Speaker #0Bienvenue dans CosyFinance, le podcast qui rend la finance à la fois simple et accessible, spécialement conçu pour toutes les femmes à la recherche d'informations faciles à mettre en place. Moi c'est Sophie, à la barre de SDS Conseil, et je serai ta partenaire dans cette aventure financière. Hello bonjour, j'espère que tu vas bien. Comme à l'accoutumée, j'ai une petite requête à te faire. Si tu aimes ce podcast et que tu veux m'aider à le faire grandir, si ce n'est pas déjà fait, est-ce que tu pourrais prendre 30 secondes, là maintenant, pour t'abonner ? Et si tu as deux petites minutes devant toi, laisse-moi un commentaire pour me dire ce que tu en penses, ça compte vraiment vraiment beaucoup pour moi d'avoir vos retours. Dans l'épisode du jour, on va parler de ces moments où ton cœur s'emballe à cause de l'argent. C'est une sensation que tu connais peut-être, ces moments où ton rapport à l'argent te met dans tous tes états, où une simple consultation de compte peut transformer ta journée en montagne russe émotionnelle. Ces instants où tu te sens complètement dépassé par tes finances, où tu as l'impression de ne pas avoir les clés pour gérer sereinement ton argent. Mais si je te disais qu'il existe des moyens simples de gérer ces moments de stress financiers et surtout des habitudes quotidiennes pour cultiver ta confiance et faire en sorte que ces paniques arrivent beaucoup moins souvent. C'est exactement ce qu'on va voir ensemble. Comment transformer ces moments de doute en opportunité de renforcer ta relation à l'argent. Alors, commençons par identifier ces fameux moments de panique. Il y a d'abord bien sûr la panique du découvert surprise. Tu consultes tes comptes un matin et la catastrophe. Tu es dans le rouge alors que tu étais certaine d'avoir encore de la marge. Ton cerveau se met en mode alerte maximale, ça clignote dans tous les sens, tu commences à calculer frénétiquement dans ta tête à chercher d'où ça peut venir. Et cette panique, elle a une particularité. Elle nous fait souvent perdre tous nos moyens. On devient incapable de réfléchir calmement, on dramatise la situation, on imagine déjà le pire scénario. Et le plus frustrant, c'est qu'on se met à tourner en rond sans vraiment avancer vers une solution. Dans le même registre, il y a aussi cette sensation horrible quand tu réalises que tu as complètement oublié un prélèvement important. C'est le cas surtout quand tu es annualisé. Ça peut être l'assurance, les impôts, un abonnement que tu avais complètement rayé de ta mémoire. Bah oui, tu ne le payes qu'une fois dans l'année, forcément, tu peux facilement l'oublier. Et là, il y a un double effet qui se coule : la panique financière, plus la culpabilité de ne pas avoir été assez organisé. Mais les moments de stress financier ne se limitent pas aux mauvaises surprises. Il y a aussi la paralysie du gros achat. Tu es devant une décision importante, comme changer de voiture, acheter un appartement, ou même investir dans une formation, et tu te retrouves complètement bloqué. Tu tournes en rond, tu changes d'avis 10 fois par jour, tu demandes l'avis de tout le monde autour de toi. Cette paralysie vient souvent de la peur de faire le mauvais choix. On se met une pression énorme parce qu'on pense qu'il existe une seule bonne décision, et qu'on va forcément se tromper. Du coup, on préfère ne rien faire plutôt que de risquer de mal faire. Et je me souviens d'une période, il y a un temps, que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, où je devais choisir entre plusieurs placements pour mon épargne. Et j'ai passé des semaines à comparer, à lire divers articles, à demander des avis à droite à gauche. Au final, j'étais tellement paralysée par la peur de me tromper que j'ai laissé mon argent dormir sur mon livret A pendant des mois et des mois. La peur de l'erreur m'empêchait complètement d'agir. Et puis, il y a l'angoisse des fins de mois. Vers le 20 du mois, tu commences peut-être à compter chaque euro, à calculer s'il va te rester assez pour tenir jusqu'au prochain salaire. Tu stresses pour chaque dépense, même les plus petites. Et cette angoisse, elle transforme chaque achat en source de culpabilité. Tu ne peux plus acheter ton café du matin sans te demander si tu as vraiment les moyens, tu ne peux plus faire tes courses sans calculer mentalement le total de ton panier, et chaque sortie