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Coach Ton Budget & Business

Du chômage au million avec son expertise en Design Humain (l'incroyable ascension d'Auralima)

Du chômage au million avec son expertise en Design Humain (l'incroyable ascension d'Auralima)

1h01 |03/03/2025
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Description

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As-tu déjà ressenti le syndrome de l'imposteur en tant qu'entrepreneur ? Dans cet épisode de "Coach Ton Budget & Business", je suis ravie d'accueillir Aude, co-fondatrice d'Auralima, pour une conversation inspirante sur notre parcours entrepreneurial. Ensemble, nous abordons les défis que nous avons rencontrés, notamment pendant la pandémie, et comment le design humain a façonné notre approche du business. Je partage avec Aude des conseils pour entrepreneurs qui souhaitent booster leur biz et attirer des clients, tout en restant authentiques dans leur communication.

Nous parlons de l'importance de partager nos succès et nos chiffres d'affaires de manière transparente, afin de démystifier le monde de l'entrepreneuriat. Aude évoque également les différentes stratégies de lancement de produits et les défis liés à la gestion de leur entreprise. Si tu cherches à doubler tes ventes ou à augmenter ta clientèle en esthétique, cet épisode est fait pour toi ! Je suis convaincue que les conseils pratiques que nous partageons te seront précieux pour optimiser ta productivité entreprise et développer ton biz.

Nous discutons aussi de la nécessité de bien s'entourer pour réussir, d'apprendre à comprendre ses forces et faiblesses, et de l'importance de se faire accompagner dans son parcours entrepreneurial. Je t'invite à réfléchir avec nous sur comment entreprendre en ligne et comment développer son personal branding pour atteindre tes objectifs financiers en couple ou individuellement. Ne laisse pas les risques professionnels te freiner, mais apprends à croire en toi et à tirer des leçons de tes échecs.

Alors, si tu es prêt(e) à créer ton propre business ou à lancer un podcast, cet épisode va te motiver à passer à l'action. Ensemble, nous allons explorer des stratégies concrètes et des conseils business qui t'aideront à avancer. Écoute dès maintenant et transforme ta vision en réalité !


👉🏻 Découvre Auralima 



À écouter, à partager, et à appliquer pour un impact réel sur ta vie et ton business!


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📌 Pour t'inscrire au podcast, visite : Coach Ton Budget Podcast

📌 Suis-moi sur Instagram pour des astuces quotidiennes : Instagram @coachtonbusiness 

📌 Découvre des conseils en vidéo sur TikTok : TikTok @coachtonbudget 


Pour toute question ou suggestion, contacte-moi à : janice@ctbconsulting.ch


Mots-clés : entrepreneuriat, gestion financière, investissement, revenus passifs, stratégies de vente, marketing digital, formations en ligne, coaching d'affaires.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    En un week-end, on fait 40 000 francs. C'est environ deux tomes de Harry Potter, donc le choix c'est...

  • Speaker #1

    L'année dernière, vous avez fait une très bonne année, parce que vous avez aussi passé le million de francs de chiffre d'affaires,

  • Speaker #0

    c'est ça ? C'est ce qui est assez fou. Je me rends compte que j'ai la cheville pétée, et qu'en plus de ça, je ne suis pas assurée. Et je dois bosser comme une folle pour ce lancement. Et je dis à Nat avant le lancement, je dis je ne suis pas capable, c'est impossible.

  • Speaker #1

    Merci d'être là, Aude.

  • Speaker #0

    Merci pour l'invite, je me réjouissais trop de venir, du coup je suis trop contente.

  • Speaker #1

    Bienvenue à Arba en Valais.

  • Speaker #0

    Ouais, je me suis dit, je vais rejoindre Janice au milieu de la montagne et tout, j'étais trop contente. Je voyais, tu sais, les tournants et tout, la monnaie de la Seine-Ban, je pense qu'elle est là-bas au fond. Ouais,

  • Speaker #1

    et encore, il n'y a pas de neige, quoi. C'est juste ça le problème. Mais bon,

  • Speaker #0

    c'est pas grave,

  • Speaker #1

    ça va faire une jolie balade pour tout à l'heure.

  • Speaker #0

    T'es chouette, ça me sort de ma petite ville. Ça fait du bien. Alors, aujourd'hui, on va parler de business,

  • Speaker #1

    toujours. On va parler de ton business, celui que t'as avec Natacha, ta meilleure amie et associée, du coup.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et ça depuis bientôt 5 ans, donc ça fait 5 ans. C'est cool, ouais.

  • Speaker #1

    On va parler du coup d'Auralima, de votre business, on va parler de ce que vous avez fondé, du thème, mais j'ai aussi envie de parler de toi, de ton parcours,

  • Speaker #0

    de tout ce que t'as fait depuis ces cinq dernières années, parce qu'il s'est passé beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    On va parler de ta vision de la vie, et puis au bout d'une petite demi-heure, on va parler business pur et dur, parce que j'aimerais que tu me parles de tes challenges business que t'as en ce moment. On va essayer de démystifier un petit peu, on va essayer de voir un petit peu comment est-ce que Janice, de coach ton business, peut t'aider à déconcer quelque chose au niveau pro-ath. Mais d'abord, bienvenue dans Coach ton budget et business, le podcast où on parle d'argent, de thunes, de business, de marketing en Suisse particulièrement. Si vous appréciez cet épisode, mettez-lui une note. Et si vous l'appréciez encore plus, vous pouvez vous abonner à la newsletter qui est dans la barre d'infos. On poste un épisode comme ça toutes les semaines, toutes les deux semaines à peu près, avec soit un invité, soit 28 heures, où évidemment je parle tout le temps de thunes. D'ailleurs, Aude, tu n'hésiteras pas soit à cacher tes chiffres, soit à les dire.

  • Speaker #0

    Non, tu sais comment je suis. J'adore...

  • Speaker #1

    afficher les chiffres je sais que ça plaît pas toujours mais voilà on est là pour ça aussi exactement parce que je vais spoiler un petit truc en moins de cinq ans en fait en moins de quatre ans vous avez fait le million de chiffres d'affaires c'est ça ok j'ai spoilé un truc assez important dans l'épisode des gentils où est-ce que ça démarre pour toi ton parcours entrepreneurial alors moi je peux dire qu'il commence à huit ans j'avais

  • Speaker #0

    compris que si je suis quelqu'un d'ultra créatif j'ai toujours fait des petits trucs des scooby-doo des perles tu sais à l'époque tu pouvais faire des petits crocodiles on parle etc En fait, je me suis rendu compte d'un truc incroyable, c'est que quand tu crées des choses, tu peux les vendre et tu peux en faire un business. Et en fait, j'ai commencé à 8 ans à faire, ça s'appelait la foire de mai de mon village à l'époque.

  • Speaker #1

    La foire de mai ? Ah, t'habites à mai !

  • Speaker #0

    Exactement ! Non, c'était à Aumont, mais ça s'appelait la foire de mai pour le mois de mai. Et du coup, je faisais mes petits crocodiles dans ma chambre et mes scooby-doo et en fait, j'allais vendre ça aux grands-mères et c'était mon premier business. Et ensuite, j'ai appris à faire les ongles toute seule et j'ai fait ça pendant mes études. Et j'ai fait de la peinture, un jour je ne sais pas ce qui s'est passé, j'ai une galeriste qui m'a dit c'est génial ce que tu fais, elle m'a acheté mes trucs, elle m'a dit viens exposer. Et en fait je me suis fait mes 5000 premiers francs, c'était genre un truc de fou à l'époque et c'est comme ça que j'ai payé mes études. Donc depuis toujours en fait j'ai eu ce truc où j'ai compris que la créativité je pouvais en faire vraiment de l'argent.

  • Speaker #1

    Parce que justement t'es quelqu'un de très créatif et t'as une carrière en fait en tant que graphiste.

  • Speaker #0

    Exactement, j'ai fait du graphisme, de la photographie, j'ai fait aussi un peu de tatouage. Je suis vraiment une touche à tous.

  • Speaker #1

    Tu n'avais pas tatoué ta cuisse ?

  • Speaker #0

    Pas ma cuisse, c'est la cuisse des autres. Tu vois comment je mouille. Mais en fait, j'ai toujours eu ce côté ultra autodidacte. Je règle des vidéos, je reproduis et voilà, j'en fais quelque chose.

  • Speaker #1

    Et puis, c'est ce qui s'est aussi traduit dans Auralima parce que vous avez monté un truc absolument vertigineux. Je dis ça parce que j'ai eu accès un petit peu à vos coulisses parce qu'on a travaillé pour vous avec ma collègue pour Stratégie Gagnante. On vous a aidé à améliorer votre tunnel de vente, à voir un petit peu tout ce qui se passait. Et personnellement, quand j'ai vu tout ce que vous aviez construit, quand on a tout édité, on était sur le cul. Parle-nous d'Auralima.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Alors, Auralima, on peut dire qu'elle s'est sortie de terre en 2020. Ouais, elle a eu la Covid. Pendant la Covid. Si tu veux, moi, à la base, j'étais photographe des mariages à ce moment-là. Donc, j'ai des photos et lockdown. Donc, je me suis retrouvée sans événements, sans rien. Et c'est là où on s'est dit, il faut se réinventer. Et puis, moi, j'écoutais énormément de podcasts à l'école. À l'époque, beaucoup de podcasts américains. Et puis j'ai découvert quelque chose qui s'appelle le design humain. Et comme je suis dans le design, dans le graphisme, je me suis dit « Oh c'est intéressant, comment est-ce qu'on peut designer en humain ? » Et puis je découvre ce podcast et à ce moment-là je vois qu'il y a cinq typologies de personnes qui existent et on a une description de toutes les typologies et en fait à ce moment-là je me rends compte qu'il y en a une qui me correspond à 100% et je me dis « Je suis sûre que je suis celle-là » . Ça m'intrigue du fou et je me rends compte qu'il y a aussi un côté un peu mystique derrière et je me dis « Je fais le calcul » et en fait je n'ai pas pu attendre. et je me suis mis sur une bande d'arrêt c'était pas... En plus, sur le côté, tu sais, où tu déposes ta voiture, je me pose là et je fais le calcul et bingo, ça tombe exactement sur ce profil-là. Et là, je commence à me passionner du design humain, je commence à lire tous les livres et j'appelle ma meilleure amie Natacha et je crie à moitié au téléphone et je lui dis « tu dois absolument découvrir un truc, c'est complètement dingue ! » En plus, j'ai l'impression que ça te ressemble. Et là, elle fait le calcul, elle m'appelle le soir, elle me dit « mais c'est de la folie, c'était pas du tout connu en France ni en francophonie, il y avait deux, trois trucs en français. » C'était vraiment anglophone et l'aventure orale. Emma a commencé sur le design humain. Et si tu veux, c'est un outil de connaissance de soi, c'est un outil qui va t'expliquer tes forces, tes talents. Et c'est à ce moment-là que je me suis rendue compte pourquoi je me suis sentie toujours dans le travail un peu étrange. J'avais l'impression que j'étais le petit canard, le mauvais petit canard. Je disais tout le temps à mes parents, j'ai l'impression que je suis d'une autre race, je ne comprends pas. Et puis il y a plein de fois dans mon parcours, parce que j'étais employée avant, où je me rappelle, je me levais là, comme ça, autour de moi, je regardais et je me disais, qu'est-ce que je fous là ? Genre si je dois rester comme ça jusqu'à mes 65 ans, ça va pas le faire. Et j'avais une espèce d'anxiété. Et en fait si tu veux cet outil m'a aidé à me comprendre, à comprendre mes forces, à comprendre aussi pourquoi parfois je me sentais pas aussi... A l'époque j'avais l'impression que j'étais faible. Et puis c'est à ce moment là que je me suis rendu compte que ces faiblesses là c'était plutôt des forces si je les mettais en pratique. J'ai aussi compris pourquoi j'étais super créative. Et parfois j'avais aussi ce besoin de prendre le lead sur les choses. Forcément quand t'as une hiérarchie c'est pas... Tu ne vas pas dire j'ai une idée et je vais la mettre en avant. Je me sentais coincée dans cette créativité-là. C'est comme si tu as un cheval de course qui est dans un box et ils tourneront. C'est comme ça que je me sentais, j'avais juste envie de partir.

  • Speaker #1

    Toi, tu as une stratégie de la tente aussi ? Ou pas du tout ? Dans le design ? Comment ça s'appelle ? C'est l'attente, non ? Stratégie de l'attente.

  • Speaker #0

    Ah, d'attendre l'invitation. Oui, d'attendre l'invitation. Oui, je suis projecteur. Donc, en fait, si tu veux, je dois attendre l'invitation, attendre les choses. J'avais cette envie de montrer, de prouver. Et puis, je me sentais tout le temps restreinte. Donc, ça m'a expliqué pourquoi j'étais pas bien depuis autant de temps dans le travail. Et à ce moment-là, on se voit avec Nat et on se rend compte que c'est un projet de dingue. En plus de ça, il n'y a rien qui a été fait. Donc, toutes les opportunités sont ouvertes. Et puis, je pense que c'est un outil qui va parler... de gens. Une façon de faire qui est bienveillante aussi, qui est dans l'accompagnement. Et je pense qu'il y a aussi beaucoup de gens qui, quand on se lance dans le business, on a ce syndrome de l'imposteur et puis souvent, on ne se comprend pas. Et moi, je pense que c'est pareil pour toi. Mais quand tu lances ton truc, les gens disent « Ah, mais moi, je n'ai pas une idée. Je n'ai pas d'idée. Je ne sais pas quoi faire. Je ne connais pas mes talents. » C'est souvent le premier truc qui vient. Ouais.

  • Speaker #1

    Et grâce au design humain, on arriverait à trouver ça ?

  • Speaker #0

    En tout cas, ça peut t'aider. En fait, on ne va jamais pouvoir te dire « Tu vas être pompier ou entrepreneur » , tu vois. Par contre, peut-être que t'es douée dans la transmission de tes pensées, de tes paroles, la transmission des choses, ou au contraire, t'es quelqu'un qui a besoin de grands groupes, petits groupes.

  • Speaker #1

    Parce que moi, il y a eu trois étapes, enfin, il y a eu trois déclics que toi, tu m'as fait, à moi, en, je dirais, trois, quatre ans. Parce que le tout premier, je m'en rappelle, on était donc chez Solène, et là, t'avais découvert le design humain, et tu nous as dit, ouais, je vais faire votre design humain. Je suis pas sceptique, mais moi, quand tu me parles d'horoscope,

  • Speaker #0

    Ah ouais, non mais complètement, et c'est ça le vrai problème.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, et tu m'as dit, donc lieu de naissance, date de naissance, et c'est quoi le troisième ?

  • Speaker #0

    L'heure. Exactement, et l'heure. Ouais,

  • Speaker #1

    l'heure. Et je t'ai dit, ok, bon, et après t'as commencé à me décrire tout mon truc, et j'étais genre, putain, en fait c'est vachement précis. Après tu peux toujours te dire, oui mais bon, elle te connaît, mais la personne, ton amie, elle te connaît jamais aussi bien que dans ces détails-là. Genre la personne elle est pas censée être capable de pouvoir dire des choses aussi précises de toi, de ton quotidien ou de tes forces ou de tes faiblesses tu vois. A part si la personne elle est méga smart et puis elle a vraiment tout analysé mais pas comme ça en fait. Et c'est avec le langage du design humain aussi que tu m'as parlé donc je savais que c'était pas toi qui sortais ça de ta tête en mode je la connais par cœur machin. Il y a eu ça et en fait à l'époque je me rappelle tu l'avais fait sur mon ex et tu m'avais dit oui il est comme ça, il est comme ça. Et je t'ai dit genre putain ouais là par contre elle le connaît pas donc c'est pas possible. Il y a eu ce premier déclic. Et après, plus tard, on s'est revus, je crois que c'était à la fin de l'été 2023, où moi, j'allais quitter mon job et tout, etc. Et en fait, tu as regardé mon design humain et tu as éclaté de rire et tu m'as dit, mais c'est un truc de fou, tu es exactement dedans, avec l'argent, la gestion des ressources, etc.

  • Speaker #0

    En fait, si tu es vieux, ce qui est complètement fou, c'est qu'en design humain, tu as une énergie qui est très forte, c'est l'énergie principale, je dirais qu'elle fait 80% de qui tu es, c'est comment tu vas te montrer aux autres. Et en fait, toi, c'est la porte de l'énergie. Dans de la gestion financière. Oui, non mais... Du coup, j'ai éclairé tes teintes et j'ai dit mais même, ben, va-t-on quoi ? C'est exactement ça.

  • Speaker #1

    Après, on avait une grosse discussion. Et après, la... Alors, je ne sais pas si c'était un déclic, mais du coup, j'ai eu accès au livebook récemment que vous avez sorti. D'ailleurs, tu nous expliqueras un petit peu comment ça fonctionne parce que vous allez sortir un banger là prochainement. Oui. Exactement. Et du coup, j'ai fait le livebook. Et c'est vrai que c'est 100 pages. C'est ton propre manuel de 100 pages. Et ça c'est... hyper puissant. Alors après, il y avait tellement de matière qu'il y avait des choses qui se répétaient, etc. Et puis quand t'arrives un peu dans les faiblesses, ça pique un peu, t'es un peu là genre oui, c'est vrai, oui, c'est vrai, oui, oui, d'accord. Mais c'est vrai que ça a été un énième déclic parce que je me suis rendue compte aussi de ma... Moi je suis quand même... Je sais pas si on pourrait m'appeler contrôle fric parce que je pense que j'arrive quand même à déléguer, mais en lisant ça, je me suis rendue compte que ça fait partie du truc et ça fait partie d'un des points faibles qu'il faut améliorer, c'est comment est-ce que tu lâches un peu le lest pour mais aussi aux autres ou même à la maison quand tu vis avec quelqu'un, etc. Mais c'était un peu les... Ouais, c'est les moments qui m'ont marquée où tu m'as vraiment convaincue du dénouement. Et je suis là, ah ouais, en fait, c'est pas trop de la connerie. C'est vraiment réel.

  • Speaker #0

    En plus, je ne sais pas si je te l'ai apporté comme ça, mais tu vois, pour moi, je n'ai pas besoin de prouver. Parce que je sais qu'il y a beaucoup de gens qui sont super sceptiques avec ça. Forcément, c'est comme l'astro, c'est du bullshit. Tu ne vas pas pouvoir me dire... Je suis comme si je suis comme ça, où tu peux faire un peu des schémas de façon globale, et je peux me retrouver dedans, etc. Et en fait, moi j'ai tellement... Enfin, en fait, ça s'expérimente, et j'ai tellement d'exemples à quel point c'est fou, et j'ai absolument rien à te prouver. Ouais, c'est ça. Donc c'est pour ça que je me dis, ok, je te partage, ça te parle, tant mieux, ça te parle pas, tant pis, c'est peut-être le moment, et peut-être que t'es pas respective... Respective ? Non. Réceptive ! T'es pas réceptive ! T'es pas réceptive, et puis c'est ok. C'est comme ça que j'ai aussi envie de l'apporter. sans tuer ce côté où t'es... Sans forcer. Ouais,

  • Speaker #1

    voilà. T'as pas de... Voilà,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et souvent, t'as aussi l'image, tu sais, ça fait un peu gourou, secte, le gars qui est avec sa plume. Ouais. Ou avec ses... Enfin voilà, c'est pas du tout... Enfin, j'avais vraiment... Enfin, avec mes achats, c'était mettre envie. C'est vraiment de crédibiliser ça. Et le problème, c'est que quand tu viens avec ça dans le business, ça fait un clivage de fou.

  • Speaker #1

    Mais c'est ça, parce que je pense qu'il y a des gens qui, tant, peuvent l'utiliser d'un point de vue comme une force. D'ailleurs, mon comptable est revenu vers moi « Ah, merci pour... » Il me fait, mais c'est quoi le design ? Je lui ai expliqué et il me dit, ah, très intéressant et tout. Et je pense, tu me diras, parce que tu as rencontré plein de gens qui se sont lancés là-dedans, il y a des gens qui vont les utiliser comme excuses et il y a des gens qui vont l'utiliser comme levier pour se pousser plus haut.

  • Speaker #0

    Ouais, et ça, c'est notre problème numéro un. Et c'est vraiment, on insiste vraiment dessus, parce qu'en fait, on fait la formation pour pouvoir gérer l'outil. Après, tu peux aussi coacher avec, etc. Et ça, c'est la chose numéro un qu'on dit, c'est que ce n'est pas une excuse. C'est pas parce que peut-être tu as moins d'énergie, parce que tu sais, il y a des profils qui ont des énergies beaucoup plus constantes que d'autres. C'est pas parce que tu as un profil qui a entre guillemets moins d'énergie que tu vas rien faire. Moi, je suis dans ce profil-là, autant dire que je suis tout le temps en train de bosser, mais c'est juste que j'ai compris, si tu veux, comment gérer ces forces-là. Et c'est comme des leviers. J'ai peut-être envie, toi tu fais aussi pas mal de sport, etc. Je vais peut-être parler, ça va peut-être plus vous parler. Mais il y a des personnes qui sont des marathoniennes, qui vont tenir sur le long terme. et il y a des personnes qui sont plutôt des sprinters. Et nous, on est des sprinters.

  • Speaker #1

    Tu dis nous parce que moi, je suis aussi projecteur. Exactement. Pourtant, moi, j'adore aller courir 4-5 heures.

  • Speaker #0

    Voilà. En fait, si tu veux, on a vraiment cette énergie de feu quand on a la créativité, etc. Par contre, il faut faire attention parce que si on continue comme ça sur le long terme, on va juste s'épuiser. Et finalement, c'est ça, c'est de réussir à se connaître pour maximiser son potentiel. Par contre, de dire, oh les filles, je suis comme ci, je suis comme ça, je n'arrive pas à avancer, je ne trouve pas mes talents. Non. En fait, il y a un moment où il faut se mettre en action. Et c'est ça qui est important.

  • Speaker #1

    C'est pire intéressant. Et du coup, pour revenir à cette histoire de créer un business avec le design humain, moi je vois ça comme ça, tu me dis si c'est faux, enfin si ça ne marcherait pas, c'est que j'ai des clients qui n'ont pas d'idée de business. Du coup, ils viennent vers moi pour aller chercher les idées. Moi, je leur ai dit tout de suite, ce n'est pas moi qui veux vous donner de l'idée de business. Par contre, ce que je trouve intéressant, c'est que dans tous mes clients, j'ai des clients qui vont avoir le leadership pour, par exemple, fédérer une communauté, avoir des abonnés, gérer un compte Instagram, etc. clients qui vont être à l'opposé, qui ne vont pas du tout le faire comme ça, mais par contre qui vont cartonner avec des services individuels quand même. Donc, ils vont être très forts avec du one-to-one. Et le truc aussi, ça je pense que c'est un travail à faire d'emblée, c'est de savoir dans quel domaine tu vas aller. Est-ce que le human design, il peut t'indiquer un peu carrément jusqu'au domaine ou pas du tout ?

  • Speaker #0

    Alors, non, je n'ai pas envie de dire qu'il peut te dire tu vas être dans les fleurs. Ouais. Voilà, ça c'est un non. Par contre... Là, j'ai eu un exemple d'une fille qui est venue et qui nous a dit, en fait, je suis paumée, je fais plein de choses, je fais plein d'activités. Mais par contre, je ne sais absolument pas comment parler de ce que je fais. Je ne sais pas par quoi commencer. Je suis fouillée et je n'ai pas besoin de structure. Je n'arrive pas à me structurer. Et en fait, dans son design, on voyait à quel point il ne fallait surtout pas qu'il y ait une structure. C'était important de pouvoir jongler entre plusieurs choses. Le problème, c'est que la société... On ne va jamais te mettre ça en avant. Surtout qu'il faut faire une niche, il faut faire attention. Alors, c'est important de faire une niche, mais tu as plein de moyens de le faire. Oui, oui. Et puis, on lui a dit, c'est vraiment ta façon de fonctionner. Donc là, tu es sur la bonne voie. Par contre, tu peux peut-être mettre ça un petit peu plus en avant. Voilà comment communiquer. Voilà comment mettre ça en avant. Parce qu'aussi, on sait que si tu veux te mettre en business, il faut quand même déjà... On cherche tous à vivre de ça et à gagner de l'argent. On peut déjà trouver la première activité qui va te faire gagner de l'argent et après, tu fais ce que tu veux. Tu vois, finalement, c'est une question d'hierarchie. Oui, et ça lui a fait... un bien fou et elle s'est rendue compte qu'elle n'était pas paumée en fait. C'est juste qu'elle n'avait pas de structure dans son côté déstructuré.

  • Speaker #1

    Alors comment est-ce qu'on avance dans le business si du coup on est censé pas mettre de structure ?

  • Speaker #0

    Alors c'est big question mark. Pour sa part, elle a plein de passions. Elle lance des passions, elle lance des nouveaux projets, mais si tu veux, il y a tout qui tourne sur le même sujet. C'est toujours du développement personnel. Quand même, c'est qu'elle s'intéresse à un sujet, un autre sujet, un autre sujet, un autre sujet et puis elle les développe à fond. Et c'est ça le problème, c'est que du coup, à la fin, je te retrouve avec un panel de trucs où tu as huit activités et tu ne sais pas comment les communiquer. Le but, c'est de revenir à l'essentiel, de structurer quand même son côté fouillis et puis cette hiérarchie. C'est-à-dire qu'on va prendre la première étape et puis ensuite, on va prendre avancée.

  • Speaker #1

    Ok, d'accord. C'est vachement intéressant. Je pense que ça aiderait beaucoup de gens parce que... Aujourd'hui j'ai l'impression, enfin j'ai pas l'impression, je pense qu'il y a une grosse mode du je veux devenir entrepreneur, je veux avoir mon truc et puis je veux vivre ma vie, voilà. Enfin je le dis ça parce que c'est un peu ce que je fédère aussi sur les réseaux sociaux. Mais par contre pour arriver à cet endroit-là, il y a un travail à fournir. Il faut vraiment trouver, ouais c'est trouver son chemin en fait. C'est pas trouver sa voie, c'est trouver son chemin. C'est plus profond que ça. Et c'est vrai que si le design humain il pouvait intervenir pour aider les gens sans les figer dans une zone en mode ben t'es comme ça et puis tu pourras pas faire rien d'autre. C'est top. Mais il faut encore, je pense, que les gens soient réceptifs à pouvoir l'ouvrir, à pouvoir utiliser l'outil de cette manière-là.

  • Speaker #0

    Absolument. Et tu vois, typiquement, tu as des gens aussi, ils ne sont pas pour initier, pour mettre des projets en place. Par contre, ils ont de la difficulté à les terminer. Et c'est là où on intervient et on dit, en fait, justement, ça fait partie de toi et ce n'est pas que tu es nulle. Ce n'est pas que tu n'arrives pas à le faire. C'est juste que peut-être qu'à ce moment-là, il faut un intervenant. Il faut quelqu'un qui va t'aider à finir le projet. Et en fait, ça change tout. Mais parfois, c'est des petits... Nous, on dit toujours avec Nat que c'est des micro-réglages. Oui. C'est intéressant. Je pense que tu le sais aussi, mais trouver ce petit réglage, c'est un peu un rouage. Parfois, tu ne trouves pas la pièce et ça te prend la tête. C'est exactement ça. Vous,

  • Speaker #1

    dans le business, vu que ça fait maintenant cinq ans que vous faites du design humain, parle-nous un petit peu des étapes d'Auralima jusqu'à aujourd'hui. Parce que vous avez ouvert un business digital avec les codes du marché du business digital. Aujourd'hui, en quoi Auralima se démarque et en quoi Auralima... être un banger au niveau du... Je dirais le marché francophone parce que ce n'est pas que la Suisse. C'est vraiment...

  • Speaker #0

    Oui, c'est francophone. Si tu veux, nous, on s'est formés aussi aux Etats-Unis sur le e-commerce parce que ça, c'est un truc qu'on peut parler, mais en Suisse, on ne trouvait rien sur le e-commerce. Surtout pas sur la formation en ligne. En plus, il y a cette connotation scamée. Tu vends du business en ligne pour devenir soi-disant millionnaire. Ce n'est absolument pas ce qu'on prenait comme valeur. Merci,

  • Speaker #1

    Omid Abdel.

  • Speaker #0

    Moi, c'est ça. En plus, il est suisse, donc c'est un peu la seule rêve qu'il y avait. Et puis, si tu veux, nous, on avait découvert cette technique de faire les choses et de les vendre avant de les avoir complètement construites. Ah,

  • Speaker #1

    c'est « lead before you make it » .

  • Speaker #0

    Exactement. On avait découvert ça et on s'est dit, c'est génial parce qu'on va créer une formation. Franchement, je vous le souhaite, mais c'est comme faire un enfant. Ah non, mais allez.

  • Speaker #1

    Tu sais que j'ai reposté un post hier parce qu'il y en a qui dit, tout le monde veut faire sa formation pour avoir plus de temps, etc. Mais en fait, j'ai une cliente qui m'a écrit aujourd'hui, qui m'a dit, mais en fait, Janice, c'est tellement de boulot. Je ne vais pas y arriver, ils ne se rendent pas compte. Ce n'est pas passif, une formation. Après, oui, une fois que tu l'as mise en place,

  • Speaker #0

    c'est passif. Moi, par exemple,

  • Speaker #1

    coach ton budget, je dirais que c'était en tout et pour tout 3-4 mois de boulot pour une formation simple vendue 100 francs. Donc, ce n'est pas cher. Et 3-4 mois de boulot, et c'est une formation que je peux vendre encore deux ans après. Mais là, ça s'essouffle pour du evergreen.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Nous, à deux, on a mis huit mois full time. Donc, tu vois, c'est quand même énorme. On s'est dit, on va être sûr qu'on peut vivre avec ça, parce qu'au début, tu as zéro revenu. Donc, on a fait un plan de formation ultra précis. On savait exactement où on allait aller, comment on allait faire. Et si tu veux, on a préparé les deux premiers modules de la formation pour justement apprendre l'outil du designement. Et puis, on s'est dit, on va vendre la formation. Et si ça fonctionne, bingo, on lance le tout. Et chaque deux semaines, on va débloquer des modules.

  • Speaker #1

    Premier lancement,

  • Speaker #0

    du coup. Exactement, premier lancement. Et là, on commence à ouvrir un Insta. On avait genre... 50 followers dont 25 de nos amis et puis au début personne ne connait le désaliment donc c'est complètement perché tu te dis mais donc on se lance et puis on commence à en parler et en fait on se rend compte qu'on a une liste d'attente de 150 personnes et là on se dit mais après il y a un potentiel de fou et puis moi j'étais à l'époque, tu le sais aussi j'étais dans une galère totale je ne pouvais pas m'acheter des baskets j'avais zéro sur mon compte pour moi l'argent c'était c'était Ouais, un truc. Enfin, limite, c'était un peu sale, tu vois. J'avais pas du tout les enjeux. Et puis, par contre, t'as toujours ce rêve avec ton mood board que tu vas devenir millionnaire. Quand tu te lances...

  • Speaker #1

    Mais tu sais pas ce que c'est l'argent,

  • Speaker #0

    donc tu peux calculer ce que tu sais pas ce que c'est. Et puis, on lance le lancement sur environ une semaine. Et en un week-end, on fait 40 000 francs.

  • Speaker #1

    Putain, 40 000 balles.

  • Speaker #0

    Ouais. Et là, on tombe... Enfin, moi, je me rappelle, on était avec Natacha. C'est notre première expérience vraiment de fou. Et en fait, on se commande à manger. Et à l'époque, on faisait des lives, si tu veux, sur Insta pour vendre nos services. Et puis, on a fini le live. En fait, ces premiers chiffres, complètement fous pour moi, c'était complètement insensé. Et en fait, je ne pouvais pas manger. coupé, j'ai dit c'est impossible, je comprends pas comment on a pu faire ça depuis internet, et puis là c'est parti quoi, et on a lancé les premiers modules, on a bossé comme des folles, on enregistrait, on faisait des montages et pendant 6 mois on a construit la formation et chaque 2 semaines t'avais le module qui se débloquait, et puis à l'époque on était une vingtaine dans la formation putain 20 personnes,

  • Speaker #1

    ah c'est malade mental Mais tu sais, moi, au début, je me suis lancée. Coach ton business, j'ai lancé en février 2024. Donc là, on en rejette, ça fait pile une année que j'avais lancé. Et mon premier lancement, j'ai fait, je crois, 14 000 francs de chiffre d'affaires, un truc comme ça. Qui, pour moi, quand j'avais entendu des Margot Cunego, vous, parce que j'avais écouté vos podcasts, tout comme ça, je me suis dit, mais c'est nul à chier, 14 000 francs, tu vois. C'était vraiment un truc où je... Alors, j'étais contente. Et puis, mon copain me disait, mais Janice, c'est incroyable. Tu te rends compte que tu te lances sur un marché qui est déjà saturé, le marché du business. Tu as fait 14 000 francs. À l'époque, je n'avais même pas 1500 abonnés sur Insta. Et puis, j'avais suivi un modèle classique aussi de webinaire. Avec un webinaire que j'avais préenregistré, que j'avais mis en... Enfin, j'avais fait genre c'était à 20h ce soir alors qu'il était préenregistré, tu vois. Et j'avais vendu ça comme ça. Et moi, la formation, elle était déjà... Non, ce n'est pas vrai, j'avais fait comme vous. J'avais fait le module 1 et 2 et après, j'avais continué au fur et à mesure. Et je m'étais sentie très, très nulle de ne pas avoir réussi à vendre. Et après, il me manquait pas mal de stratégie parce que... J'avais laissé la formation en vente par la suite et elle ne se vendait pas.

  • Speaker #0

    En fait,

  • Speaker #1

    tu avais eu le rabais du début et après, il n'y a personne qui veut rentrer parce qu'ils ont loupé le rabais, donc ils ne vont pas payer, tu vois. C'est ça. Et du coup, c'est intéressant parce que ça va être un sujet evergreen, justement, parce que vous avez changé de modèle, vous avez fait plusieurs lancements et j'ai vécu ça, donc je sais exactement ce que tu vas me dire. C'est horrible de faire un lancement. Ça prend une chée d'énergie. Tu ne sais jamais le résultat que tu vas avoir. C'est hyper variable. Donc c'est à partir de quand que vous avez switché en Evergreen ? On va donner la définition d'Evergreen après, mais c'est à partir de quand ?

  • Speaker #0

    Je dirais qu'on a fait ça, on a tenu pendant presque deux ans et demi comme ça. Et au début, tu te dis, au final, on a aussi suivi les modèles américains, sauf qu'eux, ils font un lancement par année. Et en fait, t'as pas 60 000 followers ou 2 millions. Ouais, c'est ça. Là, tu te rends compte, tu te dis, oula, peut-être que je vais quand même partir sur quatre lancements. Et nous, on était partis sur quatre lancements par année. Et puis en fait, tu... Tu pars en campagne électorale, limite, t'es à fond. Puis c'est de la pub.

  • Speaker #1

    Deux mois de boulot au préalable, même trois. En fait, tu bosses toute l'année.

  • Speaker #0

    Ouais, et ça, tu le sais aussi. Et ça, on va aussi peut-être en parler après. Mais moi, c'est une méga timide abusée. Aujourd'hui, je peux parler. J'ai même pas eu le stress. Alors qu'avant, j'étais en PLS quand il fallait être devant une caméra. Aujourd'hui, je commence enfin à privoser ça. Mais vraiment, au niveau de mon système nerveux, c'était horrible. Tout d'un coup, tu cliques sur le live et là, tu vois qu'il y a 400 personnes qui t'écoutent. Et puis, tu sais pas qui c'est aussi. Tu sais pas qui c'est. Tu sais pas qui c'est. Et je me rappelle, on était du coup toutes les deux avec Natacha en mode, ok, c'est bon, guerrière, on va y arriver. Et puis on avait engagé nos copains à l'époque pour, au cas où il y avait des insultes, de dégager des gens vraiment. Tu sais, il y avait cette peur parce que forcément, quand t'es sur les réseaux, t'es exposée. Et ça, ça fout aussi les boules. Surtout quand tu parles de désaliment, tu dis, c'est un truc perché, la formation en ligne, tu te fais vite aussi de traiter de scameuse. Et nous, on a vraiment voulu prouver. C'était du concret. Autant je m'en fous pour les animaux, j'ai pas besoin de prouver quoi que ce soit, autant pour moi c'est hyper important que tu vas vraiment trouver pour ton argent, que tu vas vraiment apprendre quelque chose, que c'est soutenu. Ça c'est vraiment notre plus grand souhait. Et je pense que si on est aussi là après 4 ans,

  • Speaker #1

    c'est parce qu'il y a du passage à l'action, il y a des choses concrètes, on apprend, on avance, etc. Oui, je vois tout à fait. Donc on va dire que l'année dernière, vous avez fait une très bonne année, parce que vous avez aussi passé le million de francs de chiffre d'affaires.

  • Speaker #0

    C'est ça. ce qui est assez fou.

  • Speaker #1

    Et ça peut faire des gens qui disent c'est quoi ces 5 ans ? Avant 5 ans, les business ils meurent et puis vous en fait vous avez cartonné et vous avez atteint le million. Ça fait quoi d'atteindre le million quand on n'avait pas d'argent pour s'acheter des chaussures ?

  • Speaker #0

    Déjà, au début tu sais, je vais juste revenir sur un truc, c'est que les 40 000... Il y a plein d'influenceurs qui partageaient leurs chiffres. Oui. Et Nath, elle m'envoyait ça, elle me disait putain, regarde, on peut le faire, etc. Et je disais, arrête d'y croire. C'est facile de faire un photoshop, je suis graphiste, tu peux faire des faux trucs, j'y croyais pas. Ah non, tu peux tout faker, ouais. Ouais, et je me suis dit, c'est pas vrai, c'est pas vrai. Et le jour où je l'ai fait, je me suis dit, bah là je peux plus dire que c'est plus vrai. Ouais, c'est vrai. Et puis j'ai commencé à avoir un autre rapport à l'argent. Ouais. Et au final, quand tu fais tes premiers 48 francs, tu tombes par terre. Et après, quand tu vois les chiffres, au final, ça devient quelque chose de normal. Ouais,

  • Speaker #1

    exactement, je suis d'accord avec toi.

  • Speaker #0

    Et bah tu vois, on a... On a atteint un rythme de croisière l'année passée à environ 50 000 mensuels et à l'époque je pensais même pas que c'était imaginable. Ouais en fait c'est devenu dans ma normalité. Donc au final on a fêté le million, c'était cool mais ça a pas non plus été une monstre fête tu vois. Ouais parce que si,

  • Speaker #1

    c'est du chiffre d'affaires, c'est pas comme si toi à titre privé t'avais une fortune d'un million donc c'est un peu différent aussi.

  • Speaker #0

    Et c'est là que tu te rends compte que ce que t'as imaginé, ces 50 000 francs et ce que c'est en réalité, il y a un monde. En fait c'est pas 50 000 francs que tu vas recevoir sur... Quand on manque.

  • Speaker #1

    Non mais ça je me bats avec les gens. D'ailleurs il y a eu un commentaire de merde l'autre jour sur... Non c'était pas un commentaire, c'était une réponse à une de mes stories parce que moi j'ai des clients qui se payent mal. Qui se payent 60-70 francs de l'heure pour un service. Et en fait après t'as la BS, t'as les impôts, t'as leurs charges parce que souvent ce sont des femmes qui ont des enfants aussi. Donc elles ont une vie, elles ont un prêt, elles ont une voiture, elles ont des trucs à payer. Et en fait elles arrivent pas à vivre de leur business. Et il y a un gars qui a commenté comment ça une caissière elle gagne 20 francs de l'heure ou je sais pas ce qu'il m'a dit, un truc comme ça. Et il y a des gens qui veulent se payer 140 francs de l'heure. C'est quoi cette histoire ? Et moi, je me dis, mais en fait, vous ne comprenez pas, on est en Suisse. Déjà, ce que je dis aussi à mes clients, c'est qu'il faut calculer ce qu'ils ont besoin, eux, pour vivre de base. Et puis, il faut caler leur business sur ça. Et ensuite, tu cales ton business model sur ça pour générer de l'argent. Enfin, c'est un peu comme ça. Ce n'est pas l'inverse. Ce n'est pas, on va faire un business model et on va espérer qu'ils payent ton train de vie.

  • Speaker #0

    Ça ne va pas comme ça. Et c'est ça le problème. C'est que souvent, et nous, on le voit beaucoup parce qu'on a aussi tout un module business pour justement vivre de tout ça. Et en fait, tu te rends compte que les gens, ils ont peur déjà. de mettre un chiffre sur ce qu'ils vont vendre. Et puis à la fin, ils n'ont jamais fait le truc inverse. Tu as mis un tarif et quand tu commences à faire le calcul et que tu leur montres tout, tu te rends compte qu'elles doivent faire 12 séances par jour à une heure. Et comment tu vas trouver tous ces clients ? C'est impossible.

  • Speaker #1

    Complètement si l'agenda est plein encore.

  • Speaker #0

    Exactement, si l'agenda est plein, il faut encore le remplir. Il faut trouver tous ces clients. Et puis souvent, tu as des personnes, au bout de six mois, ils abandonnent et c'est à ce moment-là qu'ils se rendent compte. Et c'est aussi ça, c'est tout l'enjeu. Et c'est aussi pour ça qu'on fait ça. de se former avant pour être sûre que tu vas pas dans 6 mois te cramer parce que tu t'es rendu compte que t'as perdu tes 6 mois parce que t'es pas assez cher avec toi.

  • Speaker #1

    Complètement. Avant qu'on passe à la question business, moi j'ai une question pour toi c'est quoi pour toi la vie, ta vision de ton business aligné ? Qu'est-ce qui fait que ton aujourd'hui tu te sens vraiment alignée avec ce que t'as créé, que t'es heureuse et épanouie dans ton business ? Peut-être tu peux nous parler un peu de ta vie en général c'est quoi ta routine ?

  • Speaker #0

    Ouais avec plaisir, bah j'aime trop cette question et j'ai aussi envie ... d'un peu rire parce qu'au début, le business aligné, tu sais, je croyais que c'était de se lever à 6h du mat', aller faire une douche froide,

  • Speaker #1

    faire du télétravail en Thaïlande,

  • Speaker #0

    tout ça. Et puis, t'as ce côté très réseaux sociaux, tu sais, t'as ma morning routine d'entrepreneur, tu vois. Et en fait, pas du tout. Moi, si tu veux, un business aligné pour moi, c'est de me lever le matin pas trop tôt. Vraiment, j'ai toujours eu horreur de me lever à 7h. Pour moi, c'est un cauchemar.

  • Speaker #1

    On pourrait pas aller ensemble. Moi, je suis à 7h30.

  • Speaker #0

    Je suis assise à la niche. Moi, je suis plutôt une couche d'art. Et en fait, pour moi, le travail de soir, c'est incroyable. C'est là où je suis le plus créative. Donc, en fait, c'est déjà ça. D'avoir pu aligner mon rythme. Et typiquement, si demain, j'ai envie d'aller rejoindre Nat, parce que Nat habite à Dubaï.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, on a oublié de saluer Natacha.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Donc Nat à Dubaï, si demain pour de vrai j'ai envie d'y aller, je prends mon ordi, je prends un ticket cet après-midi, je prends mon billet d'avion et puis j'y vais. Et ça pour moi c'est incroyable. En fait c'est vraiment cette liberté que je vais chercher et puis aller faire ses courses à la Migros à 10h en mardi matin, c'est incroyable. Il n'y a pas les moldus. Il n'y a pas tous les moldus.

