undefined cover
undefined cover
Le Jeu d'Echecs au service de l'inclusion : Frédéric BERNARD - Fondation l'Echiquier pour la Vie cover
Le Jeu d'Echecs au service de l'inclusion : Frédéric BERNARD - Fondation l'Echiquier pour la Vie cover
Conversations Responsables

Le Jeu d'Echecs au service de l'inclusion : Frédéric BERNARD - Fondation l'Echiquier pour la Vie

Le Jeu d'Echecs au service de l'inclusion : Frédéric BERNARD - Fondation l'Echiquier pour la Vie

10min |24/04/2025|

11

Play
undefined cover
undefined cover
Le Jeu d'Echecs au service de l'inclusion : Frédéric BERNARD - Fondation l'Echiquier pour la Vie cover
Le Jeu d'Echecs au service de l'inclusion : Frédéric BERNARD - Fondation l'Echiquier pour la Vie cover
Conversations Responsables

Le Jeu d'Echecs au service de l'inclusion : Frédéric BERNARD - Fondation l'Echiquier pour la Vie

Le Jeu d'Echecs au service de l'inclusion : Frédéric BERNARD - Fondation l'Echiquier pour la Vie

10min |24/04/2025|

11

Play

Description

🎙️" Le senior est un sujet sociétal. En entreprise, on dit souvent que ce sont des gens qui n'ont plus d'expertise,  qui sont à la casse,  alors qu'on a derrière eux pratiquement 30 ou 35 ans d'expérience qui devraient servir, justement, pour les futures entrées dans l'entreprise. Donc le senior, pour moi ,est une ressource."


♟️ Dans cet épisode, réalisé à l'occasion de la soirée inaugurale de la Fondation « L’Échiquier pour la

vie » , Frédéric Bernard,  membre du Comité Exécutif de la Fondation, Directeur de l'action sociale chez Klésia, président du Comité National de Coordination Action Handicap etPrésident de l'UDAP, aborde le rôle du jeu d'échecs dans l'inclusion des publics séniors.


Qu'il s'agisse de lutter contre l'isolement des personnes les plus âgées sur les territoires, de maintenir ou raviver des capacités cognitives ou encore de favoriser des dynamiques intergénérationnelles sur le lieu de travail, le jeu d'échecs est un formidable atout pour redonner toute leur place aux plus de 50 ans dans l'agora.


Frédéric Bernard revient notamment sur le dispositif "1000 Cafés" mis en œuvre par Klesia en collaboration avec le Groupe SOS afin de re-dynamiser les territoires, une initiative qui pourrait très bientôt accueillir le jeu d'échecs comme un outil fort de socialisation, en particulier pour les publics séniors victimes d'isolement.


Le jeu d'échecs devrait aussi faire son entrée dans les entreprises : sa forte propension à créer du lien combinée à ses vertus cognitives en font un véritable levier de prévention pour la santé mentale des collaborateurs et les publics en situation d'isolement.


♟️ Sous l’égide de la Fondation FACE et en partenariat avec la Fédération française des

Echecs (FFE), « L’Échiquier pour la vie » utilise le jeu d’échecs pour prévenir et lutter contre

l’exclusion sous toutes ses formes en France et à l’international.


♟️ Cette édition spéciale a été réalisée en partenariat avec la Fondation « L’Échiquier pour la vie » à l’occasion de sa soirée inaugurale le 6 mars dernier au Cercle de l’Union Interalliée à Paris.


🎙️Bonne écoute !


Plus d'informations sur l'Echiquier pour la Vie ici : https://fondation-echiquierpourlavie.fr/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Conversations Responsables, le podcast des écosystèmes inclusifs.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans ce nouvel épisode des Conversations Responsables et dans cette série spéciale consacrée à la Fondation L'Échiquier pour la Vie, fondation qui utilise le jeu d'échecs pour favoriser l'inclusion, sous l'égide de la Fondation FACE et en partenariat avec la Fédération Française des Échecs. L'échiquier pour la vie prévient et lutte contre l'exclusion sous toutes ses formes en France et à l'international. Dans cette série de portraits, les conversations responsables partent à la rencontre du comité exécutif et des partenaires clés de la Fondation. Nous nous trouvons toujours aujourd'hui au siège du cercle de l'Union interalliée à Paris, lieu chargé d'histoire comme on l'a dit précédemment. Nous sommes ici à l'occasion de la soirée inaugurale de la Fondation L'échiquier pour la vie et j'ai le plaisir d'accueillir Frédéric Bernard, membre du collège de la Fondation Léchiquier pour la vie, également président du Comité National de Coordination Action Handicap, Président de l'UDAP, union des directeurs de l'assurance et de la protection sociale, également Directeur de l'action sociale chez Klésia et évidemment on l'a déjà dit, membre du collège de la Fondation L'échiquier pour la vie. Bonjour Frédéric Bernard et bienvenue.

  • Speaker #0

    Bonjour, merci.

  • Speaker #1

    Alors vous êtes membre du collège de la Fondation L'échiquier pour la vie et vous vous intéressez tout particulièrement à l'inclusion des publics seniors, donc des personnes de plus de 50 ans. Sommes-nous face à une urgence selon vous avec ces publics ?

  • Speaker #0

    C'est vrai que le monde du senior c'est un vrai sujet pour moi puisque effectivement vous savez qu'on est dans une société vieillissante. On aura de plus en plus de personnes âgées en 2030. Il faut savoir qu'on va avoir plus de personnes âgées en 2030 que de jeunes de moins de 15 ans. ... Donc effectivement, le suivi de nos seniors est une vraie problématique, en particulier les seniors isolés sur nos territoires. On en a beaucoup. Et effectivement, si on ne traite pas le sujet, dans les années qui viennent, on va avoir des vraies problématiques autour du senior. Et en particulier, vous savez qu'on n'a plus assez de place également dans les établissements en perte d'autonomie comme les EHPAD. Il faudra trouver aussi des solutions. Donc le senior est un sujet sociétal. Et puis je terminerai, bien sûr, sur le monde de l'entreprise. Il faut savoir qu'effectivement, le sujet du senior est un vrai sujet également, en particulier les personnes âgées de plus de 55 ans. On dit souvent que c'est des gens qui n'ont plus d'expertise, qui sont à la casse, alors qu'on a derrière eux pratiquement 30 ans ou 35 ans d'expérience qui devraient servir justement pour les futures entrées dans l'entreprise. Donc le senior pour moi est une ressource.