de CB devient un petit drame intérieur. Il y a aussi ces moments où tu dois faire face à une dépense imprévue importante. La voiture qui tombe en panne, l'électroménager qui lâche, une facture médicale inattendue. Et là, c'est le stress de devoir puiser dans ton épargne ou pire, de ne pas avoir d'épargne du tout. Ces situations, elles nous renvoient à notre sentiment de vulnérabilité, on réalise qu'on n'a pas le contrôle sur tout et que notre équilibre financier peut basculer du jour au lendemain. Mais pourquoi est-ce qu'on réagit comme ça face à l'argent ? Pourquoi ces situations nous mettent-elles dans des états pareils ? La première raison, c'est que notre cerveau traite les menaces financières comme des menaces physiques. Quand tu vois ton compte dans le rouge, ton système nerveux réagit exactement comme si tu étais face à un danger immédiat. Ton rythme cardiaque s'accélère, tes mains deviennent moites, ta respiration se raccourcit. C'est un mécanisme de survie qui était très utile à l'époque où nos ancêtres devaient fuir les prédateurs, mais qui est moins adapté pour gérer un découvert bancaire. Le problème, c'est que dans cet état de stress aigu, notre capacité de réflexion diminue drastiquement. La deuxième raison, c'est qu'on a tendance à catastrophiser. Oui, ce mot existe, ça veut dire considérer une situation comme étant de nature catastrophique. Notre cerveau a cette fâcheuse habitude de toujours imaginer le pire scénario. Un découvert de 50 euros devient dans notre tête La preuve qu'on est nul avec l'argent et qu'on va finir dans la précarité. Cette tendance à dramatiser, elle amplifie notre stress et nous empêche de voir les solutions qui existent. On se retrouve enfermé dans un scénario catastrophe qui n'a souvent aucun rapport avec la réalité de la situation. La troisième raison, c'est le manque de perspective. Quand on panique, on perd complètement de vue le contexte. On oublie qu'on a peut-être déjà surmonté les difficultés financières par le passé, qu'on a des ressources, qu'on est capable de trouver des solutions. On se retrouve enfermé dans l'instant présent, incapable de prendre du recul. Cette myopie temporelle nous fait perdre de vue nos capacités et nos ressources. Et puis il y a aussi cette petite voix dans notre tête qui nous répète qu'on devrait mieux gérer notre argent, qu'on devrait être plus organisé, qu'on devrait avoir plus d'épargne. Cette voix critique, elle transforme chaque difficulté financière en jugement sur notre valeur personnelle. On ne vit plus juste un problème d'argent, on vit une remise en question de qui on est. Et ça, ça décuple l'intensité émotionnelle de la situation. Le problème, c'est que quand on est dans cette étape panique, on prend souvent de mauvaises décisions. On fait des choix impulsifs pour soulager notre angoisse, comme contracter un crédit conso à la va-vite, ou au contraire, on évite complètement le problème en espérant qu'il disparaisse tout seul. Et parfois aussi, on est tellement obsédé par le problème qu'on ne pense plus à rien d'autre. On passe nos nuits à ruminer, on ne peut plus se concentrer sur autre chose, on devient irritable avec nos proches. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'il existe des moyens de sortir de cette spirale. Des techniques pour reprendre le contrôle de tes émotions et de tes décisions. Quand la panique financière te submerge, la première chose à faire, c'est de retrouver ton calme physique. Parce que tant que ton corps est en mode alerte, ton cerveau ne peut pas fonctionner correctement. La technique la plus efficace, c'est la respiration en carré. Tu inspires sur 4 temps, tu retiens ton souffle sur 4 temps, tu expires sur 4 temps, et tu retiens ton souffle, poumon vide, sur 4 temps. Et répète ça. 3 ou 4 fois. Ça peut paraître simpliste, mais ça marche vraiment. Ça envoie un signal à ton système nerveux pour lui dire que le danger est passé. L'autre technique qui fonctionne bien, c'est de poser tes pieds bien à plat au sol, idéalement pieds nus, et de sentir le contact avec le sol. Ça te ramène dans l'instant présent et ça coupe court à la spirale de pensée catastrophique. Une fois que tu as retrouvé un minimum de calme, il faut sortir de ta tête et matérialiser la situation. Prends un papier et un stylo, et pour le coup, je te conseille de ne pas prendre ton téléphone mais vraiment du papier, et