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Episode 12 : Le Son, d'où vient-il ? cover
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Corps Musicien Sophie Pierret

Episode 12 : Le Son, d'où vient-il ?

Episode 12 : Le Son, d'où vient-il ?

13min |18/11/2024
Play
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13min |18/11/2024
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Description

Les musiciennes, musiciens que j'accompagne me demande souvent de leur donner LA recette de « la position idéale »avec son instrument de musique ou en chant, et bien au risque de te décevoir, j'ai envie de te dire qu'il n'existe pas 1 recette unique,

D'ailleurs, posons-nous la question, qu'est-ce qu'un son ?

Le son en musique, c’est un peu comme une bonne chope de bière : il a ses nuances, ses textures, et une certaine capacité à nous transporter ailleurs. Mais contrairement à la bière, à consommer avec grande modération bien sûr, le son ne nous donne pas mal à la tête…

Ecoute bien le son de l'histoire du son !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mon podcast, le corps musicien, c'est pour vous, musicien, musicienne, amateur ou professionnel. Si vous souhaitez prendre soin de votre corps d'artiste, vous êtes au bon endroit. A chaque épisode, je vous emmène vers une meilleure connaissance de l'anatomie et du fonctionnement de votre geste technique instrumental et vocal. Je vais vous aider à faire de votre corps le meilleur allié dans votre performance musicale, des répétitions jusqu'à la scène. Je suis Sophie Pierret, formatrice en santé et experte du fonctionnement du corps humain en performance musicale. Je suis ravie de partager ces quelques minutes avec vous et de vous accompagner dans la transformation de la meilleure version de l'artiste qui sommeille en vous. Vous pouvez d'ores et déjà vous abonner à mon podcast en accès libre et à consommer sans modération. Vous pouvez également me poser directement vos questions et échanger avec moi en me suivant sur les réseaux sociaux. Vos questions sur le corps musicien m'intéressent et sont motivantes pour m'aider à évoluer dans mon métier de soignante et de formatrice. Vous êtes la chef d'orchestre de l'harmonie de votre corps musicien. Alors sans plus attendre, ensemble, écoutons ce qu'il a à vous dire. Épisode 12, le son, d'où vient-il ? Les musiciennes, musiciens que j'accompagne me demandent souvent de leur donner la recette miracle, la recette idéale, pour jouer avec son instrument de musique ou pour chanter. Eh bien, au risque de te décevoir, j'ai envie de dire qu'il n'existe pas une recette unique. C'est comme en cuisine. Si l'on prend la recette des crêpes, ce n'est pas parce que je suis bretonne que je prends cet exemple, c'est du pur hasard. Certaines personnes mettront du beurre et d'autres pas. Eh bien, pour la posture, c'est pareil, tu dois faire avec le matériel dont tu disposes. Pour être plus précis, selon ta taille, ta morphologie, ta condition physique, la constitution génétique de tes muscles, tendons ou articulations, d'autres paramètres importants entrent en ligne de compte. lorsque tu joues de la musique, tel que l'environnement avec la température extérieure, que tu joues sur une scène, sous les spots de lumière, ou bien dans une église en plein hiver non chauffée. Ton corps devra s'adapter d'une façon totalement différente dans l'un ou dans l'autre des lieux. Comme ta pâte à crêpes d'ailleurs, elle reposera soit à température ambiante, soit dans un réfrigérateur. Elle n'aura pas le même goût. Et bien ton son sera différent selon les conditions dans lesquelles tu joues. D'ailleurs, posons-nous la question, qu'est-ce qu'un son ? le son en musique c'est un peu comme une bonne chope de bière. Il a ses nuances, ses textures et une certaine capacité à nous transporter ailleurs. Mais contrairement à la bière, qui est à consommer avec grande modération bien sûr, le son ne nous donne pas mal à la tête. Sauf s'il est écouté à plein volume, que ce soit de la musique du monde, du jazz, du baroque, du classique, du rock ou du death metal. En d'autres termes, le son est une vibration qui voyage dans l'air ou dans l'eau pour les plus intrépides et se dirige droit vers nos oreilles. Et là, c'est le grand spectacle. Le tympan se met à vibrer comme un trampoline, transmettant le message à une petite armée d'osselets dans l'oreille moyenne. Ces osselets amplifient le signal et l'envoient vers la cochlée, cette spirale élégante qui ressemble à un escargot. C'est dans la cochlée que se trouvent les milliers de cellules ciliées qui traduisent les vibrations du son en signaux électriques. C'est un peu comme si ces cellules ciliées décryptaient un message codé pour le cerveau. Une fois là-haut, dans notre boîte crânienne, ces signaux sont interprétés et nous pouvons enfin dire Ah, c'est la merde de Bussy ! ou plus humblement Oups, c'est l'alarme incendie ! Dans le monde de la musique, les caractéristiques du son se déclinent en plusieurs grandes familles. Premièrement, la hauteur du son, qui nous fait grimper ou descendre des échelles invisibles de notes. Deuxièmement, le timbre, cette saveur particulière qui distingue un violon d'une guitare, même sur la même note, une trompette d'un trombone ou le marimba du vibraphone. Troisièmement, la durée du son, qui peut faire durer le plaisir ou nous laisser un mauvais souvenir. En somme, le son est une aventure vibrante pour nos oreilles, un savant mélange de science et de magie, avec juste ce qu'il faut de folie pour égayer nos vies. Imaginons que le son produit par un instrument de musique soit comme les vagues dans la mer, la mer de Debussy. Quelle belle allégorie ! La force avec laquelle un instrument joue une note détermine la taille de ses vagues, qu'elles soient petites ou grandes. Un son faible, c'est comme une petite vague douce qui caresse à peine le rivage. En revanche, un son fort, c'est comme une grosse vague déferlante avec énergie sur les remparts de Saint-Malo. La hauteur des vagues ou leur amplitude est une représentation directe de l'intensité sonore. Plus l'amplitude est grande, plus le son est fort. Cette amplitude dépend de la quantité d'énergie mise au jeu. Plus on frappe fort sur une corde, plus on souffle fort dans un instrument avant, ou plus on tape fort sur une membrane de tambour, plus l'énergie transmise à l'air est grande, et plus l'onde sonore résultante sera forte, comme le phénomène des marées. La loi physique sous-jacente à cela, c'est que l'intensité sonore est proportionnelle au carré de l'amplitude de l'onde sonore. En d'autres termes, si on double... l'amplitude des vibrations, comme si on augmente la taille des vagues, l'intensité du son quadruple. C'est un peu comme augmenter la force des vagues en mer en y ajoutant plus de vent, plus d'énergie. De plus, la distance de laquelle vient le son vague joue un rôle crucial. Comme avec les vagues de la mer, plus on est éloigné de la source, moins on ressent la force des vagues lorsqu'elles arrivent sur le rivage. De la même manière, un son s'affaiblit à mesure qu'il se propage, car l'énergie se répartit. sur une surface plus large. Ce phénomène est régi par la loi de l'inverse du carré de la distance. L'intensité diminue avec le carré de la distance par rapport à la source sonore. Ainsi, en jouant avec l'énergie