  • Speaker #1

    La Fondation est là pour introduire le jeu d'échecs auprès des 50 ans et plus et même des 55 ans et plus. Quelles actions avez-vous mis en place à date, sachant qu'on est toujours sur des projets pilotes ? Et puis évidemment, on va parler de l'entreprise, c'est un grand chantier. Mais quelles actions avez-vou déjà mis en place aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors, côté de la Fondation, c'est tout jeune, donc on n'a pas encore mis en place réellement de projet. Mais si je prends dans le cadre de mon activité professionnelle, on met en place... ce qu'on appelle des tiers-lieux, des endroits où on regroupe les seniors qui puissent venir jouer aux échecs, puisqu'on sait que, pour éviter la perte d'autonomie, c'est important pour un senior de pouvoir faire marcher son cerveau. Donc le sujet cognitif est important. On sait qu'un senior isolé se rend en perte d'autonomie à terme. Donc il faut effectivement faire en sorte que les seniors puissent sortir, puissent travailler leur cerveau. Et donc le jeu d'échecs est un formidable jeu pour justement travailler le cognitif. Alors, par exemple, ce qu'on a pu mettre nous dans le cadre de Klésia, je vais prendre le cas de mon entreprise, on a monté ce qu'on appelle donc un projet qui s'appelle 1000 Cafés avec SOS, le groupe SOS, dans lequel on fait venir, on refait renaître des cafés dans les territoires un petit peu isolés et fragilisés, dans lequel on fait venir des seniors qui vont jouer aux échecs, par exemple, entre eux dans la journée. ça permet de, à la fois de faire revenir des seniors dans des cafés qui disparaissent, mais également les faire travailler.

  • Speaker #1

    C'est bien accueilli, ça crée réellement du lien social. Vous avez des outils de mesure pour ça ou c'est peut-être un petit peu tôt ?

  • Speaker #0

    Oui, pour vérifier que finalement on crée de la valeur sociale, ce qu'on fait derrière, c'est ce qu'on appelle la mise en place de mesures d'impact social. C'est-à-dire qu'effectivement, quelques mois après, on va interroger les seniors pour savoir si, justement, ça leur a permis de recréer du lien social, de pouvoir aussi savoir si c'est un peu le terme que j'utilise aujourd'hui, est-ce qu'ils vieillissent heureux, c'est-à-dire qu'ils sont contents de retrouver des gens, contents de reparticiper à la vie éventuellement du village ou d'un quartier. Et donc, on mesure ça sur le long terme. Et aujourd'hui, on peut dire, nous, après quelques... Puisque c'est un projet qui a déjà un peu plus de deux ans, on se rend compte qu'effectivement, la mesure d'impact, elle est très positive puisque ça permet de recréer effectivement du lien et surtout de remettre le senior au sein de l'Agora.

  • Speaker #1

    Et donc on voit là que le jeu d'échecs a plusieurs bienfaits au-delà de l'aspect cognitif qui est évident, un aspect effectivement d'inclusion, vecteur d'inclusion sociale pour toutes les populations et là, en l'occurrence pour les seniors. Alors la question qui se pose c'est aujourd'hui comment on fait, avec la fondation, pour faire entrer ce genre de pratiques peut-être dans l'entreprise, comment les échecs pourraient servir les personnes de 50 ans et plus dans l'entreprise ? C'est une réflexion que vous avez ?

  • Speaker #0

    Alors oui, ce qui est intéressant, c'est qu'on va le prendre sous l'angle de la prévention. Donc, ce serait intéressant, effectivement, puisque vous savez que les entreprises sont très intéressées sur le sujet de la prévention et en particulier sur la fragilité de leurs salariés. Il y a un sujet aujourd'hui qui est quand même relativement traité dans les entreprises, c'est toutes les problématiques de santé mentale, et en particulier les problématiques de burn-out, etc. Donc du coup, la prévention est un sujet pour un DRH. Et on pense, nous, à la Fondation, qu'effectivement, le jeu d'échecs peut être aussi également, finalement, par des ateliers, par exemple, peut-être un levier qui pourrait, puisqu'on a du stress au travail, on sait que le stress crée des problématiques, etc. c'est un jeu qui demande de la patience, de la réflexion, etc. Et on pense que c'est un jeu qui a donc des bienfaits, forcément, sur l'individu. Donc on pense que le jeu d'échec peut venir travailler sur les problématiques de fragilité et donc de santé mentale à terme ou de burn-out ou autre, etc. Donc l'idée, ça serait d'aller voir les DRH et de leur proposer effectivement des ateliers ou par exemple des formations sur le sujet des échecs et sur les bienfaits du jeu des échecs sur la problématique de la santé mentale en entreprise.

  • Speaker #1

    Quels sont les objectifs aujourd'hui que vous êtes fixés, surtout sur ce volet-là, justement, senior à horizon 2030, en direction des populations, on va dire en B2C, puis également vis-à-vis de l'entreprise ? Est-ce que vous avez des chiffres ?

  • Speaker #0

    Là-dessus, je n'en ai pas vraiment. Simplement, on a de plus en plus de seniors. C'est ce que je disais à l'instant. On est senior, vous savez, dans l'entreprise à partir de 42 ans.

  • Speaker #1

    alors moi on m'avait dit 45 donc je suis désormais senior puisque je n'ai pas de...

  • Speaker #0

    Tout à fait 45 ans. On va dire 45 ans, voilà. Donc, on est senior tôt, finalement. Donc, ça veut dire que quand vous commencez à travailler le sujet du senior à partir de 45 ans, vous voyez qu'on touche une population énorme. Et donc, ça veut dire que demain, effectivement, il va falloir préparer, que l'entreprise se prépare, mais que la société se prépare, comme je disais, à cette société de vieillissement de demain. Et on a tout intérêt à traiter les problématiques autour du senior. Et on sait que les problématiques autour du senior, il y en a beaucoup. et je pense que... Au même titre qu'on pourrait éviter, vous savez, par les sujets de prévention, comme je disais tout à l'heure, éviter qu'on fume, autre, etc. Je pense que le jeu d'échecs peut être un vrai levier de prévention pour le seigneur demain. Et donc, je pense que ce serait intéressant, pourquoi pas, de faire peut-être des conventions cadre autour des échecs. Ça peut être une idée à traiter, à réfléchir.

  • Speaker #1

    Même titre que les échecs, on l'a vu avec le catch-as-tech, permettent de faciliter le recrutement chez Microsoft. On en a parlé dans une autre interview avec Jean-François Tripodi, un autre membre du COMEX. Est-ce qu'on pourrait imaginer que pour des populations vieillissantes dans l'entreprise, le jeu d'échecs soit aussi un vecteur d'employabilité et de reconnexion sociale ?

  • Speaker #0

    Alors effectivement, le jeu d'échecs, ça révèle beaucoup de choses. On le voit quand on joue aux échecs, effectivement donc je pense que oui ça pourrait être aussi, pourquoi pas, un vecteur de recrutement, en tout cas un élément supplémentaire que pourrait avoir effectivement un DRH demain pour le recrutement d'un, pas forcément d'un senior, mais d'un profil exactement expérimenté pour voir en quoi il répond aux critères que souhaite l'entreprise à travers le jeu d'échecs on sait qu'il y a beaucoup de vertus aux échecs que ce soit la patience la réflexion voilà donc je pense que ça peut être tout à fait utile.

  • Speaker #1

    Merci Frédéric Bernard alors avant de clôturer cette interview, je vais vous poser la petite question piège. Si vous étiez une pièce du jeu d'échecs, laquelle choisiriez-vous pour mener à bien votre action avec la Fondation ?

  • Speaker #0

    Alors le fou, parce que le fou ça va sur les diagonales et on ne le voit pas le fou. Mais ce qui est intéressant derrière, c'est la symbolique du fou. Et donc effectivement, je préférerais être le fou, c'est-à-dire celui qui le fou, il fait bouger les choses. Et donc justement, je pense que c'est ce qu'il faut qu'on fasse à travers le jeu d'échecs.

