Speaker #0Bienvenue dans CosyFinance, le podcast qui rend la finance à la fois simple et accessible, spécialement conçu pour toutes les femmes à la recherche d'informations faciles à mettre en place. Moi c'est Sophie, à la barre de SDS Conseil, et je serai ta partenaire dans cette aventure financière. Hello, bonjour, j'espère que tu vas bien. Avant de commencer, j'ai une petite requête à te faire. Si tu aimes ce podcast et que tu veux m'aider à le faire grandir, et si ce n'est pas déjà fait, est-ce que tu pourrais prendre 30 secondes, là maintenant, pour t'abonner ? Et si tu as deux petites minutes devant toi, laisse-moi un commentaire pour me dire ce que tu en penses, ça compte vraiment, vraiment beaucoup pour moi d'avoir vos retours. Aujourd'hui, je veux te parler d'une situation que tu connais peut-être. C'est la fin du mois, tu ouvres ton appui bancaire, tu regardes ton solde, et là, petit moment de panique, mais comment j'ai fait pour dépenser autant ? Pourtant, tu n'as pas craqué sur des trucs de folie, pas de shopping démesuré, pas de week-end à 500€, tu dirais même que tu as fait attention. Cette situation, mes clientes me la racontent régulièrement. Elles me disent « je ne comprends pas, j'ai l'impression que mon argent disparaît tout seul ». Le truc, tu t'en doutes, c'est que ton argent ne disparaît pas tout seul. Il part à cause de petites habitudes que tu as prises, des automatismes qui se sont installés dans ton quotidien, des habitudes qui paraissent inoffensives, mais qui grignotent ton budget, mois après mois. Ces habitudes, elles ont un point commun, elles sont devenues invisibles. Tu les fais sans y penser, sans les remettre en question. Elles font partie de ta routine, comme te brosser les dents ou prendre ton café le matin. Sauf que, contrairement au brossage de dents, ces habitudes te coûtent de l'argent et parfois beaucoup d'argent. Dans cet épisode, je vais passer au crible 5 habitudes toxiques qui sabotent tes finances en douce. Des habitudes que tu as peut-être développées en pensant bien faire ou simplement parce que c'était plus facile comme ça. Mon objectif aujourd'hui, c'est que tu puisses les identifier dans ta propre vie, que tu te dises peut-être « Ah, moi aussi je fais ça ! » et surtout que tu repartes avec des solutions pour t'en débarrasser. Parce que parfois, il suffit de changer quelques petites choses pour voir une vraie différence sur son compte en banque. La première habitude dont je veux te parler, c'est celle qui me fait le plus grincer des dents, quand je l'entends chez mes clientes. Le fameux « c'est que 3 euros, c'est que 5 euros, c'est que 10 euros » et ainsi de suite. Cette petite phrase anodine cache en réalité un mécanisme redoutable qui peut te coûter des centaines, voire des milliers d'euros par an sans que tu t'en rendes compte. Et voici comment ça fonctionne. Tu es devant un achat, le prix te paraît le petit. Ton cerveau fait un calcul rapide, bon c'est que 4 euros, ça va je peux me le permettre, et hop, tu achètes. Le problème, c'est que ton cerveau ne fait jamais le calcul suivant. 4€ par semaine, ça fait 208€ par an, ou 6€ par mois, ça fait 72€ par an. Ces petits montants isolés sont petits, en effet, mais leur accumulation peut représenter un budget vacances entier. Et ces habitudes s'installent particulièrement facilement avec les abonnements. Netflix à 14,99€, Spotify à 12,14€, ce petit service de livraison à 5,99€ par mois... pris individuellement, chacun semble raisonnable, mais additionne tout ça et tu peux facilement te retrouver avec 50, 80, voire 100 euros d'abonnement mensuel. Le piège, c'est que ces dépenses deviennent automatiques. Une fois l'abonnement souscrit, tu n'y penses plus, l'argent part chaque mois, discrètement, sans que tu aies à prendre une nouvelle décision. Et c'est exactement ce qui les rend si dangereuses. Mais les abonnements ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Cette mentalité du « c'est que X euros » s'étend à plein d'autres domaines. Le café emporté du matin c'est que 2,50€. Sauf que 2,50€ x 5 jours par semaine x 45 semaines de travail par an, ça fait 562€ pour du café. Les frais de livraison qu'on accepte sans broncher, c'est que 3,90€. Mais combien de fois par mois tu commandes en ligne ? 5 fois ? 