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Heureux les assoifés de justice - En quête du bonheur cover
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Chrétien 3.0

Heureux les assoifés de justice - En quête du bonheur

Heureux les assoifés de justice - En quête du bonheur

14min |08/06/2024
Play
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Chrétien 3.0

Heureux les assoifés de justice - En quête du bonheur

Heureux les assoifés de justice - En quête du bonheur

14min |08/06/2024
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Description

Dans ma quête du bonheur, je me laisse surprendre par la notion de justice ! Avoir faim et soif, ce qui ne sont pas des sentiments très agréables, peuvent mener à un sentiment de béatitude, de bonheur ! Comment est-ce donc possible ? Dans ce nouvel épisode, je part en quête d'explications !


Bonne écoute


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast chrétien 3.0. Le podcast explore les questions de foi et de spiritualité en lien avec nos vies quotidiennes. Je suis Philippe Cavan et je vous invite à voyager avec moi en quête du bonheur. Bonne écoute. Dans cet épisode, je continue mon exploration à la quête du bonheur, et plus particulièrement l'exploration des béatitudes. Et je m'attarde sur la prochaine, qui dit ceci, Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés. Voilà une drôle d'affirmation. Là encore, elle m'interpelle parce qu'elle ne fait pas partie de mes conceptions imaginées du bonheur. Le bonheur, justice, quel est le lien entre ces deux mots, entre ces deux affirmations ? Eh bien, découvrez avec moi le fruit de mes réflexions. Quelles définitions donner à la justice ? C'était la première question que je me suis posée. Et en creusant un petit peu, j'ai compris que la justice était une attitude qui fonde et entretient les relations entre deux parties dans une alliance de vivre ensemble. En fait, la justice garantit un vivre ensemble. Parce qu'il y a des normes, parce qu'il y a des règles, et lorsqu'on les respecte, on est dans le droit, on est dans la justice, et ça permet le mieux vivre ensemble. En creusant un petit peu plus, je réalise que dans la Bible, dans la foi chrétienne, la justice, la vie justice de Dieu, c'est une vie conforme à la volonté divine, être dans la volonté de Dieu, dans le cadre que Dieu nous donne. Alors, il y aura dans cet épisode un petit peu les deux aspects. D'un côté, le vivre ensemble avec Dieu et le vivre ensemble avec les autres. On pourrait même dire le vivre ensemble avec soi-même, ce que je me respecte moi-même. Est-ce que je respecte qui je suis ? En réfléchissant à l'actualité qui est la nôtre actuellement, depuis quelques mois, nous avons pas mal de procès en cours autour de la personnalité de Trump. La grande question autour de ces procès est de savoir s'il peut être garant du bon fonctionnement d'un État et de vivre ensemble dans cet État. Peut-il être garant de ça si lui-même a ou aurait délibérément agi contre ces mêmes règles ? du vivre ensemble. Grande question. Est-il victime, plutôt, d'un système manipulé et utilisé pour le décrédibiliser ? Est-il une victime du système ? Ou a-t-il utilisé le système pour ses propres bénéfices personnels ? La justice, où est-elle ? Dans la vie chrétienne, cette même question se retrouve. Utilisons-nous le système de la foi chrétienne à nos propres fins, en manipulant les gens à travers l'utilisation de verser leur contexte pour leur faire croire ce qu'on veut qu'ils croient ? Ou est-ce qu'on utilise la confiance des gens pour leur souterrer de l'argent, par exemple ? Ou bien peut-être sommes-nous victimes d'un système de croyance qui, au lieu de nous libérer et de nous faire grâce, nous culpabilise et nous fait entrer dans des schémas de pensée qui enferment ? nous mettre des œillères. Dans notre quotidien, la question est la même. Sommes-nous victimes d'un système étatique ? Sommes-nous victimes de la religion qui pourrait nous broyer, nous écraser ? Ou sommes-nous plutôt parfois acteurs, antisystèmes, hors système ? Transgressons-nous les règles, les limites, le système ? Détruisons-nous un petit peu de ce vivre ensemble ? Pensons-nous qu'à notre tête, au détriment de la société, du vivre ensemble ? Oui, je crois que dans cet épisode, il est effectivement question de justice. dans une perspective du bonheur. Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés. Il y a dans ce vivre ensemble, dans ce vivre avec Dieu, dans ce vivre avec soi-même, quelque chose de l'ordre de la justice, de se faire ou d'être juste envers soi-même, envers l'autre et envers Dieu. Les justes sont ceux qui font des actes de justice en toute gratuité, non pour recevoir une récompense, mais parce que cela est juste, tout simplement. Avoir faim et soif de justice s'inscrit dans une conscience de soi, une ouverture à l'autre, une grande conscience de l'autre. Je crois que le sentiment d'injustice... C'est un mal qui ronge de l'intérieur. Parce que lorsqu'on subit une injustice, on a soif de réparation. On se dit pourvu que justice soit faite. C'est dans cette conscience de mon propre besoin, de mon aspiration à la justice, de mon sentiment d'injustice, que je peux avoir conscience du besoin similaire de mon prochain. Lui aussi se dit pourvu que justice soit faite, tout comme moi il aspire à la même justice. Tout comme lui, tout comme moi, nous aspirons à vivre dans un cadre de vivre ensemble sécurisant, qui nous respecte, dans lequel on peut s'épanouir. Mais bien plus qu'une constatation, la personne qui a faim et soif de justice est justement affamée, assoiffée, elle va se mettre en mouvement et chercher de quoi se rassasier, va trouver, chercher à trouver de l'eau, de l'eau rafraîchissante, du pain consistant, de la consistance, du rafraîchissement. Je crois que ce besoin de justice apporte justement consistance et