- Speaker #0
Ce n'est pas parce que je fonctionne moi comme ça, en spontané, de manière innée. On fonctionne tous comme ça. Ce que j'ai bien aimé, c'est de mieux comprendre mon mode de fonctionnement pour m'adapter, l'expliciter aux autres, leur faire expliciter leur mode de fonctionnement pour collaborer beaucoup plus efficacement.
- Speaker #1
Bienvenue dans notre podcast Culture Talent. Je suis Florence Hardy, créatrice du Labo des talents. Chaque mois, des dirigeants et des managers se confient à moi et partagent comment ils s'appuient sur leur talent naturel pour réussir tout en étant pleinement eux-mêmes. Ils nous parlent aussi du choix qui les anime, faire le pari d'aller chercher, de mobiliser et de propulser tous les potentiels de leurs équipes pour assurer le succès de leur entreprise. Culture Talent, un podcast proposé par le Labo des talents et animé par Florence Hardy. Bonjour à tous. Alors aujourd'hui, pour ce nouvel épisode de Culture Talent, je suis particulièrement touchée de t'accueillir et d'accueillir Jean-Cédric Costa, qui est Chief Information Officer à la Redoute. Bonjour Jean-Cédric.
- Speaker #0
Bonjour Florence.
- Speaker #1
Alors, merci beaucoup d'avoir accepté de rejoindre le podcast et d'être interviewé ce matin. Et je disais que j'étais touchée parce qu'en fait, tu es pour moi l'un des pionniers de la démarche talent en France. Et tu es une des premières personnes avec qui on a mené des parcours de relativement moyen terme à partir des talents. Mais on en reparlera, ne brûlons pas les étapes. Donc aujourd'hui, tu es à la tête de tout ce qui est IT à La Redoute. C'est une entreprise emblématique que tout le monde en France connaît. On a l'image d'Epinal de La Redoute, mais alors je pense que ça a beaucoup évolué. Donc est-ce que tu peux nous dire un mot de Redoute aujourd'hui ? C'est qui ? C'est quoi ?
- Speaker #0
Alors La Redoute, aujourd'hui, c'est un acteur du e-commerce spécialisé dans l'univers de la maison, de la décoration, que ce soit sur les meubles, le linge de maison, la petite décoration, et on a encore une activité aussi sur la mode. On est présent en France et à l'international, en Europe.
- Speaker #1
Ok, et donc on voit que par rapport à l'image qu'on a tous en tête, enfin en tout cas les gens de ma génération sur... Le catalogue, l'énorme catalogue de la redoute, maintenant le catalogue n'y en a plus, les produits ont changé et il y a l'international, ce qui je pense n'était pas le cas avant. Donc on imagine qu'en tant que CIO, ça donne des enjeux spécifiques. Est-ce que tu peux nous dire un peu ce dont tu as la charge, ce dont tu as la responsabilité ?
- Speaker #0
Alors effectivement, le catalogue a été entièrement remplacé par le digital, que ce soit nos sites web dans les différents pays ou nos applications mobiles dans les différents pays. Et ce dont j'ai la charge, c'est à la fois toute la dimension technologie, ça veut dire les systèmes d'information qui font face aux clients, la plateforme digitale, mais aussi les systèmes d'information utilisés par l'interne de l'entreprise, nos entrepôts, nos systèmes de distribution, mais aussi nos fonctions finances, ressources humaines ou commerciales, mais aussi toute la partie data, intelligence artificielle, qui est essentielle aujourd'hui pour piloter, faire les bons choix. Et enfin, le deuxième point de mon activité, outre la technologie, c'est la partie opération, c'est-à-dire prendre en charge la satisfaction du client à partir du moment où il a passé la commande avec, par exemple, la gestion du paiement, de la fraude.
- Speaker #1
Aussi. Donc, ça fait beaucoup de sujets variés, on imagine assez complexes à travers les frontières. Combien de personnes pour gérer ça dans tes équipes ?
- Speaker #0
Alors mon équipe, c'est un peu plus de 300 personnes réparties entre la France et le Portugal.
- Speaker #1
Ok, donc France, Portugal, 300 personnes, donc ça fait beaucoup de monde. On va voir, ça va être très intéressant de décrypter comment tes talents te permettent de faire ça. Tu peux nous parler un petit peu de ton parcours, comment tu es arrivé à aujourd'hui exercer ces fonctions-là ?
- Speaker #0
Alors, mon parcours, j'ai changé de secteur d'activité à chaque fois que j'ai changé d'entreprise, et pourtant il y a un fil conducteur, c'est que j'ai toujours travaillé dans des entreprises à fort caractère entrepreneurial, et je les ai toujours rejoints à un moment où il fallait les accompagner dans le passage à l'échelle. dans le changement de business model. Donc, j'ai travaillé à la fois dans les médias, la télévision payante, au moment où on passait de la télévision par satellite à la télévision, aujourd'hui, commune sur Internet, dans le secteur des utilities, dans la tech chez Criteo. Et désormais, dans le e-commerce avec la redoute, où tout l'enjeu, c'est de passer à l'échelle, par exemple, à l'international.
