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Dans ma coop ! Sodiaal

#18 Rencontre avec Florence Monot, Directrice Générale Amont

#18 Rencontre avec Florence Monot, Directrice Générale Amont

19min |23/09/2025
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#18 Rencontre avec Florence Monot, Directrice Générale Amont

#18 Rencontre avec Florence Monot, Directrice Générale Amont

19min |23/09/2025
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Description

Dans cet épisode de Dans ma coop, nous rencontrons Florence Monot, Directrice générale Amont au sein de la coopérative SODIAAL.

Arrivée en 2016 au sein de notre coopérative, Florence a rapidement pris des responsabilités jusqu’à piloter aujourd’hui l’amont chez Sodiaal.


À la tête d’un collectif de 1 000 collaborateurs, elle coordonne la collecte de 4,2 milliards de litres de lait par an, l’accompagnement technique des éleveurs et le déploiement de services innovants.


Florence nous invite dans les coulisses de son métier : stratégie opérationnelle, pilotage des équipes, gouvernance coopérative, mais aussi accompagnement des jeunes installés avec des dispositifs concrets comme la Sodiaal Box.


Elle partage les objectifs environnementaux de la coopérative, avec une ambition claire : réduire de 20 % l’empreinte carbone au litre de lait d’ici 2030. Un objectif ambitieux qui nécessite que l'ensemble de la coopérative soit mobilisée. Florence Monot est également très engagée en faveur de la mixité femmes-hommes dans tous les métiers de la coopérative.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Générique Générique Générique Générique Générique Générique Générique Générique

  • Speaker #1

    Bienvenue dans ma cop, le podcast de la coopérative Saudi qui part à la découverte des producteurs et des productrices de lait, des collaborateurs et collaboratrices partout en France. Grâce à leurs témoignages, vous plongerez dans les coulisses de leur quotidien. Je suis Christine et je vous invite à sillonner avec moi les routes de France, à la rencontre de celles et ceux qui font la richesse et la diversité de notre coopérative. Pour ne louper aucun épisode, je vous invite à vous abonner. Bonjour et bienvenue dans ma cop, le podcast de la coopérative saudiale. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Florence. Alors c'est Florence qui m'accueille dans son bureau, vous allez le voir. Florence est la directrice générale de l'AMON, de la coopérative saudiale. Un métier très passionnant, très prenant, qui nécessite d'avoir une vision de l'avenir de la filière laitière française. Et en cela, Florence, avec sa voix, vous allez le voir, très douce, a une main de fer. pour mener à bien l'ensemble des collaborateurs avec qui elle travaille au quotidien. Je vous souhaite une très bonne écoute et surtout de découvrir Florence comme jamais. Bonjour Florence.

  • Speaker #2

    Bonjour Christine.

  • Speaker #1

    Merci de m'accueillir. Alors on est à Paris, pas au milieu des vaches, mais je suis dans ton bureau. Donc merci pour cet accueil. Pour que l'ensemble des auditeurs te connaissent, j'aimerais que tu te présentes de la manière dont tu le souhaites.

  • Speaker #2

    Je m'appelle Florence Monod, je suis en charge de la direction Hamon de Sodial. Je suis arrivée dans le groupe Sodial en 2016 avec la direction d'une région coopérative qui s'appelle Bretagne Ouest. Et très vite j'ai évolué au poste de direction Hamon Général puisque je m'occupe maintenant de la France entière. Ça fait très prétentieux de dire ça mais le poste est en effet... basé à Paris et porte sur l'ensemble des régions coopératives de Sodial.

  • Speaker #1

    Alors, tu peux nous en dire plus quand même de ton métier au quotidien, ça consiste en quoi ?

  • Speaker #2

    Alors, mon métier, ça consiste déjà beaucoup en management, management d'équipe opérationnelle, puisque mes équipes de l'amont ont en charge la collecte du lait des producteurs. C'est une grosse partie de notre activité, puisqu'on pèse 4,2 milliards de litres. de lait sur le territoire français. Nous avons également des activités de conseil aux producteurs, d'agro-fournitures, je vais en oublier plein, des services supports.

