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Femme, Épouse, Maman, Entrepreneure... 6 clés pour tout réussir cover
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Closer To You | by Ségolène Caldas

Femme, Épouse, Maman, Entrepreneure... 6 clés pour tout réussir

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25min |21/07/2025
Play
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Description

Femme, Épouse, Maman, Entrepreneure... Est-ce vraiment possible de réussir sur tous les plans, sans se cramer ?

Je te partage dans cet épisode les 6 clés qui me permettent d'être pleinement présente pour mon business à succès, mon couple et mes 4 enfants, sans m'oublier en tant que femme.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et bienvenue dans le podcast Closer to You, je suis Ségolène Caldas, la fondatrice de l'académie Closer to You, une académie qui forme les meilleurs sales designers du web. J'accompagne également les plus grands entrepreneurs du web avec mon équipe dans leur lancement ou à faire monter en compétence leur équipe de sales. Je suis tellement heureuse de vous retrouver pour cet épisode numéro 3 qui a été littéralement inspiré d'une publication qui m'a stoppée nette sur Facebook ces derniers jours. Une simple date de 13 juillet 1965. Je ne le savais pas, mais je découvre que c'est à cette date-là, il y a seulement 60 ans, que les femmes ont acquis le droit d'ouvrir un compte bancaire et de travailler sans l'autorisation de leur mari. Moi ça m'a paru dingue, ça m'a fait comme un électrochoc, et en même temps je me suis arrêtée et je me suis dit, mais Mazette, 60 ans c'est rien, et en même temps, qu'est-ce que les choses ont évolué en 60 ans ? Aujourd'hui, c'est... C'est pas rare de voir des femmes qui entreprennent, qui dirigent des équipes, qui créent des business à plusieurs centaines de milliers d'euros, tout en étant maman et épouse. Et du coup, je me suis arrêtée. Je me suis arrêtée deux minutes, là, et j'ai regardé ma vie. J'ai regardé celle de ma maman, j'ai regardé celle de ma grand-mère, et je me suis dit, ok, quelle évolution, c'est quand même fou. C'est quand même dingue à quel point on a fait bouger les lignes en seulement 60 ans. Mais la question c'est à quel prix ? Parce qu'en vrai, nous sommes la génération de transition. On a hérité, en fait on est au milieu d'un héritage et d'aspiration. On a hérité des attentes de nos mères et de nos grands-mères, de ces injonctions d'être présentes, dévouées, disponibles. Et en même temps, on porte les désirs d'une vie d'accomplissement. d'indépendance, de réussite, d'épanouissement, bref. Et parfois, il faut dire la vérité, on se sent un peu écartelé dans tous les sens. Parfois, ce n'est pas facile au quotidien. Parfois, on a l'impression de tout porter sur nos épaules. Et je ne parle même pas des femmes qui sont femmes, mamans, entrepreneurs et mamans solo. C'est énorme. Donc, on a le droit de tout faire, mais on a souvent la sensation de devoir tout porter en même temps. Et aujourd'hui, en fait, j'avais envie d'ouvrir un espace super honnête sur cette question. Est-ce que c'est vraiment possible d'être femme, épouse, maman, et d'être une entrepreneur, une salariée, ambitieuse, sans sacrifier des morceaux de soi au passage ? Parce que comme je disais, on porte en nous ces injonctions de la société, de nos familles, de ce qu'on considère comme être une bonne mère. C'est une mère qui est présente, une mère qui prépare de bons petits plats, une mère qui prend soin de l'apparence de ses enfants, une mère qui est investie dans les associations scolaires, une mère qui tient la maison, qui tient la famille. D'être une épouse présente, une épouse à l'écoute, une épouse soutenante. Et puis il faut réussir à tenir tout ça. Et puis du coup, je me suis demandé aussi, combien de décisions est-ce qu'on prend nous en tant que femmes qui sont d'un certain côté dictées par ces injonctions inconscientes ? Et je me suis longtemps, moi, demandé, dans cette évolution, dans cette transition, est-ce que je n'en fais pas trop ? Est-ce que je consacre ? Assez de temps à mes enfants ? Est-ce que je ne consacre pas trop de temps à mon business ? Il y a eu la peur d'être aussi trop ambitieuse et du coup pas assez présente. Il y a eu la phase de doute. Est-ce que je suis égoïste en fait de vouloir réussir alors que je suis maman ? Il y a aussi toutes ces questions de qu'est-ce qui va se passer dans l'équilibre de mon couple, dans l'équilibre aussi de mon entourage, de mes amis, si je gagne plus que mon mari. Il y avait cette peur aussi de finir un peu comme ma maman, parce que moi j'ai grandi dans une famille de cinq enfants, avec une maman qui, selon ses mots à elle, a sacrifié sa vie professionnelle pour se consacrer à ses enfants. Donc une maman qui avait un... envie, le désir de devenir prof de sport ou ostéo et qui non c'était kiné, qui ne l'a jamais fait parce qu'elle s'est demandé de reprendre des études et donc de nous laisser et ça ne se l'est jamais autorisé. Donc moi il y avait cette peur d'avoir des regrets, de sacrifier une partie de moi et il y avait aussi cette question mais si au final je fasse tout parce que je veux tout. Il y a ce truc de prendre conscience et j'aimerais vraiment que chaque femme qui écoute cet épisode s'arrête deux secondes et regarde un peu sa lignée. Et moi j'ai pris conscience en m'arrêtant comme ça que j'étais la première femme de ma lignée. à créer ça, à créer une entreprise, en étant maman, en étant mariée. Ça veut dire que j'ai créé tout ça sans exemple, sans quelqu'un qui m'a dit « oui, tu peux le faire, parce que je l'ai fait » . Ça veut dire qu'on est une génération aussi, pour beaucoup d'entre nous, de pionnières, d'initiatrices. Et c'est extraordinaire de vivre ça quelque part. Oui, ça fait qu'il y a plein d'inconnus dans nos équations. Et en même temps, qu'est-ce que c'est beau, qu'est-ce que c'est fort ? Et là, ça nous montre encore plus la puissance des femmes. Ça nous montre encore plus à quel point c'est extraordinaire ce qu'on peut bouger comme ligne, accomplir. Et en même temps, c'est normal. C'est normal de parfois se sentir complètement perdue, de ne pas savoir dans quel sens aller, de parfois se sentir submergée, parce qu'on n'a pas de modèle en fait. C'est comme si on avait envie de monter un meuble Ikea, mais il n'y a pas la notice. Et là, c'est un joyeux bordel. Du coup, ce qu'il faut comprendre aussi, mais ça j'en parlerai, tiens, je serai curieuse de savoir si vous avez envie que j'en parle dans un autre épisode, mais il faut aussi prendre conscience que, évidemment, que les lignes du couple bougent aussi, et que les lignes des hommes bougent aussi. Donc, si ça vous intéresse, je vous laisse m'envoyer un message, me mettre un commentaire ou quoi, en me disant, est-ce que ça vous intéresse que je vous parle aussi de l'impact de... de tous ces changements, de toute cette évolution que ça a eu aussi dans mon couple, comment on a traversé ça, comment on traverse encore ça, comment on trouve, quelles solutions on a mis en place, qu'est-ce que ça vient bouger, et comment les hommes aussi peuvent s'en sortir dans ces situations-là, dans ces changements-là. Donc oui, ça bouge aussi, les hommes évoluent aussi, leur réalité évolue aussi. Et tout ce qu'on ressent, en fait, c'est normal. Et comme je disais tout à l'heure, parfois, ça crée un joyeux bordel. Parce que moi, je suis curieuse de savoir à qui c'est jamais arrivé. Moi, je sais que ça m'arrive souvent. Je suis en visio avec mes clientes, puis d'un coup, sur mon téléphone, apparaît le mot collège ou école. Et là, de devoir dire, écoutez, deux secondes, je coupe, il y a l'école qui m'appelle. et de devoir mettre un terme à ma réunion parce que il faut que j'aille chercher un enfant, il s'est passé un truc à l'école ou quoi. Et en repensant à ça, je me dis, mais c'est là où on voit que oui, ça bouge à une vitesse extraordinaire, et en même temps, il y a des lignes qui ont du mal à bouger, parce que l'école, c'est toujours la maman qui l'appelle en premier. Donc on est des initiatrices, et évidemment que ce n'est pas évident de le faire, et en même temps, c'est normal. Là, je voudrais qu'on déculpabilise un petit moment. c'est normal de parfois avoir envie de tout envoyer balader, ou de douter du fait de pouvoir y arriver. C'est parce qu'on avance sur un terrain où personne avant nous n'a marché, personne ne nous montre la voie. Et c'est là l'importance de s'entourer. Ça évolue à une vitesse extraordinaire et en même temps, on porte encore tous les schémas qui restent vraiment ancrés. Ce que ça nous demande, c'est de venir trouver notre propre équilibre. Et moi, je vais vous partager en fait six clés qui m'ont aidé vraiment à créer ça, à initier ça. Quand je me suis arrêtée comme ça et que j'ai regardé mon parcours, je me suis dit « Ok, qu'est-ce qui m'a permis de créer ça ? » Et en toute transparence, parce que je ne vais pas dire que ça a été facile, mais aujourd'hui, on est certaine à avoir déjà marché sur ce terrain-là et à pouvoir à présent guider les autres. Ce qui me paraît aussi super important de vous dire, c'est que c'est extraordinaire ce qu'on est en train de créer. Je voudrais vraiment qu'on prenne conscience de ça tout ensemble. à quel point c'est extraordinaire ce qu'on est en train de créer. Parce qu'on est en train, non seulement de bouger les lignes, mais également de laisser un héritage à nos filles, aux femmes de nos... qui vont suivre. Extraordinaire. On a ouvert des portes, on a ouvert des voies. Et que tout l'inconfort avec lequel ça vient, c'est du confort pour les suivantes. Et ce qui me paraît aussi important de souligner, est ce que moi, il y a deux choses en fait qui me... porte énormément. La première, c'est cette conviction que pour être une femme, une maman, une épouse épanouie, il faut d'abord suivre ses désirs. Il faut dire oui à ses désirs. Que une maison, une famille, heureuse, épanouie, dans lesquelles il y a des rires et tout, c'est quand on se dit oui à nous. Quand on est une maman, Quand on est une épouse qui sacrifie quelque chose, il y a une tension. Il y a cette frustration-là, se ressent, et se répand sur les autres. Moi je crois très très fort au pouvoir de l'épanouissement, à quel point ça irradie sur les autres. La deuxième chose, c'est ce pouvoir de vivre sans avoir de regrets. Moi il y a vraiment mon moteur, c'est cette phrase. qui, je suis sûre que vous l'avez entendu des centaines et des centaines de fois, mais pour moi c'est tellement puissant, et c'est tellement vrai. Pour moi c'est vraiment une réalité absolue. C'est à l'aube de mon dernier jour, si je regarde sur mon épaule, que je regarde tout le chemin de ma vie parcourue, est-ce que j'ai des regrets ? Et je veux, mais vraiment là je veux, que la réponse soit non. Et ce qui est aussi important de comprendre, c'est que... Dans tout ce chemin-là, je ne crois pas qu'il faille chercher de perfection ou d'équilibre. En fait, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'on est chacune en train de créer nos propres schémas, nos propres équilibres, nos propres définitions de la réussite, notre propre définition de l'épanouissement. Et qu'en fait, il n'y a aucun modèle à suivre, mais il y a chacune notre modèle à créer. C'est pas un équilibre 50-50, 50% business, 50% maman-épouse. C'est 100% d'accord avec ce que je décide aujourd'hui. Et c'est comme un équilibre qui va changer de jour en jour. Donc j'ai pris le temps d'écrire six clés qui selon moi m'ont aidé à réaliser ce que j'avais envie de créer. Déjà la première clé c'est de décider ce que toi tu veux créer. C'est-à-dire que la première erreur qu'on fait souvent, c'est de courir après une réussite, de vouloir un 100% de réussite partout. Un peu cette perfection. Mais selon les définitions des autres, selon les définitions de ce qu'on voit sur les réseaux sociaux, de notre famille, de la société. Et le résultat de ça, c'est... On vise quelque chose qui ne nous appartient pas, qu'on ne décide pas pleinement, mais qui est influencé par l'extérieur, c'est qu'on va s'épuiser à vouloir cocher des cases qui ne nous nourrissent même pas. La vraie question c'est qu'est-ce qui compte pour moi ? En fait... Est-ce que c'est l'argent qui compte pour moi ? Est-ce que c'est mon temps libre qui compte pour moi ? Est-ce que c'est avoir de l'impact dans une société qui compte pour moi ? Est-ce que c'est de voyager ? Est-ce que c'est être dispo à 16h30 pour mes enfants et d'être présente pour faire leurs devoirs ? En fait, c'est de poser notre cadre à nous. C'est de définir notre cadre. Et quand on définit soi-même ce qu'on veut vraiment, on arrête de se juger sur des choses qui ne nous appartiennent même pas. Je vais donner un exemple tout con. qui m'a vraiment marquée quand j'ai été maman pour la première fois. En fait, moi j'avais grandi avec... une espèce d'injonction, que tous les parents qui donnaient une tétine à leurs enfants étaient des mauvais parents. Voilà, moi, j'ai grandi avec cette idée préconçue-là, enfin, on m'a transmis ces idées-là, ok ? Donc évidemment, quand j'ai eu ma première fille, je lui ai dit « Non, non, non, non, moi, elle