Speaker #0Tu rêves de créer ta propre microcrèche ou de donner un nouvel élan à ta structure ? Bienvenue sur Coulisses de Microcrèche, je suis Sophie. Chaque semaine, nous explorons ensemble l'univers passionnant des microcrèches. A travers mes conseils, l'actualité du secteur et des interviews inspirantes avec des professionnels de la petite enfance, découvre comment réussir dans ce domaine en pleine croissance et améliorer la qualité d'accueil. pour les enfants, les familles et ton équipe. Prépare-toi à recevoir des astuces pratiques, des stratégies éprouvées et des idées innovantes pour faire de ta micro-crèche un véritable succès. Alors installe-toi confortablement et plongeons dès maintenant dans l'épisode du jour. Bonne écoute ! Imagine, il est 9h02. Tu viens de poser ton mug sur la table, l'ordinateur s'allume, les onglets s'ouvrent. Ton cerveau, lui, il est déjà ailleurs. Il t'emmène dans une pièce lumineuse avec des enfants qui rient, des petites chansons, des petits chaussons rangés à l'entrée, une odeur aussi de bois clair et de lin. C'est ta crèche, c'est ta micro crèche, celle que tu rêves de créer. Et ça te met les larmes aux yeux rien que d'y penser. Mais une seconde plus tard, écran noir, ton cerveau revient à la réalité. Et il te souffle, mais tu vas faire comment ? Tu vas tout quitter ? Et si tu te plantes, tu fais quoi ? Et là, tu figes. Littéralement, tu bloques et tu vas scroller sur Instagram. Tu vois d'autres femmes aussi qui, elles, ont osé. Tu cherches sur Google, créer une entreprise sans démissionner. Tu trouves 80 000 réponses et tu fermes tout, encore plus perdu qu'avant. T'as envie d'avancer, mais tu veux pas non plus tout risquer. Et c'est parfaitement... Ok, non tu n'as pas loupé le train, tu n'es pas lâche, t'es juste lucide et t'es en train de chercher un chemin sûr. Et ce que je te propose aujourd'hui c'est qu'on déconstruise ce mythe du tout quitter. Et si tu apprenais à avancer sans paniquer et surtout à sentir en toi quand ce sera vraiment le bon moment. Dans cet épisode tu vas comprendre pourquoi cette pression du tout ou rien te paralyse. Tu vas aussi identifier les 4 peurs sournoises qui sabotent ta clarté. Tu vas explorer 3 options douces pour avancer à ton rythme. Et tu vas repérer tes voyants au vert pour passer à l'action sans tout lâcher. Est-ce que tu es prête ? Alors, on va commencer par cette idée qui colle à la peau. Et si le vrai courage, ce n'était pas de tout quitter ? On te l'a sûrement déjà dit. J'ai tout quitté pour vivre de ma passion, ou dans la vie il faut oser, si tu n'es pas prête à tout plaquer c'est que tu n'y crois pas vraiment. Est-ce que tu te reconnais là-dedans ? Et toi tu te dis, moi j'ai un crédit, j'ai des enfants, j'ai un boulot, je suis peut-être pas faite pour ça finalement. Mais laisse-moi te dire une chose ultra importante, c'est que ce mythe du tout quitter, il est dangereux. Parce qu'il occulte complètement la réalité. Pas tout le monde a un conjoint qui va compenser. qui a une épargne confortable ou une famille aussi pour pouvoir amortir les chutes. Moi je vois des fois des femmes qui ont tout quitté mais beaucoup trop vite et 6 mois plus tard elles sont épuisées, elles sont dans le rouge, complètement démoralisées. A l'inverse, je vois des femmes qui avancent brique après brique avec calme, méthode et lucidité. Créer sa crèche, même si on devient entrepreneur, c'est pas pour autant sauter dans le vide, c'est construire un pont. Et tu peux très bien poser les premières planches sans pour autant quitter le rivage. Par exemple, j'ai une élève, Laura, qui était prof à temps plein. Et elle, ce qu'elle a fait, c'est qu'elle a pu négocier un 80% et libérer un jour par semaine qu'elle a prévu pour pouvoir avancer sur son projet. Donc