- Speaker #0
je suis heureuse de vous retrouver dans le podcast dans le ventre des femmes le chemin de la douleur à la douceur ce podcast est né des récits inspirant des femmes que j'ai croisé depuis mes débuts en tant qu'accompagnante et de mon propre parcours vers une vie plus apaisée et épanouissante je suis amélie du monde naturopathe d'où là est tellement plus que ça. Après des années à vous accompagner, vous écouter et grandir à vos côtés, je suis heureuse de vous partager mes réflexions, des outils concrets et des histoires de femmes qui, je l'espère, feront germer en vous de nouvelles manières d'être, de penser et de prendre soin de vous. Ensemble, nous allons plonger au cœur du ventre des femmes, de leur douleur, et découvrir comment elles cheminent, perdent plus de douceur. J'aime à dire que c'est un partage de cœur à cœur, d'être à être et souvent d'utérus à utérus. Alors belle écoute. Alors me voilà avec un nouvel épisode qui me tient vraiment très à cœur et que j'ai depuis un petit moment déjà. Puisque dans l'épisode que vous allez écouter, Elodie, elle est à la fin de sa grossesse et là aujourd'hui sa petite fille elle a un an. elle a bien cheminé depuis encore mais vraiment cet épisode il me tenait tellement à coeur de vous le partager parce que c'est un récit hyper inspirant et en ce moment j'accompagne énormément de femmes dans leur parcours de préconception que ça soit des modèles plutôt ou la difficulté à concevoir se faire sentir depuis déjà quelques temps Ou alors des personnes, des femmes qui vraiment juste s'interrogent sur leur envie de concevoir un bébé. Et d'autres qui vraiment en ont le projet animé et vraiment très présent en ce moment, dans une relation où c'est le bon moment pour ça. Et du coup, elles s'en vont dans ce cheminement-là. et elles ont envie de le faire aux côtés d'une doula pour... que si ça accroche pour la suite, elles puissent aussi être suivies pendant la grossesse, et par une naturopathe pour pouvoir vraiment mettre toute leur chance de leur côté et mettre toute leur chance dans la santé de leur futur enfant aussi. C'est-à-dire que vraiment, en venant, pendant les mois qui précèdent une grossesse, en venant nettoyer, en venant nourrir le corps, on vient vraiment potentialiser une meilleure vitalité autant pour la mère pendant la grossesse et pendant les premières années de postpartum que pour la santé de l'enfant et du futur adulte en devenu. Donc pour moi, c'est tellement important. On vit dans un monde qui est tellement pollué, où on est tellement de plus en plus tous carencés, que pendant longtemps, on disait qu'on pouvait faire un petit nettoyage pendant trois mois. Ensuite, on a dit six mois. Et puis maintenant, on dit qu'il faudrait vraiment se préparer pendant plutôt... neuf mois, voire un an à l'avance, pour vraiment nettoyer le corps, le nourrir, et pouvoir s'y préparer mentalement aussi. Donc, pour le côté plus mental, je vous invite à, et pour tout l'aspect naturel de la naissance, je vous invite vers d'autres épisodes, comme celui du récit de Manon. Mais là, aujourd'hui, l'idée, c'était vraiment de se concentrer sur à quel point l'hygiène de vie peut avoir un impact fort, une alimentation anti-inflammatoire. Comment Elodie, elle nous témoigne d'un parcours où elle a vraiment voulu mettre toutes les chances de son côté. Et j'avais vraiment envie de vous montrer que c'est possible aussi. Parce que quand on est dans ce cheminement-là, ce n'est pas facile d'y croire. et d'avoir envie de mettre tout ça en place. Et pourtant, ça peut être tellement puissant, tellement bénéfique. Donc voilà ce que je vous partage dans cet épisode, et surtout ce qu'Elodie vous partage, parce que c'est elle qu'on va écouter principalement. Avant de vous laisser écouter notre entrevue, je vous invite simplement à partager un maximum à toutes les femmes autour de vous qui peuvent avoir besoin d'entendre ça, qui sont dans un parcours de conception, ou qui sont dans... C'est un âge simplement où elles ont envie dans les futures années, les futurs mois de concevoir, même si ce n'est peut-être pas encore les meilleures conditions pour. Et puis vraiment en tout cas pour toutes celles qui manquent un peu d'espoir et qui sont dans quelque chose de... de difficile de leur montrer que c'est possible, que c'est possible qu'il y a d'autres femmes qui sont passées par là. Pour moi, c'est vraiment avant tout un message d'espoir et de courage que j'ai envie d'envoyer avec ce podcast. Et si vous voulez vous faire accompagner sur ce sujet-là, eh bien, bienvenue. Prenez un appel découverte et puis parlons-en. C'est comme ça que je fonctionne le mieux sur ce sujet-là. Il faut vraiment que ça matche. Alors, j'imagine que si vous me contactez et que vous avez écouté plusieurs de mes... podcast, c'est que forcément, il y a quelque chose qui fonctionne déjà entre nous. Mais cet appel découverte, il est là pour faire connaissance, répondre à toutes vos questions. N'hésitez pas à aller réserver votre appel découverte simplement sur le site. Et puis, je vous mets toutes les ressources que nous cite Elodie en description. Et puis, je vous souhaite une belle écoute. À bientôt. Encore merci en tout cas, déjà. d'être disponible pour ça et ça me fait très plaisir que tu sois dans ta grossesse aussi pour cet épisode, je suis contente. Symboliquement, je trouve ça chouette. On se retrouve aujourd'hui parce que j'avais envie de te questionner et de t'entendre par rapport à ton parcours, ce pourquoi j'ai pensé à toi au départ, c'était vraiment tout le parcours de conception dans lequel je t'ai accompagnée, tous les changements en plus que tu as mis en place. que tu as vraiment réalisé, tu t'es donné vraiment beaucoup pour ça, que tu puisses nous raconter ce qui t'a guidé, quelles étaient aussi peut-être tes peurs, tes doutes, ce qui était présent à ce moment-là, et en même temps, comment tu as cheminé avec ça, qu'est-ce que ça t'a apporté, etc. Est-ce que tu as envie de nous parler un petit peu du coup de ton parcours, déjà du début, de comment est-ce que tu en es venue à venir me consulter et venir pour ça en fait au départ ?
- Speaker #1
Oui, je pense que ça peut être pas mal de... situer le contexte. Alors du coup, déjà, j'ai eu un premier enfant, donc c'est chouette. Et à la suite de mon accouchement, qui s'est pas très bien passé, césarienne d'urgence avec grosse hémorragie, et mon utérus, j'ai eu des complications au niveau de l'utérus. J'ai eu ce qu'on appelle des signifi, des adhérences dans l'utérus, qui empêchent la plupart du temps de deuxième grossesse, enfin une grossesse spontanée. Donc pour ces adhérences, ce qu'il faut faire, c'est opérer. Donc ça fait partie des sinuchis. Donc c'est la première ou la deuxième cause d'infertilité secondaire. Donc c'est quand même pas rien. Il y a beaucoup de femmes qui en ont et qui ne le savent pas forcément.
- Speaker #0
La fertilité secondaire, c'est quand du coup, tu n'arrives pas à avoir un enfant dans un deuxième temps ?
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Après, un premier... pour la scène 1 à 1er. Le premier enfant, oui. Le deuxième, le troisième.
- Speaker #0
Est-ce qu'il y a d'autres causes d'adhérence par la césarienne ?
- Speaker #1
La césarienne, ce n'est pas forcément... Je ne sais pas qui a provoqué ça, sans doute. Sans doute, on ne sait pas vraiment. Mais oui, les curtages, ce genre de choses. Toute intervention sur l'utérus, en fait. Quand l'utérus se met à saigner, qu'on intervient chirurgicalement, ça crée une plaie. Et cette plaie, vu que l'utérus est très petit, ça a tendance à coller les membranes entre elles. Et du coup, l'utérus est collé. Et du coup, c'est compliqué pour développer une grossesse. Alors, il y a des adhérences minimes, mais il y a aussi des adhérences beaucoup plus importantes qui peuvent même... L'adhérence peut tout coller l'utérus, complètement. Même les trompes, du coup, ça génère des soucis. C'est un parcours assez long et difficile, déjà pour le détecter.
- Speaker #0
Et donc, de ton côté, comment est-ce que ça a été détecté ? Et ça a été quoi le parcours médical proposé pour ça ?
- Speaker #1
Alors, au début, ils ont fait une écho. Ils ont vu qu'il y avait quelque chose. Je pense qu'elle était grosse, donc ça s'est vu à l'échographie. Ça ne se voit pas forcément. Et au début, ils pensaient à un polype ou quelque chose comme ça. Après,
- Speaker #0
ils ont fait aller consulter au départ pour... Pourquoi, du coup, il y avait des douleurs ? Tu étais déjà en recherche de tomber enceinte ?