n'aura pas de tétine. » Pourquoi ? Parce qu'il y avait, ancré en moi, si je donne une tétine à mon enfant, je suis une mauvaise maman. Ceux qui donnent une tétine à leurs enfants, c'est ceux qui veulent... qui n'assument pas les pleurs, qui veulent se débarrasser, qui veulent comme mettre un silencieux sur la bouche de l'enfant pour avoir leur confort à eux. C'est un peu des parents égoïstes qui pensent à leur confort à eux, plutôt qu'aux besoins de l'enfant. Et bien j'en ai chié avec ma première. Et en plus ça a pris le pouce. Et après pour faire arrêter le pouce, ça a été un stratagème, mais c'était un parcours du combattant exténuant. Je peux vous assurer que mes trois autres enfants ont eu une tétine, et que j'ai super bien vécu, et que je ne me considère absolument pas comme une mauvaise maman. Et que oui, parfois j'ai même dit, il est où le silencieux ? Donc c'est des trucs anodins, mais qui ont un impact fort. C'est de ne pas partir sur un modèle copié-collé, c'est vraiment de se faire confiance à soi, de revenir à l'intérieur de soi. Moi, je voulais voyager et aussi accompagner mes enfants à leur sortie scolaire, être présente pour leur devoir, mais également avoir un business qui ait un impact, qui génère un beau chiffre d'affaires, qui m'amène à changer, à bouger des lignes aussi, spécifiquement dans le monde de la vente, à redorer le monde de la vente, à réconcilier les gens avec la vente, à montrer à quel point vendre, c'est servir. Il y a un pourquoi fort aussi. Pour moi, c'est ça, tout vouloir. C'est être à la fois une maman, une épouse et une entrepreneur épanouie qui a un impact dans le monde, qui laisse sa trace dans le monde. Ça m'amène à la deuxième clé, c'est de créer votre propre modèle d'équilibre. Il y a des périodes où vous serez à fond sur votre business, sur vos formations. Si vous êtes en reconversion, vous passez de salarié à entrepreneur, il y a des périodes beaucoup plus intenses. et d'autres périodes où vous allez prioriser la famille, vous-même, et c'est totalement OK. L'erreur, c'est de croire que l'équilibre doit être égal chaque jour. L'équilibre, en fait, c'est de faire des choix conscients. jour après jour. Par exemple, chez moi, quand je suis en lancement, je ne suis vraiment pas dispo. Je travaille énormément. Le truc, c'est que j'annonce avant à mon mari, à mes enfants, que je vais rentrer en période de lancement. Ils savent que les périodes de lancement, c'est des périodes hyper intenses professionnellement. Et donc, du coup, mon mari sait que je vais avoir besoin de beaucoup plus de temps pour mon business. Donc, ça va être à lui de gérer certains rendez-vous médicaux. certains accompagnements, peut-être de mettre en sourdine certaines choses pour lui, et après l'équilibre va revenir, et même je vais lui laisser plus de temps. En fait, on co-crée notre équilibre, mais pour ça, ça demande aussi d'avoir une vision, et de communiquer, de communiquer sur « voilà la phase qui arrive professionnellement pour moi, voilà la phase qui va s'en suivre » . Et c'est vrai que moi, derrière une grosse phase de lancement, je ne culpabilise absolument pas. de prendre plusieurs jours off dans ma semaine, pour moi, pour mes enfants, où je suis moins dispo pour mon business, et je reprends soin de moi. Et le vrai équilibre, c'est ça, c'est celui qu'on choisit en fonction de nos priorités du moment. C'est pas 50-50, mais c'est aujourd'hui, je choisis de prioriser ça. Et j'en suis pleinement consciente, et je suis tout à fait à l'aise avec ça. L'astuce aussi, c'est de faire le point régulièrement. Où est-ce que je veux mettre mon énergie dans les prochaines semaines ? Et comme je vous le disais, communiquez avec votre famille, avec vos enfants. Parce qu'eux aussi ont des moments un peu plus intenses. Je repense à ma fille qui vient de passer le bac. Et évidemment que je lui demandais beaucoup moins de choses à la maison. Je lui foutais beaucoup plus la paix. Parce que je savais le stress que ça générait. Et son besoin de concentration, son besoin de repos aussi, avant une période d'examen. Donc, des culpabilités aussi et beaucoup, beaucoup, beaucoup de communication. La troisième clé, c'est de faire le tri dans les injonctions. Parce qu'on avance toutes avec un sac à dos rempli d'injonctions. Comme je le disais tout à l'heure, une bonne mère est toujours disponible, une bonne épouse soutient avant tout son mari, une entrepreneur ambitieuse n'a pas de vie perso. Ok, il faut faire le tri. Il faut faire le tri dans ce sac-là. Et moi, ce que j'ai fait, c'est que j'ai noté toutes les règles. toutes les pensées qui me traversaient, et je les ai passées devant le tribunal des pensées. Le tribunal des pensées, c'est quoi ? C'est est-ce que c'est une vérité ? Est-ce que j'ai des exemples qui me prouvent que ce n'est pas une vérité ? Et qu'est-ce que je décide de croire, vraiment ? Pour moi, ça a changé, ce tribunal des pensées, de trier. Qu'est-ce qui me sert ? Qu'est-ce qui me sert plus ? Qu'est-ce qui m'appartient ? Qu'est-ce qui ne m'appartient pas ? Avec quoi je veux continuer ? et de le faire régulièrement. ça a changé énormément de choses, j'ai arrêté certaines choses sans culpabiliser parce qu'elles ne servaient plus ma vie, elles ne servaient plus mes objectifs et ça libère, ça libère énormément de choses. Pour moi j'avais jamais vu ma maman partir seule en voyage. Il y a quelques semaines je suis partie seule au Mexique Vous ne pouvez même pas imaginer les semaines avant le nombre de jours où ça m'a demandé de déconstruire cette pensée que je n'avais pas le droit de partir sans raison en fait, sans raison apparente, seule pendant plusieurs jours à l'autre bout du monde. Je veux dire, quand c'est un voyage business, tout le monde me demandait « Tu pars pour le boulot ? » Non, non. je pars juste parce que j'ai envie, je vais retrouver une amie ah ouais, et ça a choqué beaucoup de personnes parce que c'est tellement pas commun et pourtant, est-ce que à partir de quel moment quand on devient maman quand on est épouse, on n'a plus le droit de voyager seule on n'a plus le droit de prendre du temps pour soi plus le droit, entre guillemets, d'assouvir ses désirs de voyage, à partir de quel moment on doit tout faire ensemble, à partir de quel moment on arrête d'être juste une femme. C'est revenir à soi et dire oui ou non à nos désirs à nous, et de s'affranchir de ses injonctions, et d'être vraiment fière et honorée de faire partie des pionnières, de celles qui bougent les lignes, de celles qui lèguent un héritage autre. La quatrième clé, c'est de s'entourer consciemment. Parce que de vouloir réussir dans un modèle différent, ça peut être super déstabilisant. Surtout si notre entourage n'a pas les mêmes rêves. Et c'est normal de se sentir seul parfois. La bonne nouvelle, c'est qu'il existe plein d'autres femmes comme vous. et moi, qui sont ambitieuses, alignées, qui ont des valeurs, qui veulent réussir sans s'oublier, sans sacrifier. Et mon conseil, vraiment là, c'est de vous connecter à des personnes qui vivent ce que vous voulez créer, de vous connecter avec des personnes qui ont les mêmes désirs que vous. Moi, je sais que ça, c'est un des points très forts de ce que j'ai créé dans l'académie Closer to You parce qu'on est toutes ensemble, toutes des femmes qui bougent les lignes comme ça. Et même si nos réalités de vie ne sont pas toutes les mêmes, il y a d'autres mamans de quatre enfants, mais qui sont des mamans de solo, il y a des mamans solo de deux enfants, il y a des femmes mariées avec un enfant, il y a des femmes qui n'ont pas encore d'enfants, mais toutes s'apportent les unes aux autres. Et toutes construisent, pour la première fois, foulent les terres d'une première fois. Et ça vient créer un cocon, une entraide, un soutien, et d'avoir un espace dans lequel on peut Merci. Parler de nos désirs, de nos ambitions, de nos doutes, de nos peurs, en ayant cette certitude, cette confiance, cette conviction, qu'à aucun moment on ne sera jugé. C'est extraordinaire. Et ça c'est vraiment un joyau, de s'entourer de personnes qui regardent dans la même direction que vous, et qui montrent que c'est possible de le faire. La cinquième clé, c'est de créer un modèle professionnel qui sert ta vie, votre vie, et non pas l'inverse. Et là, il y a des vraies questions à se poser. Est-ce que mon travail est aligné avec la vie que je veux créer ? Quand j'ai commencé à basculer dans le monde du web et tout, et que j'ai créé le métier de sales designer, c'est un modèle qui correspondait à la vie que je voulais créer. C'est un modèle qui servait ma vie et non pas l'inverse. C'est-à-dire que c'est un modèle qui me permet la liberté financière, mais aussi d'avoir un quotidien qui est aligné à mes priorités de femme et de maman. Et d'épouse. Et on peut choisir un métier qui permet de vivre, mais aussi de vibrer. Pour moi, c'était hors de question de rester dans un boulot alimentaire. En fait, oui, je veux tout, mais pas au détriment d'autre chose. Et ce métier-là de sales designer, il est extraordinaire pour ça. Vraiment. Parce qu'il permet en fait, cette liberté d'organisation, cette liberté géographique, cette ouverture vers l'ambition, cette liberté financière, qui moi, en tout cas, m'a permis Merci. de m'épanouir dans toutes les sphères de ma vie sans avoir à sacrifier quoi que ce soit. Donc on peut choisir un métier qui nous permet d'être libre, présente, épanouie, et ça existe, mais encore faut-il savoir se dire oui. Encore faut-il savoir briser les injonctions, avoir ce désir de dire « Ok, personne d'autre avant moi ne l'a fait, je vais être la première, je vais être cette pionnière, et j'y vais pleinement. » La dernière clé, la sixième clé, c'est d'accepter l'imperfection mais de garder le cap. Donc on ne va pas aller chercher la perfection, mais toujours de revenir à l'essentiel, le plaisir, la liberté, l'épanouissement et les réajustements. Moi je vais vous avouer un truc, ça fait des années que je ne fais plus le ménage chez moi, j'ai la chance d'avoir ma fédulogie qui prend soin de mon intérieur. Il y a un jour où j'ai compris que je ne pourrais pas tout tenir, et que je n'étais pas... pas obligée, ça ne me rendrait pas ça ne ferait pas de moi une meilleure femme, au sens large du terme, si je réussissais à tout tenir à bout de bras. Et ça ne ferait pas de moi une moins bonne femme, dans le sens large du terme, si j'arrêtais de faire mon ménage, et si c'était quelqu'un d'autre qui le faisait à ma place. Il y a quelque chose de beau aussi là-dedans, c'est que en Merci. décidant d'arrêter de faire le ménage chez moi et de prendre, d'embaucher ma fille du logis, je lui permets aussi de vivre de son activité à elle, qu'elle adore, qu'elle aime par-dessus tout, et qu'elle fait super bien en plus. C'était aussi le choix de ne plus faire le ménage, de déléguer cette partie-là, pour avoir plus de temps avec mes enfants. Parce que je voyais bien que je n'arrivais plus à tout faire. Et à un moment donné, ça m'a demandé de faire des choix. Mais ces choix-là sont conscients, assumés, et et œuvre, en fait, dans la vie que je veux créer, dans la clé numéro un. Donc l'équilibre, ce n'est pas d'être parfaite partout. Et aussi attention au réseau, qui quelque part, il y a un truc un peu vicieux dans les réseaux, qui crée de nouvelles injonctions, comme quoi, pour être une super entrepreneur, femme, épouse, maman, il faut avoir des ongles... Manucurer, il faut avoir telle tenue, il faut faire son sport tous les matins, son journaling, manger équilibré. Non, en fait, c'est votre modèle à vous. Il n'y a pas de perfection. La seule perfection que vous pouvez viser, c'est votre épanouissement. Votre boussole interne qui vous dit « est-ce que tu es pleinement heureuse ? » N'essayez pas de sortir de certaines cases pour rentrer dans d'autres. Vraiment, écoutez votre boussole intérieure et laissez parler. Laissez parler les gens. Du coup, la vraie question, c'est pas est-ce que c'est possible, je pense, d'être une femme, épouse, maman, une entrepreneur épanouie, sans sacrifier quoi que ce soit de sa vie. La vraie question, c'est pas est-ce que c'est possible. C'est quel modèle je choisis, moi, de créer. Quel modèle me fait vibrer. Comment j'ai envie de construire tout ça ? Si cet épisode a fait co avec vous, si vous avez aussi envie d'un modèle professionnel qui respecte les ambitions, sans sacrifier la vie de femme, de maman ou d'épouse, sachez que je prépare justement un webinaire dans quelques semaines où je partagerai concrètement comment j'ai construit un modèle qui respecte mes ambitions et ma vie personnelle. Et promis, je vous en reparle très vite. Voilà pour ce troisième épisode. J'espère qu'il vous a plu. N'hésitez pas à me mettre des commentaires, à m'envoyer des messages sur Instagram. Vraiment, ça me fait toujours plaisir. Et de savoir, vous, comment ça résonne avec vous ? Où est-ce que vous en êtes, vous, de cette réussite personnelle, de cet épanouissement, de cette quête de sens ? Où est-ce que vous en êtes de tout ça ? J'ai hâte de vous lire, de vous écouter, de vous entendre, et de vous retrouver la semaine prochaine pour le quatrième épisode. Ciao, ciao !