  • Speaker #1

    Personne ne t'en voudra,

  • Speaker #2

    Florence. Je pense très très fort à toutes les personnes de l'AMON, on est à peu près 1000. Le poste de direction générale, c'est d'abord de manager des équipes qui soient là pour être le plus efficace au niveau opérationnel, mais aussi au niveau des fonctions supports. Et puis c'est bien sûr de donner les grands axes de direction générale pour que tout le monde donne le sens au travail et ça permet de motiver les gens. Et puis également une direction générale c'est rendre compte sur des résultats financiers. Peut-être une nouveauté avec notre plan stratégique Grandir Ensemble, de très beaux projets également sur la durabilité puisque nous travaillons aussi bien la profitabilité. que la durabilité.

  • Speaker #1

    Alors tu devances ma prochaine question Florence parce que là on est dans une nouvelle ère même si la durabilité elle a toujours fait partie du monde agricole avec cette adaptation permanente, les éleveurs nous disent souvent que ce sont les premiers observateurs du climat et là en fait on se dit la durabilité il est temps dans l'élevage laitier de le prendre en considération et surtout d'accompagner. Chez Sodial qu'est-ce que l'on met en place pour accompagner nos éleveurs dans cette démarche de durabilité, mais aussi avec cette dimension d'économique, parce qu'on dit, comme tu le précisais, l'un ne va pas sans l'autre.

  • Speaker #2

    Exactement, Christine. En effet, nos producteurs, ce sont les artisans du maintien des territoires, de la bonne santé des sols, ce sont des pionniers de l'environnement, ils le font tous les jours. Le grand changement, c'est que maintenant, il faut apprendre à le dire et aussi à s'améliorer. Donc on est dans une phase pour moi d'accélération et de communication autour de la durabilité. Alors avant on appelait ça RSE, on appelait ça environnement. En vérité ces notions sont toutes les mêmes. L'idée c'est de se dire en quoi l'élevage laitier est une source d'émissions de carbone par exemple et comment nos producteurs vont limiter cette source d'émissions de gaz à effet de serre. mais c'est aussi un élevage laitier qui permet de maintenir des surfaces en biodiversité. La durabilité, elle est présente dans nos exploitations. Il faut que l'on maintenant structure les choses. Et c'est ce qu'on a commencé à faire depuis maintenant quelques années. Avec dans un premier temps une acquisition de données. Il nous faut savoir de quoi on parle.

  • Speaker #1

    Justement, la data, en fait, c'est quelque chose qui est hyper important.

  • Speaker #2

    Elle est essentielle. Et donc, on a des outils pour nous aider à capter ces datas. On a déployé de façon accélérée ces outils depuis 2019. Soudial investit dans les exploitations pour aider les producteurs dans leur diagnostic et leur plan d'action. Nous avons maintenant en 2025 une base de données assez phénoménale qui nous permet d'être beaucoup plus pertinent sur les leviers d'action que nous voulons mettre en œuvre chez nos agriculteurs.

  • Speaker #1

    Alors, est-ce que tu peux nous dire concrètement qu'est-ce que l'on met en place en termes de service, en termes d'accompagnement ? C'est ce rôle finalement quand on est dans une coopérative, c'est d'être au service. Pour un projet ou une ambition commune de s'améliorer ou d'atteindre en fait, il me semble qu'il y a un chiffre clé que tu vas nous donner.

  • Speaker #2

    Je vais te le donner. Le chiffre clé qui est très ambitieux, c'est que l'on souhaite réduire de moins 20% l'empreinte carbone au litre de lait à horizon 2030. Notre période de référence est en 2019. Donc c'est un objectif très très ambitieux. Donc il nous faut mettre en place des leviers dans toutes nos exploitations laitières. et en effet nous devons Nous avons le devoir d'aider nos producteurs à mettre en place ces leviers. L'idée, c'est de se dire, pour produire du lait, il nous faut des vaches. Ces vaches transforment l'herbe en énergie qui permet de faire du lait. Sauf qu'elles émettent aussi du méthane. On doit avoir un maximum de lait par vache pour maximiser le fait qu'on va avoir du lait avec moins d'animaux qui vont éructer et donc produire ce méthane. Donc les leviers sur la décarbonation dans les exploitations vont porter sur les animaux essentiellement. Par exemple, de réduire l'intervalle vélage-vélage entre deux vélages sur les animaux et de faire le premier vélage le plus tôt possible. Et également de garder des vaches pendant longtemps en bonne production. Donc tout cela permet d'avoir un maximum d'animaux productifs sur l'exploitation. et de diminuer le nombre d'animaux non productifs. On a d'autres leviers, par exemple l'efficacité alimentaire. Donc si on a trop d'azote par rapport aux besoins de l'animal, on va en rejeter et de façon inefficace. Ça coûte à l'éleveur qui va être moins efficace économiquement parce qu'il aura acheté des aliments qui ne vont pas être utilisés. Et ça va coûter également en termes de poids carbone puisque l'on va rejeter de l'azote par le biais de cette inefficacité alimentaire.