écris exactement ce qui se passe. Mon compte est à moins 73 euros, j'ai oublié l'assurance habitation de 180 euros, ou encore je dois décider si j'achète cette voiture à 12 000 euros. Le fait d'écrire, ça sort le problème de ta tête, ou il tourne en boucle et ça le pose devant toi. Tout à coup, il devient plus gérable. C'est comme si tu passais d'un monstre invisible à quelque chose que tu peux voir, et donc affronter. Ensuite, toujours sur ton papier, écris trois solutions possibles. Même si elles te paraissent imparfaites, même si tu n'as pas envie de les appliquer, l'idée c'est de sortir de l'impression d'être coincée. Pour le découvert, ça peut être appeler ma banque pour négocier la suppression des agios, emprunter à ma sœur ou reporter mes courses de la semaine. Pour la décision d'achat, tu peux par exemple écrire, prendre encore une semaine pour réfléchir, demander l'avis de quelqu'un en qui j'ai confiance ou faire une liste des pour et contre. C'est sûr que pour l'achat d'une voiture à 12 000 euros, normalement il n'y a pas vraiment d'urgence. Mais bon, ces solutions ne sont peut-être pas parfaites, mais elles existent. Et ça, c'est déjà énorme quand on est en mode panique. Maintenant, il faut remettre la situation en perspective. Pose-toi cette question. Dans un an, est-ce que ce problème aura encore de l'importance ? La plupart du temps, la réponse est non. Ce découvert, cette facture oubliée, même cette décision d'achat qui te paraît énorme, dans un an, tu t'en souviendras peut-être à peine. Ça ne veut pas dire qu'il faut minimiser les difficultés, mais ça aide à relativiser l'urgence émotionnelle que tu ressens. L'autre question utile, c'est : Qu'est-ce que je dirais à ma meilleure amie si elle vivait exactement la même situation ? Souvent, on est beaucoup plus bienveillante et rationnelle avec les autres qu'avec nous-mêmes. Si ta copine t'appelait en panique parce qu'elle a un découvert de 73 euros, tu ne lui dirais pas qu'elle est nue et qu'elle va finir sous les ponts. Tu lui dirais probablement que ça arrive à tout le monde et que c'est réparable. Applique-toi la même bienveillance. Il y a aussi une technique que j'appelle l'inventaire des ressources. Quand on panique, on a l'impression d'être démuni, de n'avoir aucune solution, mais c'est rarement vrai. Prends 5 minutes pour lister toutes tes ressources. Ton salaire, ton épargne même petite, tes compétences, ton réseau, ta famille, tes amis, même des choses qui te paraissent évidentes. Et tu vas te rendre compte que tu as plus de ressources que tu ne pensais, et ça, ça redonne confiance. Pour toutes les décisions financières importantes, il y a la technique du pire scénario réaliste. Au lieu de laisser ton cerveau imaginer des catastrophes irréalistes, force-toi à définir ce qui pourrait vraiment se passer de pire. Si tu achètes cette voiture et que c'est une erreur, Qu'est-ce qui peut arriver de pire de façon réaliste ? Tu devras la revendre avec une moins-value, tu auras des mensualités un peu lourdes pendant quelques années, tout ça c'est désagréable, ça ne fait pas plaisir, tu voudrais t'en passer, oui, mais ce n'est certainement pas la fin du monde. Souvent, quand on définit le pire scénario réaliste, on se rend compte qu'il est beaucoup moins dramatique que ce qu'on imaginait. Et puis il y a une autre technique que j'adore, c'est qu'est-ce que la version de moi, dans dix ans, me conseillerait ? Imagine-toi dans dix ans, avec plus d'expérience, plus de recul, plus de sagesse, qu'est-ce qu'elle te dirait sur cette situation ? Souvent, cette version future de toi te dirait de ne pas dramatiser, de faire de ton mieux avec les informations que tu as, et de te rappeler que la plupart des erreurs sont réparables. Dans le même esprit de prise de recul, Il y a une méthode que j'aime bien utiliser avec mes clientes, la règle des 10-10-10. Comment tu te sentirais dans 10 minutes si tu prends cette décision, dans 10 mois et dans 10 ans ? Ça t'aide à sortir de l'émotion immédiate pour voir les conséquences à différentes échéances. Parfois, une décision qui te stresse énormément dans l'immédiat n'aura absolument aucun impact dans 10 ans. Tu peux aussi faire le test de sommeil. Prends ta décision mentalement et va te coucher avec. Si tu dors bien, c'est probablement la bonne décision. Si tu passes la nuit à ruminer, c'est que quelque chose ne va pas. Ton corps et ton inconscient ont souvent une sagesse que ton mental n'a pas encore captée. Bon, l'idée ce n'est pas que je t'empêche de t'endormir, donc si ça t'arrive de ruminer une décision, je vais te donner la technique de Fabien Olicard pour couper ton cerveau et t'endormir plus rapidement. Pense à un mot relativement court, comme poire. 