undefined cover
undefined cover
Comment sont réparties les charges de copropriété ? cover
Comment sont réparties les charges de copropriété ? cover
En toute expertise

Comment sont réparties les charges de copropriété ?

Comment sont réparties les charges de copropriété ?

06min |06/08/2025|

0

Play
undefined cover
undefined cover
Comment sont réparties les charges de copropriété ? cover
Comment sont réparties les charges de copropriété ? cover
En toute expertise

Comment sont réparties les charges de copropriété ?

Comment sont réparties les charges de copropriété ?

06min |06/08/2025|

0

Play

Description

La copropriété en 50 questions

Plongez dans l’univers souvent nébuleux de la copropriété grâce à une série de 50 épisodes courts, pédagogiques et accessibles à tous. Chaque épisode répond à une question pratique issue du guide « La copropriété expliquée simplement », pour aider propriétaires, syndics, copropriétaires ou curieux à mieux comprendre leurs droits, devoirs et marges de manœuvre.
Un ton clair, des exemples concrets, une touche d’humour, et surtout une volonté de transmettre, issue de l’expérience terrain d’une experte judiciaire.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans cette exploration issue de vos sources. Aujourd'hui, on se penche sur une question vraiment centrale pour beaucoup de gens et qui, soyons francs, génère pas mal de questions, parfois même des tensions. Comment on calcule et surtout comment on répartit ces fameuses charges de copropriété ? Alors pour nous éclairer, on a un guide pratique de la copropriété sous la main. L'objectif, c'est de décortiquer ensemble les mécanismes clés qui décident qui paie quoi pour toutes les dépenses communes. Prêt ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. Et le point de départ ? C'est déjà de savoir ce qu'elle couvre, ses charges. En gros, elle finance tout ce qui est nécessaire pour garder l'immeuble en bon état et le gérer.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Le nettoyage des parties communes, les petites réparations, l'assurance du bâtiment et aussi tout ce qui est administration, comme les honoraires du syndic qui gèrent l'ensemble.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc l'entretien de base, la conservation du bâtiment et sa gestion administrative.

  • Speaker #1

    Exactement. Et il faut ajouter à ça... Les dépenses qui sont liées aux services collectifs et aux équipements communs.

  • Speaker #0

    Comme le chauffage ? Oui,

  • Speaker #1

    le chauffage collectif, l'eau, l'entretien de l'ascenseur s'il y en a un. Enfin bref, tout ce qui sert collectivement aux habitants de l'immeuble.

  • Speaker #0

    Bon, ça peut vite représenter un sacré budget j'imagine. Mais la question qui revient toujours c'est, comment on divise la facture entre tout le monde ? C'est juste divisé par le nombre d'appartements ?

  • Speaker #1

    Ah non, ce serait trop simple malheureusement. La répartition, elle repose sur un principe fondamental. La cote-part des parties communes. Chaque lot, que ce soit un appartement, une cave, un parking, détiennent certaines cotes-parts de ces parties communes. Et ça, c'est souvent exprimé en tantième ou millième.

  • Speaker #0

    Des tantieèmes.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et ces tantieèmes, ils sont inscrits, noir sur blanc, dans le règlement de copropriété, le fameux RCP. C'est un peu la loi interne de l'immeuble. Et leur calcul, ce n'est pas fait au hasard. Ça prend en compte des critères objectifs. La superficie du lot, bien sûr. mais aussi sa situation dans l'immeuble. Un dernier étage avec vue, ce n'est pas pareil qu'un rez-de-chaussée. Sa consistance.

  • Speaker #0

    D'accord, donc tout est défini dans ce règlement. Mais est-ce que ça veut dire que toutes les charges, que ce soit le ménage ou l'ascenseur, sont réparties uniquement selon cet entième ?

  • Speaker #1

    Alors non, justement. C'est là qu'il y a une distinction importante à faire. Et le guide insiste là-dessus. Il y a en fait deux grandes catégories de charges. Elles ne suivent pas la même logique. D'un côté, on a les charges générales.

  • Speaker #0

    Ah oui, celles pour l'entretien, l'administration, la conservation dont on parlait au début ?

  • Speaker #1

    Précisément. Celles-là, elles sont réparties entre tous les copropriétaires et c'est proportionnel à leur cote par général en centième. C'est la contribution, disons, de base de chacun à la structure commune. Et de l'autre côté, il y a ce qu'on appelle les charges spéciales.

  • Speaker #0

    Spéciales, oui.

