner ici une méthode d'action de l'esprit saint verser de l'eau sur les sols altérés de nos vies et faire traverser des ruisseaux sur nos terres desséchées Accueillir l'Esprit Saint, comme à la Pentecôte, c'est accueillir dans sa vie des fleuves d'eau vive, des fleuves inépuisables, dynamiques, forces tranquilles qui abreuvent et déshydratent toute personne sur son passage. La vie de l'Esprit ouvre nos cœurs aux merveilles de Dieu. C'est mon troisième point. J'ai annoncé précédemment que la soif est une vertu spirituelle car elle nous pousse à chercher la source de la vie en Christ. Nous avons également vu que cette source de vie prend la forme de l'esprit, qui jaillit dans nos existences comme un fleuve qui désaltère des territoires des pans entiers de nos existences. Mais concrètement, qu'est-ce que cela change dans notre rapport au monde et à nos vies ? Je vous propose une piste de réponse à partir du texte des actes que nous avons lu précédemment. Au moment où l'Esprit est donné à la foule de disciples présents pour fêter la Pentecôte, ils se sont tous mis à parler des langues diverses et inconnues. Mais que disaient-ils ? Quelle est la première chose que l'Esprit Saint a exprimée à travers eux ? Quels sont ces premiers fleuves d'eau vive qui ont coulé à travers les personnes qui ont reçu l'Esprit de Dieu ? Ils annonçaient les merveilles de Dieu. l'esprit saint a transformé leur regard sur la vie sur leur quotidien il y avait un avant et il y a eu un après cette pentecôte leurs quotidiens n'ont pas changé les territoires de leur vie n'ont pas radicalement changé ce qui était transformé c'est leur regard l'esprit saint L'Esprit-Saint nous offre le privilège d'aborder les circonstances de la vie avec un regard neuf, un regard rafraîchissant, un regard vivifiant, un regard habité par l'espérance, l'amour, la paix, la joie, la lumière, la compréhension. L'Esprit-Saint nous offre le privilège de distinguer des merveilles de Dieu là où nous vivons. non pas une goutte par-ci une goutte par-là mais des milliards de gouttes qui forment un fleuve de distinguer ces fleuves d'eau vive qui traversent nos existences et alors nous pouvons exploser de joie nous pouvons proclamer les merveilles de dieu dans nos propres vies changer de regard Voir les merveilles de Dieu dans nos propres vies, c'est pouvoir l'exprimer ensuite avec nos propres mots, dans nos propres langues. C'est un regard rafraîchi, régénéré que le Christ nous offre sur nos vies, sur nos quotidiens, sur nos défis, sur nos joies et nos difficultés. C'est son cadeau de la Pentecôte et c'est ce cadeau que nous fêtons aujourd'hui. Je termine par une prière. Seigneur, fais jaillir en nous l'esprit. en disant cela j'ai parfois l'impression qu'il ne s'agit que d'un vœu pieux parce que je n'ai pas le sentiment toujours de permettre à l'esprit de jaillir en moi d'ailleurs je me demande si je vais y parvenir seulement je me sens parfois sec à sécher comme une terre désolée aride mais je crois que finalement malgré mes bonnes intentions et mon cœur aimant volontaire Je crois que je n'y arrive tout simplement pas. J'ai besoin de ton aide, Seigneur, pour accueillir ta vie. J'ai besoin que tu me libères des chaînes que l'on m'impose et que je m'impose parfois, de ce regard limité qui oublie de voir tes bénédictions, qui oublie de voir ta vie dans ma vie. Au-delà des épreuves, au-delà des difficultés, au-delà de mes limites, aide-moi à voir ces champs verts qui verdoyent autour de moi, au cœur de mon existence. aide-moi aide-moi à m'abreuver à la source de la vie aide-moi à me laisser remplir par ton esprit afin que des fleuves d'eau vive coulent de moi et désaltèrent mon existence et celle de mes proches amen

Description

Que fait-on lorsque l’on a soif ? On cherche de l’eau. On va au robinet, on cherche une fontaine, on prend sa gourde ou encore on va au magasin le plus proche pour pouvoir se désaltérer. Mais si nous n’avons pas d’accès à l’eau et que le temps continue de passer. Que va-t-il se passer en nous ? Toutes nos pensées, nos préoccupations vont se focaliser sur une seule chose essentielle : trouver de l’eau.


En ce sens, la soif est une vertu spirituelle, car elle nous pousse à chercher du sens à nos vies par tous les moyens.