  • Speaker #1

    Merci Frédéric Bernard, donc un membre du COMEX qui fait bouger les lignes. On rappelle que vous faites partie du comité exécutif de la Fondation L'Échiquier pour la Vie. En tant que membre du collège, vous veillez tout particulièrement au déploiement des actions de la Fondation vers les populations seniors. Merci d'avoir répondu à cette interview aujourd'hui au Cercle de l'Interallié à l'occasion de la soirée d'inauguration de la Fondation L'Échiquier pour la Vie. Et puis pour les personnes qui nous écoutent, si vous souhaitez approfondir le sujet de l'inclusion... À travers le jeu d'échecs, rendez-vous sur le site www.fondation-échec-pour-la-vie.fr. Merci encore Frédéric Bernard, à très bientôt.

  • Speaker #0

    Merci et à bientôt.

Description

🎙️" Le senior est un sujet sociétal. En entreprise, on dit souvent que ce sont des gens qui n'ont plus d'expertise,  qui sont à la casse,  alors qu'on a derrière eux pratiquement 30 ou 35 ans d'expérience qui devraient servir, justement, pour les futures entrées dans l'entreprise. Donc le senior, pour moi ,est une ressource."


♟️ Dans cet épisode, réalisé à l'occasion de la soirée inaugurale de la Fondation « L’Échiquier pour la

vie » , Frédéric Bernard,  membre du Comité Exécutif de la Fondation, Directeur de l'action sociale chez Klésia, président du Comité National de Coordination Action Handicap etPrésident de l'UDAP, aborde le rôle du jeu d'échecs dans l'inclusion des publics séniors.


Qu'il s'agisse de lutter contre l'isolement des personnes les plus âgées sur les territoires, de maintenir ou raviver des capacités cognitives ou encore de favoriser des dynamiques intergénérationnelles sur le lieu de travail, le jeu d'échecs est un formidable atout pour redonner toute leur place aux plus de 50 ans dans l'agora.


Frédéric Bernard revient notamment sur le dispositif "1000 Cafés" mis en œuvre par Klesia en collaboration avec le Groupe SOS afin de re-dynamiser les territoires, une initiative qui pourrait très bientôt accueillir le jeu d'échecs comme un outil fort de socialisation, en particulier pour les publics séniors victimes d'isolement.


Le jeu d'échecs devrait aussi faire son entrée dans les entreprises : sa forte propension à créer du lien combinée à ses vertus cognitives en font un véritable levier de prévention pour la santé mentale des collaborateurs et les publics en situation d'isolement.


♟️ Sous l’égide de la Fondation FACE et en partenariat avec la Fédération française des

Echecs (FFE), « L’Échiquier pour la vie » utilise le jeu d’échecs pour prévenir et lutter contre

l’exclusion sous toutes ses formes en France et à l’international.


♟️ Cette édition spéciale a été réalisée en partenariat avec la Fondation « L’Échiquier pour la vie » à l’occasion de sa soirée inaugurale le 6 mars dernier au Cercle de l’Union Interalliée à Paris.


🎙️Bonne écoute !


Plus d'informations sur l'Echiquier pour la Vie ici : https://fondation-echiquierpourlavie.fr/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Conversations Responsables, le podcast des écosystèmes inclusifs.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans ce nouvel épisode des Conversations Responsables et dans cette série spéciale consacrée à la Fondation L'Échiquier pour la Vie, fondation qui utilise le jeu d'échecs pour favoriser l'inclusion, sous l'égide de la Fondation FACE et en partenariat avec la Fédération Française des Échecs. L'échiquier pour la vie prévient et lutte contre l'exclusion sous toutes ses formes en France et à l'international. Dans cette série de portraits, les conversations responsables partent à la rencontre du comité exécutif et des partenaires clés de la Fondation. Nous nous trouvons toujours aujourd'hui au siège du cercle de l'Union interalliée à Paris, lieu chargé d'histoire comme on l'a dit précédemment. Nous sommes ici à l'occasion de la soirée inaugurale de la Fondation L'échiquier pour la vie et j'ai le plaisir d'accueillir Frédéric Bernard, membre du collège de la Fondation Léchiquier pour la vie, également président du Comité National de Coordination Action Handicap, Président de l'UDAP, union des directeurs de l'assurance et de la protection sociale, également Directeur de l'action sociale chez Klésia et évidemment on l'a déjà dit, membre du collège de la Fondation L'échiquier pour la vie. Bonjour Frédéric Bernard et bienvenue.

  • Speaker #0

    Bonjour, merci.

  • Speaker #1

    Alors vous êtes membre du collège de la Fondation L'échiquier pour la vie et vous vous intéressez tout particulièrement à l'inclusion des publics seniors, donc des personnes de plus de 50 ans. Sommes-nous face à une urgence selon vous avec ces publics ?

  • Speaker #0

    C'est vrai que le monde du senior c'est un vrai sujet pour moi puisque effectivement vous savez qu'on est dans une société vieillissante. On aura de plus en plus de personnes âgées en 2030. Il faut savoir qu'on va avoir plus de personnes âgées en 2030 que de jeunes de moins de 15 ans. ... Donc effectivement, le suivi de nos seniors est une vraie problématique, en particulier les seniors isolés sur nos territoires. On en a beaucoup. Et effectivement, si on ne traite pas le sujet, dans les années qui viennent, on va avoir des vraies problématiques autour du senior. Et en particulier, vous savez qu'on n'a plus assez de place également dans les établissements en perte d'autonomie comme les EHPAD. Il faudra trouver aussi des solutions. Donc le senior est un sujet sociétal. Et puis je terminerai, bien sûr, sur le monde de l'entreprise. Il faut savoir qu'effectivement, le sujet du senior est un vrai sujet également, en particulier les personnes âgées de plus de 55 ans. On dit souvent que c'est des gens qui n'ont plus d'expertise, qui sont à la casse, alors qu'on a derrière eux pratiquement 30 ans ou 35 ans d'expérience qui devraient servir justement pour les futures entrées dans l'entreprise. Donc le senior pour moi est une ressource.

  • Speaker #1

    La Fondation est là pour introduire le jeu d'échecs auprès des 50 ans et plus et même des 55 ans et plus. Quelles actions avez-vous mis en place à date, sachant qu'on est toujours sur des projets pilotes ? Et puis évidemment, on va parler de l'entreprise, c'est un grand chantier. Mais quelles actions avez-vou déjà mis en place aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors, côté de la Fondation, c'est tout jeune, donc on n'a pas encore mis en place réellement de projet. Mais si je prends dans le cadre de mon activité professionnelle, on met en place... ce qu'on appelle des tiers-lieux, des endroits où on regroupe les seniors qui puissent venir jouer aux échecs, puisqu'on sait que, pour éviter la perte d'autonomie, c'est important pour un senior de pouvoir faire marcher son cerveau. Donc le sujet cognitif est important. On sait qu'un senior isolé se rend en perte d'autonomie à terme. Donc il faut effectivement faire en sorte que les seniors puissent sortir, puissent travailler leur cerveau. Et donc le jeu d'échecs est un formidable jeu pour justement travailler le cognitif. Alors, par exemple, ce qu'on a pu mettre nous dans le cadre de Klésia, je vais prendre le cas de mon entreprise, on a monté ce qu'on appelle donc un projet qui s'appelle 1000 Cafés avec SOS, le groupe SOS, dans lequel on fait venir, on refait renaître des cafés dans les territoires un petit peu isolés et fragilisés, dans lequel on fait venir des seniors qui vont jouer aux échecs, par exemple, entre eux dans la journée. ça permet de, à la fois de faire revenir des seniors dans des cafés qui disparaissent, mais également les faire travailler.