10 fois ? Ça peut vite représenter 20 à 40€ par mois, soit 240 à 480€ par an. Les applications payantes qu'on télécharge sur un coup de tête, c'est que 2,99€. Mais combien d'apps tu as achetées cette année ? Et combien tu en utilises vraiment ? Cette habitude est particulièrement vicieuse parce qu'elle joue sur notre perception de la valeur. Notre cerveau a du mal à évaluer l'impact cumulé de petites dépenses répétées. Il préfère se concentrer sur le moment immédiat, qui semble dérisoire, plutôt que de faire naturellement le calcul sur plusieurs mois ou années. Il y a aussi un aspect émotionnel dans cette habitude. Ces petites dépenses nous donnent l'impression d'être raisonnables. « Regarde, je ne dépense que 5€, je suis très sage avec mon argent. » Ok. Ça nous donne bonne conscience alors qu'en réalité, on est peut-être en train de griller notre budget à petit feu. Le syndrome du « c'est que X euros » s'aggrave aussi avec la facilité de paiement moderne. Avec le paiement sans contact, Apple Pay, les achats en un clic, on ne sent plus l'argent partir. Il n'y a plus cette friction physique de sortir son portefeuille, de compter les billets ou d'activer sa carte bleue. L'achat devient donc un geste machinal. Et cette facilité de paiement combinée à la mentalité du petit montant Créer un cocktail explosif pour ton budget. Tu peux facilement dépenser 20, 30, 40 euros dans une journée. En petit achat de 3 à 5 euros, sans même t'en rendre compte. Et je vois souvent cette habitude se développer chez les femmes qui ont un bon salaire. Elles se disent, je gagne bien ma vie, je peux me permettre ces petits plaisirs. Et c'est vrai, individuellement, bien sûr qu'elles peuvent se les permettre, mais c'est l'accumulation qui pose problème. Et une de mes cliente me racontait il n'y a pas très longtemps qu'elle avait calculé ses dépenses, du genre, c'est que X euros sur un mois. Et donc entre les cafés, les magazines, les petits achats impulsifs, les frais de livraison, les applications, etc. Elle était arrivée à 180 euros en un mois, soit plus de 2100 euros par an. Et cette prise de conscience a été un vrai déclic pour elle. Elle s'est rendu compte qu'avec ces 2100 euros, elle aurait pu se payer un voyage de rêve, ou alimenter son épingle de précaution, ou encore investir pour son avenir. Le plus pervers dans cette habitude, c'est qu'elle nous fait culpabiliser sur les mauvaises choses. On va se priver d'un restaurant à 40 euros avec des amis parce que... ça paraît cher, mais on va dépenser 50 euros dans le mois en petits achats impulsifs, sans même s'en rendre compte. On se refuse des plaisirs conscients et réfléchis, mais on laisse filer notre argent dans des micro-dépenses qui ne nous apportent pas grand-chose au final. Alors, comment sortir de cette spirale ? Première étape, il faut prendre conscience. Pendant une semaine, tu vas noter tous tes achats inférieurs à 10 euros, mais vraiment tous, le café, ton petit magazine, chaque application, les frais de livraison, le petit achat sur Amazon qui fait plaisir et tu vas peut-être être surprise du montant total. Deuxième étape, il faut faire le calcul annuel pour chaque dépense récurrente multipliée par la fréquence sur un an. Ce café à 2,55€ par semaine, comme je le disais, 562€ par an. Cette application à 4,99€ par mois, 60€ par an. Et ces calculs vont te faire réaliser l'impact réel de ces petites dépenses. Troisième étape, il faut questionner la valeur. Pour chaque dépense récurrente, demande-toi est-ce que ça vaut vraiment X euros par an. Parfois la réponse sera oui, et c'est très très bien, tu as tout à fait le droit de te faire plaisir. Je ne suis pas là moi pour juger ou dire que c'est mal de le faire, mais parfois tu vas réaliser que tu payes 60 euros par an pour une application que tu utilises peut-être 3 fois dans l'année. Quatrième étape, il faut créer des alternatives. Pour le café, investis dans une bonne machine ou un thermos. Pour les frais de livraison, regroupe tes commandes ou privilégie le retrait en magasin, pour les applications, teste d'abord les versions gratuites, ou encore mieux, les versions payantes sur une courte période gratuite. Souvent on te propose un essai de quelques jours. Il faut juste bien penser à tout de suite désactiver le renouvellement automatique. Et cinquième étape, il faut instaurer une règle de réflexion. Avant tout achat récurrent, même petit, impose-toi 24 heures de réflexion. Ça casse l'impulsivité et ça te permet de vraiment évaluer si tu en as besoin. Et tu peux aussi créer ce que j'appelle un budget plaisir conscient. Au lieu de laisser ces petites dépenses grignoter ton budget de façon anarchique, Ce qui crée au final de la frustration, parce que tu vois ton argent partir sans bien comprendre pourquoi et comment, alloue-toi un montant mensuel dédié au petit plaisir : 50, 80, 100 euros, peu importe le montant, l'important c'est qu'il soit conscient et limité. Une fois ce budget épuisé, tu arrêtes. Ça te force à prioriser et à vraiment réfléchir à ce qui te fait plaisir. Cette habitude du « c'est que X euros » est particulièrement traite parce qu'elle nous fait croire qu'on maîtrise notre budget alors qu'on le sabote petit à petit. En prenant conscience de ce mécanisme, et en mettant en place