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Je te partage dans cet épisode les 6 clés qui me permettent d'être pleinement présente pour mon business à succès, mon couple et mes 4 enfants, sans m'oublier en tant que femme.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Et bienvenue dans le podcast Closer to You, je suis Ségolène Caldas, la fondatrice de l'académie Closer to You, une académie qui forme les meilleurs sales designers du web. J'accompagne également les plus grands entrepreneurs du web avec mon équipe dans leur lancement ou à faire monter en compétence leur équipe de sales. Je suis tellement heureuse de vous retrouver pour cet épisode numéro 3 qui a été littéralement inspiré d'une publication qui m'a stoppée nette sur Facebook ces derniers jours. Une simple date de 13 juillet 1965. Je ne le savais pas, mais je découvre que c'est à cette date-là, il y a seulement 60 ans, que les femmes ont acquis le droit d'ouvrir un compte bancaire et de travailler sans l'autorisation de leur mari. Moi ça m'a paru dingue, ça m'a fait comme un électrochoc, et en même temps je me suis arrêtée et je me suis dit, mais Mazette, 60 ans c'est rien, et en même temps, qu'est-ce que les choses ont évolué en 60 ans ? Aujourd'hui, c'est... C'est pas rare de voir des femmes qui entreprennent, qui dirigent des équipes, qui créent des business à plusieurs centaines de milliers d'euros, tout en étant maman et épouse. Et du coup, je me suis arrêtée. Je me suis arrêtée deux minutes, là, et j'ai regardé ma vie. J'ai regardé celle de ma maman, j'ai regardé celle de ma grand-mère, et je me suis dit, ok, quelle évolution, c'est quand même fou. C'est quand même dingue à quel point on a fait bouger les lignes en seulement 60 ans. Mais la question c'est à quel prix ? Parce qu'en vrai, nous sommes la génération de transition. On a hérité, en fait on est au milieu d'un héritage et d'aspiration. On a hérité des attentes de nos mères et de nos grands-mères, de ces injonctions d'être présentes, dévouées, disponibles. Et en même temps, on porte les désirs d'une vie d'accomplissement. d'indépendance, de réussite, d'épanouissement, bref. Et parfois, il faut dire la vérité, on se sent un peu écartelé dans tous les sens. Parfois, ce n'est pas facile au quotidien. Parfois, on a l'impression de tout porter sur nos épaules. Et je ne parle même pas des femmes qui sont femmes, mamans, entrepreneurs et mamans solo. C'est énorme. Donc, on a le droit de tout faire, mais on a souvent la sensation de devoir tout porter en même temps. Et aujourd'hui, en fait, j'avais envie d'ouvrir un espace super honnête sur cette question. Est-ce que c'est vraiment possible d'être femme, épouse, maman, et d'être une entrepreneur, une salariée, ambitieuse, sans sacrifier des morceaux de soi au passage ? Parce que comme je disais, on porte en nous ces injonctions de la société, de nos familles, de ce qu'on considère comme être une bonne mère. C'est une mère qui est présente, une mère qui prépare de bons petits plats, une mère qui prend soin de l'apparence de ses enfants, une mère qui est investie dans les associations scolaires, une mère qui tient la maison, qui tient la famille. D'être une épouse présente, une épouse à l'écoute, une épouse soutenante. Et puis il faut réussir à tenir tout ça. Et puis du coup, je me suis demandé aussi, combien de décisions est-ce qu'on prend nous en tant que femmes qui sont d'un certain côté dictées par ces injonctions inconscientes ? Et je me suis longtemps, moi, demandé, dans cette évolution, dans cette transition, est-ce que je n'en fais pas trop ? Est-ce que je consacre ? Assez de temps à mes enfants ? Est-ce que je ne consacre pas trop de temps à mon business ? Il y a eu la peur d'être aussi trop ambitieuse et du coup pas assez présente. Il y a eu la phase de doute. Est-ce que je suis égoïste en fait de vouloir réussir alors que je suis maman ? Il y a aussi toutes ces questions de qu'est-ce qui va se passer dans l'équilibre de mon couple, dans l'équilibre aussi de mon entourage, de mes amis, si je gagne plus que mon mari. Il y avait cette peur aussi de finir un peu comme ma maman, parce que moi j'ai grandi dans une famille de cinq enfants, avec une maman qui, selon ses mots à elle, a sacrifié sa vie professionnelle pour se consacrer à ses enfants. Donc une maman qui avait un... envie, le désir de devenir prof de sport ou ostéo et qui non c'était kiné, qui ne l'a jamais fait parce qu'elle s'est demandé de reprendre des études et donc de nous laisser et ça ne se l'est jamais autorisé. Donc moi il y avait cette peur d'avoir des regrets, de sacrifier une partie de moi et il y avait aussi cette question mais si au final je fasse tout parce que je veux tout. Il y a ce truc de prendre conscience et j'aimerais vraiment que chaque femme qui écoute cet épisode s'arrête deux secondes et regarde un peu sa lignée. Et moi j'ai pris conscience en m'arrêtant comme ça que j'étais la première femme de ma lignée. à créer ça, à créer une entreprise, en étant maman, en étant mariée. Ça veut dire que j'ai créé tout ça sans exemple, sans quelqu'un qui m'a dit « oui, tu peux le faire, parce que je l'ai fait » . Ça veut dire qu'on est une génération aussi, pour beaucoup d'entre nous, de pionnières, d'initiatrices. Et c'est extraordinaire de vivre ça quelque part. Oui, ça fait qu'il y a plein d'inconnus dans nos équations. Et en même temps, qu'est-ce que c'est beau, qu'est-ce que c'est fort ? Et là, ça nous montre encore plus la puissance des femmes. Ça nous montre encore plus à quel point c'est extraordinaire ce qu'on peut bouger comme ligne, accomplir. Et en même temps, c'est normal. C'est normal de parfois se sentir complètement perdue, de ne pas savoir dans quel sens aller, de parfois se sentir submergée, parce qu'on n'a pas de modèle en fait. C'est comme si on avait envie de monter un meuble Ikea, mais il n'y a pas la notice. Et là, c'est un joyeux bordel. Du coup, ce qu'il faut comprendre aussi, mais ça j'en parlerai, tiens, je serai curieuse de savoir si vous avez envie que j'en parle dans un autre épisode, mais il faut aussi prendre conscience que, évidemment, que les lignes du couple bougent aussi, et que les lignes des hommes bougent aussi. Donc, si ça vous intéresse, je vous laisse m'envoyer un message, me mettre un commentaire ou quoi, en me disant, est-ce que ça vous intéresse que je vous parle aussi de l'impact de... de tous ces changements, de toute cette évolution que ça a eu aussi dans mon couple, comment on a traversé ça, comment on traverse encore ça, comment on trouve, quelles solutions on a mis en place, qu'est-ce que ça vient bouger, et comment les hommes aussi peuvent s'en sortir dans ces situations-là, dans ces changements-là. Donc oui, ça bouge aussi, les hommes évoluent aussi, leur réalité évolue aussi. Et tout ce qu'on ressent, en fait, c'est normal. Et comme je disais tout à l'heure, parfois, ça crée un joyeux bordel. Parce que moi, je suis curieuse de savoir à qui c'est jamais arrivé. Moi, je sais que ça m'arrive souvent. Je suis en visio avec mes clientes, puis d'un coup, sur mon téléphone, apparaît le mot collège ou école. Et là, de devoir dire, écoutez, deux secondes, je coupe, il y a l'école qui m'appelle. et de devoir mettre un terme à ma réunion parce que il faut que j'aille chercher un enfant, il s'est passé un truc à l'école ou quoi. Et en repensant à ça, je me dis, mais c'est là où on voit que oui, ça bouge à une vitesse extraordinaire, et en même temps, il y a des lignes qui ont du mal à bouger, parce que l'école, c'est toujours la maman qui l'appelle en premier. Donc on est des initiatrices, et évidemment que ce n'est pas évident de le faire, et en même temps, c'est normal. Là, je voudrais qu'on déculpabilise un petit moment. c'est normal de parfois avoir envie de tout envoyer balader, ou de douter du fait de pouvoir y arriver. C'est parce qu'on avance sur un terrain où personne avant nous n'a marché, personne ne nous montre la voie. Et c'est là l'importance de s'entourer. Ça évolue à une vitesse extraordinaire et en même temps, on porte encore tous les schémas qui restent vraiment ancrés. Ce que ça nous demande, c'est de venir trouver notre propre équilibre. Et moi, je vais vous partager en fait six clés qui m'ont aidé vraiment à créer ça, à initier ça. Quand je me suis arrêtée comme ça et que j'ai regardé mon parcours, je me suis dit « Ok, qu'est-ce qui m'a permis de créer ça ? » Et en toute transparence, parce que je ne vais pas dire que ça a été facile, mais aujourd'hui, on est certaine à avoir déjà marché sur ce terrain-là et à pouvoir à présent guider les autres. Ce qui me paraît aussi super important de vous dire, c'est que c'est extraordinaire ce qu'on est en train de créer. Je voudrais vraiment qu'on prenne conscience de ça tout ensemble. à quel point c'est extraordinaire ce qu'on est en train de créer. Parce qu'on est en train, non seulement de bouger les lignes, mais également de laisser un héritage à nos filles, aux femmes de nos... qui vont suivre. Extraordinaire. On a ouvert des portes, on a ouvert des voies. Et que tout l'inconfort avec lequel ça vient, c'est du confort pour les suivantes. Et ce qui me paraît aussi important de souligner, est ce que moi, il y a deux choses en fait qui me... porte énormément. La première, c'est cette conviction que pour être une femme, une maman, une épouse épanouie, il faut d'abord suivre ses désirs. Il faut dire oui à ses désirs. Que une maison, une famille, heureuse, épanouie, dans lesquelles il y a des rires et tout, c'est quand on se dit oui à nous. Quand on est une maman, Quand on est une épouse qui sacrifie quelque chose, il y a une tension. Il y a cette frustration-là, se ressent, et se répand sur les autres. Moi je crois très très fort au pouvoir de l'épanouissement, à quel point ça irradie sur les autres. La deuxième chose, c'est ce pouvoir de vivre sans avoir de regrets. Moi il y a vraiment mon moteur, c'est cette phrase. qui, je suis sûre que vous l'avez entendu des centaines et des centaines de fois, mais pour moi c'est tellement puissant, et c'est tellement vrai. Pour moi c'est vraiment une réalité absolue. C'est à l'aube de mon dernier jour, si je regarde sur mon épaule, que je regarde tout le chemin de ma vie parcourue, est-ce que j'ai des regrets ? Et je veux, mais vraiment là je veux, que la réponse soit non. Et ce qui est aussi important de comprendre, c'est que... Dans tout ce chemin-là, je ne crois pas qu'il faille chercher de perfection ou d'équilibre. En fait, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'on est chacune en train de créer nos propres schémas, nos propres équilibres, nos propres définitions de la réussite, notre propre définition de l'épanouissement. Et qu'en fait, il n'y a aucun modèle à suivre, mais il y a chacune notre modèle à créer. C'est pas un équilibre 50-50, 50% business, 50% maman-épouse. C'est 100% d'accord avec ce que je décide aujourd'hui. Et c'est comme un équilibre qui va changer de jour en jour. Donc j'ai pris le temps d'écrire six clés qui selon moi m'ont aidé à réaliser ce que j'avais envie de créer. Déjà la première clé c'est de décider ce que toi tu veux créer. C'est-à-dire que la première erreur qu'on fait souvent, c'est de courir après une réussite, de vouloir un 100% de réussite partout. Un peu cette perfection. Mais selon les définitions des autres, selon les définitions de ce qu'on voit sur les réseaux sociaux, de notre famille, de la société. Et le résultat de ça, c'est... On vise quelque chose qui ne nous appartient pas, qu'on ne décide pas pleinement, mais qui est influencé par l'extérieur, c'est qu'on va s'épuiser à vouloir cocher des cases qui ne nous nourrissent même pas. La vraie question c'est qu'est-ce qui compte pour moi ? En fait... Est-ce que c'est l'argent qui compte pour moi ? Est-ce que c'est mon temps libre qui compte pour moi ? Est-ce que c'est avoir de l'impact dans une société qui compte pour moi ? Est-ce que c'est de voyager ? Est-ce que c'est être dispo à 16h30 pour mes enfants et d'être présente pour faire leurs devoirs ? En fait, c'est de poser notre cadre à nous. C'est de définir notre cadre. Et quand on définit soi-même ce qu'on veut vraiment, on arrête de se juger sur des choses qui ne nous appartiennent même pas. Je vais donner un exemple tout con. qui m'a vraiment marquée quand j'ai été maman pour la première fois. En fait, moi j'avais grandi avec... une espèce d'injonction, que tous les parents qui donnaient une tétine à leurs enfants étaient des mauvais parents. Voilà, moi, j'ai grandi avec cette idée préconçue-là, enfin, on m'a transmis ces idées-là, ok ? Donc évidemment, quand j'ai eu ma première fille, je lui ai dit « Non, non, non, non, moi, elle n'aura pas de tétine. » Pourquoi ? Parce qu'il y avait, ancré en moi, si je donne une tétine à mon enfant, je suis une mauvaise maman. Ceux qui donnent une tétine à leurs enfants, c'est ceux qui veulent... qui n'assument pas les