  • Speaker #1

    C'est bien accueilli, ça crée réellement du lien social. Vous avez des outils de mesure pour ça ou c'est peut-être un petit peu tôt ?

  • Speaker #0

    Oui, pour vérifier que finalement on crée de la valeur sociale, ce qu'on fait derrière, c'est ce qu'on appelle la mise en place de mesures d'impact social. C'est-à-dire qu'effectivement, quelques mois après, on va interroger les seniors pour savoir si, justement, ça leur a permis de recréer du lien social, de pouvoir aussi savoir si c'est un peu le terme que j'utilise aujourd'hui, est-ce qu'ils vieillissent heureux, c'est-à-dire qu'ils sont contents de retrouver des gens, contents de reparticiper à la vie éventuellement du village ou d'un quartier. Et donc, on mesure ça sur le long terme. Et aujourd'hui, on peut dire, nous, après quelques... Puisque c'est un projet qui a déjà un peu plus de deux ans, on se rend compte qu'effectivement, la mesure d'impact, elle est très positive puisque ça permet de recréer effectivement du lien et surtout de remettre le senior au sein de l'Agora.

  • Speaker #1

    Et donc on voit là que le jeu d'échecs a plusieurs bienfaits au-delà de l'aspect cognitif qui est évident, un aspect effectivement d'inclusion, vecteur d'inclusion sociale pour toutes les populations et là, en l'occurrence pour les seniors. Alors la question qui se pose c'est aujourd'hui comment on fait, avec la fondation, pour faire entrer ce genre de pratiques peut-être dans l'entreprise, comment les échecs pourraient servir les personnes de 50 ans et plus dans l'entreprise ? C'est une réflexion que vous avez ?

  • Speaker #0

    Alors oui, ce qui est intéressant, c'est qu'on va le prendre sous l'angle de la prévention. Donc, ce serait intéressant, effectivement, puisque vous savez que les entreprises sont très intéressées sur le sujet de la prévention et en particulier sur la fragilité de leurs salariés. Il y a un sujet aujourd'hui qui est quand même relativement traité dans les entreprises, c'est toutes les problématiques de santé mentale, et en particulier les problématiques de burn-out, etc. Donc du coup, la prévention est un sujet pour un DRH. Et on pense, nous, à la Fondation, qu'effectivement, le jeu d'échecs peut être aussi également, finalement, par des ateliers, par exemple, peut-être un levier qui pourrait, puisqu'on a du stress au travail, on sait que le stress crée des problématiques, etc. c'est un jeu qui demande de la patience, de la réflexion, etc. Et on pense que c'est un jeu qui a donc des bienfaits, forcément, sur l'individu. Donc on pense que le jeu d'échec peut venir travailler sur les problématiques de fragilité et donc de santé mentale à terme ou de burn-out ou autre, etc. Donc l'idée, ça serait d'aller voir les DRH et de leur proposer effectivement des ateliers ou par exemple des formations sur le sujet des échecs et sur les bienfaits du jeu des échecs sur la problématique de la santé mentale en entreprise.

  • Speaker #1

    Quels sont les objectifs aujourd'hui que vous êtes fixés, surtout sur ce volet-là, justement, senior à horizon 2030, en direction des populations, on va dire en B2C, puis également vis-à-vis de l'entreprise ? Est-ce que vous avez des chiffres ?

  • Speaker #0

    Là-dessus, je n'en ai pas vraiment. Simplement, on a de plus en plus de seniors. C'est ce que je disais à l'instant. On est senior, vous savez, dans l'entreprise à partir de 42 ans.

  • Speaker #1

    alors moi on m'avait dit 45 donc je suis désormais senior puisque je n'ai pas de...

  • Speaker #0

    Tout à fait 45 ans. On va dire 45 ans, voilà. Donc, on est senior tôt, finalement. Donc, ça veut dire que quand vous commencez à travailler le sujet du senior à partir de 45 ans, vous voyez qu'on touche une population énorme. Et donc, ça veut dire que demain, effectivement, il va falloir préparer, que l'entreprise se prépare, mais que la société se prépare, comme je disais, à cette société de vieillissement de demain. Et on a tout intérêt à traiter les problématiques autour du senior. Et on sait que les problématiques autour du senior, il y en a beaucoup. et je pense que... Au même titre qu'on pourrait éviter, vous savez, par les sujets de prévention, comme je disais tout à l'heure, éviter qu'on fume, autre, etc. Je pense que le jeu d'échecs peut être un vrai levier de prévention pour le seigneur demain. Et donc, je pense que ce serait intéressant, pourquoi pas, de faire peut-être des conventions cadre autour des échecs. Ça peut être une idée à traiter, à réfléchir.

  • Speaker #1

    Même titre que les échecs, on l'a vu avec le catch-as-tech, permettent de faciliter le recrutement chez Microsoft. On en a parlé dans une autre interview avec Jean-François Tripodi, un autre membre du COMEX. Est-ce qu'on pourrait imaginer que pour des populations vieillissantes dans l'entreprise, le jeu d'échecs soit aussi un vecteur d'employabilité et de reconnexion sociale ?

  • Speaker #0

    Alors effectivement, le jeu d'échecs, ça révèle beaucoup de choses. On le voit quand on joue aux échecs, effectivement donc je pense que oui ça pourrait être aussi, pourquoi pas, un vecteur de recrutement, en tout cas un élément supplémentaire que pourrait avoir effectivement un DRH demain pour le recrutement d'un, pas forcément d'un senior, mais d'un profil exactement expérimenté pour voir en quoi il répond aux critères que souhaite l'entreprise à travers le jeu d'échecs on sait qu'il y a beaucoup de vertus aux échecs que ce soit la patience la réflexion voilà donc je pense que ça peut être tout à fait utile.

  • Speaker #1

    Merci Frédéric Bernard alors avant de clôturer cette interview, je vais vous poser la petite question piège. Si vous étiez une pièce du jeu d'échecs, laquelle choisiriez-vous pour mener à bien votre action avec la Fondation ?

  • Speaker #0

    Alors le fou, parce que le fou ça va sur les diagonales et on ne le voit pas le fou. Mais ce qui est intéressant derrière, c'est la symbolique du fou. Et donc effectivement, je préférerais être le fou, c'est-à-dire celui qui le fou, il fait bouger les choses. Et donc justement, je pense que c'est ce qu'il faut qu'on fasse à travers le jeu d'échecs.

