- Speaker #0
Bonjour Marie-Anne.
- Speaker #1
Oui, bonjour Maria, comment ça va ?
- Speaker #0
Ça va très bien, merci. Et toi, comment vas-tu ?
- Speaker #1
Ça va,
- Speaker #0
nickel. Je vois que chez toi, il fait chaud. Oui, oui,
- Speaker #1
oui, oui. Là, on est bien, la chaleur est bien arrivée, on est en train de caliculer aussi, donc... Ah oui, oui.
- Speaker #0
Et chez toi ? Chez moi, ça va. On est environ 25, donc on peut encore rester. On dort bien parce que la nuit, la température descend en Normandie. Donc, c'est encore reposant. Ce n'est pas encore plein d'été.
- Speaker #1
Ça vous arrive d'avoir des canicules en Normandie ou pas du tout ?
- Speaker #0
Oui, il y a quatre ans, je m'imagine, trois ans, je ne sais plus. Il y avait une été tellement chaude que la pelouse était toute sèche. C'était terrible, vraiment. Il ne plaît pas du tout. Même la pelouse n'était plus verte.
- Speaker #1
Tu veux qu'on commence plutôt de...
- Speaker #0
J'aimerais peut-être mettre un cadre. Je veux dire qui es-tu et comment on va faire aujourd'hui notre cours de négociation, si tu permets. Donc, je m'appelle Maria et j'ai invité pour vous, pendant notre call d'aujourd'hui, une invitée, une maître qui va se présenter et elle va apporter son expertise. Donc je te laisse la parole.
- Speaker #1
Oui, bonjour. Marie-Anne, écoute, je vais me présenter en quelques mots. Je m'appelle Amandine Claret. Je suis maître d'œuvre, j'ai ma société de maître d'œuvre spécialisée en rénovation. Je suis de formation ingénieur en bâtiment et architecte diplômée d'État. Ça me permet d'avoir une vision globale des travaux, aussi bien sur l'aménagement. Je permets d'accompagner mes clients aussi bien sur le programme du projet, la réalisation des plans, mais aussi sur le suivi des travaux. Donc ça, c'est pour la partie maîtrise d'oeuvre. Et en parallèle de ça, je développe aussi une activité de conseil en achat immobilier pour les personnes qui souhaitent faire l'acquisition d'un bien immobilier, pour leur donner les clés, les techniques pour déjà analyser les annonces, même avant d'analyser l'annonce. les annonces, savoir ce qu'elles souhaitent vraiment acquérir comme bien, vraiment se rapprocher vraiment de leurs besoins, pouvoir aller rechercher des informations suite au bétis pour le bénévolat et tout ça. Et puis aussi avoir une phase d'anticipation de travaux pour avoir avant l'acquisition du bien une vision de l'avenir finalement, savoir un petit peu à quoi s'attendre en fonction de toujours pareil là où elles veulent aller. Donc en termes soit d'économie d'énergie, d'éco-construction, ou alors tout simplement de ne pas avoir de travaux à faire. Voilà pour ma présentation.
- Speaker #0
Merci beaucoup, c'est exactement la raison, tu as bien expliqué, bien présenté de ta présence aujourd'hui, parce que je trouve que mes clients peuvent prendre un peu de ton expertise, de ton œil, de quelqu'un qui est un architecte, un maître. d'oeuvre et tu pourras leur donner quelques conseils. Quelles sont les choses les plus importantes à prendre en compte en amont ? Donc avant qu'on se lance, avant qu'on fait les visites déjà de biens immobiliers, peut-être tu as quelques astuces à nous donner.
- Speaker #1
Du coup, ça a coupé, du coup je n'ai pas très bien entendu ta question.
