Speaker #0Bienvenue dans CosyFinance, le podcast qui rend la finance à la fois simple et accessible, spécialement conçu pour toutes les femmes à la recherche d'informations faciles à mettre en place. Moi c'est Sophie, à la barre de SDS Conseil, et je serai ta partenaire dans cette aventure financière. Hello, bonjour, j'espère que tu vas bien. Comme à l'accoutumée, j'ai une petite requête à te faire. Si tu aimes ce podcast et que tu veux m'aider à le faire grandir, si ce n'est pas déjà fait, est-ce que tu pourrais prendre 30 secondes, là maintenant, pour t'abonner ? Et si tu as deux petites minutes devant toi, laisse-moi un commentaire pour me dire ce que tu en penses. Ça compte vraiment, vraiment beaucoup pour moi d'avoir vos retours. Aujourd'hui, je voulais te parler d'un truc que je vois régulièrement autour de moi, cette impression de faire du surplace avec ses finances. Ce moment où tu te dis, bon allez, cette fois c'est la bonne, je vais vraiment m'y mettre. Tu télécharges une appli de budget, tu te fixes des objectifs d'épargne, tu commences à suivre tes dépenses, tu t'abonnes à trois comptes Insta sur les finances, tu regardes même des vidéos TikTok qui vulgarisent certains concepts. Et puis, trois semaines plus tard, tu as déjà tout laissé tomber. L'appli dort dans un coin de ton téléphone, tes bonnes résolutions sont aux oubliettes et tu te retrouves exactement au même point qu'avant. Le pire, c'est que tu vas peut-être même culpabiliser parce que tu as l'impression d'avoir échoué encore une fois. Alors aujourd'hui, je vais t'expliquer pourquoi ta motivation financière fluctue et pourquoi c'est complètement normal. Je vais te parler des trucs un peu sournois qui tuent ton élan sans que tu t'en rendes compte. Et surtout, je vais te donner les clés pour rebondir intelligemment après chaque soi-disant échec. Parce que le secret... Ce n'est pas d'être motivé en permanence, le secret c'est de comprendre comment fonctionne ta motivation pour mieux évoluer avec elle. La plupart des gens pensent que la motivation c'est linéaire, qu'on part de zéro et qu'on monte progressivement vers le succès. Alors qu'en réalité ça ressemble plutôt à des montagnes russes. Ta motivation financière suit des cycles prévisibles. C'est à cause d'un phénomène psychologique assez fascinant qu'on appelle l'effet Dunning-Kruger et qui s'applique à n'importe quoi. Quand on débute dans un domaine, on a tendance à se croire beaucoup plus compétente qu'on ne l'est vraiment. Genre, tu lis un article sur l'investissement et hop, tu te sens prête à gérer un portefeuille de plusieurs milliers d'euros. Puis, en creusant le sujet, tu réalises que c'est beaucoup plus complexe que prévu. Tu réalises toute l'étendue de ce que tu ne sais pas. Et là, ta confiance chute brutalement avant d'évoluer naturellement vers le cycle suivant si tu t'accroches un peu. Voici donc les 5 phases de ces cycles et je parie que tu vas te reconnaître dans l'une d'entre elles. La phase 1, c'est celle du débutant complet, dans laquelle tu te dis, hein, mais de quoi on parle ? Tu ne t'intéresses pas vraiment aux finances, ou alors tu les subis plus qu'autre chose. Tu paies tes factures, tu regardes ton compte de temps en temps, mais tu ne cherches pas à optimiser quoi que ce soit. Ta confiance est faible parce que tu sais que tu ne t'y connais pas. Et au fond, ça te va bien comme ça. Puis arrive la phase 2, celle de la montagne de l'ignorance. Tu découvres un nouveau concept financier, par exemple qu'avec 200 euros par mois, tu peux avoir 100 000 euros dans 20 ans. grâce aux intérêts composés, que l'immobilier peut te rapporter des loyers sans que tu ne travailles ou que certaines