  • Speaker #1

    Merci Frédéric Bernard, donc un membre du COMEX qui fait bouger les lignes. On rappelle que vous faites partie du comité exécutif de la Fondation L'Échiquier pour la Vie. En tant que membre du collège, vous veillez tout particulièrement au déploiement des actions de la Fondation vers les populations seniors. Merci d'avoir répondu à cette interview aujourd'hui au Cercle de l'Interallié à l'occasion de la soirée d'inauguration de la Fondation L'Échiquier pour la Vie. Et puis pour les personnes qui nous écoutent, si vous souhaitez approfondir le sujet de l'inclusion... À travers le jeu d'échecs, rendez-vous sur le site www.fondation-échec-pour-la-vie.fr. Merci encore Frédéric Bernard, à très bientôt.

  • Speaker #0

    Merci et à bientôt.

Share

Embed

You may also like

Description

🎙️" Le senior est un sujet sociétal. En entreprise, on dit souvent que ce sont des gens qui n'ont plus d'expertise,  qui sont à la casse,  alors qu'on a derrière eux pratiquement 30 ou 35 ans d'expérience qui devraient servir, justement, pour les futures entrées dans l'entreprise. Donc le senior, pour moi ,est une ressource."


♟️ Dans cet épisode, réalisé à l'occasion de la soirée inaugurale de la Fondation « L’Échiquier pour la

vie » , Frédéric Bernard,  membre du Comité Exécutif de la Fondation, Directeur de l'action sociale chez Klésia, président du Comité National de Coordination Action Handicap etPrésident de l'UDAP, aborde le rôle du jeu d'échecs dans l'inclusion des publics séniors.


Qu'il s'agisse de lutter contre l'isolement des personnes les plus âgées sur les territoires, de maintenir ou raviver des capacités cognitives ou encore de favoriser des dynamiques intergénérationnelles sur le lieu de travail, le jeu d'échecs est un formidable atout pour redonner toute leur place aux plus de 50 ans dans l'agora.


Frédéric Bernard revient notamment sur le dispositif "1000 Cafés" mis en œuvre par Klesia en collaboration avec le Groupe SOS afin de re-dynamiser les territoires, une initiative qui pourrait très bientôt accueillir le jeu d'échecs comme un outil fort de socialisation, en particulier pour les publics séniors victimes d'isolement.


Le jeu d'échecs devrait aussi faire son entrée dans les entreprises : sa forte propension à créer du lien combinée à ses vertus cognitives en font un véritable levier de prévention pour la santé mentale des collaborateurs et les publics en situation d'isolement.


♟️ Sous l’égide de la Fondation FACE et en partenariat avec la Fédération française des

Echecs (FFE), « L’Échiquier pour la vie » utilise le jeu d’échecs pour prévenir et lutter contre

l’exclusion sous toutes ses formes en France et à l’international.


♟️ Cette édition spéciale a été réalisée en partenariat avec la Fondation « L’Échiquier pour la vie » à l’occasion de sa soirée inaugurale le 6 mars dernier au Cercle de l’Union Interalliée à Paris.


🎙️Bonne écoute !


Plus d'informations sur l'Echiquier pour la Vie ici : https://fondation-echiquierpourlavie.fr/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Conversations Responsables, le podcast des écosystèmes inclusifs.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans ce nouvel épisode des Conversations Responsables et dans cette série spéciale consacrée à la Fondation L'Échiquier pour la Vie, fondation qui utilise le jeu d'échecs pour favoriser l'inclusion, sous l'égide de la Fondation FACE et en partenariat avec la Fédération Française des Échecs. L'échiquier pour la vie prévient et lutte contre l'exclusion sous toutes ses formes en France et à l'international. Dans cette série de portraits, les conversations responsables partent à la rencontre du comité exécutif et des partenaires clés de la Fondation. Nous nous trouvons toujours aujourd'hui au siège du cercle de l'Union interalliée à Paris, lieu chargé d'histoire comme on l'a dit précédemment. Nous sommes ici à l'occasion de la soirée inaugurale de la Fondation L'échiquier pour la vie et j'ai le plaisir d'accueillir Frédéric Bernard, membre du collège de la Fondation Léchiquier pour la vie, également président du Comité National de Coordination Action Handicap, Président de l'UDAP, union des directeurs de l'assurance et de la protection sociale, également Directeur de l'action sociale chez Klésia et évidemment on l'a déjà dit, membre du collège de la Fondation L'échiquier pour la vie. Bonjour Frédéric Bernard et bienvenue.

  • Speaker #0

    Bonjour, merci.

  • Speaker #1

    Alors vous êtes membre du collège de la Fondation L'échiquier pour la vie et vous vous intéressez tout particulièrement à l'inclusion des publics seniors, donc des personnes de plus de 50 ans. Sommes-nous face à une urgence selon vous avec ces publics ?

  • Speaker #0

    C'est vrai que le monde du senior c'est un vrai sujet pour moi puisque effectivement vous savez qu'on est dans une société vieillissante. On aura de plus en plus de personnes âgées en 2030. Il faut savoir qu'on va avoir plus de personnes âgées en 2030 que de jeunes de moins de 15 ans. ... Donc effectivement, le suivi de nos seniors est une vraie problématique, en particulier les seniors isolés sur nos territoires. On en a beaucoup. Et effectivement, si on ne traite pas le sujet, dans les années qui viennent, on va avoir des vraies problématiques autour du senior. Et en particulier, vous savez qu'on n'a plus assez de place également dans les établissements en perte d'autonomie comme les EHPAD. Il faudra trouver aussi des solutions. Donc le senior est un sujet sociétal. Et puis je terminerai, bien sûr, sur le monde de l'entreprise. Il faut savoir qu'effectivement, le sujet du senior est un vrai sujet également, en particulier les personnes âgées de plus de 55 ans. On dit souvent que c'est des gens qui n'ont plus d'expertise, qui sont à la casse, alors qu'on a derrière eux pratiquement 30 ans ou 35 ans d'expérience qui devraient servir justement pour les futures entrées dans l'entreprise. Donc le senior pour moi est une ressource.

  • Speaker #1

    La Fondation est là pour introduire le jeu d'échecs auprès des 50 ans et plus et même des 55 ans et plus. Quelles actions avez-vous mis en place à date, sachant qu'on est toujours sur des projets pilotes ? Et puis évidemment, on va parler de l'entreprise, c'est un grand chantier. Mais quelles actions avez-vou déjà mis en place aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors, côté de la Fondation, c'est tout jeune, donc on n'a pas encore mis en place réellement de projet. Mais si je prends dans le cadre de mon activité professionnelle, on met en place... ce qu'on appelle des tiers-lieux, des endroits où on regroupe les seniors qui puissent venir jouer aux échecs, puisqu'on sait que, pour éviter la perte d'autonomie, c'est important pour un senior de pouvoir faire marcher son cerveau. Donc le sujet cognitif est important. On sait qu'un senior isolé se rend en perte d'autonomie à terme. Donc il faut effectivement faire en sorte que les seniors puissent sortir, puissent travailler leur cerveau. Et donc le jeu d'échecs est un formidable jeu pour justement travailler le cognitif. Alors, par exemple, ce qu'on a pu mettre nous dans le cadre de Klésia, je vais prendre le cas de mon entreprise, on a monté ce qu'on appelle donc un projet qui s'appelle 1000 Cafés avec SOS, le groupe SOS, dans lequel on fait venir, on refait renaître des cafés dans les territoires un petit peu isolés et fragilisés, dans lequel on fait venir des seniors qui vont jouer aux échecs, par exemple, entre eux dans la journée. ça permet de, à la fois de faire revenir des seniors dans des cafés qui disparaissent, mais également les faire travailler.