- Speaker #0
Donc on aimerait bien entendre quelle est ton expertise. Quels sont les conseils que tu pourrais donner à mes clients au moment, ou même à tes clients finalement, parce que ça se rejoint, qu'ils décident dans leur tête, qu'ils prennent la décision, qu'on va s'annoncer dans un achat. Donc, quels sont les conseils, qu'est-ce qu'il faudra prendre en compte avant de faire des visites ? Oui,
- Speaker #1
alors je pense que le démarrage, c'est déjà de savoir ce que l'on veut, mais pas dans le sens, je veux… trois chambres, un bout de jardin et puis un garage. Ça, c'est assez basique parce qu'effectivement, il faut le matérialiser, mais il faut aller un peu plus loin dans la réflexion et je dirais qu'il faut savoir vraiment ce que l'on souhaite créer pour soi plutôt. J'entends par là de se poser la question, quel type finalement d'acheteur on est ? Est-ce qu'on souhaite acheter un bien où on va avoir des travaux, un petit peu tout ? et puis on n'est pas pressé d'avoir du tout beau tout neuf tout de suite. Est-ce qu'on est le genre de personne qui est capable de se lancer dans des travaux en auto-construction et faire tout seul ? Est-ce qu'on va avoir besoin d'entreprise ? Et puis, se questionner aussi sur son quotidien. C'est-à-dire que si, par exemple, au quotidien, quand on a quelque chose qui est cassé chez soi, on le repousse, on ne le répare jamais, on a tendance à traîner. Dans ce cas, on ne va peut-être pas se rapprocher d'un bien où il y aura plein de travaux à faire. poser ces questions là qui ont atteint voilà qui on est et qu'est ce qu'on veut pour soi qu'est ce que c'est ce projet immobilier qu'est ce qu'il va être c'est pas grave voilà donc tu vois il y avait là je parlais du jugement la typologie d'acheteur c'est comment on se place en terme de faire des travaux soi même pas et puis avec la typologie aussi de comment se place au niveau de l'écologie parce que c'est quand même une grande question est ce que c'est important pour nous de se poser poser des questions pour avoir le logement. qui soit économe en énergie ? Est-ce que c'est important pour nous que lorsqu'on va faire nos travaux, on va avoir une réflexion sur les matières bio que l'on utilise ? Est-ce qu'on va aller sur du traditionnel ou plutôt être dans une démarche écologique et s'inscrire là ? Et ça, ça va vraiment venir pour moi. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Il n'y a pas de « c'est bien ou c'est pas bien de se poser des questions pour l'écologie » . Il n'y a pas de questions comme ça. Mais c'est important de se les poser parce que même que... qui ne va pas avoir forcément de fibres pour des matériaux naturels, des matériaux écologiques, peut-être que si je lui dis ben voilà est-ce que quand même ça t'intéresse de ne pas avoir trop chaud chez toi l'été, ça il va dire ben oui quand même ça m'intéresse de ne pas étouffer chez moi. Et là on va partir sur un autre type de réflexion qui va être peut-être inattendue chez cette personne. Et finalement le choix de se dire je veux trois chambres ou quatre chambres, je ne sais pas. un jardin, on va y arriver mais après en fait, après parce qu'on va se poser tout un tas de questions avant d'arriver à ça.
- Speaker #0
Donc moi j'aimerais juste rassurer mes clients que si eux ils ne savent pas quelle quantité de travaux est faisable pour eux, parce qu'ils n'ont jamais fait de gros travaux, ils n'ont pas de compétences, ils sont prêts peut-être pour faire la peinture mais... Et comme on peut mesurer, est-ce que changer les fenêtres c'est déjà difficile ou pas encore ?
- Speaker #1
Pour quelqu'un qui n'a jamais fait de travaux, dire que oui changer des fenêtres ça peut commencer à être difficile, mais tout dépend aussi de l'objectif où on veut aller. Quelqu'un qui veut vraiment à la fin ne pas avoir d'air qui passe par sa fenêtre, avoir une étanchéité à l'air qui soit bonne. Là, ça va être difficile parce que s'il n'a jamais fait de travaux, il va falloir qu'il aille se poser des questions. Comment on réalise une très bonne étanchéité à l'air quand on pose une fenêtre ? Comment ça se fait ? Comment les profonds ? Et comment lui peut le mettre en application chez lui ? Donc, si son objectif finalement, lui, il s'en fiche d'avoir des courants d'air chez lui, ce n'est pas très important. Ça fait 15 ans qu'il vit dans une maison où il y a des courants d'air. Finalement, ça ne l'incomode pas. C'est possible, il y a des gens qui ne sont pas... qui veut par exemple, ou qui ne se dérange pas d'avoir une maison qui n'est pas très chauffée en hiver et qui finalement peut aller changer ses plaies lui-même. Mais quelqu'un qui va être attentif à la qualité et qui voudrait faire des travaux lui-même, là évidemment je l'alerte sur le fait de dire ok, il va y avoir des choses à regarder, des techniques à apprendre, des choses sur lesquelles tu vas devoir te renseigner si tu veux que les choses soient bien faites évidemment.
- Speaker #0
Merci. Et comment faire maintenant si je n'ai pas de compétences ni savoir-faire et j'aimerais me lancer dans un projet qui demande des travaux ? Donc, comment juger maintenant pendant les visites immobilieres ? Est-ce que les travaux sont graves ou est-ce que c'est faisable ? Est-ce que l'état de bien est un état qui est acceptable ou il y a des pièges cachés ?
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Alors, je crois que, déjà, je crois, la base, si je pourrais en inciter une, c'est de savoir vraiment en quoi est fait le bâtiment, la structure du bâtiment. Et quand je parle de structure, ce n'est pas uniquement est-ce qu'il y a des fissures ou pas, est-ce que la structure est bonne. Je parle vraiment de manière, l'intérieur du bâtiment, qu'est-ce qu'il y a, de quoi est composé le mur. Ça, c'est absolument primordial. Parce que si vous visitez... un bien immobilier qui a été rénové, alors je ne vais pas dire bien rénové ou mal rénové, on va dire juste... rénové et que d'apparence ça vous semble très propre en fait. Si vous regardez l'extérieur, c'est un petit peu comme si une personne qui est bien habillée ou qui est bien maquillée et qui présente bien, ça ne présage absolument pas de son état de santé et ça tout le monde est capable de le comprendre. Ça ne présage pas du tout de son état de santé. C'est la même chose pour un bâtiment en fait. Quand on a un bâtiment qui est fait avec des matériaux qui sont anciens, de la terre cuite, de la terre brute, on parle beaucoup de pieds, notamment ici dans le Dauphiné et la région lyonnaise, des maisons qui sont en pierre, qui sont en colombage, ces matériaux ne se rénovent pas comme des matériaux en parfum ou en béton. Ça malheureusement, dans les réglementations, c'est vraiment tout récent. Oui, Maria ?
