undefined cover
undefined cover
Passer de “je subis ma vie” à “je trippe ma vie” et accompagner ses clients à faire de même. cover
Passer de “je subis ma vie” à “je trippe ma vie” et accompagner ses clients à faire de même. cover
Closer To You | by Ségolène Caldas

Passer de “je subis ma vie” à “je trippe ma vie” et accompagner ses clients à faire de même.

Passer de “je subis ma vie” à “je trippe ma vie” et accompagner ses clients à faire de même.

38min |07/07/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Passer de “je subis ma vie” à “je trippe ma vie” et accompagner ses clients à faire de même. cover
Passer de “je subis ma vie” à “je trippe ma vie” et accompagner ses clients à faire de même. cover
Closer To You | by Ségolène Caldas

Passer de “je subis ma vie” à “je trippe ma vie” et accompagner ses clients à faire de même.

Passer de “je subis ma vie” à “je trippe ma vie” et accompagner ses clients à faire de même.

38min |07/07/2025
Play

Description

Dans cet épisode, découvre les 6 étapes pour passer de “je subis ma vie” à “je trippe ma vie” ! Je te raconte un peu mon histoire et je te donne des clés pour transformer ta vie pro et accompagner tes clients à faire de même.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce premier épisode du podcast Closer to You. Ce podcast va vous rejoindre dans votre quotidien. Et je trouve ça merveilleux, l'idée d'un podcast, pour deux raisons principales. La première parce que ça correspond vraiment avec le nom de mon entreprise, Closer to You, plus proche de vous. Et la deuxième, c'est parce que je trouve qu'il y a comme une magie à pouvoir développer un sujet, pouvoir échanger avec vous à n'importe quel moment de la journée, sans savoir quand est-ce et dans quelles conditions vous allez entendre ce message. Bref, aujourd'hui, pour commencer, pour inaugurer, pour baptiser ce podcast, j'avais envie de vous parler de comment on passe de ce mode un peu « je subis ma vie » . au mode, je tripe, je kiffe mon avenir. Moi, ça a été vraiment ce que j'ai vécu il y a cinq ans. En fait, il y a cinq ans, je n'étais absolument pas entrepreneur. Il y a cinq ans, je ne connaissais rien au monde du digital. Il y a cinq ans, je n'avais même pas de... J'avais un compte Facebook personnel, mais je ne publiais rien dessus. Je repartageais des choses. Mais voilà, pour moi, c'était plus sympa d'appeler la famille, mes amis, de les voir, parce que je suis plutôt quelqu'un qui aime passer du temps en présentiel, en vrai, avec ses amis plutôt que de les appeler. Mais voilà, je voyais pas encore vraiment, en tout cas en tant que salarié, je voyais pas l'intérêt des réseaux pour moi. Je voyais pas l'intérêt de partager sa vie à tout le monde. Et ce qui s'est passé il y a cinq ans, c'est que, donc moi je suis maman de quatre enfants, et la première était en quatrième à l'époque. Et ça n'a pas vraiment changé, mais déjà à l'époque, elle ne savait pas trop ce qu'elle voulait faire de sa vie. Et on lui demandait de faire des choix d'orientation. Donc elle m'a demandé un temps d'échange, que toutes les deux, pour essayer de poser de la clarté sur son avenir. Quelle branche prendre, quelle spécialité choisir, etc. Et là, je me suis vu lui poser des questions du style, est-ce que tu aimes travailler en équipe ? Est-ce que tu aimes travailler en extérieur ? Quelles sont tes passions ? Est-ce que tu aimes la solitude ? Est-ce que tu aimes brainstormer avec les autres ? Est-ce que tu veux que ce soit créatif, manuel, plutôt intellectuel, c'est-à-dire à chercher, trouver des solutions, réfléchir, construire, mais de quelle façon ? Et à un moment donné, ce que je lui ai dit a provoqué un déclic énorme en moi. Je lui ai simplement posé une question, mais l'effet a été juste extraordinaire, comme une grosse bonne gifle dans ma tête. La question que je lui ai posée, c'est, en tout cas ce que je lui ai dit, c'est ne choisis pas un métier ou une voie pour la reconnaissance sociétale, pour un statut social. pour l'argent, en tout cas pour le regard des autres. Mais choisis un métier qui te permettra d'avoir aussi un équilibre de vie personnelle et de vie professionnelle. Donc essaye d'imaginer, de t'imaginer dans ce métier. Est-ce que ça correspond à la vie que tu veux créer ? Au moment où je prononce ces phrases, il se passe quelque chose d'étrange à l'intérieur de moi, plutôt à l'extérieur de moi. Je me sens comme sortir de mon corps et observer la scène. Et là, clairement, dans mon esprit, il y a cette espèce de phrase de « C'est beau ce que tu lui dis. » Tu es en train de lui dire « Fais ce que je te dis, mais pas ce que je fais. » Parce qu'à l'époque, j'ai accouché de la quatrième il n'y a pas longtemps. J'ai repris un job salarié avec mon mari. Je travaille avec mon mari à Jeanne-Cath et on tripe. ça on kiffe ça j'ai à la base j'étais juste venu aider parce que une des employés avaient contracté un cancer du sein qui s'est très très bien fini je vous rassure mais manqué quelqu'un moi je le voyais je voyais mon mari rentrer de plus en plus tard et de plus en plus fatigué surmené, surchargé. Je regarde la situation, je me dis moi je cherche du boulot, lui il a trop de boulot. On va demander en fait à ses supérieurs, à l'entreprise, s'ils sont d'accord pour que je vienne donner un coup de main dans un premier temps. Donc au départ je prends un temps partiel juste pour aider. Et comme je ne sais pas faire autre chose que de m'investir à 3000% quand j'arrive dans un nouvel environnement, et puis parce que je suis quelqu'un d'ambitieuse, de passionnée. J'ai toujours, toujours envie d'atteindre l'excellence. Ce temps partiel va finir par se traduire par un temps plein. Et le poste pour lequel j'avais... postuler entre guillemets à la base, ben c'est converti en responsable d'exploitation donc le bras droit du chef d'agence, le chef d'agence étant mon mari. Donc je me retrouve cadre commerciale, maman de quatre enfants avec toutes les activités, les allers-retours, le mode taxi que ça peut comporter, tous les rendez-vous médecins, toutes les activités extrascolaires blablabla que ça peut comporter, toutes les petites maladies, les petits bobos, les petits maux que ça peut comporter. Donc pour ça on emploie aussi trois personnes pour les garder, parce qu'on commence très tôt le matin, on commence à 7h30, le mercredi, les vacances scolaires, et puis, comme mon mari est chef d'agence et moi je suis juste en dessous, donc responsable d'exploitation, il faut savoir que c'est un négoce, donc un négoce ne ferme que trois semaines dans l'année, voire des fois il y a certaines années on n'a fermé que deux semaines dans l'année, et que quand le chef d'agence n'est pas là, c'est le responsable d'exploitation qui... assure la présence, l'ouverture de l'agence. Donc quand mon mari était en vacances, je travaillais et quand je travaillais il était en vacances. Ce qui nous a valu plusieurs années avec seulement deux voire maxi trois semaines, deux semaines de vacances par an en famille. Sinon on fonctionnait comme une famille de divorcés. Clairement on se répartissait la garde des enfants. Donc comment je suis passée de cette situation là, avec ce déclic là, à aujourd'hui cinq ans après, Une entreprise qui fait les multiples six chiffres par an, avec une vie dans laquelle je voyage plusieurs fois dans l'année, que ce soit seule, que ce soit en famille, avec zéro mode de garde, et avec un quotidien dans lequel je vis de ma passion tous les jours. Ce qui est marrant, et ce dont je prends conscience au moment où j'enregistre ce podcast, C'est que j'enregistre ce premier épisode, je choisis ce thème pour le premier épisode et je réalise en l'enregistrant que c'est exactement il y a cinq ans que je commence à chercher comment je vais pouvoir passer de cette vie qui ne me convient plus parce que je passe à côté de mes enfants, ce sont d'autres qui les voient grandir et qui se construisent des souvenirs avec eux, puisqu'à chaque vacances scolaires, on les envoie chez mes parents ou on les fait garder par d'autres. avec un rythme de travail qui ne me convient pas du tout, parce qu'il faut savoir que moi, je ne suis absolument pas du matin. Donc, de commencer à 7h30, c'est contre nature pour moi. Bref, comment ? Enfin, c'est marrant parce qu'il y a 5 ans, eh bien, c'est à la même période où, en fait, tout a changé. Et c'est à la même période que j'ai mis en place tout ce que je vais vous partager aujourd'hui. Déjà, pourquoi est-ce que... Beaucoup d'entre nous, il y a des moments dans notre vie, dans notre parcours de vie, où on se dit « là j'ai l'impression de subir ma vie » . On se dit « en fait ce que j'aimais hier, je ne l'ai plus aujourd'hui. Ce qui me convenait hier ne me convient plus aujourd'hui » . Avec cette impression d'être en décalage avec notre quotidien, mais en réalité avec qui on est devenu. Parce que ce qu'il faut comprendre c'est qu'on est des êtres d'évolution. L'être humain par définition est un être d'évolution. Donc il n'est pas fait pour stagner. L'être humain est fait pour découvrir, explorer, expérimenter, comprendre, apprendre. Et c'est pour ça qu'en fait, ce qui nous convenait hier ne nous convient peut-être plus aujourd'hui, tout simplement parce qu'on a évolué. Ce qui nous passionnait hier ne nous passionne peut-être plus, mais aussi peut-être parce qu'on s'était fixé des objectifs et qu'on les a atteints. Et un objectif atteint. peut entraîner une perte de sens. Parce que c'était le fait d'atteindre, de vouloir atteindre cet objectif, ce résultat, qui nous tenait en haleine tous les jours. Il y avait comme ce goût du challenge, ce goût de l'incertitude, de « est-ce que je vais y arriver ? » « Qu'est-ce que je peux mettre en place pour avancer encore un pas ? » « Pour m'améliorer ? » Et puis il y a aussi ce qui rentre en compte, nos étapes de vie. Évidemment qu'on évolue, on change, on se transforme. Quand on est célibataire, puis qu'on passe en couple, quand on est en couple, et puis qu'on passe parent, quand on est parent d'un enfant, et puis qu'on passe à deux, puis qu'on passe à trois, puis qu'on passe à quatre, quand on a 20 ans, quand on a 30 ans, quand on a 40 ans, quand on a 50 ans, 60 ans, bien sûr qu'on évolue. Bien sûr que quand je dis on évolue, c'est que nos valeurs peut-être évoluent. Pour donner un exemple par rapport aux valeurs, moi qui a été, qui a un exemple très marquant pour moi, c'est qu'à une certaine époque de ma vie, Alors vous le savez sûrement si vous me suivez sur les réseaux, si vous connaissez l'académie Closer to You, si vous connaissez un peu mon parcours, je suis une passionnée de la vente. Donc il y a une époque où j'ai vendu des Tupperware. Aujourd'hui, vous me diriez, ben Sego, tu recommences les Tupperware, même si ce n'est plus possible. Je vous dirais, ben non. Non, parce que ça ne correspond plus à qui je suis, ça ne correspond plus à mes valeurs. A l'époque, moi, j'étais jeune et ce que je voyais dans les Tupperware, c'était le côté pratico-pratique, le côté innovation, le côté conservation, le côté fun et tout. Aujourd'hui, ce que je vois de Tupperware, c'est du plastique. Du plastique, c'est pas bon la santé. J'ai pas envie de mettre mes aliments dans des boîtes en plastique. Donc ça a beau être hyper pratique, esthétique, tous les trucs en hic, ben ça m'anime plus. Et moi je ne suis pas capable de vendre n'importe quoi à n'importe qui, je ne suis encore moins capable de vendre des choses dans lesquelles je ne crois pas, qui ne correspondent pas à mes valeurs. Donc aujourd'hui, je ne vendrai plus d'autopower, même si on me promettait des millions, des milliards avec ça. Donc nos valeurs évoluent, notre conscience aussi évolue. Notre conscience de nous-mêmes, notre conscience des autres, de notre rapport aux autres. Notre conscience de la vie, notre conscience peut-être de quelque chose de plus grand que nous ou pas. Notre conscience aussi, plus on avance dans l'âge, que notre vie sur cette terre est temporaire. Et je crois que plus on avance dans l'âge, plus on... On palpe ça. Plus ça devient chaque jour un petit peu plus concret, un petit peu plus réel. Parce que quand on est jeune, on est capable de prendre d'énormes risques parce qu'on se ressent invincible. On se croit éternel. Même si ce n'est pas une vérité, nous, c'est ce qu'on ressent. Mais arrivé vers 35, 40, 45, 50, 55, 60, là, on a tendance à jeter un petit coup d'œil vers-dessus l'épaule et de se dire, ok, il y a déjà tout chemin parcouru là. J'ai conscience que je ne sais absolument pas la durée qu'il me reste à profiter de cette vie. Et c'est là où les fameuses questions d'introspection, ces fameux désirs de changement, d'évolution, d'une vie qui nous ressemble plus, d'une vie qu'on savoure plus, d'une vie encore plus à notre image, se renforcent, s'amplifient et deviennent de plus en plus poignantes et présentes au cœur de notre vie. Il y a aussi le fait que tout au long de notre vie, on fait des découvertes. Des découvertes extérieures à nous, mais aussi des découvertes de soi. Par exemple, un simple séjour à la montagne, alors que vos parents avaient pour habitude de toujours partir à la plage, à la mer, ne vous ont jamais emmené à la montagne. Et là, d'un coup, une opportunité, un week-end entre amis, Vous faites une randonnée, vous arrivez sur un sommet et là, vous savourez pour la première fois devant vos yeux des pics, des sommets, des nuages, une mer de nuages. Et là, vous vous dites « Waouh, je découvre ce que ça fait. Je découvre que j'aime. J'aime ça. » Et ces découvertes des autres, de la vie de soi, de métiers qu'on ne connaissait pas, d'opportunités dont on n'avait même pas conscience, nous changent et font qu'on se réaligne petit à petit. On a envie d'autres choses parfois. Moi, il y a vraiment quelque chose dont j'ai conscience, c'est qu'il y a une infinité de choses que je ne connais pas. J'ai une infinité de découvertes encore possibles devant moi. Sur cette planète, il y a plein de traditions, de cultures, d'usines et coutumes, de végétation, de paysages que je ne connais pas. Et ce n'est qu'en explorant tout ça, que j'apprends à me connaître ça peut-être que je vous en parlerai dans un prochain épisode je pense puisque je reviens seulement il y a quelques jours du mexique où j'étais seule pendant une semaine quand je dis seule c'est sans enfant et sans mari les mamans de famille nombreuses comprendront à quel point C'est exceptionnel et savoureux et rare d'avoir ces moments comme ça. En tout cas, rare quand ce n'est pas la vie qu'on décide, choisit de créer. Bref, on va en parler dans cet épisode, justement. Et du coup, cette conscience que j'ai plein de découvertes à faire, et que je l'ai fait au travers de mes voyages, à chaque fois que je voyage, je découvre une partie de moi. À chaque fois que je voyage, on va dire, dans le langage un petit peu développement personnel, un petit peu réseau, sociaux et tout, on va dire, à chaque fois que je voyage, je reviens un petit peu à moi. Moi, pour moi, c'est je me découvre encore plus. Il y a aussi... faisant partie de ce qui peut expliquer pourquoi ce qu'on a construit jusqu'ici et qui nous satisfaisait, d'un coup, on a l'impression de le subir. C'est le développement personnel également, c'est-à-dire pas forcément le développement personnel des bouquins, pas forcément le def perso des thérapies ou des programmes ou quoi qu'est-ce, mais le def perso de la vie, tout simplement, les épreuves. les déceptions, les désillusions, les célébrations, les victoires, l'amour. Toutes ces émotions-là qu'on ressent intensément, toutes ces étapes de vie, ces hauts, ces bas, qui en fait nous apprennent beaucoup de choses et nous transforment et nous font évoluer aussi et qui expliquent parfois pourquoi ce que j'aimais hier, aujourd'hui ne me convient plus. Ce que j'ai toujours cru vrai jusqu'à aujourd'hui, aujourd'hui je le remets en question. Ce que mes parents, ce que la société, ce que mes amis, ce que mes enfants, ce que les profs, le gouvernement, les politiciens, les journalistes, les émissions que j'écoute, les podcasts que j'écoute. Tout ça, je fais le tri. Je laisse parler et penser mon libre arbitre, et puis je construis mon propre programme de pensée, mon propre programme de croyance. Et je viens remettre en question des vérités qu'on m'a présentées comme vérités absolues. et que je découvre n'en être absolument pas, de vérité absolue. Et ça, ça nous fait vraiment évoluer, et ça explique aussi pourquoi, parfois, quand on a grandi, je ne sais pas, je vais donner un exemple, dans une famille où il n'y a que des fonctionnaires, que des salariés, et puis quand on vous a dit, voilà, l'entrepreneuriat c'est hyper risqué, tous les entrepreneurs qu'on connaît ont fait faillite, si tu te lances dans l'entrepreneuriat, tu vas faire faillite, eh bien vous allez croire ça vrai. Et puis, jusqu'au jour où vous allez rencontrer des entrepreneurs qui vous disent, moi, ça fait cinq ans. Ça fait cinq ans que j'ai mon entreprise. Je génère un chiffre d'affaires multiple de six chiffres avec une rentabilité. Ça aussi, ça fera partie d'un épisode de podcast, je pense. La différence entre chiffre d'affaires et rentabilité, comment ne pas vous laisser berner. Les coulisses de l'entrepreneuriat et des réseaux. Voilà. En fait, vous allez vous dire, j'ai plein d'exemples devant moi, d'entrepreneurs qui vivent bien, qui sont heureux, qui sont épanouis d'une autre réalité de vie. Et à force d'échanger avec eux, d'être à leur contact, que ce soit en vie ou en mort. en physique, en présentiel ou virtuellement, à travers des podcasts, les réseaux et autres, je commence à changer ce programme de croyance qui dit que tous les entrepreneurs font faillite, tous les entrepreneurs font une crise cardiaque. ils bossent, tous les entrepreneurs voient leur vie personnelle voler en éclats parce qu'ils sont à fond, à fond, à fond de leur entreprise et qu'ils en oublient de vivre. Et puis, vous découvrez des chemins, des parcours différents qui viennent vous dire tout ça, c'est pas vrai. C'est vrai en partie chez certains, mais il y en a plein d'autres pour qui ce n'est absolument pas la vérité. Donc voilà, tout ça déjà. Longue intro. Tout ça vient expliquer pourquoi ce qu'on a construit jusqu'à maintenant, parfois ne nous convient plus, et qu'on a cette sensation intérieure, ce sentiment, ce ressenti qu'on est en train de subir dans notre vie, plutôt que de la triper, la kiffer, et que quand on se projette dans notre avenir, ça fait plus flipper qu'autre chose. Donc là, j'ai envie de vous présenter six points qui sont en fait les états par lesquels moi, personnellement, je suis passée. Alors que, vous voyez, l'environnement dont je vous parlais, de fonctionnaire, votre famille un peu de fonctionnaire, de salarié, pas d'entrepreneur, encore moins en ligne, c'était clairement mon cas. Je n'avais pas d'exemple d'entrepreneur dans ma