Speaker #0Et bienvenue dans le podcast Closer to You, je suis Ségolène Capdaz, la fondatrice de l'académie Closer to You, une académie qui forme les meilleurs sales designers du web. J'accompagne également les plus grands entrepreneurs du web dans leur lancement ou à faire monter en compétence leur équipe de sales. Dans ce quatrième épisode du podcast, j'ai envie qu'on parle vraiment de cette question. Peut-on réellement influencer l'avenir de l'autre dans la vente ? Souvent, on confond deux mots, deux mots qui vont avoir un effet juste extraordinaire sur le plaisir que l'on prend dans la vente, les résultats qu'on va générer dans la vente et notre relation à l'autre, la relation à nous. La première chose que je voudrais qu'on fasse, c'est qu'on dissocie deux mots, juste par leur définition très simple. Ces deux mots sont le mot « influencer » et le mot « manipuler » . L'un est positif, l'autre est négatif. L'un, influencé, éveille une réflexion chez l'autre, inspire et veille au respect du libre arbitre de l'autre et manipuler de l'autre côté, c'est orienter les pensées, les décisions, les actions de l'autre mais dans un seul but, celui de servir nos propres intérêts. Quand on influence, on est un influenceur. Alors ok, sur les réseaux sociaux aujourd'hui, le mot influenceur n'est plus... a perdu un peu, a pris un autre sens. Mais en fait, quelqu'un d'influence, c'est quelqu'un qui a une aura tellement forte, un parcours inspirant, qui nous motive en fait, qui nous fait voir d'autres perspectives. Et quand on est un influenceur, quand on influence quelqu'un, généralement c'est pour servir son propre intérêt. alors que quand on manipule quelqu'un, c'est pour servir notre propre intérêt. Pourquoi c'est important pour moi d'adresser cette question aujourd'hui par rapport à la vente ? Est-ce qu'on influence l'avenir de l'autre ? À quel moment est-ce qu'on prend le pouvoir de l'autre sur sa décision, sur son avenir ? C'est parce que je fais souvent des réécoutes d'appels de vente dans le cadre de l'académie et de mon métier. Et il y a une phrase qui m'a retenue toute mon attention, une phrase qui a été prononcée par un prospect. qui disait « On ne sait jamais de quoi l'avenir sera fait » . Et pour moi, c'est faux. Pour moi, l'avenir, notre vie, c'est exactement comme, vous savez, ce type de livre, les livres dont tu es le héros. J'adorais ce type de livre quand j'étais petite. Je pouvais en lire des dizaines et des dizaines. Et ma plus grande frustration, c'était de ne pas en trouver suffisamment dans les librairies, dans les bibliothèques, dans les médiathèques. Et souvent aussi, ils avaient un côté un peu trop fantastique. Moi, j'aimais bien les livres dont tu es le héros, qui avaient des histoires un peu du quotidien, une vie à laquelle je pouvais m'identifier. Pourquoi j'aimais bien ce genre de livre quand j'étais jeune ? C'est parce que ça me faisait prendre conscience que tiens, si je vais à telle page, voilà la suite de mon histoire. Mais par contre, si je vais à telle page, j'arrive dans un cul-de-sac et on me dit, reviens à la caisse des paroles. Et pour moi, la vie, c'est vraiment ça. c'est souvent un peu Vous savez ce point central dans la lettre majuscule du Y ? On avance dans notre vie, c'est le bâton du Y, puis à un moment donné on arrive à cette intersection. Est-ce que je prends à gauche ou est-ce que je prends à droite ? Si je prends à gauche, voilà la décision que je prends, les actions que je vais mener, et ça me mènera vers un autre possible d'avenir. Puis si je prends à droite, je vais écrire un autre chapitre. une autre histoire, je vais me constituer, je vais me créer une autre réalité. Et ça, on le vit au quotidien. Vous voyez une pub, vous recevez un mail, vous avez une conversation avec une amie, quoi qu'est-ce, et ça vous interpelle. Vous dites, ah, votre curiosité est éveillée. Peut-être que vous en êtes déjà à un stade de réflexion, que ce soit sur, peu importe les sujets de votre vie, ça peut être aujourd'hui vous êtes salarié, puis c'est... votre situation professionnelle ne vous convient plus, vous êtes en réflexion de qu'est-ce que je fais ? Est-ce que je reste là ? Ou est-ce que je vais voir autre chose ? Donc il y a des risques à rester là, il y a des contraintes à rester là, il y a des conséquences à rester là, et il y a des