Speaker #0Tu rêves de créer ta propre microcrèche ou de donner un nouvel élan à ta structure ? Bienvenue sur Coulisses de Microcrèche, je suis Sophie. Chaque semaine, nous explorons ensemble l'univers passionnant des microcrèches. A travers mes conseils, l'actualité du secteur et des interviews inspirantes avec des professionnels de la petite enfance, découvre comment réussir dans ce domaine en pleine croissance et améliorer la... qualité d'accueil pour les enfants, les familles et ton équipe. Prépare-toi à recevoir des astuces pratiques, des stratégies éprouvées et des idées innovantes pour faire de ta micro-crèche un véritable succès. Alors installe-toi confortablement et plongeons dès maintenant dans l'épisode du jour. Bonne écoute ! Imagine un peu que tu remontes le temps et que tu revois la première fois où L'idée a germé dans ta tête, cette idée qui te dit Et si je décidais d'ouvrir ma propre micro-crèche ? Ton cœur y bat à 100 à l'heure, t'es certainement pleine d'élan, et en même temps tu te dis mais dans quoi je m'embarque ? Et t'as aucune idée de ce qui t'attend vraiment. Si moi-même j'avais pu remonter le temps, et j'aurais vraiment aimé qu'on puisse me dire certaines choses, ou même comprendre certaines choses qu'on m'ait dit, mais différemment, pas forcément de grandes théories, mais des phrases simples, des phrases vraies, d'expérience. Des mots qui m'auraient certainement rassurée, qui m'auraient guidée, évité de faire aussi certaines erreurs et peut-être du coup épargnée bien des soirs de doute. Aujourd'hui j'ai envie de te partager ce que j'aurais aimé qu'on me dise au tout début. Et je te le dis à toi pour que justement tu te sentes moins seule et plus armée aussi. Pour que tu gagnes du temps, du courage et un peu plus de sérénité. Dans cet épisode, l'idée c'est de te faire découvrir 5 vérités, des petites phrases qui changent tout quand on les entend à temps. Alors installe-toi, respire un bon coup et on voyage ensemble dans les coulisses de mes débuts. Allez c'est parti, on va ouvrir la première porte. La première vérité que j'aurais aimé entendre c'est tu as le droit de faire des erreurs et même si t'en fais, tu peux toujours rattraper. Si j'avais su... Combien d'énergie j'ai gaspillé à vouloir être irréprochable, à vouloir tout faire parfaitement, tout prévoir, tout sécuriser. Mais en vérité, il n'existe pas de gestionnaire qui ne se trompe jamais. Et au contraire, parce que celles qui avancent vraiment, ce sont celles qui osent essayer et qui rattrapent quand ça ne tourne pas comme prévu. Quand tu fais une erreur, ton cerveau, il enregistre profondément ce qui n'a pas marché. qui retient la leçon bien mieux qu'en lisant 10 articles ou en suivant 3 formations. L'expérience en fait. Pourquoi ? Parce que tu ressens les choses, tu la vis cette erreur dans ton corps, dans ton stress, dans tes émotions et c'est comme ça en fait que ça devient une vraie brique pour la suite. Et ce qui te bloque aujourd'hui, c'est pas le risque de te tromper, c'est la peur de me dire et si je perds, est-ce que je perds tout ? Alors que non, tu ne perds pas tout. Une erreur ça ne fait jamais tout s'écrouler Sauf si tu la laisses t'arrêter Imagine un peu Tu vois une charpente en bois Avec une poutre qui a Un nœud tu sais, une fissure On va pas jeter toute la maison On va remplacer la poutre On va la renforcer, on va ajuster les choses Et la structure elle va tenir encore plus longtemps Je vais te raconter Une vraie boulette De mes débuts J'avais signé un contrat d'accueil avec une famille, peut-être certainement du coup un peu trop vite, et le planning il n'était pas calé du tout. Les horaires manquaient de précision, et du coup, j'étais pas du tout dans les clous par rapport au ratio, parce que je m'étais rendu compte que