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Coaching intégratif & Transformation, le podcast de Nathalie Lourdel - EAR Ecole un Autre Regard, Ecole de coaching pour HPI, atypiques...

Trop dur ? Trop gentil ? Trouver la justesse relationnelle. Trouver un équilibre dans mes relations grâce au coaching intégratif

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14min |06/11/2025
Play
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14min |06/11/2025
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Description

Est-ce que je suis trop dur ? ou trop gentil ?

👉 “Je dis oui alors que j’ai envie de dire non.”
👉 “Je n’arrive pas à poser mes limites sans être agressif.”
👉 “Soit je me laisse marcher dessus, soit je suis cassant.”

Ces phrases, je les entends souvent en coaching.
Elles traduisent une oscillation épuisante : celle entre la gentillesse excessive qui nous fait disparaître… et la dureté soudaine qui nous fait culpabiliser.

Cette alternance entre “trop gentil” et “trop dur” raconte souvent une difficulté plus profonde : celle de trouver notre juste place dans la relation.
Ni paillasson, ni hérisson.
Ni effacé, ni agressif.
Mais comment trouver ce juste équilibre ?


🎙️ Dans ce nouvel épisode du podcast « Et si je m’écoutais vraiment ? »,
je vous invite à explorer cette danse intérieure entre douceur et fermeté, à travers le modèle du coaching intégratif des 5C :
🧍‍♀️ Corps – écouter les signaux qui indique mes limites,
🧠 Cerveau – dépasser la pensée binaire “gentil ou dur”,
❤️ Cœur – cultiver la bienveillance envers soi et les autres,
🎨 Créativité – inventer de nouvelles façons de dire non,
☀️ Conscience – comprendre nos schémas relationnels et en sortir.


Car être juste, ce n’est pas être tiède.
C’est oser dire oui quand c’est oui, non quand c’est non.
C’est poser ses limites sans se fermer.
C’est accueillir sa colère avant qu’elle n’explose.
C’est apprendre à être ferme sans être dur, doux sans s’effacer.


Et si la clé, finalement, était dans cette phrase toute simple :

“Apprendre à être juste avec les autres, c’est d’abord apprendre à être juste avec soi-même.”


Cet épisode est une invitation à retrouver votre équilibre relationnel,
à reconnaître vos besoins, à honorer vos limites,
et à cultiver cette assertivité douce qui transforme la qualité de nos liens.


Et vous ?


Dans vos relations, avez-vous tendance à être trop gentil… ou trop dur ? Hypersensible?
Comment sentez-vous quand vous touchez à votre justesse ?



Nathalie Lourdel,

Docteure en Pédagogie & Transition écologique,

Coach intégrative, Superviseur,

Directrice de l’école de coaching EAR École un Autre Regard

 

Auteur de 3 livres :

HPI Comprendre et libérer les potentiels avec Matthieu Lassagne

Le Coaching, Edition AFNOR

Réussir sa transition écologie, se réinventer pour passer à l’action


Envie de se former au coaching intégratif ? D'en savoir plus sur l'école de coaching EAR :

https://ecole-coaching-professionnelle.com/ateliers-decouvertes-ecole-ear/


Pour aller plus loin des ressources vidéos, des articles : 

