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Coach Ton Budget & Business

Comment gagner de l’argent avec les réseaux sociaux en Suisse?

Comment gagner de l’argent avec les réseaux sociaux en Suisse?

31min |03/10/2024
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Description

Dans cet épisode, je partage avec vous un ressenti personnel très fort que j’ai vécu cette semaine. Vous l’entendrez dans ma voix, je suis un peu déçue et contrariée. Le week-end dernier, j’ai littéralement créé un véritable "shit show" sur TikTok et j’ai envie de vous en parler.


Je vais également profiter de cet épisode pour vous dévoiler la vérité sur la rémunération via les réseaux sociaux, comment ça fonctionne vraiment, et à quel rythme on peut espérer en vivre, surtout en Suisse. Avec près de 100 000 abonnés sur TikTok et 7 500 sur Instagram, je pense avoir une bonne vue d'ensemble sur le sujet.


Je reviens aussi sur mon parcours dans la construction de communautés, que ce soit chez QoQa, Neia, ou The Jaykaylab, et je vais vous expliquer pourquoi je pense quitter les réseaux sociaux. Qu’est-ce que ça veut vraiment dire ?


Dans cet épisode, je vous confie tout : mes réussites, mes frustrations, et mes doutes. Spoiler : je vais peut-être réduire mon activité sur les réseaux, mais tout reste entre nous ici, sur le podcast.



À écouter, à partager, et à appliquer pour un impact réel sur ta vie et ton business!


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Pour toute question ou suggestion, contacte-moi à : janice@ctbconsulting.ch


Mots-clés :