contractuellement, j'avais plus d'enfants que ce dont j'avais le droit d'accueillir dans une micro-crèche. Donc sur le moment, j'ai paniqué, et je me suis dit, oh mon dieu c'est mort. Ça va me retomber dessus, ça va me coûter cher, les parents ne vont pas être contents parce que je vais devoir annuler un contrat qui a été signé. J'étais en mode très défaitiste, mais j'ai quand même pris mon téléphone, pas le choix. J'ai appelé la famille, on a pu réajuster les jours d'accueil pour leur enfant, rediscuter des besoins, reformuler le contrat. Et finalement, tout est rentré dans l'ordre. Une autre fois, j'ai dû aussi rompre une période d'essai. avec une salariée. C'est vrai qu'à cette période-là, j'avais recruté trop vite, sans poser toutes les questions, sans me faire confiance, mais parce qu'un besoin de personnel assez urgent. Et au bout de quelques semaines, je me suis rendu compte que ça n'allait pas du tout. L'ambiance, la motivation, le sérieux, il y avait tout qui clochait. Donc j'ai longtemps stressé parce que je n'avais pas fait ça. Mais j'ai pris mon courage à deux mains, j'ai arrêté les choses proprement et finalement j'ai retrouvé une personne qui était bien plus alignée ensuite. Finalement ces erreurs-là, elles m'ont coûté de l'énergie sur le moment parce que je me suis pris la tête, je me suis trituré le cerveau. Mais surtout, elles m'ont appris à poser de meilleures questions. à mieux cadrer les plannings, à rester aussi vigilante sur chaque point du contrat, à prendre le temps de la réflexion avant de s'engager. Et grâce à ça finalement, grâce à ces erreurs, grâce à cette expérience, j'ai pu progresser beaucoup plus vite que si j'avais voulu tout contrôler sans jamais prendre de risque. Ce que j'ai envie que tu retiennes c'est que ce qui coûte vraiment cher c'est pas de se tromper, c'est de ne jamais tenter parce que t'as peur de te tromper. Et si tu passes ton temps à relire... à repousser, à attendre toujours le bon moment. Tu perds quelque chose que tu ne récupéreras jamais. C'est ton temps, ton énergie, ton élan. Une erreur, ça peut se réparer. Une opportunité que tu as ratée par peur de te tromper, elle, elle ne revient pas toujours. Et puis, dans la micro-crèche, sache un truc, rien n'est figé. Tout peut s'ajuster avec une explication claire, un avenant, une médiation. Souvent les parents ils préfèrent une gestionnaire imparfaite mais qui va être honnête et réactive qu'une gestionnaire qui est froide et qui est bloquée dans la peur. Tu sais que j'aime bien donner des actions concrètes pendant les épisodes. Cet épisode là ne va pas manquer à l'appel aussi donc je te conseille de prendre une feuille et de noter une erreur qui te hante même encore aujourd'hui. En face, écris la solution que tu avais trouvé à l'époque. Relis en te disant... j'ai déjà réparé, j'ai appris, j'ai grandi. Et aujourd'hui finalement, qu'est-ce que cette expérience elle t'a permis de comprendre pour que si jamais cette erreur revienne, tu as géré différemment ou peut-être pas aussi. Alors toi dis-moi, quelle petite erreur te freine encore aujourd'hui et si finalement tu décidais de switcher dans ta tête et de transformer cette erreur en force. Imagine tout ce que tu ferais mieux grâce à tes premières erreurs. Et en fait ça... C'est vraiment un super pouvoir. Alors oui, se tromper ça fait partie du chemin. Mais encore faut-il ne pas porter ce chemin toute seule. Et ça je te le dis tout de suite. Si tu me connais, tu vas savoir que je l'ai appris à mes dépens. Parce que la deuxième chose que j'ai envie de te dire c'est que tu ne peux pas tout gérer seul. Je vais te dire un truc tout simple. Personne ne peut tout gérer seul. Et surtout pas quand tu ouvres une micro crèche. Mais... Je ne le savais pas au début et j'ai mis du temps à