Nous sommes prêts à retourner ciel et terre pour saisir la vérité, pour rafraichir nos vies, pour s’abreuver à une source intarissable qui apaise nos cœurs et nous redonne la force d’avancer.

 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Chrétien 3.0, le podcast qui explore les questions de foi et de spiritualité en lien avec nos vies quotidiennes. Je suis Philippe Cavin et je vous propose un épisode spécial Pentecôte. Je vous propose pour commencer deux lectures pour nous mettre dans l'ambiance de la pentecôte et ensuite je vous partagerai quelques réflexions autour du thème Si quelqu'un a soif Première lecture dans l'évangile de Jean au chapitre 7, les versets 37 à 39a. Le dernier jour de la fête, qui est aussi le plus solennel, Jésus, debout, se mit à proclamer Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et que boive celui qui croit en moi. Comme l'a dit l'Écriture, De son sein couleront des fleuves d'eau vive. Il désignait ainsi l'esprit que devait recevoir ceux qui croiraient en lui. et la deuxième lecture se situe en acte ii les onze premiers versets quand le jour de la pentecôte arriva ils se trouvèrent réunis tous ensemble tout à coup il y eut un bruit qui venait du ciel comme le souffle d'un violent coup de vent la maison où ils se tenaient en fut toute remplie alors leur apparurent comme des langues de feu qui se partageaient et il s'en posa sur chacun d'eux ils furent tous remplis d'esprit saint et se mirent à parler d'autres langues comme l'esprit leur donnait de s'exprimer or à jérusalem résidaient des juifs pieux venus de toutes les nations qui sont sous le ciel À la rumeur qui se répandait, la foule se rassembla et se trouvait en plein désarroi, car chacun les entendait parler sa propre langue. Déconcerté, émerveillé, il disait Tous ces gens qui parlent ne sont-ils pas des Galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans sa langue maternelle ? parthes mèdes élamites habitants de la mésopotamie de la judée de la capadoce du pont et de l'asie de la phyrgie et de la pamphilie de l'égypte et de la libye cyrénaïque ceux de rome en résidence ici tous tant juifs que prosélytes crétois et arabes nous les entendons annoncer dans nos langues les merveilles de dieu Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et que boivent ceux qui croient en moi. Je vais vous proposer à partir de ces deux lectures, trois observations. La première observation que je vais développer ensuite est que la soif est une vertu spirituelle. La soif, une vertu spirituelle. Le deuxième point, c'est que l'eau est un symbole de la vie. Et mon troisième, que la vie de l'esprit ouvre nos cœurs aux merveilles de Dieu. Commençons avec cette première observation, la soif est une vertu spirituelle. Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi. Que fait-on lorsque l'on a soif ? On cherche de l'eau, on va au robinet, on cherche une fontaine, on prend sa gourde ou encore on va au magasin le plus proche pour pouvoir acheter de quoi se désaltérer. Mais si nous n'avons pas accès à l'eau et que le temps continue de passer, que va-t-il se passer en nous ? Pour l'avoir vécu, nos pensées, nos préoccupations, tout va se focaliser sur une seule chose essentielle, trouver de l'eau. Et si on n'en trouve pas ? Notre gorge s'assèche, les muscles se tendent, nous sommes en proie potentiellement à des vertiges, à des maux de tête, à de la confusion, voire même à l'évanouissement. Cela me rappelle une randonnée que j'avais faite entre deux cabanes de haute montagne avec mon épouse. Nous n'avions pas pris suffisamment d'eau. Entre la chaleur et les efforts, assez rapidement, nous nous sommes retrouvés à sec. Littéralement. Mais le comble, c'est que nous avions un glacier à traverser et que nous marchions littéralement sur l'eau. Finalement, après avoir résisté, pesé le pour et le contre, nous avons craqué, nous avions tellement soif, et nous avons rempli nos gourdes d'eau fraîches et désaltérantes du glacier. Quel soulagement, quel rafraîchissement, quelle joie de pouvoir profiter de cette eau qui coulait juste sous nos pieds. Quand la soif est là, nous sommes prêts à tout retourner juste pour trouver une goutte d'eau et en ce sens la soif est une vertu spirituelle car elle nous pousse à chercher du sens à nos vies par tous les moyens nous sommes prêts à retourner ciel et terre pour saisir la vérité pour rafraîchir nos vies pour