- Speaker #1
Ok. Tous les gens qui nous suivent sur ce podcast savent qu'on parle de talent. J'aimerais te demander comment toi tu as rencontré cette approche, cette méthode et qu'est-ce que ça t'a fait au départ ?
- Speaker #0
Alors, la première fois où j'ai rencontré cette méthode, ça devait être en 2016, lors d'un séminaire avec mon chef et mes pères. Oui, j'avoue que j'arrivais dans ce séminaire, toujours un petit peu dans le casque, on voit encore ça faire. Et l'approche qu'on a pris talent, j'ai trouvé super intéressante parce que ça m'a parlé. En fait, c'est la première fois pour avoir fait d'autres méthodes. La première fois où... Ça me parlait, où j'ai trouvé vraiment derrière chacun des talents. On avait travaillé mon top 5 à l'époque. Je me dis, tiens, ça me parle. Et je me souviens quand je voyais le descriptif des talents, qu'un moment on me disait, soulignez ce qui vous parle le plus dans ce descriptif. J'ai quasiment tout souligné sur quasiment mon top 5. Et ça me parlait vraiment. Je me dis, tiens, ça me décrit, ça m'a permis de mettre des mots sur la manière dont je fonctionnais au quotidien. Et je me dis que la capacité à mettre des mots, elle est hyper intéressante. parce que mieux se comprendre, c'est mieux exploiter ses forces, c'est mieux savoir en parler, c'est mieux savoir se faire comprendre.
- Speaker #1
Ok, c'est super. Je me souviens très bien quand on s'est rencontrés la première fois, c'était peu de temps après ça et tu m'as dit moi j'étais arrivé quand même un peu à reculons parce que les trucs où il faut parler de soi, c'est pas forcément mon kiff. Et là, il y a eu une espèce d'adéquation immédiate. Alors, je pense que tout le monde l'attend maintenant. Est-ce que tu peux nous dire, s'il te plaît, ton top 5 ?
- Speaker #0
Mon top 5, c'est strategic, c'est ensuite responsibility, ensuite c'est input, mon quatrième, ça va être futuristic et le cinquième, relator.
- Speaker #1
Si tu mets ton top 5 en lien avec le parcours que tu viens de nous présenter, quel est peut-être le talent qui t'a propulsé, qui t'a accompagné tout au long et que tu vois en toi depuis toujours ?
- Speaker #0
En fait, ça va être le premier, strategic. C'est qu'à chaque fois, je pense, dans la manière dont on fonctionne, J'adore explorer les possibilités, trouver mes objectifs. J'aime bien qu'on me donne une direction, mais pas forcément trop précise. Et je trouve assez facilement mes objectifs. J'aime bien explorer 10 000 possibilités pour avancer, même si je sais que c'est la 10 000 unième qui sera la réalité. Voilà, ça c'est vraiment ce qui m'a... Je pense le plus guidé. Et après, c'est assez lié à futuristic parce que j'aime bien imaginer demain. Ce qui me motive, c'est demain, qu'est-ce qu'on va faire ? J'aime bien en parler. Mais demain m'intéresse surtout en disant comment on y arrive. Et ça m'aide à y aller. Moi, juste dire oui, il faudrait que ce soit comme ça, ça ne m'intéresse pas tant que de le mettre en œuvre.
- Speaker #1
Donc, c'est rêver à ce que ça pourrait être ou imaginer l'avenir, mais alors pour savoir comment... va pouvoir y aller de façon très concrète, step by step. Il y a beaucoup d'agilité, beaucoup de rapidité. J'en profite pour dire au passage que stratégique, c'est un mot assez fort et qu'on se dit, je pense pour tous les dirigeants, tous les managers, qu'il faut avoir de la stratégie dans sa pratique. Le talent stratégique, c'est un tout petit peu différent, c'est décalé. C'est quelque chose qui est extrêmement intuitif et qui voit tous les chemins possibles, qui va trier et choisir spontanément, rapidement, sans même que l'extérieur s'en soit rendu compte, la meilleure option. On a beaucoup parlé, toi et moi, de ce thème-là. J'aimerais te demander, en pensant aux gens qui nous écoutent, qu'est-ce que tu pourrais donner comme conseil peut-être à quelqu'un qui a aussi ce thème dans ses talents ? Qu'est-ce que ton expérience et la maturation de ce talent te dit que tu pourrais nous partager ?
- Speaker #0
Je pense qu'une des choses importantes, c'est d'arriver à expliciter aux gens Voilà, dans ma tête, ce qui va se passer, c'est explorer toute une série de possibilités. C'est mon mode de fonctionnement, mais que j'en ai besoin pour faire le tri. En plus, j'ai tendance à parler vite, à aimer partager ces choses-là. Et du coup, je peux assez vite perdre les gens. Donc, ce que j'ai appris à mettre sous contrôle, c'est aussi expliciter la démarche, expliciter les options et de dire finalement, c'est aussi mon job que de réorienter. Parce que ce n'est pas parce qu'on explore... plusieurs chemins qu'on sait exactement lequel on va prendre.