  • Speaker #1

    Oui, elles concernent spécifiquement les services collectifs et les équipements communs. L'ascenseur, le chauffage collectif, l'eau chaude si elle est collective. Et là... le critère de répartition change. On ne regarde plus seulement les tentièmes, mais on introduit la notion d'utilité objective que ces services ou équipements présentent pour chaque lot.

  • Speaker #0

    L'utilité objective. Le guide insiste sur ce terme, c'est vrai. Ça veut dire qu'on paye seulement si on peut objectivement utiliser le service, même si, personnellement, on choisit de ne pas le faire.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. L'exemple le plus parlant, c'est l'ascenseur. Si vous avez un lot au rez-de-chaussée, objectivement, vous n'avez aucune utilité de l'ascenseur pour y accéder.

  • Speaker #0

    Logique.

  • Speaker #1

    Donc vous ne participez pas aux frais de fonctionnement ou d'entretien de cet ascenseur. Si pareil pour un lot qui ne serait pas raccordé au chauffage collectif, s'il ne peut pas en bénéficier, son propriétaire n'a pas à payer pour ça.

  • Speaker #0

    C'est plus équitable en théorie, mais j'imagine que définir cette utilité objective, ça doit parfois animer les discussions en assemblée générale, non ? Le règlement de CoPro doit être hyper précis là-dessus.

  • Speaker #1

    Absolument. Le RCP, c'est vraiment la clé de voûte pour ça. Il doit définir très clairement ses clés de répartition spécifiques pour chaque équipement, pour chaque service. En se basant sur ce critère d'utilité. C'est fondamental.

  • Speaker #0

    D'accord. Et quid des grosses dépenses qui arrivent plus ponctuellement ? Je pense à un ravalement de façade, refaire la toiture. Comment on anticipe ça pour éviter des appels de fonds énormes d'un coup ?

  • Speaker #1

    La loi a mis en place un outil pour ça. Le fonds de travaux. Depuis la loi Allure, c'est devenu obligatoire pour la plupart des copropriétés.

  • Speaker #0

    Une sorte de tirelire commune ?

  • Speaker #1

    C'est un peu ça, une épargne forcée, si on veut. Chaque année, Les copropriétaires versent une cotisation, c'est au minimum 5% du budget prévisionnel annuel, et cet argent va dans un fonds dédié. L'idée, c'est d'anticiper et de pouvoir financer les gros travaux futurs sans avoir à demander des sommes colossales d'un coup. A noter que les toutes petites copropriétés peuvent parfois en être dispensées.

  • Speaker #0

    C'est une bonne chose pour lisser l'effort financier. Mais bon, tout ce système y repose sur le fait que chacun paye sa part. Le guide évoque le cas des impayés. Ça doit être un vrai casse-tête pour le syndic et pour les autres habitants.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est un problème majeur. Les impays d'un seul copropriétaire, ça pèse directement sur tous les autres. Le syndic, il a une obligation légale d'agir vite.

  • Speaker #0

    Il fait quoi concrètement ?

  • Speaker #1

    Il commence par des relances, une mise en demeure envoyée en recommandé. Et si ça ne suffit pas, il doit engager les procédures judiciaires pour récupérer l'argent. Ça peut aller de l'injonction de payer jusqu'à la saisie immobilière dans les cas les plus graves. C'est crucial pour que la copropriété puisse continuer à tourner et à payer ses propres factures.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc si on résume, pour savoir comment les charges sont réparties, il faut regarder les cotes-parts, les tentièmes, pour tout ce qui est frais généraux de l'immeuble.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et pour les services comme l'ascenseur, le chauffage, c'est le critère de l'utilité objective qui prime.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et le document de référence pour tout ça, c'est le règlement de copropriété. Sans oublier le fonds de travaux. pour anticiper les gros chantiers.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est une bonne synthèse. Et comprendre ces mécanismes, c'est vraiment essentiel. Pas seulement pour son propre portefeuille, mais aussi pour la transparence et, disons, l'équité dans la vie de l'immeuble. C'est pourquoi le guide insiste tant sur le fait d'éplucher ce règlement de copropriété avant même d'acheter un bien. C'est une étape à ne jamais, jamais négliger pour éviter les mauvaises surprises. Très clair.

  • Speaker #0

    Une dernière pensée pour la route, peut-être, à méditer.

  • Speaker #1

    On voit que ces règles de répartition, elles sont souvent définies dans des règlements qui peuvent être... Assez ancien, c'est la base du fonctionnement. Mais on peut se demander si elle colle toujours parfaitement aux réalités d'aujourd'hui. Je pense aux nouveaux équipements, aux enjeux énergétiques qui changent la donne. Trouver le bon équilibre entre la règle établie, parfois rigide, et l'évolution des besoins et des technologies, c'est sans doute un défi constant pour les copropriétés.