4 à 5 lettres max. Ensuite, pour chaque lettre de ce mot, tu vas visualiser dans ta tête un objet qui commence par cette lettre. L'idée c'est de trouver le maximum de mots avant de passer à la lettre suivante. Ici, on commence avec le P, tu peux imaginer une pomme de terre, un panier pour chiens, une photocopieuse, un pont, et ainsi de suite, en épuisant tous les objets en P que tu peux visualiser. Puis tu passes à la lettre O, et tu recommences avec la même logique pour chaque lettre. En gros, tu occupes ton cerveau avec quelque chose de suffisamment prenant pour qu'il arrête de ruminer, mais pas assez stimulant pour t'empêcher de dormir. En général, je m'endors en 15 minutes avec ça. La dernière technique d'urgence, c'est de te créer une boîte à outils anti panique. Dans une note de ton téléphone, écris toutes ces techniques qu'on vient de voir. Comme ça, le jour où tu paniques, tu n'as pas besoin de réfléchir à ce que tu dois faire, tu ouvres ta note et hop, tu suis le protocole. Parce que quand on est en mode panique, on ne se souvient plus de rien. Avoir tout écrit à l'avance, ça peut vraiment sauver la mise. Mais tous ces outils d'urgence, c'est bien pour gérer la crise. Quand elle arrive, le mieux c'est encore d'éviter qu'elle arrive. Donc pour ça, il faut cultiver ta confiance financière au quotidien. Voici comment on peut cultiver cette confiance financière. La première habitude, c'est de créer des moments de connexion régulier avec ton argent. Pas forcément tous les jours, mais au moins une fois par semaine. Prends quelques minutes pour consulter tes comptes, pas dans l'urgence, pas quand tu as peur, mais de façon préventive. L'idée, c'est de transformer cette consultation en routine normale, comme te brosser les dents ou prendre ta douche. Plus tu regardes tes comptes régulièrement, moins il y a de surprises, et moins il y a de surprises, moins il y a de panique. La deuxième habitude, c'est de tenir un journal de tes réussites financières. Pas un truc trop compliqué, juste une petite liste simple de tes victoires. Du genre, cette semaine j'ai résisté à l'achat de tel truc, j'ai négocié ma facture d'assurance, j'ai mis 20 euros de côté. Même les plus petites choses comptent. Et quand tu auras un moment de doute, tu pourras relire cette liste et te rappeler que tu es capable de bien gérer ton argent. C'est un antidote formidable contre le syndrome de l'imposteur financier. La troisième habitude, c'est d'apprendre à célébrer tes décisions même imparfaites. On a tendance à se flageller quand on fait une erreur, mais on oublie de se féliciter quand on fait bien. Tu as pris une décision financière cette semaine, même si elle n'était pas parfaite, félicite-toi d'avoir pris une décision. C'est déjà mieux que de rester paralysé. Cette bienveillance envers toi-même, elle renforce ta confiance et te donne envie de continuer à prendre des décisions, plutôt que de les éviter. Il y a aussi l'importance de développer ton vocabulaire financier. Plus tu comprends les mots et les concepts, moins ils te font peur. Tu n'as pas besoin de devenir une experte en finance, mais connaître les bases. Ce qu'est un taux d'intérêt, comment fonctionne un crédit, la différence entre épargne et investissement, ça te donne confiance dans tes conversations et tes décisions. Donc lis un article par semaine, écoute un podcast comme celui-ci, regarde une vidéo. Petit à petit tu vas développer cette aisance avec le vocabulaire financier. Une autre habitude puissante c'est de te fixer des micro-objectifs financiers. Pas des objectifs énormes et intimidants, mais des petits défis réalisables. Ça peut être, cette semaine je l'ai comparé les prix avant d'acheter, ce mois-ci je vais mettre 50 euros de côté, Ce trimestre, je vais renégocier quelque chose. Ces petits objectifs, quand tu les atteins, ils créent un cercle vertueux. Tu prends confiance, tu te fixes un objectif un peu plus ambitieux, tu l'atteins, tu reprends confiance, et ainsi de suite. Il faut aussi apprendre à faire confiance à ton intuition