ou la force appliquée et la distance, on peut contrôler la puissance du son produit par un instrument. Tout comme on observerait le phénomène des vagues qui arrivent sur une plage. Vous l'aurez donc bien compris, le son est une onde mécanique vibratoire qui est transmise... en signal électrique au cerveau par les cellules ciliées, puis interprétées par les zones cognitives du cerveau pour les transformer en sensations, en émotions. Lorsqu'un instrument de musique joue, il crée des ondes vibratoires qui se propagent dans l'air. Prenons un violon par exemple. Quand l'archet frotte les cordes, celle-ci vibre et génère des ondes sonores. Ces ondes, qui sont des fluctuations de pression dans l'air, voyagent jusqu'à rencontrer notre oreille externe. L'oreille agit alors comme une antenne qui... capte ces vibrations et les dirige vers le tympan. Le tympan, c'est une membrane délicate qui vibre en réponse aux ondes sonores. Ces vibrations sont transmises à travers les osselets de l'oreille moyenne, le marteau, l'enclume et l'étrier, qui les amplifient et les envoient dans l'oreille interne. Là, la cochlée remplie de liquide se met en mouvement. Cette structure hélicoïdale est tapissée de cellules ciliées qui transforment les mouvements mécaniques en impulsions électriques. Ces impulsions électrique voyage ensuite le long du nerf auditif jusqu'au cerveau. La première étape du traitement se fait dans le noyau cochléaire, puis les signaux sont relayés vers le colliculus inférieur et le thalamus. Enfin, l'information atteint le cortex auditif situé dans le lobe temporal du cerveau. Le lobe temporal du cerveau, c'est la zone autour de l'oreille, proche des tempes. C'est ici que la magie opère. Le cortex auditif primaire analyse les caractéristiques de base du son. comme sa fréquence et son intensité, tandis que les aires auditives associatives traitent les aspects plus complexes du son, tels que le timbre et la mélodie. Pour l'analyse des sons, des zones spécifiques du cortex sont activées. Par exemple, la région de l'aire de Wernicke est essentielle pour la compréhension des sons complexes et du langage. Les aspects émotionnels du son, comme l'appréciation d'une belle mélodie, peuvent également activer les zones du système limbique, telles que l'amidale. En somme, Notre cerveau est un véritable chef d'orchestre, capable de décomposer et d'interpréter la symphonie des sons qui nous entourent. Tout cela, notre cher Ludwig van Beethoven l'avait intuitivement compris. Ludwig van Beethoven, ce génie musical au caractère bien trempé, est une preuve vivante que même les plus grands compositeurs peuvent être sourds, au sens propre comme au figuré. Perdre son audition pour un musicien, c'est comme si un peintre devenait aveugle et qu'un chef étoilé perde le. Pourtant, Beethoven a défié les lois de la nature. et de la logique en continuant à composer des chefs-d'œuvre, alors qu'il entendait de moins en moins ses propres compositions. Tout a commencé vers ses 30 ans, quand il a commencé à percevoir des acouphènes, un concert permanent dans ses oreilles, mais sans aucun billet de sortie. Malgré cette cacophonie interne, Beethoven a continué à écrire de la musique, prouvant que parfois, le silence est d'or. Ou du moins, il en sort du génie. Son secret ? Une imagination musicale prodigieuse et une connaissance profonde de la théorie musicale. Et... pouvait littéralement entendre la musique dans sa tête, chaque note et chaque accord. Comment réussissait-il à sentir physiquement la musique, à la ressentir ? Eh bien, grâce à cette fameuse onde vibratoire sonore. Avec son piano, il plaçait une baguette en bois entre ses dents et appuyait contre le piano pour sentir les vibrations des notes. Ses chefs-d'oeuvre tels que la 9e symphonie ont été composés alors qu'il était complètement sourd. Il est même dit qu'il dirigeait la première de sept symphonies. ignorant les acclamations du public jusqu'à ce qu'on le retourne pour voir les ovations. Beethoven nous rappelle que même lorsque la vie nous met des bâtons dans les roues, il est possible de transformer le silence en une symphonie inoubliable. Cependant, si vous ne souhaitez pas finir sourd comme Beethoven, il est important de protéger vos oreilles avec des bouchons atténueurs de décibels. Et d'autant plus lorsque vous jouez dans des bagadous, dans des orchestres, dans des harmonies, des bandasses, ou lorsque vous jouez de la musique amplifiée. Les cellules ciliées de la cochlée qui sont mortes avec une surexposition au son sont irréparables. Et il est important de savoir qu'il suffit d'une exposition de quelques secondes à un son de 120 décibels pour tuer les cellules ciliées. Ou bien une chronicité d'exposition au son de... 80 décibels pendant huit heures peut provoquer une fatigue auditive et engendrer des acouphènes. Pour vous donner une idée approximative du risque d'une telle exposition au son, prenons l'exemple d'un orchestre symphonique. Celui-ci pourra produire de 85 décibels jusqu'à 110-120 décibels en cas de pic fortissimo. Que dire des concerts de musique amplifiée dans les salles de concerts ou dans les festivals ? Lorsque vous allez à ce style d'événement, l'exposition va de... 95 décibels dans les salles de concert jusqu'à plus de 100 décibels dans une tente de festival, si ce n'est pas davantage dans certains lieux. Alors sortez couverts, protégez vos oreilles, elles sont si précieuses pour votre musique. En attendant, prenez soin de votre corps d'artiste. A très bientôt ! Mais comment s'y prendre pour prendre soin de son corps d'artiste ? J'ai vécu des accidents de la vie, de ma dystonie de la main gauche au violon, jusqu'à la paralysie partielle de mes cordes vocales. Ceci m'a poussé à me poser les bonnes questions. Ça n'a pas été une promenade de santé. J'ai été confrontée à des échecs et des déceptions. Toutefois, j'ai trouvé la force de surmonter ces épreuves et cette force que j'ai puisée, je l'ai trouvée dans ma passion pour la musique, mes connaissances du fonctionnement du corps humain et mon envie de continuer de jouer du violon et de chanter. J'ai maintenant le plaisir de transmettre mon savoir de soignante de plus de 24 ans d'expérience au service de ta performance musicale. Si tu veux comme moi surmonter ces épreuves de la vie, ces blessures sur ton corps musicien, ou bien si tu souhaites tout simplement anticiper, apprendre le fonctionnement du geste musical dans ton corps, expérimenter, ressentir, ajuster, perfectionner la précision de ta technique instrumentale, je peux t'aider à y parvenir, t'accompagner dans ta transformation. Il est temps maintenant de laisser infuser toutes ces informations. C'est toi qui décide de prendre les commandes de ton corps d'artiste en main, de choisir de prendre soin de ton corps d'artiste. Pour celles et ceux qui souhaitent passer à l'action maintenant, vous pouvez approfondir votre recherche d'harmonie du geste technique, instrumental et vocal en participant à mes formations. Les informations et liens utiles sont en description de cet épisode. Sache que des financements de formation continue professionnelle sont possibles par ton opco. Tu n'es pas seul. Nous sommes nombreux à vivre cette recherche de confort du jeu instrumental. Alors avançons ensemble et prends soin de ton corps d'artiste. A très bientôt dans un nouvel épisode.