- Speaker #0
Oui, tu disais que les matériaux récents comme parpaing ou béton ne se rénovent pas comme les matériaux anciens,
- Speaker #1
c'est-à-dire la terre crue, les briques, les pierres aussi, les pierres, les maisons au colombage. Sauf que malheureusement, la réglementation et tout ce qui régit l'événement de construction pour les entreprises, même pour les entreprises, les entreprises. ne prend pas en compte les matériaux anciens. Ça fait quelques années que beaucoup de professionnels se battent pour que ce soit reconnu dans les réglementations. Et c'est tout récent, c'est-à-dire en mars dernier, qu'il y a eu un arrêté qui est sorti. Il va y avoir des propositions de loi discutées au Sénat pour que dans les réglementations, les matériaux anciens soient pris en compte. Jusqu'à aujourd'hui, voire même encore là. Actuellement, quand les entreprises sont en train de rénover des maisons, si ces entreprises ne sont pas sensibilisées aux matériaux anciens, n'ont pas eu de reçus de formation, ne se sont pas intéressées, ne se sont pas… Tout simplement, elles appliquent la réglementation, les normes constructives, elles les appliquent. Parce que la loi est comme ça, mais la loi ne prend pas en compte les matériaux anciens. C'est-à-dire que la loi, en gros, elle vous dit… Vous pouvez isoler, vous pouvez mettre de la laine de verre sur des murs entuisés. L'entreprise aura répondu à la réglementation. Donc votre maison, elle sera toute belle. Vous allez la visiter, vous allez dire « Ok, c'est rénové, elle est isolée, c'est génial. » Vous aurez l'impression que tout est beau. Sauf qu'en fait, vous aurez de la laine de verre posée sur un matériau ancien, qui est de la terre crue, et qui n'est absolument pas adaptée. La laine de verre qui a été apposée contre la terre crue n'est pas du tout adaptée. Donc vous allez visiter et vous allez dire « bah oui super, c'est récent, c'est neuf, ça sent le beau, voilà, c'est très bien » mais si vous n'allez pas plus loin, vous ne vous questionnez pas de « en quoi il fait le mur ? » , « qu'est-ce qui le compose ? » et ça des fois, même les gens qui font les travaux, qui nous assurent, ne le savent pas en fait, parce qu'ils n'ont peut-être pas posé la question.
- Speaker #0
Et comment on peut poser des questions si on ne sait pas quel genre de questions il faudra poser ?
- Speaker #1
Exactement, c'est tout, c'est tout, c'est logique. C'est finalement tout le but de l'accompagnement que je propose, c'est-à-dire effectivement de donner des bases, des clés, tout un tas de clés pour aller au-delà des apparences, si je puis dire, devenir sachant, c'est-à-dire que la personne qui visite puisse avoir des brides, de savoir des choses pour l'alerter en fait. C'est une personne qui va dire « Ok, je veux acheter une maison, je ne veux pas de travaux. » Donc c'est très bien, elle peut acheter une maison qui est déjà toute rénovée, ok. Mais qui te dit que dans cinq ans, tu ne vas pas avoir des… Voilà, et du coup, je disais par exemple, la personne ne veut pas avoir de travaux, donc c'est très bien, elle va visiter ce bien, d'ailleurs, il n'y a pas trop de jachettes, mais si la personne qui a rénové et les entreprises qu'elle a missionnées n'étaient pas sensibilisées aux maquillages, si elle a fait les travaux dans le but de rénover, pour le vendre dans un meilleur état, vous allez abdé, et petit à petit, les murs, en fait, c'est peut-être comme une éponge, en fait. L'eau, je pourrais expliquer, je ne vais peut-être pas m'étaler dans le détail, mais en gros la ligne de verre va pouvoir compter l'humidité. Il va y avoir des points de rosée qui vont se faire. qui vont se créer, le mur ne va pas sécher, donc il y aura peut-être des sensations d'inconfort dans les années à venir, des moisissures, les gens vont ressentir une forte humidité en hiver, l'eau ne s'évacue pas parce qu'il y a des apports d'humidité qui viennent d'un peu partout, de l'extérieur mais aussi de l'intérieur de la maison et aussi du sous-sol. Et puis peut-être qu'il va y avoir des moisissures, des choses comme ça, donc la personne va se retrouver à faire des travaux après coup, alors qu'à la base elle voulait acheter un bien sans travaux. Donc là, on se retrouve dans une situation qui est problématique, surtout si on n'a pas les moyens de faire ces travaux. et qu'on n'a pas envie d'être dans une maison insalubre. Au-delà de la salubrité, l'humidité peut venir altérer le mur structurel et là ça pose d'autres problèmes, c'est-à-dire carrément structurel. Un mur qui vient macérer dans de l'humidité, un mur notamment apisé, il va perdre sa portance. Il va y avoir des champignons dans les murs en pierre, c'est tout un programme. Mais là où je rejoins par rapport à des personnes qui ne connaissent rien, il faut avoir suffisamment de connaissances techniques. Mais là, tout ce que je viens de dire, c'est déjà des brides de savoir qui permettent de ne pas faire la face devant la personne qui nous fait visiter. Parce que si on a en face la personne qui a fait des travaux, si on a en face, voire même l'entreprise qui a fait des travaux, qui dit « si, si, j'ai respecté la réglementation, j'ai fait comme ça, c'est très bien, mais qu'on n'a pas la présence d'esprit, qui dit « oui, ok, il y a des travaux co-étiqués, mais qu'est-ce qu'il y a derrière ? Il est en train de quoi le mur ? » Est-ce que c'est approprié les travaux qui ont été mis en place ? Et comme ça a développé la pelote, et bien en fait on s'arrête au maquillage, on s'arrête à ce que l'on voit, et puis on fait un achat fin travaux. Oui, ok, on a fait un achat fin travaux, mais bon.