https://linktr.ee/nathalie.lourdel


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et si je m'écoutais vraiment, bienvenue dans ce podcast de coaching qui vous invite à faire une pause pour prendre soin de votre écologie personnelle. Je suis Nathalie Lourdel, coach et superviseur. J'ai créé il y a plus de 20 ans, Autremen, une société qui accompagne les transformations professionnelles. Je dirige aussi l'école de coaching EAR, l'école un notre regard. Personnellement, je suis curieuse. J'aime évoluer, me questionner, grandir, et j'ai plaisir à accompagner les autres sur ce chemin. Vous êtes atypique, créatif, vous avez envie de déployer de nouveaux potentiels, vous êtes au bon endroit. Je vous emmène en voyage grâce au coaching intégratif. L'objectif ? Harmoniser votre corps, votre cœur, votre cerveau, pour libérer votre créativité et gagner en conscience. Je suis trop dure ou trop gentille ? Je dis parfois oui. Alors que j'ai envie de dire non. Et du coup après, je craque. J'ai l'impression de devenir méchant. Je n'arrive pas à poser mes limites sans être agressif. Soit je me laisse marcher dessus, soit je suis cassant. J'ai l'impression, parfois, d'être trop gentil, et parfois d'être trop dur. Voilà ce que me disent certains de mes clients. Vous reconnaissez cette oscillation épuisante ? Cette impression de naviguer constamment entre les deux extrêmes ? la gentillesse excessive qui nous fait disparaître et la dureté soudaine qui nous fait culpabiliser. J'entends souvent « je ne sais pas dire non » . Quelques temps après, « j'ai explosé, j'ai été horrible » ou encore « je veux être bienveillant, mais on abuse de moi » . Cette alternance entre la gentillesse perçue comme de la mollesse et la rigidité révèle une difficulté plus profonde, celle de trouver son juste positionnement relationnel. Où est-ce que je me place dans la relation à l'autre ? Ni paillasson, ni hérisson, ni effacé, ni agressif. Mais comment je fais pour trouver ce fameux équilibre ? D'où vient cette polarité qui me fait penser que je suis trop, dans un sens, ou trop, dans l'autre ? Comment apprendre à être ferme, sans avoir l'impression d'être dure ? Développer cette justesse relationnelle qui nous permet d'être nous-mêmes dans nos relations aux autres est crucial. Bienvenue dans cet épisode où nous allons explorer cette quête d'équilibre à travers les 5 C du coaching intégratif. Le corps, le cœur, le cerveau, la conscience et la créativité. Parce qu'apprendre à être juste avec les autres, c'est d'abord apprendre à être juste avec soi-même. Détaillons un peu cette mécanique de l'oscillation, cette alternance entre trop gentil et trop dur. Ce n'est pas un hasard. Souvent, c'est le symptôme d'un déséquilibre plus profond dans notre rapport aux limites et aux relations. Le cycle classique ressemble à ceci. La phase trop gentille, je dis oui à tout, je ne veux pas déranger, je mets mes besoins de côté. Puis une phase d'accumulation, la frustration monte, l'épuisement s'installe, le ressentiment grandit. Arrive le point de rupture, je craque, j'explose, je deviens dure, cassante. Et souvent après, la culpabilité s'invite. Je regrette, je m'en veux, je me promets de changer. Et puis retour au point numéro 1. Et le cycle recommence. D'où vient cette oscillation ? Souvent de très loin, de très très loin. Les messages familiaux. Il faut être gentil, ne fais pas de vagues. Les gens bien ne se mettent pas en colère. Parfois c'est la peur du conflit. Je préfère subir plutôt que d'affronter un désaccord. Ou encore le besoin d'être aimé. Je confonds alors amour et complaisance. La méconnaissance de mes besoins est aussi un élément qui peut m'amener à être trop gentille ou trop dure. Je ne sais pas ce qui est important pour moi, ou je fais passer mes besoins après ceux des autres. Parmi les explications, si j'ai eu des modèles relationnels défaillants, je n'ai pas appris ou vu dans ma famille comment poser des limites avec bienveillance, j'aurai des difficultés à le faire plus tard. Le piège, c'est que nous pensons n'avoir que deux options, être gentille et subir, ou être dur et culpabilisé. Nous ne voyons pas la troisième voie, être authentique et bienveillant à la fois. Comment je reconnais si je suis dans les extrêmes et pas dans l'équilibre ? Par exemple, je suis trop gentille, si je dis oui alors que je pense non. Ce n'est pas de la gentillesse, c'est de l'oubli de soi. Si je m'excuse constamment, je minimise mes besoins ou ma place. C'est comme si je demande pardon d'exister. Mon estime de moi est sûrement assez fragile. J'évite les confrontations, et du coup, j'accumule les frustrations. Il y a une réflexion à avoir sur mon positionnement, mon authenticité. Peut-être explorer la communication émotionnelle non violente pour oser m'exprimer. Comment savoir si je suis trop dure ? Si je deviens cassant, sec, agressif ? Si je sens que ma voix change d'intonation ? Je ferme le dialogue et je regrette ensuite mes débordements ? Là effectivement, c'est la colère en vous qui s'exprime. Et ne pas l'écouter conduit à une explosion volcanique, souvent soudaine, et incontrôlable. Entre ces deux extrêmes, il y a tout un univers de positionnement relationnel. Explorons maintenant comment les 5 C peuvent nous aider à développer cette justesse relationnelle. Le corps, écouter ses signaux de limite. Qu'est-ce que mon corps me dit avant que j'oscile entre les extrêmes ? Notre corps est un formidable détecteur de limite. Bien avant que notre mental réalise que nous sommes en train de nous perdre, notre corps envoie des signaux. Les signaux corporels qui m'indiquent que je suis trop gentille et que je ne me respecte pas, par exemple, c'est une tension dans les mâchoires, comme si j'étais en train de retenir ce que je voulais dire, ou une oppression de ma poitrine, mes émotions sont réprimées, parfois une fatigue inexpliquée, ça peut être un signe d'un épuisement, de toujours trop donner. Les signaux précurseurs qui me signalent que je peux devenir trop dure, une chaleur qui monte, Je sens la colère qui arrive, mes poings qui se serrent, la frustration accumulée qui veut sortir, ou une respiration qui s'accélère, une raideur dans la nuque, qui montre une forme de résistance, qui se prépare. Apprendre à écouter ces signaux nous permet d'agir avant l'oscillation, de nous repositionner, avant de basculer dans l'extrême. Souvent, mon corps sait si j'ai envie de dire oui. ou non à une proposition. Si je prends juste quelques instants pour écouter les signaux corporels, je serai plus à même de me positionner. Je peux écouter ma respiration, la position de mon corps, les tensions, au moment où je pense à cette demande par exemple. Passons au cerveau. Dépasser la pensée binaire. Notre cerveau oscillant fonctionne souvent en mode tout ou rien. Gentil ou dur. Complaisance ou agressivité. Il ne voit pas toujours les nuances, les positions intermédiaires. J'ai parfois des clients en coaching qui se pensent trop durs, alors qu'ils ont juste été des responsables d'équipe faisant respecter le cadre du travail. Le cerveau a parfois une vision erronée, notamment à cause des biais cognitifs ou des croyances limitantes. Par exemple, certaines personnes pensent que si je pose mes limites, je ne serai plus aimée. Ou, soit je suis gentil, soit je suis méchant. Ou encore, dire non, c'est égoïste. Il y a sûrement besoin d'une prise de recul, d'une forme de reprogrammation cognitive. Je peux être bienveillant et ferme. Je peux poser mes limites, me respecter et créer ainsi une relation basée sur le respect de l'un et de l'autre. Dire non à une demande, ce n'est pas rejeter la personne. D'ailleurs, le fait de m'affirmer sainement encourage les autres à en faire de même. Tout cela renvoie au concept d'assertivité. Cette capacité... à exprimer mes besoins, mes opinions et mes limites de manière respectueuse mais claire. Ni agression, ni soumission, mais une affirmation de soi dans le respect de l'autre. On peut imaginer une échelle graduée. A une extrémité, la passivité. Je n'ose pas dire, je me tais, je subis, je me conforme, voire je m'efface. A l'autre extrémité, l'agressivité. Je m'impose, j'attaque, je prends toute la place et j'écrase l'autre. L'assertivité se trouve au milieu, un territoire entre la complaisance passive et l'agressivité, c'est-à-dire celui de l'authenticité bienveillante. Passons au cœur. Cultiver la bienveillance envers soi et envers les autres. La vraie bienveillance inclut tout le monde, y compris soi-même. Être gentil en s'oubliant, ce n'est pas de l'amour, c'est de l'autonégligence. Comment puis-je être doux avec moi-même et respectueux avec les autres ? Alors commençons tout de suite. Le respect de soi, c'est m'écouter sincèrement, honorer mes besoins, respecter mes limites. Le respect envers les autres, c'est communiquer clairement plutôt que d'accumuler des ressentiments. Cela me permet de créer des relations respectueuses où chacun peut être authentique. Souvent, ce que nous prenons pour la gentillesse, dire oui à tout, ça crée en réalité plus de souffrance à long terme que de poser des limites claires avec douceur. La prochaine fois que je me retrouve dans une situation challengeante, je me pose et je me demande. Comment puis-je prendre soin de moi et de la relation ? Passons à la créativité. Comment inventer de nouvelles façons de communiquer ? Comment utiliser ma créativité pour exprimer mes limites de manière bienveillante ? La créativité nous libère des schémas de communication rigides. Au lieu de dire « d'accord » alors qu'on pense « non » , laisse-moi y réfléchir, je ne peux pas répondre maintenant. Ça peut être une option si vous n'arrivez pas à dire « non » directement. Au lieu de subir une situation, vous pourrez répondre « j'entends votre demande, mais je ne peux pas pour le moment, mais voici ce que je peux faire » . Ou une forme de compromis créatif en disant « je ne peux pas faire ça, mais je peux vous proposer ceci » . La créativité nous rappelle qu'il existe mille façons de dire la même chose. Nous pouvons choisir celle qui nous ressemble. Passons au cinquième C, la conscience. Comprendre nos patterns relationnels. Qu'est-ce que cette oscillation m'enseigne sur mes besoins profonds ? Comment prendre du recul sur mes modes relationnels ? Ça va m'aider à comprendre ce qui joue vraiment derrière cette oscillation antérieure. Par exemple, si mon besoin d'harmonie prime, je veux que tout le monde soit content. Mais en réalité, c'est impossible. Et si c'est ma peur du rejet qui me guide, je préfère m'effacer plutôt que de risquer de ne pas être aimée. Si j'ai un manque de confiance en moi, je doute de ma légitimité, j'ai une estime de moi faible, je n'écoute pas mes besoins. Avec des blessures plus anciennes, par exemple avec des expériences passées qui ont largement influencé mes réactions présentes, est-ce que je peux prendre un peu de hauteur ? pour analyser les situations récurrentes de ma vie. Voici quelques questions qui peuvent vous y aider. Dans quelle relation j'arrive à être équilibrée naturellement ? Qu'est-ce qui déclenche mon basculement vers un extrême ou vers l'autre ? Comment puis-je honorer mes besoins tout en respectant les autres ? Cette conscience élargie nous permet de voir que l'équilibre relationnel, ce n'est pas une technique à apprendre, mais une façon d'être. en relation à développer. Pour conclure, l'équilibre entre trop gentil et trop dur ne se trouve pas au milieu, il se trouve dans la justesse. Cette capacité à être authentique, bienveillant et ferme à la fois. C'est-à-dire naviguer entre les extrêmes. Être juste, c'est dire oui quand c'est oui, et non quand c'est non. Exprimer mes besoins, poser mes limites, avec douceur, mes fermetés, me respecter. autant que je respecte les autres. Cette justesse relationnelle ne s'acquiert pas du jour au lendemain. C'est un apprentissage quotidien, fait d'expérimentations, parfois d'erreurs aussi. Et c'est ok. Voici deux invitations pour progresser. Expérimentez le « je vais y réfléchir » au lieu de répondre immédiatement par oui ou par non. Donnez-vous du temps pour sentir ce qui est juste pour vous. Et la deuxième invitation, c'est de détecter ses signaux précoces. Avant de dire oui automatiquement ou d'exploser, prenez une respiration et demandez-vous qu'est-ce que je ressens vraiment au niveau de mon corps, de mon cœur et de mon cerveau. Vous pouvez aussi pratiquer l'assertivité douce, une fois par jour, exprimer un besoin ou une limite de manière bienveillante mais claire. Vous commencez petit avec des situations où il y a peu d'enjeux. Car au fond, l'équilibre relationnel, c'est apprendre à danser avec les autres sans perdre son propre rythme. C'est être pleinement soi tout en restant en lien avec les autres. C'est comprendre que la vraie gentillesse inclut de prendre soin de soi et que la vraie fermeté peut être pleine de tendresse. Soyez patient et bienveillant avec vous-même dans cet apprentissage. L'équilibre se cultive jour après jour, relation après relation. Pour finir en douceur, et si je m'écoute vraiment là, quelle intuition ? Quelle envie ! Si je prenais le temps de noter ce qui me vient. Si vous avez envie d'aller plus loin, d'avancer grâce au coaching intégratif, retrouvez-nous à l'école EAR, par exemple, pour une journée découverte. Ou venez vous former, vous perfectionner, pour mieux accompagner les autres. Si le podcast résonne, partagez-le, laissez un commentaire ou 5 étoiles pour lui donner plus de visibilité. Et pour rester en lien, retrouvez-nous sur tous les réseaux sociaux. Je vous dis à bientôt.