personnes vivent uniquement de leurs investissements. Et là, c'est l'illumination. Tu as l'impression d'avoir trouvé LA solution à tous tes problèmes financiers. Tu dévores des articles, tu regardes des vidéos, tu télécharges des applications dans tous les sens, tu te sens invincible. Tu te dis même, mais pourquoi personne ne m'a expliqué ça avant, c'est pourtant si simple. Et dans cette phase, plus on en sait peu sur un sujet, plus on a tendance à surestimer ses compétences. Donc quand tu découvres que les intérêts composés peuvent faire fructifier ton épargne, tu as l'impression d'avoir percé tous les secrets de la finance. En gros, tu te transformes en Miss Je-Sais-Tout. Et c'est là que tu prends des décisions ambitieuses. Je vais épargner 500 euros par mois, je vais investir dans 10 ETF différents, je vais faire un suivi de mon budget tous les jours. Ensuite, il y a la troisième phase qu'on appelle la vallée de l'humilité. Au bout de quelques semaines, tu te rends compte que c'est plus compliqué que prévu. Épargner 500 euros par mois ? C'est clairement difficile quand tu as des imprévus ou que tu avais oublié certaines dépenses à annualiser. Choisir les bons investissements demande plus de recherche que tu ne le pensais et faire ton budget tous les jours, c'est hyper chronophage. Ta confiance commence à s'éroder. Tu réalises que tu ne maîtrises pas autant le sujet que tu le croyais et c'est le moment où l'effet Dunning-Kruger se retourne. Tu découvres l'étendue de ce que tu ne sais pas encore. Cette phase est frustrante parce que tu as l'impression de stagner. Tu fais des efforts mais les résultats ne sont pas aussi spectaculaires que tu l'espérais. Tes 50€ d'épargne mensuelle te paraissent dérisoires comparé aux 500€ que tu visais. Et c'est là que beaucoup de personnes ont envie de tout abandonner en se disant « Je suis nulle avec l'argent, je n'y arriverai jamais, la finance ce n'est pas pour moi. » Dans cette phase, tu as tendance à vouloir tout laisser tomber. Tu arrêtes de regarder tes comptes, tu reportes tes virements d'épargne, tu remets à plus tard toutes tes décisions d'investissement. Et le pire c'est que tu culpabilises, tu te dis que si les autres y arrivent, c'est que le problème vient de toi. En gros, tu réalises qu'il y a beaucoup plus de choses que tu ne le pensais, et tu as l'impression que tu ne comprendras jamais rien à rien. Mais la bonne nouvelle, oui, il y a une bonne nouvelle, c'est que cette phase, elle est aussi temporaire. Si tu persévères, tu entres dans la quatrième phase, la montée de l'apprentissage. Tu acceptes que l'apprentissage, ça prend du temps et tout commence à avoir du sens. Tu ajustes tes objectifs pour qu'ils soient plus réalistes. Tu développes ce qu'on appelle une motivation mature. Une motivation qui ne dépend plus de l'euphorie du début, mais d'une compréhension plus profonde de tes enjeux. Tu passes de « je veux être riche rapidement » à « je veux construire ma sécurité financière progressivement » , de « je vais tout révolutionner » à « je vais améliorer une chose à la fois » . Dans cette phase, tu recommences à reprendre confiance. Mais cette fois, c'est basé sur de vrais apprentissages, de vraies compétences, que tu développes petit à petit. Et enfin, tu atteins la cinquième phase, le plateau de la consolidation. C'est celle où tu développes de vraies compétences financières durables, où tu apprends à faire avec les hauts et les bas, sans tout abandonner. Ta confiance est stable et réaliste, basée sur une vraie maîtrise des concepts de base. Tu sais ce que tu sais, et surtout, tu sais ce que tu ne sais pas encore. Tu n'as plus cette petite arrogance du début, mais tu n'as