- Speaker #1
C'était quoi ? J'avais des douleurs à l'ovulation. Mais je ne sais pas si c'est dû à ça, en fait. Donc, en fait, on venait tomber dessus un peu par hasard. Quand j'ovulais, j'avais beaucoup plus mal qu'avant. Enfin, avant, je ne sentais pas mon ovulation. Et après, je la sentais beaucoup, mais vraiment fort. Donc, du coup, on a fait un contrôle comme ça. Et c'est là qu'ils ont vu qu'effectivement, il y avait un truc bizarre. dans l'utérus, une sorte d'excroissance, que ça pouvait être plein de choses, on ne savait pas trop. Et après, on m'a, je ne sais pas l'examen, comment il s'appelle, mais c'était une échographie où ils injectaient du liquide dans l'utérus, puis ils faisaient une échographie en même temps, et c'est là qu'on voyait bien que ça se collait, les deux parois de l'utérus. Donc c'est là qu'ils ont mis le mot, signé FIF. ma problématique, quoi. Enfin, une problématique que je l'ignorais, quoi. Parce que ça se sent pas spécialement, quoi. Donc, du coup, alors, je me suis fait opérer quatre fois pour enlever ces adhérences. Le problème, c'est que quand on opère, on rouvre, enfin, on recrée une plaie et du coup, ça régénère des adhérences. Et c'est un peu un cercle vicieux et faut que ce soit un professionnel qui s'y connaisse en adhérence, quand même, parce que on m'a opéré une première fois et ça a empiré beaucoup plus les choses, donc... Après, je me suis tournée vers des professionnels un peu plus spécialisés. Et du coup, ça a été beaucoup mieux. Mais quand on intervient sur un utérus, par exemple, qu'on fait un curtage ou quelque chose comme ça, c'est vrai qu'on conseille, c'est une association nationale qui conseille, sur les signes-chi, qui conseille vraiment à ceux qui s'y connaissent bien d'y retourner trois à quatre semaines après, faire une hystéroscopie de contrôle. et là où ils peuvent enlever les petites adhérences qui se forment et qu'on peut enlever tout facilement avec juste la caméra. Du coup, ça les balaye et comme ça, au moins, elles ne se reforment pas, elles ne deviennent pas fibreuses parce qu'après, en fait, on ne peut plus du tout les enlever. Et ça, c'est quelque chose que je pense qu'il est rarement fait, en fait. Et bon, après, voilà, c'est pas super connu, donc voilà.
- Speaker #0
C'est un très bon conseil, oui, du coup, à garder en tête.
- Speaker #1
Donc voilà pour mon parcours. Je me suis fait opérer quatre fois, ce qui génère quand même des soucis après au niveau de l'endomètre parce qu'intervenir dans un utérus, l'endomètre, il faiblit. Et moi, je me suis retrouvée avec des règles très correctes. Avant, j'avais des règles normales de 4-5 jours avec un flux correct à un flux vraiment très faible. Je perds du sens sur un jour ou deux, en très petite quantité par rapport à avant. Et ça, moi, j'ai eu très, très peur de ne pas pouvoir avoir un deuxième enfant. C'était hyper stressant. Après, les adhérences, on dit que ces opérations, plus les adhérences, plus tout, ça réduit vraiment la chance de pouvoir avoir un deuxième enfant. Ça a été vraiment un parcours hyper compliqué psychologiquement parce que je crois, pour moi, j'ai eu du mal à avoir beaucoup d'espoir. quoi. J'ai gardé espoir, j'ai fait tout ce que j'ai pu pour essayer que ça aille mieux. Mais en fait, je me rends compte que finalement, en me bagarrant dans ces opérations, puis en étant un peu déprimée, ça a généré quand même une grosse déprime en moi. Eh bien, je me suis beaucoup affaiblie en fait. Et de perdre espoir, en fait, ça a fait tout. J'ai perdu de l'énergie, j'ai perdu de la vitalité, j'ai perdu de l'entrain pour tout. Je n'avais plus que ça dans la tête. C'était un enfer, vraiment. Je dirais vraiment l'enfer. Trois ans d'enfer, en gros. Ils ont deux ans d'opération, donc c'est quatre opérations. Et un an d'essai pour avoir un bébé. Pour mon premier enfant, ça a marché du premier coup. Pour le deuxième, pas du tout. Tous les mois avancés, il n'y a rien qui se passait.
- Speaker #0
Est-ce que tu te souviens à quel moment tu me consultes justement sur ce parcours-là ?
- Speaker #1
À peu près au milieu de cette année-là. Oui, même tard. On a mis un an à pouvoir que je tombe enceinte. J'étais consultée vers le juin. Oui, cinq mois avant la conception. Et là, effectivement, ça m'a vraiment aidée. En fait, je pense que ce n'était pas que mon utérus le problème, c'était le global en fait. Enfin, c'était... Je pense que mon corps, il était à bout de souffle et qu'entamer une grossesse dans cet état-là, c'était juste pas possible. Et en fait, heureusement, c'est malheureux, mais parce que j'avais la course contre la monte, j'avais vraiment envie d'avoir un bébé très vite. Et puis j'avais peur que ça mette encore des années et des années. Et en fait, je ne me fixais que sur l'utérus et je crois que c'est l'erreur que j'ai faite. Je me suis rendue compte que j'ai fait que mon global n'était pas du tout... Je n'étais pas en état de... des transeptes, en fait. Clairement, j'étais mal dans ma peau et puis plus d'énergie. Donc, de m'être tournée vers toi, ça m'a révolutionnée, en fait. Ça a changé la donne parce que tu m'as fait voir vraiment que c'est un tout qu'il faut prendre en compte. Moi, je voyais que mon utérus fragilisait par des adhérences et en fait, non, il y avait tout un tout, même niveau intestinal. énergie physique, c'est la base pour pouvoir avoir... Un autre enfant, il faut être bien quand même.
- Speaker #0
Surtout qu'on en reparlera tout à l'heure, mais l'idée, ce n'est pas seulement d'arriver à tomber enceinte, c'est aussi que la grossesse se passe bien et qu'elle ne soit pas trop problématique non plus, que le bébé aussi aille bien. Et pour ça, du coup, des fois, il y a des grossesses qui ne se lancent pas aussi parce que le corps serait incapable de suivre correctement derrière. Si on reprend un petit peu, du coup, quand tu viens me consulter, tu es dans quel état d'esprit ? Est-ce que tu te souviens un petit peu de ce que tu recherches au départ ?
- Speaker #1
Oui, alors, je cherchais... un remède miracle pour m'aider à faire que mon endomètre s'épaississe et que je puisse tomber enceinte. Mais voilà, c'était très fixe quoi, je voulais vraiment, ouais, enfin, j'étais, je pensais pas du tout à l'aspect psychologique, même global de mon corps, c'était vraiment quelle plante ou qu'est-ce qui serait adéquat pour que ça prenne quoi. Ouais, c'était vraiment, enfin, dans cet esprit-là avant de te voir quoi.
- Speaker #0
Et en parallèle, tu continues les examens et tu commences à réfléchir à partir en PMA.
- Speaker #1
Oui, exactement. Ça, c'était quelques mois encore avant. C'est les médecins qui m'ont orientée là en me disant qu'effectivement, mon endomètre est fin. Après, ils ne savent pas si ça peut marcher ou pas, naturellement. Mais ils me conseillent fortement, effectivement, de partir en PMA. Je l'ai vu en juin et ils souhaitaient que je parte en PMA en septembre. Donc voilà. Et eux,
- Speaker #0
tu les avais rencontrés quand ? Juste pour reclarifier un peu sur les délais, eux, finalement, ils te proposent un délai de combien de temps avant de te lancer dans cette aventure à l'ADPM ?
- Speaker #1
Alors, du moment où j'ai fini l'opération, et puis du coup, on me disait, essayez-moi un six mois, un an. Donc, je les ai rencontrés vraiment, où on a pris la décision de partir là-dedans en avril. Et du coup, voilà, pour septembre. Donc, effectivement, c'était quand même assez rapproché. Après, vu les problèmes que j'avais, bon, je me disais... Puis même les médecins qui m'ont opéré, parce que je me suis rendue à Paris pour me faire opérer, ils me disaient, il faut prendre des grosses doses d'hormones. Voilà, c'était vraiment quand même très médicalisé. Enfin, on sait que j'aurai plus de chances médicalement en prenant beaucoup de choses très médicamenteuses.
- Speaker #0
Vous avez quel âge, du coup ?
