Speaker #0Hello tout le monde, bienvenue sur Comme Léna. Ici on discute entrepreneuriat et communication. J'ai envie de vous partager mes expériences, mes réflexions, des témoignages d'autres entrepreneurs et des stratégies pour vous aider à créer une com' qui vous ressemble. Je vous emmène ! Cet épisode est un peu particulier parce que c'est le premier et aussi parce que je trouve important de me présenter à vous et de vous raconter mon parcours pour que vous compreniez ce qui m'a donné envie de lancer ce podcast comme Léna. Moi c'est Léna, j'ai 28 ans et je tiens une entreprise de location de robes et de conseils en images à Brest. Alors aucun rapport avec la com a priori, alors installez-vous confortablement parce que vous allez tout comprendre en m'écoutant. Depuis petite, je suis fan de mode. J'étais aussi très attirée par la photo et le mannequinat. Et j'ai d'ailleurs signé... mon premier contrat d'enfant mannequin à l'âge de 7 ans. À dos, je suis tombée sur un article dans la presse qui proposait de participer à un concours de Miss caritatif dans ma région. Et à l'issue de ce concours de Miss, j'ai pu faire des rencontres. assez intéressante et créer mon réseau. Et suite à ça, des photographes m'ont repéré dans le coin. On faisait totalement de façon collaborative des séances photos avec des stylistes, des maquilleuses, des coiffeuses, des créatrices de bijoux, des marques locales. Je prenais vraiment plaisir à faire toute la direction artistique. Alors à l'époque, je ne savais pas que ça s'appelait comme ça. Mais voilà, trouver le lieu, créer un univers visuel assez cohérent, mettre en relation des prestataires pour que ça rende bien. J'aimais vraiment être créative et prendre part à ce côté créatif. et d'organisation. En parallèle, je préparais un bac scientifique parce que je voulais être allergologue. Et au cours de mes années lycée, j'ai également participé à des castings et j'ai été repérée par une agence de mannequins. Donc j'ai été dans plusieurs agences de mannequins dans ma vie. J'ai fini en terminale par rompre le contrat que j'avais parce qu'on me demandait de maigrir et c'était pas la vision que j'avais et que je ne voulais pas rentrer dans cette spirale infernale. Je préférais poser pour le plaisir de... en hobby et poursuivre mes études. Donc ensuite j'ai enchaîné par une préparation médecine puis j'ai loupé médecine misérablement. Je suis retournée à mes premiers amours parce que j'adore les langues depuis petite. Donc j'ai fait une licence langue étrangère appliquée parce que je voulais travailler dans un pays anglophone et je ne voulais pas spécifiquement devenir professeur d'anglais ou traductrice. Je voulais trouver un métier un peu plus généraliste, on va dire, mais avoir cette dimension de langue étrangère au quotidien. J'ai terminé ma licence LEA par un stage en Australie, à Sydney, où j'ai travaillé dans une entreprise qui louait des meubles pour des événements et également organisait et coordonnait tous ces événements. Là-bas, j'ai vraiment adoré la manière de penser, le cadre de vie. Voilà, j'ai vraiment adoré. là-bas que je me suis rendu compte que tout se louait, y compris les vêtements, et que pour toute occasion, les gens avaient le réflexe de la location. Je trouvais ça super intéressant et je me suis dit, tiens, le concept devrait être importé en France. Alors, ça existait déjà, mais pas forcément en seconde main, alors que là-bas, délibérément, ils axaient leur marketing sur la seconde main. Enfin, voilà, ils n'achetaient pas pour louer ensuite. Enfin, neuf, je veux dire. Je trouvais l'approche intéressante et aussi la façon de vendre un petit peu. peu produit le marketing là bas m'intéressait parce que je voyais que les femmes étaient représentées telles qu'elles étaient vraiment voyez des femmes de toute origine tout âge toute corpulence peu retouché et je trouvais ça hyper inspirant et d'ailleurs là bas je m'étais fait repérer aussi par une agence de mannequins alors que pour l'europe j'étais trop vieille et trop grosse depuis longtemps donc je me suis dit c'est vraiment une question de point de vue et on a pas pas la même vision de la mode en Europe que là-bas et ça m'a vraiment beaucoup inspirée. Sachant qu'à l'époque, quand j'avais fait des concours de Miss, quelques années auparavant, j'avais vraiment eu du mal à trouver des robes adaptées pour défiler. Ça coûtait cher, il fallait