famille. et en effet on me disait si tu te lances à ton compte tu vas faire faillite. Donc comment je suis passée de salarié qui était représentatif de la sécurité, en plus quand tu as quatre enfants, que tu as un crédit immobilier sur le dos et tout, à entrepreneur sans avoir aucun exemple autour de moi, sans être sur les réseaux sociaux à titre perso et ne sachant absolument pas quelle serait l'idée qui allait. me permettre de transformer ma vie, c'est-à-dire de pouvoir avoir une vie de liberté, c'est-à-dire de pouvoir travailler d'où je voulais, quand je voulais, m'organiser suivant mes désirs, mon emploi du temps personnel. Attention à ne pas... Se créer une fausse idée, l'entrepreneuriat et la liberté n'est pas égal à on ne travaille pas. On travaille, mais on travaille quand on veut. On travaille tout on veut, mais on travaille. Parce que des fois, il y a des messages très marketés qui vous font dire « Moi, je travaille deux heures par semaine et je fais une million. » Mais c'est parce qu'il y a plein d'étapes du travail que cette personne ne considère pas comme du travail. mais vraiment passionnant, du plaisir. Et ne comptabilise pas ça, mais c'est du travail. Donc la première chose, le premier point, c'est d'être vraiment à l'écoute de soi. de ses sensations et de son état interne. Je m'explique. Quand vous sentez que ce que vous avez créé jusqu'à maintenant, vous créez plus de frustration qu'autre chose, c'est un premier signal. Quand vous voyez que vous êtes fatigué, quand... Mais vraiment, le plus bel indicateur, c'est la frustration. La frustration de ne pas pouvoir accompagner une sortie scolaire. La frustration de devoir se séparer de vos enfants à chaque vacances scolaires. La frustration... La frustration de ne pas pouvoir faire la grasse-mette alors que vous êtes malade. La frustration de ne pas pouvoir choisir vos semaines de vacances, mais de devoir attendre que les collègues aient posé les larves parce qu'eux ont des enfants et vous pas. La frustration de ne pas avoir de reconnaissance. La frustration d'avoir... une augmentation de salaire net à hauteur de 20 euros alors que vous et votre équipe par exemple ont permis de générer un bénéfice à l'entreprise de plus d'un million. Voilà toutes ces frustrations là en fait sont des... la frustration par excellence est le plus bel indicateur de vos désirs. C'est l'expression de vos désirs. Je m'explique. Si je suis frustrée parce que je n'ai pas eu la reconnaissance de mon supérieur par rapport au travail que j'ai fait, ça veut dire que j'ai le désir de reconnaissance. Si je suis frustrée de mes horaires de travail, c'est que j'ai un désir de liberté d'organisation. Donc vraiment être à l'écoute de soi, de ses sensations, de son état intérieur. Est-ce que je me sens fatiguée ? Est-ce que ça me donne de l'énergie ce boulot ? Est-ce que ça m'en prend ? Tout ça, faire comme un scan intérieur. La deuxième chose, c'est que j'ai fait le scan, je vois que la vie que j'ai construite jusqu'à présent, même si je la kiffe, en fait, elle ne me convient plus. Parce que j'ai envie d'évoluer, parce que j'ai évolué, parce que j'ai découvert qu'il y avait d'autres possibilités, qu'un autre possible est possible, et ça me fait triper. Mais par contre, j'ai des peurs. Moi, c'était clairement ça. J'ai découvert le monde de l'entrepreneuriat en ligne. Je me suis connectée à des personnes qui ont vraiment bien réussi. J'ai échangé avec elles et autres, mais ça, on en parlera après. Et là, j'ai identifié mes peurs. C'est la deuxième partie, le deuxième point. Identifiez vos peurs, écrivez-les et venez les questionner. Par exemple, moi, j'avais la peur de ne pas réussir. J'avais la peur de ne pas gagner assez, donc de mettre ma famille en danger. Et ça, c'est une peur aussi, je ne sais pas si c'était ma peur, mais en tout cas, c'est une peur que j'ai héritée de mon entourage. Parce qu'il y a vos peurs à vous, puis il y a les peurs de votre entourage qui viennent comme se coller à vous. La peur de l'arnaque, des belles promesses et en fait, des fausses promesses. La peur de ne pas savoir comment trouver des clients. La peur de ne pas savoir comment développer mon activité. En fait, il y avait beaucoup de peurs et ces peurs, c'était lié à l'inconnu. Donc quand je dis de venir les questionner, c'est par exemple, on prend la peur de ne pas réussir. Qu'est-ce que j'ai fait avec cette peur-là ? C'est que je me suis posé à je ne sais x fois la question pourquoi. Ok, là je ressens que j'ai la peur de ne pas réussir, pourquoi ? Pourquoi est-ce que je ne réussirais pas ? Ah, parce que je n'y connais rien. Ok, mais hop, je déroule le fil. Ok, tu n'y connais rien, mais qu'est-ce que tu peux faire pour y connaître quelque chose ? Ben, me former. Mais j'ai peur de ne pas réussir même dans la formation. Pourquoi ? Parce que j'ai peur que ce ne soit pas une formation à la hauteur de mes attentes. Déjà, quelles sont tes attentes ? Hum, très bonne question. Quelles sont mes attentes ? Ben, les voici. Donc, à partir de tes attentes, quelles questions peux-tu poser pour être sûre de ne pas faire fausse route ? Je peux poser telle, telle, telle question. Alors, est-ce que tu as toujours la peur de ne pas réussir ? Ah oui, parce que... Parce que, et si en fait, je n'étais pas faite pour ça ? Est-ce qu'il y a des personnes qui réussissent et qui sont faites pour ça ? Oui, observe-les. Est-ce que tu as des traits communs avec elles ? Et qu'est-ce qui a fait qu'elles ont réussi ? Elles ont été engagées, investies, elles sont allées à fond, elles ont questionné, elles ont activé leur curiosité. Est-ce que c'est des choses que tu es capable de mettre en place ? Est-ce que c'est un engagement que tu es capable de prendre ? Évidemment, ok. Donc, est-ce que tu as toujours la peur de ne pas réussir ? Non, c'est vrai. En fait, ça dépend de l'engagement que je vais prendre, de l'investissement que je vais y mettre, et de ma conscience sur mes besoins, et de comment je vais formuler les questions pour être sûre que mes besoins, mes attentes soient remplies. Donc là, l'exercice que vous pouvez faire, c'est vraiment de lister toutes vos peurs. Si vous êtes à une intersection comme ça dans votre vie, que vous avez le sentiment de ne plus être complètement aligné, épanoui dans ce que vous vivez aujourd'hui, que vous vous dites autre chose est possible, mais je ne sais pas quoi ni comment. C'est... Cette deuxième étape, c'est de lister toutes vos peurs et de venir les questionner comme ça, jusqu'au bout. Jusqu'à ce que vous arriviez à une réponse finale à laquelle on ne puisse plus poser de questions. La troisième étape que j'ai mise en place après avoir démonté toutes mes peurs, c'est de construire mon plan d'action. Donc, si ce podcast vous plaît, vous allez comprendre que moi, je suis du signe astrologique de la Vierge avec un ascendant bélier. Donc, tout ce qui est planification, anticipation, programmation et tout, c'est inné chez moi. Et pour moi, je ne peux pas avancer sans ça. Donc, évidemment que j'ai mis un plan d'action en place à ce moment-là. Déjà, un, c'était choisir la formation qui soit en accord avec mes valeurs et qui réponde à mes besoins. Ça, c'est hyper important que la formation soit en accord avec vos valeurs et pas juste qui réponde à vos besoins. parce que Vous ne voulez pas juste agréer nos compétences, vous ne voulez pas juste développer un savoir-faire, vous voulez qu'il soit en adéquation avec qui vous êtes et vos valeurs. Or, si on vous transmet une compétence, mais d'une façon qui va à l'encontre de qui vous êtes, à l'intérieur, ça va coincer, et vous allez faire comme ce qu'on appellera en équitation un refus de saut d'obstacle. Vous allez piler et vous allez refuser. Et il y a comme, à un moment donné, dans votre esprit, Ça ne va plus vouloir s'imprégner, s'intégrer, parce que ça va aller à l'encontre de votre système de valeurs et de qui vous êtes intrinsèquement. Donc ça, c'est vraiment important. C'est de choisir une formation qui, d'un, répond à vos besoins, vous rapproche de votre objectif, vous forme au métier dont vous voulez vivre avec passion et au quotidien, et qui vous enrichisse sur tous les plans, mais surtout qu'on vous le transmette avec des valeurs communes au bout. et c'est important de comprendre quelque chose parce que ça je le vois trop souvent dans le monde de l'entreprenariat en ligne j'ai juste vous rappeler que un coiffeur n'est pas devenu coiffeur en regardant des tutos des masterclass ou des webinaires gratuits ou une formation à 97 euros ok je pense que ça vous rassure de savoir que votre garagiste a fait vraiment un parcours d'études de mécaniciens auto. et n'a pas juste regarder des tutos. Si vous voulez développer une entreprise, il faut vous former à un métier, et ce métier-là, ça ne se fait pas, évidemment, de façon sur YouTube en regardant des tutos. Et évidemment que ce n'est pas avec une formation à 97 euros que vous allez pouvoir développer une expertise qui vous permettra, vous, par contre, de tarifer 2000 euros la séance. Même si vous n'avez pas envie de partir dans le haut de gamme, dans le premium, dans ce qu'on appelle sur le réseau du high ticket, donc au minimum 2000 euros, partez pas avec une formation achetée sur Groupon, OK, ou juste des masterclasses gratuites. Un boulanger, quand il ouvre sa boulangerie, il investit. Il investit dans un local, dans un four, dans une banque de froid, dans la caisse enregistreuse, etc. Une esthéticienne, quand elle ouvre son institut, elle investit. Elle investit dans le local, le mobilier. les machines, les produits, tous les corps de métier. Quand ils ouvrent leur entreprise, la première chose, c'est on investit. Donc là, vous, vous investissez en vous. Le premier investissement qu'on fait, c'est en soi. Et évidemment qu'il faut prévoir d'autres investissements derrière parce que vous allez acquérir une compétence. Mais si vous voulez développer une entreprise, il faut aussi savoir comment développer une entreprise. Donc il va falloir aussi investir dans... une formation de business. Si vous ne venez pas comme moi du monde, d'une école de commerce, d'un parcours de commerce, donc pour la petite information, moi j'ai un BTS action commerciale et puis après j'ai fait une licence marketing et management opérationnel. Donc ça faisait partie de mes études, de savoir faire un business plan, un plan stratégique, gérer des stocks, une rentabilité, un bénéfice, tout ça. C'est ce que je calculais justement au quotidien. Et voilà, donc... Mais on ne peut pas développer une entreprise sans notion entrepreneuriale. Donc, si vous ne les avez pas, ça va faire aussi partie des investissements, par exemple, si vous voulez partir, évidemment, à votre compte. On construit son plan d'action. Un, je choisis la formation. De deux, je me forme. Moi, en tout cas, ça, c'était mon plan d'action. Je choisis donc ma formation. Je me forme les soirs et les week-ends, en tout cas, sur tout mon temps libre. Je démarre mon activité en parallèle de mon salariat. De mon salariat, des enfants, des activités, de tout ça. Mais je démarre en même temps. Je ne quitte pas mon job. En tout cas, ça, c'était mon plan d'action. À moi, vous pouvez très bien y aller différemment. mais pour moi ça allait me générer trop d'anxiété que de lâcher mon job et donc mon salaire avant de savoir si mon activité allait me générer, combien ça allait générer. Est-ce que j'avais tous les outils en main ? Est-ce que j'avais toutes les compétences ? Est-ce que j'étais vraiment armée pour ne vivre que de ça ? Donc j'ai démarré mon activité en plus de mon job, des enfants et de tout le reste. Et je n'ai quitté... Donc je travaillais les soirs, les week-ends, les jours fériés. Et je n'ai quitté mon job que lorsque j'ai gagné autant, voire plus, que mon salaire de cadre commercial. Pour ne pas que... Moi, je m'étais fait une promesse, je ne voulais pas que mon activité mette que mes choix de vie, professionnelle et personnelle, aient un impact sur mes enfants. Ce qui peut être super cool aussi, si vous avez la possibilité de le faire, et si vous avez l'énergie pour ça, c'est... de démarrer votre activité durant une période suffisamment longue, en plus de votre job salarié, pour vous constituer une trésorerie, un matelas de trésorerie confortable qui viendra pallier au haut et au bas de votre chiffre d'affaires. Moi, je sais que j'ai une très grande sensibilité qui fait que je ressens très fort mes émotions et celles des autres. Et la peur du manque est une émotion, une sensation, un ressenti. une peur que je ressens très très fort. Et donc le fait de, quand cette peur m'envahit, pour x ou y raison, des fois fondée, des fois complètement huberlue, le fait de jeter un petit coup d'œil à ma trésorerie, qui est plutôt très très sympa et très très confortable, c'est plutôt en mode bon magla, bien épais, bien moelleux, et bien ça vient calmer tout ça illico presto. Donc de profiter de la sécurité du salariat ou de Pôle emploi mettre de côté tout ce que vous gagnez et de vous constituer ainsi une trésorerie, ça c'est vraiment hyper important selon moi. Et puis moi ce que je ferais aussi, et ce que j'ai fait aussi, c'est que j'ai commencé à créer une communauté, à poser ma voix, même si je n'avais rien à vendre vraiment. En fait, ma première activité c'était donc du closing, je travaillais dans les coulisses des entrepreneurs, en vrai je n'avais rien à vendre aux autres. mais je me suis quand même lancée dans un défi 365 jours de live j'ai un peu laissé parler mon intuition à ce moment là c'était un gros gros défi parce que je suis quelqu'un qui aime bien parler longtemps d'autres podcasts mais parler caché d'autres podcasts et de devoir montrer ma face sur les réseaux tous les jours de trouver un sujet tous les jours de le faire même quand j'étais fatiguée ou malade ou même quand il y avait tous les enfants en vacances à la maison ... Ça a été un défi, vraiment. Ça n'a pas été facile, mais je savais que j'étais en train de développer plusieurs compétences. La compétence, parce que j'aime bien rappeler ce petit détail anodin. Personne n'est né en sachant parler devant son téléphone. Personne n'est né avec l'option. Je suis hyper à l'aise à faire un live alors que j'ai ma face. Je suis en train de parler à ma propre face. Il n'y a rien de plus inconfortable de parler à son propre reflet, et parfois de faire un live et qu'il n'y ait personne de l'autre côté. Mais de le faire en se disant, écoute, je le fais parce que d'un, ça me permet de développer une compétence, et de deux, parce que ça se trouve, la personne qui va tomber sur ce live en replay dans quelques minutes, dans quelques heures, c'est exactement ce dont elle avait besoin pour... sa journée. Donc, ça développe... Moi, ça m'a permis de développer beaucoup, beaucoup d'habiletés. Ça m'a servi pour la suite, mais sur le moment, en fait, ça ne me servait clairement à rien si ce n'est de développer des habiletés. Et moi, j'ai envie de vous dire communiquez. Communiquez sur votre projet, communiquez sur vos passions, communiquez sur qui vous êtes, sur ce que vous traversez, sur les étapes de votre avancée vers ce changement de vie, parce que vous ne savez jamais. l'ampleur de ce que vous êtes en train de créer. Et le dernier conseil que j'ai à vous donner, vraiment, c'est n'attendez jamais d'être sûr à 100%, parce qu'en vrai, on ne l'est jamais. N'attendez jamais d'être sûr que ce soit le bon moment, parce qu'il n'arrive jamais. J'aime bien dire, quand je parle de ça, j'aime bien dire, il n'y a jamais de bon moment pour avoir un enfant. Parce qu'on peut se dire, on prend un enfant quand j'aurai un job salarié. J'aurai un enfant quand j'aurai une maison. J'aurai un enfant quand je gagnerai suffisamment pour suivre venir à ses besoins. Vous voulez la petite anecdote ? Quelques semaines après avoir appris que j'attendais ma première fille, je venais de signer un CDI, on venait de se marier. D'ailleurs, je me souviens que mon papa avait fait un discours lors de notre mariage en disant « Je suis extrêmement fière, devant tout le monde, je suis extrêmement fière que tu aies décroché ton premier CD dans une boîte internationale. » Parce que je faisais des déplacements à Amsterdam et tout. Au Pays-Bas, c'était une boîte hollandaise. Et tout ça, « Combien je suis fière de toi. » Ouais, sauf que trois semaines plus tard, ils mettent fin à ma période d'essai parce que je leur annonce que je suis enceinte. Donc sur le papier... c'était le meilleur moment pour avoir un enfant. Sur le papier, j'avais un job bien payé. On louait une maison, on était en phase d'achat de notre première maison et on venait de se marier. Nickel. Sauf que, trois semaines après, j'ai plus de job. Et on se retrouve à acheter une maison et à avoir l'incertitude de savoir comment on va avec moi au chômage. Et en plus enceinte, donc inembauchable. et le crédit immobilier, et les besoins de cet enfant. Donc, il n'y a jamais de bon moment, n'attendez pas. La dernière chose que je voulais vous dire pour conclure cet épisode, c'est que moi, je ne crois pas qu'on puisse opérer de grands changements dans notre vie sans prendre aucun risque. Si on ne prend aucun risque, c'est qu'on connaît exactement tout ce qui va se passer, donc tout est de l'ordre du connu, donc on ne fait pas de changement. Si on veut du changement dans notre vie, si on veut passer de « je subis ma vie » à « je surkiffe ma vie » , « je tripe ma vie » , évidemment qu'il y a une part de risque. Mais cette part de risque, exactement comme le plan d'action que je mets en place, moi, pour pallier à ma peur du manque, par exemple, vous pouvez y trouver un plan d'action pour venir l'atténuer, pour ne pas qu'elle se transforme en anxiété. Mais il ne peut pas y avoir de changement, de grand changement, sans brise de risque. Ok. Voilà, je vais m'arrêter là parce que j'ai même une autre idée là qui arrive. Ça fait quand même plus de 40 minutes que vous m'avez dans vos oreilles. J'espère en tout cas que ce premier épisode vous a plu, qu'il a résonné avec certaines parties de vous, que même si vous avez déjà opéré ce changement de vie, que ça vous a rappelé un peu de votre parcours. Pour finir, je vous dirais, on n'a jamais fini d'évoluer, on n'a jamais fini de se transformer, donc n'hésitez pas à revenir, souvent, à réécouter cet épisode aussi souvent que nécessaire à chaque fois, que vous sentirez que dans votre quotidien il y a des zones de frustration. Et n'oubliez jamais que cette frustration n'est que le plus bel indicateur de vos désirs. Sur ce, je vous souhaite de passer une très bonne journée, soirée, nuit, indépendamment du moment de la journée de votre vie où vous m'écoutez. Et moi, j'ai été heureuse d'enregistrer ce premier épisode pour vous et j'ai hâte d'enregistrer les suivants. Kiffez votre vie, tripez de votre vie, en attendant le prochain épisode.