Description

Est-ce que je suis trop dur ? ou trop gentil ?

👉 “Je dis oui alors que j’ai envie de dire non.”
👉 “Je n’arrive pas à poser mes limites sans être agressif.”
👉 “Soit je me laisse marcher dessus, soit je suis cassant.”

Ces phrases, je les entends souvent en coaching.
Elles traduisent une oscillation épuisante : celle entre la gentillesse excessive qui nous fait disparaître… et la dureté soudaine qui nous fait culpabiliser.

Cette alternance entre “trop gentil” et “trop dur” raconte souvent une difficulté plus profonde : celle de trouver notre juste place dans la relation.
Ni paillasson, ni hérisson.
Ni effacé, ni agressif.
Mais comment trouver ce juste équilibre ?


🎙️ Dans ce nouvel épisode du podcast « Et si je m’écoutais vraiment ? »,
je vous invite à explorer cette danse intérieure entre douceur et fermeté, à travers le modèle du coaching intégratif des 5C :
🧍‍♀️ Corps – écouter les signaux qui indique mes limites,
🧠 Cerveau – dépasser la pensée binaire “gentil ou dur”,
❤️ Cœur – cultiver la bienveillance envers soi et les autres,
🎨 Créativité – inventer de nouvelles façons de dire non,
☀️ Conscience – comprendre nos schémas relationnels et en sortir.


Car être juste, ce n’est pas être tiède.
C’est oser dire oui quand c’est oui, non quand c’est non.
C’est poser ses limites sans se fermer.
C’est accueillir sa colère avant qu’elle n’explose.
C’est apprendre à être ferme sans être dur, doux sans s’effacer.


Et si la clé, finalement, était dans cette phrase toute simple :

“Apprendre à être juste avec les autres, c’est d’abord apprendre à être juste avec soi-même.”


Cet épisode est une invitation à retrouver votre équilibre relationnel,
à reconnaître vos besoins, à honorer vos limites,
et à cultiver cette assertivité douce qui transforme la qualité de nos liens.


Et vous ?


Dans vos relations, avez-vous tendance à être trop gentil… ou trop dur ? Hypersensible?
Comment sentez-vous quand vous touchez à votre justesse ?



Nathalie Lourdel,

Docteure en Pédagogie & Transition écologique,

Coach intégrative, Superviseur,

Directrice de l’école de coaching EAR École un Autre Regard

 

Auteur de 3 livres :

HPI Comprendre et libérer les potentiels avec Matthieu Lassagne

Le Coaching, Edition AFNOR

Réussir sa transition écologie, se réinventer pour passer à l’action


Envie de se former au coaching intégratif ? D'en savoir plus sur l'école de coaching EAR :

https://ecole-coaching-professionnelle.com/ateliers-decouvertes-ecole-ear/


Pour aller plus loin des ressources vidéos, des articles : 