risques, il y a des contraintes, il y a des conséquences au fait de changer de voie. Il y a cette zone que je connais, il y a un quotidien que je connais, très inconfortable, qui crée des émotions, des réalités que je n'aime pas, mais en même temps que je connais, et il y a l'inconnu de l'autre côté. avec des effets, des conséquences que je ne connais pas. Donc il y a une notion de risque aussi derrière. Et il y a une notion de contrainte choisie. Donc on arrive souvent à ce point central du Y, et quand notre curiosité est comme happée par cette pub, se mêle, cette conversation, et bien on arrive à un moment où on a le choix. Le choix de faire un pas de plus, d'aller un peu plus loin de notre curiosité, ou pas. Et souvent, quand on est de l'autre côté de la pièce, quand on est dans la position de celui qui a quelque chose à offrir, Dans celui qui a quelque chose à proposer, une solution, une transformation, un programme, un produit, un service, donc à vendre. Parce que je rappelle, si je parle à un entrepreneur, je ne parle pas à un dirigeant d'une association à but non lucratif, le président d'une association à but non lucratif. Un entrepreneur, c'est un chef d'entreprise qui est une entreprise pour qu'elle puisse vivre, pour qu'elle puisse être pérenne, pour qu'elle puisse... à se développer, pour qu'elle puisse impacter, pour qu'elle puisse répondre à des besoins, pour qu'elle puisse rester en bonne santé, cette entreprise, et bien évidemment qu'il faut qu'elle génère un chiffre d'affaires. Et ce chiffre d'affaires ne peut se faire que par la vente. L'action de générer du chiffre d'affaires, c'est l'action de vendre, et qui n'a rien de négatif. La vente, c'est servir. La vente, c'est permettre à cette idée qu'un jour un humain a eu dans sa tête pour... créer une offre, un produit, un service, afin de solutionner le problème de quelqu'un d'autre en face, eh bien, la vente, c'est le seul moyen de permettre à cette création, moi j'aime bien dire, c'est lorsque la quintessence de l'offre de cette création rejoint enfin son destinataire idéal. C'est-à-dire que personne n'a créé une offre, un produit, un service, si ce n'est pas pour servir l'autre. et donc la vente c'est servir. Mais souvent, on a peur. On a peur parce que ça vient réveiller plein de choses à l'intérieur de nous. Et c'est pour ça que moi, j'aime bien dire que la vente, c'est un vecteur de développement personnel juste extraordinaire. Mais pourquoi on a peur ? Parce que on a peur, en fait, de manipuler ou d'influencer. Mais on met une connotation négative derrière le mot influencer, alors que c'est extraordinaire. Et moi j'aime bien rappeler que vous ne pouvez pas devenir l'opposé de qui vous êtes. C'est-à-dire que vous ne pouvez pas manipuler si vous avez la peur de manipuler. Si vous avez la peur de manipuler, c'est une très très bonne nouvelle. Ça veut dire que vous n'êtes pas de ceux qui vont manipuler. Par contre, soyez fiers d'influencer positivement le monde, d'influencer positivement la réflexion de l'autre. Et donc, influencer égale servir à l'intérêt de l'autre. Et souvent, on a peur de créer un besoin. Et je vous rassure, ce n'est pas parce que vous allez parler de votre produit, de votre service, mettre en avant la transformation, la solution que vous avez créée, que vous allez pouvoir créer le besoin chez quelqu'un. On ne crée pas un besoin. Pour moi, c'est impossible de créer un besoin. Je vous donne un exemple. Si demain, je vendais des hélicoptères. Je pourrais vous vanter tous les mérites de l'hélicoptère, techniques, esthétiques, pratiques, etc. Si vous n'avez pas le besoin d'un hélicoptère aujourd'hui, vous n'entendrez même pas mon argumentaire. Vous ne vous arrêterez même pas sur la publicité. On est noyé aujourd'hui sur les réseaux sociaux de publicité à tout va. Juste posez de la conscience sur lesquelles vous vous arrêtez. regarder, observer. Tiens, je me suis arrêtée sur cette publicité. Pourquoi ? Parce que c'est un dentifrice qui rend les dents blanches et moi souvent quand je me regarde dans le miroir je me dis, oh j'ai les dents toutes tachées par le café ou quoi qu'est-ce. Donc tiens, ça attire mon attention parce que j'ai un désir, un besoin d'une solution pour retrouver la blancheur de mes dents parce que je bois trop de café et que ça fait des taches. Ok. Mais