- Speaker #0
Ok, donc soit on accepte qu'on n'a pas toutes les compétences, on ne se fait pas accompagner, mais par exemple, soit on a le budget pour les imprévus, soit pour les travaux, soit on accepte. les risques éventuels, soit de diminuer le prix qui est affiché sur l'annonce pour avoir ces marges, cet enveloppe, parce que c'est en montant d'achats qu'il y a les vieilles puissances de la négociation pour économiser le plus.
- Speaker #1
Exactement, c'est très intéressant la question sur laquelle tu rebondis, parce que c'est exactement ça. La négociation va être cruciale, notamment sur tous les inconnus que l'on a, parce que acheter un bien parfait, d'être sûr que ça n'existe pas, il y aura toujours des inconnus, il y aura toujours… Mais il faut savoir les identifier, effectivement engager une démarche de négociation, parce que c'est hyper important de la personne d'aller à une réserve d'argent pour pallier à ses inconnus, quand elle est arrivée à les identifier, et effectivement pouvoir avoir une forme de négociation. Et là, Maria… Moi, je me permets de te poser la question en retour. Comment, parce qu'une personne qui finalement, ok, elle a par exemple un client à moi, qui a acquis des connaissances, qui a les épaules un petit peu solides pour aller finalement affronter la phase de négociation, mais c'est quand même encore une étape supplémentaire, cette phase de négociation. Comment on peut aider les gens qui finalement débutent, ont des bribes de connaissances, mais quand même, ce sont des débutants, c'est des débutants, voilà. Comment leur donner la force, le courage, l'affront pour aller finalement défendre leurs droits et puis baisser le prix ?
- Speaker #0
Merci pour la question. C'est effectivement pour moi très naturel et ça ne me vient plus même à l'esprit d'en parler parce que moi j'imagine que tout le monde le sait, mais peut-être que ce n'est pas encore le cas. Comme toi tu as dit au début de notre call, Donc, il y a des profils d'acheteurs différents parce qu'il faudra d'abord se préciser ce qu'on cherche. Pareil avec les profils de négociateurs. Il y a des gens qui sont un peu plus courageux, il y a d'autres qui sont plus timides. Et c'est là, c'est OK. Il faut faire avec. Il n'y a pas de compétences à changer, il n'y a pas à devenir plus extraverti pour réussir la négociation. Pour réussir la négociation, il faudra... connaître des stratégies et des techniques. Donc tout le monde peut approuver, c'est pas au niveau de personnalité, on adapte juste la technique pour quelqu'un qui est plus courageux, et on adapte une autre technique pour quelqu'un qui n'a pas de compétence technique, qui ne veut pas beaucoup parler et qui cherche finalement à acheter pour la première fois dans sa vie, donc ils sont complètement débutants dans la situation.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Peut-être pour te donner déjà tout de suite la première chose que tu peux copier-coller, il faudra poser des questions qui sont ouvertes.
- Speaker #1
Donc,
- Speaker #0
tout ce genre de questions qui ne se finissent pas par la réponse oui ou non. Est-ce que c'est un terrain nouvé ? Ils vont te répondre oui, donc tu ne sais toujours rien, tu ne connais pas les matériaux, tu ne connais pas quels sont les matériaux principaux. Donc, tu as parlé que ce sont les primordiales pour connaître de quoi est bâti. la construction donc la question doit inciter notre interlocuteur à se dévoiler donc d'accord Si la question n'était pas suffisamment bien ouverte, vague, large, il faudra taquiner un petit peu plus, chercher pour inciter à parler plus. D'accord. Si la réponse était trop courte, on peut toujours dire « et en détail, ça veut dire quoi ? » Et concrètement, vous avez des exemples. J'aimerais en savoir plus.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Donc, nous, comme législateurs, on arrête de parler. On essaie de récupérer les informations. Parce que si quelqu'un en face de nous m'apprise des sujets plus que nous, surtout au niveau technique, il y a une façon de surmonter cet inconnu que nous ne possédons pas les compétences. Simplement par la gestion des questions qui commence par quoi, comment, combien et pourquoi. Donc, tous les questions peuvent nous apporter plus de valeur.