  • Speaker #1

    Oui, merci, parce que tu vois, en fait, sinon, on a le sentiment qu'il y a plein de choses, mais on n'image pas, en fait, ce qui est proposé. Donc là, c'est très clair et on n'est pas au bout du chemin.

  • Speaker #2

    Peut-être un point quand même qui est important, c'est que l'élevage laitier, contrairement à certains autres élevages, a le grand atout de pouvoir permettre le stockage aussi du carbone. Donc, grâce aux prairies, grâce à toutes les surfaces, ce qu'on dit, de captation du carbone, Les... et l'entretien des paysages dont on parlait tout à l'heure. Donc ça, c'est un point très important.

  • Speaker #1

    C'est une vision systémique, en fait, de leur exploitation, de leur ferme, pour réduire leur impact et aussi profiter, on va dire, des externalités positives. C'est comme ça qu'on dit ?

  • Speaker #2

    C'est comme ça que l'on dit, en effet. Et les externalités positives, c'est tout le bien de l'élevage pour, en effet, l'environnement en général.

  • Speaker #1

    Et alors toi, tes équipes, elles font quoi auprès des adhérents ? auprès des... des éleveurs coopérateurs de sodium. Qu'est-ce qu'elles font ? Qu'est-ce qu'elles proposent ?

  • Speaker #2

    La première chose qu'elles vont réaliser, c'est aider nos producteurs déjà à poser leur équation carbone, je vais l'appeler comme ça, où est-ce qu'ils émettent, où est-ce qu'ils peuvent capter, où est-ce qu'ils peuvent être acteurs de la biodiversité. Et ils vont aider le producteur à mesurer, avec les outils qu'on a cités tout à l'heure, et ils vont aider aussi les producteurs pour trouver les leviers les plus importants. en termes de décarbonation ou d'augmentation des leviers de biodiversité. Ça permettra au producteur d'être plus efficace économiquement sur son exploitation, mais aussi de capter des euros grâce à un outil qui s'appelle la prime durabilité, puisque au niveau du groupe Sodial, nous avons choisi de... rémunérer mieux les producteurs qui sont actifs sur les sujets du carbone et de la biodiversité. Donc l'idée, c'est de tirer tout le monde vers le haut et de s'améliorer en collectif pour atteindre le fameux objectif très ambitieux de moins 20% d'émissions carbone à horizon 2030.

  • Speaker #1

    Voilà, ça c'est un très gros objectif que tu suis et surtout qui permet d'accompagner nos éleveurs qui sont en train eux-mêmes décisionnaires des choix qu'ils font sur leur propre exploitation. Donc ça les accompagne, ça les stimule, ça les encourage. Et donc ça c'est quelque chose qui nous est spécifique. Donc ça c'est important de le préciser. Moi j'aimerais t'amener sur une autre thématique, c'est celui du renouvellement des générations. Parce qu'on le sait, il y a d'ici peu d'années, en fait, on a des éleveurs qui partiront à la retraite. Et ce métier d'éleveur laitier, il a souvent été un peu bafoué, ou mal compris, ou déconsidéré. Aujourd'hui, on est dans une nouvelle ère, avec un prix du lait qui est dans une bonne direction, mais qui doit toujours continuer à être là pour soutenir les éleveurs dans leur métier, mais aussi dans la transmission de leur ferme. Qu'est-ce qu'on fait au niveau de chez Sodial pour accompagner ces nouveaux installés ? Avant, on parlait de jeunes agriculteurs, mais maintenant, ils viennent d'horizons différents. Qu'est-ce qu'on fait chez Sodial pour les accompagner ?