ces quelques garde-fous, tu peux facilement récupérer plusieurs centaines d'euros par an. Et ces euros récupérés, tu pourras les utiliser pour quelque chose qui te tient vraiment à cœur, plutôt que de les voir s'évaporer dans des micro-dépenses dont tu ne te souviens même plus. La deuxième habitude toxique dont je vais te parler, c'est celle qui se cache derrière de très bonnes intentions. Je l'appelle la procrastination financière déguisée. Contrairement à la procrastination classique, où on sait qu'on reporte quelque chose, Cette version-là passe parfois complètement inaperçue. Elle se déguise en préparation, perfectionnisme, en « bientôt je m'y mets » . Et voici comment elle fonctionne. Tu as un projet financier important, ouvrir un PEA, changer de banque, renégocier ton crédit immobilier, faire un bilan patrimonial. Tu en parles, tu y penses, tu dis que c'est important, tu sais que tu dois le faire. C'est juste là, dans ton esprit en arrière-plan, constant, en charge mentale. Mais tu ne passes jamais à l'action. Au lieu de ça, tu accumules les excuses qui semblent parfaitement légitimes. Je vais d'abord finir de lire ce livre sur l'investissement, il faut que je compare encore quelques banques, je vais atteindre d'avoir plus de temps pour bien m'y consacrer, et ainsi de suite. Le problème, c'est que ces excuses peuvent durer des mois, voire des années. Et pendant ce temps-là, ton argent dort sur un livret A à 2,4%, dont le taux va d'ailleurs certainement baisser cet été, ou tu continues à payer des frais bancaires exorbitants, ou tu rates des opportunités d'investissement. Cette habitude prend plusieurs formes dans notre quotidien financier. Il y a tout d'abord la recherche infinie. Tu veux changer d'assurance auto, alors tu commences à comparer. Tu regardes un premier site, puis un deuxième, puis un troisième, tu crées des tableaux Excel, tu notes tout, tu analyses, mais tu ne souscris jamais. Parce qu'il y a toujours un détail à vérifier, une option à comprendre, un avis à lire. Il y a aussi le moment parfait. Tu veux investir, mais tu attends le bon moment. Les marchés sont hauts, je vais attendre qu'ils baissent. Puis quand ils baissent, ça va peut-être baisser encore, j'attends un peu. Et cette attente du timing parfait, ça peut durer indéfiniment. Il y a aussi la formation éternelle. Tu t'inscris à des formations, tu achètes des livres, tu regardes des vidéos, tu deviens une experte théorique, mais tu ne passes jamais à la pratique. Tu collectionnes les connaissances. sans jamais les appliquer. Il y a aussi la délégation fantôme. Tu dis que tu vas prendre rendez-vous avec un conseiller, que tu vas faire appel à un pro, mais tu ne le fais jamais. Tu remets toujours à plus tard cette prise de contact. Et ce qui rend cette habitude particulièrement frustrante, c'est qu'elle nous donne l'impression d'être active. Regarde, je me renseigne, je me forme, je réfléchis. On a l'impression de faire quelque chose pour nos finances, alors qu'en réalité, on ne fait que tourner en rond. Et cette procrastination déguisée a plusieurs origines psychologiques. Il y a bien évidemment la peur de l'erreur, on préfère ne rien faire, plutôt que de risquer de mal faire. Sauf qu'en finance, ne rien faire est souvent la plus grosse erreur qu'on puisse commettre. Il y a aussi le syndrome de l'imposteur. Je ne suis pas assez experte pour investir, je n'y connais pas assez pour négocier. On se sous-estime et on pense qu'il faut être une pro pour gérer son argent. Il y a la paralysie du choix. Avec Internet, on a accès à tellement d'informations, tellement d'options, qu'on ne sait plus quoi choisir, alors on ne choisit rien. Et cette habitude coûte cher, très cher, pas seulement en termes d'opportunités ratées, mais aussi en ce qu'on appelle le coût d'opportunité. Car chaque mois que tu passes à réfléchir au lieu d'agir, c'est un mois de moins pour que ton argent travaille pour toi. Prenons un exemple concret. Tu conserves 20 000 euros sur ton compte courant, donc sur un compte qui ne rapporte rien, je t'assure que ça existe, je connais des personnes qui ont même bien bien plus sur leur compte courant. Tu sais qu'il faudrait les placer, mais tu procrastines. Si tu attends un an avant d'agir, et que tu places ensuite cette somme à 5% par an, tu auras perdu 1000 euros de gains potentiels. Juste à cause d'une année de procrastination. Alors, comment casser cette habitude ? Première stratégie, la règle des 80%. Au lieu de chercher la solution parfaite, cherche une solution qui te convient à 80%. C'est largement suffisant pour commencer et tu pourras toujours ajuster plus tard. Deuxième stratégie, fixe-toi des deadlines. Dans deux semaines, j'ouvre mon PEA. Avant la fin du mois, j'ai changé d'assurance. Ces deadlines