- Speaker #1
Et qu'il faut le prendre ensemble aussi, certainement.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Ok, super. Merci beaucoup. Je trouve que c'est hyper intéressant qu'on puisse entendre comment concrètement, au-delà de se dire, oui, ça c'est bien moi, on en fait quelque chose et on le bonifie, on l'optimise avec le temps. Alors, ton deuxième talent, c'est Responsibility en anglais, Responsabilité en français. Je crois que c'est quand même aussi quelque chose qui... te caractérise vraiment. Qu'est-ce que tu nous dirais de toi à travers ce talent-là ?
- Speaker #0
Concernant le responsibility, je dirais, si je m'engage à quelque chose, je veux que ça arrive, je ferai tout pour que ça arrive. Et je pense qu'aujourd'hui, dans ma capacité d'influence, dans la manière dont les gens me voient, ils savent que si je dis que je vais faire quelque chose, je vais le faire et que je mettrai tout en œuvre. C'est un peu ce que je disais un peu plus tôt par rapport à la stratégie. Ce qui m'intéresse, ce n'est pas simplement la vision ou les chemins, c'est de les mettre en œuvre. Pour moi, c'est vraiment... cet engagement, ce sens de l'exigence. Je pense qu'il ne faut pas que les choses soient juste des paroles en l'air.
- Speaker #1
Il y a quelque chose qui est très, on dit en anglais, walk the talk dans Responsibility.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Je dis ce qu'il faut faire. Éventuellement, ça peut être un peu directif par moment. Peut-être qu'on va en parler. Je dis ce qu'il faut faire, mais je le fais aussi moi-même et je vais jusqu'au bout de ce que j'ai dit que j'allais faire.
- Speaker #0
Exactement. Et je pense que quand je parlais même d'exigence, je vais me l'appliquer à moi, aux autres, effectivement aussi. Mais c'est très important et je pense que ce qui me motive, et ce que je vais faire au quotidien, c'est réaliser des choses, aligner tout ce qu'il faut, équipe, personnes, conditions, pour qu'on arrive à l'objectif. Et ce que j'ai indiqué un peu plus tôt, ce qui me motive, c'est la capacité de réaliser, de réellement faire, pas juste parler d'un futur théorique que je trouverais à mon sens un peu trop générique.
- Speaker #1
Donc on entend bien en trame de fond le talent futuristique. aussi dans ton top 5 qui se projettent loin. La stratégie, si je résume, qui sait comment y aller, et Responsability qui s'y colle avec les autres. Sur ce talent-là, en tant que patron, finalement, avec une très large équipe d'environ 300 personnes, est-ce que parfois c'est quelque chose qui a des effets qui ne sont pas ceux que tu souhaites ?
- Speaker #0
Alors, chaque talent... Alors, on va dire un autre côté sur la partie responsibility. Il a fallu que je travaille aussi la délégation. C'est que des fois, ça va me pousser beaucoup. Je ne vais pas forcément assez déléguer. Je vais me sentir tellement engagé que je vais avoir un peu trop de contrôle. Bon, on va dire les années passant, j'ai appris à gérer mieux ça. C'est peut-être pas encore parfait, mais pour moi, c'est extrêmement important. Et puis... finalement, pour mener à bien, on a besoin de ce collectif. Donc, c'est aussi quelque chose que j'ai été amené à faire assez naturellement.
- Speaker #1
Oui, et puis on voit, alors j'ai un peu de recul, ça fait 7-8 ans qu'on se connaît, l'évolution et la montée en puissance de ce responsabilité qui se positionne petit à petit à d'autres niveaux, finalement. Comment on fait évoluer l'application de son talent ? Est-ce que c'est sur la tâche ? Est-ce que c'est sur l'équipe ? Est-ce que c'est sur l'organisation ? Et ça, c'est vraiment un chemin d'évolution, je trouve que tu incarnes très, très bien.
- Speaker #0
Pour moi, c'est important de s'assurer que les gens avec qui je travaille ont pas le même, mais aussi un sens de l'exigence et du résultat. Et donc, oui, c'est quelque chose aussi, l'responsabilité qui se délègue.
- Speaker #1
Alors, on va faire un petit détour. On ne va pas suivre le top 5 exactement dans l'ordre. J'ai envie de te questionner. Justement, tu parles de s'entourer de gens qui ont aussi le sens des responsabilités, qui ont aussi le sens de l'engagement. Et donc, je bifurque, tu le sens venir vers ce talent. En anglais, Relator, en français, pour les gens qui nous écoutent, ça s'appelle dans le répertoire CliftonStrengths, relationnel. C'est un petit peu un faux ami. Qu'est-ce que c'est ce Relator, Jean-Cédric, pour toi ?
