Speaker #0Et si je m'écoutais vraiment ? Bienvenue dans ce podcast de coaching qui vous invite à faire une pause pour prendre soin de votre écologie personnelle. Je suis Nathalie Lourdel, coach et superviseur. J'ai créé il y a plus de 20 ans Autremen, une société qui accompagne les transformations professionnelles. Je dirige aussi l'école de coaching EAR, l'école un autre regard. Personnellement, je suis curieuse. J'aime évoluer, me questionner, grandir. Et j'ai plaisir à accompagner les autres sur ce chemin. Vous êtes atypique, créatif. Vous avez envie de déployer de nouveaux potentiels. Vous êtes au bon endroit. Je vous emmène en voyage grâce au coaching intégratif. L'objectif ? Harmoniser votre corps, votre cœur, votre cerveau. Pour libérer votre créativité et gagner en conscience. Pourquoi je pleure ? Je ne sais pas vraiment pourquoi je pleure. C'est une phrase qu'on confie souvent au coaching. Murmurer avec une sorte d'étonnement mêlé de frustration. Parfois des larmes doivent nous surprendre. Elles surgissent au détour d'un silence, d'un moineau d'un, d'une musique. Elles viennent parfois sans prévenir, comme si un barrage invisible s'aidait soudain. Pourquoi je pleure ? La question résonne, mais aucune réponse claire ne vient. Comme si ces larmes appartenaient à un langage que je n'ai pas appris à déchiffrer, un dialecte particulier de mon cœur. Dans cet épisode, je vous propose de regarder ces larmes mystérieuses autrement, non pas comme un problème à résoudre, mais comme une invitation à élargir votre compréhension de vous-même. Explorons ensemble grâce au coaching intégratif C5, le corps, le cœur, le cerveau, la conscience et la créativité. Les émotions sont complexes. Elles ne se réduisent pas à un raisonnement clair et linéaire. Très souvent, je cherche une explication, une cause précise, comme une enquête policière. Mais qu'est-ce qui a déclenché ces larmes ? Mais en fait, les larmes, elles viennent parfois d'un espace plus profond, qui dépasse ce qui peut s'exprimer en mots. Elles peuvent être la trace d'un stress accumulé que le corps libère à sa manière. Comme une cocotte minute qui évacue sa pression. Elles peuvent aussi être le signe d'un trop-plein émotionnel, quand le cœur ne peut plus contenir l'intensité de tout ce qu'il ressent. Elles peuvent être liées à une émotion enfouie, éveillée par un détail apparemment insignifiant. Elles peuvent simplement être une respiration intérieure. Alors, plutôt que de se dire « je ne comprends pas pourquoi je pleure » avec cette pointe d'agacement, si j'essayais de me dire Mon être m'envoie un message que je peux accueillir autrement. Et c'est peut-être là que réside le mystère. Mes larmes ne racontent pas seulement le présent. Elles portent des traces du passé, des blessures anciennes, des élans contenus. Parfois même une joie si vaste qu'elle déborde. Explorons ensemble comment les 5 C peuvent nous aider à apprivoiser nos émotions. Le corps. L'intelligence du ressenti. Que me disent mes sensations ? Où est-ce que ça se loge en moi ? Les larmes viennent souvent relâcher une tension physique ou psychique accumulée. Le corps enregistre un stock. Il se souvient parfois mieux que notre mental. Les larmes viennent souvent relâcher une tension. Le corps parle un langage ancestral. Il ne reconnecte avec cette sagesse intuitive que nous avons parfois oubliée. A force de tout vouloir mentaliser. Le cerveau, beaucoup de personnes hypersensibles partagent cette expérience troublante. Les larmes semblent surgir sans explication, comme si elles échappaient à tout contrôle mental. C'est déstabilisant pour un cerveau habitué à catégoriser, analyser, maîtriser. Quelle histoire je me raconte autour de ces larmes ? Est-ce que je me juge ? Est-ce que je culpabilise ne pas être assez fort ? Est-ce que je m'énerve contre moi-même ? Je m'étais promis de ne pas pleurer au travail, m'a dit une dirigeante pendant une séance de coaching. Les larmes sont perçues parfois comme inappropriées, comme quelque chose à cacher. Mon cerveau