rafraîchissement. Et c'est une attitude, cette quête de justice qui peut s'ancrer profondément en nous, être au-delà du circonstanciel, momentané, mais nous habiter profondément. C'est une posture, une attitude de cœur, un principe de vie qui s'ancre profondément en nous. Et alors on ne pense plus qu'à ses propres droits, mais on peut penser aussi aux droits de nos prochains, de nos frères, de nos sœurs, des personnes qui nous entourent. On peut alors se lancer dans une sorte de militantisme ou d'action pour que justice soit faite. Oui, la justice c'est une quête sans fin. Avoir faim et soif de justice, c'est assumer le fait qu'on ne sera jamais arrivé. Le monde est ainsi fait qu'il est rempli quotidiennement d'injustices. Que ce vivre ensemble, cet équilibre commun, il est constamment remis en question. Petites, grandes manœuvres, erreurs, irrespects. On a beau lutter contre, on en subit tout le temps. Et on en fait subir aussi bien souvent. L'injustice est permanente autour de nous. Et pour que tout le monde soit satisfait, on peut y travailler longtemps. C'est un peu comme un puits sans fin. Si on fait justice à l'un, c'est un autre qui sera lisé. Un puits sans fin. On ne sait plus où donner de la tête. On ne sait plus que faire. On ne sait plus comment vivre et apporter justice. Parce que toute notre société, si on commence à creuser, est faite de ces moments, de ces actes qui ne sont pas respectueux de l'autre. Mais face à cette réalité, face à ce puits sans fond, le Christ nous invite à changer notre définition de la justice, en considérant la justice non pas face aux exigences et attentes des hommes et des miennes, parce que là nous avons ce puits sans fin, mais en pensant à la justice à partir du point de vue de Dieu. Regardez en haut, regardez la justice et recherchez dans la Bible la justice de Dieu. Quelles sont ses attentes à lui ? Quel est le cadre qu'il nous offre ? Eh bien ce cadre, c'est la vie, ce n'est pas un puits sans fin. C'est le Christ qui incarne cette vie. C'est lui qui est notre boussole, notre repère. C'est lui qui nous inspire pour trouver cet équilibre dans la volonté du Dieu, dans la volonté du Dieu de la vie. Et alors, chercher la justice, avoir faim et soif de justice, et bien cette foi et cette soif se retrouvera rafraîchissement et consistance dans le Christ qui nous inspire. Des injustices entre humains, il y en aura toujours. et nous devons travailler à y faire justice. Mais vivre de celle de Dieu, c'est accueillir une parfaite, une boussole, et c'est se mettre en marche à sa suite, dans une attitude de cœur qui corresponde à ses attentes, qui corresponde pour moi au principe de vie. C'est ne jamais être arrivé. Avoir faim et soif de justice, c'est être en marche continue, à la suite du Christ. Nous y écrit, quand on n'a plus faim, c'est qu'on est aveuglé par les richesses. Oui, la justice ne se trouve pas dans les biens matériels, mais dans l'engagement à la suite du Christ. Avoir faim et soif du Christ, voilà ce qu'est être affamé et assoiffé du Christ. Mais dans tout cela, où se trouve le bonheur ? Le bonheur, c'est ce moment où justice est faite. On est rassasié de justice. Ce moment bref, éphémère, qui justifie tout notre engagement, notre soif et notre fin de justice. C'est cela, ce bonheur. Ce moment où on voit du bon fruit naître de notre marche à la suite du Christ. Ce moment où on voit la vie triompher. Ce moment où on voit la victime d'injustice trouver justice. Ces moments où le vivre ensemble triomphe sur l'intérêt égoïste et méprisant de l'individu. Ces moments où l'individu est reconnu en tant que personne singulière dans le vivre ensemble de la société. Oui, ces moments, ces instants éphémères, mais ô combien porteurs de bonheur, justifient tous nos efforts. Se vivre ensemble avec Dieu, c'est se maintenir dans sa volonté pour nos existences, une volonté inspirante en Christ, cette volonté divine, porteuse de vie pour nous, pour nos prochains. Oui, nous sommes appelés à regarder à Dieu, plutôt que dans le puits sans fin et sans fond des injustices. regardez en haut, regardez au Christ. C'est cela, et c'est là que nous serons rassasiés. Pour terminer, j'aimerais bien déclasser cet épisode. Les personnes qui s'engagent à plus de justice dans le monde s'engagent à faire justice aux victimes d'injustice. Sans elles, le monde sombrerait dans le chaos. Notre monde a besoin de personnes qui se lèvent pour faire justice parce qu'elles ont soif et faim de cette justice. Consciences des difficultés et des souffrances, consciences que justice ne sera pas toujours faite. Ces personnes avancent avec cette conviction que tout peut évoluer positivement et que chaque pas en avant... est une source de bonheur. Oui, chaque avancée pour la justice est source de bonheur. Dieu juste. Dans ta création, tout est équilibre. Dans ta création, tout est juste. Et ton fils, ta justice, se révèle. Et le suivre, c'est marcher dans les pas de ta justice. Mais il y a tant d'injustices dans le monde, tant de fois le monde éraille, tant de fois je déraille. Je déraille dans ma relation à mon prochain, je déraille dans ma compréhension de ta vie, de la vie. Et pourtant tu es conscient de ma recherche d'équilibre, de ma recherche de justice. En Christ, tu m'invites à regarder la vie. à toi et non pas aux injustices et aux frustrations humaines, ni à me perdre dans un puissant fond de désillusion, mais de regarder à toi, de lever les yeux, de me laisser inspirer par ta justice, de me laisser inspirer par ta volonté, d'accueillir ta grâce, ta vie, en moi, en mon prochain. Oui, c'est dans ta grâce et dans ta vie que je vais pouvoir me lever pour travailler à plus de justice sur cette terre, être rafraîchi. et obtenir de la consistance dans ma vie. Amen. Je me réjouis de préparer un prochain épisode du podcast toujours dans cette quête du bonheur. A bientôt.