- Speaker #0
Relator, pour moi, c'est le mode de fonctionnement. Je ne suis pas forcément quelqu'un qui va être naturellement à l'aise avec 100 personnes que je ne connais pas et qui va se créer des nouvelles relations en claquant des doigts. J'admire cette capacité. Moi, je vais beaucoup... apprécier, développer les relations avec des gens que je connais déjà. Et je vais considérer aussi que pour développer ces relations, il faut être assez authentique, se mettre à risque, partager, qu'il faut rentrer dans le fond, dans la matière. Et ça, c'est vrai que c'est quelque chose que j'aime bien faire avec les gens avec lesquels je travaille ou que je collabore régulièrement. Je trouve que ça crée du lien, ça crée de la confiance, ça crée de la résilience. dans les moments difficiles, on peut se dire beaucoup de choses, y compris les choses difficiles, quand on dérape, quand on fait quelque chose de pas bien, surtout dans un rôle de management où finalement ça isole le management, les gens n'osent pas faire du feedback, donc on est un peu tout seul et on peut faire des belles idioties sans avoir le feedback. Et Relator, pour moi, je l'utilise comme un mécanisme compensatoire. La solidité des relations fait que je vais quand même arriver à avoir du feedback qui va me permettre de me recaler. Ce qui est d'autant plus important dans un côté stratégique, c'est que finalement, il faut s'adapter en chemin. Soi-même, on influe sur la manière dont on avance. Et puis, il faut corriger la trajectoire. Il y a besoin de feedback et Relator est ma manière de l'obtenir. Après, ça ne veut pas dire que je travaille avec les mêmes personnes depuis plus de 20 ans. Mais... Ça veut dire que c'est les nouveaux, les personnes que je rencontre, je vais aimer, développer, créer ce lien.
- Speaker #1
Il y a une phase de s'apprivoiser, d'acclimater, d'apprendre à vraiment se connaître et ensuite de créer quelque chose de très soudé.
- Speaker #0
Totalement. Et voilà, on crée ces liens-là et je peux les créer aussi avec des gens qui, eux, n'ont pas Relator dans leur top 5. Preuve. Effectivement, nous aussi.
- Speaker #1
C'est relativement bas. On parle beaucoup de l'équipe autour de toi en interne. Je me demandais aussi comment peut-être ce Relator peut... S'incarner dans tes relations avec des parties prenantes, avec l'extérieur, au-delà, je dirais, du périmètre stricto sensu de l'IT et des opérations ?
- Speaker #0
Alors, effectivement, Relator, c'est un mode de fonctionnement. Ce n'est pas limité à mes collaborateurs proches, à mes N-1, mais c'est quelque chose que je vais mettre en œuvre aussi avec l'ensemble de mes partenaires métiers, mon patron, mes collègues du COMEX de la Redoute, les gens avec qui je collabore comme toi au fil du temps. temps, moi ça me permet de faire passer de la confiance, ça me permet de créer des liens où je peux expliciter ce que je fais, ce que mon équipe fait, surtout dans un rôle qui historiquement est très technique, et où souvent on ne prend rien à l'informatique, ça ne marche pas, ou ça marche, on ne sait pas pourquoi, ou vous faites plein de projets, ça dure longtemps, mais est-ce qu'on a confiance, qu'est-ce que vous faites réellement ? Et à travers Relator, ça me donne des temps d'échange, de prendre le temps et finalement, On a chacun nos domaines d'expertise et à travers la confiance, l'échange, il y a un transfert un peu de confiance, même si on n'a pas forcément... Moi, je n'ai pas l'expertise de mes collègues du COMEX, ils ne sont pas les mêmes que moi, mais on prend le temps d'expliciter, d'avoir du feedback et ensuite, c'est mon boulot que de le traduire dans les deux sens. Et vraiment, et d'ailleurs, de toute façon, c'est un talent que mes relations amicales, personnelles, j'ai un cercle d'amis plus limité, proche, mais j'ai des relations qui ont 25, 30 ans.
- Speaker #1
Super solide, qui est quand même très basé sur l'authenticité. Donc tu nous parlais de feedback, parce que ça, dans toutes les entreprises, on nous dit le feedback, on a du mal, etc. Donc là, il y a quelque chose qui peut s'incarner dans vraiment une vraie connexion à l'autre, la capacité à dire ce qui va, à dire ce qui ne va pas, à s'entendre dire ce qui va et ce qui ne va pas. Et du coup... Dans ce que tu nous décrivais, par exemple, un peu de tes relations avec tes pères en COMEX, j'imagine que ça fait gagner du temps. C'est un temps pris pour se connaître, se connecter, se dire les choses, mais derrière, c'est sans doute un accélérateur.
- Speaker #0
C'est un énorme accélérateur et on a cette force. C'est d'ailleurs une des forces du COMEX de la Redoute. C'est le lien qu'on a, le côté non politique et des relations très proches. Je pense que... C'est quelque chose qui fait vraiment une de nos forces et qui me correspond particulièrement bien dans un contexte entrepreneurial où Dieu sait qu'il y en a des choses à changer.
- Speaker #1
Ok, alors justement, parlons des choses à changer. Je sais que dans ta vision, l'IT, même s'il y a plein de gens qui, comme tu disais, ne peuvent ni rien comprendre, trouvent ça trop technique, trop abscons, etc. C'est quand même l'endroit où se créent pas mal de dynamiques de changement et de transformation. Quelle est la vision que tu as pour la construction, la transformation de l'entreprise et spécifiquement à travers l'IT et toutes les données, les outils, les applications que vous construisez ?