pleurs, qui veulent se débarrasser, qui veulent comme mettre un silencieux sur la bouche de l'enfant pour avoir leur confort à eux. C'est un peu des parents égoïstes qui pensent à leur confort à eux, plutôt qu'aux besoins de l'enfant. Et bien j'en ai chié avec ma première. Et en plus ça a pris le pouce. Et après pour faire arrêter le pouce, ça a été un stratagème, mais c'était un parcours du combattant exténuant. Je peux vous assurer que mes trois autres enfants ont eu une tétine, et que j'ai super bien vécu, et que je ne me considère absolument pas comme une mauvaise maman. Et que oui, parfois j'ai même dit, il est où le silencieux ? Donc c'est des trucs anodins, mais qui ont un impact fort. C'est de ne pas partir sur un modèle copié-collé, c'est vraiment de se faire confiance à soi, de revenir à l'intérieur de soi. Moi, je voulais voyager et aussi accompagner mes enfants à leur sortie scolaire, être présente pour leur devoir, mais également avoir un business qui ait un impact, qui génère un beau chiffre d'affaires, qui m'amène à changer, à bouger des lignes aussi, spécifiquement dans le monde de la vente, à redorer le monde de la vente, à réconcilier les gens avec la vente, à montrer à quel point vendre, c'est servir. Il y a un pourquoi fort aussi. Pour moi, c'est ça, tout vouloir. C'est être à la fois une maman, une épouse et une entrepreneur épanouie qui a un impact dans le monde, qui laisse sa trace dans le monde. Ça m'amène à la deuxième clé, c'est de créer votre propre modèle d'équilibre. Il y a des périodes où vous serez à fond sur votre business, sur vos formations. Si vous êtes en reconversion, vous passez de salarié à entrepreneur, il y a des périodes beaucoup plus intenses. et d'autres périodes où vous allez prioriser la famille, vous-même, et c'est totalement OK. L'erreur, c'est de croire que l'équilibre doit être égal chaque jour. L'équilibre, en fait, c'est de faire des choix conscients. jour après jour. Par exemple, chez moi, quand je suis en lancement, je ne suis vraiment pas dispo. Je travaille énormément. Le truc, c'est que j'annonce avant à mon mari, à mes enfants, que je vais rentrer en période de lancement. Ils savent que les périodes de lancement, c'est des périodes hyper intenses professionnellement. Et donc, du coup, mon mari sait que je vais avoir besoin de beaucoup plus de temps pour mon business. Donc, ça va être à lui de gérer certains rendez-vous médicaux. certains accompagnements, peut-être de mettre en sourdine certaines choses pour lui, et après l'équilibre va revenir, et même je vais lui laisser plus de temps. En fait, on co-crée notre équilibre, mais pour ça, ça demande aussi d'avoir une vision, et de communiquer, de communiquer sur « voilà la phase qui arrive professionnellement pour moi, voilà la phase qui va s'en suivre » . Et c'est vrai que moi, derrière une grosse phase de lancement, je ne culpabilise absolument pas. de prendre plusieurs jours off dans ma semaine, pour moi, pour mes enfants, où je suis moins dispo pour mon business, et je reprends soin de moi. Et le vrai équilibre, c'est ça, c'est celui qu'on choisit en fonction de nos priorités du moment. C'est pas 50-50, mais c'est aujourd'hui, je choisis de prioriser ça. Et j'en suis pleinement consciente, et je suis tout à fait à l'aise avec ça. L'astuce aussi, c'est de faire le point régulièrement. Où est-ce que je veux mettre mon énergie dans les prochaines semaines ? Et comme je vous le disais, communiquez avec votre famille, avec vos enfants. Parce qu'eux aussi ont des moments un peu plus intenses. Je repense à ma fille qui vient de passer le bac. Et évidemment que je lui demandais beaucoup moins de choses à la maison. Je lui foutais beaucoup plus la paix. Parce que je savais le stress que ça générait. Et son besoin de concentration, son besoin de repos aussi, avant une période d'examen. Donc, des culpabilités aussi et beaucoup, beaucoup, beaucoup de communication. La troisième clé, c'est de faire le tri dans les injonctions. Parce qu'on avance toutes avec un sac à dos rempli d'injonctions. Comme je le disais tout à l'heure, une bonne mère est toujours disponible, une bonne épouse soutient avant tout son mari, une entrepreneur ambitieuse n'a pas de vie perso. Ok, il faut faire le tri. Il faut faire le tri dans ce sac-là. Et moi, ce que j'ai fait, c'est que j'ai noté toutes les règles. toutes les pensées qui me traversaient, et je les ai passées devant le tribunal des pensées. Le tribunal des pensées, c'est quoi ? C'est est-ce que c'est une vérité ? Est-ce que j'ai des exemples qui me prouvent que ce n'est pas une vérité ? Et qu'est-ce que je décide de croire, vraiment ? Pour moi, ça a changé, ce tribunal des pensées, de trier. Qu'est-ce qui me sert ? Qu'est-ce qui me sert plus ? Qu'est-ce qui m'appartient ? Qu'est-ce qui ne m'appartient pas ? Avec quoi je veux continuer ? et de le faire régulièrement. ça a changé énormément de choses, j'ai arrêté certaines choses sans culpabiliser parce qu'elles ne servaient plus ma vie, elles ne servaient plus mes objectifs et ça libère, ça libère énormément de choses. Pour moi j'avais jamais vu ma maman partir seule en voyage. Il y a quelques semaines je suis partie seule au Mexique Vous ne pouvez même pas imaginer les semaines avant le nombre de jours où ça m'a demandé de déconstruire cette pensée que je n'avais pas le droit de partir sans raison en fait, sans raison apparente, seule pendant plusieurs jours à l'autre bout du monde. Je veux dire, quand c'est un voyage business, tout le monde me demandait « Tu pars pour le boulot ? » Non, non. je pars juste parce que j'ai envie, je vais retrouver une amie ah ouais, et ça a choqué beaucoup de personnes parce que c'est tellement pas commun et pourtant, est-ce que à partir de quel moment quand on devient maman quand on est épouse, on n'a plus le droit de voyager seule on n'a plus le droit de prendre du temps pour soi plus le droit, entre guillemets, d'assouvir ses désirs de voyage, à partir de quel moment on doit tout faire ensemble, à partir de quel moment on arrête d'être juste une femme. C'est revenir à soi et dire oui ou non à nos désirs à nous, et de s'affranchir de ses injonctions, et d'être vraiment fière et honorée de faire partie des pionnières, de celles qui bougent les lignes, de celles qui lèguent un héritage autre. La quatrième clé, c'est de s'entourer consciemment. Parce que de vouloir réussir dans un modèle différent, ça peut être super déstabilisant. Surtout si notre entourage n'a pas les mêmes rêves. Et c'est normal de se sentir seul parfois. La bonne nouvelle, c'est qu'il existe plein d'autres femmes comme vous. et moi, qui sont ambitieuses, alignées, qui ont des valeurs, qui veulent réussir sans s'oublier, sans sacrifier. Et mon conseil, vraiment là, c'est de vous connecter à des personnes qui vivent ce que vous voulez créer, de vous connecter avec des personnes qui ont les mêmes désirs que vous. Moi, je sais que ça, c'est un des points très forts de ce que j'ai créé dans l'académie Closer to You parce qu'on est toutes ensemble, toutes des femmes qui bougent les lignes comme ça. Et même si nos réalités de vie ne sont pas toutes les mêmes, il y a d'autres mamans de quatre enfants, mais qui sont des mamans de solo, il y a des mamans solo de deux enfants, il y a des femmes mariées avec un enfant, il y a des femmes qui n'ont pas encore d'enfants, mais toutes s'apportent les unes aux autres. Et toutes construisent, pour la première fois, foulent les terres d'une première fois. Et ça vient créer un cocon, une entraide, un soutien, et d'avoir un espace dans lequel on peut Merci. Parler de nos désirs, de nos ambitions, de nos doutes, de nos peurs, en ayant cette certitude, cette confiance, cette conviction, qu'à aucun moment on ne sera jugé. C'est extraordinaire. Et ça c'est vraiment un joyau, de s'entourer de personnes qui regardent dans la même direction que vous, et qui montrent que c'est possible de le faire. La cinquième clé, c'est de créer un modèle professionnel qui sert ta vie, votre vie, et non pas l'inverse. Et là, il y a des vraies questions à se poser. Est-ce que mon travail est aligné avec la vie que je veux créer ? Quand j'ai commencé à basculer dans le monde du web et tout, et que j'ai créé le métier de sales designer, c'est un modèle qui correspondait à la vie que je voulais créer. C'est un modèle qui servait ma vie et non pas l'inverse. C'est-à-dire que c'est un modèle qui me permet la liberté financière, mais aussi d'avoir un quotidien qui est aligné à mes priorités de femme et de maman. Et d'épouse. Et on peut choisir un métier qui permet de vivre, mais aussi de vibrer. Pour moi, c'était hors de question de rester dans un boulot alimentaire. En fait, oui, je veux tout, mais pas au détriment d'autre chose. Et ce métier-là de sales designer, il est extraordinaire pour ça. Vraiment. Parce qu'il permet en fait, cette liberté d'organisation, cette liberté géographique, cette ouverture vers l'ambition, cette liberté financière, qui moi, en tout cas, m'a permis Merci. de m'épanouir dans toutes les sphères de ma vie sans avoir à sacrifier quoi que ce soit. Donc on peut choisir un métier qui nous permet d'être libre, présente, épanouie, et ça existe, mais encore faut-il savoir se dire oui. Encore faut-il savoir briser les injonctions, avoir ce désir de dire « Ok, personne d'autre avant moi ne l'a fait, je vais être la première, je vais être cette pionnière, et j'y vais pleinement. » La dernière clé, la sixième clé, c'est d'accepter l'imperfection mais de garder le cap. Donc on ne va pas aller chercher la perfection, mais toujours de revenir à l'essentiel, le plaisir, la liberté, l'épanouissement et les réajustements. Moi je vais vous avouer un truc, ça fait des années que je ne fais plus le ménage chez moi, j'ai la chance d'avoir ma fédulogie qui prend soin de mon intérieur. Il y a un jour où j'ai compris que je ne pourrais pas tout tenir, et que je n'étais pas... pas obligée, ça ne me rendrait pas ça ne ferait pas de moi une meilleure femme, au sens large du terme, si je réussissais à tout tenir à bout de bras. Et ça ne ferait pas de moi une moins bonne femme, dans le sens large du terme, si j'arrêtais de faire mon ménage, et si c'était quelqu'un d'autre qui le faisait à ma place. Il y a quelque chose de beau aussi là-dedans, c'est que en Merci. décidant d'arrêter de faire le ménage chez moi et de prendre, d'embaucher ma fille du logis, je lui permets aussi de vivre de son activité à elle, qu'elle adore, qu'elle aime par-dessus tout, et qu'elle fait super bien en plus. C'était aussi le choix de ne plus faire le ménage, de déléguer cette partie-là, pour avoir plus de temps avec mes enfants. Parce que je voyais bien que je n'arrivais plus à tout faire. Et à un moment donné, ça m'a demandé de faire des choix. Mais ces choix-là sont conscients, assumés, et et œuvre, en fait, dans la vie que je veux créer, dans la clé numéro un. Donc l'équilibre, ce n'est pas d'être parfaite partout. Et aussi attention au réseau, qui quelque part, il y a un truc un peu vicieux dans les réseaux, qui crée de nouvelles injonctions, comme quoi, pour être une super entrepreneur, femme, épouse, maman, il faut avoir des ongles... Manucurer, il faut avoir telle tenue, il faut faire son sport tous les matins, son journaling, manger équilibré. Non, en fait, c'est votre modèle à vous. Il n'y a pas de perfection. La seule perfection que vous pouvez viser, c'est votre épanouissement. Votre boussole interne qui vous dit « est-ce que tu es pleinement heureuse ? » N'essayez pas de sortir de certaines cases pour rentrer dans d'autres. Vraiment, écoutez votre boussole intérieure et laissez parler. Laissez parler les gens. Du coup, la vraie question, c'est pas est-ce que c'est possible, je pense, d'être une femme, épouse, maman, une entrepreneur épanouie, sans sacrifier quoi que ce soit de sa vie. La vraie question, c'est pas est-ce que c'est possible. C'est quel modèle je choisis, moi, de créer. Quel modèle me fait vibrer. Comment j'ai envie de construire tout ça ? Si cet épisode a fait co avec vous, si vous avez aussi envie d'un modèle professionnel qui respecte les ambitions, sans sacrifier la vie de femme, de maman ou d'épouse, sachez que je prépare justement un webinaire dans quelques semaines où je partagerai concrètement comment j'ai construit un modèle qui respecte mes ambitions et ma vie personnelle. Et promis, je vous en reparle très vite. Voilà pour ce troisième épisode. J'espère qu'il vous a plu. N'hésitez pas à me mettre des commentaires, à m'envoyer des messages sur Instagram. Vraiment, ça me fait toujours plaisir. Et de savoir, vous, comment ça résonne avec vous ? Où est-ce que vous en êtes, vous, de cette réussite personnelle, de cet épanouissement, de cette quête de sens ? Où est-ce que vous en êtes de tout ça ? J'ai hâte de vous lire, de vous écouter, de vous entendre, et de vous retrouver la semaine prochaine pour le quatrième épisode. Ciao, ciao !