le comprendre. Moi, j'ai voulu faire tous les vers. Je croyais que tout devait passer par moi. Quand tu démarres, tu as envie de prouver aussi à toi et aux autres que tu es une bonne gestionnaire. Tu as envie de rassurer tout le monde. Les parents, l'équipe, la PMI, les fournisseurs, ta famille, tes amis qui ont cru en toi depuis le début. Toutes les personnes à qui tu parlais de ce projet. Et ça y est, tu as réussi. Tu es tellement fière de toi que tu as ce besoin quand même de prouver à tout le monde. Et tu te dis, si je montre que je suis là tout le temps, que je fais tout, tout ira bien. Moi je sais que je voulais être la première à ouvrir la crèche le matin, je voulais être la dernière à fermer. Mais finalement tout ça, c'est un piège. Parce que plus tu le fais, plus on va attendre aussi que tu le fasses. Et tu portes toute seule, ce qui pourrait largement être partagé. Comme je te disais, voilà, au début moi j'étais celle qui ouvrait, qui fermait la crèche. Toujours être la première à arriver, la dernière à partir. Pourtant ma référente technique à l'époque elle avait une super fiche de poste, elle était formée et elle avait envie. Mais moi je gardais tout et j'avais clairement pas envie aussi de lui confier des missions elle toute seule sans repasser derrière. J'avais peur qu'elle ne fasse pas comme moi et j'étais aussi persuadée que je devais contrôler chaque détail. C'est vrai j'ai jamais appris à manager finalement donc on fait un petit peu selon ses intuitions au début. Puis un jour, lors d'un échange avec la PMI, au début de l'ouverture de ma crèche, elle m'a ouvert les yeux en discutant de ma charge de travail, à savoir que je venais d'ouvrir, c'était ma première micro-crèche, ma première entreprise. J'avais mis un an pour la créer, j'avais donné toute mon énergie. J'avais ma fille qui venait d'avoir un an et qui était aussi avec moi dans la crèche, ce qui était très positif mais avec une grosse charge aussi. Le médecin PMI, elle m'a dit, quand je lui disais justement que c'était compliqué pour moi de déléguer des tâches à ma référente technique et que pour l'instant je voulais tout assumer, elle m'a dit vous devriez vraiment vous asseoir avec votre référente technique, faites une liste aussi de tout ce que vous gérez chacune. Et cochez aussi ce que vous pouvez partager, déléguer ou faire en binôme. Sur le moment, ça m'a paru un peu bébête comme idée. Je sais qu'elle, ça l'a pesé à la référente technique. Et j'avais aussi envie de lui faire confiance, mais on a quand même décidé de le faire. Et on a fait trois colonnes en fait, sur les tâches. Les tâches qui incombent la gestionnaire, les tâches qui incombent la référente technique, et au milieu, les tâches qu'on peut faire ensemble. C'est vrai que c'était un peu la révélation parce que je me suis rendu compte que je faisais des choses que ma RT elle pouvait parfaitement gérer seule et même qu'elle faisait mieux que moi. Il y avait des choses qu'on pouvait faire ensemble aussi dans un premier temps et peut-être que par la suite je pourrais lui libérer entièrement. Et c'est vrai que ce moment là ça m'a appris à lui faire confiance et ça m'a aussi libéré d'un poids énorme. La gestion d'une micro crèche c'est pas toi contre le reste du monde en fait c'est toi avec une équipe. Et même si c'est toi qui a créé cette structure de tes propres mains toute seule, maintenant ta crèche elle est créée, ton job c'est pas d'être partout, mais c'est de poser un cadre clair, de pouvoir former, de pouvoir expliquer, partager aussi tes valeurs, comment tu vois ta future crèche, de vérifier, d'être en contrôle, mais en aucun cas de tout faire toi-même, ça ne peut pas fonctionner. Quand tu délègues bien, tu vas gagner du temps, de l'énergie, de la sérénité. alors oui tu gagnes