Description

Les musiciennes, musiciens que j'accompagne me demande souvent de leur donner LA recette de « la position idéale »avec son instrument de musique ou en chant, et bien au risque de te décevoir, j'ai envie de te dire qu'il n'existe pas 1 recette unique,

D'ailleurs, posons-nous la question, qu'est-ce qu'un son ?

Le son en musique, c’est un peu comme une bonne chope de bière : il a ses nuances, ses textures, et une certaine capacité à nous transporter ailleurs. Mais contrairement à la bière, à consommer avec grande modération bien sûr, le son ne nous donne pas mal à la tête…

Ecoute bien le son de l'histoire du son !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mon podcast, le corps musicien, c'est pour vous, musicien, musicienne, amateur ou professionnel. Si vous souhaitez prendre soin de votre corps d'artiste, vous êtes au bon endroit. A chaque épisode, je vous emmène vers une meilleure connaissance de l'anatomie et du fonctionnement de votre geste technique instrumental et vocal. Je vais vous aider à faire de votre corps le meilleur allié dans votre performance musicale, des répétitions jusqu'à la scène. Je suis Sophie Pierret, formatrice en santé et experte du fonctionnement du corps humain en performance musicale. Je suis ravie de partager ces quelques minutes avec vous et de vous accompagner dans la transformation de la meilleure version de l'artiste qui sommeille en vous. Vous pouvez d'ores et déjà vous abonner à mon podcast en accès libre et à consommer sans modération. Vous pouvez également me poser directement vos questions et échanger avec moi en me suivant sur les réseaux sociaux. Vos questions sur le corps musicien m'intéressent et sont motivantes pour m'aider à évoluer dans mon métier de soignante et de formatrice. Vous êtes la chef d'orchestre de l'harmonie de votre corps musicien. Alors sans plus attendre, ensemble, écoutons ce qu'il a à vous dire. Épisode 12, le son, d'où vient-il ? Les musiciennes, musiciens que j'accompagne me demandent souvent de leur donner la recette miracle, la recette idéale, pour jouer avec son instrument de musique ou pour chanter. Eh bien, au risque de te décevoir, j'ai envie de dire qu'il n'existe pas une recette unique. C'est comme en cuisine. Si l'on prend la recette des crêpes, ce n'est pas parce que je suis bretonne que je prends cet exemple, c'est du pur hasard. Certaines personnes mettront du beurre et d'autres pas. Eh bien, pour la posture, c'est pareil, tu dois faire avec le matériel dont tu disposes. Pour être plus précis, selon ta taille, ta morphologie, ta condition physique, la constitution génétique de tes muscles, tendons ou articulations, d'autres paramètres importants entrent en ligne de compte. lorsque tu joues de la musique, tel que l'environnement avec la température extérieure, que tu joues sur une scène, sous les spots de lumière, ou bien dans une église en plein hiver non chauffée. Ton corps devra s'adapter d'une façon totalement différente dans l'un ou dans l'autre des lieux. Comme ta pâte à crêpes d'ailleurs, elle reposera soit à température ambiante, soit dans un réfrigérateur. Elle n'aura pas le même goût. Et bien ton son sera différent selon les conditions dans lesquelles tu joues. D'ailleurs, posons-nous la question, qu'est-ce qu'un son ? le son en musique c'est un peu comme une bonne chope de bière. Il a ses nuances, ses textures et une certaine capacité à nous transporter ailleurs. Mais contrairement à la bière, qui est à consommer avec grande modération bien sûr, le son ne nous donne pas mal à la tête. Sauf s'il est écouté à plein volume, que ce soit de la musique du monde, du jazz, du baroque, du classique, du rock ou du death metal. En d'autres termes, le son est une vibration qui voyage dans l'air ou dans l'eau pour les plus intrépides et se dirige droit vers nos oreilles. Et là, c'est le grand spectacle. Le tympan se met à vibrer comme un trampoline, transmettant le message à une petite armée d'osselets dans l'oreille moyenne. Ces osselets amplifient le signal et l'envoient vers la cochlée, cette spirale élégante qui ressemble à un escargot. C'est dans la cochlée que se trouvent les milliers de cellules ciliées qui traduisent les vibrations du son en signaux électriques. C'est un peu comme si ces cellules ciliées décryptaient un message codé pour le cerveau. Une fois là-haut, dans notre boîte crânienne, ces signaux sont interprétés et nous pouvons enfin dire Ah, c'est la merde de Bussy ! ou plus humblement Oups, c'est l'alarme incendie ! Dans le monde de la musique, les caractéristiques du son se déclinent en plusieurs grandes familles. Premièrement, la hauteur du son, qui nous fait grimper ou descendre des échelles invisibles de notes. Deuxièmement, le timbre, cette saveur particulière qui distingue un violon d'une guitare, même sur la même note, une trompette d'un trombone ou le marimba du vibraphone. Troisièmement, la durée du son, qui peut faire durer le plaisir ou nous laisser un mauvais souvenir. En somme, le son est une aventure vibrante pour nos oreilles, un savant mélange de science et de magie, avec juste ce qu'il faut de folie pour égayer nos vies. Imaginons que le son produit par un instrument de musique soit comme les vagues dans la mer, la mer de Debussy. Quelle belle allégorie ! La force avec laquelle un instrument joue une note détermine la taille de ses vagues, qu'elles soient petites ou grandes. Un son faible, c'est comme une petite vague douce qui caresse à peine le rivage. En revanche, un son fort, c'est comme une grosse vague déferlante avec énergie sur les remparts de Saint-Malo. La hauteur des vagues ou leur amplitude est une représentation directe de l'intensité sonore. Plus l'amplitude est grande, plus le son est fort. Cette amplitude dépend de la quantité d'énergie mise au jeu. Plus on frappe fort sur une corde, plus on souffle fort dans un instrument avant, ou plus on tape fort sur une membrane de tambour, plus l'énergie transmise à l'air est grande, et plus l'onde sonore résultante sera forte, comme le phénomène des marées. La loi physique sous-jacente à cela, c'est que l'intensité sonore est proportionnelle au carré de l'amplitude de l'onde sonore. En d'autres termes, si on double... l'amplitude des vibrations, comme si on augmente la taille des vagues, l'intensité du son quadruple. C'est un peu comme augmenter la force des vagues en mer en y ajoutant plus de vent, plus d'énergie. De plus, la distance de laquelle vient le son vague joue un rôle crucial. Comme avec les vagues de la mer, plus on est éloigné de la source, moins on ressent la force des vagues lorsqu'elles arrivent sur le rivage. De la même manière, un son s'affaiblit à mesure qu'il se propage, car l'énergie se répartit. sur une surface plus large. Ce phénomène est régi par la loi de l'inverse du carré de la distance. L'intensité diminue avec le carré de la distance par rapport à la source sonore. Ainsi, en jouant avec l'énergie ou la force appliquée et la distance, on peut contrôler la puissance du son produit par un instrument. Tout comme on observerait le phénomène des vagues qui arrivent sur une plage. Vous l'aurez donc bien