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Mes 5 plus grosses erreurs en 5 ans d’entrepreneuriat, les leçons à en tirer et comment les éviter cover
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Closer To You | by Ségolène Caldas

Mes 5 plus grosses erreurs en 5 ans d’entrepreneuriat, les leçons à en tirer et comment les éviter

Mes 5 plus grosses erreurs en 5 ans d’entrepreneuriat, les leçons à en tirer et comment les éviter

25min |14/07/2025
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Closer To You | by Ségolène Caldas

Mes 5 plus grosses erreurs en 5 ans d’entrepreneuriat, les leçons à en tirer et comment les éviter

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25min |14/07/2025
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Description

Dans cet épisode, je te dévoile en toute sincérité les 5 plus erreurs que j'ai faites en 5 ans d’entrepreneuriat. Je te partage les leçons que j’en ai tirées et comment toi, tu peux éviter ces écueils pour ton activité.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et bienvenue dans le podcast Closer to You, je suis Ségolène Capdaz, la fondatrice de l'académie Closer to You, une académie qui forme les meilleurs sales designers du web. J'accompagne également les plus grands entrepreneurs du web avec mon équipe dans leur lancement ou à faire monter en compétence leur équipe de sales. Aujourd'hui, on se retrouve dans le deuxième épisode de ce podcast dans lequel j'avais envie de vous partager les 5 plus grandes erreurs de mes 5... années d'entrepreneuriat. Pourquoi j'avais envie de vous parler des erreurs ? Parce que la plupart du temps sur les réseaux, ce qu'on fait c'est qu'on partage nos réussites, on célèbre avec vous et c'est très important de le faire. Mais trop peu encore parlent des coulisses, des erreurs, des difficultés. Et moi j'ai à cœur en tout cas en faisant ça, en vous partageant mes cinq plus grosses erreurs, de vous permettre peut-être d'éviter de les faire à votre tour et de gagner du temps. et de l'argent évidemment, et puis de vous permettre d'accéder à une réussite beaucoup plus rapide. Déjà, ce que je voudrais vous partager quand on parle de coulisses, c'est l'endroit duquel j'enregistre aujourd'hui cet épisode. Donc je suis actuellement au Championnat de France d'équitation pour une de mes filles, et je fais cet épisode depuis mon lit d'un mobilhome dans un camping. Donc évidemment qu'il va y avoir du bruit environnant, des portes qui claquent, des personnes qui passent à côté, des bruits de vaisselle. Mais en fin de compte, bienvenue dans ma vie, dans la vie d'une entrepreneur qui a construit une entreprise qui lui permet d'accompagner une de ses filles en championnat et de travailler d'où elle veut. Quand on dit, moi j'ai envie de travailler d'où je veux, quand je veux, et bien moi c'est depuis les championnats de la mode bevon et depuis mon lit de mon mobilhome. Donc la première erreur que je voulais vous partager, je crois que c'est de croire qu'il y avait une stratégie qui marcherait mieux qu'une autre. Longtemps j'ai investi pour apprendre à développer un tunnel de vente, apprendre la stratégie de quelqu'un. En vrai, il n'y a aucune stratégie qui marche mieux qu'une autre. Toutes les stratégies fonctionnent. Certaines stratégies ne vont pas fonctionner pour vous ou ne vont pas vous convenir, justement suivant qui vous êtes, est-ce que vous voulez, est-ce que vous faites, suivant ce que vous êtes prêt à développer ou pas. Je vois beaucoup, beaucoup trop d'entrepreneurs qui se disent « Ben voilà, moi je sais qu'on m'a dit si je faisais de la pub, un webinaire, mon académie se remplirait par exemple, ou mon programme se remplirait. C'est faux. Ce qui est vrai, c'est que toutes les stratégies existent. Mais ce qui est vrai aussi, c'est qu'il n'y a aucune stratégie qui ne serait une baquette magique. En fait, il n'existe pas de baquette magique. Il n'existe pas de stratégie qui vous permettrait de ne pas communiquer avec les gens. Le truc, c'est que quand on est sur les réseaux, on se dit, en fait, Je peux juste mettre de l'argent dans la pub, rester dans l'ombre et évidemment que tout le monde me comprendra. Évidemment que ce qu'il y a dans ma tête, dans mon cœur, dans mes tripes, les gens vont le percevoir, vont le sentir, vont le comprendre. C'est faux. Si on prenait cet exemple-là et qu'on le mettait dans la vraie vie, ça ferait comme si vous ouvriez une boutique au fond d'une impasse, sans devanture, une impasse pas éclairée et il n'y aurait aucun panneau, aucun décret. Mais vous, vous diriez, moi j'ai ouvert ma boutique. Il y a des trucs extraordinaires, et c'est vrai, dans cette boutique. Et les gens vont le savoir que c'est extraordinaire. Mais rien ne se passe. Alors, vous lancez une pub, deux pubs, trois pubs sur la radio locale, dans les journaux et tout. Vous vous dites que le bouche à oreille va finir par marcher. J'en ai vu tellement des commerces comme ça. Et je suis sûre que vous en connaissez aussi. Qui ont ouvert, mais qui n'ont pas fait ce qu'il fallait faire pour que ça marche. Parce qu'ils ont voulu rester cachés. Ils se sont dit, c'est une super idée, j'ai un concept génial, cette boutique, je suis sûre qu'elle va marcher du feu de Dieu. Mais ils n'en ont pas parlé, pas plus que ça. En fait, ils n'ont pas transmis leur passion. Et c'est ça, moi, que je crois dans n'importe quelle stratégie, c'est le fait de transmettre sa passion. Pas un message hyper marketé, pas... peine d'aller dans le copywriting, dans tous ces trucs. Moi je reste profondément convaincue que même sans un personal branding, une typographie hyper léchée, des trucs comme ça, je suis sûre que ça peut marcher à condition si et seulement si vous êtes animé, vous kiffez, vous tripez ce que vous faites et vous en parlez avec passion. Vous pouvez avoir ce que j'aime bien dire un feed d'Instagram éclatée au sol, donc où il n'y a aucune cohérence. Il y a des photos, des trucs, ça part dans tous les sens. Mais si à chaque fois on vous voit avec le smile, avec la passion, avec l'envie de transmettre, ça fonctionnera, ça fonctionnera toujours à partir du moment où vous utilisez la communication, les réseaux sociaux, avec l'envie d'être sociable, avec l'envie d'aider l'autre, avec l'envie de transmettre votre passion, avec l'envie... Ah oui, vous allez entendre des cheveux aussi. Avec l'envie de... de montrer à quel point vous kiffez ce que vous faites et de dire aux autres « Rentre dans mon monde, c'est très bon ! » Et rien que de vous voir prendre votre pied dans ce que vous faites, on a envie de vous rejoindre. Parce que la société aujourd'hui, c'est lourd ce qu'on vit. Sérieux, c'est lourd. Nos vies, elles ne sont pas simples. Alors je sais, il y en a qui vont dire « Ouais, la vie de nos grands-parents a été encore pire quand il y avait la guerre et tout. » Et c'est vrai. Mais aujourd'hui, des fois, je me demande « Ok, est-ce que j'ai éclaté de rire ? » aujourd'hui, est-ce que j'ai éclaté de rire cette semaine ? On rigole plus trop, et on a besoin de gens comme le smile, qui ont la joie de vivre, qui sont passionnés, et rien que pour ça, on a envie de les rejoindre. Donc moi, je crois que la plus belle de toutes les stratégies, prenez celle que vous voulez, elle ne marchera que si vous avez le smile, et qu'on sent que vous aimez ce que vous faites. Donc c'est pas la peine de se prendre trop au sérieux, et attention de ne pas tomber dans le piège, justement, et moi je suis tombée dans ce piège-là, clairement, de il faut que ce soit poli, lisse, machin, truc chouette, bien tiré à quatre épingles, voilà, si tu vends du premium, faut... Non, sérieux, soyez vous-même. Faites ce qui vous plaît, kiffez ce que vous faites, et vous verrez, ça magnétise. Beaucoup, beaucoup cherchent à comment magnétiser des clients, comment magnétiser les opportunités. J'ai envie de vous dire, vous le savez déjà au fond de vous, kiffez ce que vous faites. Quand vous voyez quelqu'un heureux, épanoui, avec le smile, vous avez envie d'y aller. Quand vous voyez quelqu'un de sérieux et tout, vous vous dites « Ah, est-ce que j'y vais ? Est-ce que j'y vais pas ? » Ah, vous vous posez 36 000 questions. C'est pareil sur les réseaux, la stratégie, la vraie vie, c'est tout pareil. Si parfois vous voyez que vous vous posez trop de questions, essayez de ramener cette situation-là à des réseaux dans la vraie vie. Et demandez-vous « Est-ce que ça, ça marcherait ? Ça marcherait pas dans la vraie vie ? » Et vous avez vos réponses. La deuxième erreur, c'est de minimiser l'impact de mes croyances et de mon mindset sur mes résultats. On va trop souvent chercher, et je l'ai fait, des investissements dans des stratégies business, dans du marketing, dans des compétences en fait. Et moi, c'est simple, c'est dans l'académie Closer to You, on commence toujours, toujours, toujours, toujours par du mindset, par nos croyances, par rapport à la vente, par rapport à notre relation à l'argent, par rapport à notre posture d'entrepreneur et tout. C'est parce que je l'ai expérimenté, je le sais, et si vous êtes vraiment attentif et... et honnête envers vous-même, vous verrez que tous les entrepreneurs vous disent la même chose. Vous aurez beau avoir les meilleurs outils entre les mains, si vous avez la croyance que vous n'allez pas y arriver, que vous n'êtes pas encore prêt, ou que la réussite inconsciemment vous fait peur, que vous avez la peur de réussite, la peur d'échouer, que vous avez cette croyance d'être pas assez, de ne pas être légitime, oui mais, oui mais, et que vous vous comparez et tout, en fait, tant et si longtemps que vous n'aurez pas fait ce travail qui ne s'arrête jamais, mais qui monte d'un niveau, à chaque fois vous enlevez des couches, à chaque fois vous montez une marche, et bien vous allez rester comme bloqué au même endroit. Et vous aurez dépensé des sommes folles, des investissements fous, à droite et à gauche, pour des stratégies ou des accompagnements de business, mais allez voir vos croyances et votre mindset. Et surtout, surtout, s'il vous plaît, ne dites pas « Oui, mais moi, j'entends tellement souvent, ça c'est pas une erreur que j'ai faite, mais c'est une erreur que j'entends tellement souvent dans les appels ou quoi. Ah, mais moi je sais déjà. » Ah mais moi ça je sais déjà, ah oui mais ça le mindset j'ai déjà travaillé. Et moi la question que je pose à chaque fois aux prospects en appel, c'est ok j'entends que tu l'as fait. Et je vois que tu as déjà beaucoup investi en toi, pour toi, dans tes croyances, ton mindset. Mais explique-moi alors pourquoi tu n'as pas encore les résultats ? Pourquoi est-ce que tu as encore telle, telle, telle, telle, telle croyance ? Parce que tout simplement ça ne s'arrête jamais. Et je pense vraiment profondément qu'à partir du moment où on se dit, moi je sais déjà. Ah mais ça je sais déjà, eh bien on se met un plafond tout seul. On n'a jamais fini de débusquer des croyances à un autre niveau et encore à un autre niveau. On affine, on peaufine et on se développe en fait. Mais on ne peut pas développer l'extérieur tant et si longtemps qu'on ne développe pas l'intérieur. On ne peut pas élever l'extérieur tant et si longtemps qu'on n'élève pas notre intérieur. Donc la priorité ce n'est pas la stratégie business. Et ça fait vraiment écho à la première erreur. C'est d'abord les croyances et le mindset, avant les stratégies, business, marketing et autres. Toujours. La troisième erreur que j'ai faite, c'est de me voir comme petite. En fait, je me souviens, je suis mentorée depuis le début. Un de mes mentors principaux est Martin Latulippe. Et je me vois, au fur et à mesure de ces cinq années, lui dire « Je ne suis pas encore dans la cour des grands. » Je ne suis pas encore dans la cour des grands. Et pourtant... Mon chiffre d'affaires se déployait, ma réputation se déployait, mon impact se déployait, j'avais créé une académie, je travaillais à côté des plus grands entrepreneurs du web et je suis sûre qu'il y en a qui rougissent rien que de voir avec qui je travaille et qui m'entoure et les noms dans mon répertoire téléphonique. Mais moi, je me disais, je ne suis pas encore dans la cour des grands. Et ça, ça vient de quoi ? C'est que c'est la comparaison. J'allais dire un gros mot, mais je pense que je vais le dire parce que je suis comme je suis dans la vraie vie dans ce podcast. J'allais dire, c'est cette putain de comparaison. C'est-à-dire que moi j'en étais à mon chapitre 2, admettons, et je regardais les autres entrepreneurs que coaché Martin, ou que coach encore Martin, et je regardais leurs chiffres, leurs parcours, leur nombre de likes et tout, et j'étais là, comme j'aimerais en être là, comme j'aimerais en être déjà là. Et mais, eux ça fait 10, 15, 20 ans qu'ils sont là. Peu importe, même si ça faisait la même durée, peut-être qu'ils ont fait le job que je n'ai pas fait moi au début sur mes croyances, mon mindset et autres. Peut-être qu'ils n'ont pas fait les autres erreurs que moi j'ai faites. Peut-être qu'eux avaient eu une boîte avant, peut-être qu'ils avaient déjà été entrepreneurs. Peut-être que ce n'est pas leur première boîte, leur première société. Alors, c'est ça la comparaison et on y va avec comme on est. Alors moi au début, je me souviens, tout au début je disais « ouais, moi je suis une petite entrepreneur » et comme je disais « mais pourquoi petite ? » parce que je mesure un mètre 55, quelque chose de 35. Je tournais ça à la rigolade, mais au