  • réseaux sociaux

  • créateur de contenu

  • influenceur en Suisse

  • rémunération réseaux sociaux

  • entrepreneur digital


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ah les réseaux sociaux, vous connaissez tous leur mythe, comme quoi on est payé, on devient facilement influenceur ou influenceuse, c'est facile d'avoir des abonnés, on devient très vite riche. Dans cet épisode, je vais vous faire part d'un sentiment personnel très fort cette semaine et vous l'entendrez à ma voix, je suis un peu déçue, contrariée, fâchée. J'ai littéralement crée un shit show ce week-end sur TikTok et je voudrais vous parler de ça. Je vais en profiter pour vous dévoiler la vérité sur la rémunération via les réseaux sociaux, comment ça marche, à quel rythme on peut espérer gagner sa vie avec. en Suisse particulièrement. Je suis très très forte à la construction de communautés, je pense que ça vient de mon expérience chez Coca mais pas que. Déjà chez Neya on avait réuni une jolie communauté à Genève de gens passionnés par la nourriture. Avec TheJayKellab on avait réuni des fans de plantes dans la Suisse romande via notre association. Quand même trouver 2500 personnes fans de plantes en Romandie c'était quelque chose. Aujourd'hui je totalise presque 100 000 abonnés sur TikTok avec Coach Ton Budget et à peu près 7500 sur Instagram avec Coach Ton Business. Pourquoi alors ? Est-ce que je voudrais quitter les réseaux sociaux ? Pourquoi est-ce que je voudrais en parler ? Je vous explique dans cet épisode et je vous confie tout. Mais d'abord, bienvenue sur Coach ton budget et business, le podcast dédié à la thune, mais aussi au marketing et à l'entrepreneuriat en Suisse particulièrement. Je suis Janice, formatrice en marketing et business digitaux, mais aussi créatrice de contenu dans la finance personnelle. Dans ce podcast, on parle argent pour s'éduquer, apprendre à le gérer et comment réaliser nos projets de vie avec. Si tu es nouvel ou nouveau, bienvenue. Et pour les auditeurs fidèles... encore et toujours un grand merci de continuer à me soutenir depuis maintenant une année sur le podcast. La première chose que je vous conseille de faire, c'est de vous abonner pour ne manquer aucun épisode, mais aussi de me suivre sur TikTok, c'est coach ton budget et sur Instagram, c'est coach ton business. Il y a une newsletter où je vous envoie toutes les semaines les news du podcast pour que vous les liiez directement dans votre boîte mail. Vous avez aussi accès à toutes les offres spéciales que je propose par rapport à mes accompagnements et mes produits. Bon. La première chose que j'ai à vous dire, c'est que j'étais censée faire le récap du mois de septembre avec les chiffres, mais je vous avoue qu'il faudra attendre parce que je suis en grosse hésitation de continuer à parler de mes chiffres en toute transparence. Je sais que vous aimez être inspirés parce qu'effectivement, j'ai des très très bons résultats, mais il y a énormément de jalousie autour de ça et il semblerait qu'on n'ait pas vraiment le droit de réussir aux yeux de certaines personnes, donc voilà, on verra un petit peu, j'ai pas... j'ai pas exactement décidé ce que je voulais faire. Je sais que je le partage très ouvertement avec mes clients parce que eux ils en ont besoin pour s'inspirer et puis pour créer quelque chose aussi de leur côté, mais à comme ça tout le monde je sais pas. Et je vais vous expliquer un petit peu aussi qu'est-ce qui s'est passé sur les réseaux sociaux. Alors d'abord je vais vous expliquer quelque chose. Personnellement j'aime les réseaux sociaux, je les utilise tous les jours. J'utilise Instagram en premier, j'utilise un peu moins TikTok, j'utilise YouTube, je consomme du contenu vidéo dessus. Ça m'arrive d'aller sur Pinterest de temps en temps, je consulte LinkedIn à titre indicatif. Par contre, je n'ai pas du tout Snapchat ou Twitter. Je trouve que c'est assez de réseaux sociaux comme ça. Je n'ai pas accroché sur Threads. Donc voilà, pour moi, c'est suffisant comme ça. En fait, avec les réseaux sociaux, j'aime interagir avec mes amis. J'aime aussi consommer du contenu de qualité, des trucs qui me font rire, des trucs qui me font apprendre des choses. Et aussi, vu que j'ai des communautés, j'aime interagir avec les gens qui me suivent. J'aime quand ils me contactent, j'aime quand ils me parlent, j'aime quand ils répondent à mes stories. J'aime quand ils commentent mes posts. Et j'essaie de faire de même quand j'ai le temps. Donc vraiment, quand tout le monde chie sur les réseaux sociaux, je trouve dommage de le voir sous cet angle-là parce qu'il y a beaucoup de bonnes choses à apprendre des réseaux sociaux. Et notamment au niveau business, on peut vraiment créer quelque chose de très intéressant avec les réseaux sociaux. Et ce n'est pas à négliger ça. Et moi, je pense que si j'ai autant réussi avec la création de communautés sur les réseaux sociaux, c'est littéralement parce que j'aime les réseaux sociaux. Ça ne veut pas dire que je me coupe du monde réel, mais pour moi, introvertie, les réseaux sociaux, c'est un moyen fabuleux. de rester connectée avec les gens, de pouvoir rester dans ma bulle et de consommer les gens dans la vraie vie quand j'en ai envie. On n'a pas un meilleur outil que ça à l'heure actuelle. Parce que quand j'étais petite, j'avais tendance à me sentir seule, parce que je me sentais très déconnectée des gens. Aujourd'hui, je ne me sens jamais seule, parce que quelque part, j'ai toujours un peu les réseaux sociaux. Et quand j'ai envie de voir mes amis dans la vraie vie, j'ai juste à booker un rendez-vous, un repas, un souper, je ne sais pas, à proposer quelque chose à quelqu'un ou quand quelqu'un me propose quelque chose de répondre. Et je les vois. Et l'un n'empêche pas l'autre. Mais voilà, je vous avoue que je les déteste aussi. J'ai vu des zones très très sombres des réseaux sociaux et de ce que ça peut devenir. Et je vous donne un petit indice, c'est tout ce qui est au sujet du harcèlement. Et pour ça, je vais revenir à mes débuts avec Coach ton budget. En février 2023, quand j'ai commencé à poster sur les réseaux sociaux, j'ai eu très très très vite du succès dans mes posts. Et je pense que c'est ça, c'est cette adrénaline-là qui m'a fait continuer et qui m'a fait progresser à chaque fois plus sur les réseaux sociaux. Donc, je postais du contenu très simple et vraiment de piètre qualité parce que c'était pas forcément très compliqué. sur TikTok. Donc il faut se dire que en 3 mois, j'avais réuni à peu près 80 000 personnes et les 10 000 autres personnes que j'ai réunies, ça s'est fait un peu sur l'année. Après, je vais vous expliquer pourquoi, mais il y a eu des va-et-vient de ma présence sur TikTok qui ont fait que j'ai pas progressé depuis. J'ai toujours 90 000 abonnés et j'ai pas vraiment progressé depuis, mais je vous explique dans 2 secondes. Donc voilà, mes débuts avec Coach ton budget sur les réseaux sociaux, c'était fabuleux parce que j'ai eu beaucoup d'abonnés d'un coup, les gens... m'ont reconnu directement dans la rue donc je me suis dit waouh c'est ça veut dire que j'ai quand même quelque chose de percutant les gens se souviennent de moi ils me confient qu'ils aiment beaucoup mon contenu que ils trouvent ça cool que quelqu'un part d'argent en suisse etc génial en fait très très vite j'ai eu des vidéos extrêmement virale et c'est là où j'ai compris quelque chose de très important par rapport à l'argent en suisse en suisse l'argent c'est pas forcément tabou mais c'est tabou d'être pauvre alors qu'en france c'est tabou d'être riche Donc quand mes vidéos passaient du côté français, parce qu'il faut savoir que la vidéo elle fait le tour au niveau local, puis après elle part un peu plus loin, et puis après elle va à l'international, en tout cas dans les pays francophones. Donc ça peut tant être en Afrique, ça peut être au Canada, ça peut être en France, ça peut être en Belgique, voilà, elle se balade la vidéo. Donc elle peut toucher beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de gens. Quand elle n'est qu'en Suisse, elle ne va pas toucher beaucoup de monde, mais quand elle est en France, elle va tout d'un coup toucher beaucoup plus de monde, parce qu'il y a... aussi beaucoup plus de français que de suisse. Il y a aussi beaucoup plus de gens qui utilisent l'application qu'en Suisse. Même si en Suisse, il y a beaucoup beaucoup de gens qui utilisent TikTok. Donc quand on parle d'argent de la manière dont je l'ai fait et dont je le fais toujours, ça pose problème à certaines personnes et il faut savoir que plusieurs vidéos ont fait l'objet de critiques, de moqueries, d'insultes auxquelles j'ai dû faire face. Il y a eu des fois où la vidéo était tellement virale que j'avais un commentaire par minute et que je devais passer 24 à 48 heures à modérer tous les commentaires pour être sûre que ce ne soit pas un champ de bataille. pour que les gens ne s'insultent pas entre eux et ne m'insultent pas moi par la même occasion. Le pire du pire que j'ai eu, c'est quelqu'un qui a commencé à me harceler en me disant que j'étais une personne fictive, que j'avais jamais fait mes études à Genève, que je mentais, que j'étais une arnaqueuse, etc. Des gens comme lui, où aller à ce point-là en cherchant mon nom sur Google et qui j'étais, il n'y a eu que lui en tout cas, mais j'ai trouvé que c'était vraiment poussé et que c'était très intrusif. Après, d'autres personnes qui m'ont traité d'arnaqueuse, de voleuse, etc., il y en a eu plein. Mais je pense que c'est des gens qui ont juste montré leur jalousie et qui ne sont pas allés au-delà du fait qu'un programme comme Coach ton budget aide les gens à gérer leur argent. Et aujourd'hui, c'est prouvé par les reviews qu'on me laisse sur le compte Trustpilot, mais aussi par les retours que j'ai des gens qui m'écrivent en disant ça change ma vie et ma relation à l'argent. Bref, j'ai dû vivre tout ça et l'année dernière, je n'étais pas préparée à ça. Je ne m'attendais pas à cette vague. Je ne savais pas ce que c'était et ça a été très compliqué par moments. Donc quand on subit une vague comme ça de haine et de harcèlement... on se calme, on rentre dans sa grotte et on sort plus trop. Et les gens me disaient, mais t'es où, tu fais quoi, poste du contenu, machin, et ils comprenaient pas que moi je recevais vraiment beaucoup de critiques et de haine, et particulièrement quand ça passe en dehors de la Suisse, je précise, et que du coup j'avais plus envie de poster. Donc j'ai eu vraiment des moments où j'étais là, je poste, je poste pas, je poste, je poste pas, oh je fais quoi, oh j'ai plus envie de parler de ça, et si je dis ça comme ça, ça va être mal pris, et si je dis ça comme ça, ça va être mal pris de l'autre côté, et si je dis ça comme ça... ben c'est pas assez fort donc ça va pas capturer l'attention des gens, etc. C'était un vrai, une horreur à créer du contenu. Donc on va dire qu'à partir de juin, juillet, donc déjà ma situation personnelle n'était pas incroyable vu que je me séparais de mon ex et que j'étais au boulot très mal, etc. Il n'y avait rien qui allait et c'était très compliqué de faire du contenu. Donc à travers l'été, je me suis un peu calmée et j'ai décidé de me remettre sur patte en septembre. J'ai réessayé, j'ai pas trouvé la formule qui me convenait, j'ai réessayé, etc. Donc ça a été très compliqué. En parallèle, j'ai recommencé mon compte Instagram de zéro. en octobre 2023. Et je me suis un peu plus développée sur Instagram, qui est un peu plus friendly, on va dire, pour les gens comme moi, pour se développer. Donc on a moins des commentaires comme ça, on a moins des insultes, on a moins des gens qui se cachent derrière un compte sur Instagram que sur TikTok. Attention, ça existe et je vais vous parler d'exemples. Donc voilà, c'était très compliqué. Et un jour, j'ai discuté avec Florane Prallon, qui est aussi sur les réseaux sociaux et qui a aussi vécu. des vagues de haine et de critiques, parce que les gens se sont moqués de son apparence physique. Et elle m'a aussi dit que c'était difficile, que ça l'avait terré quelques jours, et puis qu'elle s'était relevée, etc. Après, Florane fait beaucoup de développement personnel, donc elle est très forte, elle arrive à se relever. Je pense sincèrement qu'une qualité comme ça, de pouvoir se relever, quand les réseaux sociaux entiers se sont moqués de nous, c'est très compliqué, mais il faut pouvoir se relever, sinon on n'avance pas. Mais c'est très impactant. Donc voilà, pour moi, aujourd'hui, le pire des réseaux sur lesquels j'ai des communautés, c'est TikTok. c'est celui qui ne pardonne pas. C'est celui qui... On peut réutiliser votre vidéo pour se moquer de vous, on peut vous tracher en commentaire, on peut signaler votre compte, voilà. C'est vraiment... TikTok, c'est un con, c'est un réseau social maléfique. Et pourtant, c'est là où j'ai ma plus grosse communauté, et c'est là où j'ai beaucoup de gens qui me suivent, et c'est là où je vais vous raconter ce qui s'est passé ce week-end. Avant de vous raconter un petit peu, est-ce qu'on peut gagner sa vie sur les réseaux sociaux en Suisse, à quelle vitesse on peut devenir influenceur, est-ce que c'est si facile que ça, machin machin... Je vais vous parler un petit peu de tout ça dans la suite de cet épisode, mais je vais d'abord vous raconter ce qui s'est passé ce week-end. Donc il faut savoir que j'ai un très joli partenariat avec une marque que j'aime beaucoup qui s'appelle Kala, et qui fait de la recherche de deuxième pilier, donc les avoirs du deuxième pilier en Suisse. Et c'est une collaboration que je chéris particulièrement parce que c'est la première fois qu'ils font les réseaux sociaux, que fondamentalement je suis un peu la seule personne en Suisse romande qui peut les aider à faire ça. Donc j'ai vraiment fait attention à ce que cette vidéo soit bien, qu'elle évite des commentaires de haine. qu'elles éduquent et puis surtout qu'elles renvoient bien vers eux et pas vers quelconque margoulin pour ça. Parce qu'il y a beaucoup d'arnaques dans la recherche d'avoir de deuxième pilier. Pour faire monter un peu la sauce cette semaine et pour avoir un peu du mouvement sur mon compte, j'ai régulièrement posté des trucs un peu drôles, des trucs un peu voilà. Ça a fonctionné, j'ai eu pas mal de nouveaux abonnés cette semaine, j'ai eu pas mal de vues sur mes vidéos et dimanche matin je me dis tiens je vais encore poster une dernière vidéo avant pour un peu faire monter la sauce un dimanche pour poster la vidéo. Donc... Je vais sur Instagram, pardon, je vais sur TikTok et là je vois un commentaire de quelqu'un qui dit le valet c'est agréable écoutez j'ai pas le mot exactement mais c'était un truc du genre le valet c'est agréable parce qu'il y a moins de frouze là-bas Et je me dis, les commentaires contre les Français, je les connais. Voilà, ça fait 11 ans que je suis en Suisse, je suis française, les gens souvent s'étonnent de savoir que je suis française et pourtant je le suis, fondamentalement je n'ai que le passeport français et je ne peux pas faire encore la demande de naturalisation parce que j'ai pété entre temps mon permis de séjour donc je dois encore attendre 5 ans pour le faire. Voilà les gens s'étonnent de savoir que je suis française et je connais la xénophobie anti-français donc je prends ce commentaire là je l'affiche et puis je fais un TikTok où j'écris POV les Suisses qui ne réalisent pas le racisme avec les Français ou je sais pas quoi, j'ai écrit un truc un peu comme ça bon déjà je me suis trompée j'ai écrit racisme mais pas xénophobie Mais en fait de toute façon si j'avais mis xénophobie, TikTok m'aurait banni la vidéo donc voilà, bon elle est passée comme ça. Et en fait en quelques minutes la vidéo a commencé à récolter plein plein plein plein plein de commentaires négatifs au sujet des français. Mais quand je vous dis négatif c'est... A l'heure où vous écoutez le podcast, je sais pas si j'aurais laissé la vidéo donc je sais pas si vous aurez l'occasion d'aller la voir ou si vous l'avez vue, mais la section commentaires est un cimetière pour les français. Il y a une... des insultes. Mais des insultes où vous n'avez pas idée. Les gens sont devenus tellement méchants, entre eux, au sujet des Français, au sujet des Suisses. C'est devenu un champ de bataille entre les gens. Et je me suis dit, mais je fais quoi ? Je coupe ou je coupe pas ? Et après je me suis dit, mais franchement, je sais pas. Et la preuve, c'est qu'au moment où je vous fais cet épisode, je sais toujours pas si je l'enlève ou pas, mais c'est pas ça que je veux des réseaux sociaux. C'est pas un endroit où les gens se tirent des balles. Donc fondamentalement, en disant ça, je devrais la retirer. Mais en même temps, je me dis, waouh. Les gens qui parlent la même langue, qui cohabitent ensemble parfois sans le savoir, parce que je pense que dans mon immeuble, les gens ne savent pas forcément que je suis française, et pourtant ce sont des gros valaisans qui, voilà. Les gens se tirent dessus dans les commentaires. Mais quand je vous dis qu'il y a des insultes du racisme ou de la xénophobie, c'est vraiment hardcore. Et c'est ça qui m'a plombé mon dimanche. Ça m'a fait énormément de mal de voir tout ça. Alors je ne prends pas personnellement le racisme anti-français, enfin la xénophobie anti-français. Les insultes anti-français, c'est bon, je les connais en long, à large, en travers. Mais à un moment donné, il faudrait peut-être réaliser que ça l'est. D'être anti-français, c'est... On fait ce qu'on veut. On est anti qui on veut. Mais je pense que de l'exprimer comme ça et de manière aussi vulgaire et aussi impropre sur les réseaux sociaux, c'est un problème. Et ça montre la petitesse qu'on peut retrouver sur les réseaux sociaux. Et ça montre aussi le peu de cellules grises que certaines personnes ont sur les réseaux sociaux. Et ça, ça m'attriste un petit peu. sachant que j'ai envie d'avoir le rôle d'éducatrice sur les réseaux sociaux. Tant au niveau business qu'au niveau finance, j'ai envie d'éduquer les gens, de les level up dans leur vie. Et quand je vois qu'un commentaire comme ça peut soulever les foules et les faire réagir aussi violemment, ça me fait peur. Ça me fait vraiment peur, je vous le dis. On connaissait ce qui s'est passé sur les réseaux sociaux en France avec les élections. On sait que ça a été très animé, ça a été très compliqué. Mais que ce soit le cas en Suisse, moi ça m'a choquée. Et je pense que je vis dans un monde de bisounours pour que ça me choque. Mais... je vous le dis, ça m'a touchée. Ça m'a vraiment touchée. Je ne l'ai pas pris personnellement, mais ça m'a touchée. Et là, je me dis de plus en plus, il faut, Janice, que tu quittes les réseaux sociaux. Ça te fait du mal, ça te plombe, ça te fait du mal. Parce que ça fait maintenant 18 mois que je suis dessus, surtout sur TikTok. Et régulièrement, j'ai ces vagues où les commentaires me touchent. Et je n'arrive pas à m'en défaire. D'ailleurs, Florane, si tu écoutes cet épisode, si tu as des conseils à me donner, fais-le. Non mais, plus sérieusement, c'est hardcore. C'est vraiment... c'est hardcore. Voilà. Je suis déçue que les gens ne peuvent pas montrer un peu plus de bienveillance, ou au moins du pragmatisme, parce qu'on a tous nos préférences. On a tous nos préférences de couleur, de personnes, on a tous nos préférences dans la vie. Mais on n'est pas forcément obligé de tracher sur quelque chose que l'on n'aime pas. On peut tout simplement dire que c'est pas sa tasse de thé. On peut rester bienveillant, gentil, courtois, etc. Bon, voilà. Revenons à nos moutons, et surtout au sujet du podcast, parce qu'on est toujours... lié à l'argent, comme vous savez. Et du coup, en fait, la question, c'est comment est-ce qu'on gagne de l'argent avec les réseaux sociaux en Suisse ? Alors, vous avez vu un aperçu de ma vie sur les réseaux sociaux et avec une communauté comme la mienne en Suisse, qui est déjà grande, parce qu'en Suisse, à partir de 5 000 abonnés, on peut déjà considérer qu'on a une communauté sur Instagram à peu près. Sur TikTok, je dirais que c'est plus quand même entre 10 et 20 000, on va dire, pour avoir une communauté, même plus, 20, au-dessus de 20, parce que... Il peut y avoir beaucoup de chenilles sur TikTok et du coup, pas vraiment une communauté. Donc, je dirais 20 000 quand même, 20 000 personnes. Donc, 90 000, c'est quand même petit encore comme créateur. Mais en Suisse, c'est beaucoup. Surtout que je crois que j'ai 60 de Suisses qui me suivent. Donc, c'est énorme et c'est une très jolie audience pour les marques avec qui je travaille. Donc, c'est vraiment intéressant. Alors, la première question à laquelle je vais répondre, c'est est-ce qu'on gagne sa vie avec les réseaux sociaux ? C'est un mythe hyper courant. La question, c'est est-ce qu'on est rémunéré par Instagram, TikTok ? Et je vais peut-être parler de YouTube, Twitter, je ne sais pas. Alors, dans mon cercle de connaissances, Instagram et Facebook ne rémunèrent pas. Vous n'avez pas de rémunération à la vue, au like ou je ne sais pas quoi sur Meta. On ne gagne pas d'argent sur ces réseaux sociaux-là. En ce qui concerne TikTok, on ne gagne pas non plus d'argent avec... TikTok en Suisse. Petite aparté, on peut gagner de l'argent en utilisant le système de séries ou en utilisant les lives. Mais avec les lives, vous récoltez des espèces de gadgets que les gens vous envoient en faisant des lives que vous pouvez revendre. Ce n'est pas une rémunération directe parce que vous devez les collecter, vous devez faire très régulièrement des lives, vous devez créer une série, vous devez la vendre. Donc on n'est pas sur une rémunération à la vue. Et donc quand vous avez une vidéo qui explose à plusieurs millions avec 1000 balles qui tombent tout d'un coup comme ça, ça n'existe pas en Suisse. En revanche, Il y a des opportunités commerciales, donc de gagner sa vie avec les réseaux sociaux grâce à l'influence. Et l'influence, en Suisse, ça peut très très très très très bien gagner, ça peut très bien payer en fait. Donc quand on est créateur de contenu, on a le choix soit d'être contacté proactivement par les marques, soit de le faire nous-mêmes, d'aller vers les marques et de demander, voilà, et vous serez intéressé par un partenariat. On a tout ce qui est UCG, où vous allez montrer des produits, et on a tout ce qui est partenariat, vous parlez de la marque, vous parlez du produit, etc. On peut aussi faire de la publicité, donc... utiliser son image pour parler d'un produit qui va être utilisé en publicité. Et tout ça, ce sont des manières de se rémunérer. Alors évidemment, plus on est petit créateur, plus le montant est bas, mais plus on est gros et plus on a une grosse communauté, parce que il faut comprendre que vous êtes en Suisse, vous avez 100 000 abonnés, mais que 90% de votre base est en France, pour une marque suisse, vous n'êtes pas important, vous n'êtes pas intéressant, parce que vous avez seulement 10 000 personnes en Suisse. Donc c'est une petite communauté en Suisse, mais par contre, vous êtes très intéressant pour la France, par exemple. Donc il faut bien comprendre ça. Typiquement sur TikTok j'ai une très grosse communauté de Genevois J'ai beaucoup de frontaliers et de Genevois Donc pour les marques qui sont basées à Genève c'est top Parce qu'elles peuvent directement accéder à une communauté qui est genevoise Ou en tout cas autour des frontières Alors là je vais pas vous parler de prix spécifiquement Parce qu'en fait ça va vraiment dépendre de chaque créateur Par exemple, enfin si je vais vous parler un peu de prix Mais une story par exemple sur Instagram Peut vous rémunérer entre 50 et 100 balles en fonction de votre audience Voir même plus, 300 Je me rappelle quand j'étais chez Sky On avait des influenceurs qui vendaient 600 balles la story Oui C'est énorme, mais bon, on ne va pas les critiquer. Et un post, un reveal, ça peut aller, pareil, d'un tout petit prix à 1 500, 3 000 balles, 10 000 balles pour les gens qui ont une très, très, très grosse audience en Suisse. Et TikTok, pareil, en fait, vous avez des très petits montants. Vous pouvez démarrer très petit avec des très gros montants. Et là, en fait, c'est exactement comme un graphiste, un photographe. Là, c'est des prix à fixer que la marque va accepter de payer pour tout. travailler avec vous. Donc si vous êtes trop cher, la barque elle va se dire, attends, moi je paye pas ça pour avoir ça. Et si vous n'êtes pas cher, la marque va aussi profiter de bosser plein de fois avec vous parce que vous n'êtes pas cher et que vous avez une bonne audience. Donc vous devez vraiment trouver le milieu. Donc fondamentalement, est-ce qu'on gagne sa vie avec les réseaux sociaux en Suisse ? Oui, on peut. Mais peut-être qu'à la base, c'est pas la première chose qu'on fait pour quitter son emploi. Et il faut quand même travailler derrière, c'est-à-dire que vous allez avoir des partenariats avec des marques, il faut gérer ça de manière professionnelle, il faudra faire des devis, il faudra faire des livraisons, il faudra faire quelque chose de professionnel parce que la marque elle, elle est professionnelle. Vous, vous êtes peut-être débutant, vous n'avez jamais fait ça de votre vie, donc c'est très facile de manquer de professionnalisme et d'avoir par exemple un contrat entre la marque et vous qui est poreux as fuck et qui en fait pose problème. Donc voilà, moi j'ai développé tout ça parce que j'ai bossé avec des influenceurs mais d'un point de vue professionnel, donc j'étais du côté de la marque. Et aujourd'hui, la manière dont je traite mes collaborations avec les partenaires que j'ai, c'est de la même manière, mais c'est professionnel. On a un contrat, si on me demande de l'exclusivité, il faut payer un supplément. Le nombre de vidéos, ça va dépendre. Je fais des packages aussi en général. Et puis, j'ai le même prix pour tout le monde. Je ne fais pas la différence entre un gros et un petit. J'ai les mêmes prix pour tout le monde tout simplement parce que j'accompagne toutes les marques de la même manière. Par contre, je refuse certaines marques. Je refuse de bosser avec des marques qui ne me parlent pas, que je n'achèterai pas, que je n'utiliserai pas. que je ne serai jamais cliente, je ne fais pas ça. Tout simplement parce que les réseaux sociaux, ce n'est pas mon gagne-pain principal, ce n'est pas là où je fais mon argent principalement. Et donc, quand je prends un mandat de réseau social, de partenariat de marque, je le choisis parce que j'ai vraiment envie de bosser avec cette marque, j'ai envie d'en apprendre plus et j'ai envie de l'aider dans son objectif de notoriété ou de vente, ou de prospect ou quoi que ce soit. Donc, je l'accompagne. Maintenant, prochaine question. À quelle vitesse on peut devenir influenceur sur les réseaux sociaux ? Il faut savoir que ça peut aller très vite ou très lentement. Il y a des gens qui galèrent avec 1000 abonnés pendant des années. Il y a des gens qui ont 10 000 abonnés en une semaine. Ça va dépendre de la qualité de votre contenu. Et là, je vais dire un truc que vous n'allez peut-être pas aimer, mais il y a un truc qui s'appelle The Beauty Privilege. En dehors des comptes, des facelace comptes ou des comptes où on ne voit pas la personne... vraiment, voilà, il y a plus une marque qu'une personne, il faut aller à la réalité de la chose. Les gens vont adhérer à votre manière de parler, ils vont adhérer à votre image, ils vont adhérer à vous, en fait. Donc si vous êtes quelqu'un que les gens n'apprécient pas forcément, ou en tout cas avec qui ils n'ont pas de feeling, et que ça se répercute sur beaucoup, beaucoup de gens, effectivement, ça va être beaucoup plus dur de construire une audience. Je ne dis pas que vous êtes une personne moche, et que du coup, vous n'avez pas vos chances sur les réseaux sociaux. Je n'ai pas dit ça. Je dis juste que... La vibe de quelqu'un, ça se ressent à travers les réseaux sociaux. Et c'est aussi ça qui va faire son succès. Donc il y a des gens qui vont être très facilement suivis et d'autres très difficilement. Quand on est un personnage, qu'on n'est pas vraiment authentique, que ça ne se démarque pas, forcément on a un peu plus de peine à le devenir. Donc la prochaine question c'est, est-ce que c'est si facile que ça ? Et bien je vous le dis, non ce n'est pas facile. Déjà il y a toute la partie création de contenu. Il faut gérer ça. Ça je ne vous en parle même pas parce que ce serait toute une... partie, c'est la création de vidéos, la création de contenu, les idées, la rédaction, la production, être derrière une caméra, engager, c'est un travail qui est à faire quasiment 24h sur 24, 7 jours sur 7, parce que tous les jours, vous allez devoir engager avec votre audience, vous allez devoir créer du contenu, le programmer, le poster, vous allez devoir réfléchir aux idées, etc. Donc c'est vraiment un job. Donc est-ce que c'est facile pour quelqu'un qui a la fibre ? Oui, c'est facile. Pour quelqu'un qui n'a pas la fibre ? c'est impossible, c'est vraiment c'est du taf, c'est beaucoup beaucoup de taf et en fait quand vous voyez pas de résultat, bah c'est facile de se dire ah mais là c'est bon j'abandonne, donc il faut aussi comprendre que vous allez devoir persévérer et ça c'est vraiment un truc, c'est persévérer continue, continue, continue, continue parce que si ça se trouve vous allez poster ce reel qui va éclater et qui va vous ramener plein d'abonnés, pareil sur TikTok maintenant, moi est-ce que je trouve facile de créer une communauté en Suisse ? Oui je trouve facile mais pourquoi ? Parce que je n'hésite pas pas à me montrer. Il y a un effet que j'en ai parlé dans l'épisode dernier, il y a un effet cumulé qui fait que ça devient de plus en plus facile, les gens voient de plus en plus vos têtes. Moi aujourd'hui, j'ai l'appui de la publicité qui vient vachement aider dans la création de communautés et je trouve que j'arrive bien à remuer un peu le truc pour engager les gens, en tout cas sur TikTok plus facile que sur Instagram. La prochaine question que vous allez me poser c'est, c'est quoi la situation de la Suisse dans la sphère de l'influence ? Alors, juste un petit détail, c'est quoi la différence entre un créateur de contenu et un influenceur ? Alors, Ça c'est peut-être une définition à moi, mais un créateur de contenu, c'est quelqu'un qui va vraiment créer du contenu. Donc il va créer une vidéo, il va créer ce qu'il y a dans la vidéo, il va voilà. Donc un influenceur, techniquement parlant, c'est aussi un créateur du contenu. Mais l'influenceur, il va plus influencer dans son style de vie. Donc il va plus montrer les marques qu'il utilise, il va plus montrer qu'est-ce qu'il fait dans la journée, il va un petit peu plus être show-off. Donc ça, aujourd'hui, je me rends compte que, mais tout mon respect aux influenceurs qui ont des centaines de milliers d'abonnés, c'est vachement dur. Vous êtes reconnu dans la rue, vous avez un... poids en fait quelque part sur les épaules que vous portez en permanence. Donc je pense que ces gens, ils doivent avoir des agents au bout d'un moment mais ça doit être... Je pense pas que je pourrais faire ça en fait. J'adore la création de contenu parce que du coup ça me permet d'être créative etc. Mais alors d'aller dans l'influence, c'est trop loin pour moi. Bon alors il faut savoir qu'en Suisse, la situation c'est qu'il y a moins de créateurs de contenu que dans les autres pays parce que ça s'est développé après. Donc les communautés sont aussi plus petites, il y a moins de gens en Suisse forcément. Et il y a aussi... des communautés poreuses. Donc vous allez retrouver des gens de France, de Canada, de voilà. Vous allez retrouver différentes nationalités dans les communautés suisses parce que c'est très difficile de contrôler les frontières dans la création de contenu. Et c'est aussi pour ça que développer une communauté vraiment vraiment suisse, c'est très difficile. Moi aujourd'hui j'arrive grâce à la publicité, ce qui fait que sur Instagram par exemple j'arrive à presque 70% de Suisses sur mon compte, c'est énorme. Ça veut dire que sur 7000 abonnés, vous calculez, ça fait beaucoup de gens en Suisse et pas beaucoup de gens en France. Et on pourrait considérer que les gens en France sont des frontaliers. Donc en fait, des gens qui s'intéressent aussi au marché suisse. En Suisse aussi, il y a moins de législation pour l'instant par rapport à la création de contenu pur à l'intérieur. Vous avez beaucoup moins de choses à mettre... d'obligation à faire. Donc on est encore un petit peu sur le souk, on va dire. On est un petit peu sur le souk. On peut encore un peu faire n'importe quoi en Suisse par rapport à la création de contenu. Mais les gens ne le font pas et les gens sont relativement honnêtes parce que faire comme certains Français influenceurs ont fait, en Suisse, ça ne fonctionne pas, malheureusement. Donc voilà, je dirais qu'il y a une très très grosse opportunité en Suisse de gagner sa vie avec les réseaux sociaux. Si vous avez envie de le faire, franchement... allez-y, mettez-vous dedans, foncez, parce que déjà, vous pouvez gagner très très bien votre vie avec ça. Ça va vous ouvrir beaucoup d'horizons de travailler avec des chouettes marques, de faire des chouettes projets, d'aller sur des lieux de tournage, de tester des produits. Franchement, faites-le, parce que je pense que c'est sincèrement une très très bonne expérience et que ça va vraiment vous ouvrir beaucoup de liberté et que c'est génial. Mais ça va vous demander du boulot. Maintenant, je voulais juste entamer la troisième partie de cet épisode par une question que je me pose de plus en plus, c'est Est-ce que moi, Janice, je quitte ou pas les réseaux sociaux ? Est-ce que je m'en vais ? Est-ce que j'arrête tout ? Alors, si je pose les choses un peu pragmatiquement, j'aimerais vous parler de ce que représentent Instagram et TikTok pour moi. D'abord, d'un point de vue financier, la seule chose que ça... Ce que ça représente, ce sont les partenariats. Donc la seule source de revenus que j'ai des réseaux sociaux, ce sont les partenariats. Après, tout ce qui est vente sur Instagram, c'est que moi qui poste des stories avec des liens et qui potentiellement convertit une vente. Mais ça, je le fais plus parce que je sais que ça saoule et qu'en fait, c'est trop énergivore par rapport au montant que ça donne derrière. Donc je le fais plus. Ce que ça représente aussi, c'est toutes les personnes adorables qui sont là et qui interagissent avec moi. J'ai des gens qui m'écrivent tous les jours. J'ai des gens qui m'écrivent toutes les semaines. J'ai des gens qui répondent à mes stories. J'ai des gens qui m'envoient des mots d'amour, des remerciements. qui m'envoient comme quoi ils ont été inspirés. Et ça, franchement, c'est le plus beau cadeau que les réseaux sociaux puissent m'offrir. Parce qu'à aucun moment, j'ai cherché à utiliser les réseaux sociaux pour arnaquer, pour voler, pour faire n'importe quoi. J'ai toujours voulu éduquer les gens avec ce que je savais, pour les aider à faire de même. Que ce soit avec la thune, le business, le marketing, tout ça. J'ai toujours voulu faire ça. Donc les réseaux sociaux, pour moi, à ce niveau-là, c'est un cadeau, parce que j'ai pu aussi constater l'influence que j'avais sur certaines personnes avec le succès que j'ai dans ma vie, et la manière dont j'ai de le retransmettre. Et ça, j'aimerais continuer. Ça, c'est important pour moi parce que j'aime la justice, mais j'aime aussi que les gens réalisent leurs rêves. Et je veux leur montrer que c'est possible. Quand on se travaille, c'est possible. Et du coup, ça m'amène sur le troisième point de ce que représentent les réseaux sociaux pour moi actuellement, c'est la crédibilité. Parce que du coup, je me montre, je parle des sujets qui m'intéressent, j'éduque, je me montre à nu sur les réseaux sociaux et ça apporte une très grande crédibilité pour qui je suis et ce que je propose. Et ça aussi, c'est très important. Vous voyez qui je suis, ce que je fais, avec qui je traîne. Vous voyez pas forcément quand je suis pas bien. Il y a plus des podcasts comme ça où je vous le dis. Écoutez les gars, j'ai passé une semaine de merde. Mais voilà, c'est une certaine crédibilité et je ne pourrais pas enlever l'importance que ça a dans mon travail actuellement. Ce que les réseaux sociaux ne sont pas pour moi actuellement, ce n'est pas un revenu stable. Donc je ne peux pas compter sur les réseaux sociaux pour vivre à 100%. C'est pas du coup mon gain de pain. C'est pas ça qui fait mon gros du chiffre d'affaires. Je le disais avant avec les partenariats d'influence, je sélectionne les marques quand je... J'accepte de bosser avec une marque, c'est vraiment que j'en ai envie. Et c'est pas ma raison de vivre en fait. Je vis pas pour les réseaux sociaux. Je poste ce que j'ai envie de poster. C'est tout. Je ne fais pas pour poster. Donc il y a des jours où je vais... En fait je vais tous les jours en montagne, vu que j'habite en montagne, mais je vais courir tous les jours en montagne, il y a des jours où je me dis viens prends le drone, va faire un shot, va là-bas pour faire le shot pour poster. Je ne fais pas ça. C'est je prends dans mon sac le drone au cas où il y a un shot qui se présente. Mais je ne fais pas l'inverse. Et ça n'a pas l'intention de changer... Je n'ai pas l'intention de changer ça parce que ça ne m'intéresse pas aujourd'hui. j'utilise la publicité comme moyen principal pour ma rémunération. Et cette publicité, elle passe par les réseaux sociaux. Aujourd'hui, j'utilise Instagram et TikTok pour la génération de leads qui vont me permettre d'avoir accès à des gens qui sont intéressés par mes produits. Donc les gens que j'ai dans mes abonnés Instagram et TikTok, je ne les considère pas comme des prospects ou des futurs clients. C'est une communauté de gens qui s'intéressent à ce que je raconte. Ça s'arrête là. Ça ne veut pas dire que je ne les considère pas. ça veut juste dire que je respecte là où ils sont et ce qu'ils vont consommer de moi, c'est-à-dire du contenu gratuit en grande majorité. Par contre, c'est clairement dans ma stratégie pour mon business derrière. Mais je respecte la place des gens, je ne cherche pas à les attirer à tout prix dans les mailles du filet pour qu'ils achètent chez moi. Je cherche à être authentique et unique pour qu'ils comprennent comment je peux les aider. S'ils n'ont pas besoin de moi ou s'ils n'ont que besoin de mon contenu gratuit, ils n'ont que besoin de mon contenu gratuit et ça me va ! mais ça me va les gars, soyez là mettez un like, commentez, je sais pas d'ailleurs si c'est pas encore fait, notez cet épisode notez ce podcast, faites-le ça va m'aider à le faire connaître donc voilà, je respecte vraiment fondamentalement les gens et leur utilisation des réseaux sociaux si ça les aide à trouver le service qu'il leur faut, si ça les aide à trouver le produit qu'il leur faut, génial mais s'ils sont juste là pour consommer mais génial aussi, soyez juste bienveillants dans votre utilisation, si vous voyez quelque chose qui ne vous plaît pas, swipez partez merci Ne n'allez pas mettre un commentaire qui va détruire quelqu'un derrière. C'est super important. Donc, pour conclure, est-ce que je quitte ou est-ce que je quitte pas ? Je vais réduire, ça c'est sûr. Je vais me concentrer encore plus sur ce qui me fait plaisir de partager, mais je ne ferai plus du tout de vente, plus de promotion, quoi que ce soit sur mes comptes. Pour ça, j'ai la publicité. Et pour tout ce qui sera très intimiste, on va tous rester entre nous sur le podcast, parce que soyons honnêtes, c'est pas les rageux qui vont venir écouter mon podcast. Et d'ailleurs, je pense, on arrive vraiment à la fin de cet épisode, mais je vous ai pas parlé, mais parfois j'ai des idées. je me dis mais tiens si je montrais ma liste de gens bloqués parce que les gens bloqués que ce soit sur Instagram ou sur TikTok c'est des gens qui m'ont insulté donc je me dis et si je les montrais au monde c'est... j'ai failli insulter là j'ai pas fait, si je montrais au monde le nom de ces gens qui insultent sur les réseaux sociaux on ferait quoi ? ce serait un peu un MeToo, un balance ton porc, un truc comme ça mais non je le fais pas parce que j'ai autre chose à foutre en fait, donc voilà je suis gentille en fait, parfois je suis un peu sèche dans les commentaires mais c'est parce qu'il faut un peu tame les bestioles qu'il y a sur les réseaux sociaux Mais j'ai cette approche bienveillante et je veux que ça reste bienveillant. Est-ce que j'aurais supprimé ou pas cette publication quand vous écouterez ? Je ne sais pas. Allez voir, vous verrez de vous-même. Et puis vous me direz ce que vous en avez pensé. N'hésitez pas d'ailleurs à me dire sur Instagram ce que vous avez pensé de cet épisode. Partagez avec moi, échangez, parce que je suis là pour ça en fait. Je suis vraiment là pour ça. Et puis dans le prochain épisode, certainement que je vous parlerai de ce lancement de Coach ton business, de comment ça s'est passé. Très certainement que je vous parlerai de... ma stratégie pour les prochains mois parce que évidemment, Janice ne s'arrête pas là. Elle a déjà atteint un carton. Elle veut recartonner encore derrière. Et je me réjouis de vous raconter ça parce qu'évidemment, je sais que ça inspire certains d'entre vous, en tout cas ceux qui m'écrivent. Et je sais à quel point c'est important de vous montrer qu'en Suisse, on peut y arriver, on peut réussir. Il vous faut juste les bonnes méthodes. Il vous faut juste les bonnes stratégies. Et moi, je suis là pour ça. En tout cas, j'espère de tout cœur un jour pouvoir vous aider à le faire via le podcast, via mes produits, via mon accompagnement, j'en sais rien. Bref, voilà. Voilà, je termine là. De nouveau, mettez une note à cet épisode, partagez-le dans votre story, s'il vous plaît, si vous avez envie que je parle de ce sujet un petit peu plus. Je me réjouis d'avoir de vos nouvelles et je me réjouis surtout de vous faire un épisode dans deux semaines. Et je vous dis à tout bientôt. Merci beaucoup.