- Speaker #1
Eh bien, 35 ans. Donc ce parcours-là, oui, je l'avais en tête, du coup. Après, oui, mon compagnon... Enfin, moi, j'étais plus emballée parce qu'en me disant « c'est la course contre la montre, il faut absolument que je tombe en suite rapidement » . Et mon compagnon, pas du tout. Enfin, il voulait qu'on attende, qu'il n'était pas pressé. Après, on est en pleine construction de maison, donc il se disait « prenons le temps et il faut que tu lâches prise aussi, ça ira peut-être un peu mieux » . Enfin, voilà. Donc du coup, on était un peu ambivalents. ambivalents. À cette époque-là, en juin, quand je t'ai vue la première fois, c'était dans la tête, mais pas forcément acté qu'on parte là-dedans tout de suite.
- Speaker #0
La difficulté qu'on a à nous en tant que naturopathes, et puis que vous avez, vous, après, à mettre en place en tant que femmes, c'est que les protocoles qui sont proposés en naturopathie, pour rééquilibrer le corps entier, justement, il faut se donner du temps. Et c'est surtout qu'on a plusieurs choix qui s'offrent à nous. soit c'est sûr à 100% qu'on va en PMA ou presque, et dans ce cas-là, on a souvent très peu de temps, on a deux, trois mois et encore des fois, on me contacte en même temps qu'on commence un parcours de PMA. Et dans ce cas-là, la seule chose qu'on peut faire, c'est soutenir un petit peu le corps pour que la PMA se passe au mieux. Donc, on va soutenir le corps dans sa globalité, mais on peut très peu agir directement sur l'équilibre hormonal, sur le fonctionnement de l'utérus parce qu'on ne veut pas venir contrer ou... moduler, modifier l'action que vont avoir les hormones et les médicaments qui vont être proposés par le corps médical. Donc on est beaucoup plus limité dans ce qu'on propose, il y a plein de contre-indications. Et de toute façon, du moment où on est dans des essais grossesse très présents, on a plus de contre-indications. Et par contre, si on a un moment où on peut se permettre, souvent on conseille dans ces cas-là d'avoir une période où carrément on se protège à nouveau. et d'avoir une période vraiment de détox, où le but, ce n'est pas du tout qu'il y ait un enfant qui soit conçu à ce moment-là, mais vraiment que le corps, déjà, il arrive à éliminer tout ce dont il n'a plus besoin, les excès d'hormones, etc., mais plein d'autres polluants aussi. Et après, d'avoir une phase où on vient nourrir et où on vient se permettre de lâcher aussi un petit peu et de juste se donner une chance, cette fois que le corps est rétabli, de se donner une chance de concevoir à nouveau. Et du coup, tout ce processus-là, il est beaucoup plus long. Et en même temps, il est beaucoup plus intéressant parce qu'on rend l'énergie au corps et on lui permet d'aller agir là où il a besoin, à son rythme. Et en général, on arrive à un rééquilibrage beaucoup plus complet et efficace.
- Speaker #1
C'est exactement ça. Du coup, quand tu me dis ça, je me souviens très bien.
- Speaker #0
En général, je ne reclarifie pas la première séance et c'est le choix que doivent faire un peu les femmes entre ces deux choix aussi.
- Speaker #1
C'était super compliqué pour moi à me dire, il faut que j'attende. Et en même temps, quand tu m'as bien expliqué les choses, je me suis dit, bah ouais, en fait, et pourquoi pas essayer comme ça ? Ouais, et donc du coup, au début, je t'ai dit... Allez, je te donne trois mois, si tu peux au moins m'aider sur ces trois mois, ou si tu manges, je ne prendrai pas d'hormones, je ne prendrai rien du tout. Oui, tu as commencé par me dire plutôt détoxifier le corps, l'alimentation. Mais moi, c'est un truc qu'aujourd'hui, je ne pourrais plus faire autrement. Mais tu m'as indiqué un peu, enfin, je pensais que je mangeais bien. Franchement, je pensais qu'on a toujours fait un peu attention à ce qu'on mangeait, on prépare beaucoup. on achète bio et tout, mais en fait, la manière de manger, comment manger, les légumes aussi, la place des légumes dans tout ça, je ne me rendais pas compte que c'était aussi important. Donc tu m'as aussi conseillé de me complémenter aussi au niveau intestinal, parce que j'avais quelques soucis intestinales. Je ne pensais pas du tout que ça pouvait avoir de lien avec rien du tout. Mais si, en fait, effectivement, quand le transit fonctionne beaucoup mieux, on a beaucoup de choses à faire. plus d'énergie, un peu plus... Enfin, voilà, le corps se régénère mieux, je trouve. Du coup, au niveau alimentation, m'avoir vraiment dit, par exemple, ne pas manger de fruits en dessert, truc tout bête, mais effectivement, moi, ça me ballonnait. C'est hyper chouette, quoi, parce que moi, ça m'a tué mes après-midi, quoi. J'étais crevée, quoi. Et en fait, en enlevant juste ça, ça change beaucoup de choses. Ouais, au niveau alimentation, déjà, ça a été assez énorme. J'ai vu déjà la différence en un mois, un mois et demi. Le transit, en tout cas, allait super bien. Franchement, incroyable. Ça ne m'est jamais arrivé. J'ai toujours eu des problèmes de constipation. Donc là, c'était chouette. Et puis les compléments, je pense que ça a vraiment aidé aussi à bien refaire l'ensemble. Du coup, j'avoue que j'étais un peu frustrée parce que je me disais, mais ça ne tarde pas l'utérus, le système.
- Speaker #0
Surtout au début, en fait. Après, on a envie d'affiner, on est revenu peut-être un peu à l'utérus, on va en reparler, mais dans un premier temps, en fait, on n'a pas envie de mettre de plantes ou même de tant d'éléments nouveaux que ça, si les intestins ne fonctionnent pas bien, parce que l'assimilation, de toute façon, de ce qu'on va donner ne va pas bien se passer. Donc l'utérus, pendant ce temps, on peut aller s'en occuper en allant faire de l'ostéopathie, en faisant du massage, il y a des choses quand même qu'on peut faire, mais plutôt par l'extérieur. Et dans un premier temps, c'est vrai qu'il y a une détox importante à faire.
- Speaker #1
Oui, exactement. Alors au niveau massage, tu m'avais...
- Speaker #0
Ou il y avait les cataplasmes aussi, peut-être.
- Speaker #1
Oui, j'ai fait des choses comme ça.
- Speaker #0
Mais je ne sais plus dans quel ordre. Je ne sais pas, sorti ton dossier.
- Speaker #1
Oui, j'ai fait à l'évapor, au final. Ça, c'était chouette. C'était un bon moment. J'ai mis des plantes. Et du coup... ouais franchement en fait c'était ça était ressourçant c'était voilà ça me faisait prendre conscience aussi de la chaleur en bas-ventre ouais c'est vrai que c'était ouais c'était chouette ça me redonnait un peu d'énergie un peu de chaleur dans le corps parce que je sentais que j'avais froid mais c'est je pense dû à la fatigue constante que j'avais et ça me ça donnait un peu de l'énergie je sais pas j'ai fait des catapasmes et de l'huile de ricin j'ai fait beaucoup ça et puis souvent c'est combiné avec Merci.
- Speaker #0
dans la tradition, les vapeurs intimes et les cataplasmes d'huile de ricin sur le bas du ventre, c'est souvent combiné. Et les bains de vapeur, dans mon souvenir, l'idée c'était aussi de venir énergétiquement, émotionnellement aussi rassurer cet utérus quand même. Je m'en occupais quand même de cet utérus. Même si du coup c'était d'une autre manière, mais quand il y a eu plein d'opérations comme ça et puis qu'il y a aussi le stress de ne pas tomber enceinte, cette zone du bassin, elle est un petit peu On aurait besoin d'en reprendre soin avec beaucoup de douceur. Et du coup, les bains de vapeur, je trouve qu'ils aident assez. Ouais,
- Speaker #1
exactement, ouais. Et puis,
- Speaker #0
on voulait quand même redéclencher des saignements un peu plus abondants chez toi.
- Speaker #1
Ouais, c'est ça. Après, c'est... Ouais, exactement ça, ouais. Et puis, tout ça fait que, aussi, j'étais... Cette période, c'était l'été dernier, je dirais juin, juillet, août. Je me suis remise dans une dynamique différente. Du coup, je me suis remise au sport. J'avais de l'énergie pour faire quelque chose. fin des choses plus intéressantes. Du coup, ça contribue à... Enfin, ouais, ça m'a refait bouger. Enfin, j'avais aussi... Enfin, toutes mes opérations ont généré des douleurs aussi en bas-ventre et que j'avais moins, je trouvais, enfin, vraiment ça... Je pense que ça se mobilisait, en fait. Ça se réparait en quelque sorte, quoi. Ça me... Ouais, enfin, tout le corps se remettait en place, en fait. C'est comme ça que je l'ai perçu. Enfin, mon corps se régénérait. Enfin, ça m'a fait vraiment cet effet-là sur ces mois-là. Je me fais chier de ce que... J'ai fait tellement de choses en fait que...