créent une pression positive qui t'oblige à passer à l'action. Troisième stratégie, commence petit. Tu veux investir mais t'as peur, commence par 50 euros par mois. Tu veux changer de banque mais c'est compliqué, commence par ouvrir juste un petit compte ailleurs sans fermer l'ancien. Quatrième stratégie, délègue vraiment. Si tu n'arrives pas à te décider seul, prends vraiment rendez-vous avec un pro. Et fixe-toi une date limite pour cette prise de contact. Cinquième stratégie, accepte l'imperfection. Ta première décision d'investissement ne sera peut-être pas optimale, ton premier placement ne sera peut-être pas le meilleur, Et alors, l'important, c'est de commencer. Et tu peux aussi utiliser ce que j'appelle la technique du petit pas. Au lieu de te dire, il faut que je règle tous mes problèmes financiers, choisis une seule action concrète que tu peux faire aujourd'hui. Une seule, et fais-la. Cette technique casse la paralysie en rendant l'action moins intimidante. Une fois que tu as fait ce premier pas, le deuxième sera plus facile, et le troisième aussi, et ainsi de suite. La procrastination financière déguisée est une habitude particulièrement coûteuse parce qu'elle nous fait perdre le bien le plus précieux en finance. Le temps. En finance, le temps c'est littéralement de l'argent grâce aux intérêts composés. Et donc chaque jour que tu passes à procrastiner, c'est un jour de moins pour que ton argent travaille pour toi. Et ça, aucune formation, aucune recherche, aucune préparation ne pourra le rattraper. La troisième habitude toxique, c'est celle qui nous fait le plus culpabiliser après coup. Je l'appelle l'effet récompense automatique. Cette habitude fonctionne comme ça. Tu fais un effort, tu accomplis quelque chose ou tu traverses une période difficile, et automatiquement, ton cerveau réclame une récompense. Et cette récompense, elle passe souvent par une dépense. J'ai eu une semaine de fou, je m'airai bien dans ce petit resto, j'ai fini ce gros dossier, je vais me faire plaisir avec cette robe, j'ai économisé sur les courses ce mois-ci, je peux bien craquer sur ce gadget. Le problème, c'est que cette logique de récompense devient quasi automatique. Chaque petit effort, chaque petite victoire, chaque moment de stress dépassé devient prétexte à dépenser. Cette habitude est particulièrement répandue chez les femmes actives qui jonglent entre vie pro, vie perso et toutes les responsabilités qui vont avec. On se dit qu'on mérite bien ces petits plaisirs après tous ces efforts. Et c'est vrai, on les mérite. Le problème, ce n'est pas la récompense en elle-même. C'est qu'elles deviennent systématiques et qu'elles passent presque toujours par l'achat de quelque chose. Cette habitude prend plusieurs formes dans notre quotidien. Il y a tout d'abord la récompense de fin de semaine. Le vendredi soir arrive, tu as survécu à une semaine chargée et hop ! Shopping en ligne, commande de sushis, petit achat plaisir, parce que tu l'as bien mérité. Il y a aussi la récompense du projet fini. Tu boucles un dossier important, tu finis une tâche que tu repoussais depuis des semaines et automatiquement, tu cherches comment te faire plaisir. Et souvent, en achetant quelque chose. Il y a la récompense de compensation. Tu as eu une journée difficile, une dispute ou une déception et tu compenses en te faisant un petit cadeau. C'est ce qu'on peut appeler le shopping thérapeutique. Il y a aussi la récompense d'économie. Bon, celle-là, je la trouve un peu tordue, mais en réalité, elle existe bien. Tu fais des économies sur quelque chose et tu utilises ces économies comme justification pour dépenser ailleurs. Tu te dis, j'ai trouvé ce pantalon en solde, avec l'argent économisé, je peux me prendre ce petit haut qui va avec. Cette logique de récompense automatique crée un cercle vicieux. Plus tu travailles, plus tu stresses, plus tu as l'impression de mériter tes récompenses. Et plus tu dépenses pour te récompenser, plus tu dois travailler pour compenser ces dépenses. Ce qui rend cette habitude si difficile à repérer, c'est qu'elle se justifie toujours parfaitement. J'ai travaillé dur, je mérite bien ça, j'ai été raisonnable, je peux bien me faire plaisir. Après tout ce stress, j'ai besoin de décompresser. Ces justifications ne sont pas fausses, tu travailles effectivement dur, tu mérites effectivement de te faire plaisir, tu as effectivement besoin de décompresser, mais pourquoi est-ce que ça passe toujours par une dépense ? Cette habitude révèle quelque chose de plus profond au final. On a associé plaisir et achat. Dans notre société de consommation, acheter est devenu le moyen le plus simple et le plus immédiat de se faire plaisir. Tu as eu une journée difficile ? Commande-toi quelque chose en ligne. Tu as réussi quelque