- Speaker #0
Alors ce que je trouve particulièrement génial dans mon... dans mon job, c'est que je vois tout le fonctionnement de l'entreprise. Et là, ça doit être un input qui parle, mais ce que j'adore, c'est que je vois le fonctionnement et les dysfonctionnements d'une entreprise dans sa transversalité, du commercial à la finance, en passant par les ressources humaines, la logistique, le digital. C'est un point d'observation assez unique. Aujourd'hui, l'IT est présent dans chacune des fonctions. Pour moi, ça permet d'observer les processus, les manières de fonctionner, de dé-siloter. Donc ça, je trouve ça extrêmement intéressant, ça me nourrit, ça permet de voir qu'est-ce qui a amélioré. Et puis ensuite, d'échanger avec ses pairs, les autres équipes sur les priorités, qu'est-ce qu'on peut faire. Et on utilise souvent dans une entreprise l'informatique comme vecteur de changement, même quand des fois on n'a pas envie d'assumer complètement le changement, on va changer d'outil. Et en fait, on change, voilà. Les gens, etc. Mais c'est plus simple des fois d'expliciter le changement d'outils pour embarquer les gens plutôt que de leur dire on va changer le mode d'organisation. Donc, c'est souvent un vecteur de transformation.
- Speaker #1
Et alors, le fait d'avoir ce talent futuriste qui est, si j'essaye de résumer, le talent qui rêve facilement à demain, à un lendemain meilleur, qui visualise en fait ce qui est possible. Comment ça t'aide à embarquer tout le monde dans ces changements nécessaires ?
- Speaker #0
Je pense qu'aujourd'hui, souvent les équipes dans un monde qui va vite sont en recherche de sens, du pourquoi on fait les choses, et qu'une de mes forces c'est d'expliquer ce qu'on cherche à construire, le pourquoi. Que malgré un certain nombre de projets difficiles, de contraintes, de risques, on va y arriver et que ça vaut le coup de passer par ces différentes étapes pour arriver à quelque chose qui a du sens, qui va s'étaler souvent sur des mois et des années. Si on fait une véritable transformation, ça ne se fait pas en claquant des doigts, ça s'étale sur plusieurs années. Il faut tenir le cap et je pense qu'une des choses sur lesquelles je pense, c'est trouver le cap, le tenir. et l'expliciter et le rappeler, que ce soit à mes équipes, à mes pairs, donner ce sens. Il y a le sens, c'est le futuristique, vers où on va et comment on y va, et d'adapter en permanence comment on y va. Parce que souvent, bien entendu que la cible peut changer, mais la cible bouge moins que la manière d'y arriver, qui doit s'adapter au contexte économique, organisationnel, et j'en passe les meilleurs.
- Speaker #1
Ok, donc un bon ancrage sur un cap bien défini, bien visualisé, et puis stratégie qui tire des bords autant que nécessaire et qui emmène tout le monde.
- Speaker #0
Tout à fait, et puis c'est de traduire cet objectif, qui n'est pas qu'un objectif technologique, surtout pas, c'est ça a quoi comme sens pour le business, pour les gens, parce que c'est un ensemble, c'est le sens économique, les gens, ça nous permet d'embarquer en fait les équipes, d'expliciter, et on fait... pourquoi on fait tous ces changements, ces projets.
- Speaker #1
Et donc, quand tu as découvert sur ce rapport, il y a longtemps maintenant, ce thème futuriste, qu'est-ce que ça t'a fait ? Qu'est-ce que tu as ouvert comme possibilité ? Le fait de mettre ces mots-là dessus, puisque je pense que la capacité, elle était déjà là.
- Speaker #0
Oui, ce que j'ai trouvé intéressant, c'était aussi en comparaison, en fait, avec d'autres personnes qui avaient plutôt, dans leur temps de cinq, un contexte. Par exemple, se dire, oui, on n'a pas la même manière de fonctionner. c'est pas du tout un problème, moi c'est vrai que finalement en permanence je suis plutôt intéressé par ce que va être demain ce qui me drive, c'est vraiment qu'est-ce qu'on va faire demain je m'en suis rendu compte en fait c'est surtout que ça m'a permis de me rendre compte que ce qui me semblait naturel, inné, évident ça l'était pas pour tout le monde et qu'on avait chacun nos manières de fonctionner, qu'il y avait chacune leur valeur et que ça va être très intéressant pour moi de fonctionner avec un collaborateur qui lui... va avoir besoin de remettre les choses beaucoup plus dans leur contexte, de leur redonner ce sens par rapport à l'histoire et au passé. C'est des combinaisons assez intéressantes.
- Speaker #1
Et du coup, on va parler des combinaisons, mais juste avant ça, qu'est-ce que tu as peut-être fait switcher ou moduler un peu dans ta manière d'interagir fort de la conscience de tes talents ?