  • Speaker #1

    On ne devrait pas dire ça mais c'est vrai que moi j'ai commencé à apprendre ce mot. En fait, tout d'un coup tu as accès à des espaces temps où les gens ne sont pas là, dispo, ils sont en train de travailler et tu te rends compte que la vie est plus douce. et c'est en général la vie des retraités parce que du coup ils profitent de ça la vie est plus douce, moins stressante moins de bouchons, moins de tout et c'est vrai qu'on s'y habitue vite quand je dois me déplacer dans un horaire où tout le monde est en train de se déplacer parce qu'ils sont en train de commuter pour le travail c'est compliqué,

  • Speaker #0

    tu te rends compte qu'en fait il y a du putain de peuple et que c'est très stressant et moi j'ai commencé à avoir des angoisses avec ça je me suis tellement habituée à prendre le train le matin à... maintenant si je veux ça à 10h-11h après les retraités ou les gens qui vont au rando qui sont en vacances et le fait d'être le soir ça me panique et j'ai oublié ça et ça je me rends compte à quel point c'est un luxe que je me suis créée et je partage moi c'est ça le luxe vraiment et à chaque fois je me dis j'ai trop de chance de

  • Speaker #1

    pouvoir faire ça c'est un truc qu'on partage je pense parce que moi c'était ça c'était la liberté de pas pointer de pas aussi rendre des comptes à ton chef ou comme ça moi il y avait aussi beaucoup de choses dans lesquelles j'étais pas profondément en désaccord dans ce qu'on faisait au niveau marketing avec la boîte pour laquelle je bossais avant, où vraiment je me disais mais on peut pas faire ça, c'est pas possible. Et non, t'es obligé, tu dois le faire, tu dois exécuter. Et ça, pour moi, c'était pas possible. Et je pense que c'est ce qui fait qu'aujourd'hui tu te construis un business qui n'est pas comme ça. Mais après, chacun son dada en fait. Il y en a qui vont préférer être en présentiel, avoir des clients en présentiel, etc. Mais en fait, j'ai encore une autre question avant de passer justement au problème business. Il y a un moment où vraiment votre pire truc qui vous est arrivé ? L'échec vraiment monumental, il y a un truc qui te marque ?

  • Speaker #0

    C'est justement le jour où je me suis rendue compte que les lancements, ça n'était plus possible. En fait, si tu veux, on avait ce lancement de septembre, on avait injecté un budget qu'on n'avait jamais injecté à l'école. Je ne sais pas pourquoi, aujourd'hui, je dis des mots... C'est des trucs qui sortent. À l'époque, on avait, je crois, injecté 7000 francs de budget pub. Et pour nous, c'était un truc complètement fou et c'était un peu un pari.

  • Speaker #1

    En combien de temps, du coup ?

  • Speaker #0

    c'était sur deux semaines en tout cas c'était un joli midi ouais c'était un truc de fou et puis en fait on avait tout préparé le lancement sur presque deux mois et demi tout était prêt, les campagnes étaient prêtes à lancer et puis il y avait cet enjeu là où en fait le mardi soir il fallait qu'on soit en live parce qu'on partait sur une présentation, c'était un webinaire d'environ une heure donc il fallait juste que ce soit parfait et deux jours avant je tombe et je me pète la cheville. J'étais au bout de ma vie vraiment en plus de ça je me rends compte je me rends compte à l'époque que mon feed le finisseur avec qui j'allais travailler j'ai pas été assurée en accident alors que bref ça aussi c'est aussi un truc il faut faire attention, il faut toujours vérifier de pas ça c'est pas évident de passer la jungle au début bref donc je me rends compte que j'ai la cheville pétée et qu'en plus de ça je suis pas assurée et je dois bosser comme une folle pour ce lancement et je dis à Anath avant le lancement je dis je suis pas capable c'est impossible et en fait on pouvait juste pas l'agir c'était impossible voilà Tu perds ton annoncement. Il y a des gens qui t'attendent. Ils sont allés en live. Tu as rejeté tout cet argent. Et en plus, tu sais que c'est sur septembre. Donc, c'est sur le 4. Ouais. Et c'est là que tu fais le plus d'argent. Donc, il faut prendre son mal en patience. Vous avez fait comment ? Je me rappelle, j'avais les larmes comme ça. Tout le monde me tapait. Allez, on va essayer tout. Devant le live, j'avais les cœurs à deux sens. C'était vraiment affreux. Et puis, allez, c'est parti. En fait, j'ai fait mon heure. Finalement, ça allait. Et puis, ça a sauvé les meubles. Mais c'est là que je me suis dit, et en fait on était dans une période où on avait lancé trop de produits, on avait été trop gourmandes, on était sur ses lancements et on s'est dit on va se cramer comme ça. Et là il faut qu'on remette les choses en classe.

  • Speaker #1

    Moi c'est souvent un truc que je me dis, là c'est un peu plus creux, il faut que je lance un nouveau produit, qu'est-ce qu'il faut que je fasse ? C'est un peu tout le temps les questions où tu te dis putain comment ça va ? Ou parfois je me dis aussi, je vois le long long long terme, je me dis putain s'il faut que je fasse ça pendant 20 ans, ça va être chaud, ça va être sport tu vois. Et en fait, quand tu avances au day-to-day, tu te rends compte que ce n'est pas exactement ça la réalité et que tu peux être un peu plus slow dans le business. Et puis, en fait, ça fait partie du truc, l'évacuo. Je me rappelle, tu m'as raconté l'histoire de ton média bailleur qui avait déserté, qui ne faisait plus les pubs.

  • Speaker #0

    Oui, justement, sur ce lancement-là aussi. On se rend compte qu'on a injecté tout ce budget et en fait, le soir avant le lancement, où tu payes go départ, il n'y avait rien qu'avec tes setups dans le business manager. Putain,

  • Speaker #1

    c'est fou ça.

  • Speaker #0

    Et là, on a commencé à paniquer et en fait, c'est aussi un truc que je me suis rendu compte et ça, ça m'a fait tellement évoluer et ça, je remercie trop le business. En fait, c'est toute ta faute. Ce n'est pas la faute de l'autre. Tu n'as peut-être pas bien géré, tu n'avais qu'à vérifier avant et tu dois juste trouver des solutions. En fait, tu es tout le temps en train de trouver des solutions et moi, ça m'a énormément bien fait. tellement fait évoluer dans ma vie parce que je me retrouve plus d'excuses. C'est ma faute.

  • Speaker #1

    Je crois que ça va sur la question business que tu dois me poser. C'est en lien avec ça.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. C'est vrai que j'ai deux problématiques du moment. Ma première, c'est le fait qu'aujourd'hui, on a décidé de travailler le plus minimalement possible. On va sur un business qui est automatisé et sur des choses très minimales mais qui fonctionnent bien. Et puis pas être dans ces rushs de lancement, mais par contre être sur quelque chose d'automatisé qui te rapporte tout le temps. Ça rapporte un peu moins parce que forcément, quand tu as un lancement, tu as des gros pics, mais par contre, sur toute l'année, tu es mieux et tu gagnes plus, évidemment. Et le problème, c'est qu'en ayant fait ça, on est en train d'automatiser. Ça prend énormément de temps à tout mettre en place. Et puis, on est tellement dans le fer en ce moment, alors qu'on ne devrait pas être que dans l'exécution. C'est pas du tout bien, mais malheureusement, on n'a pas le choix. Et le souci, c'est qu'actuellement, on n'a pas du tout le temps de recruter. Et c'est vraiment là qu'on se rend compte qu'on a besoin de recruter. Et c'est des choses un peu bêtes en ce moment. Typiquement, je fais de la mise en page Canva, mais ce n'est absolument pas à moi de faire de la mise en page Canva. Mais je n'ai pas le temps de chercher quelqu'un qui va faire expliquer, attendre deux semaines, parce qu'on est vraiment dans le rush. Et puis finalement, c'est ça l'enjeu. C'est quand est-ce que je suis prête ou pas.

  • Speaker #1

    Est-ce que... Alors, du coup, on va juste expliquer qu'est-ce que vous sortez. Parce que là, grosso modo, vous avez sorti... Je crois que c'était en décembre, le Lifebook.

  • Speaker #0

    Exactement, ouais. Le Lifebook,

  • Speaker #1

    c'est un livre où, en fait, on rentre sa date de naissance, etc., enfin, les éléments qu'il faut pour le design humain, et on reçoit un livre de sa vie, en fait, une espèce de manuel, c'est ce que je parlais avant, où on a tout qui est détaillé. Et en fait, vous avez automatisé ça, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, les gens peuvent venir acheter, recevoir ce livre, vous n'avez plus rien à faire, tout est fait. C'est ça. Et là, l'idée, c'est que, c'est une idée de nous, je crois, c'était de le mettre en gratuit, une partie gratuite pour que les gens puissent se projeter. dans la totalité du livre. Et c'est ça que vous êtes en train d'automatiser pour du lit de magnète, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Oui, et si tu veux, le design humain, il y a des millions de possibilités. Il y a autant de possibilités que d'humains. Donc ça veut dire que c'est des trucs avec des algorithmes et des possibilités où toi tu vas créer toutes les possibilités à l'avance. Et c'est une machine de guerre. Mais ça demande beaucoup de travail, tu vois.

  • Speaker #1

    Alors, il y a combien de possibilités en tout ?

  • Speaker #0

    Tu m'as un peu dit en télésens. Ah,

  • Speaker #1

    et du coup c'est un truc qui se génère,

  • Speaker #0

    qui s'affiche. Voilà, en fait si on a travaillé les programmes... Des proclamateurs qui viennent et si tu veux, tu as ta solution. Et puis, il y a tout ce qui commence à être en place et qui s'imbrique. Le problème, c'est qu'il faut quand même connaître le design humain. Donc, tu ne peux pas former un gars qui sait faire de l'informatique en design humain. On a une vraie problématique. Et du coup, si tu veux, nous, on a déjà écrit toutes les possibilités. Ça m'a pris sept mois d'écriture. Et puis, c'est environ deux tomes de Harry Potter. Donc, tu vois, c'est... C'est... Donc on a fait un travail de fou et puis une fois que tu as enfin mis tout ça en place, qu'est-ce qu'il faut faire ? Il faut le mettre en page.

  • Speaker #1

    Il faut le mettre en page, oui. Alors ma première question c'est, là ça va être du one shot, c'est-à-dire qu'en fait tu as quelqu'un qui va venir te faire ses designs, enfin tu le fais qu'une fois, c'est ça ? Exactement. Et dans le reste du temps dans votre business vous n'avez pas besoin de graphiste parce que c'est toi qui peux faire ces questions.

  • Speaker #0

    En fait on a beaucoup de one shot.

  • Speaker #1

    Et actuellement tu en es où par rapport à ta tâche ? Est-ce que tu as bientôt fini ou tu es...

  • Speaker #0

    Oui je suis presque en train de terminer.

  • Speaker #1

    Je dirais que, parce que du coup, si t'es en train de terminer, bon, ça fait un peu tard, mais je pense pour toute personne qui nous écoute et qui est un peu dans ce mood-là, parce qu'il y a une situation similaire qui m'est arrivée, où en décembre, en fait, je sortais 100% indépendant et rentable, et puis pareil, j'avais pas délégué, parce que je me suis dit, c'est bon, je vais y arriver, et en fait, je me suis pris plusieurs rushs de différents trucs en même temps, et franchement, ça devient horrible, enfin, autant en janvier, j'ai pas beaucoup bossé, mais alors en décembre, je me faisais des 10 heures par jour, un truc comme ça. Plus le week-end, j'ai pas eu de vacances pendant les fêtes, etc. Enfin, je me suis vraiment... C'était horrible. Mais si maintenant, moi, le conseil que je donnerais à toute personne qui se retrouve là-dedans, c'est en fait de planifier, d'anticiper la charge de travail. C'est que tu sais que, bon, tu vas devoir poser trop des programmateurs, donc ça, c'est déjà bien. Le texte, il a été fait, et puis que par vous, parce que vous pouviez pas forcément déléguer ça à quelqu'un d'autre. Et donc, il y a une partie design à faire. Et c'est combien de temps te prend une page, etc. Et à titre perso, ce que j'ai fait, parce qu'on est dans une prestation de service qui est quand même... Bah c'est censé être pas cher parce que c'est de l'exécution tu vois. Donc en fait t'es censé processiser à fond ce que tu dois faire. Donc donner ta charte, donner un exemple etc. Et après moi ce que j'ai fait par exemple pour le montage vidéo c'est que j'ai demandé à des freelances de me faire des vidéos tests. Et après évidemment la vidéo test tu reçois des trucs éclatés tu vois. Tu reçois des trucs pas bien. Mais là tu peux déjà voir ce qui se rapproche le plus de ce que t'as besoin. Et en fait après c'est des micro réglages que tu dois faire avec la personne. pour faire en sorte que ça corresponde un maximum à ce que toi, tu as fait. Et après, je trouve que ce qui est encore un autre truc délicat quand tu embauches des gens, c'est toute la partie paramétrage aussi des conditions, tu vois. Le prix, la livraison, le délai, les respects et tout. Et moi, il y a un truc où il y a vraiment des limites, c'est le bouche à oreille. Tu sais, quand tu recommandes quelqu'un, ah, j'ai bossé avec elle, c'est vraiment bien et tout. La limite, c'est que ça a peut-être... C'était peut-être très bien pour la personne avec qui elle a bossé, mais pour toi, c'est peut-être pas ce que tu attends. Moi, par exemple, en vidéo... J'attends quelqu'un qui soit au moins meilleur que moi, voire mieux, qui viendra avec des trucs un peu nouveaux à proposer. Mais j'attends quelqu'un qui sera hyper carré au niveau des livraisons. Genre tu m'as dit mardi à 17h, c'est mardi à 17h. Mais par contre tu me dis mercredi à 17h, c'est pas grave, moi je m'en fous que ce soit mardi ou mercredi. Tant que tu m'as dit et que tu respectes ta deadline, c'est bon. Et je trouve que de toute façon tu dois passer par une petite phase de test où tu vas avoir un petit peu avec la personne. Mais le freelance il permet de faire ça tu vois. Mais après ça c'est pour du one shot si tu dois embaucher. Vous avez embauché déjà vraiment des gens ?

  • Speaker #0

    comment ça s'est passé le processus ouais bah c'est dans le passé bah franchement c'était assez difficile et souvent on a été plus ou moins satisfaites mais j'ai l'impression que ça a jamais été vraiment exactement ce qu'on recherchait ouais c'est dur et si tu veux en fait parfois on a été ultra satisfaites sauf que c'était un petit peu trop tôt donc tu vois au niveau enfin je dis bah pour une des tâches pour le SAV et tout ça ah mais pourquoi tu dis que c'était trop tôt parce que pour la personne c'était il y avait peut-être pas forcément assez de charge au travail en fait on s'y est pris un petit peu trop en avance et là l'enjeu c'est le curseur Parce que tu vois, le moment où tu commences ton processus de recrutement, il faut que ça tombe pile poil, qu'on y sera dans le rush. Et même, je le vois pour tout ce qui est stratégie et tout, le temps de mettre en place, prendre un rendez-vous, expliquer ta boîte, tout ça, ça prend vite un mois, deux mois, enfin un mois et demi.

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    Et là, typiquement, je n'ai pas le temps. Ça doit sortir demain, enfin voilà. Donc c'est pour ça que ça ne va sortir hier. Donc c'est toujours ce truc. Limite, je me demande si... c'est peut-être quelque chose que tu pourrais... Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Non, mais c'est la bonne idée. Mais est-ce que tu penses que ça peut être mieux d'avoir des gens sous la main ?

  • Speaker #1

    Mais clairement, à part ça. D'ailleurs, dans ma recherche de vidéo freelance, de freelance vidéo, de vidéaste, j'ai fait un dossier refusé parce que vraiment, ce n'était pas OK et j'ai fait un dossier sous le coude. Comme ça, je sais que j'ai pas mal de gens à aller chercher, tu vois. Et c'est comme ça aussi que moi, que je fais mon carnet d'adresse parce que quand on est entrepreneur, je trouve que c'est hyper dur de s'entourer, d'avoir vraiment les bonnes personnes qui... En fait, t'as des personnes qui vont dans le même sens que toi au niveau de la vision, et ça c'est l'idéal parce qu'ils ont tellement la même vision que toi qu'ils vont s'accrocher avec beaucoup de points sur toi. Et t'as des gens qui correspondent pas du tout et qui ont pas compris ce qu'ils foutaient là, et ça c'est les bires que t'as pas envie d'embaucher en fait, parce que ça va être une catastrophe. Par contre, pour répondre à ta question, je pense que de toute façon il faut toujours anticiper, et plus t'es fort en planification, en gestion de projet, plus tu vas comprendre quand est-ce qu'il faut embaucher et à quel moment.

  • Speaker #0

    Moi, je pense que nous, c'est notre lacune, la gestion de projet. En fait, on est souvent ultra utopistes sur combien de temps ça va nous prendre.

  • Speaker #1

    Mais ça, je pense que c'est tout le monde.

  • Speaker #0

    C'est tout le monde. C'est extrême, tu sais. Et souvent, on s'est écrit avec notes et on se dit, OK, c'est bon, j'ai fini mardi prochain, pas de souci. Et t'as l'impression que t'as pris large. En fait, mardi prochain, tu te rends compte qu'il faut encore étudier. Mais je pense qu'on est tous comme ça.

  • Speaker #1

    Après, moi, j'avais vu, je crois que ça s'appelle Amélie. Kahn, Kahn, Kahn, je ne sais pas si tu connais l'académie du temps, elle en parle beaucoup elle fait pas mal de contenu justement sur la gestion du temps et puis moi j'avais beaucoup aimé, j'avais suivi un de ses webinaires où elle disait justement qu'on ne vise pas assez large en fait, qu'il vaut mieux viser beaucoup plus large et puis réduire après enfin gagner du temps en fait sur ça c'est un vrai détail,

  • Speaker #0

    quand tu démarres c'est encore pire et même après 5 ans c'est ça,

  • Speaker #1

    bah moi coach ton business en tout, tu vois tu disais que vous avez mis 8 mois à 2 Coach ton business pour avoir la version telle qu'elle est maintenant, sachant qu'on n'est pas sur un truc du style, je ne sais pas, comment s'appelle la Jérémy Coleman ? On n'est pas sur une méga formation en ligne. Ce n'est pas comme si j'avais déployé plein de trucs en ligne. Il y a un mentorat derrière quand même. C'est quasiment 12 mois tout seul. C'est énorme. Et j'ai recommencé trois fois tout seul. C'est tellement de temps. Et après, il faut gérer la livraison de tes clients. Par exemple, si tu as des séances one-to-one, vous faites plutôt des lives à l'intérieur de la chaîne.

  • Speaker #0

    Oui, chaque semaine, on a un suivi.

  • Speaker #1

    au début c'est chaque semaine chaque deux semaines ça dépend un petit peu mais c'est important quand même d'avoir ce suivi pour nous il faut livrer ce que tu promets à tes clients donc plus t'es dans du one to one plus tu dois passer du temps à faire ça Et en même temps, il faut continuer de produire.

  • Speaker #0

    Communiquer, vendre.

  • Speaker #1

    Communiquer, vendre. Et en même temps,

  • Speaker #0

    il faut faire de la strat.

  • Speaker #1

    C'est hyper chaud, tu vois. Mais la partie délégation, je trouve que quand tu te décoince un peu les fesses au niveau de comment t'apprends à déléguer. D'ailleurs, c'était une question que je voulais te poser, c'était au niveau des process, vu que vous êtes deux. Comment est-ce que vous gérez les tâches à deux ? Parce que pour moi, c'est un peu la base quand tu veux déléguer, c'est d'avoir vraiment des process hyper clairs pour que quand la personne, elle rejoint ton entreprise ou ton prestataire ou machin, soit tellement clair que tu gagnes une chée de temps à travailler avec la personne. Comment vous faites à deux ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est vraiment un truc qui fonctionne de fou avec Nat. C'est que si tu veux, on est ultra complémentaires. On se ressemble énormément, on a la même vision. Et par contre, au niveau des tâches, on est 100% complémentaires. Et du coup, on a chacune les tâches. Natacha, elle va gérer tout ce qui est intégration, tout ce qui est Kajabi, pour pouvoir faire des processus avec des strife cards, où elle va relier des choses très techniques. Et puis moi, je suis un peu la folle créative qui va donner ses idées, tu vois, l'écriture un peu du lifebook, tout ce qui est design. Et puis elle, elle va m'aider à intégrer ça, à dire OK, il manque ça. Peut-être ça peut être plus intelligent comme si. Et en fait, on a nos tâches. Donc, ça veut dire que chacune, on a un projet commun. Par contre, on n'a même pas besoin de communiquer sur qui fait quoi. C'est logique. C'est fou ça. Donc toi,

  • Speaker #1

    est-ce que ça t'est déjà arrivé de devoir... C'est pas repasser derrière elle dans le sens où elle a mal fait un truc, mais imagine, elle est absente ou un truc comme ça. Tu saurais où trouver ce qu'elle fait ?

  • Speaker #0

    Oui, alors on a bien sûr... On sait, mais c'est sûr qu'elle prendrait beaucoup plus... Ça irait beaucoup plus vite pour elle. Ouais. Mais on a vraiment limite... Chacune ses spécialités. Après, peut-être qu'il y a des trucs qu'en vrai, je saurais pas faire. Ouais, tu vois. On a chacune une spécialiste. Ah, c'est fou, ça.

  • Speaker #1

    Et t'as dit que t'avais une deuxième problématique ?

  • Speaker #0

    Ouais, bah, ma deuxième problématique, c'est... Je te disais avant, le fait de show-up, de montrer... Je sais, tu vois, on a une communauté qui grandit ultra lentement. Après 4 ans, on est que à 7500 personnes.

  • Speaker #1

    Mais attends, ça c'est sur Instagram ou dans votre base email ?

  • Speaker #0

    Instagram.

  • Speaker #1

    Non, parce que dans votre base email, elle doit être...

  • Speaker #0

    Oui, dans notre base email, ça serait bien. Vous avez quand même une bonne communication. Oui. Avec Rennes, on appelle ça la communication en sous-marin. C'est un existant marketing, mais voilà comme on l'appelle.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est votre communauté. D'ailleurs, je te coupe, mais moi je pense que vraiment un des trucs à prioriser dans les prochains mois, mais ça c'est parce que quand j'ai vu ce qui s'est passé... sur TikTok aux Etats-Unis, je me suis dit ça pue, c'est d'avoir un maximum c'est pas moi qui l'invente de toute façon il faut un maximum rediriger tes prospects vers tes propres bases mais c'est d'animer quelque chose à l'interne en fait on cherche pas à avoir une communauté de 5 à 10 000 personnes à l'interne mais d'avoir peut-être moins 1000, même moins 100 personnes qui sont ultra actives mais en fait c'est ce qui va vraiment faire vivre ta marque et vas-y je t'ai coupé,

  • Speaker #0

    continue Ah non mais nous notre newsletter c'est notre c'est incroyable vraiment on sous-estime ...

  • Speaker #1

    ça mais tout le temps moi je dis tout le temps et en VR l'analyseur je ferais ça comme ça et en fait c'est tellement important enfin tu vois nous chaque jour on a environ une centaine de personnes qui s'inscrivent ouais tu vois et c'est hyper important enfin entre la pub l'organique il y a plein de choses mais c'est vrai que ça c'est quelque chose qu'on gère plus ou moins mais du coup je rejoins ce que t'allais dire par rapport au fait de show up un problème actuellement où vous avez peur où vous avez vous vous montrez pas assez donc ouais je pense à un syndrome de l'imposteur et c'est un truc que mes clients me disent toujours je suis pas à l'aise devant la caméra J'ai peur d'embêter. C'est encore un peu différent, j'ai peur d'embêter. Parce que vous, vous n'avez pas peur d'embêter avec vos emails,

  • Speaker #0

    vous y allez. Ouais, non, c'est plutôt... En fait, si tu veux, on a parlé de fric, on a parlé de vie, parce que j'ai aussi tout quitté. On est partie six mois en Thaïlande dans des trucs à rêve et tout. Et puis, quand on a commencé... Enfin, tu vois, moi, je me sens un peu comme la meuf de la campagne lausannoise, au-dessus de Lausanne, qui n'a jamais connu des trucs à rêve. trucs de luxe. Quand j'étais petite, j'allais dans les campings et tout, puis j'ai commencé à pouvoir me payer des trucs un peu cool. Puis au début, tu partages sur les réseaux. Et en fait, tu t'en reprends plein la gueule. Ouais. Et par tes amis, par ta famille. Franchement, j'ai été choquée. J'ai reçu des messages comme ça, en privé, comme quoi ben ouais, j'avais trop changé. Et en fait, fondamentalement, je suis toujours la même.

  • Speaker #1

    Je trouve pas que ça change de moi.

  • Speaker #0

    C'est juste, tu sais, ben, sois content. Et c'est vrai que j'ai vraiment vu... Au début, je voulais... Je suis partie un peu... Le monde des bisounours se semble déjà un peu reproché mais j'étais là mais purée regarde je suis rien j'ai pu le faire vas-y et puis ça donne tout de suite cette image de scameuse et c'est comme si c'était pas possible et tout et en fait j'ai pas mal souffert de ça et j'ai plus osé montrer J'ai jamais même... J'ai une voiture mais tellement pourrie. Genre, des fois, je lançais du sel déçu pour être sûre, je me disais, est-ce que je vais arriver au pan B et tout ? Ça a duré quatre ans. Aujourd'hui, j'ai enfin pu m'acheter une voiture de rêve et tout. Enfin, pour moi, c'est une voiture de rêve.

  • Speaker #1

    Non, c'est une voiture de rêve, on peut le dire, c'est une voiture de rêve.

  • Speaker #0

    Et en fait, j'oserais même pas partager ça sur les réseaux, alors qu'en fait, c'est quand même une concrétisation de se dire, bah, t'as réussi à faire ça. Et en fait, je sais pas, j'ai un problème un peu avec ce que c'est le matériel.

  • Speaker #1

    C'est dans ton design, la partie matérielle ?

  • Speaker #0

    parce que tu m'avais dit ça une fois à mon sujet que moi j'avais besoin d'un environnement alors c'est pas d'être matérialiste je sais pas comment tu pourrais décrire ça avec les mots du design humain ouais bah dans le design humain si tu veux t'as un côté où tu peux être très nature et toi c'est important d'être dans un contexte très naturel et puis tu vas pas forcément oser montrer ton côté j'ai envie de dire superficiel et puis ça pourrait créer une dissonance ça je pourrais le voir dans le design humain mais c'est ton cas ? non c'est pas mon cas C'est quoi du coup dans ton... Dans mon design humain, franchement, j'ai tout qui dit que je dois me mettre en avant. Si tu veux, j'ai un canal qui s'appelle le canal du leader. Et déjà quand j'ai appris que j'avais un seul canal, si tu veux, c'est mon énergie constante et que le mot c'était leader, j'étais fâchée comme ça. Je me dis mais moi, je ne suis pas du tout un leader. Je ne veux pas me mettre en avant. Je me dis non, tu fais ma gueule. Je ne me vois pas, je ne me considère pas comme ça. Et j'avais l'impression que c'était mal de se mettre en avant. Moi, je me rends compte que si tu veux, dans le design humain, tu as des talents. Et quand ton talent se concrétise de façon positive, tu vas briller. Mais il peut être aussi à l'extrême opposée. Et là, je suis en train de travailler avec ça.

  • Speaker #1

    Mais si finalement, se montrer et se mettre en avant, ce n'est pas forcément que les réseaux sociaux. C'est aussi juste dans sa vie, admettre qu'on réussit et qu'on a le droit de réussir. Ce serait aussi ça, non ? Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Non, mais je pense. En fait, je crois qu'il y a cette timidité aussi. Natacha, elle habite à Dubaï. Et puis, quand on parle de Dubaï, on se fait lâcher, tu vois. Et tu mets les stories, on voit 20 followers en moins. Et en fait, tu dis, mais je sais, c'est bien. D'un côté, ça fait du tri. Ça, je suis d'accord. Mais tu sais, tu ne sais plus comment parler, quoi parler. Est-ce que c'est correct, pas correct ? Et puis, il y a un peu ce côté genre, est-ce que ça va pégerer mon business ? J'ai envie d'en parler. Mais je ne me sens jamais vraiment à l'aise avec ça. À l'aise.

  • Speaker #1

    Mais après, je trouve que... Vous, vous avez une particularité, parce que moi je vous parle souvent d'ailleurs aux gens qui nous écoutent, on n'a pas besoin d'être à Dubaï, machin et tout, je dis souvent ça, ou à Bali etc. Mais c'est plutôt dans une optique de... D'ailleurs j'ai souvent des messages j'en ai eu un sur Youtube le jour ouais mais pourquoi rester en Suisse quand tu peux faire des marches plus importantes si t'habites à l'étranger ? En fait on a envie d'habiter en Suisse on est dans un pays incroyable.

  • Speaker #0

    D'ailleurs j'aurais pu habiter partout dans le monde et je suis restée en Suisse tu vois.

  • Speaker #1

    Particulièrement dans une commune très sympa de l'Ouest-Faussan.

  • Speaker #0

    Vraiment.

  • Speaker #1

    Moi, je suis perdue en Valais. Quand les gens viennent me voir, ils me disent « Mais Janice, qu'est-ce que tu fais là ? » En fait, je kiffe. C'est trop bien. Au final, on n'est pas au centre-ville de Lausanne, au centre-ville de Genève. On n'est pas dans des villes qui coûtent cher. Ce qui fait aussi que notre train de vie est plus modeste, mais il est mesuré et il va avec tout le reste. Par rapport à ce que tu voulais dire, je dis souvent qu'on n'a pas besoin d'aller à l'étranger, etc. Et dans le cas de Natacha, ce n'était pas pour aller faire la dropshippeuse à Dubaï. Elle a fait ça. C'était aussi par rapport à son copain, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Exactement. Il travaille là-bas. Et puis, on va. Elle a eu un réel coup de cœur pour me parler. Voilà, c'est ça. Et vraiment, Dubaï, ça, c'est un truc aussi que j'ai peut-être envie parfois de faire une parade avec la Suisse. C'est qu'en Suisse, quand tu vas parler d'entrepreneuriat, tu vas parler d'argent et tout, les gens, ils n'ont pas cette culture tout le temps. Du coup, tu dois expliquer ce que c'est l'argent. Tu sais, hein ? et puis du coup il y a ce côté où c'est pénible pour les rencontres et tout, à Dubaï il y a tout qui est fait pour ça ils sont drivés par l'argent, alors tu me diras il y a ces côtés complètement négatifs je vais pas, voilà mais par contre si t'as envie de monter un business que t'es motivée, en fait tu parles le même langage et ça c'est cool parce que tu te sens aussi dans ta communauté et puis ça c'est aussi un vrai vrai sujet, c'est quand tu commences à faire ton business, que tu commences à réussir C'est compliqué parfois aussi d'en parler avec tes amis, de t'entourer,

  • Speaker #1

    de peut-être avec des gens qui vont comprendre ta réussite et qui vont te soutenir là-dedans.

  • Speaker #0

    Et les enjeux. Et tu sais, il y a aussi ce truc où je me suis rendue compte au début, tu parles de ton projet et les gens se lèvent avec un petit rictus et ils se disent « Ok, vas-y mais j'y crois pas trop » . Et puis une fois que t'as réussi, on te demande « Alors ça marche toujours ? » Comme si en fait t'allais te planter.

  • Speaker #1

    Ouais, mais tu sais que moi ces derniers temps, j'ai eu beaucoup beaucoup de remarques parce que je... En septembre, j'ai pris le pari d'arrêter de parler de mes chiffres. J'étais là, vas-y, je dis plus rien, on arrête. En décembre, j'ai changé d'avis, je me suis dit, ok, mais en fait, la nouvelle année 2025, pourquoi je parlerai pas de nouveau des chiffres ? Parce que vu que je parle de thunes, etc. Donc là, j'ai recommencé à parler des chiffres. Et je t'avoue qu'il y a de nouveau une dissonance où je me dis, putain, ça fait chier de parler des chiffres parce que les gens, souvent, ils sont là, genre, mais tu gagnes vraiment de l'argent avec ce que tu fais ? Je leur ai dit, mais vous vous rendez pas compte, en fait ? Il faut le voir pour le croire. Et nous, on est dans le business, donc on voit les chiffres qu'on a, genre, mais... Ça fonctionne. Et il n'y a rien que nous. Il n'y a pas que nous. Il y a des milliers de personnes qui font de l'argent en ligne. C'est vraiment horrible de dire ça. On se fait de l'argent en ligne. Mais en tout cas, avec Internet et avec le monde digital. Et je trouve que, en tout cas, moi, ça m'épanouit une chier parce que ça me permet de rencontrer plein de gens. Ça me permet de rencontrer aussi beaucoup de gens qui ont la même vision des choses que moi, qui sont alignés avec ce que je veux et qui ne sont pas en train de me tirer des balles dans les pattes ou qui ne sont pas en train d'essayer de me faire trébucher parce qu'ils aspirent à la même chose et ils ont envie d'avancer dans ce sens-là. Mais c'est aussi pour ça que j'ai fait beaucoup de tri autour de moi. c'est quelqu'un en fait qui va me dire le moindre truc qui me pique ou qui me descend ciao il y a ce truc où là tu viens,

  • Speaker #0

    en tant qu'entrepreneur on se comprend, et là tu viens me dire ok meuf j'ai décroché ce contrat et je suis trop contente pour toi vraiment t'es là allez vas-y et c'est pas toujours comme ça t'as l'impression que il faut un peu t'excuser, tu peux pas trop en parler et je ressens ce décalage et parfois c'est un peu Je ressens limite comme une mélancolie. Je ne sais pas comment t'expliquer. Et du coup, je ressens ça avec les réseaux. Et depuis le mois d'août, j'ai été ultra fâchée contre tout ça.

  • Speaker #1

    Oui, vous avez pu le poster.

  • Speaker #0

    Oui, j'étais vraiment... Ça m'a un peu dégoûtée. Je me suis dit, franchement, qu'est-ce qui est correct, qu'est-ce qui n'est pas correct ?

  • Speaker #1

    Pour répondre à ta problématique, moi, ce que je dis souvent à mes clients, c'est qu'il y a une différence entre être influenceur et être vraiment créateur de contenu business, du coup, dans le sens où commercial. On va utiliser les plateformes pour être commercial. Et je pense qu'en fait, tu peux créer du contenu pour draguer,

  • Speaker #0

    draguer,

  • Speaker #1

    pour littéralement attirer les gens vers ton produit ou ton service sans montrer tout ton cadre de vie. Moi, pendant longtemps, j'ai essayé d'être dans une dualité où je me suis dit, on m'a mis les tickets influenceuses, je ne veux pas être influenceuse, donc je vais être créatrice de contenu pour mon business. Et là, je me rends compte qu'en fait, ce qui marche bien par rapport à ce que j'aspire et ma vision, c'est aussi pour ça que je t'ai posé la question au début de l'épisode, c'est de montrer aux gens. un maximum d'authenticité, un maximum de qui je suis pour leur montrer pas de blanche, ok ? Moi, en fait, ce qui me fait kiffer, c'est pas d'avoir une Rolex, c'est d'aller m'acheter du matériel mammouth et d'aller faire de la peau trois fois par semaine, tu vois ?

  • Speaker #0

    Et en fait,

  • Speaker #1

    plus j'ai montré les pattes blanches, plus j'ai attiré des gens comme moi et du coup, j'ai attiré des gens qui aussi appréciaient mon humour, appréciaient un peu ces choses-là. Mais par contre, il y a toujours un truc où je me dis... Là, par exemple, j'ai partagé un poste avec mon couple et ce qu'on fait au niveau finance dans le couple. Et je sais très bien que parfois, tu peux... marcher sur un fil où tout d'un coup, tac, tu vas te recevoir un truc et tu vas te dire, ah putain, t'as ça de tomber. Mais dans ce moment-là, un jour, on m'a dit, il faut vibrer plus haut que ses énergies basses. Et moi, ça m'a pas mal aidée à me dire, dans ce moment-là, ben, vibre encore plus fort parce que tu lui vas pas sentir leur vibration.

  • Speaker #0

    Ouais, puis au final, c'est vrai, il faut pas s'excuser de ça. Je crois que j'avais un peu ce côté où, ben, désolée. Et puis, ben, c'est vrai aussi parce qu'on a reçu trop de messages hyper gentils. des personnes qui nous ont super soutenues enfin vraiment c'est incroyable et puis parfois tu reçois un commentaire négatif et tu te rappelles que de ça mais c'est fou hein, le négatif il va prendre tout d'un coup il va prendre une méga place alors que et t'es d'accord ça tourne en boucle quand même même si t'as beau être blindée et tu te dis ça peut arriver et qu'il reste dans sa vie mais c'est quand même pas facile de recevoir des commentaires complètement pas agréables et puis avec le temps moi je me suis vraiment dit tu vas t'y faire,

  • Speaker #1

    tu vas t'y faire et en fait quand tu reçois un commentaire négatif tu t'y fais jamais vraiment Après, il y a toujours des degrés. Il y a des gens qui vont bien construire leurs commentaires négatifs. Et t'es vraiment genre en PLS parce qu'il est bien construit. Et il y a des gens qui vont te dire un truc de merde. Et t'es là genre, vas-y. Bloqué. Au revoir, merci. Oui, c'est clair. Après, là, vous avez quoi comme stratégie ? Vous avez prévu de revenir sur les réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Oui, on m'a prévu de revenir. Et puis, moi, j'ai envie de... En fait, j'ai trop envie de partager. De façon authentique, montrée en vie. Tu vois, moi, je suis aussi quelqu'un qui est un peu gaffeuse. et puis j'ai pas enfin je veux dire j'ai un appart on peut tout casser voilà et j'aimerais bien aussi on peut partager les dessous et raconter les enjeux du business pourquoi pas enfin un peu de vlog etc mais c'est vrai que c'est pas non plus ça on le dit souvent avec Nass chez nous c'est pas un automatisme parfois on va vivre des trucs de dingue et il y en a pas une qui va sortir son téléphone ouais donc c'est aussi un truc qu'on Et vous avez travaillé. Ouais, et tu vois, il y avait plein de gens qui nous connaissent et qui voient les choses, qui voient ce qu'on a fait, et ils me disent « Ah, mais c'est incroyable et tout, on n'a jamais rien vu ça sur les réseaux. » Alors que, franchement, il serait mérité de 12 stories, mais je ne sais pas, ce n'est pas encore un truc... Oui,

  • Speaker #1

    ce n'est pas encore un automatisme. J'étais à un événement influenceur, il y a peut-être un mois en arrière, oui, ça fait un mois déjà maintenant, puis au moment où le speaker a commencé à présenter des marques, parce qu'il y avait une présentation marque, toutes les filles, bing ! Et moi, j'étais là, wow ! Tu as dit tout cet automatisme-là.

  • Speaker #0

    Ouais. Et puis aussi,

  • Speaker #1

    je trouve... D'ailleurs, on va aller tout à l'heure se balader. J'aime pas, en fait, mixer... Enfin, j'aime pas partir en balade et me dire il faut que je crée du contenu.

  • Speaker #0

    Parce que voilà, je sais que les influenceurs font beaucoup ça parce que ça fait partie du truc. Mais moi, je n'aime pas parce que je me dis après, tu es tout le temps en train de continuer, continuer, continuer. C'est un peu oppressant. Et du coup, je me dis là, je vais sortir pour faire du contenu. Là, je sors pour me libérer l'esprit. Et je pense que ça fait aussi partie de l'équilibre entrepreneurial.

  • Speaker #1

    Ouais, et puis je ne sais pas, de se montrer juste qui tu es. Physiquement, ça demande quand même, je trouve, en tout cas, bravo. Ça demande beaucoup de force. Tu l'as fait trop bien. Et j'ai toujours... Ouais, j'ai envie d'être dans cette authentité comme Janice. Salut, tu m'as dit. En tout cas, tu m'inspires beaucoup sur ce côté ultra authentique. Il n'y a pas de filtre, ça.

  • Speaker #0

    Jamais. À part le filtre... Parfois, il y a un filtre sur Instagram, quand même.

  • Speaker #1

    Non, mais je rigole. Je dis que c'est des filtres. Aussi.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est mon humour de merde, mon copain. Il est sûr que je n'ai pas de monde. C'est vrai, tu fais des blagues de merde. Qu'est-ce que tu pourrais dire, parce qu'on va terminer. Qu'est-ce que tu pourrais dire à... à quelqu'un ? Est-ce que t'as un message déjà que t'aimerais faire passer ? Un truc vraiment où tu te dis, ok, c'est le moment là de sortir le truc ?

  • Speaker #1

    Ouais. C'est un peu bateau, mais il faut vraiment croire en ses projets. Par contre, il ne faut pas le faire n'importe comment. Ok. Tu sais, tu dis, il y a aussi ce truc de la hustle culture, il faut travailler dur et doux. Alors oui, on ne va pas se mentir, il faut travailler dur. Il faut travailler dur un peu. C'est pour ça que c'est important de se faire accompagner, d'avoir un cadre, d'avoir des personnes qui sont aussi honnêtes autour de vous. Parce que parfois, tu vas demander à ton entourage, ils vont te dire « Ah, c'est trop cool ton truc ! » Par contre, moi j'ai des gens, ils me montrent des projets et je dis « Ok, je ne veux pas être la haute gentille que tu connais. Je suis ton amie, mais là, si tu veux vraiment que je te donne mon avis, ça ne va pas le faire ton truc. » Et c'est important d'avoir des gens qui vont être très honnêtes avec toi-même, de bien s'entourer au départ. Et puis, il n'y a pas de risque que ça se passe mal. Et il y a aussi pas mal de gens qui ne sont pas toujours très honnêtes. Dans le départ, tu diras « Il te faut ça, il te faut ça, parce que c'est aussi pour vendre. » Un truc qui va te manquer ça. Et c'est pour ça que c'est important de vraiment bien s'entourer par rapport à ça. Et puis de pas non plus trop écouter ce qu'on va te dire. Si tu veux, c'est en équilibre, en se faire bien l'accompagner et pas trop écouter le bullshit de tes proches qui vont te dire tu vas pas y arriver et tout. Et puis surtout, c'est d'avoir énormément de recul par rapport à son égo. Et te rendre compte que si t'as bossé 8 mois sur un projet de merde, en fait il faut que t'arrêtes. Il n'y a pas tout qu'à jeter à la poubelle. Mais par contre, il y a peut-être des choses qu'il faut remettre en place.

  • Speaker #0

    Ça m'est arrivé du coup en juin, où j'ai eu ce sentiment-là, où je me suis dit, putain, j'ai travaillé quatre mois sur ça et c'est de la merde. C'est très dur, c'est vraiment très dur. C'est quatre mois.

  • Speaker #1

    Ça nous est arrivé aussi. Pendant une année, on a bossé sur un truc, on s'est rendu compte, ça n'allait pas.

  • Speaker #0

    C'est de la merde. C'est très dur. Mais après, c'est pour la bonne, c'est pour la survie du projet et puis pour l'avenir. Puis au final, est-ce que c'est perdu un échec ? Non, parce que tu as appris et tu as fait de la merde et puis tu ne vas pas le refaire. Donc, c'est de la merde qui n'est plus refaite.

  • Speaker #1

    Non, puis vraiment, l'entrepreneuriat, je vois comment... vrai voyage et pour moi c'est la plus belle école de vie, franchement le développement perso c'est incroyable je trouve aussi la résilience et j'ai tellement appris sur moi, sur les autres sur Nat, ça nous a renforcé notre relation ouais enfin c'est magique donc il faut se lancer et il faut se faire confiance se faire confiance ça c'est le plaisir aussi je pense en tout cas merci beaucoup Aude, merci à toi on salue encore

  • Speaker #0

    Natacha qui est à Dubaï en ce moment même tu vas la revoir quand ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas encore, mais je sais que c'est sûr qu'elle nous écoute. Et puis l'année passée, je suis allée la voir au mois de juin et c'était un peu chaud. Oui, c'était un peu chaud avant. Peut-être à vous.

  • Speaker #0

    Si vous voulez retrouver Aude et du coup Auralima, c'est quoi sur Instagram ? Auralima.ch Auralima.ch Et puis si vous voulez vous lancer dans le design humain, c'est quoi d'abord le livebook ? Ensuite, vous avez la formation.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Pour devenir coach en design humain. Oui,

  • Speaker #1

    et après on a une intégration business.

  • Speaker #0

    Impact et entreprend, elle s'appelle toujours comme ça ? Oui, c'est ça. Ok.

  • Speaker #1

    qui est très axée du coup au business digital aussi je pense ouais bah c'est comment justement faire des tunnels de vente bah te planter, de refaire ton business modèle etc.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu crois qu'il y a un business derrière devenir coach pas coach, coach pour couple en design humain ?