  • Speaker #0

    C'est une réflexion très pertinente pour conclure notre analyse du jour, basée sur vos documents. Merci beaucoup de nous avoir suivis, à très bientôt.

Description

La copropriété en 50 questions

Plongez dans l’univers souvent nébuleux de la copropriété grâce à une série de 50 épisodes courts, pédagogiques et accessibles à tous. Chaque épisode répond à une question pratique issue du guide « La copropriété expliquée simplement », pour aider propriétaires, syndics, copropriétaires ou curieux à mieux comprendre leurs droits, devoirs et marges de manœuvre.
Un ton clair, des exemples concrets, une touche d’humour, et surtout une volonté de transmettre, issue de l’expérience terrain d’une experte judiciaire.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans cette exploration issue de vos sources. Aujourd'hui, on se penche sur une question vraiment centrale pour beaucoup de gens et qui, soyons francs, génère pas mal de questions, parfois même des tensions. Comment on calcule et surtout comment on répartit ces fameuses charges de copropriété ? Alors pour nous éclairer, on a un guide pratique de la copropriété sous la main. L'objectif, c'est de décortiquer ensemble les mécanismes clés qui décident qui paie quoi pour toutes les dépenses communes. Prêt ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. Et le point de départ ? C'est déjà de savoir ce qu'elle couvre, ses charges. En gros, elle finance tout ce qui est nécessaire pour garder l'immeuble en bon état et le gérer.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Le nettoyage des parties communes, les petites réparations, l'assurance du bâtiment et aussi tout ce qui est administration, comme les honoraires du syndic qui gèrent l'ensemble.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc l'entretien de base, la conservation du bâtiment et sa gestion administrative.

  • Speaker #1

    Exactement. Et il faut ajouter à ça... Les dépenses qui sont liées aux services collectifs et aux équipements communs.

  • Speaker #0

    Comme le chauffage ? Oui,

  • Speaker #1

    le chauffage collectif, l'eau, l'entretien de l'ascenseur s'il y en a un. Enfin bref, tout ce qui sert collectivement aux habitants de l'immeuble.

  • Speaker #0

    Bon, ça peut vite représenter un sacré budget j'imagine. Mais la question qui revient toujours c'est, comment on divise la facture entre tout le monde ? C'est juste divisé par le nombre d'appartements ?

  • Speaker #1

    Ah non, ce serait trop simple malheureusement. La répartition, elle repose sur un principe fondamental. La cote-part des parties communes. Chaque lot, que ce soit un appartement, une cave, un parking, détiennent certaines cotes-parts de ces parties communes. Et ça, c'est souvent exprimé en tantième ou millième.

  • Speaker #0

    Des tantieèmes.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et ces tantieèmes, ils sont inscrits, noir sur blanc, dans le règlement de copropriété, le fameux RCP. C'est un peu la loi interne de l'immeuble. Et leur calcul, ce n'est pas fait au hasard. Ça prend en compte des critères objectifs. La superficie du lot, bien sûr. mais aussi sa situation dans l'immeuble. Un dernier étage avec vue, ce n'est pas pareil qu'un rez-de-chaussée. Sa consistance.

  • Speaker #0

    D'accord, donc tout est défini dans ce règlement. Mais est-ce que ça veut dire que toutes les charges, que ce soit le ménage ou l'ascenseur, sont réparties uniquement selon cet entième ?

  • Speaker #1

    Alors non, justement. C'est là qu'il y a une distinction importante à faire. Et le guide insiste là-dessus. Il y a en fait deux grandes catégories de charges. Elles ne suivent pas la même logique. D'un côté, on a les charges générales.

  • Speaker #0

    Ah oui, celles pour l'entretien, l'administration, la conservation dont on parlait au début ?

  • Speaker #1

    Précisément. Celles-là, elles sont réparties entre tous les copropriétaires et c'est proportionnel à leur cote par général en centième. C'est la contribution, disons, de base de chacun à la structure commune. Et de l'autre côté, il y a ce qu'on appelle les charges spéciales.

  • Speaker #0

    Spéciales, oui.

  • Speaker #1

    Oui, elles concernent spécifiquement les services collectifs et les équipements communs. L'ascenseur, le chauffage collectif, l'eau chaude si elle est collective. Et là... le critère de répartition change. On ne regarde plus seulement les tentièmes, mais on introduit la notion d'utilité objective que ces services ou équipements présentent pour chaque lot.