fond, ça voulait vraiment traduire comment je me sentais. Et la comparaison, en fait, ça tue l'évolution. Ça vous empêche de voir tout le chemin que vous avez parcouru. Et ça, je me parle souvent sur les réseaux. Moi, ce que j'ai mis en place pour... Il y a deux choses que j'ai mis en place pour ça, pour arrêter de me comparer. On parle souvent du tableau de visualisation. Moi, j'ai mon tableau de visualisation, évidemment. Il est sur mon fond d'écran. Mais j'ai aussi mon tableau de mes réalisations. Et je construis année par année. Je mets des photos, je mets des phrases de tout ce que j'ai bâti, évolué, comment j'ai évolué, ce que j'ai réalisé dans l'année, au fur et à mesure de l'année. Et comme ça, quand je commence à me comparer, je dis, oh cocotte, regarde tout ce que tu as déjà fait. Il y a cinq ans, tu n'étais même pas sur les réseaux à titre personnel. Il y a cinq ans, tu n'étais même pas entrepreneur. Il y a cinq ans, tu ne savais même pas comment on construisait une académie. Il y a cinq ans, tu ne connaissais pas Canva. Il y a 5 ans, regarde tout ce que tu as acquis comme compétences, comme connaissances. Tout ça, ça n'existait pas il y a 5 ans. L'académie Closer to You, elle n'a même pas un an et demi. Quand on voit l'aura, la réputation et ce que l'académie permet, il y a un an et demi, elle n'existait pas. Donc si on ne regarde pas ça, si on ne se rappelle pas ça, si on ne se met pas une petite claque en pleine figure de temps en temps en disant « Oh cocotte, redescends ! » Regarde ton propre chemin, arrête de regarder celui de l'autre et tant et si longtemps que tu regarderas celui des autres, tu n'évolueras pas dans le tien. En tout cas pas avec plaisir. Donc regarde ton propre chemin. Et la deuxième chose c'est quand ça m'est arrivé de me comparer comme ça, ce que j'ai appris à faire avec le temps, quand je voyais que je me comparais, que je regardais un chiffre et que je me disais ah je n'en suis pas encore là, oh comme j'adorerais en être déjà là, ou oh ça c'est la cour des grands et moi je suis petite ou quoi qu'est-ce. ce que j'ai appris à faire, c'est à fermer les yeux, à prendre une grande respiration et à me dire « Merci de me montrer que c'est possible. » En fait, vous avez marché, vous êtes monté sur quelques marches au-dessus de moi, moi j'en suis peut-être à ma deuxième marche et vous à votre vingtième marche, et merci de me montrer qu'il y a encore des marches à gravir. Merci de me montrer qu'on n'est pas tous capés là. Si vous avez pu le faire, je ne suis personne de... plus ou de moins que vous, vous n'êtes personne de plus ou de moins que moi. Alors, si vous avez pu le faire, je peux le faire aussi. Donc, merci de me montrer que c'est possible. La troisième erreur, et je crois que c'est... Non, la quatrième, pardon ! Je n'ai même plus compté ! La quatrième erreur, je pense sincèrement que c'est la plus grosse erreur que j'ai faite, qui m'a coûté le plus cher. aussi bien financièrement qu'émotionnellement, qu'au niveau de mon énergie, qu'au niveau de mon taux de plaisir dans ce que j'ai fait, et qui m'a fait perdre le plus de temps, c'est d'avoir voulu céder à la facilité, d'avoir été attirée par l'objet brillant, par les belles promesses, d'avoir cru que ce serait plus facile d'y aller sous la coupe d'un autre que d'y aller seule, d'avoir cru que je ne serais peut-être pas capable d'y aller seule. Ça, Vraiment, si toutes les fois on m'a dit « Sego, moi j'ai un super réseau, moi j'ai une grosse communauté, moi j'ai ci, j'ai ça, j'ai ça, ton académie, En fait, on va la construire ensemble, tu vas la mettre sous mon nom et je vais te faire profiter de ma visibilité. Et au moins ça va te faire économiser de l'argent en publicité, du temps et tout et tout. La réalité derrière ça, c'est que j'ai perdu ma liberté. J'ai perdu ma liberté, j'ai perdu mes idées, j'ai perdu ma qualité de vie. C'était horrible, j'en étais arrivé à un point où je travaillais 80 heures par semaine. Un truc de fou. J'avais plus de vie. Et en fait, ce que j'étais en train de vivre, bah oui, sur le papier, c'était j'ai gagné l'argent que je voulais, mais dans la réalité, c'était pas du tout la vie que je voulais. Donc, on me promettait des... On me disait, non, mais reste et tout, tu vas voir tout l'argent qu'on va faire. Mais j'en étais arrivée à un point à dire, en fait, je m'en fous de l'argent qu'on va faire. Moi, ma priorité, c'est ma qualité de vie. Moi, ma priorité, c'est mes moments avec mes enfants. C'est de... kiffer, de triper ce que je fais. Ma priorité, c'est absolument pas de me réenfermer dans un truc encore pire que le salariat. Donc, je l'ai fait peut-être 6 mois, 7 mois, ça a duré. Ça s'est fini avec perdre ses fracas. Et pour vous relever de ça, c'est hard. Alors faites gaffe aux belles promesses. Pendant tout un temps, les très très belles promesses ont bien marché. Allez, viens, je te permets de faire 10K en 3 semaines ou quoi. Si c'est trop gros, si c'est trop... Ou waouh, méfiez-vous, méfiez-vous. Et vous avez énormément plus de capacité que ce que vous croyez. Et reposez-vous la question, est-ce que c'est vraiment ça que je voulais créer à la base ? Qu'est-ce qui est le plus important pour moi ? Réécrivez vos valeurs, revenez à l'intérieur et ne vous laissez pas, ou alors laissez-vous, comme moi, attirés par l'objet brillant, mais tirez-en les leçons, ne retombez pas dedans, ok ? Moi, peu de temps après qu'une telle aventure me soit arrivée, Et j'ai une autre entrepreneur qui a pris contact avec moi et qui m'a fait une promesse extraordinaire. Ouais, c'est go, viens et tout, tu vas être ma head of sales et puis tu vas construire ton académie sous mon nom. Et moi, je fais déjà 10 millions, donc même avec 10%, tu vas faire un million, blablabla. Et j'ai dit non, non, non, non, non, non, non, non, merci. Non, merci. J'ai déjà donné en fait, j'ai tiré les leçons de ça. Je n'y retournerai pas. Et l'histoire a fait par la suite que j'ai appris que ça aurait été encore pire que ce que j'avais vécu. Donc voilà, méfiez-vous toujours. Il n'y a pas, comme je disais dans la première erreur à propos des stratégies, il n'y a pas de baguette magique. Il n'y a pas un chemin hyper facile. Il n'y a pas tout ça. Tout ce que, à chaque fois, vous allez vouloir prendre, admettons un raccourci, c'est comme dans un jeu vidéo. Si vous prenez un raccourci, attendez-vous à ce que ce soit de la lave, Est-ce que ce soit des sables mouvants ou quoi ? Ouais, peut-être que votre chemin à vous, il sera un tout petit peu plus long. Mais à bien comparer un chemin un peu plus long sur de la route nickel, est-ce que ça ne prend pas moins de temps qu'un raccourci dans des marécages ? Je vous laisse avec cette pensée, cette image, et arrivez à la conclusion que vous désirez, à laquelle vous désirez arriver. La cinquième erreur, c'est de ne pas... pas m'être suffisamment affirmée, ne pas avoir suffisamment tenu mon cadre face à mes mentors, à des entrepreneurs, aux personnes, aux coachs qui m'accompagnaient. Hommes principalement ou femmes sans enfants qui attendaient de moi ou qui me disaient d'appliquer ce qu'elles ou ce qu'ils faisaient alors que ma réalité, mon quotidien n'avait rien, mais vraiment rien à voir avec le leur. parce que clairement on prend pas les mêmes décisions on dirige pas une entreprise on met pas en place les mêmes stratégies quand on est seul dans sa vie ou en couple ou quand on est un homme et qu'on a une femme qui gère tout derrière que lorsqu'on est la femme qui gère la famille plus la femme qui développe l'entreprise et en plus qu'on a une famille où on est six à vivre dans la même maison donc avec les rendez-vous médicaux les accompagnements les dossiers scolaire. les machins, les trucs chouettes, les repas, les courses de ménage, l'organisation en fait. Et non, on ne peut pas appliquer la même chose. Par exemple, moi j'ai des amis entrepreneurs, hommes, quand ils sont en lancement, et ben hop, ils sont dans leur monde, ils ne montent que pour manger, hop, ils dorment même pas avec leur épouse, ils coupent quasiment tout, ils se mettent dans leur bulle. C'est extraordinaire, c'est extraordinaire. Mais je ne peux pas faire ça moi. Donc moi il me faut mettre en place une stratégie qui colle à ma réalité. et à la vie que je veux. Et heureusement qu'il y a des entrepreneurs, que j'aime de tout mon cœur, qui me montrent à nouveau que c'est possible. et j'ai envie de la citer donc je vais le faire, mais par exemple Sophie Ausha, qui est une super amie à moi, qui elle a construit un business à multimillions avec trois enfants, en plus en faisant l'école à la maison, merci de me montrer que c'est possible. Et je préfère du coup être accompagnée aujourd'hui par des femmes qui sont mamans. Et alors des femmes mamans, entrepreneurs, quatre enfants, j'en ai pas trouvé beaucoup. qui ont atteint des niveaux de business extraordinaires, j'en ai pas trouvé beaucoup. Mais je sais que déjà, par exemple Sophie, maman de trois enfants, mariée avec Bruno, donc aussi d'avoir une relation de couple stable, belle, intense et tout, depuis plusieurs années. Trois enfants qui ont fait l'école à la maison et tout, même si moi ils n'ont pas fait l'école à la maison, bah je savais que hop, elle avait un grade de plus quoi. Ou en tout cas, même si c'est pas un grade de plus, c'est quelque chose qui me ferait dire ok tu vas comprendre. Quand je te parle de « j'adorerais faire ça » , mais concrètement, là, dans ma semaine, ça ne rentre pas. Donc, comment toi, est-ce que tu penses ? Comment toi, est-ce que tu as mis en place ? Et ça, c'est une pépite. Donc, c'est aussi de s'affirmer. Moi, j'ai appliqué des choses, des stratégies, des développements de business venant de personnes qui étaient à l'opposé de ma vie, en fait. Et ça ne peut pas marcher parce qu'on n'a pas le même temps, on n'a pas la même disponibilité d'esprit, la même charge mentale. On n'a pas... On n'a pas les mêmes impératifs de vie et tout. Ce n'est pas possible de copier-coller. Donc, ça aurait été de dire, hop, hop, hop, calme-toi ma popiette, ce que tu me dis d'appliquer dans ma réalité à moi, ce n'est pas possible. Donc, comment on pourrait faire pour rendre ça possible avec ma réalité ? Et moi, mon erreur, ça a été de fermer ma bouche et dire, ok, je vais faire ça. Mais ça ne pouvait pas marcher. Donc, ça a été de l'épuisement, ça a été... de nouveau de la perte de temps, de nouveau de la perte d'argent, et surtout, surtout, cette sensation, ce sentiment d'avoir une vie qui ne pouvait pas coller au développement d'une activité. Et c'est faux. Je vous le dis, vous pouvez être parent de 4, 5, 6 enfants, développer des entreprises extraordinaires sans avoir à sacrifier vos temps en famille, sans avoir à rogner quelque chose. Il faut juste avoir vos valeurs, un cadre, une... une clarté extraordinaire et de verbaliser tout ça, de tenir votre cadre et de dire évidemment que je sais que je peux atteindre ça, mais avec mes conditions. Et voyons comment on peut adapter tout ça à mes conditions. Ce n'est pas je m'adapte aux conditions des autres, c'est voici mes conditions, mon cadre, je n'en bougerai pas. Maintenant, voyons ensemble ce qu'on peut mettre en place pour atteindre l'objectif. Donc voilà. Mes cinq plus grandes erreurs de ces cinq dernières, premières années d'entrepreneuriat. Aujourd'hui, malgré ces cinq erreurs, je ne regrette rien du tout. Parce que chaque erreur m'a permis de grandir, m'a permis de gagner en maturité entrepreneuriale. Parce que j'ai regardé, j'ai fait le feedback, j'ai appris de ces erreurs. Et toutes ces erreurs aussi m'ont permis... et me permettre aujourd'hui de transmettre aux sales designers que je forme, voilà ton entrepreneur, l'entrepreneur avec lequel tu vas créer un partenariat pour devenir son sales designer et donc vendre ses programmes, ses produits, etc. Parfois, il peut avoir envie d'être atteint de la folie des grandeurs, avoir envie d'aller plus vite et tout ça. Voilà les erreurs que j'ai faites. Si tu vois qu'il va dans ce sens-là, voilà comment le ramener dans le bon sens. Voilà les warnings à lui mettre. Et voilà, toi, comment tu peux l'aider à ne pas tomber dans le piège. Donc, oui, ça a été des erreurs qui m'ont coûté du temps, de l'argent et de l'énergie, mentale, émotionnelle et physique. Mais aujourd'hui, ça m'a enrichie de leçons, de compétences à transmettre aujourd'hui. Et si j'ai pu vous aider d'une façon ou d'une autre en vous transmettant ces cinq erreurs à ne pas faire, eh bien, j'espère que vous irez encore plus vite que moi et que vous atteindrez vos objectifs. avec surtout, et je le surligne, surligner encore, énormément de plaisir, que ce soit dans votre vie pro, dans votre vie perso, ou vous-même, avec vous-même. Voilà, ce sera tout pour ce deuxième épisode, je vous embrasse très très très fort. N'hésitez pas à vous abonner à ce podcast peut-être, à me mettre en commentaire, à m'envoyer un DM aussi sur Insta pour me dire ce que vous en avez pensé, et à le partager autour de vous, peut-être en faire une story, en me taguant. Ou alors mettre des étoiles. Enfin bref, je sais que vous êtes de ces entrepreneurs, ou même de ces hommes, de ces femmes, qui soutiennent les uns et les autres quand vous aimez, quand vous appréciez quelque chose. Alors je vous en remercie d'avance. Je vous souhaite de passer une bonne journée, une bonne soirée, peu importe quand est-ce que vous m'écouterez. Et je vous dis à tout bientôt dans le troisième épisode.