compris, le son est une onde mécanique vibratoire qui est transmise... en signal électrique au cerveau par les cellules ciliées, puis interprétées par les zones cognitives du cerveau pour les transformer en sensations, en émotions. Lorsqu'un instrument de musique joue, il crée des ondes vibratoires qui se propagent dans l'air. Prenons un violon par exemple. Quand l'archet frotte les cordes, celle-ci vibre et génère des ondes sonores. Ces ondes, qui sont des fluctuations de pression dans l'air, voyagent jusqu'à rencontrer notre oreille externe. L'oreille agit alors comme une antenne qui... capte ces vibrations et les dirige vers le tympan. Le tympan, c'est une membrane délicate qui vibre en réponse aux ondes sonores. Ces vibrations sont transmises à travers les osselets de l'oreille moyenne, le marteau, l'enclume et l'étrier, qui les amplifient et les envoient dans l'oreille interne. Là, la cochlée remplie de liquide se met en mouvement. Cette structure hélicoïdale est tapissée de cellules ciliées qui transforment les mouvements mécaniques en impulsions électriques. Ces impulsions électrique voyage ensuite le long du nerf auditif jusqu'au cerveau. La première étape du traitement se fait dans le noyau cochléaire, puis les signaux sont relayés vers le colliculus inférieur et le thalamus. Enfin, l'information atteint le cortex auditif situé dans le lobe temporal du cerveau. Le lobe temporal du cerveau, c'est la zone autour de l'oreille, proche des tempes. C'est ici que la magie opère. Le cortex auditif primaire analyse les caractéristiques de base du son. comme sa fréquence et son intensité, tandis que les aires auditives associatives traitent les aspects plus complexes du son, tels que le timbre et la mélodie. Pour l'analyse des sons, des zones spécifiques du cortex sont activées. Par exemple, la région de l'aire de Wernicke est essentielle pour la compréhension des sons complexes et du langage. Les aspects émotionnels du son, comme l'appréciation d'une belle mélodie, peuvent également activer les zones du système limbique, telles que l'amidale. En somme, Notre cerveau est un véritable chef d'orchestre, capable de décomposer et d'interpréter la symphonie des sons qui nous entourent. Tout cela, notre cher Ludwig van Beethoven l'avait intuitivement compris. Ludwig van Beethoven, ce génie musical au caractère bien trempé, est une preuve vivante que même les plus grands compositeurs peuvent être sourds, au sens propre comme au figuré. Perdre son audition pour un musicien, c'est comme si un peintre devenait aveugle et qu'un chef étoilé perde le. Pourtant, Beethoven a défié les lois de la nature. et de la logique en continuant à composer des chefs-d'œuvre, alors qu'il entendait de moins en moins ses propres compositions. Tout a commencé vers ses 30 ans, quand il a commencé à percevoir des acouphènes, un concert permanent dans ses oreilles, mais sans aucun billet de sortie. Malgré cette cacophonie interne, Beethoven a continué à écrire de la musique, prouvant que parfois, le silence est d'or. Ou du moins, il en sort du génie. Son secret ? Une imagination musicale prodigieuse et une connaissance profonde de la théorie musicale. Et... pouvait littéralement entendre la musique dans sa tête, chaque note et chaque accord. Comment réussissait-il à sentir physiquement la musique, à la ressentir ? Eh bien, grâce à cette fameuse onde vibratoire sonore. Avec son piano, il plaçait une baguette en bois entre ses dents et appuyait contre le piano pour sentir les vibrations des notes. Ses chefs-d'oeuvre tels que la 9e symphonie ont été composés alors qu'il était complètement sourd. Il est même dit qu'il dirigeait la première de sept symphonies. ignorant les acclamations du public jusqu'à ce qu'on le retourne pour voir les ovations. Beethoven nous rappelle que même lorsque la vie nous met des bâtons dans les roues, il est possible de transformer le silence en une symphonie inoubliable. Cependant, si vous ne souhaitez pas finir sourd comme Beethoven, il est important de protéger vos oreilles avec des bouchons atténueurs de décibels. Et d'autant plus lorsque vous jouez dans des bagadous, dans des orchestres, dans des harmonies, des bandasses, ou lorsque vous jouez de la musique amplifiée. Les cellules ciliées de la cochlée qui sont mortes avec une surexposition au son sont irréparables. Et il est important de savoir qu'il suffit d'une exposition de quelques secondes à un son de 120 décibels pour tuer les cellules ciliées. Ou bien une chronicité d'exposition au son de... 80 décibels pendant huit heures peut provoquer une fatigue auditive et engendrer des acouphènes. Pour vous donner une idée approximative du risque d'une telle exposition au son, prenons l'exemple d'un orchestre symphonique. Celui-ci pourra produire de 85 décibels jusqu'à 110-120 décibels en cas de pic fortissimo. Que dire des concerts de musique amplifiée dans les salles de concerts ou dans les festivals ? Lorsque vous allez à ce style d'événement, l'exposition va de... 95 décibels dans les salles de concert jusqu'à plus de 100 décibels dans une tente de festival, si ce n'est pas davantage dans certains lieux. Alors sortez couverts, protégez vos oreilles, elles sont si précieuses pour votre musique. En attendant, prenez soin de votre corps d'artiste. A très bientôt ! Mais comment s'y prendre pour prendre soin de son corps d'artiste ? J'ai vécu des accidents de la vie, de ma dystonie de la main gauche au violon, jusqu'à la paralysie partielle de mes cordes vocales. Ceci m'a poussé à me poser les bonnes questions. Ça n'a pas été une promenade de santé. J'ai été confrontée à des échecs et des déceptions. Toutefois, j'ai trouvé la force de surmonter ces épreuves et cette force que j'ai puisée, je l'ai trouvée dans ma passion pour la musique, mes connaissances du fonctionnement du corps humain et mon envie de continuer de jouer du violon et de chanter. J'ai maintenant le plaisir de transmettre mon savoir de soignante de plus de 24 ans d'expérience au service de ta performance musicale. Si tu veux comme moi surmonter ces épreuves de la vie, ces blessures sur ton corps musicien, ou bien si tu souhaites tout simplement anticiper, apprendre le fonctionnement du geste musical dans ton corps, expérimenter, ressentir, ajuster, perfectionner la précision de ta technique instrumentale, je peux t'aider à y parvenir, t'accompagner dans ta transformation. Il est temps maintenant de laisser infuser toutes ces informations. C'est toi qui décide de prendre les commandes de ton corps d'artiste en main, de choisir de prendre soin de ton corps d'artiste. Pour celles et ceux qui souhaitent passer à l'action maintenant, vous pouvez approfondir votre recherche d'harmonie du geste technique, instrumental et vocal en participant à mes formations. Les informations et liens utiles sont en description de cet épisode. Sache que des financements de formation continue professionnelle sont possibles par ton opco. Tu n'es pas seul. Nous sommes nombreux à vivre cette recherche de confort du jeu instrumental. Alors avançons ensemble et prends soin de ton corps d'artiste. A très bientôt dans un nouvel épisode.