Description

Dans cet épisode, je partage avec vous un ressenti personnel très fort que j’ai vécu cette semaine. Vous l’entendrez dans ma voix, je suis un peu déçue et contrariée. Le week-end dernier, j’ai littéralement créé un véritable "shit show" sur TikTok et j’ai envie de vous en parler.


Je vais également profiter de cet épisode pour vous dévoiler la vérité sur la rémunération via les réseaux sociaux, comment ça fonctionne vraiment, et à quel rythme on peut espérer en vivre, surtout en Suisse. Avec près de 100 000 abonnés sur TikTok et 7 500 sur Instagram, je pense avoir une bonne vue d'ensemble sur le sujet.


Je reviens aussi sur mon parcours dans la construction de communautés, que ce soit chez QoQa, Neia, ou The Jaykaylab, et je vais vous expliquer pourquoi je pense quitter les réseaux sociaux. Qu’est-ce que ça veut vraiment dire ?


Dans cet épisode, je vous confie tout : mes réussites, mes frustrations, et mes doutes. Spoiler : je vais peut-être réduire mon activité sur les réseaux, mais tout reste entre nous ici, sur le podcast.



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Mots-clés :

  • réseaux sociaux

  • créateur de contenu

  • influenceur en Suisse

  • rémunération réseaux sociaux

  • entrepreneur digital


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Transcription

  • Speaker #0

    Ah les réseaux sociaux, vous connaissez tous leur mythe, comme quoi on est payé, on devient facilement influenceur ou influenceuse, c'est facile d'avoir des abonnés, on devient très vite riche. Dans cet épisode, je vais vous faire part d'un sentiment personnel très fort cette semaine et vous l'entendrez à ma voix, je suis un peu déçue, contrariée, fâchée. J'ai littéralement crée un shit show ce week-end sur TikTok et je voudrais vous parler de ça. Je vais en profiter pour vous dévoiler la vérité sur la rémunération via les réseaux sociaux, comment ça marche, à quel rythme on peut espérer gagner sa vie avec. en Suisse particulièrement. Je suis très très forte à la construction de communautés, je pense que ça vient de mon expérience chez Coca mais pas que. Déjà chez Neya on avait réuni une jolie communauté à Genève de gens passionnés par la nourriture. Avec TheJayKellab on avait réuni des fans de plantes dans la Suisse romande via notre association. Quand même trouver 2500 personnes fans de plantes en Romandie c'était quelque chose. Aujourd'hui je totalise presque 100 000 abonnés sur TikTok avec Coach Ton Budget et à peu près 7500 sur Instagram avec Coach Ton Business. Pourquoi alors ? Est-ce que je voudrais quitter les réseaux sociaux ? Pourquoi est-ce que je voudrais en parler ? Je vous explique dans cet épisode et je vous confie tout. Mais d'abord, bienvenue sur Coach ton budget et business, le podcast dédié à la thune, mais aussi au marketing et à l'entrepreneuriat en Suisse particulièrement. Je suis Janice, formatrice en marketing et business digitaux, mais aussi créatrice de contenu dans la finance personnelle. Dans ce podcast, on parle argent pour s'éduquer, apprendre à le gérer et comment réaliser nos projets de vie avec. Si tu es nouvel ou nouveau, bienvenue. Et pour les auditeurs fidèles... encore et toujours un grand merci de continuer à me soutenir depuis maintenant une année sur le podcast. La première chose que je vous conseille de faire, c'est de vous abonner pour ne manquer aucun épisode, mais aussi de me suivre sur TikTok, c'est coach ton budget et sur Instagram, c'est coach ton business. Il y a une newsletter où je vous envoie toutes les semaines les news du podcast pour que vous les liiez directement dans votre boîte mail. Vous avez aussi accès à toutes les offres spéciales que je propose par rapport à mes accompagnements et mes produits. Bon. La première chose que j'ai à vous dire, c'est que j'étais censée faire le récap du mois de septembre avec les chiffres, mais je vous avoue qu'il faudra attendre parce que je suis en grosse hésitation de continuer à parler de mes chiffres en toute transparence. Je sais que vous aimez être inspirés parce qu'effectivement, j'ai des très très bons résultats, mais il y a énormément de jalousie autour de ça et il semblerait qu'on n'ait pas vraiment le droit de réussir aux yeux de certaines personnes, donc voilà, on verra un petit peu, j'ai pas... j'ai pas exactement décidé ce que je voulais faire. Je sais que je le partage très ouvertement avec mes clients parce que eux ils en ont besoin pour s'inspirer et puis pour créer quelque chose aussi de leur côté, mais à comme ça tout le monde je sais pas. Et je vais vous expliquer un petit peu aussi qu'est-ce qui s'est passé sur les réseaux sociaux. Alors d'abord je vais vous expliquer quelque chose. Personnellement j'aime les réseaux sociaux, je les utilise tous les jours. J'utilise Instagram en premier, j'utilise un peu moins TikTok, j'utilise YouTube, je consomme du contenu vidéo dessus. Ça m'arrive d'aller sur Pinterest de temps en temps, je consulte LinkedIn à titre indicatif. Par contre, je n'ai pas du tout Snapchat ou Twitter. Je trouve que c'est assez de réseaux sociaux comme ça. Je n'ai pas accroché sur Threads. Donc voilà, pour moi, c'est suffisant comme ça. En fait, avec les réseaux sociaux, j'aime interagir avec mes amis. J'aime aussi consommer du contenu de qualité, des trucs qui me font rire, des trucs qui me font apprendre des choses. Et aussi, vu que j'ai des communautés, j'aime interagir avec les gens qui me suivent. J'aime quand ils me contactent, j'aime quand ils me parlent, j'aime quand ils répondent à mes stories. J'aime quand ils commentent mes posts. Et j'essaie de faire de même quand j'ai le temps. Donc vraiment, quand tout le monde chie sur les réseaux sociaux, je trouve dommage de le voir sous cet angle-là parce qu'il y a beaucoup de bonnes choses à apprendre des réseaux sociaux. Et notamment au niveau business, on peut vraiment créer quelque chose de très intéressant avec les réseaux sociaux. Et ce n'est pas à négliger ça. Et moi, je pense que si j'ai autant réussi avec la création de communautés sur les réseaux sociaux, c'est littéralement parce que j'aime les réseaux sociaux. Ça ne veut pas dire que je me coupe du monde réel, mais pour moi, introvertie, les réseaux sociaux, c'est un moyen fabuleux. de rester connectée avec les gens, de pouvoir rester dans ma bulle et de consommer les gens dans la vraie vie quand j'en ai envie. On n'a pas un meilleur outil que ça à l'heure actuelle. Parce que quand j'étais petite, j'avais tendance à me sentir seule, parce que je me sentais très déconnectée des gens. Aujourd'hui, je ne me sens jamais seule, parce que quelque part, j'ai toujours un peu les réseaux sociaux. Et quand j'ai envie de voir mes amis dans la vraie vie, j'ai juste à booker un rendez-vous, un repas, un souper, je ne sais pas, à proposer quelque chose à quelqu'un ou quand quelqu'un me propose quelque chose de répondre. Et je les vois. Et l'un n'empêche pas l'autre. Mais voilà, je vous avoue que je les déteste aussi. J'ai vu des zones très très sombres des réseaux sociaux et de ce que ça peut devenir. Et je vous donne un petit indice, c'est tout ce qui est au sujet du harcèlement. Et pour ça, je vais revenir à mes débuts avec Coach ton budget. En février 2023, quand j'ai commencé à poster sur les réseaux sociaux, j'ai eu très très très vite du succès dans mes posts. Et je pense que c'est ça, c'est cette adrénaline-là qui m'a fait continuer et qui m'a fait progresser à chaque fois plus sur les réseaux sociaux. Donc, je postais du contenu très simple et vraiment de piètre qualité parce que c'était pas forcément très compliqué. sur TikTok. Donc il faut se dire que en 3 mois, j'avais réuni à peu près 80 000 personnes et les 10 000 autres personnes que j'ai réunies, ça s'est fait un peu sur l'année. Après, je vais vous expliquer pourquoi, mais il y a eu des va-et-vient de ma présence sur TikTok qui ont fait que j'ai pas progressé depuis. J'ai toujours 90 000 abonnés et j'ai pas vraiment progressé depuis, mais je vous explique dans 2 secondes. Donc voilà, mes débuts avec Coach ton budget sur les réseaux sociaux, c'était fabuleux parce que j'ai eu beaucoup d'abonnés d'un coup, les gens... m'ont reconnu directement dans la rue donc je me suis dit waouh c'est ça veut dire que j'ai quand même quelque chose de percutant les gens se souviennent de moi ils me confient qu'ils aiment beaucoup mon contenu que ils trouvent ça cool que quelqu'un part d'argent en suisse etc génial en fait très très vite j'ai eu des vidéos extrêmement virale et c'est là où j'ai compris quelque chose de très important par rapport à l'argent en suisse en suisse l'argent c'est pas forcément tabou mais c'est tabou d'être pauvre alors qu'en france c'est tabou d'être riche Donc quand mes vidéos passaient du côté français, parce qu'il faut savoir que la vidéo elle fait le tour au niveau local, puis après elle part un peu plus loin, et puis après elle va à l'international, en tout cas dans les pays francophones. Donc ça peut tant être en Afrique, ça peut être au Canada, ça peut être en France, ça peut être en Belgique, voilà, elle se balade la vidéo. Donc elle peut toucher beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de gens. Quand elle n'est qu'en Suisse, elle ne va pas toucher beaucoup de monde, mais quand elle est en France, elle va tout d'un coup toucher beaucoup plus de monde, parce qu'il y a... aussi beaucoup plus de français que de suisse. Il y a aussi beaucoup plus de gens qui utilisent l'application qu'en Suisse. Même si en Suisse, il y a beaucoup beaucoup de gens qui utilisent TikTok. Donc quand on parle d'argent de la manière dont je l'ai fait et dont je le fais toujours, ça pose problème à certaines personnes et il faut savoir que plusieurs vidéos ont fait l'objet de critiques, de moqueries, d'insultes auxquelles j'ai dû faire face. Il y a eu des fois où la vidéo était tellement virale que j'avais un commentaire par minute et que je devais passer 24 à 48 heures à modérer tous les commentaires pour être sûre que ce ne soit pas un champ de bataille. pour que les gens ne s'insultent pas entre eux et ne m'insultent pas moi par la même occasion. Le pire du pire que j'ai eu, c'est quelqu'un qui a commencé à me harceler en me disant que j'étais une personne fictive, que j'avais jamais fait mes études à Genève, que je mentais, que j'étais une arnaqueuse, etc. Des gens comme lui, où aller à ce point-là en cherchant mon nom sur Google et qui j'étais, il n'y a eu que lui en tout cas, mais j'ai trouvé que c'était vraiment poussé et que c'était très intrusif. Après, d'autres personnes qui m'ont traité d'arnaqueuse, de voleuse, etc., il y en a eu plein. Mais je pense que c'est des gens qui ont juste montré leur jalousie et qui ne sont pas allés au-delà du fait qu'un programme comme Coach ton budget aide les gens à gérer leur argent. Et aujourd'hui, c'est prouvé par les reviews qu'on me laisse sur le compte Trustpilot, mais aussi par les retours que j'ai des gens qui m'écrivent en disant ça change ma vie et ma relation à l'argent. Bref, j'ai dû vivre tout ça et l'année dernière, je n'étais pas préparée à ça. Je ne m'attendais pas à cette vague. Je ne savais pas ce que c'était et ça a été très compliqué par moments. Donc quand on subit une vague comme ça de haine et de harcèlement... on se calme, on rentre dans sa grotte et on sort plus trop. Et les gens me disaient, mais t'es où, tu fais quoi, poste du contenu, machin, et ils comprenaient pas que moi je recevais vraiment beaucoup de critiques et de haine, et particulièrement quand ça passe en dehors de la Suisse, je précise, et que du coup j'avais plus envie de poster. Donc j'ai eu vraiment des moments où j'étais là, je poste, je poste pas, je poste, je poste pas, oh je fais quoi, oh j'ai plus envie de parler de ça, et si je dis ça comme ça, ça va être mal pris, et si je dis ça comme ça, ça va être mal pris de l'autre côté, et si je dis ça comme ça... ben c'est pas assez fort donc ça va pas capturer l'attention des gens, etc. C'était un vrai, une horreur à créer du contenu. Donc on va dire qu'à partir de juin, juillet, donc déjà ma situation personnelle n'était pas incroyable vu que je me séparais de mon ex et que j'étais au boulot très mal, etc. Il n'y avait rien qui allait et c'était très compliqué de faire du contenu. Donc à travers l'été, je me suis un peu calmée et j'ai décidé de me remettre sur patte en septembre. J'ai réessayé, j'ai pas trouvé la formule qui me convenait, j'ai réessayé, etc. Donc ça a été très compliqué. En parallèle, j'ai recommencé mon compte Instagram de zéro. en octobre 2023. Et je me suis un peu plus développée sur Instagram, qui est un peu plus friendly, on va dire, pour les gens comme moi, pour se développer. Donc on a moins des commentaires comme ça, on a moins des insultes, on a moins des gens qui se cachent derrière un compte sur Instagram que sur TikTok. Attention, ça existe et je vais vous parler d'exemples. Donc voilà, c'était très compliqué. Et un jour, j'ai discuté avec Florane Prallon, qui est aussi sur les réseaux sociaux et qui a aussi vécu. des vagues de haine et de critiques, parce que les gens se sont moqués de son apparence physique. Et elle m'a aussi dit que c'était difficile, que ça l'avait terré quelques jours, et puis qu'elle s'était relevée, etc. Après, Florane fait beaucoup de développement personnel, donc elle est très forte, elle arrive à se relever. Je pense sincèrement qu'une qualité comme ça, de pouvoir se relever, quand les réseaux sociaux entiers se sont moqués de nous, c'est très compliqué, mais il faut pouvoir se relever, sinon on n'avance pas. Mais c'est très impactant. Donc voilà, pour moi, aujourd'hui, le pire des réseaux sur lesquels j'ai des communautés, c'est TikTok. c'est celui qui ne pardonne pas. C'est celui qui... On peut réutiliser votre vidéo pour se moquer de vous, on peut vous tracher en commentaire, on peut signaler votre compte, voilà. C'est vraiment... TikTok, c'est un con, c'est un réseau social maléfique. Et pourtant, c'est là où j'ai ma plus grosse communauté, et c'est là où j'ai beaucoup de gens qui me suivent, et c'est là où je vais vous raconter ce qui s'est passé ce week-end. Avant de vous raconter un petit peu, est-ce qu'on peut gagner sa vie sur les réseaux sociaux en Suisse, à quelle vitesse on peut devenir influenceur, est-ce que c'est si facile que ça, machin machin... Je vais vous parler un petit peu de tout ça dans la suite de cet épisode, mais je vais d'abord vous raconter ce qui s'est passé ce week-end. Donc il faut savoir que j'ai un très joli partenariat avec une marque que j'aime beaucoup qui s'appelle Kala, et qui fait de la recherche de deuxième pilier, donc les avoirs du deuxième pilier en Suisse. Et c'est une collaboration que je chéris particulièrement parce que c'est la première fois qu'ils font les réseaux sociaux, que fondamentalement je suis un peu la seule personne en Suisse romande qui peut les aider à faire ça. Donc j'ai vraiment fait attention à ce que cette vidéo soit bien, qu'elle évite des commentaires de haine. qu'elles éduquent et puis surtout qu'elles renvoient bien vers eux et pas vers quelconque margoulin pour ça. Parce qu'il y a beaucoup d'arnaques dans la recherche d'avoir de deuxième pilier. Pour faire monter un peu la sauce cette semaine et pour avoir un peu du mouvement sur mon compte, j'ai régulièrement posté des trucs un peu drôles, des trucs un peu voilà. Ça a fonctionné, j'ai eu pas mal de nouveaux abonnés cette semaine, j'ai eu pas mal de vues sur mes vidéos et dimanche matin je me dis tiens je vais encore poster une dernière vidéo avant pour un peu faire monter la sauce un dimanche pour poster la vidéo. Donc... Je vais sur Instagram, pardon, je vais sur TikTok et là je vois un commentaire de quelqu'un qui dit le valet c'est agréable écoutez j'ai pas le mot exactement mais c'était un truc du genre le valet c'est agréable parce qu'il y a moins de frouze là-bas Et je me dis, les commentaires contre les Français, je les connais. Voilà, ça fait 11 ans que je suis en Suisse, je suis française, les gens souvent s'étonnent de savoir que je suis française et pourtant je le suis, fondamentalement je n'ai que le passeport français et je ne peux pas faire encore la demande de naturalisation parce que j'ai pété entre temps mon permis de séjour donc je dois encore attendre 5 ans pour le faire. Voilà les gens s'étonnent de savoir que je suis française et je connais la xénophobie anti-français donc je prends ce commentaire là je l'affiche et puis je fais un TikTok où j'écris POV les Suisses qui ne réalisent pas le racisme avec les Français ou je sais pas quoi, j'ai écrit un truc un peu comme ça bon déjà je me suis trompée j'ai écrit racisme mais pas xénophobie Mais en fait de toute façon si j'avais mis xénophobie, TikTok m'aurait banni la vidéo donc voilà, bon elle est passée comme ça. Et en fait en quelques minutes la vidéo a commencé à récolter plein plein plein plein plein de commentaires négatifs au sujet des français. Mais quand je vous dis négatif c'est... A l'heure où vous écoutez le podcast, je sais pas si j'aurais laissé la vidéo donc je sais pas si vous aurez l'occasion d'aller la voir ou si vous l'avez vue, mais la section commentaires est un cimetière pour les français. Il y a une... des insultes. Mais des insultes où vous n'avez pas idée. Les gens sont devenus tellement méchants, entre eux, au sujet des Français, au sujet des Suisses. C'est devenu un champ de bataille entre les gens. Et je me suis dit, mais je fais quoi ? Je coupe ou je coupe pas ? Et après je me suis dit, mais franchement, je sais pas. Et la preuve, c'est qu'au moment où je vous fais cet épisode, je sais toujours pas si je l'enlève ou pas, mais c'est pas ça que je veux des réseaux sociaux. C'est pas un endroit où les gens se tirent des balles. Donc fondamentalement, en disant ça, je devrais la retirer. Mais en même temps, je me dis, waouh. Les gens qui parlent la même langue, qui cohabitent ensemble parfois sans le savoir, parce que je pense que dans mon immeuble, les gens ne savent pas forcément que je suis française, et pourtant ce sont des gros valaisans qui, voilà. Les gens se tirent dessus dans les commentaires. Mais quand je vous dis qu'il y a des insultes du racisme ou de la xénophobie, c'est vraiment hardcore. Et c'est ça qui m'a plombé mon dimanche. Ça m'a fait énormément de mal de voir tout ça. Alors je ne prends pas personnellement le racisme anti-français, enfin la xénophobie anti-français. Les insultes anti-français, c'est bon, je les connais en long, à large, en travers. Mais à un moment donné, il faudrait peut-être réaliser que ça l'est. D'être anti-français, c'est... On fait ce qu'on veut. On est anti qui on veut. Mais je pense que de l'exprimer comme ça et de manière aussi vulgaire et aussi impropre sur les réseaux sociaux, c'est un problème. Et ça montre la petitesse qu'on peut retrouver sur les réseaux sociaux. Et ça montre aussi le peu de cellules grises que certaines personnes ont sur les réseaux sociaux. Et ça, ça m'attriste un petit peu. sachant que j'ai envie d'avoir le rôle d'éducatrice sur les réseaux sociaux. Tant au niveau business qu'au niveau finance, j'ai envie d'éduquer les gens, de les level up dans leur vie. Et quand je vois qu'un commentaire comme ça peut soulever les foules et les faire réagir aussi violemment, ça me fait peur. Ça me fait vraiment peur, je vous le dis. On connaissait ce qui s'est passé sur les réseaux sociaux en France avec les élections. On sait que ça a été très animé, ça a été très compliqué. Mais que ce soit le cas en Suisse, moi ça m'a choquée. Et je pense que je vis dans un monde de bisounours pour que ça me choque. Mais... je vous le dis, ça m'a touchée. Ça m'a vraiment touchée. Je ne l'ai pas pris personnellement, mais ça m'a touchée. Et là, je me dis de plus en plus, il faut, Janice, que tu quittes les réseaux sociaux. Ça te fait du mal, ça te plombe, ça te fait du mal. Parce que ça fait maintenant 18 mois que je suis dessus, surtout sur TikTok. Et régulièrement, j'ai ces vagues où les commentaires me touchent. Et je n'arrive pas à m'en défaire. D'ailleurs, Florane, si tu écoutes cet épisode, si tu as des conseils à me donner, fais-le. Non mais, plus sérieusement, c'est hardcore. C'est vraiment... c'est hardcore. Voilà. Je suis déçue que les gens ne peuvent pas montrer un peu plus de bienveillance, ou au moins du pragmatisme, parce qu'on a tous nos préférences. On a tous nos préférences de couleur, de personnes, on a tous nos préférences dans la vie. Mais on n'est pas forcément obligé de tracher sur quelque chose que l'on n'aime pas. On peut tout simplement dire que c'est pas sa tasse de thé. On peut rester bienveillant, gentil, courtois, etc. Bon, voilà. Revenons à nos moutons, et surtout au sujet du podcast, parce qu'on est toujours... lié à l'argent, comme vous savez. Et du coup, en fait, la question, c'est comment est-ce qu'on gagne de l'argent avec les réseaux sociaux en Suisse ? Alors, vous avez vu un aperçu de ma vie sur les réseaux sociaux et avec une communauté comme la mienne en Suisse, qui est déjà grande, parce qu'en Suisse, à partir de 5 000 abonnés, on peut déjà considérer qu'on a une communauté sur Instagram à peu près. Sur TikTok, je dirais que c'est plus quand même entre 10 et 20 000, on va dire, pour avoir une communauté, même plus, 20, au-dessus de 20, parce que... Il peut y avoir beaucoup de chenilles sur TikTok et du coup, pas vraiment une communauté. Donc, je dirais 20 000 quand même, 20 000 personnes. Donc, 90 000, c'est quand même petit encore comme créateur. Mais en Suisse, c'est beaucoup. Surtout que je crois