https://linktr.ee/nathalie.lourdel


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et si je m'écoutais vraiment, bienvenue dans ce podcast de coaching qui vous invite à faire une pause pour prendre soin de votre écologie personnelle. Je suis Nathalie Lourdel, coach et superviseur. J'ai créé il y a plus de 20 ans, Autremen, une société qui accompagne les transformations professionnelles. Je dirige aussi l'école de coaching EAR, l'école un notre regard. Personnellement, je suis curieuse. J'aime évoluer, me questionner, grandir, et j'ai plaisir à accompagner les autres sur ce chemin. Vous êtes atypique, créatif, vous avez envie de déployer de nouveaux potentiels, vous êtes au bon endroit. Je vous emmène en voyage grâce au coaching intégratif. L'objectif ? Harmoniser votre corps, votre cœur, votre cerveau, pour libérer votre créativité et gagner en conscience. Je suis trop dure ou trop gentille ? Je dis parfois oui. Alors que j'ai envie de dire non. Et du coup après, je craque. J'ai l'impression de devenir méchant. Je n'arrive pas à poser mes limites sans être agressif. Soit je me laisse marcher dessus, soit je suis cassant. J'ai l'impression, parfois, d'être trop gentil, et parfois d'être trop dur. Voilà ce que me disent certains de mes clients. Vous reconnaissez cette oscillation épuisante ? Cette impression de naviguer constamment entre les deux extrêmes ? la gentillesse excessive qui nous fait disparaître et la dureté soudaine qui nous fait culpabiliser. J'entends souvent « je ne sais pas dire non » . Quelques temps après, « j'ai explosé, j'ai été horrible » ou encore « je veux être bienveillant, mais on abuse de moi » . Cette alternance entre la gentillesse perçue comme de la mollesse et la rigidité révèle une difficulté plus profonde, celle de trouver son juste positionnement relationnel. Où est-ce que je me place dans la relation à l'autre ? Ni paillasson, ni hérisson, ni effacé, ni agressif. Mais comment je fais pour trouver ce fameux équilibre ? D'où vient cette polarité qui me fait penser que je suis trop, dans un sens, ou trop, dans l'autre ? Comment apprendre à être ferme, sans avoir l'impression d'être dure ? Développer cette justesse relationnelle qui nous permet d'être nous-mêmes dans nos relations aux autres est crucial. Bienvenue dans cet épisode où nous allons explorer cette quête d'équilibre à travers les 5 C du coaching intégratif. Le corps, le cœur, le cerveau, la conscience et la créativité. Parce qu'apprendre à être juste avec les autres, c'est d'abord apprendre à être juste avec soi-même. Détaillons un peu cette mécanique de l'oscillation, cette alternance entre trop gentil et trop dur. Ce n'est pas un hasard. Souvent, c'est le symptôme d'un déséquilibre plus profond dans notre rapport aux limites et aux relations. Le cycle classique ressemble à ceci. La phase trop gentille, je dis oui à tout, je ne veux pas déranger, je mets mes besoins de côté. Puis une phase d'accumulation, la frustration monte, l'épuisement s'installe, le ressentiment grandit. Arrive le point de rupture, je craque, j'explose, je deviens dure, cassante. Et souvent après, la culpabilité s'invite. Je regrette, je m'en veux, je me promets de changer. Et puis retour au point numéro 1. Et le cycle recommence. D'où vient cette oscillation ? Souvent de très loin, de très très loin. Les messages familiaux. Il faut être gentil, ne fais pas de vagues. Les gens bien ne se mettent pas en colère. Parfois c'est la peur du conflit. Je préfère subir plutôt que d'affronter un désaccord. Ou encore le besoin d'être aimé. Je confonds alors amour et complaisance. La méconnaissance de mes besoins est aussi un élément qui peut m'amener à être trop gentille ou trop dure. Je ne sais pas ce qui est important pour moi, ou je fais passer mes besoins après ceux des autres. Parmi les explications, si j'ai eu des modèles relationnels défaillants, je n'ai pas appris ou vu dans ma famille comment poser des limites avec bienveillance, j'aurai des difficultés à le faire plus tard. Le piège, c'est que nous pensons n'avoir que deux options, être gentille et subir, ou être dur et culpabilisé. Nous ne voyons pas la troisième voie, être authentique et bienveillant à la fois. Comment je reconnais si je suis dans les extrêmes et pas dans l'équilibre ? Par exemple, je suis trop gentille, si je dis oui alors que je pense non. Ce n'est pas de la gentillesse, c'est de l'oubli de soi. Si je m'excuse constamment, je minimise mes besoins ou ma place. C'est comme si je demande pardon d'exister. Mon estime de moi est sûrement assez fragile. J'évite les confrontations, et du coup, j'accumule les frustrations. Il y a une réflexion à avoir sur mon positionnement, mon authenticité. Peut-être explorer la communication émotionnelle non violente pour oser m'exprimer. Comment savoir si je suis trop dure ? Si je deviens cassant, sec, agressif ? Si je sens que ma voix change d'intonation ? Je ferme le dialogue et je regrette ensuite mes débordements ? Là effectivement, c'est la colère en vous qui s'exprime. Et ne pas l'écouter conduit à une explosion volcanique, souvent soudaine, et incontrôlable. Entre ces deux extrêmes, il y a tout un univers de positionnement relationnel. Explorons maintenant comment les 5 C peuvent nous aider à développer cette justesse relationnelle. Le corps, écouter ses signaux de limite. Qu'est-ce que mon corps me dit avant que j'oscile entre les extrêmes ? Notre corps est un formidable détecteur de limite. Bien avant que notre mental réalise que nous sommes en train de nous perdre, notre corps envoie des signaux. Les signaux corporels qui m'indiquent que je suis trop gentille et que je ne me respecte pas, par exemple, c'est une tension dans les mâchoires, comme si j'étais en train de retenir ce que je voulais dire, ou une oppression de ma poitrine, mes émotions sont réprimées, parfois une fatigue inexpliquée, ça peut être un signe d'un épuisement, de toujours trop donner. Les signaux précurseurs qui me signalent que je peux devenir trop dure, une chaleur qui monte, Je sens la colère qui arrive, mes poings qui se serrent, la frustration accumulée qui veut sortir, ou une respiration qui s'accélère, une raideur dans la nuque, qui montre une forme de résistance, qui se prépare. Apprendre à écouter ces signaux nous permet d'agir avant l'oscillation, de nous repositionner, avant de basculer dans l'extrême. Souvent, mon corps sait si j'ai envie de dire oui. ou non à une proposition. Si je prends juste quelques instants pour écouter les signaux corporels, je serai plus à même de me positionner. Je peux écouter ma respiration, la position de mon corps, les tensions, au moment où je pense à cette demande par exemple. Passons au cerveau. Dépasser la pensée binaire. Notre cerveau oscillant fonctionne souvent en mode tout ou rien. Gentil ou dur. Complaisance ou agressivité. Il ne voit pas toujours les nuances, les positions intermédiaires. J'ai parfois des clients en coaching qui se pensent trop durs, alors qu'ils ont juste été des responsables d'équipe faisant respecter le cadre du travail. Le cerveau a parfois une vision erronée, notamment à cause des biais cognitifs ou des croyances limitantes. Par exemple, certaines personnes pensent que si je pose mes limites, je ne serai plus aimée. Ou, soit je suis gentil, soit je suis méchant. Ou encore, dire non, c'est égoïste. Il y a sûrement besoin d'une prise de recul, d'une forme de reprogrammation cognitive. Je peux être bienveillant et ferme. Je peux poser mes limites, me respecter et créer ainsi une relation basée sur le respect de l'un et de l'autre. Dire non à une demande, ce n'est pas rejeter la personne. D'ailleurs, le fait de m'affirmer sainement encourage les autres à en faire de même. Tout cela renvoie au concept d'assertivité. Cette capacité... à exprimer mes besoins, mes opinions et mes limites de manière respectueuse mais claire. Ni agression, ni soumission, mais une affirmation de soi dans le respect de l'autre. On peut imaginer une échelle graduée. A une extrémité, la passivité. Je n'ose pas dire, je me tais, je subis, je me conforme, voire je m'efface. A l'autre extrémité, l'agressivité. Je m'impose, j'attaque, je prends toute la place et j'écrase l'autre. L'assertivité se trouve au milieu, un territoire entre la complaisance passive et l'agressivité, c'est-à-dire celui de l'authenticité bienveillante. Passons au cœur. Cultiver la bienveillance envers soi et envers les autres. La vraie bienveillance inclut tout le monde, y compris soi-même. Être gentil en s'oubliant, ce n'est pas de l'amour, c'est de l'autonégligence. Comment puis-je être doux avec moi-même et respectueux avec les autres ? Alors commençons tout de suite. Le respect de soi, c'est m'écouter sincèrement, honorer mes besoins, respecter mes limites. Le respect envers les autres, c'est communiquer clairement plutôt que d'accumuler des ressentiments. Cela me permet de créer des relations respectueuses où chacun peut être authentique. Souvent, ce que nous prenons pour la gentillesse, dire oui à tout, ça crée en réalité plus de souffrance à long terme que de poser des limites claires avec douceur. La prochaine fois que je me retrouve dans une situation challengeante, je me pose et je me demande. Comment puis-je prendre soin de moi et de la relation ? Passons à la créativité. Comment inventer de nouvelles façons de communiquer ? Comment utiliser ma créativité pour exprimer mes limites de manière bienveillante ? La créativité nous libère des schémas de communication rigides. Au lieu de dire « d'accord » alors qu'on pense « non » , laisse-moi y réfléchir, je ne peux pas répondre maintenant. Ça peut être une option si vous n'arrivez pas à dire « non » directement. Au lieu de subir une situation, vous pourrez répondre « j'entends votre demande, mais je ne peux pas pour le moment, mais voici ce que je peux faire » . Ou une forme de compromis créatif en disant « je ne peux pas faire ça, mais je peux vous proposer ceci » . La créativité nous rappelle qu'il existe mille façons de dire la même chose. Nous pouvons choisir celle qui nous ressemble. Passons au cinquième C, la conscience. Comprendre nos patterns relationnels. Qu'est-ce que cette oscillation m'enseigne sur mes besoins profonds ? Comment prendre du recul sur mes modes relationnels ? Ça va m'aider à comprendre ce qui joue vraiment derrière cette oscillation antérieure. Par exemple, si mon besoin d'harmonie prime, je veux que tout le monde soit content. Mais en réalité, c'est impossible. Et si c'est ma peur du rejet qui me guide, je préfère m'effacer plutôt que de risquer de ne pas être aimée. Si j'ai un manque de confiance en moi, je doute de ma légitimité, j'ai une estime de moi faible, je n'écoute pas mes besoins. Avec des blessures plus anciennes, par exemple avec des expériences passées qui ont largement influencé mes réactions présentes, est-ce que je peux prendre un peu de hauteur ? pour analyser les situations récurrentes de ma vie. Voici quelques questions qui peuvent vous y aider. Dans quelle relation j'arrive à être équilibrée naturellement ? Qu'est-ce qui déclenche mon basculement vers un extrême ou vers l'autre ? Comment puis-je honorer mes besoins tout en respectant les autres ? Cette conscience élargie nous permet de voir que l'équilibre relationnel, ce n'est pas une technique à apprendre, mais une façon d'être. en relation à développer. Pour conclure, l'équilibre entre trop gentil et trop dur ne se trouve pas au milieu, il se trouve dans la justesse. Cette capacité à être authentique, bienveillant et ferme à la fois. C'est-à-dire naviguer entre les extrêmes. Être juste, c'est dire oui quand c'est oui, et non quand c'est non. Exprimer mes besoins, poser mes limites, avec douceur, mes fermetés, me respecter. autant que je respecte les autres. Cette justesse relationnelle ne s'acquiert pas du jour au lendemain. C'est un apprentissage quotidien, fait d'expérimentations, parfois d'erreurs aussi. Et c'est ok. Voici deux invitations pour progresser. Expérimentez le « je vais y réfléchir » au lieu de répondre immédiatement par oui ou par non. Donnez-vous du temps pour sentir ce qui est juste pour vous. Et la deuxième invitation, c'est de détecter ses signaux précoces. Avant de dire oui automatiquement ou d'exploser, prenez une respiration et demandez-vous qu'est-ce que je ressens vraiment au niveau de mon corps, de mon cœur et de mon cerveau. Vous pouvez aussi pratiquer l'assertivité douce, une fois par jour, exprimer un besoin ou une limite de manière bienveillante mais claire. Vous commencez petit avec des situations où il y a peu d'enjeux. Car au fond, l'équilibre relationnel, c'est apprendre à danser avec les autres sans perdre son propre rythme. C'est être pleinement soi tout en restant en lien avec les autres. C'est comprendre que la vraie gentillesse inclut de prendre soin de soi et que la vraie fermeté peut être pleine de tendresse. Soyez patient et bienveillant avec vous-même dans cet apprentissage. L'équilibre se cultive jour après jour, relation après relation. Pour finir en douceur, et si je m'écoute vraiment là, quelle intuition ? Quelle envie ! Si je prenais le temps de noter ce qui me vient. Si vous avez envie d'aller plus loin, d'avancer grâce au coaching intégratif, retrouvez-nous à l'école EAR, par exemple, pour une journée découverte. Ou venez vous former, vous perfectionner, pour mieux accompagner les autres. Si le podcast résonne, partagez-le, laissez un commentaire ou 5 étoiles pour lui donner plus de visibilité. Et pour rester en lien, retrouvez-nous sur tous les réseaux sociaux. Je vous dis à bientôt.