Description

Dans ma quête du bonheur, je me laisse surprendre par la notion de justice ! Avoir faim et soif, ce qui ne sont pas des sentiments très agréables, peuvent mener à un sentiment de béatitude, de bonheur ! Comment est-ce donc possible ? Dans ce nouvel épisode, je part en quête d'explications !


Bonne écoute


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast chrétien 3.0. Le podcast explore les questions de foi et de spiritualité en lien avec nos vies quotidiennes. Je suis Philippe Cavan et je vous invite à voyager avec moi en quête du bonheur. Bonne écoute. Dans cet épisode, je continue mon exploration à la quête du bonheur, et plus particulièrement l'exploration des béatitudes. Et je m'attarde sur la prochaine, qui dit ceci, Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés. Voilà une drôle d'affirmation. Là encore, elle m'interpelle parce qu'elle ne fait pas partie de mes conceptions imaginées du bonheur. Le bonheur, justice, quel est le lien entre ces deux mots, entre ces deux affirmations ? Eh bien, découvrez avec moi le fruit de mes réflexions. Quelles définitions donner à la justice ? C'était la première question que je me suis posée. Et en creusant un petit peu, j'ai compris que la justice était une attitude qui fonde et entretient les relations entre deux parties dans une alliance de vivre ensemble. En fait, la justice garantit un vivre ensemble. Parce qu'il y a des normes, parce qu'il y a des règles, et lorsqu'on les respecte, on est dans le droit, on est dans la justice, et ça permet le mieux vivre ensemble. En creusant un petit peu plus, je réalise que dans la Bible, dans la foi chrétienne, la justice, la vie justice de Dieu, c'est une vie conforme à la volonté divine, être dans la volonté de Dieu, dans le cadre que Dieu nous donne. Alors, il y aura dans cet épisode un petit peu les deux aspects. D'un côté, le vivre ensemble avec Dieu et le vivre ensemble avec les autres. On pourrait même dire le vivre ensemble avec soi-même, ce que je me respecte moi-même. Est-ce que je respecte qui je suis ? En réfléchissant à l'actualité qui est la nôtre actuellement, depuis quelques mois, nous avons pas mal de procès en cours autour de la personnalité de Trump. La grande question autour de ces procès est de savoir s'il peut être garant du bon fonctionnement d'un État et de vivre ensemble dans cet État. Peut-il être garant de ça si lui-même a ou aurait délibérément agi contre ces mêmes règles ? du vivre ensemble. Grande question. Est-il victime, plutôt, d'un système manipulé et utilisé pour le décrédibiliser ? Est-il une victime du système ? Ou a-t-il utilisé le système pour ses propres bénéfices personnels ? La justice, où est-elle ? Dans la vie chrétienne, cette même question se retrouve. Utilisons-nous le système de la foi chrétienne à nos propres fins, en manipulant les gens à travers l'utilisation de verser leur contexte pour leur faire croire ce qu'on veut qu'ils croient ? Ou est-ce qu'on utilise la confiance des gens pour leur souterrer de l'argent, par exemple ? Ou bien peut-être sommes-nous victimes d'un système de croyance qui, au lieu de nous libérer et de nous faire grâce, nous culpabilise et nous fait entrer dans des schémas de pensée qui enferment ? nous mettre des œillères. Dans notre quotidien, la question est la même. Sommes-nous victimes d'un système étatique ? Sommes-nous victimes de la religion qui pourrait nous broyer, nous écraser ? Ou sommes-nous plutôt parfois acteurs, antisystèmes, hors système ? Transgressons-nous les règles, les limites, le système ? Détruisons-nous un petit peu de ce vivre ensemble ? Pensons-nous qu'à notre tête, au détriment de la société, du vivre ensemble ? Oui, je crois que dans cet épisode, il est effectivement question de justice. dans une perspective du bonheur. Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés. Il y a dans ce vivre ensemble, dans ce vivre avec Dieu, dans ce vivre avec soi-même, quelque chose de l'ordre de la justice, de se faire ou d'être juste envers soi-même, envers l'autre et envers Dieu. Les justes sont ceux qui font des actes de justice en toute gratuité, non pour recevoir une récompense, mais parce que cela est juste, tout simplement. Avoir faim et soif de justice s'inscrit dans une conscience de soi, une ouverture à l'autre, une grande conscience de l'autre. Je crois que le sentiment d'injustice... C'est un mal qui ronge de l'intérieur. Parce que lorsqu'on subit une injustice, on a soif de réparation. On se dit pourvu que justice soit faite. C'est dans cette conscience de mon propre besoin, de mon aspiration à la justice, de mon sentiment d'injustice, que je peux avoir conscience du besoin similaire de mon prochain. Lui aussi se dit pourvu que justice soit faite, tout comme moi il aspire à la même justice. Tout comme lui, tout comme moi, nous aspirons à vivre dans un cadre de vivre ensemble sécurisant, qui nous respecte, dans lequel on peut s'épanouir. Mais bien plus qu'une constatation, la personne qui a faim et soif de justice est justement affamée, assoiffée, elle va se mettre en mouvement et chercher de quoi se rassasier, va trouver, chercher à trouver de l'eau, de l'eau rafraîchissante, du pain consistant, de la consistance, du rafraîchissement. Je crois que ce besoin de justice apporte justement consistance et rafraîchissement. Et c'est une attitude, cette quête de justice qui peut s'ancrer profondément en nous, être au-delà du circonstanciel, momentané, mais nous habiter profondément. C'est une posture, une attitude de cœur, un principe de vie qui s'ancre profondément en nous. Et alors