  • Speaker #2

    On va travailler sur déjà l'attractivité du métier de producteur de lait. Parlons de rémunération, nos producteurs de lait doivent bien vivre de leur métier. Le deuxième élément, c'est peut-être aussi de parler positivement de nos métiers. Quand on parle tout à l'heure de carbone ou de biodiversité, on voit que nos producteurs de lait ont des vrais impacts, et il faut le mettre en avant, il faut en être fier. Puis, en effet, nous avons un public que nous chouchoutons particulièrement, que sont... les jeunes agriculteurs, les nouveaux installés. Et là, le rôle d'une coopérative comme Sodial, c'est de les aider au mieux lors de la phase qui est assez délicate dans une installation et qui est la phase des cinq premières années. Donc depuis maintenant plusieurs années, nous mettons à leur disposition ce qu'on appelle la Sodial Box. C'est une somme d'argent de 10 000 euros accessibles dans les cinq ans, activable sur trois piliers. Le premier pilier, c'est aider nos jeunes agriculteurs et nos nouveaux installés à capitaliser. Nous sommes une coopérative, pour avoir le droit d'être dans cette coopérative, puisque c'est statutaire, il nous faut avoir du capital social lié à la production de ce lait. Donc nous allons aider financièrement nos producteurs dans la capitalisation, c'est-à-dire la somme d'argent qu'ils mettent dans leur coopérative. Le deuxième pilier va être lié à leur exploitation. que cette exploitation soit au standard de la profession et de ce que demande Sodial. Ça peut être des aides pour des équipements dans leur exploitation. Le troisième pilier de cette Sodial Box va porter plus sur le producteur en tant qu'homme ou femme pour qu'il s'épanouisse dans son exploitation et qu'il progresse. Donc on va financer des formations, on va financer des voyages pour les jeunes pour qui devait s'ouvrir à de nouvelles techniques ou des réseaux également qui seront importants pour les soutenir demain s'ils ont une difficulté sur l'exploitation.

  • Speaker #1

    Alors je t'ai amené, Florence, je vais dire la vérité, c'était déjà dans ton bureau parce que tu as plein de produits de marque de notre coopérative dans ton bureau. En fait, la brique Candia aide les jeunes agriculteurs. Qu'est-ce qu'elle dit pour toi cette brique ?

  • Speaker #2

    Cette brique dit toute la force de notre corps. collectif et de notre coopérative. Un producteur de lait sodium, c'est un producteur de lait pour Candia, c'est un fabricant de fromage, en tout cas on va jusqu'au bout de notre filière et jusqu'à la transformation et à la valorisation de nos belles marques. Donc cette brique Candia aide les jeunes agriculteurs, c'est la finalisation, c'est l'aboutissement du fait que nos producteurs sont en lien avec nos marques et nos équipes commerciales, marketing. Et on est une grande famille qui nous permet de valoriser le lait de nos producteurs. Ça montre aussi que nos marques sont intéressées par cette partie amont et par nos producteurs et qu'ils envoient un atout pour mettre en avant nos produits. Parce que nous ne sommes pas une entreprise comme une autre, nous sommes une coopérative qui ramène de la valeur à ceux qui la créent, C'est-à-dire ? les producteurs et les sociétaires. Dans le cadre des jeunes agriculteurs, chaque brique vendue de Candia permet de cagnotter, d'avoir de l'argent qui retourne directement aux jeunes agriculteurs. Mais chaque brique Candia, Grand Lait ou Fromage Entremont ou Yaourt nous génère également de la valeur et cette valeur est redistribuée à 100% au niveau de la coopérative. Et ça c'est un point extrêmement important et majeur et de différenciation par rapport à notre très beau modèle coopératif.

  • Speaker #1

    Merci pour ces précisions parce qu'elles sont essentielles, tu le disais. Elles sont essentielles parce qu'elles marquent notre différence et parce que si on veut encore du lait demain en France, il va falloir faire les bons choix. Alors moi j'ai un point particulier sur lequel en fait Florence tu es très engagée, tu l'as pas dit là, je me suis dit peut-être tu vas le sortir avant, mais non, c'est que tu es engagée sur la dimension mixité, femme-homme, et je voudrais savoir pourquoi tu t'es engagée sur ce sujet-là, alors tu incarnes le féminin au sein du comex, donc c'est déjà une grande chose pour nous, une grande chance, pourquoi tu t'es engagée dans ce sujet ? C'est pas un combat, c'est un sujet.