du temps même si Tu peux des fois avoir l'impression d'en perdre au début parce que pour bien déléguer, il faut savoir aussi prendre le temps d'expliquer les choses, de montrer ce que toi tu attends de la personne, comment se font les choses, ça prend du temps. Mais une fois que ce temps est passé et que la personne est bien formée, tu montres aussi l'exemple, tu donnes de la valeur à ton équipe et ça crée une dynamique de confiance. Ça montre à ton équipe qu'elles ne sont pas juste là aussi pour effectuer certaines tâches mais tu leur fais confiance. Et c'est un point hyper hyper important dans des petites équipes comme ça, où on a envie aussi en tant que gestionnaire de montrer la différence, de montrer qu'on prend soin de ses équipes, et ça passe aussi par ce côté délégation. Je te conseille vraiment de reprendre en fait cette astuce que m'avait donnée mon médecin PMI, et de prendre cette feuille blanche avec ce que tu fais seul, ce que tu peux confier, et ce que vous pouvez faire ensemble aussi si c'est quelque chose qui est important pour toi. et si tes gestionnaires actuellement Peut-être de le faire ensemble avec ta référente technique et de décider ensemble en fait. C'est une action que tu peux mettre en place tout de suite et qui va vraiment éclaircir un peu plus ton cerveau. Je le dis souvent maintenant avec du recul parce que c'est quelque chose que je voyais pas à l'époque. Mais je pense que plus tu délègues intelligemment, plus aussi tu deviens puissante. Tu assoies ta position de gestionnaire, de chef d'entreprise. Parce que finalement ton énergie elle va là où t'es vraiment utile. Gérer le cap. piloter les gros dossiers anticipés et pas forcément faire le ménage après la fermeture. Elle n'est pas là en fait, ta puissance. J'ai envie aussi de te poser une question du coup. Est-ce que tu continues de garder des choses juste parce que tu penses que c'est plus simple de le faire toi-même ou est-ce que cette semaine tu laissais quelqu'un faire à ta place et voir un peu ce qu'il en est en donnant des consignes, en expliquant, en vérifiant ? Qu'en penses-tu ? Imagine que ta journée commence sans avoir à tout porter. Que quelqu'un puisse ouvrir, que quelqu'un puisse fermer et que tout roule. Imagine un peu ce temps gagné, ce temps que tu peux consacrer à d'autres choses où là ton rôle de gestionnaire est dans sa puissance. Imagine un peu ce soulagement pour toi-même et même ce respect pour toi-même et pour ton équipe. Être une bonne gestionnaire, ce n'est pas de tout faire, c'est faire confiance et savoir décider. Tu vois, à travers déjà ces exemples, déléguer c'est déjà un premier pas pour alléger ta tête. Mais parfois... Même si tu es bien accompagné, tu peux quand même te sentir débordé, surtout quand ton projet prend de l'ampleur. Et c'est là qu'arrive le piège de vouloir tout faire pareil, mais en double ou en triple. La troisième chose que j'ai envie de te dire, pour les personnes qui ont des projets de créer plusieurs micro-crèches, c'est que tu ne peux pas gérer deux ou trois crèches comme tu vas en gérer une seule. Si un jour tu rêves d'ouvrir une deuxième micro-crèche ou une troisième, garde vraiment bien ça en tête parce que tu ne pourras pas piloter deux ou trois crèches avec le même système qu'une seule micro crèche moi ça c'est quelque chose que j'aurais vraiment aimé qu'on me dise dès le début j'aurais aimé m'en rendre compte par moi même mais malheureusement je m'en suis rendu compte bien plus tard et ça m'aurait vraiment évité beaucoup de sueur froide parce que quand tu lances ta première micro crèche tu es partout Tu connais chaque parent, tu vois chaque enfant, tu les vois grandir, tu les vois évoluer, tu passes dans chaque pièce, tu sais ce qui se passe dans le moindre détail, tu connais tous