on ne pense plus qu'à ses propres droits, mais on peut penser aussi aux droits de nos prochains, de nos frères, de nos sœurs, des personnes qui nous entourent. On peut alors se lancer dans une sorte de militantisme ou d'action pour que justice soit faite. Oui, la justice c'est une quête sans fin. Avoir faim et soif de justice, c'est assumer le fait qu'on ne sera jamais arrivé. Le monde est ainsi fait qu'il est rempli quotidiennement d'injustices. Que ce vivre ensemble, cet équilibre commun, il est constamment remis en question. Petites, grandes manœuvres, erreurs, irrespects. On a beau lutter contre, on en subit tout le temps. Et on en fait subir aussi bien souvent. L'injustice est permanente autour de nous. Et pour que tout le monde soit satisfait, on peut y travailler longtemps. C'est un peu comme un puits sans fin. Si on fait justice à l'un, c'est un autre qui sera lisé. Un puits sans fin. On ne sait plus où donner de la tête. On ne sait plus que faire. On ne sait plus comment vivre et apporter justice. Parce que toute notre société, si on commence à creuser, est faite de ces moments, de ces actes qui ne sont pas respectueux de l'autre. Mais face à cette réalité, face à ce puits sans fond, le Christ nous invite à changer notre définition de la justice, en considérant la justice non pas face aux exigences et attentes des hommes et des miennes, parce que là nous avons ce puits sans fin, mais en pensant à la justice à partir du point de vue de Dieu. Regardez en haut, regardez la justice et recherchez dans la Bible la justice de Dieu. Quelles sont ses attentes à lui ? Quel est le cadre qu'il nous offre ? Eh bien ce cadre, c'est la vie, ce n'est pas un puits sans fin. C'est le Christ qui incarne cette vie. C'est lui qui est notre boussole, notre repère. C'est lui qui nous inspire pour trouver cet équilibre dans la volonté du Dieu, dans la volonté du Dieu de la vie. Et alors, chercher la justice, avoir faim et soif de justice, et bien cette foi et cette soif se retrouvera rafraîchissement et consistance dans le Christ qui nous inspire. Des injustices entre humains, il y en aura toujours. et nous devons travailler à y faire justice. Mais vivre de celle de Dieu, c'est accueillir une parfaite, une boussole, et c'est se mettre en marche à sa suite, dans une attitude de cœur qui corresponde à ses attentes, qui corresponde pour moi au principe de vie. C'est ne jamais être arrivé. Avoir faim et soif de justice, c'est être en marche continue, à la suite du Christ. Nous y écrit, quand on n'a plus faim, c'est qu'on est aveuglé par les richesses. Oui, la justice ne se trouve pas dans les biens matériels, mais dans l'engagement à la suite du Christ. Avoir faim et soif du Christ, voilà ce qu'est être affamé et assoiffé du Christ. Mais dans tout cela, où se trouve le bonheur ? Le bonheur, c'est ce moment où justice est faite. On est rassasié de justice. Ce moment bref, éphémère, qui justifie tout notre engagement, notre soif et notre fin de justice. C'est cela, ce bonheur. Ce moment où on voit du bon fruit naître de notre marche à la suite du Christ. Ce moment où on voit la vie triompher. Ce moment où on voit la victime d'injustice trouver justice. Ces moments où le vivre ensemble triomphe sur l'intérêt égoïste et méprisant de l'individu. Ces moments où l'individu est reconnu en tant que personne singulière dans le vivre ensemble de la société. Oui, ces moments, ces instants éphémères, mais ô combien porteurs de bonheur, justifient tous nos efforts. Se vivre ensemble avec Dieu, c'est se maintenir dans sa volonté pour nos existences, une volonté inspirante en Christ, cette volonté divine, porteuse de vie pour nous, pour nos prochains. Oui, nous sommes appelés à regarder à Dieu, plutôt que dans le puits sans fin et sans fond des injustices. regardez en haut, regardez au Christ. C'est cela, et c'est là que nous serons rassasiés. Pour terminer, j'aimerais bien déclasser cet épisode. Les personnes qui s'engagent à plus de justice dans le monde s'engagent à faire justice aux victimes d'injustice. Sans elles, le monde sombrerait dans le chaos. Notre monde a besoin de personnes qui se lèvent pour faire justice parce qu'elles ont soif et faim de cette justice. Consciences des difficultés et des souffrances, consciences que justice ne sera pas toujours faite. Ces personnes avancent avec cette conviction que tout peut évoluer positivement et que chaque pas en avant... est une source de bonheur. Oui, chaque avancée pour la justice est source de bonheur. Dieu juste. Dans ta création, tout est équilibre. Dans ta création, tout est juste. Et ton fils, ta justice, se révèle. Et le suivre, c'est marcher dans les pas de ta justice. Mais il y a tant d'injustices dans le monde, tant de fois le monde éraille, tant de fois je déraille. Je déraille dans ma relation à mon prochain, je déraille dans ma compréhension de ta vie, de la vie. Et pourtant tu es conscient de ma recherche d'équilibre, de ma recherche de justice. En Christ, tu m'invites à regarder la vie. à toi et non pas aux injustices et aux frustrations humaines, ni à me perdre dans un puissant fond de désillusion, mais de regarder à toi, de lever les yeux, de me laisser inspirer par ta justice, de me laisser inspirer par ta volonté, d'accueillir ta grâce, ta vie, en moi, en mon prochain. Oui, c'est dans ta grâce et dans ta vie que je vais pouvoir me lever pour travailler à plus de justice sur cette terre, être rafraîchi. et obtenir de la consistance dans ma vie. Amen. Je me réjouis de préparer un prochain épisode du podcast toujours dans cette quête du bonheur. A bientôt.