chose d'important ? Offre-toi ce truc qui te fait envie depuis des semaines. Tu te sens déprimée ? Va faire du shopping, ça va te remonter le moral. Et cette association plaisir-achat est renforcée par le marketing et les réseaux sociaux. Partout, on nous vend l'idée que consommer, c'est se faire du bien. On entend des phrases comme « parce que tu le vaux bien » , « tu mérites le meilleur » ou « fais-toi plaisir » . Le problème, c'est que ce plaisir est souvent éphémère. L'achat te fait plaisir sur le moment, mais quelques heures ou quelques jours plus tard, tu es revenu à ton état émotionnel de base, et parfois, tu culpabilises même d'avoir dépensé. Cette habitude coûte cher, pas seulement financièrement. Elle coûte cher émotionnellement aussi, parce qu'elle crée une dépendance. Tu deviens dépendante de l'achat pour gérer tes émotions, pour te récompenser, pour décompresser. Et plus tu utilises l'achat comme mécanisme de récompense, moins tu développes d'autres moyens de te faire plaisir. Tu oublies que tu peux te récompenser autrement, en prenant un bain, en appelant une amie, en regardant un film, en te broumenant, en lisant, bref, autant de possibilités qui ne te coûtent pas grand chose. J'ai fait calculer à l'une de mes clientes ses récompenses shopping sur une année. Entre les achats de fin de semaine, les récompenses de projets finis et les compensations de journées difficiles, elle arrivait à plus de 2500 euros par an. 2500 euros de récompenses qui lui faisaient plaisir sur le moment, mais qui ne lui apportaient pas de satisfaction durable, et qui l'empêchaient d'atteindre même ses objectifs financiers plus importants. Cette prise de conscience l'a amenée à repenser complètement sa façon de se récompenser. Elle s'est créée une liste de récompenses gratuites, ou peu coûteuses, cuisinées à un nouveau plat qu'elle avait envie. tester, organiser un apéro FaceTime avec ses copines, faire du tri dans ses photos pour créer un album souvenir. Alors, comment casser cette habitude de récompense automatique ? Première étape, prendre conscience de tes déclencheurs. Qu'est-ce qui te pousse à vouloir te récompenser ? La fin d'une semaine difficile, la réussite d'un projet, une émotion négative à compenser ? Deuxième étape, créer une liste de récompenses alternatives. Des plaisirs qui ne coûtent rien ou presque rien. Des activités qui te font vraiment du bien, pas juste sur le moment. Troisième étape, instaurer une règle de délai. Quand tu sens l'envie de te récompenser par un achat, impose-toi 24 heures de réflexion. Et souvent, l'envie passe. Quatrième étape, questionner le lien effort-récompense. Est-ce que chaque effort mérite vraiment une récompense ? Est-ce que tu ne peux pas simplement être fier de ce que tu as accompli, sans avoir besoin de matérialiser cette fierté par un achat ? Cinquième étape, prévoir un budget récompense conscient. Si tu as vraiment besoin de te faire des cadeaux de temps en temps, prévois un budget dédié, mais limite-le. et respecte-le. Et tu peux aussi essayer de décaler tes récompenses. Au lieu de te récompenser immédiatement après chaque effort, groupe tes récompenses. Quand j'aurai fini ces trois projets, je me ferai vraiment plaisir avec quelque chose qui me tient à cœur, par exemple. L'objectif n'est pas de supprimer toute récompense de ta vie, ça serait bien triste, mais c'est de casser l'automatisme qui lie effort et dépense. Et donc de retrouver d'autres moyens de te faire plaisir, de célébrer tes réussites et de gérer tes émotions. Parce qu'au final, Les meilleures récompenses ne sont pas forcément celles qu'on achète. Ce sont souvent celles qu'on se donne. Du temps pour soi, de la bienveillance envers soi-même et la fierté d'un travail accompli. La quatrième habitude toxique, c'est celle qui peut passer complètement inaperçue. Je l'appelle les frais acceptés. Ces frais, tu les payes mois après mois, année après année, sans jamais les remettre en question. Ils sont devenus tellement habituels que tu ne les vois même plus. Pourtant, ils peuvent représenter des centaines d'euros par an. qui sortent de ton compte pour pas grand-chose. Cette habitude fonctionne sur un principe simple, l'acceptation passive. Un jour, tu as accepté de payer certains frais. Peut-être parce que tu n'avais pas le choix à ce moment-là, peut-être parce que ça te semblait normal, ou peut-être parce que tu n'avais pas le temps de chercher mieux. Et depuis, tu continues à les payer, automatiquement, sans te poser de questions. Ces frais augmentent en plus souvent avec le temps. Pourtant, quand ta banque augmente ses tarifs, tu râles deux minutes et puis tu oublies. Quand ton assurance augmente ses cotisations, tu fais pareil. Et quand c'est ton opérateur téléphonique qui ajoute des