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et bienvenue dans le podcast Closer to You, je suis Ségolène Caldas, la fondatrice de l'académie Closer to You, une académie qui forme les meilleurs sales designers du web. J'accompagne également les plus grands entrepreneurs du web avec mon équipe dans leur lancement ou à faire monter en compétence leur équipe de sales. Je suis tellement heureuse de vous retrouver pour cet épisode numéro 3 qui a été littéralement inspiré d'une publication qui m'a stoppée nette sur Facebook ces derniers jours. Une simple date de 13 juillet 1965. Je ne le savais pas, mais je découvre que c'est à cette date-là, il y a seulement 60 ans, que les femmes ont acquis le droit d'ouvrir un compte bancaire et de travailler sans l'autorisation de leur mari. Moi ça m'a paru dingue, ça m'a fait comme un électrochoc, et en même temps je me suis arrêtée et je me suis dit, mais Mazette, 60 ans c'est rien, et en même temps, qu'est-ce que les choses ont évolué en 60 ans ? Aujourd'hui, c'est... C'est pas rare de voir des femmes qui entreprennent, qui dirigent des équipes, qui créent des business à plusieurs centaines de milliers d'euros, tout en étant maman et épouse. Et du coup, je me suis arrêtée. Je me suis arrêtée deux minutes, là, et j'ai regardé ma vie. J'ai regardé celle de ma maman, j'ai regardé celle de ma grand-mère, et je me suis dit, ok, quelle évolution, c'est quand même fou. C'est quand même dingue à quel point on a fait bouger les lignes en seulement 60 ans. Mais la question c'est à quel prix ? Parce qu'en vrai, nous sommes la génération de transition. On a hérité, en fait on est au milieu d'un héritage et d'aspiration. On a hérité des attentes de nos mères et de nos grands-mères, de ces injonctions d'être présentes, dévouées, disponibles. Et en même temps, on porte les désirs d'une vie d'accomplissement. d'indépendance, de réussite, d'épanouissement, bref. Et parfois, il faut dire la vérité, on se sent un peu écartelé dans tous les sens. Parfois, ce n'est pas facile au quotidien. Parfois, on a l'impression de tout porter sur nos épaules. Et je ne parle même pas des femmes qui sont femmes, mamans, entrepreneurs et mamans solo. C'est énorme. Donc, on a le droit de tout faire, mais on a souvent la sensation de devoir tout porter en même temps. Et aujourd'hui, en fait, j'avais envie d'ouvrir un espace super honnête sur cette question. Est-ce que c'est vraiment possible d'être femme, épouse, maman, et d'être une entrepreneur, une salariée, ambitieuse, sans sacrifier des morceaux de soi au passage ? Parce que comme je disais, on porte en nous ces injonctions de la société, de nos familles, de ce qu'on considère comme être une bonne mère. C'est une mère qui est présente, une mère qui prépare de bons petits plats, une mère qui prend soin de l'apparence de ses enfants, une mère qui est investie dans les associations scolaires, une mère qui tient la maison, qui tient la famille. D'être une épouse présente, une épouse à l'écoute, une épouse soutenante. Et puis il faut réussir à tenir tout ça. Et puis du coup, je me suis demandé aussi, combien de décisions est-ce qu'on prend nous en tant que femmes qui sont d'un certain côté dictées par ces injonctions inconscientes ? Et je me suis longtemps, moi, demandé, dans cette évolution, dans cette transition, est-ce que je n'en fais pas trop ? Est-ce que je consacre ? Assez de temps à mes enfants ? Est-ce que je ne consacre pas trop de temps à mon business ? Il y a eu la peur d'être aussi trop ambitieuse et du coup pas assez présente. Il y a eu la phase de doute. Est-ce que je suis égoïste en fait de vouloir réussir alors que je suis maman ? Il y a aussi toutes ces questions de qu'est-ce qui va se passer dans l'équilibre de mon couple, dans l'équilibre aussi de mon entourage, de mes amis, si je gagne plus que mon mari. Il y avait cette peur aussi de finir un peu comme ma maman, parce que moi j'ai grandi dans une famille de cinq enfants, avec une maman qui, selon ses mots à elle, a sacrifié sa vie professionnelle pour se consacrer à ses enfants. Donc une maman qui avait un... envie, le désir de devenir prof de sport ou ostéo et qui non c'était kiné, qui ne l'a jamais fait parce qu'elle s'est demandé de reprendre des études et donc de nous laisser et ça ne se l'est jamais autorisé. Donc moi il y avait cette peur d'avoir des regrets, de sacrifier une partie de moi et il y avait aussi cette question mais si au final je fasse tout parce que je veux tout. Il y a ce truc de prendre conscience et j'aimerais vraiment que chaque femme qui écoute cet épisode s'arrête deux secondes et regarde un peu sa lignée. Et moi j'ai pris conscience en m'arrêtant comme ça que j'étais la première femme de ma lignée. à créer ça, à créer une entreprise, en étant maman, en étant mariée. Ça veut dire que j'ai créé tout ça sans exemple, sans quelqu'un qui m'a dit « oui, tu peux le faire, parce que je l'ai fait » . Ça veut dire qu'on est une génération aussi, pour beaucoup d'entre nous, de pionnières, d'initiatrices. Et c'est extraordinaire de vivre ça quelque part. Oui, ça fait qu'il y a plein d'inconnus dans nos équations. Et en même temps, qu'est-ce que c'est beau, qu'est-ce que c'est fort ? Et là, ça nous montre encore plus la puissance des femmes. Ça nous montre encore plus à quel point c'est extraordinaire ce qu'on peut bouger comme ligne, accomplir. Et en même temps, c'est normal. C'est normal de parfois se sentir complètement perdue, de ne pas savoir dans quel sens aller, de parfois se sentir submergée, parce qu'on n'a pas de modèle en fait. C'est comme si on avait envie de monter un meuble Ikea, mais il n'y a pas la notice. Et là, c'est un joyeux bordel. Du coup, ce qu'il faut comprendre aussi, mais ça j'en parlerai, tiens, je serai curieuse de savoir si vous avez envie que j'en parle dans un autre épisode, mais il faut aussi prendre conscience que, évidemment, que les lignes du couple bougent aussi, et que les lignes des hommes bougent aussi. Donc, si ça vous intéresse, je vous laisse m'envoyer un message, me mettre un commentaire ou quoi, en me disant, est-ce que ça vous intéresse que je vous parle aussi de l'impact de... de tous ces changements, de toute cette évolution que ça a eu aussi dans mon couple, comment on a traversé ça, comment on traverse encore ça, comment on trouve, quelles solutions on a mis en place, qu'est-ce que ça vient bouger, et comment les hommes aussi peuvent s'en sortir dans ces situations-là, dans ces changements-là. Donc oui, ça bouge aussi, les hommes évoluent aussi, leur réalité évolue aussi. Et tout ce qu'on ressent, en fait, c'est normal. Et comme je disais tout à l'heure, parfois, ça crée un joyeux bordel. Parce que moi, je suis curieuse de savoir à qui c'est jamais arrivé. Moi, je sais que ça m'arrive souvent. Je suis en visio avec mes clientes, puis d'un coup, sur mon téléphone, apparaît le mot collège ou école. Et là, de devoir dire, écoutez, deux secondes, je coupe, il y a l'école qui m'appelle. et de devoir mettre un terme à ma réunion parce que il faut que j'aille chercher un enfant, il s'est passé un truc à l'école ou quoi. Et en repensant à ça, je me dis, mais c'est là où on voit que oui, ça bouge à une vitesse extraordinaire, et en même temps, il y a des lignes qui ont du mal à bouger, parce que l'école, c'est toujours la maman qui l'appelle en premier. Donc on est des initiatrices, et évidemment que ce n'est pas évident de le faire, et en même temps, c'est normal. Là, je voudrais qu'on déculpabilise un petit moment. c'est normal de parfois avoir envie de tout envoyer balader, ou de douter du fait de pouvoir y arriver. C'est parce qu'on avance sur un terrain où personne avant nous n'a marché, personne ne nous montre la voie. Et c'est là l'importance de s'entourer. Ça évolue à une vitesse extraordinaire et en même temps, on porte encore tous les schémas qui restent vraiment ancrés. Ce que ça nous demande, c'est de venir trouver notre propre équilibre. Et moi, je vais vous partager en fait six clés qui m'ont aidé vraiment à créer ça, à initier ça. Quand je me suis arrêtée comme ça et que j'ai regardé mon parcours, je me suis dit « Ok, qu'est-ce qui m'a permis de créer ça ? » Et en toute transparence, parce que je ne vais pas dire que ça a été facile, mais aujourd'hui, on est certaine à avoir déjà marché sur ce terrain-là et à pouvoir à présent guider les autres. Ce qui me paraît aussi super important de vous dire, c'est que c'est extraordinaire ce qu'on est en train de créer. Je voudrais vraiment qu'on prenne conscience de ça tout ensemble. à quel point c'est extraordinaire ce qu'on est en train de créer. Parce qu'on est en train, non seulement de bouger les lignes, mais également de laisser un héritage à nos filles, aux femmes de nos... qui vont suivre. Extraordinaire. On a ouvert des portes, on a ouvert des voies. Et que tout l'inconfort avec lequel ça vient, c'est du confort pour les suivantes. Et ce qui me paraît aussi important de souligner, est ce que moi, il y a deux choses en fait qui me... porte énormément. La première, c'est cette conviction que pour être une femme, une maman, une épouse épanouie, il faut d'abord suivre ses désirs. Il faut dire oui à ses désirs. Que une maison, une famille, heureuse, épanouie, dans lesquelles il y a des rires et tout, c'est quand on se dit oui à nous. Quand on est une maman, Quand on est une épouse qui sacrifie quelque chose, il y a une tension. Il y a cette frustration-là, se ressent, et se répand sur les autres. Moi je crois très très fort au pouvoir de l'épanouissement, à quel point ça irradie sur les autres. La deuxième chose, c'est ce pouvoir de vivre sans avoir de regrets. Moi il y a vraiment mon moteur, c'est cette phrase. qui, je suis sûre que vous l'avez entendu des centaines et des centaines de fois, mais pour moi c'est tellement puissant, et c'est tellement vrai. Pour moi c'est vraiment une réalité absolue. C'est à l'aube de mon dernier jour, si je regarde sur mon épaule, que je regarde tout le chemin de ma vie parcourue, est-ce que j'ai des regrets ? Et je veux, mais vraiment là je veux, que la réponse soit non. Et ce qui est aussi important de comprendre, c'est que... Dans tout ce chemin-là, je ne crois pas qu'il faille chercher de perfection ou d'équilibre. En fait, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'on est chacune en train de créer nos propres schémas, nos propres équilibres, nos propres définitions de la réussite, notre propre définition de l'épanouissement. Et qu'en fait, il n'y a aucun modèle à suivre, mais il y a chacune notre modèle à créer. C'est pas un équilibre 50-50, 50% business, 50% maman-épouse. C'est 100% d'accord avec ce que je décide aujourd'hui. Et c'est comme un équilibre qui va changer de jour en jour. Donc j'ai pris le temps d'écrire six clés qui selon moi m'ont aidé à réaliser ce que j'avais envie de créer. Déjà la première clé c'est de décider ce que toi tu veux créer. C'est-à-dire que la première erreur qu'on fait souvent, c'est de courir après une réussite, de vouloir un 100% de réussite partout. Un peu cette perfection. Mais selon les définitions des autres, selon les définitions de ce qu'on voit sur les réseaux sociaux, de notre famille, de la société. Et le résultat de ça, c'est... On vise quelque chose qui ne nous appartient pas, qu'on ne décide pas pleinement, mais qui est influencé par l'extérieur, c'est qu'on va s'épuiser à vouloir cocher des cases qui ne nous nourrissent même pas. La vraie question c'est qu'est-ce qui compte pour moi ? En fait... Est-ce que c'est l'argent qui compte pour moi ? Est-ce que c'est mon temps libre qui compte pour moi ? Est-ce que c'est avoir de l'impact dans une société qui compte pour moi ? Est-ce que c'est de voyager ? Est-ce que c'est être dispo à 16h30 pour mes enfants et d'être présente pour faire leurs devoirs ? En fait, c'est de poser notre cadre à nous. C'est de définir notre cadre. Et quand on définit soi-même ce qu'on veut vraiment, on arrête de se juger sur des choses qui ne nous appartiennent même pas. Je vais donner un exemple tout con. qui m'a vraiment marquée quand j'ai été maman pour la première fois. En fait, moi j'avais grandi avec... une espèce d'injonction, que tous les parents qui donnaient une tétine à leurs enfants étaient des mauvais parents. Voilà, moi, j'ai grandi avec cette idée préconçue-là, enfin, on m'a transmis ces idées-là, ok ? Donc évidemment, quand j'ai eu ma première fille, je lui ai dit « Non, non, non, non, moi, elle n'aura pas de tétine. » Pourquoi ? Parce qu'il y avait, ancré en moi, si je donne une tétine à mon enfant, je suis une mauvaise maman. Ceux qui donnent une tétine à leurs enfants, c'est ceux qui veulent... qui n'assument pas les pleurs, qui veulent se débarrasser, qui veulent comme mettre un silencieux sur la bouche de l'enfant pour avoir leur