que j'ai 60 de Suisses qui me suivent. Donc, c'est énorme et c'est une très jolie audience pour les marques avec qui je travaille. Donc, c'est vraiment intéressant. Alors, la première question à laquelle je vais répondre, c'est est-ce qu'on gagne sa vie avec les réseaux sociaux ? C'est un mythe hyper courant. La question, c'est est-ce qu'on est rémunéré par Instagram, TikTok ? Et je vais peut-être parler de YouTube, Twitter, je ne sais pas. Alors, dans mon cercle de connaissances, Instagram et Facebook ne rémunèrent pas. Vous n'avez pas de rémunération à la vue, au like ou je ne sais pas quoi sur Meta. On ne gagne pas d'argent sur ces réseaux sociaux-là. En ce qui concerne TikTok, on ne gagne pas non plus d'argent avec... TikTok en Suisse. Petite aparté, on peut gagner de l'argent en utilisant le système de séries ou en utilisant les lives. Mais avec les lives, vous récoltez des espèces de gadgets que les gens vous envoient en faisant des lives que vous pouvez revendre. Ce n'est pas une rémunération directe parce que vous devez les collecter, vous devez faire très régulièrement des lives, vous devez créer une série, vous devez la vendre. Donc on n'est pas sur une rémunération à la vue. Et donc quand vous avez une vidéo qui explose à plusieurs millions avec 1000 balles qui tombent tout d'un coup comme ça, ça n'existe pas en Suisse. En revanche, Il y a des opportunités commerciales, donc de gagner sa vie avec les réseaux sociaux grâce à l'influence. Et l'influence, en Suisse, ça peut très très très très très bien gagner, ça peut très bien payer en fait. Donc quand on est créateur de contenu, on a le choix soit d'être contacté proactivement par les marques, soit de le faire nous-mêmes, d'aller vers les marques et de demander, voilà, et vous serez intéressé par un partenariat. On a tout ce qui est UCG, où vous allez montrer des produits, et on a tout ce qui est partenariat, vous parlez de la marque, vous parlez du produit, etc. On peut aussi faire de la publicité, donc... utiliser son image pour parler d'un produit qui va être utilisé en publicité. Et tout ça, ce sont des manières de se rémunérer. Alors évidemment, plus on est petit créateur, plus le montant est bas, mais plus on est gros et plus on a une grosse communauté, parce que il faut comprendre que vous êtes en Suisse, vous avez 100 000 abonnés, mais que 90% de votre base est en France, pour une marque suisse, vous n'êtes pas important, vous n'êtes pas intéressant, parce que vous avez seulement 10 000 personnes en Suisse. Donc c'est une petite communauté en Suisse, mais par contre, vous êtes très intéressant pour la France, par exemple. Donc il faut bien comprendre ça. Typiquement sur TikTok j'ai une très grosse communauté de Genevois J'ai beaucoup de frontaliers et de Genevois Donc pour les marques qui sont basées à Genève c'est top Parce qu'elles peuvent directement accéder à une communauté qui est genevoise Ou en tout cas autour des frontières Alors là je vais pas vous parler de prix spécifiquement Parce qu'en fait ça va vraiment dépendre de chaque créateur Par exemple, enfin si je vais vous parler un peu de prix Mais une story par exemple sur Instagram Peut vous rémunérer entre 50 et 100 balles en fonction de votre audience Voir même plus, 300 Je me rappelle quand j'étais chez Sky On avait des influenceurs qui vendaient 600 balles la story Oui C'est énorme, mais bon, on ne va pas les critiquer. Et un post, un reveal, ça peut aller, pareil, d'un tout petit prix à 1 500, 3 000 balles, 10 000 balles pour les gens qui ont une très, très, très grosse audience en Suisse. Et TikTok, pareil, en fait, vous avez des très petits montants. Vous pouvez démarrer très petit avec des très gros montants. Et là, en fait, c'est exactement comme un graphiste, un photographe. Là, c'est des prix à fixer que la marque va accepter de payer pour tout. travailler avec vous. Donc si vous êtes trop cher, la barque elle va se dire, attends, moi je paye pas ça pour avoir ça. Et si vous n'êtes pas cher, la marque va aussi profiter de bosser plein de fois avec vous parce que vous n'êtes pas cher et que vous avez une bonne audience. Donc vous devez vraiment trouver le milieu. Donc fondamentalement, est-ce qu'on gagne sa vie avec les réseaux sociaux en Suisse ? Oui, on peut. Mais peut-être qu'à la base, c'est pas la première chose qu'on fait pour quitter son emploi. Et il faut quand même travailler derrière, c'est-à-dire que vous allez avoir des partenariats avec des marques, il faut gérer ça de manière professionnelle, il faudra faire des devis, il faudra faire des livraisons, il faudra faire quelque chose de professionnel parce que la marque elle, elle est professionnelle. Vous, vous êtes peut-être débutant, vous n'avez jamais fait ça de votre vie, donc c'est très facile de manquer de professionnalisme et d'avoir par exemple un contrat entre la marque et vous qui est poreux as fuck et qui en fait pose problème. Donc voilà, moi j'ai développé tout ça parce que j'ai bossé avec des influenceurs mais d'un point de vue professionnel, donc j'étais du côté de la marque. Et aujourd'hui, la manière dont je traite mes collaborations avec les partenaires que j'ai, c'est de la même manière, mais c'est professionnel. On a un contrat, si on me demande de l'exclusivité, il faut payer un supplément. Le nombre de vidéos, ça va dépendre. Je fais des packages aussi en général. Et puis, j'ai le même prix pour tout le monde. Je ne fais pas la différence entre un gros et un petit. J'ai les mêmes prix pour tout le monde tout simplement parce que j'accompagne toutes les marques de la même manière. Par contre, je refuse certaines marques. Je refuse de bosser avec des marques qui ne me parlent pas, que je n'achèterai pas, que je n'utiliserai pas. que je ne serai jamais cliente, je ne fais pas ça. Tout simplement parce que les réseaux sociaux, ce n'est pas mon gagne-pain principal, ce n'est pas là où je fais mon argent principalement. Et donc, quand je prends un mandat de réseau social, de partenariat de marque, je le choisis parce que j'ai vraiment envie de bosser avec cette marque, j'ai envie d'en apprendre plus et j'ai envie de l'aider dans son objectif de notoriété ou de vente, ou de prospect ou quoi que ce soit. Donc, je l'accompagne. Maintenant, prochaine question. À quelle vitesse on peut devenir influenceur sur les réseaux sociaux ? Il faut savoir que ça peut aller très vite ou très lentement. Il y a des gens qui galèrent avec 1000 abonnés pendant des années. Il y a des gens qui ont 10 000 abonnés en une semaine. Ça va dépendre de la qualité de votre contenu. Et là, je vais dire un truc que vous n'allez peut-être pas aimer, mais il y a un truc qui s'appelle The Beauty Privilege. En dehors des comptes, des facelace comptes ou des comptes où on ne voit pas la personne... vraiment, voilà, il y a plus une marque qu'une personne, il faut aller à la réalité de la chose. Les gens vont adhérer à votre manière de parler, ils vont adhérer à votre image, ils vont adhérer à vous, en fait. Donc si vous êtes quelqu'un que les gens n'apprécient pas forcément, ou en tout cas avec qui ils n'ont pas de feeling, et que ça se répercute sur beaucoup, beaucoup de gens, effectivement, ça va être beaucoup plus dur de construire une audience. Je ne dis pas que vous êtes une personne moche, et que du coup, vous n'avez pas vos chances sur les réseaux sociaux. Je n'ai pas dit ça. Je dis juste que... La vibe de quelqu'un, ça se ressent à travers les réseaux sociaux. Et c'est aussi ça qui va faire son succès. Donc il y a des gens qui vont être très facilement suivis et d'autres très difficilement. Quand on est un personnage, qu'on n'est pas vraiment authentique, que ça ne se démarque pas, forcément on a un peu plus de peine à le devenir. Donc la prochaine question c'est, est-ce que c'est si facile que ça ? Et bien je vous le dis, non ce n'est pas facile. Déjà il y a toute la partie création de contenu. Il faut gérer ça. Ça je ne vous en parle même pas parce que ce serait toute une... partie, c'est la création de vidéos, la création de contenu, les idées, la rédaction, la production, être derrière une caméra, engager, c'est un travail qui est à faire quasiment 24h sur 24, 7 jours sur 7, parce que tous les jours, vous allez devoir engager avec votre audience, vous allez devoir créer du contenu, le programmer, le poster, vous allez devoir réfléchir aux idées, etc. Donc c'est vraiment un job. Donc est-ce que c'est facile pour quelqu'un qui a la fibre ? Oui, c'est facile. Pour quelqu'un qui n'a pas la fibre ? c'est impossible, c'est vraiment c'est du taf, c'est beaucoup beaucoup de taf et en fait quand vous voyez pas de résultat, bah c'est facile de se dire ah mais là c'est bon j'abandonne, donc il faut aussi comprendre que vous allez devoir persévérer et ça c'est vraiment un truc, c'est persévérer continue, continue, continue, continue parce que si ça se trouve vous allez poster ce reel qui va éclater et qui va vous ramener plein d'abonnés, pareil sur TikTok maintenant, moi est-ce que je trouve facile de créer une communauté en Suisse ? Oui je trouve facile mais pourquoi ? Parce que je n'hésite pas pas à me montrer. Il y a un effet que j'en ai parlé dans l'épisode dernier, il y a un effet cumulé qui fait que ça devient de plus en plus facile, les gens voient de plus en plus vos têtes. Moi aujourd'hui, j'ai l'appui de la publicité qui vient vachement aider dans la création de communautés et je trouve que j'arrive bien à remuer un peu le truc pour engager les gens, en tout cas sur TikTok plus facile que sur Instagram. La prochaine question que vous allez me poser c'est, c'est quoi la situation de la Suisse dans la sphère de l'influence ? Alors, juste un petit détail, c'est quoi la différence entre un créateur de contenu et un influenceur ? Alors, Ça c'est peut-être une définition à moi, mais un créateur de contenu, c'est quelqu'un qui va vraiment créer du contenu. Donc il va créer une vidéo, il va créer ce qu'il y a dans la vidéo, il va voilà. Donc un influenceur, techniquement parlant, c'est aussi un créateur du contenu. Mais l'influenceur, il va plus influencer dans son style de vie. Donc il va plus montrer les marques qu'il utilise, il va plus montrer qu'est-ce qu'il fait dans la journée, il va un petit peu plus être show-off. Donc ça, aujourd'hui, je me rends compte que, mais tout mon respect aux influenceurs qui ont des centaines de milliers d'abonnés, c'est vachement dur. Vous êtes reconnu dans la rue, vous avez un... poids en fait quelque part sur les épaules que vous portez en permanence. Donc je pense que ces gens, ils doivent avoir des agents au bout d'un moment mais ça doit être... Je pense pas que je pourrais faire ça en fait. J'adore la création de contenu parce que du coup ça me permet d'être créative etc. Mais alors d'aller dans l'influence, c'est trop loin pour moi. Bon alors il faut savoir qu'en Suisse, la situation c'est qu'il y a moins de créateurs de contenu que dans les autres pays parce que ça s'est développé après. Donc les communautés sont aussi plus petites, il y a moins de gens en Suisse forcément. Et il y a aussi... des communautés poreuses. Donc vous allez retrouver des gens de France, de Canada, de voilà. Vous allez retrouver différentes nationalités dans les communautés suisses parce que c'est très difficile de contrôler les frontières dans la création de contenu. Et c'est aussi pour ça que développer une communauté vraiment vraiment suisse, c'est très difficile. Moi aujourd'hui j'arrive grâce à la publicité, ce qui fait que sur Instagram par exemple j'arrive à presque 70% de Suisses sur mon compte, c'est énorme. Ça veut dire que sur 7000 abonnés, vous calculez, ça fait beaucoup de gens en Suisse et pas beaucoup de gens en France. Et on pourrait considérer que les gens en France sont des frontaliers. Donc en fait, des gens qui s'intéressent aussi au marché suisse. En Suisse aussi, il y a moins de législation pour l'instant par rapport à la création de contenu pur à l'intérieur. Vous avez beaucoup moins de choses à mettre... d'obligation à faire. Donc on est encore un petit peu sur le souk, on va dire. On est un petit peu sur le souk. On peut encore un peu faire n'importe quoi en Suisse par rapport à la création de contenu. Mais les gens ne le font pas et les gens sont relativement honnêtes parce que faire comme certains Français influenceurs ont fait, en Suisse, ça ne fonctionne pas, malheureusement. Donc voilà, je dirais qu'il y a une très très grosse opportunité en Suisse de gagner sa vie avec les réseaux sociaux. Si vous avez envie de le faire, franchement... allez-y, mettez-vous dedans, foncez, parce que déjà, vous pouvez gagner très très bien votre vie avec ça. Ça va vous ouvrir beaucoup d'horizons de travailler avec des chouettes marques, de faire des chouettes projets, d'aller sur des lieux de tournage, de tester des produits. Franchement, faites-le, parce que je pense que c'est sincèrement une très très bonne expérience et que ça va vraiment vous ouvrir beaucoup de liberté et que c'est génial. Mais ça va vous demander du boulot. Maintenant, je voulais juste entamer la troisième partie de cet épisode par une question que je me pose de plus en plus, c'est Est-ce que moi, Janice, je quitte ou pas les réseaux sociaux ? Est-ce que je m'en vais ? Est-ce que j'arrête tout ? Alors, si je pose les choses un peu pragmatiquement, j'aimerais vous parler de ce que représentent Instagram et TikTok pour moi. D'abord, d'un point de vue financier, la seule chose que ça... Ce que ça représente, ce sont les partenariats. Donc la seule source de revenus que j'ai des réseaux sociaux, ce sont les partenariats. Après, tout ce qui est vente sur Instagram, c'est que moi qui poste des stories avec des liens et qui potentiellement convertit une vente. Mais ça, je le fais plus parce que je sais que ça saoule et qu'en fait, c'est trop énergivore par rapport au montant que ça donne derrière. Donc je le fais plus. Ce que ça représente aussi, c'est toutes les personnes adorables qui sont là et qui interagissent avec moi. J'ai des gens qui m'écrivent tous les jours. J'ai des gens qui m'écrivent toutes les semaines. J'ai des gens qui répondent à mes stories. J'ai des gens qui m'envoient des mots d'amour, des remerciements. qui m'envoient comme quoi ils ont été inspirés. Et ça, franchement, c'est le plus beau cadeau que les réseaux sociaux puissent m'offrir. Parce qu'à aucun moment, j'ai cherché à utiliser les réseaux sociaux pour arnaquer, pour voler, pour faire n'importe quoi. J'ai toujours voulu éduquer les gens avec ce que je savais, pour les aider à faire de même. Que ce soit avec la thune, le business, le marketing, tout ça. J'ai toujours voulu faire ça. Donc les réseaux sociaux, pour moi, à ce niveau-là, c'est un cadeau, parce que j'ai pu aussi constater l'influence que j'avais sur certaines personnes avec le succès que j'ai dans ma vie, et la manière dont j'ai de le retransmettre. Et ça, j'aimerais continuer. Ça, c'est important pour moi parce que j'aime la justice, mais j'aime aussi que les gens réalisent leurs rêves. Et je veux leur montrer que c'est possible. Quand on se travaille, c'est possible. Et du coup, ça m'amène sur le troisième point de ce que représentent les réseaux sociaux pour moi actuellement, c'est la crédibilité. Parce que du coup, je me montre, je parle des sujets qui m'intéressent, j'éduque, je me montre à nu sur les réseaux sociaux et ça apporte une très grande crédibilité pour qui je suis et ce que je propose. Et ça aussi, c'est très important. Vous voyez qui je suis, ce que je fais, avec qui je traîne. Vous voyez pas forcément quand je suis pas bien. Il y a plus des podcasts comme ça où je vous le dis. Écoutez les gars, j'ai passé une semaine de merde. Mais voilà, c'est une certaine crédibilité et je ne pourrais pas enlever l'importance que ça a dans mon travail actuellement. Ce que les réseaux sociaux ne sont pas pour moi actuellement, ce n'est pas un revenu stable. Donc je ne peux pas compter sur les réseaux sociaux pour vivre à 100%. C'est pas du coup mon gain de pain. C'est pas ça qui fait mon gros du chiffre d'affaires. Je le disais avant avec les partenariats d'influence, je sélectionne les marques quand je... J'accepte de bosser avec une marque, c'est vraiment que j'en ai envie. Et c'est pas ma raison de vivre en fait. Je vis pas pour les réseaux sociaux. Je poste ce que j'ai envie de poster. C'est tout. Je ne fais pas pour poster. Donc il y a des jours où je vais... En fait je vais tous les jours en montagne, vu que j'habite en montagne, mais je vais courir tous les jours en montagne, il y a des jours où je me dis viens prends le drone, va faire un shot, va là-bas pour faire le shot pour poster. Je ne fais pas ça. C'est je prends dans mon sac le drone au cas où il y a un shot qui se présente. Mais je ne fais pas l'inverse. Et ça n'a pas l'intention de changer... Je n'ai pas l'intention de changer ça parce que ça ne m'intéresse pas aujourd'hui. j'utilise la publicité comme moyen principal pour ma rémunération. Et cette publicité, elle passe par les réseaux sociaux. Aujourd'hui, j'utilise Instagram et TikTok pour la génération de leads qui vont me permettre d'avoir accès à des gens qui sont intéressés par mes produits. Donc les gens que j'ai dans mes abonnés Instagram et TikTok, je ne les considère pas comme des prospects ou des futurs clients. C'est une communauté de gens qui s'intéressent à ce que je raconte. Ça s'arrête là. Ça ne veut pas dire que je ne les considère pas. ça veut juste dire que je respecte là où ils sont et ce qu'ils vont consommer de moi, c'est-à-dire du contenu gratuit en grande majorité. Par contre, c'est clairement dans ma stratégie pour mon business derrière. Mais je respecte la place des gens, je ne cherche pas à les attirer à tout prix dans les mailles du filet pour qu'ils achètent chez moi. Je cherche à être authentique et unique pour qu'ils comprennent comment je peux les aider. S'ils n'ont pas besoin de moi ou s'ils n'ont que besoin de mon contenu gratuit, ils n'ont que besoin de mon contenu gratuit et ça me va ! mais ça me va les gars, soyez là mettez un like, commentez, je sais pas d'ailleurs si c'est pas encore fait, notez cet épisode notez ce podcast, faites-le ça va m'aider à le faire connaître donc voilà, je respecte vraiment fondamentalement les gens et leur utilisation des réseaux sociaux si ça les aide à trouver le service qu'il leur faut, si ça les aide à trouver le produit qu'il leur faut, génial mais s'ils sont juste là pour consommer mais génial aussi, soyez juste bienveillants dans votre utilisation, si vous voyez quelque chose qui ne vous plaît pas, swipez partez merci Ne n'allez pas mettre un commentaire qui va détruire quelqu'un derrière. C'est super important. Donc, pour conclure, est-ce que je quitte ou est-ce que je quitte pas ? Je vais réduire, ça c'est sûr. Je vais me concentrer encore plus sur ce qui me fait plaisir de partager, mais je ne ferai plus du tout de vente, plus de promotion, quoi que ce soit sur mes comptes. Pour ça, j'ai la publicité. Et pour tout ce qui sera très intimiste, on va tous rester entre nous sur le podcast, parce que soyons honnêtes, c'est pas les rageux qui vont venir écouter mon podcast. Et d'ailleurs, je pense, on arrive vraiment à la fin de cet épisode, mais je vous ai pas parlé, mais parfois j'ai des idées. je me dis mais tiens si je montrais ma liste de gens bloqués parce que les gens bloqués que ce soit sur Instagram ou sur TikTok c'est des gens qui m'ont insulté donc je me dis et si je les montrais au monde c'est... j'ai failli insulter là j'ai pas fait, si je montrais au monde le nom de ces gens qui insultent sur les réseaux sociaux on ferait quoi ? ce serait un peu un MeToo, un balance ton porc, un truc comme ça mais non je le fais pas parce que j'ai autre chose à foutre en fait, donc voilà je suis gentille en fait, parfois je suis un peu sèche dans les commentaires mais c'est parce qu'il faut un peu tame les bestioles qu'il y a sur les réseaux sociaux Mais j'ai cette approche bienveillante et je veux que ça reste bienveillant. Est-ce que j'aurais supprimé ou pas cette publication quand vous écouterez ? Je ne sais pas. Allez voir, vous verrez de vous-même. Et puis vous me direz ce que vous en avez pensé. N'hésitez pas d'ailleurs à me dire sur Instagram ce que vous avez pensé de cet épisode. Partagez avec moi, échangez, parce que je suis là pour ça en fait. Je suis vraiment là pour ça. Et puis dans le prochain épisode, certainement que je vous parlerai de ce lancement de Coach ton business, de comment ça s'est passé. Très certainement que je vous parlerai de... ma stratégie pour les prochains mois parce que évidemment, Janice ne s'arrête pas là. Elle a déjà atteint un carton. Elle veut recartonner encore derrière. Et je me réjouis de vous raconter ça parce qu'évidemment, je sais que ça inspire certains d'entre vous, en tout cas ceux qui m'écrivent. Et je sais à quel point c'est important de vous montrer qu'en Suisse, on peut y arriver, on peut réussir. Il vous faut juste les bonnes méthodes. Il vous faut juste les bonnes stratégies. Et moi, je suis là pour ça. En tout cas, j'espère de tout cœur un jour pouvoir vous aider à le faire via le podcast, via mes produits, via mon accompagnement, j'en sais rien. Bref, voilà. Voilà, je termine là. De nouveau, mettez une note à cet épisode, partagez-le dans votre story, s'il vous plaît, si vous avez envie que je parle de ce sujet un petit peu plus. Je me réjouis d'avoir de vos nouvelles et je me réjouis surtout de vous faire un épisode dans deux semaines. Et je vous dis à tout bientôt. Merci beaucoup.