- Speaker #0
Bah surtout que t'as été... Moi j'avais vraiment envie de t'entendre pour ça, c'est qu'il y a des femmes qui mettent que un quart de ce que t'as mis en place en place. T'étais quand même vraiment très motivée et ce qui fait que t'as eu des résultats quand même assez rapidement. autant ta grossesse actuelle que de vraiment d'abord retrouver de l'énergie.
- Speaker #1
C'était mon parcours du coup battant, c'était un challenge. Effectivement, tout ce que tu me disais, je l'appliquais direct, dès que je pouvais. Je commandais, je faisais les tisanes, les choses. Les tisanes aussi, j'en ai pris beaucoup. C'était plus la seconde partie, mais encore sur la première partie.
- Speaker #0
Mais rien que sur cette première partie, moi ce qui était vraiment très marquant et que je crois... a été vraiment le cas jusqu'au bout. J'avais vraiment envie de t'entendre pour ça, pour rassurer aussi les autres femmes qui peuvent peut-être se reconnaître dans ton parcours. C'est que même si on était parties sur trois mois, je pense qu'on se voyait à peu près une fois par mois, peut-être un peu plus au début. J'ai l'impression qu'à chaque fois qu'on se voyait, tu avais beaucoup besoin d'être rassurée que c'était normal ce que tu vivais, que c'était possible quand même que cet utérus et ton corps se remettent, se régénèrent. que ce n'était pas sûr à 100%, mais que c'était vraiment possible et que tu étais sur la bonne voie et que tu pouvais te donner un peu plus de temps pour ça. Et tous les mois, toutes les semaines, tu hésitais à rappeler la PMA et à dire oui, oui, on y va.
- Speaker #1
Exactement, c'était trop ça. Oui, j'avais vraiment besoin de ça. Au début, je voyais mon utérus comme un bloc, comme une pierre, qui n'allait plus bouger et qui ne fonctionnait plus. d'avoir échangé avec toi. Tu m'as rassurée, tu m'as même au contraire, tu m'as rassurée sur le fait que le corps mettait du temps, c'est pas un un claquement de doigts et que les choses bougeaient. Mais effectivement, les choses bougeaient, mais j'avais tellement besoin, envie que ça bouge et que voilà, avoir vraiment les résultats. Effectivement, j'étais à fond quoi. Mais en même temps, je doutais tout le temps. Chaque jour, je me disais, est-ce que je fais une erreur de prendre du temps finalement pour moi, plutôt que de ne pas partir dans un protocole où je m'injecte des choses pour que ça se remette, mais qu'on m'aide à concevoir plus vite. Mais en même temps, ce que je retiens beaucoup des discours que tu avais, c'est que le corps, il a besoin quand même... Oui, il y a un... Un parcours PMA, c'est possible, ça marcherait peut-être, sauf que ça sera beaucoup plus difficile qu'une grossesse. Il faut l'accompagner, c'est un suivi qui est plus intense, le corps prend quand même une claque en prenant des hormones, et psychologiquement, ce n'est pas facile. et que du coup, tenter de s'harmoniser avant et de voir si ça ne peut pas marcher naturellement, avec l'aide aussi de plantes, mais qui nourrit certaines choses qui devaient me manquer. J'étais entre les deux. Je me disais, oui, oui, c'est vrai, tu as totalement raison, mais en même temps, j'ai trop peur que le temps passe et qu'il ne se passe rien. En fait, c'était tout un gain pour pouvoir même affronter la suite. Après, je l'ai perçu un peu plus comme ça, en me disant, je me laisse un peu plus de temps. mais c'est pour ensuite pouvoir être mieux même pour affronter la fibre en fait, puis pour que mon corps soit plus en forme pour pouvoir... Dans ma tête, je valais passer par là. Mais c'était le temps et effectivement, je sentais bien que mon corps, enfin, je n'étais pas prête en fait, physiquement, à vivre tout ça. Donc du coup, j'ai suivi tes conseils, j'ai tout repoussé, enfin, je repoussais en fait, chaque mois, je repoussais. Donc moi,
- Speaker #0
tout le temps. Ça négocie. Chaque fin de vie.
- Speaker #1
Ouais, c'est ça. Moi, d'août, l'arrivée de mes règles, normalement, je devais prévenir le service de PMA et je ne le faisais pas. Donc, je repoussais d'un mois et puis je repoussais d'un mois. Et oui, ensuite, j'ai bien fait. On est passé plutôt... Tu m'as plus conseillé sur des... Là, plus traitement pour les hormones aussi puisque j'avais fait des prises de sang.
- Speaker #0
qui montrait que j'étais un peu faible quand même au niveau hormonal. Il y avait beaucoup de choses. Je perdais beaucoup de cheveux aussi, par exemple. Ça, c'est un truc... Ça m'a marquée. Alors, je ne sais pas à quoi c'était dû. Mais par exemple, tu m'as conseillé de prendre des oméga-3. Mais incroyable, quoi. En 15 jours, je voyais déjà la différence, quoi. Ça t'a apporté quoi ? La chute de cheveux. Les cheveux. Ah ouais, incroyable. Et je sentais ça. Je me complémente encore. Parce que ça, ça m'a redonné de l'énergie. Et les cheveux, vraiment très différents. La peau aussi, je trouvais que... Ouais, du coup, à partir de, je pense, mi-août, on a commencé à traiter plus un peu les symptômes utérins. Tu m'as conseillé beaucoup de tisane. J'ai bu des litres et des litres de tisane, mais à grosse douce. J'ai dit, wow ! C'était pour rééquilibrer un peu tout ce qui était hormonal. Et ça, c'est pareil, niveau naturopathie, c'est quelque chose que je n'avais pas en tête. Mais tu parlais plus de, quand on prend des hormones médicales de synthèse. Ça agit sur le moment et c'est quelque chose que ça intervient peut-être sur d'autres choses, mais c'est vraiment pour un but précis. Alors qu'en naturopathie, on prend une plante, mais c'est pour réguler l'ensemble en fait et sur le long terme. Et ça, c'est quelque chose que je n'avais pas en tête. Et qu'effectivement, je trouve que c'est bien de faire avant n'importe quel parcours. S'il faut passer par la PMA, même effectivement d'avoir ce temps. de bien réguler les choses un maximum, je dis pas d'être 100%, mais je pense que ça va être vraiment bien. Ouais, c'est chouette. Donc il y avait les plantes,
- Speaker #1
il y avait les plantes. Au niveau des plantes, on n'est pas du tout sur... Justement, tu cherchais un peu la pilule magique, on n'était pas sur de la pilule magique. C'est impossible d'agir comme ça avec les plantes. On sait qu'on a quand même des plantes qui vont vraiment avoir un effet sur des petits bobos, qui vont nous soulager sur le moment, mais plus elles soulagent vite, moins elles agissent sur le terrain et moins elles rééquilibrent l'ensemble du corps. Donc nous, ce qu'on veut sur le long terme, c'est avoir une santé qui continue sur le long terme le plus possible.
- Speaker #0
Oui, c'est exactement ça. Et je le percevais vraiment qu'effectivement, ça n'agissait pas comme un médicament. Ce n'est pas sur un instant T et puis on aura un résultat pour deux jours. Non, c'est un global. Et je prenais vraiment plaisir. c'était vraiment plaisant en fait de mettre ça Pour moi, je prenais soin de moi. C'était chouette. Il y avait les plantes, les tisanes. Par contre, j'ai pris vraiment beaucoup de choses. J'ai pris des teintures mères, j'ai pris des poudres.
- Speaker #1
C'est vrai que là, il y a eu un moment où ça s'est aussi accéléré un peu parce qu'on était toujours quand même dans « il faut quand même des résultats vite, sinon je vais peut-être abandonner » . C'est ça. Et en même temps, tu avais l'envie de continuer. de manière forte parce que tu voyais des résultats de plus en plus marqués. Ouais,
- Speaker #0
exactement.