  • Speaker #1

    C'est bien accueilli, ça crée réellement du lien social. Vous avez des outils de mesure pour ça ou c'est peut-être un petit peu tôt ?

  • Speaker #0

    Oui, pour vérifier que finalement on crée de la valeur sociale, ce qu'on fait derrière, c'est ce qu'on appelle la mise en place de mesures d'impact social. C'est-à-dire qu'effectivement, quelques mois après, on va interroger les seniors pour savoir si, justement, ça leur a permis de recréer du lien social, de pouvoir aussi savoir si c'est un peu le terme que j'utilise aujourd'hui, est-ce qu'ils vieillissent heureux, c'est-à-dire qu'ils sont contents de retrouver des gens, contents de reparticiper à la vie éventuellement du village ou d'un quartier. Et donc, on mesure ça sur le long terme. Et aujourd'hui, on peut dire, nous, après quelques... Puisque c'est un projet qui a déjà un peu plus de deux ans, on se rend compte qu'effectivement, la mesure d'impact, elle est très positive puisque ça permet de recréer effectivement du lien et surtout de remettre le senior au sein de l'Agora.

  • Speaker #1

    Et donc on voit là que le jeu d'échecs a plusieurs bienfaits au-delà de l'aspect cognitif qui est évident, un aspect effectivement d'inclusion, vecteur d'inclusion sociale pour toutes les populations et là, en l'occurrence pour les seniors. Alors la question qui se pose c'est aujourd'hui comment on fait, avec la fondation, pour faire entrer ce genre de pratiques peut-être dans l'entreprise, comment les échecs pourraient servir les personnes de 50 ans et plus dans l'entreprise ? C'est une réflexion que vous avez ?

  • Speaker #0

    Alors oui, ce qui est intéressant, c'est qu'on va le prendre sous l'angle de la prévention. Donc, ce serait intéressant, effectivement, puisque vous savez que les entreprises sont très intéressées sur le sujet de la prévention et en particulier sur la fragilité de leurs salariés. Il y a un sujet aujourd'hui qui est quand même relativement traité dans les entreprises, c'est toutes les problématiques de santé mentale, et en particulier les problématiques de burn-out, etc. Donc du coup, la prévention est un sujet pour un DRH. Et on pense, nous, à la Fondation, qu'effectivement, le jeu d'échecs peut être aussi également, finalement, par des ateliers, par exemple, peut-être un levier qui pourrait, puisqu'on a du stress au travail, on sait que le stress crée des problématiques, etc. c'est un jeu qui demande de la patience, de la réflexion, etc. Et on pense que c'est un jeu qui a donc des bienfaits, forcément, sur l'individu. Donc on pense que le jeu d'échec peut venir travailler sur les problématiques de fragilité et donc de santé mentale à terme ou de burn-out ou autre, etc. Donc l'idée, ça serait d'aller voir les DRH et de leur proposer effectivement des ateliers ou par exemple des formations sur le sujet des échecs et sur les bienfaits du jeu des échecs sur la problématique de la santé mentale en entreprise.

  • Speaker #1

    Quels sont les objectifs aujourd'hui que vous êtes fixés, surtout sur ce volet-là, justement, senior à horizon 2030, en direction des populations, on va dire en B2C, puis également vis-à-vis de l'entreprise ? Est-ce que vous avez des chiffres ?

  • Speaker #0

    Là-dessus, je n'en ai pas vraiment. Simplement, on a de plus en plus de seniors. C'est ce que je disais à l'instant. On est senior, vous savez, dans l'entreprise à partir de 42 ans.

  • Speaker #1

    alors moi on m'avait dit 45 donc je suis désormais senior puisque je n'ai pas de...

  • Speaker #0

    Tout à fait 45 ans. On va dire 45 ans, voilà. Donc, on est senior tôt, finalement. Donc, ça veut dire que quand vous commencez à travailler le sujet du senior à partir de 45 ans, vous voyez qu'on touche une population énorme. Et donc, ça veut dire que demain, effectivement, il va falloir préparer, que l'entreprise se prépare, mais que la société se prépare, comme je disais, à cette société de vieillissement de demain. Et on a tout intérêt à traiter les problématiques autour du senior. Et on sait que les problématiques autour du senior, il y en a beaucoup. et je pense que... Au même titre qu'on pourrait éviter, vous savez, par les sujets de prévention, comme je disais tout à l'heure, éviter qu'on fume, autre, etc. Je pense que le jeu d'échecs peut être un vrai levier de prévention pour le seigneur demain. Et donc, je pense que ce serait intéressant, pourquoi pas, de faire peut-être des conventions cadre autour des échecs. Ça peut être une idée à traiter, à réfléchir.

  • Speaker #1

    Même titre que les échecs, on l'a vu avec le catch-as-tech, permettent de faciliter le recrutement chez Microsoft. On en a parlé dans une autre interview avec Jean-François Tripodi, un autre membre du COMEX. Est-ce qu'on pourrait imaginer que pour des populations vieillissantes dans l'entreprise, le jeu d'échecs soit aussi un vecteur d'employabilité et de reconnexion sociale ?

  • Speaker #0

    Alors effectivement, le jeu d'échecs, ça révèle beaucoup de choses. On le voit quand on joue aux échecs, effectivement donc je pense que oui ça pourrait être aussi, pourquoi pas, un vecteur de recrutement, en tout cas un élément supplémentaire que pourrait avoir effectivement un DRH demain pour le recrutement d'un, pas forcément d'un senior, mais d'un profil exactement expérimenté pour voir en quoi il répond aux critères que souhaite l'entreprise à travers le jeu d'échecs on sait qu'il y a beaucoup de vertus aux échecs que ce soit la patience la réflexion voilà donc je pense que ça peut être tout à fait utile.

  • Speaker #1

    Merci Frédéric Bernard alors avant de clôturer cette interview, je vais vous poser la petite question piège. Si vous étiez une pièce du jeu d'échecs, laquelle choisiriez-vous pour mener à bien votre action avec la Fondation ?

  • Speaker #0

    Alors le fou, parce que le fou ça va sur les diagonales et on ne le voit pas le fou. Mais ce qui est intéressant derrière, c'est la symbolique du fou. Et donc effectivement, je préférerais être le fou, c'est-à-dire celui qui le fou, il fait bouger les choses. Et donc justement, je pense que c'est ce qu'il faut qu'on fasse à travers le jeu d'échecs.

  • Speaker #1

    Merci Frédéric Bernard, donc un membre du COMEX qui fait bouger les lignes. On rappelle que vous faites partie du comité exécutif de la Fondation L'Échiquier pour la Vie. En tant que membre du collège, vous veillez tout particulièrement au déploiement des actions de la Fondation vers les populations seniors. Merci d'avoir répondu à cette interview aujourd'hui au Cercle de l'Interallié à l'occasion de la soirée d'inauguration de la Fondation L'Échiquier pour la Vie. Et puis pour les personnes qui nous écoutent, si vous souhaitez approfondir le sujet de l'inclusion... À travers le jeu d'échecs, rendez-vous sur le site www.fondation-échec-pour-la-vie.fr. Merci encore Frédéric Bernard, à très bientôt.