Description

Dans cet épisode, découvre les 6 étapes pour passer de “je subis ma vie” à “je trippe ma vie” ! Je te raconte un peu mon histoire et je te donne des clés pour transformer ta vie pro et accompagner tes clients à faire de même.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce premier épisode du podcast Closer to You. Ce podcast va vous rejoindre dans votre quotidien. Et je trouve ça merveilleux, l'idée d'un podcast, pour deux raisons principales. La première parce que ça correspond vraiment avec le nom de mon entreprise, Closer to You, plus proche de vous. Et la deuxième, c'est parce que je trouve qu'il y a comme une magie à pouvoir développer un sujet, pouvoir échanger avec vous à n'importe quel moment de la journée, sans savoir quand est-ce et dans quelles conditions vous allez entendre ce message. Bref, aujourd'hui, pour commencer, pour inaugurer, pour baptiser ce podcast, j'avais envie de vous parler de comment on passe de ce mode un peu « je subis ma vie » . au mode, je tripe, je kiffe mon avenir. Moi, ça a été vraiment ce que j'ai vécu il y a cinq ans. En fait, il y a cinq ans, je n'étais absolument pas entrepreneur. Il y a cinq ans, je ne connaissais rien au monde du digital. Il y a cinq ans, je n'avais même pas de... J'avais un compte Facebook personnel, mais je ne publiais rien dessus. Je repartageais des choses. Mais voilà, pour moi, c'était plus sympa d'appeler la famille, mes amis, de les voir, parce que je suis plutôt quelqu'un qui aime passer du temps en présentiel, en vrai, avec ses amis plutôt que de les appeler. Mais voilà, je voyais pas encore vraiment, en tout cas en tant que salarié, je voyais pas l'intérêt des réseaux pour moi. Je voyais pas l'intérêt de partager sa vie à tout le monde. Et ce qui s'est passé il y a cinq ans, c'est que, donc moi je suis maman de quatre enfants, et la première était en quatrième à l'époque. Et ça n'a pas vraiment changé, mais déjà à l'époque, elle ne savait pas trop ce qu'elle voulait faire de sa vie. Et on lui demandait de faire des choix d'orientation. Donc elle m'a demandé un temps d'échange, que toutes les deux, pour essayer de poser de la clarté sur son avenir. Quelle branche prendre, quelle spécialité choisir, etc. Et là, je me suis vu lui poser des questions du style, est-ce que tu aimes travailler en équipe ? Est-ce que tu aimes travailler en extérieur ? Quelles sont tes passions ? Est-ce que tu aimes la solitude ? Est-ce que tu aimes brainstormer avec les autres ? Est-ce que tu veux que ce soit créatif, manuel, plutôt intellectuel, c'est-à-dire à chercher, trouver des solutions, réfléchir, construire, mais de quelle façon ? Et à un moment donné, ce que je lui ai dit a provoqué un déclic énorme en moi. Je lui ai simplement posé une question, mais l'effet a été juste extraordinaire, comme une grosse bonne gifle dans ma tête. La question que je lui ai posée, c'est, en tout cas ce que je lui ai dit, c'est ne choisis pas un métier ou une voie pour la reconnaissance sociétale, pour un statut social. pour l'argent, en tout cas pour le regard des autres. Mais choisis un métier qui te permettra d'avoir aussi un équilibre de vie personnelle et de vie professionnelle. Donc essaye d'imaginer, de t'imaginer dans ce métier. Est-ce que ça correspond à la vie que tu veux créer ? Au moment où je prononce ces phrases, il se passe quelque chose d'étrange à l'intérieur de moi, plutôt à l'extérieur de moi. Je me sens comme sortir de mon corps et observer la scène. Et là, clairement, dans mon esprit, il y a cette espèce de phrase de « C'est beau ce que tu lui dis. » Tu es en train de lui dire « Fais ce que je te dis, mais pas ce que je fais. » Parce qu'à l'époque, j'ai accouché de la quatrième il n'y a pas longtemps. J'ai repris un job salarié avec mon mari. Je travaille avec mon mari à Jeanne-Cath et on tripe. ça on kiffe ça j'ai à la base j'étais juste venu aider parce que une des employés avaient contracté un cancer du sein qui s'est très très bien fini je vous rassure mais manqué quelqu'un moi je le voyais je voyais mon mari rentrer de plus en plus tard et de plus en plus fatigué surmené, surchargé. Je regarde la situation, je me dis moi je cherche du boulot, lui il a trop de boulot. On va demander en fait à ses supérieurs, à l'entreprise, s'ils sont d'accord pour que je vienne donner un coup de main dans un premier temps. Donc au départ je prends un temps partiel juste pour aider. Et comme je ne sais pas faire autre chose que de m'investir à 3000% quand j'arrive dans un nouvel environnement, et puis parce que je suis quelqu'un d'ambitieuse, de passionnée. J'ai toujours, toujours envie d'atteindre l'excellence. Ce temps partiel va finir par se traduire par un temps plein. Et le poste pour lequel j'avais... postuler entre guillemets à la base, ben c'est converti en responsable d'exploitation donc le bras droit du chef d'agence, le chef d'agence étant mon mari. Donc je me retrouve cadre commerciale, maman de quatre enfants avec toutes les activités, les allers-retours, le mode taxi que ça peut comporter, tous les rendez-vous médecins, toutes les activités extrascolaires blablabla que ça peut comporter, toutes les petites maladies, les petits bobos, les petits maux que ça peut comporter. Donc pour ça on emploie aussi trois personnes pour les garder, parce qu'on commence très tôt le matin, on commence à 7h30, le mercredi, les vacances scolaires, et puis, comme mon mari est chef d'agence et moi je suis juste en dessous, donc responsable d'exploitation, il faut savoir que c'est un négoce, donc un négoce ne ferme que trois semaines dans l'année, voire des fois il y a certaines années on n'a fermé que deux semaines dans l'année, et que quand le chef d'agence n'est pas là, c'est le responsable d'exploitation qui... assure la présence, l'ouverture de l'agence. Donc quand mon mari était en vacances, je travaillais et quand je travaillais il était en vacances. Ce qui nous a valu plusieurs années avec seulement deux voire maxi trois semaines, deux semaines de vacances par an en famille. Sinon on fonctionnait comme une famille de divorcés. Clairement on se répartissait la garde des enfants. Donc comment je suis passée de cette situation là, avec ce déclic là, à aujourd'hui cinq ans après, Une entreprise qui fait les multiples six chiffres par an, avec une vie dans laquelle je voyage plusieurs fois dans l'année, que ce soit seule, que ce soit en famille, avec zéro mode de garde, et avec un quotidien dans lequel je vis de ma passion tous les jours. Ce qui est marrant, et ce dont je prends conscience au moment où j'enregistre ce podcast, C'est que j'enregistre ce premier épisode, je choisis ce thème pour le premier épisode et je réalise en l'enregistrant que c'est exactement il y a cinq ans que je commence à chercher comment je vais pouvoir passer de cette vie qui ne me convient plus parce que je passe à côté de mes enfants, ce sont d'autres qui les voient grandir et qui se construisent des souvenirs avec eux, puisqu'à chaque vacances scolaires, on les envoie chez mes parents ou on les fait garder par d'autres. avec un rythme de travail qui ne me convient pas du tout, parce qu'il faut savoir que moi, je ne suis absolument pas du matin. Donc, de commencer à 7h30, c'est contre nature pour moi. Bref, comment ? Enfin, c'est marrant parce qu'il y a 5 ans, eh bien, c'est à la même période où, en fait, tout a changé. Et c'est à la même période que j'ai mis en place tout ce que je vais vous partager aujourd'hui. Déjà, pourquoi est-ce que... Beaucoup d'entre nous, il y a des moments dans notre vie, dans notre parcours de vie, où on se dit « là j'ai l'impression de subir ma vie » . On se dit « en fait ce que j'aimais hier, je ne l'ai plus aujourd'hui. Ce qui me convenait hier ne me convient plus aujourd'hui » . Avec cette impression d'être en décalage avec notre quotidien, mais en réalité avec qui on est devenu. Parce que ce qu'il faut comprendre c'est qu'on est des êtres d'évolution. L'être humain par définition est un être d'évolution. Donc il n'est pas fait pour stagner. L'être humain est fait pour découvrir, explorer, expérimenter, comprendre, apprendre. Et c'est pour ça qu'en fait, ce qui nous convenait hier ne nous convient peut-être plus aujourd'hui, tout simplement parce qu'on a évolué. Ce qui nous passionnait hier ne nous passionne peut-être plus, mais aussi peut-être parce qu'on s'était fixé des objectifs et qu'on les a atteints. Et un objectif atteint. peut entraîner une perte de sens. Parce que c'était le fait d'atteindre, de vouloir atteindre cet objectif, ce résultat, qui nous tenait en haleine tous les jours. Il y avait comme ce goût du challenge, ce goût de l'incertitude, de « est-ce que je vais y arriver ? » « Qu'est-ce que je peux mettre en place pour avancer encore un pas ? » « Pour m'améliorer ? » Et puis il y a aussi ce qui rentre en compte, nos étapes de vie. Évidemment qu'on évolue, on change, on se transforme. Quand on est célibataire, puis qu'on passe en couple, quand on est en couple, et puis qu'on passe parent, quand on est parent d'un enfant, et puis qu'on passe à deux, puis qu'on passe à trois, puis qu'on passe à quatre, quand on a 20 ans, quand on a 30 ans, quand on a 40 ans, quand on a 50 ans, 60 ans, bien sûr qu'on évolue. Bien sûr que quand je dis on évolue, c'est que nos valeurs peut-être évoluent. Pour donner un exemple par rapport aux valeurs, moi qui a été, qui a un exemple très marquant pour moi, c'est qu'à une certaine époque de ma vie, Alors vous le savez sûrement si vous me suivez sur les réseaux, si vous connaissez l'académie Closer to You, si vous connaissez un peu mon parcours, je suis une passionnée de la vente. Donc il y a une époque où j'ai vendu des Tupperware. Aujourd'hui, vous me diriez, ben Sego, tu recommences les Tupperware, même si ce n'est plus possible. Je vous dirais, ben non. Non, parce que ça ne correspond plus à qui je suis, ça ne correspond plus à mes valeurs. A l'époque, moi, j'étais jeune et ce que je voyais dans les Tupperware, c'était le côté pratico-pratique, le côté innovation, le côté conservation, le côté fun et tout. Aujourd'hui, ce que je vois de Tupperware, c'est du plastique. Du plastique, c'est pas bon la santé. J'ai pas envie de mettre mes aliments dans des boîtes en plastique. Donc ça a beau être hyper pratique, esthétique, tous les trucs en hic, ben ça m'anime plus. Et moi je ne suis pas capable de vendre n'importe quoi à n'importe qui, je ne suis encore moins capable de vendre des choses dans lesquelles je ne crois pas, qui ne correspondent pas à mes valeurs. Donc aujourd'hui, je ne vendrai plus d'autopower, même si on me promettait des millions, des milliards avec ça. Donc nos valeurs évoluent, notre conscience aussi évolue. Notre conscience de nous-mêmes, notre conscience des autres, de notre rapport aux autres. Notre conscience de la vie, notre conscience peut-être de quelque chose de plus grand que nous ou pas. Notre conscience aussi, plus on avance dans l'âge, que notre vie sur cette terre est temporaire. Et je crois que plus on avance dans l'âge, plus on... On palpe ça. Plus ça devient chaque jour un petit peu plus concret, un petit peu plus réel. Parce que quand on est jeune, on est capable de prendre d'énormes risques parce qu'on se ressent invincible. On se croit éternel. Même si ce n'est pas une vérité, nous, c'est ce qu'on ressent. Mais arrivé vers 35, 40, 45, 50, 55, 60, là, on a tendance à jeter un petit coup d'œil vers-dessus l'épaule et de se dire, ok, il y a déjà tout chemin parcouru là. J'ai conscience que je ne sais absolument pas la durée qu'il me reste à profiter de cette vie. Et c'est là où les fameuses questions d'introspection, ces fameux désirs de changement, d'évolution, d'une vie qui nous ressemble plus, d'une vie qu'on savoure plus, d'une vie encore plus à notre image, se renforcent, s'amplifient et deviennent de plus en plus poignantes et présentes au cœur de notre vie. Il y a aussi le fait que tout au long de notre vie, on fait des découvertes. Des découvertes extérieures à nous, mais aussi des découvertes de soi. Par exemple, un simple séjour à la montagne, alors que vos parents avaient pour habitude de toujours partir à la plage, à la mer, ne vous ont jamais emmené à la montagne. Et là, d'un coup, une opportunité, un week-end entre amis, Vous faites une randonnée, vous arrivez sur un sommet et là, vous savourez pour la première fois devant vos yeux des pics, des sommets, des nuages, une mer de nuages. Et là, vous vous dites « Waouh, je découvre ce que ça fait. Je découvre que j'aime. J'aime ça. » Et ces découvertes des autres, de la vie de soi, de métiers qu'on ne connaissait pas, d'opportunités dont on n'avait même pas conscience, nous changent et font qu'on se réaligne petit à petit. On a envie d'autres choses parfois. Moi, il y a vraiment quelque chose dont j'ai conscience, c'est qu'il y a une infinité de choses que je ne connais pas. J'ai une infinité de découvertes encore possibles devant moi. Sur cette planète, il y a plein de traditions, de cultures, d'usines et coutumes, de végétation, de paysages que je ne connais pas. Et ce n'est qu'en explorant tout ça, que j'apprends à me connaître ça peut-être que je vous en parlerai dans un prochain épisode je pense puisque je reviens seulement il y a quelques jours du mexique où j'étais seule pendant une semaine quand je dis seule c'est sans enfant et sans mari les mamans de famille nombreuses comprendront à quel point C'est exceptionnel et savoureux et rare d'avoir ces moments comme ça. En tout cas, rare quand ce n'est pas la vie qu'on décide, choisit de créer. Bref, on va en parler dans cet épisode, justement. Et du coup, cette conscience que j'ai plein de découvertes à faire, et que je l'ai fait au travers de mes voyages, à chaque fois que je voyage, je découvre une partie de moi. À chaque fois que je voyage, on va dire, dans le langage un petit peu développement personnel, un petit peu réseau, sociaux et tout, on va dire, à chaque fois que je voyage, je reviens un petit peu à moi. Moi, pour moi, c'est je me découvre encore plus. Il y a aussi... faisant partie de ce qui peut expliquer pourquoi ce qu'on a construit jusqu'ici et qui nous satisfaisait, d'un coup, on a l'impression de le subir. C'est le développement personnel également, c'est-à-dire pas forcément le développement personnel des bouquins, pas forcément le def perso des thérapies ou des programmes ou quoi qu'est-ce, mais le def perso de la vie, tout simplement, les épreuves. les déceptions, les désillusions, les célébrations, les victoires, l'amour. Toutes ces émotions-là qu'on ressent intensément, toutes ces étapes de vie, ces hauts, ces bas, qui en fait nous apprennent beaucoup de choses et nous transforment et nous font évoluer aussi et qui expliquent parfois pourquoi ce que j'aimais hier, aujourd'hui ne me convient plus. Ce que j'ai toujours cru vrai jusqu'à aujourd'hui, aujourd'hui je le remets en question. Ce que mes parents, ce que la société, ce que mes amis, ce que mes enfants, ce que les profs, le gouvernement, les politiciens, les journalistes, les émissions que j'écoute, les podcasts que j'écoute. Tout ça, je fais le tri. Je laisse parler et penser mon libre arbitre, et puis je construis mon propre programme de pensée, mon propre programme de croyance. Et je viens remettre en question des vérités qu'on m'a présentées comme vérités absolues. et que je découvre n'en être absolument pas, de vérité absolue. Et ça, ça nous fait vraiment évoluer, et ça explique aussi pourquoi, parfois, quand on a grandi, je ne sais pas, je vais donner un exemple, dans une famille où il n'y a que des fonctionnaires, que des salariés, et puis quand on vous a dit, voilà, l'entrepreneuriat c'est hyper risqué, tous les entrepreneurs qu'on connaît ont fait faillite, si tu te lances dans l'entrepreneuriat, tu vas faire faillite, eh bien vous allez croire ça vrai. Et puis, jusqu'au jour où vous allez rencontrer des entrepreneurs qui vous disent, moi, ça fait cinq ans. Ça fait cinq ans que j'ai mon entreprise. Je génère un chiffre d'affaires multiple de six chiffres avec une rentabilité. Ça aussi, ça fera partie d'un épisode de podcast, je pense. La différence entre chiffre d'affaires et rentabilité, comment ne pas vous laisser berner. Les coulisses de l'entrepreneuriat et des réseaux. Voilà. En fait, vous allez vous dire, j'ai plein d'exemples devant moi, d'entrepreneurs qui vivent bien, qui sont heureux, qui sont épanouis d'une autre réalité de vie. Et à force d'échanger avec eux, d'être à leur contact, que ce soit en vie ou en mort. en physique, en présentiel ou virtuellement, à travers des podcasts, les réseaux et autres, je commence à changer ce programme de croyance qui dit que tous les entrepreneurs font faillite, tous les entrepreneurs font une crise cardiaque. ils bossent, tous les entrepreneurs voient leur vie personnelle voler en éclats parce qu'ils sont à fond, à fond, à fond de leur entreprise et qu'ils en oublient de vivre. Et puis, vous découvrez des chemins, des parcours différents qui viennent vous dire tout ça, c'est pas vrai. C'est vrai en partie chez certains, mais il y en a plein d'autres pour qui ce n'est absolument pas la vérité. Donc voilà, tout ça déjà. Longue intro. Tout ça vient expliquer pourquoi ce qu'on a construit jusqu'à maintenant, parfois ne nous convient plus, et qu'on a cette sensation intérieure, ce sentiment, ce ressenti qu'on est en train de subir dans notre vie, plutôt que de la triper, la kiffer, et que quand on se projette dans notre avenir, ça fait plus flipper qu'autre chose. Donc là, j'ai envie de vous présenter six points qui sont en fait les états par lesquels moi, personnellement, je suis passée. Alors que, vous voyez, l'environnement dont je vous parlais, de fonctionnaire, votre famille un peu de fonctionnaire, de salarié, pas d'entrepreneur, encore moins en ligne, c'était clairement mon cas. Je n'avais pas d'exemple d'entrepreneur dans ma famille. et en effet on me disait si tu te lances à ton compte tu vas faire faillite. Donc comment je suis passée de salarié qui était représentatif de la sécurité, en plus quand tu as quatre enfants, que tu as un crédit immobilier sur le dos et tout, à entrepreneur sans avoir aucun exemple autour de moi, sans être sur les réseaux sociaux à titre perso et ne sachant absolument pas quelle serait l'idée qui allait. me permettre de transformer ma vie, c'est-à-dire de pouvoir avoir