  • Speaker #2

    C'est ça... Non, ce n'est pas un combat, parce que je ne suis pas militante, mais néanmoins je suis extrêmement motivée et déterminée pour que la mixité se développe dans notre coopérative Sodiel. Il nous faut en permanence toujours nous poser les questions sur pourquoi dans ce métier il y a beaucoup d'hommes et peu de femmes, pourquoi dans tel autre il y a beaucoup de femmes et peu d'hommes, et la richesse de la mixité c'est de se dire, dans tous les métiers il nous faut des hommes et des femmes. Au niveau de Sodial, la mixité, c'est de porter le message auprès de femmes que certains métiers sont faits pour elles et qu'il ne faut pas se limiter. Et puis dans certains autres métiers, c'est aussi des hommes qui doivent s'impliquer pour qu'on ait justement cette proportion d'hommes et femmes. Il faut toujours être dans l'attente d'objectifs et donc nous allons suivre nos objectifs au niveau de la mixité et ça passe par des... Voilà, des relais d'informations auprès du public féminin, ça passe par des formations, ça passe notamment par un programme qui s'appelle « Les Talentueuses » , avec un petit jeu de mots, pour permettre à certaines femmes dans l'entreprise, notamment cadres ou agents de maîtrise, de regarder autour d'elles quels sont les métiers qui pourraient leur permettre de progresser.

  • Speaker #1

    On dit souvent qu'on doit lever le plafond de verre. pour leur permettre d'accéder à des métiers pour lesquels elles n'auraient jamais osé se proposer. Donc c'est aussi ça que tu mets en avant dans ce programme-là avec les équipes RH bien sûr.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est un projet Travailler avec les RH sur des formations, sur du coaching également de femmes pour permettre à cette communauté d'enrichir l'ensemble de la communauté et donc de porter ses mots-clés mixité.

  • Speaker #1

    Très bien. Alors on a fait un beau tour d'horizon de qui tu es. Est-ce que tu aurais, toi, un conseil à donner, soit à ton environnement, à des jeunes qui veulent rentrer dans la coopérative ? Un conseil à donner ou une phrase qui t'anime au quotidien pour faire ton métier, pour donner de l'inspiration parce que tu as une belle carrière qui est là. et qui peut peut-être inspirer d'autres à venir nous rejoindre ?

  • Speaker #2

    Alors j'aurais un mot, j'aurais oser. Oser, c'est un mot court, mais qui ouvre plein d'horizons. C'est oser prendre des initiatives pour progresser dans les organisations, oser également vivre pleinement son métier, aller à la rencontre quand on est dans une coopérative de producteurs, d'autres métiers, pour apprendre des autres. Voilà, oser et s'ouvrir, c'est vraiment pour moi... le mot-clé qui nous permet de nous réaliser au quotidien et de faire en sorte que nos métiers soient des métiers de passion et que tous les jours, on ait une motivation sans faille pour nos missions. Et également, je le rappelle, notre mission de valoriser au mieux le lait de nos producteurs.

  • Speaker #1

    Merci Florence, merci pour tout ton témoignage et tes grands messages que tu nous as transmis. On va se dire à bientôt. Et puis s'il y a des vocations que tu as suscitées par ce podcast, on n'hésitera pas à te transférer et te mettre en contact. J'espère pas trop quand même, si beaucoup, beaucoup, beaucoup. Je pense que oui.

  • Speaker #2

    Avec grand plaisir, Christine.

  • Speaker #1

    Merci à toi. À bientôt. Cet épisode est terminé, mais retrouvez-nous sur votre plateforme d'écoute préférée pour découvrir d'autres témoignages. N'oubliez pas de vous abonner au podcast et de lui laisser des étoiles et un commentaire si vous en appréciez l'écoute.

Description

Dans cet épisode de Dans ma coop, nous rencontrons Florence Monot, Directrice générale Amont au sein de la coopérative SODIAAL.

Arrivée en 2016 au sein de notre coopérative, Florence a rapidement pris des responsabilités jusqu’à piloter aujourd’hui l’amont chez Sodiaal.


À la tête d’un collectif de 1 000 collaborateurs, elle coordonne la collecte de 4,2 milliards de litres de lait par an, l’accompagnement technique des éleveurs et le déploiement de services innovants.


Florence nous invite dans les coulisses de son métier : stratégie opérationnelle, pilotage des équipes, gouvernance coopérative, mais aussi accompagnement des jeunes installés avec des dispositifs concrets comme la Sodiaal Box.