financière. Car oui, tu as une intuition financière. C'est cette petite voix qui te dit « ce crédit me paraît trop cher » ou « cette dépense ne me semble pas prioritaire ». Souvent, on ignore cette voix parce qu'on pense qu'elle n'est pas légitime, qu'on n'y connaît rien en finance, mais ton intuition, elle se base sur Ton expérience, tes valeurs, tes priorités, et elle a sa place dans tes décisions. Bien sûr, ça ne veut pas dire qu'il faut prendre toutes tes décisions à l'instinct, mais écouter cette petite voix, la prendre en compte dans tes réflexions, c'est important. Une habitude que j'adore recommander, c'est de créer des moments de fierté financière. Une fois par mois, tu peux prendre quelques instants pour réfléchir à ce dont tu es fier financièrement. Ça peut être d'avoir tenu ton budget, d'avoir épargné, d'avoir pris une bonne décision, d'avoir appris quelque chose de nouveau, même les plus petites choses. Ces moments de fierté, ils ancrent en toi l'idée que tu es capable, que tu progresses, que tu as le droit d'être fier de tes efforts. Et puis, il faut accepter que la confiance financière, ça se construit progressivement. Tu ne vas pas passer de la panique totale à la sérénité absolue du jour au lendemain. Il y aura encore des moments de doute, des décisions difficiles, des situations stressantes, c'est normal. L'idée, c'est que ces moments deviennent moins fréquents et moins intenses. Chaque fois que tu utilises une de ces techniques, chaque fois que tu prends une décision réfléchie, chaque fois que tu résistes à la panique, tu renforces ta confiance. Et c'est comme un muscle, plus tu l'exerces, plus il devient fort. La dernière chose et peut-être la plus importante, rappelle-toi que tu as le droit de ne pas tout savoir. Tu as le droit de faire des erreurs, tu as le droit d'apprendre au fur et à mesure. Personne n'est né en sachant parfaitement gérer son argent. Même les soi-disant experts financiers ont fait des erreurs, ont eu des moments de doute, ont appris par l'expérience. Et ta valeur en tant que personne ne dépend pas de ta capacité à gérer parfaitement ton argent. Tu es en apprentissage et c'est très bien comme ça. Cette bienveillance envers toi-même, c'est le fondement de toute confiance durable. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. J'espère que tu te sens déjà un peu moins seule face à ces moments de panique financière. Parce que c'est ça que je voulais te faire comprendre. Ces moments où ton cœur s'emballe devant tes comptes, où tu te sens complètement dépassé, où tu as l'impression d'être nul avec l'argent, tu n'es pas seule à les vivre. On les vit toutes, moi la première. Et c'est normal, parce que notre cerveau n'est pas programmé pour gérer l'argent de façon rationnelle. Mais maintenant, tu sais que ces moments de panique ne sont pas une fatalité. Tu as des outils pour retrouver ton calme quand ça arrive, et surtout Tu sais comment cultiver ta confiance au quotidien pour que ça arrive moins souvent. La prochaine fois que tu ouvriras ton application bancaire et que tu sentiras cette petite boule au ventre, rappelle-toi que tu as tout ce qu'il faut pour gérer la situation. Respiration en carré, papier et stylo, inventaire de tes ressources, tu as ta boîte à outils. Et surtout, rappelle-toi que ta valeur ne se mesure pas à ton solde bancaire. Tu peux avoir un découvert et être une personne formidable, tu peux faire des erreurs financières et être parfaitement capable d'apprendre et de progresser. La confiance financière, ce n'est pas de ne jamais avoir peur ou de ne jamais faire d'erreur, c'est de savoir que tu peux gérer ce qui arrive, que tu as des ressources, et que chaque difficulté est une occasion d'apprendre quelque chose sur toi. Si ce que tu as écouté aujourd'hui t'a aidé, n'hésite pas à le partager avec une amie qui a elle aussi parfois le cœur qui s'emballe devant ses comptes. Ça pourrait lui faire du bien de savoir qu'elle n'est pas seule. Merci d'avoir été là pour ce nouvel épisode. N'oublie pas de t'abonner pour ne pas louper les prochains, de partager ce podcast autour de toi, de laisser un petit commentaire ou même de m'envoyer tes questions. Et surtout, reste à l'écoute pour le prochain épisode. D'ici là, prends soin de toi et de tes finances. Je te souhaite une très belle journée et je te dis à très bientôt pour de nouvelles aventures financières.