une vie de liberté, c'est-à-dire de pouvoir travailler d'où je voulais, quand je voulais, m'organiser suivant mes désirs, mon emploi du temps personnel. Attention à ne pas... Se créer une fausse idée, l'entrepreneuriat et la liberté n'est pas égal à on ne travaille pas. On travaille, mais on travaille quand on veut. On travaille tout on veut, mais on travaille. Parce que des fois, il y a des messages très marketés qui vous font dire « Moi, je travaille deux heures par semaine et je fais une million. » Mais c'est parce qu'il y a plein d'étapes du travail que cette personne ne considère pas comme du travail. mais vraiment passionnant, du plaisir. Et ne comptabilise pas ça, mais c'est du travail. Donc la première chose, le premier point, c'est d'être vraiment à l'écoute de soi. de ses sensations et de son état interne. Je m'explique. Quand vous sentez que ce que vous avez créé jusqu'à maintenant, vous créez plus de frustration qu'autre chose, c'est un premier signal. Quand vous voyez que vous êtes fatigué, quand... Mais vraiment, le plus bel indicateur, c'est la frustration. La frustration de ne pas pouvoir accompagner une sortie scolaire. La frustration de devoir se séparer de vos enfants à chaque vacances scolaires. La frustration... La frustration de ne pas pouvoir faire la grasse-mette alors que vous êtes malade. La frustration de ne pas pouvoir choisir vos semaines de vacances, mais de devoir attendre que les collègues aient posé les larves parce qu'eux ont des enfants et vous pas. La frustration de ne pas avoir de reconnaissance. La frustration d'avoir... une augmentation de salaire net à hauteur de 20 euros alors que vous et votre équipe par exemple ont permis de générer un bénéfice à l'entreprise de plus d'un million. Voilà toutes ces frustrations là en fait sont des... la frustration par excellence est le plus bel indicateur de vos désirs. C'est l'expression de vos désirs. Je m'explique. Si je suis frustrée parce que je n'ai pas eu la reconnaissance de mon supérieur par rapport au travail que j'ai fait, ça veut dire que j'ai le désir de reconnaissance. Si je suis frustrée de mes horaires de travail, c'est que j'ai un désir de liberté d'organisation. Donc vraiment être à l'écoute de soi, de ses sensations, de son état intérieur. Est-ce que je me sens fatiguée ? Est-ce que ça me donne de l'énergie ce boulot ? Est-ce que ça m'en prend ? Tout ça, faire comme un scan intérieur. La deuxième chose, c'est que j'ai fait le scan, je vois que la vie que j'ai construite jusqu'à présent, même si je la kiffe, en fait, elle ne me convient plus. Parce que j'ai envie d'évoluer, parce que j'ai évolué, parce que j'ai découvert qu'il y avait d'autres possibilités, qu'un autre possible est possible, et ça me fait triper. Mais par contre, j'ai des peurs. Moi, c'était clairement ça. J'ai découvert le monde de l'entrepreneuriat en ligne. Je me suis connectée à des personnes qui ont vraiment bien réussi. J'ai échangé avec elles et autres, mais ça, on en parlera après. Et là, j'ai identifié mes peurs. C'est la deuxième partie, le deuxième point. Identifiez vos peurs, écrivez-les et venez les questionner. Par exemple, moi, j'avais la peur de ne pas réussir. J'avais la peur de ne pas gagner assez, donc de mettre ma famille en danger. Et ça, c'est une peur aussi, je ne sais pas si c'était ma peur, mais en tout cas, c'est une peur que j'ai héritée de mon entourage. Parce qu'il y a vos peurs à vous, puis il y a les peurs de votre entourage qui viennent comme se coller à vous. La peur de l'arnaque, des belles promesses et en fait, des fausses promesses. La peur de ne pas savoir comment trouver des clients. La peur de ne pas savoir comment développer mon activité. En fait, il y avait beaucoup de peurs et ces peurs, c'était lié à l'inconnu. Donc quand je dis de venir les questionner, c'est par exemple, on prend la peur de ne pas réussir. Qu'est-ce que j'ai fait avec cette peur-là ? C'est que je me suis posé à je ne sais x fois la question pourquoi. Ok, là je ressens que j'ai la peur de ne pas réussir, pourquoi ? Pourquoi est-ce que je ne réussirais pas ? Ah, parce que je n'y connais rien. Ok, mais hop, je déroule le fil. Ok, tu n'y connais rien, mais qu'est-ce que tu peux faire pour y connaître quelque chose ? Ben, me former. Mais j'ai peur de ne pas réussir même dans la formation. Pourquoi ? Parce que j'ai peur que ce ne soit pas une formation à la hauteur de mes attentes. Déjà, quelles sont tes attentes ? Hum, très bonne question. Quelles sont mes attentes ? Ben, les voici. Donc, à partir de tes attentes, quelles questions peux-tu poser pour être sûre de ne pas faire fausse route ? Je peux poser telle, telle, telle question. Alors, est-ce que tu as toujours la peur de ne pas réussir ? Ah oui, parce que... Parce que, et si en fait, je n'étais pas faite pour ça ? Est-ce qu'il y a des personnes qui réussissent et qui sont faites pour ça ? Oui, observe-les. Est-ce que tu as des traits communs avec elles ? Et qu'est-ce qui a fait qu'elles ont réussi ? Elles ont été engagées, investies, elles sont allées à fond, elles ont questionné, elles ont activé leur curiosité. Est-ce que c'est des choses que tu es capable de mettre en place ? Est-ce que c'est un engagement que tu es capable de prendre ? Évidemment, ok. Donc, est-ce que tu as toujours la peur de ne pas réussir ? Non, c'est vrai. En fait, ça dépend de l'engagement que je vais prendre, de l'investissement que je vais y mettre, et de ma conscience sur mes besoins, et de comment je vais formuler les questions pour être sûre que mes besoins, mes attentes soient remplies. Donc là, l'exercice que vous pouvez faire, c'est vraiment de lister toutes vos peurs. Si vous êtes à une intersection comme ça dans votre vie, que vous avez le sentiment de ne plus être complètement aligné, épanoui dans ce que vous vivez aujourd'hui, que vous vous dites autre chose est possible, mais je ne sais pas quoi ni comment. C'est... Cette deuxième étape, c'est de lister toutes vos peurs et de venir les questionner comme ça, jusqu'au bout. Jusqu'à ce que vous arriviez à une réponse finale à laquelle on ne puisse plus poser de questions. La troisième étape que j'ai mise en place après avoir démonté toutes mes peurs, c'est de construire mon plan d'action. Donc, si ce podcast vous plaît, vous allez comprendre que moi, je suis du signe astrologique de la Vierge avec un ascendant bélier. Donc, tout ce qui est planification, anticipation, programmation et tout, c'est inné chez moi. Et pour moi, je ne peux pas avancer sans ça. Donc, évidemment que j'ai mis un plan d'action en place à ce moment-là. Déjà, un, c'était choisir la formation qui soit en accord avec mes valeurs et qui réponde à mes besoins. Ça, c'est hyper important que la formation soit en accord avec vos valeurs et pas juste qui réponde à vos besoins. parce que Vous ne voulez pas juste agréer nos compétences, vous ne voulez pas juste développer un savoir-faire, vous voulez qu'il soit en adéquation avec qui vous êtes et vos valeurs. Or, si on vous transmet une compétence, mais d'une façon qui va à l'encontre de qui vous êtes, à l'intérieur, ça va coincer, et vous allez faire comme ce qu'on appellera en équitation un refus de saut d'obstacle. Vous allez piler et vous allez refuser. Et il y a comme, à un moment donné, dans votre esprit, Ça ne va plus vouloir s'imprégner, s'intégrer, parce que ça va aller à l'encontre de votre système de valeurs et de qui vous êtes intrinsèquement. Donc ça, c'est vraiment important. C'est de choisir une formation qui, d'un, répond à vos besoins, vous rapproche de votre objectif, vous forme au métier dont vous voulez vivre avec passion et au quotidien, et qui vous enrichisse sur tous les plans, mais surtout qu'on vous le transmette avec des valeurs communes au bout. et c'est important de comprendre quelque chose parce que ça je le vois trop souvent dans le monde de l'entreprenariat en ligne j'ai juste vous rappeler que un coiffeur n'est pas devenu coiffeur en regardant des tutos des masterclass ou des webinaires gratuits ou une formation à 97 euros ok je pense que ça vous rassure de savoir que votre garagiste a fait vraiment un parcours d'études de mécaniciens auto. et n'a pas juste regarder des tutos. Si vous voulez développer une entreprise, il faut vous former à un métier, et ce métier-là, ça ne se fait pas, évidemment, de façon sur YouTube en regardant des tutos. Et évidemment que ce n'est pas avec une formation à 97 euros que vous allez pouvoir développer une expertise qui vous permettra, vous, par contre, de tarifer 2000 euros la séance. Même si vous n'avez pas envie de partir dans le haut de gamme, dans le premium, dans ce qu'on appelle sur le réseau du high ticket, donc au minimum 2000 euros, partez pas avec une formation achetée sur Groupon, OK, ou juste des masterclasses gratuites. Un boulanger, quand il ouvre sa boulangerie, il investit. Il investit dans un local, dans un four, dans une banque de froid, dans la caisse enregistreuse, etc. Une esthéticienne, quand elle ouvre son institut, elle investit. Elle investit dans le local, le mobilier. les machines, les produits, tous les corps de métier. Quand ils ouvrent leur entreprise, la première chose, c'est on investit. Donc là, vous, vous investissez en vous. Le premier investissement qu'on fait, c'est en soi. Et évidemment qu'il faut prévoir d'autres investissements derrière parce que vous allez acquérir une compétence. Mais si vous voulez développer une entreprise, il faut aussi savoir comment développer une entreprise. Donc il va falloir aussi investir dans... une formation de business. Si vous ne venez pas comme moi du monde, d'une école de commerce, d'un parcours de commerce, donc pour la petite information, moi j'ai un BTS action commerciale et puis après j'ai fait une licence marketing et management opérationnel. Donc ça faisait partie de mes études, de savoir faire un business plan, un plan stratégique, gérer des stocks, une rentabilité, un bénéfice, tout ça. C'est ce que je calculais justement au quotidien. Et voilà, donc... Mais on ne peut pas développer une entreprise sans notion entrepreneuriale. Donc, si vous ne les avez pas, ça va faire aussi partie des investissements, par exemple, si vous voulez partir, évidemment, à votre compte. On construit son plan d'action. Un, je choisis la formation. De deux, je me forme. Moi, en tout cas, ça, c'était mon plan d'action. Je choisis donc ma formation. Je me forme les soirs et les week-ends, en tout cas, sur tout mon temps libre. Je démarre mon activité en parallèle de mon salariat. De mon salariat, des enfants, des activités, de tout ça. Mais je démarre en même temps. Je ne quitte pas mon job. En tout cas, ça, c'était mon plan d'action. À moi, vous pouvez très bien y aller différemment. mais pour moi ça allait me générer trop d'anxiété que de lâcher mon job et donc mon salaire avant de savoir si mon activité allait me générer, combien ça allait générer. Est-ce que j'avais tous les outils en main ? Est-ce que j'avais toutes les compétences ? Est-ce que j'étais vraiment armée pour ne vivre que de ça ? Donc j'ai démarré mon activité en plus de mon job, des enfants et de tout le reste. Et je n'ai quitté... Donc je travaillais les soirs, les week-ends, les jours fériés. Et je n'ai quitté mon job que lorsque j'ai gagné autant, voire plus, que mon salaire de cadre commercial. Pour ne pas que... Moi, je m'étais fait une promesse, je ne voulais pas que mon activité mette que mes choix de vie, professionnelle et personnelle, aient un impact sur mes enfants. Ce qui peut être super cool aussi, si vous avez la possibilité de le faire, et si vous avez l'énergie pour ça, c'est... de démarrer votre activité durant une période suffisamment longue, en plus de votre job salarié, pour vous constituer une trésorerie, un matelas de trésorerie confortable qui viendra pallier au haut et au bas de votre chiffre d'affaires. Moi, je sais que j'ai une très grande sensibilité qui fait que je ressens très fort mes émotions et celles des autres. Et la peur du manque est une émotion, une sensation, un ressenti. une peur que je ressens très très fort. Et donc le fait de, quand cette peur m'envahit, pour x ou y raison, des fois fondée, des fois complètement huberlue, le fait de jeter un petit coup d'œil à ma trésorerie, qui est plutôt très très sympa et très très confortable, c'est plutôt en mode bon magla, bien épais, bien moelleux, et bien ça vient calmer tout ça illico presto. Donc de profiter de la sécurité du salariat ou de Pôle emploi mettre de côté tout ce que vous gagnez et de vous constituer ainsi une trésorerie, ça c'est vraiment hyper important selon moi. Et puis moi ce que je ferais aussi, et ce que j'ai fait aussi, c'est que j'ai commencé à créer une communauté, à poser ma voix, même si je n'avais rien à vendre vraiment. En fait, ma première activité c'était donc du closing, je travaillais dans les coulisses des entrepreneurs, en vrai je n'avais rien à vendre aux autres. mais je me suis quand même lancée dans un défi 365 jours de live j'ai un peu laissé parler mon intuition à ce moment là c'était un gros gros défi parce que je suis quelqu'un qui aime bien parler longtemps d'autres podcasts mais parler caché d'autres podcasts et de devoir montrer ma face sur les réseaux tous les jours de trouver un sujet tous les jours de le faire même quand j'étais fatiguée ou malade ou même quand il y avait tous les enfants en vacances à la maison ... Ça a été un défi, vraiment. Ça n'a pas été facile, mais je savais que j'étais en train de développer plusieurs compétences. La compétence, parce que j'aime bien rappeler ce petit détail anodin. Personne n'est né en sachant parler devant son téléphone. Personne n'est né avec l'option. Je suis hyper à l'aise à faire un live alors que j'ai ma face. Je suis en train de parler à ma propre face. Il n'y a rien de plus inconfortable de parler à son propre reflet, et parfois de faire un live et qu'il n'y ait personne de l'autre côté. Mais de le faire en se disant, écoute, je le fais parce que d'un, ça me permet de développer une compétence, et de deux, parce que ça se trouve, la personne qui va tomber sur ce live en replay dans quelques minutes, dans quelques heures, c'est exactement ce dont elle avait besoin pour... sa journée. Donc, ça développe... Moi, ça m'a permis de développer beaucoup, beaucoup d'habiletés. Ça m'a servi pour la suite, mais sur le moment, en fait, ça ne me servait clairement à rien si ce n'est de développer des habiletés. Et moi, j'ai envie de vous dire communiquez. Communiquez sur votre projet, communiquez sur vos passions, communiquez sur qui vous êtes, sur ce que vous traversez, sur les étapes de votre avancée vers ce changement de vie, parce que vous ne savez jamais. l'ampleur de ce que vous êtes en train de créer. Et le dernier conseil que j'ai à vous donner, vraiment, c'est n'attendez jamais d'être sûr à 100%, parce qu'en vrai, on ne l'est jamais. N'attendez jamais d'être sûr que ce soit le bon moment, parce qu'il n'arrive jamais. J'aime bien dire, quand je parle de ça, j'aime bien dire, il n'y a jamais de bon moment pour avoir un enfant. Parce qu'on peut se dire, on prend un enfant quand j'aurai un job salarié. J'aurai un enfant quand j'aurai une maison. J'aurai un enfant quand je gagnerai suffisamment pour suivre venir à ses besoins. Vous voulez la petite anecdote ? Quelques semaines après avoir appris que j'attendais ma première fille, je venais de signer un CDI, on venait de se marier. D'ailleurs, je me souviens que mon papa avait fait un discours lors de notre mariage en disant « Je suis extrêmement fière, devant tout le monde, je suis extrêmement fière que tu aies décroché ton premier CD dans une boîte internationale. » Parce que je faisais des déplacements à Amsterdam et tout. Au Pays-Bas, c'était une boîte hollandaise. Et tout ça, « Combien je suis fière de toi. » Ouais, sauf que trois semaines plus tard, ils mettent fin à ma période d'essai parce que je leur annonce que je suis enceinte. Donc sur le papier... c'était le meilleur moment pour avoir un enfant. Sur le papier, j'avais un job bien payé. On louait une maison, on était en phase d'achat de notre première maison et on venait de se marier. Nickel. Sauf que, trois semaines après, j'ai plus de job. Et on se retrouve à acheter une maison et à avoir l'incertitude de savoir comment on va avec moi au chômage. Et en plus enceinte, donc inembauchable. et le crédit immobilier, et les besoins de cet enfant. Donc, il n'y a jamais de bon moment, n'attendez pas. La dernière chose que je voulais vous dire pour conclure cet épisode, c'est que moi, je ne crois pas qu'on puisse opérer de grands changements dans notre vie sans prendre aucun risque. Si on ne prend aucun risque, c'est qu'on connaît exactement tout ce qui va se passer, donc tout est de l'ordre du connu, donc on ne fait pas de changement. Si on veut du changement dans notre vie, si on veut passer de « je subis ma vie » à « je surkiffe ma vie » , « je tripe ma vie » , évidemment qu'il y a une part de risque. Mais cette part de risque, exactement comme le plan d'action que je mets en place, moi, pour pallier à ma peur du manque, par exemple, vous pouvez y trouver un plan d'action pour venir l'atténuer, pour ne pas qu'elle se transforme en anxiété. Mais il ne peut pas y avoir de changement, de grand changement, sans brise de risque. Ok. Voilà, je vais m'arrêter là parce que j'ai même une autre idée là qui arrive. Ça fait quand même plus de 40 minutes que vous m'avez dans vos oreilles. J'espère en tout cas que ce premier épisode vous a plu, qu'il a résonné avec certaines parties de vous, que même si vous avez déjà opéré ce changement de vie, que ça vous a rappelé un peu de votre parcours. Pour finir, je vous dirais, on n'a jamais fini d'évoluer, on n'a jamais fini de se transformer, donc n'hésitez pas à revenir, souvent, à réécouter cet épisode aussi souvent que nécessaire à chaque fois, que vous sentirez que dans votre quotidien il y a des zones de frustration. Et n'oubliez jamais que cette frustration n'est que le plus bel indicateur de vos désirs. Sur ce, je vous souhaite de passer une très bonne journée, soirée, nuit, indépendamment du moment de la journée de votre vie où vous m'écoutez. Et moi, j'ai été heureuse d'enregistrer ce premier épisode pour vous et j'ai hâte d'enregistrer les suivants. Kiffez votre vie, tripez de votre vie, en attendant le prochain épisode.

