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L'enlèvement et le meurtre sordide du bébé Lindbergh dans les années 30 | Les minutes du crime cover
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Contre enquête : la chaine audio true crime

L'enlèvement et le meurtre sordide du bébé Lindbergh dans les années 30 | Les minutes du crime

L'enlèvement et le meurtre sordide du bébé Lindbergh dans les années 30 | Les minutes du crime

09min |20/06/2024
Play
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09min |20/06/2024
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Description

Le 1er mars 1932, le bébé du célèbre aviateur Charles Lindbergh et sa femme Anne Morrow Lindbergh, est enlevé de sa chambre au deuxième étage de la maison familiale à Hopewell.

Malgré le versement d'une rançon de plus de 50.000$, le bébé ne sera pas rendu à ses parents et son corps sera découvert le 12 mai non loin du domicile familial où il a été enlevé.

Le suspect sera identifié en dépensant l'argent de la rançon mais ce sera le travail d'un expert qui apportera la preuve de sa participation au crime.

Une affaire qui a bouleversé l'Amérique des années 30 !

----

Cette semaine je voudrais vous faire découvrir un podcast que j'aime beaucoup au point que nous avons décidé de faire un échange de visibilité : il s'agit du podcast Crimes Oubliés de Camille Debreuille.

Avec elle, chaque vendredi, plongez dans l'Histoire avec un grand H et explorez des mystères oubliés, des affaires criminelles méconnues et des secrets enfouis depuis des centaines d'années dans les archives.

Pour les passionnés de crime et d'Histoire, ne manquez pas ce rendez-vous incontournable !

LIEN DU PODCAST DE CAMILLE DEBREUILLE : https://smartlink.ausha.co/crimes-oublies 


------


Cet épisode fait partie de la série Les minutes du crime une série hebdomadaire dans laquelle, tous les jeudi, un court récit sur une affaire criminelle ayant eu un impact social important ou une résonance historique particulière sera mis en ligne.

Le podcast Contre-enquête est une production go-script média, créé et animé par Stéphane Berthomet.

Pour des nouvelles sur le projet, des articles de blogue, des échanges et des nouvelles, visitez le site web de Contre-Enquête