  • Speaker #0

    L'utilité objective. Le guide insiste sur ce terme, c'est vrai. Ça veut dire qu'on paye seulement si on peut objectivement utiliser le service, même si, personnellement, on choisit de ne pas le faire.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. L'exemple le plus parlant, c'est l'ascenseur. Si vous avez un lot au rez-de-chaussée, objectivement, vous n'avez aucune utilité de l'ascenseur pour y accéder.

  • Speaker #0

    Logique.

  • Speaker #1

    Donc vous ne participez pas aux frais de fonctionnement ou d'entretien de cet ascenseur. Si pareil pour un lot qui ne serait pas raccordé au chauffage collectif, s'il ne peut pas en bénéficier, son propriétaire n'a pas à payer pour ça.

  • Speaker #0

    C'est plus équitable en théorie, mais j'imagine que définir cette utilité objective, ça doit parfois animer les discussions en assemblée générale, non ? Le règlement de CoPro doit être hyper précis là-dessus.

  • Speaker #1

    Absolument. Le RCP, c'est vraiment la clé de voûte pour ça. Il doit définir très clairement ses clés de répartition spécifiques pour chaque équipement, pour chaque service. En se basant sur ce critère d'utilité. C'est fondamental.

  • Speaker #0

    D'accord. Et quid des grosses dépenses qui arrivent plus ponctuellement ? Je pense à un ravalement de façade, refaire la toiture. Comment on anticipe ça pour éviter des appels de fonds énormes d'un coup ?

  • Speaker #1

    La loi a mis en place un outil pour ça. Le fonds de travaux. Depuis la loi Allure, c'est devenu obligatoire pour la plupart des copropriétés.

  • Speaker #0

    Une sorte de tirelire commune ?

  • Speaker #1

    C'est un peu ça, une épargne forcée, si on veut. Chaque année, Les copropriétaires versent une cotisation, c'est au minimum 5% du budget prévisionnel annuel, et cet argent va dans un fonds dédié. L'idée, c'est d'anticiper et de pouvoir financer les gros travaux futurs sans avoir à demander des sommes colossales d'un coup. A noter que les toutes petites copropriétés peuvent parfois en être dispensées.

  • Speaker #0

    C'est une bonne chose pour lisser l'effort financier. Mais bon, tout ce système y repose sur le fait que chacun paye sa part. Le guide évoque le cas des impayés. Ça doit être un vrai casse-tête pour le syndic et pour les autres habitants.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est un problème majeur. Les impays d'un seul copropriétaire, ça pèse directement sur tous les autres. Le syndic, il a une obligation légale d'agir vite.

  • Speaker #0

    Il fait quoi concrètement ?

  • Speaker #1

    Il commence par des relances, une mise en demeure envoyée en recommandé. Et si ça ne suffit pas, il doit engager les procédures judiciaires pour récupérer l'argent. Ça peut aller de l'injonction de payer jusqu'à la saisie immobilière dans les cas les plus graves. C'est crucial pour que la copropriété puisse continuer à tourner et à payer ses propres factures.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc si on résume, pour savoir comment les charges sont réparties, il faut regarder les cotes-parts, les tentièmes, pour tout ce qui est frais généraux de l'immeuble.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et pour les services comme l'ascenseur, le chauffage, c'est le critère de l'utilité objective qui prime.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et le document de référence pour tout ça, c'est le règlement de copropriété. Sans oublier le fonds de travaux. pour anticiper les gros chantiers.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est une bonne synthèse. Et comprendre ces mécanismes, c'est vraiment essentiel. Pas seulement pour son propre portefeuille, mais aussi pour la transparence et, disons, l'équité dans la vie de l'immeuble. C'est pourquoi le guide insiste tant sur le fait d'éplucher ce règlement de copropriété avant même d'acheter un bien. C'est une étape à ne jamais, jamais négliger pour éviter les mauvaises surprises. Très clair.

  • Speaker #0

    Une dernière pensée pour la route, peut-être, à méditer.

  • Speaker #1

    On voit que ces règles de répartition, elles sont souvent définies dans des règlements qui peuvent être... Assez ancien, c'est la base du fonctionnement. Mais on peut se demander si elle colle toujours parfaitement aux réalités d'aujourd'hui. Je pense aux nouveaux équipements, aux enjeux énergétiques qui changent la donne. Trouver le bon équilibre entre la règle établie, parfois rigide, et l'évolution des besoins et des technologies, c'est sans doute un défi constant pour les copropriétés.