frais, Tu subis. Ce n'est peut-être pas systématique pour tout le monde, mais c'est très majoritairement le cas. Et cette passivité face aux frais récurrents peut te coûter très cher sur le long terme. Prenons les frais bancaires. Tu paies peut-être 6 euros par trimestre de frais de tenue de compte. Tu trouves que c'est normal, toutes les banques font ça. Sauf que non, toutes les banques ne font pas ça. Certaines banques en ligne proposent des comptes gratuits avec les mêmes services. Et 6 euros par trimestre, ça fait 24 euros par an. Sur 10 ans, ça fait 240 euros. Pour... Quoi exactement ? Grosso modo, juste pour avoir le droit de garder ton argent dans cette banque. Et les frais bancaires ne s'arrêtent pas là. Il y a les frais de carte, les frais de virement, les frais de découvert, les frais de change quand tu voyages, et ainsi de suite. Additionne tout ça et tu peux facilement arriver à 100 euros par an de frais bancaires. Voir beaucoup plus dans certaines situations. Mais ce n'est pas tout. Les frais bancaires ne sont plus partie du problème. Il y a les assurances que tu payes au cas où, mais que tu n'utilises jamais. Par exemple, cette assurance téléphone à 8 euros par mois pour un téléphone qui vaut maintenant 150 euros parce que tu te la traînes depuis des années. Il y a aussi les abonnements fantômes, ces services que tu as souscrit un jour et que tu as oublié, genre ce service de stockage en ligne que tu n'utilises plus depuis que tu as changé d'ordinateur, ou cette application de méditation que tu as téléchargée pendant le confinement. Il y a aussi les frais de commodité que tu acceptes par flemme, les frais de dossier que tu payes parce que c'est plus simple que de négocier, les frais de livraison express que tu payes parce que tu as oublié de commander un cadeau d'anniversaire à temps, ou les frais de parking que tu payes parce que tu n'as pas cherché de place gratuite. Il y a les surcoûts que tu acceptes par habitude. Tu achètes toujours dans le même magasin, même s'il est plus cher qu'ailleurs, ou tu prends toujours la même marque, même si l'équivalent générique est deux fois moins cher. Cette habitude des frais acceptés repose sur un mécanisme simple. On a tendance, comme je le disais dans la première habitude, à sous-estimer l'impact des petites sommes récurrentes. Notre cerveau a du mal à calculer l'effet cumulé de ces frais sur plusieurs années. Le plus frustrant, c'est que la plupart de ces frais sont évitables. Il suffit souvent de prendre une heure pour comparer, négocier. ou changer de prestataire. Mais on ne le fait pas. Pourquoi ? Parce que c'est fatigant, parce qu'on a peur de perdre du temps, parce qu'on se dit ça va, c'est pas si grave, parce qu'on a peur des complications. Et cette inertie nous coûte parfois très cher. Alors, comment casser cette habitude des frais acceptés ? Première étape, faire l'inventaire. Épluche tes relevés bancaires des trois derniers mois, note tous les prélèvements récurrents, mais vraiment tous. Tu vas être surprise de ce que tu vas découvrir. Deuxième étape, questionner chaque frais. Pour chaque prélèvement, demande-toi est-ce que j'en ai vraiment besoin ? Est-ce que je l'utilise ? Est-ce que je peux trouver moins cher ailleurs ? Troisième étape, faire le calcul annuel. Multiplie chaque frais mensuel par 12. Ça va te donner une vision plus claire de ce que ça te coûte vraiment. Quatrième étape, prioriser les actions. Commence par les frais les plus élevés ou les plus inutiles. Faire le tri dans tes abonnements peut te faire récupérer plusieurs centaines d'euros par an. Cinquième étape, programmer des révisions régulières. Une fois par an, refais cet exercice, les tarifs changent, Tes besoins évoluent et de nouvelles offres apparaissent régulièrement. Et tu peux aussi négocier. Beaucoup de frais sont négociables, surtout si tu es une bonne cliente. Appelle ta banque, ton assureur, ton opérateur, demande s'ils peuvent faire un geste. Et tu seras surprise de voir combien de fois ça marche. Pour les abonnements, utilise la technique du pause-test. Suspends l'abonnement pendant un mois. Si tu ne le remarques pas, c'est que tu pouvais t'en passer. L'objectif, bien sûr, n'est pas de devenir radine ou de passer ta vie à comparer les prix. C'est juste de reprendre le contrôle sur ses frais. qui partent automatiquement de ton compte. Parce qu'au final, chaque euro que tu économises sur des frais inutiles, c'est un euro que tu peux utiliser pour quelque chose qui te tient vraiment à cœur. Ces frais acceptés sont une habitude toxique particulièrement sournoise parce qu'ils s'installent dans la durée et deviennent invisibles. Mais une fois que tu les as identifiés et éliminés, tu récupères de l'argent tous les mois, automatiquement, sans effort