Share

Embed

You may also like

Description

Dans cet épisode, découvre les 6 étapes pour passer de “je subis ma vie” à “je trippe ma vie” ! Je te raconte un peu mon histoire et je te donne des clés pour transformer ta vie pro et accompagner tes clients à faire de même.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce premier épisode du podcast Closer to You. Ce podcast va vous rejoindre dans votre quotidien. Et je trouve ça merveilleux, l'idée d'un podcast, pour deux raisons principales. La première parce que ça correspond vraiment avec le nom de mon entreprise, Closer to You, plus proche de vous. Et la deuxième, c'est parce que je trouve qu'il y a comme une magie à pouvoir développer un sujet, pouvoir échanger avec vous à n'importe quel moment de la journée, sans savoir quand est-ce et dans quelles conditions vous allez entendre ce message. Bref, aujourd'hui, pour commencer, pour inaugurer, pour baptiser ce podcast, j'avais envie de vous parler de comment on passe de ce mode un peu « je subis ma vie » . au mode, je tripe, je kiffe mon avenir. Moi, ça a été vraiment ce que j'ai vécu il y a cinq ans. En fait, il y a cinq ans, je n'étais absolument pas entrepreneur. Il y a cinq ans, je ne connaissais rien au monde du digital. Il y a cinq ans, je n'avais même pas de... J'avais un compte Facebook personnel, mais je ne publiais rien dessus. Je repartageais des choses. Mais voilà, pour moi, c'était plus sympa d'appeler la famille, mes amis, de les voir, parce que je suis plutôt quelqu'un qui aime passer du temps en présentiel, en vrai, avec ses amis plutôt que de les appeler. Mais voilà, je voyais pas encore vraiment, en tout cas en tant que salarié, je voyais pas l'intérêt des réseaux pour moi. Je voyais pas l'intérêt de partager sa vie à tout le monde. Et ce qui s'est passé il y a cinq ans, c'est que, donc moi je suis maman de quatre enfants, et la première était en quatrième à l'époque. Et ça n'a pas vraiment changé, mais déjà à l'époque, elle ne savait pas trop ce qu'elle voulait faire de sa vie. Et on lui demandait de faire des choix d'orientation. Donc elle m'a demandé un temps d'échange, que toutes les deux, pour essayer de poser de la clarté sur son avenir. Quelle branche prendre, quelle spécialité choisir, etc. Et là, je me suis vu lui poser des questions du style, est-ce que tu aimes travailler en équipe ? Est-ce que tu aimes travailler en extérieur ? Quelles sont tes passions ? Est-ce que tu aimes la solitude ? Est-ce que tu aimes brainstormer avec les autres ? Est-ce que tu veux que ce soit créatif, manuel, plutôt intellectuel, c'est-à-dire à chercher, trouver des solutions, réfléchir, construire, mais de quelle façon ? Et à un moment donné, ce que je lui ai dit a provoqué un déclic énorme en moi. Je lui ai simplement posé une question, mais l'effet a été juste extraordinaire, comme une grosse bonne gifle dans ma tête. La question que je lui ai posée, c'est, en tout cas ce que je lui ai dit, c'est ne choisis pas un métier ou une voie pour la reconnaissance sociétale, pour un statut social. pour l'argent, en tout cas pour le regard des autres. Mais choisis un métier qui te permettra d'avoir aussi un équilibre de vie personnelle et de vie professionnelle. Donc essaye d'imaginer, de t'imaginer dans ce métier. Est-ce que ça correspond à la vie que tu veux créer ? Au moment où je prononce ces phrases, il se passe quelque chose d'étrange à l'intérieur de moi, plutôt à l'extérieur de moi. Je me sens comme sortir de mon corps et observer la scène. Et là, clairement, dans mon esprit, il y a cette espèce de phrase de « C'est beau ce que tu lui dis. » Tu es en train de lui dire « Fais ce que je te dis, mais pas ce que je fais. » Parce qu'à l'époque, j'ai accouché de la quatrième il n'y a pas longtemps. J'ai repris un job salarié avec mon mari. Je travaille avec mon mari à Jeanne-Cath et on tripe. ça on kiffe ça j'ai à la base j'étais juste venu aider parce que une des employés avaient contracté un cancer du sein qui s'est très très bien fini je vous rassure mais manqué quelqu'un moi je le voyais je voyais mon mari rentrer de plus en plus tard et de plus en plus fatigué surmené, surchargé. Je regarde la situation, je me dis moi je cherche du boulot, lui il a trop de boulot. On va demander en fait à ses supérieurs, à l'entreprise, s'ils sont d'accord pour que je vienne donner un coup de main dans un premier temps. Donc au départ je prends un temps partiel juste pour aider. Et comme je ne sais pas faire autre chose que de m'investir à 3000% quand j'arrive dans un nouvel environnement, et puis parce que je suis quelqu'un d'ambitieuse, de passionnée. J'ai toujours, toujours envie d'atteindre l'excellence. Ce temps partiel va finir par se traduire par un temps plein. Et le poste pour lequel j'avais... postuler entre guillemets à la base, ben c'est converti en responsable d'exploitation donc le bras droit du chef d'agence, le chef d'agence étant mon mari. Donc je me retrouve cadre commerciale, maman de quatre enfants avec toutes les activités, les allers-retours, le mode taxi que ça peut comporter, tous les rendez-vous médecins, toutes les activités extrascolaires blablabla que ça peut comporter, toutes les petites maladies, les petits bobos, les petits maux que ça peut comporter. Donc pour ça on emploie aussi trois personnes pour les garder, parce qu'on commence très tôt le matin, on commence à 7h30, le mercredi, les vacances scolaires, et puis, comme mon mari est chef d'agence et moi je suis juste en dessous, donc responsable d'exploitation, il faut savoir que c'est un négoce, donc un négoce ne ferme que trois semaines dans l'année, voire des fois il y a certaines années on n'a fermé que deux semaines dans l'année, et que quand le chef d'agence n'est pas là, c'est le responsable d'exploitation qui... assure la présence, l'ouverture de l'agence. Donc quand mon mari était en vacances, je travaillais et quand je travaillais il était en vacances. Ce qui nous a valu plusieurs années avec seulement deux voire maxi trois semaines, deux semaines de vacances par an en famille. Sinon on fonctionnait comme une famille de divorcés. Clairement on se répartissait la garde des enfants. Donc comment je suis passée de cette situation là, avec ce déclic là, à aujourd'hui cinq ans après, Une entreprise qui fait les multiples six chiffres par an, avec une vie dans laquelle je voyage plusieurs fois dans l'année, que ce soit seule, que ce soit en famille, avec zéro mode de garde, et avec un quotidien dans lequel je vis de ma passion tous les jours. Ce qui est marrant, et ce dont je prends conscience au moment où j'enregistre ce podcast, C'est que j'enregistre ce premier épisode, je choisis ce thème pour le premier épisode et je réalise en l'enregistrant que c'est exactement il y a cinq ans que je commence à chercher comment je vais pouvoir passer de cette vie qui ne me convient plus parce que je passe à côté de mes enfants, ce sont d'autres qui les voient grandir et qui se construisent des souvenirs avec eux, puisqu'à chaque vacances scolaires, on les envoie chez mes parents ou on les fait garder par d'autres. avec un rythme de travail qui ne me convient pas du tout, parce qu'il faut savoir que moi, je ne suis absolument pas du matin. Donc, de commencer à 7h30, c'est contre nature pour moi. Bref, comment ? Enfin, c'est marrant parce qu'il y a 5 ans, eh bien, c'est à la même période où, en fait, tout a changé. Et c'est à la même période que j'ai mis en place tout ce que je vais vous partager aujourd'hui. Déjà, pourquoi est-ce que... Beaucoup d'entre nous, il y a des moments dans notre vie, dans notre parcours de vie, où on se dit « là j'ai l'impression de subir ma vie » . On se dit « en fait ce que j'aimais hier, je ne l'ai plus aujourd'hui. Ce qui me convenait hier ne me convient plus aujourd'hui » . Avec cette impression d'être en décalage avec notre quotidien, mais en réalité avec qui on est devenu. Parce que ce qu'il faut comprendre c'est qu'on est des êtres d'évolution. L'être humain par définition est un être d'évolution. Donc il n'est pas fait pour stagner. L'être humain est fait pour découvrir, explorer, expérimenter, comprendre, apprendre. Et c'est pour ça qu'en fait, ce qui nous convenait hier ne nous convient peut-être plus aujourd'hui, tout simplement parce qu'on a évolué. Ce qui nous passionnait hier ne nous passionne peut-être plus, mais aussi peut-être parce qu'on s'était fixé des objectifs et qu'on les a atteints. Et un objectif atteint. peut entraîner une perte de sens. Parce que c'était le fait d'atteindre, de vouloir atteindre cet objectif, ce résultat, qui nous tenait en haleine tous les jours. Il y avait comme ce goût du challenge, ce goût de l'incertitude, de « est-ce que je vais y arriver ? » « Qu'est-ce que je peux mettre en place pour avancer encore un pas ? » « Pour m'améliorer ? » Et puis il y a aussi ce qui rentre en compte, nos étapes de vie. Évidemment qu'on évolue, on change, on se transforme. Quand on est célibataire, puis qu'on passe en couple, quand on est en couple, et puis qu'on passe parent, quand on est parent d'un enfant, et puis qu'on passe à deux, puis qu'on passe à trois, puis qu'on passe à quatre, quand on a 20 ans, quand on a 30 ans, quand on a 40 ans, quand on a 50 ans, 60 ans, bien sûr qu'on évolue. Bien sûr que quand je dis on évolue, c'est que nos valeurs peut-être évoluent. Pour donner un exemple par rapport aux valeurs, moi qui a été, qui a un exemple très marquant pour moi, c'est qu'à une certaine époque de ma vie, Alors vous le savez sûrement si vous me suivez sur les réseaux, si vous connaissez l'académie Closer to You, si vous connaissez un peu mon parcours, je suis une passionnée de la vente. Donc il y a une époque où j'ai vendu des Tupperware. Aujourd'hui, vous me diriez, ben Sego, tu recommences les Tupperware, même si ce n'est plus possible. Je vous dirais, ben non. Non, parce que ça ne correspond plus à qui je suis, ça ne correspond plus à mes valeurs. A l'époque, moi, j'étais jeune et ce que je voyais dans les Tupperware, c'était le côté pratico-pratique, le côté innovation, le côté conservation, le côté fun et tout. Aujourd'hui, ce que je vois de Tupperware, c'est du plastique. Du plastique, c'est pas bon la santé. J'ai pas envie de mettre mes aliments dans des boîtes en plastique. Donc ça a beau être hyper pratique, esthétique, tous les trucs en hic, ben ça m'anime plus. Et moi je ne suis pas capable de vendre n'importe quoi à n'importe qui, je ne suis encore moins capable de vendre des choses dans lesquelles je ne crois pas, qui ne correspondent pas à mes valeurs. Donc aujourd'hui, je ne vendrai plus d'autopower, même si on me promettait des millions, des milliards avec ça. Donc nos valeurs évoluent, notre conscience aussi évolue. Notre conscience de nous-mêmes, notre conscience des autres, de notre rapport aux autres. Notre conscience de la vie, notre conscience peut-être de quelque chose de plus grand que nous ou pas. Notre conscience aussi, plus on avance dans l'âge, que notre vie sur cette terre est temporaire. Et je crois que plus on avance dans l'âge, plus on... On palpe ça. Plus ça devient chaque jour un petit peu plus concret, un petit peu plus réel. Parce que quand on est jeune, on est capable de prendre d'énormes risques parce qu'on se ressent invincible. On se croit éternel. Même si ce n'est pas une vérité, nous, c'est ce qu'on ressent. Mais arrivé vers 35, 40, 45, 50, 55, 60, là, on a tendance à jeter un petit coup d'œil vers-dessus l'épaule et de se dire, ok, il y a déjà tout chemin parcouru là. J'ai conscience que je ne sais absolument pas la durée qu'il me reste à profiter de cette vie. Et c'est là où les fameuses questions d'introspection, ces fameux désirs de changement, d'évolution, d'une vie qui nous ressemble plus, d'une vie qu'on savoure plus, d'une vie encore plus à notre image, se renforcent, s'amplifient et deviennent de plus en plus poignantes et présentes au cœur de notre vie. Il y a aussi le fait que tout au long de notre vie, on fait des découvertes. Des découvertes extérieures à nous, mais aussi des découvertes de soi. Par exemple, un simple séjour à la montagne, alors que vos parents avaient pour habitude de toujours partir à la plage, à la mer, ne vous ont jamais emmené à la montagne. Et là, d'un coup, une opportunité, un week-end entre amis, Vous faites une randonnée, vous arrivez sur un sommet et là, vous savourez pour la première fois devant vos yeux des pics, des sommets, des nuages, une mer de nuages. Et là, vous vous dites « Waouh, je découvre ce que ça fait. Je découvre que j'aime. J'aime ça. » Et ces découvertes des autres, de la vie de soi, de métiers qu'on ne connaissait pas, d'opportunités dont on n'avait même pas conscience, nous changent et font qu'on se réaligne petit à petit. On a envie d'autres choses parfois. Moi, il y a vraiment quelque chose dont j'ai conscience, c'est qu'il y a une infinité de choses que je ne connais pas. J'ai une infinité de découvertes encore possibles devant moi. Sur cette planète, il y a plein de traditions, de cultures, d'usines et coutumes, de végétation, de paysages que je ne connais pas. Et ce n'est qu'en explorant tout ça, que j'apprends à me connaître ça peut-être que je vous en parlerai dans un prochain épisode je pense puisque je reviens seulement il y a quelques jours du mexique où j'étais seule pendant une semaine quand je dis seule c'est sans enfant et sans mari les mamans de famille nombreuses comprendront à quel point C'est exceptionnel et savoureux et rare d'avoir ces moments comme ça. En tout cas, rare quand ce n'est pas la vie qu'on décide, choisit de créer. Bref, on va en parler dans cet épisode, justement. Et du coup, cette conscience que j'ai plein de découvertes à faire, et que je l'ai fait au travers de mes voyages, à chaque fois que je voyage, je découvre une partie de moi. À chaque fois que je voyage, on va dire, dans le langage un petit peu développement personnel, un petit peu réseau, sociaux et tout, on va dire, à chaque fois que je voyage, je reviens un petit peu à moi. Moi, pour moi, c'est je me découvre encore plus. Il y a aussi... faisant partie de ce qui peut expliquer pourquoi ce qu'on a construit jusqu'ici et qui nous satisfaisait, d'un coup, on a l'impression de le subir. C'est le développement personnel également, c'est-à-dire pas forcément le développement personnel des bouquins, pas forcément le def perso des thérapies ou des programmes ou quoi qu'est-ce, mais le def perso de la vie, tout simplement, les épreuves. les déceptions, les désillusions, les célébrations, les victoires, l'amour. Toutes ces émotions-là qu'on ressent intensément, toutes ces étapes de vie, ces hauts, ces bas, qui en fait nous apprennent beaucoup de choses et nous transforment et nous font évoluer aussi et qui expliquent parfois pourquoi ce que j'aimais hier, aujourd'hui ne me convient plus. Ce que j'ai toujours cru vrai jusqu'à aujourd'hui, aujourd'hui je le remets en question. Ce que mes parents, ce que la société, ce que mes amis, ce que mes enfants, ce que les profs, le gouvernement, les politiciens, les journalistes, les émissions que j'écoute, les podcasts que j'écoute. Tout ça, je fais le tri. Je laisse parler et penser mon libre arbitre, et puis je construis mon propre programme de pensée, mon propre programme de croyance. Et je viens remettre en question des vérités qu'on m'a présentées comme vérités absolues. et que je découvre n'en être absolument pas, de vérité absolue. Et ça, ça nous fait vraiment évoluer, et ça explique aussi pourquoi, parfois, quand on a grandi, je ne sais pas, je vais donner un exemple, dans une famille où il n'y a que des fonctionnaires, que des salariés, et puis quand on vous a dit, voilà, l'entrepreneuriat c'est hyper risqué, tous les entrepreneurs qu'on connaît ont fait faillite, si tu te lances dans l'entrepreneuriat, tu vas faire faillite, eh bien vous allez croire ça vrai. Et puis, jusqu'au jour où vous allez rencontrer des entrepreneurs qui vous disent, moi, ça fait cinq ans. Ça fait cinq ans que j'ai mon entreprise. Je génère un chiffre d'affaires multiple de six chiffres avec une rentabilité. Ça aussi, ça fera partie d'un épisode de podcast, je pense. La différence entre chiffre d'affaires et rentabilité, comment ne pas vous laisser berner. Les coulisses de l'entrepreneuriat et des réseaux. Voilà. En fait, vous allez vous dire, j'ai plein d'exemples devant moi, d'entrepreneurs qui vivent bien, qui sont heureux, qui sont épanouis d'une autre réalité de vie. Et à force d'échanger avec eux, d'être à leur contact, que ce soit en vie ou en mort. en physique, en présentiel ou virtuellement, à travers des podcasts, les réseaux et autres, je commence à changer ce programme de croyance qui dit que tous les entrepreneurs font faillite, tous les entrepreneurs font une crise cardiaque. ils bossent, tous les entrepreneurs voient leur vie personnelle voler en éclats parce qu'ils sont à fond, à fond, à fond de leur entreprise et qu'ils en oublient de vivre. Et puis, vous découvrez des chemins, des parcours différents qui viennent vous dire tout ça, c'est pas vrai. C'est vrai en partie chez certains, mais il y en a plein d'autres pour qui ce n'est absolument pas la vérité. Donc voilà, tout ça déjà. Longue intro. Tout ça vient expliquer pourquoi ce qu'on a construit jusqu'à maintenant, parfois ne nous convient plus, et qu'on a cette sensation intérieure, ce sentiment, ce ressenti qu'on est en train de subir dans notre vie, plutôt que de la triper, la kiffer, et que quand on se projette dans notre avenir, ça fait plus flipper qu'autre chose. Donc là, j'ai envie de vous présenter six points qui sont en fait les états par lesquels moi, personnellement, je suis passée. Alors que, vous voyez, l'environnement dont je vous parlais, de fonctionnaire, votre famille un peu de fonctionnaire, de salarié, pas d'entrepreneur, encore moins en ligne, c'était clairement mon cas. Je n'avais pas d'exemple d'entrepreneur dans ma famille. et en effet on me disait si tu te lances à ton compte tu vas faire faillite. Donc comment je suis passée de salarié qui était représentatif de la sécurité, en plus quand tu as quatre enfants, que tu as un crédit immobilier sur le dos et tout, à entrepreneur sans avoir aucun exemple autour de moi, sans être sur les réseaux sociaux à titre perso et ne sachant absolument pas quelle serait l'idée qui allait. me permettre de transformer ma vie, c'est-à-dire de