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans 300 secondes de crime, une série d'épisodes hebdomadaires qui font partie du podcast Contre-Enquête. Aujourd'hui, nous replongeons dans l'un des crimes les plus sordides et médiatisés de l'histoire américaine, l'enlèvement tragique et le meurtre du fils aîné du célèbre aviateur Charles Lindbergh en 1932. Ce fait divers, d'une cruauté nouvelle à l'époque, bouleverse la société américaine. Au début des années 30, Charles Lindbergh est un véritable héros national aux Etats-Unis. Son exploit historique est d'avoir accompli la première traversée aérienne en solitaire et sans escale de l'Atlantique en 1927. Cet exploit a galvanisé le pays tout entier et fait de lui une véritable idole populaire. À une époque où l'aviation en était encore à ses balbutiements, ses prouesses aériennes ont fasciné le grand public et ont symbolisé l'esprit d'aventure et de conquête américain. Lindbergh est devenu le visage d'une Amérique audacieuse et tournée vers le futur, une véritable incarnation de la jeunesse et du progrès technique. Son mariage, très médiatisé en 1929 avec Anne Morrow, issue d'une riche famille d'industriels et de banquiers, puis la naissance de leur fils aîné Charles Augustus Lindbergh Jr. en juin 1930, ont été suivis avec une grande attention par la presse et l'opinion publique. Et lorsque cet enfant, à peine âgé de 20 mois, est enlevé dans sa chambre du manoir familial, dans le New Jersey, le soir du 1er mars 1932, le choc est immense. À une époque où les enlèvements sont encore relativement rares aux États-Unis, ce crime odieux visant la famille d'une personnalité aussi aimée et emblématique provoque une véritable onde de choc. L'Amérique, qui est alors au beau milieu de la Grande Dépression, voit cet enlèvement comme une attaque intolérable contre ses valeurs les plus sacrées et ses personnalités les plus appréciées. Les circonstances de cet enlèvement font froid dans le dos. Le 1er mars 1932, vers 20h, Betty, l'infirmière britannique d'Ellenberg, constate avec effroi, alors qu'elle passe dans la chambre du petit Charles, que son berceau est vide. Une fenêtre est ouverte et une échelle artisanale est appuyée contre le mur extérieur. L'Ellenberg, paniqué, alerte immédiatement les autorités. Dans les jours qui suivent, une série de courriers qui sont des demandes de rançon maladroitement rédigées sont envoyés aux parents. On exige 50 000 dollars en coupure usagée contre l'avis de l'enfant. Après des tractations difficiles et complexes avec un mystérieux intermédiaire répondant au pseudonyme de John, la rançon est finalement remise le 2 avril dans un cimetière du Bronx à un homme qui parle anglais avec un fort accent allemand. Mais malgré les assurances données par ce dernier, le petit Charles n'est pas rendu à sa famille. Le 12 mai 1932, le corps sans vie et en partie décomposé du garçonnet est retrouvé par hasard dans un bosquet isolé à seulement 4 miles de la propriété familiale. Les examens médico-légaux révèlent qu'il a probablement été tué d'un violent coup à la tête dès les premières heures qui ont suivi son enlèvement et avant même le versement de la rançon. Cette découverte macabre plonge Lillenberg et tout le pays dans une profonde détresse. Évidemment, dès l'annonce du kidnapping, une vaste chasse à l'homme a été lancée, mobilisant des centaines de policiers et les agents du FBI qui a été créé quelques temps avant au début du siècle. Les indices sont passés au crible et en particulier cette échelle rudimentaire qui a été abandonnée par le ravisseur. Un expert, Arthur Kohler, permet de déterminer après une analyse minutieuse les différentes essences de bois qui la composent et à remonter la piste de leur provenance jusqu'à une scierie. Dans le même temps, et face à l'ampleur et l'émotion suscitées par cet enlèvement, les forces de l'ordre ont été littéralement submergées par les témoignages, les fausses pistes et évidemment les dénonciations calomnieuses. Mais malgré d'importants moyens déployés, aucune avancée décisive n'a pu se dessiner et aucune piste claire n'a pu être identifiée par les policiers. Et en septembre 1934, alors que beaucoup pensent que cette affaire ne sera pas résolue, un tournant majeur intervient. Un nommé Bruno Richard Hopman, un menuisier allemand de 35 ans vivant dans le Bronx, est arrêté après avoir dépensé de l'argent provenant de la rançon. Les preuves constituées contre lui sont accablantes. Une somme de plus de 14 000 dollars provenant de la rançon est retrouvée chez lui et une partie de l'échelle a été fabriquée avec une planche qui provient de son grenier. En outre, l'analyse graphologique montre des similitudes entre son écriture et celle des notes de la rançon. Enfin, le numéro de téléphone d'un homme, qui a été l'intermédiaire dans la remise de la rançon, est retrouvé dans un placard chez Hopman. Hauptmann affirme que l'argent de la rançon a été laissé chez lui par un ami qui est retourné en Allemagne et ensuite serait décédé. Lors de son procès qui s'ouvre en janvier 1935, Hopman va déclarer qu'il est innocent. Le procès, ultra médiatisé, portera le surnom de procès du siècle. A cette occasion, le procureur va s'appuyer sur l'expertise réalisée par Kohler qui a établi de manière irréfutable que le bois utilisé pour fabriquer les chêles provient directement du grenier et de la cave du domicile de Hopman. Face à ces preuves matérielles et aux autres éléments découverts au cours de l'enquête, malgré ces dénégations constantes, Hopman est reconnu coupable du meurtre du petit Lindbergh le 13 février 1935 et il est condamné à mort. L'issue de ce procès est alors majoritairement saluée comme une victoire de la justice, même si elle ne dissipe pas totalement les interrogations sur la culpabilité de Hopman et la responsabilité de complice dans cette affaire. La condamnation à la chaise électrique de celui qui est surnommé le monstre le 3 avril 1936 sonne comme la conclusion logique de l'une des plus retentissantes affaires criminelles du siècle. Elle ne parvient cependant pas à effacer le traumatisme indélible laissé par ce drame dans l'inconscient collectif américain. L'affaire Lindbergh, tragique, d'une cruauté inouïe, a laissé une marque profonde dans la société des années 30. Elle symbolise la fin d'une époque, ébranlant la confiance des gens en des valeurs qui sont alors perçues comme supérieures à toutes les autres, la sécurité du foyer et la protection des plus jeunes enfants. C'était 300 secondes de crime. Avant de vous laisser, une recommandation. Si vous aimez le podcast Contre-Enquête, alors je suis sûr que vous aimerez celui de Camille Debreuil intitulé Crime oublié. Chaque vendredi, vous plongerez dans l'histoire avec un grand H et explorerez des mystères oubliés, des affaires criminelles méconnues avant l'avènement de l'ADN et des nouvelles technologies. Dans Crimes oubliés, découvrez avec Camille des secrets enfouis depuis des centaines d'années dans les archives. Pour les passionnés de crime et d'histoire, ne manquez pas ce rendez-vous incontournable. Vous trouverez le lien vers le podcast de Camille Debreuil dans la description de mon épisode. Je vous souhaite une très bonne écoute.