préparer son business plan, rencontrer la PMI, faire ses calculs, visiter des locaux. Et 18 mois plus tard, elle a quitté l'éducation nationale. Elle était sereine, prête et alignée. Et tu vois, toi, si tu regardais un peu cette peur droit dans les yeux, parce que sous ce blocage-là, il y a aussi autre chose, c'est pas si simple, qui demande aussi à être entendue et on va en parler dès aujourd'hui. La deuxième chose, c'est, et si c'était tes peurs les vraies bosses de ta décision ? En gros, tu crois que tu bloques parce que tu n'as pas assez d'informations. mais En fait, ce n'est pas un problème d'information, c'est bien souvent un problème de peur. Et aujourd'hui, on va mettre un visage sur ces peurs. La peur numéro 1, ça serait de ne plus avoir d'argent. Et si je ne pouvais pas me verser de salaire ? Et si je plantais mon financement ? Et si du coup je me retrouvais à devoir vendre ma voiture ? C'est honnêtement la peur numéro 1 que j'entends chez mes clientes. Et je la comprends tellement, parce que je l'ai vécu aussi. Mais aussi cette peur, elle peut devenir une boussole. Tu vas pouvoir poser des chiffres, modéliser et construire un filet de sécurité. Tu peux faire un petit exercice dès aujourd'hui qui pourrait être de noter en fait combien il te faut chaque mois pour vivre, combien tu as de côté et combien du coup de mois de sécurité tu veux te constituer. Et tu vois, de poser en fait la réalité devant toi, c'est pas une falaise qui s'offre à toi mais ce sont plutôt des marches, on prévoit en fait, on anticipe les choses. Après la peur de ne plus avoir d'argent, la deuxième peur qui revient c'est la peur d'être jugée. Si je parle de mon projet, ils vont penser que je suis une rêveuse, je vais devoir me justifier sans arrêt. Mais au final, qui c'est qui vit ta vie ? C'est toi. Et quand t'as un projet qui est structuré, qui est solide, cohérent, bah alors t'as plus à convaincre qui que ce soit. Par exemple, j'aime bien te donner des exemples des élèves ou des personnes avec qui j'échange sur Instagram ou par mail. J'ai retrouvé là un exemple de Aude. Aude, elle a gardé son projet secret pendant six mois. Elle n'en a pas parlé, elle a bossé dans l'ombre, elle a posé ses bases. Et le jour où elle l'a présenté, personne n'a bronché finalement, parce qu'elle ne cherchait plus à plaire, elle n'attendait pas d'être validée. Elle exposait un plan et personne ne peut rien dire en fait. C'est elle qui vit sa vie et à partir du moment où elle est arrivée avec un projet qu'elle avait mûrement réfléchi, il n'y a aucune raison. Donc cette peur d'être jugée, tu peux la mettre de côté. Un troisième exemple, une troisième peur qui est là souvent, c'est la peur de tout perdre. Tu te dis peut-être que si tu échoues ce projet-là, c'est fini, tu perds tout. Mais non en fait, l'échec ce n'est pas l'effondrement, c'est un peu une bifurcation. Quand tu as appris à marcher, tu es tombé 20 fois, et encore 20 fois je suis sympa, mais à la 21ème fois, tu tiens maintenant debout pour la vie. et ce que tu as appris là Ce que tu as appris en étant tout bébé, ça y est, tu sais à qui et tu le sais. Donc je te conseille de changer un peu de mindset, tu sais, d'état d'esprit face à cette peur de tout perdre. Et de réinventer un peu ta vision de l'échec. Parce que tu vois, je le redis, mais l'échec c'est pas un effondrement, c'est une bifurcation. Et poursuivons maintenant avec la quatrième peur, celle de ne pas être compétente. Je ne suis pas gestionnaire, j'ai jamais fait ça, je suis nulle à au chiffre. mais moi j'ai pas fait d'école de commerce et tu sais quoi la majorité des gestionnaires de micro-crèches ont appris leur métier en chemin ce qu'il faut c'est pas un diplôme de gestion, c'est juste l'envie d'apprendre et le