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Description

Dans cet épisode, je partage avec vous un ressenti personnel très fort que j’ai vécu cette semaine. Vous l’entendrez dans ma voix, je suis un peu déçue et contrariée. Le week-end dernier, j’ai littéralement créé un véritable "shit show" sur TikTok et j’ai envie de vous en parler.


Je vais également profiter de cet épisode pour vous dévoiler la vérité sur la rémunération via les réseaux sociaux, comment ça fonctionne vraiment, et à quel rythme on peut espérer en vivre, surtout en Suisse. Avec près de 100 000 abonnés sur TikTok et 7 500 sur Instagram, je pense avoir une bonne vue d'ensemble sur le sujet.


Je reviens aussi sur mon parcours dans la construction de communautés, que ce soit chez QoQa, Neia, ou The Jaykaylab, et je vais vous expliquer pourquoi je pense quitter les réseaux sociaux. Qu’est-ce que ça veut vraiment dire ?


Dans cet épisode, je vous confie tout : mes réussites, mes frustrations, et mes doutes. Spoiler : je vais peut-être réduire mon activité sur les réseaux, mais tout reste entre nous ici, sur le podcast.



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Mots-clés :

  • réseaux sociaux

  • créateur de contenu

  • influenceur en Suisse

  • rémunération réseaux sociaux

  • entrepreneur digital


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ah les réseaux sociaux, vous connaissez tous leur mythe, comme quoi on est payé, on devient facilement influenceur ou influenceuse, c'est facile d'avoir des abonnés, on devient très vite riche. Dans cet épisode, je vais vous faire part d'un sentiment personnel très fort cette semaine et vous l'entendrez à ma voix, je suis un peu déçue, contrariée, fâchée. J'ai littéralement crée un shit show ce week-end sur TikTok et je voudrais vous parler de ça. Je vais en profiter pour vous dévoiler la vérité sur la rémunération via les réseaux sociaux, comment ça marche, à quel rythme on peut espérer gagner sa vie avec. en Suisse particulièrement. Je suis très très forte à la construction de communautés, je pense que ça vient de mon expérience chez Coca mais pas que. Déjà chez Neya on avait réuni une jolie communauté à Genève de gens passionnés par la nourriture. Avec TheJayKellab on avait réuni des fans de plantes dans la Suisse romande via notre association. Quand même trouver 2500 personnes fans de plantes en Romandie c'était quelque chose. Aujourd'hui je totalise presque 100 000 abonnés sur TikTok avec Coach Ton Budget et à peu près 7500 sur Instagram avec Coach Ton Business. Pourquoi alors ? Est-ce que je voudrais quitter les réseaux sociaux ? Pourquoi est-ce que je voudrais en parler ? Je vous explique dans cet épisode et je vous confie tout. Mais d'abord, bienvenue sur Coach ton budget et business, le podcast dédié à la thune, mais aussi au marketing et à l'entrepreneuriat en Suisse particulièrement. Je suis Janice, formatrice en marketing et business digitaux, mais aussi créatrice de contenu dans la finance personnelle. Dans ce podcast, on parle argent pour s'éduquer, apprendre à le gérer et comment réaliser nos projets de vie avec. Si tu es nouvel ou nouveau, bienvenue. Et pour les auditeurs fidèles... encore et toujours un grand merci de continuer à me soutenir depuis maintenant une année sur le podcast. La première chose que je vous conseille de faire, c'est de vous abonner pour ne manquer aucun épisode, mais aussi de me suivre sur TikTok, c'est coach ton budget et sur Instagram, c'est coach ton business. Il y a une newsletter où je vous envoie toutes les semaines les news du podcast pour que vous les liiez directement dans votre boîte mail. Vous avez aussi accès à toutes les offres spéciales que je propose par rapport à mes accompagnements et mes produits. Bon. La première chose que j'ai à vous dire, c'est que j'étais censée faire le récap du mois de septembre avec les chiffres, mais je vous avoue qu'il faudra attendre parce que je suis en grosse hésitation de continuer à parler de mes chiffres en toute transparence. Je sais que vous aimez être inspirés parce qu'effectivement, j'ai des très très bons résultats, mais il y a énormément de jalousie autour de ça et il semblerait qu'on n'ait pas vraiment le droit de réussir aux yeux de certaines personnes, donc voilà, on verra un petit peu, j'ai pas... j'ai pas exactement décidé ce que je voulais faire. Je sais que je le partage très ouvertement avec mes clients parce que eux ils en ont besoin pour s'inspirer et puis pour créer quelque chose aussi de leur côté, mais à comme ça tout le monde je sais pas. Et je vais vous expliquer un petit peu aussi qu'est-ce qui s'est passé sur les réseaux sociaux. Alors d'abord je vais vous expliquer quelque chose. Personnellement j'aime les réseaux sociaux, je les utilise tous les jours. J'utilise Instagram en premier, j'utilise un peu moins TikTok, j'utilise YouTube, je consomme du contenu vidéo dessus. Ça m'arrive d'aller sur Pinterest de temps en temps, je consulte LinkedIn à titre indicatif. Par contre, je n'ai pas du tout Snapchat ou Twitter. Je trouve que c'est assez de réseaux sociaux comme ça. Je n'ai pas accroché sur Threads. Donc voilà, pour moi, c'est suffisant comme ça. En fait, avec les réseaux sociaux, j'aime interagir avec mes amis. J'aime aussi consommer du contenu de qualité, des trucs qui me font rire, des trucs qui me font apprendre des choses. Et aussi, vu que j'ai des communautés, j'aime interagir avec les gens qui me suivent. J'aime quand ils me contactent, j'aime quand ils me parlent, j'aime quand ils répondent à mes stories. J'aime quand ils commentent mes posts. Et j'essaie de faire de même quand j'ai le temps. Donc vraiment, quand tout le monde chie sur les réseaux sociaux, je trouve dommage de le voir sous cet angle-là parce qu'il y a beaucoup de bonnes choses à apprendre des réseaux sociaux. Et notamment au niveau business, on peut vraiment créer quelque chose de très intéressant avec les réseaux sociaux. Et ce n'est pas à négliger ça. Et moi, je pense que si j'ai autant réussi avec la création de communautés sur les réseaux sociaux, c'est littéralement parce que j'aime les réseaux sociaux. Ça ne veut pas dire que je me coupe du monde réel, mais pour moi, introvertie, les réseaux sociaux, c'est un moyen fabuleux. de rester connectée avec les gens, de pouvoir rester dans ma bulle et de consommer les gens dans la vraie vie quand j'en ai envie. On n'a pas un meilleur outil que ça à l'heure actuelle. Parce que quand j'étais petite, j'avais tendance à me sentir seule, parce que je me sentais très déconnectée des gens. Aujourd'hui, je ne me sens jamais seule, parce que quelque part, j'ai toujours un peu les réseaux sociaux. Et quand j'ai envie de voir mes amis dans la vraie vie, j'ai juste à booker un rendez-vous, un repas, un souper, je ne sais pas, à proposer quelque chose à quelqu'un ou quand quelqu'un me propose quelque chose de répondre. Et je les vois. Et l'un n'empêche pas l'autre. Mais voilà, je vous avoue que je les déteste aussi. J'ai vu des zones très très sombres des réseaux sociaux et de ce que ça peut devenir. Et je vous donne un petit indice, c'est tout ce qui est au sujet du harcèlement. Et pour ça, je vais revenir à mes débuts avec Coach ton budget. En février 2023, quand j'ai commencé à poster sur les réseaux sociaux, j'ai eu très très très vite du succès dans mes posts. Et je pense que c'est ça, c'est cette adrénaline-là qui m'a fait continuer et qui m'a fait progresser à chaque fois plus sur les réseaux sociaux. Donc, je postais du contenu très simple et vraiment de piètre qualité parce que c'était pas forcément très compliqué. sur TikTok. Donc il faut se dire que en 3 mois, j'avais réuni à peu près 80 000 personnes et les 10 000 autres personnes que j'ai réunies, ça s'est fait un peu sur l'année. Après, je vais vous expliquer pourquoi, mais il y a eu des va-et-vient de ma présence sur TikTok qui ont fait que j'ai pas progressé depuis. J'ai toujours 90 000 abonnés et j'ai pas vraiment progressé depuis, mais je vous explique dans 2 secondes. Donc voilà, mes débuts avec Coach ton budget sur les réseaux sociaux, c'était fabuleux parce que j'ai eu beaucoup d'abonnés d'un coup, les gens... m'ont reconnu directement dans la rue donc je me suis dit waouh c'est ça veut dire que j'ai quand même quelque chose de percutant les gens se souviennent de moi ils me confient qu'ils aiment beaucoup mon contenu que ils trouvent ça cool que quelqu'un part d'argent en suisse etc génial en fait très très vite j'ai eu des vidéos extrêmement virale et c'est là où j'ai compris quelque chose de très important par rapport à l'argent en suisse en suisse l'argent c'est pas forcément tabou mais c'est tabou d'être pauvre alors qu'en france c'est tabou d'être riche Donc quand mes vidéos passaient du côté français, parce qu'il faut savoir que la vidéo elle fait le tour au niveau local, puis après elle part un peu plus loin, et puis après elle va à l'international, en tout cas dans les pays francophones. Donc ça peut tant être en Afrique, ça peut être au Canada, ça peut être en France, ça peut être en Belgique, voilà, elle se balade la vidéo. Donc elle peut toucher beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de gens. Quand elle n'est qu'en Suisse, elle ne va pas toucher beaucoup de monde, mais quand elle est en France, elle va tout d'un coup toucher beaucoup plus de monde, parce qu'il y a... aussi beaucoup plus de français que de suisse. Il y a aussi beaucoup plus de gens qui utilisent l'application qu'en Suisse. Même si en Suisse, il y a beaucoup beaucoup de gens qui utilisent TikTok. Donc quand on parle d'argent de la manière dont je l'ai fait et dont je le fais toujours, ça pose problème à certaines personnes et il faut savoir que plusieurs vidéos ont fait l'objet de critiques, de moqueries, d'insultes auxquelles j'ai dû faire face. Il y a eu des fois où la vidéo était tellement virale que j'avais un commentaire par minute et que je devais passer 24 à 48 heures à modérer tous les commentaires pour être sûre que ce ne soit pas un champ de bataille. pour que les gens ne s'insultent pas entre eux et ne m'insultent pas moi par la même occasion. Le pire du pire que j'ai eu, c'est quelqu'un qui a commencé à me harceler en me disant que j'étais une personne fictive, que j'avais jamais fait mes études à Genève, que je mentais, que j'étais une arnaqueuse, etc. Des gens comme lui, où aller à ce point-là en cherchant mon nom sur Google et qui j'étais, il n'y a eu que lui en tout cas, mais j'ai trouvé que c'était vraiment poussé et que c'était très intrusif. Après, d'autres personnes qui m'ont traité d'arnaqueuse, de voleuse, etc., il y en a eu plein. Mais je pense que c'est des gens qui ont juste montré leur jalousie et qui ne sont pas allés au-delà du fait qu'un programme comme Coach ton budget aide les gens à gérer leur argent. Et aujourd'hui, c'est prouvé par les reviews qu'on me laisse sur le compte Trustpilot, mais aussi par les retours que j'ai des gens qui m'écrivent en disant ça change ma vie et ma relation à l'argent. Bref, j'ai dû vivre tout ça et l'année dernière, je n'étais pas préparée à ça. Je ne m'attendais pas à cette vague. Je ne savais pas ce que c'était et ça a été très compliqué par moments. Donc quand on subit une vague comme ça de haine et de harcèlement... on se calme, on rentre dans sa grotte et on sort plus trop. Et les gens me disaient, mais t'es où, tu fais quoi, poste du contenu, machin, et ils comprenaient pas que moi je recevais vraiment beaucoup de critiques et de haine, et particulièrement quand ça passe en dehors de la Suisse, je précise, et que du coup j'avais plus envie de poster. Donc j'ai eu vraiment des moments où j'étais là, je poste, je poste pas, je poste, je poste pas, oh je fais quoi, oh j'ai plus envie de parler de ça, et si je dis ça comme ça, ça va être mal pris, et si je dis ça comme ça, ça va être mal pris de l'autre côté, et si je dis ça comme ça... ben c'est pas assez fort donc ça va pas capturer l'attention des gens, etc. C'était un vrai, une horreur à créer du contenu. Donc on va dire qu'à partir de juin, juillet, donc déjà ma situation personnelle n'était pas incroyable vu que je me séparais de mon ex et que j'étais au boulot très mal, etc. Il n'y avait rien qui allait et c'était très compliqué de faire du contenu. Donc à travers l'été, je me suis un peu calmée et j'ai décidé de me remettre sur patte en septembre. J'ai réessayé, j'ai pas trouvé la formule qui me convenait, j'ai réessayé, etc. Donc ça a été très compliqué. En parallèle, j'ai recommencé mon compte Instagram de zéro. en octobre 2023. Et je me suis un peu plus développée sur Instagram, qui est un peu plus friendly, on va dire, pour les gens comme moi, pour se développer. Donc on a moins des commentaires comme ça, on a moins des insultes, on a moins des gens qui se cachent derrière un compte sur Instagram que sur TikTok. Attention, ça existe et je vais vous parler d'exemples. Donc voilà, c'était très compliqué. Et un jour, j'ai discuté avec Florane Prallon, qui est aussi sur les réseaux sociaux et qui a aussi vécu. des vagues de haine et de critiques, parce que les gens se sont moqués de son apparence physique. Et elle m'a aussi dit que c'était difficile, que ça l'avait terré quelques jours, et puis qu'elle s'était relevée, etc. Après, Florane fait beaucoup de développement personnel, donc elle est très forte, elle arrive à se relever. Je pense sincèrement qu'une qualité comme ça, de pouvoir se relever, quand les réseaux sociaux entiers se sont moqués de nous, c'est très compliqué, mais il faut pouvoir se relever, sinon on n'avance pas. Mais c'est très impactant. Donc voilà, pour moi, aujourd'hui, le pire des réseaux sur lesquels j'ai des communautés, c'est TikTok. c'est celui qui ne pardonne pas. C'est celui qui... On peut réutiliser votre vidéo pour se moquer de vous, on peut vous tracher en commentaire, on peut signaler votre compte, voilà. C'est vraiment... TikTok, c'est un con, c'est un réseau social maléfique. Et pourtant, c'est là où j'ai ma plus grosse communauté, et c'est là où j'ai beaucoup de gens qui me suivent, et c'est là où je vais vous raconter ce qui s'est passé ce week-end. Avant de vous raconter un petit peu, est-ce qu'on peut gagner sa vie sur les réseaux sociaux en Suisse, à quelle vitesse on peut devenir influenceur, est-ce que c'est si facile que ça, machin machin... Je vais vous parler un petit peu de tout ça dans la suite de cet épisode, mais je vais d'abord vous raconter ce qui s'est passé ce week-end. Donc il faut savoir que j'ai un très joli partenariat avec une marque que j'aime beaucoup qui s'appelle Kala, et qui fait de la recherche de deuxième pilier, donc les avoirs du deuxième pilier en Suisse. Et c'est une collaboration que je chéris particulièrement parce que c'est la première fois qu'ils font les réseaux sociaux, que fondamentalement je suis un peu la seule personne en Suisse romande qui peut les aider à faire ça. Donc j'ai vraiment fait attention à ce que cette vidéo soit bien, qu'elle évite des commentaires de haine. qu'elles éduquent et puis surtout qu'elles renvoient bien vers eux et pas vers quelconque margoulin pour ça. Parce qu'il y a beaucoup d'arnaques dans la recherche d'avoir de deuxième pilier. Pour faire monter un peu la sauce cette semaine et pour avoir un peu du mouvement sur mon compte, j'ai régulièrement posté des trucs un peu drôles, des trucs un peu voilà. Ça a fonctionné, j'ai eu pas mal de nouveaux abonnés cette semaine, j'ai eu pas mal de vues sur mes vidéos et dimanche matin je me dis tiens je vais encore poster une dernière vidéo avant pour un peu faire monter la sauce un dimanche pour poster la vidéo. Donc... Je vais sur Instagram, pardon, je vais sur TikTok et là je vois un commentaire de quelqu'un qui dit le valet c'est agréable écoutez j'ai pas le mot exactement mais c'était un truc du genre le valet c'est agréable parce qu'il y a moins de frouze là-bas Et je me dis, les commentaires contre les Français, je les connais. Voilà, ça fait 11 ans que je suis en Suisse, je suis française, les gens souvent s'étonnent de savoir que je suis française et pourtant je le suis, fondamentalement je n'ai que le passeport français et je ne peux pas faire encore la demande de naturalisation parce que j'ai pété entre temps mon permis de séjour donc je dois encore attendre 5 ans pour le faire. Voilà les gens s'étonnent de savoir que je suis française et je connais la xénophobie anti-français donc je prends ce commentaire là je l'affiche et puis je fais un TikTok où j'écris POV les Suisses qui ne réalisent pas le racisme avec les Français ou je sais pas quoi, j'ai écrit un truc un peu comme ça bon déjà je me suis trompée j'ai écrit racisme mais pas xénophobie Mais en fait de toute façon si j'avais mis xénophobie, TikTok m'aurait banni la vidéo donc voilà, bon elle est passée comme ça. Et en fait en quelques minutes la vidéo a commencé à récolter plein plein plein plein plein de commentaires négatifs au sujet des français. Mais quand je vous dis négatif c'est... A l'heure où vous écoutez le podcast, je sais pas si j'aurais laissé la vidéo donc je sais pas si vous aurez l'occasion d'aller la voir ou si vous l'avez vue, mais la section commentaires est un cimetière pour les français. Il y a une... des insultes. Mais des insultes où vous n'avez pas idée. Les gens sont devenus tellement méchants, entre eux, au sujet des Français, au sujet des Suisses. C'est devenu un champ de bataille entre les gens. Et je me suis dit, mais je fais quoi ? Je coupe ou je coupe pas ? Et après je me suis dit, mais franchement, je sais pas. Et la preuve, c'est qu'au moment où je vous fais cet épisode, je sais toujours pas si je l'enlève ou pas, mais c'est pas ça que je veux des réseaux sociaux. C'est pas un endroit où les gens se tirent des balles. Donc fondamentalement, en disant ça, je devrais la retirer. Mais en même temps, je me dis, waouh. Les gens qui parlent la même langue, qui cohabitent ensemble parfois sans le savoir, parce que je pense que dans mon immeuble, les gens ne savent pas forcément que je suis française, et pourtant ce sont des gros valaisans qui, voilà. Les gens se tirent dessus dans les commentaires. Mais quand je vous dis qu'il y a des insultes du racisme ou de la xénophobie, c'est vraiment hardcore. Et c'est ça qui m'a plombé mon dimanche. Ça m'a fait énormément de mal de voir tout ça. Alors je ne prends pas personnellement le racisme anti-français, enfin la xénophobie anti-français. Les insultes anti-français, c'est bon, je les connais en long, à large, en travers. Mais à un moment donné, il faudrait peut-être réaliser que ça l'est. D'être anti-français, c'est... On fait ce qu'on veut. On est anti qui on veut. Mais je pense que de l'exprimer comme ça et de manière aussi vulgaire et aussi impropre sur les réseaux sociaux, c'est un problème. Et ça montre la petitesse qu'on peut retrouver sur les réseaux sociaux. Et ça montre aussi le peu de cellules grises que certaines personnes ont sur les réseaux sociaux. Et ça, ça m'attriste un petit peu. sachant que j'ai envie d'avoir le rôle d'éducatrice sur les réseaux sociaux. Tant au niveau business qu'au niveau finance, j'ai envie d'éduquer les gens, de les level up dans leur vie. Et quand je vois qu'un commentaire comme ça peut soulever les foules et les faire réagir aussi violemment, ça me fait peur. Ça me fait vraiment peur, je vous le dis. On connaissait ce qui s'est passé sur les réseaux sociaux en France avec les élections. On sait que ça a été très animé, ça a été très compliqué. Mais que ce soit le cas en Suisse, moi ça m'a choquée. Et je pense que je vis dans un monde de bisounours pour que ça me choque. Mais... je vous le dis, ça m'a touchée. Ça m'a vraiment touchée. Je ne l'ai pas pris personnellement, mais ça m'a touchée. Et là, je me dis de plus en plus, il faut, Janice, que tu quittes les réseaux sociaux. Ça te fait du mal, ça te plombe, ça te fait du mal. Parce que ça fait maintenant 18 mois que je suis dessus, surtout sur TikTok. Et régulièrement, j'ai ces vagues où les commentaires me touchent. Et je n'arrive pas à m'en défaire. D'ailleurs, Florane, si tu écoutes cet épisode, si tu as des conseils à me donner, fais-le. Non mais, plus sérieusement, c'est hardcore. C'est vraiment... c'est hardcore. Voilà. Je suis déçue que les gens ne peuvent pas montrer un peu plus de bienveillance, ou au moins du pragmatisme, parce qu'on a tous nos préférences. On a tous nos préférences de couleur, de personnes, on a tous nos préférences dans la vie. Mais on n'est pas forcément obligé de tracher sur quelque chose que l'on n'aime pas. On peut tout simplement dire que c'est pas sa tasse de thé. On peut rester bienveillant, gentil, courtois, etc. Bon, voilà. Revenons à nos moutons, et surtout au sujet du podcast, parce qu'on est toujours... lié à l'argent, comme vous savez. Et du coup, en fait, la question, c'est comment est-ce qu'on gagne de l'argent avec les réseaux sociaux en Suisse ? Alors, vous avez vu un aperçu de ma vie sur les réseaux sociaux et avec une communauté comme la mienne en Suisse, qui est déjà grande, parce qu'en Suisse, à partir de 5 000 abonnés, on peut déjà considérer qu'on a une communauté sur Instagram à peu près. Sur TikTok, je dirais que c'est plus quand même entre 10 et 20 000, on va dire, pour avoir une communauté, même plus, 20, au-dessus de 20, parce que... Il peut y avoir beaucoup de chenilles sur TikTok et du coup, pas vraiment une communauté. Donc, je dirais 20 000 quand même, 20 000 personnes. Donc, 90 000, c'est quand même petit encore comme créateur. Mais en Suisse, c'est beaucoup. Surtout