- Speaker #1
Est-ce que tu es d'accord ? Parce que souvent, moi je me dis, alors non pas que je trace un profil forcément de la personne, mais tu vois par exemple une personne qui va me prendre de haut, qui va trouver ma question ridicule ou qui va un petit peu la tourner en dévision et pas vraiment répondre. ça va m'envoyer des signaux, pour moi, ça va m'envoyer des signaux un peu négatifs et ça ne va pas forcément me mettre à l'aise. Et souvent, j'ai tendance à faire confiance à des gens qui, en fait, tout simplement ne trouvent aucune question bête, qui sont plutôt dans l'ouverture, dans la transparence, et qui ne sont pas là en train de se défiler et de me faire passer pour quelqu'un qui ne sait pas. Tu vois, moi je suis très sensible à ça, à la réponse aux questions et la façon dont les personnes te répondent. Est-ce que c'est finalement une bonne façon de voir les choses ? Ou alors les gens peuvent répondre de haut et tout ça, mais en fait ils sont quand même tout à fait honnêtes. Si j'ai bien compris,
- Speaker #0
tu peux me recadrer juste derrière. J'ai une idée de comment je pourrais te donner la réponse. place de se battre contre toi comme tu es aujourd'hui, fais avec. Donc à la place d'aller contre, va dans le même sens. Donc c'est à toi de dire tout de suite à l'introduction, avant de poser ta question bête, potentielle, tu dis je suis débutante, je suis novice, je ne sais rien dans ce sujet, donc ma question sera bête. C'est toi qui fais cette introduction là, la personne en face n'a plus de carte dans ses mains parce que tu as tout dévoilé. Donc tu lui enlèves le pouvoir éventuel qu'il aura sur toi. Donc si toi tu dis, ça ne marche pas uniquement dans les moments de détresse que toi tu te sens pas à la hauteur, ça marche aussi quand toi tu t'es énervé. Donc, toi, tu es éduqué dans quelque chose, donc tu sais. Donc, toujours de se présenter avec l'introduction par soi-même, ça enlève le pouvoir de l'autre de te juger, de t'étiqueter. Donc, c'est à toi vraiment de mettre une étiquette que tu choisis par toi-même. J'espère que ça répond à ta problématique. Est-ce que je peux répondre à ta question ?
- Speaker #1
Oui, alors je crois que ça a coupé au moment où tu disais, ça peut être le cas aussi quand on est éduqué sur la question, voilà, ça peut être le cas avec moi, on a beaucoup connaissu.
- Speaker #0
Parce que tu te présentes, donc tu enlèves toutes les potentielles étiquettes et c'est à toi de choisir ce que tu veux dire comme l'introduction de toi. Donc toi tu te dis, moi je suis un expert dans cela et cela, par contre je ne suis pas un expert dans l'hydraulique, donc je peux vous comprendre sur la base de… fenêtre et des murs, mais sur l'humidité et les tuyaux, j'ai besoin d'aide.
- Speaker #1
J'aime beaucoup cette Ausha et moi j'avoue que c'est celle que j'utilise généralement dans mon travail parce que de toute façon je me dis toujours les fausses semblances ont tendance à voler en éclats, on ne peut pas être sachant sur tout et même tu vois dans nos métiers à nous, effectivement, après les gens ils sont plus... Et c'est là aussi où on voit le... professionnalisme aussi des personnes en face quand elles sont prises dans l'explication, dans l'échange, de l'échange du savoir, je trouve que l'échange est beaucoup plus intéressant. Parfois, certaines personnes peuvent avoir peur de dévoiler ce côté « je ne sais pas, du coup, ça va se retourner contre moi, on va essayer de m'avoir » . Alors que je te rejoins, j'adore l'attitude que tu viens d'énoncer en disant « ok, je préfère jouer à la transparence, ça je ne sais pas, ça je ne sais pas » . Et puis là, il y a un échange qui se crée qui est beaucoup plus enrichissant. Et dans le domaine des travaux et des chantiers, des suivis de chantier, je trouve que c'est plus… Oui, plus enrichissant du coup.
- Speaker #0
Ce n'est pas uniquement la connexion entre les gens qui se créent. C'est vraiment une stratégie de négociateur à viser. On prend vraiment le raisonnement derrière. Si c'est toi qui as dit quelque chose, l'autre ne peut plus utiliser cet argument. D'accord. Parce que toi, tu en es conscient. Donc, si c'est toi qui dis la question est bête, on revient à cet exemple-là. Lui, même s'il répète, oui, la question est bête. Qu'est-ce qui est le plus grand risque derrière pour toi ? Tu vas comprendre comment l'huile fonctionne. Et tu vas voir si à long terme, tu as intérêt à rester dans la relation avec la personne en face ou pas. Donc, toujours tu apprends. Même si tu n'aimes pas ou ça te touche personnellement, il faudra mettre peut-être les assessments, les jugements, les... et il faut mettre à côté pour avoir un peu plus de recul, pour faire une évaluation. Qu'est-ce que j'apprends d'un interlocuteur en face ?
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
tu as entendu le mot ?
- Speaker #1
Tout à fait, ça a coupé le mot que tu disais, est-ce que c'est intéressant ou pas de continuer la relation avec la personne ? Et oui, je te rejoins complètement là-dessus, ça me parle beaucoup. Tout à fait, c'est bien.