courage aussi d'être débutante juste un moment maintenant que tu y vois plus clair sur tes freins et si on regardait les vraies options qui s'offrent à toi parce que spoiler, tu n'as pas que deux choix il existe trois chemins concrets pour pouvoir créer sans tout plaquer. La première option, c'est le projet du soir et du week-end. T'avances à petits pas, tu te formes, tu explores, tu testes. C'est parfait quand on en est au tout début. Attention par contre, planifie dans ton agenda, mais aussi planifie ton énergie pour ne pas te brûler les ailes. L'option numéro 2, c'est le temps partiel stratégique. Tu négocies auprès de ton employeur un 80 ou un 90% et du coup tu libères en fait une vraie journée de focus sur ton projet. C'est assez idéal pour les rendez-vous avec la PMI, les repérages de locaux, tout ce qui est paperasse. Ça te permet de construire en confiance aussi et avec clarté. Et l'option 3, c'est le congé pour création d'entreprise. C'est un droit, tu peux garder ton poste avec une couverture sociale et du coup un filet de sécurité. Ça peut être à envisager si ton projet il est déjà bien avancé. Qu'est-ce que tu en penses en fait ? Est-ce que toi ça peut être... C'est quoi en fait ta version de l'engagement ? Celle qui respecte ton rythme et qui te fait vibrer. On y est presque sur toutes ces réponses. Mais il y a une dernière question qui reste en suspens. Comment savoir que c'est le bon moment ? Tu n'auras jamais 100% de certitude. Donc ôte-toi ça de la tête. Mais tu peux quand même avoir des voyants ouverts. Par exemple, tu sais comment va fonctionner ta crèche. Tu connais ton budget et tes besoins de financement. Tu as déjà échangé aussi avec la PMI et ou la mairie. Tu as aussi un minimum de soutien autour de toi, même si c'est juste une amie. Si tu coches au moins 3 sur 4, tu peux enclencher une transition douce. Et si ce n'est pas le cas, pas de panique, tu es encore en train de poser les planches sur ton pont et c'est exactement là où tu dois être. Donc tu vois, tu n'as pas besoin de tout quitter pour être légitime. Tes peurs ne sont pas un bug, ce sont des messages. Et le bon moment, ce n'est pas une magie, c'est une décision lucide. Alors, respire un coup, observe aussi tes voyants et choisis... Ta prochaine petite marche. Pour terminer, je dirais que tu n'es pas en retard, tu n'es pas moins courageuse, tu es en train de construire un projet qui tient debout. Et je voulais finir cet épisode avec trois questions pour que tu puisses avancer cette semaine. La première est quel est le tout petit pas que tu peux faire cette semaine sans bouleverser tout ton équilibre ? La deuxième question que j'aimerais que tu te poses, quelle peur revient souvent dans ta tête et quel message... essaie-t-elle de te transmettre ? Essaie de prendre le temps de l'analyser. La dernière question serait quelle option douce te parle le plus aujourd'hui ? Est-ce que ça serait le projet du soir, le temps partiel, le congé professionnel ? Réfléchis à tout ça et avec grand plaisir pour pouvoir en discuter avec toi. A plus tard ! J'espère que tu as trouvé cet épisode aussi inspirant que moi. Si tu as aimé cet épisode, n'oublie pas de t'abonner au podcast Coulisses de Microcrèche de laisser un avis 5 étoiles et de le partager avec ta communauté. Ça m'aide énormément à faire connaître le podcast et à aider plus de personnes comme toi. Rejoins-moi sur les réseaux sociaux pour encore plus de contenu et d'échanges. Tu peux me retrouver principalement sur Instagram sous le nom Créer sa microcrèche. N'hésite pas à visiter mon site internet, créer-sa-microcrèche.fr pour des ressources exclusives et des articles complémentaires. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout et à très vite pour un nouvel épisode.