si la pub d'après C'est une publicité pour les expatriés. Et que vous, vous n'êtes pas expatrié, que vous n'avez aucune envie de vous expatrier, vous allez juste swiper, passer à la publication d'après. Donc on ne crée pas un besoin. Par contre, on peut réveiller un besoin. On peut le remonter dans l'échelle de conscience. Mais on ne peut pas le créer. Ça veut dire qu'il est sous-jacent, qu'il peut être dans un ordre de priorité moindre pour la personne. Mais qu'en éveillant sa conscience, cette personne, suivant le besoin qu'elle a, suivant son niveau de conscience, suivant aussi la qualité de notre discours, elle peut se dire « Ah, mais en fait, j'avais placé ce besoin en dernier. » Mais en réalité, est-ce que sa place n'est pas dans les premiers ? Parce que quelles seraient les conséquences si je passais ce besoin dans les premiers ? Je vais vous prendre un exemple pour illustrer un peu plus ça, pour le rendre un peu plus concret. Je parle souvent en ce moment sur les réseaux de la place de la femme et tout, et souvent, ce que je disais la semaine dernière, c'est que les mamans, les femmes, on a souvent tendance à penser aux autres, à faire passer les autres, les besoins des autres avant les nôtres. Et si ? Le besoin de prendre soin de moi que je place en dernier sur mon échec de priorité, en fait, pouvait changer tout le reste. Et si, en prenant soin de moi, en repassant mon besoin de prendre soin de moi en priorité, ça faisait de moi une maman plus à l'écoute. plus patiente, donc ça changeait la qualité des relations que l'on a, si ça apaisait ma relation de couple, et si ça m'enlevait de la charge mentale, si ça me permettait de mieux communiquer au lieu de crier, et bien de pouvoir verbaliser plus posément mes besoins, mes attentes, mes aspirations auprès de mes enfants, de mon conjoint, blablabla. Donc vous voyez qu'en fait on ne peut pas créer un besoin, mais parfois de faire prendre conscience aux autres que Merci. Et si tu passais ce besoin que tu as mis en dernier, et si tu le ramenais en premier, qu'est-ce que ça changerait ? C'est notre rôle, en fait, quand on a une solution, de faire prendre conscience de cette solution et des possibles répercussions de cette solution dans la vie des gens. Mais attention, vu qu'on est dans l'influence et non pas dans la manipulation, la personne reste toujours en pleine possession de son libre arbitre. C'est-à-dire que je peux très bien démontrer par A plus B à toutes les femmes que le fait de se passer en priorité peut avoir des conséquences positives sur X, Y, Z. Si son libre-arbitre, si sa pleine conscience lui font dire, ben non, moi j'ai pas envie, moi j'ai envie de continuer à faire passer les autres avant moi, et je trouve ça parfait comme ça, et bien, on aura juste, et c'est à nouveau de l'influence, éveiller une réflexion chez elle, et elle lancera arriver à sa conclusion à elle. Dans les appels de vente, souvent, les personnes sont bloquées parce qu'elles ont peur d'influencer. Pourquoi ? Parce qu'on a une relation à la vente et tout, mais ça j'en parlerai dans un autre épisode. On a souvent des connotations négatives reliées à la vente, au vendeur. On a cette image très clichée de Jean-Claude Confedant dans Caméra Café. ou du vendeur de porte-à-porte ou de vendeur de foie qui en fait manipule, arrive à vous faire acheter n'importe quoi, n'importe quand, avec un argument hyper bien ciselé. Ce qui fait que vous vous retrouvez à aller à la foire de Paris, vous revenez avec un balai que vous n'utiliserez jamais, qui restera dans votre placard et vous vous direz « mais j'ai été un pigeon » . Donc ces expériences-là vous laissent cette peur d'être ce genre de personne-là, mais vous ne pouvez pas, et je le répète et je le répète, Vous ne pouvez pas devenir ce genre de personne-là pour la simple et bonne raison que vous avez déjà cette peur de devenir cette personne-là. Donc quand on ne veut pas devenir ce genre de personne-là, on ne peut pas le devenir. Parce qu'on va mettre tout en place, un stratagème pour s'assurer de ne pas être ce genre de personne-là. Par contre, si en face on ne met rien, eh bien on va se bloquer tout simplement. Ça va faire, je ne veux pas vendre parce que je ne veux pas manipuler. Je ne veux pas vendre parce que je ne veux pas convaincre. Je ne veux pas parler aux gens. de ma