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Dans ma quête du bonheur, je me laisse surprendre par la notion de justice ! Avoir faim et soif, ce qui ne sont pas des sentiments très agréables, peuvent mener à un sentiment de béatitude, de bonheur ! Comment est-ce donc possible ? Dans ce nouvel épisode, je part en quête d'explications !


Bonne écoute


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast chrétien 3.0. Le podcast explore les questions de foi et de spiritualité en lien avec nos vies quotidiennes. Je suis Philippe Cavan et je vous invite à voyager avec moi en quête du bonheur. Bonne écoute. Dans cet épisode, je continue mon exploration à la quête du bonheur, et plus particulièrement l'exploration des béatitudes. Et je m'attarde sur la prochaine, qui dit ceci, Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés. Voilà une drôle d'affirmation. Là encore, elle m'interpelle parce qu'elle ne fait pas partie de mes conceptions imaginées du bonheur. Le bonheur, justice, quel est le lien entre ces deux mots, entre ces deux affirmations ? Eh bien, découvrez avec moi le fruit de mes réflexions. Quelles définitions donner à la justice ? C'était la première question que je me suis posée. Et en creusant un petit peu, j'ai compris que la justice était une attitude qui fonde et entretient les relations entre deux parties dans une alliance de vivre ensemble. En fait, la justice garantit un vivre ensemble. Parce qu'il y a des normes, parce qu'il y a des règles, et lorsqu'on les respecte, on est dans le droit, on est dans la justice, et ça permet le mieux vivre ensemble. En creusant un petit peu plus, je réalise que dans la Bible, dans la foi chrétienne, la justice, la vie justice de Dieu, c'est une vie conforme à la volonté divine, être dans la volonté de Dieu, dans le cadre que Dieu nous donne. Alors, il y aura dans cet épisode un petit peu les deux aspects. D'un côté, le vivre ensemble avec Dieu et le vivre ensemble avec les autres. On pourrait même dire le vivre ensemble avec soi-même, ce que je me respecte moi-même. Est-ce que je respecte qui je suis ? En réfléchissant à l'actualité qui est la nôtre actuellement, depuis quelques mois, nous avons pas mal de procès en cours autour de la personnalité de Trump. La grande question autour de ces procès est de savoir s'il peut être garant du bon fonctionnement d'un État et de vivre ensemble dans cet État. Peut-il être garant de ça si lui-même a ou aurait délibérément agi contre ces mêmes règles ? du vivre ensemble. Grande question. Est-il victime, plutôt, d'un système manipulé et utilisé pour le décrédibiliser ? Est-il une victime du système ? Ou a-t-il utilisé le système pour ses propres bénéfices personnels ? La justice, où est-elle ? Dans la vie chrétienne, cette même question se retrouve. Utilisons-nous le système de la foi chrétienne à nos propres fins, en manipulant les gens à travers l'utilisation de verser leur contexte pour leur faire croire ce qu'on veut qu'ils croient ? Ou est-ce qu'on utilise la confiance des gens pour leur souterrer de l'argent, par exemple ? Ou bien peut-être sommes-nous victimes d'un système de croyance qui, au lieu de nous libérer et de nous faire grâce, nous culpabilise et nous fait entrer dans des schémas de pensée qui enferment ? nous mettre des œillères. Dans notre quotidien, la question est la même. Sommes-nous victimes d'un système étatique ? Sommes-nous victimes de la religion qui pourrait nous broyer, nous écraser ? Ou sommes-nous plutôt parfois acteurs, antisystèmes, hors système ? Transgressons-nous les règles, les limites, le système ? Détruisons-nous un petit peu de ce vivre ensemble ? Pensons-nous qu'à notre tête, au détriment de la société, du vivre ensemble ? Oui, je crois que dans cet épisode, il est effectivement question de justice. dans une perspective du bonheur. Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés. Il y a dans ce vivre ensemble, dans ce vivre avec Dieu, dans ce vivre avec soi-même, quelque chose de l'ordre de la justice, de se faire ou d'être juste envers soi-même, envers l'autre et envers Dieu. Les justes sont ceux qui font des actes de justice en toute gratuité, non pour recevoir une récompense, mais parce que cela est juste, tout simplement. Avoir faim et soif de justice s'inscrit dans une conscience de soi, une ouverture à l'autre, une grande conscience de l'autre. Je crois que le sentiment d'injustice... C'est un mal qui ronge de l'intérieur. Parce que lorsqu'on subit une injustice, on a soif de réparation. On se dit pourvu que justice soit faite. C'est dans cette conscience de mon propre besoin, de mon aspiration à la justice, de mon sentiment d'injustice, que je peux avoir conscience du besoin similaire de mon prochain. Lui aussi se dit pourvu que justice soit faite, tout comme moi il aspire à la même justice. Tout comme lui, tout comme moi, nous aspirons à vivre dans un cadre de vivre ensemble sécurisant, qui nous respecte, dans lequel on peut s'épanouir. Mais bien plus qu'une constatation, la personne qui a faim et soif de justice est justement affamée, assoiffée, elle va se mettre en mouvement et chercher de quoi se rassasier, va trouver, chercher à trouver de l'eau, de l'eau rafraîchissante, du pain consistant, de la consistance, du rafraîchissement. Je crois que ce besoin de justice apporte justement consistance et rafraîchissement. Et c'est une attitude, cette quête de justice qui peut s'ancrer profondément en nous, être au-delà du circonstanciel, momentané, mais nous habiter profondément. C'est une posture, une attitude de cœur, un principe de vie qui s'ancre profondément