- Speaker #1
Je me souviens que tu m'avais dit que même ton compagnon du coup commençait à te dire mais peut-être prends le temps parce que franchement tu as l'air d'aller bien quoi, de mieux en mieux et tu retrouves de l'énergie et c'est quand même vraiment chouette quoi. Prends ce temps-là pour toi pour aller bien et…
- Speaker #0
Ouais, exactement. Ouais, bah oui, ça allait beaucoup mieux. Et c'est fou parce que même de prendre soin de moi comme ça, de vraiment de… J'ai regardé plein de choses. J'ai aussi enlevé beaucoup de gluten, beaucoup de sucre. Les sucres, je les avais bannis, carrément. Ça ne m'a pas du tout manqué, mais le sucre blanc, les fruits, j'ai gardé. En fait, j'adorais et c'était un plaisir. J'aime encore. Du coup, j'étais dans une dynamique. Et là où j'étais centrée sur mon utérus, un fond, deuxième bébé, ça restait le cas, mais beaucoup moins imprégnant. Du coup, je me disais, en fait... prendre soin de moi, c'est chouette aussi. Ça m'ouvrait à d'autres choses psychologiquement. Ça m'a aidée à être dans... Ouais, je reprenais vie en fait. Et ça, c'est un truc... C'était chouette. En fait, le simple fait de prendre soin de moi, je me suis... J'ai retrouvé goût en la vie. Ouais, c'était super chouette ça. Je pense que ça a beaucoup contribué. Ça a beaucoup changé la donne sur mon corps et sur cette arrivée de ce bébé. Du coup, je suis tombée enceinte. On était parties pour faire un peu PMA, soit en novembre. Bon, on attend pour parler encore. Soit en janvier. Mais voilà, là, je me donnais vraiment... Enfin, janvier, pour moi, c'était la date butoir vraiment... Ouais, je pense que j'y serais partie. Donc, bon, novembre, j'étais encore prête à encore un peu aller plus loin. Et du coup, finalement, je suis enceinte le 15 octobre. Du coup, c'est passé mi-août à mi-octobre, avec vraiment tout ce qu'on a mis en place niveau plantes pour aider vraiment les hormones et le... Ouais, je pense l'endomètre, un peu tout, quoi. Ça reprenait vie. Après, je reprenais vie moi-même, en fait, psychologiquement aussi, franchement. Enfin, j'étais à fond dans tout ce que tu me disais. Je me suis beaucoup documentée sur plein de trucs. Et c'était super chouette, puis j'en ai même fait bénéficier à ma petite famille. enfin ça va que... Moi je trouve que ça nous fait du bien tout ça. au quotidien, c'est hyper important en fait, l'alimentation. Et puis finalement, les plantes, elles peuvent beaucoup aider. Alors je ne dis pas que c'est 100%, mais quand même, ça a un bon coup de pouce et je pense que ça a remis en place plein de choses pour moi.
- Speaker #1
Tu t'es fait accompagner à côté par des choses plus au niveau psychologique, émotionnel ?
- Speaker #0
Oui, j'ai été accompagnée aussi par une kinésiologue qui travaillait un peu sur les peurs, qui remontait un peu aussi sur... bals l'héritage transgénérationnel. Ce genre de choses qui, je pense, devaient bloquer un peu aussi. C'est vrai que ça a dû jouer un peu. Ça,
- Speaker #1
ça a été sur tout le parc, enfin, depuis quand ?
- Speaker #0
Je ne me rappelle plus. Peut-être à peu près comme toi, je pense. Oui, j'ai dû l'avoir 5-6 fois quand même.
- Speaker #1
De toute façon, on conseille toujours de vraiment mettre toutes les chances de votre côté en alliant vraiment les thérapies et les thérapeutes. On conseille aussi souvent de l'ostéo ou du massage en parallèle. Il y a toujours deux ou trois axes où on peut vraiment se faire accompagner par des personnes différentes. Quand on a le budget, c'est chouette.
- Speaker #0
Oui. Après ça, c'était pareil. Je n'avais pas forcément un budget de fond, mais je l'ai quand même mis vraiment dans... Effectivement, les plantes, tout ça, ça a été un budget. Mais bon, je les voyais comme la bonne cause. Je me suis dit, je me sacrifie sur certaines autres choses. Et là, je mets le paquet pour quelques mois, en fait. Oui,
- Speaker #1
après,
- Speaker #0
on relâche. Voilà, bah oui. On parlera,
- Speaker #1
je ne sais pas pendant la grossesse où t'en es, mais déjà pendant la grossesse, on peut prendre beaucoup moins de plantes. Et puis, autant pour la charge mentale que pour le porte-monnaie, au bout d'un moment,
- Speaker #0
on ne se fait plus. Et puis,
- Speaker #1
le corps, il a besoin de pause. Les plantes, c'est un soutien, mais dans la manière dont moi, je les conçois, c'est vraiment le petit plus. Mais si l'alimentation, par exemple, ne va pas, si les émotions derrière, ça ne va pas, on peut prendre autant de plantes qu'on veut toute notre vie. Ça, je ne sais pas. Et le but, c'est vraiment de les utiliser en soutien, mais ce n'est pas le centre non plus de ce qui a bougé, je pense, pour toi. Mais ça accélère les résultats énormément. Et du coup, justement, par rapport à ça, on parle rapidement d'argent, au niveau de la charge mentale, comment tu as fait pour trouver le temps de faire tout ça ?
- Speaker #0
Oui, ça serait ça. C'est une autre version très compliquée.
- Speaker #1
Avec un enfant ?
- Speaker #0
Oui, en fait, on est en pleine construction. Mon mari fait tout dans la maison. Donc, il n'y a pas beaucoup de temps à consacrer à notre famille pour le moment, en tout cas. Mon fils a 4 ans, donc bon, voilà, il faut gérer quand même. Et puis, je travaille à temps partiel, mais j'ai mes mercredis. Et bien, on s'est organisé. Heureusement, j'ai mes parents qui ne sont pas loin. Heureusement, ils m'ont gardé mon fils pendant les séances, par exemple. Et puis, au niveau alimentation, je fais beaucoup avec mon fils. On pâche des légumes, enfin... C'est vrai qu'il adore ça. Et du coup, je me suis dit, on va le faire ensemble. J'ai fait, ah oui, je fais aussi les jus de légumes. Ça, ça m'a fait bien fou. Mais ça, avec mon fils, c'était le super truc. On buvait notre petit jus de légumes tous les matins que je faisais avec un extracteur. C'était une super période, en fait. Parce qu'en plus, c'était la période d'été. Donc, on avait plein de fruits et légumes. Et du coup, on a fait plein de choses comme ça. Donc, niveau alimentation, c'est pas toujours simple. cuisinier, mais j'arrivais toujours à trouver de quoi faire. On avait tellement de possibilités, c'était chouette. Je me levais un peu plus tôt pour faire les juges, forcément. Et j'avoue que le soir, pour me mettre en application des exercices, les bains, les choses relax, j'ai fait énormément de méditation aussi. Ça, c'est quelque chose... Par contre, ça faisait deux ans que je faisais de la méditation. en version forte. Dès que mon fils se couche à 20h, la télé, ça n'existe plus dans ma vie. J'étais en mode, je prends soin de moi, je mets en application tout ce que j'ai appris. Effectivement, c'est vrai que ce n'est pas forcément facile à adapter dans son quotidien, mais ça se fait puisqu'il y a des temps morts dans la vie. Effectivement, se relaxer devant la télévision, c'est sympa le soir des fois. Mais là, je ne me le croyais pas du tout. Je méditais, je mettais en place ce qu'on a dit, je faisais mes commandes de compléments. J'ai fait tous ces trucs-là sur ces temps-là. Et au final, c'était intense, mais ça va, ça se fait. Quand on veut vraiment quelque chose, je mets tout de mon côté. Alors après, ce n'était pas facile avec mon fils surtout. Oui, c'est gérable.
- Speaker #1
Je pense que c'est une question de priorité vraiment. Moi, j'aime bien quand les familles prennent ce temps-là. c'est quand même... C'est quand même bon signe parce que pour moi, si on n'arrive déjà pas à prendre ce temps-là avant qu'il y ait un nouvel enfant dans notre vie, c'est que le temps, on l'aura encore moins après. Ça pose question quand c'est pour un premier bébé, quand les gens n'ont déjà pas l'énergie, l'envie et le temps de mettre des choses en place pour déjà tomber enceinte. Ça pose question de après, quelle disponibilité ils vont peut-être avoir pour leurs enfants et pour eux-mêmes aussi.
- Speaker #0
Oui, effectivement. Après, alors au début, c'est un peu dû. Moi, je trouvais l'alimentation, enfin voilà, c'est vraiment... En plus, je faisais bien attention à ce que tu me disais. Donc, j'enlevais plein de choses, mais je ne savais pas par quoi remplacer. Puis, je me disais, ça, ça me met trop de temps. Alors, comment... Enfin, voilà. En fait, c'est le temps aussi de trouver un rythme, aussi des petites recettes super faciles. Tu m'as donné pas mal de recettes, pas mal d'idées, en fait. Et après, en fait, ça venait tout seul. et maintenant, je reprends. produits régulièrement, des choses qui sont faciles, rapides, avec des outils aussi, un, deux, trois éléments de cuisine qui sont bien pratiques et qui vont vite. Et en fait, maintenant, je mets autant de temps à cuisiner, je mets autant de temps qu'avant, en fait. C'est juste que j'utilise plus les mêmes choses et que, bah, voilà, c'est le temps de mettre en place les choses, mais oui. Moi, je trouve que oui, c'est le temps de tout mettre en place, en fait.