solution qui pourtant est extraordinaire et pourrait changer leur vie, parce que je ne veux pas ressembler à ce genre de personne-là. Ce qui est important, c'est de mettre en face ce que vous avez envie, qui vous avez envie de devenir, comment vous avez envie de vendre. Et là, je vous amène vraiment à écrire ce genre de personne que vous avez envie d'être. Et j'ai envie que le programme, le produit, le service que j'ai créé puisse rencontrer la personne pour laquelle j'ai créé ça et qu'elle puisse enfin Trouver la solution à son problème et transformer sa vie, s'épanouir, changer de métier, blablabla. J'ai envie d'être une personne, quand elle a un appel avec une personne intéressée, d'être une personne qui l'inspire, qui la motive, qui la reconnecte à ses désirs profonds, qui lui donne ce sentiment, ce ressenti que, évidemment que c'est possible pour moi aussi, évidemment que c'est ça que je désire. Oui, il y a des peurs, mais hop ! Je la reconnecte à ses désirs et je lui permets d'avancer parce que la peur fait toujours partie du processus de décision. On a tous peur et c'est génial parce que c'est une très très bonne nouvelle, parce que derrière nos plus grandes peurs se cachent nos plus grands bonheurs. Il n'y a pas de peur s'il n'y a pas d'intérêt pour ça. C'est-à-dire que si ça ne compte pas pour nous, on n'a pas peur. Si je vous demande est-ce que vous voulez manger des tomates ou du maïs à midi ? Vous n'avez pas de peur, ce n'est pas très important du moment que votre besoin de vous nourrir, de vous alimenter est résolu. Que ce soit des tomates ou du maïs, vous vous en foutez un peu, il n'y a pas de peur, il n'y a pas d'enjeu, il n'y a pas de... voilà, c'est pas grave. Mais quand on a des grands désirs, il y a des grands enjeux, et bien il y a des grandes peurs. Mais la peur n'est pas synonyme de « je ne dois pas y aller » . La peur est plutôt synonyme de « ça a énormément d'importance pour moi et je veux vraiment y arriver » . Et pour pouvoir reconnecter la personne à ses désirs plutôt qu'à ses peurs, il faut savoir prendre le temps de poser les bonnes questions. de questionner vraiment et d'aller en profondeur afin de sortir de la surface du mental, des pensées, pour revenir dans la vérité du corps, la vérité de l'intuition, la vérité des véritables désirs. Et donc, à travers ces questions très puissantes, bien formulées, qui sont vraiment connectées à l'écoute aussi de l'autre. Et c'est pour ça que, par exemple, je vais faire une petite parenthèse, moi je ne travaille jamais avec un script dans ma formation. on ne... vous ne trouverez aucun script de vente. D'un, parce que c'est une ineptie. Je pense qu'il n'y a personne là qui m'écoute qui a un jour rentré dans un magasin ou un vendeur lisait un script, ou déroulait un script. Je veux dire, quand je suis arrivée sur les réseaux, je me suis dit, mais what the fuck ? C'est quoi ce bordel ? D'où est née la notion de script ? Il n'y a pas de script. Il y a de l'écoute, suffisamment de connaissance du produit, du service, des besoins, de pour qui ça a été créé. et Un raffinement des questions, savoir la différence entre une question ouverte, une question fermée, pourquoi je pose telle question à tel moment, une connexion réelle, humaine, relationnelle avec l'autre, de l'intelligence émotionnelle, de l'écoute active plus plus plus, de la connaissance des besoins des personnalités des personnes. Bref, ce sont des compétences que j'enseigne d'ailleurs dans l'académie sur les ans passants, mais qui nous permettent de poser les bonnes questions au bon moment, de créer une réelle connexion, une réelle communication avec l'autre. et qui vont nous permettre de faire le tri entre les suppositions, les émotions projetées et le moment présent. Beaucoup de personnes, en fait, quand elles sont à cette intersection du Y, est-ce que je fais le choix d'y aller ou de ne pas y aller, vont projeter des émotions sur la suite de l'histoire, vont faire des suppositions sur la suite de l'histoire, si elles font tel ou tel choix. Notre job à nous, quand on vend, c'est de les ramener au moment présent, parce que notre cerveau, il est super. intelligent, il va nous dire oui mais si tu fais ça il pourrait se passer ça, ça, ça, ça mais en fait on n'en sait rien, puisqu'on n'y est pas encore allé, et donc on imagine un potentiel