que je crois que j'ai 60 de Suisses qui me suivent. Donc, c'est énorme et c'est une très jolie audience pour les marques avec qui je travaille. Donc, c'est vraiment intéressant. Alors, la première question à laquelle je vais répondre, c'est est-ce qu'on gagne sa vie avec les réseaux sociaux ? C'est un mythe hyper courant. La question, c'est est-ce qu'on est rémunéré par Instagram, TikTok ? Et je vais peut-être parler de YouTube, Twitter, je ne sais pas. Alors, dans mon cercle de connaissances, Instagram et Facebook ne rémunèrent pas. Vous n'avez pas de rémunération à la vue, au like ou je ne sais pas quoi sur Meta. On ne gagne pas d'argent sur ces réseaux sociaux-là. En ce qui concerne TikTok, on ne gagne pas non plus d'argent avec... TikTok en Suisse. Petite aparté, on peut gagner de l'argent en utilisant le système de séries ou en utilisant les lives. Mais avec les lives, vous récoltez des espèces de gadgets que les gens vous envoient en faisant des lives que vous pouvez revendre. Ce n'est pas une rémunération directe parce que vous devez les collecter, vous devez faire très régulièrement des lives, vous devez créer une série, vous devez la vendre. Donc on n'est pas sur une rémunération à la vue. Et donc quand vous avez une vidéo qui explose à plusieurs millions avec 1000 balles qui tombent tout d'un coup comme ça, ça n'existe pas en Suisse. En revanche, Il y a des opportunités commerciales, donc de gagner sa vie avec les réseaux sociaux grâce à l'influence. Et l'influence, en Suisse, ça peut très très très très très bien gagner, ça peut très bien payer en fait. Donc quand on est créateur de contenu, on a le choix soit d'être contacté proactivement par les marques, soit de le faire nous-mêmes, d'aller vers les marques et de demander, voilà, et vous serez intéressé par un partenariat. On a tout ce qui est UCG, où vous allez montrer des produits, et on a tout ce qui est partenariat, vous parlez de la marque, vous parlez du produit, etc. On peut aussi faire de la publicité, donc... utiliser son image pour parler d'un produit qui va être utilisé en publicité. Et tout ça, ce sont des manières de se rémunérer. Alors évidemment, plus on est petit créateur, plus le montant est bas, mais plus on est gros et plus on a une grosse communauté, parce que il faut comprendre que vous êtes en Suisse, vous avez 100 000 abonnés, mais que 90% de votre base est en France, pour une marque suisse, vous n'êtes pas important, vous n'êtes pas intéressant, parce que vous avez seulement 10 000 personnes en Suisse. Donc c'est une petite communauté en Suisse, mais par contre, vous êtes très intéressant pour la France, par exemple. Donc il faut bien comprendre ça. Typiquement sur TikTok j'ai une très grosse communauté de Genevois J'ai beaucoup de frontaliers et de Genevois Donc pour les marques qui sont basées à Genève c'est top Parce qu'elles peuvent directement accéder à une communauté qui est genevoise Ou en tout cas autour des frontières Alors là je vais pas vous parler de prix spécifiquement Parce qu'en fait ça va vraiment dépendre de chaque créateur Par exemple, enfin si je vais vous parler un peu de prix Mais une story par exemple sur Instagram Peut vous rémunérer entre 50 et 100 balles en fonction de votre audience Voir même plus, 300 Je me rappelle quand j'étais chez Sky On avait des influenceurs qui vendaient 600 balles la story Oui C'est énorme, mais bon, on ne va pas les critiquer. Et un post, un reveal, ça peut aller, pareil, d'un tout petit prix à 1 500, 3 000 balles, 10 000 balles pour les gens qui ont une très, très, très grosse audience en Suisse. Et TikTok, pareil, en fait, vous avez des très petits montants. Vous pouvez démarrer très petit avec des très gros montants. Et là, en fait, c'est exactement comme un graphiste, un photographe. Là, c'est des prix à fixer que la marque va accepter de payer pour tout. travailler avec vous. Donc si vous êtes trop cher, la barque elle va se dire, attends, moi je paye pas ça pour avoir ça. Et si vous n'êtes pas cher, la marque va aussi profiter de bosser plein de fois avec vous parce que vous n'êtes pas cher et que vous avez une bonne audience. Donc vous devez vraiment trouver le milieu. Donc fondamentalement, est-ce qu'on gagne sa vie avec les réseaux sociaux en Suisse ? Oui, on peut. Mais peut-être qu'à la base, c'est pas la première chose qu'on fait pour quitter son emploi. Et il faut quand même travailler derrière, c'est-à-dire que vous allez avoir des partenariats avec des marques, il faut gérer ça de manière professionnelle, il faudra faire des devis, il faudra faire des livraisons, il faudra faire quelque chose de professionnel parce que la marque elle, elle est professionnelle. Vous, vous êtes peut-être débutant, vous n'avez jamais fait ça de votre vie, donc c'est très facile de manquer de professionnalisme et d'avoir par exemple un contrat entre la marque et vous qui est poreux as fuck et qui en fait pose problème. Donc voilà, moi j'ai développé tout ça parce que j'ai bossé avec des influenceurs mais d'un point de vue professionnel, donc j'étais du côté de la marque. Et aujourd'hui, la manière dont je traite mes collaborations avec les partenaires que j'ai, c'est de la même manière, mais c'est professionnel. On a un contrat, si on me demande de l'exclusivité, il faut payer un supplément. Le nombre de vidéos, ça va dépendre. Je fais des packages aussi en général. Et puis, j'ai le même prix pour tout le monde. Je ne fais pas la différence entre un gros et un petit. J'ai les mêmes prix pour tout le monde tout simplement parce que j'accompagne toutes les marques de la même manière. Par contre, je refuse certaines marques. Je refuse de bosser avec des marques qui ne me parlent pas, que je n'achèterai pas, que je n'utiliserai pas. que je ne serai jamais cliente, je ne fais pas ça. Tout simplement parce que les réseaux sociaux, ce n'est pas mon gagne-pain principal, ce n'est pas là où je fais mon argent principalement. Et donc, quand je prends un mandat de réseau social, de partenariat de marque, je le choisis parce que j'ai vraiment envie de bosser avec cette marque, j'ai envie d'en apprendre plus et j'ai envie de l'aider dans son objectif de notoriété ou de vente, ou de prospect ou quoi que ce soit. Donc, je l'accompagne. Maintenant, prochaine question. À quelle vitesse on peut devenir influenceur sur les réseaux sociaux ? Il faut savoir que ça peut aller très vite ou très lentement. Il y a des gens qui galèrent avec 1000 abonnés pendant des années. Il y a des gens qui ont 10 000 abonnés en une semaine. Ça va dépendre de la qualité de votre contenu. Et là, je vais dire un truc que vous n'allez peut-être pas aimer, mais il y a un truc qui s'appelle The Beauty Privilege. En dehors des comptes, des facelace comptes ou des comptes où on ne voit pas la personne... vraiment, voilà, il y a plus une marque qu'une personne, il faut aller à la réalité de la chose. Les gens vont adhérer à votre manière de parler, ils vont adhérer à votre image, ils vont adhérer à vous, en fait. Donc si vous êtes quelqu'un que les gens n'apprécient pas forcément, ou en tout cas avec qui ils n'ont pas de feeling, et que ça se répercute sur beaucoup, beaucoup de gens, effectivement, ça va être beaucoup plus dur de construire une audience. Je ne dis pas que vous êtes une personne moche, et que du coup, vous n'avez pas vos chances sur les réseaux sociaux. Je n'ai pas dit ça. Je dis juste que... La vibe de quelqu'un, ça se ressent à travers les réseaux sociaux. Et c'est aussi ça qui va faire son succès. Donc il y a des gens qui vont être très facilement suivis et d'autres très difficilement. Quand on est un personnage, qu'on n'est pas vraiment authentique, que ça ne se démarque pas, forcément on a un peu plus de peine à le devenir. Donc la prochaine question c'est, est-ce que c'est si facile que ça ? Et bien je vous le dis, non ce n'est pas facile. Déjà il y a toute la partie création de contenu. Il faut gérer ça. Ça je ne vous en parle même pas parce que ce serait toute une... partie, c'est la création de vidéos, la création de contenu, les idées, la rédaction, la production, être derrière une caméra, engager, c'est un travail qui est à faire quasiment 24h sur 24, 7 jours sur 7, parce que tous les jours, vous allez devoir engager avec votre audience, vous allez devoir créer du contenu, le programmer, le poster, vous allez devoir réfléchir aux idées, etc. Donc c'est vraiment un job. Donc est-ce que c'est facile pour quelqu'un qui a la fibre ? Oui, c'est facile. Pour quelqu'un qui n'a pas la fibre ? c'est impossible, c'est vraiment c'est du taf, c'est beaucoup beaucoup de taf et en fait quand vous voyez pas de résultat, bah c'est facile de se dire ah mais là c'est bon j'abandonne, donc il faut aussi comprendre que vous allez devoir persévérer et ça c'est vraiment un truc, c'est persévérer continue, continue, continue, continue parce que si ça se trouve vous allez poster ce reel qui va éclater et qui va vous ramener plein d'abonnés, pareil sur TikTok maintenant, moi est-ce que je trouve facile de créer une communauté en Suisse ? Oui je trouve facile mais pourquoi ? Parce que je n'hésite pas pas à me montrer. Il y a un effet que j'en ai parlé dans l'épisode dernier, il y a un effet cumulé qui fait que ça devient de plus en plus facile, les gens voient de plus en plus vos têtes. Moi aujourd'hui, j'ai l'appui de la publicité qui vient vachement aider dans la création de communautés et je trouve que j'arrive bien à remuer un peu le truc pour engager les gens, en tout cas sur TikTok plus facile que sur Instagram. La prochaine question que vous allez me poser c'est, c'est quoi la situation de la Suisse dans la sphère de l'influence ? Alors, juste un petit détail, c'est quoi la différence entre un créateur de contenu et un influenceur ? Alors, Ça c'est peut-être une définition à moi, mais un créateur de contenu, c'est quelqu'un qui va vraiment créer du contenu. Donc il va créer une vidéo, il va créer ce qu'il y a dans la vidéo, il va voilà. Donc un influenceur, techniquement parlant, c'est aussi un créateur du contenu. Mais l'influenceur, il va plus influencer dans son style de vie. Donc il va plus montrer les marques qu'il utilise, il va plus montrer qu'est-ce qu'il fait dans la journée, il va un petit peu plus être show-off. Donc ça, aujourd'hui, je me rends compte que, mais tout mon respect aux influenceurs qui ont des centaines de milliers d'abonnés, c'est vachement dur. Vous êtes reconnu dans la rue, vous avez un... poids en fait quelque part sur les épaules que vous portez en permanence. Donc je pense que ces gens, ils doivent avoir des agents au bout d'un moment mais ça doit être... Je pense pas que je pourrais faire ça en fait. J'adore la création de contenu parce que du coup ça me permet d'être créative etc. Mais alors d'aller dans l'influence, c'est trop loin pour moi. Bon alors il faut savoir qu'en Suisse, la situation c'est qu'il y a moins de créateurs de contenu que dans les autres pays parce que ça s'est développé après. Donc les communautés sont aussi plus petites, il y a moins de gens en Suisse forcément. Et il y a aussi... des communautés poreuses. Donc vous allez retrouver des gens de France, de Canada, de voilà. Vous allez retrouver différentes nationalités dans les communautés suisses parce que c'est très difficile de contrôler les frontières dans la création de contenu. Et c'est aussi pour ça que développer une communauté vraiment vraiment suisse, c'est très difficile. Moi aujourd'hui j'arrive grâce à la publicité, ce qui fait que sur Instagram par exemple j'arrive à presque 70% de Suisses sur mon compte, c'est énorme. Ça veut dire que sur 7000 abonnés, vous calculez, ça fait beaucoup de gens en Suisse et pas beaucoup de gens en France. Et on pourrait considérer que les gens en France sont des frontaliers. Donc en fait, des gens qui s'intéressent aussi au marché suisse. En Suisse aussi, il y a moins de législation pour l'instant par rapport à la création de contenu pur à l'intérieur. Vous avez beaucoup moins de choses à mettre... d'obligation à faire. Donc on est encore un petit peu sur le souk, on va dire. On est un petit peu sur le souk. On peut encore un peu faire n'importe quoi en Suisse par rapport à la création de contenu. Mais les gens ne le font pas et les gens sont relativement honnêtes parce que faire comme certains Français influenceurs ont fait, en Suisse, ça ne fonctionne pas, malheureusement. Donc voilà, je dirais qu'il y a une très très grosse opportunité en Suisse de gagner sa vie avec les réseaux sociaux. Si vous avez envie de le faire, franchement... allez-y, mettez-vous dedans, foncez, parce que déjà, vous pouvez gagner très très bien votre vie avec ça. Ça va vous ouvrir beaucoup d'horizons de travailler avec des chouettes marques, de faire des chouettes projets, d'aller sur des lieux de tournage, de tester des produits. Franchement, faites-le, parce que je pense que c'est sincèrement une très très bonne expérience et que ça va vraiment vous ouvrir beaucoup de liberté et que c'est génial. Mais ça va vous demander du boulot. Maintenant, je voulais juste entamer la troisième partie de cet épisode par une question que je me pose de plus en plus, c'est Est-ce que moi, Janice, je quitte ou pas les réseaux sociaux ? Est-ce que je m'en vais ? Est-ce que j'arrête tout ? Alors, si je pose les choses un peu pragmatiquement, j'aimerais vous parler de ce que représentent Instagram et TikTok pour moi. D'abord, d'un point de vue financier, la seule chose que ça... Ce que ça représente, ce sont les partenariats. Donc la seule source de revenus que j'ai des réseaux sociaux, ce sont les partenariats. Après, tout ce qui est vente sur Instagram, c'est que moi qui poste des stories avec des liens et qui potentiellement convertit une vente. Mais ça, je le fais plus parce que je sais que ça saoule et qu'en fait, c'est trop énergivore par rapport au montant que ça donne derrière. Donc je le fais plus. Ce que ça représente aussi, c'est toutes les personnes adorables qui sont là et qui interagissent avec moi. J'ai des gens qui m'écrivent tous les jours. J'ai des gens qui m'écrivent toutes les semaines. J'ai des gens qui répondent à mes stories. J'ai des gens qui m'envoient des mots d'amour, des remerciements. qui m'envoient comme quoi ils ont été inspirés. Et ça, franchement, c'est le plus beau cadeau que les réseaux sociaux puissent m'offrir. Parce qu'à aucun moment, j'ai cherché à utiliser les réseaux sociaux pour arnaquer, pour voler, pour faire n'importe quoi. J'ai toujours voulu éduquer les gens avec ce que je savais, pour les aider à faire de même. Que ce soit avec la thune, le business, le marketing, tout ça. J'ai toujours voulu faire ça. Donc les réseaux sociaux, pour moi, à ce niveau-là, c'est un cadeau, parce que j'ai pu aussi constater l'influence que j'avais sur certaines personnes avec le succès que j'ai dans ma vie, et la manière dont j'ai de le retransmettre. Et ça, j'aimerais continuer. Ça, c'est important pour moi parce que j'aime la justice, mais j'aime aussi que les gens réalisent leurs rêves. Et je veux leur montrer que c'est possible. Quand on se travaille, c'est possible. Et du coup, ça m'amène sur le troisième point de ce que représentent les réseaux sociaux pour moi actuellement, c'est la crédibilité. Parce que du coup, je me montre, je parle des sujets qui m'intéressent, j'éduque, je me montre à nu sur les réseaux sociaux et ça apporte une très grande crédibilité pour qui je suis et ce que je propose. Et ça aussi, c'est très important. Vous voyez qui je suis, ce que je fais, avec qui je traîne. Vous voyez pas forcément quand je suis pas bien. Il y a plus des podcasts comme ça où je vous le dis. Écoutez les gars, j'ai passé une semaine de merde. Mais voilà, c'est une certaine crédibilité et je ne pourrais pas enlever l'importance que ça a dans mon travail actuellement. Ce que les réseaux sociaux ne sont pas pour moi actuellement, ce n'est pas un revenu stable. Donc je ne peux pas compter sur les réseaux sociaux pour vivre à 100%. C'est pas du coup mon gain de pain. C'est pas ça qui fait mon gros du chiffre d'affaires. Je le disais avant avec les partenariats d'influence, je sélectionne les marques quand je... J'accepte de bosser avec une marque, c'est vraiment que j'en ai envie. Et c'est pas ma raison de vivre en fait. Je vis pas pour les réseaux sociaux. Je poste ce que j'ai envie de poster. C'est tout. Je ne fais pas pour poster. Donc il y a des jours où je vais... En fait je vais tous les jours en montagne, vu que j'habite en montagne, mais je vais courir tous les jours en montagne, il y a des jours où je me dis viens prends le drone, va faire un shot, va là-bas pour faire le shot pour poster. Je ne fais pas ça. C'est je prends dans mon sac le drone au cas où il y a un shot qui se présente. Mais je ne fais pas l'inverse. Et ça n'a pas l'intention de changer... Je n'ai pas l'intention de changer ça parce que ça ne m'intéresse pas aujourd'hui. j'utilise la publicité comme moyen principal pour ma rémunération. Et cette publicité, elle passe par les réseaux sociaux. Aujourd'hui, j'utilise Instagram et TikTok pour la génération de leads qui vont me permettre d'avoir accès à des gens qui sont intéressés par mes produits. Donc les gens que j'ai dans mes abonnés Instagram et TikTok, je ne les considère pas comme des prospects ou des futurs clients. C'est une communauté de gens qui s'intéressent à ce que je raconte. Ça s'arrête là. Ça ne veut pas dire que je ne les considère pas. ça veut juste dire que je respecte là où ils sont et ce qu'ils vont consommer de moi, c'est-à-dire du contenu gratuit en grande majorité. Par contre, c'est clairement dans ma stratégie pour mon business derrière. Mais je respecte la place des gens, je ne cherche pas à les attirer à tout prix dans les mailles du filet pour qu'ils achètent chez moi. Je cherche à être authentique et unique pour qu'ils comprennent comment je peux les aider. S'ils n'ont pas besoin de moi ou s'ils n'ont que besoin de mon contenu gratuit, ils n'ont que besoin de mon contenu gratuit et ça me va ! mais ça me va les gars, soyez là mettez un like, commentez, je sais pas d'ailleurs si c'est pas encore fait, notez cet épisode notez ce podcast, faites-le ça va m'aider à le faire connaître donc voilà, je respecte vraiment fondamentalement les gens et leur utilisation des réseaux sociaux si ça les aide à trouver le service qu'il leur faut, si ça les aide à trouver le produit qu'il leur faut, génial mais s'ils sont juste là pour consommer mais génial aussi, soyez juste bienveillants dans votre utilisation, si vous voyez quelque chose qui ne vous plaît pas, swipez partez merci Ne n'allez pas mettre un commentaire qui va détruire quelqu'un derrière. C'est super important. Donc, pour conclure, est-ce que je quitte ou est-ce que je quitte pas ? Je vais réduire, ça c'est sûr. Je vais me concentrer encore plus sur ce qui me fait plaisir de partager, mais je ne ferai plus du tout de vente, plus de promotion, quoi que ce soit sur mes comptes. Pour ça, j'ai la publicité. Et pour tout ce qui sera très intimiste, on va tous rester entre nous sur le podcast, parce que soyons honnêtes, c'est pas les rageux qui vont venir écouter mon podcast. Et d'ailleurs, je pense, on arrive vraiment à la fin de cet épisode, mais je vous ai pas parlé, mais parfois j'ai des idées. je me dis mais tiens si je montrais ma liste de gens bloqués parce que les gens bloqués que ce soit sur Instagram ou sur TikTok c'est des gens qui m'ont insulté donc je me dis et si je les montrais au monde c'est... j'ai failli insulter là j'ai pas fait, si je montrais au monde le nom de ces gens qui insultent sur les réseaux sociaux on ferait quoi ? ce serait un peu un MeToo, un balance ton porc, un truc comme ça mais non je le fais pas parce que j'ai autre chose à foutre en fait, donc voilà je suis gentille en fait, parfois je suis un peu sèche dans les commentaires mais c'est parce qu'il faut un peu tame les bestioles qu'il y a sur les réseaux sociaux Mais j'ai cette approche bienveillante et je veux que ça reste bienveillant. Est-ce que j'aurais supprimé ou pas cette publication quand vous écouterez ? Je ne sais pas. Allez voir, vous verrez de vous-même. Et puis vous me direz ce que vous en avez pensé. N'hésitez pas d'ailleurs à me dire sur Instagram ce que vous avez pensé de cet épisode. Partagez avec moi, échangez, parce que je suis là pour ça en fait. Je suis vraiment là pour ça. Et puis dans le prochain épisode, certainement que je vous parlerai de ce lancement de Coach ton business, de comment ça s'est passé. Très certainement que je vous parlerai de... ma stratégie pour les prochains mois parce que évidemment, Janice ne s'arrête pas là. Elle a déjà atteint un carton. Elle veut recartonner encore derrière. Et je me réjouis de vous raconter ça parce qu'évidemment, je sais que ça inspire certains d'entre vous, en tout cas ceux qui m'écrivent. Et je sais à quel point c'est important de vous montrer qu'en Suisse, on peut y arriver, on peut réussir. Il vous faut juste les bonnes méthodes. Il vous faut juste les bonnes stratégies. Et moi, je suis là pour ça. En tout cas, j'espère de tout cœur un jour pouvoir vous aider à le faire via le podcast, via mes produits, via mon accompagnement, j'en sais rien. Bref, voilà. Voilà, je termine là. De nouveau, mettez une note à cet épisode, partagez-le dans votre story, s'il vous plaît, si vous avez envie que je parle de ce sujet un petit peu plus. Je me réjouis d'avoir de vos nouvelles et je me réjouis surtout de vous faire un épisode dans deux semaines. Et je vous dis à tout bientôt. Merci beaucoup.