  • Speaker #0

    C'est une réflexion très pertinente pour conclure notre analyse du jour, basée sur vos documents. Merci beaucoup de nous avoir suivis, à très bientôt.

Share

Embed

You may also like

Description

La copropriété en 50 questions

Plongez dans l’univers souvent nébuleux de la copropriété grâce à une série de 50 épisodes courts, pédagogiques et accessibles à tous. Chaque épisode répond à une question pratique issue du guide « La copropriété expliquée simplement », pour aider propriétaires, syndics, copropriétaires ou curieux à mieux comprendre leurs droits, devoirs et marges de manœuvre.
Un ton clair, des exemples concrets, une touche d’humour, et surtout une volonté de transmettre, issue de l’expérience terrain d’une experte judiciaire.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans cette exploration issue de vos sources. Aujourd'hui, on se penche sur une question vraiment centrale pour beaucoup de gens et qui, soyons francs, génère pas mal de questions, parfois même des tensions. Comment on calcule et surtout comment on répartit ces fameuses charges de copropriété ? Alors pour nous éclairer, on a un guide pratique de la copropriété sous la main. L'objectif, c'est de décortiquer ensemble les mécanismes clés qui décident qui paie quoi pour toutes les dépenses communes. Prêt ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. Et le point de départ ? C'est déjà de savoir ce qu'elle couvre, ses charges. En gros, elle finance tout ce qui est nécessaire pour garder l'immeuble en bon état et le gérer.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Le nettoyage des parties communes, les petites réparations, l'assurance du bâtiment et aussi tout ce qui est administration, comme les honoraires du syndic qui gèrent l'ensemble.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc l'entretien de base, la conservation du bâtiment et sa gestion administrative.

  • Speaker #1

    Exactement. Et il faut ajouter à ça... Les dépenses qui sont liées aux services collectifs et aux équipements communs.

  • Speaker #0

    Comme le chauffage ? Oui,

  • Speaker #1

    le chauffage collectif, l'eau, l'entretien de l'ascenseur s'il y en a un. Enfin bref, tout ce qui sert collectivement aux habitants de l'immeuble.

  • Speaker #0

    Bon, ça peut vite représenter un sacré budget j'imagine. Mais la question qui revient toujours c'est, comment on divise la facture entre tout le monde ? C'est juste divisé par le nombre d'appartements ?

  • Speaker #1

    Ah non, ce serait trop simple malheureusement. La répartition, elle repose sur un principe fondamental. La cote-part des parties communes. Chaque lot, que ce soit un appartement, une cave, un parking, détiennent certaines cotes-parts de ces parties communes. Et ça, c'est souvent exprimé en tantième ou millième.

  • Speaker #0

    Des tantieèmes.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et ces tantieèmes, ils sont inscrits, noir sur blanc, dans le règlement de copropriété, le fameux RCP. C'est un peu la loi interne de l'immeuble. Et leur calcul, ce n'est pas fait au hasard. Ça prend en compte des critères objectifs. La superficie du lot, bien sûr. mais aussi sa situation dans l'immeuble. Un dernier étage avec vue, ce n'est pas pareil qu'un rez-de-chaussée. Sa consistance.

  • Speaker #0

    D'accord, donc tout est défini dans ce règlement. Mais est-ce que ça veut dire que toutes les charges, que ce soit le ménage ou l'ascenseur, sont réparties uniquement selon cet entième ?

  • Speaker #1

    Alors non, justement. C'est là qu'il y a une distinction importante à faire. Et le guide insiste là-dessus. Il y a en fait deux grandes catégories de charges. Elles ne suivent pas la même logique. D'un côté, on a les charges générales.

  • Speaker #0

    Ah oui, celles pour l'entretien, l'administration, la conservation dont on parlait au début ?

  • Speaker #1

    Précisément. Celles-là, elles sont réparties entre tous les copropriétaires et c'est proportionnel à leur cote par général en centième. C'est la contribution, disons, de base de chacun à la structure commune. Et de l'autre côté, il y a ce qu'on appelle les charges spéciales.

  • Speaker #0

    Spéciales, oui.

  • Speaker #1

    Oui, elles concernent spécifiquement les services collectifs et les équipements communs. L'ascenseur, le chauffage collectif, l'eau chaude si elle est collective. Et là... le critère de répartition change. On ne regarde plus seulement les tentièmes, mais on introduit la notion d'utilité objective que ces services ou équipements présentent pour chaque lot.