pouvoir avoir une vie de liberté, c'est-à-dire de pouvoir travailler d'où je voulais, quand je voulais, m'organiser suivant mes désirs, mon emploi du temps personnel. Attention à ne pas... Se créer une fausse idée, l'entrepreneuriat et la liberté n'est pas égal à on ne travaille pas. On travaille, mais on travaille quand on veut. On travaille tout on veut, mais on travaille. Parce que des fois, il y a des messages très marketés qui vous font dire « Moi, je travaille deux heures par semaine et je fais une million. » Mais c'est parce qu'il y a plein d'étapes du travail que cette personne ne considère pas comme du travail. mais vraiment passionnant, du plaisir. Et ne comptabilise pas ça, mais c'est du travail. Donc la première chose, le premier point, c'est d'être vraiment à l'écoute de soi. de ses sensations et de son état interne. Je m'explique. Quand vous sentez que ce que vous avez créé jusqu'à maintenant, vous créez plus de frustration qu'autre chose, c'est un premier signal. Quand vous voyez que vous êtes fatigué, quand... Mais vraiment, le plus bel indicateur, c'est la frustration. La frustration de ne pas pouvoir accompagner une sortie scolaire. La frustration de devoir se séparer de vos enfants à chaque vacances scolaires. La frustration... La frustration de ne pas pouvoir faire la grasse-mette alors que vous êtes malade. La frustration de ne pas pouvoir choisir vos semaines de vacances, mais de devoir attendre que les collègues aient posé les larves parce qu'eux ont des enfants et vous pas. La frustration de ne pas avoir de reconnaissance. La frustration d'avoir... une augmentation de salaire net à hauteur de 20 euros alors que vous et votre équipe par exemple ont permis de générer un bénéfice à l'entreprise de plus d'un million. Voilà toutes ces frustrations là en fait sont des... la frustration par excellence est le plus bel indicateur de vos désirs. C'est l'expression de vos désirs. Je m'explique. Si je suis frustrée parce que je n'ai pas eu la reconnaissance de mon supérieur par rapport au travail que j'ai fait, ça veut dire que j'ai le désir de reconnaissance. Si je suis frustrée de mes horaires de travail, c'est que j'ai un désir de liberté d'organisation. Donc vraiment être à l'écoute de soi, de ses sensations, de son état intérieur. Est-ce que je me sens fatiguée ? Est-ce que ça me donne de l'énergie ce boulot ? Est-ce que ça m'en prend ? Tout ça, faire comme un scan intérieur. La deuxième chose, c'est que j'ai fait le scan, je vois que la vie que j'ai construite jusqu'à présent, même si je la kiffe, en fait, elle ne me convient plus. Parce que j'ai envie d'évoluer, parce que j'ai évolué, parce que j'ai découvert qu'il y avait d'autres possibilités, qu'un autre possible est possible, et ça me fait triper. Mais par contre, j'ai des peurs. Moi, c'était clairement ça. J'ai découvert le monde de l'entrepreneuriat en ligne. Je me suis connectée à des personnes qui ont vraiment bien réussi. J'ai échangé avec elles et autres, mais ça, on en parlera après. Et là, j'ai identifié mes peurs. C'est la deuxième partie, le deuxième point. Identifiez vos peurs, écrivez-les et venez les questionner. Par exemple, moi, j'avais la peur de ne pas réussir. J'avais la peur de ne pas gagner assez, donc de mettre ma famille en danger. Et ça, c'est une peur aussi, je ne sais pas si c'était ma peur, mais en tout cas, c'est une peur que j'ai héritée de mon entourage. Parce qu'il y a vos peurs à vous, puis il y a les peurs de votre entourage qui viennent comme se coller à vous. La peur de l'arnaque, des belles promesses et en fait, des fausses promesses. La peur de ne pas savoir comment trouver des clients. La peur de ne pas savoir comment développer mon activité. En fait, il y avait beaucoup de peurs et ces peurs, c'était lié à l'inconnu. Donc quand je dis de venir les questionner, c'est par exemple, on prend la peur de ne pas réussir. Qu'est-ce que j'ai fait avec cette peur-là ? C'est que je me suis posé à je ne sais x fois la question pourquoi. Ok, là je ressens que j'ai la peur de ne pas réussir, pourquoi ? Pourquoi est-ce que je ne réussirais pas ? Ah, parce que je n'y connais rien. Ok, mais hop, je déroule le fil. Ok, tu n'y connais rien, mais qu'est-ce que tu peux faire pour y connaître quelque chose ? Ben, me former. Mais j'ai peur de ne pas réussir même dans la formation. Pourquoi ? Parce que j'ai peur que ce ne soit pas une formation à la hauteur de mes attentes. Déjà, quelles sont tes attentes ? Hum, très bonne question. Quelles sont mes attentes ? Ben, les voici. Donc, à partir de tes attentes, quelles questions peux-tu poser pour être sûre de ne pas faire fausse route ? Je peux poser telle, telle, telle question. Alors, est-ce que tu as toujours la peur de ne pas réussir ? Ah oui, parce que... Parce que, et si en fait, je n'étais pas faite pour ça ? Est-ce qu'il y a des personnes qui réussissent et qui sont faites pour ça ? Oui, observe-les. Est-ce que tu as des traits communs avec elles ? Et qu'est-ce qui a fait qu'elles ont réussi ? Elles ont été engagées, investies, elles sont allées à fond, elles ont questionné, elles ont activé leur curiosité. Est-ce que c'est des choses que tu es capable de mettre en place ? Est-ce que c'est un engagement que tu es capable de prendre ? Évidemment, ok. Donc, est-ce que tu as toujours la peur de ne pas réussir ? Non, c'est vrai. En fait, ça dépend de l'engagement que je vais prendre, de l'investissement que je vais y mettre, et de ma conscience sur mes besoins, et de comment je vais formuler les questions pour être sûre que mes besoins, mes attentes soient remplies. Donc là, l'exercice que vous pouvez faire, c'est vraiment de lister toutes vos peurs. Si vous êtes à une intersection comme ça dans votre vie, que vous avez le sentiment de ne plus être complètement aligné, épanoui dans ce que vous vivez aujourd'hui, que vous vous dites autre chose est possible, mais je ne sais pas quoi ni comment. C'est... Cette deuxième étape, c'est de lister toutes vos peurs et de venir les questionner comme ça, jusqu'au bout. Jusqu'à ce que vous arriviez à une réponse finale à laquelle on ne puisse plus poser de questions. La troisième étape que j'ai mise en place après avoir démonté toutes mes peurs, c'est de construire mon plan d'action. Donc, si ce podcast vous plaît, vous allez comprendre que moi, je suis du signe astrologique de la Vierge avec un ascendant bélier. Donc, tout ce qui est planification, anticipation, programmation et tout, c'est inné chez moi. Et pour moi, je ne peux pas avancer sans ça. Donc, évidemment que j'ai mis un plan d'action en place à ce moment-là. Déjà, un, c'était choisir la formation qui soit en accord avec mes valeurs et qui réponde à mes besoins. Ça, c'est hyper important que la formation soit en accord avec vos valeurs et pas juste qui réponde à vos besoins. parce que Vous ne voulez pas juste agréer nos compétences, vous ne voulez pas juste développer un savoir-faire, vous voulez qu'il soit en adéquation avec qui vous êtes et vos valeurs. Or, si on vous transmet une compétence, mais d'une façon qui va à l'encontre de qui vous êtes, à l'intérieur, ça va coincer, et vous allez faire comme ce qu'on appellera en équitation un refus de saut d'obstacle. Vous allez piler et vous allez refuser. Et il y a comme, à un moment donné, dans votre esprit, Ça ne va plus vouloir s'imprégner, s'intégrer, parce que ça va aller à l'encontre de votre système de valeurs et de qui vous êtes intrinsèquement. Donc ça, c'est vraiment important. C'est de choisir une formation qui, d'un, répond à vos besoins, vous rapproche de votre objectif, vous forme au métier dont vous voulez vivre avec passion et au quotidien, et qui vous enrichisse sur tous les plans, mais surtout qu'on vous le transmette avec des valeurs communes au bout. et c'est important de comprendre quelque chose parce que ça je le vois trop souvent dans le monde de l'entreprenariat en ligne j'ai juste vous rappeler que un coiffeur n'est pas devenu coiffeur en regardant des tutos des masterclass ou des webinaires gratuits ou une formation à 97 euros ok je pense que ça vous rassure de savoir que votre garagiste a fait vraiment un parcours d'études de mécaniciens auto. et n'a pas juste regarder des tutos. Si vous voulez développer une entreprise, il faut vous former à un métier, et ce métier-là, ça ne se fait pas, évidemment, de façon sur YouTube en regardant des tutos. Et évidemment que ce n'est pas avec une formation à 97 euros que vous allez pouvoir développer une expertise qui vous permettra, vous, par contre, de tarifer 2000 euros la séance. Même si vous n'avez pas envie de partir dans le haut de gamme, dans le premium, dans ce qu'on appelle sur le réseau du high ticket, donc au minimum 2000 euros, partez pas avec une formation achetée sur Groupon, OK, ou juste des masterclasses gratuites. Un boulanger, quand il ouvre sa boulangerie, il investit. Il investit dans un local, dans un four, dans une banque de froid, dans la caisse enregistreuse, etc. Une esthéticienne, quand elle ouvre son institut, elle investit. Elle investit dans le local, le mobilier. les machines, les produits, tous les corps de métier. Quand ils ouvrent leur entreprise, la première chose, c'est on investit. Donc là, vous, vous investissez en vous. Le premier investissement qu'on fait, c'est en soi. Et évidemment qu'il faut prévoir d'autres investissements derrière parce que vous allez acquérir une compétence. Mais si vous voulez développer une entreprise, il faut aussi savoir comment développer une entreprise. Donc il va falloir aussi investir dans... une formation de business. Si vous ne venez pas comme moi du monde, d'une école de commerce, d'un parcours de commerce, donc pour la petite information, moi j'ai un BTS action commerciale et puis après j'ai fait une licence marketing et management opérationnel. Donc ça faisait partie de mes études, de savoir faire un business plan, un plan stratégique, gérer des stocks, une rentabilité, un bénéfice, tout ça. C'est ce que je calculais justement au quotidien. Et voilà, donc... Mais on ne peut pas développer une entreprise sans notion entrepreneuriale. Donc, si vous ne les avez pas, ça va faire aussi partie des investissements, par exemple, si vous voulez partir, évidemment, à votre compte. On construit son plan d'action. Un, je choisis la formation. De deux, je me forme. Moi, en tout cas, ça, c'était mon plan d'action. Je choisis donc ma formation. Je me forme les soirs et les week-ends, en tout cas, sur tout mon temps libre. Je démarre mon activité en parallèle de mon salariat. De mon salariat, des enfants, des activités, de tout ça. Mais je démarre en même temps. Je ne quitte pas mon job. En tout cas, ça, c'était mon plan d'action. À moi, vous pouvez très bien y aller différemment. mais pour moi ça allait me générer trop d'anxiété que de lâcher mon job et donc mon salaire avant de savoir si mon activité allait me générer, combien ça allait générer. Est-ce que j'avais tous les outils en main ? Est-ce que j'avais toutes les compétences ? Est-ce que j'étais vraiment armée pour ne vivre que de ça ? Donc j'ai démarré mon activité en plus de mon job, des enfants et de tout le reste. Et je n'ai quitté... Donc je travaillais les soirs, les week-ends, les jours fériés. Et je n'ai quitté mon job que lorsque j'ai gagné autant, voire plus, que mon salaire de cadre commercial. Pour ne pas que... Moi, je m'étais fait une promesse, je ne voulais pas que mon activité mette que mes choix de vie, professionnelle et personnelle, aient un impact sur mes enfants. Ce qui peut être super cool aussi, si vous avez la possibilité de le faire, et si vous avez l'énergie pour ça, c'est... de démarrer votre activité durant une période suffisamment longue, en plus de votre job salarié, pour vous constituer une trésorerie, un matelas de trésorerie confortable qui viendra pallier au haut et au bas de votre chiffre d'affaires. Moi, je sais que j'ai une très grande sensibilité qui fait que je ressens très fort mes émotions et celles des autres. Et la peur du manque est une émotion, une sensation, un ressenti. une peur que je ressens très très fort. Et donc le fait de, quand cette peur m'envahit, pour x ou y raison, des fois fondée, des fois complètement huberlue, le fait de jeter un petit coup d'œil à ma trésorerie, qui est plutôt très très sympa et très très confortable, c'est plutôt en mode bon magla, bien épais, bien moelleux, et bien ça vient calmer tout ça illico presto. Donc de profiter de la sécurité du salariat ou de Pôle emploi mettre de côté tout ce que vous gagnez et de vous constituer ainsi une trésorerie, ça c'est vraiment hyper important selon moi. Et puis moi ce que je ferais aussi, et ce que j'ai fait aussi, c'est que j'ai commencé à créer une communauté, à poser ma voix, même si je n'avais rien à vendre vraiment. En fait, ma première activité c'était donc du closing, je travaillais dans les coulisses des entrepreneurs, en vrai je n'avais rien à vendre aux autres. mais je me suis quand même lancée dans un défi 365 jours de live j'ai un peu laissé parler mon intuition à ce moment là c'était un gros gros défi parce que je suis quelqu'un qui aime bien parler longtemps d'autres podcasts mais parler caché d'autres podcasts et de devoir montrer ma face sur les réseaux tous les jours de trouver un sujet tous les jours de le faire même quand j'étais fatiguée ou malade ou même quand il y avait tous les enfants en vacances à la maison ... Ça a été un défi, vraiment. Ça n'a pas été facile, mais je savais que j'étais en train de développer plusieurs compétences. La compétence, parce que j'aime bien rappeler ce petit détail anodin. Personne n'est né en sachant parler devant son téléphone. Personne n'est né avec l'option. Je suis hyper à l'aise à faire un live alors que j'ai ma face. Je suis en train de parler à ma propre face. Il n'y a rien de plus inconfortable de parler à son propre reflet, et parfois de faire un live et qu'il n'y ait personne de l'autre côté. Mais de le faire en se disant, écoute, je le fais parce que d'un, ça me permet de développer une compétence, et de deux, parce que ça se trouve, la personne qui va tomber sur ce live en replay dans quelques minutes, dans quelques heures, c'est exactement ce dont elle avait besoin pour... sa journée. Donc, ça développe... Moi, ça m'a permis de développer beaucoup, beaucoup d'habiletés. Ça m'a servi pour la suite, mais sur le moment, en fait, ça ne me servait clairement à rien si ce n'est de développer des habiletés. Et moi, j'ai envie de vous dire communiquez. Communiquez sur votre projet, communiquez sur vos passions, communiquez sur qui vous êtes, sur ce que vous traversez, sur les étapes de votre avancée vers ce changement de vie, parce que vous ne savez jamais. l'ampleur de ce que vous êtes en train de créer. Et le dernier conseil que j'ai à vous donner, vraiment, c'est n'attendez jamais d'être sûr à 100%, parce qu'en vrai, on ne l'est jamais. N'attendez jamais d'être sûr que ce soit le bon moment, parce qu'il n'arrive jamais. J'aime bien dire, quand je parle de ça, j'aime bien dire, il n'y a jamais de bon moment pour avoir un enfant. Parce qu'on peut se dire, on prend un enfant quand j'aurai un job salarié. J'aurai un enfant quand j'aurai une maison. J'aurai un enfant quand je gagnerai suffisamment pour suivre venir à ses besoins. Vous voulez la petite anecdote ? Quelques semaines après avoir appris que j'attendais ma première fille, je venais de signer un CDI, on venait de se marier. D'ailleurs, je me souviens que mon papa avait fait un discours lors de notre mariage en disant « Je suis extrêmement fière, devant tout le monde, je suis extrêmement fière que tu aies décroché ton premier CD dans une boîte internationale. » Parce que je faisais des déplacements à Amsterdam et tout. Au Pays-Bas, c'était une boîte hollandaise. Et tout ça, « Combien je suis fière de toi. » Ouais, sauf que trois semaines plus tard, ils mettent fin à ma période d'essai parce que je leur annonce que je suis enceinte. Donc sur le papier... c'était le meilleur moment pour avoir un enfant. Sur le papier, j'avais un job bien payé. On louait une maison, on était en phase d'achat de notre première maison et on venait de se marier. Nickel. Sauf que, trois semaines après, j'ai plus de job. Et on se retrouve à acheter une maison et à avoir l'incertitude de savoir comment on va avec moi au chômage. Et en plus enceinte, donc inembauchable. et le crédit immobilier, et les besoins de cet enfant. Donc, il n'y a jamais de bon moment, n'attendez pas. La dernière chose que je voulais vous dire pour conclure cet épisode, c'est que moi, je ne crois pas qu'on puisse opérer de grands changements dans notre vie sans prendre aucun risque. Si on ne prend aucun risque, c'est qu'on connaît exactement tout ce qui va se passer, donc tout est de l'ordre du connu, donc on ne fait pas de changement. Si on veut du changement dans notre vie, si on veut passer de « je subis ma vie » à « je surkiffe ma vie » , « je tripe ma vie » , évidemment qu'il y a une part de risque. Mais cette part de risque, exactement comme le plan d'action que je mets en place, moi, pour pallier à ma peur du manque, par exemple, vous pouvez y trouver un plan d'action pour venir l'atténuer, pour ne pas qu'elle se transforme en anxiété. Mais il ne peut pas y avoir de changement, de grand changement, sans brise de risque. Ok. Voilà, je vais m'arrêter là parce que j'ai même une autre idée là qui arrive. Ça fait quand même plus de 40 minutes que vous m'avez dans vos oreilles. J'espère en tout cas que ce premier épisode vous a plu, qu'il a résonné avec certaines parties de vous, que même si vous avez déjà opéré ce changement de vie, que ça vous a rappelé un peu de votre parcours. Pour finir, je vous dirais, on n'a jamais fini d'évoluer, on n'a jamais fini de se transformer, donc n'hésitez pas à revenir, souvent, à réécouter cet épisode aussi souvent que nécessaire à chaque fois, que vous sentirez que dans votre quotidien il y a des zones de frustration. Et n'oubliez jamais que cette frustration n'est que le plus bel indicateur de vos désirs. Sur ce, je vous souhaite de passer une très bonne journée, soirée, nuit, indépendamment du moment de la journée de votre vie où vous m'écoutez. Et moi, j'ai été heureuse d'enregistrer ce premier épisode pour vous et j'ai hâte d'enregistrer les suivants. Kiffez votre vie, tripez de votre vie, en attendant le prochain épisode.