  • Speaker #1

    Ouais d'où ? J'en sais un truc là les gens ils aiment trop quand on parle d'amour et là l'autre jour pour la Saint-Valentin on a lancé une newsletter sur les je me suis fait quitter comme une merde etc et les gens ils adorent ça donc oui et en plus de ça c'est incroyable de faire le design de son compte parce que tu comprends les trucs qui t'énervent tu te rends compte que finalement ça fait partie de lui et si tu veux tu vas pas le changer mais toi tu vas te mettre dans une autre perspective pour voir les choses différemment et te rendre compte que finalement c'est juste lui et voilà donc ok d'accord je pense que c'est un excellent truc merci beaucoup

  • Speaker #0

    du coup aussi si vous voulez les écouter il y a un podcast aussi un pack qui entreprend une sangue et puis voilà autrement on serait jolies de vous revoir sur les réseaux sociaux on va mettre ça en place et puis merci beaucoup vraiment c'était un super moment merci à toi

Chapters

  • Introduction et contexte de l'épisode

    00:00

  • Lancement d'Auralima et design humain

    16:07

  • Défis rencontrés et le syndrome de l'imposteur

    28:03

  • Stratégies de lancement et gestion d'entreprise

    37:56

  • Réflexions finales et conseils pour entrepreneurs

    43:56

Description

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As-tu déjà ressenti le syndrome de l'imposteur en tant qu'entrepreneur ? Dans cet épisode de "Coach Ton Budget & Business", je suis ravie d'accueillir Aude, co-fondatrice d'Auralima, pour une conversation inspirante sur notre parcours entrepreneurial. Ensemble, nous abordons les défis que nous avons rencontrés, notamment pendant la pandémie, et comment le design humain a façonné notre approche du business. Je partage avec Aude des conseils pour entrepreneurs qui souhaitent booster leur biz et attirer des clients, tout en restant authentiques dans leur communication.

Nous parlons de l'importance de partager nos succès et nos chiffres d'affaires de manière transparente, afin de démystifier le monde de l'entrepreneuriat. Aude évoque également les différentes stratégies de lancement de produits et les défis liés à la gestion de leur entreprise. Si tu cherches à doubler tes ventes ou à augmenter ta clientèle en esthétique, cet épisode est fait pour toi ! Je suis convaincue que les conseils pratiques que nous partageons te seront précieux pour optimiser ta productivité entreprise et développer ton biz.

Nous discutons aussi de la nécessité de bien s'entourer pour réussir, d'apprendre à comprendre ses forces et faiblesses, et de l'importance de se faire accompagner dans son parcours entrepreneurial. Je t'invite à réfléchir avec nous sur comment entreprendre en ligne et comment développer son personal branding pour atteindre tes objectifs financiers en couple ou individuellement. Ne laisse pas les risques professionnels te freiner, mais apprends à croire en toi et à tirer des leçons de tes échecs.

Alors, si tu es prêt(e) à créer ton propre business ou à lancer un podcast, cet épisode va te motiver à passer à l'action. Ensemble, nous allons explorer des stratégies concrètes et des conseils business qui t'aideront à avancer. Écoute dès maintenant et transforme ta vision en réalité !


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À écouter, à partager, et à appliquer pour un impact réel sur ta vie et ton business!


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Mots-clés : entrepreneuriat, gestion financière, investissement, revenus passifs, stratégies de vente, marketing digital, formations en ligne, coaching d'affaires.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    En un week-end, on fait 40 000 francs. C'est environ deux tomes de Harry Potter, donc le choix c'est...

  • Speaker #1

    L'année dernière, vous avez fait une très bonne année, parce que vous avez aussi passé le million de francs de chiffre d'affaires,

  • Speaker #0

    c'est ça ? C'est ce qui est assez fou. Je me rends compte que j'ai la cheville pétée, et qu'en plus de ça, je ne suis pas assurée. Et je dois bosser comme une folle pour ce lancement. Et je dis à Nat avant le lancement, je dis je ne suis pas capable, c'est impossible.

  • Speaker #1

    Merci d'être là, Aude.

  • Speaker #0

    Merci pour l'invite, je me réjouissais trop de venir, du coup je suis trop contente.

  • Speaker #1

    Bienvenue à Arba en Valais.

  • Speaker #0

    Ouais, je me suis dit, je vais rejoindre Janice au milieu de la montagne et tout, j'étais trop contente. Je voyais, tu sais, les tournants et tout, la monnaie de la Seine-Ban, je pense qu'elle est là-bas au fond. Ouais,

  • Speaker #1

    et encore, il n'y a pas de neige, quoi. C'est juste ça le problème. Mais bon,

  • Speaker #0

    c'est pas grave,

  • Speaker #1

    ça va faire une jolie balade pour tout à l'heure.

  • Speaker #0

    T'es chouette, ça me sort de ma petite ville. Ça fait du bien. Alors, aujourd'hui, on va parler de business,

  • Speaker #1

    toujours. On va parler de ton business, celui que t'as avec Natacha, ta meilleure amie et associée, du coup.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et ça depuis bientôt 5 ans, donc ça fait 5 ans. C'est cool, ouais.

  • Speaker #1

    On va parler du coup d'Auralima, de votre business, on va parler de ce que vous avez fondé, du thème, mais j'ai aussi envie de parler de toi, de ton parcours,

  • Speaker #0

    de tout ce que t'as fait depuis ces cinq dernières années, parce qu'il s'est passé beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    On va parler de ta vision de la vie, et puis au bout d'une petite demi-heure, on va parler business pur et dur, parce que j'aimerais que tu me parles de tes challenges business que t'as en ce moment. On va essayer de démystifier un petit peu, on va essayer de voir un petit peu comment est-ce que Janice, de coach ton business, peut t'aider à déconcer quelque chose au niveau pro-ath. Mais d'abord, bienvenue dans Coach ton budget et business, le podcast où on parle d'argent, de thunes, de business, de marketing en Suisse particulièrement. Si vous appréciez cet épisode, mettez-lui une note. Et si vous l'appréciez encore plus, vous pouvez vous abonner à la newsletter qui est dans la barre d'infos. On poste un épisode comme ça toutes les semaines, toutes les deux semaines à peu près, avec soit un invité, soit 28 heures, où évidemment je parle tout le temps de thunes. D'ailleurs, Aude, tu n'hésiteras pas soit à cacher tes chiffres, soit à les dire.

  • Speaker #0

    Non, tu sais comment je suis. J'adore...

  • Speaker #1

    afficher les chiffres je sais que ça plaît pas toujours mais voilà on est là pour ça aussi exactement parce que je vais spoiler un petit truc en moins de cinq ans en fait en moins de quatre ans vous avez fait le million de chiffres d'affaires c'est ça ok j'ai spoilé un truc assez important dans l'épisode des gentils où est-ce que ça démarre pour toi ton parcours entrepreneurial alors moi je peux dire qu'il commence à huit ans j'avais

  • Speaker #0

    compris que si je suis quelqu'un d'ultra créatif j'ai toujours fait des petits trucs des scooby-doo des perles tu sais à l'époque tu pouvais faire des petits crocodiles on parle etc En fait, je me suis rendu compte d'un truc incroyable, c'est que quand tu crées des choses, tu peux les vendre et tu peux en faire un business. Et en fait, j'ai commencé à 8 ans à faire, ça s'appelait la foire de mai de mon village à l'époque.

  • Speaker #1

    La foire de mai ? Ah, t'habites à mai !

  • Speaker #0

    Exactement ! Non, c'était à Aumont, mais ça s'appelait la foire de mai pour le mois de mai. Et du coup, je faisais mes petits crocodiles dans ma chambre et mes scooby-doo et en fait, j'allais vendre ça aux grands-mères et c'était mon premier business. Et ensuite, j'ai appris à faire les ongles toute seule et j'ai fait ça pendant mes études. Et j'ai fait de la peinture, un jour je ne sais pas ce qui s'est passé, j'ai une galeriste qui m'a dit c'est génial ce que tu fais, elle m'a acheté mes trucs, elle m'a dit viens exposer. Et en fait je me suis fait mes 5000 premiers francs, c'était genre un truc de fou à l'époque et c'est comme ça que j'ai payé mes études. Donc depuis toujours en fait j'ai eu ce truc où j'ai compris que la créativité je pouvais en faire vraiment de l'argent.

  • Speaker #1

    Parce que justement t'es quelqu'un de très créatif et t'as une carrière en fait en tant que graphiste.

  • Speaker #0

    Exactement, j'ai fait du graphisme, de la photographie, j'ai fait aussi un peu de tatouage. Je suis vraiment une touche à tous.

  • Speaker #1

    Tu n'avais pas tatoué ta cuisse ?

  • Speaker #0

    Pas ma cuisse, c'est la cuisse des autres. Tu vois comment je mouille. Mais en fait, j'ai toujours eu ce côté ultra autodidacte. Je règle des vidéos, je reproduis et voilà, j'en fais quelque chose.

  • Speaker #1

    Et puis, c'est ce qui s'est aussi traduit dans Auralima parce que vous avez monté un truc absolument vertigineux. Je dis ça parce que j'ai eu accès un petit peu à vos coulisses parce qu'on a travaillé pour vous avec ma collègue pour Stratégie Gagnante. On vous a aidé à améliorer votre tunnel de vente, à voir un petit peu tout ce qui se passait. Et personnellement, quand j'ai vu tout ce que vous aviez construit, quand on a tout édité, on était sur le cul. Parle-nous d'Auralima.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Alors, Auralima, on peut dire qu'elle s'est sortie de terre en 2020. Ouais, elle a eu la Covid. Pendant la Covid. Si tu veux, moi, à la base, j'étais photographe des mariages à ce moment-là. Donc, j'ai des photos et lockdown. Donc, je me suis retrouvée sans événements, sans rien. Et c'est là où on s'est dit, il faut se réinventer. Et puis, moi, j'écoutais énormément de podcasts à l'école. À l'époque, beaucoup de podcasts américains. Et puis j'ai découvert quelque chose qui s'appelle le design humain. Et comme je suis dans le design, dans le graphisme, je me suis dit « Oh c'est intéressant, comment est-ce qu'on peut designer en humain ? » Et puis je découvre ce podcast et à ce moment-là je vois qu'il y a cinq typologies de personnes qui existent et on a une description de toutes les typologies et en fait à ce moment-là je me rends compte qu'il y en a une qui me correspond à 100% et je me dis « Je suis sûre que je suis celle-là » . Ça m'intrigue du fou et je me rends compte qu'il y a aussi un côté un peu mystique derrière et je me dis « Je fais le calcul » et en fait je n'ai pas pu attendre. et je me suis mis sur une bande d'arrêt c'était pas... En plus, sur le côté, tu sais, où tu déposes ta voiture, je me pose là et je fais le calcul et bingo, ça tombe exactement sur ce profil-là. Et là, je commence à me passionner du design humain, je commence à lire tous les livres et j'appelle ma meilleure amie Natacha et je crie à moitié au téléphone et je lui dis « tu dois absolument découvrir un truc, c'est complètement dingue ! » En plus, j'ai l'impression que ça te ressemble. Et là, elle fait le calcul, elle m'appelle le soir, elle me dit « mais c'est de la folie, c'était pas du tout connu en France ni en francophonie, il y avait deux, trois trucs en français. » C'était vraiment anglophone et l'aventure orale. Emma a commencé sur le design humain. Et si tu veux, c'est un outil de connaissance de soi, c'est un outil qui va t'expliquer tes forces, tes talents. Et c'est à ce moment-là que je me suis rendue compte pourquoi je me suis sentie toujours dans le travail un peu étrange. J'avais l'impression que j'étais le petit canard, le mauvais petit canard. Je disais tout le temps à mes parents, j'ai l'impression que je suis d'une autre race, je ne comprends pas. Et puis il y a plein de fois dans mon parcours, parce que j'étais employée avant, où je me rappelle, je me levais là, comme ça, autour de moi, je regardais et je me disais, qu'est-ce que je fous là ? Genre si je dois rester comme ça jusqu'à mes 65 ans, ça va pas le faire. Et j'avais une espèce d'anxiété. Et en fait si tu veux cet outil m'a aidé à me comprendre, à comprendre mes forces, à comprendre aussi pourquoi parfois je me sentais pas aussi... A l'époque j'avais l'impression que j'étais faible. Et puis c'est à ce moment là que je me suis rendu compte que ces faiblesses là c'était plutôt des forces si je les mettais en pratique. J'ai aussi compris pourquoi j'étais super créative. Et parfois j'avais aussi ce besoin de prendre le lead sur les choses. Forcément quand t'as une hiérarchie c'est pas... Tu ne vas pas dire j'ai une idée et je vais la mettre en avant. Je me sentais coincée dans cette créativité-là. C'est comme si tu as un cheval de course qui est dans un box et ils tourneront. C'est comme ça que je me sentais, j'avais juste envie de partir.

  • Speaker #1

    Toi, tu as une stratégie de la tente aussi ? Ou pas du tout ? Dans le design ? Comment ça s'appelle ? C'est l'attente, non ? Stratégie de l'attente.

  • Speaker #0

    Ah, d'attendre l'invitation. Oui, d'attendre l'invitation. Oui, je suis projecteur. Donc, en fait, si tu veux, je dois attendre l'invitation, attendre les choses. J'avais cette envie de montrer, de prouver. Et puis, je me sentais tout le temps restreinte. Donc, ça m'a expliqué pourquoi j'étais pas bien depuis autant de temps dans le travail. Et à ce moment-là, on se voit avec Nat et on se rend compte que c'est un projet de dingue. En plus de ça, il n'y a rien qui a été fait. Donc, toutes les opportunités sont ouvertes. Et puis, je pense que c'est un outil qui va parler... de gens. Une façon de faire qui est bienveillante aussi, qui est dans l'accompagnement. Et je pense qu'il y a aussi beaucoup de gens qui, quand on se lance dans le business, on a ce syndrome de l'imposteur et puis souvent, on ne se comprend pas. Et moi, je pense que c'est pareil pour toi. Mais quand tu lances ton truc, les gens disent « Ah, mais moi, je n'ai pas une idée. Je n'ai pas d'idée. Je ne sais pas quoi faire. Je ne connais pas mes talents. » C'est souvent le premier truc qui vient. Ouais.

  • Speaker #1

    Et grâce au design humain, on arriverait à trouver ça ?

  • Speaker #0

    En tout cas, ça peut t'aider. En fait, on ne va jamais pouvoir te dire « Tu vas être pompier ou entrepreneur » , tu vois. Par contre, peut-être que t'es douée dans la transmission de tes pensées, de tes paroles, la transmission des choses, ou au contraire, t'es quelqu'un qui a besoin de grands groupes, petits groupes.

  • Speaker #1

    Parce que moi, il y a eu trois étapes, enfin, il y a eu trois déclics que toi, tu m'as fait, à moi, en, je dirais, trois, quatre ans. Parce que le tout premier, je m'en rappelle, on était donc chez Solène, et là, t'avais découvert le design humain, et tu nous as dit, ouais, je vais faire votre design humain. Je suis pas sceptique, mais moi, quand tu me parles d'horoscope,

  • Speaker #0

    Ah ouais, non mais complètement, et c'est ça le vrai problème.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, et tu m'as dit, donc lieu de naissance, date de naissance, et c'est quoi le troisième ?

  • Speaker #0

    L'heure. Exactement, et l'heure. Ouais,

  • Speaker #1

    l'heure. Et je t'ai dit, ok, bon, et après t'as commencé à me décrire tout mon truc, et j'étais genre, putain, en fait c'est vachement précis. Après tu peux toujours te dire, oui mais bon, elle te connaît, mais la personne, ton amie, elle te connaît jamais aussi bien que dans ces détails-là. Genre la personne elle est pas censée être capable de pouvoir dire des choses aussi précises de toi, de ton quotidien ou de tes forces ou de tes faiblesses tu vois. A part si la personne elle est méga smart et puis elle a vraiment tout analysé mais pas comme ça en fait. Et c'est avec le langage du design humain aussi que tu m'as parlé donc je savais que c'était pas toi qui sortais ça de ta tête en mode je la connais par cœur machin. Il y a eu ça et en fait à l'époque je me rappelle tu l'avais fait sur mon ex et tu m'avais dit oui il est comme ça, il est comme ça. Et je t'ai dit genre putain ouais là par contre elle le connaît pas donc c'est pas possible. Il y a eu ce premier déclic. Et après, plus tard, on s'est revus, je crois que c'était à la fin de l'été 2023, où moi, j'allais quitter mon job et tout, etc. Et en fait, tu as regardé mon design humain et tu as éclaté de rire et tu m'as dit, mais c'est un truc de fou, tu es exactement dedans, avec l'argent, la gestion des ressources, etc.

  • Speaker #0

    En fait, si tu es vieux, ce qui est complètement fou, c'est qu'en design humain, tu as une énergie qui est très forte, c'est l'énergie principale, je dirais qu'elle fait 80% de qui tu es, c'est comment tu vas te montrer aux autres. Et en fait, toi, c'est la porte de l'énergie. Dans de la gestion financière. Oui, non mais... Du coup, j'ai éclairé tes teintes et j'ai dit mais même, ben, va-t-on quoi ? C'est exactement ça.

  • Speaker #1

    Après, on avait une grosse discussion. Et après, la... Alors, je ne sais pas si c'était un déclic, mais du coup, j'ai eu accès au livebook récemment que vous avez sorti. D'ailleurs, tu nous expliqueras un petit peu comment ça fonctionne parce que vous allez sortir un banger là prochainement. Oui. Exactement. Et du coup, j'ai fait le livebook. Et c'est vrai que c'est 100 pages. C'est ton propre manuel de 100 pages. Et ça c'est... hyper puissant. Alors après, il y avait tellement de matière qu'il y avait des choses qui se répétaient, etc. Et puis quand t'arrives un peu dans les faiblesses, ça pique un peu, t'es un peu là genre oui, c'est vrai, oui, c'est vrai, oui, oui, d'accord. Mais c'est vrai que ça a été un énième déclic parce que je me suis rendue compte aussi de ma... Moi je suis quand même... Je sais pas si on pourrait m'appeler contrôle fric parce que je pense que j'arrive quand même à déléguer, mais en lisant ça, je me suis rendue compte que ça fait partie du truc et ça fait partie d'un des points faibles qu'il faut améliorer, c'est comment est-ce que tu lâches un peu le lest pour mais aussi aux autres ou même à la maison quand tu vis avec quelqu'un, etc. Mais c'était un peu les... Ouais, c'est les moments qui m'ont marquée où tu m'as vraiment convaincue du dénouement. Et je suis là, ah ouais, en fait, c'est pas trop de la connerie. C'est vraiment réel.

  • Speaker #0

    En plus, je ne sais pas si je te l'ai apporté comme ça, mais tu vois, pour moi, je n'ai pas besoin de prouver. Parce que je sais qu'il y a beaucoup de gens qui sont super sceptiques avec ça. Forcément, c'est comme l'astro, c'est du bullshit. Tu ne vas pas pouvoir me dire... Je suis comme si je suis comme ça, où tu peux faire un peu des schémas de façon globale, et je peux me retrouver dedans, etc. Et en fait, moi j'ai tellement... Enfin, en fait, ça s'expérimente, et j'ai tellement d'exemples à quel point c'est fou, et j'ai absolument rien à te prouver. Ouais, c'est ça. Donc c'est pour ça que je me dis, ok, je te partage, ça te parle, tant mieux, ça te parle pas, tant pis, c'est peut-être le moment, et peut-être que t'es pas respective... Respective ? Non. Réceptive ! T'es pas réceptive ! T'es pas réceptive, et puis c'est ok. C'est comme ça que j'ai aussi envie de l'apporter. sans tuer ce côté où t'es... Sans forcer. Ouais,

  • Speaker #1

    voilà. T'as pas de... Voilà,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et souvent, t'as aussi l'image, tu sais, ça fait un peu gourou, secte, le gars qui est avec sa plume. Ouais. Ou avec ses... Enfin voilà, c'est pas du tout... Enfin, j'avais vraiment... Enfin, avec mes achats, c'était mettre envie. C'est vraiment de crédibiliser ça. Et le problème, c'est que quand tu viens avec ça dans le business, ça fait un clivage de fou.

  • Speaker #1

    Mais c'est ça, parce que je pense qu'il y a des gens qui, tant, peuvent l'utiliser d'un point de vue comme une force. D'ailleurs, mon comptable est revenu vers moi « Ah, merci pour... » Il me fait, mais c'est quoi le design ? Je lui ai expliqué et il me dit, ah, très intéressant et tout. Et je pense, tu me diras, parce que tu as rencontré plein de gens qui se sont lancés là-dedans, il y a des gens qui vont les utiliser comme excuses et il y a des gens qui vont l'utiliser comme levier pour se pousser plus haut.

  • Speaker #0

    Ouais, et ça, c'est notre problème numéro un. Et c'est vraiment, on insiste vraiment dessus, parce qu'en fait, on fait la formation pour pouvoir gérer l'outil. Après, tu peux aussi coacher avec, etc. Et ça, c'est la chose numéro un qu'on dit, c'est que ce n'est pas une excuse. C'est pas parce que peut-être tu as moins d'énergie, parce que tu sais, il y a des profils qui ont des énergies beaucoup plus constantes que d'autres. C'est pas parce que tu as un profil qui a entre guillemets moins d'énergie que tu vas rien faire. Moi, je suis dans ce profil-là, autant dire que je suis tout le temps en train de bosser, mais c'est juste que j'ai compris, si tu veux, comment gérer ces forces-là. Et c'est comme des leviers. J'ai peut-être envie, toi tu fais aussi pas mal de sport, etc. Je vais peut-être parler, ça va peut-être plus vous parler. Mais il y a des personnes qui sont des marathoniennes, qui vont tenir sur le long terme. et il y a des personnes qui sont plutôt des sprinters. Et nous, on est des sprinters.

  • Speaker #1

    Tu dis nous parce que moi, je suis aussi projecteur. Exactement. Pourtant, moi, j'adore aller courir 4-5 heures.

  • Speaker #0

    Voilà. En fait, si tu veux, on a vraiment cette énergie de feu quand on a la créativité, etc. Par contre, il faut faire attention parce que si on continue comme ça sur le long terme, on va juste s'épuiser. Et finalement, c'est ça, c'est de réussir à se connaître pour maximiser son potentiel. Par contre, de dire, oh les filles, je suis comme ci, je suis comme ça, je n'arrive pas à avancer, je ne trouve pas mes talents. Non. En fait, il y a un moment où il faut se mettre en action. Et c'est ça qui est important.

  • Speaker #1

    C'est pire intéressant. Et du coup, pour revenir à cette histoire de créer un business avec le design humain, moi je vois ça comme ça, tu me dis si c'est faux, enfin si ça ne marcherait pas, c'est que j'ai des clients qui n'ont pas d'idée de business. Du coup, ils viennent vers moi pour aller chercher les idées. Moi, je leur ai dit tout de suite, ce n'est pas moi qui veux vous donner de l'idée de business. Par contre, ce que je trouve intéressant, c'est que dans tous mes clients, j'ai des clients qui vont avoir le leadership pour, par exemple, fédérer une communauté, avoir des abonnés, gérer un compte Instagram, etc. clients qui vont être à l'opposé, qui ne vont pas du tout le faire comme ça, mais par contre qui vont cartonner avec des services individuels quand même. Donc, ils vont être très forts avec du one-to-one. Et le truc aussi, ça je pense que c'est un travail à faire d'emblée, c'est de savoir dans quel domaine tu vas aller. Est-ce que le human design, il peut t'indiquer un peu carrément jusqu'au domaine ou pas du tout ?

  • Speaker #0

    Alors, non, je n'ai pas envie de dire qu'il peut te dire tu vas être dans les fleurs. Ouais. Voilà, ça c'est un non. Par contre... Là, j'ai eu un exemple d'une fille qui est venue et qui nous a dit, en fait, je suis paumée, je fais plein de choses, je fais plein d'activités. Mais par contre, je ne sais absolument pas comment parler de ce que je fais. Je ne sais pas par quoi commencer. Je suis fouillée et je n'ai pas besoin de structure. Je n'arrive pas à me structurer. Et en fait, dans son design, on voyait à quel point il ne fallait surtout pas qu'il y ait une structure. C'était important de pouvoir jongler entre plusieurs choses. Le problème, c'est que la société... On ne va jamais te mettre ça en avant. Surtout qu'il faut faire une niche, il faut faire attention. Alors, c'est important de faire une niche, mais tu as plein de moyens de le faire. Oui, oui. Et puis, on lui a dit, c'est vraiment ta façon de fonctionner. Donc là, tu es sur la bonne voie. Par contre, tu peux peut-être mettre ça un petit peu plus en avant. Voilà comment communiquer. Voilà comment mettre ça en avant. Parce qu'aussi, on sait que si tu veux te mettre en business, il faut quand même déjà... On cherche tous à vivre de ça et à gagner de l'argent. On peut déjà trouver la première activité qui va te faire gagner de l'argent et après, tu fais ce que tu veux. Tu vois, finalement, c'est une question d'hierarchie. Oui, et ça lui a fait... un bien fou et elle s'est rendue compte qu'elle n'était pas paumée en fait. C'est juste qu'elle n'avait pas de structure dans son côté déstructuré.

  • Speaker #1

    Alors comment est-ce qu'on avance dans le business si du coup on est censé pas mettre de structure ?

  • Speaker #0

    Alors c'est big question mark. Pour sa part, elle a plein de passions. Elle lance des passions, elle lance des nouveaux projets, mais si tu veux, il y a tout qui tourne sur le même sujet. C'est toujours du développement personnel. Quand même, c'est qu'elle s'intéresse à un sujet, un autre sujet, un autre sujet, un autre sujet et puis elle les développe à fond. Et c'est ça le problème, c'est que du coup, à la fin, je te retrouve avec un panel de trucs où tu as huit activités et tu ne sais pas comment les communiquer. Le but, c'est de revenir à l'essentiel, de structurer quand même son côté fouillis et puis cette hiérarchie. C'est-à-dire qu'on va prendre la première étape et puis ensuite, on va prendre avancée.

  • Speaker #1

    Ok, d'accord. C'est vachement intéressant. Je pense que ça aiderait beaucoup de gens parce que... Aujourd'hui j'ai l'impression, enfin j'ai pas l'impression, je pense qu'il y a une grosse mode du je veux devenir entrepreneur, je veux avoir mon truc et puis je veux vivre ma vie, voilà. Enfin je le dis ça parce que c'est un peu ce que je fédère aussi sur les réseaux sociaux. Mais par contre pour arriver à cet endroit-là, il y a un travail à fournir. Il faut vraiment trouver, ouais c'est trouver son chemin en fait. C'est pas trouver sa voie, c'est trouver son chemin. C'est plus profond que ça. Et c'est vrai que si le design humain il pouvait intervenir pour aider les gens sans les figer dans une zone en mode ben t'es comme ça et puis tu pourras pas faire rien d'autre. C'est top. Mais il faut encore, je pense, que les gens soient réceptifs à pouvoir l'ouvrir, à pouvoir utiliser l'outil de cette manière-là.

  • Speaker #0

    Absolument. Et tu vois, typiquement, tu as des gens aussi, ils ne sont pas pour initier, pour mettre des projets en place. Par contre, ils ont de la difficulté à les terminer. Et c'est là où on intervient et on dit, en fait, justement, ça fait partie de toi et ce n'est pas que tu es nulle. Ce n'est pas que tu n'arrives pas à le faire. C'est juste que peut-être qu'à ce moment-là, il faut un intervenant. Il faut quelqu'un qui va t'aider à finir le projet. Et en fait, ça change tout. Mais parfois, c'est des petits... Nous, on dit toujours avec Nat que c'est des micro-réglages. Oui. C'est intéressant. Je pense que tu le sais aussi, mais trouver ce petit réglage, c'est un peu un rouage. Parfois, tu ne trouves pas la pièce et ça te prend la tête. C'est exactement ça. Vous,

  • Speaker #1

    dans le business, vu que ça fait maintenant cinq ans que vous faites du design humain, parle-nous un petit peu des étapes d'Auralima jusqu'à aujourd'hui. Parce que vous avez ouvert un business digital avec les codes du marché du business digital. Aujourd'hui, en quoi Auralima se démarque et en quoi Auralima... être un banger au niveau du... Je dirais le marché francophone parce que ce n'est pas que la Suisse. C'est vraiment...

  • Speaker #0

    Oui, c'est francophone. Si tu veux, nous, on s'est formés aussi aux Etats-Unis sur le e-commerce parce que ça, c'est un truc qu'on peut parler, mais en Suisse, on ne trouvait rien sur le e-commerce. Surtout pas sur la formation en ligne. En plus, il y a cette connotation scamée. Tu vends du business en ligne pour devenir soi-disant millionnaire. Ce n'est absolument pas ce qu'on prenait comme valeur. Merci,

  • Speaker #1

    Omid Abdel.

  • Speaker #0

    Moi, c'est ça. En plus, il est suisse, donc c'est un peu la seule rêve qu'il y avait. Et puis, si tu veux, nous, on avait découvert cette technique de faire les choses et de les vendre avant de les avoir complètement construites. Ah,

  • Speaker #1

    c'est « lead before you make it » .

  • Speaker #0

    Exactement. On avait découvert ça et on s'est dit, c'est génial parce qu'on va créer une formation. Franchement, je vous le souhaite, mais c'est comme faire un enfant. Ah non, mais allez.

  • Speaker #1

    Tu sais que j'ai reposté un post hier parce qu'il y en a qui dit, tout le monde veut faire sa formation pour avoir plus de temps, etc. Mais en fait, j'ai une cliente qui m'a écrit aujourd'hui, qui m'a dit, mais en fait, Janice, c'est tellement de boulot. Je ne vais pas y arriver, ils ne se rendent pas compte. Ce n'est pas passif, une formation. Après, oui, une fois que tu l'as mise en place,

  • Speaker #0

    c'est passif. Moi, par exemple,

  • Speaker #1

    coach ton budget, je dirais que c'était en tout et pour tout 3-4 mois de boulot pour une formation simple vendue 100 francs. Donc, ce n'est pas cher. Et 3-4 mois de boulot, et c'est une formation que je peux vendre encore deux ans après. Mais là, ça s'essouffle pour du evergreen.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Nous, à deux, on a mis huit mois full time. Donc, tu vois, c'est quand même énorme. On s'est dit, on va être sûr qu'on peut vivre avec ça, parce qu'au début, tu as zéro revenu. Donc, on a fait un plan de formation ultra précis. On savait exactement où on allait aller, comment on allait faire. Et si tu veux, on a préparé les deux premiers modules de la formation pour justement apprendre l'outil du designement. Et puis, on s'est dit, on va vendre la formation. Et si ça fonctionne, bingo, on lance le tout. Et chaque deux semaines, on va débloquer des modules.

  • Speaker #1

    Premier lancement,

  • Speaker #0

    du coup. Exactement, premier lancement. Et là, on commence à ouvrir un Insta. On avait genre... 50 followers dont 25 de nos amis et puis au début personne ne connait le désaliment donc c'est complètement perché tu te dis mais donc on se lance et puis on commence à en parler et en fait on se rend compte qu'on a une liste d'attente de 150 personnes et là on se dit mais après il y a un potentiel de fou et puis moi j'étais à l'époque, tu le sais aussi j'étais dans une galère totale je ne pouvais pas m'acheter des baskets j'avais zéro sur mon compte pour moi l'argent c'était c'était Ouais, un truc. Enfin, limite, c'était un peu sale, tu vois. J'avais pas du tout les enjeux. Et puis, par contre, t'as toujours ce rêve avec ton mood board que tu vas devenir millionnaire. Quand tu te lances...

  • Speaker #1

    Mais tu sais pas ce que c'est l'argent,

  • Speaker #0

    donc tu peux calculer ce que tu sais pas ce que c'est. Et puis, on lance le lancement sur environ une semaine. Et en un week-end, on fait 40 000 francs.

  • Speaker #1

    Putain, 40 000 balles.

  • Speaker #0

    Ouais. Et là, on tombe... Enfin, moi, je me rappelle, on était avec Natacha. C'est notre première expérience vraiment de fou. Et en fait, on se commande à manger. Et à l'époque, on faisait des lives, si tu veux, sur Insta pour vendre nos services. Et puis, on a fini le live. En fait, ces premiers chiffres, complètement fous pour moi, c'était complètement insensé. Et en fait, je ne pouvais pas manger. coupé, j'ai dit c'est impossible, je comprends pas comment on a pu faire ça depuis internet, et puis là c'est parti quoi, et on a lancé les premiers modules, on a bossé comme des folles, on enregistrait, on faisait des montages et pendant 6 mois on a construit la formation et chaque 2 semaines t'avais le module qui se débloquait, et puis à l'époque on était une vingtaine dans la formation putain 20 personnes,

  • Speaker #1

    ah c'est malade mental Mais tu sais, moi, au début, je me suis lancée. Coach ton business, j'ai lancé en février 2024. Donc là, on en rejette, ça fait pile une année que j'avais lancé. Et mon premier lancement, j'ai fait, je crois, 14 000 francs de chiffre d'affaires, un truc comme ça. Qui, pour moi, quand j'avais entendu des Margot Cunego, vous, parce que j'avais écouté vos podcasts, tout comme ça, je me suis dit, mais c'est nul à chier, 14 000 francs, tu vois. C'était vraiment un truc où je... Alors, j'étais contente. Et puis, mon copain me disait, mais Janice, c'est incroyable. Tu te rends compte que tu te lances sur un marché qui est déjà saturé, le marché du business. Tu as fait 14 000 francs. À l'époque, je n'avais même pas 1500 abonnés sur Insta. Et puis, j'avais suivi un modèle classique aussi de webinaire. Avec un webinaire que j'avais préenregistré, que j'avais mis en... Enfin, j'avais fait genre c'était à 20h ce soir alors qu'il était préenregistré, tu vois. Et j'avais vendu ça comme ça. Et moi, la formation, elle était déjà... Non, ce n'est pas vrai, j'avais fait comme vous. J'avais fait le module 1 et 2 et après, j'avais continué au fur et à mesure. Et je m'étais sentie très, très nulle de ne pas avoir réussi à vendre. Et après, il me manquait pas mal de stratégie parce que... J'avais laissé la formation en vente par la suite et elle ne se vendait pas.

  • Speaker #0

    En fait,

  • Speaker #1

    tu avais eu le rabais du début et après, il n'y a personne qui veut rentrer parce qu'ils ont loupé le rabais, donc ils ne vont pas payer, tu vois. C'est ça. Et du coup, c'est intéressant parce que ça va être un sujet evergreen, justement, parce que vous avez changé de modèle, vous avez fait plusieurs lancements et j'ai vécu ça, donc je sais exactement ce que tu vas me dire. C'est horrible de faire un lancement. Ça prend une chée d'énergie. Tu ne sais jamais le résultat que tu vas avoir. C'est hyper variable. Donc c'est à partir de quand que vous avez switché en Evergreen ? On va donner la définition d'Evergreen après, mais c'est à partir de quand ?

  • Speaker #0

    Je dirais qu'on a fait ça, on a tenu pendant presque deux ans et demi comme ça. Et au début, tu te dis, au final, on a aussi suivi les modèles américains, sauf qu'eux, ils font un lancement par année. Et en fait, t'as pas 60 000 followers ou 2 millions. Ouais, c'est ça. Là, tu te rends compte, tu te dis, oula, peut-être que je vais quand même partir sur quatre lancements. Et nous, on était partis sur quatre lancements par année. Et puis en fait, tu... Tu pars en campagne électorale, limite, t'es à fond. Puis c'est de la pub.

  • Speaker #1

    Deux mois de boulot au préalable, même trois. En fait, tu bosses toute l'année.

  • Speaker #0

    Ouais, et ça, tu le sais aussi. Et ça, on va aussi peut-être en parler après. Mais moi, c'est une méga timide abusée. Aujourd'hui, je peux parler. J'ai même pas eu le stress. Alors qu'avant, j'étais en PLS quand il fallait être devant une caméra. Aujourd'hui, je commence enfin à privoser ça. Mais vraiment, au niveau de mon système nerveux, c'était horrible. Tout d'un coup, tu cliques sur le live et là, tu vois qu'il y a 400 personnes qui t'écoutent. Et puis, tu sais pas qui c'est aussi. Tu sais pas qui c'est. Tu sais pas qui c'est. Et je me rappelle, on était du coup toutes les deux avec Natacha en mode, ok, c'est bon, guerrière, on va y arriver. Et puis on avait engagé nos copains à l'époque pour, au cas où il y avait des insultes, de dégager des gens vraiment. Tu sais, il y avait cette peur parce que forcément, quand t'es sur les réseaux, t'es exposée. Et ça, ça fout aussi les boules. Surtout quand tu parles de désaliment, tu dis, c'est un truc perché, la formation en ligne, tu te fais vite aussi de traiter de scameuse. Et nous, on a vraiment voulu prouver. C'était du concret. Autant je m'en fous pour les animaux, j'ai pas besoin de prouver quoi que ce soit, autant pour moi c'est hyper important que tu vas vraiment trouver pour ton argent, que tu vas vraiment apprendre quelque chose, que c'est soutenu. Ça c'est vraiment notre plus grand souhait. Et je pense que si on est aussi là après 4 ans,

  • Speaker #1

    c'est parce qu'il y a du passage à l'action, il y a des choses concrètes, on apprend, on avance, etc. Oui, je vois tout à fait. Donc on va dire que l'année dernière, vous avez fait une très bonne année, parce que vous avez aussi passé le million de francs de chiffre d'affaires.

  • Speaker #0

    C'est ça. ce qui est assez fou.

  • Speaker #1

    Et ça peut faire des gens qui disent c'est quoi ces 5 ans ? Avant 5 ans, les business ils meurent et puis vous en fait vous avez cartonné et vous avez atteint le million. Ça fait quoi d'atteindre le million quand on n'avait pas d'argent pour s'acheter des chaussures ?

  • Speaker #0

    Déjà, au début tu sais, je vais juste revenir sur un truc, c'est que les 40 000... Il y a plein d'influenceurs qui partageaient leurs chiffres. Oui. Et Nath, elle m'envoyait ça, elle me disait putain, regarde, on peut le faire, etc. Et je disais, arrête d'y croire. C'est facile de faire un photoshop, je suis graphiste, tu peux faire des faux trucs, j'y croyais pas. Ah non, tu peux tout faker, ouais. Ouais, et je me suis dit, c'est pas vrai, c'est pas vrai. Et le jour où je l'ai fait, je me suis dit, bah là je peux plus dire que c'est plus vrai. Ouais, c'est vrai. Et puis j'ai commencé à avoir un autre rapport à l'argent. Ouais. Et au final, quand tu fais tes premiers 48 francs, tu tombes par terre. Et après, quand tu vois les chiffres, au final, ça devient quelque chose de normal. Ouais,

  • Speaker #1

    exactement, je suis d'accord avec toi.

  • Speaker #0

    Et bah tu vois, on a... On a atteint un rythme de croisière l'année passée à environ 50 000 mensuels et à l'époque je pensais même pas que c'était imaginable. Ouais en fait c'est devenu dans ma normalité. Donc au final on a fêté le million, c'était cool mais ça a pas non plus été une monstre fête tu vois. Ouais parce que si,

  • Speaker #1

    c'est du chiffre d'affaires, c'est pas comme si toi à titre privé t'avais une fortune d'un million donc c'est un peu différent aussi.

  • Speaker #0

    Et c'est là que tu te rends compte que ce que t'as imaginé, ces 50 000 francs et ce que c'est en réalité, il y a un monde. En fait c'est pas 50 000 francs que tu vas recevoir sur... Quand on manque.

  • Speaker #1

    Non mais ça je me bats avec les gens. D'ailleurs il y a eu un commentaire de merde l'autre jour sur... Non c'était pas un commentaire, c'était une réponse à une de mes stories parce que moi j'ai des clients qui se payent mal. Qui se payent 60-70 francs de l'heure pour un service. Et en fait après t'as la BS, t'as les impôts, t'as leurs charges parce que souvent ce sont des femmes qui ont des enfants aussi. Donc elles ont une vie, elles ont un prêt, elles ont une voiture, elles ont des trucs à payer. Et en fait elles arrivent pas à vivre de leur business. Et il y a un gars qui a commenté comment ça une caissière elle gagne 20 francs de l'heure ou je sais pas ce qu'il m'a dit, un truc comme ça. Et il y a des gens qui veulent se payer 140 francs de l'heure. C'est quoi cette histoire ? Et moi, je me dis, mais en fait, vous ne comprenez pas, on est en Suisse. Déjà, ce que je dis aussi à mes clients, c'est qu'il faut calculer ce qu'ils ont besoin, eux, pour vivre de base. Et puis, il faut caler leur business sur ça. Et ensuite, tu cales ton business model sur ça pour générer de l'argent. Enfin, c'est un peu comme ça. Ce n'est pas l'inverse. Ce n'est pas, on va faire un business model et on va espérer qu'ils payent ton train de vie.

  • Speaker #0

    Ça ne va pas comme ça. Et c'est ça le problème. C'est que souvent, et nous, on le voit beaucoup parce qu'on a aussi tout un module business pour justement vivre de tout ça. Et en fait, tu te rends compte que les gens, ils ont peur déjà. de mettre un chiffre sur ce qu'ils vont vendre. Et puis à la fin, ils n'ont jamais fait le truc inverse. Tu as mis un tarif et quand tu commences à faire le calcul et que tu leur montres tout, tu te rends compte qu'elles doivent faire 12 séances par jour à une heure. Et comment tu vas trouver tous ces clients ? C'est impossible.

  • Speaker #1

    Complètement si l'agenda est plein encore.

  • Speaker #0

    Exactement, si l'agenda est plein, il faut encore le remplir. Il faut trouver tous ces clients. Et puis souvent, tu as des personnes, au bout de six mois, ils abandonnent et c'est à ce moment-là qu'ils se rendent compte. Et c'est aussi ça, c'est tout l'enjeu. Et c'est aussi pour ça qu'on fait ça. de se former avant pour être sûre que tu vas pas dans 6 mois te cramer parce que tu t'es rendu compte que t'as perdu tes 6 mois parce que t'es pas assez cher avec toi.

  • Speaker #1

    Complètement. Avant qu'on passe à la question business, moi j'ai une question pour toi c'est quoi pour toi la vie, ta vision de ton business aligné ? Qu'est-ce qui fait que ton aujourd'hui tu te sens vraiment alignée avec ce que t'as créé, que t'es heureuse et épanouie dans ton business ? Peut-être tu peux nous parler un peu de ta vie en général c'est quoi ta routine ?

  • Speaker #0

    Ouais avec plaisir, bah j'aime trop cette question et j'ai aussi envie ... d'un peu rire parce qu'au début, le business aligné, tu sais, je croyais que c'était de se lever à 6h du mat', aller faire une douche froide,

  • Speaker #1

    faire du télétravail en Thaïlande,

  • Speaker #0

    tout ça. Et puis, t'as ce côté très réseaux sociaux, tu sais, t'as ma morning routine d'entrepreneur, tu vois. Et en fait, pas du tout. Moi, si tu veux, un business aligné pour moi, c'est de me lever le matin pas trop tôt. Vraiment, j'ai toujours eu horreur de me lever à 7h. Pour moi, c'est un cauchemar.

  • Speaker #1

    On pourrait pas aller ensemble. Moi, je suis à 7h30.

  • Speaker #0

    Je suis assise à la niche. Moi, je suis plutôt une couche d'art. Et en fait, pour moi, le travail de soir, c'est incroyable. C'est là où je suis le plus créative. Donc, en fait, c'est déjà ça. D'avoir pu aligner mon rythme. Et typiquement, si demain, j'ai envie d'aller rejoindre Nat, parce que Nat habite à Dubaï.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, on a oublié de saluer Natacha.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Donc Nat à Dubaï, si demain pour de vrai j'ai envie d'y aller, je prends mon ordi, je prends un ticket cet après-midi, je prends mon billet d'avion et puis j'y vais. Et ça pour moi c'est incroyable. En fait c'est vraiment cette liberté que je vais chercher et puis aller faire ses courses à la Migros à 10h en mardi matin, c'est incroyable. Il n'y a pas les moldus. Il n'y a pas tous les moldus.

  • Speaker #1

    On ne devrait pas dire ça mais c'est vrai que moi j'ai commencé à apprendre ce mot. En fait, tout d'un coup tu as accès à des espaces temps où les gens ne sont pas là, dispo, ils sont en train de travailler et tu te rends compte que la vie est plus douce. et c'est en général la vie des retraités parce que du coup ils profitent de ça la vie est plus douce, moins stressante moins de bouchons, moins de tout et c'est vrai qu'on s'y habitue vite quand je dois me déplacer dans un horaire où tout le monde est en train de se déplacer parce qu'ils sont en train de commuter pour le travail c'est compliqué,

  • Speaker #0

    tu te rends compte qu'en fait il y a du putain de peuple et que c'est très stressant et moi j'ai commencé à avoir des angoisses avec ça je me suis tellement habituée à prendre le train le matin à... maintenant si je veux ça à 10h-11h après les retraités ou les gens qui vont au rando qui sont en vacances et le fait d'être le soir ça me panique et j'ai oublié ça et ça je me rends compte à quel point c'est un luxe que je me suis créée et je partage moi c'est ça le luxe vraiment et à chaque fois je me dis j'ai trop de chance de

  • Speaker #1

    pouvoir faire ça c'est un truc qu'on partage je pense parce que moi c'était ça c'était la liberté de pas pointer de pas aussi rendre des comptes à ton chef ou comme ça moi il y avait aussi beaucoup de choses dans lesquelles j'étais pas profondément en désaccord dans ce qu'on faisait au niveau marketing avec la boîte pour laquelle je bossais avant, où vraiment je me disais mais on peut pas faire ça, c'est pas possible. Et non, t'es obligé, tu dois le faire, tu dois exécuter. Et ça, pour moi, c'était pas possible. Et je pense que c'est ce qui fait qu'aujourd'hui tu te construis un business qui n'est pas comme ça. Mais après, chacun son dada en fait. Il y en a qui vont préférer être en présentiel, avoir des clients en présentiel, etc. Mais en fait, j'ai encore une autre question avant de passer justement au problème business. Il y a un moment où vraiment votre pire truc qui vous est arrivé ? L'échec vraiment monumental, il y a un truc qui te marque ?