plus non plus cette peur paralysante du milieu. Le truc important à retenir, c'est que ces 5 phases, tu vas les revivre plusieurs fois dans ton parcours financier, et dans ta vie en général. A chaque nouveau défi, investir en bourse, acheter un bien immobilier, optimiser tes impôts, tu vas repasser par ces étapes. Et c'est normal ! Ça ne veut pas dire que tu es nul ou que tu n'apprends pas, ça veut juste dire que tu es humaine. Et la clé, c'est de reconnaître dans quelle phase tu te trouves pour mieux la comprendre et mieux t'en sortir. Si tu es sur la montagne de l'ignorance, profite de cette énergie, mais reste réaliste sur tes objectifs. Si tu es dans la vallée de l'humilité, rappelle-toi que c'est temporaire et que c'est là que tu apprends vraiment. Si tu es dans la montée de l'apprentissage, sois bienveillante avec toi-même et cherche du soutien. Comprendre ces cycles, c'est déjà la moitié du chemin. vers une motivation plus durable. Maintenant qu'on a vu ces cycles naturels, parlons de ce qui peut vraiment tuer ta motivation avant même d'avoir commencé. Parce qu'il y a des saboteurs qui agissent en arrière-plan, et souvent, on ne s'en rend même pas compte. Le premier saboteur, c'est la comparaison sociale. On vit dans un monde où tout le monde affiche sa réussite financière sur les réseaux, même quand elle n'est pas réelle. Tu vois des gens qui parlent de leurs investissements, de leurs économies, de leurs projets immobiliers... Et toi, tu regardes peut-être ton petit livret A, sur lequel tu as du mal à conserver 200 euros, et tu te dis, je suis à la ramasse. Mais ce qu'on ne voit pas, ce sont les coulisses. Cette nana qui poste ses investissements de 10 000 euros, peut-être qu'elle a hérité, peut-être qu'elle gagne 8 000 euros par mois, mais qu'elle n'a pas le temps de profiter de sa vie, ou peut-être qu'elle vit encore chez ses parents. Et si tu compares ta situation à celle d'une copine qui semble avoir tout compris de la finance, genre elle investit, elle a des projets, elle parle de rendement, tu peux avoir l'impression d'être complètement larguée à côté. Mais peut-être qu'elle a eu un... un héritage important de ses grands-parents. Et du coup, ça change tout. Avec un capital de départ, c'est forcément plus facile d'investir et de faire fructifier son argent. Cette comparaison peut te démotiver complètement pendant des mois parce que tu vas te dire, à quoi bon essayer ? Je ne serai jamais comme elle. Le deuxième saboteur, c'est le perfectionnisme. Si je ne peux pas épargner 300 euros par mois, ça ne sert à rien d'épargner du tout. Si je ne peux pas investir 1000 euros, autant ne rien faire. Si je ne peux pas faire un budget parfait, je laisse tomber. Le perfectionnisme... C'est juste le meilleur moyen de ne jamais commencer. Parce qu'on attend d'avoir la situation parfaite, le montant parfait, la méthode parfaite. Imagine que tu veuilles faire ton budget, mais que tu te dises « Si je ne peux pas catégoriser chaque dépense au centime parfaitement, ça ne sert à rien. » Ben du coup, tu ne fais rien du tout et tu continues à dépenser sans aucun suivi. Ou alors tu veux épargner mais tu te dis « 50 euros par mois c'est ridicule, ça ne sert à rien. » Ben au final, tu n'épargnes rien du tout. Alors qu'au bout de deux ans, ces 50 euros par mois t'auraient donné 1200 euros d'épargne de précaution. Et ce n'est pas rien. Si tu calculais tout ça, tu te rendrais compte que ces petites sommes, mises de côté régulièrement, auraient déjà une vraie différence. Le troisième saboteur, ce sont les objectifs flous. Je veux être libre financièrement, je veux avoir plus d'argent, je veux être tranquille. Ces objectifs, ils sonnent peut-être bien à nos oreilles, mais ils ne nous donnent aucune direction concrète. Comment tu sais si tu progresses vers la liberté financière ? Qu'est-ce que ça veut dire avoir plus d'argent ? Est-ce que c'est 100 euros de plus ? 