Description

Le 1er mars 1932, le bébé du célèbre aviateur Charles Lindbergh et sa femme Anne Morrow Lindbergh, est enlevé de sa chambre au deuxième étage de la maison familiale à Hopewell.

Malgré le versement d'une rançon de plus de 50.000$, le bébé ne sera pas rendu à ses parents et son corps sera découvert le 12 mai non loin du domicile familial où il a été enlevé.

Le suspect sera identifié en dépensant l'argent de la rançon mais ce sera le travail d'un expert qui apportera la preuve de sa participation au crime.

Une affaire qui a bouleversé l'Amérique des années 30 !

----

Cette semaine je voudrais vous faire découvrir un podcast que j'aime beaucoup au point que nous avons décidé de faire un échange de visibilité : il s'agit du podcast Crimes Oubliés de Camille Debreuille.

Avec elle, chaque vendredi, plongez dans l'Histoire avec un grand H et explorez des mystères oubliés, des affaires criminelles méconnues et des secrets enfouis depuis des centaines d'années dans les archives.

Pour les passionnés de crime et d'Histoire, ne manquez pas ce rendez-vous incontournable !

LIEN DU PODCAST DE CAMILLE DEBREUILLE : https://smartlink.ausha.co/crimes-oublies 


------


Cet épisode fait partie de la série Les minutes du crime une série hebdomadaire dans laquelle, tous les jeudi, un court récit sur une affaire criminelle ayant eu un impact social important ou une résonance historique particulière sera mis en ligne.

Le podcast Contre-enquête est une production go-script média, créé et animé par Stéphane Berthomet.

Pour des nouvelles sur le projet, des articles de blogue, des échanges et des nouvelles, visitez le site web de Contre-Enquête