  • Speaker #0

    C'est justement le jour où je me suis rendue compte que les lancements, ça n'était plus possible. En fait, si tu veux, on avait ce lancement de septembre, on avait injecté un budget qu'on n'avait jamais injecté à l'école. Je ne sais pas pourquoi, aujourd'hui, je dis des mots... C'est des trucs qui sortent. À l'époque, on avait, je crois, injecté 7000 francs de budget pub. Et pour nous, c'était un truc complètement fou et c'était un peu un pari.

  • Speaker #1

    En combien de temps, du coup ?

  • Speaker #0

    c'était sur deux semaines en tout cas c'était un joli midi ouais c'était un truc de fou et puis en fait on avait tout préparé le lancement sur presque deux mois et demi tout était prêt, les campagnes étaient prêtes à lancer et puis il y avait cet enjeu là où en fait le mardi soir il fallait qu'on soit en live parce qu'on partait sur une présentation, c'était un webinaire d'environ une heure donc il fallait juste que ce soit parfait et deux jours avant je tombe et je me pète la cheville. J'étais au bout de ma vie vraiment en plus de ça je me rends compte je me rends compte à l'époque que mon feed le finisseur avec qui j'allais travailler j'ai pas été assurée en accident alors que bref ça aussi c'est aussi un truc il faut faire attention, il faut toujours vérifier de pas ça c'est pas évident de passer la jungle au début bref donc je me rends compte que j'ai la cheville pétée et qu'en plus de ça je suis pas assurée et je dois bosser comme une folle pour ce lancement et je dis à Anath avant le lancement je dis je suis pas capable c'est impossible et en fait on pouvait juste pas l'agir c'était impossible voilà Tu perds ton annoncement. Il y a des gens qui t'attendent. Ils sont allés en live. Tu as rejeté tout cet argent. Et en plus, tu sais que c'est sur septembre. Donc, c'est sur le 4. Ouais. Et c'est là que tu fais le plus d'argent. Donc, il faut prendre son mal en patience. Vous avez fait comment ? Je me rappelle, j'avais les larmes comme ça. Tout le monde me tapait. Allez, on va essayer tout. Devant le live, j'avais les cœurs à deux sens. C'était vraiment affreux. Et puis, allez, c'est parti. En fait, j'ai fait mon heure. Finalement, ça allait. Et puis, ça a sauvé les meubles. Mais c'est là que je me suis dit, et en fait on était dans une période où on avait lancé trop de produits, on avait été trop gourmandes, on était sur ses lancements et on s'est dit on va se cramer comme ça. Et là il faut qu'on remette les choses en classe.

  • Speaker #1

    Moi c'est souvent un truc que je me dis, là c'est un peu plus creux, il faut que je lance un nouveau produit, qu'est-ce qu'il faut que je fasse ? C'est un peu tout le temps les questions où tu te dis putain comment ça va ? Ou parfois je me dis aussi, je vois le long long long terme, je me dis putain s'il faut que je fasse ça pendant 20 ans, ça va être chaud, ça va être sport tu vois. Et en fait, quand tu avances au day-to-day, tu te rends compte que ce n'est pas exactement ça la réalité et que tu peux être un peu plus slow dans le business. Et puis, en fait, ça fait partie du truc, l'évacuo. Je me rappelle, tu m'as raconté l'histoire de ton média bailleur qui avait déserté, qui ne faisait plus les pubs.

  • Speaker #0

    Oui, justement, sur ce lancement-là aussi. On se rend compte qu'on a injecté tout ce budget et en fait, le soir avant le lancement, où tu payes go départ, il n'y avait rien qu'avec tes setups dans le business manager. Putain,

  • Speaker #1

    c'est fou ça.

  • Speaker #0

    Et là, on a commencé à paniquer et en fait, c'est aussi un truc que je me suis rendu compte et ça, ça m'a fait tellement évoluer et ça, je remercie trop le business. En fait, c'est toute ta faute. Ce n'est pas la faute de l'autre. Tu n'as peut-être pas bien géré, tu n'avais qu'à vérifier avant et tu dois juste trouver des solutions. En fait, tu es tout le temps en train de trouver des solutions et moi, ça m'a énormément bien fait. tellement fait évoluer dans ma vie parce que je me retrouve plus d'excuses. C'est ma faute.

  • Speaker #1

    Je crois que ça va sur la question business que tu dois me poser. C'est en lien avec ça.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. C'est vrai que j'ai deux problématiques du moment. Ma première, c'est le fait qu'aujourd'hui, on a décidé de travailler le plus minimalement possible. On va sur un business qui est automatisé et sur des choses très minimales mais qui fonctionnent bien. Et puis pas être dans ces rushs de lancement, mais par contre être sur quelque chose d'automatisé qui te rapporte tout le temps. Ça rapporte un peu moins parce que forcément, quand tu as un lancement, tu as des gros pics, mais par contre, sur toute l'année, tu es mieux et tu gagnes plus, évidemment. Et le problème, c'est qu'en ayant fait ça, on est en train d'automatiser. Ça prend énormément de temps à tout mettre en place. Et puis, on est tellement dans le fer en ce moment, alors qu'on ne devrait pas être que dans l'exécution. C'est pas du tout bien, mais malheureusement, on n'a pas le choix. Et le souci, c'est qu'actuellement, on n'a pas du tout le temps de recruter. Et c'est vraiment là qu'on se rend compte qu'on a besoin de recruter. Et c'est des choses un peu bêtes en ce moment. Typiquement, je fais de la mise en page Canva, mais ce n'est absolument pas à moi de faire de la mise en page Canva. Mais je n'ai pas le temps de chercher quelqu'un qui va faire expliquer, attendre deux semaines, parce qu'on est vraiment dans le rush. Et puis finalement, c'est ça l'enjeu. C'est quand est-ce que je suis prête ou pas.

  • Speaker #1

    Est-ce que... Alors, du coup, on va juste expliquer qu'est-ce que vous sortez. Parce que là, grosso modo, vous avez sorti... Je crois que c'était en décembre, le Lifebook.

  • Speaker #0

    Exactement, ouais. Le Lifebook,

  • Speaker #1

    c'est un livre où, en fait, on rentre sa date de naissance, etc., enfin, les éléments qu'il faut pour le design humain, et on reçoit un livre de sa vie, en fait, une espèce de manuel, c'est ce que je parlais avant, où on a tout qui est détaillé. Et en fait, vous avez automatisé ça, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, les gens peuvent venir acheter, recevoir ce livre, vous n'avez plus rien à faire, tout est fait. C'est ça. Et là, l'idée, c'est que, c'est une idée de nous, je crois, c'était de le mettre en gratuit, une partie gratuite pour que les gens puissent se projeter. dans la totalité du livre. Et c'est ça que vous êtes en train d'automatiser pour du lit de magnète, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Oui, et si tu veux, le design humain, il y a des millions de possibilités. Il y a autant de possibilités que d'humains. Donc ça veut dire que c'est des trucs avec des algorithmes et des possibilités où toi tu vas créer toutes les possibilités à l'avance. Et c'est une machine de guerre. Mais ça demande beaucoup de travail, tu vois.

  • Speaker #1

    Alors, il y a combien de possibilités en tout ?

  • Speaker #0

    Tu m'as un peu dit en télésens. Ah,

  • Speaker #1

    et du coup c'est un truc qui se génère,

  • Speaker #0

    qui s'affiche. Voilà, en fait si on a travaillé les programmes... Des proclamateurs qui viennent et si tu veux, tu as ta solution. Et puis, il y a tout ce qui commence à être en place et qui s'imbrique. Le problème, c'est qu'il faut quand même connaître le design humain. Donc, tu ne peux pas former un gars qui sait faire de l'informatique en design humain. On a une vraie problématique. Et du coup, si tu veux, nous, on a déjà écrit toutes les possibilités. Ça m'a pris sept mois d'écriture. Et puis, c'est environ deux tomes de Harry Potter. Donc, tu vois, c'est... C'est... Donc on a fait un travail de fou et puis une fois que tu as enfin mis tout ça en place, qu'est-ce qu'il faut faire ? Il faut le mettre en page.

  • Speaker #1

    Il faut le mettre en page, oui. Alors ma première question c'est, là ça va être du one shot, c'est-à-dire qu'en fait tu as quelqu'un qui va venir te faire ses designs, enfin tu le fais qu'une fois, c'est ça ? Exactement. Et dans le reste du temps dans votre business vous n'avez pas besoin de graphiste parce que c'est toi qui peux faire ces questions.

  • Speaker #0

    En fait on a beaucoup de one shot.

  • Speaker #1

    Et actuellement tu en es où par rapport à ta tâche ? Est-ce que tu as bientôt fini ou tu es...

  • Speaker #0

    Oui je suis presque en train de terminer.

  • Speaker #1

    Je dirais que, parce que du coup, si t'es en train de terminer, bon, ça fait un peu tard, mais je pense pour toute personne qui nous écoute et qui est un peu dans ce mood-là, parce qu'il y a une situation similaire qui m'est arrivée, où en décembre, en fait, je sortais 100% indépendant et rentable, et puis pareil, j'avais pas délégué, parce que je me suis dit, c'est bon, je vais y arriver, et en fait, je me suis pris plusieurs rushs de différents trucs en même temps, et franchement, ça devient horrible, enfin, autant en janvier, j'ai pas beaucoup bossé, mais alors en décembre, je me faisais des 10 heures par jour, un truc comme ça. Plus le week-end, j'ai pas eu de vacances pendant les fêtes, etc. Enfin, je me suis vraiment... C'était horrible. Mais si maintenant, moi, le conseil que je donnerais à toute personne qui se retrouve là-dedans, c'est en fait de planifier, d'anticiper la charge de travail. C'est que tu sais que, bon, tu vas devoir poser trop des programmateurs, donc ça, c'est déjà bien. Le texte, il a été fait, et puis que par vous, parce que vous pouviez pas forcément déléguer ça à quelqu'un d'autre. Et donc, il y a une partie design à faire. Et c'est combien de temps te prend une page, etc. Et à titre perso, ce que j'ai fait, parce qu'on est dans une prestation de service qui est quand même... Bah c'est censé être pas cher parce que c'est de l'exécution tu vois. Donc en fait t'es censé processiser à fond ce que tu dois faire. Donc donner ta charte, donner un exemple etc. Et après moi ce que j'ai fait par exemple pour le montage vidéo c'est que j'ai demandé à des freelances de me faire des vidéos tests. Et après évidemment la vidéo test tu reçois des trucs éclatés tu vois. Tu reçois des trucs pas bien. Mais là tu peux déjà voir ce qui se rapproche le plus de ce que t'as besoin. Et en fait après c'est des micro réglages que tu dois faire avec la personne. pour faire en sorte que ça corresponde un maximum à ce que toi, tu as fait. Et après, je trouve que ce qui est encore un autre truc délicat quand tu embauches des gens, c'est toute la partie paramétrage aussi des conditions, tu vois. Le prix, la livraison, le délai, les respects et tout. Et moi, il y a un truc où il y a vraiment des limites, c'est le bouche à oreille. Tu sais, quand tu recommandes quelqu'un, ah, j'ai bossé avec elle, c'est vraiment bien et tout. La limite, c'est que ça a peut-être... C'était peut-être très bien pour la personne avec qui elle a bossé, mais pour toi, c'est peut-être pas ce que tu attends. Moi, par exemple, en vidéo... J'attends quelqu'un qui soit au moins meilleur que moi, voire mieux, qui viendra avec des trucs un peu nouveaux à proposer. Mais j'attends quelqu'un qui sera hyper carré au niveau des livraisons. Genre tu m'as dit mardi à 17h, c'est mardi à 17h. Mais par contre tu me dis mercredi à 17h, c'est pas grave, moi je m'en fous que ce soit mardi ou mercredi. Tant que tu m'as dit et que tu respectes ta deadline, c'est bon. Et je trouve que de toute façon tu dois passer par une petite phase de test où tu vas avoir un petit peu avec la personne. Mais le freelance il permet de faire ça tu vois. Mais après ça c'est pour du one shot si tu dois embaucher. Vous avez embauché déjà vraiment des gens ?

  • Speaker #0

    comment ça s'est passé le processus ouais bah c'est dans le passé bah franchement c'était assez difficile et souvent on a été plus ou moins satisfaites mais j'ai l'impression que ça a jamais été vraiment exactement ce qu'on recherchait ouais c'est dur et si tu veux en fait parfois on a été ultra satisfaites sauf que c'était un petit peu trop tôt donc tu vois au niveau enfin je dis bah pour une des tâches pour le SAV et tout ça ah mais pourquoi tu dis que c'était trop tôt parce que pour la personne c'était il y avait peut-être pas forcément assez de charge au travail en fait on s'y est pris un petit peu trop en avance et là l'enjeu c'est le curseur Parce que tu vois, le moment où tu commences ton processus de recrutement, il faut que ça tombe pile poil, qu'on y sera dans le rush. Et même, je le vois pour tout ce qui est stratégie et tout, le temps de mettre en place, prendre un rendez-vous, expliquer ta boîte, tout ça, ça prend vite un mois, deux mois, enfin un mois et demi.

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    Et là, typiquement, je n'ai pas le temps. Ça doit sortir demain, enfin voilà. Donc c'est pour ça que ça ne va sortir hier. Donc c'est toujours ce truc. Limite, je me demande si... c'est peut-être quelque chose que tu pourrais... Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Non, mais c'est la bonne idée. Mais est-ce que tu penses que ça peut être mieux d'avoir des gens sous la main ?

  • Speaker #1

    Mais clairement, à part ça. D'ailleurs, dans ma recherche de vidéo freelance, de freelance vidéo, de vidéaste, j'ai fait un dossier refusé parce que vraiment, ce n'était pas OK et j'ai fait un dossier sous le coude. Comme ça, je sais que j'ai pas mal de gens à aller chercher, tu vois. Et c'est comme ça aussi que moi, que je fais mon carnet d'adresse parce que quand on est entrepreneur, je trouve que c'est hyper dur de s'entourer, d'avoir vraiment les bonnes personnes qui... En fait, t'as des personnes qui vont dans le même sens que toi au niveau de la vision, et ça c'est l'idéal parce qu'ils ont tellement la même vision que toi qu'ils vont s'accrocher avec beaucoup de points sur toi. Et t'as des gens qui correspondent pas du tout et qui ont pas compris ce qu'ils foutaient là, et ça c'est les bires que t'as pas envie d'embaucher en fait, parce que ça va être une catastrophe. Par contre, pour répondre à ta question, je pense que de toute façon il faut toujours anticiper, et plus t'es fort en planification, en gestion de projet, plus tu vas comprendre quand est-ce qu'il faut embaucher et à quel moment.

  • Speaker #0

    Moi, je pense que nous, c'est notre lacune, la gestion de projet. En fait, on est souvent ultra utopistes sur combien de temps ça va nous prendre.

  • Speaker #1

    Mais ça, je pense que c'est tout le monde.

  • Speaker #0

    C'est tout le monde. C'est extrême, tu sais. Et souvent, on s'est écrit avec notes et on se dit, OK, c'est bon, j'ai fini mardi prochain, pas de souci. Et t'as l'impression que t'as pris large. En fait, mardi prochain, tu te rends compte qu'il faut encore étudier. Mais je pense qu'on est tous comme ça.

  • Speaker #1

    Après, moi, j'avais vu, je crois que ça s'appelle Amélie. Kahn, Kahn, Kahn, je ne sais pas si tu connais l'académie du temps, elle en parle beaucoup elle fait pas mal de contenu justement sur la gestion du temps et puis moi j'avais beaucoup aimé, j'avais suivi un de ses webinaires où elle disait justement qu'on ne vise pas assez large en fait, qu'il vaut mieux viser beaucoup plus large et puis réduire après enfin gagner du temps en fait sur ça c'est un vrai détail,

  • Speaker #0

    quand tu démarres c'est encore pire et même après 5 ans c'est ça,

  • Speaker #1

    bah moi coach ton business en tout, tu vois tu disais que vous avez mis 8 mois à 2 Coach ton business pour avoir la version telle qu'elle est maintenant, sachant qu'on n'est pas sur un truc du style, je ne sais pas, comment s'appelle la Jérémy Coleman ? On n'est pas sur une méga formation en ligne. Ce n'est pas comme si j'avais déployé plein de trucs en ligne. Il y a un mentorat derrière quand même. C'est quasiment 12 mois tout seul. C'est énorme. Et j'ai recommencé trois fois tout seul. C'est tellement de temps. Et après, il faut gérer la livraison de tes clients. Par exemple, si tu as des séances one-to-one, vous faites plutôt des lives à l'intérieur de la chaîne.

  • Speaker #0

    Oui, chaque semaine, on a un suivi.

  • Speaker #1

    au début c'est chaque semaine chaque deux semaines ça dépend un petit peu mais c'est important quand même d'avoir ce suivi pour nous il faut livrer ce que tu promets à tes clients donc plus t'es dans du one to one plus tu dois passer du temps à faire ça Et en même temps, il faut continuer de produire.

  • Speaker #0

    Communiquer, vendre.

  • Speaker #1

    Communiquer, vendre. Et en même temps,

  • Speaker #0

    il faut faire de la strat.

  • Speaker #1

    C'est hyper chaud, tu vois. Mais la partie délégation, je trouve que quand tu te décoince un peu les fesses au niveau de comment t'apprends à déléguer. D'ailleurs, c'était une question que je voulais te poser, c'était au niveau des process, vu que vous êtes deux. Comment est-ce que vous gérez les tâches à deux ? Parce que pour moi, c'est un peu la base quand tu veux déléguer, c'est d'avoir vraiment des process hyper clairs pour que quand la personne, elle rejoint ton entreprise ou ton prestataire ou machin, soit tellement clair que tu gagnes une chée de temps à travailler avec la personne. Comment vous faites à deux ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est vraiment un truc qui fonctionne de fou avec Nat. C'est que si tu veux, on est ultra complémentaires. On se ressemble énormément, on a la même vision. Et par contre, au niveau des tâches, on est 100% complémentaires. Et du coup, on a chacune les tâches. Natacha, elle va gérer tout ce qui est intégration, tout ce qui est Kajabi, pour pouvoir faire des processus avec des strife cards, où elle va relier des choses très techniques. Et puis moi, je suis un peu la folle créative qui va donner ses idées, tu vois, l'écriture un peu du lifebook, tout ce qui est design. Et puis elle, elle va m'aider à intégrer ça, à dire OK, il manque ça. Peut-être ça peut être plus intelligent comme si. Et en fait, on a nos tâches. Donc, ça veut dire que chacune, on a un projet commun. Par contre, on n'a même pas besoin de communiquer sur qui fait quoi. C'est logique. C'est fou ça. Donc toi,

  • Speaker #1

    est-ce que ça t'est déjà arrivé de devoir... C'est pas repasser derrière elle dans le sens où elle a mal fait un truc, mais imagine, elle est absente ou un truc comme ça. Tu saurais où trouver ce qu'elle fait ?

  • Speaker #0

    Oui, alors on a bien sûr... On sait, mais c'est sûr qu'elle prendrait beaucoup plus... Ça irait beaucoup plus vite pour elle. Ouais. Mais on a vraiment limite... Chacune ses spécialités. Après, peut-être qu'il y a des trucs qu'en vrai, je saurais pas faire. Ouais, tu vois. On a chacune une spécialiste. Ah, c'est fou, ça.

  • Speaker #1

    Et t'as dit que t'avais une deuxième problématique ?

  • Speaker #0

    Ouais, bah, ma deuxième problématique, c'est... Je te disais avant, le fait de show-up, de montrer... Je sais, tu vois, on a une communauté qui grandit ultra lentement. Après 4 ans, on est que à 7500 personnes.

  • Speaker #1

    Mais attends, ça c'est sur Instagram ou dans votre base email ?

  • Speaker #0

    Instagram.

  • Speaker #1

    Non, parce que dans votre base email, elle doit être...

  • Speaker #0

    Oui, dans notre base email, ça serait bien. Vous avez quand même une bonne communication. Oui. Avec Rennes, on appelle ça la communication en sous-marin. C'est un existant marketing, mais voilà comme on l'appelle.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est votre communauté. D'ailleurs, je te coupe, mais moi je pense que vraiment un des trucs à prioriser dans les prochains mois, mais ça c'est parce que quand j'ai vu ce qui s'est passé... sur TikTok aux Etats-Unis, je me suis dit ça pue, c'est d'avoir un maximum c'est pas moi qui l'invente de toute façon il faut un maximum rediriger tes prospects vers tes propres bases mais c'est d'animer quelque chose à l'interne en fait on cherche pas à avoir une communauté de 5 à 10 000 personnes à l'interne mais d'avoir peut-être moins 1000, même moins 100 personnes qui sont ultra actives mais en fait c'est ce qui va vraiment faire vivre ta marque et vas-y je t'ai coupé,

  • Speaker #0

    continue Ah non mais nous notre newsletter c'est notre c'est incroyable vraiment on sous-estime ...

  • Speaker #1

    ça mais tout le temps moi je dis tout le temps et en VR l'analyseur je ferais ça comme ça et en fait c'est tellement important enfin tu vois nous chaque jour on a environ une centaine de personnes qui s'inscrivent ouais tu vois et c'est hyper important enfin entre la pub l'organique il y a plein de choses mais c'est vrai que ça c'est quelque chose qu'on gère plus ou moins mais du coup je rejoins ce que t'allais dire par rapport au fait de show up un problème actuellement où vous avez peur où vous avez vous vous montrez pas assez donc ouais je pense à un syndrome de l'imposteur et c'est un truc que mes clients me disent toujours je suis pas à l'aise devant la caméra J'ai peur d'embêter. C'est encore un peu différent, j'ai peur d'embêter. Parce que vous, vous n'avez pas peur d'embêter avec vos emails,

  • Speaker #0

    vous y allez. Ouais, non, c'est plutôt... En fait, si tu veux, on a parlé de fric, on a parlé de vie, parce que j'ai aussi tout quitté. On est partie six mois en Thaïlande dans des trucs à rêve et tout. Et puis, quand on a commencé... Enfin, tu vois, moi, je me sens un peu comme la meuf de la campagne lausannoise, au-dessus de Lausanne, qui n'a jamais connu des trucs à rêve. trucs de luxe. Quand j'étais petite, j'allais dans les campings et tout, puis j'ai commencé à pouvoir me payer des trucs un peu cool. Puis au début, tu partages sur les réseaux. Et en fait, tu t'en reprends plein la gueule. Ouais. Et par tes amis, par ta famille. Franchement, j'ai été choquée. J'ai reçu des messages comme ça, en privé, comme quoi ben ouais, j'avais trop changé. Et en fait, fondamentalement, je suis toujours la même.

  • Speaker #1

    Je trouve pas que ça change de moi.

  • Speaker #0

    C'est juste, tu sais, ben, sois content. Et c'est vrai que j'ai vraiment vu... Au début, je voulais... Je suis partie un peu... Le monde des bisounours se semble déjà un peu reproché mais j'étais là mais purée regarde je suis rien j'ai pu le faire vas-y et puis ça donne tout de suite cette image de scameuse et c'est comme si c'était pas possible et tout et en fait j'ai pas mal souffert de ça et j'ai plus osé montrer J'ai jamais même... J'ai une voiture mais tellement pourrie. Genre, des fois, je lançais du sel déçu pour être sûre, je me disais, est-ce que je vais arriver au pan B et tout ? Ça a duré quatre ans. Aujourd'hui, j'ai enfin pu m'acheter une voiture de rêve et tout. Enfin, pour moi, c'est une voiture de rêve.

  • Speaker #1

    Non, c'est une voiture de rêve, on peut le dire, c'est une voiture de rêve.

  • Speaker #0

    Et en fait, j'oserais même pas partager ça sur les réseaux, alors qu'en fait, c'est quand même une concrétisation de se dire, bah, t'as réussi à faire ça. Et en fait, je sais pas, j'ai un problème un peu avec ce que c'est le matériel.

  • Speaker #1

    C'est dans ton design, la partie matérielle ?

  • Speaker #0

    parce que tu m'avais dit ça une fois à mon sujet que moi j'avais besoin d'un environnement alors c'est pas d'être matérialiste je sais pas comment tu pourrais décrire ça avec les mots du design humain ouais bah dans le design humain si tu veux t'as un côté où tu peux être très nature et toi c'est important d'être dans un contexte très naturel et puis tu vas pas forcément oser montrer ton côté j'ai envie de dire superficiel et puis ça pourrait créer une dissonance ça je pourrais le voir dans le design humain mais c'est ton cas ? non c'est pas mon cas C'est quoi du coup dans ton... Dans mon design humain, franchement, j'ai tout qui dit que je dois me mettre en avant. Si tu veux, j'ai un canal qui s'appelle le canal du leader. Et déjà quand j'ai appris que j'avais un seul canal, si tu veux, c'est mon énergie constante et que le mot c'était leader, j'étais fâchée comme ça. Je me dis mais moi, je ne suis pas du tout un leader. Je ne veux pas me mettre en avant. Je me dis non, tu fais ma gueule. Je ne me vois pas, je ne me considère pas comme ça. Et j'avais l'impression que c'était mal de se mettre en avant. Moi, je me rends compte que si tu veux, dans le design humain, tu as des talents. Et quand ton talent se concrétise de façon positive, tu vas briller. Mais il peut être aussi à l'extrême opposée. Et là, je suis en train de travailler avec ça.

  • Speaker #1

    Mais si finalement, se montrer et se mettre en avant, ce n'est pas forcément que les réseaux sociaux. C'est aussi juste dans sa vie, admettre qu'on réussit et qu'on a le droit de réussir. Ce serait aussi ça, non ? Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Non, mais je pense. En fait, je crois qu'il y a cette timidité aussi. Natacha, elle habite à Dubaï. Et puis, quand on parle de Dubaï, on se fait lâcher, tu vois. Et tu mets les stories, on voit 20 followers en moins. Et en fait, tu dis, mais je sais, c'est bien. D'un côté, ça fait du tri. Ça, je suis d'accord. Mais tu sais, tu ne sais plus comment parler, quoi parler. Est-ce que c'est correct, pas correct ? Et puis, il y a un peu ce côté genre, est-ce que ça va pégerer mon business ? J'ai envie d'en parler. Mais je ne me sens jamais vraiment à l'aise avec ça. À l'aise.

  • Speaker #1

    Mais après, je trouve que... Vous, vous avez une particularité, parce que moi je vous parle souvent d'ailleurs aux gens qui nous écoutent, on n'a pas besoin d'être à Dubaï, machin et tout, je dis souvent ça, ou à Bali etc. Mais c'est plutôt dans une optique de... D'ailleurs j'ai souvent des messages j'en ai eu un sur Youtube le jour ouais mais pourquoi rester en Suisse quand tu peux faire des marches plus importantes si t'habites à l'étranger ? En fait on a envie d'habiter en Suisse on est dans un pays incroyable.

  • Speaker #0

    D'ailleurs j'aurais pu habiter partout dans le monde et je suis restée en Suisse tu vois.

  • Speaker #1

    Particulièrement dans une commune très sympa de l'Ouest-Faussan.

  • Speaker #0

    Vraiment.

  • Speaker #1

    Moi, je suis perdue en Valais. Quand les gens viennent me voir, ils me disent « Mais Janice, qu'est-ce que tu fais là ? » En fait, je kiffe. C'est trop bien. Au final, on n'est pas au centre-ville de Lausanne, au centre-ville de Genève. On n'est pas dans des villes qui coûtent cher. Ce qui fait aussi que notre train de vie est plus modeste, mais il est mesuré et il va avec tout le reste. Par rapport à ce que tu voulais dire, je dis souvent qu'on n'a pas besoin d'aller à l'étranger, etc. Et dans le cas de Natacha, ce n'était pas pour aller faire la dropshippeuse à Dubaï. Elle a fait ça. C'était aussi par rapport à son copain, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Exactement. Il travaille là-bas. Et puis, on va. Elle a eu un réel coup de cœur pour me parler. Voilà, c'est ça. Et vraiment, Dubaï, ça, c'est un truc aussi que j'ai peut-être envie parfois de faire une parade avec la Suisse. C'est qu'en Suisse, quand tu vas parler d'entrepreneuriat, tu vas parler d'argent et tout, les gens, ils n'ont pas cette culture tout le temps. Du coup, tu dois expliquer ce que c'est l'argent. Tu sais, hein ? et puis du coup il y a ce côté où c'est pénible pour les rencontres et tout, à Dubaï il y a tout qui est fait pour ça ils sont drivés par l'argent, alors tu me diras il y a ces côtés complètement négatifs je vais pas, voilà mais par contre si t'as envie de monter un business que t'es motivée, en fait tu parles le même langage et ça c'est cool parce que tu te sens aussi dans ta communauté et puis ça c'est aussi un vrai vrai sujet, c'est quand tu commences à faire ton business, que tu commences à réussir C'est compliqué parfois aussi d'en parler avec tes amis, de t'entourer,

  • Speaker #1

    de peut-être avec des gens qui vont comprendre ta réussite et qui vont te soutenir là-dedans.

  • Speaker #0

    Et les enjeux. Et tu sais, il y a aussi ce truc où je me suis rendue compte au début, tu parles de ton projet et les gens se lèvent avec un petit rictus et ils se disent « Ok, vas-y mais j'y crois pas trop » . Et puis une fois que t'as réussi, on te demande « Alors ça marche toujours ? » Comme si en fait t'allais te planter.

  • Speaker #1

    Ouais, mais tu sais que moi ces derniers temps, j'ai eu beaucoup beaucoup de remarques parce que je... En septembre, j'ai pris le pari d'arrêter de parler de mes chiffres. J'étais là, vas-y, je dis plus rien, on arrête. En décembre, j'ai changé d'avis, je me suis dit, ok, mais en fait, la nouvelle année 2025, pourquoi je parlerai pas de nouveau des chiffres ? Parce que vu que je parle de thunes, etc. Donc là, j'ai recommencé à parler des chiffres. Et je t'avoue qu'il y a de nouveau une dissonance où je me dis, putain, ça fait chier de parler des chiffres parce que les gens, souvent, ils sont là, genre, mais tu gagnes vraiment de l'argent avec ce que tu fais ? Je leur ai dit, mais vous vous rendez pas compte, en fait ? Il faut le voir pour le croire. Et nous, on est dans le business, donc on voit les chiffres qu'on a, genre, mais... Ça fonctionne. Et il n'y a rien que nous. Il n'y a pas que nous. Il y a des milliers de personnes qui font de l'argent en ligne. C'est vraiment horrible de dire ça. On se fait de l'argent en ligne. Mais en tout cas, avec Internet et avec le monde digital. Et je trouve que, en tout cas, moi, ça m'épanouit une chier parce que ça me permet de rencontrer plein de gens. Ça me permet de rencontrer aussi beaucoup de gens qui ont la même vision des choses que moi, qui sont alignés avec ce que je veux et qui ne sont pas en train de me tirer des balles dans les pattes ou qui ne sont pas en train d'essayer de me faire trébucher parce qu'ils aspirent à la même chose et ils ont envie d'avancer dans ce sens-là. Mais c'est aussi pour ça que j'ai fait beaucoup de tri autour de moi. c'est quelqu'un en fait qui va me dire le moindre truc qui me pique ou qui me descend ciao il y a ce truc où là tu viens,

  • Speaker #0

    en tant qu'entrepreneur on se comprend, et là tu viens me dire ok meuf j'ai décroché ce contrat et je suis trop contente pour toi vraiment t'es là allez vas-y et c'est pas toujours comme ça t'as l'impression que il faut un peu t'excuser, tu peux pas trop en parler et je ressens ce décalage et parfois c'est un peu Je ressens limite comme une mélancolie. Je ne sais pas comment t'expliquer. Et du coup, je ressens ça avec les réseaux. Et depuis le mois d'août, j'ai été ultra fâchée contre tout ça.

  • Speaker #1

    Oui, vous avez pu le poster.

  • Speaker #0

    Oui, j'étais vraiment... Ça m'a un peu dégoûtée. Je me suis dit, franchement, qu'est-ce qui est correct, qu'est-ce qui n'est pas correct ?

  • Speaker #1

    Pour répondre à ta problématique, moi, ce que je dis souvent à mes clients, c'est qu'il y a une différence entre être influenceur et être vraiment créateur de contenu business, du coup, dans le sens où commercial. On va utiliser les plateformes pour être commercial. Et je pense qu'en fait, tu peux créer du contenu pour draguer,

  • Speaker #0

    draguer,

  • Speaker #1

    pour littéralement attirer les gens vers ton produit ou ton service sans montrer tout ton cadre de vie. Moi, pendant longtemps, j'ai essayé d'être dans une dualité où je me suis dit, on m'a mis les tickets influenceuses, je ne veux pas être influenceuse, donc je vais être créatrice de contenu pour mon business. Et là, je me rends compte qu'en fait, ce qui marche bien par rapport à ce que j'aspire et ma vision, c'est aussi pour ça que je t'ai posé la question au début de l'épisode, c'est de montrer aux gens. un maximum d'authenticité, un maximum de qui je suis pour leur montrer pas de blanche, ok ? Moi, en fait, ce qui me fait kiffer, c'est pas d'avoir une Rolex, c'est d'aller m'acheter du matériel mammouth et d'aller faire de la peau trois fois par semaine, tu vois ?

  • Speaker #0

    Et en fait,

  • Speaker #1

    plus j'ai montré les pattes blanches, plus j'ai attiré des gens comme moi et du coup, j'ai attiré des gens qui aussi appréciaient mon humour, appréciaient un peu ces choses-là. Mais par contre, il y a toujours un truc où je me dis... Là, par exemple, j'ai partagé un poste avec mon couple et ce qu'on fait au niveau finance dans le couple. Et je sais très bien que parfois, tu peux... marcher sur un fil où tout d'un coup, tac, tu vas te recevoir un truc et tu vas te dire, ah putain, t'as ça de tomber. Mais dans ce moment-là, un jour, on m'a dit, il faut vibrer plus haut que ses énergies basses. Et moi, ça m'a pas mal aidée à me dire, dans ce moment-là, ben, vibre encore plus fort parce que tu lui vas pas sentir leur vibration.

  • Speaker #0

    Ouais, puis au final, c'est vrai, il faut pas s'excuser de ça. Je crois que j'avais un peu ce côté où, ben, désolée. Et puis, ben, c'est vrai aussi parce qu'on a reçu trop de messages hyper gentils. des personnes qui nous ont super soutenues enfin vraiment c'est incroyable et puis parfois tu reçois un commentaire négatif et tu te rappelles que de ça mais c'est fou hein, le négatif il va prendre tout d'un coup il va prendre une méga place alors que et t'es d'accord ça tourne en boucle quand même même si t'as beau être blindée et tu te dis ça peut arriver et qu'il reste dans sa vie mais c'est quand même pas facile de recevoir des commentaires complètement pas agréables et puis avec le temps moi je me suis vraiment dit tu vas t'y faire,

  • Speaker #1

    tu vas t'y faire et en fait quand tu reçois un commentaire négatif tu t'y fais jamais vraiment Après, il y a toujours des degrés. Il y a des gens qui vont bien construire leurs commentaires négatifs. Et t'es vraiment genre en PLS parce qu'il est bien construit. Et il y a des gens qui vont te dire un truc de merde. Et t'es là genre, vas-y. Bloqué. Au revoir, merci. Oui, c'est clair. Après, là, vous avez quoi comme stratégie ? Vous avez prévu de revenir sur les réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Oui, on m'a prévu de revenir. Et puis, moi, j'ai envie de... En fait, j'ai trop envie de partager. De façon authentique, montrée en vie. Tu vois, moi, je suis aussi quelqu'un qui est un peu gaffeuse. et puis j'ai pas enfin je veux dire j'ai un appart on peut tout casser voilà et j'aimerais bien aussi on peut partager les dessous et raconter les enjeux du business pourquoi pas enfin un peu de vlog etc mais c'est vrai que c'est pas non plus ça on le dit souvent avec Nass chez nous c'est pas un automatisme parfois on va vivre des trucs de dingue et il y en a pas une qui va sortir son téléphone ouais donc c'est aussi un truc qu'on Et vous avez travaillé. Ouais, et tu vois, il y avait plein de gens qui nous connaissent et qui voient les choses, qui voient ce qu'on a fait, et ils me disent « Ah, mais c'est incroyable et tout, on n'a jamais rien vu ça sur les réseaux. » Alors que, franchement, il serait mérité de 12 stories, mais je ne sais pas, ce n'est pas encore un truc... Oui,

  • Speaker #1

    ce n'est pas encore un automatisme. J'étais à un événement influenceur, il y a peut-être un mois en arrière, oui, ça fait un mois déjà maintenant, puis au moment où le speaker a commencé à présenter des marques, parce qu'il y avait une présentation marque, toutes les filles, bing ! Et moi, j'étais là, wow ! Tu as dit tout cet automatisme-là.

  • Speaker #0

    Ouais. Et puis aussi,

  • Speaker #1

    je trouve... D'ailleurs, on va aller tout à l'heure se balader. J'aime pas, en fait, mixer... Enfin, j'aime pas partir en balade et me dire il faut que je crée du contenu.

  • Speaker #0

    Parce que voilà, je sais que les influenceurs font beaucoup ça parce que ça fait partie du truc. Mais moi, je n'aime pas parce que je me dis après, tu es tout le temps en train de continuer, continuer, continuer. C'est un peu oppressant. Et du coup, je me dis là, je vais sortir pour faire du contenu. Là, je sors pour me libérer l'esprit. Et je pense que ça fait aussi partie de l'équilibre entrepreneurial.

  • Speaker #1

    Ouais, et puis je ne sais pas, de se montrer juste qui tu es. Physiquement, ça demande quand même, je trouve, en tout cas, bravo. Ça demande beaucoup de force. Tu l'as fait trop bien. Et j'ai toujours... Ouais, j'ai envie d'être dans cette authentité comme Janice. Salut, tu m'as dit. En tout cas, tu m'inspires beaucoup sur ce côté ultra authentique. Il n'y a pas de filtre, ça.

  • Speaker #0

    Jamais. À part le filtre... Parfois, il y a un filtre sur Instagram, quand même.

  • Speaker #1

    Non, mais je rigole. Je dis que c'est des filtres. Aussi.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est mon humour de merde, mon copain. Il est sûr que je n'ai pas de monde. C'est vrai, tu fais des blagues de merde. Qu'est-ce que tu pourrais dire, parce qu'on va terminer. Qu'est-ce que tu pourrais dire à... à quelqu'un ? Est-ce que t'as un message déjà que t'aimerais faire passer ? Un truc vraiment où tu te dis, ok, c'est le moment là de sortir le truc ?

  • Speaker #1

    Ouais. C'est un peu bateau, mais il faut vraiment croire en ses projets. Par contre, il ne faut pas le faire n'importe comment. Ok. Tu sais, tu dis, il y a aussi ce truc de la hustle culture, il faut travailler dur et doux. Alors oui, on ne va pas se mentir, il faut travailler dur. Il faut travailler dur un peu. C'est pour ça que c'est important de se faire accompagner, d'avoir un cadre, d'avoir des personnes qui sont aussi honnêtes autour de vous. Parce que parfois, tu vas demander à ton entourage, ils vont te dire « Ah, c'est trop cool ton truc ! » Par contre, moi j'ai des gens, ils me montrent des projets et je dis « Ok, je ne veux pas être la haute gentille que tu connais. Je suis ton amie, mais là, si tu veux vraiment que je te donne mon avis, ça ne va pas le faire ton truc. » Et c'est important d'avoir des gens qui vont être très honnêtes avec toi-même, de bien s'entourer au départ. Et puis, il n'y a pas de risque que ça se passe mal. Et il y a aussi pas mal de gens qui ne sont pas toujours très honnêtes. Dans le départ, tu diras « Il te faut ça, il te faut ça, parce que c'est aussi pour vendre. » Un truc qui va te manquer ça. Et c'est pour ça que c'est important de vraiment bien s'entourer par rapport à ça. Et puis de pas non plus trop écouter ce qu'on va te dire. Si tu veux, c'est en équilibre, en se faire bien l'accompagner et pas trop écouter le bullshit de tes proches qui vont te dire tu vas pas y arriver et tout. Et puis surtout, c'est d'avoir énormément de recul par rapport à son égo. Et te rendre compte que si t'as bossé 8 mois sur un projet de merde, en fait il faut que t'arrêtes. Il n'y a pas tout qu'à jeter à la poubelle. Mais par contre, il y a peut-être des choses qu'il faut remettre en place.

  • Speaker #0

    Ça m'est arrivé du coup en juin, où j'ai eu ce sentiment-là, où je me suis dit, putain, j'ai travaillé quatre mois sur ça et c'est de la merde. C'est très dur, c'est vraiment très dur. C'est quatre mois.

  • Speaker #1

    Ça nous est arrivé aussi. Pendant une année, on a bossé sur un truc, on s'est rendu compte, ça n'allait pas.

  • Speaker #0

    C'est de la merde. C'est très dur. Mais après, c'est pour la bonne, c'est pour la survie du projet et puis pour l'avenir. Puis au final, est-ce que c'est perdu un échec ? Non, parce que tu as appris et tu as fait de la merde et puis tu ne vas pas le refaire. Donc, c'est de la merde qui n'est plus refaite.

  • Speaker #1

    Non, puis vraiment, l'entrepreneuriat, je vois comment... vrai voyage et pour moi c'est la plus belle école de vie, franchement le développement perso c'est incroyable je trouve aussi la résilience et j'ai tellement appris sur moi, sur les autres sur Nat, ça nous a renforcé notre relation ouais enfin c'est magique donc il faut se lancer et il faut se faire confiance se faire confiance ça c'est le plaisir aussi je pense en tout cas merci beaucoup Aude, merci à toi on salue encore

  • Speaker #0

    Natacha qui est à Dubaï en ce moment même tu vas la revoir quand ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas encore, mais je sais que c'est sûr qu'elle nous écoute. Et puis l'année passée, je suis allée la voir au mois de juin et c'était un peu chaud. Oui, c'était un peu chaud avant. Peut-être à vous.

  • Speaker #0

    Si vous voulez retrouver Aude et du coup Auralima, c'est quoi sur Instagram ? Auralima.ch Auralima.ch Et puis si vous voulez vous lancer dans le design humain, c'est quoi d'abord le livebook ? Ensuite, vous avez la formation.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Pour devenir coach en design humain. Oui,

  • Speaker #1

    et après on a une intégration business.

  • Speaker #0

    Impact et entreprend, elle s'appelle toujours comme ça ? Oui, c'est ça. Ok.

  • Speaker #1

    qui est très axée du coup au business digital aussi je pense ouais bah c'est comment justement faire des tunnels de vente bah te planter, de refaire ton business modèle etc.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu crois qu'il y a un business derrière devenir coach pas coach, coach pour couple en design humain ?