en nous. Et alors on ne pense plus qu'à ses propres droits, mais on peut penser aussi aux droits de nos prochains, de nos frères, de nos sœurs, des personnes qui nous entourent. On peut alors se lancer dans une sorte de militantisme ou d'action pour que justice soit faite. Oui, la justice c'est une quête sans fin. Avoir faim et soif de justice, c'est assumer le fait qu'on ne sera jamais arrivé. Le monde est ainsi fait qu'il est rempli quotidiennement d'injustices. Que ce vivre ensemble, cet équilibre commun, il est constamment remis en question. Petites, grandes manœuvres, erreurs, irrespects. On a beau lutter contre, on en subit tout le temps. Et on en fait subir aussi bien souvent. L'injustice est permanente autour de nous. Et pour que tout le monde soit satisfait, on peut y travailler longtemps. C'est un peu comme un puits sans fin. Si on fait justice à l'un, c'est un autre qui sera lisé. Un puits sans fin. On ne sait plus où donner de la tête. On ne sait plus que faire. On ne sait plus comment vivre et apporter justice. Parce que toute notre société, si on commence à creuser, est faite de ces moments, de ces actes qui ne sont pas respectueux de l'autre. Mais face à cette réalité, face à ce puits sans fond, le Christ nous invite à changer notre définition de la justice, en considérant la justice non pas face aux exigences et attentes des hommes et des miennes, parce que là nous avons ce puits sans fin, mais en pensant à la justice à partir du point de vue de Dieu. Regardez en haut, regardez la justice et recherchez dans la Bible la justice de Dieu. Quelles sont ses attentes à lui ? Quel est le cadre qu'il nous offre ? Eh bien ce cadre, c'est la vie, ce n'est pas un puits sans fin. C'est le Christ qui incarne cette vie. C'est lui qui est notre boussole, notre repère. C'est lui qui nous inspire pour trouver cet équilibre dans la volonté du Dieu, dans la volonté du Dieu de la vie. Et alors, chercher la justice, avoir faim et soif de justice, et bien cette foi et cette soif se retrouvera rafraîchissement et consistance dans le Christ qui nous inspire. Des injustices entre humains, il y en aura toujours. et nous devons travailler à y faire justice. Mais vivre de celle de Dieu, c'est accueillir une parfaite, une boussole, et c'est se mettre en marche à sa suite, dans une attitude de cœur qui corresponde à ses attentes, qui corresponde pour moi au principe de vie. C'est ne jamais être arrivé. Avoir faim et soif de justice, c'est être en marche continue, à la suite du Christ. Nous y écrit, quand on n'a plus faim, c'est qu'on est aveuglé par les richesses. Oui, la justice ne se trouve pas dans les biens matériels, mais dans l'engagement à la suite du Christ. Avoir faim et soif du Christ, voilà ce qu'est être affamé et assoiffé du Christ. Mais dans tout cela, où se trouve le bonheur ? Le bonheur, c'est ce moment où justice est faite. On est rassasié de justice. Ce moment bref, éphémère, qui justifie tout notre engagement, notre soif et notre fin de justice. C'est cela, ce bonheur. Ce moment où on voit du bon fruit naître de notre marche à la suite du Christ. Ce moment où on voit la vie triompher. Ce moment où on voit la victime d'injustice trouver justice. Ces moments où le vivre ensemble triomphe sur l'intérêt égoïste et méprisant de l'individu. Ces moments où l'individu est reconnu en tant que personne singulière dans le vivre ensemble de la société. Oui, ces moments, ces instants éphémères, mais ô combien porteurs de bonheur, justifient tous nos efforts. Se vivre ensemble avec Dieu, c'est se maintenir dans sa volonté pour nos existences, une volonté inspirante en Christ, cette volonté divine, porteuse de vie pour nous, pour nos prochains. Oui, nous sommes appelés à regarder à Dieu, plutôt que dans le puits sans fin et sans fond des injustices. regardez en haut, regardez au Christ. C'est cela, et c'est là que nous serons rassasiés. Pour terminer, j'aimerais bien déclasser cet épisode. Les personnes qui s'engagent à plus de justice dans le monde s'engagent à faire justice aux victimes d'injustice. Sans elles, le monde sombrerait dans le chaos. Notre monde a besoin de personnes qui se lèvent pour faire justice parce qu'elles ont soif et faim de cette justice. Consciences des difficultés et des souffrances, consciences que justice ne sera pas toujours faite. Ces personnes avancent avec cette conviction que tout peut évoluer positivement et que chaque pas en avant... est une source de bonheur. Oui, chaque avancée pour la justice est source de bonheur. Dieu juste. Dans ta création, tout est équilibre. Dans ta création, tout est juste. Et ton fils, ta justice, se révèle. Et le suivre, c'est marcher dans les pas de ta justice. Mais il y a tant d'injustices dans le monde, tant de fois le monde éraille, tant de fois je déraille. Je déraille dans ma relation à mon prochain, je déraille dans ma compréhension de ta vie, de la vie. Et pourtant tu es conscient de ma recherche d'équilibre, de ma recherche de justice. En Christ, tu m'invites à regarder la vie. à toi et non pas aux injustices et aux frustrations humaines, ni à me perdre dans un puissant fond de désillusion, mais de regarder à toi, de lever les yeux, de me laisser inspirer par ta justice, de me laisser inspirer par ta volonté, d'accueillir ta grâce, ta vie, en moi, en mon prochain. Oui, c'est dans ta grâce et dans ta vie que je vais pouvoir me lever pour travailler à plus de justice sur cette terre, être rafraîchi. et obtenir de la consistance dans ma vie. Amen. Je me réjouis de préparer un prochain épisode du podcast toujours dans cette quête du bonheur. A bientôt.