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans 300 secondes de crime, une série d'épisodes hebdomadaires qui font partie du podcast Contre-Enquête. Aujourd'hui, nous replongeons dans l'un des crimes les plus sordides et médiatisés de l'histoire américaine, l'enlèvement tragique et le meurtre du fils aîné du célèbre aviateur Charles Lindbergh en 1932. Ce fait divers, d'une cruauté nouvelle à l'époque, bouleverse la société américaine. Au début des années 30, Charles Lindbergh est un véritable héros national aux Etats-Unis. Son exploit historique est d'avoir accompli la première traversée aérienne en solitaire et sans escale de l'Atlantique en 1927. Cet exploit a galvanisé le pays tout entier et fait de lui une véritable idole populaire. À une époque où l'aviation en était encore à ses balbutiements, ses prouesses aériennes ont fasciné le grand public et ont symbolisé l'esprit d'aventure et de conquête américain. Lindbergh est devenu le visage d'une Amérique audacieuse et tournée vers le futur, une véritable incarnation de la jeunesse et du progrès technique. Son mariage, très médiatisé en 1929 avec Anne Morrow, issue d'une riche famille d'industriels et de banquiers, puis la naissance de leur fils aîné Charles Augustus Lindbergh Jr. en juin 1930, ont été suivis avec une grande attention par la presse et l'opinion publique. Et lorsque cet enfant, à peine âgé de 20 mois, est enlevé dans sa chambre du manoir familial, dans le New Jersey, le soir du 1er mars 1932, le choc est immense. À une époque où les enlèvements sont encore relativement rares aux États-Unis, ce crime odieux visant la famille d'une personnalité aussi aimée et emblématique provoque une véritable onde de choc. L'Amérique, qui est alors au beau milieu de la Grande Dépression, voit cet enlèvement comme une attaque intolérable contre ses valeurs les plus sacrées et ses personnalités les plus appréciées. Les circonstances de cet enlèvement font froid dans le dos. Le 1er mars 1932, vers 20h, Betty, l'infirmière britannique d'Ellenberg, constate avec effroi, alors qu'elle passe dans la chambre du petit Charles, que son berceau est vide. Une fenêtre est ouverte et une échelle artisanale est appuyée contre le mur extérieur. L'Ellenberg, paniqué, alerte immédiatement les autorités. Dans les jours qui suivent, une série de courriers qui sont des demandes de rançon maladroitement rédigées sont envoyés aux parents. On exige 50 000 dollars en coupure usagée contre l'avis de l'enfant. Après des tractations difficiles et complexes avec un mystérieux intermédiaire répondant au pseudonyme de John, la rançon est finalement remise le 2 avril dans un cimetière du Bronx à un homme qui parle anglais avec un fort accent allemand. Mais malgré les assurances données par ce dernier, le petit Charles n'est pas rendu à sa famille. Le 12 mai 1932, le corps sans vie et en partie décomposé du garçonnet est retrouvé par hasard dans un bosquet isolé à seulement 4 miles de la propriété familiale. Les examens médico-légaux révèlent qu'il a probablement été tué d'un violent coup à la tête dès les premières heures qui ont suivi son enlèvement et avant même le versement de la rançon. Cette découverte macabre plonge Lillenberg et tout le pays dans une profonde détresse. Évidemment, dès l'annonce du kidnapping, une vaste chasse à l'homme a été lancée, mobilisant des centaines de policiers et les agents du FBI qui a été créé quelques temps avant au début du siècle. Les indices sont passés au crible et en particulier cette échelle rudimentaire qui a été abandonnée par le ravisseur. Un expert, Arthur Kohler, permet de déterminer après une analyse minutieuse les différentes essences de bois qui la composent et à remonter la piste de leur provenance jusqu'à une scierie. Dans le même temps, et face à l'ampleur et l'émotion suscitées par cet enlèvement, les forces de l'ordre ont été littéralement submergées par les témoignages, les fausses pistes et évidemment les dénonciations calomnieuses. Mais malgré d'importants moyens déployés, aucune avancée décisive n'a pu se dessiner et aucune piste claire n'a pu être identifiée par les policiers. Et en septembre 1934, alors que beaucoup pensent que cette affaire ne sera pas résolue, un tournant majeur intervient. Un nommé Bruno Richard Hopman, un menuisier allemand de 35 ans vivant dans le Bronx, est arrêté après avoir dépensé de l'argent provenant de la rançon. Les preuves constituées contre lui sont accablantes. Une somme de plus de 14 000 dollars provenant de la rançon est retrouvée chez lui et une partie de l'échelle a été fabriquée avec une planche qui provient de son grenier. En outre, l'analyse graphologique montre des similitudes entre son écriture et celle des notes de la rançon. Enfin, le numéro de téléphone d'un homme, qui a été l'intermédiaire dans la remise de la rançon, est retrouvé dans un placard chez Hopman. Hauptmann affirme que l'argent de la rançon a été laissé chez lui par un ami qui est retourné en Allemagne et ensuite serait décédé. Lors de son procès qui s'ouvre en janvier 1935, Hopman va déclarer qu'il est innocent. Le procès, ultra médiatisé, portera le surnom de procès du siècle. A cette occasion, le procureur va s'appuyer sur l'expertise réalisée par Kohler qui a établi de manière irréfutable que le bois utilisé pour fabriquer les chêles provient directement du grenier et de la cave du domicile de Hopman. Face à ces preuves matérielles et aux autres éléments découverts au cours de l'enquête, malgré ces dénégations constantes, Hopman est reconnu coupable du meurtre du petit Lindbergh le 13 février 1935 et il est condamné à mort. L'issue de ce procès est alors majoritairement saluée comme une victoire de la justice, même si elle ne dissipe pas totalement les interrogations sur la culpabilité de Hopman et la responsabilité de complice dans cette affaire. La condamnation à la chaise électrique de celui qui est surnommé le monstre le 3 avril 1936 sonne comme la conclusion logique de l'une des plus retentissantes affaires criminelles du siècle. Elle ne parvient cependant pas à effacer le traumatisme indélible laissé par ce drame dans l'inconscient collectif américain. L'affaire Lindbergh, tragique, d'une cruauté inouïe, a laissé une marque profonde dans la société des années 30. Elle symbolise la fin d'une époque, ébranlant la confiance des gens en des valeurs qui sont alors perçues comme supérieures à toutes les autres, la sécurité du foyer et la protection des plus jeunes enfants. C'était 300 secondes de crime. Avant de vous laisser, une recommandation. Si vous aimez le podcast Contre-Enquête, alors je suis sûr que vous aimerez celui de Camille Debreuil intitulé Crime oublié. Chaque vendredi, vous plongerez dans l'histoire avec un grand H et explorerez des mystères oubliés, des affaires criminelles méconnues avant l'avènement de l'ADN et des nouvelles technologies. Dans Crimes oubliés, découvrez avec Camille des secrets enfouis depuis des centaines d'années dans les archives. Pour les passionnés de crime et d'histoire, ne manquez pas ce rendez-vous incontournable. Vous trouverez le lien vers le podcast de Camille Debreuil dans la description de mon épisode. Je vous souhaite une très bonne écoute.