1000 euros ? 10 000 euros ? Sans objectif précis, tu navigues à vue. Et quand tu navigues à vue, tu perds facilement la motivation parce que tu ne vois pas tes progrès au quotidien. Le quatrième saboteur, c'est l'entourage toxique. Il y a grosso modo deux types de personnes toxiques pour ta motivation financière. D'abord, celles et ceux qui te découragent en te disant que l'investissement c'est trop risqué, que l'épargne ça sert à rien avec l'inflation, ou que de toute façon... tu n'y arriveras jamais. Au contraire, celles et ceux qui te mettent la pression. Tu devrais investir en bourse, à ton âge, tu devrais avoir plus d'épargne, moi à ta place, je ferais ci ou je ferais ça. Dans les deux cas, ça tue ta motivation. Soit tu as peur d'essayer, soit tu culpabilises de ne pas en faire assez. Le cinquième saboteur, c'est la surcharge d'informations. On croule sous les conseils financiers, podcasts, livres, articles, vidéos YouTube, posts Instagram, même TikTok si émis. Et tout le monde y va de sa méthode, avec parfois des conseils complètement contradictoires. Un jour tu lis qu'il faut investir en bourse, le lendemain qu'il faut privilégier l'immobilier, un expert te dit d'épargner 20% de tes revenus, un autre te dit que 10% suffisent. Forcément. tu deviens paralysé par le choix. Tu ne sais plus quoi croire, quoi appliquer, alors tu ne fais rien. Et c'est là qu'on arrive à un point essentiel. Il faut arrêter de compter uniquement sur la motivation et passer à la discipline. La motivation, c'est un moment intense et excitant, mais ça fluctue par nature. Un jour tu es à fond, le lendemain tu n'as plus envie de rien. Car elle dépend souvent de nos émotions, de notre niveau de fatigue. Alors que la discipline, certes c'est moins spectaculaire, mais c'est beaucoup plus fiable sur le long terme. Elles permettent de maintenir une régularité malgré notre niveau de motivation, car elles reposent sur des habitudes. Pour pouvoir faire le switch entre motivation et discipline, il faut donc d'abord accepter que tu ne seras pas toujours motivé. Il y aura des jours où tu n'auras pas envie de regarder tes comptes, où tu n'auras pas envie d'épargner, où tu auras envie de tout claquer. C'est normal, et c'est pourquoi il faut arriver à mettre en place des systèmes qui fonctionnent même quand tu n'es pas motivé. Mais au lieu des conseils très classiques, on va faire un peu différemment. D'abord, essaie de changer ton environnement physique pour qu'il t'aide. Tu peux par exemple mettre une photo de ton objectif principal sur ton frigo ou en fond d'écran de ton téléphone, ou alors même coller un petit post-it sur ta carte bancaire avec écrit « Pourquoi je dépense ça ? » . Je t'assure que ça te fera réfléchir à chaque fois que tu sortiras ta CB. Ou tu peux aussi laisser traîner un livre sur les finances bien visible sur ta table de chevet. Ton environnement doit te rappeler tes objectifs sans que tu aies à y penser. Et tu peux aussi détourner des objets du quotidien. J'en parlais dans un précédent épisode. Tu peux mettre des élastiques autour de ta carte bancaire. Un élastique représente par exemple 50 euros, et à chaque fois que tu dépenses ce montant, tu dois enlever des élastiques. Ça te fait réfléchir à chaque achat. Ensuite, utilise la technique du témoin silencieux. Trouve quelqu'un dans ton entourage qui gère bien ses finances, et dis-lui juste « je travaille sur mes finances en ce moment » . L'idée ce n'est pas qu'il