- Speaker #0
Extra. Je sais aussi que les gros problèmes pour mes clients, ce n'est pas uniquement la décision, est-ce que je me lance dans ce bien X ou Y, mais aussi une fois qu'ils se sont lancés, donc il y a maintenant ces travaux à aborder, comment on fait ? Est-ce que sans l'accompagnement, si ce sont des gens qui sont débutants et pas techniques ? Comment ils vont choisir de bons artisans ou une entreprise à leur accompagner ?
- Speaker #1
Alors, là aussi, ils ont acquis le BMI, ils ont des travaux à faire, il y en a qui sont définis, qui pourraient faire eux-mêmes de leur côté. Pour ces gens-là, soit c'est des travaux où ils sont à l'aise et ça va, mais parfois il y a des formations aussi pour apprendre aux gens à être dans l'autoconstruction. Donc ça c'est que j'invite beaucoup les gens à faire ça s'ils souhaitent faire des travaux eux-mêmes, d'aller quand même un minimum se former. Après tout dépend de l'ampleur, si c'est pour poser une étagère on est bien d'accord que non, mais encore que, mais voilà, si c'est pour appliquer des enduits à la terre, des choses comme ça, ou dénouer un mur porteur, je trouve que là sur ces choses-là il faut quand même avoir un minimum de formation. Par ailleurs, s'ils souhaitent s'engager dans un parcours où ils vont... se reposer des questions sur ce que l'on veut et là où on veut aller. Parce que c'est très important dans un projet d'avoir une excellente communication avec les interlocuteurs que l'on va rencontrer. Tout simplement pour ne pas perdre le cap de son projet. Ça c'est vraiment essentiel. Comme dans la vie, il faut avoir un objectif et puis y aller. Mais dans un projet de travaux, dans un projet de rénovation, on peut très vite se perdre en route. Il y a de multiples facteurs.
- Speaker #0
Je connais une personne, pardon, je te coupe de suite parce qu'il y a un exemple qui m'est venu. En fait, tu as parlé de l'excellente communication. Et moi, je sais que ce n'est pas évident parce que j'ai un client manuel qui a négocié avec l'entreprise de bâtiments qui était censée prendre en charge de A à Z la construction de la maison. sauf la communication au départ, elle était très fluide, le commercial était... à l'écoute, très réactifs. Et au moment que l'équipe est venue sur place, le chef de projet, en fait, lui n'est plus réactif. Et maintenant, ils sont en retard avec les étapes de la construction. Et Emmanuel est un peu perdu et abandonné parce que le commercial dit que non, il ne peut plus aider maintenant. Et c'est le chef de projet qui gère les équipes. Donc, tu vois, lui n'a pas de... L'évier, selon lui, pour gérer l'équipe de construction.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Est-ce que tu voudrais que je réponde sur ce cas précis par exemple ? Oui. Alors là, c'est vrai que c'est un sérieux problème parce qu'effectivement, il a eu une première impression qui était très bonne parce qu'il était en contact avec l'équipe commerciale. Donc, il y avait une très bonne communication. Et après, effectivement, sur le terrain, il se retrouve avec quelqu'un où là, ça coince un peu plus. Alors, je pense que là, à chaud comme ça, ce qui me vient, c'est déjà que ce serait bien de programmer une réunion en transparence sur le chantier. avec les trois personnes, c'est-à-dire le client, le commercial, parce que quand même, le commercial, il a vendu ce projet. C'est quand même de sa responsabilité, de son professionnalisme, d'accompagner son client jusqu'au bout, et puis aussi le chef d'équipe qui est lui sur le terrain. Donc déjà, essayer de crever la pire en disant, voilà, moi mon objectif, toujours parler de l'objectif commun finalement. L'objectif commun, c'est quoi ? C'est qu'on veut que le projet se passe bien. On veut qu'il y ait une bonne communication. Et leur poser la question, je pense que pour vous c'est pareil, vous souhaitez qu'à la fin, moi je sois contente, que je parle de vous, que je dise que ça s'est bien passé le projet. On a tous cet intérêt commun-là, que ça se passe bien en fait. Donc dans l'intérêt commun, est-ce qu'on ne pourrait pas se retrouver un jour, une demi-heure sur le chantier, ou bien en visio, et enfin, déjà essayer de crever la piscine comme ça. Et si le commercial se déboine, c'est quand même... un petit peu fâcheux. Du coup, il faut, je pense, aller plus haut dans la guépartie, c'est-à-dire envoyer des courriers recommandés aussi. À un moment donné, il y a aussi le côté légal. Moi, je suis très aussi... On peut être sympa, on peut être dans la communication. Après, il y a des lois, il y a aussi un cadre juridique et on ne peut pas non plus demander aux gens de faire n'importe quoi, d'être sympa trop longtemps. Donc, si la courbe commerciale