Description

Dans ma quête du bonheur, je me laisse surprendre par la notion de justice ! Avoir faim et soif, ce qui ne sont pas des sentiments très agréables, peuvent mener à un sentiment de béatitude, de bonheur ! Comment est-ce donc possible ? Dans ce nouvel épisode, je part en quête d'explications !


Bonne écoute


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast chrétien 3.0. Le podcast explore les questions de foi et de spiritualité en lien avec nos vies quotidiennes. Je suis Philippe Cavan et je vous invite à voyager avec moi en quête du bonheur. Bonne écoute. Dans cet épisode, je continue mon exploration à la quête du bonheur, et plus particulièrement l'exploration des béatitudes. Et je m'attarde sur la prochaine, qui dit ceci, Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés. Voilà une drôle d'affirmation. Là encore, elle m'interpelle parce qu'elle ne fait pas partie de mes conceptions imaginées du bonheur. Le bonheur, justice, quel est le lien entre ces deux mots, entre ces deux affirmations ? Eh bien, découvrez avec moi le fruit de mes réflexions. Quelles définitions donner à la justice ? C'était la première question que je me suis posée. Et en creusant un petit peu, j'ai compris que la justice était une attitude qui fonde et entretient les relations entre deux parties dans une alliance de vivre ensemble. En fait, la justice garantit un vivre ensemble. Parce qu'il y a des normes, parce qu'il y a des règles, et lorsqu'on les respecte, on est dans le droit, on est dans la justice, et ça permet le mieux vivre ensemble. En creusant un petit peu plus, je réalise que dans la Bible, dans la foi chrétienne, la justice, la vie justice de Dieu, c'est une vie conforme à la volonté divine, être dans la volonté de Dieu, dans le cadre que Dieu nous donne. Alors, il y aura dans cet épisode un petit peu les deux aspects. D'un côté, le vivre ensemble avec Dieu et le vivre ensemble avec les autres. On pourrait même dire le vivre ensemble avec soi-même, ce que je me respecte moi-même. Est-ce que je respecte qui je suis ? En réfléchissant à l'actualité qui est la nôtre actuellement, depuis quelques mois, nous avons pas mal de procès en cours autour de la personnalité de Trump. La grande question autour de ces procès est de savoir s'il peut être garant du bon fonctionnement d'un État et de vivre ensemble dans cet État. Peut-il être garant de ça si lui-même a ou aurait délibérément agi contre ces mêmes règles ? du vivre ensemble. Grande question. Est-il victime, plutôt, d'un système manipulé et utilisé pour le décrédibiliser ? Est-il une victime du système ? Ou a-t-il utilisé le système pour ses propres bénéfices personnels ? La justice, où est-elle ? Dans la vie chrétienne, cette même question se retrouve. Utilisons-nous le système de la foi chrétienne à nos propres fins, en manipulant les gens à travers l'utilisation de verser leur contexte pour leur faire croire ce qu'on veut qu'ils croient ? Ou est-ce qu'on utilise la confiance des gens pour leur souterrer de l'argent, par exemple ? Ou bien peut-être sommes-nous victimes d'un système de croyance qui, au lieu de nous libérer et de nous faire grâce, nous culpabilise et nous fait entrer dans des schémas de pensée qui enferment ? nous mettre des œillères. Dans notre quotidien, la question est la même. Sommes-nous victimes d'un système étatique ? Sommes-nous victimes de la religion qui pourrait nous broyer, nous écraser ? Ou sommes-nous plutôt parfois acteurs, antisystèmes, hors système ? Transgressons-nous les règles, les limites, le système ? Détruisons-nous un petit peu de ce vivre ensemble ? Pensons-nous qu'à notre tête, au détriment de la société, du vivre ensemble ? Oui, je crois que dans cet épisode, il est effectivement question de justice. dans une perspective du bonheur. Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés. Il y a dans ce vivre ensemble, dans ce vivre avec Dieu, dans ce vivre avec soi-même, quelque chose de l'ordre de la justice, de se faire ou d'être juste envers soi-même, envers l'autre et envers Dieu. Les justes sont ceux qui font des actes de justice en toute gratuité, non pour recevoir une récompense, mais parce que cela est juste, tout simplement. Avoir faim et soif de justice s'inscrit dans une conscience de soi, une ouverture à l'autre, une grande conscience de l'autre. Je crois que le sentiment d'injustice... C'est un mal qui ronge de l'intérieur. Parce que lorsqu'on subit une injustice, on a soif de réparation. On se dit pourvu que justice soit faite. C'est dans cette conscience de mon propre besoin, de mon aspiration à la justice, de mon sentiment d'injustice, que je peux avoir conscience du besoin similaire de mon prochain. Lui aussi se dit pourvu que justice soit faite, tout comme moi il aspire à la même justice. Tout comme lui, tout comme moi, nous aspirons à vivre dans un cadre de vivre ensemble sécurisant, qui nous respecte, dans lequel on peut s'épanouir. Mais bien plus qu'une constatation, la personne qui a faim et soif de justice est justement affamée, assoiffée, elle va se mettre en mouvement et chercher de quoi se rassasier, va trouver, chercher à trouver de l'eau, de l'eau rafraîchissante, du pain consistant, de la consistance, du rafraîchissement. Je crois que ce besoin de justice apporte justement consistance et rafraîchissement. Et c'est une attitude, cette quête de justice qui peut s'ancrer profondément en nous, être au-delà du circonstanciel, momentané, mais nous habiter profondément. C'est une posture, une attitude de cœur, un principe de vie qui s'ancre profondément en nous. Et alors on ne pense plus qu'à ses