acheter sur Internet, il fallait les faire reprendre. Puis après, ça reste sur les bras, on ne peut rien en faire. Je m'étais déjà dit à l'époque que ça aurait été intéressant de pouvoir les louer. Donc ça a resté dans un coin de ma tête. Je suis rentrée en France, j'ai poursuivi mes études par un master en management de projets internationaux, spécialité communication et événementiel. Parce que déjà, toutes mes expériences... en tant que modèle et puis en tant que bénévole dans l'association pour laquelle j'avais été mise, m'avait donné envie d'organiser des événements, de travailler dans l'événementiel, dans la communication. Et je ne voulais pas perdre cette dimension internationale. En fait, dans l'idéal, j'aurais voulu travailler à l'étranger dans ces domaines-là. Ça me paraissait être le bon compromis. J'ai ensuite été diplômée en 2020, donc en plein Covid. Pas de bol parce que moi, je voulais travailler à l'étranger dans l'événementiel. Donc autant vous dire que les frontières étaient fermées, puis il n'y avait pas le moindre événement en vue. Je me suis dit pas de bol. Et je me suis dit, Léna... Dans mes cours, tout ça, on avait remarqué que suite à tout ce qui est guerre, crash boursier, pandémie, historiquement, ensuite, les gens font énormément la fête. Voilà, ça se produit tout le temps dans l'histoire et je me suis dit, c'est sûr que ça va être une belle opportunité et c'est le signe du destin que tu attendais pour te lancer. Donc j'ai cherché un travail qui m'a permis de rester sans rien faire pendant toute cette période sombre du Covid. Ça me permettait aussi de préparer mon projet, me mettre de côté, commencer à me former, à acheter mon stock. C'était une expérience intéressante d'avoir ces deux casquettes-là pendant plus d'un an. Et ensuite j'ai fini par me lancer. Quand je préparais mon projet, je trouvais que ce n'était pas évident de s'identifier à d'autres personnes qui étaient dans le même cadre que moi. Alors j'avais la chance de parler plus... leur langue et je trouvais que surtout les anglophones avaient des tendances à n'avoir aucun tabou sur l'argent sur l'entrepreneuriat partager beaucoup leur parcours leurs échecs mais c'était souvent quand même des personnes qui avaient une communauté de base qui était et qui avait une présence en ligne qui avait un réseau et du coup je m'identifiais pas tant non plus même si était hyper riche d'avoir des retours d'expérience et j'en trouvais pas tant en france c'était souvent des influences qui lançaient des concepts par exemple mais quelqu'un qui part de rien à l'époque c'était pas c'était pas très partagé maintenant oui TikTok, on peut s'identifier facilement. Mais à l'époque, ce n'était pas très, très évident. Et je me suis dit, tiens, ça serait intéressant de partager tout ça. Et je découvrais des logiciels et des façons de travailler dans les pays anglophones en faisant de la veille, qui n'étaient pas du tout présentés en France. Et je me suis dit, punaise, ça serait intéressant d'expliquer ça aux francophones. Donc, ça m'est resté dans un coin de la tête. J'ai lancé mon projet il y a deux ans. Et ce qui n'était pas évident, c'est de se faire connaître. Parce que je n'avais... pas pignon sur rue, c'est-à-dire que moi je loue des robes mais je le fais depuis chez moi, sur rendez-vous. Donc je n'ai pas pignon sur rue, j'ai pas de vitrine dans une rue passante. Donc forcément, pour se faire connaître, c'est le bouche à oreille et sa présence en ligne qu'il faut travailler. Donc j'ai axé ma stratégie de communication autour de ça. J'ai établi une stratégie de communication digitale qui, moi, m'inspirait. Parce que quand je cherchais mes premiers emplois dans la communication, avant de me lancer, je trouvais que... on était vite limité, que la communication des entreprises soit lisse. Bon, après, ça dépend des entreprises, bien sûr, mais je me disais, ça manque d'humain, ça manque de spontanéité, c'est trop carré, les gens ne se retrouvent plus, c'est plus en accord avec la communication actuelle. Et donc, je me suis dit, c'est une entreprise, il faut en profiter, il faut tester des choses, il faut s'amuser. Donc, j'ai testé plein de choses, j'ai fait des vidéos un peu humoristiques. À l'époque, ce n'était pas très représenté dans le... On va dire la localisation où j'habite, dans le Finistère. Donc c'était assez marrant de tester ça. Et j'ai eu quand même pas