Description

Dans cet épisode, découvre les 6 étapes pour passer de “je subis ma vie” à “je trippe ma vie” ! Je te raconte un peu mon histoire et je te donne des clés pour transformer ta vie pro et accompagner tes clients à faire de même.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce premier épisode du podcast Closer to You. Ce podcast va vous rejoindre dans votre quotidien. Et je trouve ça merveilleux, l'idée d'un podcast, pour deux raisons principales. La première parce que ça correspond vraiment avec le nom de mon entreprise, Closer to You, plus proche de vous. Et la deuxième, c'est parce que je trouve qu'il y a comme une magie à pouvoir développer un sujet, pouvoir échanger avec vous à n'importe quel moment de la journée, sans savoir quand est-ce et dans quelles conditions vous allez entendre ce message. Bref, aujourd'hui, pour commencer, pour inaugurer, pour baptiser ce podcast, j'avais envie de vous parler de comment on passe de ce mode un peu « je subis ma vie » . au mode, je tripe, je kiffe mon avenir. Moi, ça a été vraiment ce que j'ai vécu il y a cinq ans. En fait, il y a cinq ans, je n'étais absolument pas entrepreneur. Il y a cinq ans, je ne connaissais rien au monde du digital. Il y a cinq ans, je n'avais même pas de... J'avais un compte Facebook personnel, mais je ne publiais rien dessus. Je repartageais des choses. Mais voilà, pour moi, c'était plus sympa d'appeler la famille, mes amis, de les voir, parce que je suis plutôt quelqu'un qui aime passer du temps en présentiel, en vrai, avec ses amis plutôt que de les appeler. Mais voilà, je voyais pas encore vraiment, en tout cas en tant que salarié, je voyais pas l'intérêt des réseaux pour moi. Je voyais pas l'intérêt de partager sa vie à tout le monde. Et ce qui s'est passé il y a cinq ans, c'est que, donc moi je suis maman de quatre enfants, et la première était en quatrième à l'époque. Et ça n'a pas vraiment changé, mais déjà à l'époque, elle ne savait pas trop ce qu'elle voulait faire de sa vie. Et on lui demandait de faire des choix d'orientation. Donc elle m'a demandé un temps d'échange, que toutes les deux, pour essayer de poser de la clarté sur son avenir. Quelle branche prendre, quelle spécialité choisir, etc. Et là, je me suis vu lui poser des questions du style, est-ce que tu aimes travailler en équipe ? Est-ce que tu aimes travailler en extérieur ? Quelles sont tes passions ? Est-ce que tu aimes la solitude ? Est-ce que tu aimes brainstormer avec les autres ? Est-ce que tu veux que ce soit créatif, manuel, plutôt intellectuel, c'est-à-dire à chercher, trouver des solutions, réfléchir, construire, mais de quelle façon ? Et à un moment donné, ce que je lui ai dit a provoqué un déclic énorme en moi. Je lui ai simplement posé une question, mais l'effet a été juste extraordinaire, comme une grosse bonne gifle dans ma tête. La question que je lui ai posée, c'est, en tout cas ce que je lui ai dit, c'est ne choisis pas un métier ou une voie pour la reconnaissance sociétale, pour un statut social. pour l'argent, en tout cas pour le regard des autres. Mais choisis un métier qui te permettra d'avoir aussi un équilibre de vie personnelle et de vie professionnelle. Donc essaye d'imaginer, de t'imaginer dans ce métier. Est-ce que ça correspond à la vie que tu veux créer ? Au moment où je prononce ces phrases, il se passe quelque chose d'étrange à l'intérieur de moi, plutôt à l'extérieur de moi. Je me sens comme sortir de mon corps et observer la scène. Et là, clairement, dans mon esprit, il y a cette espèce de phrase de « C'est beau ce que tu lui dis. » Tu es en train de lui dire « Fais ce que je te dis, mais pas ce que je fais. » Parce qu'à l'époque, j'ai accouché de la quatrième il n'y a pas longtemps. J'ai repris un job salarié avec mon mari. Je travaille avec mon mari à Jeanne-Cath et on tripe. ça on kiffe ça j'ai à la base j'étais juste venu aider parce que une des employés avaient contracté un cancer du sein qui s'est très très bien fini je vous rassure mais manqué quelqu'un moi je le voyais je voyais mon mari rentrer de plus en plus tard et de plus en plus fatigué surmené, surchargé. Je regarde la situation, je me dis moi je cherche du boulot, lui il a trop de boulot. On va demander en fait à ses supérieurs, à l'entreprise, s'ils sont d'accord pour que je vienne donner un coup de main dans un premier temps. Donc au départ je prends un temps partiel juste pour aider. Et comme je ne sais pas faire autre chose que de m'investir à 3000% quand j'arrive dans un nouvel environnement, et puis parce que je suis quelqu'un d'ambitieuse, de passionnée. J'ai toujours, toujours envie d'atteindre l'excellence. Ce temps partiel va finir par se traduire par un temps plein. Et le poste pour lequel j'avais... postuler entre guillemets à la base, ben c'est converti en responsable d'exploitation donc le bras droit du chef d'agence, le chef d'agence étant mon mari. Donc je me retrouve cadre commerciale, maman de quatre enfants avec toutes les activités, les allers-retours, le mode taxi que ça peut comporter, tous les rendez-vous médecins, toutes les activités extrascolaires blablabla que ça peut comporter, toutes les petites maladies, les petits bobos, les petits maux que ça peut comporter. Donc pour ça on emploie aussi trois personnes pour les garder, parce qu'on commence très tôt le matin, on commence à 7h30, le mercredi, les vacances scolaires, et puis, comme mon mari est chef d'agence et moi je suis juste en dessous, donc responsable d'exploitation, il faut savoir que c'est un négoce, donc un négoce ne ferme que trois semaines dans l'année, voire des fois il y a certaines années on n'a fermé que deux semaines dans l'année, et que quand le chef d'agence n'est pas là, c'est le responsable d'exploitation qui... assure la présence, l'ouverture de l'agence. Donc quand mon mari était en vacances, je travaillais et quand je travaillais il était en vacances. Ce qui nous a valu plusieurs années avec seulement deux voire maxi trois semaines, deux semaines de vacances par an en famille. Sinon on fonctionnait comme une famille de divorcés. Clairement on se répartissait la garde des enfants. Donc comment je suis passée de cette situation là, avec ce déclic là, à aujourd'hui cinq ans après, Une entreprise qui fait les multiples six chiffres par an, avec une vie dans laquelle je voyage plusieurs fois dans l'année, que ce soit seule, que ce soit en famille, avec zéro mode de garde, et avec un quotidien dans lequel je vis de ma passion tous les jours. Ce qui est marrant, et ce dont je prends conscience au moment où j'enregistre ce podcast, C'est que j'enregistre ce premier épisode, je choisis ce thème pour le premier épisode et je réalise en l'enregistrant que c'est exactement il y a cinq ans que je commence à chercher comment je vais pouvoir passer de cette vie qui ne me convient plus parce que je passe à côté de mes enfants, ce sont d'autres qui les voient grandir et qui se construisent des souvenirs avec eux, puisqu'à chaque vacances scolaires, on les envoie chez mes parents ou on les fait garder par d'autres. avec un rythme de travail qui ne me convient pas du tout, parce qu'il faut savoir que moi, je ne suis absolument pas du matin. Donc, de commencer à 7h30, c'est contre nature pour moi. Bref, comment ? Enfin, c'est marrant parce qu'il y a 5 ans, eh bien, c'est à la même période où, en fait, tout a changé. Et c'est à la même période que j'ai mis en place tout ce que je vais vous partager aujourd'hui. Déjà, pourquoi est-ce que... Beaucoup d'entre nous, il y a des moments dans notre vie, dans notre parcours de vie, où on se dit « là j'ai l'impression de subir ma vie » . On se dit « en fait ce que j'aimais hier, je ne l'ai plus aujourd'hui. Ce qui me convenait hier ne me convient plus aujourd'hui » . Avec cette impression d'être en décalage avec notre quotidien, mais en réalité avec qui on est devenu. Parce que ce qu'il faut comprendre c'est qu'on est des êtres d'évolution. L'être humain par définition est un être d'évolution. Donc il n'est pas fait pour stagner. L'être humain est fait pour découvrir, explorer, expérimenter, comprendre, apprendre. Et c'est pour ça qu'en fait, ce qui nous convenait hier ne nous convient peut-être plus aujourd'hui, tout simplement parce qu'on a évolué. Ce qui nous passionnait hier ne nous passionne peut-être plus, mais aussi peut-être parce qu'on s'était fixé des objectifs et qu'on les a atteints. Et un objectif atteint. peut entraîner une perte de sens. Parce que c'était le fait d'atteindre, de vouloir atteindre cet objectif, ce résultat, qui nous tenait en haleine tous les jours. Il y avait comme ce goût du challenge, ce goût de l'incertitude, de « est-ce que je vais y arriver ? » « Qu'est-ce que je peux mettre en place pour avancer encore un pas ? » « Pour m'améliorer ? » Et puis il y a aussi ce qui rentre en compte, nos étapes de vie. Évidemment qu'on évolue, on change, on se transforme. Quand on est célibataire, puis qu'on passe en couple, quand on est en couple, et puis qu'on passe parent, quand on est parent d'un enfant, et puis qu'on passe à deux, puis qu'on passe à trois, puis qu'on passe à quatre, quand on a 20 ans, quand on a 30 ans, quand on a 40 ans, quand on a 50 ans, 60 ans, bien sûr qu'on évolue. Bien sûr que quand je dis on évolue, c'est que nos valeurs peut-être évoluent. Pour donner un exemple par rapport aux valeurs, moi qui a été, qui a un exemple très marquant pour moi, c'est qu'à une certaine époque de ma vie, Alors vous le savez sûrement si vous me suivez sur les réseaux, si vous connaissez l'académie Closer to You, si vous connaissez un peu mon parcours, je suis une passionnée de la vente. Donc il y a une époque où j'ai vendu des Tupperware. Aujourd'hui, vous me diriez, ben Sego, tu recommences les Tupperware, même si ce n'est plus possible. Je vous dirais, ben non. Non, parce que ça ne correspond plus à qui je suis, ça ne correspond plus à mes valeurs. A l'époque, moi, j'étais jeune et ce que je voyais dans les Tupperware, c'était le côté pratico-pratique, le côté innovation, le côté conservation, le côté fun et tout. Aujourd'hui, ce que je vois de Tupperware, c'est du plastique. Du plastique, c'est pas bon la santé. J'ai pas envie de mettre mes aliments dans des boîtes en plastique. Donc ça a beau être hyper pratique, esthétique, tous les trucs en hic, ben ça m'anime plus. Et moi je ne suis pas capable de vendre n'importe quoi à n'importe qui, je ne suis encore moins capable de vendre des choses dans lesquelles je ne crois pas, qui ne correspondent pas à mes valeurs. Donc aujourd'hui, je ne vendrai plus d'autopower, même si on me promettait des millions, des milliards avec ça. Donc nos valeurs évoluent, notre conscience aussi évolue. Notre conscience de nous-mêmes, notre conscience des autres, de notre rapport aux autres. Notre conscience de la vie, notre conscience peut-être de quelque chose de plus grand que nous ou pas. Notre conscience aussi, plus on avance dans l'âge, que notre vie sur cette terre est temporaire. Et je crois que plus on avance dans l'âge, plus on... On palpe ça. Plus ça devient chaque jour un petit peu plus concret, un petit peu plus réel. Parce que quand on est jeune, on est capable de prendre d'énormes risques parce qu'on se ressent invincible. On se croit éternel. Même si ce n'est pas une vérité, nous, c'est ce qu'on ressent. Mais arrivé vers 35, 40, 45, 50, 55, 60, là, on a tendance à jeter un petit coup d'œil vers-dessus l'épaule et de se dire, ok, il y a déjà tout chemin parcouru là. J'ai conscience que je ne sais absolument pas la durée qu'il me reste à profiter de cette vie. Et c'est là où les fameuses questions d'introspection, ces fameux désirs de changement, d'évolution, d'une vie qui nous ressemble plus, d'une vie qu'on savoure plus, d'une vie encore plus à notre image, se renforcent, s'amplifient et deviennent de plus en plus poignantes et présentes au cœur de notre vie. Il y a aussi le fait que tout au long de notre vie, on fait des découvertes. Des découvertes extérieures à nous, mais aussi des découvertes de soi. Par exemple, un simple séjour à la montagne, alors que vos parents avaient pour habitude de toujours partir à la plage, à la mer, ne vous ont jamais emmené à la montagne. Et là, d'un coup, une opportunité, un week-end entre amis, Vous faites une randonnée, vous arrivez sur un sommet et là, vous savourez pour la première fois devant vos yeux des pics, des sommets, des nuages, une mer de nuages. Et là, vous vous dites « Waouh, je découvre ce que ça fait. Je découvre que j'aime. J'aime ça. » Et ces découvertes des autres, de la vie de soi, de métiers qu'on ne connaissait pas, d'opportunités dont on n'avait même pas conscience, nous changent et font qu'on se réaligne petit à petit. On a envie d'autres choses parfois. Moi, il y a vraiment quelque chose dont j'ai conscience, c'est qu'il y a une infinité de choses que je ne connais pas. J'ai une infinité de découvertes encore possibles devant moi. Sur cette planète, il y a plein de traditions, de cultures, d'usines et coutumes, de végétation, de paysages que je ne connais pas. Et ce n'est qu'en explorant tout ça, que j'apprends à me connaître ça peut-être que je vous en parlerai dans un prochain épisode je pense puisque je reviens seulement il y a quelques jours du mexique où j'étais seule pendant une semaine quand je dis seule c'est sans enfant et sans mari les mamans de famille nombreuses comprendront à quel point C'est exceptionnel et savoureux et rare d'avoir ces moments comme ça. En tout cas, rare quand ce n'est pas la vie qu'on décide, choisit de créer. Bref, on va en parler dans cet épisode, justement. Et du coup, cette conscience que j'ai plein de découvertes à faire, et que je l'ai fait au travers de mes voyages, à chaque fois que je voyage, je découvre une partie de moi. À chaque fois que je voyage, on va dire, dans le langage un petit peu développement personnel, un petit peu réseau, sociaux et tout, on va dire, à chaque fois que je voyage, je reviens un petit peu à moi. Moi, pour moi, c'est je me découvre encore plus. Il y a aussi... faisant partie de ce qui peut expliquer pourquoi ce qu'on a construit jusqu'ici et qui nous satisfaisait, d'un coup, on a l'impression de le subir. C'est le développement personnel également, c'est-à-dire pas forcément le développement personnel des bouquins, pas forcément le def perso des thérapies ou des programmes ou quoi qu'est-ce, mais le def perso de la vie, tout simplement, les épreuves. les déceptions, les désillusions, les célébrations, les victoires, l'amour. Toutes ces émotions-là qu'on ressent intensément, toutes ces étapes de vie, ces hauts, ces bas, qui en fait nous apprennent beaucoup de choses et nous transforment et nous font évoluer aussi et qui expliquent parfois pourquoi ce que j'aimais hier, aujourd'hui ne me convient plus. Ce que j'ai toujours cru vrai jusqu'à aujourd'hui, aujourd'hui je le remets en question. Ce que mes parents, ce que la société, ce que mes amis, ce que mes enfants, ce que les profs, le gouvernement, les politiciens, les journalistes, les émissions que j'écoute, les podcasts que j'écoute. Tout ça, je fais le tri. Je laisse parler et penser mon libre arbitre, et puis je construis mon propre programme de pensée, mon propre programme de croyance. Et je viens remettre en question des vérités qu'on m'a présentées comme vérités absolues. et que je découvre n'en être absolument pas, de vérité absolue. Et ça, ça nous fait vraiment évoluer, et ça explique aussi pourquoi, parfois, quand on a grandi, je ne sais pas, je vais donner un exemple, dans une famille où il n'y a que des fonctionnaires, que des salariés, et puis quand on vous a dit, voilà, l'entrepreneuriat c'est hyper risqué, tous les entrepreneurs qu'on connaît ont fait faillite, si tu te lances dans l'entrepreneuriat, tu vas faire faillite, eh bien vous allez croire ça vrai. Et puis, jusqu'au jour où vous allez rencontrer des entrepreneurs qui vous disent, moi, ça fait cinq ans. Ça fait cinq ans que j'ai mon entreprise. Je génère un chiffre d'affaires multiple de six chiffres avec une rentabilité. Ça aussi, ça fera partie d'un épisode de podcast, je pense. La différence entre chiffre d'affaires et rentabilité, comment ne pas vous laisser berner. Les coulisses de l'entrepreneuriat et des réseaux. Voilà. En fait, vous allez vous dire, j'ai plein d'exemples devant moi, d'entrepreneurs qui vivent bien, qui sont heureux, qui sont épanouis d'une autre réalité de vie. Et à force d'échanger avec eux, d'être à leur contact, que ce soit en vie ou en mort. en physique, en présentiel ou virtuellement, à travers des podcasts, les réseaux et autres, je commence à changer ce programme de croyance qui dit que tous les entrepreneurs font faillite, tous les entrepreneurs font une crise cardiaque. ils bossent, tous les entrepreneurs voient leur vie personnelle voler en éclats parce qu'ils sont à fond, à fond, à fond de leur entreprise et qu'ils en oublient de vivre. Et puis, vous découvrez des chemins, des parcours différents qui viennent vous dire tout ça, c'est pas vrai. C'est vrai en partie chez certains, mais il y en a plein d'autres pour qui ce n'est absolument pas la vérité. Donc voilà, tout ça déjà. Longue intro. Tout ça vient expliquer pourquoi ce qu'on a construit jusqu'à maintenant, parfois ne nous convient plus, et qu'on a cette sensation intérieure, ce sentiment, ce ressenti qu'on est en train de subir dans notre vie, plutôt que de la triper, la kiffer, et que quand on se projette dans notre avenir, ça fait plus flipper qu'autre chose. Donc là, j'ai envie de vous présenter six points qui sont en fait les états par lesquels moi, personnellement, je suis passée. Alors que, vous voyez, l'environnement dont je vous parlais, de fonctionnaire, votre famille un peu de fonctionnaire, de salarié, pas d'entrepreneur, encore moins en ligne, c'était clairement mon cas. Je n'avais pas d'exemple d'entrepreneur dans ma famille. et en effet on me disait si tu te lances à ton compte tu vas faire faillite. Donc comment je suis passée de salarié qui était représentatif de la sécurité, en plus quand tu as quatre enfants, que tu as un crédit immobilier sur le dos et tout, à entrepreneur sans avoir aucun exemple autour de moi, sans être sur les réseaux sociaux à titre perso et ne sachant absolument pas quelle serait l'idée qui allait. me permettre de transformer ma vie, c'est-à-dire de pouvoir avoir une vie de