  • Speaker #0

    Merci et à bientôt.

Description

🎙️" Le senior est un sujet sociétal. En entreprise, on dit souvent que ce sont des gens qui n'ont plus d'expertise,  qui sont à la casse,  alors qu'on a derrière eux pratiquement 30 ou 35 ans d'expérience qui devraient servir, justement, pour les futures entrées dans l'entreprise. Donc le senior, pour moi ,est une ressource."


♟️ Dans cet épisode, réalisé à l'occasion de la soirée inaugurale de la Fondation « L’Échiquier pour la

vie » , Frédéric Bernard,  membre du Comité Exécutif de la Fondation, Directeur de l'action sociale chez Klésia, président du Comité National de Coordination Action Handicap etPrésident de l'UDAP, aborde le rôle du jeu d'échecs dans l'inclusion des publics séniors.


Qu'il s'agisse de lutter contre l'isolement des personnes les plus âgées sur les territoires, de maintenir ou raviver des capacités cognitives ou encore de favoriser des dynamiques intergénérationnelles sur le lieu de travail, le jeu d'échecs est un formidable atout pour redonner toute leur place aux plus de 50 ans dans l'agora.


Frédéric Bernard revient notamment sur le dispositif "1000 Cafés" mis en œuvre par Klesia en collaboration avec le Groupe SOS afin de re-dynamiser les territoires, une initiative qui pourrait très bientôt accueillir le jeu d'échecs comme un outil fort de socialisation, en particulier pour les publics séniors victimes d'isolement.


Le jeu d'échecs devrait aussi faire son entrée dans les entreprises : sa forte propension à créer du lien combinée à ses vertus cognitives en font un véritable levier de prévention pour la santé mentale des collaborateurs et les publics en situation d'isolement.


♟️ Sous l’égide de la Fondation FACE et en partenariat avec la Fédération française des

Echecs (FFE), « L’Échiquier pour la vie » utilise le jeu d’échecs pour prévenir et lutter contre

l’exclusion sous toutes ses formes en France et à l’international.


♟️ Cette édition spéciale a été réalisée en partenariat avec la Fondation « L’Échiquier pour la vie » à l’occasion de sa soirée inaugurale le 6 mars dernier au Cercle de l’Union Interalliée à Paris.


🎙️Bonne écoute !


Plus d'informations sur l'Echiquier pour la Vie ici : https://fondation-echiquierpourlavie.fr/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Conversations Responsables, le podcast des écosystèmes inclusifs.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans ce nouvel épisode des Conversations Responsables et dans cette série spéciale consacrée à la Fondation L'Échiquier pour la Vie, fondation qui utilise le jeu d'échecs pour favoriser l'inclusion, sous l'égide de la Fondation FACE et en partenariat avec la Fédération Française des Échecs. L'échiquier pour la vie prévient et lutte contre l'exclusion sous toutes ses formes en France et à l'international. Dans cette série de portraits, les conversations responsables partent à la rencontre du comité exécutif et des partenaires clés de la Fondation. Nous nous trouvons toujours aujourd'hui au siège du cercle de l'Union interalliée à Paris, lieu chargé d'histoire comme on l'a dit précédemment. Nous sommes ici à l'occasion de la soirée inaugurale de la Fondation L'échiquier pour la vie et j'ai le plaisir d'accueillir Frédéric Bernard, membre du collège de la Fondation Léchiquier pour la vie, également président du Comité National de Coordination Action Handicap, Président de l'UDAP, union des directeurs de l'assurance et de la protection sociale, également Directeur de l'action sociale chez Klésia et évidemment on l'a déjà dit, membre du collège de la Fondation L'échiquier pour la vie. Bonjour Frédéric Bernard et bienvenue.

  • Speaker #0

    Bonjour, merci.

  • Speaker #1

    Alors vous êtes membre du collège de la Fondation L'échiquier pour la vie et vous vous intéressez tout particulièrement à l'inclusion des publics seniors, donc des personnes de plus de 50 ans. Sommes-nous face à une urgence selon vous avec ces publics ?

  • Speaker #0

    C'est vrai que le monde du senior c'est un vrai sujet pour moi puisque effectivement vous savez qu'on est dans une société vieillissante. On aura de plus en plus de personnes âgées en 2030. Il faut savoir qu'on va avoir plus de personnes âgées en 2030 que de jeunes de moins de 15 ans. ... Donc effectivement, le suivi de nos seniors est une vraie problématique, en particulier les seniors isolés sur nos territoires. On en a beaucoup. Et effectivement, si on ne traite pas le sujet, dans les années qui viennent, on va avoir des vraies problématiques autour du senior. Et en particulier, vous savez qu'on n'a plus assez de place également dans les établissements en perte d'autonomie comme les EHPAD. Il faudra trouver aussi des solutions. Donc le senior est un sujet sociétal. Et puis je terminerai, bien sûr, sur le monde de l'entreprise. Il faut savoir qu'effectivement, le sujet du senior est un vrai sujet également, en particulier les personnes âgées de plus de 55 ans. On dit souvent que c'est des gens qui n'ont plus d'expertise, qui sont à la casse, alors qu'on a derrière eux pratiquement 30 ans ou 35 ans d'expérience qui devraient servir justement pour les futures entrées dans l'entreprise. Donc le senior pour moi est une ressource.

  • Speaker #1

    La Fondation est là pour introduire le jeu d'échecs auprès des 50 ans et plus et même des 55 ans et plus. Quelles actions avez-vous mis en place à date, sachant qu'on est toujours sur des projets pilotes ? Et puis évidemment, on va parler de l'entreprise, c'est un grand chantier. Mais quelles actions avez-vou déjà mis en place aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors, côté de la Fondation, c'est tout jeune, donc on n'a pas encore mis en place réellement de projet. Mais si je prends dans le cadre de mon activité professionnelle, on met en place... ce qu'on appelle des tiers-lieux, des endroits où on regroupe les seniors qui puissent venir jouer aux échecs, puisqu'on sait que, pour éviter la perte d'autonomie, c'est important pour un senior de pouvoir faire marcher son cerveau. Donc le sujet cognitif est important. On sait qu'un senior isolé se rend en perte d'autonomie à terme. Donc il faut effectivement faire en sorte que les seniors puissent sortir, puissent travailler leur cerveau. Et donc le jeu d'échecs est un formidable jeu pour justement travailler le cognitif. Alors, par exemple, ce qu'on a pu mettre nous dans le cadre de Klésia, je vais prendre le cas de mon entreprise, on a monté ce qu'on appelle donc un projet qui s'appelle 1000 Cafés avec SOS, le groupe SOS, dans lequel on fait venir, on refait renaître des cafés dans les territoires un petit peu isolés et fragilisés, dans lequel on fait venir des seniors qui vont jouer aux échecs, par exemple, entre eux dans la journée. ça permet de, à la fois de faire revenir des seniors dans des cafés qui disparaissent, mais également les faire travailler.