mal de retours. Quand je faisais des pop-up, des stands, des salons, les gens venaient à moi. Alors non seulement parce que le concept de la location de robe était assez novateur dans le coin, mais surtout parce qu'ils me disaient, je vous suis, par exemple, je porte ce... porte pas de robe, c'est pas mon truc, mais je trouve votre com super rafraîchissante, super drôle. Et je me suis dit, ah ouais, d'accord, ok, je me rendais pas compte. Même une fois, dans la rue, je me suis fait arrêter, une fille qui me dit, c'est vous la fille de Prête-moi une robe ? Et j'ai fait, bah oui, oui, c'est moi. Ah, mais j'adore votre com. Et elle est repartie comme ça, je ne saurais jamais qui c'est, c'était pas une cliente. Et je me suis dit, mais tiens, c'est marrant quand même. Et autour de moi... Beaucoup d'entrepreneurs me disaient « Punaise Léna, tu t'es fait connaître rapidement. » C'est vrai que moi, dès le premier mois, j'ai fait du chiffre d'affaires et ils me demandaient des conseils. Donc je faisais des vocaux, je leur expliquais entre deux portes. Et je me suis dit « Mais ça mérite quand même un autre format pour leur expliquer, expliquer à tout le monde parce que c'est les mêmes questions qui reviennent, tout ça. » Et je me suis dit « Tiens, j'aimerais bien aider les personnes dans leur communication. » Puisque ma vision fait ses preuves. Par exemple, 80% de mon chiffre d'affaires est issu d'Instagram. Et c'est que la stratégie organique. C'est-à-dire que je n'ai jamais mis... un seul euro dans une publicité Instagram. Vous me demanderiez comment piloter une campagne Instagram, j'en aurais aucune idée parce que je n'ai jamais fait. Donc voilà. Et pourtant, tout mon chiffre d'affaires est issu de ça et du bouche à oreille. Donc c'est bien que cette stratégie a fait ses preuves et que j'ai envie de vous la partager. Et quand je prépare mes essayages, parce que quand les gens prennent rendez-vous pour... et essayer des robes, ils prennent rendez-vous sur mon site et j'ai 1500 robes. Donc autant vous dire que je ne vais pas les larcher dans les 1500 robes, elles vont vite être découragées. Donc je fais une sélection de personnalisés et ça, ça fait partie de mon service, de ma façon de voir les choses, de l'expérience client. Mais bon, à bout d'un moment, j'avais écumé tous mes playlists de chansons, je passais pas mal de temps à préparer ces essayages. Et un peu après tout le monde, je me suis mis au podcast et j'ai trouvé le format hyper cool. Je me suis dit, j'ai l'impression d'être... proche de ces personnes, j'ai l'impression qu'on a une vraie conversation. Je sais pas, je trouve ça hyper intéressant, hyper décomplexant, moins lisse et plus spontané. J'ai trouvé ça super comme format et j'ai commencé à tout connecter, à me dire mais Léna, il faudrait que tu lances ton podcast en fait. Donc me voilà, j'ai envie de vous parler comme si je parlais à une amie qui décidait de se lancer. J'ai envie de vous éviter de faire les mêmes erreurs que j'ai pu faire, de vous partager mes réflexions, de vous partager les défis auxquels je fais face et... surtout de vous partager tous mes conseils et astuces pour que vous générez du chiffre d'affaires grâce à une stratégie de communication unique et efficace. Alors pour l'instant, je suis toute seule, mais j'espère faire évoluer ce format et de temps en temps, interviewer des acteurs de l'entrepreneuriat de mon réseau par la suite. Parce que je trouve ça aussi intéressant d'échanger, d'avoir différents points de vue, différents retours d'expérience. Alors comme vous pouvez le constater, je ne suis pas la personne la plus concise du monde. Le montage n'est pas le plus léché qui existe. Il y a pas mal d'hésitations encore, les cuts sont... pas hyper nettes et en même temps j'ai pas envie d'un truc trop carré donc voilà j'ai envie de vous parler comme si je parlais à une amie ou un ami. En tout cas l'envie et la spontanéité seront toujours au rendez-vous, promis. Et si vous êtes dans le Finistère je prévois bientôt de proposer des ateliers d'accompagnement thématique sur la communication et sur l'entrepreneuriat. Également des accompagnements en présentiel, en individuel mais également de la visio si vous habitez plus loin. En tout cas abonnez-vous au compte Insta comme Léna Podcast pour ne rien louper. Si vous avez aimé ce podcast ... N'hésitez pas à vous abonner et à lui mettre 5 étoiles ! Bisous !