ne veut pas, OK, on monte toujours dans la hiérarchie. et on demande de se rencontrer et d'échanger. Et au cours de cet échange, dire voilà, quel est notre objectif, c'est que ça se passe bien, qu'est-ce qu'on pourrait mettre en termes de communication pour que ça se fasse mieux, peut-être des points entomataires, donc là il n'y aurait pas de commercial bien sûr, mais voilà, peut-être le chef d'équipe. Il y a aussi, dans le bâtiment, on a tous nos personnalités. Donc la personne qui est le chef d'équipe, elle a sa personnalité, elle a aussi sa vie privée, donc des fois ça vient aussi impacter notre travail comme tout le monde. Et donc le chantier, des fois c'est vrai que ça peut être compliqué, parce que quand on fait du suivi, on a tous nos trucs, et puis des fois sur le chantier, on parle un peu bruit de décoffrage, et puis ça peut partir dans tous les sens. Donc il faut aussi accepter la personnalité des gens qui sont en face, les accepter comme ils sont, et pas, comme tu viens de parler tout à l'heure aussi, de ne pas rentrer en résistance, et ça c'est important. Il faut aussi, si on est en face de le chef d'équipe qui est un peu dur, qui est un peu pourri de découvertes, qui dit les choses telles qu'elles sont et que ça ne se passe peut-être pas forcément bien, il n'est pas très à l'écoute ou quoi, il faut accepter et une fois que la crise est un peu passée, une fois qu'il est un peu plus calme ou quoi, je ne sais pas, je prends l'exemple de quelqu'un qui pourrait s'énerver ou être un peu... Et bien dire, voilà, moi, on a un intercours, c'est que ça se passe bien. Moi, je n'ai pas été tellement d'accord avec la façon dont vous avez réagi, parce que ça m'a mis mal à l'aise par rapport à telle chose. J'avais essayé de débloquer un peu le... revenir un peu en arrière sur les étapes, et se dire, ok, à quel moment on peut essayer de se dire, ok, on n'a pas envie d'arriver à cette étape-là, on n'arrive pas à communiquer, personne ne sait ce qu'il veut, on va essayer d'anticiper les choses, et la personne en fait va dire, ok, moi, en fait, j'aurais bien aimé savoir, des fois, les gens, ils parlent après, ils vont dire, en fait, moi, quand vous m'avez envoyé le document, je dis un exemple à la noix, le truc hier soir à 19h, en me disant qu'il faut le faire pour demain matin, je ne suis pas d'accord, ça m'a mis en colère. » Donc en parlant et en communiquant, on va peut-être apprendre la chose qui a le plus mal se passer et venir mettre en place des actions en amont pour que cette chose-là qui a mis mal à l'aise tout le monde ne se passe pas.
- Speaker #1
Tout à fait.
- Speaker #0
C'est compliqué, la communication, mais c'est ça en fait. Si on veut que ça se passe bien, c'est comme partout. Quand on a un projet,
- Speaker #1
la règle d'or que moi j'explique. toujours c'est la prévention et pas gérer le conflit derrière donc si on peut prévenir pour ne pas avoir de problème et c'est vraiment la solution meilleure qui existe maintenant si on est déjà rentré dans un conflit bien évidemment il faudra à nouveau avoir des stratégies de gestion de conflit et ce sont à nouveau d'autres techniques qu'on met en place pour sortir de ne pas sortir d'une corée comme victime. mais comme quelqu'un qui a bien su construire le pont dans la situation de communication aggravée. Est-ce que tu as encore une question, un conseil à nous donner à la fin de notre vidéo d'aujourd'hui ? Est-ce que tu as quelque chose de l'astuce à partager ?
- Speaker #0
Alors, attends, je voyais un peu ce que je m'étais noté. Ah oui, non, la question qui m'était venue aussi, on parlait de négociation au niveau de l'achat et au billet, ce qui est en voir et… avec la spécialité. Mais ce que j'ai trouvé assez intéressant, c'est que les personnes qui vont apprendre les techniques de négociation au moment de l'achat des liens, surtout si elles s'agacent sur des travaux après, elles vont pouvoir se servir aussi de ces clés-là que tu peux leur donner pour après pouvoir comparer les devis des entreprises, pouvoir négocier les prix. Et je trouve que c'est quand même assez intéressant de pouvoir accueillir ces techniques-là parce que finalement, ça va servir tout au long du projet. Oui,
- Speaker #1
tout à fait. Moi, je parle de la négociation à l'achat parce que c'est un moment où on construit la rentabilité du bien. C'est vraiment le grand levier, le grand pouvoir, c'est une grande somme, c'est un moment d'achat. Cependant, les économistes qui peuvent poursuivre et la situation conflictuelle qui pourrait arriver, elle est à résoudre grâce aux techniques que nous avons apprises déjà en amont. Donc, effectivement, si on fait l'apprentissage en poids, ça peut nous servir à long terme.