  • Speaker #1

    C'est bien accueilli, ça crée réellement du lien social. Vous avez des outils de mesure pour ça ou c'est peut-être un petit peu tôt ?

  • Speaker #0

    Oui, pour vérifier que finalement on crée de la valeur sociale, ce qu'on fait derrière, c'est ce qu'on appelle la mise en place de mesures d'impact social. C'est-à-dire qu'effectivement, quelques mois après, on va interroger les seniors pour savoir si, justement, ça leur a permis de recréer du lien social, de pouvoir aussi savoir si c'est un peu le terme que j'utilise aujourd'hui, est-ce qu'ils vieillissent heureux, c'est-à-dire qu'ils sont contents de retrouver des gens, contents de reparticiper à la vie éventuellement du village ou d'un quartier. Et donc, on mesure ça sur le long terme. Et aujourd'hui, on peut dire, nous, après quelques... Puisque c'est un projet qui a déjà un peu plus de deux ans, on se rend compte qu'effectivement, la mesure d'impact, elle est très positive puisque ça permet de recréer effectivement du lien et surtout de remettre le senior au sein de l'Agora.

  • Speaker #1

    Et donc on voit là que le jeu d'échecs a plusieurs bienfaits au-delà de l'aspect cognitif qui est évident, un aspect effectivement d'inclusion, vecteur d'inclusion sociale pour toutes les populations et là, en l'occurrence pour les seniors. Alors la question qui se pose c'est aujourd'hui comment on fait, avec la fondation, pour faire entrer ce genre de pratiques peut-être dans l'entreprise, comment les échecs pourraient servir les personnes de 50 ans et plus dans l'entreprise ? C'est une réflexion que vous avez ?

  • Speaker #0

    Alors oui, ce qui est intéressant, c'est qu'on va le prendre sous l'angle de la prévention. Donc, ce serait intéressant, effectivement, puisque vous savez que les entreprises sont très intéressées sur le sujet de la prévention et en particulier sur la fragilité de leurs salariés. Il y a un sujet aujourd'hui qui est quand même relativement traité dans les entreprises, c'est toutes les problématiques de santé mentale, et en particulier les problématiques de burn-out, etc. Donc du coup, la prévention est un sujet pour un DRH. Et on pense, nous, à la Fondation, qu'effectivement, le jeu d'échecs peut être aussi également, finalement, par des ateliers, par exemple, peut-être un levier qui pourrait, puisqu'on a du stress au travail, on sait que le stress crée des problématiques, etc. c'est un jeu qui demande de la patience, de la réflexion, etc. Et on pense que c'est un jeu qui a donc des bienfaits, forcément, sur l'individu. Donc on pense que le jeu d'échec peut venir travailler sur les problématiques de fragilité et donc de santé mentale à terme ou de burn-out ou autre, etc. Donc l'idée, ça serait d'aller voir les DRH et de leur proposer effectivement des ateliers ou par exemple des formations sur le sujet des échecs et sur les bienfaits du jeu des échecs sur la problématique de la santé mentale en entreprise.

  • Speaker #1

    Quels sont les objectifs aujourd'hui que vous êtes fixés, surtout sur ce volet-là, justement, senior à horizon 2030, en direction des populations, on va dire en B2C, puis également vis-à-vis de l'entreprise ? Est-ce que vous avez des chiffres ?

  • Speaker #0

    Là-dessus, je n'en ai pas vraiment. Simplement, on a de plus en plus de seniors. C'est ce que je disais à l'instant. On est senior, vous savez, dans l'entreprise à partir de 42 ans.

  • Speaker #1

    alors moi on m'avait dit 45 donc je suis désormais senior puisque je n'ai pas de...

  • Speaker #0

    Tout à fait 45 ans. On va dire 45 ans, voilà. Donc, on est senior tôt, finalement. Donc, ça veut dire que quand vous commencez à travailler le sujet du senior à partir de 45 ans, vous voyez qu'on touche une population énorme. Et donc, ça veut dire que demain, effectivement, il va falloir préparer, que l'entreprise se prépare, mais que la société se prépare, comme je disais, à cette société de vieillissement de demain. Et on a tout intérêt à traiter les problématiques autour du senior. Et on sait que les problématiques autour du senior, il y en a beaucoup. et je pense que... Au même titre qu'on pourrait éviter, vous savez, par les sujets de prévention, comme je disais tout à l'heure, éviter qu'on fume, autre, etc. Je pense que le jeu d'échecs peut être un vrai levier de prévention pour le seigneur demain. Et donc, je pense que ce serait intéressant, pourquoi pas, de faire peut-être des conventions cadre autour des échecs. Ça peut être une idée à traiter, à réfléchir.

  • Speaker #1

    Même titre que les échecs, on l'a vu avec le catch-as-tech, permettent de faciliter le recrutement chez Microsoft. On en a parlé dans une autre interview avec Jean-François Tripodi, un autre membre du COMEX. Est-ce qu'on pourrait imaginer que pour des populations vieillissantes dans l'entreprise, le jeu d'échecs soit aussi un vecteur d'employabilité et de reconnexion sociale ?

  • Speaker #0

    Alors effectivement, le jeu d'échecs, ça révèle beaucoup de choses. On le voit quand on joue aux échecs, effectivement donc je pense que oui ça pourrait être aussi, pourquoi pas, un vecteur de recrutement, en tout cas un élément supplémentaire que pourrait avoir effectivement un DRH demain pour le recrutement d'un, pas forcément d'un senior, mais d'un profil exactement expérimenté pour voir en quoi il répond aux critères que souhaite l'entreprise à travers le jeu d'échecs on sait qu'il y a beaucoup de vertus aux échecs que ce soit la patience la réflexion voilà donc je pense que ça peut être tout à fait utile.

  • Speaker #1

    Merci Frédéric Bernard alors avant de clôturer cette interview, je vais vous poser la petite question piège. Si vous étiez une pièce du jeu d'échecs, laquelle choisiriez-vous pour mener à bien votre action avec la Fondation ?

  • Speaker #0

    Alors le fou, parce que le fou ça va sur les diagonales et on ne le voit pas le fou. Mais ce qui est intéressant derrière, c'est la symbolique du fou. Et donc effectivement, je préférerais être le fou, c'est-à-dire celui qui le fou, il fait bouger les choses. Et donc justement, je pense que c'est ce qu'il faut qu'on fasse à travers le jeu d'échecs.

  • Speaker #1

    Merci Frédéric Bernard, donc un membre du COMEX qui fait bouger les lignes. On rappelle que vous faites partie du comité exécutif de la Fondation L'Échiquier pour la Vie. En tant que membre du collège, vous veillez tout particulièrement au déploiement des actions de la Fondation vers les populations seniors. Merci d'avoir répondu à cette interview aujourd'hui au Cercle de l'Interallié à l'occasion de la soirée d'inauguration de la Fondation L'Échiquier pour la Vie. Et puis pour les personnes qui nous écoutent, si vous souhaitez approfondir le sujet de l'inclusion... À travers le jeu d'échecs, rendez-vous sur le site www.fondation-échec-pour-la-vie.fr. Merci encore Frédéric Bernard, à très bientôt.

  • Speaker #0

    Merci et à bientôt.

Share

Embed

You may also like