liberté, c'est-à-dire de pouvoir travailler d'où je voulais, quand je voulais, m'organiser suivant mes désirs, mon emploi du temps personnel. Attention à ne pas... Se créer une fausse idée, l'entrepreneuriat et la liberté n'est pas égal à on ne travaille pas. On travaille, mais on travaille quand on veut. On travaille tout on veut, mais on travaille. Parce que des fois, il y a des messages très marketés qui vous font dire « Moi, je travaille deux heures par semaine et je fais une million. » Mais c'est parce qu'il y a plein d'étapes du travail que cette personne ne considère pas comme du travail. mais vraiment passionnant, du plaisir. Et ne comptabilise pas ça, mais c'est du travail. Donc la première chose, le premier point, c'est d'être vraiment à l'écoute de soi. de ses sensations et de son état interne. Je m'explique. Quand vous sentez que ce que vous avez créé jusqu'à maintenant, vous créez plus de frustration qu'autre chose, c'est un premier signal. Quand vous voyez que vous êtes fatigué, quand... Mais vraiment, le plus bel indicateur, c'est la frustration. La frustration de ne pas pouvoir accompagner une sortie scolaire. La frustration de devoir se séparer de vos enfants à chaque vacances scolaires. La frustration... La frustration de ne pas pouvoir faire la grasse-mette alors que vous êtes malade. La frustration de ne pas pouvoir choisir vos semaines de vacances, mais de devoir attendre que les collègues aient posé les larves parce qu'eux ont des enfants et vous pas. La frustration de ne pas avoir de reconnaissance. La frustration d'avoir... une augmentation de salaire net à hauteur de 20 euros alors que vous et votre équipe par exemple ont permis de générer un bénéfice à l'entreprise de plus d'un million. Voilà toutes ces frustrations là en fait sont des... la frustration par excellence est le plus bel indicateur de vos désirs. C'est l'expression de vos désirs. Je m'explique. Si je suis frustrée parce que je n'ai pas eu la reconnaissance de mon supérieur par rapport au travail que j'ai fait, ça veut dire que j'ai le désir de reconnaissance. Si je suis frustrée de mes horaires de travail, c'est que j'ai un désir de liberté d'organisation. Donc vraiment être à l'écoute de soi, de ses sensations, de son état intérieur. Est-ce que je me sens fatiguée ? Est-ce que ça me donne de l'énergie ce boulot ? Est-ce que ça m'en prend ? Tout ça, faire comme un scan intérieur. La deuxième chose, c'est que j'ai fait le scan, je vois que la vie que j'ai construite jusqu'à présent, même si je la kiffe, en fait, elle ne me convient plus. Parce que j'ai envie d'évoluer, parce que j'ai évolué, parce que j'ai découvert qu'il y avait d'autres possibilités, qu'un autre possible est possible, et ça me fait triper. Mais par contre, j'ai des peurs. Moi, c'était clairement ça. J'ai découvert le monde de l'entrepreneuriat en ligne. Je me suis connectée à des personnes qui ont vraiment bien réussi. J'ai échangé avec elles et autres, mais ça, on en parlera après. Et là, j'ai identifié mes peurs. C'est la deuxième partie, le deuxième point. Identifiez vos peurs, écrivez-les et venez les questionner. Par exemple, moi, j'avais la peur de ne pas réussir. J'avais la peur de ne pas gagner assez, donc de mettre ma famille en danger. Et ça, c'est une peur aussi, je ne sais pas si c'était ma peur, mais en tout cas, c'est une peur que j'ai héritée de mon entourage. Parce qu'il y a vos peurs à vous, puis il y a les peurs de votre entourage qui viennent comme se coller à vous. La peur de l'arnaque, des belles promesses et en fait, des fausses promesses. La peur de ne pas savoir comment trouver des clients. La peur de ne pas savoir comment développer mon activité. En fait, il y avait beaucoup de peurs et ces peurs, c'était lié à l'inconnu. Donc quand je dis de venir les questionner, c'est par exemple, on prend la peur de ne pas réussir. Qu'est-ce que j'ai fait avec cette peur-là ? C'est que je me suis posé à je ne sais x fois la question pourquoi. Ok, là je ressens que j'ai la peur de ne pas réussir, pourquoi ? Pourquoi est-ce que je ne réussirais pas ? Ah, parce que je n'y connais rien. Ok, mais hop, je déroule le fil. Ok, tu n'y connais rien, mais qu'est-ce que tu peux faire pour y connaître quelque chose ? Ben, me former. Mais j'ai peur de ne pas réussir même dans la formation. Pourquoi ? Parce que j'ai peur que ce ne soit pas une formation à la hauteur de mes attentes. Déjà, quelles sont tes attentes ? Hum, très bonne question. Quelles sont mes attentes ? Ben, les voici. Donc, à partir de tes attentes, quelles questions peux-tu poser pour être sûre de ne pas faire fausse route ? Je peux poser telle, telle, telle question. Alors, est-ce que tu as toujours la peur de ne pas réussir ? Ah oui, parce que... Parce que, et si en fait, je n'étais pas faite pour ça ? Est-ce qu'il y a des personnes qui réussissent et qui sont faites pour ça ? Oui, observe-les. Est-ce que tu as des traits communs avec elles ? Et qu'est-ce qui a fait qu'elles ont réussi ? Elles ont été engagées, investies, elles sont allées à fond, elles ont questionné, elles ont activé leur curiosité. Est-ce que c'est des choses que tu es capable de mettre en place ? Est-ce que c'est un engagement que tu es capable de prendre ? Évidemment, ok. Donc, est-ce que tu as toujours la peur de ne pas réussir ? Non, c'est vrai. En fait, ça dépend de l'engagement que je vais prendre, de l'investissement que je vais y mettre, et de ma conscience sur mes besoins, et de comment je vais formuler les questions pour être sûre que mes besoins, mes attentes soient remplies. Donc là, l'exercice que vous pouvez faire, c'est vraiment de lister toutes vos peurs. Si vous êtes à une intersection comme ça dans votre vie, que vous avez le sentiment de ne plus être complètement aligné, épanoui dans ce que vous vivez aujourd'hui, que vous vous dites autre chose est possible, mais je ne sais pas quoi ni comment. C'est... Cette deuxième étape, c'est de lister toutes vos peurs et de venir les questionner comme ça, jusqu'au bout. Jusqu'à ce que vous arriviez à une réponse finale à laquelle on ne puisse plus poser de questions. La troisième étape que j'ai mise en place après avoir démonté toutes mes peurs, c'est de construire mon plan d'action. Donc, si ce podcast vous plaît, vous allez comprendre que moi, je suis du signe astrologique de la Vierge avec un ascendant bélier. Donc, tout ce qui est planification, anticipation, programmation et tout, c'est inné chez moi. Et pour moi, je ne peux pas avancer sans ça. Donc, évidemment que j'ai mis un plan d'action en place à ce moment-là. Déjà, un, c'était choisir la formation qui soit en accord avec mes valeurs et qui réponde à mes besoins. Ça, c'est hyper important que la formation soit en accord avec vos valeurs et pas juste qui réponde à vos besoins. parce que Vous ne voulez pas juste agréer nos compétences, vous ne voulez pas juste développer un savoir-faire, vous voulez qu'il soit en adéquation avec qui vous êtes et vos valeurs. Or, si on vous transmet une compétence, mais d'une façon qui va à l'encontre de qui vous êtes, à l'intérieur, ça va coincer, et vous allez faire comme ce qu'on appellera en équitation un refus de saut d'obstacle. Vous allez piler et vous allez refuser. Et il y a comme, à un moment donné, dans votre esprit, Ça ne va plus vouloir s'imprégner, s'intégrer, parce que ça va aller à l'encontre de votre système de valeurs et de qui vous êtes intrinsèquement. Donc ça, c'est vraiment important. C'est de choisir une formation qui, d'un, répond à vos besoins, vous rapproche de votre objectif, vous forme au métier dont vous voulez vivre avec passion et au quotidien, et qui vous enrichisse sur tous les plans, mais surtout qu'on vous le transmette avec des valeurs communes au bout. et c'est important de comprendre quelque chose parce que ça je le vois trop souvent dans le monde de l'entreprenariat en ligne j'ai juste vous rappeler que un coiffeur n'est pas devenu coiffeur en regardant des tutos des masterclass ou des webinaires gratuits ou une formation à 97 euros ok je pense que ça vous rassure de savoir que votre garagiste a fait vraiment un parcours d'études de mécaniciens auto. et n'a pas juste regarder des tutos. Si vous voulez développer une entreprise, il faut vous former à un métier, et ce métier-là, ça ne se fait pas, évidemment, de façon sur YouTube en regardant des tutos. Et évidemment que ce n'est pas avec une formation à 97 euros que vous allez pouvoir développer une expertise qui vous permettra, vous, par contre, de tarifer 2000 euros la séance. Même si vous n'avez pas envie de partir dans le haut de gamme, dans le premium, dans ce qu'on appelle sur le réseau du high ticket, donc au minimum 2000 euros, partez pas avec une formation achetée sur Groupon, OK, ou juste des masterclasses gratuites. Un boulanger, quand il ouvre sa boulangerie, il investit. Il investit dans un local, dans un four, dans une banque de froid, dans la caisse enregistreuse, etc. Une esthéticienne, quand elle ouvre son institut, elle investit. Elle investit dans le local, le mobilier. les machines, les produits, tous les corps de métier. Quand ils ouvrent leur entreprise, la première chose, c'est on investit. Donc là, vous, vous investissez en vous. Le premier investissement qu'on fait, c'est en soi. Et évidemment qu'il faut prévoir d'autres investissements derrière parce que vous allez acquérir une compétence. Mais si vous voulez développer une entreprise, il faut aussi savoir comment développer une entreprise. Donc il va falloir aussi investir dans... une formation de business. Si vous ne venez pas comme moi du monde, d'une école de commerce, d'un parcours de commerce, donc pour la petite information, moi j'ai un BTS action commerciale et puis après j'ai fait une licence marketing et management opérationnel. Donc ça faisait partie de mes études, de savoir faire un business plan, un plan stratégique, gérer des stocks, une rentabilité, un bénéfice, tout ça. C'est ce que je calculais justement au quotidien. Et voilà, donc... Mais on ne peut pas développer une entreprise sans notion entrepreneuriale. Donc, si vous ne les avez pas, ça va faire aussi partie des investissements, par exemple, si vous voulez partir, évidemment, à votre compte. On construit son plan d'action. Un, je choisis la formation. De deux, je me forme. Moi, en tout cas, ça, c'était mon plan d'action. Je choisis donc ma formation. Je me forme les soirs et les week-ends, en tout cas, sur tout mon temps libre. Je démarre mon activité en parallèle de mon salariat. De mon salariat, des enfants, des activités, de tout ça. Mais je démarre en même temps. Je ne quitte pas mon job. En tout cas, ça, c'était mon plan d'action. À moi, vous pouvez très bien y aller différemment. mais pour moi ça allait me générer trop d'anxiété que de lâcher mon job et donc mon salaire avant de savoir si mon activité allait me générer, combien ça allait générer. Est-ce que j'avais tous les outils en main ? Est-ce que j'avais toutes les compétences ? Est-ce que j'étais vraiment armée pour ne vivre que de ça ? Donc j'ai démarré mon activité en plus de mon job, des enfants et de tout le reste. Et je n'ai quitté... Donc je travaillais les soirs, les week-ends, les jours fériés. Et je n'ai quitté mon job que lorsque j'ai gagné autant, voire plus, que mon salaire de cadre commercial. Pour ne pas que... Moi, je m'étais fait une promesse, je ne voulais pas que mon activité mette que mes choix de vie, professionnelle et personnelle, aient un impact sur mes enfants. Ce qui peut être super cool aussi, si vous avez la possibilité de le faire, et si vous avez l'énergie pour ça, c'est... de démarrer votre activité durant une période suffisamment longue, en plus de votre job salarié, pour vous constituer une trésorerie, un matelas de trésorerie confortable qui viendra pallier au haut et au bas de votre chiffre d'affaires. Moi, je sais que j'ai une très grande sensibilité qui fait que je ressens très fort mes émotions et celles des autres. Et la peur du manque est une émotion, une sensation, un ressenti. une peur que je ressens très très fort. Et donc le fait de, quand cette peur m'envahit, pour x ou y raison, des fois fondée, des fois complètement huberlue, le fait de jeter un petit coup d'œil à ma trésorerie, qui est plutôt très très sympa et très très confortable, c'est plutôt en mode bon magla, bien épais, bien moelleux, et bien ça vient calmer tout ça illico presto. Donc de profiter de la sécurité du salariat ou de Pôle emploi mettre de côté tout ce que vous gagnez et de vous constituer ainsi une trésorerie, ça c'est vraiment hyper important selon moi. Et puis moi ce que je ferais aussi, et ce que j'ai fait aussi, c'est que j'ai commencé à créer une communauté, à poser ma voix, même si je n'avais rien à vendre vraiment. En fait, ma première activité c'était donc du closing, je travaillais dans les coulisses des entrepreneurs, en vrai je n'avais rien à vendre aux autres. mais je me suis quand même lancée dans un défi 365 jours de live j'ai un peu laissé parler mon intuition à ce moment là c'était un gros gros défi parce que je suis quelqu'un qui aime bien parler longtemps d'autres podcasts mais parler caché d'autres podcasts et de devoir montrer ma face sur les réseaux tous les jours de trouver un sujet tous les jours de le faire même quand j'étais fatiguée ou malade ou même quand il y avait tous les enfants en vacances à la maison ... Ça a été un défi, vraiment. Ça n'a pas été facile, mais je savais que j'étais en train de développer plusieurs compétences. La compétence, parce que j'aime bien rappeler ce petit détail anodin. Personne n'est né en sachant parler devant son téléphone. Personne n'est né avec l'option. Je suis hyper à l'aise à faire un live alors que j'ai ma face. Je suis en train de parler à ma propre face. Il n'y a rien de plus inconfortable de parler à son propre reflet, et parfois de faire un live et qu'il n'y ait personne de l'autre côté. Mais de le faire en se disant, écoute, je le fais parce que d'un, ça me permet de développer une compétence, et de deux, parce que ça se trouve, la personne qui va tomber sur ce live en replay dans quelques minutes, dans quelques heures, c'est exactement ce dont elle avait besoin pour... sa journée. Donc, ça développe... Moi, ça m'a permis de développer beaucoup, beaucoup d'habiletés. Ça m'a servi pour la suite, mais sur le moment, en fait, ça ne me servait clairement à rien si ce n'est de développer des habiletés. Et moi, j'ai envie de vous dire communiquez. Communiquez sur votre projet, communiquez sur vos passions, communiquez sur qui vous êtes, sur ce que vous traversez, sur les étapes de votre avancée vers ce changement de vie, parce que vous ne savez jamais. l'ampleur de ce que vous êtes en train de créer. Et le dernier conseil que j'ai à vous donner, vraiment, c'est n'attendez jamais d'être sûr à 100%, parce qu'en vrai, on ne l'est jamais. N'attendez jamais d'être sûr que ce soit le bon moment, parce qu'il n'arrive jamais. J'aime bien dire, quand je parle de ça, j'aime bien dire, il n'y a jamais de bon moment pour avoir un enfant. Parce qu'on peut se dire, on prend un enfant quand j'aurai un job salarié. J'aurai un enfant quand j'aurai une maison. J'aurai un enfant quand je gagnerai suffisamment pour suivre venir à ses besoins. Vous voulez la petite anecdote ? Quelques semaines après avoir appris que j'attendais ma première fille, je venais de signer un CDI, on venait de se marier. D'ailleurs, je me souviens que mon papa avait fait un discours lors de notre mariage en disant « Je suis extrêmement fière, devant tout le monde, je suis extrêmement fière que tu aies décroché ton premier CD dans une boîte internationale. » Parce que je faisais des déplacements à Amsterdam et tout. Au Pays-Bas, c'était une boîte hollandaise. Et tout ça, « Combien je suis fière de toi. » Ouais, sauf que trois semaines plus tard, ils mettent fin à ma période d'essai parce que je leur annonce que je suis enceinte. Donc sur le papier... c'était le meilleur moment pour avoir un enfant. Sur le papier, j'avais un job bien payé. On louait une maison, on était en phase d'achat de notre première maison et on venait de se marier. Nickel. Sauf que, trois semaines après, j'ai plus de job. Et on se retrouve à acheter une maison et à avoir l'incertitude de savoir comment on va avec moi au chômage. Et en plus enceinte, donc inembauchable. et le crédit immobilier, et les besoins de cet enfant. Donc, il n'y a jamais de bon moment, n'attendez pas. La dernière chose que je voulais vous dire pour conclure cet épisode, c'est que moi, je ne crois pas qu'on puisse opérer de grands changements dans notre vie sans prendre aucun risque. Si on ne prend aucun risque, c'est qu'on connaît exactement tout ce qui va se passer, donc tout est de l'ordre du connu, donc on ne fait pas de changement. Si on veut du changement dans notre vie, si on veut passer de « je subis ma vie » à « je surkiffe ma vie » , « je tripe ma vie » , évidemment qu'il y a une part de risque. Mais cette part de risque, exactement comme le plan d'action que je mets en place, moi, pour pallier à ma peur du manque, par exemple, vous pouvez y trouver un plan d'action pour venir l'atténuer, pour ne pas qu'elle se transforme en anxiété. Mais il ne peut pas y avoir de changement, de grand changement, sans brise de risque. Ok. Voilà, je vais m'arrêter là parce que j'ai même une autre idée là qui arrive. Ça fait quand même plus de 40 minutes que vous m'avez dans vos oreilles. J'espère en tout cas que ce premier épisode vous a plu, qu'il a résonné avec certaines parties de vous, que même si vous avez déjà opéré ce changement de vie, que ça vous a rappelé un peu de votre parcours. Pour finir, je vous dirais, on n'a jamais fini d'évoluer, on n'a jamais fini de se transformer, donc n'hésitez pas à revenir, souvent, à réécouter cet épisode aussi souvent que nécessaire à chaque fois, que vous sentirez que dans votre quotidien il y a des zones de frustration. Et n'oubliez jamais que cette frustration n'est que le plus bel indicateur de vos désirs. Sur ce, je vous souhaite de passer une très bonne journée, soirée, nuit, indépendamment du moment de la journée de votre vie où vous m'écoutez. Et moi, j'ai été heureuse d'enregistrer ce premier épisode pour vous et j'ai hâte d'enregistrer les suivants. Kiffez votre vie, tripez de votre vie, en attendant le prochain épisode.

Share

Embed

You may also like