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Les musiciennes, musiciens que j'accompagne me demande souvent de leur donner LA recette de « la position idéale »avec son instrument de musique ou en chant, et bien au risque de te décevoir, j'ai envie de te dire qu'il n'existe pas 1 recette unique,

D'ailleurs, posons-nous la question, qu'est-ce qu'un son ?

Le son en musique, c’est un peu comme une bonne chope de bière : il a ses nuances, ses textures, et une certaine capacité à nous transporter ailleurs. Mais contrairement à la bière, à consommer avec grande modération bien sûr, le son ne nous donne pas mal à la tête…

Ecoute bien le son de l'histoire du son !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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    Mon podcast, le corps musicien, c'est pour vous, musicien, musicienne, amateur ou professionnel. Si vous souhaitez prendre soin de votre corps d'artiste, vous êtes au bon endroit. A chaque épisode, je vous emmène vers une meilleure connaissance de l'anatomie et du fonctionnement de votre geste technique instrumental et vocal. Je vais vous aider à faire de votre corps le meilleur allié dans votre performance musicale, des répétitions jusqu'à la scène. Je suis Sophie Pierret, formatrice en santé et experte du fonctionnement du corps humain en performance musicale. Je suis ravie de partager ces quelques minutes avec vous et de vous accompagner dans la transformation de la meilleure version de l'artiste qui sommeille en vous. Vous pouvez d'ores et déjà vous abonner à mon podcast en accès libre et à consommer sans modération. Vous pouvez également me poser directement vos questions et échanger avec moi en me suivant sur les réseaux sociaux. Vos questions sur le corps musicien m'intéressent et sont motivantes pour m'aider à évoluer dans mon métier de soignante et de formatrice. Vous êtes la chef d'orchestre de l'harmonie de votre corps musicien. Alors sans plus attendre, ensemble, écoutons ce qu'il a à vous dire. Épisode 12, le son, d'où vient-il ? Les musiciennes, musiciens que j'accompagne me demandent souvent de leur donner la recette miracle, la recette idéale, pour jouer avec son instrument de musique ou pour chanter. Eh bien, au risque de te décevoir, j'ai envie de dire qu'il n'existe pas une recette unique. C'est comme en cuisine. Si l'on prend la recette des crêpes, ce n'est pas parce que je suis bretonne que je prends cet exemple, c'est du pur hasard. Certaines personnes mettront du beurre et d'autres pas. Eh bien, pour la posture, c'est pareil, tu dois faire avec le matériel dont tu disposes. Pour être plus précis, selon ta taille, ta morphologie, ta condition physique, la constitution génétique de tes muscles, tendons ou articulations, d'autres paramètres importants entrent en ligne de compte. lorsque tu joues de la musique, tel que l'environnement avec la température extérieure, que tu joues sur une scène, sous les spots de lumière, ou bien dans une église en plein hiver non chauffée. Ton corps devra s'adapter d'une façon totalement différente dans l'un ou dans l'autre des lieux. Comme ta pâte à crêpes d'ailleurs, elle reposera soit à température ambiante, soit dans un réfrigérateur. Elle n'aura pas le même goût. Et bien ton son sera différent selon les conditions dans lesquelles tu joues. D'ailleurs, posons-nous la question, qu'est-ce qu'un son ? le son en musique c'est un peu comme une bonne chope de bière. Il a ses nuances, ses textures et une certaine capacité à nous transporter ailleurs. Mais contrairement à la bière, qui est à consommer avec grande modération bien sûr, le son ne nous donne pas mal à la tête. Sauf s'il est écouté à plein volume, que ce soit de la musique du monde, du jazz, du baroque, du classique, du rock ou du death metal. En d'autres termes, le son est une vibration qui voyage dans l'air ou dans l'eau pour les plus intrépides et se dirige droit vers nos oreilles. Et là, c'est le grand spectacle. Le tympan se met à vibrer comme un trampoline, transmettant le message à une petite armée d'osselets dans l'oreille moyenne. Ces osselets amplifient le signal et l'envoient vers la cochlée, cette spirale élégante qui ressemble à un escargot. C'est dans la cochlée que se trouvent les milliers de cellules ciliées qui traduisent les vibrations du son en signaux électriques. C'est un peu comme si ces cellules ciliées décryptaient un message codé pour le cerveau. Une fois là-haut, dans notre boîte crânienne, ces signaux sont interprétés et nous pouvons enfin dire Ah, c'est la merde de Bussy ! ou plus humblement Oups, c'est l'alarme incendie ! Dans le monde de la musique, les caractéristiques du son se déclinent en plusieurs grandes familles. Premièrement, la hauteur du son, qui nous fait grimper ou descendre des échelles invisibles de notes. Deuxièmement, le timbre, cette saveur particulière qui distingue un violon d'une guitare, même sur la même note, une trompette d'un trombone ou le marimba du vibraphone. Troisièmement, la durée du son, qui peut faire durer le plaisir ou nous laisser un mauvais souvenir. En somme, le son est une aventure vibrante pour nos oreilles, un savant mélange de science et de magie, avec juste ce qu'il faut de folie pour égayer nos vies. Imaginons que le son produit par un instrument de musique soit comme les vagues dans la mer, la mer de Debussy. Quelle belle allégorie ! La force avec laquelle un instrument joue une note détermine la taille de ses vagues, qu'elles soient petites ou grandes. Un son faible, c'est comme une petite vague douce qui caresse à peine le rivage. En revanche, un son fort, c'est comme une grosse vague déferlante avec énergie sur les remparts de Saint-Malo. La hauteur des vagues ou leur amplitude est une représentation directe de l'intensité sonore. Plus l'amplitude est grande, plus le son est fort. Cette amplitude dépend de la quantité d'énergie mise au jeu. Plus on frappe fort sur une corde, plus on souffle fort dans un instrument avant, ou plus on tape fort sur une membrane de tambour, plus l'énergie transmise à l'air est grande, et plus l'onde sonore résultante sera forte, comme le phénomène des marées. La loi physique sous-jacente à cela, c'est que l'intensité sonore est proportionnelle au carré de l'amplitude de l'onde sonore. En d'autres termes, si on double... l'amplitude des vibrations, comme si on augmente la taille des vagues, l'intensité du son quadruple. C'est un peu comme augmenter la force des vagues en mer en y ajoutant plus de vent, plus d'énergie. De plus, la distance de laquelle vient le son vague joue un rôle crucial. Comme avec les vagues de la mer, plus on est éloigné de la source, moins on ressent la force des vagues lorsqu'elles arrivent sur le rivage. De la même manière, un son s'affaiblit à mesure qu'il se propage, car l'énergie se répartit. sur une surface plus large. Ce phénomène est régi par la loi de l'inverse du carré de la distance. L'intensité diminue avec le carré de la distance par rapport à la source sonore. Ainsi, en jouant avec l'énergie ou la force appliquée et la distance, on peut contrôler la puissance du son produit par un instrument. Tout comme on observerait le phénomène des vagues