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Description

Est-ce que je suis trop dur ? ou trop gentil ?

👉 “Je dis oui alors que j’ai envie de dire non.”
👉 “Je n’arrive pas à poser mes limites sans être agressif.”
👉 “Soit je me laisse marcher dessus, soit je suis cassant.”

Ces phrases, je les entends souvent en coaching.
Elles traduisent une oscillation épuisante : celle entre la gentillesse excessive qui nous fait disparaître… et la dureté soudaine qui nous fait culpabiliser.

Cette alternance entre “trop gentil” et “trop dur” raconte souvent une difficulté plus profonde : celle de trouver notre juste place dans la relation.
Ni paillasson, ni hérisson.
Ni effacé, ni agressif.
Mais comment trouver ce juste équilibre ?


🎙️ Dans ce nouvel épisode du podcast « Et si je m’écoutais vraiment ? »,
je vous invite à explorer cette danse intérieure entre douceur et fermeté, à travers le modèle du coaching intégratif des 5C :
🧍‍♀️ Corps – écouter les signaux qui indique mes limites,
🧠 Cerveau – dépasser la pensée binaire “gentil ou dur”,
❤️ Cœur – cultiver la bienveillance envers soi et les autres,
🎨 Créativité – inventer de nouvelles façons de dire non,
☀️ Conscience – comprendre nos schémas relationnels et en sortir.


Car être juste, ce n’est pas être tiède.
C’est oser dire oui quand c’est oui, non quand c’est non.
C’est poser ses limites sans se fermer.
C’est accueillir sa colère avant qu’elle n’explose.
C’est apprendre à être ferme sans être dur, doux sans s’effacer.


Et si la clé, finalement, était dans cette phrase toute simple :

“Apprendre à être juste avec les autres, c’est d’abord apprendre à être juste avec soi-même.”


Cet épisode est une invitation à retrouver votre équilibre relationnel,
à reconnaître vos besoins, à honorer vos limites,
et à cultiver cette assertivité douce qui transforme la qualité de nos liens.


Et vous ?


Dans vos relations, avez-vous tendance à être trop gentil… ou trop dur ? Hypersensible?
Comment sentez-vous quand vous touchez à votre justesse ?



Nathalie Lourdel,

Docteure en Pédagogie & Transition écologique,

Coach intégrative, Superviseur,

Directrice de l’école de coaching EAR École un Autre Regard

 

Auteur de 3 livres :

HPI Comprendre et libérer les potentiels avec Matthieu Lassagne

Le Coaching, Edition AFNOR

Réussir sa transition écologie, se réinventer pour passer à l’action


Envie de se former au coaching intégratif ? D'en savoir plus sur l'école de coaching EAR :

https://ecole-coaching-professionnelle.com/ateliers-decouvertes-ecole-ear/


Pour aller plus loin des ressources vidéos, des articles : 