tes employés. C'est facile, il n'y a qu'un seul endroit. Voilà donc c'est assez normal, c'est petit, ça tourne autour de toi et ton équipe elle te voit un peu comme la chef d'orchestre unique. Alors finalement quand tu ouvres une deuxième structure tu te dis ben je vais faire pareil mais fois deux. Ce qui est possible à 12 enfants devient impossible quand il y en a 24, 36. Ça devient impossible. On ne gère pas 2, 3 ou 5 micro-crèches comme on en gère une. Gérer une seule micro-crèche, c'est encore opérationnel. Tu peux plonger dans le quotidien, mais quand tu gères plusieurs crèches, ça devient stratégique. Tu passes d'une gestion un peu à la main à une gestion par système. Et si tu gardes le même modèle, tu cours partout, tu passes ton temps à répondre aux urgences, tu vois, à éteindre des incendies, mais tes structures, elles deviennent dépendantes de toi. C'est un peu comme cultiver un jardin, tu vois, un potager que tu vas arroser toi-même, tu vas planter, tu vas désherber, ça va, c'est encore sympa à faire. Mais si demain tu as trois potagers, si tu n'as pas un système d'arrosage, un calendrier, un plan clair, tes légumes ils vont crever et toi aussi. Tu vois, pour te donner mon expérience personnelle, quand j'ai commencé à réfléchir à ouvrir une deuxième structure, je me disais, c'est bon, j'en gère déjà une, j'ai compris comment ça fonctionnait, donc deux, ça va rouler. En vérité, je ne me suis même pas vraiment posé la question, ça me semblait évident. Je m'imaginais faire un peu un copier-coller. Le même planning, la même façon de superviser, mais très vite, une fois... que la deuxième structure était créée, j'ai senti que ça coincait. Déjà, je ne pouvais pas être physiquement à deux endroits en même temps. Donc si une urgence surgissait dans une crèche, je devais laisser tomber l'autre. Résultat, je me retrouvais tout le temps en train de courir partout et mes équipes sentaient aussi que j'étais stressée. Mon déclic, ça a été quand une collègue gestionnaire m'a dit « T'as deuxième crèche. » tu dois la piloter comme une mini entreprise à part entière et toi tu deviens le chef d'orchestre mais pas le chef chef d'orchestre et c'est à ce moment là que j'ai compris que je devais poser des process écrit des rôles clairs des relais aussi de confiance sur place et surtout ne plus tout faire moi même quand tu passes de une à deux structures voilà ce qui va Ce qui change en fait, il te faut une référente solide dans chaque site, un système de communication qui soit interne, fluide, tout ce qui est réunion, notes, des outils, tout partagé. Des tâches aussi qui peuvent être automatisées, la partie comptabilité, planning, les relances auprès des familles et un moment régulier où toi tu prends du recul pour piloter les deux structures d'en haut. Sans ça, tu deviens un pompier au lieu d'être... Pilote. Et vraiment, j'aurais vraiment aimé entendre ça avant parce que j'ai mis beaucoup de temps à m'en rendre compte. J'avais créé moi un petit classeur en fait, mode d'emploi, pour chaque crèche, tu sais, qui fait quoi, qui prévient qui, que faire en cas d'imprévu. Tout était noté. Alors ça m'a pris du temps à le préparer. Mais après, tout roule, même si tu n'es pas là chaque minute. Même si aujourd'hui tu n'as qu'une crèche. ou si tu as l'envie d'en avoir une, tu peux quand même prendre ce temps de réfléchir si ton projet par la suite c'est d'en avoir plusieurs. Est-ce qu'il n'y a pas des choses qu'on pourrait automatiser ? Est-ce qu'il ne serait pas en réflexion d'avoir une personne qui soit là en bras droit ? Ou réfléchir aussi sur ce qui est encore un peu trop centré sur toi seul. J'aimerais bien pouvoir échanger avec des personnes aussi qui ont été dans ce cas-là, qui ont l'envie d'en créer deux. et qui se posent des