qui arrivent sur une plage. Vous l'aurez donc bien compris, le son est une onde mécanique vibratoire qui est transmise... en signal électrique au cerveau par les cellules ciliées, puis interprétées par les zones cognitives du cerveau pour les transformer en sensations, en émotions. Lorsqu'un instrument de musique joue, il crée des ondes vibratoires qui se propagent dans l'air. Prenons un violon par exemple. Quand l'archet frotte les cordes, celle-ci vibre et génère des ondes sonores. Ces ondes, qui sont des fluctuations de pression dans l'air, voyagent jusqu'à rencontrer notre oreille externe. L'oreille agit alors comme une antenne qui... capte ces vibrations et les dirige vers le tympan. Le tympan, c'est une membrane délicate qui vibre en réponse aux ondes sonores. Ces vibrations sont transmises à travers les osselets de l'oreille moyenne, le marteau, l'enclume et l'étrier, qui les amplifient et les envoient dans l'oreille interne. Là, la cochlée remplie de liquide se met en mouvement. Cette structure hélicoïdale est tapissée de cellules ciliées qui transforment les mouvements mécaniques en impulsions électriques. Ces impulsions électrique voyage ensuite le long du nerf auditif jusqu'au cerveau. La première étape du traitement se fait dans le noyau cochléaire, puis les signaux sont relayés vers le colliculus inférieur et le thalamus. Enfin, l'information atteint le cortex auditif situé dans le lobe temporal du cerveau. Le lobe temporal du cerveau, c'est la zone autour de l'oreille, proche des tempes. C'est ici que la magie opère. Le cortex auditif primaire analyse les caractéristiques de base du son. comme sa fréquence et son intensité, tandis que les aires auditives associatives traitent les aspects plus complexes du son, tels que le timbre et la mélodie. Pour l'analyse des sons, des zones spécifiques du cortex sont activées. Par exemple, la région de l'aire de Wernicke est essentielle pour la compréhension des sons complexes et du langage. Les aspects émotionnels du son, comme l'appréciation d'une belle mélodie, peuvent également activer les zones du système limbique, telles que l'amidale. En somme, Notre cerveau est un véritable chef d'orchestre, capable de décomposer et d'interpréter la symphonie des sons qui nous entourent. Tout cela, notre cher Ludwig van Beethoven l'avait intuitivement compris. Ludwig van Beethoven, ce génie musical au caractère bien trempé, est une preuve vivante que même les plus grands compositeurs peuvent être sourds, au sens propre comme au figuré. Perdre son audition pour un musicien, c'est comme si un peintre devenait aveugle et qu'un chef étoilé perde le. Pourtant, Beethoven a défié les lois de la nature. et de la logique en continuant à composer des chefs-d'œuvre, alors qu'il entendait de moins en moins ses propres compositions. Tout a commencé vers ses 30 ans, quand il a commencé à percevoir des acouphènes, un concert permanent dans ses oreilles, mais sans aucun billet de sortie. Malgré cette cacophonie interne, Beethoven a continué à écrire de la musique, prouvant que parfois, le silence est d'or. Ou du moins, il en sort du génie. Son secret ? Une imagination musicale prodigieuse et une connaissance profonde de la théorie musicale. Et... pouvait littéralement entendre la musique dans sa tête, chaque note et chaque accord. Comment réussissait-il à sentir physiquement la musique, à la ressentir ? Eh bien, grâce à cette fameuse onde vibratoire sonore. Avec son piano, il plaçait une baguette en bois entre ses dents et appuyait contre le piano pour sentir les vibrations des notes. Ses chefs-d'oeuvre tels que la 9e symphonie ont été composés alors qu'il était complètement sourd. Il est même dit qu'il dirigeait la première de sept symphonies. ignorant les acclamations du public jusqu'à ce qu'on le retourne pour voir les ovations. Beethoven nous rappelle que même lorsque la vie nous met des bâtons dans les roues, il est possible de transformer le silence en une symphonie inoubliable. Cependant, si vous ne souhaitez pas finir sourd comme Beethoven, il est important de protéger vos oreilles avec des bouchons atténueurs de décibels. Et d'autant plus lorsque vous jouez dans des bagadous, dans des orchestres, dans des harmonies, des bandasses, ou lorsque vous jouez de la musique amplifiée. Les cellules ciliées de la cochlée qui sont mortes avec une surexposition au son sont irréparables. Et il est important de savoir qu'il suffit d'une exposition de quelques secondes à un son de 120 décibels pour tuer les cellules ciliées. Ou bien une chronicité d'exposition au son de... 80 décibels pendant huit heures peut provoquer une fatigue auditive et engendrer des acouphènes. Pour vous donner une idée approximative du risque d'une telle exposition au son, prenons l'exemple d'un orchestre symphonique. Celui-ci pourra produire de 85 décibels jusqu'à 110-120 décibels en cas de pic fortissimo. Que dire des concerts de musique amplifiée dans les salles de concerts ou dans les festivals ? Lorsque vous allez à ce style d'événement, l'exposition va de... 95 décibels dans les salles de concert jusqu'à plus de 100 décibels dans une tente de festival, si ce n'est pas davantage dans certains lieux. Alors sortez couverts, protégez vos oreilles, elles sont si précieuses pour votre musique. En attendant, prenez soin de votre corps d'artiste. A très bientôt ! Mais comment s'y prendre pour prendre soin de son corps d'artiste ? J'ai vécu des accidents de la vie, de ma dystonie de la main gauche au violon, jusqu'à la paralysie partielle de mes cordes vocales. Ceci m'a poussé à me poser les bonnes questions. Ça n'a pas été une promenade de santé. J'ai été confrontée à des échecs et des déceptions. Toutefois, j'ai trouvé la force de surmonter ces épreuves et cette force que j'ai puisée, je l'ai trouvée dans ma passion pour la musique, mes connaissances du fonctionnement du corps humain et mon envie de continuer de jouer du violon et de chanter. J'ai maintenant le plaisir de transmettre mon savoir de soignante de plus de 24 ans d'expérience au service de ta performance musicale. Si tu veux comme moi surmonter ces épreuves de la vie, ces blessures sur ton corps musicien, ou bien si tu souhaites tout simplement anticiper, apprendre le fonctionnement du geste musical dans ton corps, expérimenter, ressentir, ajuster, perfectionner la précision de ta technique instrumentale, je peux t'aider à y parvenir, t'accompagner dans ta transformation. Il est temps maintenant de laisser infuser toutes ces informations. C'est toi qui décide de prendre les commandes de ton corps d'artiste en main, de choisir de prendre soin de ton corps d'artiste. Pour celles et ceux qui souhaitent passer à l'action maintenant, vous pouvez approfondir votre recherche d'harmonie du geste technique, instrumental et vocal en participant à mes formations. Les informations et liens utiles sont en description de cet épisode. Sache que des financements de formation continue professionnelle sont possibles par ton opco. Tu n'es pas seul. Nous sommes nombreux à vivre cette recherche de confort du jeu instrumental. Alors avançons ensemble et prends soin de ton corps d'artiste. A très bientôt dans un nouvel épisode.