confort à eux. C'est un peu des parents égoïstes qui pensent à leur confort à eux, plutôt qu'aux besoins de l'enfant. Et bien j'en ai chié avec ma première. Et en plus ça a pris le pouce. Et après pour faire arrêter le pouce, ça a été un stratagème, mais c'était un parcours du combattant exténuant. Je peux vous assurer que mes trois autres enfants ont eu une tétine, et que j'ai super bien vécu, et que je ne me considère absolument pas comme une mauvaise maman. Et que oui, parfois j'ai même dit, il est où le silencieux ? Donc c'est des trucs anodins, mais qui ont un impact fort. C'est de ne pas partir sur un modèle copié-collé, c'est vraiment de se faire confiance à soi, de revenir à l'intérieur de soi. Moi, je voulais voyager et aussi accompagner mes enfants à leur sortie scolaire, être présente pour leur devoir, mais également avoir un business qui ait un impact, qui génère un beau chiffre d'affaires, qui m'amène à changer, à bouger des lignes aussi, spécifiquement dans le monde de la vente, à redorer le monde de la vente, à réconcilier les gens avec la vente, à montrer à quel point vendre, c'est servir. Il y a un pourquoi fort aussi. Pour moi, c'est ça, tout vouloir. C'est être à la fois une maman, une épouse et une entrepreneur épanouie qui a un impact dans le monde, qui laisse sa trace dans le monde. Ça m'amène à la deuxième clé, c'est de créer votre propre modèle d'équilibre. Il y a des périodes où vous serez à fond sur votre business, sur vos formations. Si vous êtes en reconversion, vous passez de salarié à entrepreneur, il y a des périodes beaucoup plus intenses. et d'autres périodes où vous allez prioriser la famille, vous-même, et c'est totalement OK. L'erreur, c'est de croire que l'équilibre doit être égal chaque jour. L'équilibre, en fait, c'est de faire des choix conscients. jour après jour. Par exemple, chez moi, quand je suis en lancement, je ne suis vraiment pas dispo. Je travaille énormément. Le truc, c'est que j'annonce avant à mon mari, à mes enfants, que je vais rentrer en période de lancement. Ils savent que les périodes de lancement, c'est des périodes hyper intenses professionnellement. Et donc, du coup, mon mari sait que je vais avoir besoin de beaucoup plus de temps pour mon business. Donc, ça va être à lui de gérer certains rendez-vous médicaux. certains accompagnements, peut-être de mettre en sourdine certaines choses pour lui, et après l'équilibre va revenir, et même je vais lui laisser plus de temps. En fait, on co-crée notre équilibre, mais pour ça, ça demande aussi d'avoir une vision, et de communiquer, de communiquer sur « voilà la phase qui arrive professionnellement pour moi, voilà la phase qui va s'en suivre » . Et c'est vrai que moi, derrière une grosse phase de lancement, je ne culpabilise absolument pas. de prendre plusieurs jours off dans ma semaine, pour moi, pour mes enfants, où je suis moins dispo pour mon business, et je reprends soin de moi. Et le vrai équilibre, c'est ça, c'est celui qu'on choisit en fonction de nos priorités du moment. C'est pas 50-50, mais c'est aujourd'hui, je choisis de prioriser ça. Et j'en suis pleinement consciente, et je suis tout à fait à l'aise avec ça. L'astuce aussi, c'est de faire le point régulièrement. Où est-ce que je veux mettre mon énergie dans les prochaines semaines ? Et comme je vous le disais, communiquez avec votre famille, avec vos enfants. Parce qu'eux aussi ont des moments un peu plus intenses. Je repense à ma fille qui vient de passer le bac. Et évidemment que je lui demandais beaucoup moins de choses à la maison. Je lui foutais beaucoup plus la paix. Parce que je savais le stress que ça générait. Et son besoin de concentration, son besoin de repos aussi, avant une période d'examen. Donc, des culpabilités aussi et beaucoup, beaucoup, beaucoup de communication. La troisième clé, c'est de faire le tri dans les injonctions. Parce qu'on avance toutes avec un sac à dos rempli d'injonctions. Comme je le disais tout à l'heure, une bonne mère est toujours disponible, une bonne épouse soutient avant tout son mari, une entrepreneur ambitieuse n'a pas de vie perso. Ok, il faut faire le tri. Il faut faire le tri dans ce sac-là. Et moi, ce que j'ai fait, c'est que j'ai noté toutes les règles. toutes les pensées qui me traversaient, et je les ai passées devant le tribunal des pensées. Le tribunal des pensées, c'est quoi ? C'est est-ce que c'est une vérité ? Est-ce que j'ai des exemples qui me prouvent que ce n'est pas une vérité ? Et qu'est-ce que je décide de croire, vraiment ? Pour moi, ça a changé, ce tribunal des pensées, de trier. Qu'est-ce qui me sert ? Qu'est-ce qui me sert plus ? Qu'est-ce qui m'appartient ? Qu'est-ce qui ne m'appartient pas ? Avec quoi je veux continuer ? et de le faire régulièrement. ça a changé énormément de choses, j'ai arrêté certaines choses sans culpabiliser parce qu'elles ne servaient plus ma vie, elles ne servaient plus mes objectifs et ça libère, ça libère énormément de choses. Pour moi j'avais jamais vu ma maman partir seule en voyage. Il y a quelques semaines je suis partie seule au Mexique Vous ne pouvez même pas imaginer les semaines avant le nombre de jours où ça m'a demandé de déconstruire cette pensée que je n'avais pas le droit de partir sans raison en fait, sans raison apparente, seule pendant plusieurs jours à l'autre bout du monde. Je veux dire, quand c'est un voyage business, tout le monde me demandait « Tu pars pour le boulot ? » Non, non. je pars juste parce que j'ai envie, je vais retrouver une amie ah ouais, et ça a choqué beaucoup de personnes parce que c'est tellement pas commun et pourtant, est-ce que à partir de quel moment quand on devient maman quand on est épouse, on n'a plus le droit de voyager seule on n'a plus le droit de prendre du temps pour soi plus le droit, entre guillemets, d'assouvir ses désirs de voyage, à partir de quel moment on doit tout faire ensemble, à partir de quel moment on arrête d'être juste une femme. C'est revenir à soi et dire oui ou non à nos désirs à nous, et de s'affranchir de ses injonctions, et d'être vraiment fière et honorée de faire partie des pionnières, de celles qui bougent les lignes, de celles qui lèguent un héritage autre. La quatrième clé, c'est de s'entourer consciemment. Parce que de vouloir réussir dans un modèle différent, ça peut être super déstabilisant. Surtout si notre entourage n'a pas les mêmes rêves. Et c'est normal de se sentir seul parfois. La bonne nouvelle, c'est qu'il existe plein d'autres femmes comme vous. et moi, qui sont ambitieuses, alignées, qui ont des valeurs, qui veulent réussir sans s'oublier, sans sacrifier. Et mon conseil, vraiment là, c'est de vous connecter à des personnes qui vivent ce que vous voulez créer, de vous connecter avec des personnes qui ont les mêmes désirs que vous. Moi, je sais que ça, c'est un des points très forts de ce que j'ai créé dans l'académie Closer to You parce qu'on est toutes ensemble, toutes des femmes qui bougent les lignes comme ça. Et même si nos réalités de vie ne sont pas toutes les mêmes, il y a d'autres mamans de quatre enfants, mais qui sont des mamans de solo, il y a des mamans solo de deux enfants, il y a des femmes mariées avec un enfant, il y a des femmes qui n'ont pas encore d'enfants, mais toutes s'apportent les unes aux autres. Et toutes construisent, pour la première fois, foulent les terres d'une première fois. Et ça vient créer un cocon, une entraide, un soutien, et d'avoir un espace dans lequel on peut Merci. Parler de nos désirs, de nos ambitions, de nos doutes, de nos peurs, en ayant cette certitude, cette confiance, cette conviction, qu'à aucun moment on ne sera jugé. C'est extraordinaire. Et ça c'est vraiment un joyau, de s'entourer de personnes qui regardent dans la même direction que vous, et qui montrent que c'est possible de le faire. La cinquième clé, c'est de créer un modèle professionnel qui sert ta vie, votre vie, et non pas l'inverse. Et là, il y a des vraies questions à se poser. Est-ce que mon travail est aligné avec la vie que je veux créer ? Quand j'ai commencé à basculer dans le monde du web et tout, et que j'ai créé le métier de sales designer, c'est un modèle qui correspondait à la vie que je voulais créer. C'est un modèle qui servait ma vie et non pas l'inverse. C'est-à-dire que c'est un modèle qui me permet la liberté financière, mais aussi d'avoir un quotidien qui est aligné à mes priorités de femme et de maman. Et d'épouse. Et on peut choisir un métier qui permet de vivre, mais aussi de vibrer. Pour moi, c'était hors de question de rester dans un boulot alimentaire. En fait, oui, je veux tout, mais pas au détriment d'autre chose. Et ce métier-là de sales designer, il est extraordinaire pour ça. Vraiment. Parce qu'il permet en fait, cette liberté d'organisation, cette liberté géographique, cette ouverture vers l'ambition, cette liberté financière, qui moi, en tout cas, m'a permis Merci. de m'épanouir dans toutes les sphères de ma vie sans avoir à sacrifier quoi que ce soit. Donc on peut choisir un métier qui nous permet d'être libre, présente, épanouie, et ça existe, mais encore faut-il savoir se dire oui. Encore faut-il savoir briser les injonctions, avoir ce désir de dire « Ok, personne d'autre avant moi ne l'a fait, je vais être la première, je vais être cette pionnière, et j'y vais pleinement. » La dernière clé, la sixième clé, c'est d'accepter l'imperfection mais de garder le cap. Donc on ne va pas aller chercher la perfection, mais toujours de revenir à l'essentiel, le plaisir, la liberté, l'épanouissement et les réajustements. Moi je vais vous avouer un truc, ça fait des années que je ne fais plus le ménage chez moi, j'ai la chance d'avoir ma fédulogie qui prend soin de mon intérieur. Il y a un jour où j'ai compris que je ne pourrais pas tout tenir, et que je n'étais pas... pas obligée, ça ne me rendrait pas ça ne ferait pas de moi une meilleure femme, au sens large du terme, si je réussissais à tout tenir à bout de bras. Et ça ne ferait pas de moi une moins bonne femme, dans le sens large du terme, si j'arrêtais de faire mon ménage, et si c'était quelqu'un d'autre qui le faisait à ma place. Il y a quelque chose de beau aussi là-dedans, c'est que en Merci. décidant d'arrêter de faire le ménage chez moi et de prendre, d'embaucher ma fille du logis, je lui permets aussi de vivre de son activité à elle, qu'elle adore, qu'elle aime par-dessus tout, et qu'elle fait super bien en plus. C'était aussi le choix de ne plus faire le ménage, de déléguer cette partie-là, pour avoir plus de temps avec mes enfants. Parce que je voyais bien que je n'arrivais plus à tout faire. Et à un moment donné, ça m'a demandé de faire des choix. Mais ces choix-là sont conscients, assumés, et et œuvre, en fait, dans la vie que je veux créer, dans la clé numéro un. Donc l'équilibre, ce n'est pas d'être parfaite partout. Et aussi attention au réseau, qui quelque part, il y a un truc un peu vicieux dans les réseaux, qui crée de nouvelles injonctions, comme quoi, pour être une super entrepreneur, femme, épouse, maman, il faut avoir des ongles... Manucurer, il faut avoir telle tenue, il faut faire son sport tous les matins, son journaling, manger équilibré. Non, en fait, c'est votre modèle à vous. Il n'y a pas de perfection. La seule perfection que vous pouvez viser, c'est votre épanouissement. Votre boussole interne qui vous dit « est-ce que tu es pleinement heureuse ? » N'essayez pas de sortir de certaines cases pour rentrer dans d'autres. Vraiment, écoutez votre boussole intérieure et laissez parler. Laissez parler les gens. Du coup, la vraie question, c'est pas est-ce que c'est possible, je pense, d'être une femme, épouse, maman, une entrepreneur épanouie, sans sacrifier quoi que ce soit de sa vie. La vraie question, c'est pas est-ce que c'est possible. C'est quel modèle je choisis, moi, de créer. Quel modèle me fait vibrer. Comment j'ai envie de construire tout ça ? Si cet épisode a fait co avec vous, si vous avez aussi envie d'un modèle professionnel qui respecte les ambitions, sans sacrifier la vie de femme, de maman ou d'épouse, sachez que je prépare justement un webinaire dans quelques semaines où je partagerai concrètement comment j'ai construit un modèle qui respecte mes ambitions et ma vie personnelle. Et promis, je vous en reparle très vite. Voilà pour ce troisième épisode. J'espère qu'il vous a plu. N'hésitez pas à me mettre des commentaires, à m'envoyer des messages sur Instagram. Vraiment, ça me fait toujours plaisir. Et de savoir, vous, comment ça résonne avec vous ? Où est-ce que vous en êtes, vous, de cette réussite personnelle, de cet épanouissement, de cette quête de sens ? Où est-ce que vous en êtes de tout ça ? J'ai hâte de vous lire, de vous écouter, de vous entendre, et de vous retrouver la semaine prochaine pour le quatrième épisode. Ciao, ciao !