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Dans cet épisode, je te dévoile en toute sincérité les 5 plus erreurs que j'ai faites en 5 ans d’entrepreneuriat. Je te partage les leçons que j’en ai tirées et comment toi, tu peux éviter ces écueils pour ton activité.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et bienvenue dans le podcast Closer to You, je suis Ségolène Capdaz, la fondatrice de l'académie Closer to You, une académie qui forme les meilleurs sales designers du web. J'accompagne également les plus grands entrepreneurs du web avec mon équipe dans leur lancement ou à faire monter en compétence leur équipe de sales. Aujourd'hui, on se retrouve dans le deuxième épisode de ce podcast dans lequel j'avais envie de vous partager les 5 plus grandes erreurs de mes 5... années d'entrepreneuriat. Pourquoi j'avais envie de vous parler des erreurs ? Parce que la plupart du temps sur les réseaux, ce qu'on fait c'est qu'on partage nos réussites, on célèbre avec vous et c'est très important de le faire. Mais trop peu encore parlent des coulisses, des erreurs, des difficultés. Et moi j'ai à cœur en tout cas en faisant ça, en vous partageant mes cinq plus grosses erreurs, de vous permettre peut-être d'éviter de les faire à votre tour et de gagner du temps. et de l'argent évidemment, et puis de vous permettre d'accéder à une réussite beaucoup plus rapide. Déjà, ce que je voudrais vous partager quand on parle de coulisses, c'est l'endroit duquel j'enregistre aujourd'hui cet épisode. Donc je suis actuellement au Championnat de France d'équitation pour une de mes filles, et je fais cet épisode depuis mon lit d'un mobilhome dans un camping. Donc évidemment qu'il va y avoir du bruit environnant, des portes qui claquent, des personnes qui passent à côté, des bruits de vaisselle. Mais en fin de compte, bienvenue dans ma vie, dans la vie d'une entrepreneur qui a construit une entreprise qui lui permet d'accompagner une de ses filles en championnat et de travailler d'où elle veut. Quand on dit, moi j'ai envie de travailler d'où je veux, quand je veux, et bien moi c'est depuis les championnats de la mode bevon et depuis mon lit de mon mobilhome. Donc la première erreur que je voulais vous partager, je crois que c'est de croire qu'il y avait une stratégie qui marcherait mieux qu'une autre. Longtemps j'ai investi pour apprendre à développer un tunnel de vente, apprendre la stratégie de quelqu'un. En vrai, il n'y a aucune stratégie qui marche mieux qu'une autre. Toutes les stratégies fonctionnent. Certaines stratégies ne vont pas fonctionner pour vous ou ne vont pas vous convenir, justement suivant qui vous êtes, est-ce que vous voulez, est-ce que vous faites, suivant ce que vous êtes prêt à développer ou pas. Je vois beaucoup, beaucoup trop d'entrepreneurs qui se disent « Ben voilà, moi je sais qu'on m'a dit si je faisais de la pub, un webinaire, mon académie se remplirait par exemple, ou mon programme se remplirait. C'est faux. Ce qui est vrai, c'est que toutes les stratégies existent. Mais ce qui est vrai aussi, c'est qu'il n'y a aucune stratégie qui ne serait une baquette magique. En fait, il n'existe pas de baquette magique. Il n'existe pas de stratégie qui vous permettrait de ne pas communiquer avec les gens. Le truc, c'est que quand on est sur les réseaux, on se dit, en fait, Je peux juste mettre de l'argent dans la pub, rester dans l'ombre et évidemment que tout le monde me comprendra. Évidemment que ce qu'il y a dans ma tête, dans mon cœur, dans mes tripes, les gens vont le percevoir, vont le sentir, vont le comprendre. C'est faux. Si on prenait cet exemple-là et qu'on le mettait dans la vraie vie, ça ferait comme si vous ouvriez une boutique au fond d'une impasse, sans devanture, une impasse pas éclairée et il n'y aurait aucun panneau, aucun décret. Mais vous, vous diriez, moi j'ai ouvert ma boutique. Il y a des trucs extraordinaires, et c'est vrai, dans cette boutique. Et les gens vont le savoir que c'est extraordinaire. Mais rien ne se passe. Alors, vous lancez une pub, deux pubs, trois pubs sur la radio locale, dans les journaux et tout. Vous vous dites que le bouche à oreille va finir par marcher. J'en ai vu tellement des commerces comme ça. Et je suis sûre que vous en connaissez aussi. Qui ont ouvert, mais qui n'ont pas fait ce qu'il fallait faire pour que ça marche. Parce qu'ils ont voulu rester cachés. Ils se sont dit, c'est une super idée, j'ai un concept génial, cette boutique, je suis sûre qu'elle va marcher du feu de Dieu. Mais ils n'en ont pas parlé, pas plus que ça. En fait, ils n'ont pas transmis leur passion. Et c'est ça, moi, que je crois dans n'importe quelle stratégie, c'est le fait de transmettre sa passion. Pas un message hyper marketé, pas... peine d'aller dans le copywriting, dans tous ces trucs. Moi je reste profondément convaincue que même sans un personal branding, une typographie hyper léchée, des trucs comme ça, je suis sûre que ça peut marcher à condition si et seulement si vous êtes animé, vous kiffez, vous tripez ce que vous faites et vous en parlez avec passion. Vous pouvez avoir ce que j'aime bien dire un feed d'Instagram éclatée au sol, donc où il n'y a aucune cohérence. Il y a des photos, des trucs, ça part dans tous les sens. Mais si à chaque fois on vous voit avec le smile, avec la passion, avec l'envie de transmettre, ça fonctionnera, ça fonctionnera toujours à partir du moment où vous utilisez la communication, les réseaux sociaux, avec l'envie d'être sociable, avec l'envie d'aider l'autre, avec l'envie de transmettre votre passion, avec l'envie... Ah oui, vous allez entendre des cheveux aussi. Avec l'envie de... de montrer à quel point vous kiffez ce que vous faites et de dire aux autres « Rentre dans mon monde, c'est très bon ! » Et rien que de vous voir prendre votre pied dans ce que vous faites, on a envie de vous rejoindre. Parce que la société aujourd'hui, c'est lourd ce qu'on vit. Sérieux, c'est lourd. Nos vies, elles ne sont pas simples. Alors je sais, il y en a qui vont dire « Ouais, la vie de nos grands-parents a été encore pire quand il y avait la guerre et tout. » Et c'est vrai. Mais aujourd'hui, des fois, je me demande « Ok, est-ce que j'ai éclaté de rire ? » aujourd'hui, est-ce que j'ai éclaté de rire cette semaine ? On rigole plus trop, et on a besoin de gens comme le smile, qui ont la joie de vivre, qui sont passionnés, et rien que pour ça, on a envie de les rejoindre. Donc moi, je crois que la plus belle de toutes les stratégies, prenez celle que vous voulez, elle ne marchera que si vous avez le smile, et qu'on sent que vous aimez ce que vous faites. Donc c'est pas la peine de se prendre trop au sérieux, et attention de ne pas tomber dans le piège, justement, et moi je suis tombée dans ce piège-là, clairement, de il faut que ce soit poli, lisse, machin, truc chouette, bien tiré à quatre épingles, voilà, si tu vends du premium, faut... Non, sérieux, soyez vous-même. Faites ce qui vous plaît, kiffez ce que vous faites, et vous verrez, ça magnétise. Beaucoup, beaucoup cherchent à comment magnétiser des clients, comment magnétiser les opportunités. J'ai envie de vous dire, vous le savez déjà au fond de vous, kiffez ce que vous faites. Quand vous voyez quelqu'un heureux, épanoui, avec le smile, vous avez envie d'y aller. Quand vous voyez quelqu'un de sérieux et tout, vous vous dites « Ah, est-ce que j'y vais ? Est-ce que j'y vais pas ? » Ah, vous vous posez 36 000 questions. C'est pareil sur les réseaux, la stratégie, la vraie vie, c'est tout pareil. Si parfois vous voyez que vous vous posez trop de questions, essayez de ramener cette situation-là à des réseaux dans la vraie vie. Et demandez-vous « Est-ce que ça, ça marcherait ? Ça marcherait pas dans la vraie vie ? » Et vous avez vos réponses. La deuxième erreur, c'est de minimiser l'impact de mes croyances et de mon mindset sur mes résultats. On va trop souvent chercher, et je l'ai fait, des investissements dans des stratégies business, dans du marketing, dans des compétences en fait. Et moi, c'est simple, c'est dans l'académie Closer to You, on commence toujours, toujours, toujours, toujours par du mindset, par nos croyances, par rapport à la vente, par rapport à notre relation à l'argent, par rapport à notre posture d'entrepreneur et tout. C'est parce que je l'ai expérimenté, je le sais, et si vous êtes vraiment attentif et... et honnête envers vous-même, vous verrez que tous les entrepreneurs vous disent la même chose. Vous aurez beau avoir les meilleurs outils entre les mains, si vous avez la croyance que vous n'allez pas y arriver, que vous n'êtes pas encore prêt, ou que la réussite inconsciemment vous fait peur, que vous avez la peur de réussite, la peur d'échouer, que vous avez cette croyance d'être pas assez, de ne pas être légitime, oui mais, oui mais, et que vous vous comparez et tout, en fait, tant et si longtemps que vous n'aurez pas fait ce travail qui ne s'arrête jamais, mais qui monte d'un niveau, à chaque fois vous enlevez des couches, à chaque fois vous montez une marche, et bien vous allez rester comme bloqué au même endroit. Et vous aurez dépensé des sommes folles, des investissements fous, à droite et à gauche, pour des stratégies ou des accompagnements de business, mais allez voir vos croyances et votre mindset. Et surtout, surtout, s'il vous plaît, ne dites pas « Oui, mais moi, j'entends tellement souvent, ça c'est pas une erreur que j'ai faite, mais c'est une erreur que j'entends tellement souvent dans les appels ou quoi. Ah, mais moi je sais déjà. » Ah mais moi ça je sais déjà, ah oui mais ça le mindset j'ai déjà travaillé. Et moi la question que je pose à chaque fois aux prospects en appel, c'est ok j'entends que tu l'as fait. Et je vois que tu as déjà beaucoup investi en toi, pour toi, dans tes croyances, ton mindset. Mais explique-moi alors pourquoi tu n'as pas encore les résultats ? Pourquoi est-ce que tu as encore telle, telle, telle, telle, telle croyance ? Parce que tout simplement ça ne s'arrête jamais. Et je pense vraiment profondément qu'à partir du moment où on se dit, moi je sais déjà. Ah mais ça je sais déjà, eh bien on se met un plafond tout seul. On n'a jamais fini de débusquer des croyances à un autre niveau et encore à un autre niveau. On affine, on peaufine et on se développe en fait. Mais on ne peut pas développer l'extérieur tant et si longtemps qu'on ne développe pas l'intérieur. On ne peut pas élever l'extérieur tant et si longtemps qu'on n'élève pas notre intérieur. Donc la priorité ce n'est pas la stratégie business. Et ça fait vraiment écho à la première erreur. C'est d'abord les croyances et le mindset, avant les stratégies, business, marketing et autres. Toujours. La troisième erreur que j'ai faite, c'est de me voir comme petite. En fait, je me souviens, je suis mentorée depuis le début. Un de mes mentors principaux est Martin Latulippe. Et je me vois, au fur et à mesure de ces cinq années, lui dire « Je ne suis pas encore dans la cour des grands. » Je ne suis pas encore dans la cour des grands. Et pourtant... Mon chiffre d'affaires se déployait, ma réputation se déployait, mon impact se déployait, j'avais créé une académie, je travaillais à côté des plus grands entrepreneurs du web et je suis sûre qu'il y en a qui rougissent rien que de voir avec qui je travaille et qui m'entoure et les noms dans mon répertoire téléphonique. Mais moi, je me disais, je ne suis pas encore dans la cour des grands. Et ça, ça vient de quoi ? C'est que c'est la comparaison. J'allais dire un gros mot, mais je pense que je vais le dire parce que je suis comme je suis dans la vraie vie dans ce podcast. J'allais dire, c'est cette putain de comparaison. C'est-à-dire que moi j'en étais à mon chapitre 2, admettons, et je regardais les autres entrepreneurs que coaché Martin, ou que coach encore Martin, et je regardais leurs chiffres, leurs parcours, leur nombre de likes et tout, et j'étais là, comme j'aimerais en être là, comme j'aimerais en être déjà là. Et mais, eux ça fait 10, 15, 20 ans qu'ils sont là. Peu importe, même si ça faisait la même durée, peut-être qu'ils ont fait le job que je n'ai pas fait moi au début sur mes croyances, mon mindset et autres. Peut-être qu'ils n'ont pas fait les autres erreurs que moi j'ai faites. Peut-être qu'eux avaient eu une boîte avant, peut-être qu'ils avaient déjà été entrepreneurs. Peut-être que ce n'est pas leur première boîte, leur première société. Alors, c'est ça la comparaison et on y va avec comme on est. Alors moi au début, je me souviens, tout au début je disais « ouais, moi je suis une petite entrepreneur » et comme je disais « mais pourquoi petite ? » parce que je mesure un mètre 55, quelque chose de 35. Je tournais ça à la rigolade, mais au fond, ça voulait vraiment traduire comment je me sentais. Et la comparaison, en fait, ça tue l'évolution. Ça vous empêche de voir tout le chemin que vous avez parcouru. Et ça, je me parle souvent sur les réseaux. Moi, ce que j'ai mis en place pour... Il y a deux choses que j'ai mis en place pour ça, pour arrêter de me comparer. On parle souvent du tableau de