https://linktr.ee/nathalie.lourdel


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et si je m'écoutais vraiment, bienvenue dans ce podcast de coaching qui vous invite à faire une pause pour prendre soin de votre écologie personnelle. Je suis Nathalie Lourdel, coach et superviseur. J'ai créé il y a plus de 20 ans, Autremen, une société qui accompagne les transformations professionnelles. Je dirige aussi l'école de coaching EAR, l'école un notre regard. Personnellement, je suis curieuse. J'aime évoluer, me questionner, grandir, et j'ai plaisir à accompagner les autres sur ce chemin. Vous êtes atypique, créatif, vous avez envie de déployer de nouveaux potentiels, vous êtes au bon endroit. Je vous emmène en voyage grâce au coaching intégratif. L'objectif ? Harmoniser votre corps, votre cœur, votre cerveau, pour libérer votre créativité et gagner en conscience. Je suis trop dure ou trop gentille ? Je dis parfois oui. Alors que j'ai envie de dire non. Et du coup après, je craque. J'ai l'impression de devenir méchant. Je n'arrive pas à poser mes limites sans être agressif. Soit je me laisse marcher dessus, soit je suis cassant. J'ai l'impression, parfois, d'être trop gentil, et parfois d'être trop dur. Voilà ce que me disent certains de mes clients. Vous reconnaissez cette oscillation épuisante ? Cette impression de naviguer constamment entre les deux extrêmes ? la gentillesse excessive qui nous fait disparaître et la dureté soudaine qui nous fait culpabiliser. J'entends souvent « je ne sais pas dire non » . Quelques temps après, « j'ai explosé, j'ai été horrible » ou encore « je veux être bienveillant, mais on abuse de moi » . Cette alternance entre la gentillesse perçue comme de la mollesse et la rigidité révèle une difficulté plus profonde, celle de trouver son juste positionnement relationnel. Où est-ce que je me place dans la relation à l'autre ? Ni paillasson, ni hérisson, ni effacé, ni agressif. Mais comment je fais pour trouver ce fameux équilibre ? D'où vient cette polarité qui me fait penser que je suis trop, dans un sens, ou trop, dans l'autre ? Comment apprendre à être ferme, sans avoir l'impression d'être dure ? Développer cette justesse relationnelle qui nous permet d'être nous-mêmes dans nos relations aux autres est crucial. Bienvenue dans cet épisode où nous allons explorer cette quête d'équilibre à travers les 5 C du coaching intégratif. Le corps, le cœur, le cerveau, la conscience et la créativité. Parce qu'apprendre à être juste avec les autres, c'est d'abord apprendre à être juste avec soi-même. Détaillons un peu cette mécanique de l'oscillation, cette alternance entre trop gentil et trop dur. Ce n'est pas un hasard. Souvent, c'est le symptôme d'un déséquilibre plus profond dans notre rapport aux limites et aux relations. Le cycle classique ressemble à ceci. La phase trop gentille, je dis oui à tout, je ne veux pas déranger, je mets mes besoins de côté. Puis une phase d'accumulation, la frustration monte, l'épuisement s'installe, le ressentiment grandit. Arrive le point de rupture, je craque, j'explose, je deviens dure, cassante. Et souvent après, la culpabilité s'invite. Je regrette, je m'en veux, je me promets de changer. Et puis retour au point numéro 1. Et le cycle recommence. D'où vient cette oscillation ? Souvent de très loin, de très très loin. Les messages familiaux. Il faut être gentil, ne fais pas de vagues. Les gens bien ne se mettent pas en colère. Parfois c'est la peur du conflit. Je préfère subir plutôt que d'affronter un désaccord. Ou encore le besoin d'être aimé. Je confonds alors amour et complaisance. La méconnaissance de mes besoins est aussi un élément qui peut m'amener à être trop gentille ou trop dure. Je ne sais pas ce qui est important pour moi, ou je fais passer mes besoins après ceux des autres. Parmi les explications, si j'ai eu des modèles relationnels défaillants, je n'ai pas appris ou vu dans ma famille comment poser des limites avec bienveillance, j'aurai des difficultés à le faire plus tard. Le piège, c'est que nous pensons n'avoir que deux options, être gentille et subir, ou être dur et culpabilisé. Nous ne voyons pas la troisième voie, être authentique et bienveillant à la fois. Comment je reconnais si je suis dans les extrêmes et pas dans l'équilibre ? Par exemple, je suis trop gentille, si je dis oui alors que je pense non. Ce n'est pas de la gentillesse, c'est de l'oubli de soi. Si je m'excuse constamment, je minimise mes besoins ou ma place. C'est comme si je demande pardon d'exister. Mon estime de moi est sûrement assez fragile. J'évite les confrontations, et du coup, j'accumule les frustrations. Il y a une réflexion à avoir sur mon positionnement, mon authenticité. Peut-être explorer la communication émotionnelle non violente pour oser m'exprimer. Comment savoir si je suis trop dure ? Si je deviens cassant, sec, agressif ? Si je sens que ma voix change d'intonation ? Je ferme le dialogue et je regrette ensuite mes débordements ? Là effectivement, c'est la colère en vous qui s'exprime. Et ne pas l'écouter conduit à une explosion volcanique, souvent soudaine, et incontrôlable. Entre ces deux extrêmes, il y a tout un univers de positionnement relationnel. Explorons maintenant comment les 5 C peuvent nous aider à développer cette justesse relationnelle. Le corps, écouter ses signaux de limite. Qu'est-ce que mon corps me dit avant que j'oscile entre les extrêmes ? Notre corps est un formidable détecteur de limite. Bien avant que notre mental réalise que nous sommes en train de nous perdre, notre corps envoie des signaux. Les signaux corporels qui m'indiquent que je suis trop gentille et que je ne me respecte pas, par exemple, c'est une tension dans les mâchoires, comme si j'étais en train de retenir ce que je voulais dire, ou une oppression de ma poitrine, mes émotions sont réprimées, parfois une fatigue inexpliquée, ça peut être un signe d'un épuisement, de toujours trop donner. Les signaux précurseurs qui me signalent que je peux devenir trop dure, une chaleur qui monte, Je sens la colère qui arrive, mes poings qui se serrent, la frustration accumulée qui veut sortir, ou une respiration qui s'accélère, une raideur dans la nuque, qui montre une forme de résistance, qui se prépare. Apprendre à écouter ces signaux nous permet d'agir avant l'oscillation, de nous repositionner, avant de basculer dans l'extrême. Souvent, mon corps sait si j'ai envie de dire oui. ou non à une proposition. Si je prends juste quelques instants pour écouter les signaux corporels, je serai plus à même de me positionner. Je peux écouter ma respiration, la position de mon corps, les tensions, au moment où je pense à cette demande par exemple. Passons au cerveau. Dépasser la pensée binaire. Notre cerveau oscillant fonctionne souvent en mode tout ou rien. Gentil ou dur. Complaisance ou agressivité. Il ne voit pas toujours les nuances, les positions intermédiaires. J'ai parfois des clients en coaching qui se pensent trop durs, alors qu'ils ont juste été des responsables d'équipe faisant respecter le cadre du travail. Le cerveau a parfois une vision erronée, notamment à cause des biais cognitifs ou des croyances limitantes. Par exemple, certaines personnes pensent que si je pose mes limites, je ne serai plus aimée. Ou, soit je suis gentil, soit je suis méchant. Ou encore, dire non, c'est égoïste. Il y a sûrement besoin d'une prise de recul, d'une forme de reprogrammation cognitive. Je peux être bienveillant et ferme. Je peux poser mes limites, me respecter et créer ainsi une relation basée sur le respect de l'un et de l'autre. Dire non à une demande, ce n'est pas rejeter la personne. D'ailleurs, le fait de m'affirmer sainement encourage les autres à en faire de même. Tout cela renvoie au concept d'assertivité. Cette capacité... à exprimer mes besoins, mes opinions et mes limites de manière respectueuse mais claire. Ni agression, ni soumission, mais une affirmation de soi dans le respect de l'autre. On peut imaginer une échelle graduée. A une extrémité, la passivité. Je n'ose pas dire, je me tais, je subis, je me conforme, voire je m'efface. A l'autre extrémité, l'agressivité. Je m'impose, j'attaque, je prends toute la place et j'écrase l'autre. L'assertivité se trouve au milieu, un territoire entre la complaisance passive et l'agressivité, c'est-à-dire celui de l'authenticité bienveillante. Passons au cœur. Cultiver la bienveillance envers soi et envers les autres. La vraie bienveillance inclut tout le monde, y compris soi-même. Être gentil en s'oubliant, ce n'est pas de l'amour, c'est de l'autonégligence. Comment puis-je être doux avec moi-même et respectueux avec les autres ? Alors commençons tout de suite. Le respect de soi, c'est m'écouter sincèrement, honorer mes besoins, respecter mes limites. Le respect envers les autres, c'est communiquer clairement plutôt que d'accumuler des ressentiments. Cela me permet de créer des relations respectueuses où chacun peut être authentique. Souvent, ce que nous prenons pour la gentillesse, dire oui à tout, ça crée en réalité plus de souffrance à long terme que de poser des limites claires avec douceur. La prochaine fois que je me retrouve dans une situation challengeante, je me pose et je me demande. Comment puis-je prendre soin de moi et de la relation ? Passons à la créativité. Comment inventer de nouvelles façons de communiquer ? Comment utiliser ma créativité pour exprimer mes limites de manière bienveillante ? La créativité nous libère des schémas de communication rigides. Au lieu de dire « d'accord » alors qu'on pense « non » , laisse-moi y réfléchir, je ne peux pas répondre maintenant. Ça peut être une option si vous n'arrivez pas à dire « non » directement. Au lieu de subir une situation, vous pourrez répondre « j'entends votre demande, mais je ne peux pas pour le moment, mais voici ce que je peux faire » . Ou une forme de compromis créatif en disant « je ne peux pas faire ça, mais je peux vous proposer ceci » . La créativité nous rappelle qu'il existe mille façons de dire la même chose. Nous pouvons choisir celle qui nous ressemble. Passons au cinquième C, la conscience. Comprendre nos patterns relationnels. Qu'est-ce que cette oscillation m'enseigne sur mes besoins profonds ? Comment prendre du recul sur mes modes relationnels ? Ça va m'aider à comprendre ce qui joue vraiment derrière cette oscillation antérieure. Par exemple, si mon besoin d'harmonie prime, je veux que tout le monde soit content. Mais en réalité, c'est impossible. Et si c'est ma peur du rejet qui me guide, je préfère m'effacer plutôt que de risquer de ne pas être aimée. Si j'ai un manque de confiance en moi, je doute de ma légitimité, j'ai une estime de moi faible, je n'écoute pas mes besoins. Avec des blessures plus anciennes, par exemple avec des expériences passées qui ont largement influencé mes réactions présentes, est-ce que je peux prendre un peu de hauteur ? pour analyser les situations récurrentes de ma vie. Voici quelques questions qui peuvent vous y aider. Dans quelle relation j'arrive à être équilibrée naturellement ? Qu'est-ce qui déclenche mon basculement vers un extrême ou vers l'autre ? Comment puis-je honorer mes besoins tout en respectant les autres ? Cette conscience élargie nous permet de voir que l'équilibre relationnel, ce n'est pas une technique à apprendre, mais une façon d'être. en relation à développer. Pour conclure, l'équilibre entre trop gentil et trop dur ne se trouve pas au milieu, il se trouve dans la justesse. Cette capacité à être authentique, bienveillant et ferme à la fois. C'est-à-dire naviguer entre les extrêmes. Être juste, c'est dire oui quand c'est oui, et non quand c'est non. Exprimer mes besoins, poser mes limites, avec douceur, mes fermetés, me respecter. autant que je respecte les autres. Cette justesse relationnelle ne s'acquiert pas du jour au lendemain. C'est un apprentissage quotidien, fait d'expérimentations, parfois d'erreurs aussi. Et c'est ok. Voici deux invitations pour progresser. Expérimentez le « je vais y réfléchir » au lieu de répondre immédiatement par oui ou par non. Donnez-vous du temps pour sentir ce qui est juste pour vous. Et la deuxième invitation, c'est de détecter ses signaux précoces. Avant de dire oui automatiquement ou d'exploser, prenez une respiration et demandez-vous qu'est-ce que je ressens vraiment au niveau de mon corps, de mon cœur et de mon cerveau. Vous pouvez aussi pratiquer l'assertivité douce, une fois par jour, exprimer un besoin ou une limite de manière bienveillante mais claire. Vous commencez petit avec des situations où il y a peu d'enjeux. Car au fond, l'équilibre relationnel, c'est apprendre à danser avec les autres sans perdre son propre rythme. C'est être pleinement soi tout en restant en lien avec les autres. C'est comprendre que la vraie gentillesse inclut de prendre soin de soi et que la vraie fermeté peut être pleine de tendresse. Soyez patient et bienveillant avec vous-même dans cet apprentissage. L'équilibre se cultive jour après jour, relation après relation. Pour finir en douceur, et si je m'écoute vraiment là, quelle intuition ? Quelle envie ! Si je prenais le temps de noter ce qui me vient. Si vous avez envie d'aller plus loin, d'avancer grâce au coaching intégratif, retrouvez-nous à l'école EAR, par exemple, pour une journée découverte. Ou venez vous former, vous perfectionner, pour mieux accompagner les autres. Si le podcast résonne, partagez-le, laissez un commentaire ou 5 étoiles pour lui donner plus de visibilité. Et pour rester en lien, retrouvez-nous sur tous les réseaux sociaux. Je vous dis à bientôt.