  • Speaker #0

    L'utilité objective. Le guide insiste sur ce terme, c'est vrai. Ça veut dire qu'on paye seulement si on peut objectivement utiliser le service, même si, personnellement, on choisit de ne pas le faire.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. L'exemple le plus parlant, c'est l'ascenseur. Si vous avez un lot au rez-de-chaussée, objectivement, vous n'avez aucune utilité de l'ascenseur pour y accéder.

  • Speaker #0

    Logique.

  • Speaker #1

    Donc vous ne participez pas aux frais de fonctionnement ou d'entretien de cet ascenseur. Si pareil pour un lot qui ne serait pas raccordé au chauffage collectif, s'il ne peut pas en bénéficier, son propriétaire n'a pas à payer pour ça.

  • Speaker #0

    C'est plus équitable en théorie, mais j'imagine que définir cette utilité objective, ça doit parfois animer les discussions en assemblée générale, non ? Le règlement de CoPro doit être hyper précis là-dessus.

  • Speaker #1

    Absolument. Le RCP, c'est vraiment la clé de voûte pour ça. Il doit définir très clairement ses clés de répartition spécifiques pour chaque équipement, pour chaque service. En se basant sur ce critère d'utilité. C'est fondamental.

  • Speaker #0

    D'accord. Et quid des grosses dépenses qui arrivent plus ponctuellement ? Je pense à un ravalement de façade, refaire la toiture. Comment on anticipe ça pour éviter des appels de fonds énormes d'un coup ?

  • Speaker #1

    La loi a mis en place un outil pour ça. Le fonds de travaux. Depuis la loi Allure, c'est devenu obligatoire pour la plupart des copropriétés.

  • Speaker #0

    Une sorte de tirelire commune ?

  • Speaker #1

    C'est un peu ça, une épargne forcée, si on veut. Chaque année, Les copropriétaires versent une cotisation, c'est au minimum 5% du budget prévisionnel annuel, et cet argent va dans un fonds dédié. L'idée, c'est d'anticiper et de pouvoir financer les gros travaux futurs sans avoir à demander des sommes colossales d'un coup. A noter que les toutes petites copropriétés peuvent parfois en être dispensées.

  • Speaker #0

    C'est une bonne chose pour lisser l'effort financier. Mais bon, tout ce système y repose sur le fait que chacun paye sa part. Le guide évoque le cas des impayés. Ça doit être un vrai casse-tête pour le syndic et pour les autres habitants.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est un problème majeur. Les impays d'un seul copropriétaire, ça pèse directement sur tous les autres. Le syndic, il a une obligation légale d'agir vite.

  • Speaker #0

    Il fait quoi concrètement ?

  • Speaker #1

    Il commence par des relances, une mise en demeure envoyée en recommandé. Et si ça ne suffit pas, il doit engager les procédures judiciaires pour récupérer l'argent. Ça peut aller de l'injonction de payer jusqu'à la saisie immobilière dans les cas les plus graves. C'est crucial pour que la copropriété puisse continuer à tourner et à payer ses propres factures.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc si on résume, pour savoir comment les charges sont réparties, il faut regarder les cotes-parts, les tentièmes, pour tout ce qui est frais généraux de l'immeuble.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et pour les services comme l'ascenseur, le chauffage, c'est le critère de l'utilité objective qui prime.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et le document de référence pour tout ça, c'est le règlement de copropriété. Sans oublier le fonds de travaux. pour anticiper les gros chantiers.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est une bonne synthèse. Et comprendre ces mécanismes, c'est vraiment essentiel. Pas seulement pour son propre portefeuille, mais aussi pour la transparence et, disons, l'équité dans la vie de l'immeuble. C'est pourquoi le guide insiste tant sur le fait d'éplucher ce règlement de copropriété avant même d'acheter un bien. C'est une étape à ne jamais, jamais négliger pour éviter les mauvaises surprises. Très clair.

  • Speaker #0

    Une dernière pensée pour la route, peut-être, à méditer.

  • Speaker #1

    On voit que ces règles de répartition, elles sont souvent définies dans des règlements qui peuvent être... Assez ancien, c'est la base du fonctionnement. Mais on peut se demander si elle colle toujours parfaitement aux réalités d'aujourd'hui. Je pense aux nouveaux équipements, aux enjeux énergétiques qui changent la donne. Trouver le bon équilibre entre la règle établie, parfois rigide, et l'évolution des besoins et des technologies, c'est sans doute un défi constant pour les copropriétés.