s'abreuver à une source intérissable qui apaise nos cœurs et nous redonne une force pour avancer parce que nous avons soif la soif est une vertu spirituelle car elle est une démarche une quête de vérité une quête de sens d'espérance une quête de la vie avec un grand v Vous savez, nous n'avons pas tous soif. Parfois, nous n'avons pas soif. Une personne ivre, une personne désabusée ou une personne désaltérée n'a pas d'attente, soit parce qu'il a abandonné, ou parce qu'il n'a pas conscience de sa soif. L'ivresse. Vous savez, l'ivresse perturbe le bon fonctionnement des reins. Une personne ivre élimine plus d'eau qu'il en absorbe. C'est un peu l'art de se débarrasser de tout ce qui fait sens, de tout ce qui rafraîchit, renouvelle, vivifie, pour se retrouver à terme à sec, desséché, assoiffé, la bouche sèche avec un sévère mal de crâne. Une personne désabusée, quant à elle, a pris sa gourde et l'a vidée au sol. Plus rien ne fait sens. Elle a tout rejeté. Cette personne vit dans un grand vide spirituel. Plus rien ne compte, plus rien ne fait sens. Elle est partie en balade dans un désert et se retrouve seule, isolée, assoiffée. Et puis, il y a des personnes qui semblent désaltérées. C'est des personnes qui ont peut-être remplacé l'eau, la bonne eau, l'eau vive, par des boissons sucrées. Cette eau qui donne l'impression de se désaltérer mais qui en fait assoif encore plus, le sucre rappelant le sucre, un sentiment de constante insatisfaction du corps émerge à un moment donné. C'est un cercle vicieux qui ne se désaltère pas et à un moment donné, une prise de conscience peut se mettre en branle et un jour ou l'autre, Une prise de conscience que tout cela est vain, que ce n'est du vent que de l'illusion. À ce moment-là, la soif les guette. En toute honnêteté, je pense que l'on est tous passé un jour ou l'autre par ces différents états d'ivresse, de désabusement ou de dépendance au sucre. Dans ma vie personnelle, spirituelle, je suis passé par ces différentes étapes. À sécher parce que j'ai fait le vide autour de moi. en colère, rejetant Dieu, en l'accusant de tous les maux, assoiffé parce que m'engageant dans des chemins qui mènent au désert, ou assoiffé parce que j'étais dans des dynamiques de foi culpabilisatrices, destructrices de vie, enfermantes, qui me demandaient toujours plus de dépendance, une dépendance superficielle. Mais ce qu'il y a de merveilleux... C'est que Jésus nous l'affirme haut et fort. Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi. C'est une merveilleuse invitation à se mettre en mouvement à la quête du Christ qui lui seul désaltère. Quels que soient les cheminement que l'on a vécu, quelle que soit notre situation d'aujourd'hui ou celle de demain, Nous sommes, c'est une invitation à nous mettre en mouvement à la quête du Christ qui lui seul désaltère, qui lui seul nous offre l'eau de la vie, la source de l'évangile qui désaltère. Oui, la soif est une quête spirituelle, car la soif est une invitation à l'émerveillement de l'accueil de la parole. Il est la source, le Christ est la source. La deuxième observation que je voulais vous partager, c'est que l'eau est ce symbole de la vie. De son sein couleront des fleuves d'eau vive. Il désignait ainsi l'esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. C'est ce que nous avons lu précédemment. Lorsque l'on parle de la Pentecôte, on pense généralement aux flammes de feu descendues sur les apôtres. Pourtant Jésus ici utilise le symbole de l'eau et des fleuves. pour parler de l'esprit pas de flamme de feu mais de l'eau il est question ici d'abondance de générosité d'une force qui coule qui traverse les territoires cette eau présente en masse ce n'est plus ni la goutte d'eau ni le contenant d'une gourde ni le débit d'une fontaine ni l'eau d'un puits c'est une masse d'eau imposante faite de milliards et de milliards de gouttes d'eau qui abreuvent des territoires entiers Ces fleuves d'eau alimentent des territoires entiers et les fait verdir. Avez-vous vu déjà ces photos aériennes d'une île sur lesquelles on distingue de part et d'autre du fleuve de la verdure sur quelques kilomètres de large ? Tout au long du fleuve, sur les kilomètres à droite et à gauche, une verdure, et puis après, du désert, qui s'étend à perte de vue. Là où un fleuve passe... la vie jaillit lorsque les fleuves d'eau vive de l'esprit coulent à travers les territoires de nos vies ce sont tous ces