propres droits, mais on peut penser aussi aux droits de nos prochains, de nos frères, de nos sœurs, des personnes qui nous entourent. On peut alors se lancer dans une sorte de militantisme ou d'action pour que justice soit faite. Oui, la justice c'est une quête sans fin. Avoir faim et soif de justice, c'est assumer le fait qu'on ne sera jamais arrivé. Le monde est ainsi fait qu'il est rempli quotidiennement d'injustices. Que ce vivre ensemble, cet équilibre commun, il est constamment remis en question. Petites, grandes manœuvres, erreurs, irrespects. On a beau lutter contre, on en subit tout le temps. Et on en fait subir aussi bien souvent. L'injustice est permanente autour de nous. Et pour que tout le monde soit satisfait, on peut y travailler longtemps. C'est un peu comme un puits sans fin. Si on fait justice à l'un, c'est un autre qui sera lisé. Un puits sans fin. On ne sait plus où donner de la tête. On ne sait plus que faire. On ne sait plus comment vivre et apporter justice. Parce que toute notre société, si on commence à creuser, est faite de ces moments, de ces actes qui ne sont pas respectueux de l'autre. Mais face à cette réalité, face à ce puits sans fond, le Christ nous invite à changer notre définition de la justice, en considérant la justice non pas face aux exigences et attentes des hommes et des miennes, parce que là nous avons ce puits sans fin, mais en pensant à la justice à partir du point de vue de Dieu. Regardez en haut, regardez la justice et recherchez dans la Bible la justice de Dieu. Quelles sont ses attentes à lui ? Quel est le cadre qu'il nous offre ? Eh bien ce cadre, c'est la vie, ce n'est pas un puits sans fin. C'est le Christ qui incarne cette vie. C'est lui qui est notre boussole, notre repère. C'est lui qui nous inspire pour trouver cet équilibre dans la volonté du Dieu, dans la volonté du Dieu de la vie. Et alors, chercher la justice, avoir faim et soif de justice, et bien cette foi et cette soif se retrouvera rafraîchissement et consistance dans le Christ qui nous inspire. Des injustices entre humains, il y en aura toujours. et nous devons travailler à y faire justice. Mais vivre de celle de Dieu, c'est accueillir une parfaite, une boussole, et c'est se mettre en marche à sa suite, dans une attitude de cœur qui corresponde à ses attentes, qui corresponde pour moi au principe de vie. C'est ne jamais être arrivé. Avoir faim et soif de justice, c'est être en marche continue, à la suite du Christ. Nous y écrit, quand on n'a plus faim, c'est qu'on est aveuglé par les richesses. Oui, la justice ne se trouve pas dans les biens matériels, mais dans l'engagement à la suite du Christ. Avoir faim et soif du Christ, voilà ce qu'est être affamé et assoiffé du Christ. Mais dans tout cela, où se trouve le bonheur ? Le bonheur, c'est ce moment où justice est faite. On est rassasié de justice. Ce moment bref, éphémère, qui justifie tout notre engagement, notre soif et notre fin de justice. C'est cela, ce bonheur. Ce moment où on voit du bon fruit naître de notre marche à la suite du Christ. Ce moment où on voit la vie triompher. Ce moment où on voit la victime d'injustice trouver justice. Ces moments où le vivre ensemble triomphe sur l'intérêt égoïste et méprisant de l'individu. Ces moments où l'individu est reconnu en tant que personne singulière dans le vivre ensemble de la société. Oui, ces moments, ces instants éphémères, mais ô combien porteurs de bonheur, justifient tous nos efforts. Se vivre ensemble avec Dieu, c'est se maintenir dans sa volonté pour nos existences, une volonté inspirante en Christ, cette volonté divine, porteuse de vie pour nous, pour nos prochains. Oui, nous sommes appelés à regarder à Dieu, plutôt que dans le puits sans fin et sans fond des injustices. regardez en haut, regardez au Christ. C'est cela, et c'est là que nous serons rassasiés. Pour terminer, j'aimerais bien déclasser cet épisode. Les personnes qui s'engagent à plus de justice dans le monde s'engagent à faire justice aux victimes d'injustice. Sans elles, le monde sombrerait dans le chaos. Notre monde a besoin de personnes qui se lèvent pour faire justice parce qu'elles ont soif et faim de cette justice. Consciences des difficultés et des souffrances, consciences que justice ne sera pas toujours faite. Ces personnes avancent avec cette conviction que tout peut évoluer positivement et que chaque pas en avant... est une source de bonheur. Oui, chaque avancée pour la justice est source de bonheur. Dieu juste. Dans ta création, tout est équilibre. Dans ta création, tout est juste. Et ton fils, ta justice, se révèle. Et le suivre, c'est marcher dans les pas de ta justice. Mais il y a tant d'injustices dans le monde, tant de fois le monde éraille, tant de fois je déraille. Je déraille dans ma relation à mon prochain, je déraille dans ma compréhension de ta vie, de la vie. Et pourtant tu es conscient de ma recherche d'équilibre, de ma recherche de justice. En Christ, tu m'invites à regarder la vie. à toi et non pas aux injustices et aux frustrations humaines, ni à me perdre dans un puissant fond de désillusion, mais de regarder à toi, de lever les yeux, de me laisser inspirer par ta justice, de me laisser inspirer par ta volonté, d'accueillir ta grâce, ta vie, en moi, en mon prochain. Oui, c'est dans ta grâce et dans ta vie que je vais pouvoir me lever pour travailler à plus de justice sur cette terre, être rafraîchi. et obtenir de la consistance dans ma vie. Amen. Je me réjouis de préparer un prochain épisode du podcast toujours dans cette quête du bonheur. A bientôt.

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