visualisation. Moi, j'ai mon tableau de visualisation, évidemment. Il est sur mon fond d'écran. Mais j'ai aussi mon tableau de mes réalisations. Et je construis année par année. Je mets des photos, je mets des phrases de tout ce que j'ai bâti, évolué, comment j'ai évolué, ce que j'ai réalisé dans l'année, au fur et à mesure de l'année. Et comme ça, quand je commence à me comparer, je dis, oh cocotte, regarde tout ce que tu as déjà fait. Il y a cinq ans, tu n'étais même pas sur les réseaux à titre personnel. Il y a cinq ans, tu n'étais même pas entrepreneur. Il y a cinq ans, tu ne savais même pas comment on construisait une académie. Il y a cinq ans, tu ne connaissais pas Canva. Il y a 5 ans, regarde tout ce que tu as acquis comme compétences, comme connaissances. Tout ça, ça n'existait pas il y a 5 ans. L'académie Closer to You, elle n'a même pas un an et demi. Quand on voit l'aura, la réputation et ce que l'académie permet, il y a un an et demi, elle n'existait pas. Donc si on ne regarde pas ça, si on ne se rappelle pas ça, si on ne se met pas une petite claque en pleine figure de temps en temps en disant « Oh cocotte, redescends ! » Regarde ton propre chemin, arrête de regarder celui de l'autre et tant et si longtemps que tu regarderas celui des autres, tu n'évolueras pas dans le tien. En tout cas pas avec plaisir. Donc regarde ton propre chemin. Et la deuxième chose c'est quand ça m'est arrivé de me comparer comme ça, ce que j'ai appris à faire avec le temps, quand je voyais que je me comparais, que je regardais un chiffre et que je me disais ah je n'en suis pas encore là, oh comme j'adorerais en être déjà là, ou oh ça c'est la cour des grands et moi je suis petite ou quoi qu'est-ce. ce que j'ai appris à faire, c'est à fermer les yeux, à prendre une grande respiration et à me dire « Merci de me montrer que c'est possible. » En fait, vous avez marché, vous êtes monté sur quelques marches au-dessus de moi, moi j'en suis peut-être à ma deuxième marche et vous à votre vingtième marche, et merci de me montrer qu'il y a encore des marches à gravir. Merci de me montrer qu'on n'est pas tous capés là. Si vous avez pu le faire, je ne suis personne de... plus ou de moins que vous, vous n'êtes personne de plus ou de moins que moi. Alors, si vous avez pu le faire, je peux le faire aussi. Donc, merci de me montrer que c'est possible. La troisième erreur, et je crois que c'est... Non, la quatrième, pardon ! Je n'ai même plus compté ! La quatrième erreur, je pense sincèrement que c'est la plus grosse erreur que j'ai faite, qui m'a coûté le plus cher. aussi bien financièrement qu'émotionnellement, qu'au niveau de mon énergie, qu'au niveau de mon taux de plaisir dans ce que j'ai fait, et qui m'a fait perdre le plus de temps, c'est d'avoir voulu céder à la facilité, d'avoir été attirée par l'objet brillant, par les belles promesses, d'avoir cru que ce serait plus facile d'y aller sous la coupe d'un autre que d'y aller seule, d'avoir cru que je ne serais peut-être pas capable d'y aller seule. Ça, Vraiment, si toutes les fois on m'a dit « Sego, moi j'ai un super réseau, moi j'ai une grosse communauté, moi j'ai ci, j'ai ça, j'ai ça, ton académie, En fait, on va la construire ensemble, tu vas la mettre sous mon nom et je vais te faire profiter de ma visibilité. Et au moins ça va te faire économiser de l'argent en publicité, du temps et tout et tout. La réalité derrière ça, c'est que j'ai perdu ma liberté. J'ai perdu ma liberté, j'ai perdu mes idées, j'ai perdu ma qualité de vie. C'était horrible, j'en étais arrivé à un point où je travaillais 80 heures par semaine. Un truc de fou. J'avais plus de vie. Et en fait, ce que j'étais en train de vivre, bah oui, sur le papier, c'était j'ai gagné l'argent que je voulais, mais dans la réalité, c'était pas du tout la vie que je voulais. Donc, on me promettait des... On me disait, non, mais reste et tout, tu vas voir tout l'argent qu'on va faire. Mais j'en étais arrivée à un point à dire, en fait, je m'en fous de l'argent qu'on va faire. Moi, ma priorité, c'est ma qualité de vie. Moi, ma priorité, c'est mes moments avec mes enfants. C'est de... kiffer, de triper ce que je fais. Ma priorité, c'est absolument pas de me réenfermer dans un truc encore pire que le salariat. Donc, je l'ai fait peut-être 6 mois, 7 mois, ça a duré. Ça s'est fini avec perdre ses fracas. Et pour vous relever de ça, c'est hard. Alors faites gaffe aux belles promesses. Pendant tout un temps, les très très belles promesses ont bien marché. Allez, viens, je te permets de faire 10K en 3 semaines ou quoi. Si c'est trop gros, si c'est trop... Ou waouh, méfiez-vous, méfiez-vous. Et vous avez énormément plus de capacité que ce que vous croyez. Et reposez-vous la question, est-ce que c'est vraiment ça que je voulais créer à la base ? Qu'est-ce qui est le plus important pour moi ? Réécrivez vos valeurs, revenez à l'intérieur et ne vous laissez pas, ou alors laissez-vous, comme moi, attirés par l'objet brillant, mais tirez-en les leçons, ne retombez pas dedans, ok ? Moi, peu de temps après qu'une telle aventure me soit arrivée, Et j'ai une autre entrepreneur qui a pris contact avec moi et qui m'a fait une promesse extraordinaire. Ouais, c'est go, viens et tout, tu vas être ma head of sales et puis tu vas construire ton académie sous mon nom. Et moi, je fais déjà 10 millions, donc même avec 10%, tu vas faire un million, blablabla. Et j'ai dit non, non, non, non, non, non, non, non, merci. Non, merci. J'ai déjà donné en fait, j'ai tiré les leçons de ça. Je n'y retournerai pas. Et l'histoire a fait par la suite que j'ai appris que ça aurait été encore pire que ce que j'avais vécu. Donc voilà, méfiez-vous toujours. Il n'y a pas, comme je disais dans la première erreur à propos des stratégies, il n'y a pas de baguette magique. Il n'y a pas un chemin hyper facile. Il n'y a pas tout ça. Tout ce que, à chaque fois, vous allez vouloir prendre, admettons un raccourci, c'est comme dans un jeu vidéo. Si vous prenez un raccourci, attendez-vous à ce que ce soit de la lave, Est-ce que ce soit des sables mouvants ou quoi ? Ouais, peut-être que votre chemin à vous, il sera un tout petit peu plus long. Mais à bien comparer un chemin un peu plus long sur de la route nickel, est-ce que ça ne prend pas moins de temps qu'un raccourci dans des marécages ? Je vous laisse avec cette pensée, cette image, et arrivez à la conclusion que vous désirez, à laquelle vous désirez arriver. La cinquième erreur, c'est de ne pas... pas m'être suffisamment affirmée, ne pas avoir suffisamment tenu mon cadre face à mes mentors, à des entrepreneurs, aux personnes, aux coachs qui m'accompagnaient. Hommes principalement ou femmes sans enfants qui attendaient de moi ou qui me disaient d'appliquer ce qu'elles ou ce qu'ils faisaient alors que ma réalité, mon quotidien n'avait rien, mais vraiment rien à voir avec le leur. parce que clairement on prend pas les mêmes décisions on dirige pas une entreprise on met pas en place les mêmes stratégies quand on est seul dans sa vie ou en couple ou quand on est un homme et qu'on a une femme qui gère tout derrière que lorsqu'on est la femme qui gère la famille plus la femme qui développe l'entreprise et en plus qu'on a une famille où on est six à vivre dans la même maison donc avec les rendez-vous médicaux les accompagnements les dossiers scolaire. les machins, les trucs chouettes, les repas, les courses de ménage, l'organisation en fait. Et non, on ne peut pas appliquer la même chose. Par exemple, moi j'ai des amis entrepreneurs, hommes, quand ils sont en lancement, et ben hop, ils sont dans leur monde, ils ne montent que pour manger, hop, ils dorment même pas avec leur épouse, ils coupent quasiment tout, ils se mettent dans leur bulle. C'est extraordinaire, c'est extraordinaire. Mais je ne peux pas faire ça moi. Donc moi il me faut mettre en place une stratégie qui colle à ma réalité. et à la vie que je veux. Et heureusement qu'il y a des entrepreneurs, que j'aime de tout mon cœur, qui me montrent à nouveau que c'est possible. et j'ai envie de la citer donc je vais le faire, mais par exemple Sophie Ausha, qui est une super amie à moi, qui elle a construit un business à multimillions avec trois enfants, en plus en faisant l'école à la maison, merci de me montrer que c'est possible. Et je préfère du coup être accompagnée aujourd'hui par des femmes qui sont mamans. Et alors des femmes mamans, entrepreneurs, quatre enfants, j'en ai pas trouvé beaucoup. qui ont atteint des niveaux de business extraordinaires, j'en ai pas trouvé beaucoup. Mais je sais que déjà, par exemple Sophie, maman de trois enfants, mariée avec Bruno, donc aussi d'avoir une relation de couple stable, belle, intense et tout, depuis plusieurs années. Trois enfants qui ont fait l'école à la maison et tout, même si moi ils n'ont pas fait l'école à la maison, bah je savais que hop, elle avait un grade de plus quoi. Ou en tout cas, même si c'est pas un grade de plus, c'est quelque chose qui me ferait dire ok tu vas comprendre. Quand je te parle de « j'adorerais faire ça » , mais concrètement, là, dans ma semaine, ça ne rentre pas. Donc, comment toi, est-ce que tu penses ? Comment toi, est-ce que tu as mis en place ? Et ça, c'est une pépite. Donc, c'est aussi de s'affirmer. Moi, j'ai appliqué des choses, des stratégies, des développements de business venant de personnes qui étaient à l'opposé de ma vie, en fait. Et ça ne peut pas marcher parce qu'on n'a pas le même temps, on n'a pas la même disponibilité d'esprit, la même charge mentale. On n'a pas... On n'a pas les mêmes impératifs de vie et tout. Ce n'est pas possible de copier-coller. Donc, ça aurait été de dire, hop, hop, hop, calme-toi ma popiette, ce que tu me dis d'appliquer dans ma réalité à moi, ce n'est pas possible. Donc, comment on pourrait faire pour rendre ça possible avec ma réalité ? Et moi, mon erreur, ça a été de fermer ma bouche et dire, ok, je vais faire ça. Mais ça ne pouvait pas marcher. Donc, ça a été de l'épuisement, ça a été... de nouveau de la perte de temps, de nouveau de la perte d'argent, et surtout, surtout, cette sensation, ce sentiment d'avoir une vie qui ne pouvait pas coller au développement d'une activité. Et c'est faux. Je vous le dis, vous pouvez être parent de 4, 5, 6 enfants, développer des entreprises extraordinaires sans avoir à sacrifier vos temps en famille, sans avoir à rogner quelque chose. Il faut juste avoir vos valeurs, un cadre, une... une clarté extraordinaire et de verbaliser tout ça, de tenir votre cadre et de dire évidemment que je sais que je peux atteindre ça, mais avec mes conditions. Et voyons comment on peut adapter tout ça à mes conditions. Ce n'est pas je m'adapte aux conditions des autres, c'est voici mes conditions, mon cadre, je n'en bougerai pas. Maintenant, voyons ensemble ce qu'on peut mettre en place pour atteindre l'objectif. Donc voilà. Mes cinq plus grandes erreurs de ces cinq dernières, premières années d'entrepreneuriat. Aujourd'hui, malgré ces cinq erreurs, je ne regrette rien du tout. Parce que chaque erreur m'a permis de grandir, m'a permis de gagner en maturité entrepreneuriale. Parce que j'ai regardé, j'ai fait le feedback, j'ai appris de ces erreurs. Et toutes ces erreurs aussi m'ont permis... et me permettre aujourd'hui de transmettre aux sales designers que je forme, voilà ton entrepreneur, l'entrepreneur avec lequel tu vas créer un partenariat pour devenir son sales designer et donc vendre ses programmes, ses produits, etc. Parfois, il peut avoir envie d'être atteint de la folie des grandeurs, avoir envie d'aller plus vite et tout ça. Voilà les erreurs que j'ai faites. Si tu vois qu'il va dans ce sens-là, voilà comment le ramener dans le bon sens. Voilà les warnings à lui mettre. Et voilà, toi, comment tu peux l'aider à ne pas tomber dans le piège. Donc, oui, ça a été des erreurs qui m'ont coûté du temps, de l'argent et de l'énergie, mentale, émotionnelle et physique. Mais aujourd'hui, ça m'a enrichie de leçons, de compétences à transmettre aujourd'hui. Et si j'ai pu vous aider d'une façon ou d'une autre en vous transmettant ces cinq erreurs à ne pas faire, eh bien, j'espère que vous irez encore plus vite que moi et que vous atteindrez vos objectifs. avec surtout, et je le surligne, surligner encore, énormément de plaisir, que ce soit dans votre vie pro, dans votre vie perso, ou vous-même, avec vous-même. Voilà, ce sera tout pour ce deuxième épisode, je vous embrasse très très très fort. N'hésitez pas à vous abonner à ce podcast peut-être, à me mettre en commentaire, à m'envoyer un DM aussi sur Insta pour me dire ce que vous en avez pensé, et à le partager autour de vous, peut-être en faire une story, en me taguant. Ou alors mettre des étoiles. Enfin bref, je sais que vous êtes de ces entrepreneurs, ou même de ces hommes, de ces femmes, qui soutiennent les uns et les autres quand vous aimez, quand vous appréciez quelque chose. Alors je vous en remercie d'avance. Je vous souhaite de passer une bonne journée, une bonne soirée, peu importe quand est-ce que vous m'écouterez. Et je vous dis à tout bientôt dans le troisième épisode.