- Speaker #0
L'explicitation. Pour moi, c'est vraiment ça qui a été intéressant à travers les talents, c'est de se dire, oui, ce n'est pas parce que je fonctionne moi comme ça, en spontané, de manière innée. On fonctionne tous comme ça. Et en fait, les années passant, ce que j'ai bien aimé, c'est de mieux comprendre mon mode de fonctionnement pour m'adapter, l'expliciter aux autres, leur faire expliciter leur mode de fonctionnement pour qu'on arrive à se retrouver et à collaborer beaucoup plus efficacement.
- Speaker #1
J'ai envie de faire encore un petit arrêt sur un de tes talents du top 5 dont on n'a pas parlé. Et en plus, c'est celui qu'on a en commun. Pour moi, c'est un petit chouchou. Input. Input, ça veut dire quoi ? Tu vas l'expliquer très bien, parce que tu le connais aussi bien que moi maintenant. Donc, dis-nous, cet input, ça veut dire quoi ?
- Speaker #0
Input, c'est prendre de l'information. En fait, pour moi, en permanence, je suis curieux de tout. J'ai envie de récupérer de l'information. Je ne sais pas forcément à quoi ça va me servir, si ce n'est pas très grave. Mais j'en ai besoin, parce qu'à un moment ou à un autre, ça risque de m'être utile, notamment pour Strategic. Mais... ou quoi que ce soit, j'ai besoin de cette information pour faire des liens entre les choses, pour comprendre le sens au global et comprendre les différents paramètres qui rentrent en jeu dans la transformation, dans le chemin qu'on doit parcourir ensemble avec mes pairs et mes équipes.
- Speaker #1
Donc l'input, pour ceux qui l'ont dans leur rapport équitique sur vous collectionner les choses, ce n'est pas le talent du collectionneur de timbres. Précisons-le bien, c'est le talent de... Je prends de l'info et elle informe tout ce que je vais proposer et elle me rend utile aussi. On a parcouru le top 5. On ne va peut-être pas s'étendre sur tous les thèmes parce qu'on va rester dans une unité de temps. Je ne veux pas non plus abuser de ton temps ni du temps des auditeurs. Mais ce que tu m'as dit aussi quand on préparait cette conversation, c'est qu'il y avait des aspects de tes talents et des combinaisons dans le reste de tes talents dominants que tu trouvais vraiment chouettes. Et peut-être que tu pourrais nous dire un mot. Je ne vais pas garder le suspense. Tu as dans ton top 10 un combo intéressant qui est activateur, le talent de on met l'étincelle et délibératif, qui est le talent de la réflexion approfondie pour identifier les risques. Comment ça marche ensemble ?
- Speaker #0
Je ne sais pas exactement comment ça marche ensemble, mais c'est vrai que quand j'ai vu cette combinaison, je trouvais que ça matérialisait bien les choses. C'est que j'ai envie d'aller vite, j'ai envie d'arriver vite et bien au résultat. Le bien, c'est probablement le responsibility. Et je trouve intéressant la combinaison activateur, qui va vouloir faire que ça aille vite et que ça avance. Mais en même temps, j'évalue les risques. Parce qu'un risque, je ne veux certainement pas rester bloqué. Il arrive des fois, des gens qui sont très focalisés sur le risque, je ne peux pas avancer. J'ai envie d'avancer. mais c'est de choisir presque plus le moindre risque ou d'avoir conscience que je suis en train de prendre et de faire prendre à mes équipes tel risque pour pouvoir vite rectifier le tir, si ce risque se matérialise ou prend une ampleur qui n'avait pas été suffisamment imaginée. Et là, avec stratégique, on va prendre le chemin d'à côté. Il y a toujours une variation à prendre pour arriver au même objectif. Et la première fois que tu m'avais pointé ce combo, j'avais trouvé ça intéressant de se dire... Il y a un pied sur l'accélérateur, un pied sur le frein. Et vraiment, je trouve ça hyper intéressant. J'ai comme toujours cette notion d'évaluation du risque dans la stratégie. Mais je ne vais pas, je pense, rester bloqué là-dessus parce que j'ai envie d'aller à l'objectif. Parce que finalement, je suis très curieux de voir le futur dont je rêve ou auquel il faut qu'on avance. Je suis curieux de le voir vite et de voir comment on y est arrivé, pour en tirer des enseignements. et passer à la suite en tirant les enseignements de ce qu'on a fait.
- Speaker #1
Extra, comme quoi, avec ces talents, on peut faire plein de choses. J'aime beaucoup la manière dont tu en parles. Et je dirais, en tant qu'experte un peu de la méthode, que ce qui est magnifique dans cet outil, c'est que ça nous permet quand même de... De reconnaître qu'on a en nous des dimensions parfois diamétralement opposées, mais pourtant c'est nous et pourtant on peut en tirer parti. C'est-à-dire qu'on n'est pas mis dans une boîte, on n'est pas mis dans une case, on n'est pas limité, au contraire, on est subtil, mystérieux, etc.