domaines de nos vies qui en sont abreuvés qui verdissent et qui accueillent la vie les déserts sont repoussés et les sols qui semblaient morts secs et inutilisables à l'abandon sont à nouveau porteurs de vie et de verdure l'esprit saint libère des fleuves d'eau vive au coeur de nos existences et le fait avec générosité c'est la surabondance de la grâce j'ai une pensée pour ce texte d'esaïe qui dit en parlant de la descendance de jacob car je verserai de l'eau sur le sol altéré et des ruisseaux sur la terre desséchée sans vouloir extrapoler ou dénaturer la nature de ce passage des haïs et son intention première je voudrais souligner ici une méthode d'action de l'esprit saint verser de l'eau sur les sols altérés de nos vies et faire traverser des ruisseaux sur nos terres desséchées Accueillir l'Esprit Saint, comme à la Pentecôte, c'est accueillir dans sa vie des fleuves d'eau vive, des fleuves inépuisables, dynamiques, forces tranquilles qui abreuvent et déshydratent toute personne sur son passage. La vie de l'Esprit ouvre nos cœurs aux merveilles de Dieu. C'est mon troisième point. J'ai annoncé précédemment que la soif est une vertu spirituelle car elle nous pousse à chercher la source de la vie en Christ. Nous avons également vu que cette source de vie prend la forme de l'esprit, qui jaillit dans nos existences comme un fleuve qui désaltère des territoires des pans entiers de nos existences. Mais concrètement, qu'est-ce que cela change dans notre rapport au monde et à nos vies ? Je vous propose une piste de réponse à partir du texte des actes que nous avons lu précédemment. Au moment où l'Esprit est donné à la foule de disciples présents pour fêter la Pentecôte, ils se sont tous mis à parler des langues diverses et inconnues. Mais que disaient-ils ? Quelle est la première chose que l'Esprit Saint a exprimée à travers eux ? Quels sont ces premiers fleuves d'eau vive qui ont coulé à travers les personnes qui ont reçu l'Esprit de Dieu ? Ils annonçaient les merveilles de Dieu. l'esprit saint a transformé leur regard sur la vie sur leur quotidien il y avait un avant et il y a eu un après cette pentecôte leurs quotidiens n'ont pas changé les territoires de leur vie n'ont pas radicalement changé ce qui était transformé c'est leur regard l'esprit saint L'Esprit-Saint nous offre le privilège d'aborder les circonstances de la vie avec un regard neuf, un regard rafraîchissant, un regard vivifiant, un regard habité par l'espérance, l'amour, la paix, la joie, la lumière, la compréhension. L'Esprit-Saint nous offre le privilège de distinguer des merveilles de Dieu là où nous vivons. non pas une goutte par-ci une goutte par-là mais des milliards de gouttes qui forment un fleuve de distinguer ces fleuves d'eau vive qui traversent nos existences et alors nous pouvons exploser de joie nous pouvons proclamer les merveilles de dieu dans nos propres vies changer de regard Voir les merveilles de Dieu dans nos propres vies, c'est pouvoir l'exprimer ensuite avec nos propres mots, dans nos propres langues. C'est un regard rafraîchi, régénéré que le Christ nous offre sur nos vies, sur nos quotidiens, sur nos défis, sur nos joies et nos difficultés. C'est son cadeau de la Pentecôte et c'est ce cadeau que nous fêtons aujourd'hui. Je termine par une prière. Seigneur, fais jaillir en nous l'esprit. en disant cela j'ai parfois l'impression qu'il ne s'agit que d'un vœu pieux parce que je n'ai pas le sentiment toujours de permettre à l'esprit de jaillir en moi d'ailleurs je me demande si je vais y parvenir seulement je me sens parfois sec à sécher comme une terre désolée aride mais je crois que finalement malgré mes bonnes intentions et mon cœur aimant volontaire Je crois que je n'y arrive tout simplement pas. J'ai besoin de ton aide, Seigneur, pour accueillir ta vie. J'ai besoin que tu me libères des chaînes que l'on m'impose et que je m'impose parfois, de ce regard limité qui oublie de voir tes bénédictions, qui oublie de voir ta vie dans ma vie. Au-delà des épreuves, au-delà des difficultés, au-delà de mes limites, aide-moi à voir ces champs verts qui verdoyent autour de moi, au cœur de mon existence. aide-moi aide-moi à m'abreuver à la source de la vie aide-moi à me laisser remplir par ton esprit afin que des fleuves d'eau vive coulent de moi et désaltèrent mon existence et celle de mes proches amen

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