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Description

Dans cet épisode, je te dévoile en toute sincérité les 5 plus erreurs que j'ai faites en 5 ans d’entrepreneuriat. Je te partage les leçons que j’en ai tirées et comment toi, tu peux éviter ces écueils pour ton activité.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et bienvenue dans le podcast Closer to You, je suis Ségolène Capdaz, la fondatrice de l'académie Closer to You, une académie qui forme les meilleurs sales designers du web. J'accompagne également les plus grands entrepreneurs du web avec mon équipe dans leur lancement ou à faire monter en compétence leur équipe de sales. Aujourd'hui, on se retrouve dans le deuxième épisode de ce podcast dans lequel j'avais envie de vous partager les 5 plus grandes erreurs de mes 5... années d'entrepreneuriat. Pourquoi j'avais envie de vous parler des erreurs ? Parce que la plupart du temps sur les réseaux, ce qu'on fait c'est qu'on partage nos réussites, on célèbre avec vous et c'est très important de le faire. Mais trop peu encore parlent des coulisses, des erreurs, des difficultés. Et moi j'ai à cœur en tout cas en faisant ça, en vous partageant mes cinq plus grosses erreurs, de vous permettre peut-être d'éviter de les faire à votre tour et de gagner du temps. et de l'argent évidemment, et puis de vous permettre d'accéder à une réussite beaucoup plus rapide. Déjà, ce que je voudrais vous partager quand on parle de coulisses, c'est l'endroit duquel j'enregistre aujourd'hui cet épisode. Donc je suis actuellement au Championnat de France d'équitation pour une de mes filles, et je fais cet épisode depuis mon lit d'un mobilhome dans un camping. Donc évidemment qu'il va y avoir du bruit environnant, des portes qui claquent, des personnes qui passent à côté, des bruits de vaisselle. Mais en fin de compte, bienvenue dans ma vie, dans la vie d'une entrepreneur qui a construit une entreprise qui lui permet d'accompagner une de ses filles en championnat et de travailler d'où elle veut. Quand on dit, moi j'ai envie de travailler d'où je veux, quand je veux, et bien moi c'est depuis les championnats de la mode bevon et depuis mon lit de mon mobilhome. Donc la première erreur que je voulais vous partager, je crois que c'est de croire qu'il y avait une stratégie qui marcherait mieux qu'une autre. Longtemps j'ai investi pour apprendre à développer un tunnel de vente, apprendre la stratégie de quelqu'un. En vrai, il n'y a aucune stratégie qui marche mieux qu'une autre. Toutes les stratégies fonctionnent. Certaines stratégies ne vont pas fonctionner pour vous ou ne vont pas vous convenir, justement suivant qui vous êtes, est-ce que vous voulez, est-ce que vous faites, suivant ce que vous êtes prêt à développer ou pas. Je vois beaucoup, beaucoup trop d'entrepreneurs qui se disent « Ben voilà, moi je sais qu'on m'a dit si je faisais de la pub, un webinaire, mon académie se remplirait par exemple, ou mon programme se remplirait. C'est faux. Ce qui est vrai, c'est que toutes les stratégies existent. Mais ce qui est vrai aussi, c'est qu'il n'y a aucune stratégie qui ne serait une baquette magique. En fait, il n'existe pas de baquette magique. Il n'existe pas de stratégie qui vous permettrait de ne pas communiquer avec les gens. Le truc, c'est que quand on est sur les réseaux, on se dit, en fait, Je peux juste mettre de l'argent dans la pub, rester dans l'ombre et évidemment que tout le monde me comprendra. Évidemment que ce qu'il y a dans ma tête, dans mon cœur, dans mes tripes, les gens vont le percevoir, vont le sentir, vont le comprendre. C'est faux. Si on prenait cet exemple-là et qu'on le mettait dans la vraie vie, ça ferait comme si vous ouvriez une boutique au fond d'une impasse, sans devanture, une impasse pas éclairée et il n'y aurait aucun panneau, aucun décret. Mais vous, vous diriez, moi j'ai ouvert ma boutique. Il y a des trucs extraordinaires, et c'est vrai, dans cette boutique. Et les gens vont le savoir que c'est extraordinaire. Mais rien ne se passe. Alors, vous lancez une pub, deux pubs, trois pubs sur la radio locale, dans les journaux et tout. Vous vous dites que le bouche à oreille va finir par marcher. J'en ai vu tellement des commerces comme ça. Et je suis sûre que vous en connaissez aussi. Qui ont ouvert, mais qui n'ont pas fait ce qu'il fallait faire pour que ça marche. Parce qu'ils ont voulu rester cachés. Ils se sont dit, c'est une super idée, j'ai un concept génial, cette boutique, je suis sûre qu'elle va marcher du feu de Dieu. Mais ils n'en ont pas parlé, pas plus que ça. En fait, ils n'ont pas transmis leur passion. Et c'est ça, moi, que je crois dans n'importe quelle stratégie, c'est le fait de transmettre sa passion. Pas un message hyper marketé, pas... peine d'aller dans le copywriting, dans tous ces trucs. Moi je reste profondément convaincue que même sans un personal branding, une typographie hyper léchée, des trucs comme ça, je suis sûre que ça peut marcher à condition si et seulement si vous êtes animé, vous kiffez, vous tripez ce que vous faites et vous en parlez avec passion. Vous pouvez avoir ce que j'aime bien dire un feed d'Instagram éclatée au sol, donc où il n'y a aucune cohérence. Il y a des photos, des trucs, ça part dans tous les sens. Mais si à chaque fois on vous voit avec le smile, avec la passion, avec l'envie de transmettre, ça fonctionnera, ça fonctionnera toujours à partir du moment où vous utilisez la communication, les réseaux sociaux, avec l'envie d'être sociable, avec l'envie d'aider l'autre, avec l'envie de transmettre votre passion, avec l'envie... Ah oui, vous allez entendre des cheveux aussi. Avec l'envie de... de montrer à quel point vous kiffez ce que vous faites et de dire aux autres « Rentre dans mon monde, c'est très bon ! » Et rien que de vous voir prendre votre pied dans ce que vous faites, on a envie de vous rejoindre. Parce que la société aujourd'hui, c'est lourd ce qu'on vit. Sérieux, c'est lourd. Nos vies, elles ne sont pas simples. Alors je sais, il y en a qui vont dire « Ouais, la vie de nos grands-parents a été encore pire quand il y avait la guerre et tout. » Et c'est vrai. Mais aujourd'hui, des fois, je me demande « Ok, est-ce que j'ai éclaté de rire ? » aujourd'hui, est-ce que j'ai éclaté de rire cette semaine ? On rigole plus trop, et on a besoin de gens comme le smile, qui ont la joie de vivre, qui sont passionnés, et rien que pour ça, on a envie de les rejoindre. Donc moi, je crois que la plus belle de toutes les stratégies, prenez celle que vous voulez, elle ne marchera que si vous avez le smile, et qu'on sent que vous aimez ce que vous faites. Donc c'est pas la peine de se prendre trop au sérieux, et attention de ne pas tomber dans le piège, justement, et moi je suis tombée dans ce piège-là, clairement, de il faut que ce soit poli, lisse, machin, truc chouette, bien tiré à quatre épingles, voilà, si tu vends du premium, faut... Non, sérieux, soyez vous-même. Faites ce qui vous plaît, kiffez ce que vous faites, et vous verrez, ça magnétise. Beaucoup, beaucoup cherchent à comment magnétiser des clients, comment magnétiser les opportunités. J'ai envie de vous dire, vous le savez déjà au fond de vous, kiffez ce que vous faites. Quand vous voyez quelqu'un heureux, épanoui, avec le smile, vous avez envie d'y aller. Quand vous voyez quelqu'un de sérieux et tout, vous vous dites « Ah, est-ce que j'y vais ? Est-ce que j'y vais pas ? » Ah, vous vous posez 36 000 questions. C'est pareil sur les réseaux, la stratégie, la vraie vie, c'est tout pareil. Si parfois vous voyez que vous vous posez trop de questions, essayez de ramener cette situation-là à des réseaux dans la vraie vie. Et demandez-vous « Est-ce que ça, ça marcherait ? Ça marcherait pas dans la vraie vie ? » Et vous avez vos réponses. La deuxième erreur, c'est de minimiser l'impact de mes croyances et de mon mindset sur mes résultats. On va trop souvent chercher, et je l'ai fait, des investissements dans des stratégies business, dans du marketing, dans des compétences en fait. Et moi, c'est simple, c'est dans l'académie Closer to You, on commence toujours, toujours, toujours, toujours par du mindset, par nos croyances, par rapport à la vente, par rapport à notre relation à l'argent, par rapport à notre posture d'entrepreneur et tout. C'est parce que je l'ai expérimenté, je le sais, et si vous êtes vraiment attentif et... et honnête envers vous-même, vous verrez que tous les entrepreneurs vous disent la même chose. Vous aurez beau avoir les meilleurs outils entre les mains, si vous avez la croyance que vous n'allez pas y arriver, que vous n'êtes pas encore prêt, ou que la réussite inconsciemment vous fait peur, que vous avez la peur de réussite, la peur d'échouer, que vous avez cette croyance d'être pas assez, de ne pas être légitime, oui mais, oui mais, et que vous vous comparez et tout, en fait, tant et si longtemps que vous n'aurez pas fait ce travail qui ne s'arrête jamais, mais qui monte d'un niveau, à chaque fois vous enlevez des couches, à chaque fois vous montez une marche, et bien vous allez rester comme bloqué au même endroit. Et vous aurez dépensé des sommes folles, des investissements fous, à droite et à gauche, pour des stratégies ou des accompagnements de business, mais allez voir vos croyances et votre mindset. Et surtout, surtout, s'il vous plaît, ne dites pas « Oui, mais moi, j'entends tellement souvent, ça c'est pas une erreur que j'ai faite, mais c'est une erreur que j'entends tellement souvent dans les appels ou quoi. Ah, mais moi je sais déjà. » Ah mais moi ça je sais déjà, ah oui mais ça le mindset j'ai déjà travaillé. Et moi la question que je pose à chaque fois aux prospects en appel, c'est ok j'entends que tu l'as fait. Et je vois que tu as déjà beaucoup investi en toi, pour toi, dans tes croyances, ton mindset. Mais explique-moi alors pourquoi tu n'as pas encore les résultats ? Pourquoi est-ce que tu as encore telle, telle, telle, telle, telle croyance ? Parce que tout simplement ça ne s'arrête jamais. Et je pense vraiment profondément qu'à partir du moment où on se dit, moi je sais déjà. Ah mais ça je sais déjà, eh bien on se met un plafond tout seul. On n'a jamais fini de débusquer des croyances à un autre niveau et encore à un autre niveau. On affine, on peaufine et on se développe en fait. Mais on ne peut pas développer l'extérieur tant et si longtemps qu'on ne développe pas l'intérieur. On ne peut pas élever l'extérieur tant et si longtemps qu'on n'élève pas notre intérieur. Donc la priorité ce n'est pas la stratégie business. Et ça fait vraiment écho à la première erreur. C'est d'abord les croyances et le mindset, avant les stratégies, business, marketing et autres. Toujours. La troisième erreur que j'ai faite, c'est de me voir comme petite. En fait, je me souviens, je suis mentorée depuis le début. Un de mes mentors principaux est Martin Latulippe. Et je me vois, au fur et à mesure de ces cinq années, lui dire « Je ne suis pas encore dans la cour des grands. » Je ne suis pas encore dans la cour des grands. Et pourtant... Mon chiffre d'affaires se déployait, ma réputation se déployait, mon impact se déployait, j'avais créé une académie, je travaillais à côté des plus grands entrepreneurs du web et je suis sûre qu'il y en a qui rougissent rien que de voir avec qui je travaille et qui m'entoure et les noms dans mon répertoire téléphonique. Mais moi, je me disais, je ne suis pas encore dans la cour des grands. Et ça, ça vient de quoi ? C'est que c'est la comparaison. J'allais dire un gros mot, mais je pense que je vais le dire parce que je suis comme je suis dans la vraie vie dans ce podcast. J'allais dire, c'est cette putain de comparaison. C'est-à-dire que moi j'en étais à mon chapitre 2, admettons, et je regardais les autres entrepreneurs que coaché Martin, ou que coach encore Martin, et je regardais leurs chiffres, leurs parcours, leur nombre de likes et tout, et j'étais là, comme j'aimerais en être là, comme j'aimerais en être déjà là. Et mais, eux ça fait 10, 15, 20 ans qu'ils sont là. Peu importe, même si ça faisait la même durée, peut-être qu'ils ont fait le job que je n'ai pas fait moi au début sur mes croyances, mon mindset et autres. Peut-être qu'ils n'ont pas fait les autres erreurs que moi j'ai faites. Peut-être qu'eux avaient eu une boîte avant, peut-être qu'ils avaient déjà été entrepreneurs. Peut-être que ce n'est pas leur première boîte, leur première société. Alors, c'est ça la comparaison et on y va avec comme on est. Alors moi au début, je me souviens, tout au début je disais « ouais, moi je suis une petite entrepreneur » et comme je disais « mais pourquoi petite ? » parce que je mesure un mètre 55, quelque chose de 35. Je tournais ça à la rigolade, mais au fond, ça voulait vraiment traduire comment je me sentais. Et la comparaison, en fait, ça tue l'évolution. Ça vous empêche de voir tout le chemin que vous avez parcouru. Et ça, je me parle souvent sur les réseaux. Moi, ce que j'ai mis en place pour... Il y a deux choses que j'ai mis en place pour ça, pour arrêter de me comparer. On parle souvent du tableau de