questions. Est-ce que tu te vois créer deux micro-crèches comme une seule ? Et est-ce que tu préférais peut-être aussi poser les bonnes bases dès maintenant ? N'oublie pas que plus ton projet grandit, plus tu dois aussi devenir stratège. Pas plus occupé, mais plus stratège. Et on le voit bien, plus ton projet grandit, plus tu dois prendre de la hauteur. Et là, ça veut dire une chose que j'ai compris bien trop tard, c'est savoir appuyer sur pause. pour vérifier que tu es toujours sur ton propre chemin. La quatrième chose que je veux te dire, c'est prendre du recul sur tes objectifs, c'est la clé. S'il y a bien une chose que j'aurais aimé entendre, c'est ça en fait. Prendre du recul, vérifie où tu vas, et ajuste avant qu'il ne soit trop tard. Je vais te dire une vérité brute, mais moi je l'ai compris vraiment tard, et beaucoup trop tard, puisque j'ai... Je me suis perdue en chemin en étant gestionnaire et en ayant fait ce burn-out qui, après réflexion, aurait certainement pu être évité. Quand on démarre, en fait, on a envie de tout prouver. On enchaîne les journées, on coche des cases, on fonce en fait, on prend des décisions et ça rassure, on se dit à la fin de la journée « Waouh, tout ce que j'ai fait dans ma journée ! » Plus tu cours partout, plus tu risques aussi de courir dans la mauvaise direction et tu ne t'en rends même pas compte. Il y a un principe simple qui dit que notre cerveau adore l'action. Agir, ça te donne cette impression de tout contrôler. Mais la clarté, la vraie, elle naît quand tu t'arrêtes. Tu sais, quand tu lèves la tête et que tu regardes un peu ton chemin. C'est ce qu'on appelle la posture stratégique. C'est pas forcément réservé aux grandes sociétés, c'est aussi vital pour toi aussi. C'est un peu comme si t'es dans un bateau, si tu passes ton temps à écoper l'eau, mais jamais vérifier la carte, mais un jour tu réalises que t'es parti complètement à contre-courant. Je vais pas te mentir, si j'ai un exemple à te donner sur mon vécu, cette vérité je l'ai pas comprise tout de suite. Je me disais plus je fais, plus j'avance, plus ça va marcher. Donc j'ai fait, j'ai fait, j'ai fait, j'ai pris des décisions. Je remplissais mes journées, mes semaines, des fois mes week-ends. Mais j'arrivais quand même à prendre du temps sur ma vie de famille. Je disais oui à tout, j'étais sans arrêt dans l'action. Et en fait, j'ai jamais pris le temps de me poser pour vérifier si tout ça me convenait encore. Et un jour, mon corps il m'a arrêté net en fait. Un vrai burn-out tu sais avec ton énergie qui est à zéro. Tu comprends plus vraiment, mais t'as plus la force d'ouvrir ton agenda, ni même de répondre à un simple appel, même s'il y avait zéro stress dans cet appel. Et si j'avais compris plus tôt à quel point prendre du recul était vital, j'aurais vraiment bloqué des moments off, tu sais, mais des moments où tu te poses les bonnes questions. Est-ce que ce projet me ressemble encore ? Est-ce que j'avance vraiment dans le bon sens ? Est-ce que je suis bien, moi, avec ces tâches ? Et peut-être que j'aurais eu le courage aussi de dire non. à certaines des questions avant qu'il ne soit trop tard. Maintenant je le fais, je prends du recul et je me rends compte que prendre du recul, ça peut te sauver, ça peut sauver ton énergie, ton projet, ta passion. Parce qu'à quoi bon avoir une micro crèche qui tourne si toi tu ne tiens plus debout ? Donc ce que je fais maintenant régulièrement, quasiment toutes les semaines, c'est me bloquer un temps entre moi et moi. C'est pas un jour de RTT où je ne fais rien, non, je réfléchis à ma société en fait. J'ai mon petit carnet et je vais noter quelles sont mes vraies priorités, qu'est-ce que, ça dépend des moments, mais je peux écrire qu'est-ce qui m'épuise aussi pour rien, ce que j'aime pas faire, ce