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Le 1er mars 1932, le bébé du célèbre aviateur Charles Lindbergh et sa femme Anne Morrow Lindbergh, est enlevé de sa chambre au deuxième étage de la maison familiale à Hopewell.

Malgré le versement d'une rançon de plus de 50.000$, le bébé ne sera pas rendu à ses parents et son corps sera découvert le 12 mai non loin du domicile familial où il a été enlevé.

Le suspect sera identifié en dépensant l'argent de la rançon mais ce sera le travail d'un expert qui apportera la preuve de sa participation au crime.

Une affaire qui a bouleversé l'Amérique des années 30 !

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Cette semaine je voudrais vous faire découvrir un podcast que j'aime beaucoup au point que nous avons décidé de faire un échange de visibilité : il s'agit du podcast Crimes Oubliés de Camille Debreuille.

Avec elle, chaque vendredi, plongez dans l'Histoire avec un grand H et explorez des mystères oubliés, des affaires criminelles méconnues et des secrets enfouis depuis des centaines d'années dans les archives.

Pour les passionnés de crime et d'Histoire, ne manquez pas ce rendez-vous incontournable !

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Cet épisode fait partie de la série Les minutes du crime une série hebdomadaire dans laquelle, tous les jeudi, un court récit sur une affaire criminelle ayant eu un impact social important ou une résonance historique particulière sera mis en ligne.

Le podcast Contre-enquête est une production go-script média, créé et animé par Stéphane Berthomet.

Pour des nouvelles sur le projet, des articles de blogue, des échanges et des nouvelles, visitez le site web de Contre-Enquête