- Speaker #1
Le temps d'acquérir des nouveaux automatismes sur cette nouvelle manière de faire.
- Speaker #0
C'est ça. Et puis de convaincre aussi un peu la famille parce que je n'étais pas toujours suivie par mon compagnon. Au début, c'était un peu dur de ne plus manger de pâtes tous les deux jours. Ben ouais, ça tira. Et puis après, on a compris que c'était bien pour nous. C'était meilleur.
- Speaker #1
Finalement, comment est-ce que lui, il a vécu ce changement alimentaire avec le temps ?
- Speaker #0
Il a perdu 7 kilos. Mais non, bien en fait. Alors avant, j'étais pas du tout... La cuisine, c'était pas du tout mon fort. Vraiment. C'était ça aussi qui était un peu compliqué pour moi parce que je me mettais vraiment au fourneau. J'étais vraiment plus à faire des pâtes et des choses plus basiques. Vraiment, pas trop encore. Les légumes, je les mettais pas systématiquement à chaque repas parce que pour moi, ça me prenait trop de temps. Et bien en fait, si maintenant, la priorité, c'est les légumes et après, on met... qu'on veut à côté. Ça, au début, il ne comprenait pas trop. Le soir, on fait quoi ? Une balai de pâtes ? Non, non, non. Du coup, il était un peu là-dedans. Mais après, non, maintenant, il pense aux légumes. Il me dit, on fait quoi avec ça ? C'est chouette parce que je pense qu'il perçoit que ça lui fait du bien aussi. Et puis, effectivement, lui avait beaucoup de kilos en trop. Et sans réduire, lui, sa quantité, en fait, et sans s'en rendre compte, il a perdu vraiment, ouais, quand même pas mal de poids. Donc, en fait, c'est chouette qu'il le dit. Il dit, ouais, on a changé d'alimentation, j'ai perdu du poids et je pense que c'est bon pour nous, en fait. Donc, ouais, puis mon fils, bon, tranquille, ça. Ouais, après, il n'est pas très difficile. Donc, il adore les fruits, il adore les légumes. Donc, c'est assez facile. Donc, ouais, je trouve que ça lui va bien aussi, quoi. Lui qui a des gros problèmes inflammatoires, en plus le gluten, je ne dis pas qu'il est toujours très pris, mais je trouve que ça va un peu mieux. Il a fait beaucoup moins d'otites cette année, par exemple. Des choses qui ont évolué quand même. Franchement, pour la famille, c'était bien. Ça a été un petit moment de transition, mais chouette.
- Speaker #1
Et pendant qu'on est sur la famille, du coup, dans mon souvenir, tu as réussi un peu à convaincre aussi ton compagnon de prendre quand même quelques petites choses de son côté aussi pendant le parcours.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai, c'est si.
- Speaker #1
C'était quoi l'implication ? C'est vrai que moi, les hommes, je ne les vois pas en grossesse. Pratiquement, je n'arrive pas. Pendant la grossesse, je les vois un peu, mais en parcours conception, c'est super dur. Alors qu'en fait, vous êtes deux dans ce parcours-là. Et si l'homme ne se rend déjà pas dispo, ça pose des fois question.
- Speaker #0
Justement, il avait fait les tests pour savoir où c'était, de son côté, et ce n'était pas fou fou. Il avait quand même quelques lacunes, je dirais. Ça pouvait marcher, mais ce n'était pas du 100%. Je pensais que ça serait mieux de son côté. Et donc, effectivement, d'une part, l'alimentation a changé, mais tu m'as donné un protocole avec des compléments pour lui aussi. Je pense que ça a été... Ça a été bénéfique parce qu'il a dû prendre ça sur deux mois à peu près. Pareil, ça a coïncidé un peu avec le fait que je suis tombée enceinte. Donc après, lui, comment il l'a pris ? C'est super compliqué. Après, il n'est pas du tout... Déjà, les médecins, en général, c'est compliqué. Enfin, la médecine traditionnelle, il a déjà beaucoup de difficultés à se rendre chez le médecin quand il y a un truc. Donc là, lui demander de se complémenter, c'était un peu difficile. Après, il a vu que moi, je faisais beaucoup d'efforts. donc je pense qu'il s'est dit aussi bon allez je peux en faire un peu bon alors après il fallait que je lui prépare toutes ces petites gélules machin il fallait pas trop qu'il y pense il prenait parce que ça faisait quelques gélules après c'était tout des germes de blé des choses comme ça enfin il y avait pas mais lui boire un médicament enfin pas un médicament mais une gélule ça le stressait au final non il les a quand même bien pris je pense que ça a été bénéfique quand même et voilà j'ai pas fait d'analyse pour savoir, mais je pense... Ouais, je pense que ça a été pas mal. Il y a aussi l'eau qu'on a beaucoup modifié. Ça, par contre, lui, il est à fond là-dessus. On a mis un filtre sur notre robinet. Je pense que, quand même, ça, c'est bien aussi. Toute la famille en a bénéficié. Je me dis que c'est un truc qui est en moi, quand même, aussi.
- Speaker #1
C'est un ensemble. C'est chouette. En fait, ce qui est intéressant, c'est que l'homme, comme tu le dis, toi, t'as mis... cinq mois et demi de protocoles quand même vachement denses, etc. Et lui, il avait un petit protocole assez léger pendant deux mois et ça peut vraiment des fois faire la différence parce qu'on potentialise les chances, parce que le problème, on ne sait pas de qui il vient. Des fois, il vient. Souvent, il vient un peu des deux, finalement. Et du coup, si chacun fait des efforts, on augmente vraiment beaucoup plus les chances que s'il n'y en a qu'un seul qui change des choses.
- Speaker #0
Oui, effectivement.
- Speaker #1
Et c'est très, très souvent que la femme se remet d'abord en question ses problèmes de fertilité. et qu'on va des fois même pas voir l'homme où il en est. Et même quand tout va bien chez l'homme sur les analyses, c'est intéressant quand même d'aller un peu plus loin et puis d'optimiser même chez lui.
- Speaker #0
Ouais, bah carrément oui, c'est vrai ça. Effectivement, bah là on mettait toutes les chances de notre côté je me disais. Puis bon, ses analyses n'étaient pas forcément très très bonnes à la base quoi. C'était bien effectivement aussi lui qui prenne quelques petites choses. Enfin après c'était rien de bien méchant, mais c'est bien, je pense que ça a aidé. Oui, c'est tout. bénéfique.
- Speaker #1
Est-ce que tu as d'autres choses qui te reviennent sur ce que tu as mis en place ?
- Speaker #0
Oui, après c'est beaucoup alimentaire quand même, je ne sais pas tout ce que je dis.
- Speaker #1
Moi, ce dont j'avais envie de parler aussi, c'était qu'il y a un truc qui est assez difficile dans les parcours de conception aussi, c'est qu'au bout d'un moment, on rentre dans un truc où ça nous obsède aussi un peu, enfin beaucoup même. Et on a travaillé aussi un petit peu dessus, je pense qu'avec la kinésiothé, on a travaillé peut-être un peu dessus aussi. On se rend compte que les couples font des fois même pas tant l'amour que ça, et que quand ils font l'amour, ils sont très focus aussi, il faut que ça réussisse, et on en avait parlé un petit peu.
- Speaker #0
Ouais, alors ça, ça va avec un peu l'ensemble, qu'effectivement, moi j'étais un peu en mode machine, sans plus que je sois en mode ovulation, donc voilà, je me disais, là c'est le moment, donc c'est pas cool, effectivement c'était un peu en mode machine pendant, je dirais, 8 mois, 8 mois, 1 an, et c'est ça C'était un peu comme ça. Et quand j'ai commencé à... Pour moi, vraiment, ça a été quand même un changement. Malgré tout, vers septembre, où je commençais à être bien, je te dis, je sortais... J'avais d'autres choses un peu dans la tête, où j'étais un peu moins focus. Je l'étais encore. C'est sûr que je l'étais encore, mais il y a des temps que je commençais à m'ouvrir à des choses, puis même, je commençais à me dire, si on n'avait pas de deuxième enfant, est-ce qu'on ne peut pas aussi vivre une super vie ? peut-être faire d'autres choses. Je commençais à envisager cette vie-là, en fait. Étonnamment. Parce que je me disais, en fait, il n'y a pas que ça dans la vie. Oui, c'est sûr, c'est très important. C'était mon rêve, mais ce qu'il y a des fois, il ne faut pas lâcher.