avenir donc l'avenir pour moi c'est pas un hasard mais ce sont des décisions évidemment que je crois aux synchronicités à la magie de la vie. Tiens, j'ai pensé à ça et cette personne-là, on a eu cette discussion, elle m'a référé telle personne et c'était exactement la bonne personne, la meilleure personne pour moi, pour me guider, pour me renseigner, pour répondre à mes questions. Donc ça, pour moi, ce sont les synchronicités qui n'arrivent que si mon focus et mon désir sont suffisamment bien formulés, clairs, ressentis dans mon corps. Parce que sinon, si je n'ai pas identifié mon besoin, elle va me parler de telle ou telle personne. mais je ne vais pas tilter, je ne vais pas me dire « Ah, évidemment que c'est la personne que je dois rencontrer pour, puisque je n'ai pas fait remonter mon besoin à ma conscience. » Bon, bref. Mais souvent, quand on est à ce point d'intersection, nous, notre job, quand on a quelque chose à vendre, quand on est sales designer ou quand on est un entrepreneur qui a créé un produit, une entreprise, quand on vend nos propres services, eh bien, c'est de ramener la personne dans le moment présent. Parce qu'elle, elle va se projeter sur des « et si » . Et souvent, ces « et si » sont négatifs. Donc moi ce que j'aime bien c'est faire un petit jeu avec les ici négatifs et de mettre en face des ici positifs et de dire mais tu sais quoi, quand tu en seras là, c'est que tu auras déjà parcouru ça, Du coup, tu seras une autre personne et tu verras ce problème ou ce « esti négatif » autrement. Puis ça se trouve, ce « esti négatif » n'arrivera même pas. Donc si on remontait un peu dans le temps et qu'on revenait dans le moment présent, qui est le moment où tu dois prendre la décision d'aller à gauche ou à droite. Et pour pouvoir prendre cette décision en pleine conscience, sans manipuler l'autre, il faut qu'on... On invite, on accompagne, on guide la personne à clarifier le désir, son désir, et à redonner son importance à ce moment charnière-là. Donc c'est à travers les questions qu'on le fait, mais aussi à travers une reformulation, à travers l'écoute et autres. Et après, il reste toujours des questions en suspens. Et là, notre rôle à nous, c'est de répondre au mental. Parce que... On a tous à un moment donné des questions qui arrivent de mental et c'est important de les adresser et c'est important d'y répondre parce qu'une fois qu'on a rassuré le mental, on peut avec la personne revenir dans le cœur. Et ce n'est que lorsqu'on est vraiment dans notre cœur, dans notre intuition, dans notre corps, qu'on peut prendre les meilleures décisions pour nous. Moi, de mon expérience, toutes les décisions que j'ai prises à partir du mental se sont avérées être les pires décisions que j'ai prises, mais ça a été les plus grands apprentissages, ça c'est clair. Maintenant, toutes les décisions que j'ai prises à partir de mon cœur qui pouvaient sembler comme déraisonnables, complètement folles, Même quand, par exemple, quand j'ai quitté mon salariat de cadre commercial pour construire mon entreprise qui me permet de travailler de chez moi ou d'où je veux dans le monde, sur le web et tout, tout le monde m'a pris pour une folle dingue. Mais c'était vraiment un abat de mon cœur, de mes tripes, de tout mon être. Le mental, lui, faisait un bruit, mais juste pas possible. L'anxiété était à son paroxysme. Mais je savais au fond de moi que c'était la meilleure décision à prendre. Et aujourd'hui, cinq ans après, je me félicite encore d'avoir écouté mon cœur plutôt que mes peurs ou les peurs des autres. Donc notre rôle, quand on est dans la vente, c'est vraiment de répondre aux questions du mental pour permettre et ramener l'autre dans son cœur et dans son corps. Mais à la fin d'un appel, et c'est là où se trouve la différence entre influencer et manipuler, entre avoir vraiment la main sur l'avenir de l'autre, ou lui laisser la pleine responsabilité de bâtir son propre avenir, c'est de toujours laisser l'autre faire son choix en conscience. Moi, je n'ai qu'un seul objectif à la fin d'un appel, d'un appel de vente, c'est que la personne reparte en ayant pris la décision. une décision, quelle qu'elle soit, mais qui lui laisse un sentiment de sérénité. C'est-à-dire que ma réussite, c'est quand la personne repart de l'appel, qu'elle ait dit oui ou qu'elle ait dit non, je