  • Speaker #1

    Ouais d'où ? J'en sais un truc là les gens ils aiment trop quand on parle d'amour et là l'autre jour pour la Saint-Valentin on a lancé une newsletter sur les je me suis fait quitter comme une merde etc et les gens ils adorent ça donc oui et en plus de ça c'est incroyable de faire le design de son compte parce que tu comprends les trucs qui t'énervent tu te rends compte que finalement ça fait partie de lui et si tu veux tu vas pas le changer mais toi tu vas te mettre dans une autre perspective pour voir les choses différemment et te rendre compte que finalement c'est juste lui et voilà donc ok d'accord je pense que c'est un excellent truc merci beaucoup

  • Speaker #0

    du coup aussi si vous voulez les écouter il y a un podcast aussi un pack qui entreprend une sangue et puis voilà autrement on serait jolies de vous revoir sur les réseaux sociaux on va mettre ça en place et puis merci beaucoup vraiment c'était un super moment merci à toi

Chapters

  • Introduction et contexte de l'épisode

    00:00

  • Lancement d'Auralima et design humain

    16:07

  • Défis rencontrés et le syndrome de l'imposteur

    28:03

  • Stratégies de lancement et gestion d'entreprise

    37:56

  • Réflexions finales et conseils pour entrepreneurs

    43:56

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Description

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As-tu déjà ressenti le syndrome de l'imposteur en tant qu'entrepreneur ? Dans cet épisode de "Coach Ton Budget & Business", je suis ravie d'accueillir Aude, co-fondatrice d'Auralima, pour une conversation inspirante sur notre parcours entrepreneurial. Ensemble, nous abordons les défis que nous avons rencontrés, notamment pendant la pandémie, et comment le design humain a façonné notre approche du business. Je partage avec Aude des conseils pour entrepreneurs qui souhaitent booster leur biz et attirer des clients, tout en restant authentiques dans leur communication.

Nous parlons de l'importance de partager nos succès et nos chiffres d'affaires de manière transparente, afin de démystifier le monde de l'entrepreneuriat. Aude évoque également les différentes stratégies de lancement de produits et les défis liés à la gestion de leur entreprise. Si tu cherches à doubler tes ventes ou à augmenter ta clientèle en esthétique, cet épisode est fait pour toi ! Je suis convaincue que les conseils pratiques que nous partageons te seront précieux pour optimiser ta productivité entreprise et développer ton biz.

Nous discutons aussi de la nécessité de bien s'entourer pour réussir, d'apprendre à comprendre ses forces et faiblesses, et de l'importance de se faire accompagner dans son parcours entrepreneurial. Je t'invite à réfléchir avec nous sur comment entreprendre en ligne et comment développer son personal branding pour atteindre tes objectifs financiers en couple ou individuellement. Ne laisse pas les risques professionnels te freiner, mais apprends à croire en toi et à tirer des leçons de tes échecs.

Alors, si tu es prêt(e) à créer ton propre business ou à lancer un podcast, cet épisode va te motiver à passer à l'action. Ensemble, nous allons explorer des stratégies concrètes et des conseils business qui t'aideront à avancer. Écoute dès maintenant et transforme ta vision en réalité !


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Mots-clés : entrepreneuriat, gestion financière, investissement, revenus passifs, stratégies de vente, marketing digital, formations en ligne, coaching d'affaires.



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Transcription

  • Speaker #0

    En un week-end, on fait 40 000 francs. C'est environ deux tomes de Harry Potter, donc le choix c'est...

  • Speaker #1

    L'année dernière, vous avez fait une très bonne année, parce que vous avez aussi passé le million de francs de chiffre d'affaires,

  • Speaker #0

    c'est ça ? C'est ce qui est assez fou. Je me rends compte que j'ai la cheville pétée, et qu'en plus de ça, je ne suis pas assurée. Et je dois bosser comme une folle pour ce lancement. Et je dis à Nat avant le lancement, je dis je ne suis pas capable, c'est impossible.

  • Speaker #1

    Merci d'être là, Aude.

  • Speaker #0

    Merci pour l'invite, je me réjouissais trop de venir, du coup je suis trop contente.

  • Speaker #1

    Bienvenue à Arba en Valais.

  • Speaker #0

    Ouais, je me suis dit, je vais rejoindre Janice au milieu de la montagne et tout, j'étais trop contente. Je voyais, tu sais, les tournants et tout, la monnaie de la Seine-Ban, je pense qu'elle est là-bas au fond. Ouais,

  • Speaker #1

    et encore, il n'y a pas de neige, quoi. C'est juste ça le problème. Mais bon,

  • Speaker #0

    c'est pas grave,

  • Speaker #1

    ça va faire une jolie balade pour tout à l'heure.

  • Speaker #0

    T'es chouette, ça me sort de ma petite ville. Ça fait du bien. Alors, aujourd'hui, on va parler de business,

  • Speaker #1

    toujours. On va parler de ton business, celui que t'as avec Natacha, ta meilleure amie et associée, du coup.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et ça depuis bientôt 5 ans, donc ça fait 5 ans. C'est cool, ouais.

  • Speaker #1

    On va parler du coup d'Auralima, de votre business, on va parler de ce que vous avez fondé, du thème, mais j'ai aussi envie de parler de toi, de ton parcours,

  • Speaker #0

    de tout ce que t'as fait depuis ces cinq dernières années, parce qu'il s'est passé beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    On va parler de ta vision de la vie, et puis au bout d'une petite demi-heure, on va parler business pur et dur, parce que j'aimerais que tu me parles de tes challenges business que t'as en ce moment. On va essayer de démystifier un petit peu, on va essayer de voir un petit peu comment est-ce que Janice, de coach ton business, peut t'aider à déconcer quelque chose au niveau pro-ath. Mais d'abord, bienvenue dans Coach ton budget et business, le podcast où on parle d'argent, de thunes, de business, de marketing en Suisse particulièrement. Si vous appréciez cet épisode, mettez-lui une note. Et si vous l'appréciez encore plus, vous pouvez vous abonner à la newsletter qui est dans la barre d'infos. On poste un épisode comme ça toutes les semaines, toutes les deux semaines à peu près, avec soit un invité, soit 28 heures, où évidemment je parle tout le temps de thunes. D'ailleurs, Aude, tu n'hésiteras pas soit à cacher tes chiffres, soit à les dire.

  • Speaker #0

    Non, tu sais comment je suis. J'adore...

  • Speaker #1

    afficher les chiffres je sais que ça plaît pas toujours mais voilà on est là pour ça aussi exactement parce que je vais spoiler un petit truc en moins de cinq ans en fait en moins de quatre ans vous avez fait le million de chiffres d'affaires c'est ça ok j'ai spoilé un truc assez important dans l'épisode des gentils où est-ce que ça démarre pour toi ton parcours entrepreneurial alors moi je peux dire qu'il commence à huit ans j'avais

  • Speaker #0

    compris que si je suis quelqu'un d'ultra créatif j'ai toujours fait des petits trucs des scooby-doo des perles tu sais à l'époque tu pouvais faire des petits crocodiles on parle etc En fait, je me suis rendu compte d'un truc incroyable, c'est que quand tu crées des choses, tu peux les vendre et tu peux en faire un business. Et en fait, j'ai commencé à 8 ans à faire, ça s'appelait la foire de mai de mon village à l'époque.

  • Speaker #1

    La foire de mai ? Ah, t'habites à mai !

  • Speaker #0

    Exactement ! Non, c'était à Aumont, mais ça s'appelait la foire de mai pour le mois de mai. Et du coup, je faisais mes petits crocodiles dans ma chambre et mes scooby-doo et en fait, j'allais vendre ça aux grands-mères et c'était mon premier business. Et ensuite, j'ai appris à faire les ongles toute seule et j'ai fait ça pendant mes études. Et j'ai fait de la peinture, un jour je ne sais pas ce qui s'est passé, j'ai une galeriste qui m'a dit c'est génial ce que tu fais, elle m'a acheté mes trucs, elle m'a dit viens exposer. Et en fait je me suis fait mes 5000 premiers francs, c'était genre un truc de fou à l'époque et c'est comme ça que j'ai payé mes études. Donc depuis toujours en fait j'ai eu ce truc où j'ai compris que la créativité je pouvais en faire vraiment de l'argent.

  • Speaker #1

    Parce que justement t'es quelqu'un de très créatif et t'as une carrière en fait en tant que graphiste.

  • Speaker #0

    Exactement, j'ai fait du graphisme, de la photographie, j'ai fait aussi un peu de tatouage. Je suis vraiment une touche à tous.

  • Speaker #1

    Tu n'avais pas tatoué ta cuisse ?

  • Speaker #0

    Pas ma cuisse, c'est la cuisse des autres. Tu vois comment je mouille. Mais en fait, j'ai toujours eu ce côté ultra autodidacte. Je règle des vidéos, je reproduis et voilà, j'en fais quelque chose.

  • Speaker #1

    Et puis, c'est ce qui s'est aussi traduit dans Auralima parce que vous avez monté un truc absolument vertigineux. Je dis ça parce que j'ai eu accès un petit peu à vos coulisses parce qu'on a travaillé pour vous avec ma collègue pour Stratégie Gagnante. On vous a aidé à améliorer votre tunnel de vente, à voir un petit peu tout ce qui se passait. Et personnellement, quand j'ai vu tout ce que vous aviez construit, quand on a tout édité, on était sur le cul. Parle-nous d'Auralima.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Alors, Auralima, on peut dire qu'elle s'est sortie de terre en 2020. Ouais, elle a eu la Covid. Pendant la Covid. Si tu veux, moi, à la base, j'étais photographe des mariages à ce moment-là. Donc, j'ai des photos et lockdown. Donc, je me suis retrouvée sans événements, sans rien. Et c'est là où on s'est dit, il faut se réinventer. Et puis, moi, j'écoutais énormément de podcasts à l'école. À l'époque, beaucoup de podcasts américains. Et puis j'ai découvert quelque chose qui s'appelle le design humain. Et comme je suis dans le design, dans le graphisme, je me suis dit « Oh c'est intéressant, comment est-ce qu'on peut designer en humain ? » Et puis je découvre ce podcast et à ce moment-là je vois qu'il y a cinq typologies de personnes qui existent et on a une description de toutes les typologies et en fait à ce moment-là je me rends compte qu'il y en a une qui me correspond à 100% et je me dis « Je suis sûre que je suis celle-là » . Ça m'intrigue du fou et je me rends compte qu'il y a aussi un côté un peu mystique derrière et je me dis « Je fais le calcul » et en fait je n'ai pas pu attendre. et je me suis mis sur une bande d'arrêt c'était pas... En plus, sur le côté, tu sais, où tu déposes ta voiture, je me pose là et je fais le calcul et bingo, ça tombe exactement sur ce profil-là. Et là, je commence à me passionner du design humain, je commence à lire tous les livres et j'appelle ma meilleure amie Natacha et je crie à moitié au téléphone et je lui dis « tu dois absolument découvrir un truc, c'est complètement dingue ! » En plus, j'ai l'impression que ça te ressemble. Et là, elle fait le calcul, elle m'appelle le soir, elle me dit « mais c'est de la folie, c'était pas du tout connu en France ni en francophonie, il y avait deux, trois trucs en français. » C'était vraiment anglophone et l'aventure orale. Emma a commencé sur le design humain. Et si tu veux, c'est un outil de connaissance de soi, c'est un outil qui va t'expliquer tes forces, tes talents. Et c'est à ce moment-là que je me suis rendue compte pourquoi je me suis sentie toujours dans le travail un peu étrange. J'avais l'impression que j'étais le petit canard, le mauvais petit canard. Je disais tout le temps à mes parents, j'ai l'impression que je suis d'une autre race, je ne comprends pas. Et puis il y a plein de fois dans mon parcours, parce que j'étais employée avant, où je me rappelle, je me levais là, comme ça, autour de moi, je regardais et je me disais, qu'est-ce que je fous là ? Genre si je dois rester comme ça jusqu'à mes 65 ans, ça va pas le faire. Et j'avais une espèce d'anxiété. Et en fait si tu veux cet outil m'a aidé à me comprendre, à comprendre mes forces, à comprendre aussi pourquoi parfois je me sentais pas aussi... A l'époque j'avais l'impression que j'étais faible. Et puis c'est à ce moment là que je me suis rendu compte que ces faiblesses là c'était plutôt des forces si je les mettais en pratique. J'ai aussi compris pourquoi j'étais super créative. Et parfois j'avais aussi ce besoin de prendre le lead sur les choses. Forcément quand t'as une hiérarchie c'est pas... Tu ne vas pas dire j'ai une idée et je vais la mettre en avant. Je me sentais coincée dans cette créativité-là. C'est comme si tu as un cheval de course qui est dans un box et ils tourneront. C'est comme ça que je me sentais, j'avais juste envie de partir.

  • Speaker #1

    Toi, tu as une stratégie de la tente aussi ? Ou pas du tout ? Dans le design ? Comment ça s'appelle ? C'est l'attente, non ? Stratégie de l'attente.

  • Speaker #0

    Ah, d'attendre l'invitation. Oui, d'attendre l'invitation. Oui, je suis projecteur. Donc, en fait, si tu veux, je dois attendre l'invitation, attendre les choses. J'avais cette envie de montrer, de prouver. Et puis, je me sentais tout le temps restreinte. Donc, ça m'a expliqué pourquoi j'étais pas bien depuis autant de temps dans le travail. Et à ce moment-là, on se voit avec Nat et on se rend compte que c'est un projet de dingue. En plus de ça, il n'y a rien qui a été fait. Donc, toutes les opportunités sont ouvertes. Et puis, je pense que c'est un outil qui va parler... de gens. Une façon de faire qui est bienveillante aussi, qui est dans l'accompagnement. Et je pense qu'il y a aussi beaucoup de gens qui, quand on se lance dans le business, on a ce syndrome de l'imposteur et puis souvent, on ne se comprend pas. Et moi, je pense que c'est pareil pour toi. Mais quand tu lances ton truc, les gens disent « Ah, mais moi, je n'ai pas une idée. Je n'ai pas d'idée. Je ne sais pas quoi faire. Je ne connais pas mes talents. » C'est souvent le premier truc qui vient. Ouais.

  • Speaker #1

    Et grâce au design humain, on arriverait à trouver ça ?

  • Speaker #0

    En tout cas, ça peut t'aider. En fait, on ne va jamais pouvoir te dire « Tu vas être pompier ou entrepreneur » , tu vois. Par contre, peut-être que t'es douée dans la transmission de tes pensées, de tes paroles, la transmission des choses, ou au contraire, t'es quelqu'un qui a besoin de grands groupes, petits groupes.

  • Speaker #1

    Parce que moi, il y a eu trois étapes, enfin, il y a eu trois déclics que toi, tu m'as fait, à moi, en, je dirais, trois, quatre ans. Parce que le tout premier, je m'en rappelle, on était donc chez Solène, et là, t'avais découvert le design humain, et tu nous as dit, ouais, je vais faire votre design humain. Je suis pas sceptique, mais moi, quand tu me parles d'horoscope,

  • Speaker #0

    Ah ouais, non mais complètement, et c'est ça le vrai problème.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, et tu m'as dit, donc lieu de naissance, date de naissance, et c'est quoi le troisième ?

  • Speaker #0

    L'heure. Exactement, et l'heure. Ouais,

  • Speaker #1

    l'heure. Et je t'ai dit, ok, bon, et après t'as commencé à me décrire tout mon truc, et j'étais genre, putain, en fait c'est vachement précis. Après tu peux toujours te dire, oui mais bon, elle te connaît, mais la personne, ton amie, elle te connaît jamais aussi bien que dans ces détails-là. Genre la personne elle est pas censée être capable de pouvoir dire des choses aussi précises de toi, de ton quotidien ou de tes forces ou de tes faiblesses tu vois. A part si la personne elle est méga smart et puis elle a vraiment tout analysé mais pas comme ça en fait. Et c'est avec le langage du design humain aussi que tu m'as parlé donc je savais que c'était pas toi qui sortais ça de ta tête en mode je la connais par cœur machin. Il y a eu ça et en fait à l'époque je me rappelle tu l'avais fait sur mon ex et tu m'avais dit oui il est comme ça, il est comme ça. Et je t'ai dit genre putain ouais là par contre elle le connaît pas donc c'est pas possible. Il y a eu ce premier déclic. Et après, plus tard, on s'est revus, je crois que c'était à la fin de l'été 2023, où moi, j'allais quitter mon job et tout, etc. Et en fait, tu as regardé mon design humain et tu as éclaté de rire et tu m'as dit, mais c'est un truc de fou, tu es exactement dedans, avec l'argent, la gestion des ressources, etc.

  • Speaker #0

    En fait, si tu es vieux, ce qui est complètement fou, c'est qu'en design humain, tu as une énergie qui est très forte, c'est l'énergie principale, je dirais qu'elle fait 80% de qui tu es, c'est comment tu vas te montrer aux autres. Et en fait, toi, c'est la porte de l'énergie. Dans de la gestion financière. Oui, non mais... Du coup, j'ai éclairé tes teintes et j'ai dit mais même, ben, va-t-on quoi ? C'est exactement ça.

  • Speaker #1

    Après, on avait une grosse discussion. Et après, la... Alors, je ne sais pas si c'était un déclic, mais du coup, j'ai eu accès au livebook récemment que vous avez sorti. D'ailleurs, tu nous expliqueras un petit peu comment ça fonctionne parce que vous allez sortir un banger là prochainement. Oui. Exactement. Et du coup, j'ai fait le livebook. Et c'est vrai que c'est 100 pages. C'est ton propre manuel de 100 pages. Et ça c'est... hyper puissant. Alors après, il y avait tellement de matière qu'il y avait des choses qui se répétaient, etc. Et puis quand t'arrives un peu dans les faiblesses, ça pique un peu, t'es un peu là genre oui, c'est vrai, oui, c'est vrai, oui, oui, d'accord. Mais c'est vrai que ça a été un énième déclic parce que je me suis rendue compte aussi de ma... Moi je suis quand même... Je sais pas si on pourrait m'appeler contrôle fric parce que je pense que j'arrive quand même à déléguer, mais en lisant ça, je me suis rendue compte que ça fait partie du truc et ça fait partie d'un des points faibles qu'il faut améliorer, c'est comment est-ce que tu lâches un peu le lest pour mais aussi aux autres ou même à la maison quand tu vis avec quelqu'un, etc. Mais c'était un peu les... Ouais, c'est les moments qui m'ont marquée où tu m'as vraiment convaincue du dénouement. Et je suis là, ah ouais, en fait, c'est pas trop de la connerie. C'est vraiment réel.

  • Speaker #0

    En plus, je ne sais pas si je te l'ai apporté comme ça, mais tu vois, pour moi, je n'ai pas besoin de prouver. Parce que je sais qu'il y a beaucoup de gens qui sont super sceptiques avec ça. Forcément, c'est comme l'astro, c'est du bullshit. Tu ne vas pas pouvoir me dire... Je suis comme si je suis comme ça, où tu peux faire un peu des schémas de façon globale, et je peux me retrouver dedans, etc. Et en fait, moi j'ai tellement... Enfin, en fait, ça s'expérimente, et j'ai tellement d'exemples à quel point c'est fou, et j'ai absolument rien à te prouver. Ouais, c'est ça. Donc c'est pour ça que je me dis, ok, je te partage, ça te parle, tant mieux, ça te parle pas, tant pis, c'est peut-être le moment, et peut-être que t'es pas respective... Respective ? Non. Réceptive ! T'es pas réceptive ! T'es pas réceptive, et puis c'est ok. C'est comme ça que j'ai aussi envie de l'apporter. sans tuer ce côté où t'es... Sans forcer. Ouais,

  • Speaker #1

    voilà. T'as pas de... Voilà,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et souvent, t'as aussi l'image, tu sais, ça fait un peu gourou, secte, le gars qui est avec sa plume. Ouais. Ou avec ses... Enfin voilà, c'est pas du tout... Enfin, j'avais vraiment... Enfin, avec mes achats, c'était mettre envie. C'est vraiment de crédibiliser ça. Et le problème, c'est que quand tu viens avec ça dans le business, ça fait un clivage de fou.

  • Speaker #1

    Mais c'est ça, parce que je pense qu'il y a des gens qui, tant, peuvent l'utiliser d'un point de vue comme une force. D'ailleurs, mon comptable est revenu vers moi « Ah, merci pour... » Il me fait, mais c'est quoi le design ? Je lui ai expliqué et il me dit, ah, très intéressant et tout. Et je pense, tu me diras, parce que tu as rencontré plein de gens qui se sont lancés là-dedans, il y a des gens qui vont les utiliser comme excuses et il y a des gens qui vont l'utiliser comme levier pour se pousser plus haut.

  • Speaker #0

    Ouais, et ça, c'est notre problème numéro un. Et c'est vraiment, on insiste vraiment dessus, parce qu'en fait, on fait la formation pour pouvoir gérer l'outil. Après, tu peux aussi coacher avec, etc. Et ça, c'est la chose numéro un qu'on dit, c'est que ce n'est pas une excuse. C'est pas parce que peut-être tu as moins d'énergie, parce que tu sais, il y a des profils qui ont des énergies beaucoup plus constantes que d'autres. C'est pas parce que tu as un profil qui a entre guillemets moins d'énergie que tu vas rien faire. Moi, je suis dans ce profil-là, autant dire que je suis tout le temps en train de bosser, mais c'est juste que j'ai compris, si tu veux, comment gérer ces forces-là. Et c'est comme des leviers. J'ai peut-être envie, toi tu fais aussi pas mal de sport, etc. Je vais peut-être parler, ça va peut-être plus vous parler. Mais il y a des personnes qui sont des marathoniennes, qui vont tenir sur le long terme. et il y a des personnes qui sont plutôt des sprinters. Et nous, on est des sprinters.

  • Speaker #1

    Tu dis nous parce que moi, je suis aussi projecteur. Exactement. Pourtant, moi, j'adore aller courir 4-5 heures.

  • Speaker #0

    Voilà. En fait, si tu veux, on a vraiment cette énergie de feu quand on a la créativité, etc. Par contre, il faut faire attention parce que si on continue comme ça sur le long terme, on va juste s'épuiser. Et finalement, c'est ça, c'est de réussir à se connaître pour maximiser son potentiel. Par contre, de dire, oh les filles, je suis comme ci, je suis comme ça, je n'arrive pas à avancer, je ne trouve pas mes talents. Non. En fait, il y a un moment où il faut se mettre en action. Et c'est ça qui est important.

  • Speaker #1

    C'est pire intéressant. Et du coup, pour revenir à cette histoire de créer un business avec le design humain, moi je vois ça comme ça, tu me dis si c'est faux, enfin si ça ne marcherait pas, c'est que j'ai des clients qui n'ont pas d'idée de business. Du coup, ils viennent vers moi pour aller chercher les idées. Moi, je leur ai dit tout de suite, ce n'est pas moi qui veux vous donner de l'idée de business. Par contre, ce que je trouve intéressant, c'est que dans tous mes clients, j'ai des clients qui vont avoir le leadership pour, par exemple, fédérer une communauté, avoir des abonnés, gérer un compte Instagram, etc. clients qui vont être à l'opposé, qui ne vont pas du tout le faire comme ça, mais par contre qui vont cartonner avec des services individuels quand même. Donc, ils vont être très forts avec du one-to-one. Et le truc aussi, ça je pense que c'est un travail à faire d'emblée, c'est de savoir dans quel domaine tu vas aller. Est-ce que le human design, il peut t'indiquer un peu carrément jusqu'au domaine ou pas du tout ?

  • Speaker #0

    Alors, non, je n'ai pas envie de dire qu'il peut te dire tu vas être dans les fleurs. Ouais. Voilà, ça c'est un non. Par contre... Là, j'ai eu un exemple d'une fille qui est venue et qui nous a dit, en fait, je suis paumée, je fais plein de choses, je fais plein d'activités. Mais par contre, je ne sais absolument pas comment parler de ce que je fais. Je ne sais pas par quoi commencer. Je suis fouillée et je n'ai pas besoin de structure. Je n'arrive pas à me structurer. Et en fait, dans son design, on voyait à quel point il ne fallait surtout pas qu'il y ait une structure. C'était important de pouvoir jongler entre plusieurs choses. Le problème, c'est que la société... On ne va jamais te mettre ça en avant. Surtout qu'il faut faire une niche, il faut faire attention. Alors, c'est important de faire une niche, mais tu as plein de moyens de le faire. Oui, oui. Et puis, on lui a dit, c'est vraiment ta façon de fonctionner. Donc là, tu es sur la bonne voie. Par contre, tu peux peut-être mettre ça un petit peu plus en avant. Voilà comment communiquer. Voilà comment mettre ça en avant. Parce qu'aussi, on sait que si tu veux te mettre en business, il faut quand même déjà... On cherche tous à vivre de ça et à gagner de l'argent. On peut déjà trouver la première activité qui va te faire gagner de l'argent et après, tu fais ce que tu veux. Tu vois, finalement, c'est une question d'hierarchie. Oui, et ça lui a fait... un bien fou et elle s'est rendue compte qu'elle n'était pas paumée en fait. C'est juste qu'elle n'avait pas de structure dans son côté déstructuré.

  • Speaker #1

    Alors comment est-ce qu'on avance dans le business si du coup on est censé pas mettre de structure ?

  • Speaker #0

    Alors c'est big question mark. Pour sa part, elle a plein de passions. Elle lance des passions, elle lance des nouveaux projets, mais si tu veux, il y a tout qui tourne sur le même sujet. C'est toujours du développement personnel. Quand même, c'est qu'elle s'intéresse à un sujet, un autre sujet, un autre sujet, un autre sujet et puis elle les développe à fond. Et c'est ça le problème, c'est que du coup, à la fin, je te retrouve avec un panel de trucs où tu as huit activités et tu ne sais pas comment les communiquer. Le but, c'est de revenir à l'essentiel, de structurer quand même son côté fouillis et puis cette hiérarchie. C'est-à-dire qu'on va prendre la première étape et puis ensuite, on va prendre avancée.

  • Speaker #1

    Ok, d'accord. C'est vachement intéressant. Je pense que ça aiderait beaucoup de gens parce que... Aujourd'hui j'ai l'impression, enfin j'ai pas l'impression, je pense qu'il y a une grosse mode du je veux devenir entrepreneur, je veux avoir mon truc et puis je veux vivre ma vie, voilà. Enfin je le dis ça parce que c'est un peu ce que je fédère aussi sur les réseaux sociaux. Mais par contre pour arriver à cet endroit-là, il y a un travail à fournir. Il faut vraiment trouver, ouais c'est trouver son chemin en fait. C'est pas trouver sa voie, c'est trouver son chemin. C'est plus profond que ça. Et c'est vrai que si le design humain il pouvait intervenir pour aider les gens sans les figer dans une zone en mode ben t'es comme ça et puis tu pourras pas faire rien d'autre. C'est top. Mais il faut encore, je pense, que les gens soient réceptifs à pouvoir l'ouvrir, à pouvoir utiliser l'outil de cette manière-là.

  • Speaker #0

    Absolument. Et tu vois, typiquement, tu as des gens aussi, ils ne sont pas pour initier, pour mettre des projets en place. Par contre, ils ont de la difficulté à les terminer. Et c'est là où on intervient et on dit, en fait, justement, ça fait partie de toi et ce n'est pas que tu es nulle. Ce n'est pas que tu n'arrives pas à le faire. C'est juste que peut-être qu'à ce moment-là, il faut un intervenant. Il faut quelqu'un qui va t'aider à finir le projet. Et en fait, ça change tout. Mais parfois, c'est des petits... Nous, on dit toujours avec Nat que c'est des micro-réglages. Oui. C'est intéressant. Je pense que tu le sais aussi, mais trouver ce petit réglage, c'est un peu un rouage. Parfois, tu ne trouves pas la pièce et ça te prend la tête. C'est exactement ça. Vous,

  • Speaker #1

    dans le business, vu que ça fait maintenant cinq ans que vous faites du design humain, parle-nous un petit peu des étapes d'Auralima jusqu'à aujourd'hui. Parce que vous avez ouvert un business digital avec les codes du marché du business digital. Aujourd'hui, en quoi Auralima se démarque et en quoi Auralima... être un banger au niveau du... Je dirais le marché francophone parce que ce n'est pas que la Suisse. C'est vraiment...

  • Speaker #0

    Oui, c'est francophone. Si tu veux, nous, on s'est formés aussi aux Etats-Unis sur le e-commerce parce que ça, c'est un truc qu'on peut parler, mais en Suisse, on ne trouvait rien sur le e-commerce. Surtout pas sur la formation en ligne. En plus, il y a cette connotation scamée. Tu vends du business en ligne pour devenir soi-disant millionnaire. Ce n'est absolument pas ce qu'on prenait comme valeur. Merci,

  • Speaker #1

    Omid Abdel.

  • Speaker #0

    Moi, c'est ça. En plus, il est suisse, donc c'est un peu la seule rêve qu'il y avait. Et puis, si tu veux, nous, on avait découvert cette technique de faire les choses et de les vendre avant de les avoir complètement construites. Ah,

  • Speaker #1

    c'est « lead before you make it » .

  • Speaker #0

    Exactement. On avait découvert ça et on s'est dit, c'est génial parce qu'on va créer une formation. Franchement, je vous le souhaite, mais c'est comme faire un enfant. Ah non, mais allez.

  • Speaker #1

    Tu sais que j'ai reposté un post hier parce qu'il y en a qui dit, tout le monde veut faire sa formation pour avoir plus de temps, etc. Mais en fait, j'ai une cliente qui m'a écrit aujourd'hui, qui m'a dit, mais en fait, Janice, c'est tellement de boulot. Je ne vais pas y arriver, ils ne se rendent pas compte. Ce n'est pas passif, une formation. Après, oui, une fois que tu l'as mise en place,

  • Speaker #0

    c'est passif. Moi, par exemple,

  • Speaker #1

    coach ton budget, je dirais que c'était en tout et pour tout 3-4 mois de boulot pour une formation simple vendue 100 francs. Donc, ce n'est pas cher. Et 3-4 mois de boulot, et c'est une formation que je peux vendre encore deux ans après. Mais là, ça s'essouffle pour du evergreen.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Nous, à deux, on a mis huit mois full time. Donc, tu vois, c'est quand même énorme. On s'est dit, on va être sûr qu'on peut vivre avec ça, parce qu'au début, tu as zéro revenu. Donc, on a fait un plan de formation ultra précis. On savait exactement où on allait aller, comment on allait faire. Et si tu veux, on a préparé les deux premiers modules de la formation pour justement apprendre l'outil du designement. Et puis, on s'est dit, on va vendre la formation. Et si ça fonctionne, bingo, on lance le tout. Et chaque deux semaines, on va débloquer des modules.

  • Speaker #1

    Premier lancement,

  • Speaker #0

    du coup. Exactement, premier lancement. Et là, on commence à ouvrir un Insta. On avait genre... 50 followers dont 25 de nos amis et puis au début personne ne connait le désaliment donc c'est complètement perché tu te dis mais donc on se lance et puis on commence à en parler et en fait on se rend compte qu'on a une liste d'attente de 150 personnes et là on se dit mais après il y a un potentiel de fou et puis moi j'étais à l'époque, tu le sais aussi j'étais dans une galère totale je ne pouvais pas m'acheter des baskets j'avais zéro sur mon compte pour moi l'argent c'était c'était Ouais, un truc. Enfin, limite, c'était un peu sale, tu vois. J'avais pas du tout les enjeux. Et puis, par contre, t'as toujours ce rêve avec ton mood board que tu vas devenir millionnaire. Quand tu te lances...

  • Speaker #1

    Mais tu sais pas ce que c'est l'argent,

  • Speaker #0

    donc tu peux calculer ce que tu sais pas ce que c'est. Et puis, on lance le lancement sur environ une semaine. Et en un week-end, on fait 40 000 francs.

  • Speaker #1

    Putain, 40 000 balles.

  • Speaker #0

    Ouais. Et là, on tombe... Enfin, moi, je me rappelle, on était avec Natacha. C'est notre première expérience vraiment de fou. Et en fait, on se commande à manger. Et à l'époque, on faisait des lives, si tu veux, sur Insta pour vendre nos services. Et puis, on a fini le live. En fait, ces premiers chiffres, complètement fous pour moi, c'était complètement insensé. Et en fait, je ne pouvais pas manger. coupé, j'ai dit c'est impossible, je comprends pas comment on a pu faire ça depuis internet, et puis là c'est parti quoi, et on a lancé les premiers modules, on a bossé comme des folles, on enregistrait, on faisait des montages et pendant 6 mois on a construit la formation et chaque 2 semaines t'avais le module qui se débloquait, et puis à l'époque on était une vingtaine dans la formation putain 20 personnes,

  • Speaker #1

    ah c'est malade mental Mais tu sais, moi, au début, je me suis lancée. Coach ton business, j'ai lancé en février 2024. Donc là, on en rejette, ça fait pile une année que j'avais lancé. Et mon premier lancement, j'ai fait, je crois, 14 000 francs de chiffre d'affaires, un truc comme ça. Qui, pour moi, quand j'avais entendu des Margot Cunego, vous, parce que j'avais écouté vos podcasts, tout comme ça, je me suis dit, mais c'est nul à chier, 14 000 francs, tu vois. C'était vraiment un truc où je... Alors, j'étais contente. Et puis, mon copain me disait, mais Janice, c'est incroyable. Tu te rends compte que tu te lances sur un marché qui est déjà saturé, le marché du business. Tu as fait 14 000 francs. À l'époque, je n'avais même pas 1500 abonnés sur Insta. Et puis, j'avais suivi un modèle classique aussi de webinaire. Avec un webinaire que j'avais préenregistré, que j'avais mis en... Enfin, j'avais fait genre c'était à 20h ce soir alors qu'il était préenregistré, tu vois. Et j'avais vendu ça comme ça. Et moi, la formation, elle était déjà... Non, ce n'est pas vrai, j'avais fait comme vous. J'avais fait le module 1 et 2 et après, j'avais continué au fur et à mesure. Et je m'étais sentie très, très nulle de ne pas avoir réussi à vendre. Et après, il me manquait pas mal de stratégie parce que... J'avais laissé la formation en vente par la suite et elle ne se vendait pas.

  • Speaker #0

    En fait,

  • Speaker #1

    tu avais eu le rabais du début et après, il n'y a personne qui veut rentrer parce qu'ils ont loupé le rabais, donc ils ne vont pas payer, tu vois. C'est ça. Et du coup, c'est intéressant parce que ça va être un sujet evergreen, justement, parce que vous avez changé de modèle, vous avez fait plusieurs lancements et j'ai vécu ça, donc je sais exactement ce que tu vas me dire. C'est horrible de faire un lancement. Ça prend une chée d'énergie. Tu ne sais jamais le résultat que tu vas avoir. C'est hyper variable. Donc c'est à partir de quand que vous avez switché en Evergreen ? On va donner la définition d'Evergreen après, mais c'est à partir de quand ?

  • Speaker #0

    Je dirais qu'on a fait ça, on a tenu pendant presque deux ans et demi comme ça. Et au début, tu te dis, au final, on a aussi suivi les modèles américains, sauf qu'eux, ils font un lancement par année. Et en fait, t'as pas 60 000 followers ou 2 millions. Ouais, c'est ça. Là, tu te rends compte, tu te dis, oula, peut-être que je vais quand même partir sur quatre lancements. Et nous, on était partis sur quatre lancements par année. Et puis en fait, tu... Tu pars en campagne électorale, limite, t'es à fond. Puis c'est de la pub.

  • Speaker #1

    Deux mois de boulot au préalable, même trois. En fait, tu bosses toute l'année.

  • Speaker #0

    Ouais, et ça, tu le sais aussi. Et ça, on va aussi peut-être en parler après. Mais moi, c'est une méga timide abusée. Aujourd'hui, je peux parler. J'ai même pas eu le stress. Alors qu'avant, j'étais en PLS quand il fallait être devant une caméra. Aujourd'hui, je commence enfin à privoser ça. Mais vraiment, au niveau de mon système nerveux, c'était horrible. Tout d'un coup, tu cliques sur le live et là, tu vois qu'il y a 400 personnes qui t'écoutent. Et puis, tu sais pas qui c'est aussi. Tu sais pas qui c'est. Tu sais pas qui c'est. Et je me rappelle, on était du coup toutes les deux avec Natacha en mode, ok, c'est bon, guerrière, on va y arriver. Et puis on avait engagé nos copains à l'époque pour, au cas où il y avait des insultes, de dégager des gens vraiment. Tu sais, il y avait cette peur parce que forcément, quand t'es sur les réseaux, t'es exposée. Et ça, ça fout aussi les boules. Surtout quand tu parles de désaliment, tu dis, c'est un truc perché, la formation en ligne, tu te fais vite aussi de traiter de scameuse. Et nous, on a vraiment voulu prouver. C'était du concret. Autant je m'en fous pour les animaux, j'ai pas besoin de prouver quoi que ce soit, autant pour moi c'est hyper important que tu vas vraiment trouver pour ton argent, que tu vas vraiment apprendre quelque chose, que c'est soutenu. Ça c'est vraiment notre plus grand souhait. Et je pense que si on est aussi là après 4 ans,

  • Speaker #1

    c'est parce qu'il y a du passage à l'action, il y a des choses concrètes, on apprend, on avance, etc. Oui, je vois tout à fait. Donc on va dire que l'année dernière, vous avez fait une très bonne année, parce que vous avez aussi passé le million de francs de chiffre d'affaires.

  • Speaker #0

    C'est ça. ce qui est assez fou.

  • Speaker #1

    Et ça peut faire des gens qui disent c'est quoi ces 5 ans ? Avant 5 ans, les business ils meurent et puis vous en fait vous avez cartonné et vous avez atteint le million. Ça fait quoi d'atteindre le million quand on n'avait pas d'argent pour s'acheter des chaussures ?

  • Speaker #0

    Déjà, au début tu sais, je vais juste revenir sur un truc, c'est que les 40 000... Il y a plein d'influenceurs qui partageaient leurs chiffres. Oui. Et Nath, elle m'envoyait ça, elle me disait putain, regarde, on peut le faire, etc. Et je disais, arrête d'y croire. C'est facile de faire un photoshop, je suis graphiste, tu peux faire des faux trucs, j'y croyais pas. Ah non, tu peux tout faker, ouais. Ouais, et je me suis dit, c'est pas vrai, c'est pas vrai. Et le jour où je l'ai fait, je me suis dit, bah là je peux plus dire que c'est plus vrai. Ouais, c'est vrai. Et puis j'ai commencé à avoir un autre rapport à l'argent. Ouais. Et au final, quand tu fais tes premiers 48 francs, tu tombes par terre. Et après, quand tu vois les chiffres, au final, ça devient quelque chose de normal. Ouais,

  • Speaker #1

    exactement, je suis d'accord avec toi.

  • Speaker #0

    Et bah tu vois, on a... On a atteint un rythme de croisière l'année passée à environ 50 000 mensuels et à l'époque je pensais même pas que c'était imaginable. Ouais en fait c'est devenu dans ma normalité. Donc au final on a fêté le million, c'était cool mais ça a pas non plus été une monstre fête tu vois. Ouais parce que si,

  • Speaker #1

    c'est du chiffre d'affaires, c'est pas comme si toi à titre privé t'avais une fortune d'un million donc c'est un peu différent aussi.

  • Speaker #0

    Et c'est là que tu te rends compte que ce que t'as imaginé, ces 50 000 francs et ce que c'est en réalité, il y a un monde. En fait c'est pas 50 000 francs que tu vas recevoir sur... Quand on manque.

  • Speaker #1

    Non mais ça je me bats avec les gens. D'ailleurs il y a eu un commentaire de merde l'autre jour sur... Non c'était pas un commentaire, c'était une réponse à une de mes stories parce que moi j'ai des clients qui se payent mal. Qui se payent 60-70 francs de l'heure pour un service. Et en fait après t'as la BS, t'as les impôts, t'as leurs charges parce que souvent ce sont des femmes qui ont des enfants aussi. Donc elles ont une vie, elles ont un prêt, elles ont une voiture, elles ont des trucs à payer. Et en fait elles arrivent pas à vivre de leur business. Et il y a un gars qui a commenté comment ça une caissière elle gagne 20 francs de l'heure ou je sais pas ce qu'il m'a dit, un truc comme ça. Et il y a des gens qui veulent se payer 140 francs de l'heure. C'est quoi cette histoire ? Et moi, je me dis, mais en fait, vous ne comprenez pas, on est en Suisse. Déjà, ce que je dis aussi à mes clients, c'est qu'il faut calculer ce qu'ils ont besoin, eux, pour vivre de base. Et puis, il faut caler leur business sur ça. Et ensuite, tu cales ton business model sur ça pour générer de l'argent. Enfin, c'est un peu comme ça. Ce n'est pas l'inverse. Ce n'est pas, on va faire un business model et on va espérer qu'ils payent ton train de vie.

  • Speaker #0

    Ça ne va pas comme ça. Et c'est ça le problème. C'est que souvent, et nous, on le voit beaucoup parce qu'on a aussi tout un module business pour justement vivre de tout ça. Et en fait, tu te rends compte que les gens, ils ont peur déjà. de mettre un chiffre sur ce qu'ils vont vendre. Et puis à la fin, ils n'ont jamais fait le truc inverse. Tu as mis un tarif et quand tu commences à faire le calcul et que tu leur montres tout, tu te rends compte qu'elles doivent faire 12 séances par jour à une heure. Et comment tu vas trouver tous ces clients ? C'est impossible.

  • Speaker #1

    Complètement si l'agenda est plein encore.

  • Speaker #0

    Exactement, si l'agenda est plein, il faut encore le remplir. Il faut trouver tous ces clients. Et puis souvent, tu as des personnes, au bout de six mois, ils abandonnent et c'est à ce moment-là qu'ils se rendent compte. Et c'est aussi ça, c'est tout l'enjeu. Et c'est aussi pour ça qu'on fait ça. de se former avant pour être sûre que tu vas pas dans 6 mois te cramer parce que tu t'es rendu compte que t'as perdu tes 6 mois parce que t'es pas assez cher avec toi.

  • Speaker #1

    Complètement. Avant qu'on passe à la question business, moi j'ai une question pour toi c'est quoi pour toi la vie, ta vision de ton business aligné ? Qu'est-ce qui fait que ton aujourd'hui tu te sens vraiment alignée avec ce que t'as créé, que t'es heureuse et épanouie dans ton business ? Peut-être tu peux nous parler un peu de ta vie en général c'est quoi ta routine ?

  • Speaker #0

    Ouais avec plaisir, bah j'aime trop cette question et j'ai aussi envie ... d'un peu rire parce qu'au début, le business aligné, tu sais, je croyais que c'était de se lever à 6h du mat', aller faire une douche froide,

  • Speaker #1

    faire du télétravail en Thaïlande,

  • Speaker #0

    tout ça. Et puis, t'as ce côté très réseaux sociaux, tu sais, t'as ma morning routine d'entrepreneur, tu vois. Et en fait, pas du tout. Moi, si tu veux, un business aligné pour moi, c'est de me lever le matin pas trop tôt. Vraiment, j'ai toujours eu horreur de me lever à 7h. Pour moi, c'est un cauchemar.

  • Speaker #1

    On pourrait pas aller ensemble. Moi, je suis à 7h30.

  • Speaker #0

    Je suis assise à la niche. Moi, je suis plutôt une couche d'art. Et en fait, pour moi, le travail de soir, c'est incroyable. C'est là où je suis le plus créative. Donc, en fait, c'est déjà ça. D'avoir pu aligner mon rythme. Et typiquement, si demain, j'ai envie d'aller rejoindre Nat, parce que Nat habite à Dubaï.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, on a oublié de saluer Natacha.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Donc Nat à Dubaï, si demain pour de vrai j'ai envie d'y aller, je prends mon ordi, je prends un ticket cet après-midi, je prends mon billet d'avion et puis j'y vais. Et ça pour moi c'est incroyable. En fait c'est vraiment cette liberté que je vais chercher et puis aller faire ses courses à la Migros à 10h en mardi matin, c'est incroyable. Il n'y a pas les moldus. Il n'y a pas tous les moldus.

  • Speaker #1

    On ne devrait pas dire ça mais c'est vrai que moi j'ai commencé à apprendre ce mot. En fait, tout d'un coup tu as accès à des espaces temps où les gens ne sont pas là, dispo, ils sont en train de travailler et tu te rends compte que la vie est plus douce. et c'est en général la vie des retraités parce que du coup ils profitent de ça la vie est plus douce, moins stressante moins de bouchons, moins de tout et c'est vrai qu'on s'y habitue vite quand je dois me déplacer dans un horaire où tout le monde est en train de se déplacer parce qu'ils sont en train de commuter pour le travail c'est compliqué,

  • Speaker #0

    tu te rends compte qu'en fait il y a du putain de peuple et que c'est très stressant et moi j'ai commencé à avoir des angoisses avec ça je me suis tellement habituée à prendre le train le matin à... maintenant si je veux ça à 10h-11h après les retraités ou les gens qui vont au rando qui sont en vacances et le fait d'être le soir ça me panique et j'ai oublié ça et ça je me rends compte à quel point c'est un luxe que je me suis créée et je partage moi c'est ça le luxe vraiment et à chaque fois je me dis j'ai trop de chance de

  • Speaker #1

    pouvoir faire ça c'est un truc qu'on partage je pense parce que moi c'était ça c'était la liberté de pas pointer de pas aussi rendre des comptes à ton chef ou comme ça moi il y avait aussi beaucoup de choses dans lesquelles j'étais pas profondément en désaccord dans ce qu'on faisait au niveau marketing avec la boîte pour laquelle je bossais avant, où vraiment je me disais mais on peut pas faire ça, c'est pas possible. Et non, t'es obligé, tu dois le faire, tu dois exécuter. Et ça, pour moi, c'était pas possible. Et je pense que c'est ce qui fait qu'aujourd'hui tu te construis un business qui n'est pas comme ça. Mais après, chacun son dada en fait. Il y en a qui vont préférer être en présentiel, avoir des clients en présentiel, etc. Mais en fait, j'ai encore une autre question avant de passer justement au problème business. Il y a un moment où vraiment votre pire truc qui vous est arrivé ? L'échec vraiment monumental, il y a un truc qui te marque ?