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans 300 secondes de crime, une série d'épisodes hebdomadaires qui font partie du podcast Contre-Enquête. Aujourd'hui, nous replongeons dans l'un des crimes les plus sordides et médiatisés de l'histoire américaine, l'enlèvement tragique et le meurtre du fils aîné du célèbre aviateur Charles Lindbergh en 1932. Ce fait divers, d'une cruauté nouvelle à l'époque, bouleverse la société américaine. Au début des années 30, Charles Lindbergh est un véritable héros national aux Etats-Unis. Son exploit historique est d'avoir accompli la première traversée aérienne en solitaire et sans escale de l'Atlantique en 1927. Cet exploit a galvanisé le pays tout entier et fait de lui une véritable idole populaire. À une époque où l'aviation en était encore à ses balbutiements, ses prouesses aériennes ont fasciné le grand public et ont symbolisé l'esprit d'aventure et de conquête américain. Lindbergh est devenu le visage d'une Amérique audacieuse et tournée vers le futur, une véritable incarnation de la jeunesse et du progrès technique. Son mariage, très médiatisé en 1929 avec Anne Morrow, issue d'une riche famille d'industriels et de banquiers, puis la naissance de leur fils aîné Charles Augustus Lindbergh Jr. en juin 1930, ont été suivis avec une grande attention par la presse et l'opinion publique. Et lorsque cet enfant, à peine âgé de 20 mois, est enlevé dans sa chambre du manoir familial, dans le New Jersey, le soir du 1er mars 1932, le choc est immense. À une époque où les enlèvements sont encore relativement rares aux États-Unis, ce crime odieux visant la famille d'une personnalité aussi aimée et emblématique provoque une véritable onde de choc. L'Amérique, qui est alors au beau milieu de la Grande Dépression, voit cet enlèvement comme une attaque intolérable contre ses valeurs les plus sacrées et ses personnalités les plus appréciées. Les circonstances de cet enlèvement font froid dans le dos. Le 1er mars 1932, vers 20h, Betty, l'infirmière britannique d'Ellenberg, constate avec effroi, alors qu'elle passe dans la chambre du petit Charles, que son berceau est vide. Une fenêtre est ouverte et une échelle artisanale est appuyée contre le mur extérieur. L'Ellenberg, paniqué, alerte immédiatement les autorités. Dans les jours qui suivent, une série de courriers qui sont des demandes de rançon maladroitement rédigées sont envoyés aux parents. On exige 50 000 dollars en coupure usagée contre l'avis de l'enfant. Après des tractations difficiles et complexes avec un mystérieux intermédiaire répondant au pseudonyme de John, la rançon est finalement remise le 2 avril dans un cimetière du Bronx à un homme qui parle anglais avec un fort accent allemand. Mais malgré les assurances données par ce dernier, le petit Charles n'est pas rendu à sa famille. Le 12 mai 1932, le corps sans vie et en partie décomposé du garçonnet est retrouvé par hasard dans un bosquet isolé à seulement 4 miles de la propriété familiale. Les examens médico-légaux révèlent qu'il a probablement été tué d'un violent coup à la tête dès les premières heures qui ont suivi son enlèvement et avant même le versement de la rançon. Cette découverte macabre plonge Lillenberg et tout le pays dans une profonde détresse. Évidemment, dès l'annonce du kidnapping, une vaste chasse à l'homme a été lancée, mobilisant des centaines de policiers et les agents du FBI qui a été créé quelques temps avant au début du siècle. Les indices sont passés au crible et en particulier cette échelle rudimentaire qui a été abandonnée par le ravisseur. Un expert, Arthur Kohler, permet de déterminer après une analyse minutieuse les différentes essences de bois qui la composent et à remonter la piste de leur provenance jusqu'à une scierie. Dans le même temps, et face à l'ampleur et l'émotion suscitées par cet enlèvement, les forces de l'ordre ont été littéralement submergées par les témoignages, les fausses pistes et évidemment les dénonciations calomnieuses. Mais malgré d'importants moyens déployés, aucune avancée décisive n'a pu se dessiner et aucune piste claire n'a pu être identifiée par les policiers. Et en septembre 1934, alors que beaucoup pensent que cette affaire ne sera pas résolue, un tournant majeur intervient. Un nommé Bruno Richard Hopman, un menuisier allemand de 35 ans vivant dans le Bronx, est arrêté après avoir dépensé de l'argent provenant de la rançon. Les preuves constituées contre lui sont accablantes. Une somme de plus de 14 000 dollars provenant de la rançon est retrouvée chez lui et une partie de l'échelle a été fabriquée avec une planche qui provient de son grenier. En outre, l'analyse graphologique montre des similitudes entre son écriture et celle des notes de la rançon. Enfin, le numéro de téléphone d'un homme, qui a été l'intermédiaire dans la remise de la rançon, est retrouvé dans un placard chez Hopman. Hauptmann affirme que l'argent de la rançon a été laissé chez lui par un ami qui est retourné en Allemagne et ensuite serait décédé. Lors de son procès qui s'ouvre en janvier 1935, Hopman va déclarer qu'il est innocent. Le procès, ultra médiatisé, portera le surnom de procès du siècle. A cette occasion, le procureur va s'appuyer sur l'expertise réalisée par Kohler qui a établi de manière irréfutable que le bois utilisé pour fabriquer les chêles provient directement du grenier et de la cave du domicile de Hopman. Face à ces preuves matérielles et aux autres éléments découverts au cours de l'enquête, malgré ces dénégations constantes, Hopman est reconnu coupable du meurtre du petit Lindbergh le 13 février 1935 et il est condamné à mort. L'issue de ce procès est alors majoritairement saluée comme une victoire de la justice, même si elle ne dissipe pas totalement les interrogations sur la culpabilité de Hopman et la responsabilité de complice dans cette affaire. La condamnation à la chaise électrique de celui qui est surnommé le monstre le 3 avril 1936 sonne comme la conclusion logique de l'une des plus retentissantes affaires criminelles du siècle. Elle ne parvient cependant pas à effacer le traumatisme indélible laissé par ce drame dans l'inconscient collectif américain. L'affaire Lindbergh, tragique, d'une cruauté inouïe, a laissé une marque profonde dans la société des années 30. Elle symbolise la fin d'une époque, ébranlant la confiance des gens en des valeurs qui sont alors perçues comme supérieures à toutes les autres, la sécurité du foyer et la protection des plus jeunes enfants. C'était 300 secondes de crime. Avant de vous laisser, une recommandation. Si vous aimez le podcast Contre-Enquête, alors je suis sûr que vous aimerez celui de Camille Debreuil intitulé Crime oublié. Chaque vendredi, vous plongerez dans l'histoire avec un grand H et explorerez des mystères oubliés, des affaires criminelles méconnues avant l'avènement de l'ADN et des nouvelles technologies. Dans Crimes oubliés, découvrez avec Camille des secrets enfouis depuis des centaines d'années dans les archives. Pour les passionnés de crime et d'histoire, ne manquez pas ce rendez-vous incontournable. Vous trouverez le lien vers le podcast de Camille Debreuil dans la description de mon épisode. Je vous souhaite une très bonne écoute.