mens. Fou complet. Parce que si j'avais un intérêt à ce qu'elle dise oui ou qu'elle dise non, c'est que j'étais en train de penser à mon propre intérêt et donc je ne suis pas reliée à la personne, donc je ne suis pas dans mon rôle, là je manipule et donc je ne suis pas dans la magie, la beauté de la vente qui est là pour servir. Mon seul objectif, c'est qu'elle reparte sereine de la décision qu'elle vient de prendre, au moment présent. C'est-à-dire qu'elle est arrivée, elle est à la jonction de ce Y, elle se demande si elle doit aller à gauche ou à droite, elle est dans son livre. dont tu es le héros. Elle doit choisir entre aller à la page 33 ou à la page 96. Elle ne sait pas quel choix faire. Moi je l'ai questionné suffisamment sur sa situation actuelle, sa situation désirée, sur ses peurs, sur ses aspirations, ses désirs, sur de quoi elle aurait besoin pour pouvoir ressentir un sentiment d'accomplissement, de fierté. Qu'est-ce qui pourrait lui permettre d'aller vers sa situation complètement désirée ? Quels sont ses peurs ? Etc. et de l'amener en fait à réfléchir, à se recentrer, pour prendre la meilleure, pour qu'elle prenne la meilleure décision pour elle-même. Et quand on a cette vision de la vente là, on comprend qu'on ne peut pas manipuler. Et je vous répète et répète encore, je ne sais pas combien de fois je l'aurais dit dans cet épisode, mais rassurez-vous, vous ne pouvez pas devenir quelqu'un que vous ne voulez pas devenir. Vous ne pouvez pas d'un coup vous transformer en petit monstre. complètement vicieux et perverti, pour si vous ne voulez pas devenir cette personne-là. Donc, c'est très beau justement d'avoir cette peur-là, ça montre que vous avez énormément de valeurs qui vous sont chères et auxquelles vous tenez. Mais ne laissez pas ça vous bloquer, et donc bloquer l'immense bonheur que de voir le programme, le service, le produit, soit que vous avez créé, soit pour lequel vous avez la mission Merci. d'impacter le monde. Donc, quand vous êtes closer, sales designer, setter, vous avez cette mission. Vous adhérez et j'ose espérer que si vous faites ces métiers, c'est que vous travaillez avec tel ou tel entrepreneur, c'est que vous croyez dans toutes vos tripes à la beauté, à la pertinence de ce service, de ce produit et à quel point ça change des vies. Moi, je suis incapable de vendre quelque chose en caisse, je ne crois pas. Donc, j'ose espérer que si vous faites un métier de closer, setter, sales designer, vous croyez dans tout ça. vos tripes, on se produit ce service, ce programme, cette formation, cet accompagnement que vous avez la mission de vendre, pour laquelle vous prenez des appels de vente. Ne laissez pas vos peurs, exactement comme on accompagne nos prospects à ne pas laisser leur peur limiter leur avenir, ne laissez pas vos propres peurs vous empêcher de servir. Voilà, ce sera tout pour ce quatrième épisode. J'espère qu'il vous aura amené une réflexion, peut-être même bousculé dans vos définitions, dans votre vision de la vente. Et voilà, si vous voulez revenir sur un point, échanger avec moi, me dire « Ah, je ne suis pas très d'accord » ou « Waouh, je n'avais jamais vu ça comme ça » , je vous invite vraiment à me laisser un message ou même à… Ça serait un très très beau cadeau que vous me feriez si vous partagez cet épisode. Je dis souvent que j'ai une vision, une définition de la vente, une façon de parler de la vente qui n'est pas commune. Et je crois vraiment que plus ces épisodes-là seront partagés, plus aussi on va réconcilier tous ensemble, les entrepreneurs, les acteurs de la vente, les commerciaux avec la vente, et qu'on va créer un égrégore de services. On va vraiment tous contribuer à la richesse intellectuelle de services, d'entraide, d'influence positive, vraiment de respect de l'autre aussi. Dans la vente, on va redorer ensemble l'image de la vente. On va lui redonner la place de service qu'elle a à la base. Voilà, je vous remercie pour votre écoute. Je vous remercie pour votre soutien. Je remercie toutes les personnes qui mettent des étoiles à ce podcast, qui me laissent des commentaires, qui le partagent. Ça me va droit au cœur. On ne crée pas un podcast pour soi, on crée un podcast pour les autres. Donc, je suis très, très heureuse. Je vous en remercie du fond du cœur. Et je vous dis à bientôt pour l'épisode numéro 5.