visualisation. Moi, j'ai mon tableau de visualisation, évidemment. Il est sur mon fond d'écran. Mais j'ai aussi mon tableau de mes réalisations. Et je construis année par année. Je mets des photos, je mets des phrases de tout ce que j'ai bâti, évolué, comment j'ai évolué, ce que j'ai réalisé dans l'année, au fur et à mesure de l'année. Et comme ça, quand je commence à me comparer, je dis, oh cocotte, regarde tout ce que tu as déjà fait. Il y a cinq ans, tu n'étais même pas sur les réseaux à titre personnel. Il y a cinq ans, tu n'étais même pas entrepreneur. Il y a cinq ans, tu ne savais même pas comment on construisait une académie. Il y a cinq ans, tu ne connaissais pas Canva. Il y a 5 ans, regarde tout ce que tu as acquis comme compétences, comme connaissances. Tout ça, ça n'existait pas il y a 5 ans. L'académie Closer to You, elle n'a même pas un an et demi. Quand on voit l'aura, la réputation et ce que l'académie permet, il y a un an et demi, elle n'existait pas. Donc si on ne regarde pas ça, si on ne se rappelle pas ça, si on ne se met pas une petite claque en pleine figure de temps en temps en disant « Oh cocotte, redescends ! » Regarde ton propre chemin, arrête de regarder celui de l'autre et tant et si longtemps que tu regarderas celui des autres, tu n'évolueras pas dans le tien. En tout cas pas avec plaisir. Donc regarde ton propre chemin. Et la deuxième chose c'est quand ça m'est arrivé de me comparer comme ça, ce que j'ai appris à faire avec le temps, quand je voyais que je me comparais, que je regardais un chiffre et que je me disais ah je n'en suis pas encore là, oh comme j'adorerais en être déjà là, ou oh ça c'est la cour des grands et moi je suis petite ou quoi qu'est-ce. ce que j'ai appris à faire, c'est à fermer les yeux, à prendre une grande respiration et à me dire « Merci de me montrer que c'est possible. » En fait, vous avez marché, vous êtes monté sur quelques marches au-dessus de moi, moi j'en suis peut-être à ma deuxième marche et vous à votre vingtième marche, et merci de me montrer qu'il y a encore des marches à gravir. Merci de me montrer qu'on n'est pas tous capés là. Si vous avez pu le faire, je ne suis personne de... plus ou de moins que vous, vous n'êtes personne de plus ou de moins que moi. Alors, si vous avez pu le faire, je peux le faire aussi. Donc, merci de me montrer que c'est possible. La troisième erreur, et je crois que c'est... Non, la quatrième, pardon ! Je n'ai même plus compté ! La quatrième erreur, je pense sincèrement que c'est la plus grosse erreur que j'ai faite, qui m'a coûté le plus cher. aussi bien financièrement qu'émotionnellement, qu'au niveau de mon énergie, qu'au niveau de mon taux de plaisir dans ce que j'ai fait, et qui m'a fait perdre le plus de temps, c'est d'avoir voulu céder à la facilité, d'avoir été attirée par l'objet brillant, par les belles promesses, d'avoir cru que ce serait plus facile d'y aller sous la coupe d'un autre que d'y aller seule, d'avoir cru que je ne serais peut-être pas capable d'y aller seule. Ça, Vraiment, si toutes les fois on m'a dit « Sego, moi j'ai un super réseau, moi j'ai une grosse communauté, moi j'ai ci, j'ai ça, j'ai ça, ton académie, En fait, on va la construire ensemble, tu vas la mettre sous mon nom et je vais te faire profiter de ma visibilité. Et au moins ça va te faire économiser de l'argent en publicité, du temps et tout et tout. La réalité derrière ça, c'est que j'ai perdu ma liberté. J'ai perdu ma liberté, j'ai perdu mes idées, j'ai perdu ma qualité de vie. C'était horrible, j'en étais arrivé à un point où je travaillais 80 heures par semaine. Un truc de fou. J'avais plus de vie. Et en fait, ce que j'étais en train de vivre, bah oui, sur le papier, c'était j'ai gagné l'argent que je voulais, mais dans la réalité, c'était pas du tout la vie que je voulais. Donc, on me promettait des... On me disait, non, mais reste et tout, tu vas voir tout l'argent qu'on va faire. Mais j'en étais arrivée à un point à dire, en fait, je m'en fous de l'argent qu'on va faire. Moi, ma priorité, c'est ma qualité de vie. Moi, ma priorité, c'est mes moments avec mes enfants. C'est de... kiffer, de triper ce que je fais. Ma priorité, c'est absolument pas de me réenfermer dans un truc encore pire que le salariat. Donc, je l'ai fait peut-être 6 mois, 7 mois, ça a duré. Ça s'est fini avec perdre ses fracas. Et pour vous relever de ça, c'est hard. Alors faites gaffe aux belles promesses. Pendant tout un temps, les très très belles promesses ont bien marché. Allez, viens, je te permets de faire 10K en 3 semaines ou quoi. Si c'est trop gros, si c'est trop... Ou waouh, méfiez-vous, méfiez-vous. Et vous avez énormément plus de capacité que ce que vous croyez. Et reposez-vous la question, est-ce que c'est vraiment ça que je voulais créer à la base ? Qu'est-ce qui est le plus important pour moi ? Réécrivez vos valeurs, revenez à l'intérieur et ne vous laissez pas, ou alors laissez-vous, comme moi, attirés par l'objet brillant, mais tirez-en les leçons, ne retombez pas dedans, ok ? Moi, peu de temps après qu'une telle aventure me soit arrivée, Et j'ai une autre entrepreneur qui a pris contact avec moi et qui m'a fait une promesse extraordinaire. Ouais, c'est go, viens et tout, tu vas être ma head of sales et puis tu vas construire ton académie sous mon nom. Et moi, je fais déjà 10 millions, donc même avec 10%, tu vas faire un million, blablabla. Et j'ai dit non, non, non, non, non, non, non, non, merci. Non, merci. J'ai déjà donné en fait, j'ai tiré les leçons de ça. Je n'y retournerai pas. Et l'histoire a fait par la suite que j'ai appris que ça aurait été encore pire que ce que j'avais vécu. Donc voilà, méfiez-vous toujours. Il n'y a pas, comme je disais dans la première erreur à propos des stratégies, il n'y a pas de baguette magique. Il n'y a pas un chemin hyper facile. Il n'y a pas tout ça. Tout ce que, à chaque fois, vous allez vouloir prendre, admettons un raccourci, c'est comme dans un jeu vidéo. Si vous prenez un raccourci, attendez-vous à ce que ce soit de la lave, Est-ce que ce soit des sables mouvants ou quoi ? Ouais, peut-être que votre chemin à vous, il sera un tout petit peu plus long. Mais à bien comparer un chemin un peu plus long sur de la route nickel, est-ce que ça ne prend pas moins de temps qu'un raccourci dans des marécages ? Je vous laisse avec cette pensée, cette image, et arrivez à la conclusion que vous désirez, à laquelle vous désirez arriver. La cinquième erreur, c'est de ne pas... pas m'être suffisamment affirmée, ne pas avoir suffisamment tenu mon cadre face à mes mentors, à des entrepreneurs, aux personnes, aux coachs qui m'accompagnaient. Hommes principalement ou femmes sans enfants qui attendaient de moi ou qui me disaient d'appliquer ce qu'elles ou ce qu'ils faisaient alors que ma réalité, mon quotidien n'avait rien, mais vraiment rien à voir avec le leur. parce que clairement on prend pas les mêmes décisions on dirige pas une entreprise on met pas en place les mêmes stratégies quand on est seul dans sa vie ou en couple ou quand on est un homme et qu'on a une femme qui gère tout derrière que lorsqu'on est la femme qui gère la famille plus la femme qui développe l'entreprise et en plus qu'on a une famille où on est six à vivre dans la même maison donc avec les rendez-vous médicaux les accompagnements les dossiers scolaire. les machins, les trucs chouettes, les repas, les courses de ménage, l'organisation en fait. Et non, on ne peut pas appliquer la même chose. Par exemple, moi j'ai des amis entrepreneurs, hommes, quand ils sont en lancement, et ben hop, ils sont dans leur monde, ils ne montent que pour manger, hop, ils dorment même pas avec leur épouse, ils coupent quasiment tout, ils se mettent dans leur bulle. C'est extraordinaire, c'est extraordinaire. Mais je ne peux pas faire ça moi. Donc moi il me faut mettre en place une stratégie qui colle à ma réalité. et à la vie que je veux. Et heureusement qu'il y a des entrepreneurs, que j'aime de tout mon cœur, qui me montrent à nouveau que c'est possible. et j'ai envie de la citer donc je vais le faire, mais par exemple Sophie Ausha, qui est une super amie à moi, qui elle a construit un business à multimillions avec trois enfants, en plus en faisant l'école à la maison, merci de me montrer que c'est possible. Et je préfère du coup être accompagnée aujourd'hui par des femmes qui sont mamans. Et alors des femmes mamans, entrepreneurs, quatre enfants, j'en ai pas trouvé beaucoup. qui ont atteint des niveaux de business extraordinaires, j'en ai pas trouvé beaucoup. Mais je sais que déjà, par exemple Sophie, maman de trois enfants, mariée avec Bruno, donc aussi d'avoir une relation de couple stable, belle, intense et tout, depuis plusieurs années. Trois enfants qui ont fait l'école à la maison et tout, même si moi ils n'ont pas fait l'école à la maison, bah je savais que hop, elle avait un grade de plus quoi. Ou en tout cas, même si c'est pas un grade de plus, c'est quelque chose qui me ferait dire ok tu vas comprendre. Quand je te parle de « j'adorerais faire ça » , mais concrètement, là, dans ma semaine, ça ne rentre pas. Donc, comment toi, est-ce que tu penses ? Comment toi, est-ce que tu as mis en place ? Et ça, c'est une pépite. Donc, c'est aussi de s'affirmer. Moi, j'ai appliqué des choses, des stratégies, des développements de business venant de personnes qui étaient à l'opposé de ma vie, en fait. Et ça ne peut pas marcher parce qu'on n'a pas le même temps, on n'a pas la même disponibilité d'esprit, la même charge mentale. On n'a pas... On n'a pas les mêmes impératifs de vie et tout. Ce n'est pas possible de copier-coller. Donc, ça aurait été de dire, hop, hop, hop, calme-toi ma popiette, ce que tu me dis d'appliquer dans ma réalité à moi, ce n'est pas possible. Donc, comment on pourrait faire pour rendre ça possible avec ma réalité ? Et moi, mon erreur, ça a été de fermer ma bouche et dire, ok, je vais faire ça. Mais ça ne pouvait pas marcher. Donc, ça a été de l'épuisement, ça a été... de nouveau de la perte de temps, de nouveau de la perte d'argent, et surtout, surtout, cette sensation, ce sentiment d'avoir une vie qui ne pouvait pas coller au développement d'une activité. Et c'est faux. Je vous le dis, vous pouvez être parent de 4, 5, 6 enfants, développer des entreprises extraordinaires sans avoir à sacrifier vos temps en famille, sans avoir à rogner quelque chose. Il faut juste avoir vos valeurs, un cadre, une... une clarté extraordinaire et de verbaliser tout ça, de tenir votre cadre et de dire évidemment que je sais que je peux atteindre ça, mais avec mes conditions. Et voyons comment on peut adapter tout ça à mes conditions. Ce n'est pas je m'adapte aux conditions des autres, c'est voici mes conditions, mon cadre, je n'en bougerai pas. Maintenant, voyons ensemble ce qu'on peut mettre en place pour atteindre l'objectif. Donc voilà. Mes cinq plus grandes erreurs de ces cinq dernières, premières années d'entrepreneuriat. Aujourd'hui, malgré ces cinq erreurs, je ne regrette rien du tout. Parce que chaque erreur m'a permis de grandir, m'a permis de gagner en maturité entrepreneuriale. Parce que j'ai regardé, j'ai fait le feedback, j'ai appris de ces erreurs. Et toutes ces erreurs aussi m'ont permis... et me permettre aujourd'hui de transmettre aux sales designers que je forme, voilà ton entrepreneur, l'entrepreneur avec lequel tu vas créer un partenariat pour devenir son sales designer et donc vendre ses programmes, ses produits, etc. Parfois, il peut avoir envie d'être atteint de la folie des grandeurs, avoir envie d'aller plus vite et tout ça. Voilà les erreurs que j'ai faites. Si tu vois qu'il va dans ce sens-là, voilà comment le ramener dans le bon sens. Voilà les warnings à lui mettre. Et voilà, toi, comment tu peux l'aider à ne pas tomber dans le piège. Donc, oui, ça a été des erreurs qui m'ont coûté du temps, de l'argent et de l'énergie, mentale, émotionnelle et physique. Mais aujourd'hui, ça m'a enrichie de leçons, de compétences à transmettre aujourd'hui. Et si j'ai pu vous aider d'une façon ou d'une autre en vous transmettant ces cinq erreurs à ne pas faire, eh bien, j'espère que vous irez encore plus vite que moi et que vous atteindrez vos objectifs. avec surtout, et je le surligne, surligner encore, énormément de plaisir, que ce soit dans votre vie pro, dans votre vie perso, ou vous-même, avec vous-même. Voilà, ce sera tout pour ce deuxième épisode, je vous embrasse très très très fort. N'hésitez pas à vous abonner à ce podcast peut-être, à me mettre en commentaire, à m'envoyer un DM aussi sur Insta pour me dire ce que vous en avez pensé, et à le partager autour de vous, peut-être en faire une story, en me taguant. Ou alors mettre des étoiles. Enfin bref, je sais que vous êtes de ces entrepreneurs, ou même de ces hommes, de ces femmes, qui soutiennent les uns et les autres quand vous aimez, quand vous appréciez quelque chose. Alors je vous en remercie d'avance. Je vous souhaite de passer une bonne journée, une bonne soirée, peu importe quand est-ce que vous m'écouterez. Et je vous dis à tout bientôt dans le troisième épisode.