supplémentaire. La cinquième et dernière habitude toxique, c'est celle qui transforme chaque décision financière en équation mathématique impossible à résoudre. Je l'appelle le perfectionnisme paralysant. Cette habitude fonctionne comme ça. Face à un choix financier, tu te lances dans une analyse détaillée de tous les paramètres possibles. Tu compares, tu calcules, tu recalcules, tu crées des tableaux Excel avec 15 critères différents, et tu finis par être tellement noyé dans les détails que tu ne prends jamais de décision. Le perfectionnisme paralysant, c'est un peu différent de la procrastination déguisée dont je parlais tout à l'heure. Là, tu ne cherches pas à te former ou à apprendre. Tu as déjà toutes les informations. Le problème, c'est que tu veux optimiser chaque détail au maximum. Tu vas passer 3 semaines à comparer les frais de gestion entre 0,18% et 0,25% sur des ETF. Tu vas calculer l'impact de cette différence sur 30 ans avec différents scénarios de performance en tenant compte de l'inflation. Pour au final te rendre compte que cette différence représente 21€ par an sur un investissement de 10 000€. Autant dire, pas grand chose. Cette habitude prend plusieurs formes dans notre gestion financière. Il y a tout d'abord l'optimisation obsessionnelle. Tu veux le meilleur taux, les frais les plus bas, la fiscalité la plus avantageuse, la répartition parfaite. Tu passes des heures à peaufiner ton allocation d'actifs pour gagner au final 0,1% de rendement théorique. Il y a aussi la paralysie du détail. Tu bloques sur des éléments mineurs qui n'auront aucun impact significatif sur tes finances. Tu hésites entre deux assurances vie parce que l'une a 150 fonds disponibles et l'autre 200. alors que tu n'en utiliseras certainement que 3 ou 4. Il y a le syndrome du timing parfait. Tu veux investir au moment idéal, quand tous les indicateurs sont au vert. Tu attends que les marchés baissent pour acheter, mais quand ils baissent, tu attends qu'ils baissent encore plus. Et quand ils remontent, tu te dis que c'est trop tard. Et il y a la surdiversification paralysante. Tu veux répartir tes risques de façon parfaite, tu cherches la combinaison idéale entre actions françaises, européennes, américaines, émergentes, obligations, immobilier, matières premières, etc. Tu finis alors avec 12 lignes d'investissement pour 5000€ et tu passes ton temps à rééquilibrer comme un équilibriste au cirque. Cette habitude révèle une incompréhension fondamentale. En finance, la précision n'est pas synonyme de performance. Vouloir optimiser chaque détail peut même être contre-productif. Prenons un exemple concret. Tu veux investir 20 000€. Tu hésites entre deux ETF World. L'un a des frais de 0,20%, l'autre de 0,12%. Tu passes un mois à analyser leur composition, leur performance historique. réplication et la différence de frais ça représente 16 euros par an. Pendant ce mois d'hésitation si les marchés ont pris 2% tu as raté 400 euros de plus-value potentielle pour économiser 16 euros de frais annuels. Le perfectionnisme paralysant coûte cher parce qu'il fait perdre l'essentiel de vue. En finance le temps est plus important que la précision. Mieux vaut une décision correcte prise rapidement qu'une décision parfaite qui n'arrive jamais. Et cette habitude est particulièrement répandue chez les personnes qui ont une formation analytique ou qui travaillent dans des domaines techniques. Elles appliquent à leur finance la même rigueur qu'à leur travail, sans réaliser que les enjeux ne sont pas les mêmes. Au travail, une erreur de calcul peut avoir des conséquences importantes, bien évidemment, mais en finance personnelle, la plupart de ces erreurs sont au final négligeables comparées au coût de l'inaction. Et cette obsession du détail cache souvent une peur profonde, celle de ne pas être à la hauteur. Du genre, si je ne fais pas parfaitement, c'est que je ne suis pas compétente. Mais cette logique est toxique en finance, et voyons comment casser cette habitude. Première stratégie, fixer un seuil de « suffisamment bon » . Définis à l'avance tes critères essentiels. Si une option répond à 80% de tes critères, c'est suffisant. Ne cherche pas les 20% restants. Deuxième stratégie, calculer le coût de l'analyse. Avant de passer des heures à comparer, calcule l'enjeu réel. Si la différence est de 50€ par an, ne passe pas 10h à analyser. Ton temps vaut plus cher. Troisième stratégie, limiter tes options. Au lieu de comparer 15 solutions, sélectionne-en 3 maximum. Plus tu as d'options, plus tu risques de te paralyser. Quatrième stratégie, accepter l'ajustement progressif. Commence avec une solution simple, même imparfaite. Tu pourras toujours l'améliorer plus tard, quand tu auras plus d'expérience. Une action imparfaite fera souvent mieux qu'une inaction parfaite. Cinquième stratégie, te fixer des deadlines courtes. Je prends ma décision d'investissement dans une semaine maximum. Cette contrainte t'oblige à te concentrer sur l'essentiel. Et tu peux aussi utiliser la règle des 80-20. 