Description

Le 1er mars 1932, le bébé du célèbre aviateur Charles Lindbergh et sa femme Anne Morrow Lindbergh, est enlevé de sa chambre au deuxième étage de la maison familiale à Hopewell.

Malgré le versement d'une rançon de plus de 50.000$, le bébé ne sera pas rendu à ses parents et son corps sera découvert le 12 mai non loin du domicile familial où il a été enlevé.

Le suspect sera identifié en dépensant l'argent de la rançon mais ce sera le travail d'un expert qui apportera la preuve de sa participation au crime.

Une affaire qui a bouleversé l'Amérique des années 30 !

----

Cette semaine je voudrais vous faire découvrir un podcast que j'aime beaucoup au point que nous avons décidé de faire un échange de visibilité : il s'agit du podcast Crimes Oubliés de Camille Debreuille.

Avec elle, chaque vendredi, plongez dans l'Histoire avec un grand H et explorez des mystères oubliés, des affaires criminelles méconnues et des secrets enfouis depuis des centaines d'années dans les archives.

Pour les passionnés de crime et d'Histoire, ne manquez pas ce rendez-vous incontournable !

LIEN DU PODCAST DE CAMILLE DEBREUILLE : https://smartlink.ausha.co/crimes-oublies 


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Cet épisode fait partie de la série Les minutes du crime une série hebdomadaire dans laquelle, tous les jeudi, un court récit sur une affaire criminelle ayant eu un impact social important ou une résonance historique particulière sera mis en ligne.

Le podcast Contre-enquête est une production go-script média, créé et animé par Stéphane Berthomet.

Pour des nouvelles sur le projet, des articles de blogue, des échanges et des nouvelles, visitez le site web de Contre-Enquête