- Speaker #1
Et puis avant ça, tu étais un peu en mode survie quand même, quand il n'y a que ça qui existe et je vis pour ça. Oui,
- Speaker #0
et en fait, on est allés à un mariage dans le sud, ça n'a rien à voir. Et j'ai découvert des nouvelles personnes. Et je sais pas, ça fait un peu des clics en me disant « Ouais, il faut que j'arrête, il faut que je sorte un peu de tout ça. » J'ai vu des gens super sympas. J'avais envie d'autres choses, en fait. Je me suis mise à lire des BD, des choses que je faisais jamais. Je me suis vraiment lancée dans autre chose. Du coup, j'étais moins focus. Et même au niveau câlin, les choses ont été différentes. Je pense que mon compagnon et moi, on sait très bien quand est-ce qu'on a conçu ce bébé. Parce que c'était plus tendre, dans un autre contexte. C'était moins la machine. C'est bête. Lui, il détestait ça. C'est clair. Moi non plus. Je ne me dis pas trop quand c'est en mode comme ça. Et du coup, ça a dû me coucher aussi. Effectivement, d'être pas focus. Quand on est focus là-dessus, je pense qu'on se ferme des portes. C'est très facile à dire. Il faut arriver à cet état-là en fait, où on arrive à se sentir un peu mieux en soi, pour ensuite s'ouvrir à d'autres choses et qui fait que tout n'est pas centré que sur la conception d'un bébé, même si ça prenait encore de la place, mais un peu moins. Je pense que ça a beaucoup contribué, alors c'est un tout, ça faisait partie du tout, et du coup, même pour le couple, en final, nous ça nous a créé beaucoup de tensions. Ce parcours a été à créer... Là, je pense qu'on est en train de se réparer pendant la grossesse, mais ça a été très compliqué, même la première trimestre de grossesse. Après, je ne sais pas si on en parle déjà maintenant, mais on peut. Ça peut être intéressant parce qu'en fait, on a été tellement dans ce combat tous les deux que moi, j'ai eu très peur de perdre ce bébé quand il s'est accroché. Parce qu'il y avait des chances que ça se termine mal, clairement. Donc là, c'est pareil. J'avais donné des conseils en prenant des choses qui aident un peu mon corps à bien faire tenir le bébé. Et puis, ouais, les loups de Quinton, tout ça, j'ai beaucoup pris pour bien alimenter ce bébé.
- Speaker #1
C'est sûr qu'on a refait le point parce que dans ce qu'on avait mis en place, il y a plein de choses. Du moment où tu es enceinte, il y a des choses que ce n'est plus OK de prendre et qui sont plutôt à éviter. Donc, on avait... Forcément, il y a eu un ajustement un petit peu de fait à ce moment-là.
- Speaker #0
Oui, exactement, oui. mais par contre psychologiquement j'ai vraiment flippé parce que pour moi c'était une chance de faux et que j'ai perdu un peu de sang donc forcément j'ai paniqué et mon compagnon je pense que là il est arrivé à un stade où c'était trop de me voir avoir peur encore et de stresser et d'angoisser pendant 3 ans il m'a vu comme ça franchement j'étais pas très agréable c'est clair je pense qu'il a dit nommer t'es enceinte et en fait, t'es pas contente. J'étais très heureuse, mais le bonheur le plus fou. Mais en même temps, j'avais tellement peur que je pouvais pas trop me réjouir, puis être démonstrative parce que ça me faisait flipper. Et ça, par contre, il l'a pas trop accepté. Et c'est parti. Enfin, voilà, je pense que ça a été très dur parce que ça faisait trois ans qu'on était dans un combat, qu'il me voyait malheureuse et qu'il s'est dit mais elle est enceinte et ça y est. Non, ça va toujours pas. Mais en fait, c'est le temps aussi de réaliser,
- Speaker #1
de se poser ses peurs.
- Speaker #0
C'est exactement ça, en fait. Moi, je ne m'y attendais pas du tout à tomber spontanément enceinte. Du coup, il a fallu réaliser. On ne sent pas le bébé non plus, donc on se dit qu'elle peut se terminer à chaque instant. Bon, après, à l'hôpital, ils ne se sont pas cachés que mon problème pouvait... Si je passais le premier trimestre, j'aurais beaucoup plus de chance, mais le premier trimestre, il est écoque. C'est sûr que quand on me dit ça, on est un peu stressé. C'est vrai que le couple, on a fait une crise de couple ce premier trimestre de grossesse. On était chacun dans nos trucs. On n'avait plus trop à se parler. Je pense que c'est dû à tout ce qu'on a vécu pendant ces années. C'est dur pour nous. Heureusement, ça va beaucoup mieux. On voit aussi quelqu'un pour nous aider au niveau de notre couple. On s'en réapprend. Je pense qu'on se rééquilibre avec cette nouvelle donnée. Je pense que ça a été... Ce n'est pas facile, je ne pensais pas que ça se passerait comme ça. Maintenant, je suis contente, ça se stabilise bien. C'est étendu quand même. C'est pareil, c'est quelque chose que... Je ne sais pas, dans un combat, c'est vrai qu'on est tête baissée. Le couple, des fois, on le néglige un peu,
- Speaker #1
je trouve. Il y a énormément de couples qui se séparent dans ces parcours-là de conception, parce que c'est dur. personnellement et forcément le couple empathie aussi.
- Speaker #0
Moi, ce que je trouve, c'est que c'est peut-être la chose que j'ai le plus négligée finalement, alors que c'est bête. Mais j'avais mon fils, donc il fallait s'occuper de mon fils. Pour moi, c'était à priorité une. Après, j'ai mon travail, plein d'obligations, donc beaucoup d'énergie aussi. Et puis, on combat pour tout ça. J'ai fait beaucoup pour moi, c'était pour nous, mais c'était quand même mettre en place beaucoup de choses. et donc il restait le couple et le couple en fait pour moi je me suis dit limite on se rattrapera plus tard mais c'est une erreur en fait parce que je pense que le couple il est important en fait finalement il est la base pour concevoir un enfant mais en fait c'est comme ça que j'ai réagi au moment T mais aujourd'hui effectivement avec du recul je me dis je l'ai fortement négligé C'est vraiment ça. qu'il y ait des problèmes après parce que forcément... Mais c'est dur aussi de se découper.
- Speaker #1
Il ne faut pas être partout à la fois. Quand on parlait de la charge mentale, de ce protocole que je t'ai proposé, c'est quand même intense. C'est soit ton compagnon, il est déjà là derrière toi et vous le faites ensemble et tout va bien. Soit si tu es toute seule à la porte, il y a aussi le truc d'avoir encore de l'énergie pour le couple derrière. Et lui, peut-être qu'il n'était pas non plus 100% disponible pour le couple, sinon je pense que ça se serait fait quand même. Oui, tu ne peux pas être partout à la fois.
- Speaker #0
C'est ça. Mais ça, c'est difficile aussi.
- Speaker #1
On peut le payer après, oui.
- Speaker #0
Après, je pense qu'il faut faire des petites choses. Moi, par exemple, je n'ai pas si longtemps dû me reprocher de ne pas être assez d'attention, même physique, mais pas sans que ça aille loin, mais même un petit câlin comme ça. C'est vrai, mais c'est faux. J'y pense même pas parce que j'ai beaucoup d'amour avec mon fils, donc peut-être j'en ai moins besoin. Du coup, la vie, il faut manger, il faut manger, il faut manger, mais je suis rapide, du coup, je suis... C'est bête, parce que non, effectivement, c'est des petites choses qui ne prennent vraiment pas beaucoup de temps, et qui, en fait, aident beaucoup dans la vie, dans la journée qui va se passer. Mais oui, c'est bien d'y prendre conscience. Je n'avais vraiment pas conscience que je le négligeais à ce point.
- Speaker #1
Moi j'invite beaucoup, quand j'arrive à avoir l'homme à ce moment-là dans les consultes, on essaie vraiment d'amener cette discussion justement, d'avoir plus de communication parce que sinon ça peut pas être exprimé et sortir tout seul.
- Speaker #0
Ouais ouais, carrément, je pense que c'est bien.
- Speaker #1
Alors après, du coup, presque bientôt un an du coup de tout ce parcours-là, comment est-ce que tu vois les choses, comment est-ce que...
- Speaker #0
Tu vas.
- Speaker #1
D'avoir ce bébé dans le vent.