Description

Dans cet épisode, je te dévoile en toute sincérité les 5 plus erreurs que j'ai faites en 5 ans d’entrepreneuriat. Je te partage les leçons que j’en ai tirées et comment toi, tu peux éviter ces écueils pour ton activité.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et bienvenue dans le podcast Closer to You, je suis Ségolène Capdaz, la fondatrice de l'académie Closer to You, une académie qui forme les meilleurs sales designers du web. J'accompagne également les plus grands entrepreneurs du web avec mon équipe dans leur lancement ou à faire monter en compétence leur équipe de sales. Aujourd'hui, on se retrouve dans le deuxième épisode de ce podcast dans lequel j'avais envie de vous partager les 5 plus grandes erreurs de mes 5... années d'entrepreneuriat. Pourquoi j'avais envie de vous parler des erreurs ? Parce que la plupart du temps sur les réseaux, ce qu'on fait c'est qu'on partage nos réussites, on célèbre avec vous et c'est très important de le faire. Mais trop peu encore parlent des coulisses, des erreurs, des difficultés. Et moi j'ai à cœur en tout cas en faisant ça, en vous partageant mes cinq plus grosses erreurs, de vous permettre peut-être d'éviter de les faire à votre tour et de gagner du temps. et de l'argent évidemment, et puis de vous permettre d'accéder à une réussite beaucoup plus rapide. Déjà, ce que je voudrais vous partager quand on parle de coulisses, c'est l'endroit duquel j'enregistre aujourd'hui cet épisode. Donc je suis actuellement au Championnat de France d'équitation pour une de mes filles, et je fais cet épisode depuis mon lit d'un mobilhome dans un camping. Donc évidemment qu'il va y avoir du bruit environnant, des portes qui claquent, des personnes qui passent à côté, des bruits de vaisselle. Mais en fin de compte, bienvenue dans ma vie, dans la vie d'une entrepreneur qui a construit une entreprise qui lui permet d'accompagner une de ses filles en championnat et de travailler d'où elle veut. Quand on dit, moi j'ai envie de travailler d'où je veux, quand je veux, et bien moi c'est depuis les championnats de la mode bevon et depuis mon lit de mon mobilhome. Donc la première erreur que je voulais vous partager, je crois que c'est de croire qu'il y avait une stratégie qui marcherait mieux qu'une autre. Longtemps j'ai investi pour apprendre à développer un tunnel de vente, apprendre la stratégie de quelqu'un. En vrai, il n'y a aucune stratégie qui marche mieux qu'une autre. Toutes les stratégies fonctionnent. Certaines stratégies ne vont pas fonctionner pour vous ou ne vont pas vous convenir, justement suivant qui vous êtes, est-ce que vous voulez, est-ce que vous faites, suivant ce que vous êtes prêt à développer ou pas. Je vois beaucoup, beaucoup trop d'entrepreneurs qui se disent « Ben voilà, moi je sais qu'on m'a dit si je faisais de la pub, un webinaire, mon académie se remplirait par exemple, ou mon programme se remplirait. C'est faux. Ce qui est vrai, c'est que toutes les stratégies existent. Mais ce qui est vrai aussi, c'est qu'il n'y a aucune stratégie qui ne serait une baquette magique. En fait, il n'existe pas de baquette magique. Il n'existe pas de stratégie qui vous permettrait de ne pas communiquer avec les gens. Le truc, c'est que quand on est sur les réseaux, on se dit, en fait, Je peux juste mettre de l'argent dans la pub, rester dans l'ombre et évidemment que tout le monde me comprendra. Évidemment que ce qu'il y a dans ma tête, dans mon cœur, dans mes tripes, les gens vont le percevoir, vont le sentir, vont le comprendre. C'est faux. Si on prenait cet exemple-là et qu'on le mettait dans la vraie vie, ça ferait comme si vous ouvriez une boutique au fond d'une impasse, sans devanture, une impasse pas éclairée et il n'y aurait aucun panneau, aucun décret. Mais vous, vous diriez, moi j'ai ouvert ma boutique. Il y a des trucs extraordinaires, et c'est vrai, dans cette boutique. Et les gens vont le savoir que c'est extraordinaire. Mais rien ne se passe. Alors, vous lancez une pub, deux pubs, trois pubs sur la radio locale, dans les journaux et tout. Vous vous dites que le bouche à oreille va finir par marcher. J'en ai vu tellement des commerces comme ça. Et je suis sûre que vous en connaissez aussi. Qui ont ouvert, mais qui n'ont pas fait ce qu'il fallait faire pour que ça marche. Parce qu'ils ont voulu rester cachés. Ils se sont dit, c'est une super idée, j'ai un concept génial, cette boutique, je suis sûre qu'elle va marcher du feu de Dieu. Mais ils n'en ont pas parlé, pas plus que ça. En fait, ils n'ont pas transmis leur passion. Et c'est ça, moi, que je crois dans n'importe quelle stratégie, c'est le fait de transmettre sa passion. Pas un message hyper marketé, pas... peine d'aller dans le copywriting, dans tous ces trucs. Moi je reste profondément convaincue que même sans un personal branding, une typographie hyper léchée, des trucs comme ça, je suis sûre que ça peut marcher à condition si et seulement si vous êtes animé, vous kiffez, vous tripez ce que vous faites et vous en parlez avec passion. Vous pouvez avoir ce que j'aime bien dire un feed d'Instagram éclatée au sol, donc où il n'y a aucune cohérence. Il y a des photos, des trucs, ça part dans tous les sens. Mais si à chaque fois on vous voit avec le smile, avec la passion, avec l'envie de transmettre, ça fonctionnera, ça fonctionnera toujours à partir du moment où vous utilisez la communication, les réseaux sociaux, avec l'envie d'être sociable, avec l'envie d'aider l'autre, avec l'envie de transmettre votre passion, avec l'envie... Ah oui, vous allez entendre des cheveux aussi. Avec l'envie de... de montrer à quel point vous kiffez ce que vous faites et de dire aux autres « Rentre dans mon monde, c'est très bon ! » Et rien que de vous voir prendre votre pied dans ce que vous faites, on a envie de vous rejoindre. Parce que la société aujourd'hui, c'est lourd ce qu'on vit. Sérieux, c'est lourd. Nos vies, elles ne sont pas simples. Alors je sais, il y en a qui vont dire « Ouais, la vie de nos grands-parents a été encore pire quand il y avait la guerre et tout. » Et c'est vrai. Mais aujourd'hui, des fois, je me demande « Ok, est-ce que j'ai éclaté de rire ? » aujourd'hui, est-ce que j'ai éclaté de rire cette semaine ? On rigole plus trop, et on a besoin de gens comme le smile, qui ont la joie de vivre, qui sont passionnés, et rien que pour ça, on a envie de les rejoindre. Donc moi, je crois que la plus belle de toutes les stratégies, prenez celle que vous voulez, elle ne marchera que si vous avez le smile, et qu'on sent que vous aimez ce que vous faites. Donc c'est pas la peine de se prendre trop au sérieux, et attention de ne pas tomber dans le piège, justement, et moi je suis tombée dans ce piège-là, clairement, de il faut que ce soit poli, lisse, machin, truc chouette, bien tiré à quatre épingles, voilà, si tu vends du premium, faut... Non, sérieux, soyez vous-même. Faites ce qui vous plaît, kiffez ce que vous faites, et vous verrez, ça magnétise. Beaucoup, beaucoup cherchent à comment magnétiser des clients, comment magnétiser les opportunités. J'ai envie de vous dire, vous le savez déjà au fond de vous, kiffez ce que vous faites. Quand vous voyez quelqu'un heureux, épanoui, avec le smile, vous avez envie d'y aller. Quand vous voyez quelqu'un de sérieux et tout, vous vous dites « Ah, est-ce que j'y vais ? Est-ce que j'y vais pas ? » Ah, vous vous posez 36 000 questions. C'est pareil sur les réseaux, la stratégie, la vraie vie, c'est tout pareil. Si parfois vous voyez que vous vous posez trop de questions, essayez de ramener cette situation-là à des réseaux dans la vraie vie. Et demandez-vous « Est-ce que ça, ça marcherait ? Ça marcherait pas dans la vraie vie ? » Et vous avez vos réponses. La deuxième erreur, c'est de minimiser l'impact de mes croyances et de mon mindset sur mes résultats. On va trop souvent chercher, et je l'ai fait, des investissements dans des stratégies business, dans du marketing, dans des compétences en fait. Et moi, c'est simple, c'est dans l'académie Closer to You, on commence toujours, toujours, toujours, toujours par du mindset, par nos croyances, par rapport à la vente, par rapport à notre relation à l'argent, par rapport à notre posture d'entrepreneur et tout. C'est parce que je l'ai expérimenté, je le sais, et si vous êtes vraiment attentif et... et honnête envers vous-même, vous verrez que tous les entrepreneurs vous disent la même chose. Vous aurez beau avoir les meilleurs outils entre les mains, si vous avez la croyance que vous n'allez pas y arriver, que vous n'êtes pas encore prêt, ou que la réussite inconsciemment vous fait peur, que vous avez la peur de réussite, la peur d'échouer, que vous avez cette croyance d'être pas assez, de ne pas être légitime, oui mais, oui mais, et que vous vous comparez et tout, en fait, tant et si longtemps que vous n'aurez pas fait ce travail qui ne s'arrête jamais, mais qui monte d'un niveau, à chaque fois vous enlevez des couches, à chaque fois vous montez une marche, et bien vous allez rester comme bloqué au même endroit. Et vous aurez dépensé des sommes folles, des investissements fous, à droite et à gauche, pour des stratégies ou des accompagnements de business, mais allez voir vos croyances et votre mindset. Et surtout, surtout, s'il vous plaît, ne dites pas « Oui, mais moi, j'entends tellement souvent, ça c'est pas une erreur que j'ai faite, mais c'est une erreur que j'entends tellement souvent dans les appels ou quoi. Ah, mais moi je sais déjà. » Ah mais moi ça je sais déjà, ah oui mais ça le mindset j'ai déjà travaillé. Et moi la question que je pose à chaque fois aux prospects en appel, c'est ok j'entends que tu l'as fait. Et je vois que tu as déjà beaucoup investi en toi, pour toi, dans tes croyances, ton mindset. Mais explique-moi alors pourquoi tu n'as pas encore les résultats ? Pourquoi est-ce que tu as encore telle, telle, telle, telle, telle croyance ? Parce que tout simplement ça ne s'arrête jamais. Et je pense vraiment profondément qu'à partir du moment où on se dit, moi je sais déjà. Ah mais ça je sais déjà, eh bien on se met un plafond tout seul. On n'a jamais fini de débusquer des croyances à un autre niveau et encore à un autre niveau. On affine, on peaufine et on se développe en fait. Mais on ne peut pas développer l'extérieur tant et si longtemps qu'on ne développe pas l'intérieur. On ne peut pas élever l'extérieur tant et si longtemps qu'on n'élève pas notre intérieur. Donc la priorité ce n'est pas la stratégie business. Et ça fait vraiment écho à la première erreur. C'est d'abord les croyances et le mindset, avant les stratégies, business, marketing et autres. Toujours. La troisième erreur que j'ai faite, c'est de me voir comme petite. En fait, je me souviens, je suis mentorée depuis le début. Un de mes mentors principaux est Martin Latulippe. Et je me vois, au fur et à mesure de ces cinq années, lui dire « Je ne suis pas encore dans la cour des grands. » Je ne suis pas encore dans la cour des grands. Et pourtant... Mon chiffre d'affaires se déployait, ma réputation se déployait, mon impact se déployait, j'avais créé une académie, je travaillais à côté des plus grands entrepreneurs du web et je suis sûre qu'il y en a qui rougissent rien que de voir avec qui je travaille et qui m'entoure et les noms dans mon répertoire téléphonique. Mais moi, je me disais, je ne suis pas encore dans la cour des grands. Et ça, ça vient de quoi ? C'est que c'est la comparaison. J'allais dire un gros mot, mais je pense que je vais le dire parce que je suis comme je suis dans la vraie vie dans ce podcast. J'allais dire, c'est cette putain de comparaison. C'est-à-dire que moi j'en étais à mon chapitre 2, admettons, et je regardais les autres entrepreneurs que coaché Martin, ou que coach encore Martin, et je regardais leurs chiffres, leurs parcours, leur nombre de likes et tout, et j'étais là, comme j'aimerais en être là, comme j'aimerais en être déjà là. Et mais, eux ça fait 10, 15, 20 ans qu'ils sont là. Peu importe, même si ça faisait la même durée, peut-être qu'ils ont fait le job que je n'ai pas fait moi au début sur mes croyances, mon mindset et autres. Peut-être qu'ils n'ont pas fait les autres erreurs que moi j'ai faites. Peut-être qu'eux avaient eu une boîte avant, peut-être qu'ils avaient déjà été entrepreneurs. Peut-être que ce n'est pas leur première boîte, leur première société. Alors, c'est ça la comparaison et on y va avec comme on est. Alors moi au début, je me souviens, tout au début je disais « ouais, moi je suis une petite entrepreneur » et comme je disais « mais pourquoi petite ? » parce que je mesure un mètre 55, quelque chose de 35. Je tournais ça à la rigolade, mais au fond, ça voulait vraiment traduire comment je me sentais. Et la comparaison, en fait, ça tue l'évolution. Ça vous empêche de voir tout le chemin que vous avez parcouru. Et ça, je me parle souvent sur les réseaux. Moi, ce que j'ai mis en place pour... Il y a deux choses que j'ai mis en place pour ça, pour arrêter de me comparer. On parle souvent du tableau de visualisation. Moi, j'ai mon tableau de visualisation, évidemment. Il