80% de tes résultats financiers viendront de 20% de tes décisions. Donc concentre-toi sur ces 20% essentiels, du genre combien épargner ou investir globalement, plutôt que sur les détails. Le perfectionnisme paralysant est une habitude toxique, particulièrement frustrante, parce qu'elle donne l'impression d'être rigoureuse, alors qu'elle sabote juste tes objectifs. En apprenant à accepter le suffisamment bon, Et à agir malgré l'imperfection, tu peux débloquer ton potentiel financier. Parce qu'en finance, une stratégie simple appliquée de façon constante, bat toujours une stratégie parfaite qui reste dans les tiroirs. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. On vient de passer en revue ces 5 habitudes toxiques qui sabotent nos finances en silence. Le syndrome du « c'est que x euros » , la procrastination financière déguisée, les faits récompense automatique, les frais acceptés, et le perfectionnisme paralysant. Ce qui est frappant avec ces habitudes, c'est qu'elles ont tout un point commun. Elles nous donnent l'impression d'être raisonnables. On se dit qu'on fait attention, qu'on réfléchit, qu'on mérite nos petits plaisirs, qu'on accepte ce qui est normal. Mais en réalité, ces habitudes nous coûtent beaucoup plus cher que les grosses bêtises qu'on évite soigneusement. Parce qu'elles sont invisibles, récurrentes, et qu'elles s'accumulent dans le temps. Si tu additionnes tout, les micro-dépenses du CQX euro, l'argent qui dort pendant qu'on procrastine, les récompenses automatiques, les frais qu'on subit et les opportunités ratées à cause du perfectionnisme, tu peux facilement arriver à plusieurs milliers d'euros par an. Plusieurs milliers d'euros qui partent de ton budget sans que tu ne t'en rendes vraiment compte. Plusieurs milliers d'euros que tu pourrais utiliser pour tes vrais objectifs, tes vacances de rêve, ton apport immobilier, ton épargne retraite, ton projet entrepreneurial, et ainsi de suite. Alors, comment faire pour casser ces automatismes ? On va parler encore d'étapes. Première étape, prendre conscience. C'est déjà ce que tu es en train de faire en écoutant cet épisode. Et maintenant que tu connais ces 5 habitudes toxiques, tu vas commencer à les repérer dans ta propre vie. Deuxième étape, choisir tes combats. Tu n'es pas obligé de tout changer d'un coup. Choisis l'habitude qui te coûte le plus cher ou celle qui te semble la plus facile à modifier. Et commence par là. Troisième étape, mettre en place des garde-fous. Pour chaque habitude que tu veux changer, crée un système qui t'empêche de retomber dedans. Une règle de réflexion, un budget limité, une deadline ou encore une alternative. Quatrième étape, suivre tes progrès. Note combien tu économises en changeant ces habitudes. Ça va te motiver à continuer et te montrer surtout l'impact concret de tes efforts. Et surtout, sois bienveillante envers toi-même. Ces habitudes se sont installées progressivement, elles ne vont pas disparaître du jour au lendemain. Et c'est normal de rechuter de temps en temps. L'important, c'est de reprendre le contrôle petit à petit. Parce qu'au final, gérer son argent, ce n'est pas seulement une question de gros montants et de grandes décisions, c'est aussi et peut-être surtout une question de petites habitudes quotidiennes. En prenant conscience de ces habitudes toxiques, et en les remplaçant par des automatismes plus sains, tu peux transformer ta relation à l'argent sans révolutionner ta vie. Et ça, c'est exactement ce que je souhaite faire comprendre au plus grand nombre. Il est possible de mettre en place des changements simples et durables qui font une vraie différence sur le long terme. Si cet épisode a fait écho à ta situation et que tu souhaites aller plus loin pour transformer tes habitudes financières, je t'invite à réserver un appel découverte gratuit de 30 minutes. Pendant cet échange, nous pourrons explorer tes défis financiers actuels, et voir si un accompagnement personnalisé serait adapté pour t'aider à atteindre tes objectifs. Tu trouveras le lien pour réserver ce premier rendez-vous dans la description. Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode. N'oublie pas de t'abonner pour ne pas louper les prochains, de partager ce podcast autour de toi, de laisser un petit commentaire, ou même de m'envoyer tes questions. Et surtout, reste à l'écoute pour le prochain épisode. D'ici là, prends soin de toi et de tes finances. Je te souhaite une très belle journée et je te dis à très bientôt pour de nouvelles aventures financières.