Description

Dans cet épisode, je partage avec vous un ressenti personnel très fort que j’ai vécu cette semaine. Vous l’entendrez dans ma voix, je suis un peu déçue et contrariée. Le week-end dernier, j’ai littéralement créé un véritable "shit show" sur TikTok et j’ai envie de vous en parler.


Je vais également profiter de cet épisode pour vous dévoiler la vérité sur la rémunération via les réseaux sociaux, comment ça fonctionne vraiment, et à quel rythme on peut espérer en vivre, surtout en Suisse. Avec près de 100 000 abonnés sur TikTok et 7 500 sur Instagram, je pense avoir une bonne vue d'ensemble sur le sujet.


Je reviens aussi sur mon parcours dans la construction de communautés, que ce soit chez QoQa, Neia, ou The Jaykaylab, et je vais vous expliquer pourquoi je pense quitter les réseaux sociaux. Qu’est-ce que ça veut vraiment dire ?


Dans cet épisode, je vous confie tout : mes réussites, mes frustrations, et mes doutes. Spoiler : je vais peut-être réduire mon activité sur les réseaux, mais tout reste entre nous ici, sur le podcast.



À écouter, à partager, et à appliquer pour un impact réel sur ta vie et ton business!


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Mots-clés :

  • réseaux sociaux

  • créateur de contenu

  • influenceur en Suisse

  • rémunération réseaux sociaux

  • entrepreneur digital


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Transcription

  • Speaker #0

    Ah les réseaux sociaux, vous connaissez tous leur mythe, comme quoi on est payé, on devient facilement influenceur ou influenceuse, c'est facile d'avoir des abonnés, on devient très vite riche. Dans cet épisode, je vais vous faire part d'un sentiment personnel très fort cette semaine et vous l'entendrez à ma voix, je suis un peu déçue, contrariée, fâchée. J'ai littéralement crée un shit show ce week-end sur TikTok et je voudrais vous parler de ça. Je vais en profiter pour vous dévoiler la vérité sur la rémunération via les réseaux sociaux, comment ça marche, à quel rythme on peut espérer gagner sa vie avec. en Suisse particulièrement. Je suis très très forte à la construction de communautés, je pense que ça vient de mon expérience chez Coca mais pas que. Déjà chez Neya on avait réuni une jolie communauté à Genève de gens passionnés par la nourriture. Avec TheJayKellab on avait réuni des fans de plantes dans la Suisse romande via notre association. Quand même trouver 2500 personnes fans de plantes en Romandie c'était quelque chose. Aujourd'hui je totalise presque 100 000 abonnés sur TikTok avec Coach Ton Budget et à peu près 7500 sur Instagram avec Coach Ton Business. Pourquoi alors ? Est-ce que je voudrais quitter les réseaux sociaux ? Pourquoi est-ce que je voudrais en parler ? Je vous explique dans cet épisode et je vous confie tout. Mais d'abord, bienvenue sur Coach ton budget et business, le podcast dédié à la thune, mais aussi au marketing et à l'entrepreneuriat en Suisse particulièrement. Je suis Janice, formatrice en marketing et business digitaux, mais aussi créatrice de contenu dans la finance personnelle. Dans ce podcast, on parle argent pour s'éduquer, apprendre à le gérer et comment réaliser nos projets de vie avec. Si tu es nouvel ou nouveau, bienvenue. Et pour les auditeurs fidèles... encore et toujours un grand merci de continuer à me soutenir depuis maintenant une année sur le podcast. La première chose que je vous conseille de faire, c'est de vous abonner pour ne manquer aucun épisode, mais aussi de me suivre sur TikTok, c'est coach ton budget et sur Instagram, c'est coach ton business. Il y a une newsletter où je vous envoie toutes les semaines les news du podcast pour que vous les liiez directement dans votre boîte mail. Vous avez aussi accès à toutes les offres spéciales que je propose par rapport à mes accompagnements et mes produits. Bon. La première chose que j'ai à vous dire, c'est que j'étais censée faire le récap du mois de septembre avec les chiffres, mais je vous avoue qu'il faudra attendre parce que je suis en grosse hésitation de continuer à parler de mes chiffres en toute transparence. Je sais que vous aimez être inspirés parce qu'effectivement, j'ai des très très bons résultats, mais il y a énormément de jalousie autour de ça et il semblerait qu'on n'ait pas vraiment le droit de réussir aux yeux de certaines personnes, donc voilà, on verra un petit peu, j'ai pas... j'ai pas exactement décidé ce que je voulais faire. Je sais que je le partage très ouvertement avec mes clients parce que eux ils en ont besoin pour s'inspirer et puis pour créer quelque chose aussi de leur côté, mais à comme ça tout le monde je sais pas. Et je vais vous expliquer un petit peu aussi qu'est-ce qui s'est passé sur les réseaux sociaux. Alors d'abord je vais vous expliquer quelque chose. Personnellement j'aime les réseaux sociaux, je les utilise tous les jours. J'utilise Instagram en premier, j'utilise un peu moins TikTok, j'utilise YouTube, je consomme du contenu vidéo dessus. Ça m'arrive d'aller sur Pinterest de temps en temps, je consulte LinkedIn à titre indicatif. Par contre, je n'ai pas du tout Snapchat ou Twitter. Je trouve que c'est assez de réseaux sociaux comme ça. Je n'ai pas accroché sur Threads. Donc voilà, pour moi, c'est suffisant comme ça. En fait, avec les réseaux sociaux, j'aime interagir avec mes amis. J'aime aussi consommer du contenu de qualité, des trucs qui me font rire, des trucs qui me font apprendre des choses. Et aussi, vu que j'ai des communautés, j'aime interagir avec les gens qui me suivent. J'aime quand ils me contactent, j'aime quand ils me parlent, j'aime quand ils répondent à mes stories. J'aime quand ils commentent mes posts. Et j'essaie de faire de même quand j'ai le temps. Donc vraiment, quand tout le monde chie sur les réseaux sociaux, je trouve dommage de le voir sous cet angle-là parce qu'il y a beaucoup de bonnes choses à apprendre des réseaux sociaux. Et notamment au niveau business, on peut vraiment créer quelque chose de très intéressant avec les réseaux sociaux. Et ce n'est pas à négliger ça. Et moi, je pense que si j'ai autant réussi avec la création de communautés sur les réseaux sociaux, c'est littéralement parce que j'aime les réseaux sociaux. Ça ne veut pas dire que je me coupe du monde réel, mais pour moi, introvertie, les réseaux sociaux, c'est un moyen fabuleux. de rester connectée avec les gens, de pouvoir rester dans ma bulle et de consommer les gens dans la vraie vie quand j'en ai envie. On n'a pas un meilleur outil que ça à l'heure actuelle. Parce que quand j'étais petite, j'avais tendance à me sentir seule, parce que je me sentais très déconnectée des gens. Aujourd'hui, je ne me sens jamais seule, parce que quelque part, j'ai toujours un peu les réseaux sociaux. Et quand j'ai envie de voir mes amis dans la vraie vie, j'ai juste à booker un rendez-vous, un repas, un souper, je ne sais pas, à proposer quelque chose à quelqu'un ou quand quelqu'un me propose quelque chose de répondre. Et je les vois. Et l'un n'empêche pas l'autre. Mais voilà, je vous avoue que je les déteste aussi. J'ai vu des zones très très sombres des réseaux sociaux et de ce que ça peut devenir. Et je vous donne un petit indice, c'est tout ce qui est au sujet du harcèlement. Et pour ça, je vais revenir à mes débuts avec Coach ton budget. En février 2023, quand j'ai commencé à poster sur les réseaux sociaux, j'ai eu très très très vite du succès dans mes posts. Et je pense que c'est ça, c'est cette adrénaline-là qui m'a fait continuer et qui m'a fait progresser à chaque fois plus sur les réseaux sociaux. Donc, je postais du contenu très simple et vraiment de piètre qualité parce que c'était pas forcément très compliqué. sur TikTok. Donc il faut se dire que en 3 mois, j'avais réuni à peu près 80 000 personnes et les 10 000 autres personnes que j'ai réunies, ça s'est fait un peu sur l'année. Après, je vais vous expliquer pourquoi, mais il y a eu des va-et-vient de ma présence sur TikTok qui ont fait que j'ai pas progressé depuis. J'ai toujours 90 000 abonnés et j'ai pas vraiment progressé depuis, mais je vous explique dans 2 secondes. Donc voilà, mes débuts avec Coach ton budget sur les réseaux sociaux, c'était fabuleux parce que j'ai eu beaucoup d'abonnés d'un coup, les gens... m'ont reconnu directement dans la rue donc je me suis dit waouh c'est ça veut dire que j'ai quand même quelque chose de percutant les gens se souviennent de moi ils me confient qu'ils aiment beaucoup mon contenu que ils trouvent ça cool que quelqu'un part d'argent en suisse etc génial en fait très très vite j'ai eu des vidéos extrêmement virale et c'est là où j'ai compris quelque chose de très important par rapport à l'argent en suisse en suisse l'argent c'est pas forcément tabou mais c'est tabou d'être pauvre alors qu'en france c'est tabou d'être riche Donc quand mes vidéos passaient du côté français, parce qu'il faut savoir que la vidéo elle fait le tour au niveau local, puis après elle part un peu plus loin, et puis après elle va à l'international, en tout cas dans les pays francophones. Donc ça peut tant être en Afrique, ça peut être au Canada, ça peut être en France, ça peut être en Belgique, voilà, elle se balade la vidéo. Donc elle peut toucher beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de gens. Quand elle n'est qu'en Suisse, elle ne va pas toucher beaucoup de monde, mais quand elle est en France, elle va tout d'un coup toucher beaucoup plus de monde, parce qu'il y a... aussi beaucoup plus de français que de suisse. Il y a aussi beaucoup plus de gens qui utilisent l'application qu'en Suisse. Même si en Suisse, il y a beaucoup beaucoup de gens qui utilisent TikTok. Donc quand on parle d'argent de la manière dont je l'ai fait et dont je le fais toujours, ça pose problème à certaines personnes et il faut savoir que plusieurs vidéos ont fait l'objet de critiques, de moqueries, d'insultes auxquelles j'ai dû faire face. Il y a eu des fois où la vidéo était tellement virale que j'avais un commentaire par minute et que je devais passer 24 à 48 heures à modérer tous les commentaires pour être sûre que ce ne soit pas un champ de bataille. pour que les gens ne s'insultent pas entre eux et ne m'insultent pas moi par la même occasion. Le pire du pire que j'ai eu, c'est quelqu'un qui a commencé à me harceler en me disant que j'étais une personne fictive, que j'avais jamais fait mes études à Genève, que je mentais, que j'étais une arnaqueuse, etc. Des gens comme lui, où aller à ce point-là en cherchant mon nom sur Google et qui j'étais, il n'y a eu que lui en tout cas, mais j'ai trouvé que c'était vraiment poussé et que c'était très intrusif. Après, d'autres personnes qui m'ont traité d'arnaqueuse, de voleuse, etc., il y en a eu plein. Mais je pense que c'est des gens qui ont juste montré leur jalousie et qui ne sont pas allés au-delà du fait qu'un programme comme Coach ton budget aide les gens à gérer leur argent. Et aujourd'hui, c'est prouvé par les reviews qu'on me laisse sur le compte Trustpilot, mais aussi par les retours que j'ai des gens qui m'écrivent en disant ça change ma vie et ma relation à l'argent. Bref, j'ai dû vivre tout ça et l'année dernière, je n'étais pas préparée à ça. Je ne m'attendais pas à cette vague. Je ne savais pas ce que c'était et ça a été très compliqué par moments. Donc quand on subit une vague comme ça de haine et de harcèlement... on se calme, on rentre dans sa grotte et on sort plus trop. Et les gens me disaient, mais t'es où, tu fais quoi, poste du contenu, machin, et ils comprenaient pas que moi je recevais vraiment beaucoup de critiques et de haine, et particulièrement quand ça passe en dehors de la Suisse, je précise, et que du coup j'avais plus envie de poster. Donc j'ai eu vraiment des moments où j'étais là, je poste, je poste pas, je poste, je poste pas, oh je fais quoi, oh j'ai plus envie de parler de ça, et si je dis ça comme ça, ça va être mal pris, et si je dis ça comme ça, ça va être mal pris de l'autre côté, et si je dis ça comme ça... ben c'est pas assez fort donc ça va pas capturer l'attention des gens, etc. C'était un vrai, une horreur à créer du contenu. Donc on va dire qu'à partir de juin, juillet, donc déjà ma situation personnelle n'était pas incroyable vu que je me séparais de mon ex et que j'étais au boulot très mal, etc. Il n'y avait rien qui allait et c'était très compliqué de faire du contenu. Donc à travers l'été, je me suis un peu calmée et j'ai décidé de me remettre sur patte en septembre. J'ai réessayé, j'ai pas trouvé la formule qui me convenait, j'ai réessayé, etc. Donc ça a été très compliqué. En parallèle, j'ai recommencé mon compte Instagram de zéro. en octobre 2023. Et je me suis un peu plus développée sur Instagram, qui est un peu plus friendly, on va dire, pour les gens comme moi, pour se développer. Donc on a moins des commentaires comme ça, on a moins des insultes, on a moins des gens qui se cachent derrière un compte sur Instagram que sur TikTok. Attention, ça existe et je vais vous parler d'exemples. Donc voilà, c'était très compliqué. Et un jour, j'ai discuté avec Florane Prallon, qui est aussi sur les réseaux sociaux et qui a aussi vécu. des vagues de haine et de critiques, parce que les gens se sont moqués de son apparence physique. Et elle m'a aussi dit que c'était difficile, que ça l'avait terré quelques jours, et puis qu'elle s'était relevée, etc. Après, Florane fait beaucoup de développement personnel, donc elle est très forte, elle arrive à se relever. Je pense sincèrement qu'une qualité comme ça, de pouvoir se relever, quand les réseaux sociaux entiers se sont moqués de nous, c'est très compliqué, mais il faut pouvoir se relever, sinon on n'avance pas. Mais c'est très impactant. Donc voilà, pour moi, aujourd'hui, le pire des réseaux sur lesquels j'ai des communautés, c'est TikTok. c'est celui qui ne pardonne pas. C'est celui qui... On peut réutiliser votre vidéo pour se moquer de vous, on peut vous tracher en commentaire, on peut signaler votre compte, voilà. C'est vraiment... TikTok, c'est un con, c'est un réseau social maléfique. Et pourtant, c'est là où j'ai ma plus grosse communauté, et c'est là où j'ai beaucoup de gens qui me suivent, et c'est là où je vais vous raconter ce qui s'est passé ce week-end. Avant de vous raconter un petit peu, est-ce qu'on peut gagner sa vie sur les réseaux sociaux en Suisse, à quelle vitesse on peut devenir influenceur, est-ce que c'est si facile que ça, machin machin... Je vais vous parler un petit peu de tout ça dans la suite de cet épisode, mais je vais d'abord vous raconter ce qui s'est passé ce week-end. Donc il faut savoir que j'ai un très joli partenariat avec une marque que j'aime beaucoup qui s'appelle Kala, et qui fait de la recherche de deuxième pilier, donc les avoirs du deuxième pilier en Suisse. Et c'est une collaboration que je chéris particulièrement parce que c'est la première fois qu'ils font les réseaux sociaux, que fondamentalement je suis un peu la seule personne en Suisse romande qui peut les aider à faire ça. Donc j'ai vraiment fait attention à ce que cette vidéo soit bien, qu'elle évite des commentaires de haine. qu'elles éduquent et puis surtout qu'elles renvoient bien vers eux et pas vers quelconque margoulin pour ça. Parce qu'il y a beaucoup d'arnaques dans la recherche d'avoir de deuxième pilier. Pour faire monter un peu la sauce cette semaine et pour avoir un peu du mouvement sur mon compte, j'ai régulièrement posté des trucs un peu drôles, des trucs un peu voilà. Ça a fonctionné, j'ai eu pas mal de nouveaux abonnés cette semaine, j'ai eu pas mal de vues sur mes vidéos et dimanche matin je me dis tiens je vais encore poster une dernière vidéo avant pour un peu faire monter la sauce un dimanche pour poster la vidéo. Donc... Je vais sur Instagram, pardon, je vais sur TikTok et là je vois un commentaire de quelqu'un qui dit le valet c'est agréable écoutez j'ai pas le mot exactement mais c'était un truc du genre le valet c'est agréable parce qu'il y a moins de frouze là-bas Et je me dis, les commentaires contre les Français, je les connais. Voilà, ça fait 11 ans que je suis en Suisse, je suis française, les gens souvent s'étonnent de savoir que je suis française et pourtant je le suis, fondamentalement je n'ai que le passeport français et je ne peux pas faire encore la demande de naturalisation parce que j'ai pété entre temps mon permis de séjour donc je dois encore attendre 5 ans pour le faire. Voilà les gens s'étonnent de savoir que je suis française et je connais la xénophobie anti-français donc je prends ce commentaire là je l'affiche et puis je fais un TikTok où j'écris POV les Suisses qui ne réalisent pas le racisme avec les Français ou je sais pas quoi, j'ai écrit un truc un peu comme ça bon déjà je me suis trompée j'ai écrit racisme mais pas xénophobie Mais en fait de toute façon si j'avais mis xénophobie, TikTok m'aurait banni la vidéo donc voilà, bon elle est passée comme ça. Et en fait en quelques minutes la vidéo a commencé à récolter plein plein plein plein plein de commentaires négatifs au sujet des français. Mais quand je vous dis négatif c'est... A l'heure où vous écoutez le podcast, je sais pas si j'aurais laissé la vidéo donc je sais pas si vous aurez l'occasion d'aller la voir ou si vous l'avez vue, mais la section commentaires est un cimetière pour les français. Il y a une... des insultes. Mais des insultes où vous n'avez pas idée. Les gens sont devenus tellement méchants, entre eux, au sujet des Français, au sujet des Suisses. C'est devenu un champ de bataille entre les gens. Et je me suis dit, mais je fais quoi ? Je coupe ou je coupe pas ? Et après je me suis dit, mais franchement, je sais pas. Et la preuve, c'est qu'au moment où je vous fais cet épisode, je sais toujours pas si je l'enlève ou pas, mais c'est pas ça que je veux des réseaux sociaux. C'est pas un endroit où les gens se tirent des balles. Donc fondamentalement, en disant ça, je devrais la retirer. Mais en même temps, je me dis, waouh. Les gens qui parlent la même langue, qui cohabitent ensemble parfois sans le savoir, parce que je pense que dans mon immeuble, les gens ne savent pas forcément que je suis française, et pourtant ce sont des gros valaisans qui, voilà. Les gens se tirent dessus dans les commentaires. Mais quand je vous dis qu'il y a des insultes du racisme ou de la xénophobie, c'est vraiment hardcore. Et c'est ça qui m'a plombé mon dimanche. Ça m'a fait énormément de mal de voir tout ça. Alors je ne prends pas personnellement le racisme anti-français, enfin la xénophobie anti-français. Les insultes anti-français, c'est bon, je les connais en long, à large, en travers. Mais à un moment donné, il faudrait peut-être réaliser que ça l'est. D'être anti-français, c'est... On fait ce qu'on veut. On est anti qui on veut. Mais je pense que de l'exprimer comme ça et de manière aussi vulgaire et aussi impropre sur les réseaux sociaux, c'est un problème. Et ça montre la petitesse qu'on peut retrouver sur les réseaux sociaux. Et ça montre aussi le peu de cellules grises que certaines personnes ont sur les réseaux sociaux. Et ça, ça m'attriste un petit peu. sachant que j'ai envie d'avoir le rôle d'éducatrice sur les réseaux sociaux. Tant au niveau business qu'au niveau finance, j'ai envie d'éduquer les gens, de les level up dans leur vie. Et quand je vois qu'un commentaire comme ça peut soulever les foules et les faire réagir aussi violemment, ça me fait peur. Ça me fait vraiment peur, je vous le dis. On connaissait ce qui s'est passé sur les réseaux sociaux en France avec les élections. On sait que ça a été très animé, ça a été très compliqué. Mais que ce soit le cas en Suisse, moi ça m'a choquée. Et je pense que je vis dans un monde de bisounours pour que ça me choque. Mais... je vous le dis, ça m'a touchée. Ça m'a vraiment touchée. Je ne l'ai pas pris personnellement, mais ça m'a touchée. Et là, je me dis de plus en plus, il faut, Janice, que tu quittes les réseaux sociaux. Ça te fait du mal, ça te plombe, ça te fait du mal. Parce que ça fait maintenant 18 mois que je suis dessus, surtout sur TikTok. Et régulièrement, j'ai ces vagues où les commentaires me touchent. Et je n'arrive pas à m'en défaire. D'ailleurs, Florane, si tu écoutes cet épisode, si tu as des conseils à me donner, fais-le. Non mais, plus sérieusement, c'est hardcore. C'est vraiment... c'est hardcore. Voilà. Je suis déçue que les gens ne peuvent pas montrer un peu plus de bienveillance, ou au moins du pragmatisme, parce qu'on a tous nos préférences. On a tous nos préférences de couleur, de personnes, on a tous nos préférences dans la vie. Mais on n'est pas forcément obligé de tracher sur quelque chose que l'on n'aime pas. On peut tout simplement dire que c'est pas sa tasse de thé. On peut rester bienveillant, gentil, courtois, etc. Bon, voilà. Revenons à nos moutons, et surtout au sujet du podcast, parce qu'on est toujours... lié à l'argent, comme vous savez. Et du coup, en fait, la question, c'est comment est-ce qu'on gagne de l'argent avec les réseaux sociaux en Suisse ? Alors, vous avez vu un aperçu de ma vie sur les réseaux sociaux et avec une communauté comme la mienne en Suisse, qui est déjà grande, parce qu'en Suisse, à partir de 5 000 abonnés, on peut déjà considérer qu'on a une communauté sur Instagram à peu près. Sur TikTok, je dirais que c'est plus quand même entre 10 et 20 000, on va dire, pour avoir une communauté, même plus, 20, au-dessus de 20, parce que... Il peut y avoir beaucoup de chenilles sur TikTok et du coup, pas vraiment une communauté. Donc, je dirais 20 000 quand même, 20 000 personnes. Donc, 90 000, c'est quand même petit encore comme créateur. Mais en Suisse, c'est beaucoup. Surtout