Description

Femme, Épouse, Maman, Entrepreneure... Est-ce vraiment possible de réussir sur tous les plans, sans se cramer ?

Je te partage dans cet épisode les 6 clés qui me permettent d'être pleinement présente pour mon business à succès, mon couple et mes 4 enfants, sans m'oublier en tant que femme.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et bienvenue dans le podcast Closer to You, je suis Ségolène Caldas, la fondatrice de l'académie Closer to You, une académie qui forme les meilleurs sales designers du web. J'accompagne également les plus grands entrepreneurs du web avec mon équipe dans leur lancement ou à faire monter en compétence leur équipe de sales. Je suis tellement heureuse de vous retrouver pour cet épisode numéro 3 qui a été littéralement inspiré d'une publication qui m'a stoppée nette sur Facebook ces derniers jours. Une simple date de 13 juillet 1965. Je ne le savais pas, mais je découvre que c'est à cette date-là, il y a seulement 60 ans, que les femmes ont acquis le droit d'ouvrir un compte bancaire et de travailler sans l'autorisation de leur mari. Moi ça m'a paru dingue, ça m'a fait comme un électrochoc, et en même temps je me suis arrêtée et je me suis dit, mais Mazette, 60 ans c'est rien, et en même temps, qu'est-ce que les choses ont évolué en 60 ans ? Aujourd'hui, c'est... C'est pas rare de voir des femmes qui entreprennent, qui dirigent des équipes, qui créent des business à plusieurs centaines de milliers d'euros, tout en étant maman et épouse. Et du coup, je me suis arrêtée. Je me suis arrêtée deux minutes, là, et j'ai regardé ma vie. J'ai regardé celle de ma maman, j'ai regardé celle de ma grand-mère, et je me suis dit, ok, quelle évolution, c'est quand même fou. C'est quand même dingue à quel point on a fait bouger les lignes en seulement 60 ans. Mais la question c'est à quel prix ? Parce qu'en vrai, nous sommes la génération de transition. On a hérité, en fait on est au milieu d'un héritage et d'aspiration. On a hérité des attentes de nos mères et de nos grands-mères, de ces injonctions d'être présentes, dévouées, disponibles. Et en même temps, on porte les désirs d'une vie d'accomplissement. d'indépendance, de réussite, d'épanouissement, bref. Et parfois, il faut dire la vérité, on se sent un peu écartelé dans tous les sens. Parfois, ce n'est pas facile au quotidien. Parfois, on a l'impression de tout porter sur nos épaules. Et je ne parle même pas des femmes qui sont femmes, mamans, entrepreneurs et mamans solo. C'est énorme. Donc, on a le droit de tout faire, mais on a souvent la sensation de devoir tout porter en même temps. Et aujourd'hui, en fait, j'avais envie d'ouvrir un espace super honnête sur cette question. Est-ce que c'est vraiment possible d'être femme, épouse, maman, et d'être une entrepreneur, une salariée, ambitieuse, sans sacrifier des morceaux de soi au passage ? Parce que comme je disais, on porte en nous ces injonctions de la société, de nos familles, de ce qu'on considère comme être une bonne mère. C'est une mère qui est présente, une mère qui prépare de bons petits plats, une mère qui prend soin de l'apparence de ses enfants, une mère qui est investie dans les associations scolaires, une mère qui tient la maison, qui tient la famille. D'être une épouse présente, une épouse à l'écoute, une épouse soutenante. Et puis il faut réussir à tenir tout ça. Et puis du coup, je me suis demandé aussi, combien de décisions est-ce qu'on prend nous en tant que femmes qui sont d'un certain côté dictées par ces injonctions inconscientes ? Et je me suis longtemps, moi, demandé, dans cette évolution, dans cette transition, est-ce que je n'en fais pas trop ? Est-ce que je consacre ? Assez de temps à mes enfants ? Est-ce que je ne consacre pas trop de temps à mon business ? Il y a eu la peur d'être aussi trop ambitieuse et du coup pas assez présente. Il y a eu la phase de doute. Est-ce que je suis égoïste en fait de vouloir réussir alors que je suis maman ? Il y a aussi toutes ces questions de qu'est-ce qui va se passer dans l'équilibre de mon couple, dans l'équilibre aussi de mon entourage, de mes amis, si je gagne plus que mon mari. Il y avait cette peur aussi de finir un peu comme ma maman, parce que moi j'ai grandi dans une famille de cinq enfants, avec une maman qui, selon ses mots à elle, a sacrifié sa vie professionnelle pour se consacrer à ses enfants. Donc une maman qui avait un... envie, le désir de devenir prof de sport ou ostéo et qui non c'était kiné, qui ne l'a jamais fait parce qu'elle s'est demandé de reprendre des études et donc de nous laisser et ça ne se l'est jamais autorisé. Donc moi il y avait cette peur d'avoir des regrets, de sacrifier une partie de moi et il y avait aussi cette question mais si au final je fasse tout parce que je veux tout. Il y a ce truc de prendre conscience et j'aimerais vraiment que chaque femme qui écoute cet épisode s'arrête deux secondes et regarde un peu sa lignée. Et moi j'ai pris conscience en m'arrêtant comme ça que j'étais la première femme de ma lignée. à créer ça, à créer une entreprise, en étant maman, en étant mariée. Ça veut dire que j'ai créé tout ça sans exemple, sans quelqu'un qui m'a dit « oui, tu peux le faire, parce que je l'ai fait » . Ça veut dire qu'on est une génération aussi, pour beaucoup d'entre nous, de pionnières, d'initiatrices. Et c'est extraordinaire de vivre ça quelque part. Oui, ça fait qu'il y a plein d'inconnus dans nos équations. Et en même temps, qu'est-ce que c'est beau, qu'est-ce que c'est fort ? Et là, ça nous montre encore plus la puissance des femmes. Ça nous montre encore plus à quel point c'est extraordinaire ce qu'on peut bouger comme ligne, accomplir. Et en même temps, c'est normal. C'est normal de parfois se sentir complètement perdue, de ne pas savoir dans quel sens aller, de parfois se sentir submergée, parce qu'on n'a pas de modèle en fait. C'est comme si on avait envie de monter un meuble Ikea, mais il n'y a pas la notice. Et là, c'est un joyeux bordel. Du coup, ce qu'il faut comprendre aussi, mais ça j'en parlerai, tiens, je serai curieuse de savoir si vous avez envie que j'en parle dans un autre épisode, mais il faut aussi prendre conscience que, évidemment, que les lignes du couple bougent aussi, et que les lignes des hommes bougent aussi. Donc, si ça vous intéresse, je vous laisse m'envoyer un message, me mettre un commentaire ou quoi, en me disant, est-ce que ça vous intéresse que je vous parle aussi de l'impact de... de tous ces changements, de toute cette évolution que ça a eu aussi dans mon couple, comment on a traversé ça, comment on traverse encore ça, comment on trouve, quelles solutions on a mis en place, qu'est-ce que ça vient bouger, et comment les hommes aussi peuvent s'en sortir dans ces situations-là, dans ces changements-là. Donc oui, ça bouge aussi, les hommes évoluent aussi, leur réalité évolue aussi. Et tout ce qu'on ressent, en fait, c'est normal. Et comme je disais tout à l'heure, parfois, ça crée un joyeux bordel. Parce que moi, je suis curieuse de savoir à qui c'est jamais arrivé. Moi, je sais que ça m'arrive souvent. Je suis en visio avec mes clientes, puis d'un coup, sur mon téléphone, apparaît le mot collège ou école. Et là, de devoir dire, écoutez, deux secondes, je coupe, il y a l'école qui m'appelle. et de devoir mettre un terme à ma réunion parce que il faut que j'aille chercher un enfant, il s'est passé un truc à l'école ou quoi. Et en repensant à ça, je me dis, mais c'est là où on voit que oui, ça bouge à une vitesse extraordinaire, et en même temps, il y a des lignes qui ont du mal à bouger, parce que l'école, c'est toujours la maman qui l'appelle en premier. Donc on est des initiatrices, et évidemment que ce n'est pas évident de le faire, et en même temps, c'est normal. Là, je voudrais qu'on déculpabilise un petit moment. c'est normal de parfois avoir envie de tout envoyer balader, ou de douter du fait de pouvoir y arriver. C'est parce qu'on avance sur un terrain où personne avant nous n'a marché, personne ne nous montre la voie. Et c'est là l'importance de s'entourer. Ça évolue à une vitesse extraordinaire et en même temps, on porte encore tous les schémas qui restent vraiment ancrés. Ce que ça nous demande, c'est de venir trouver notre propre équilibre. Et moi, je vais vous partager en fait six clés qui m'ont aidé vraiment à créer ça, à initier ça. Quand je me suis arrêtée comme ça et que j'ai regardé mon parcours, je me suis dit « Ok, qu'est-ce qui m'a permis de créer ça ? » Et en toute transparence, parce que je ne vais pas dire que ça a été facile, mais aujourd'hui, on est certaine à avoir déjà marché sur ce terrain-là et à pouvoir à présent guider les autres. Ce qui me paraît aussi super important de vous dire, c'est que c'est extraordinaire ce qu'on est en train de créer. Je voudrais vraiment qu'on prenne conscience de ça tout ensemble. à quel point c'est extraordinaire ce qu'on est en train de créer. Parce qu'on est en train, non seulement de bouger les lignes, mais également de laisser un héritage à nos filles, aux femmes de nos... qui vont suivre. Extraordinaire. On a ouvert des portes, on a ouvert des voies. Et que tout l'inconfort avec lequel ça vient, c'est du confort pour les suivantes. Et ce qui me paraît aussi important de souligner, est ce que moi, il y a deux choses en fait qui me... porte énormément. La première, c'est cette conviction que pour être une femme, une maman, une épouse épanouie, il faut d'abord suivre ses désirs. Il faut dire oui à ses désirs. Que une maison, une famille, heureuse, épanouie, dans lesquelles il y a des rires et tout, c'est quand on se dit oui à nous. Quand on est une maman, Quand on est une épouse qui sacrifie quelque chose, il y a une tension. Il y a cette frustration-là, se ressent, et se répand sur les autres. Moi je crois très très fort au pouvoir de l'épanouissement, à quel point ça irradie sur les autres. La deuxième chose, c'est ce pouvoir de vivre sans avoir de regrets. Moi il y a vraiment mon moteur, c'est cette phrase. qui, je suis sûre que vous l'avez entendu des centaines et des centaines de fois, mais pour moi c'est tellement puissant, et c'est tellement vrai. Pour moi c'est vraiment une réalité absolue. C'est à l'aube de mon dernier jour, si je regarde sur mon épaule, que je regarde tout le chemin de ma vie parcourue, est-ce que j'ai des regrets ? Et je veux, mais vraiment là je veux, que la réponse soit non. Et ce qui est aussi important de comprendre, c'est que... Dans tout ce chemin-là, je ne crois pas qu'il faille chercher de perfection ou d'équilibre. En fait, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'on est chacune en train de créer nos propres schémas, nos propres équilibres, nos propres définitions de la réussite, notre propre définition de l'épanouissement. Et qu'en fait, il n'y a aucun modèle à suivre, mais il y a chacune notre modèle à créer. C'est pas un équilibre 50-50, 50% business, 50% maman-épouse. C'est 100% d'accord avec ce que je décide aujourd'hui. Et c'est comme un équilibre qui va changer de jour en jour. Donc j'ai pris le temps d'écrire six clés qui selon moi m'ont aidé à réaliser ce que j'avais envie de créer. Déjà la première clé c'est de décider ce que toi tu veux créer. C'est-à-dire que la première erreur qu'on fait souvent, c'est de courir après une réussite, de vouloir un 100% de réussite partout. Un peu cette perfection. Mais selon les définitions des autres, selon les définitions de ce qu'on voit sur les réseaux sociaux, de notre famille, de la société. Et le résultat de ça, c'est... On vise quelque chose qui ne nous appartient pas, qu'on ne décide pas pleinement, mais qui est influencé par l'extérieur, c'est qu'on va s'épuiser à vouloir cocher des cases qui ne nous nourrissent même pas. La vraie question c'est qu'est-ce qui compte pour moi ? En fait... Est-ce que c'est l'argent qui compte pour moi ? Est-ce que c'est mon temps libre qui compte pour moi ? Est-ce que c'est avoir de l'impact dans une société qui compte pour moi ? Est-ce que c'est de voyager ? Est-ce que c'est être dispo à 16h30 pour mes enfants et d'être présente pour faire leurs devoirs ? En fait, c'est de poser notre cadre à nous. C'est de définir notre cadre. Et quand on définit soi-même ce qu'on veut vraiment, on arrête de se juger sur des choses qui ne nous appartiennent même pas. Je vais donner un exemple tout con. qui m'a vraiment marquée quand j'ai été maman pour la première fois. En fait, moi j'avais grandi avec... une espèce d'injonction, que tous les parents qui donnaient une tétine à leurs enfants étaient des mauvais parents. Voilà, moi, j'ai grandi avec cette idée préconçue-là, enfin, on m'a transmis ces idées-là, ok ? Donc évidemment, quand j'ai eu ma première fille, je lui ai dit « Non, non, non, non, moi, elle n'aura pas de tétine. » Pourquoi ? Parce qu'il y avait, ancré en moi, si je donne une tétine à mon enfant, je suis une mauvaise maman. Ceux qui donnent une tétine à leurs enfants, c'est ceux qui veulent... qui n'assument pas