  • Speaker #0

    C'est justement le jour où je me suis rendue compte que les lancements, ça n'était plus possible. En fait, si tu veux, on avait ce lancement de septembre, on avait injecté un budget qu'on n'avait jamais injecté à l'école. Je ne sais pas pourquoi, aujourd'hui, je dis des mots... C'est des trucs qui sortent. À l'époque, on avait, je crois, injecté 7000 francs de budget pub. Et pour nous, c'était un truc complètement fou et c'était un peu un pari.

  • Speaker #1

    En combien de temps, du coup ?

  • Speaker #0

    c'était sur deux semaines en tout cas c'était un joli midi ouais c'était un truc de fou et puis en fait on avait tout préparé le lancement sur presque deux mois et demi tout était prêt, les campagnes étaient prêtes à lancer et puis il y avait cet enjeu là où en fait le mardi soir il fallait qu'on soit en live parce qu'on partait sur une présentation, c'était un webinaire d'environ une heure donc il fallait juste que ce soit parfait et deux jours avant je tombe et je me pète la cheville. J'étais au bout de ma vie vraiment en plus de ça je me rends compte je me rends compte à l'époque que mon feed le finisseur avec qui j'allais travailler j'ai pas été assurée en accident alors que bref ça aussi c'est aussi un truc il faut faire attention, il faut toujours vérifier de pas ça c'est pas évident de passer la jungle au début bref donc je me rends compte que j'ai la cheville pétée et qu'en plus de ça je suis pas assurée et je dois bosser comme une folle pour ce lancement et je dis à Anath avant le lancement je dis je suis pas capable c'est impossible et en fait on pouvait juste pas l'agir c'était impossible voilà Tu perds ton annoncement. Il y a des gens qui t'attendent. Ils sont allés en live. Tu as rejeté tout cet argent. Et en plus, tu sais que c'est sur septembre. Donc, c'est sur le 4. Ouais. Et c'est là que tu fais le plus d'argent. Donc, il faut prendre son mal en patience. Vous avez fait comment ? Je me rappelle, j'avais les larmes comme ça. Tout le monde me tapait. Allez, on va essayer tout. Devant le live, j'avais les cœurs à deux sens. C'était vraiment affreux. Et puis, allez, c'est parti. En fait, j'ai fait mon heure. Finalement, ça allait. Et puis, ça a sauvé les meubles. Mais c'est là que je me suis dit, et en fait on était dans une période où on avait lancé trop de produits, on avait été trop gourmandes, on était sur ses lancements et on s'est dit on va se cramer comme ça. Et là il faut qu'on remette les choses en classe.

  • Speaker #1

    Moi c'est souvent un truc que je me dis, là c'est un peu plus creux, il faut que je lance un nouveau produit, qu'est-ce qu'il faut que je fasse ? C'est un peu tout le temps les questions où tu te dis putain comment ça va ? Ou parfois je me dis aussi, je vois le long long long terme, je me dis putain s'il faut que je fasse ça pendant 20 ans, ça va être chaud, ça va être sport tu vois. Et en fait, quand tu avances au day-to-day, tu te rends compte que ce n'est pas exactement ça la réalité et que tu peux être un peu plus slow dans le business. Et puis, en fait, ça fait partie du truc, l'évacuo. Je me rappelle, tu m'as raconté l'histoire de ton média bailleur qui avait déserté, qui ne faisait plus les pubs.

  • Speaker #0

    Oui, justement, sur ce lancement-là aussi. On se rend compte qu'on a injecté tout ce budget et en fait, le soir avant le lancement, où tu payes go départ, il n'y avait rien qu'avec tes setups dans le business manager. Putain,

  • Speaker #1

    c'est fou ça.

  • Speaker #0

    Et là, on a commencé à paniquer et en fait, c'est aussi un truc que je me suis rendu compte et ça, ça m'a fait tellement évoluer et ça, je remercie trop le business. En fait, c'est toute ta faute. Ce n'est pas la faute de l'autre. Tu n'as peut-être pas bien géré, tu n'avais qu'à vérifier avant et tu dois juste trouver des solutions. En fait, tu es tout le temps en train de trouver des solutions et moi, ça m'a énormément bien fait. tellement fait évoluer dans ma vie parce que je me retrouve plus d'excuses. C'est ma faute.

  • Speaker #1

    Je crois que ça va sur la question business que tu dois me poser. C'est en lien avec ça.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. C'est vrai que j'ai deux problématiques du moment. Ma première, c'est le fait qu'aujourd'hui, on a décidé de travailler le plus minimalement possible. On va sur un business qui est automatisé et sur des choses très minimales mais qui fonctionnent bien. Et puis pas être dans ces rushs de lancement, mais par contre être sur quelque chose d'automatisé qui te rapporte tout le temps. Ça rapporte un peu moins parce que forcément, quand tu as un lancement, tu as des gros pics, mais par contre, sur toute l'année, tu es mieux et tu gagnes plus, évidemment. Et le problème, c'est qu'en ayant fait ça, on est en train d'automatiser. Ça prend énormément de temps à tout mettre en place. Et puis, on est tellement dans le fer en ce moment, alors qu'on ne devrait pas être que dans l'exécution. C'est pas du tout bien, mais malheureusement, on n'a pas le choix. Et le souci, c'est qu'actuellement, on n'a pas du tout le temps de recruter. Et c'est vraiment là qu'on se rend compte qu'on a besoin de recruter. Et c'est des choses un peu bêtes en ce moment. Typiquement, je fais de la mise en page Canva, mais ce n'est absolument pas à moi de faire de la mise en page Canva. Mais je n'ai pas le temps de chercher quelqu'un qui va faire expliquer, attendre deux semaines, parce qu'on est vraiment dans le rush. Et puis finalement, c'est ça l'enjeu. C'est quand est-ce que je suis prête ou pas.

  • Speaker #1

    Est-ce que... Alors, du coup, on va juste expliquer qu'est-ce que vous sortez. Parce que là, grosso modo, vous avez sorti... Je crois que c'était en décembre, le Lifebook.

  • Speaker #0

    Exactement, ouais. Le Lifebook,

  • Speaker #1

    c'est un livre où, en fait, on rentre sa date de naissance, etc., enfin, les éléments qu'il faut pour le design humain, et on reçoit un livre de sa vie, en fait, une espèce de manuel, c'est ce que je parlais avant, où on a tout qui est détaillé. Et en fait, vous avez automatisé ça, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, les gens peuvent venir acheter, recevoir ce livre, vous n'avez plus rien à faire, tout est fait. C'est ça. Et là, l'idée, c'est que, c'est une idée de nous, je crois, c'était de le mettre en gratuit, une partie gratuite pour que les gens puissent se projeter. dans la totalité du livre. Et c'est ça que vous êtes en train d'automatiser pour du lit de magnète, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Oui, et si tu veux, le design humain, il y a des millions de possibilités. Il y a autant de possibilités que d'humains. Donc ça veut dire que c'est des trucs avec des algorithmes et des possibilités où toi tu vas créer toutes les possibilités à l'avance. Et c'est une machine de guerre. Mais ça demande beaucoup de travail, tu vois.

  • Speaker #1

    Alors, il y a combien de possibilités en tout ?

  • Speaker #0

    Tu m'as un peu dit en télésens. Ah,

  • Speaker #1

    et du coup c'est un truc qui se génère,

  • Speaker #0

    qui s'affiche. Voilà, en fait si on a travaillé les programmes... Des proclamateurs qui viennent et si tu veux, tu as ta solution. Et puis, il y a tout ce qui commence à être en place et qui s'imbrique. Le problème, c'est qu'il faut quand même connaître le design humain. Donc, tu ne peux pas former un gars qui sait faire de l'informatique en design humain. On a une vraie problématique. Et du coup, si tu veux, nous, on a déjà écrit toutes les possibilités. Ça m'a pris sept mois d'écriture. Et puis, c'est environ deux tomes de Harry Potter. Donc, tu vois, c'est... C'est... Donc on a fait un travail de fou et puis une fois que tu as enfin mis tout ça en place, qu'est-ce qu'il faut faire ? Il faut le mettre en page.

  • Speaker #1

    Il faut le mettre en page, oui. Alors ma première question c'est, là ça va être du one shot, c'est-à-dire qu'en fait tu as quelqu'un qui va venir te faire ses designs, enfin tu le fais qu'une fois, c'est ça ? Exactement. Et dans le reste du temps dans votre business vous n'avez pas besoin de graphiste parce que c'est toi qui peux faire ces questions.

  • Speaker #0

    En fait on a beaucoup de one shot.

  • Speaker #1

    Et actuellement tu en es où par rapport à ta tâche ? Est-ce que tu as bientôt fini ou tu es...

  • Speaker #0

    Oui je suis presque en train de terminer.

  • Speaker #1

    Je dirais que, parce que du coup, si t'es en train de terminer, bon, ça fait un peu tard, mais je pense pour toute personne qui nous écoute et qui est un peu dans ce mood-là, parce qu'il y a une situation similaire qui m'est arrivée, où en décembre, en fait, je sortais 100% indépendant et rentable, et puis pareil, j'avais pas délégué, parce que je me suis dit, c'est bon, je vais y arriver, et en fait, je me suis pris plusieurs rushs de différents trucs en même temps, et franchement, ça devient horrible, enfin, autant en janvier, j'ai pas beaucoup bossé, mais alors en décembre, je me faisais des 10 heures par jour, un truc comme ça. Plus le week-end, j'ai pas eu de vacances pendant les fêtes, etc. Enfin, je me suis vraiment... C'était horrible. Mais si maintenant, moi, le conseil que je donnerais à toute personne qui se retrouve là-dedans, c'est en fait de planifier, d'anticiper la charge de travail. C'est que tu sais que, bon, tu vas devoir poser trop des programmateurs, donc ça, c'est déjà bien. Le texte, il a été fait, et puis que par vous, parce que vous pouviez pas forcément déléguer ça à quelqu'un d'autre. Et donc, il y a une partie design à faire. Et c'est combien de temps te prend une page, etc. Et à titre perso, ce que j'ai fait, parce qu'on est dans une prestation de service qui est quand même... Bah c'est censé être pas cher parce que c'est de l'exécution tu vois. Donc en fait t'es censé processiser à fond ce que tu dois faire. Donc donner ta charte, donner un exemple etc. Et après moi ce que j'ai fait par exemple pour le montage vidéo c'est que j'ai demandé à des freelances de me faire des vidéos tests. Et après évidemment la vidéo test tu reçois des trucs éclatés tu vois. Tu reçois des trucs pas bien. Mais là tu peux déjà voir ce qui se rapproche le plus de ce que t'as besoin. Et en fait après c'est des micro réglages que tu dois faire avec la personne. pour faire en sorte que ça corresponde un maximum à ce que toi, tu as fait. Et après, je trouve que ce qui est encore un autre truc délicat quand tu embauches des gens, c'est toute la partie paramétrage aussi des conditions, tu vois. Le prix, la livraison, le délai, les respects et tout. Et moi, il y a un truc où il y a vraiment des limites, c'est le bouche à oreille. Tu sais, quand tu recommandes quelqu'un, ah, j'ai bossé avec elle, c'est vraiment bien et tout. La limite, c'est que ça a peut-être... C'était peut-être très bien pour la personne avec qui elle a bossé, mais pour toi, c'est peut-être pas ce que tu attends. Moi, par exemple, en vidéo... J'attends quelqu'un qui soit au moins meilleur que moi, voire mieux, qui viendra avec des trucs un peu nouveaux à proposer. Mais j'attends quelqu'un qui sera hyper carré au niveau des livraisons. Genre tu m'as dit mardi à 17h, c'est mardi à 17h. Mais par contre tu me dis mercredi à 17h, c'est pas grave, moi je m'en fous que ce soit mardi ou mercredi. Tant que tu m'as dit et que tu respectes ta deadline, c'est bon. Et je trouve que de toute façon tu dois passer par une petite phase de test où tu vas avoir un petit peu avec la personne. Mais le freelance il permet de faire ça tu vois. Mais après ça c'est pour du one shot si tu dois embaucher. Vous avez embauché déjà vraiment des gens ?

  • Speaker #0

    comment ça s'est passé le processus ouais bah c'est dans le passé bah franchement c'était assez difficile et souvent on a été plus ou moins satisfaites mais j'ai l'impression que ça a jamais été vraiment exactement ce qu'on recherchait ouais c'est dur et si tu veux en fait parfois on a été ultra satisfaites sauf que c'était un petit peu trop tôt donc tu vois au niveau enfin je dis bah pour une des tâches pour le SAV et tout ça ah mais pourquoi tu dis que c'était trop tôt parce que pour la personne c'était il y avait peut-être pas forcément assez de charge au travail en fait on s'y est pris un petit peu trop en avance et là l'enjeu c'est le curseur Parce que tu vois, le moment où tu commences ton processus de recrutement, il faut que ça tombe pile poil, qu'on y sera dans le rush. Et même, je le vois pour tout ce qui est stratégie et tout, le temps de mettre en place, prendre un rendez-vous, expliquer ta boîte, tout ça, ça prend vite un mois, deux mois, enfin un mois et demi.

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    Et là, typiquement, je n'ai pas le temps. Ça doit sortir demain, enfin voilà. Donc c'est pour ça que ça ne va sortir hier. Donc c'est toujours ce truc. Limite, je me demande si... c'est peut-être quelque chose que tu pourrais... Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Non, mais c'est la bonne idée. Mais est-ce que tu penses que ça peut être mieux d'avoir des gens sous la main ?

  • Speaker #1

    Mais clairement, à part ça. D'ailleurs, dans ma recherche de vidéo freelance, de freelance vidéo, de vidéaste, j'ai fait un dossier refusé parce que vraiment, ce n'était pas OK et j'ai fait un dossier sous le coude. Comme ça, je sais que j'ai pas mal de gens à aller chercher, tu vois. Et c'est comme ça aussi que moi, que je fais mon carnet d'adresse parce que quand on est entrepreneur, je trouve que c'est hyper dur de s'entourer, d'avoir vraiment les bonnes personnes qui... En fait, t'as des personnes qui vont dans le même sens que toi au niveau de la vision, et ça c'est l'idéal parce qu'ils ont tellement la même vision que toi qu'ils vont s'accrocher avec beaucoup de points sur toi. Et t'as des gens qui correspondent pas du tout et qui ont pas compris ce qu'ils foutaient là, et ça c'est les bires que t'as pas envie d'embaucher en fait, parce que ça va être une catastrophe. Par contre, pour répondre à ta question, je pense que de toute façon il faut toujours anticiper, et plus t'es fort en planification, en gestion de projet, plus tu vas comprendre quand est-ce qu'il faut embaucher et à quel moment.

  • Speaker #0

    Moi, je pense que nous, c'est notre lacune, la gestion de projet. En fait, on est souvent ultra utopistes sur combien de temps ça va nous prendre.

  • Speaker #1

    Mais ça, je pense que c'est tout le monde.

  • Speaker #0

    C'est tout le monde. C'est extrême, tu sais. Et souvent, on s'est écrit avec notes et on se dit, OK, c'est bon, j'ai fini mardi prochain, pas de souci. Et t'as l'impression que t'as pris large. En fait, mardi prochain, tu te rends compte qu'il faut encore étudier. Mais je pense qu'on est tous comme ça.

  • Speaker #1

    Après, moi, j'avais vu, je crois que ça s'appelle Amélie. Kahn, Kahn, Kahn, je ne sais pas si tu connais l'académie du temps, elle en parle beaucoup elle fait pas mal de contenu justement sur la gestion du temps et puis moi j'avais beaucoup aimé, j'avais suivi un de ses webinaires où elle disait justement qu'on ne vise pas assez large en fait, qu'il vaut mieux viser beaucoup plus large et puis réduire après enfin gagner du temps en fait sur ça c'est un vrai détail,

  • Speaker #0

    quand tu démarres c'est encore pire et même après 5 ans c'est ça,

  • Speaker #1

    bah moi coach ton business en tout, tu vois tu disais que vous avez mis 8 mois à 2 Coach ton business pour avoir la version telle qu'elle est maintenant, sachant qu'on n'est pas sur un truc du style, je ne sais pas, comment s'appelle la Jérémy Coleman ? On n'est pas sur une méga formation en ligne. Ce n'est pas comme si j'avais déployé plein de trucs en ligne. Il y a un mentorat derrière quand même. C'est quasiment 12 mois tout seul. C'est énorme. Et j'ai recommencé trois fois tout seul. C'est tellement de temps. Et après, il faut gérer la livraison de tes clients. Par exemple, si tu as des séances one-to-one, vous faites plutôt des lives à l'intérieur de la chaîne.

  • Speaker #0

    Oui, chaque semaine, on a un suivi.

  • Speaker #1

    au début c'est chaque semaine chaque deux semaines ça dépend un petit peu mais c'est important quand même d'avoir ce suivi pour nous il faut livrer ce que tu promets à tes clients donc plus t'es dans du one to one plus tu dois passer du temps à faire ça Et en même temps, il faut continuer de produire.

  • Speaker #0

    Communiquer, vendre.

  • Speaker #1

    Communiquer, vendre. Et en même temps,

  • Speaker #0

    il faut faire de la strat.

  • Speaker #1

    C'est hyper chaud, tu vois. Mais la partie délégation, je trouve que quand tu te décoince un peu les fesses au niveau de comment t'apprends à déléguer. D'ailleurs, c'était une question que je voulais te poser, c'était au niveau des process, vu que vous êtes deux. Comment est-ce que vous gérez les tâches à deux ? Parce que pour moi, c'est un peu la base quand tu veux déléguer, c'est d'avoir vraiment des process hyper clairs pour que quand la personne, elle rejoint ton entreprise ou ton prestataire ou machin, soit tellement clair que tu gagnes une chée de temps à travailler avec la personne. Comment vous faites à deux ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est vraiment un truc qui fonctionne de fou avec Nat. C'est que si tu veux, on est ultra complémentaires. On se ressemble énormément, on a la même vision. Et par contre, au niveau des tâches, on est 100% complémentaires. Et du coup, on a chacune les tâches. Natacha, elle va gérer tout ce qui est intégration, tout ce qui est Kajabi, pour pouvoir faire des processus avec des strife cards, où elle va relier des choses très techniques. Et puis moi, je suis un peu la folle créative qui va donner ses idées, tu vois, l'écriture un peu du lifebook, tout ce qui est design. Et puis elle, elle va m'aider à intégrer ça, à dire OK, il manque ça. Peut-être ça peut être plus intelligent comme si. Et en fait, on a nos tâches. Donc, ça veut dire que chacune, on a un projet commun. Par contre, on n'a même pas besoin de communiquer sur qui fait quoi. C'est logique. C'est fou ça. Donc toi,

  • Speaker #1

    est-ce que ça t'est déjà arrivé de devoir... C'est pas repasser derrière elle dans le sens où elle a mal fait un truc, mais imagine, elle est absente ou un truc comme ça. Tu saurais où trouver ce qu'elle fait ?

  • Speaker #0

    Oui, alors on a bien sûr... On sait, mais c'est sûr qu'elle prendrait beaucoup plus... Ça irait beaucoup plus vite pour elle. Ouais. Mais on a vraiment limite... Chacune ses spécialités. Après, peut-être qu'il y a des trucs qu'en vrai, je saurais pas faire. Ouais, tu vois. On a chacune une spécialiste. Ah, c'est fou, ça.

  • Speaker #1

    Et t'as dit que t'avais une deuxième problématique ?

  • Speaker #0

    Ouais, bah, ma deuxième problématique, c'est... Je te disais avant, le fait de show-up, de montrer... Je sais, tu vois, on a une communauté qui grandit ultra lentement. Après 4 ans, on est que à 7500 personnes.

  • Speaker #1

    Mais attends, ça c'est sur Instagram ou dans votre base email ?

  • Speaker #0

    Instagram.

  • Speaker #1

    Non, parce que dans votre base email, elle doit être...

  • Speaker #0

    Oui, dans notre base email, ça serait bien. Vous avez quand même une bonne communication. Oui. Avec Rennes, on appelle ça la communication en sous-marin. C'est un existant marketing, mais voilà comme on l'appelle.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est votre communauté. D'ailleurs, je te coupe, mais moi je pense que vraiment un des trucs à prioriser dans les prochains mois, mais ça c'est parce que quand j'ai vu ce qui s'est passé... sur TikTok aux Etats-Unis, je me suis dit ça pue, c'est d'avoir un maximum c'est pas moi qui l'invente de toute façon il faut un maximum rediriger tes prospects vers tes propres bases mais c'est d'animer quelque chose à l'interne en fait on cherche pas à avoir une communauté de 5 à 10 000 personnes à l'interne mais d'avoir peut-être moins 1000, même moins 100 personnes qui sont ultra actives mais en fait c'est ce qui va vraiment faire vivre ta marque et vas-y je t'ai coupé,

  • Speaker #0

    continue Ah non mais nous notre newsletter c'est notre c'est incroyable vraiment on sous-estime ...

  • Speaker #1

    ça mais tout le temps moi je dis tout le temps et en VR l'analyseur je ferais ça comme ça et en fait c'est tellement important enfin tu vois nous chaque jour on a environ une centaine de personnes qui s'inscrivent ouais tu vois et c'est hyper important enfin entre la pub l'organique il y a plein de choses mais c'est vrai que ça c'est quelque chose qu'on gère plus ou moins mais du coup je rejoins ce que t'allais dire par rapport au fait de show up un problème actuellement où vous avez peur où vous avez vous vous montrez pas assez donc ouais je pense à un syndrome de l'imposteur et c'est un truc que mes clients me disent toujours je suis pas à l'aise devant la caméra J'ai peur d'embêter. C'est encore un peu différent, j'ai peur d'embêter. Parce que vous, vous n'avez pas peur d'embêter avec vos emails,

  • Speaker #0

    vous y allez. Ouais, non, c'est plutôt... En fait, si tu veux, on a parlé de fric, on a parlé de vie, parce que j'ai aussi tout quitté. On est partie six mois en Thaïlande dans des trucs à rêve et tout. Et puis, quand on a commencé... Enfin, tu vois, moi, je me sens un peu comme la meuf de la campagne lausannoise, au-dessus de Lausanne, qui n'a jamais connu des trucs à rêve. trucs de luxe. Quand j'étais petite, j'allais dans les campings et tout, puis j'ai commencé à pouvoir me payer des trucs un peu cool. Puis au début, tu partages sur les réseaux. Et en fait, tu t'en reprends plein la gueule. Ouais. Et par tes amis, par ta famille. Franchement, j'ai été choquée. J'ai reçu des messages comme ça, en privé, comme quoi ben ouais, j'avais trop changé. Et en fait, fondamentalement, je suis toujours la même.

  • Speaker #1

    Je trouve pas que ça change de moi.

  • Speaker #0

    C'est juste, tu sais, ben, sois content. Et c'est vrai que j'ai vraiment vu... Au début, je voulais... Je suis partie un peu... Le monde des bisounours se semble déjà un peu reproché mais j'étais là mais purée regarde je suis rien j'ai pu le faire vas-y et puis ça donne tout de suite cette image de scameuse et c'est comme si c'était pas possible et tout et en fait j'ai pas mal souffert de ça et j'ai plus osé montrer J'ai jamais même... J'ai une voiture mais tellement pourrie. Genre, des fois, je lançais du sel déçu pour être sûre, je me disais, est-ce que je vais arriver au pan B et tout ? Ça a duré quatre ans. Aujourd'hui, j'ai enfin pu m'acheter une voiture de rêve et tout. Enfin, pour moi, c'est une voiture de rêve.

  • Speaker #1

    Non, c'est une voiture de rêve, on peut le dire, c'est une voiture de rêve.

  • Speaker #0

    Et en fait, j'oserais même pas partager ça sur les réseaux, alors qu'en fait, c'est quand même une concrétisation de se dire, bah, t'as réussi à faire ça. Et en fait, je sais pas, j'ai un problème un peu avec ce que c'est le matériel.

  • Speaker #1

    C'est dans ton design, la partie matérielle ?

  • Speaker #0

    parce que tu m'avais dit ça une fois à mon sujet que moi j'avais besoin d'un environnement alors c'est pas d'être matérialiste je sais pas comment tu pourrais décrire ça avec les mots du design humain ouais bah dans le design humain si tu veux t'as un côté où tu peux être très nature et toi c'est important d'être dans un contexte très naturel et puis tu vas pas forcément oser montrer ton côté j'ai envie de dire superficiel et puis ça pourrait créer une dissonance ça je pourrais le voir dans le design humain mais c'est ton cas ? non c'est pas mon cas C'est quoi du coup dans ton... Dans mon design humain, franchement, j'ai tout qui dit que je dois me mettre en avant. Si tu veux, j'ai un canal qui s'appelle le canal du leader. Et déjà quand j'ai appris que j'avais un seul canal, si tu veux, c'est mon énergie constante et que le mot c'était leader, j'étais fâchée comme ça. Je me dis mais moi, je ne suis pas du tout un leader. Je ne veux pas me mettre en avant. Je me dis non, tu fais ma gueule. Je ne me vois pas, je ne me considère pas comme ça. Et j'avais l'impression que c'était mal de se mettre en avant. Moi, je me rends compte que si tu veux, dans le design humain, tu as des talents. Et quand ton talent se concrétise de façon positive, tu vas briller. Mais il peut être aussi à l'extrême opposée. Et là, je suis en train de travailler avec ça.

  • Speaker #1

    Mais si finalement, se montrer et se mettre en avant, ce n'est pas forcément que les réseaux sociaux. C'est aussi juste dans sa vie, admettre qu'on réussit et qu'on a le droit de réussir. Ce serait aussi ça, non ? Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Non, mais je pense. En fait, je crois qu'il y a cette timidité aussi. Natacha, elle habite à Dubaï. Et puis, quand on parle de Dubaï, on se fait lâcher, tu vois. Et tu mets les stories, on voit 20 followers en moins. Et en fait, tu dis, mais je sais, c'est bien. D'un côté, ça fait du tri. Ça, je suis d'accord. Mais tu sais, tu ne sais plus comment parler, quoi parler. Est-ce que c'est correct, pas correct ? Et puis, il y a un peu ce côté genre, est-ce que ça va pégerer mon business ? J'ai envie d'en parler. Mais je ne me sens jamais vraiment à l'aise avec ça. À l'aise.

  • Speaker #1

    Mais après, je trouve que... Vous, vous avez une particularité, parce que moi je vous parle souvent d'ailleurs aux gens qui nous écoutent, on n'a pas besoin d'être à Dubaï, machin et tout, je dis souvent ça, ou à Bali etc. Mais c'est plutôt dans une optique de... D'ailleurs j'ai souvent des messages j'en ai eu un sur Youtube le jour ouais mais pourquoi rester en Suisse quand tu peux faire des marches plus importantes si t'habites à l'étranger ? En fait on a envie d'habiter en Suisse on est dans un pays incroyable.

  • Speaker #0

    D'ailleurs j'aurais pu habiter partout dans le monde et je suis restée en Suisse tu vois.

  • Speaker #1

    Particulièrement dans une commune très sympa de l'Ouest-Faussan.

  • Speaker #0

    Vraiment.

  • Speaker #1

    Moi, je suis perdue en Valais. Quand les gens viennent me voir, ils me disent « Mais Janice, qu'est-ce que tu fais là ? » En fait, je kiffe. C'est trop bien. Au final, on n'est pas au centre-ville de Lausanne, au centre-ville de Genève. On n'est pas dans des villes qui coûtent cher. Ce qui fait aussi que notre train de vie est plus modeste, mais il est mesuré et il va avec tout le reste. Par rapport à ce que tu voulais dire, je dis souvent qu'on n'a pas besoin d'aller à l'étranger, etc. Et dans le cas de Natacha, ce n'était pas pour aller faire la dropshippeuse à Dubaï. Elle a fait ça. C'était aussi par rapport à son copain, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Exactement. Il travaille là-bas. Et puis, on va. Elle a eu un réel coup de cœur pour me parler. Voilà, c'est ça. Et vraiment, Dubaï, ça, c'est un truc aussi que j'ai peut-être envie parfois de faire une parade avec la Suisse. C'est qu'en Suisse, quand tu vas parler d'entrepreneuriat, tu vas parler d'argent et tout, les gens, ils n'ont pas cette culture tout le temps. Du coup, tu dois expliquer ce que c'est l'argent. Tu sais, hein ? et puis du coup il y a ce côté où c'est pénible pour les rencontres et tout, à Dubaï il y a tout qui est fait pour ça ils sont drivés par l'argent, alors tu me diras il y a ces côtés complètement négatifs je vais pas, voilà mais par contre si t'as envie de monter un business que t'es motivée, en fait tu parles le même langage et ça c'est cool parce que tu te sens aussi dans ta communauté et puis ça c'est aussi un vrai vrai sujet, c'est quand tu commences à faire ton business, que tu commences à réussir C'est compliqué parfois aussi d'en parler avec tes amis, de t'entourer,

  • Speaker #1

    de peut-être avec des gens qui vont comprendre ta réussite et qui vont te soutenir là-dedans.

  • Speaker #0

    Et les enjeux. Et tu sais, il y a aussi ce truc où je me suis rendue compte au début, tu parles de ton projet et les gens se lèvent avec un petit rictus et ils se disent « Ok, vas-y mais j'y crois pas trop » . Et puis une fois que t'as réussi, on te demande « Alors ça marche toujours ? » Comme si en fait t'allais te planter.

  • Speaker #1

    Ouais, mais tu sais que moi ces derniers temps, j'ai eu beaucoup beaucoup de remarques parce que je... En septembre, j'ai pris le pari d'arrêter de parler de mes chiffres. J'étais là, vas-y, je dis plus rien, on arrête. En décembre, j'ai changé d'avis, je me suis dit, ok, mais en fait, la nouvelle année 2025, pourquoi je parlerai pas de nouveau des chiffres ? Parce que vu que je parle de thunes, etc. Donc là, j'ai recommencé à parler des chiffres. Et je t'avoue qu'il y a de nouveau une dissonance où je me dis, putain, ça fait chier de parler des chiffres parce que les gens, souvent, ils sont là, genre, mais tu gagnes vraiment de l'argent avec ce que tu fais ? Je leur ai dit, mais vous vous rendez pas compte, en fait ? Il faut le voir pour le croire. Et nous, on est dans le business, donc on voit les chiffres qu'on a, genre, mais... Ça fonctionne. Et il n'y a rien que nous. Il n'y a pas que nous. Il y a des milliers de personnes qui font de l'argent en ligne. C'est vraiment horrible de dire ça. On se fait de l'argent en ligne. Mais en tout cas, avec Internet et avec le monde digital. Et je trouve que, en tout cas, moi, ça m'épanouit une chier parce que ça me permet de rencontrer plein de gens. Ça me permet de rencontrer aussi beaucoup de gens qui ont la même vision des choses que moi, qui sont alignés avec ce que je veux et qui ne sont pas en train de me tirer des balles dans les pattes ou qui ne sont pas en train d'essayer de me faire trébucher parce qu'ils aspirent à la même chose et ils ont envie d'avancer dans ce sens-là. Mais c'est aussi pour ça que j'ai fait beaucoup de tri autour de moi. c'est quelqu'un en fait qui va me dire le moindre truc qui me pique ou qui me descend ciao il y a ce truc où là tu viens,

  • Speaker #0

    en tant qu'entrepreneur on se comprend, et là tu viens me dire ok meuf j'ai décroché ce contrat et je suis trop contente pour toi vraiment t'es là allez vas-y et c'est pas toujours comme ça t'as l'impression que il faut un peu t'excuser, tu peux pas trop en parler et je ressens ce décalage et parfois c'est un peu Je ressens limite comme une mélancolie. Je ne sais pas comment t'expliquer. Et du coup, je ressens ça avec les réseaux. Et depuis le mois d'août, j'ai été ultra fâchée contre tout ça.

  • Speaker #1

    Oui, vous avez pu le poster.

  • Speaker #0

    Oui, j'étais vraiment... Ça m'a un peu dégoûtée. Je me suis dit, franchement, qu'est-ce qui est correct, qu'est-ce qui n'est pas correct ?

  • Speaker #1

    Pour répondre à ta problématique, moi, ce que je dis souvent à mes clients, c'est qu'il y a une différence entre être influenceur et être vraiment créateur de contenu business, du coup, dans le sens où commercial. On va utiliser les plateformes pour être commercial. Et je pense qu'en fait, tu peux créer du contenu pour draguer,

  • Speaker #0

    draguer,

  • Speaker #1

    pour littéralement attirer les gens vers ton produit ou ton service sans montrer tout ton cadre de vie. Moi, pendant longtemps, j'ai essayé d'être dans une dualité où je me suis dit, on m'a mis les tickets influenceuses, je ne veux pas être influenceuse, donc je vais être créatrice de contenu pour mon business. Et là, je me rends compte qu'en fait, ce qui marche bien par rapport à ce que j'aspire et ma vision, c'est aussi pour ça que je t'ai posé la question au début de l'épisode, c'est de montrer aux gens. un maximum d'authenticité, un maximum de qui je suis pour leur montrer pas de blanche, ok ? Moi, en fait, ce qui me fait kiffer, c'est pas d'avoir une Rolex, c'est d'aller m'acheter du matériel mammouth et d'aller faire de la peau trois fois par semaine, tu vois ?

  • Speaker #0

    Et en fait,

  • Speaker #1

    plus j'ai montré les pattes blanches, plus j'ai attiré des gens comme moi et du coup, j'ai attiré des gens qui aussi appréciaient mon humour, appréciaient un peu ces choses-là. Mais par contre, il y a toujours un truc où je me dis... Là, par exemple, j'ai partagé un poste avec mon couple et ce qu'on fait au niveau finance dans le couple. Et je sais très bien que parfois, tu peux... marcher sur un fil où tout d'un coup, tac, tu vas te recevoir un truc et tu vas te dire, ah putain, t'as ça de tomber. Mais dans ce moment-là, un jour, on m'a dit, il faut vibrer plus haut que ses énergies basses. Et moi, ça m'a pas mal aidée à me dire, dans ce moment-là, ben, vibre encore plus fort parce que tu lui vas pas sentir leur vibration.

  • Speaker #0

    Ouais, puis au final, c'est vrai, il faut pas s'excuser de ça. Je crois que j'avais un peu ce côté où, ben, désolée. Et puis, ben, c'est vrai aussi parce qu'on a reçu trop de messages hyper gentils. des personnes qui nous ont super soutenues enfin vraiment c'est incroyable et puis parfois tu reçois un commentaire négatif et tu te rappelles que de ça mais c'est fou hein, le négatif il va prendre tout d'un coup il va prendre une méga place alors que et t'es d'accord ça tourne en boucle quand même même si t'as beau être blindée et tu te dis ça peut arriver et qu'il reste dans sa vie mais c'est quand même pas facile de recevoir des commentaires complètement pas agréables et puis avec le temps moi je me suis vraiment dit tu vas t'y faire,

  • Speaker #1

    tu vas t'y faire et en fait quand tu reçois un commentaire négatif tu t'y fais jamais vraiment Après, il y a toujours des degrés. Il y a des gens qui vont bien construire leurs commentaires négatifs. Et t'es vraiment genre en PLS parce qu'il est bien construit. Et il y a des gens qui vont te dire un truc de merde. Et t'es là genre, vas-y. Bloqué. Au revoir, merci. Oui, c'est clair. Après, là, vous avez quoi comme stratégie ? Vous avez prévu de revenir sur les réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Oui, on m'a prévu de revenir. Et puis, moi, j'ai envie de... En fait, j'ai trop envie de partager. De façon authentique, montrée en vie. Tu vois, moi, je suis aussi quelqu'un qui est un peu gaffeuse. et puis j'ai pas enfin je veux dire j'ai un appart on peut tout casser voilà et j'aimerais bien aussi on peut partager les dessous et raconter les enjeux du business pourquoi pas enfin un peu de vlog etc mais c'est vrai que c'est pas non plus ça on le dit souvent avec Nass chez nous c'est pas un automatisme parfois on va vivre des trucs de dingue et il y en a pas une qui va sortir son téléphone ouais donc c'est aussi un truc qu'on Et vous avez travaillé. Ouais, et tu vois, il y avait plein de gens qui nous connaissent et qui voient les choses, qui voient ce qu'on a fait, et ils me disent « Ah, mais c'est incroyable et tout, on n'a jamais rien vu ça sur les réseaux. » Alors que, franchement, il serait mérité de 12 stories, mais je ne sais pas, ce n'est pas encore un truc... Oui,

  • Speaker #1

    ce n'est pas encore un automatisme. J'étais à un événement influenceur, il y a peut-être un mois en arrière, oui, ça fait un mois déjà maintenant, puis au moment où le speaker a commencé à présenter des marques, parce qu'il y avait une présentation marque, toutes les filles, bing ! Et moi, j'étais là, wow ! Tu as dit tout cet automatisme-là.

  • Speaker #0

    Ouais. Et puis aussi,

  • Speaker #1

    je trouve... D'ailleurs, on va aller tout à l'heure se balader. J'aime pas, en fait, mixer... Enfin, j'aime pas partir en balade et me dire il faut que je crée du contenu.

  • Speaker #0

    Parce que voilà, je sais que les influenceurs font beaucoup ça parce que ça fait partie du truc. Mais moi, je n'aime pas parce que je me dis après, tu es tout le temps en train de continuer, continuer, continuer. C'est un peu oppressant. Et du coup, je me dis là, je vais sortir pour faire du contenu. Là, je sors pour me libérer l'esprit. Et je pense que ça fait aussi partie de l'équilibre entrepreneurial.

  • Speaker #1

    Ouais, et puis je ne sais pas, de se montrer juste qui tu es. Physiquement, ça demande quand même, je trouve, en tout cas, bravo. Ça demande beaucoup de force. Tu l'as fait trop bien. Et j'ai toujours... Ouais, j'ai envie d'être dans cette authentité comme Janice. Salut, tu m'as dit. En tout cas, tu m'inspires beaucoup sur ce côté ultra authentique. Il n'y a pas de filtre, ça.

  • Speaker #0

    Jamais. À part le filtre... Parfois, il y a un filtre sur Instagram, quand même.

  • Speaker #1

    Non, mais je rigole. Je dis que c'est des filtres. Aussi.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est mon humour de merde, mon copain. Il est sûr que je n'ai pas de monde. C'est vrai, tu fais des blagues de merde. Qu'est-ce que tu pourrais dire, parce qu'on va terminer. Qu'est-ce que tu pourrais dire à... à quelqu'un ? Est-ce que t'as un message déjà que t'aimerais faire passer ? Un truc vraiment où tu te dis, ok, c'est le moment là de sortir le truc ?

  • Speaker #1

    Ouais. C'est un peu bateau, mais il faut vraiment croire en ses projets. Par contre, il ne faut pas le faire n'importe comment. Ok. Tu sais, tu dis, il y a aussi ce truc de la hustle culture, il faut travailler dur et doux. Alors oui, on ne va pas se mentir, il faut travailler dur. Il faut travailler dur un peu. C'est pour ça que c'est important de se faire accompagner, d'avoir un cadre, d'avoir des personnes qui sont aussi honnêtes autour de vous. Parce que parfois, tu vas demander à ton entourage, ils vont te dire « Ah, c'est trop cool ton truc ! » Par contre, moi j'ai des gens, ils me montrent des projets et je dis « Ok, je ne veux pas être la haute gentille que tu connais. Je suis ton amie, mais là, si tu veux vraiment que je te donne mon avis, ça ne va pas le faire ton truc. » Et c'est important d'avoir des gens qui vont être très honnêtes avec toi-même, de bien s'entourer au départ. Et puis, il n'y a pas de risque que ça se passe mal. Et il y a aussi pas mal de gens qui ne sont pas toujours très honnêtes. Dans le départ, tu diras « Il te faut ça, il te faut ça, parce que c'est aussi pour vendre. » Un truc qui va te manquer ça. Et c'est pour ça que c'est important de vraiment bien s'entourer par rapport à ça. Et puis de pas non plus trop écouter ce qu'on va te dire. Si tu veux, c'est en équilibre, en se faire bien l'accompagner et pas trop écouter le bullshit de tes proches qui vont te dire tu vas pas y arriver et tout. Et puis surtout, c'est d'avoir énormément de recul par rapport à son égo. Et te rendre compte que si t'as bossé 8 mois sur un projet de merde, en fait il faut que t'arrêtes. Il n'y a pas tout qu'à jeter à la poubelle. Mais par contre, il y a peut-être des choses qu'il faut remettre en place.

  • Speaker #0

    Ça m'est arrivé du coup en juin, où j'ai eu ce sentiment-là, où je me suis dit, putain, j'ai travaillé quatre mois sur ça et c'est de la merde. C'est très dur, c'est vraiment très dur. C'est quatre mois.

  • Speaker #1

    Ça nous est arrivé aussi. Pendant une année, on a bossé sur un truc, on s'est rendu compte, ça n'allait pas.

  • Speaker #0

    C'est de la merde. C'est très dur. Mais après, c'est pour la bonne, c'est pour la survie du projet et puis pour l'avenir. Puis au final, est-ce que c'est perdu un échec ? Non, parce que tu as appris et tu as fait de la merde et puis tu ne vas pas le refaire. Donc, c'est de la merde qui n'est plus refaite.

  • Speaker #1

    Non, puis vraiment, l'entrepreneuriat, je vois comment... vrai voyage et pour moi c'est la plus belle école de vie, franchement le développement perso c'est incroyable je trouve aussi la résilience et j'ai tellement appris sur moi, sur les autres sur Nat, ça nous a renforcé notre relation ouais enfin c'est magique donc il faut se lancer et il faut se faire confiance se faire confiance ça c'est le plaisir aussi je pense en tout cas merci beaucoup Aude, merci à toi on salue encore

  • Speaker #0

    Natacha qui est à Dubaï en ce moment même tu vas la revoir quand ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas encore, mais je sais que c'est sûr qu'elle nous écoute. Et puis l'année passée, je suis allée la voir au mois de juin et c'était un peu chaud. Oui, c'était un peu chaud avant. Peut-être à vous.

  • Speaker #0

    Si vous voulez retrouver Aude et du coup Auralima, c'est quoi sur Instagram ? Auralima.ch Auralima.ch Et puis si vous voulez vous lancer dans le design humain, c'est quoi d'abord le livebook ? Ensuite, vous avez la formation.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Pour devenir coach en design humain. Oui,

  • Speaker #1

    et après on a une intégration business.

  • Speaker #0

    Impact et entreprend, elle s'appelle toujours comme ça ? Oui, c'est ça. Ok.

  • Speaker #1

    qui est très axée du coup au business digital aussi je pense ouais bah c'est comment justement faire des tunnels de vente bah te planter, de refaire ton business modèle etc.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu crois qu'il y a un business derrière devenir coach pas coach, coach pour couple en design humain ?

  • Speaker #1

    Ouais d'où ? J'en sais un truc là les gens ils aiment trop quand on parle d'amour et là l'autre jour pour la Saint-Valentin on a lancé une newsletter sur les je me suis fait quitter comme une merde etc et les gens ils adorent ça donc oui et en plus de ça c'est incroyable de faire le design de son compte parce que tu comprends les trucs qui t'énervent tu te rends compte que finalement ça fait partie de lui et si tu veux tu vas pas le changer mais toi tu vas te mettre dans une autre perspective pour voir les choses différemment et te rendre compte que finalement c'est juste lui et voilà donc ok d'accord je pense que c'est un excellent truc merci beaucoup

  • Speaker #0

    du coup aussi si vous voulez les écouter il y a un podcast aussi un pack qui entreprend une sangue et puis voilà autrement on serait jolies de vous revoir sur les réseaux sociaux on va mettre ça en place et puis merci beaucoup vraiment c'était un super moment merci à toi

Chapters

  • Introduction et contexte de l'épisode

    00:00

  • Lancement d'Auralima et design humain

    16:07

  • Défis rencontrés et le syndrome de l'imposteur

    28:03

  • Stratégies de lancement et gestion d'entreprise

    37:56

  • Réflexions finales et conseils pour entrepreneurs

    43:56

Description

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As-tu déjà ressenti le syndrome de l'imposteur en tant qu'entrepreneur ? Dans cet épisode de "Coach Ton Budget & Business", je suis ravie d'accueillir Aude, co-fondatrice d'Auralima, pour une conversation inspirante sur notre parcours entrepreneurial. Ensemble, nous abordons les défis que nous avons rencontrés, notamment pendant la pandémie, et comment le design humain a façonné notre approche du business. Je partage avec Aude des conseils pour entrepreneurs qui souhaitent booster leur biz et attirer des clients, tout en restant authentiques dans leur communication.