que je crois que j'ai 60 de Suisses qui me suivent. Donc, c'est énorme et c'est une très jolie audience pour les marques avec qui je travaille. Donc, c'est vraiment intéressant. Alors, la première question à laquelle je vais répondre, c'est est-ce qu'on gagne sa vie avec les réseaux sociaux ? C'est un mythe hyper courant. La question, c'est est-ce qu'on est rémunéré par Instagram, TikTok ? Et je vais peut-être parler de YouTube, Twitter, je ne sais pas. Alors, dans mon cercle de connaissances, Instagram et Facebook ne rémunèrent pas. Vous n'avez pas de rémunération à la vue, au like ou je ne sais pas quoi sur Meta. On ne gagne pas d'argent sur ces réseaux sociaux-là. En ce qui concerne TikTok, on ne gagne pas non plus d'argent avec... TikTok en Suisse. Petite aparté, on peut gagner de l'argent en utilisant le système de séries ou en utilisant les lives. Mais avec les lives, vous récoltez des espèces de gadgets que les gens vous envoient en faisant des lives que vous pouvez revendre. Ce n'est pas une rémunération directe parce que vous devez les collecter, vous devez faire très régulièrement des lives, vous devez créer une série, vous devez la vendre. Donc on n'est pas sur une rémunération à la vue. Et donc quand vous avez une vidéo qui explose à plusieurs millions avec 1000 balles qui tombent tout d'un coup comme ça, ça n'existe pas en Suisse. En revanche, Il y a des opportunités commerciales, donc de gagner sa vie avec les réseaux sociaux grâce à l'influence. Et l'influence, en Suisse, ça peut très très très très très bien gagner, ça peut très bien payer en fait. Donc quand on est créateur de contenu, on a le choix soit d'être contacté proactivement par les marques, soit de le faire nous-mêmes, d'aller vers les marques et de demander, voilà, et vous serez intéressé par un partenariat. On a tout ce qui est UCG, où vous allez montrer des produits, et on a tout ce qui est partenariat, vous parlez de la marque, vous parlez du produit, etc. On peut aussi faire de la publicité, donc... utiliser son image pour parler d'un produit qui va être utilisé en publicité. Et tout ça, ce sont des manières de se rémunérer. Alors évidemment, plus on est petit créateur, plus le montant est bas, mais plus on est gros et plus on a une grosse communauté, parce que il faut comprendre que vous êtes en Suisse, vous avez 100 000 abonnés, mais que 90% de votre base est en France, pour une marque suisse, vous n'êtes pas important, vous n'êtes pas intéressant, parce que vous avez seulement 10 000 personnes en Suisse. Donc c'est une petite communauté en Suisse, mais par contre, vous êtes très intéressant pour la France, par exemple. Donc il faut bien comprendre ça. Typiquement sur TikTok j'ai une très grosse communauté de Genevois J'ai beaucoup de frontaliers et de Genevois Donc pour les marques qui sont basées à Genève c'est top Parce qu'elles peuvent directement accéder à une communauté qui est genevoise Ou en tout cas autour des frontières Alors là je vais pas vous parler de prix spécifiquement Parce qu'en fait ça va vraiment dépendre de chaque créateur Par exemple, enfin si je vais vous parler un peu de prix Mais une story par exemple sur Instagram Peut vous rémunérer entre 50 et 100 balles en fonction de votre audience Voir même plus, 300 Je me rappelle quand j'étais chez Sky On avait des influenceurs qui vendaient 600 balles la story Oui C'est énorme, mais bon, on ne va pas les critiquer. Et un post, un reveal, ça peut aller, pareil, d'un tout petit prix à 1 500, 3 000 balles, 10 000 balles pour les gens qui ont une très, très, très grosse audience en Suisse. Et TikTok, pareil, en fait, vous avez des très petits montants. Vous pouvez démarrer très petit avec des très gros montants. Et là, en fait, c'est exactement comme un graphiste, un photographe. Là, c'est des prix à fixer que la marque va accepter de payer pour tout. travailler avec vous. Donc si vous êtes trop cher, la barque elle va se dire, attends, moi je paye pas ça pour avoir ça. Et si vous n'êtes pas cher, la marque va aussi profiter de bosser plein de fois avec vous parce que vous n'êtes pas cher et que vous avez une bonne audience. Donc vous devez vraiment trouver le milieu. Donc fondamentalement, est-ce qu'on gagne sa vie avec les réseaux sociaux en Suisse ? Oui, on peut. Mais peut-être qu'à la base, c'est pas la première chose qu'on fait pour quitter son emploi. Et il faut quand même travailler derrière, c'est-à-dire que vous allez avoir des partenariats avec des marques, il faut gérer ça de manière professionnelle, il faudra faire des devis, il faudra faire des livraisons, il faudra faire quelque chose de professionnel parce que la marque elle, elle est professionnelle. Vous, vous êtes peut-être débutant, vous n'avez jamais fait ça de votre vie, donc c'est très facile de manquer de professionnalisme et d'avoir par exemple un contrat entre la marque et vous qui est poreux as fuck et qui en fait pose problème. Donc voilà, moi j'ai développé tout ça parce que j'ai bossé avec des influenceurs mais d'un point de vue professionnel, donc j'étais du côté de la marque. Et aujourd'hui, la manière dont je traite mes collaborations avec les partenaires que j'ai, c'est de la même manière, mais c'est professionnel. On a un contrat, si on me demande de l'exclusivité, il faut payer un supplément. Le nombre de vidéos, ça va dépendre. Je fais des packages aussi en général. Et puis, j'ai le même prix pour tout le monde. Je ne fais pas la différence entre un gros et un petit. J'ai les mêmes prix pour tout le monde tout simplement parce que j'accompagne toutes les marques de la même manière. Par contre, je refuse certaines marques. Je refuse de bosser avec des marques qui ne me parlent pas, que je n'achèterai pas, que je n'utiliserai pas. que je ne serai jamais cliente, je ne fais pas ça. Tout simplement parce que les réseaux sociaux, ce n'est pas mon gagne-pain principal, ce n'est pas là où je fais mon argent principalement. Et donc, quand je prends un mandat de réseau social, de partenariat de marque, je le choisis parce que j'ai vraiment envie de bosser avec cette marque, j'ai envie d'en apprendre plus et j'ai envie de l'aider dans son objectif de notoriété ou de vente, ou de prospect ou quoi que ce soit. Donc, je l'accompagne. Maintenant, prochaine question. À quelle vitesse on peut devenir influenceur sur les réseaux sociaux ? Il faut savoir que ça peut aller très vite ou très lentement. Il y a des gens qui galèrent avec 1000 abonnés pendant des années. Il y a des gens qui ont 10 000 abonnés en une semaine. Ça va dépendre de la qualité de votre contenu. Et là, je vais dire un truc que vous n'allez peut-être pas aimer, mais il y a un truc qui s'appelle The Beauty Privilege. En dehors des comptes, des facelace comptes ou des comptes où on ne voit pas la personne... vraiment, voilà, il y a plus une marque qu'une personne, il faut aller à la réalité de la chose. Les gens vont adhérer à votre manière de parler, ils vont adhérer à votre image, ils vont adhérer à vous, en fait. Donc si vous êtes quelqu'un que les gens n'apprécient pas forcément, ou en tout cas avec qui ils n'ont pas de feeling, et que ça se répercute sur beaucoup, beaucoup de gens, effectivement, ça va être beaucoup plus dur de construire une audience. Je ne dis pas que vous êtes une personne moche, et que du coup, vous n'avez pas vos chances sur les réseaux sociaux. Je n'ai pas dit ça. Je dis juste que... La vibe de quelqu'un, ça se ressent à travers les réseaux sociaux. Et c'est aussi ça qui va faire son succès. Donc il y a des gens qui vont être très facilement suivis et d'autres très difficilement. Quand on est un personnage, qu'on n'est pas vraiment authentique, que ça ne se démarque pas, forcément on a un peu plus de peine à le devenir. Donc la prochaine question c'est, est-ce que c'est si facile que ça ? Et bien je vous le dis, non ce n'est pas facile. Déjà il y a toute la partie création de contenu. Il faut gérer ça. Ça je ne vous en parle même pas parce que ce serait toute une... partie, c'est la création de vidéos, la création de contenu, les idées, la rédaction, la production, être derrière une caméra, engager, c'est un travail qui est à faire quasiment 24h sur 24, 7 jours sur 7, parce que tous les jours, vous allez devoir engager avec votre audience, vous allez devoir créer du contenu, le programmer, le poster, vous allez devoir réfléchir aux idées, etc. Donc c'est vraiment un job. Donc est-ce que c'est facile pour quelqu'un qui a la fibre ? Oui, c'est facile. Pour quelqu'un qui n'a pas la fibre ? c'est impossible, c'est vraiment c'est du taf, c'est beaucoup beaucoup de taf et en fait quand vous voyez pas de résultat, bah c'est facile de se dire ah mais là c'est bon j'abandonne, donc il faut aussi comprendre que vous allez devoir persévérer et ça c'est vraiment un truc, c'est persévérer continue, continue, continue, continue parce que si ça se trouve vous allez poster ce reel qui va éclater et qui va vous ramener plein d'abonnés, pareil sur TikTok maintenant, moi est-ce que je trouve facile de créer une communauté en Suisse ? Oui je trouve facile mais pourquoi ? Parce que je n'hésite pas pas à me montrer. Il y a un effet que j'en ai parlé dans l'épisode dernier, il y a un effet cumulé qui fait que ça devient de plus en plus facile, les gens voient de plus en plus vos têtes. Moi aujourd'hui, j'ai l'appui de la publicité qui vient vachement aider dans la création de communautés et je trouve que j'arrive bien à remuer un peu le truc pour engager les gens, en tout cas sur TikTok plus facile que sur Instagram. La prochaine question que vous allez me poser c'est, c'est quoi la situation de la Suisse dans la sphère de l'influence ? Alors, juste un petit détail, c'est quoi la différence entre un créateur de contenu et un influenceur ? Alors, Ça c'est peut-être une définition à moi, mais un créateur de contenu, c'est quelqu'un qui va vraiment créer du contenu. Donc il va créer une vidéo, il va créer ce qu'il y a dans la vidéo, il va voilà. Donc un influenceur, techniquement parlant, c'est aussi un créateur du contenu. Mais l'influenceur, il va plus influencer dans son style de vie. Donc il va plus montrer les marques qu'il utilise, il va plus montrer qu'est-ce qu'il fait dans la journée, il va un petit peu plus être show-off. Donc ça, aujourd'hui, je me rends compte que, mais tout mon respect aux influenceurs qui ont des centaines de milliers d'abonnés, c'est vachement dur. Vous êtes reconnu dans la rue, vous avez un... poids en fait quelque part sur les épaules que vous portez en permanence. Donc je pense que ces gens, ils doivent avoir des agents au bout d'un moment mais ça doit être... Je pense pas que je pourrais faire ça en fait. J'adore la création de contenu parce que du coup ça me permet d'être créative etc. Mais alors d'aller dans l'influence, c'est trop loin pour moi. Bon alors il faut savoir qu'en Suisse, la situation c'est qu'il y a moins de créateurs de contenu que dans les autres pays parce que ça s'est développé après. Donc les communautés sont aussi plus petites, il y a moins de gens en Suisse forcément. Et il y a aussi... des communautés poreuses. Donc vous allez retrouver des gens de France, de Canada, de voilà. Vous allez retrouver différentes nationalités dans les communautés suisses parce que c'est très difficile de contrôler les frontières dans la création de contenu. Et c'est aussi pour ça que développer une communauté vraiment vraiment suisse, c'est très difficile. Moi aujourd'hui j'arrive grâce à la publicité, ce qui fait que sur Instagram par exemple j'arrive à presque 70% de Suisses sur mon compte, c'est énorme. Ça veut dire que sur 7000 abonnés, vous calculez, ça fait beaucoup de gens en Suisse et pas beaucoup de gens en France. Et on pourrait considérer que les gens en France sont des frontaliers. Donc en fait, des gens qui s'intéressent aussi au marché suisse. En Suisse aussi, il y a moins de législation pour l'instant par rapport à la création de contenu pur à l'intérieur. Vous avez beaucoup moins de choses à mettre... d'obligation à faire. Donc on est encore un petit peu sur le souk, on va dire. On est un petit peu sur le souk. On peut encore un peu faire n'importe quoi en Suisse par rapport à la création de contenu. Mais les gens ne le font pas et les gens sont relativement honnêtes parce que faire comme certains Français influenceurs ont fait, en Suisse, ça ne fonctionne pas, malheureusement. Donc voilà, je dirais qu'il y a une très très grosse opportunité en Suisse de gagner sa vie avec les réseaux sociaux. Si vous avez envie de le faire, franchement... allez-y, mettez-vous dedans, foncez, parce que déjà, vous pouvez gagner très très bien votre vie avec ça. Ça va vous ouvrir beaucoup d'horizons de travailler avec des chouettes marques, de faire des chouettes projets, d'aller sur des lieux de tournage, de tester des produits. Franchement, faites-le, parce que je pense que c'est sincèrement une très très bonne expérience et que ça va vraiment vous ouvrir beaucoup de liberté et que c'est génial. Mais ça va vous demander du boulot. Maintenant, je voulais juste entamer la troisième partie de cet épisode par une question que je me pose de plus en plus, c'est Est-ce que moi, Janice, je quitte ou pas les réseaux sociaux ? Est-ce que je m'en vais ? Est-ce que j'arrête tout ? Alors, si je pose les choses un peu pragmatiquement, j'aimerais vous parler de ce que représentent Instagram et TikTok pour moi. D'abord, d'un point de vue financier, la seule chose que ça... Ce que ça représente, ce sont les partenariats. Donc la seule source de revenus que j'ai des réseaux sociaux, ce sont les partenariats. Après, tout ce qui est vente sur Instagram, c'est que moi qui poste des stories avec des liens et qui potentiellement convertit une vente. Mais ça, je le fais plus parce que je sais que ça saoule et qu'en fait, c'est trop énergivore par rapport au montant que ça donne derrière. Donc je le fais plus. Ce que ça représente aussi, c'est toutes les personnes adorables qui sont là et qui interagissent avec moi. J'ai des gens qui m'écrivent tous les jours. J'ai des gens qui m'écrivent toutes les semaines. J'ai des gens qui répondent à mes stories. J'ai des gens qui m'envoient des mots d'amour, des remerciements. qui m'envoient comme quoi ils ont été inspirés. Et ça, franchement, c'est le plus beau cadeau que les réseaux sociaux puissent m'offrir. Parce qu'à aucun moment, j'ai cherché à utiliser les réseaux sociaux pour arnaquer, pour voler, pour faire n'importe quoi. J'ai toujours voulu éduquer les gens avec ce que je savais, pour les aider à faire de même. Que ce soit avec la thune, le business, le marketing, tout ça. J'ai toujours voulu faire ça. Donc les réseaux sociaux, pour moi, à ce niveau-là, c'est un cadeau, parce que j'ai pu aussi constater l'influence que j'avais sur certaines personnes avec le succès que j'ai dans ma vie, et la manière dont j'ai de le retransmettre. Et ça, j'aimerais continuer. Ça, c'est important pour moi parce que j'aime la justice, mais j'aime aussi que les gens réalisent leurs rêves. Et je veux leur montrer que c'est possible. Quand on se travaille, c'est possible. Et du coup, ça m'amène sur le troisième point de ce que représentent les réseaux sociaux pour moi actuellement, c'est la crédibilité. Parce que du coup, je me montre, je parle des sujets qui m'intéressent, j'éduque, je me montre à nu sur les réseaux sociaux et ça apporte une très grande crédibilité pour qui je suis et ce que je propose. Et ça aussi, c'est très important. Vous voyez qui je suis, ce que je fais, avec qui je traîne. Vous voyez pas forcément quand je suis pas bien. Il y a plus des podcasts comme ça où je vous le dis. Écoutez les gars, j'ai passé une semaine de merde. Mais voilà, c'est une certaine crédibilité et je ne pourrais pas enlever l'importance que ça a dans mon travail actuellement. Ce que les réseaux sociaux ne sont pas pour moi actuellement, ce n'est pas un revenu stable. Donc je ne peux pas compter sur les réseaux sociaux pour vivre à 100%. C'est pas du coup mon gain de pain. C'est pas ça qui fait mon gros du chiffre d'affaires. Je le disais avant avec les partenariats d'influence, je sélectionne les marques quand je... J'accepte de bosser avec une marque, c'est vraiment que j'en ai envie. Et c'est pas ma raison de vivre en fait. Je vis pas pour les réseaux sociaux. Je poste ce que j'ai envie de poster. C'est tout. Je ne fais pas pour poster. Donc il y a des jours où je vais... En fait je vais tous les jours en montagne, vu que j'habite en montagne, mais je vais courir tous les jours en montagne, il y a des jours où je me dis viens prends le drone, va faire un shot, va là-bas pour faire le shot pour poster. Je ne fais pas ça. C'est je prends dans mon sac le drone au cas où il y a un shot qui se présente. Mais je ne fais pas l'inverse. Et ça n'a pas l'intention de changer... Je n'ai pas l'intention de changer ça parce que ça ne m'intéresse pas aujourd'hui. j'utilise la publicité comme moyen principal pour ma rémunération. Et cette publicité, elle passe par les réseaux sociaux. Aujourd'hui, j'utilise Instagram et TikTok pour la génération de leads qui vont me permettre d'avoir accès à des gens qui sont intéressés par mes produits. Donc les gens que j'ai dans mes abonnés Instagram et TikTok, je ne les considère pas comme des prospects ou des futurs clients. C'est une communauté de gens qui s'intéressent à ce que je raconte. Ça s'arrête là. Ça ne veut pas dire que je ne les considère pas. ça veut juste dire que je respecte là où ils sont et ce qu'ils vont consommer de moi, c'est-à-dire du contenu gratuit en grande majorité. Par contre, c'est clairement dans ma stratégie pour mon business derrière. Mais je respecte la place des gens, je ne cherche pas à les attirer à tout prix dans les mailles du filet pour qu'ils achètent chez moi. Je cherche à être authentique et unique pour qu'ils comprennent comment je peux les aider. S'ils n'ont pas besoin de moi ou s'ils n'ont que besoin de mon contenu gratuit, ils n'ont que besoin de mon contenu gratuit et ça me va ! mais ça me va les gars, soyez là mettez un like, commentez, je sais pas d'ailleurs si c'est pas encore fait, notez cet épisode notez ce podcast, faites-le ça va m'aider à le faire connaître donc voilà, je respecte vraiment fondamentalement les gens et leur utilisation des réseaux sociaux si ça les aide à trouver le service qu'il leur faut, si ça les aide à trouver le produit qu'il leur faut, génial mais s'ils sont juste là pour consommer mais génial aussi, soyez juste bienveillants dans votre utilisation, si vous voyez quelque chose qui ne vous plaît pas, swipez partez merci Ne n'allez pas mettre un commentaire qui va détruire quelqu'un derrière. C'est super important. Donc, pour conclure, est-ce que je quitte ou est-ce que je quitte pas ? Je vais réduire, ça c'est sûr. Je vais me concentrer encore plus sur ce qui me fait plaisir de partager, mais je ne ferai plus du tout de vente, plus de promotion, quoi que ce soit sur mes comptes. Pour ça, j'ai la publicité. Et pour tout ce qui sera très intimiste, on va tous rester entre nous sur le podcast, parce que soyons honnêtes, c'est pas les rageux qui vont venir écouter mon podcast. Et d'ailleurs, je pense, on arrive vraiment à la fin de cet épisode, mais je vous ai pas parlé, mais parfois j'ai des idées. je me dis mais tiens si je montrais ma liste de gens bloqués parce que les gens bloqués que ce soit sur Instagram ou sur TikTok c'est des gens qui m'ont insulté donc je me dis et si je les montrais au monde c'est... j'ai failli insulter là j'ai pas fait, si je montrais au monde le nom de ces gens qui insultent sur les réseaux sociaux on ferait quoi ? ce serait un peu un MeToo, un balance ton porc, un truc comme ça mais non je le fais pas parce que j'ai autre chose à foutre en fait, donc voilà je suis gentille en fait, parfois je suis un peu sèche dans les commentaires mais c'est parce qu'il faut un peu tame les bestioles qu'il y a sur les réseaux sociaux Mais j'ai cette approche bienveillante et je veux que ça reste bienveillant. Est-ce que j'aurais supprimé ou pas cette publication quand vous écouterez ? Je ne sais pas. Allez voir, vous verrez de vous-même. Et puis vous me direz ce que vous en avez pensé. N'hésitez pas d'ailleurs à me dire sur Instagram ce que vous avez pensé de cet épisode. Partagez avec moi, échangez, parce que je suis là pour ça en fait. Je suis vraiment là pour ça. Et puis dans le prochain épisode, certainement que je vous parlerai de ce lancement de Coach ton business, de comment ça s'est passé. Très certainement que je vous parlerai de... ma stratégie pour les prochains mois parce que évidemment, Janice ne s'arrête pas là. Elle a déjà atteint un carton. Elle veut recartonner encore derrière. Et je me réjouis de vous raconter ça parce qu'évidemment, je sais que ça inspire certains d'entre vous, en tout cas ceux qui m'écrivent. Et je sais à quel point c'est important de vous montrer qu'en Suisse, on peut y arriver, on peut réussir. Il vous faut juste les bonnes méthodes. Il vous faut juste les bonnes stratégies. Et moi, je suis là pour ça. En tout cas, j'espère de tout cœur un jour pouvoir vous aider à le faire via le podcast, via mes produits, via mon accompagnement, j'en sais rien. Bref, voilà. Voilà, je termine là. De nouveau, mettez une note à cet épisode, partagez-le dans votre story, s'il vous plaît, si vous avez envie que je parle de ce sujet un petit peu plus. Je me réjouis d'avoir de vos nouvelles et je me réjouis surtout de vous faire un épisode dans deux semaines. Et je vous dis à tout bientôt. Merci beaucoup.

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