est sur mon fond d'écran. Mais j'ai aussi mon tableau de mes réalisations. Et je construis année par année. Je mets des photos, je mets des phrases de tout ce que j'ai bâti, évolué, comment j'ai évolué, ce que j'ai réalisé dans l'année, au fur et à mesure de l'année. Et comme ça, quand je commence à me comparer, je dis, oh cocotte, regarde tout ce que tu as déjà fait. Il y a cinq ans, tu n'étais même pas sur les réseaux à titre personnel. Il y a cinq ans, tu n'étais même pas entrepreneur. Il y a cinq ans, tu ne savais même pas comment on construisait une académie. Il y a cinq ans, tu ne connaissais pas Canva. Il y a 5 ans, regarde tout ce que tu as acquis comme compétences, comme connaissances. Tout ça, ça n'existait pas il y a 5 ans. L'académie Closer to You, elle n'a même pas un an et demi. Quand on voit l'aura, la réputation et ce que l'académie permet, il y a un an et demi, elle n'existait pas. Donc si on ne regarde pas ça, si on ne se rappelle pas ça, si on ne se met pas une petite claque en pleine figure de temps en temps en disant « Oh cocotte, redescends ! » Regarde ton propre chemin, arrête de regarder celui de l'autre et tant et si longtemps que tu regarderas celui des autres, tu n'évolueras pas dans le tien. En tout cas pas avec plaisir. Donc regarde ton propre chemin. Et la deuxième chose c'est quand ça m'est arrivé de me comparer comme ça, ce que j'ai appris à faire avec le temps, quand je voyais que je me comparais, que je regardais un chiffre et que je me disais ah je n'en suis pas encore là, oh comme j'adorerais en être déjà là, ou oh ça c'est la cour des grands et moi je suis petite ou quoi qu'est-ce. ce que j'ai appris à faire, c'est à fermer les yeux, à prendre une grande respiration et à me dire « Merci de me montrer que c'est possible. » En fait, vous avez marché, vous êtes monté sur quelques marches au-dessus de moi, moi j'en suis peut-être à ma deuxième marche et vous à votre vingtième marche, et merci de me montrer qu'il y a encore des marches à gravir. Merci de me montrer qu'on n'est pas tous capés là. Si vous avez pu le faire, je ne suis personne de... plus ou de moins que vous, vous n'êtes personne de plus ou de moins que moi. Alors, si vous avez pu le faire, je peux le faire aussi. Donc, merci de me montrer que c'est possible. La troisième erreur, et je crois que c'est... Non, la quatrième, pardon ! Je n'ai même plus compté ! La quatrième erreur, je pense sincèrement que c'est la plus grosse erreur que j'ai faite, qui m'a coûté le plus cher. aussi bien financièrement qu'émotionnellement, qu'au niveau de mon énergie, qu'au niveau de mon taux de plaisir dans ce que j'ai fait, et qui m'a fait perdre le plus de temps, c'est d'avoir voulu céder à la facilité, d'avoir été attirée par l'objet brillant, par les belles promesses, d'avoir cru que ce serait plus facile d'y aller sous la coupe d'un autre que d'y aller seule, d'avoir cru que je ne serais peut-être pas capable d'y aller seule. Ça, Vraiment, si toutes les fois on m'a dit « Sego, moi j'ai un super réseau, moi j'ai une grosse communauté, moi j'ai ci, j'ai ça, j'ai ça, ton académie, En fait, on va la construire ensemble, tu vas la mettre sous mon nom et je vais te faire profiter de ma visibilité. Et au moins ça va te faire économiser de l'argent en publicité, du temps et tout et tout. La réalité derrière ça, c'est que j'ai perdu ma liberté. J'ai perdu ma liberté, j'ai perdu mes idées, j'ai perdu ma qualité de vie. C'était horrible, j'en étais arrivé à un point où je travaillais 80 heures par semaine. Un truc de fou. J'avais plus de vie. Et en fait, ce que j'étais en train de vivre, bah oui, sur le papier, c'était j'ai gagné l'argent que je voulais, mais dans la réalité, c'était pas du tout la vie que je voulais. Donc, on me promettait des... On me disait, non, mais reste et tout, tu vas voir tout l'argent qu'on va faire. Mais j'en étais arrivée à un point à dire, en fait, je m'en fous de l'argent qu'on va faire. Moi, ma priorité, c'est ma qualité de vie. Moi, ma priorité, c'est mes moments avec mes enfants. C'est de... kiffer, de triper ce que je fais. Ma priorité, c'est absolument pas de me réenfermer dans un truc encore pire que le salariat. Donc, je l'ai fait peut-être 6 mois, 7 mois, ça a duré. Ça s'est fini avec perdre ses fracas. Et pour vous relever de ça, c'est hard. Alors faites gaffe aux belles promesses. Pendant tout un temps, les très très belles promesses ont bien marché. Allez, viens, je te permets de faire 10K en 3 semaines ou quoi. Si c'est trop gros, si c'est trop... Ou waouh, méfiez-vous, méfiez-vous. Et vous avez énormément plus de capacité que ce que vous croyez. Et reposez-vous la question, est-ce que c'est vraiment ça que je voulais créer à la base ? Qu'est-ce qui est le plus important pour moi ? Réécrivez vos valeurs, revenez à l'intérieur et ne vous laissez pas, ou alors laissez-vous, comme moi, attirés par l'objet brillant, mais tirez-en les leçons, ne retombez pas dedans, ok ? Moi, peu de temps après qu'une telle aventure me soit arrivée, Et j'ai une autre entrepreneur qui a pris contact avec moi et qui m'a fait une promesse extraordinaire. Ouais, c'est go, viens et tout, tu vas être ma head of sales et puis tu vas construire ton académie sous mon nom. Et moi, je fais déjà 10 millions, donc même avec 10%, tu vas faire un million, blablabla. Et j'ai dit non, non, non, non, non, non, non, non, merci. Non, merci. J'ai déjà donné en fait, j'ai tiré les leçons de ça. Je n'y retournerai pas. Et l'histoire a fait par la suite que j'ai appris que ça aurait été encore pire que ce que j'avais vécu. Donc voilà, méfiez-vous toujours. Il n'y a pas, comme je disais dans la première erreur à propos des stratégies, il n'y a pas de baguette magique. Il n'y a pas un chemin hyper facile. Il n'y a pas tout ça. Tout ce que, à chaque fois, vous allez vouloir prendre, admettons un raccourci, c'est comme dans un jeu vidéo. Si vous prenez un raccourci, attendez-vous à ce que ce soit de la lave, Est-ce que ce soit des sables mouvants ou quoi ? Ouais, peut-être que votre chemin à vous, il sera un tout petit peu plus long. Mais à bien comparer un chemin un peu plus long sur de la route nickel, est-ce que ça ne prend pas moins de temps qu'un raccourci dans des marécages ? Je vous laisse avec cette pensée, cette image, et arrivez à la conclusion que vous désirez, à laquelle vous désirez arriver. La cinquième erreur, c'est de ne pas... pas m'être suffisamment affirmée, ne pas avoir suffisamment tenu mon cadre face à mes mentors, à des entrepreneurs, aux personnes, aux coachs qui m'accompagnaient. Hommes principalement ou femmes sans enfants qui attendaient de moi ou qui me disaient d'appliquer ce qu'elles ou ce qu'ils faisaient alors que ma réalité, mon quotidien n'avait rien, mais vraiment rien à voir avec le leur. parce que clairement on prend pas les mêmes décisions on dirige pas une entreprise on met pas en place les mêmes stratégies quand on est seul dans sa vie ou en couple ou quand on est un homme et qu'on a une femme qui gère tout derrière que lorsqu'on est la femme qui gère la famille plus la femme qui développe l'entreprise et en plus qu'on a une famille où on est six à vivre dans la même maison donc avec les rendez-vous médicaux les accompagnements les dossiers scolaire. les machins, les trucs chouettes, les repas, les courses de ménage, l'organisation en fait. Et non, on ne peut pas appliquer la même chose. Par exemple, moi j'ai des amis entrepreneurs, hommes, quand ils sont en lancement, et ben hop, ils sont dans leur monde, ils ne montent que pour manger, hop, ils dorment même pas avec leur épouse, ils coupent quasiment tout, ils se mettent dans leur bulle. C'est extraordinaire, c'est extraordinaire. Mais je ne peux pas faire ça moi. Donc moi il me faut mettre en place une stratégie qui colle à ma réalité. et à la vie que je veux. Et heureusement qu'il y a des entrepreneurs, que j'aime de tout mon cœur, qui me montrent à nouveau que c'est possible. et j'ai envie de la citer donc je vais le faire, mais par exemple Sophie Ausha, qui est une super amie à moi, qui elle a construit un business à multimillions avec trois enfants, en plus en faisant l'école à la maison, merci de me montrer que c'est possible. Et je préfère du coup être accompagnée aujourd'hui par des femmes qui sont mamans. Et alors des femmes mamans, entrepreneurs, quatre enfants, j'en ai pas trouvé beaucoup. qui ont atteint des niveaux de business extraordinaires, j'en ai pas trouvé beaucoup. Mais je sais que déjà, par exemple Sophie, maman de trois enfants, mariée avec Bruno, donc aussi d'avoir une relation de couple stable, belle, intense et tout, depuis plusieurs années. Trois enfants qui ont fait l'école à la maison et tout, même si moi ils n'ont pas fait l'école à la maison, bah je savais que hop, elle avait un grade de plus quoi. Ou en tout cas, même si c'est pas un grade de plus, c'est quelque chose qui me ferait dire ok tu vas comprendre. Quand je te parle de « j'adorerais faire ça » , mais concrètement, là, dans ma semaine, ça ne rentre pas. Donc, comment toi, est-ce que tu penses ? Comment toi, est-ce que tu as mis en place ? Et ça, c'est une pépite. Donc, c'est aussi de s'affirmer. Moi, j'ai appliqué des choses, des stratégies, des développements de business venant de personnes qui étaient à l'opposé de ma vie, en fait. Et ça ne peut pas marcher parce qu'on n'a pas le même temps, on n'a pas la même disponibilité d'esprit, la même charge mentale. On n'a pas... On n'a pas les mêmes impératifs de vie et tout. Ce n'est pas possible de copier-coller. Donc, ça aurait été de dire, hop, hop, hop, calme-toi ma popiette, ce que tu me dis d'appliquer dans ma réalité à moi, ce n'est pas possible. Donc, comment on pourrait faire pour rendre ça possible avec ma réalité ? Et moi, mon erreur, ça a été de fermer ma bouche et dire, ok, je vais faire ça. Mais ça ne pouvait pas marcher. Donc, ça a été de l'épuisement, ça a été... de nouveau de la perte de temps, de nouveau de la perte d'argent, et surtout, surtout, cette sensation, ce sentiment d'avoir une vie qui ne pouvait pas coller au développement d'une activité. Et c'est faux. Je vous le dis, vous pouvez être parent de 4, 5, 6 enfants, développer des entreprises extraordinaires sans avoir à sacrifier vos temps en famille, sans avoir à rogner quelque chose. Il faut juste avoir vos valeurs, un cadre, une... une clarté extraordinaire et de verbaliser tout ça, de tenir votre cadre et de dire évidemment que je sais que je peux atteindre ça, mais avec mes conditions. Et voyons comment on peut adapter tout ça à mes conditions. Ce n'est pas je m'adapte aux conditions des autres, c'est voici mes conditions, mon cadre, je n'en bougerai pas. Maintenant, voyons ensemble ce qu'on peut mettre en place pour atteindre l'objectif. Donc voilà. Mes cinq plus grandes erreurs de ces cinq dernières, premières années d'entrepreneuriat. Aujourd'hui, malgré ces cinq erreurs, je ne regrette rien du tout. Parce que chaque erreur m'a permis de grandir, m'a permis de gagner en maturité entrepreneuriale. Parce que j'ai regardé, j'ai fait le feedback, j'ai appris de ces erreurs. Et toutes ces erreurs aussi m'ont permis... et me permettre aujourd'hui de transmettre aux sales designers que je forme, voilà ton entrepreneur, l'entrepreneur avec lequel tu vas créer un partenariat pour devenir son sales designer et donc vendre ses programmes, ses produits, etc. Parfois, il peut avoir envie d'être atteint de la folie des grandeurs, avoir envie d'aller plus vite et tout ça. Voilà les erreurs que j'ai faites. Si tu vois qu'il va dans ce sens-là, voilà comment le ramener dans le bon sens. Voilà les warnings à lui mettre. Et voilà, toi, comment tu peux l'aider à ne pas tomber dans le piège. Donc, oui, ça a été des erreurs qui m'ont coûté du temps, de l'argent et de l'énergie, mentale, émotionnelle et physique. Mais aujourd'hui, ça m'a enrichie de leçons, de compétences à transmettre aujourd'hui. Et si j'ai pu vous aider d'une façon ou d'une autre en vous transmettant ces cinq erreurs à ne pas faire, eh bien, j'espère que vous irez encore plus vite que moi et que vous atteindrez vos objectifs. avec surtout, et je le surligne, surligner encore, énormément de plaisir, que ce soit dans votre vie pro, dans votre vie perso, ou vous-même, avec vous-même. Voilà, ce sera tout pour ce deuxième épisode, je vous embrasse très très très fort. N'hésitez pas à vous abonner à ce podcast peut-être, à me mettre en commentaire, à m'envoyer un DM aussi sur Insta pour me dire ce que vous en avez pensé, et à le partager autour de vous, peut-être en faire une story, en me taguant. Ou alors mettre des étoiles. Enfin bref, je sais que vous êtes de ces entrepreneurs, ou même de ces hommes, de ces femmes, qui soutiennent les uns et les autres quand vous aimez, quand vous appréciez quelque chose. Alors je vous en remercie d'avance. Je vous souhaite de passer une bonne journée, une bonne soirée, peu importe quand est-ce que vous m'écouterez. Et je vous dis à tout bientôt dans le troisième épisode.

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