Nous parlons de l'importance de partager nos succès et nos chiffres d'affaires de manière transparente, afin de démystifier le monde de l'entrepreneuriat. Aude évoque également les différentes stratégies de lancement de produits et les défis liés à la gestion de leur entreprise. Si tu cherches à doubler tes ventes ou à augmenter ta clientèle en esthétique, cet épisode est fait pour toi ! Je suis convaincue que les conseils pratiques que nous partageons te seront précieux pour optimiser ta productivité entreprise et développer ton biz.

Nous discutons aussi de la nécessité de bien s'entourer pour réussir, d'apprendre à comprendre ses forces et faiblesses, et de l'importance de se faire accompagner dans son parcours entrepreneurial. Je t'invite à réfléchir avec nous sur comment entreprendre en ligne et comment développer son personal branding pour atteindre tes objectifs financiers en couple ou individuellement. Ne laisse pas les risques professionnels te freiner, mais apprends à croire en toi et à tirer des leçons de tes échecs.

Alors, si tu es prêt(e) à créer ton propre business ou à lancer un podcast, cet épisode va te motiver à passer à l'action. Ensemble, nous allons explorer des stratégies concrètes et des conseils business qui t'aideront à avancer. Écoute dès maintenant et transforme ta vision en réalité !


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Mots-clés : entrepreneuriat, gestion financière, investissement, revenus passifs, stratégies de vente, marketing digital, formations en ligne, coaching d'affaires.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    En un week-end, on fait 40 000 francs. C'est environ deux tomes de Harry Potter, donc le choix c'est...

  • Speaker #1

    L'année dernière, vous avez fait une très bonne année, parce que vous avez aussi passé le million de francs de chiffre d'affaires,

  • Speaker #0

    c'est ça ? C'est ce qui est assez fou. Je me rends compte que j'ai la cheville pétée, et qu'en plus de ça, je ne suis pas assurée. Et je dois bosser comme une folle pour ce lancement. Et je dis à Nat avant le lancement, je dis je ne suis pas capable, c'est impossible.

  • Speaker #1

    Merci d'être là, Aude.

  • Speaker #0

    Merci pour l'invite, je me réjouissais trop de venir, du coup je suis trop contente.

  • Speaker #1

    Bienvenue à Arba en Valais.

  • Speaker #0

    Ouais, je me suis dit, je vais rejoindre Janice au milieu de la montagne et tout, j'étais trop contente. Je voyais, tu sais, les tournants et tout, la monnaie de la Seine-Ban, je pense qu'elle est là-bas au fond. Ouais,

  • Speaker #1

    et encore, il n'y a pas de neige, quoi. C'est juste ça le problème. Mais bon,

  • Speaker #0

    c'est pas grave,

  • Speaker #1

    ça va faire une jolie balade pour tout à l'heure.

  • Speaker #0

    T'es chouette, ça me sort de ma petite ville. Ça fait du bien. Alors, aujourd'hui, on va parler de business,

  • Speaker #1

    toujours. On va parler de ton business, celui que t'as avec Natacha, ta meilleure amie et associée, du coup.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et ça depuis bientôt 5 ans, donc ça fait 5 ans. C'est cool, ouais.

  • Speaker #1

    On va parler du coup d'Auralima, de votre business, on va parler de ce que vous avez fondé, du thème, mais j'ai aussi envie de parler de toi, de ton parcours,

  • Speaker #0

    de tout ce que t'as fait depuis ces cinq dernières années, parce qu'il s'est passé beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    On va parler de ta vision de la vie, et puis au bout d'une petite demi-heure, on va parler business pur et dur, parce que j'aimerais que tu me parles de tes challenges business que t'as en ce moment. On va essayer de démystifier un petit peu, on va essayer de voir un petit peu comment est-ce que Janice, de coach ton business, peut t'aider à déconcer quelque chose au niveau pro-ath. Mais d'abord, bienvenue dans Coach ton budget et business, le podcast où on parle d'argent, de thunes, de business, de marketing en Suisse particulièrement. Si vous appréciez cet épisode, mettez-lui une note. Et si vous l'appréciez encore plus, vous pouvez vous abonner à la newsletter qui est dans la barre d'infos. On poste un épisode comme ça toutes les semaines, toutes les deux semaines à peu près, avec soit un invité, soit 28 heures, où évidemment je parle tout le temps de thunes. D'ailleurs, Aude, tu n'hésiteras pas soit à cacher tes chiffres, soit à les dire.

  • Speaker #0

    Non, tu sais comment je suis. J'adore...

  • Speaker #1

    afficher les chiffres je sais que ça plaît pas toujours mais voilà on est là pour ça aussi exactement parce que je vais spoiler un petit truc en moins de cinq ans en fait en moins de quatre ans vous avez fait le million de chiffres d'affaires c'est ça ok j'ai spoilé un truc assez important dans l'épisode des gentils où est-ce que ça démarre pour toi ton parcours entrepreneurial alors moi je peux dire qu'il commence à huit ans j'avais

  • Speaker #0

    compris que si je suis quelqu'un d'ultra créatif j'ai toujours fait des petits trucs des scooby-doo des perles tu sais à l'époque tu pouvais faire des petits crocodiles on parle etc En fait, je me suis rendu compte d'un truc incroyable, c'est que quand tu crées des choses, tu peux les vendre et tu peux en faire un business. Et en fait, j'ai commencé à 8 ans à faire, ça s'appelait la foire de mai de mon village à l'époque.

  • Speaker #1

    La foire de mai ? Ah, t'habites à mai !

  • Speaker #0

    Exactement ! Non, c'était à Aumont, mais ça s'appelait la foire de mai pour le mois de mai. Et du coup, je faisais mes petits crocodiles dans ma chambre et mes scooby-doo et en fait, j'allais vendre ça aux grands-mères et c'était mon premier business. Et ensuite, j'ai appris à faire les ongles toute seule et j'ai fait ça pendant mes études. Et j'ai fait de la peinture, un jour je ne sais pas ce qui s'est passé, j'ai une galeriste qui m'a dit c'est génial ce que tu fais, elle m'a acheté mes trucs, elle m'a dit viens exposer. Et en fait je me suis fait mes 5000 premiers francs, c'était genre un truc de fou à l'époque et c'est comme ça que j'ai payé mes études. Donc depuis toujours en fait j'ai eu ce truc où j'ai compris que la créativité je pouvais en faire vraiment de l'argent.

  • Speaker #1

    Parce que justement t'es quelqu'un de très créatif et t'as une carrière en fait en tant que graphiste.

  • Speaker #0

    Exactement, j'ai fait du graphisme, de la photographie, j'ai fait aussi un peu de tatouage. Je suis vraiment une touche à tous.

  • Speaker #1

    Tu n'avais pas tatoué ta cuisse ?

  • Speaker #0

    Pas ma cuisse, c'est la cuisse des autres. Tu vois comment je mouille. Mais en fait, j'ai toujours eu ce côté ultra autodidacte. Je règle des vidéos, je reproduis et voilà, j'en fais quelque chose.

  • Speaker #1

    Et puis, c'est ce qui s'est aussi traduit dans Auralima parce que vous avez monté un truc absolument vertigineux. Je dis ça parce que j'ai eu accès un petit peu à vos coulisses parce qu'on a travaillé pour vous avec ma collègue pour Stratégie Gagnante. On vous a aidé à améliorer votre tunnel de vente, à voir un petit peu tout ce qui se passait. Et personnellement, quand j'ai vu tout ce que vous aviez construit, quand on a tout édité, on était sur le cul. Parle-nous d'Auralima.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Alors, Auralima, on peut dire qu'elle s'est sortie de terre en 2020. Ouais, elle a eu la Covid. Pendant la Covid. Si tu veux, moi, à la base, j'étais photographe des mariages à ce moment-là. Donc, j'ai des photos et lockdown. Donc, je me suis retrouvée sans événements, sans rien. Et c'est là où on s'est dit, il faut se réinventer. Et puis, moi, j'écoutais énormément de podcasts à l'école. À l'époque, beaucoup de podcasts américains. Et puis j'ai découvert quelque chose qui s'appelle le design humain. Et comme je suis dans le design, dans le graphisme, je me suis dit « Oh c'est intéressant, comment est-ce qu'on peut designer en humain ? » Et puis je découvre ce podcast et à ce moment-là je vois qu'il y a cinq typologies de personnes qui existent et on a une description de toutes les typologies et en fait à ce moment-là je me rends compte qu'il y en a une qui me correspond à 100% et je me dis « Je suis sûre que je suis celle-là » . Ça m'intrigue du fou et je me rends compte qu'il y a aussi un côté un peu mystique derrière et je me dis « Je fais le calcul » et en fait je n'ai pas pu attendre. et je me suis mis sur une bande d'arrêt c'était pas... En plus, sur le côté, tu sais, où tu déposes ta voiture, je me pose là et je fais le calcul et bingo, ça tombe exactement sur ce profil-là. Et là, je commence à me passionner du design humain, je commence à lire tous les livres et j'appelle ma meilleure amie Natacha et je crie à moitié au téléphone et je lui dis « tu dois absolument découvrir un truc, c'est complètement dingue ! » En plus, j'ai l'impression que ça te ressemble. Et là, elle fait le calcul, elle m'appelle le soir, elle me dit « mais c'est de la folie, c'était pas du tout connu en France ni en francophonie, il y avait deux, trois trucs en français. » C'était vraiment anglophone et l'aventure orale. Emma a commencé sur le design humain. Et si tu veux, c'est un outil de connaissance de soi, c'est un outil qui va t'expliquer tes forces, tes talents. Et c'est à ce moment-là que je me suis rendue compte pourquoi je me suis sentie toujours dans le travail un peu étrange. J'avais l'impression que j'étais le petit canard, le mauvais petit canard. Je disais tout le temps à mes parents, j'ai l'impression que je suis d'une autre race, je ne comprends pas. Et puis il y a plein de fois dans mon parcours, parce que j'étais employée avant, où je me rappelle, je me levais là, comme ça, autour de moi, je regardais et je me disais, qu'est-ce que je fous là ? Genre si je dois rester comme ça jusqu'à mes 65 ans, ça va pas le faire. Et j'avais une espèce d'anxiété. Et en fait si tu veux cet outil m'a aidé à me comprendre, à comprendre mes forces, à comprendre aussi pourquoi parfois je me sentais pas aussi... A l'époque j'avais l'impression que j'étais faible. Et puis c'est à ce moment là que je me suis rendu compte que ces faiblesses là c'était plutôt des forces si je les mettais en pratique. J'ai aussi compris pourquoi j'étais super créative. Et parfois j'avais aussi ce besoin de prendre le lead sur les choses. Forcément quand t'as une hiérarchie c'est pas... Tu ne vas pas dire j'ai une idée et je vais la mettre en avant. Je me sentais coincée dans cette créativité-là. C'est comme si tu as un cheval de course qui est dans un box et ils tourneront. C'est comme ça que je me sentais, j'avais juste envie de partir.

  • Speaker #1

    Toi, tu as une stratégie de la tente aussi ? Ou pas du tout ? Dans le design ? Comment ça s'appelle ? C'est l'attente, non ? Stratégie de l'attente.

  • Speaker #0

    Ah, d'attendre l'invitation. Oui, d'attendre l'invitation. Oui, je suis projecteur. Donc, en fait, si tu veux, je dois attendre l'invitation, attendre les choses. J'avais cette envie de montrer, de prouver. Et puis, je me sentais tout le temps restreinte. Donc, ça m'a expliqué pourquoi j'étais pas bien depuis autant de temps dans le travail. Et à ce moment-là, on se voit avec Nat et on se rend compte que c'est un projet de dingue. En plus de ça, il n'y a rien qui a été fait. Donc, toutes les opportunités sont ouvertes. Et puis, je pense que c'est un outil qui va parler... de gens. Une façon de faire qui est bienveillante aussi, qui est dans l'accompagnement. Et je pense qu'il y a aussi beaucoup de gens qui, quand on se lance dans le business, on a ce syndrome de l'imposteur et puis souvent, on ne se comprend pas. Et moi, je pense que c'est pareil pour toi. Mais quand tu lances ton truc, les gens disent « Ah, mais moi, je n'ai pas une idée. Je n'ai pas d'idée. Je ne sais pas quoi faire. Je ne connais pas mes talents. » C'est souvent le premier truc qui vient. Ouais.

  • Speaker #1

    Et grâce au design humain, on arriverait à trouver ça ?

  • Speaker #0

    En tout cas, ça peut t'aider. En fait, on ne va jamais pouvoir te dire « Tu vas être pompier ou entrepreneur » , tu vois. Par contre, peut-être que t'es douée dans la transmission de tes pensées, de tes paroles, la transmission des choses, ou au contraire, t'es quelqu'un qui a besoin de grands groupes, petits groupes.

  • Speaker #1

    Parce que moi, il y a eu trois étapes, enfin, il y a eu trois déclics que toi, tu m'as fait, à moi, en, je dirais, trois, quatre ans. Parce que le tout premier, je m'en rappelle, on était donc chez Solène, et là, t'avais découvert le design humain, et tu nous as dit, ouais, je vais faire votre design humain. Je suis pas sceptique, mais moi, quand tu me parles d'horoscope,

  • Speaker #0

    Ah ouais, non mais complètement, et c'est ça le vrai problème.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, et tu m'as dit, donc lieu de naissance, date de naissance, et c'est quoi le troisième ?

  • Speaker #0

    L'heure. Exactement, et l'heure. Ouais,

  • Speaker #1

    l'heure. Et je t'ai dit, ok, bon, et après t'as commencé à me décrire tout mon truc, et j'étais genre, putain, en fait c'est vachement précis. Après tu peux toujours te dire, oui mais bon, elle te connaît, mais la personne, ton amie, elle te connaît jamais aussi bien que dans ces détails-là. Genre la personne elle est pas censée être capable de pouvoir dire des choses aussi précises de toi, de ton quotidien ou de tes forces ou de tes faiblesses tu vois. A part si la personne elle est méga smart et puis elle a vraiment tout analysé mais pas comme ça en fait. Et c'est avec le langage du design humain aussi que tu m'as parlé donc je savais que c'était pas toi qui sortais ça de ta tête en mode je la connais par cœur machin. Il y a eu ça et en fait à l'époque je me rappelle tu l'avais fait sur mon ex et tu m'avais dit oui il est comme ça, il est comme ça. Et je t'ai dit genre putain ouais là par contre elle le connaît pas donc c'est pas possible. Il y a eu ce premier déclic. Et après, plus tard, on s'est revus, je crois que c'était à la fin de l'été 2023, où moi, j'allais quitter mon job et tout, etc. Et en fait, tu as regardé mon design humain et tu as éclaté de rire et tu m'as dit, mais c'est un truc de fou, tu es exactement dedans, avec l'argent, la gestion des ressources, etc.

  • Speaker #0

    En fait, si tu es vieux, ce qui est complètement fou, c'est qu'en design humain, tu as une énergie qui est très forte, c'est l'énergie principale, je dirais qu'elle fait 80% de qui tu es, c'est comment tu vas te montrer aux autres. Et en fait, toi, c'est la porte de l'énergie. Dans de la gestion financière. Oui, non mais... Du coup, j'ai éclairé tes teintes et j'ai dit mais même, ben, va-t-on quoi ? C'est exactement ça.

  • Speaker #1

    Après, on avait une grosse discussion. Et après, la... Alors, je ne sais pas si c'était un déclic, mais du coup, j'ai eu accès au livebook récemment que vous avez sorti. D'ailleurs, tu nous expliqueras un petit peu comment ça fonctionne parce que vous allez sortir un banger là prochainement. Oui. Exactement. Et du coup, j'ai fait le livebook. Et c'est vrai que c'est 100 pages. C'est ton propre manuel de 100 pages. Et ça c'est... hyper puissant. Alors après, il y avait tellement de matière qu'il y avait des choses qui se répétaient, etc. Et puis quand t'arrives un peu dans les faiblesses, ça pique un peu, t'es un peu là genre oui, c'est vrai, oui, c'est vrai, oui, oui, d'accord. Mais c'est vrai que ça a été un énième déclic parce que je me suis rendue compte aussi de ma... Moi je suis quand même... Je sais pas si on pourrait m'appeler contrôle fric parce que je pense que j'arrive quand même à déléguer, mais en lisant ça, je me suis rendue compte que ça fait partie du truc et ça fait partie d'un des points faibles qu'il faut améliorer, c'est comment est-ce que tu lâches un peu le lest pour mais aussi aux autres ou même à la maison quand tu vis avec quelqu'un, etc. Mais c'était un peu les... Ouais, c'est les moments qui m'ont marquée où tu m'as vraiment convaincue du dénouement. Et je suis là, ah ouais, en fait, c'est pas trop de la connerie. C'est vraiment réel.

  • Speaker #0

    En plus, je ne sais pas si je te l'ai apporté comme ça, mais tu vois, pour moi, je n'ai pas besoin de prouver. Parce que je sais qu'il y a beaucoup de gens qui sont super sceptiques avec ça. Forcément, c'est comme l'astro, c'est du bullshit. Tu ne vas pas pouvoir me dire... Je suis comme si je suis comme ça, où tu peux faire un peu des schémas de façon globale, et je peux me retrouver dedans, etc. Et en fait, moi j'ai tellement... Enfin, en fait, ça s'expérimente, et j'ai tellement d'exemples à quel point c'est fou, et j'ai absolument rien à te prouver. Ouais, c'est ça. Donc c'est pour ça que je me dis, ok, je te partage, ça te parle, tant mieux, ça te parle pas, tant pis, c'est peut-être le moment, et peut-être que t'es pas respective... Respective ? Non. Réceptive ! T'es pas réceptive ! T'es pas réceptive, et puis c'est ok. C'est comme ça que j'ai aussi envie de l'apporter. sans tuer ce côté où t'es... Sans forcer. Ouais,

  • Speaker #1

    voilà. T'as pas de... Voilà,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et souvent, t'as aussi l'image, tu sais, ça fait un peu gourou, secte, le gars qui est avec sa plume. Ouais. Ou avec ses... Enfin voilà, c'est pas du tout... Enfin, j'avais vraiment... Enfin, avec mes achats, c'était mettre envie. C'est vraiment de crédibiliser ça. Et le problème, c'est que quand tu viens avec ça dans le business, ça fait un clivage de fou.

  • Speaker #1

    Mais c'est ça, parce que je pense qu'il y a des gens qui, tant, peuvent l'utiliser d'un point de vue comme une force. D'ailleurs, mon comptable est revenu vers moi « Ah, merci pour... » Il me fait, mais c'est quoi le design ? Je lui ai expliqué et il me dit, ah, très intéressant et tout. Et je pense, tu me diras, parce que tu as rencontré plein de gens qui se sont lancés là-dedans, il y a des gens qui vont les utiliser comme excuses et il y a des gens qui vont l'utiliser comme levier pour se pousser plus haut.

  • Speaker #0

    Ouais, et ça, c'est notre problème numéro un. Et c'est vraiment, on insiste vraiment dessus, parce qu'en fait, on fait la formation pour pouvoir gérer l'outil. Après, tu peux aussi coacher avec, etc. Et ça, c'est la chose numéro un qu'on dit, c'est que ce n'est pas une excuse. C'est pas parce que peut-être tu as moins d'énergie, parce que tu sais, il y a des profils qui ont des énergies beaucoup plus constantes que d'autres. C'est pas parce que tu as un profil qui a entre guillemets moins d'énergie que tu vas rien faire. Moi, je suis dans ce profil-là, autant dire que je suis tout le temps en train de bosser, mais c'est juste que j'ai compris, si tu veux, comment gérer ces forces-là. Et c'est comme des leviers. J'ai peut-être envie, toi tu fais aussi pas mal de sport, etc. Je vais peut-être parler, ça va peut-être plus vous parler. Mais il y a des personnes qui sont des marathoniennes, qui vont tenir sur le long terme. et il y a des personnes qui sont plutôt des sprinters. Et nous, on est des sprinters.

  • Speaker #1

    Tu dis nous parce que moi, je suis aussi projecteur. Exactement. Pourtant, moi, j'adore aller courir 4-5 heures.

  • Speaker #0

    Voilà. En fait, si tu veux, on a vraiment cette énergie de feu quand on a la créativité, etc. Par contre, il faut faire attention parce que si on continue comme ça sur le long terme, on va juste s'épuiser. Et finalement, c'est ça, c'est de réussir à se connaître pour maximiser son potentiel. Par contre, de dire, oh les filles, je suis comme ci, je suis comme ça, je n'arrive pas à avancer, je ne trouve pas mes talents. Non. En fait, il y a un moment où il faut se mettre en action. Et c'est ça qui est important.

  • Speaker #1

    C'est pire intéressant. Et du coup, pour revenir à cette histoire de créer un business avec le design humain, moi je vois ça comme ça, tu me dis si c'est faux, enfin si ça ne marcherait pas, c'est que j'ai des clients qui n'ont pas d'idée de business. Du coup, ils viennent vers moi pour aller chercher les idées. Moi, je leur ai dit tout de suite, ce n'est pas moi qui veux vous donner de l'idée de business. Par contre, ce que je trouve intéressant, c'est que dans tous mes clients, j'ai des clients qui vont avoir le leadership pour, par exemple, fédérer une communauté, avoir des abonnés, gérer un compte Instagram, etc. clients qui vont être à l'opposé, qui ne vont pas du tout le faire comme ça, mais par contre qui vont cartonner avec des services individuels quand même. Donc, ils vont être très forts avec du one-to-one. Et le truc aussi, ça je pense que c'est un travail à faire d'emblée, c'est de savoir dans quel domaine tu vas aller. Est-ce que le human design, il peut t'indiquer un peu carrément jusqu'au domaine ou pas du tout ?

  • Speaker #0

    Alors, non, je n'ai pas envie de dire qu'il peut te dire tu vas être dans les fleurs. Ouais. Voilà, ça c'est un non. Par contre... Là, j'ai eu un exemple d'une fille qui est venue et qui nous a dit, en fait, je suis paumée, je fais plein de choses, je fais plein d'activités. Mais par contre, je ne sais absolument pas comment parler de ce que je fais. Je ne sais pas par quoi commencer. Je suis fouillée et je n'ai pas besoin de structure. Je n'arrive pas à me structurer. Et en fait, dans son design, on voyait à quel point il ne fallait surtout pas qu'il y ait une structure. C'était important de pouvoir jongler entre plusieurs choses. Le problème, c'est que la société... On ne va jamais te mettre ça en avant. Surtout qu'il faut faire une niche, il faut faire attention. Alors, c'est important de faire une niche, mais tu as plein de moyens de le faire. Oui, oui. Et puis, on lui a dit, c'est vraiment ta façon de fonctionner. Donc là, tu es sur la bonne voie. Par contre, tu peux peut-être mettre ça un petit peu plus en avant. Voilà comment communiquer. Voilà comment mettre ça en avant. Parce qu'aussi, on sait que si tu veux te mettre en business, il faut quand même déjà... On cherche tous à vivre de ça et à gagner de l'argent. On peut déjà trouver la première activité qui va te faire gagner de l'argent et après, tu fais ce que tu veux. Tu vois, finalement, c'est une question d'hierarchie. Oui, et ça lui a fait... un bien fou et elle s'est rendue compte qu'elle n'était pas paumée en fait. C'est juste qu'elle n'avait pas de structure dans son côté déstructuré.

  • Speaker #1

    Alors comment est-ce qu'on avance dans le business si du coup on est censé pas mettre de structure ?

  • Speaker #0

    Alors c'est big question mark. Pour sa part, elle a plein de passions. Elle lance des passions, elle lance des nouveaux projets, mais si tu veux, il y a tout qui tourne sur le même sujet. C'est toujours du développement personnel. Quand même, c'est qu'elle s'intéresse à un sujet, un autre sujet, un autre sujet, un autre sujet et puis elle les développe à fond. Et c'est ça le problème, c'est que du coup, à la fin, je te retrouve avec un panel de trucs où tu as huit activités et tu ne sais pas comment les communiquer. Le but, c'est de revenir à l'essentiel, de structurer quand même son côté fouillis et puis cette hiérarchie. C'est-à-dire qu'on va prendre la première étape et puis ensuite, on va prendre avancée.

  • Speaker #1

    Ok, d'accord. C'est vachement intéressant. Je pense que ça aiderait beaucoup de gens parce que... Aujourd'hui j'ai l'impression, enfin j'ai pas l'impression, je pense qu'il y a une grosse mode du je veux devenir entrepreneur, je veux avoir mon truc et puis je veux vivre ma vie, voilà. Enfin je le dis ça parce que c'est un peu ce que je fédère aussi sur les réseaux sociaux. Mais par contre pour arriver à cet endroit-là, il y a un travail à fournir. Il faut vraiment trouver, ouais c'est trouver son chemin en fait. C'est pas trouver sa voie, c'est trouver son chemin. C'est plus profond que ça. Et c'est vrai que si le design humain il pouvait intervenir pour aider les gens sans les figer dans une zone en mode ben t'es comme ça et puis tu pourras pas faire rien d'autre. C'est top. Mais il faut encore, je pense, que les gens soient réceptifs à pouvoir l'ouvrir, à pouvoir utiliser l'outil de cette manière-là.

  • Speaker #0

    Absolument. Et tu vois, typiquement, tu as des gens aussi, ils ne sont pas pour initier, pour mettre des projets en place. Par contre, ils ont de la difficulté à les terminer. Et c'est là où on intervient et on dit, en fait, justement, ça fait partie de toi et ce n'est pas que tu es nulle. Ce n'est pas que tu n'arrives pas à le faire. C'est juste que peut-être qu'à ce moment-là, il faut un intervenant. Il faut quelqu'un qui va t'aider à finir le projet. Et en fait, ça change tout. Mais parfois, c'est des petits... Nous, on dit toujours avec Nat que c'est des micro-réglages. Oui. C'est intéressant. Je pense que tu le sais aussi, mais trouver ce petit réglage, c'est un peu un rouage. Parfois, tu ne trouves pas la pièce et ça te prend la tête. C'est exactement ça. Vous,

  • Speaker #1

    dans le business, vu que ça fait maintenant cinq ans que vous faites du design humain, parle-nous un petit peu des étapes d'Auralima jusqu'à aujourd'hui. Parce que vous avez ouvert un business digital avec les codes du marché du business digital. Aujourd'hui, en quoi Auralima se démarque et en quoi Auralima... être un banger au niveau du... Je dirais le marché francophone parce que ce n'est pas que la Suisse. C'est vraiment...

  • Speaker #0

    Oui, c'est francophone. Si tu veux, nous, on s'est formés aussi aux Etats-Unis sur le e-commerce parce que ça, c'est un truc qu'on peut parler, mais en Suisse, on ne trouvait rien sur le e-commerce. Surtout pas sur la formation en ligne. En plus, il y a cette connotation scamée. Tu vends du business en ligne pour devenir soi-disant millionnaire. Ce n'est absolument pas ce qu'on prenait comme valeur. Merci,

  • Speaker #1

    Omid Abdel.

  • Speaker #0

    Moi, c'est ça. En plus, il est suisse, donc c'est un peu la seule rêve qu'il y avait. Et puis, si tu veux, nous, on avait découvert cette technique de faire les choses et de les vendre avant de les avoir complètement construites. Ah,

  • Speaker #1

    c'est « lead before you make it » .

  • Speaker #0

    Exactement. On avait découvert ça et on s'est dit, c'est génial parce qu'on va créer une formation. Franchement, je vous le souhaite, mais c'est comme faire un enfant. Ah non, mais allez.

  • Speaker #1

    Tu sais que j'ai reposté un post hier parce qu'il y en a qui dit, tout le monde veut faire sa formation pour avoir plus de temps, etc. Mais en fait, j'ai une cliente qui m'a écrit aujourd'hui, qui m'a dit, mais en fait, Janice, c'est tellement de boulot. Je ne vais pas y arriver, ils ne se rendent pas compte. Ce n'est pas passif, une formation. Après, oui, une fois que tu l'as mise en place,

  • Speaker #0

    c'est passif. Moi, par exemple,

  • Speaker #1

    coach ton budget, je dirais que c'était en tout et pour tout 3-4 mois de boulot pour une formation simple vendue 100 francs. Donc, ce n'est pas cher. Et 3-4 mois de boulot, et c'est une formation que je peux vendre encore deux ans après. Mais là, ça s'essouffle pour du evergreen.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Nous, à deux, on a mis huit mois full time. Donc, tu vois, c'est quand même énorme. On s'est dit, on va être sûr qu'on peut vivre avec ça, parce qu'au début, tu as zéro revenu. Donc, on a fait un plan de formation ultra précis. On savait exactement où on allait aller, comment on allait faire. Et si tu veux, on a préparé les deux premiers modules de la formation pour justement apprendre l'outil du designement. Et puis, on s'est dit, on va vendre la formation. Et si ça fonctionne, bingo, on lance le tout. Et chaque deux semaines, on va débloquer des modules.

  • Speaker #1

    Premier lancement,

  • Speaker #0

    du coup. Exactement, premier lancement. Et là, on commence à ouvrir un Insta. On avait genre... 50 followers dont 25 de nos amis et puis au début personne ne connait le désaliment donc c'est complètement perché tu te dis mais donc on se lance et puis on commence à en parler et en fait on se rend compte qu'on a une liste d'attente de 150 personnes et là on se dit mais après il y a un potentiel de fou et puis moi j'étais à l'époque, tu le sais aussi j'étais dans une galère totale je ne pouvais pas m'acheter des baskets j'avais zéro sur mon compte pour moi l'argent c'était c'était Ouais, un truc. Enfin, limite, c'était un peu sale, tu vois. J'avais pas du tout les enjeux. Et puis, par contre, t'as toujours ce rêve avec ton mood board que tu vas devenir millionnaire. Quand tu te lances...

  • Speaker #1

    Mais tu sais pas ce que c'est l'argent,

  • Speaker #0

    donc tu peux calculer ce que tu sais pas ce que c'est. Et puis, on lance le lancement sur environ une semaine. Et en un week-end, on fait 40 000 francs.

  • Speaker #1

    Putain, 40 000 balles.

  • Speaker #0

    Ouais. Et là, on tombe... Enfin, moi, je me rappelle, on était avec Natacha. C'est notre première expérience vraiment de fou. Et en fait, on se commande à manger. Et à l'époque, on faisait des lives, si tu veux, sur Insta pour vendre nos services. Et puis, on a fini le live. En fait, ces premiers chiffres, complètement fous pour moi, c'était complètement insensé. Et en fait, je ne pouvais pas manger. coupé, j'ai dit c'est impossible, je comprends pas comment on a pu faire ça depuis internet, et puis là c'est parti quoi, et on a lancé les premiers modules, on a bossé comme des folles, on enregistrait, on faisait des montages et pendant 6 mois on a construit la formation et chaque 2 semaines t'avais le module qui se débloquait, et puis à l'époque on était une vingtaine dans la formation putain 20 personnes,

  • Speaker #1

    ah c'est malade mental Mais tu sais, moi, au début, je me suis lancée. Coach ton business, j'ai lancé en février 2024. Donc là, on en rejette, ça fait pile une année que j'avais lancé. Et mon premier lancement, j'ai fait, je crois, 14 000 francs de chiffre d'affaires, un truc comme ça. Qui, pour moi, quand j'avais entendu des Margot Cunego, vous, parce que j'avais écouté vos podcasts, tout comme ça, je me suis dit, mais c'est nul à chier, 14 000 francs, tu vois. C'était vraiment un truc où je... Alors, j'étais contente. Et puis, mon copain me disait, mais Janice, c'est incroyable. Tu te rends compte que tu te lances sur un marché qui est déjà saturé, le marché du business. Tu as fait 14 000 francs. À l'époque, je n'avais même pas 1500 abonnés sur Insta. Et puis, j'avais suivi un modèle classique aussi de webinaire. Avec un webinaire que j'avais préenregistré, que j'avais mis en... Enfin, j'avais fait genre c'était à 20h ce soir alors qu'il était préenregistré, tu vois. Et j'avais vendu ça comme ça. Et moi, la formation, elle était déjà... Non, ce n'est pas vrai, j'avais fait comme vous. J'avais fait le module 1 et 2 et après, j'avais continué au fur et à mesure. Et je m'étais sentie très, très nulle de ne pas avoir réussi à vendre. Et après, il me manquait pas mal de stratégie parce que... J'avais laissé la formation en vente par la suite et elle ne se vendait pas.

  • Speaker #0

    En fait,

  • Speaker #1

    tu avais eu le rabais du début et après, il n'y a personne qui veut rentrer parce qu'ils ont loupé le rabais, donc ils ne vont pas payer, tu vois. C'est ça. Et du coup, c'est intéressant parce que ça va être un sujet evergreen, justement, parce que vous avez changé de modèle, vous avez fait plusieurs lancements et j'ai vécu ça, donc je sais exactement ce que tu vas me dire. C'est horrible de faire un lancement. Ça prend une chée d'énergie. Tu ne sais jamais le résultat que tu vas avoir. C'est hyper variable. Donc c'est à partir de quand que vous avez switché en Evergreen ? On va donner la définition d'Evergreen après, mais c'est à partir de quand ?

  • Speaker #0

    Je dirais qu'on a fait ça, on a tenu pendant presque deux ans et demi comme ça. Et au début, tu te dis, au final, on a aussi suivi les modèles américains, sauf qu'eux, ils font un lancement par année. Et en fait, t'as pas 60 000 followers ou 2 millions. Ouais, c'est ça. Là, tu te rends compte, tu te dis, oula, peut-être que je vais quand même partir sur quatre lancements. Et nous, on était partis sur quatre lancements par année. Et puis en fait, tu... Tu pars en campagne électorale, limite, t'es à fond. Puis c'est de la pub.

  • Speaker #1

    Deux mois de boulot au préalable, même trois. En fait, tu bosses toute l'année.

  • Speaker #0

    Ouais, et ça, tu le sais aussi. Et ça, on va aussi peut-être en parler après. Mais moi, c'est une méga timide abusée. Aujourd'hui, je peux parler. J'ai même pas eu le stress. Alors qu'avant, j'étais en PLS quand il fallait être devant une caméra. Aujourd'hui, je commence enfin à privoser ça. Mais vraiment, au niveau de mon système nerveux, c'était horrible. Tout d'un coup, tu cliques sur le live et là, tu vois qu'il y a 400 personnes qui t'écoutent. Et puis, tu sais pas qui c'est aussi. Tu sais pas qui c'est. Tu sais pas qui c'est. Et je me rappelle, on était du coup toutes les deux avec Natacha en mode, ok, c'est bon, guerrière, on va y arriver. Et puis on avait engagé nos copains à l'époque pour, au cas où il y avait des insultes, de dégager des gens vraiment. Tu sais, il y avait cette peur parce que forcément, quand t'es sur les réseaux, t'es exposée. Et ça, ça fout aussi les boules. Surtout quand tu parles de désaliment, tu dis, c'est un truc perché, la formation en ligne, tu te fais vite aussi de traiter de scameuse. Et nous, on a vraiment voulu prouver. C'était du concret. Autant je m'en fous pour les animaux, j'ai pas besoin de prouver quoi que ce soit, autant pour moi c'est hyper important que tu vas vraiment trouver pour ton argent, que tu vas vraiment apprendre quelque chose, que c'est soutenu. Ça c'est vraiment notre plus grand souhait. Et je pense que si on est aussi là après 4 ans,

  • Speaker #1

    c'est parce qu'il y a du passage à l'action, il y a des choses concrètes, on apprend, on avance, etc. Oui, je vois tout à fait. Donc on va dire que l'année dernière, vous avez fait une très bonne année, parce que vous avez aussi passé le million de francs de chiffre d'affaires.

  • Speaker #0

    C'est ça. ce qui est assez fou.

  • Speaker #1

    Et ça peut faire des gens qui disent c'est quoi ces 5 ans ? Avant 5 ans, les business ils meurent et puis vous en fait vous avez cartonné et vous avez atteint le million. Ça fait quoi d'atteindre le million quand on n'avait pas d'argent pour s'acheter des chaussures ?

  • Speaker #0

    Déjà, au début tu sais, je vais juste revenir sur un truc, c'est que les 40 000... Il y a plein d'influenceurs qui partageaient leurs chiffres. Oui. Et Nath, elle m'envoyait ça, elle me disait putain, regarde, on peut le faire, etc. Et je disais, arrête d'y croire. C'est facile de faire un photoshop, je suis graphiste, tu peux faire des faux trucs, j'y croyais pas. Ah non, tu peux tout faker, ouais. Ouais, et je me suis dit, c'est pas vrai, c'est pas vrai. Et le jour où je l'ai fait, je me suis dit, bah là je peux plus dire que c'est plus vrai. Ouais, c'est vrai. Et puis j'ai commencé à avoir un autre rapport à l'argent. Ouais. Et au final, quand tu fais tes premiers 48 francs, tu tombes par terre. Et après, quand tu vois les chiffres, au final, ça devient quelque chose de normal. Ouais,

  • Speaker #1

    exactement, je suis d'accord avec toi.

  • Speaker #0

    Et bah tu vois, on a... On a atteint un rythme de croisière l'année passée à environ 50 000 mensuels et à l'époque je pensais même pas que c'était imaginable. Ouais en fait c'est devenu dans ma normalité. Donc au final on a fêté le million, c'était cool mais ça a pas non plus été une monstre fête tu vois. Ouais parce que si,

  • Speaker #1

    c'est du chiffre d'affaires, c'est pas comme si toi à titre privé t'avais une fortune d'un million donc c'est un peu différent aussi.

  • Speaker #0

    Et c'est là que tu te rends compte que ce que t'as imaginé, ces 50 000 francs et ce que c'est en réalité, il y a un monde. En fait c'est pas 50 000 francs que tu vas recevoir sur... Quand on manque.

  • Speaker #1

    Non mais ça je me bats avec les gens. D'ailleurs il y a eu un commentaire de merde l'autre jour sur... Non c'était pas un commentaire, c'était une réponse à une de mes stories parce que moi j'ai des clients qui se payent mal. Qui se payent 60-70 francs de l'heure pour un service. Et en fait après t'as la BS, t'as les impôts, t'as leurs charges parce que souvent ce sont des femmes qui ont des enfants aussi. Donc elles ont une vie, elles ont un prêt, elles ont une voiture, elles ont des trucs à payer. Et en fait elles arrivent pas à vivre de leur business. Et il y a un gars qui a commenté comment ça une caissière elle gagne 20 francs de l'heure ou je sais pas ce qu'il m'a dit, un truc comme ça. Et il y a des gens qui veulent se payer 140 francs de l'heure. C'est quoi cette histoire ? Et moi, je me dis, mais en fait, vous ne comprenez pas, on est en Suisse. Déjà, ce que je dis aussi à mes clients, c'est qu'il faut calculer ce qu'ils ont besoin, eux, pour vivre de base. Et puis, il faut caler leur business sur ça. Et ensuite, tu cales ton business model sur ça pour générer de l'argent. Enfin, c'est un peu comme ça. Ce n'est pas l'inverse. Ce n'est pas, on va faire un business model et on va espérer qu'ils payent ton train de vie.

  • Speaker #0

    Ça ne va pas comme ça. Et c'est ça le problème. C'est que souvent, et nous, on le voit beaucoup parce qu'on a aussi tout un module business pour justement vivre de tout ça. Et en fait, tu te rends compte que les gens, ils ont peur déjà. de mettre un chiffre sur ce qu'ils vont vendre. Et puis à la fin, ils n'ont jamais fait le truc inverse. Tu as mis un tarif et quand tu commences à faire le calcul et que tu leur montres tout, tu te rends compte qu'elles doivent faire 12 séances par jour à une heure. Et comment tu vas trouver tous ces clients ? C'est impossible.

  • Speaker #1

    Complètement si l'agenda est plein encore.

  • Speaker #0

    Exactement, si l'agenda est plein, il faut encore le remplir. Il faut trouver tous ces clients. Et puis souvent, tu as des personnes, au bout de six mois, ils abandonnent et c'est à ce moment-là qu'ils se rendent compte. Et c'est aussi ça, c'est tout l'enjeu. Et c'est aussi pour ça qu'on fait ça. de se former avant pour être sûre que tu vas pas dans 6 mois te cramer parce que tu t'es rendu compte que t'as perdu tes 6 mois parce que t'es pas assez cher avec toi.

  • Speaker #1

    Complètement. Avant qu'on passe à la question business, moi j'ai une question pour toi c'est quoi pour toi la vie, ta vision de ton business aligné ? Qu'est-ce qui fait que ton aujourd'hui tu te sens vraiment alignée avec ce que t'as créé, que t'es heureuse et épanouie dans ton business ? Peut-être tu peux nous parler un peu de ta vie en général c'est quoi ta routine ?

  • Speaker #0

    Ouais avec plaisir, bah j'aime trop cette question et j'ai aussi envie ... d'un peu rire parce qu'au début, le business aligné, tu sais, je croyais que c'était de se lever à 6h du mat', aller faire une douche froide,

  • Speaker #1

    faire du télétravail en Thaïlande,

  • Speaker #0

    tout ça. Et puis, t'as ce côté très réseaux sociaux, tu sais, t'as ma morning routine d'entrepreneur, tu vois. Et en fait, pas du tout. Moi, si tu veux, un business aligné pour moi, c'est de me lever le matin pas trop tôt. Vraiment, j'ai toujours eu horreur de me lever à 7h. Pour moi, c'est un cauchemar.

  • Speaker #1

    On pourrait pas aller ensemble. Moi, je suis à 7h30.

  • Speaker #0

    Je suis assise à la niche. Moi, je suis plutôt une couche d'art. Et en fait, pour moi, le travail de soir, c'est incroyable. C'est là où je suis le plus créative. Donc, en fait, c'est déjà ça. D'avoir pu aligner mon rythme. Et typiquement, si demain, j'ai envie d'aller rejoindre Nat, parce que Nat habite à Dubaï.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, on a oublié de saluer Natacha.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Donc Nat à Dubaï, si demain pour de vrai j'ai envie d'y aller, je prends mon ordi, je prends un ticket cet après-midi, je prends mon billet d'avion et puis j'y vais. Et ça pour moi c'est incroyable. En fait c'est vraiment cette liberté que je vais chercher et puis aller faire ses courses à la Migros à 10h en mardi matin, c'est incroyable. Il n'y a pas les moldus. Il n'y a pas tous les moldus.

  • Speaker #1

    On ne devrait pas dire ça mais c'est vrai que moi j'ai commencé à apprendre ce mot. En fait, tout d'un coup tu as accès à des espaces temps où les gens ne sont pas là, dispo, ils sont en train de travailler et tu te rends compte que la vie est plus douce. et c'est en général la vie des retraités parce que du coup ils profitent de ça la vie est plus douce, moins stressante moins de bouchons, moins de tout et c'est vrai qu'on s'y habitue vite quand je dois me déplacer dans un horaire où tout le monde est en train de se déplacer parce qu'ils sont en train de commuter pour le travail c'est compliqué,

  • Speaker #0

    tu te rends compte qu'en fait il y a du putain de peuple et que c'est très stressant et moi j'ai commencé à avoir des angoisses avec ça je me suis tellement habituée à prendre le train le matin à... maintenant si je veux ça à 10h-11h après les retraités ou les gens qui vont au rando qui sont en vacances et le fait d'être le soir ça me panique et j'ai oublié ça et ça je me rends compte à quel point c'est un luxe que je me suis créée et je partage moi c'est ça le luxe vraiment et à chaque fois je me dis j'ai trop de chance de

  • Speaker #1

    pouvoir faire ça c'est un truc qu'on partage je pense parce que moi c'était ça c'était la liberté de pas pointer de pas aussi rendre des comptes à ton chef ou comme ça moi il y avait aussi beaucoup de choses dans lesquelles j'étais pas profondément en désaccord dans ce qu'on faisait au niveau marketing avec la boîte pour laquelle je bossais avant, où vraiment je me disais mais on peut pas faire ça, c'est pas possible. Et non, t'es obligé, tu dois le faire, tu dois exécuter. Et ça, pour moi, c'était pas possible. Et je pense que c'est ce qui fait qu'aujourd'hui tu te construis un business qui n'est pas comme ça. Mais après, chacun son dada en fait. Il y en a qui vont préférer être en présentiel, avoir des clients en présentiel, etc. Mais en fait, j'ai encore une autre question avant de passer justement au problème business. Il y a un moment où vraiment votre pire truc qui vous est arrivé ? L'échec vraiment monumental, il y a un truc qui te marque ?