les pleurs, qui veulent se débarrasser, qui veulent comme mettre un silencieux sur la bouche de l'enfant pour avoir leur confort à eux. C'est un peu des parents égoïstes qui pensent à leur confort à eux, plutôt qu'aux besoins de l'enfant. Et bien j'en ai chié avec ma première. Et en plus ça a pris le pouce. Et après pour faire arrêter le pouce, ça a été un stratagème, mais c'était un parcours du combattant exténuant. Je peux vous assurer que mes trois autres enfants ont eu une tétine, et que j'ai super bien vécu, et que je ne me considère absolument pas comme une mauvaise maman. Et que oui, parfois j'ai même dit, il est où le silencieux ? Donc c'est des trucs anodins, mais qui ont un impact fort. C'est de ne pas partir sur un modèle copié-collé, c'est vraiment de se faire confiance à soi, de revenir à l'intérieur de soi. Moi, je voulais voyager et aussi accompagner mes enfants à leur sortie scolaire, être présente pour leur devoir, mais également avoir un business qui ait un impact, qui génère un beau chiffre d'affaires, qui m'amène à changer, à bouger des lignes aussi, spécifiquement dans le monde de la vente, à redorer le monde de la vente, à réconcilier les gens avec la vente, à montrer à quel point vendre, c'est servir. Il y a un pourquoi fort aussi. Pour moi, c'est ça, tout vouloir. C'est être à la fois une maman, une épouse et une entrepreneur épanouie qui a un impact dans le monde, qui laisse sa trace dans le monde. Ça m'amène à la deuxième clé, c'est de créer votre propre modèle d'équilibre. Il y a des périodes où vous serez à fond sur votre business, sur vos formations. Si vous êtes en reconversion, vous passez de salarié à entrepreneur, il y a des périodes beaucoup plus intenses. et d'autres périodes où vous allez prioriser la famille, vous-même, et c'est totalement OK. L'erreur, c'est de croire que l'équilibre doit être égal chaque jour. L'équilibre, en fait, c'est de faire des choix conscients. jour après jour. Par exemple, chez moi, quand je suis en lancement, je ne suis vraiment pas dispo. Je travaille énormément. Le truc, c'est que j'annonce avant à mon mari, à mes enfants, que je vais rentrer en période de lancement. Ils savent que les périodes de lancement, c'est des périodes hyper intenses professionnellement. Et donc, du coup, mon mari sait que je vais avoir besoin de beaucoup plus de temps pour mon business. Donc, ça va être à lui de gérer certains rendez-vous médicaux. certains accompagnements, peut-être de mettre en sourdine certaines choses pour lui, et après l'équilibre va revenir, et même je vais lui laisser plus de temps. En fait, on co-crée notre équilibre, mais pour ça, ça demande aussi d'avoir une vision, et de communiquer, de communiquer sur « voilà la phase qui arrive professionnellement pour moi, voilà la phase qui va s'en suivre » . Et c'est vrai que moi, derrière une grosse phase de lancement, je ne culpabilise absolument pas. de prendre plusieurs jours off dans ma semaine, pour moi, pour mes enfants, où je suis moins dispo pour mon business, et je reprends soin de moi. Et le vrai équilibre, c'est ça, c'est celui qu'on choisit en fonction de nos priorités du moment. C'est pas 50-50, mais c'est aujourd'hui, je choisis de prioriser ça. Et j'en suis pleinement consciente, et je suis tout à fait à l'aise avec ça. L'astuce aussi, c'est de faire le point régulièrement. Où est-ce que je veux mettre mon énergie dans les prochaines semaines ? Et comme je vous le disais, communiquez avec votre famille, avec vos enfants. Parce qu'eux aussi ont des moments un peu plus intenses. Je repense à ma fille qui vient de passer le bac. Et évidemment que je lui demandais beaucoup moins de choses à la maison. Je lui foutais beaucoup plus la paix. Parce que je savais le stress que ça générait. Et son besoin de concentration, son besoin de repos aussi, avant une période d'examen. Donc, des culpabilités aussi et beaucoup, beaucoup, beaucoup de communication. La troisième clé, c'est de faire le tri dans les injonctions. Parce qu'on avance toutes avec un sac à dos rempli d'injonctions. Comme je le disais tout à l'heure, une bonne mère est toujours disponible, une bonne épouse soutient avant tout son mari, une entrepreneur ambitieuse n'a pas de vie perso. Ok, il faut faire le tri. Il faut faire le tri dans ce sac-là. Et moi, ce que j'ai fait, c'est que j'ai noté toutes les règles. toutes les pensées qui me traversaient, et je les ai passées devant le tribunal des pensées. Le tribunal des pensées, c'est quoi ? C'est est-ce que c'est une vérité ? Est-ce que j'ai des exemples qui me prouvent que ce n'est pas une vérité ? Et qu'est-ce que je décide de croire, vraiment ? Pour moi, ça a changé, ce tribunal des pensées, de trier. Qu'est-ce qui me sert ? Qu'est-ce qui me sert plus ? Qu'est-ce qui m'appartient ? Qu'est-ce qui ne m'appartient pas ? Avec quoi je veux continuer ? et de le faire régulièrement. ça a changé énormément de choses, j'ai arrêté certaines choses sans culpabiliser parce qu'elles ne servaient plus ma vie, elles ne servaient plus mes objectifs et ça libère, ça libère énormément de choses. Pour moi j'avais jamais vu ma maman partir seule en voyage. Il y a quelques semaines je suis partie seule au Mexique Vous ne pouvez même pas imaginer les semaines avant le nombre de jours où ça m'a demandé de déconstruire cette pensée que je n'avais pas le droit de partir sans raison en fait, sans raison apparente, seule pendant plusieurs jours à l'autre bout du monde. Je veux dire, quand c'est un voyage business, tout le monde me demandait « Tu pars pour le boulot ? » Non, non. je pars juste parce que j'ai envie, je vais retrouver une amie ah ouais, et ça a choqué beaucoup de personnes parce que c'est tellement pas commun et pourtant, est-ce que à partir de quel moment quand on devient maman quand on est épouse, on n'a plus le droit de voyager seule on n'a plus le droit de prendre du temps pour soi plus le droit, entre guillemets, d'assouvir ses désirs de voyage, à partir de quel moment on doit tout faire ensemble, à partir de quel moment on arrête d'être juste une femme. C'est revenir à soi et dire oui ou non à nos désirs à nous, et de s'affranchir de ses injonctions, et d'être vraiment fière et honorée de faire partie des pionnières, de celles qui bougent les lignes, de celles qui lèguent un héritage autre. La quatrième clé, c'est de s'entourer consciemment. Parce que de vouloir réussir dans un modèle différent, ça peut être super déstabilisant. Surtout si notre entourage n'a pas les mêmes rêves. Et c'est normal de se sentir seul parfois. La bonne nouvelle, c'est qu'il existe plein d'autres femmes comme vous. et moi, qui sont ambitieuses, alignées, qui ont des valeurs, qui veulent réussir sans s'oublier, sans sacrifier. Et mon conseil, vraiment là, c'est de vous connecter à des personnes qui vivent ce que vous voulez créer, de vous connecter avec des personnes qui ont les mêmes désirs que vous. Moi, je sais que ça, c'est un des points très forts de ce que j'ai créé dans l'académie Closer to You parce qu'on est toutes ensemble, toutes des femmes qui bougent les lignes comme ça. Et même si nos réalités de vie ne sont pas toutes les mêmes, il y a d'autres mamans de quatre enfants, mais qui sont des mamans de solo, il y a des mamans solo de deux enfants, il y a des femmes mariées avec un enfant, il y a des femmes qui n'ont pas encore d'enfants, mais toutes s'apportent les unes aux autres. Et toutes construisent, pour la première fois, foulent les terres d'une première fois. Et ça vient créer un cocon, une entraide, un soutien, et d'avoir un espace dans lequel on peut Merci. Parler de nos désirs, de nos ambitions, de nos doutes, de nos peurs, en ayant cette certitude, cette confiance, cette conviction, qu'à aucun moment on ne sera jugé. C'est extraordinaire. Et ça c'est vraiment un joyau, de s'entourer de personnes qui regardent dans la même direction que vous, et qui montrent que c'est possible de le faire. La cinquième clé, c'est de créer un modèle professionnel qui sert ta vie, votre vie, et non pas l'inverse. Et là, il y a des vraies questions à se poser. Est-ce que mon travail est aligné avec la vie que je veux créer ? Quand j'ai commencé à basculer dans le monde du web et tout, et que j'ai créé le métier de sales designer, c'est un modèle qui correspondait à la vie que je voulais créer. C'est un modèle qui servait ma vie et non pas l'inverse. C'est-à-dire que c'est un modèle qui me permet la liberté financière, mais aussi d'avoir un quotidien qui est aligné à mes priorités de femme et de maman. Et d'épouse. Et on peut choisir un métier qui permet de vivre, mais aussi de vibrer. Pour moi, c'était hors de question de rester dans un boulot alimentaire. En fait, oui, je veux tout, mais pas au détriment d'autre chose. Et ce métier-là de sales designer, il est extraordinaire pour ça. Vraiment. Parce qu'il permet en fait, cette liberté d'organisation, cette liberté géographique, cette ouverture vers l'ambition, cette liberté financière, qui moi, en tout cas, m'a permis Merci. de m'épanouir dans toutes les sphères de ma vie sans avoir à sacrifier quoi que ce soit. Donc on peut choisir un métier qui nous permet d'être libre, présente, épanouie, et ça existe, mais encore faut-il savoir se dire oui. Encore faut-il savoir briser les injonctions, avoir ce désir de dire « Ok, personne d'autre avant moi ne l'a fait, je vais être la première, je vais être cette pionnière, et j'y vais pleinement. » La dernière clé, la sixième clé, c'est d'accepter l'imperfection mais de garder le cap. Donc on ne va pas aller chercher la perfection, mais toujours de revenir à l'essentiel, le plaisir, la liberté, l'épanouissement et les réajustements. Moi je vais vous avouer un truc, ça fait des années que je ne fais plus le ménage chez moi, j'ai la chance d'avoir ma fédulogie qui prend soin de mon intérieur. Il y a un jour où j'ai compris que je ne pourrais pas tout tenir, et que je n'étais pas... pas obligée, ça ne me rendrait pas ça ne ferait pas de moi une meilleure femme, au sens large du terme, si je réussissais à tout tenir à bout de bras. Et ça ne ferait pas de moi une moins bonne femme, dans le sens large du terme, si j'arrêtais de faire mon ménage, et si c'était quelqu'un d'autre qui le faisait à ma place. Il y a quelque chose de beau aussi là-dedans, c'est que en Merci. décidant d'arrêter de faire le ménage chez moi et de prendre, d'embaucher ma fille du logis, je lui permets aussi de vivre de son activité à elle, qu'elle adore, qu'elle aime par-dessus tout, et qu'elle fait super bien en plus. C'était aussi le choix de ne plus faire le ménage, de déléguer cette partie-là, pour avoir plus de temps avec mes enfants. Parce que je voyais bien que je n'arrivais plus à tout faire. Et à un moment donné, ça m'a demandé de faire des choix. Mais ces choix-là sont conscients, assumés, et et œuvre, en fait, dans la vie que je veux créer, dans la clé numéro un. Donc l'équilibre, ce n'est pas d'être parfaite partout. Et aussi attention au réseau, qui quelque part, il y a un truc un peu vicieux dans les réseaux, qui crée de nouvelles injonctions, comme quoi, pour être une super entrepreneur, femme, épouse, maman, il faut avoir des ongles... Manucurer, il faut avoir telle tenue, il faut faire son sport tous les matins, son journaling, manger équilibré. Non, en fait, c'est votre modèle à vous. Il n'y a pas de perfection. La seule perfection que vous pouvez viser, c'est votre épanouissement. Votre boussole interne qui vous dit « est-ce que tu es pleinement heureuse ? » N'essayez pas de sortir de certaines cases pour rentrer dans d'autres. Vraiment, écoutez votre boussole intérieure et laissez parler. Laissez parler les gens. Du coup, la vraie question, c'est pas est-ce que c'est possible, je pense, d'être une femme, épouse, maman, une entrepreneur épanouie, sans sacrifier quoi que ce soit de sa vie. La vraie question, c'est pas est-ce que c'est possible. C'est quel modèle je choisis, moi, de créer. Quel modèle me fait vibrer. Comment j'ai envie de construire tout ça ? Si cet épisode a fait co avec vous, si vous avez aussi envie d'un modèle professionnel qui respecte les ambitions, sans sacrifier la vie de femme, de maman ou d'épouse, sachez que je prépare justement un webinaire dans quelques semaines où je partagerai concrètement comment j'ai construit un modèle qui respecte mes ambitions et ma vie personnelle. Et promis, je vous en reparle très vite. Voilà pour ce troisième épisode. J'espère qu'il vous a plu. N'hésitez pas à me mettre des commentaires, à m'envoyer des messages sur Instagram. Vraiment, ça me fait toujours plaisir. Et de savoir, vous, comment ça résonne avec vous ? Où est-ce que vous en êtes, vous, de cette réussite personnelle, de cet épanouissement, de cette quête de sens ? Où est-ce que vous en êtes de tout ça ? J'ai hâte de vous lire, de vous écouter, de vous entendre, et de vous retrouver la semaine prochaine pour le quatrième épisode. Ciao, ciao !

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