- Speaker #0
C'est génial. C'était le rêve. Je vais pas trop mal. Après, une grossesse pas forcément facile. Mais bon, je pense pas que ça a de lien avec tous mes problèmes d'avant. C'est juste, voilà, c'est un peu plus difficile parce que peut-être je suis plus fatiguée aussi quand même malgré tout. Ce parcours m'a fatiguée, donc c'est un peu plus chaud. Mais non, mais psychologiquement, c'est du bonheur d'attendre ce petit bébé. Après, pour moi, cette épreuve a été bénéfique pour moi dans le sens où j'ai compris beaucoup de choses. Prendre soin de soi, de tout ce qu'on a mis en place ensemble. Je ne l'enlèverai pas, je vais continuer. Après, je pense qu'il y a d'autres choses à mettre en place sans doute. Mais oui, j'y fais beaucoup. Attention, avant, pas du tout. ou des symptômes que je peux avoir sur certaines choses, qui veulent dire choses émotionnelles qui remontent. Il y a plein de choses qu'avant, je laissais aller. Oui, j'ai ça, j'ai ça. Mais maintenant, je mets du lien avec un peu tout. Et je trouve que c'est hyper important. Et ça me donne envie de continuer vraiment, déjà au niveau alimentaire, continuer, voire m'améliorer encore. Et puis pour tout le reste, mettre du lien aux choses et travailler dessus quand il y a besoin. En tout cas, merci parce que tu m'as énormément aidée dans ce parcours. Je pense que vraiment, tu as vraiment contribué à ce que ce bébé arrive. Sois là, quoi. C'est vraiment chouette, quoi. Sans toi, je ne suis pas sûre que je suis enceinte aujourd'hui. Et ouais, ça m'a aidée comme jamais, quoi. C'est super chouette.
- Speaker #1
Bravo à toi, surtout, parce que moi, ça m'a vraiment... J'avais vraiment envie de t'entendre parce que ça m'a impressionnée aussi tout ce que tu as mis en place. Et quand je te revois justement au début avec ces questionnements de vraiment, mais est-ce que ça vaut le coup d'y aller ? Tu es sûre que ça peut marcher ? Et du coup, de voir là où tu en es aujourd'hui, c'est vraiment chouette. Ça a demandé pas mal d'efforts,
- Speaker #0
mais du coup, c'est chouette.
- Speaker #1
Est-ce que tu aurais des conseils ? Tu as dit que tu as pas mal aussi trouvé des ressources, peut-être des lectures, des choses comme ça. Si tu avais des petites... pépites qui t'ont aidé le long de ce chemin-là ou que tu as découvert ? Tu pourrais aider d'autres personnes qui en sont là ?
- Speaker #0
Moi, j'ai des méditations de Joe Dispenza. Ça, ça a été vraiment... Ça m'a aidée énormément. Joe Dispenza, c'est vraiment quelqu'un qui... Il est très célèbre aux Etats-Unis. Il m'a beaucoup... C'est hyper intéressant. Il a fait des livres. J'ai plus les titres, mais... Le placebo, c'est vous, il y en a un. Il y a plusieurs bouquins. Faire ces méditations à lui, c'est vraiment chouette. Je trouve qu'on arrive à réaliser beaucoup de choses par la pensée. Et je trouve que tout ce que j'avais un peu imaginé via mes méditations, je suis étonnée, mais ça se passe en fait. Je me dis qu'on peut quand même influencer les choses. Après, l'alimentation, voilà. fin voilà après moins fort Après c'est plus au niveau lecture que tu...
- Speaker #1
Non, peu importe, ça peut être dans l'alimentation, si t'as aussi des trucs vraiment qui t'ont... des astuces ou des trucs qui t'ont aidé, ou la recette finalement préférée de jus de toi ou de ton fils.
- Speaker #0
Ça peut donner des petites idées. Ah voilà, après, quelque chose que j'ai adoré prendre, c'est de l'eau de Quinton, peut-être. bizarre mais je trouvais que parce que je faisais beaucoup de crise d'angoisse et je me dévitaliser j'avais l'impression que je pleurais tellement aussi et du coup ça c'est moi je trouvais que d'en prendre ça me ressource et je sais pas comment dire ça me remettait en forme beaucoup plus vite que avant mais c'est un super truc que je trouve c'est bête mais enfin ça réconforce en fait je sais pas mais
- Speaker #1
tu continues de prendre pendant la grossesse du coup
- Speaker #0
Oui, je le prends régulièrement. Après,
- Speaker #1
pas besoin de m'y donner forcément 500 000, c'est ce qui devient.
- Speaker #0
J'ai un bouquin que j'aime beaucoup, mais c'est plus un peu spirituel, mais c'est Les Neuf Marches. Je l'ai lu quand j'avais mes problèmes. C'est une âme qui s'incarne, en fait. C'est quelqu'un qui retrace ça, l'incarnation d'une âme. Ça, ça m'a donné beaucoup d'espoir. Je ne sais pas. C'est un chouette livre que j'aime beaucoup. Voilà, c'est un truc que je suis en train de relire d'ailleurs,
- Speaker #1
mais ça sera lu plusieurs fois. Et je crois que moi, quand je l'ai lu, je ne l'ai pas fini. Et je sens que ça me bouleverse alors que je n'ai pas encore eu d'enfant. Mais je pense que ça nous bouleverse dans l'être humain simplement qu'on est et ce bébé qu'on a été du coup aussi.
- Speaker #0
Oui, ouais, ouais. Oui, c'est un beau livre à lire. Voilà, parfait.
- Speaker #1
Est-ce que tu aurais une dernière chose à dire à des personnes qui se retrouveraient dans ton parcours, qui seraient en difficulté pour avoir un bébé à nouveau ou pour la première fois ? Parce que tu aurais eu besoin d'entendre ça à l'époque. Oui,
- Speaker #0
c'est ça. Je pense que ce que je dirais, c'est que moi, je me suis beaucoup fiée à la médecine. J'ai entendu... tellement de choses. Il y en a qui m'ont dit que je ne pourrais plus avoir d'enfants. Vraiment, j'ai entendu des choses horribles. Et je crois qu'en fait, l'être humain, il est unique. Je crois que c'est ça que... Il y a un médecin un jour qui me l'a dit. Quand on est unique, je ne suis pas un pourcentage que je suis moi et que j'ai mon parcours, que j'ai mon... Enfin voilà, c'est mon parcours à moi, c'est ma... personne et qu'en fait, on ne sait pas ce qui viendra ou pas. Finalement, tout est possible. Je crois qu'il faut vraiment y croire. Et même si moi, il y a eu des moments où je n'y croyais vraiment plus, il y a quand même une partie de moi, tout au fond, qui me disait « allez, tu vas y arriver » . Je ne vois pas pourquoi on entend des histoires extraordinaires. Pourquoi pas la mienne, en fait ? Ça, ça ne m'était jamais arrivé. D'habitude, je vois toujours le côté négatif et je me mets toujours dans le côté où moi, je n'y arriverais pas. Et là, je me suis dit, même s'il y a une chance, on a dit 20% de chance, même s'il y a 20%, pourquoi pas être dans ces 20% ? Et en fait, vraiment y croire, je pense que ça joue beaucoup. Et voilà, après, personne, tous les médecins, on a dit des choses tellement contradictoires aussi. Il ne faut pas toujours croire tout ce qu'on nous dit. Après, voilà, c'est sûr, il y a un diagnostic médical qui montre des problèmes. Mais des fois, je pense qu'il faut aussi y croire et le corps, il est capable de s'en mettre en place aussi par la pensée. C'est là où moi, mes méditations m'ont beaucoup aidé, par exemple.
- Speaker #1
Je pense que c'est une belle manière de terminer, de ne pas se laisser guider trop par ses peurs qui sont très présentes à ce moment-là. Et de plutôt aller voir ce qui est le plus juste pour nous. Je sais que dans ton parcours, c'était... C'était plus les peurs qui te ramenaient quand même à nouveau vers le médical. Le médical peut être vraiment la solution pour certains. Ah bah oui, carrément. Pour enlever ça, mais que toi, c'était plutôt tes peurs qui te ramenaient vers le médical et que tu avais plutôt une tendance à plutôt te dire, j'ai pas envie de trop de médicaments, j'ai pas envie de prendre plein d'hormones, j'ai pas envie de retourner dans ce monde médical où j'ai eu mes opérations. Et qu'une fois enlevé ces peurs, en général, tu avais plutôt envie de te faire confiance et de te donner en tout cas un peu de temps avant.
- Speaker #0
Donc,
- Speaker #1
aller voir un peu ce qu'il y a en dessous de nos peurs. Ça peut être une bonne... Bonne étape. Merci beaucoup.
- Speaker #0
Merci à vous.
- Speaker #1
C'était trop bien. Je suis trop contente d'avoir interviewé vous.
- Speaker #0
Merci.
- Speaker #2
Free audio
- Speaker #0
post-production. BioPhonic.com