- Speaker #0
Exactement. Voilà. Super. Après, est-ce que j'aurais des petites astuces ? Non, je crois que c'est un vaste sujet, tout comme tout fait. C'est vrai que je crois que peut-être la dernière chose, c'est de se dire, on dit souvent dans la vie, il faut avoir confiance en soi, et tout ça, bien sûr, évidemment, mais quand on parle d'achat immobilier, de travaux, de choses comme ça, avoir une surestime de ses capacités, une surestime, une surconfiance, là, je… tire la sonnette d'alarme parce que quand on est professionnel, on sait comment ça se passe, on a cette connaissance-là. Moi, dire à quelqu'un, une rénovation c'est facile, non, non, non, non, ce n'est pas facile. Acheter, que ce soit du neuf aussi, parce que des problèmes il y en a aussi dans le neuf, parce que ça... Quand on se passe dans une démarche d'achat immobilier, un achat aussi important, je pense qu'il faut avoir cette conscience-là que
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #0
on n'a pas le droit de nous voler ce moment important dans notre vie parce que c'est un projet c'est un projet très important ce sont des économes oui exactement ça peut toucher aussi si on achète un couple la
- Speaker #1
conséquence peut être que c'est la coupe qui va être les couples brisé parce que on va commencer à se disputer à cause des travaux qui sont en train de commander pour la maison des rêves
- Speaker #0
Et tu sais, il y a aussi ce truc-là où quand on ne sait pas, on n'imagine pas ce que c'est. Tu sais, quand tu es dans une phase d'apprentissage, imaginons que tu veux apprendre le piano, tu dis « ah c'est trop bien, je vais apprendre le piano » , et après du moment que tu vas commencer à te mettre à apprendre, « waouh, il faut apprendre ci, il faut apprendre là le solfège, ah oui, pour avoir un bon niveau, il faut en faire tous les jours » . Et on a ce… je ne sais plus comment ça s'appelle, mais je crois l'apprentissage, il y a ce truc-là où au début on a une espèce d'énergie qui nous bat, et après on est face à la réalité, on se rend compte de la montagne à monter. Et je pense que ça, il y a trop de projets un peu clés en main, on nous dit trop « ouais c'est facile, c'est ci, c'est là » , on voit des gens qui font des travaux eux-mêmes, on voit des émissions où ils rénovent en une semaine des maisons, des ci, des là. Moi, aucun moment dans les émissions à la télé, je me souviens quand j'étais petite, il y avait des cours et tout ça, à aucun moment il y avait des maisons anciennes où on évoquait des sujets techniques, quoi. C'était juste aberrant, c'était juste aberrant. Je ne veux pas dire pas 30 ans.
- Speaker #1
comme un réel sur Instagram qui montre avant ou après,
- Speaker #0
n'est-ce pas ? C'est ça, et puis tu vois, je veux dire, je dis ça, c'est vrai que ça ne va pas changer, tout le monde ne va pas du jour au lendemain se dire « c'est fait, il y a la raison » et tout. Je pense qu'on le sait intérieurement, en fait. Il n'y a même pas besoin de convaincre les gens, en réalité, je pense, au fond de moi. C'est ça qui est assez magique, c'est que les gens, quand on leur dit ça, ils se disent « ouais, en fait, c'est vrai » . C'est comme si on... Voilà. On ne fait pas un marathon, un éclatement de doigts. Moi, je n'aime pas véhiculer l'idée que c'est facile, que tout le monde peut le faire. Oui, tout le monde peut le faire, mais on ne sait pas, on devient un minimum sachant pour ne pas se faire avoir, pour garder sa confiance en soi, pour être bien sur le long terme, pour être bien dans ses travaux, bien dans son achat, bien dans son projet. Et sur le long terme, pas juste, ça y est, je suis propriétaire, ça y est, je m'engage sur 25 ans, et puis maintenant, c'est bonjour les galères. Et je ne parle même pas de valeur, je parle aussi même de confort pour soi, d'être bien chez soi. Si on n'a pas de trois voies de faire, de se dire « Ok, j'ai appris un bien, je suis bien en guerre chez moi, je suis bien en été. Je sais que si je dois le revendre, c'est bien, je peux vraiment m'appuyer sur ça parce que j'ai fait un achat raisonné. » Et peut-être que ça va passer par une phase de « je baisse mes niveaux » . Mais ça aussi, on en vient quand on prépare le projet ensemble. Ça sera peut-être que je ne vais pas acheter une maison avec trois chambres, peut-être que je ne vais en acheter que deux. Mais l'argent que je vais gagner en négociant, je vais peut-être… optimiser mes pièces, les rendre modulables de façon à avoir une qualité de vie qui va être aussi bien que si j'avais eu trois chambres, peut-être même mieux, parce que j'aurais mis mon argent sur des choses qui valent vraiment la peine, vraiment le coût et qui vont faire gagner de l'argent et du confort sur le long terme. Voilà, je crois que je vais finir tout ça, Maria, mais voilà, ça m'anime de passer ces questions-là.
- Speaker #1
Oui, merci beaucoup, Mandine, pour la discussion parce que moi-même, j'ai appris des choses grâce à tes exemples. J'espère que pour nos clients c'était intéressant parce que les compétences jointes entre les sorties et les compétences techniques, exactement je pense que ça fait un binôme parfait de 100% de périmètre. Donc peut-être la faire à suivre et on va faire une autre vidéo, une autre fois.
- Speaker #0
Oui, avec plaisir Maria, ça a été vraiment un gros plaisir, vraiment voilà, enchantée de cette belle rencontre. Je te remercie de m'avoir proposé cet entretien ensemble. Merci beaucoup, Maria.