te contrôle ou te donne des conseils, juste qu'il le sache. Et cette simple petite pression sociale bienveillante peut être très puissante pour te maintenir sur la bonne voie. Et voici une dernière technique pour la route. La technique 3-2-1. Avant d'acheter un truc qui n'était absolument pas prévu, tu prends 3 respirations profondes. Puis, tu te poses ces 2 questions. Est-ce que j'en ai déjà un qui fait le job ? Et est-ce que je m'en souviendrai dans 7 jours ? Enfin, tu as une action à faire. Si tu ne réponds pas un grand oui aux 2 questions précédentes, tu attends 24 heures. Et je t'assure que 7 fois sur 10, l'envie s'évapore. Et les 3 autres fois, tu achètes finalement en pleine conscience, pas juste en mode pilote automatique. Ces techniques, elles ont un avantage énorme. Elles ne demandent aucune motivation. Elles fonctionnent même quand tu es fatigué, stressé, ou que tu n'as pas envie de penser à tes finances. Bon, si malgré tout, tu te retrouves au fond du trou, parce que, nous ne nous voilons pas la face, ça va arriver à un moment ou à un autre, tu vas avoir des mois où tu n'épargnes rien, ou tu craques sur un gros achat, ou tu abandonnes ton budget. Et dans un cas comme ça, tu as deux choix. Soit tu culpabilises et tu abandonnes. tout, soit tu apprends à rebondir. Et pour ça, il faut d'abord que tu arrêtes de dramatiser. Un mois sans épargne, ce n'est pas la fin du monde. Un achat impulsif, ce n'est pas la preuve que tu es nul avec l'argent. Un budget raté, ce n'est pas un échec personnel. C'est juste la vie. Et la vie, elle est chaotique. J'ai eu des périodes où j'ai complètement dérapé financièrement, des mois où j'ai dépensé n'importe comment, où j'ai oublié mes bonnes résolutions, où j'ai fait exactement l'inverse de ce que je prêchais. Mais tu sais quoi ? Ça m'a appris des choses. sur moi, sur mes déclencheurs et sur ce qui marche vraiment pour moi. Il y a par exemple la technique de l'examen post-mortem, sans jugement aucun. Quand tu échoues, au lieu de te flageller, pose-toi ces questions. Qu'est-ce qui s'est passé exactement ? Qu'est-ce qui a déclenché cette situation ? Qu'est-ce que j'ai appris sur moi ? Et qu'est-ce que je ferai différemment la prochaine fois ? Parce qu'il faut aussi réussir à redéfinir l'échec. Un échec, ce n'est pas être parfaite. Un échec, c'est de ne pas apprendre de ses erreurs. Si tu dépenses 300 euros en fringues de façon totalement impulsive, et que tu recommences le mois suivant exactement pareil, oui, là ça peut être considéré comme un échec. Mais si tu dépenses 300 euros, que tu comprends pourquoi, et que tu mets en place des stratégies pour que ça n'arrive plus ou pas trop souvent, c'est un apprentissage. Quand tu penses avoir fait une erreur financière, accorde-toi 24 heures pour être déçu, frustré ou en colère, car tu as le droit de ressentir ces émotions. Mais au bout de 24 heures, tu passes en mode solution. Qu'est-ce que tu peux faire maintenant ? Comment tu peux rattraper ? ou qu'est-ce que tu peux mettre en place pour éviter que ça se reproduise. Et surtout, ne vois pas les choses en trop grand. Après un échec, on a tendance à vouloir se rattraper. Du genre, bon, ce mois-ci j'ai tout raté, le mois prochain je vais épargner 500 euros pour compenser. Non, ça c'est le meilleur moyen de se remettre en échec. Donc recommence petit, si tu n'as pas épargné ce mois-ci, vise 20 euros le mois prochain. Si tu as explosé ton budget de course, vise juste de faire une liste la prochaine fois. L'idée c'est de retrouver confiance en toi, avec des petites victoires. Pas de te mettre encore plus la pression. Il y aura des périodes où tu n'auras plus envie de rien, où l'idée même de