Description

Est-ce que je suis trop dur ? ou trop gentil ?

👉 “Je dis oui alors que j’ai envie de dire non.”
👉 “Je n’arrive pas à poser mes limites sans être agressif.”
👉 “Soit je me laisse marcher dessus, soit je suis cassant.”

Ces phrases, je les entends souvent en coaching.
Elles traduisent une oscillation épuisante : celle entre la gentillesse excessive qui nous fait disparaître… et la dureté soudaine qui nous fait culpabiliser.

Cette alternance entre “trop gentil” et “trop dur” raconte souvent une difficulté plus profonde : celle de trouver notre juste place dans la relation.
Ni paillasson, ni hérisson.
Ni effacé, ni agressif.
Mais comment trouver ce juste équilibre ?


🎙️ Dans ce nouvel épisode du podcast « Et si je m’écoutais vraiment ? »,
je vous invite à explorer cette danse intérieure entre douceur et fermeté, à travers le modèle du coaching intégratif des 5C :
🧍‍♀️ Corps – écouter les signaux qui indique mes limites,
🧠 Cerveau – dépasser la pensée binaire “gentil ou dur”,
❤️ Cœur – cultiver la bienveillance envers soi et les autres,
🎨 Créativité – inventer de nouvelles façons de dire non,
☀️ Conscience – comprendre nos schémas relationnels et en sortir.


Car être juste, ce n’est pas être tiède.
C’est oser dire oui quand c’est oui, non quand c’est non.
C’est poser ses limites sans se fermer.
C’est accueillir sa colère avant qu’elle n’explose.
C’est apprendre à être ferme sans être dur, doux sans s’effacer.


Et si la clé, finalement, était dans cette phrase toute simple :

“Apprendre à être juste avec les autres, c’est d’abord apprendre à être juste avec soi-même.”


Cet épisode est une invitation à retrouver votre équilibre relationnel,
à reconnaître vos besoins, à honorer vos limites,
et à cultiver cette assertivité douce qui transforme la qualité de nos liens.


Et vous ?


Dans vos relations, avez-vous tendance à être trop gentil… ou trop dur ? Hypersensible?
Comment sentez-vous quand vous touchez à votre justesse ?



Nathalie Lourdel,

Docteure en Pédagogie & Transition écologique,

Coach intégrative, Superviseur,

Directrice de l’école de coaching EAR École un Autre Regard

 

Auteur de 3 livres :

HPI Comprendre et libérer les potentiels avec Matthieu Lassagne

Le Coaching, Edition AFNOR

Réussir sa transition écologie, se réinventer pour passer à l’action


Envie de se former au coaching intégratif ? D'en savoir plus sur l'école de coaching EAR :

https://ecole-coaching-professionnelle.com/ateliers-decouvertes-ecole-ear/


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https://linktr.ee/nathalie.lourdel