  • Speaker #0

    C'est justement le jour où je me suis rendue compte que les lancements, ça n'était plus possible. En fait, si tu veux, on avait ce lancement de septembre, on avait injecté un budget qu'on n'avait jamais injecté à l'école. Je ne sais pas pourquoi, aujourd'hui, je dis des mots... C'est des trucs qui sortent. À l'époque, on avait, je crois, injecté 7000 francs de budget pub. Et pour nous, c'était un truc complètement fou et c'était un peu un pari.

  • Speaker #1

    En combien de temps, du coup ?

  • Speaker #0

    c'était sur deux semaines en tout cas c'était un joli midi ouais c'était un truc de fou et puis en fait on avait tout préparé le lancement sur presque deux mois et demi tout était prêt, les campagnes étaient prêtes à lancer et puis il y avait cet enjeu là où en fait le mardi soir il fallait qu'on soit en live parce qu'on partait sur une présentation, c'était un webinaire d'environ une heure donc il fallait juste que ce soit parfait et deux jours avant je tombe et je me pète la cheville. J'étais au bout de ma vie vraiment en plus de ça je me rends compte je me rends compte à l'époque que mon feed le finisseur avec qui j'allais travailler j'ai pas été assurée en accident alors que bref ça aussi c'est aussi un truc il faut faire attention, il faut toujours vérifier de pas ça c'est pas évident de passer la jungle au début bref donc je me rends compte que j'ai la cheville pétée et qu'en plus de ça je suis pas assurée et je dois bosser comme une folle pour ce lancement et je dis à Anath avant le lancement je dis je suis pas capable c'est impossible et en fait on pouvait juste pas l'agir c'était impossible voilà Tu perds ton annoncement. Il y a des gens qui t'attendent. Ils sont allés en live. Tu as rejeté tout cet argent. Et en plus, tu sais que c'est sur septembre. Donc, c'est sur le 4. Ouais. Et c'est là que tu fais le plus d'argent. Donc, il faut prendre son mal en patience. Vous avez fait comment ? Je me rappelle, j'avais les larmes comme ça. Tout le monde me tapait. Allez, on va essayer tout. Devant le live, j'avais les cœurs à deux sens. C'était vraiment affreux. Et puis, allez, c'est parti. En fait, j'ai fait mon heure. Finalement, ça allait. Et puis, ça a sauvé les meubles. Mais c'est là que je me suis dit, et en fait on était dans une période où on avait lancé trop de produits, on avait été trop gourmandes, on était sur ses lancements et on s'est dit on va se cramer comme ça. Et là il faut qu'on remette les choses en classe.

  • Speaker #1

    Moi c'est souvent un truc que je me dis, là c'est un peu plus creux, il faut que je lance un nouveau produit, qu'est-ce qu'il faut que je fasse ? C'est un peu tout le temps les questions où tu te dis putain comment ça va ? Ou parfois je me dis aussi, je vois le long long long terme, je me dis putain s'il faut que je fasse ça pendant 20 ans, ça va être chaud, ça va être sport tu vois. Et en fait, quand tu avances au day-to-day, tu te rends compte que ce n'est pas exactement ça la réalité et que tu peux être un peu plus slow dans le business. Et puis, en fait, ça fait partie du truc, l'évacuo. Je me rappelle, tu m'as raconté l'histoire de ton média bailleur qui avait déserté, qui ne faisait plus les pubs.

  • Speaker #0

    Oui, justement, sur ce lancement-là aussi. On se rend compte qu'on a injecté tout ce budget et en fait, le soir avant le lancement, où tu payes go départ, il n'y avait rien qu'avec tes setups dans le business manager. Putain,

  • Speaker #1

    c'est fou ça.

  • Speaker #0

    Et là, on a commencé à paniquer et en fait, c'est aussi un truc que je me suis rendu compte et ça, ça m'a fait tellement évoluer et ça, je remercie trop le business. En fait, c'est toute ta faute. Ce n'est pas la faute de l'autre. Tu n'as peut-être pas bien géré, tu n'avais qu'à vérifier avant et tu dois juste trouver des solutions. En fait, tu es tout le temps en train de trouver des solutions et moi, ça m'a énormément bien fait. tellement fait évoluer dans ma vie parce que je me retrouve plus d'excuses. C'est ma faute.

  • Speaker #1

    Je crois que ça va sur la question business que tu dois me poser. C'est en lien avec ça.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. C'est vrai que j'ai deux problématiques du moment. Ma première, c'est le fait qu'aujourd'hui, on a décidé de travailler le plus minimalement possible. On va sur un business qui est automatisé et sur des choses très minimales mais qui fonctionnent bien. Et puis pas être dans ces rushs de lancement, mais par contre être sur quelque chose d'automatisé qui te rapporte tout le temps. Ça rapporte un peu moins parce que forcément, quand tu as un lancement, tu as des gros pics, mais par contre, sur toute l'année, tu es mieux et tu gagnes plus, évidemment. Et le problème, c'est qu'en ayant fait ça, on est en train d'automatiser. Ça prend énormément de temps à tout mettre en place. Et puis, on est tellement dans le fer en ce moment, alors qu'on ne devrait pas être que dans l'exécution. C'est pas du tout bien, mais malheureusement, on n'a pas le choix. Et le souci, c'est qu'actuellement, on n'a pas du tout le temps de recruter. Et c'est vraiment là qu'on se rend compte qu'on a besoin de recruter. Et c'est des choses un peu bêtes en ce moment. Typiquement, je fais de la mise en page Canva, mais ce n'est absolument pas à moi de faire de la mise en page Canva. Mais je n'ai pas le temps de chercher quelqu'un qui va faire expliquer, attendre deux semaines, parce qu'on est vraiment dans le rush. Et puis finalement, c'est ça l'enjeu. C'est quand est-ce que je suis prête ou pas.

  • Speaker #1

    Est-ce que... Alors, du coup, on va juste expliquer qu'est-ce que vous sortez. Parce que là, grosso modo, vous avez sorti... Je crois que c'était en décembre, le Lifebook.

  • Speaker #0

    Exactement, ouais. Le Lifebook,

  • Speaker #1

    c'est un livre où, en fait, on rentre sa date de naissance, etc., enfin, les éléments qu'il faut pour le design humain, et on reçoit un livre de sa vie, en fait, une espèce de manuel, c'est ce que je parlais avant, où on a tout qui est détaillé. Et en fait, vous avez automatisé ça, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, les gens peuvent venir acheter, recevoir ce livre, vous n'avez plus rien à faire, tout est fait. C'est ça. Et là, l'idée, c'est que, c'est une idée de nous, je crois, c'était de le mettre en gratuit, une partie gratuite pour que les gens puissent se projeter. dans la totalité du livre. Et c'est ça que vous êtes en train d'automatiser pour du lit de magnète, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Oui, et si tu veux, le design humain, il y a des millions de possibilités. Il y a autant de possibilités que d'humains. Donc ça veut dire que c'est des trucs avec des algorithmes et des possibilités où toi tu vas créer toutes les possibilités à l'avance. Et c'est une machine de guerre. Mais ça demande beaucoup de travail, tu vois.

  • Speaker #1

    Alors, il y a combien de possibilités en tout ?

  • Speaker #0

    Tu m'as un peu dit en télésens. Ah,

  • Speaker #1

    et du coup c'est un truc qui se génère,

  • Speaker #0

    qui s'affiche. Voilà, en fait si on a travaillé les programmes... Des proclamateurs qui viennent et si tu veux, tu as ta solution. Et puis, il y a tout ce qui commence à être en place et qui s'imbrique. Le problème, c'est qu'il faut quand même connaître le design humain. Donc, tu ne peux pas former un gars qui sait faire de l'informatique en design humain. On a une vraie problématique. Et du coup, si tu veux, nous, on a déjà écrit toutes les possibilités. Ça m'a pris sept mois d'écriture. Et puis, c'est environ deux tomes de Harry Potter. Donc, tu vois, c'est... C'est... Donc on a fait un travail de fou et puis une fois que tu as enfin mis tout ça en place, qu'est-ce qu'il faut faire ? Il faut le mettre en page.

  • Speaker #1

    Il faut le mettre en page, oui. Alors ma première question c'est, là ça va être du one shot, c'est-à-dire qu'en fait tu as quelqu'un qui va venir te faire ses designs, enfin tu le fais qu'une fois, c'est ça ? Exactement. Et dans le reste du temps dans votre business vous n'avez pas besoin de graphiste parce que c'est toi qui peux faire ces questions.

  • Speaker #0

    En fait on a beaucoup de one shot.

  • Speaker #1

    Et actuellement tu en es où par rapport à ta tâche ? Est-ce que tu as bientôt fini ou tu es...

  • Speaker #0

    Oui je suis presque en train de terminer.

  • Speaker #1

    Je dirais que, parce que du coup, si t'es en train de terminer, bon, ça fait un peu tard, mais je pense pour toute personne qui nous écoute et qui est un peu dans ce mood-là, parce qu'il y a une situation similaire qui m'est arrivée, où en décembre, en fait, je sortais 100% indépendant et rentable, et puis pareil, j'avais pas délégué, parce que je me suis dit, c'est bon, je vais y arriver, et en fait, je me suis pris plusieurs rushs de différents trucs en même temps, et franchement, ça devient horrible, enfin, autant en janvier, j'ai pas beaucoup bossé, mais alors en décembre, je me faisais des 10 heures par jour, un truc comme ça. Plus le week-end, j'ai pas eu de vacances pendant les fêtes, etc. Enfin, je me suis vraiment... C'était horrible. Mais si maintenant, moi, le conseil que je donnerais à toute personne qui se retrouve là-dedans, c'est en fait de planifier, d'anticiper la charge de travail. C'est que tu sais que, bon, tu vas devoir poser trop des programmateurs, donc ça, c'est déjà bien. Le texte, il a été fait, et puis que par vous, parce que vous pouviez pas forcément déléguer ça à quelqu'un d'autre. Et donc, il y a une partie design à faire. Et c'est combien de temps te prend une page, etc. Et à titre perso, ce que j'ai fait, parce qu'on est dans une prestation de service qui est quand même... Bah c'est censé être pas cher parce que c'est de l'exécution tu vois. Donc en fait t'es censé processiser à fond ce que tu dois faire. Donc donner ta charte, donner un exemple etc. Et après moi ce que j'ai fait par exemple pour le montage vidéo c'est que j'ai demandé à des freelances de me faire des vidéos tests. Et après évidemment la vidéo test tu reçois des trucs éclatés tu vois. Tu reçois des trucs pas bien. Mais là tu peux déjà voir ce qui se rapproche le plus de ce que t'as besoin. Et en fait après c'est des micro réglages que tu dois faire avec la personne. pour faire en sorte que ça corresponde un maximum à ce que toi, tu as fait. Et après, je trouve que ce qui est encore un autre truc délicat quand tu embauches des gens, c'est toute la partie paramétrage aussi des conditions, tu vois. Le prix, la livraison, le délai, les respects et tout. Et moi, il y a un truc où il y a vraiment des limites, c'est le bouche à oreille. Tu sais, quand tu recommandes quelqu'un, ah, j'ai bossé avec elle, c'est vraiment bien et tout. La limite, c'est que ça a peut-être... C'était peut-être très bien pour la personne avec qui elle a bossé, mais pour toi, c'est peut-être pas ce que tu attends. Moi, par exemple, en vidéo... J'attends quelqu'un qui soit au moins meilleur que moi, voire mieux, qui viendra avec des trucs un peu nouveaux à proposer. Mais j'attends quelqu'un qui sera hyper carré au niveau des livraisons. Genre tu m'as dit mardi à 17h, c'est mardi à 17h. Mais par contre tu me dis mercredi à 17h, c'est pas grave, moi je m'en fous que ce soit mardi ou mercredi. Tant que tu m'as dit et que tu respectes ta deadline, c'est bon. Et je trouve que de toute façon tu dois passer par une petite phase de test où tu vas avoir un petit peu avec la personne. Mais le freelance il permet de faire ça tu vois. Mais après ça c'est pour du one shot si tu dois embaucher. Vous avez embauché déjà vraiment des gens ?

  • Speaker #0

    comment ça s'est passé le processus ouais bah c'est dans le passé bah franchement c'était assez difficile et souvent on a été plus ou moins satisfaites mais j'ai l'impression que ça a jamais été vraiment exactement ce qu'on recherchait ouais c'est dur et si tu veux en fait parfois on a été ultra satisfaites sauf que c'était un petit peu trop tôt donc tu vois au niveau enfin je dis bah pour une des tâches pour le SAV et tout ça ah mais pourquoi tu dis que c'était trop tôt parce que pour la personne c'était il y avait peut-être pas forcément assez de charge au travail en fait on s'y est pris un petit peu trop en avance et là l'enjeu c'est le curseur Parce que tu vois, le moment où tu commences ton processus de recrutement, il faut que ça tombe pile poil, qu'on y sera dans le rush. Et même, je le vois pour tout ce qui est stratégie et tout, le temps de mettre en place, prendre un rendez-vous, expliquer ta boîte, tout ça, ça prend vite un mois, deux mois, enfin un mois et demi.

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    Et là, typiquement, je n'ai pas le temps. Ça doit sortir demain, enfin voilà. Donc c'est pour ça que ça ne va sortir hier. Donc c'est toujours ce truc. Limite, je me demande si... c'est peut-être quelque chose que tu pourrais... Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Non, mais c'est la bonne idée. Mais est-ce que tu penses que ça peut être mieux d'avoir des gens sous la main ?

  • Speaker #1

    Mais clairement, à part ça. D'ailleurs, dans ma recherche de vidéo freelance, de freelance vidéo, de vidéaste, j'ai fait un dossier refusé parce que vraiment, ce n'était pas OK et j'ai fait un dossier sous le coude. Comme ça, je sais que j'ai pas mal de gens à aller chercher, tu vois. Et c'est comme ça aussi que moi, que je fais mon carnet d'adresse parce que quand on est entrepreneur, je trouve que c'est hyper dur de s'entourer, d'avoir vraiment les bonnes personnes qui... En fait, t'as des personnes qui vont dans le même sens que toi au niveau de la vision, et ça c'est l'idéal parce qu'ils ont tellement la même vision que toi qu'ils vont s'accrocher avec beaucoup de points sur toi. Et t'as des gens qui correspondent pas du tout et qui ont pas compris ce qu'ils foutaient là, et ça c'est les bires que t'as pas envie d'embaucher en fait, parce que ça va être une catastrophe. Par contre, pour répondre à ta question, je pense que de toute façon il faut toujours anticiper, et plus t'es fort en planification, en gestion de projet, plus tu vas comprendre quand est-ce qu'il faut embaucher et à quel moment.

  • Speaker #0

    Moi, je pense que nous, c'est notre lacune, la gestion de projet. En fait, on est souvent ultra utopistes sur combien de temps ça va nous prendre.

  • Speaker #1

    Mais ça, je pense que c'est tout le monde.

  • Speaker #0

    C'est tout le monde. C'est extrême, tu sais. Et souvent, on s'est écrit avec notes et on se dit, OK, c'est bon, j'ai fini mardi prochain, pas de souci. Et t'as l'impression que t'as pris large. En fait, mardi prochain, tu te rends compte qu'il faut encore étudier. Mais je pense qu'on est tous comme ça.

  • Speaker #1

    Après, moi, j'avais vu, je crois que ça s'appelle Amélie. Kahn, Kahn, Kahn, je ne sais pas si tu connais l'académie du temps, elle en parle beaucoup elle fait pas mal de contenu justement sur la gestion du temps et puis moi j'avais beaucoup aimé, j'avais suivi un de ses webinaires où elle disait justement qu'on ne vise pas assez large en fait, qu'il vaut mieux viser beaucoup plus large et puis réduire après enfin gagner du temps en fait sur ça c'est un vrai détail,

  • Speaker #0

    quand tu démarres c'est encore pire et même après 5 ans c'est ça,

  • Speaker #1

    bah moi coach ton business en tout, tu vois tu disais que vous avez mis 8 mois à 2 Coach ton business pour avoir la version telle qu'elle est maintenant, sachant qu'on n'est pas sur un truc du style, je ne sais pas, comment s'appelle la Jérémy Coleman ? On n'est pas sur une méga formation en ligne. Ce n'est pas comme si j'avais déployé plein de trucs en ligne. Il y a un mentorat derrière quand même. C'est quasiment 12 mois tout seul. C'est énorme. Et j'ai recommencé trois fois tout seul. C'est tellement de temps. Et après, il faut gérer la livraison de tes clients. Par exemple, si tu as des séances one-to-one, vous faites plutôt des lives à l'intérieur de la chaîne.

  • Speaker #0

    Oui, chaque semaine, on a un suivi.

  • Speaker #1

    au début c'est chaque semaine chaque deux semaines ça dépend un petit peu mais c'est important quand même d'avoir ce suivi pour nous il faut livrer ce que tu promets à tes clients donc plus t'es dans du one to one plus tu dois passer du temps à faire ça Et en même temps, il faut continuer de produire.

  • Speaker #0

    Communiquer, vendre.

  • Speaker #1

    Communiquer, vendre. Et en même temps,

  • Speaker #0

    il faut faire de la strat.

  • Speaker #1

    C'est hyper chaud, tu vois. Mais la partie délégation, je trouve que quand tu te décoince un peu les fesses au niveau de comment t'apprends à déléguer. D'ailleurs, c'était une question que je voulais te poser, c'était au niveau des process, vu que vous êtes deux. Comment est-ce que vous gérez les tâches à deux ? Parce que pour moi, c'est un peu la base quand tu veux déléguer, c'est d'avoir vraiment des process hyper clairs pour que quand la personne, elle rejoint ton entreprise ou ton prestataire ou machin, soit tellement clair que tu gagnes une chée de temps à travailler avec la personne. Comment vous faites à deux ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est vraiment un truc qui fonctionne de fou avec Nat. C'est que si tu veux, on est ultra complémentaires. On se ressemble énormément, on a la même vision. Et par contre, au niveau des tâches, on est 100% complémentaires. Et du coup, on a chacune les tâches. Natacha, elle va gérer tout ce qui est intégration, tout ce qui est Kajabi, pour pouvoir faire des processus avec des strife cards, où elle va relier des choses très techniques. Et puis moi, je suis un peu la folle créative qui va donner ses idées, tu vois, l'écriture un peu du lifebook, tout ce qui est design. Et puis elle, elle va m'aider à intégrer ça, à dire OK, il manque ça. Peut-être ça peut être plus intelligent comme si. Et en fait, on a nos tâches. Donc, ça veut dire que chacune, on a un projet commun. Par contre, on n'a même pas besoin de communiquer sur qui fait quoi. C'est logique. C'est fou ça. Donc toi,

  • Speaker #1

    est-ce que ça t'est déjà arrivé de devoir... C'est pas repasser derrière elle dans le sens où elle a mal fait un truc, mais imagine, elle est absente ou un truc comme ça. Tu saurais où trouver ce qu'elle fait ?

  • Speaker #0

    Oui, alors on a bien sûr... On sait, mais c'est sûr qu'elle prendrait beaucoup plus... Ça irait beaucoup plus vite pour elle. Ouais. Mais on a vraiment limite... Chacune ses spécialités. Après, peut-être qu'il y a des trucs qu'en vrai, je saurais pas faire. Ouais, tu vois. On a chacune une spécialiste. Ah, c'est fou, ça.

  • Speaker #1

    Et t'as dit que t'avais une deuxième problématique ?

  • Speaker #0

    Ouais, bah, ma deuxième problématique, c'est... Je te disais avant, le fait de show-up, de montrer... Je sais, tu vois, on a une communauté qui grandit ultra lentement. Après 4 ans, on est que à 7500 personnes.

  • Speaker #1

    Mais attends, ça c'est sur Instagram ou dans votre base email ?

  • Speaker #0

    Instagram.

  • Speaker #1

    Non, parce que dans votre base email, elle doit être...

  • Speaker #0

    Oui, dans notre base email, ça serait bien. Vous avez quand même une bonne communication. Oui. Avec Rennes, on appelle ça la communication en sous-marin. C'est un existant marketing, mais voilà comme on l'appelle.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est votre communauté. D'ailleurs, je te coupe, mais moi je pense que vraiment un des trucs à prioriser dans les prochains mois, mais ça c'est parce que quand j'ai vu ce qui s'est passé... sur TikTok aux Etats-Unis, je me suis dit ça pue, c'est d'avoir un maximum c'est pas moi qui l'invente de toute façon il faut un maximum rediriger tes prospects vers tes propres bases mais c'est d'animer quelque chose à l'interne en fait on cherche pas à avoir une communauté de 5 à 10 000 personnes à l'interne mais d'avoir peut-être moins 1000, même moins 100 personnes qui sont ultra actives mais en fait c'est ce qui va vraiment faire vivre ta marque et vas-y je t'ai coupé,

  • Speaker #0

    continue Ah non mais nous notre newsletter c'est notre c'est incroyable vraiment on sous-estime ...

  • Speaker #1

    ça mais tout le temps moi je dis tout le temps et en VR l'analyseur je ferais ça comme ça et en fait c'est tellement important enfin tu vois nous chaque jour on a environ une centaine de personnes qui s'inscrivent ouais tu vois et c'est hyper important enfin entre la pub l'organique il y a plein de choses mais c'est vrai que ça c'est quelque chose qu'on gère plus ou moins mais du coup je rejoins ce que t'allais dire par rapport au fait de show up un problème actuellement où vous avez peur où vous avez vous vous montrez pas assez donc ouais je pense à un syndrome de l'imposteur et c'est un truc que mes clients me disent toujours je suis pas à l'aise devant la caméra J'ai peur d'embêter. C'est encore un peu différent, j'ai peur d'embêter. Parce que vous, vous n'avez pas peur d'embêter avec vos emails,

  • Speaker #0

    vous y allez. Ouais, non, c'est plutôt... En fait, si tu veux, on a parlé de fric, on a parlé de vie, parce que j'ai aussi tout quitté. On est partie six mois en Thaïlande dans des trucs à rêve et tout. Et puis, quand on a commencé... Enfin, tu vois, moi, je me sens un peu comme la meuf de la campagne lausannoise, au-dessus de Lausanne, qui n'a jamais connu des trucs à rêve. trucs de luxe. Quand j'étais petite, j'allais dans les campings et tout, puis j'ai commencé à pouvoir me payer des trucs un peu cool. Puis au début, tu partages sur les réseaux. Et en fait, tu t'en reprends plein la gueule. Ouais. Et par tes amis, par ta famille. Franchement, j'ai été choquée. J'ai reçu des messages comme ça, en privé, comme quoi ben ouais, j'avais trop changé. Et en fait, fondamentalement, je suis toujours la même.

  • Speaker #1

    Je trouve pas que ça change de moi.

  • Speaker #0

    C'est juste, tu sais, ben, sois content. Et c'est vrai que j'ai vraiment vu... Au début, je voulais... Je suis partie un peu... Le monde des bisounours se semble déjà un peu reproché mais j'étais là mais purée regarde je suis rien j'ai pu le faire vas-y et puis ça donne tout de suite cette image de scameuse et c'est comme si c'était pas possible et tout et en fait j'ai pas mal souffert de ça et j'ai plus osé montrer J'ai jamais même... J'ai une voiture mais tellement pourrie. Genre, des fois, je lançais du sel déçu pour être sûre, je me disais, est-ce que je vais arriver au pan B et tout ? Ça a duré quatre ans. Aujourd'hui, j'ai enfin pu m'acheter une voiture de rêve et tout. Enfin, pour moi, c'est une voiture de rêve.

  • Speaker #1

    Non, c'est une voiture de rêve, on peut le dire, c'est une voiture de rêve.

  • Speaker #0

    Et en fait, j'oserais même pas partager ça sur les réseaux, alors qu'en fait, c'est quand même une concrétisation de se dire, bah, t'as réussi à faire ça. Et en fait, je sais pas, j'ai un problème un peu avec ce que c'est le matériel.

  • Speaker #1

    C'est dans ton design, la partie matérielle ?

  • Speaker #0

    parce que tu m'avais dit ça une fois à mon sujet que moi j'avais besoin d'un environnement alors c'est pas d'être matérialiste je sais pas comment tu pourrais décrire ça avec les mots du design humain ouais bah dans le design humain si tu veux t'as un côté où tu peux être très nature et toi c'est important d'être dans un contexte très naturel et puis tu vas pas forcément oser montrer ton côté j'ai envie de dire superficiel et puis ça pourrait créer une dissonance ça je pourrais le voir dans le design humain mais c'est ton cas ? non c'est pas mon cas C'est quoi du coup dans ton... Dans mon design humain, franchement, j'ai tout qui dit que je dois me mettre en avant. Si tu veux, j'ai un canal qui s'appelle le canal du leader. Et déjà quand j'ai appris que j'avais un seul canal, si tu veux, c'est mon énergie constante et que le mot c'était leader, j'étais fâchée comme ça. Je me dis mais moi, je ne suis pas du tout un leader. Je ne veux pas me mettre en avant. Je me dis non, tu fais ma gueule. Je ne me vois pas, je ne me considère pas comme ça. Et j'avais l'impression que c'était mal de se mettre en avant. Moi, je me rends compte que si tu veux, dans le design humain, tu as des talents. Et quand ton talent se concrétise de façon positive, tu vas briller. Mais il peut être aussi à l'extrême opposée. Et là, je suis en train de travailler avec ça.

  • Speaker #1

    Mais si finalement, se montrer et se mettre en avant, ce n'est pas forcément que les réseaux sociaux. C'est aussi juste dans sa vie, admettre qu'on réussit et qu'on a le droit de réussir. Ce serait aussi ça, non ? Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Non, mais je pense. En fait, je crois qu'il y a cette timidité aussi. Natacha, elle habite à Dubaï. Et puis, quand on parle de Dubaï, on se fait lâcher, tu vois. Et tu mets les stories, on voit 20 followers en moins. Et en fait, tu dis, mais je sais, c'est bien. D'un côté, ça fait du tri. Ça, je suis d'accord. Mais tu sais, tu ne sais plus comment parler, quoi parler. Est-ce que c'est correct, pas correct ? Et puis, il y a un peu ce côté genre, est-ce que ça va pégerer mon business ? J'ai envie d'en parler. Mais je ne me sens jamais vraiment à l'aise avec ça. À l'aise.

  • Speaker #1

    Mais après, je trouve que... Vous, vous avez une particularité, parce que moi je vous parle souvent d'ailleurs aux gens qui nous écoutent, on n'a pas besoin d'être à Dubaï, machin et tout, je dis souvent ça, ou à Bali etc. Mais c'est plutôt dans une optique de... D'ailleurs j'ai souvent des messages j'en ai eu un sur Youtube le jour ouais mais pourquoi rester en Suisse quand tu peux faire des marches plus importantes si t'habites à l'étranger ? En fait on a envie d'habiter en Suisse on est dans un pays incroyable.

  • Speaker #0

    D'ailleurs j'aurais pu habiter partout dans le monde et je suis restée en Suisse tu vois.

  • Speaker #1

    Particulièrement dans une commune très sympa de l'Ouest-Faussan.

  • Speaker #0

    Vraiment.

  • Speaker #1

    Moi, je suis perdue en Valais. Quand les gens viennent me voir, ils me disent « Mais Janice, qu'est-ce que tu fais là ? » En fait, je kiffe. C'est trop bien. Au final, on n'est pas au centre-ville de Lausanne, au centre-ville de Genève. On n'est pas dans des villes qui coûtent cher. Ce qui fait aussi que notre train de vie est plus modeste, mais il est mesuré et il va avec tout le reste. Par rapport à ce que tu voulais dire, je dis souvent qu'on n'a pas besoin d'aller à l'étranger, etc. Et dans le cas de Natacha, ce n'était pas pour aller faire la dropshippeuse à Dubaï. Elle a fait ça. C'était aussi par rapport à son copain, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Exactement. Il travaille là-bas. Et puis, on va. Elle a eu un réel coup de cœur pour me parler. Voilà, c'est ça. Et vraiment, Dubaï, ça, c'est un truc aussi que j'ai peut-être envie parfois de faire une parade avec la Suisse. C'est qu'en Suisse, quand tu vas parler d'entrepreneuriat, tu vas parler d'argent et tout, les gens, ils n'ont pas cette culture tout le temps. Du coup, tu dois expliquer ce que c'est l'argent. Tu sais, hein ? et puis du coup il y a ce côté où c'est pénible pour les rencontres et tout, à Dubaï il y a tout qui est fait pour ça ils sont drivés par l'argent, alors tu me diras il y a ces côtés complètement négatifs je vais pas, voilà mais par contre si t'as envie de monter un business que t'es motivée, en fait tu parles le même langage et ça c'est cool parce que tu te sens aussi dans ta communauté et puis ça c'est aussi un vrai vrai sujet, c'est quand tu commences à faire ton business, que tu commences à réussir C'est compliqué parfois aussi d'en parler avec tes amis, de t'entourer,

  • Speaker #1

    de peut-être avec des gens qui vont comprendre ta réussite et qui vont te soutenir là-dedans.

  • Speaker #0

    Et les enjeux. Et tu sais, il y a aussi ce truc où je me suis rendue compte au début, tu parles de ton projet et les gens se lèvent avec un petit rictus et ils se disent « Ok, vas-y mais j'y crois pas trop » . Et puis une fois que t'as réussi, on te demande « Alors ça marche toujours ? » Comme si en fait t'allais te planter.

  • Speaker #1

    Ouais, mais tu sais que moi ces derniers temps, j'ai eu beaucoup beaucoup de remarques parce que je... En septembre, j'ai pris le pari d'arrêter de parler de mes chiffres. J'étais là, vas-y, je dis plus rien, on arrête. En décembre, j'ai changé d'avis, je me suis dit, ok, mais en fait, la nouvelle année 2025, pourquoi je parlerai pas de nouveau des chiffres ? Parce que vu que je parle de thunes, etc. Donc là, j'ai recommencé à parler des chiffres. Et je t'avoue qu'il y a de nouveau une dissonance où je me dis, putain, ça fait chier de parler des chiffres parce que les gens, souvent, ils sont là, genre, mais tu gagnes vraiment de l'argent avec ce que tu fais ? Je leur ai dit, mais vous vous rendez pas compte, en fait ? Il faut le voir pour le croire. Et nous, on est dans le business, donc on voit les chiffres qu'on a, genre, mais... Ça fonctionne. Et il n'y a rien que nous. Il n'y a pas que nous. Il y a des milliers de personnes qui font de l'argent en ligne. C'est vraiment horrible de dire ça. On se fait de l'argent en ligne. Mais en tout cas, avec Internet et avec le monde digital. Et je trouve que, en tout cas, moi, ça m'épanouit une chier parce que ça me permet de rencontrer plein de gens. Ça me permet de rencontrer aussi beaucoup de gens qui ont la même vision des choses que moi, qui sont alignés avec ce que je veux et qui ne sont pas en train de me tirer des balles dans les pattes ou qui ne sont pas en train d'essayer de me faire trébucher parce qu'ils aspirent à la même chose et ils ont envie d'avancer dans ce sens-là. Mais c'est aussi pour ça que j'ai fait beaucoup de tri autour de moi. c'est quelqu'un en fait qui va me dire le moindre truc qui me pique ou qui me descend ciao il y a ce truc où là tu viens,

  • Speaker #0

    en tant qu'entrepreneur on se comprend, et là tu viens me dire ok meuf j'ai décroché ce contrat et je suis trop contente pour toi vraiment t'es là allez vas-y et c'est pas toujours comme ça t'as l'impression que il faut un peu t'excuser, tu peux pas trop en parler et je ressens ce décalage et parfois c'est un peu Je ressens limite comme une mélancolie. Je ne sais pas comment t'expliquer. Et du coup, je ressens ça avec les réseaux. Et depuis le mois d'août, j'ai été ultra fâchée contre tout ça.

  • Speaker #1

    Oui, vous avez pu le poster.

  • Speaker #0

    Oui, j'étais vraiment... Ça m'a un peu dégoûtée. Je me suis dit, franchement, qu'est-ce qui est correct, qu'est-ce qui n'est pas correct ?

  • Speaker #1

    Pour répondre à ta problématique, moi, ce que je dis souvent à mes clients, c'est qu'il y a une différence entre être influenceur et être vraiment créateur de contenu business, du coup, dans le sens où commercial. On va utiliser les plateformes pour être commercial. Et je pense qu'en fait, tu peux créer du contenu pour draguer,

  • Speaker #0

    draguer,

  • Speaker #1

    pour littéralement attirer les gens vers ton produit ou ton service sans montrer tout ton cadre de vie. Moi, pendant longtemps, j'ai essayé d'être dans une dualité où je me suis dit, on m'a mis les tickets influenceuses, je ne veux pas être influenceuse, donc je vais être créatrice de contenu pour mon business. Et là, je me rends compte qu'en fait, ce qui marche bien par rapport à ce que j'aspire et ma vision, c'est aussi pour ça que je t'ai posé la question au début de l'épisode, c'est de montrer aux gens. un maximum d'authenticité, un maximum de qui je suis pour leur montrer pas de blanche, ok ? Moi, en fait, ce qui me fait kiffer, c'est pas d'avoir une Rolex, c'est d'aller m'acheter du matériel mammouth et d'aller faire de la peau trois fois par semaine, tu vois ?

  • Speaker #0

    Et en fait,

  • Speaker #1

    plus j'ai montré les pattes blanches, plus j'ai attiré des gens comme moi et du coup, j'ai attiré des gens qui aussi appréciaient mon humour, appréciaient un peu ces choses-là. Mais par contre, il y a toujours un truc où je me dis... Là, par exemple, j'ai partagé un poste avec mon couple et ce qu'on fait au niveau finance dans le couple. Et je sais très bien que parfois, tu peux... marcher sur un fil où tout d'un coup, tac, tu vas te recevoir un truc et tu vas te dire, ah putain, t'as ça de tomber. Mais dans ce moment-là, un jour, on m'a dit, il faut vibrer plus haut que ses énergies basses. Et moi, ça m'a pas mal aidée à me dire, dans ce moment-là, ben, vibre encore plus fort parce que tu lui vas pas sentir leur vibration.

  • Speaker #0

    Ouais, puis au final, c'est vrai, il faut pas s'excuser de ça. Je crois que j'avais un peu ce côté où, ben, désolée. Et puis, ben, c'est vrai aussi parce qu'on a reçu trop de messages hyper gentils. des personnes qui nous ont super soutenues enfin vraiment c'est incroyable et puis parfois tu reçois un commentaire négatif et tu te rappelles que de ça mais c'est fou hein, le négatif il va prendre tout d'un coup il va prendre une méga place alors que et t'es d'accord ça tourne en boucle quand même même si t'as beau être blindée et tu te dis ça peut arriver et qu'il reste dans sa vie mais c'est quand même pas facile de recevoir des commentaires complètement pas agréables et puis avec le temps moi je me suis vraiment dit tu vas t'y faire,

  • Speaker #1

    tu vas t'y faire et en fait quand tu reçois un commentaire négatif tu t'y fais jamais vraiment Après, il y a toujours des degrés. Il y a des gens qui vont bien construire leurs commentaires négatifs. Et t'es vraiment genre en PLS parce qu'il est bien construit. Et il y a des gens qui vont te dire un truc de merde. Et t'es là genre, vas-y. Bloqué. Au revoir, merci. Oui, c'est clair. Après, là, vous avez quoi comme stratégie ? Vous avez prévu de revenir sur les réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Oui, on m'a prévu de revenir. Et puis, moi, j'ai envie de... En fait, j'ai trop envie de partager. De façon authentique, montrée en vie. Tu vois, moi, je suis aussi quelqu'un qui est un peu gaffeuse. et puis j'ai pas enfin je veux dire j'ai un appart on peut tout casser voilà et j'aimerais bien aussi on peut partager les dessous et raconter les enjeux du business pourquoi pas enfin un peu de vlog etc mais c'est vrai que c'est pas non plus ça on le dit souvent avec Nass chez nous c'est pas un automatisme parfois on va vivre des trucs de dingue et il y en a pas une qui va sortir son téléphone ouais donc c'est aussi un truc qu'on Et vous avez travaillé. Ouais, et tu vois, il y avait plein de gens qui nous connaissent et qui voient les choses, qui voient ce qu'on a fait, et ils me disent « Ah, mais c'est incroyable et tout, on n'a jamais rien vu ça sur les réseaux. » Alors que, franchement, il serait mérité de 12 stories, mais je ne sais pas, ce n'est pas encore un truc... Oui,

  • Speaker #1

    ce n'est pas encore un automatisme. J'étais à un événement influenceur, il y a peut-être un mois en arrière, oui, ça fait un mois déjà maintenant, puis au moment où le speaker a commencé à présenter des marques, parce qu'il y avait une présentation marque, toutes les filles, bing ! Et moi, j'étais là, wow ! Tu as dit tout cet automatisme-là.

  • Speaker #0

    Ouais. Et puis aussi,

  • Speaker #1

    je trouve... D'ailleurs, on va aller tout à l'heure se balader. J'aime pas, en fait, mixer... Enfin, j'aime pas partir en balade et me dire il faut que je crée du contenu.

  • Speaker #0

    Parce que voilà, je sais que les influenceurs font beaucoup ça parce que ça fait partie du truc. Mais moi, je n'aime pas parce que je me dis après, tu es tout le temps en train de continuer, continuer, continuer. C'est un peu oppressant. Et du coup, je me dis là, je vais sortir pour faire du contenu. Là, je sors pour me libérer l'esprit. Et je pense que ça fait aussi partie de l'équilibre entrepreneurial.

  • Speaker #1

    Ouais, et puis je ne sais pas, de se montrer juste qui tu es. Physiquement, ça demande quand même, je trouve, en tout cas, bravo. Ça demande beaucoup de force. Tu l'as fait trop bien. Et j'ai toujours... Ouais, j'ai envie d'être dans cette authentité comme Janice. Salut, tu m'as dit. En tout cas, tu m'inspires beaucoup sur ce côté ultra authentique. Il n'y a pas de filtre, ça.

  • Speaker #0

    Jamais. À part le filtre... Parfois, il y a un filtre sur Instagram, quand même.

  • Speaker #1

    Non, mais je rigole. Je dis que c'est des filtres. Aussi.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est mon humour de merde, mon copain. Il est sûr que je n'ai pas de monde. C'est vrai, tu fais des blagues de merde. Qu'est-ce que tu pourrais dire, parce qu'on va terminer. Qu'est-ce que tu pourrais dire à... à quelqu'un ? Est-ce que t'as un message déjà que t'aimerais faire passer ? Un truc vraiment où tu te dis, ok, c'est le moment là de sortir le truc ?

  • Speaker #1

    Ouais. C'est un peu bateau, mais il faut vraiment croire en ses projets. Par contre, il ne faut pas le faire n'importe comment. Ok. Tu sais, tu dis, il y a aussi ce truc de la hustle culture, il faut travailler dur et doux. Alors oui, on ne va pas se mentir, il faut travailler dur. Il faut travailler dur un peu. C'est pour ça que c'est important de se faire accompagner, d'avoir un cadre, d'avoir des personnes qui sont aussi honnêtes autour de vous. Parce que parfois, tu vas demander à ton entourage, ils vont te dire « Ah, c'est trop cool ton truc ! » Par contre, moi j'ai des gens, ils me montrent des projets et je dis « Ok, je ne veux pas être la haute gentille que tu connais. Je suis ton amie, mais là, si tu veux vraiment que je te donne mon avis, ça ne va pas le faire ton truc. » Et c'est important d'avoir des gens qui vont être très honnêtes avec toi-même, de bien s'entourer au départ. Et puis, il n'y a pas de risque que ça se passe mal. Et il y a aussi pas mal de gens qui ne sont pas toujours très honnêtes. Dans le départ, tu diras « Il te faut ça, il te faut ça, parce que c'est aussi pour vendre. » Un truc qui va te manquer ça. Et c'est pour ça que c'est important de vraiment bien s'entourer par rapport à ça. Et puis de pas non plus trop écouter ce qu'on va te dire. Si tu veux, c'est en équilibre, en se faire bien l'accompagner et pas trop écouter le bullshit de tes proches qui vont te dire tu vas pas y arriver et tout. Et puis surtout, c'est d'avoir énormément de recul par rapport à son égo. Et te rendre compte que si t'as bossé 8 mois sur un projet de merde, en fait il faut que t'arrêtes. Il n'y a pas tout qu'à jeter à la poubelle. Mais par contre, il y a peut-être des choses qu'il faut remettre en place.

  • Speaker #0

    Ça m'est arrivé du coup en juin, où j'ai eu ce sentiment-là, où je me suis dit, putain, j'ai travaillé quatre mois sur ça et c'est de la merde. C'est très dur, c'est vraiment très dur. C'est quatre mois.

  • Speaker #1

    Ça nous est arrivé aussi. Pendant une année, on a bossé sur un truc, on s'est rendu compte, ça n'allait pas.

  • Speaker #0

    C'est de la merde. C'est très dur. Mais après, c'est pour la bonne, c'est pour la survie du projet et puis pour l'avenir. Puis au final, est-ce que c'est perdu un échec ? Non, parce que tu as appris et tu as fait de la merde et puis tu ne vas pas le refaire. Donc, c'est de la merde qui n'est plus refaite.

  • Speaker #1

    Non, puis vraiment, l'entrepreneuriat, je vois comment... vrai voyage et pour moi c'est la plus belle école de vie, franchement le développement perso c'est incroyable je trouve aussi la résilience et j'ai tellement appris sur moi, sur les autres sur Nat, ça nous a renforcé notre relation ouais enfin c'est magique donc il faut se lancer et il faut se faire confiance se faire confiance ça c'est le plaisir aussi je pense en tout cas merci beaucoup Aude, merci à toi on salue encore

  • Speaker #0

    Natacha qui est à Dubaï en ce moment même tu vas la revoir quand ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas encore, mais je sais que c'est sûr qu'elle nous écoute. Et puis l'année passée, je suis allée la voir au mois de juin et c'était un peu chaud. Oui, c'était un peu chaud avant. Peut-être à vous.

  • Speaker #0

    Si vous voulez retrouver Aude et du coup Auralima, c'est quoi sur Instagram ? Auralima.ch Auralima.ch Et puis si vous voulez vous lancer dans le design humain, c'est quoi d'abord le livebook ? Ensuite, vous avez la formation.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Pour devenir coach en design humain. Oui,

  • Speaker #1

    et après on a une intégration business.

  • Speaker #0

    Impact et entreprend, elle s'appelle toujours comme ça ? Oui, c'est ça. Ok.

  • Speaker #1

    qui est très axée du coup au business digital aussi je pense ouais bah c'est comment justement faire des tunnels de vente bah te planter, de refaire ton business modèle etc.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu crois qu'il y a un business derrière devenir coach pas coach, coach pour couple en design humain ?

  • Speaker #1

    Ouais d'où ? J'en sais un truc là les gens ils aiment trop quand on parle d'amour et là l'autre jour pour la Saint-Valentin on a lancé une newsletter sur les je me suis fait quitter comme une merde etc et les gens ils adorent ça donc oui et en plus de ça c'est incroyable de faire le design de son compte parce que tu comprends les trucs qui t'énervent tu te rends compte que finalement ça fait partie de lui et si tu veux tu vas pas le changer mais toi tu vas te mettre dans une autre perspective pour voir les choses différemment et te rendre compte que finalement c'est juste lui et voilà donc ok d'accord je pense que c'est un excellent truc merci beaucoup

  • Speaker #0

    du coup aussi si vous voulez les écouter il y a un podcast aussi un pack qui entreprend une sangue et puis voilà autrement on serait jolies de vous revoir sur les réseaux sociaux on va mettre ça en place et puis merci beaucoup vraiment c'était un super moment merci à toi

Chapters

  • Introduction et contexte de l'épisode

    00:00

  • Lancement d'Auralima et design humain

    16:07

  • Défis rencontrés et le syndrome de l'imposteur

    28:03

  • Stratégies de lancement et gestion d'entreprise

    37:56

  • Réflexions finales et conseils pour entrepreneurs

    43:56

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