regarder tes comptes te donnera envie de te cacher sous la couette. Mais encore une fois, c'est normal. On traverse toutes des phases comme ça. Et pendant ces périodes, mise sur le minimum viable. Qu'est-ce que tu peux faire avec le minimum d'énergie ? Peut-être juste maintenir ton bien en automatique, éviter de regarder tes sites shopping préférés, ou juste noter tes gros achats. L'idée, c'est de ne pas tout arrêter, mais de réduire temporairement tes exigences. Et rappelle-toi pourquoi tu as commencé. Relis tes objectifs, regarde la photo de ce pour quoi tu épargnes, rappelle-toi de ce que tu veux vraiment. Parfois, ça suffit à relancer la machine. Et tu peux aussi demander de l'aide. Parler à quelqu'un de confiance de tes difficultés, pas pour qu'on te juge, mais pour qu'on te rappelle que tu n'es pas seul et que c'est temporaire. Moi j'ai une copine avec qui je fais le point sur nos finances de temps en temps, pas pour se comparer, mais pour se soutenir. Quand l'une de nous traverse une période difficile, en général l'autre la remotive. Et cette solidarité, c'est quelque chose de précieux, parce que la gestion financière, ça peut être très solitaire. Et quand on est seul avec ses doutes, c'est plus facile d'abandonner. Au final, rebondir après un échec, c'est aussi d'une certaine façon un muscle qui se développe. Plus tu le fais, plus tu deviens résiliente. Et plus tu apprends à voir les difficultés comme des apprentissages, plutôt que comme des échecs. Et ça, c'est la clé d'une motivation durable, savoir qu'on peut toujours rebondir. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. On arrive au bout de cet épisode sur comment rester motivé dans ton parcours financier. Et j'espère que tu as la dite maintenant qu'en fait c'est normal de ne pas être motivé en permanence, que c'est normal de passer par des hauts et des bas, d'avoir des périodes de doute et de faire des erreurs. Ce qui compte, ce n'est pas d'être parfaite, c'est de comprendre comment tu fonctionnes pour mieux évoluer avec tes cycles naturels. Alors concrètement, qu'est-ce que tu peux retenir de cet épisode ? D'abord, identifie dans quelle phase tu te trouves actuellement. Débutante complète, montagne de l'ignorance, vallée de l'humilité, montée de l'apprentissage, plateau de la consolidation. Chaque phase a ses défis et ses opportunités. Ensuite, fais le ménage dans tes saboteurs. Arrête de te comparer aux autres, accepte l'imperfection, précise tes objectifs ou entoure-toi de bonnes personnes. Et surtout, commence à construire ta discipline. Mets en place des systèmes qui fonctionnent même quand tu n'es pas motivé. Parce que la motivation, c'est ce qui te fait démarrer, mais la discipline, c'est ce qui te fait continuer. Si cet épisode t'a aidé, n'hésite pas à le partager avec une amie qui galère aussi avec sa motivation financière. ça pourrait lui faire du bien de savoir qu'elle n'est pas seule dans ces montagnes russes. Et si tu veux aller plus loin, si tu as besoin d'aide pour identifier tes saboteurs ou mettre en place tes premiers systèmes, n'hésite pas à réserver un appel découverte gratuit de 30 minutes. On pourra faire le point ensemble sur ta situation et voir comment je peux t'accompagner. Tu trouveras le lien dans la description. Merci d'avoir été là pour ce nouvel épisode. N'oublie pas de t'abonner pour ne pas louper les prochains, de partager ce podcast autour de toi, de laisser un petit commentaire ou même de m'envoyer tes questions. Et surtout, reste à l'écoute. pour le prochain épisode. D'ici là, prends soin de toi et de tes finances. Je te souhaite une très belle journée et je te dis à très bientôt pour de nouvelles aventures financières.