que je pourrais ajuster, déléguer ou carrément abandonner. Voir en fait, reprendre aussi ma vision, pourquoi je suis là, pourquoi j'ai voulu créer ma micro-crèche et est-ce que je suis dans la bonne direction. Et en fait, tout ça... Ça me fait gagner de l'air en fait et ça me protège aussi et ça protège aussi ce que j'ai mis des années à construire, c'est-à-dire moi. Je te conseille vraiment d'appliquer cette petite action en routine quand tu en ressens le besoin, mais force-toi en fait quand tu ne ressens pas le besoin à te poser et te demander où tu en es. Est-ce que tu es fier de toi ? Est-ce que tu es en train d'avancer ? Est-ce que tu t'épuises pour rien ? Est-ce que tu fais semblant ? Quelles sont tes priorités, quels sont tes projets, quelle est ta vision ? Et ajuste un petit peu les choses avant que ton corps ou ton moral ne le fasse pour toi. Prendre du recul, tu vois, ça ne ralentit pas ton projet. Au contraire, ça le sauve et parfois aussi, ça va te sauver toi-même. Je sais peut-être que tu m'écoutes entre deux rendez-vous, dans la voiture ou pendant que tu prépares le repas. et pourtant... Prends quelques secondes vraiment là maintenant et demande-toi qu'est-ce que tu vas changer pour toi après cet épisode. Juste une petite chose, note-la quelque part que ce soit dans ton application notes ou dans ta tête. Et c'est souvent comme ça que tout commence. Alors voilà, tu viens d'entendre ces quatre vérités que j'aurais vraiment aimé qu'on me dise au tout début. Et encore une fois, peut-être qu'on me les a déjà dit, mais que j'aurais aimé entendre et comprendre en fait, garder dans un coin de ma tête. Tu vois, ce sont des phrases qui sont hyper simples, mais qui sont puissantes. C'est des rappels que tu mérites d'entendre maintenant, et pas quand tu seras au bout du rouleau. Si j'avais su que j'avais le droit de me tromper, que j'avais le droit aussi de partager un peu le poids, gérer plusieurs structures exigeait une autre façon de piloter, et que prendre du recul, ça pouvait me sauver avant l'effondrement, j'aurais avancé plus sereinement, j'aurais mieux protégé mon énergie, et peut-être aussi... que j'aurais évité ce fameux burn-out. Mais toi, tu vois, ce cadeau, tu l'as aujourd'hui. Et t'es pas obligé de répéter mes erreurs. Et tu peux les transformer en force pour toi maintenant. Alors souviens-toi ces 4 phrases. Tu as le droit de faire des erreurs et tu peux toujours les réparer. Tu ne peux pas tout porter seul. Tu ne peux pas gérer 2 ou 3 crèches comme tu en gères une seule. Prendre du recul, c'est la clé pour tenir sur la durée. Tu n'as pas besoin d'appliquer tout ça d'un coup. Commence un peu par une vérité, une micro-action et la semaine prochaine une autre. Et petit à petit tu verras, ta façon de gérer va changer. Et toi aussi, tu vas respirer. Moins tu portes seul, plus tu avances loin. C'est un peu une punchline qui change de seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. Moi j'ai envie de te dire, moins tu portes seul, plus tu avances loin. Rappelle-toi ! Tu n'as pas besoin d'être parfaite, tu as juste besoin d'être alignée. J'espère que tu as trouvé cet épisode aussi inspirant que moi. Si tu as aimé cet épisode, n'oublie pas de t'abonner au podcast Coulisses de Microcrèche, de laisser un avis 5 étoiles et de le partager avec ta communauté. Ça m'aide énormément à faire connaître le podcast et à aider plus de personnes comme toi. Rejoins-moi sur les réseaux sociaux pour encore plus de contenu et d'échanges. Tu peux me retrouver principalement sur Instagram sous le nom Créer sa micro crèche N'hésite pas à visiter mon site internet Créer sa micro crèche.fr Pour des ressources exclusives Et des articles complémentaires Merci d'avoir écouté jusqu'au bout Et à très vite pour un nouvel épisode