  • Speaker #0

    C'est une réflexion très pertinente pour conclure notre analyse du jour, basée sur vos documents. Merci beaucoup de nous avoir suivis, à très bientôt.

Description

La copropriété en 50 questions

Plongez dans l’univers souvent nébuleux de la copropriété grâce à une série de 50 épisodes courts, pédagogiques et accessibles à tous. Chaque épisode répond à une question pratique issue du guide « La copropriété expliquée simplement », pour aider propriétaires, syndics, copropriétaires ou curieux à mieux comprendre leurs droits, devoirs et marges de manœuvre.
Un ton clair, des exemples concrets, une touche d’humour, et surtout une volonté de transmettre, issue de l’expérience terrain d’une experte judiciaire.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans cette exploration issue de vos sources. Aujourd'hui, on se penche sur une question vraiment centrale pour beaucoup de gens et qui, soyons francs, génère pas mal de questions, parfois même des tensions. Comment on calcule et surtout comment on répartit ces fameuses charges de copropriété ? Alors pour nous éclairer, on a un guide pratique de la copropriété sous la main. L'objectif, c'est de décortiquer ensemble les mécanismes clés qui décident qui paie quoi pour toutes les dépenses communes. Prêt ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. Et le point de départ ? C'est déjà de savoir ce qu'elle couvre, ses charges. En gros, elle finance tout ce qui est nécessaire pour garder l'immeuble en bon état et le gérer.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Le nettoyage des parties communes, les petites réparations, l'assurance du bâtiment et aussi tout ce qui est administration, comme les honoraires du syndic qui gèrent l'ensemble.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc l'entretien de base, la conservation du bâtiment et sa gestion administrative.

  • Speaker #1

    Exactement. Et il faut ajouter à ça... Les dépenses qui sont liées aux services collectifs et aux équipements communs.

  • Speaker #0

    Comme le chauffage ? Oui,

  • Speaker #1

    le chauffage collectif, l'eau, l'entretien de l'ascenseur s'il y en a un. Enfin bref, tout ce qui sert collectivement aux habitants de l'immeuble.

  • Speaker #0

    Bon, ça peut vite représenter un sacré budget j'imagine. Mais la question qui revient toujours c'est, comment on divise la facture entre tout le monde ? C'est juste divisé par le nombre d'appartements ?

  • Speaker #1

    Ah non, ce serait trop simple malheureusement. La répartition, elle repose sur un principe fondamental. La cote-part des parties communes. Chaque lot, que ce soit un appartement, une cave, un parking, détiennent certaines cotes-parts de ces parties communes. Et ça, c'est souvent exprimé en tantième ou millième.

  • Speaker #0

    Des tantieèmes.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et ces tantieèmes, ils sont inscrits, noir sur blanc, dans le règlement de copropriété, le fameux RCP. C'est un peu la loi interne de l'immeuble. Et leur calcul, ce n'est pas fait au hasard. Ça prend en compte des critères objectifs. La superficie du lot, bien sûr. mais aussi sa situation dans l'immeuble. Un dernier étage avec vue, ce n'est pas pareil qu'un rez-de-chaussée. Sa consistance.

  • Speaker #0

    D'accord, donc tout est défini dans ce règlement. Mais est-ce que ça veut dire que toutes les charges, que ce soit le ménage ou l'ascenseur, sont réparties uniquement selon cet entième ?

  • Speaker #1

    Alors non, justement. C'est là qu'il y a une distinction importante à faire. Et le guide insiste là-dessus. Il y a en fait deux grandes catégories de charges. Elles ne suivent pas la même logique. D'un côté, on a les charges générales.

  • Speaker #0

    Ah oui, celles pour l'entretien, l'administration, la conservation dont on parlait au début ?

  • Speaker #1

    Précisément. Celles-là, elles sont réparties entre tous les copropriétaires et c'est proportionnel à leur cote par général en centième. C'est la contribution, disons, de base de chacun à la structure commune. Et de l'autre côté, il y a ce qu'on appelle les charges spéciales.

  • Speaker #0

    Spéciales, oui.

  • Speaker #1

    Oui, elles concernent spécifiquement les services collectifs et les équipements communs. L'ascenseur, le chauffage collectif, l'eau chaude si elle est collective. Et là... le critère de répartition change. On ne regarde plus seulement les tentièmes, mais on introduit la notion d'utilité objective que ces services ou équipements présentent pour chaque lot.