voudrait une explication nette, il enquête. Est-ce que c'est lié à ce que quelqu'un vient de me dire ? A un souvenir précis ? A une inquiétude pour l'avenir ? Mais voici l'invitation, apprendre à votre cerveau qu'il n'a pas besoin de réduire chaque émotion à un problème à résoudre. Parfois, le mieux, c'est simplement accepter de ne pas tout comprendre. Comment je peux... Cultiver une curiosité bienveillante vis-à-vis de mes larmes. Passons au troisième C, le cœur. Quelle émotion cherche à s'exprimer ? Possiblement la tristesse bien sûr. De la colère ou de la honte parfois. Mais ça peut être aussi de la joie qui déborde, la gratitude qui nous submerge, l'amour qui ne sait plus où se mettre. Parfois nous pleurons de beauté, de reconnaissance. De cette tendresse que je n'ai pas reçue avant. Les larmes appartiennent au royaume du sensible, pas au tribunal du mental. Elles nous invitent à lâcher la logique pour entrer dans l'écoute pure. Ces larmes nous invitent à faire confiance à cette intelligence du cœur qui sait des choses que la tête n'a pas encore comprises. Et si nos larmes étaient simplement une forme d'amour qui déborde ? Passons à la créativité. Comment puis-je transformer ces larmes en quelque chose de vivant ? Nos émotions ne demandent pas toujours à être comprises. Parfois, elles demandent juste à être accueillies, à être transformées en art, en mouvement. Peut-être que je peux les écrire, les peindre, les chanter, ou simplement leur laisser une place pour qu'elles deviennent une source d'inspiration. Le dernier, c'est la conscience. Qu'est-ce que ces larmes m'invitent à voir plus largement ? Parfois, nos larmes nous rappellent simplement que nous sommes humains et vulnérables. Elles pouvant vouer une dimension spirituelle existentielle. Elles nous reconnectent à l'essentiel. Nous ne sommes pas des machines à performance. Nous sommes des êtres sensibles, capables d'être touchés par la beauté du monde, par la magie d'être en vie. Cette conscience élargie transforme notre rapport aux émotions. Elles ne sont plus des intruses, mais des messagères. des ponts vers une compréhension plus vaste de qui nous sommes vraiment. Et si j'écoutais mes pleurs ? La prochaine fois que des larmes arrivent, je vous propose de prendre un moment, accueillir cette émotion et les différents ressentis du corps. Est-ce qu'il y a un serrement de la gorge, une lourdeur dans la poitrine, une chaleur qui monte ou autre chose encore ? Si ces larmes pouvaient parler, qu'est-ce qu'elles diraient ? Et si j'écoute cette part de moi qui envoie un message ? Quel est le besoin caché derrière ? Comment je peux prendre soin de ces larmes ? Pour conclure, parfois je pleure sans savoir pourquoi. Parce que l'être humain n'est pas un cerveau qui résonne uniquement. Les larmes sont des messages à réécouter. Elles nous rappellent que la vie circule en nous, qu'elle a besoin de s'exprimer parfois autrement que par des mots ou des explications. Et si au lieu de chercher à toujours comprendre, nous prenions parfois simplement le temps d'accueillir ce qui est ? Accueillir les larmes, comme une pluie intérieure qui lave, qui apaise, qui répare, et qui prépare la terre pour de nouvelles pousses. Peut-être que la vraie question n'est pas pourquoi je pleure, mais qu'est-ce que ces larmes m'invitent à laisser vivre en moi. Car au fond Pleurer sans savoir pourquoi, c'est peut-être simplement être pleinement, authentiquement, magnifiquement humain. Pour finir en douceur, et si je m'écoute vraiment là, quelle intuition, quelle envie ? Et si je prenais le temps de noter ce qui me vient ? Si vous avez envie d'aller plus loin, d'avancer grâce au coaching intégratif, retrouvez-nous à l'école EAR. Par exemple, pour une journée découverte, ou venez vous former, vous perfectionner, pour mieux accompagner les autres. Si le podcast résonne, partagez-le, laissez un commentaire ou 5 étoiles pour lui donner plus de visibilité. Et pour rester en lien, retrouvez-nous sur tous les réseaux sociaux. Je vous dis à bientôt.