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et si je m'écoutais vraiment, bienvenue dans ce podcast de coaching qui vous invite à faire une pause pour prendre soin de votre écologie personnelle. Je suis Nathalie Lourdel, coach et superviseur. J'ai créé il y a plus de 20 ans, Autremen, une société qui accompagne les transformations professionnelles. Je dirige aussi l'école de coaching EAR, l'école un notre regard. Personnellement, je suis curieuse. J'aime évoluer, me questionner, grandir, et j'ai plaisir à accompagner les autres sur ce chemin. Vous êtes atypique, créatif, vous avez envie de déployer de nouveaux potentiels, vous êtes au bon endroit. Je vous emmène en voyage grâce au coaching intégratif. L'objectif ? Harmoniser votre corps, votre cœur, votre cerveau, pour libérer votre créativité et gagner en conscience. Je suis trop dure ou trop gentille ? Je dis parfois oui. Alors que j'ai envie de dire non. Et du coup après, je craque. J'ai l'impression de devenir méchant. Je n'arrive pas à poser mes limites sans être agressif. Soit je me laisse marcher dessus, soit je suis cassant. J'ai l'impression, parfois, d'être trop gentil, et parfois d'être trop dur. Voilà ce que me disent certains de mes clients. Vous reconnaissez cette oscillation épuisante ? Cette impression de naviguer constamment entre les deux extrêmes ? la gentillesse excessive qui nous fait disparaître et la dureté soudaine qui nous fait culpabiliser. J'entends souvent « je ne sais pas dire non » . Quelques temps après, « j'ai explosé, j'ai été horrible » ou encore « je veux être bienveillant, mais on abuse de moi » . Cette alternance entre la gentillesse perçue comme de la mollesse et la rigidité révèle une difficulté plus profonde, celle de trouver son juste positionnement relationnel. Où est-ce que je me place dans la relation à l'autre ? Ni paillasson, ni hérisson, ni effacé, ni agressif. Mais comment je fais pour trouver ce fameux équilibre ? D'où vient cette polarité qui me fait penser que je suis trop, dans un sens, ou trop, dans l'autre ? Comment apprendre à être ferme, sans avoir l'impression d'être dure ? Développer cette justesse relationnelle qui nous permet d'être nous-mêmes dans nos relations aux autres est crucial. Bienvenue dans cet épisode où nous allons explorer cette quête d'équilibre à travers les 5 C du coaching intégratif. Le corps, le cœur, le cerveau, la conscience et la créativité. Parce qu'apprendre à être juste avec les autres, c'est d'abord apprendre à être juste avec soi-même. Détaillons un peu cette mécanique de l'oscillation, cette alternance entre trop gentil et trop dur. Ce n'est pas un hasard. Souvent, c'est le symptôme d'un déséquilibre plus profond dans notre rapport aux limites et aux relations. Le cycle classique ressemble à ceci. La phase trop gentille, je dis oui à tout, je ne veux pas déranger, je mets mes besoins de côté. Puis une phase d'accumulation, la frustration monte, l'épuisement s'installe, le ressentiment grandit. Arrive le point de rupture, je craque, j'explose, je deviens dure, cassante. Et souvent après, la culpabilité s'invite. Je regrette, je m'en veux, je me promets de changer. Et puis retour au point numéro 1. Et le cycle recommence. D'où vient cette oscillation ? Souvent de très loin, de très très loin. Les messages familiaux. Il faut être gentil, ne fais pas de vagues. Les gens bien ne se mettent pas en colère. Parfois c'est la peur du conflit. Je préfère subir plutôt que d'affronter un désaccord. Ou encore le besoin d'être aimé. Je confonds alors amour et complaisance. La méconnaissance de mes besoins est aussi un élément qui peut m'amener à être trop gentille ou trop dure. Je ne sais pas ce qui est important pour moi, ou je fais passer mes besoins après ceux des autres. Parmi les explications, si j'ai eu des modèles relationnels défaillants, je n'ai pas appris ou vu dans ma famille comment poser des limites avec bienveillance, j'aurai des difficultés à le faire plus tard. Le piège, c'est que nous pensons n'avoir que deux options, être gentille et subir, ou être dur et culpabilisé. Nous ne voyons pas la troisième voie, être authentique et bienveillant à la fois. Comment je reconnais si je suis dans les extrêmes et pas dans l'équilibre ? Par exemple, je suis trop gentille, si je dis oui alors que je pense non. Ce n'est pas de la gentillesse, c'est de l'oubli de soi. Si je m'excuse constamment, je minimise mes besoins ou ma place. C'est comme si je demande pardon d'exister. Mon estime de moi est sûrement assez fragile. J'évite les confrontations, et du coup, j'accumule les frustrations. Il y a une réflexion à avoir sur mon positionnement, mon authenticité. Peut-être explorer la communication émotionnelle non violente pour oser m'exprimer. Comment savoir si je suis trop dure ? Si je deviens cassant, sec, agressif ? Si je sens que ma voix change d'intonation ? Je ferme le dialogue et je regrette ensuite mes débordements ? Là effectivement, c'est la colère en vous qui s'exprime. Et ne pas l'écouter conduit à une explosion volcanique, souvent soudaine, et incontrôlable. Entre ces deux extrêmes, il y a tout un univers de positionnement relationnel. Explorons maintenant comment les 5 C peuvent nous aider à développer cette justesse relationnelle. Le corps, écouter ses signaux de limite. Qu'est-ce que mon corps me dit avant que j'oscile entre les extrêmes ? Notre corps est un formidable détecteur de limite. Bien avant que notre mental réalise que nous sommes en train de nous perdre, notre corps envoie des signaux. Les signaux corporels qui m'indiquent que je suis trop gentille et que je ne me respecte pas, par exemple, c'est une tension dans les mâchoires, comme si j'étais en train de retenir ce que je voulais dire, ou une oppression de ma poitrine, mes émotions sont réprimées, parfois une fatigue inexpliquée, ça peut être un signe d'un épuisement, de toujours trop donner. Les signaux précurseurs qui me signalent que je peux devenir trop dure, une chaleur qui monte, Je sens la colère qui arrive, mes poings qui se serrent, la frustration accumulée qui veut sortir, ou une respiration qui s'accélère, une raideur dans la nuque, qui montre une forme de résistance, qui se prépare. Apprendre à écouter ces signaux nous permet d'agir avant l'oscillation, de nous repositionner, avant de basculer dans l'extrême. Souvent, mon corps sait si j'ai envie de dire oui. ou non à une proposition. Si je prends juste quelques instants pour écouter les signaux corporels, je serai plus à même de me positionner. Je peux écouter ma respiration, la position de mon corps, les tensions, au moment où je pense à cette demande par exemple. Passons au cerveau. Dépasser la pensée binaire. Notre cerveau oscillant fonctionne souvent en mode tout ou rien. Gentil ou dur. Complaisance ou agressivité. Il ne voit pas toujours les nuances, les positions intermédiaires. J'ai parfois des clients en coaching qui se pensent trop durs, alors qu'ils ont juste été des responsables d'équipe faisant respecter le cadre du travail. Le cerveau a parfois une vision erronée, notamment à cause des biais cognitifs ou des croyances limitantes. Par exemple, certaines personnes pensent que si je pose mes limites, je ne serai plus aimée. Ou, soit je suis gentil, soit je suis méchant. Ou encore, dire non, c'est égoïste. Il y a sûrement besoin d'une prise de recul, d'une forme de reprogrammation cognitive. Je peux être bienveillant et ferme. Je peux poser mes limites, me respecter et créer ainsi une relation basée sur le respect de l'un et de l'autre. Dire non à une demande, ce n'est pas rejeter la personne. D'ailleurs, le fait de m'affirmer sainement encourage les autres à en faire de même. Tout cela renvoie au concept d'assertivité. Cette capacité... à exprimer mes besoins, mes opinions et mes limites de manière respectueuse mais claire. Ni agression, ni soumission, mais une affirmation de soi dans le respect de l'autre. On peut imaginer une échelle graduée. A une extrémité, la passivité. Je n'ose pas dire, je me tais, je subis, je me conforme, voire je m'efface. A l'autre extrémité, l'agressivité. Je m'impose, j'attaque, je prends toute la place et j'écrase l'autre. L'assertivité se trouve au milieu, un territoire entre la complaisance passive et l'agressivité, c'est-à-dire celui de l'authenticité bienveillante. Passons au cœur. Cultiver la bienveillance envers soi et envers les autres. La vraie bienveillance inclut tout le monde, y compris soi-même. Être gentil en s'oubliant, ce n'est pas de l'amour, c'est de l'autonégligence. Comment puis-je être doux avec moi-même et respectueux avec les autres ? Alors commençons tout de suite. Le respect de soi, c'est m'écouter sincèrement, honorer mes besoins, respecter mes limites. Le respect envers les autres, c'est communiquer clairement plutôt que d'accumuler des ressentiments. Cela me permet de créer des relations respectueuses où chacun peut être authentique. Souvent, ce que nous prenons pour la gentillesse, dire oui à tout, ça crée en réalité plus de souffrance à long terme que de poser des limites claires avec douceur. La prochaine fois que je me retrouve dans une situation challengeante, je me pose et je me demande. Comment puis-je prendre soin de moi et de la relation ? Passons à la créativité. Comment inventer de nouvelles façons de communiquer ? Comment utiliser ma créativité pour exprimer mes limites de manière bienveillante ? La créativité nous libère des schémas de communication rigides. Au lieu de dire « d'accord » alors qu'on pense « non » , laisse-moi y réfléchir, je ne peux pas répondre maintenant. Ça peut être une option si vous n'arrivez pas à dire « non » directement. Au lieu de subir une situation, vous pourrez répondre « j'entends votre demande, mais je ne peux pas pour le moment, mais voici ce que je peux faire » . Ou une forme de compromis créatif en disant « je ne peux pas faire ça, mais je peux vous proposer ceci » . La créativité nous rappelle qu'il existe mille façons de dire la même chose. Nous pouvons choisir celle qui nous ressemble. Passons au cinquième C, la conscience. Comprendre nos patterns relationnels. Qu'est-ce que cette oscillation m'enseigne sur mes besoins profonds ? Comment prendre du recul sur mes modes relationnels ? Ça va m'aider à comprendre ce qui joue vraiment derrière cette oscillation antérieure. Par exemple, si mon besoin d'harmonie prime, je veux que tout le monde soit content. Mais en réalité, c'est impossible. Et si c'est ma peur du rejet qui me guide, je préfère m'effacer plutôt que de risquer de ne pas être aimée. Si j'ai un manque de confiance en moi, je doute de ma légitimité, j'ai une estime de moi faible, je n'écoute pas mes besoins. Avec des blessures plus anciennes, par exemple avec des expériences passées qui ont largement influencé mes réactions présentes, est-ce que je peux prendre un peu de hauteur ? pour analyser les situations récurrentes de ma vie. Voici quelques questions qui peuvent vous y aider. Dans quelle relation j'arrive à être équilibrée naturellement ? Qu'est-ce qui déclenche mon basculement vers un extrême ou vers l'autre ? Comment puis-je honorer mes besoins tout en respectant les autres ? Cette conscience élargie nous permet de voir que l'équilibre relationnel, ce n'est pas une technique à apprendre, mais une façon d'être. en relation à développer. Pour conclure, l'équilibre entre trop gentil et trop dur ne se trouve pas au milieu, il se trouve dans la justesse. Cette capacité à être authentique, bienveillant et ferme à la fois. C'est-à-dire naviguer entre les extrêmes. Être juste, c'est dire oui quand c'est oui, et non quand c'est non. Exprimer mes besoins, poser mes limites, avec douceur, mes fermetés, me respecter. autant que je respecte les autres. Cette justesse relationnelle ne s'acquiert pas du jour au lendemain. C'est un apprentissage quotidien, fait d'expérimentations, parfois d'erreurs aussi. Et c'est ok. Voici deux invitations pour progresser. Expérimentez le « je vais y réfléchir » au lieu de répondre immédiatement par oui ou par non. Donnez-vous du temps pour sentir ce qui est juste pour vous. Et la deuxième invitation, c'est de détecter ses signaux précoces. Avant de dire oui automatiquement ou d'exploser, prenez une respiration et demandez-vous qu'est-ce que je ressens vraiment au niveau de mon corps, de mon cœur et de mon cerveau. Vous pouvez aussi pratiquer l'assertivité douce, une fois par jour, exprimer un besoin ou une limite de manière bienveillante mais claire. Vous commencez petit avec des situations où il y a peu d'enjeux. Car au fond, l'équilibre relationnel, c'est apprendre à danser avec les autres sans perdre son propre rythme. C'est être pleinement soi tout en restant en lien avec les autres. C'est comprendre que la vraie gentillesse inclut de prendre soin de soi et que la vraie fermeté peut être pleine de tendresse. Soyez patient et bienveillant avec vous-même dans cet apprentissage. L'équilibre se cultive jour après jour, relation après relation. Pour finir en douceur, et si je m'écoute vraiment là, quelle intuition ? Quelle envie ! Si je prenais le temps de noter ce qui me vient. Si vous avez envie d'aller plus loin, d'avancer grâce au coaching intégratif, retrouvez-nous à l'école EAR, par exemple, pour une journée découverte. Ou venez vous former, vous perfectionner, pour mieux accompagner les autres. Si le podcast résonne, partagez-le, laissez un commentaire ou 5 étoiles pour lui donner plus de visibilité. Et pour rester en lien, retrouvez-nous sur tous les réseaux sociaux. Je vous dis à bientôt.

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