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans 300 secondes de crime, une série d'épisodes hebdomadaires qui font partie du podcast Contre-Enquête. Aujourd'hui, nous replongeons dans l'un des crimes les plus sordides et médiatisés de l'histoire américaine, l'enlèvement tragique et le meurtre du fils aîné du célèbre aviateur Charles Lindbergh en 1932. Ce fait divers, d'une cruauté nouvelle à l'époque, bouleverse la société américaine. Au début des années 30, Charles Lindbergh est un véritable héros national aux Etats-Unis. Son exploit historique est d'avoir accompli la première traversée aérienne en solitaire et sans escale de l'Atlantique en 1927. Cet exploit a galvanisé le pays tout entier et fait de lui une véritable idole populaire. À une époque où l'aviation en était encore à ses balbutiements, ses prouesses aériennes ont fasciné le grand public et ont symbolisé l'esprit d'aventure et de conquête américain. Lindbergh est devenu le visage d'une Amérique audacieuse et tournée vers le futur, une véritable incarnation de la jeunesse et du progrès technique. Son mariage, très médiatisé en 1929 avec Anne Morrow, issue d'une riche famille d'industriels et de banquiers, puis la naissance de leur fils aîné Charles Augustus Lindbergh Jr. en juin 1930, ont été suivis avec une grande attention par la presse et l'opinion publique. Et lorsque cet enfant, à peine âgé de 20 mois, est enlevé dans sa chambre du manoir familial, dans le New Jersey, le soir du 1er mars 1932, le choc est immense. À une époque où les enlèvements sont encore relativement rares aux États-Unis, ce crime odieux visant la famille d'une personnalité aussi aimée et emblématique provoque une véritable onde de choc. L'Amérique, qui est alors au beau milieu de la Grande Dépression, voit cet enlèvement comme une attaque intolérable contre ses valeurs les plus sacrées et ses personnalités les plus appréciées. Les circonstances de cet enlèvement font froid dans le dos. Le 1er mars 1932, vers 20h, Betty, l'infirmière britannique d'Ellenberg, constate avec effroi, alors qu'elle passe dans la chambre du petit Charles, que son berceau est vide. Une fenêtre est ouverte et une échelle artisanale est appuyée contre le mur extérieur. L'Ellenberg, paniqué, alerte immédiatement les autorités. Dans les jours qui suivent, une série de courriers qui sont des demandes de rançon maladroitement rédigées sont envoyés aux parents. On exige 50 000 dollars en coupure usagée contre l'avis de l'enfant. Après des tractations difficiles et complexes avec un mystérieux intermédiaire répondant au pseudonyme de John, la rançon est finalement remise le 2 avril dans un cimetière du Bronx à un homme qui parle anglais avec un fort accent allemand. Mais malgré les assurances données par ce dernier, le petit Charles n'est pas rendu à sa famille. Le 12 mai 1932, le corps sans vie et en partie décomposé du garçonnet est retrouvé par hasard dans un bosquet isolé à seulement 4 miles de la propriété familiale. Les examens médico-légaux révèlent qu'il a probablement été tué d'un violent coup à la tête dès les premières heures qui ont suivi son enlèvement et avant même le versement de la rançon. Cette découverte macabre plonge Lillenberg et tout le pays dans une profonde détresse. Évidemment, dès l'annonce du kidnapping, une vaste chasse à l'homme a été lancée, mobilisant des centaines de policiers et les agents du FBI qui a été créé quelques temps avant au début du siècle. Les indices sont passés au crible et en particulier cette échelle rudimentaire qui a été abandonnée par le ravisseur. Un expert, Arthur Kohler, permet de déterminer après une analyse minutieuse les différentes essences de bois qui la composent et à remonter la piste de leur provenance jusqu'à une scierie. Dans le même temps, et face à l'ampleur et l'émotion suscitées par cet enlèvement, les forces de l'ordre ont été littéralement submergées par les témoignages, les fausses pistes et évidemment les dénonciations calomnieuses. Mais malgré d'importants moyens déployés, aucune avancée décisive n'a pu se dessiner et aucune piste claire n'a pu être identifiée par les policiers. Et en septembre 1934, alors que beaucoup pensent que cette affaire ne sera pas résolue, un tournant majeur intervient. Un nommé Bruno Richard Hopman, un menuisier allemand de 35 ans vivant dans le Bronx, est arrêté après avoir dépensé de l'argent provenant de la rançon. Les preuves constituées contre lui sont accablantes. Une somme de plus de 14 000 dollars provenant de la rançon est retrouvée chez lui et une partie de l'échelle a été fabriquée avec une planche qui provient de son grenier. En outre, l'analyse graphologique montre des similitudes entre son écriture et celle des notes de la rançon. Enfin, le numéro de téléphone d'un homme, qui a été l'intermédiaire dans la remise de la rançon, est retrouvé dans un placard chez Hopman. Hauptmann affirme que l'argent de la rançon a été laissé chez lui par un ami qui est retourné en Allemagne et ensuite serait décédé. Lors de son procès qui s'ouvre en janvier 1935, Hopman va déclarer qu'il est innocent. Le procès, ultra médiatisé, portera le surnom de procès du siècle. A cette occasion, le procureur va s'appuyer sur l'expertise réalisée par Kohler qui a établi de manière irréfutable que le bois utilisé pour fabriquer les chêles provient directement du grenier et de la cave du domicile de Hopman. Face à ces preuves matérielles et aux autres éléments découverts au cours de l'enquête, malgré ces dénégations constantes, Hopman est reconnu coupable du meurtre du petit Lindbergh le 13 février 1935 et il est condamné à mort. L'issue de ce procès est alors majoritairement saluée comme une victoire de la justice, même si elle ne dissipe pas totalement les interrogations sur la culpabilité de Hopman et la responsabilité de complice dans cette affaire. La condamnation à la chaise électrique de celui qui est surnommé le monstre le 3 avril 1936 sonne comme la conclusion logique de l'une des plus retentissantes affaires criminelles du siècle. Elle ne parvient cependant pas à effacer le traumatisme indélible laissé par ce drame dans l'inconscient collectif américain. L'affaire Lindbergh, tragique, d'une cruauté inouïe, a laissé une marque profonde dans la société des années 30. Elle symbolise la fin d'une époque, ébranlant la confiance des gens en des valeurs qui sont alors perçues comme supérieures à toutes les autres, la sécurité du foyer et la protection des plus jeunes enfants. C'était 300 secondes de crime. Avant de vous laisser, une recommandation. Si vous aimez le podcast Contre-Enquête, alors je suis sûr que vous aimerez celui de Camille Debreuil intitulé Crime oublié. Chaque vendredi, vous plongerez dans l'histoire avec un grand H et explorerez des mystères oubliés, des affaires criminelles méconnues avant l'avènement de l'ADN et des nouvelles technologies. Dans Crimes oubliés, découvrez avec Camille des secrets enfouis depuis des centaines d'années dans les archives. Pour les passionnés de crime et d'histoire, ne manquez pas ce rendez-vous incontournable. Vous trouverez le lien vers le podcast de Camille Debreuil dans la description de mon épisode. Je vous souhaite une très bonne écoute.

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