Description

Les musiciennes, musiciens que j'accompagne me demande souvent de leur donner LA recette de « la position idéale »avec son instrument de musique ou en chant, et bien au risque de te décevoir, j'ai envie de te dire qu'il n'existe pas 1 recette unique,

D'ailleurs, posons-nous la question, qu'est-ce qu'un son ?

Le son en musique, c’est un peu comme une bonne chope de bière : il a ses nuances, ses textures, et une certaine capacité à nous transporter ailleurs. Mais contrairement à la bière, à consommer avec grande modération bien sûr, le son ne nous donne pas mal à la tête…

Ecoute bien le son de l'histoire du son !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mon podcast, le corps musicien, c'est pour vous, musicien, musicienne, amateur ou professionnel. Si vous souhaitez prendre soin de votre corps d'artiste, vous êtes au bon endroit. A chaque épisode, je vous emmène vers une meilleure connaissance de l'anatomie et du fonctionnement de votre geste technique instrumental et vocal. Je vais vous aider à faire de votre corps le meilleur allié dans votre performance musicale, des répétitions jusqu'à la scène. Je suis Sophie Pierret, formatrice en santé et experte du fonctionnement du corps humain en performance musicale. Je suis ravie de partager ces quelques minutes avec vous et de vous accompagner dans la transformation de la meilleure version de l'artiste qui sommeille en vous. Vous pouvez d'ores et déjà vous abonner à mon podcast en accès libre et à consommer sans modération. Vous pouvez également me poser directement vos questions et échanger avec moi en me suivant sur les réseaux sociaux. Vos questions sur le corps musicien m'intéressent et sont motivantes pour m'aider à évoluer dans mon métier de soignante et de formatrice. Vous êtes la chef d'orchestre de l'harmonie de votre corps musicien. Alors sans plus attendre, ensemble, écoutons ce qu'il a à vous dire. Épisode 12, le son, d'où vient-il ? Les musiciennes, musiciens que j'accompagne me demandent souvent de leur donner la recette miracle, la recette idéale, pour jouer avec son instrument de musique ou pour chanter. Eh bien, au risque de te décevoir, j'ai envie de dire qu'il n'existe pas une recette unique. C'est comme en cuisine. Si l'on prend la recette des crêpes, ce n'est pas parce que je suis bretonne que je prends cet exemple, c'est du pur hasard. Certaines personnes mettront du beurre et d'autres pas. Eh bien, pour la posture, c'est pareil, tu dois faire avec le matériel dont tu disposes. Pour être plus précis, selon ta taille, ta morphologie, ta condition physique, la constitution génétique de tes muscles, tendons ou articulations, d'autres paramètres importants entrent en ligne de compte. lorsque tu joues de la musique, tel que l'environnement avec la température extérieure, que tu joues sur une scène, sous les spots de lumière, ou bien dans une église en plein hiver non chauffée. Ton corps devra s'adapter d'une façon totalement différente dans l'un ou dans l'autre des lieux. Comme ta pâte à crêpes d'ailleurs, elle reposera soit à température ambiante, soit dans un réfrigérateur. Elle n'aura pas le même goût. Et bien ton son sera différent selon les conditions dans lesquelles tu joues. D'ailleurs, posons-nous la question, qu'est-ce qu'un son ? le son en musique c'est un peu comme une bonne chope de bière. Il a ses nuances, ses textures et une certaine capacité à nous transporter ailleurs. Mais contrairement à la bière, qui est à consommer avec grande modération bien sûr, le son ne nous donne pas mal à la tête. Sauf s'il est écouté à plein volume, que ce soit de la musique du monde, du jazz, du baroque, du classique, du rock ou du death metal. En d'autres termes, le son est une vibration qui voyage dans l'air ou dans l'eau pour les plus intrépides et se dirige droit vers nos oreilles. Et là, c'est le grand spectacle. Le tympan se met à vibrer comme un trampoline, transmettant le message à une petite armée d'osselets dans l'oreille moyenne. Ces osselets amplifient le signal et l'envoient vers la cochlée, cette spirale élégante qui ressemble à un escargot. C'est dans la cochlée que se trouvent les milliers de cellules ciliées qui traduisent les vibrations du son en signaux électriques. C'est un peu comme si ces cellules ciliées décryptaient un message codé pour le cerveau. Une fois là-haut, dans notre boîte crânienne, ces signaux sont interprétés et nous pouvons enfin dire Ah, c'est la merde de Bussy ! ou plus humblement Oups, c'est l'alarme incendie ! Dans le monde de la musique, les caractéristiques du son se déclinent en plusieurs grandes familles. Premièrement, la hauteur du son, qui nous fait grimper ou descendre des échelles invisibles de notes. Deuxièmement, le timbre, cette saveur particulière qui distingue un violon d'une guitare, même sur la même note, une trompette d'un trombone ou le marimba du vibraphone. Troisièmement, la durée du son, qui peut faire durer le plaisir ou nous laisser un mauvais souvenir. En somme, le son est une aventure vibrante pour nos oreilles, un savant mélange de science et de magie, avec juste ce qu'il faut de folie pour égayer nos vies. Imaginons que le son produit par un instrument de musique soit comme les vagues dans la mer, la mer de Debussy. Quelle belle allégorie ! La force avec laquelle un instrument joue une note détermine la taille de ses vagues, qu'elles soient petites ou grandes. Un son faible, c'est comme une petite vague douce qui caresse à peine le rivage. En revanche, un son fort, c'est comme une grosse vague déferlante avec énergie sur les remparts de Saint-Malo. La hauteur des vagues ou leur amplitude est une représentation directe de l'intensité sonore. Plus l'amplitude est grande, plus le son est fort. Cette amplitude dépend de la quantité d'énergie mise au jeu. Plus on frappe fort sur une corde, plus on souffle fort dans un instrument avant, ou plus on tape fort sur une membrane de tambour, plus l'énergie transmise à l'air est grande, et plus l'onde sonore résultante sera forte, comme le phénomène des marées. La loi physique sous-jacente à cela, c'est que l'intensité sonore est proportionnelle au carré de l'amplitude de l'onde sonore. En d'autres termes, si on double... l'amplitude des vibrations, comme si on augmente la taille des vagues, l'intensité du son quadruple. C'est un peu comme augmenter la force des vagues en mer en y ajoutant plus de vent, plus d'énergie. De plus, la distance de laquelle vient le son vague joue un rôle crucial. Comme avec les vagues de la mer, plus on est éloigné de la source, moins on ressent la force des vagues lorsqu'elles arrivent sur le rivage. De la même manière, un son s'affaiblit à mesure qu'il se propage, car l'énergie se répartit. sur une surface plus large. Ce phénomène est régi par la loi de l'inverse du carré de la distance. L'intensité diminue avec le carré de la distance par rapport à la source sonore. Ainsi, en jouant avec l'énergie ou la force appliquée et la distance, on peut contrôler la puissance du son produit par un instrument. Tout comme on observerait le phénomène des vagues qui arrivent sur une plage. Vous l'aurez donc bien compris, le son est une