  • Speaker #0

    L'utilité objective. Le guide insiste sur ce terme, c'est vrai. Ça veut dire qu'on paye seulement si on peut objectivement utiliser le service, même si, personnellement, on choisit de ne pas le faire.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. L'exemple le plus parlant, c'est l'ascenseur. Si vous avez un lot au rez-de-chaussée, objectivement, vous n'avez aucune utilité de l'ascenseur pour y accéder.

  • Speaker #0

    Logique.

  • Speaker #1

    Donc vous ne participez pas aux frais de fonctionnement ou d'entretien de cet ascenseur. Si pareil pour un lot qui ne serait pas raccordé au chauffage collectif, s'il ne peut pas en bénéficier, son propriétaire n'a pas à payer pour ça.

  • Speaker #0

    C'est plus équitable en théorie, mais j'imagine que définir cette utilité objective, ça doit parfois animer les discussions en assemblée générale, non ? Le règlement de CoPro doit être hyper précis là-dessus.

  • Speaker #1

    Absolument. Le RCP, c'est vraiment la clé de voûte pour ça. Il doit définir très clairement ses clés de répartition spécifiques pour chaque équipement, pour chaque service. En se basant sur ce critère d'utilité. C'est fondamental.

  • Speaker #0

    D'accord. Et quid des grosses dépenses qui arrivent plus ponctuellement ? Je pense à un ravalement de façade, refaire la toiture. Comment on anticipe ça pour éviter des appels de fonds énormes d'un coup ?

  • Speaker #1

    La loi a mis en place un outil pour ça. Le fonds de travaux. Depuis la loi Allure, c'est devenu obligatoire pour la plupart des copropriétés.

  • Speaker #0

    Une sorte de tirelire commune ?

  • Speaker #1

    C'est un peu ça, une épargne forcée, si on veut. Chaque année, Les copropriétaires versent une cotisation, c'est au minimum 5% du budget prévisionnel annuel, et cet argent va dans un fonds dédié. L'idée, c'est d'anticiper et de pouvoir financer les gros travaux futurs sans avoir à demander des sommes colossales d'un coup. A noter que les toutes petites copropriétés peuvent parfois en être dispensées.

  • Speaker #0

    C'est une bonne chose pour lisser l'effort financier. Mais bon, tout ce système y repose sur le fait que chacun paye sa part. Le guide évoque le cas des impayés. Ça doit être un vrai casse-tête pour le syndic et pour les autres habitants.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est un problème majeur. Les impays d'un seul copropriétaire, ça pèse directement sur tous les autres. Le syndic, il a une obligation légale d'agir vite.

  • Speaker #0

    Il fait quoi concrètement ?

  • Speaker #1

    Il commence par des relances, une mise en demeure envoyée en recommandé. Et si ça ne suffit pas, il doit engager les procédures judiciaires pour récupérer l'argent. Ça peut aller de l'injonction de payer jusqu'à la saisie immobilière dans les cas les plus graves. C'est crucial pour que la copropriété puisse continuer à tourner et à payer ses propres factures.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc si on résume, pour savoir comment les charges sont réparties, il faut regarder les cotes-parts, les tentièmes, pour tout ce qui est frais généraux de l'immeuble.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et pour les services comme l'ascenseur, le chauffage, c'est le critère de l'utilité objective qui prime.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et le document de référence pour tout ça, c'est le règlement de copropriété. Sans oublier le fonds de travaux. pour anticiper les gros chantiers.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est une bonne synthèse. Et comprendre ces mécanismes, c'est vraiment essentiel. Pas seulement pour son propre portefeuille, mais aussi pour la transparence et, disons, l'équité dans la vie de l'immeuble. C'est pourquoi le guide insiste tant sur le fait d'éplucher ce règlement de copropriété avant même d'acheter un bien. C'est une étape à ne jamais, jamais négliger pour éviter les mauvaises surprises. Très clair.

  • Speaker #0

    Une dernière pensée pour la route, peut-être, à méditer.

  • Speaker #1

    On voit que ces règles de répartition, elles sont souvent définies dans des règlements qui peuvent être... Assez ancien, c'est la base du fonctionnement. Mais on peut se demander si elle colle toujours parfaitement aux réalités d'aujourd'hui. Je pense aux nouveaux équipements, aux enjeux énergétiques qui changent la donne. Trouver le bon équilibre entre la règle établie, parfois rigide, et l'évolution des besoins et des technologies, c'est sans doute un défi constant pour les copropriétés.

  • Speaker #0

    C'est une réflexion très pertinente pour conclure notre analyse du jour, basée sur vos documents. Merci beaucoup de nous avoir suivis, à très bientôt.

Share

Embed

You may also like