- Speaker #0
Et ce que j'aime beaucoup, moi, dans cette méthode aussi, c'est la complémentarité des axes. Et moi, ça m'a permis vraiment, avec les gens avec lesquels je travaille, avec lesquels j'ai eu le plaisir de partager mes talents, leurs talents, de voir qu'on pouvait être... diamétralement opposés que quelqu'un qui avait dans son top 5 mon bottom 5 et bien en fait c'est peut-être ça aussi qui faisait qu'on fonctionnait super bien ensemble et ça permet de mettre des mots, de dire effectivement ça ce que moi je vais être moins bon à faire toi tu es excellente à le faire,
- Speaker #1
vas-y et c'est vrai alors donc on va y arriver, je sais que très vite tu nous as raconté ta propre découverte de ton profil mais très très vite tu as vu le potentiel et tu as eu envie de... d'aller faire ça avec ton équipe de l'époque et puis avec l'équipe élargie. Là, je parlais de parcours qu'on a fait, de plusieurs ateliers avec un assez grand collectif.
- Speaker #0
On l'avait fait avec toute l'équipe, effectivement. Et puis,
- Speaker #1
tu as 70 personnes. C'était quand même un gros truc, très, très intéressant. Alors, du coup, est-ce que tu peux, aujourd'hui, avec tout le recul et les autres initiatives que tu as prises depuis, nous dire en quoi... Impulser la découverte, puis l'appropriation Et la mise en dynamique des talents dans tes équipes Aux différents stades, quelle est la valeur que ça apporte ?
- Speaker #0
Pour moi, la valeur que ça apporte, c'est que ça permet de mettre des mots sur ces modes de fonctionnement. Ça permet de créer un langage commun aux équipes. Ça permet aux gens de travailler leur mode de fonctionnement avec un référentiel. Un référentiel assez riche, 34 forces, c'est extrêmement riche. Donc, c'est ce qu'on avait pu faire avec mes différentes équipes. Créer ce langage commun, le partager, travailler la complémentarité. Donner l'opportunité aux gens de mieux se comprendre, d'abord, c'est le point de départ avant de comprendre les autres et de voir si ça match, est-ce qu'on se retrouve comme moi j'ai pu me retrouver dans cette description. C'est vraiment le genre de valeur que j'y vois, vraiment ce langage commun, cette complémentarité.
- Speaker #1
Alors à propos de complémentarité, est-ce que tu es sûr ? que tu as quelques anecdotes ou quelques souvenirs ou quelques interactions particulièrement puissantes ou remarquables que tu pourrais peut-être nous partager, récentes ou moins ?
- Speaker #0
Oui, en termes de complémentarité, je travaille depuis des années avec quelqu'un qui a Positivity dans son top 5. Ce qui est super intéressant, c'est que là, je vais avoir... côté plus critique, plus exigeant, voire qui a parlé des fois un peu trop facilement de ce qu'il faut améliorer. Quand on travaille ensemble, il y a toujours cette remise en perspective du quand même ce qu'on a réussi à bien faire, réaliser, etc. Dans nos dynamiques, quand on est réunion, du coup, en fait, je le vois réagir en mode positivity. Et donc, du coup, moi, je m'adapte aussi. Là, je suis un peu trop focalisé sur ce qu'il faut améliorer. Il faut quand même célébrer les victoires et à juste raison. Et en fait, on a cette complicité où des fois, si ce n'est pas en live, je vais me prendre bon, en mode positivité. Positivité. En mode positivité. Voilà. Et en fait, rien que le mot, je sais ce que ça veut dire. Et je vais ou moins me positionner différemment ou en profiter pour lui renvoyer la balle. Récemment avec une collaboratrice avec qui je travaille très bien depuis des années côté HR et qui a commencé à découvrir la méthode des talents, quand elle m'a partagé son top 5, j'ai beaucoup mieux compris notre complémentarité parce que je savais qu'elle était là, qu'on était très différents. Je savais qu'on était très différents, mais c'était super intéressant d'échanger, de partager, de mettre des mots sur cette différence. effectivement, son top 5, ça doit être dans mon bottom 10. Et c'est parfait. Et on sait que ça fonctionnait bien depuis plusieurs années, mais ça permet de le comprendre, moi et elle. Et je pense que ça va nous permettre d'aller encore plus loin.
- Speaker #1
Si tu me permets, je vais faire juste une petite allusion. Tout récemment, on a eu l'occasion d'échanger avec ton équipe de direction et plusieurs des leaders, des managers qui étaient là, ont partagé, en fait, eux aussi, l'impact que... Cette démarche avait eu pour eux, pour certains, ça fait déjà plusieurs années qu'ils la connaissent. Et là, en y revenant avec au moins deux ans de distance, on a entendu des choses intéressantes quand même. Tout à fait.