onde mécanique vibratoire qui est transmise... en signal électrique au cerveau par les cellules ciliées, puis interprétées par les zones cognitives du cerveau pour les transformer en sensations, en émotions. Lorsqu'un instrument de musique joue, il crée des ondes vibratoires qui se propagent dans l'air. Prenons un violon par exemple. Quand l'archet frotte les cordes, celle-ci vibre et génère des ondes sonores. Ces ondes, qui sont des fluctuations de pression dans l'air, voyagent jusqu'à rencontrer notre oreille externe. L'oreille agit alors comme une antenne qui... capte ces vibrations et les dirige vers le tympan. Le tympan, c'est une membrane délicate qui vibre en réponse aux ondes sonores. Ces vibrations sont transmises à travers les osselets de l'oreille moyenne, le marteau, l'enclume et l'étrier, qui les amplifient et les envoient dans l'oreille interne. Là, la cochlée remplie de liquide se met en mouvement. Cette structure hélicoïdale est tapissée de cellules ciliées qui transforment les mouvements mécaniques en impulsions électriques. Ces impulsions électrique voyage ensuite le long du nerf auditif jusqu'au cerveau. La première étape du traitement se fait dans le noyau cochléaire, puis les signaux sont relayés vers le colliculus inférieur et le thalamus. Enfin, l'information atteint le cortex auditif situé dans le lobe temporal du cerveau. Le lobe temporal du cerveau, c'est la zone autour de l'oreille, proche des tempes. C'est ici que la magie opère. Le cortex auditif primaire analyse les caractéristiques de base du son. comme sa fréquence et son intensité, tandis que les aires auditives associatives traitent les aspects plus complexes du son, tels que le timbre et la mélodie. Pour l'analyse des sons, des zones spécifiques du cortex sont activées. Par exemple, la région de l'aire de Wernicke est essentielle pour la compréhension des sons complexes et du langage. Les aspects émotionnels du son, comme l'appréciation d'une belle mélodie, peuvent également activer les zones du système limbique, telles que l'amidale. En somme, Notre cerveau est un véritable chef d'orchestre, capable de décomposer et d'interpréter la symphonie des sons qui nous entourent. Tout cela, notre cher Ludwig van Beethoven l'avait intuitivement compris. Ludwig van Beethoven, ce génie musical au caractère bien trempé, est une preuve vivante que même les plus grands compositeurs peuvent être sourds, au sens propre comme au figuré. Perdre son audition pour un musicien, c'est comme si un peintre devenait aveugle et qu'un chef étoilé perde le. Pourtant, Beethoven a défié les lois de la nature. et de la logique en continuant à composer des chefs-d'œuvre, alors qu'il entendait de moins en moins ses propres compositions. Tout a commencé vers ses 30 ans, quand il a commencé à percevoir des acouphènes, un concert permanent dans ses oreilles, mais sans aucun billet de sortie. Malgré cette cacophonie interne, Beethoven a continué à écrire de la musique, prouvant que parfois, le silence est d'or. Ou du moins, il en sort du génie. Son secret ? Une imagination musicale prodigieuse et une connaissance profonde de la théorie musicale. Et... pouvait littéralement entendre la musique dans sa tête, chaque note et chaque accord. Comment réussissait-il à sentir physiquement la musique, à la ressentir ? Eh bien, grâce à cette fameuse onde vibratoire sonore. Avec son piano, il plaçait une baguette en bois entre ses dents et appuyait contre le piano pour sentir les vibrations des notes. Ses chefs-d'oeuvre tels que la 9e symphonie ont été composés alors qu'il était complètement sourd. Il est même dit qu'il dirigeait la première de sept symphonies. ignorant les acclamations du public jusqu'à ce qu'on le retourne pour voir les ovations. Beethoven nous rappelle que même lorsque la vie nous met des bâtons dans les roues, il est possible de transformer le silence en une symphonie inoubliable. Cependant, si vous ne souhaitez pas finir sourd comme Beethoven, il est important de protéger vos oreilles avec des bouchons atténueurs de décibels. Et d'autant plus lorsque vous jouez dans des bagadous, dans des orchestres, dans des harmonies, des bandasses, ou lorsque vous jouez de la musique amplifiée. Les cellules ciliées de la cochlée qui sont mortes avec une surexposition au son sont irréparables. Et il est important de savoir qu'il suffit d'une exposition de quelques secondes à un son de 120 décibels pour tuer les cellules ciliées. Ou bien une chronicité d'exposition au son de... 80 décibels pendant huit heures peut provoquer une fatigue auditive et engendrer des acouphènes. Pour vous donner une idée approximative du risque d'une telle exposition au son, prenons l'exemple d'un orchestre symphonique. Celui-ci pourra produire de 85 décibels jusqu'à 110-120 décibels en cas de pic fortissimo. Que dire des concerts de musique amplifiée dans les salles de concerts ou dans les festivals ? Lorsque vous allez à ce style d'événement, l'exposition va de... 95 décibels dans les salles de concert jusqu'à plus de 100 décibels dans une tente de festival, si ce n'est pas davantage dans certains lieux. Alors sortez couverts, protégez vos oreilles, elles sont si précieuses pour votre musique. En attendant, prenez soin de votre corps d'artiste. A très bientôt ! Mais comment s'y prendre pour prendre soin de son corps d'artiste ? J'ai vécu des accidents de la vie, de ma dystonie de la main gauche au violon, jusqu'à la paralysie partielle de mes cordes vocales. Ceci m'a poussé à me poser les bonnes questions. Ça n'a pas été une promenade de santé. J'ai été confrontée à des échecs et des déceptions. Toutefois, j'ai trouvé la force de surmonter ces épreuves et cette force que j'ai puisée, je l'ai trouvée dans ma passion pour la musique, mes connaissances du fonctionnement du corps humain et mon envie de continuer de jouer du violon et de chanter. J'ai maintenant le plaisir de transmettre mon savoir de soignante de plus de 24 ans d'expérience au service de ta performance musicale. Si tu veux comme moi surmonter ces épreuves de la vie, ces blessures sur ton corps musicien, ou bien si tu souhaites tout simplement anticiper, apprendre le fonctionnement du geste musical dans ton corps, expérimenter, ressentir, ajuster, perfectionner la précision de ta technique instrumentale, je peux t'aider à y parvenir, t'accompagner dans ta transformation. Il est temps maintenant de laisser infuser toutes ces informations. C'est toi qui décide de prendre les commandes de ton corps d'artiste en main, de choisir de prendre soin de ton corps d'artiste. Pour celles et ceux qui souhaitent passer à l'action maintenant, vous pouvez approfondir votre recherche d'harmonie du geste technique, instrumental et vocal en participant à mes formations. Les informations et liens utiles sont en description de cet épisode. Sache que des financements de formation continue professionnelle sont possibles par ton opco. Tu n'es pas seul. Nous sommes nombreux à vivre cette recherche de confort du jeu instrumental. Alors avançons ensemble et prends soin de ton corps d'artiste. A très bientôt dans un nouvel épisode.

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