- Speaker #0
Je pense qu'il y a vraiment quelque chose que je n'ai pas évoqué plus tôt et que je trouve hyper intéressant de cette méthode, c'est le caractère positif. Surtout dans une culture latine, française, on est beaucoup focalisé sur t'es pas bon là-dessus, il faut t'améliorer Là, on est plutôt dans tu es bon naturellement sur ces choses-là utilise-les, développe-les, comprends là où les autres sont différents de toi et utilise-le. Et un de mes collaborateurs proches nous a redit, même récemment, que ce qu'il avait adoré justement, c'est ce côté positif. Et qu'en de nombreuses années de carrière, dans tous ces séminaires, on n'avait jamais eu ce genre de choses-là. Et du coup, ça met les gens dans une autre dynamique. Et même d'ailleurs, le principe même de travailler sur son top 5, top 10. C'est hyper intéressant. On regarde en général le bar.
- Speaker #1
Et on est un peu câblé pour se dire qu'est-ce qui me manque ?
- Speaker #0
Ou est-ce que je ne suis pas bon ou pas bonne ? Et en fait, ce n'est pas ce qui manque, c'est sur quoi tu es bon, en quoi ça complète les autres. Et ça, ça met dans une super dynamique d'échange et d'équipe qui n'est pas forcément naturelle encore plus dans nos types de culture.
- Speaker #1
Et puis, dans des organisations où tout va quand même très, très vite. C'est pas mal aussi de se rebooster avec de l'énergie des talents versus l'énergie du problème qui parfois pèse un peu. Jean-Cédric, tu as quand même pas mal d'expérience sur le fait d'utiliser la méthode, l'approche, presque la philosophie au service de la réussite de tes équipes au fil des années. Et du coup, quel conseil tu pourrais donner à quelqu'un, un manager, un dirigeant qui sera en train de se poser la question finalement ? Comment démarrer ça ? Comment m'y prendre ? Qu'est-ce qui est important ?
- Speaker #0
Pour moi, ce qui est important dans cette démarche, c'est de mixer la découverte individuelle, personnelle. D'abord, se comprendre soi avec une démarche collective, pas forcément très étendue, mais les quelques personnes avec lesquelles on travaille, ce n'est pas forcément des moins-uns, toutes ses paires, etc. Mais je trouve que c'est intéressant, notamment avec des gens avec lesquels on fonctionne bien. C'est ça que je trouve qui est intéressant. Parce que si on fonctionne bien, on va peut-être plus facilement se projeter dans le caractère positif de la méthode, la complémentarité, enfin après ça c'est mon point de vue, et ce que j'ai trouvé très utile dans la méthode, bon c'est pas juste un questionnaire, on voit le résultat, c'est de trouver l'occasion de parler avec quelqu'un de ses résultats, d'expliciter, ça suffit pas de lire un descriptif de une ligne, cinq lignes, dix lignes, un paragraphe, je trouve que c'est très intéressant d'avoir la démarche, et... d'expliciter, de mettre des mots dessus, de s'assurer qu'on les comprend bien et de voir surtout, est-ce que ça me parle ? Moi, ce qui a créé le déclencheur, c'est que ça m'a parlé tout de suite. C'est ça qui a fait que j'étais très vite convaincu, je me suis dit, tiens, ça me parle beaucoup mieux qu'un MBTI ou un ProcessCom. Tous ces outils sont utiles, mais ça m'a parlé, ça mettait des mots, c'était suffisamment riche et suffisamment positif que ça m'a donné envie. Et ce qui m'a donné envie, c'est justement aussi de pouvoir... échanger avec d'autres.
- Speaker #1
C'est ça. En fait, c'est la puissance de l'échange. Et souvent, les autres nous perçoivent, je ne sais pas si c'est mieux, mais en tout cas, nous renvoient à une image, à l'image de l'impact qu'on a et nous permettent de mieux voir nos talents, nos dispositions naturelles, qui sont tellement naturelles que parfois, on les oublie.
- Speaker #0
Totalement. C'est très positif. Et petit bonus, quand on maîtrise ces talents, qu'on les connaît, mais aussi de mieux répondre. Dans un entretien RH, quand les gens nous demandent de nous décrire dans ces quoi tes points forts, etc., ça permet de donner un vocabulaire, une description, beaucoup moins tarte à la crème que ce qu'on peut faire d'habitude.
- Speaker #1
Quelque chose d'authentique. On reconnaît à nouveau le Relator en toi. Effectif. Jean-Cédric, vraiment merci. Je te remercie très, très chaleureusement d'avoir pris ce temps pour partager avec nous tout ce parcours, toute cette évolution finalement de tes talents. ta vision, ton acuité, je trouve qu'elle est quand même remarquable. Les 34 talents, ce n'est pas ton quotidien quotidien quand même. Et on entend bien toute la précision que tu as et le discernement sur les différents leviers que tu as en toi, donc c'est génial. Merci beaucoup.
- Speaker #0
Et merci à toi de me l'avoir proposé et mon relator est ravi.
- Speaker #1
Merci d'avoir écouté cet épisode de Culture Talent. Au Labo des Talents, nous vous accompagnons pour découvrir et amplifier les talents individuels et collectifs. Si vous souhaitez en savoir plus, rendez-vous sur notre site www.lelabodetalent.fr et sur LinkedIn. Je vous souhaite une bonne journée à tous, sous le signe de vos talents. A très bientôt !