Elle partage les objectifs environnementaux de la coopérative, avec une ambition claire : réduire de 20 % l’empreinte carbone au litre de lait d’ici 2030. Un objectif ambitieux qui nécessite que l'ensemble de la coopérative soit mobilisée. Florence Monot est également très engagée en faveur de la mixité femmes-hommes dans tous les métiers de la coopérative.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Générique Générique Générique Générique Générique Générique Générique Générique

  • Speaker #1

    Bienvenue dans ma cop, le podcast de la coopérative Saudi qui part à la découverte des producteurs et des productrices de lait, des collaborateurs et collaboratrices partout en France. Grâce à leurs témoignages, vous plongerez dans les coulisses de leur quotidien. Je suis Christine et je vous invite à sillonner avec moi les routes de France, à la rencontre de celles et ceux qui font la richesse et la diversité de notre coopérative. Pour ne louper aucun épisode, je vous invite à vous abonner. Bonjour et bienvenue dans ma cop, le podcast de la coopérative saudiale. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Florence. Alors c'est Florence qui m'accueille dans son bureau, vous allez le voir. Florence est la directrice générale de l'AMON, de la coopérative saudiale. Un métier très passionnant, très prenant, qui nécessite d'avoir une vision de l'avenir de la filière laitière française. Et en cela, Florence, avec sa voix, vous allez le voir, très douce, a une main de fer. pour mener à bien l'ensemble des collaborateurs avec qui elle travaille au quotidien. Je vous souhaite une très bonne écoute et surtout de découvrir Florence comme jamais. Bonjour Florence.

  • Speaker #2

    Bonjour Christine.

  • Speaker #1

    Merci de m'accueillir. Alors on est à Paris, pas au milieu des vaches, mais je suis dans ton bureau. Donc merci pour cet accueil. Pour que l'ensemble des auditeurs te connaissent, j'aimerais que tu te présentes de la manière dont tu le souhaites.

  • Speaker #2

    Je m'appelle Florence Monod, je suis en charge de la direction Hamon de Sodial. Je suis arrivée dans le groupe Sodial en 2016 avec la direction d'une région coopérative qui s'appelle Bretagne Ouest. Et très vite j'ai évolué au poste de direction Hamon Général puisque je m'occupe maintenant de la France entière. Ça fait très prétentieux de dire ça mais le poste est en effet... basé à Paris et porte sur l'ensemble des régions coopératives de Sodial.

  • Speaker #1

    Alors, tu peux nous en dire plus quand même de ton métier au quotidien, ça consiste en quoi ?

  • Speaker #2

    Alors, mon métier, ça consiste déjà beaucoup en management, management d'équipe opérationnelle, puisque mes équipes de l'amont ont en charge la collecte du lait des producteurs. C'est une grosse partie de notre activité, puisqu'on pèse 4,2 milliards de litres. de lait sur le territoire français. Nous avons également des activités de conseil aux producteurs, d'agro-fournitures, je vais en oublier plein, des services supports.

  • Speaker #1

    Personne ne t'en voudra,

  • Speaker #2

    Florence. Je pense très très fort à toutes les personnes de l'AMON, on est à peu près 1000. Le poste de direction générale, c'est d'abord de manager des équipes qui soient là pour être le plus efficace au niveau opérationnel, mais aussi au niveau des fonctions supports. Et puis c'est bien sûr de donner les grands axes de direction générale pour que tout le monde donne le sens au travail et ça permet de motiver les gens. Et puis également une direction générale c'est rendre compte sur des résultats financiers. Peut-être une nouveauté avec notre plan stratégique Grandir Ensemble, de très beaux projets également sur la durabilité puisque nous travaillons aussi bien la profitabilité. que la durabilité.

  • Speaker #1

    Alors tu devances ma prochaine question Florence parce que là on est dans une nouvelle ère même si la durabilité elle a toujours fait partie du monde agricole avec cette adaptation permanente, les éleveurs nous disent souvent que ce sont les premiers observateurs du climat et là en fait on se dit la durabilité il est temps dans l'élevage laitier de le prendre en considération et surtout d'accompagner. Chez Sodial qu'est-ce que l'on met en place pour accompagner nos éleveurs dans cette démarche de durabilité, mais aussi avec cette dimension d'économique, parce qu'on dit, comme tu le précisais, l'un ne va pas sans l'autre.

  • Speaker #2

    Exactement, Christine. En effet, nos producteurs, ce sont les artisans du maintien des territoires, de la bonne santé des sols, ce sont des pionniers de l'environnement, ils le font tous les jours. Le grand changement, c'est que maintenant, il faut apprendre à le dire et aussi à s'améliorer. Donc on est dans une phase pour moi d'accélération et de communication autour de la durabilité. Alors avant on appelait ça RSE, on appelait ça environnement. En vérité ces notions sont toutes les mêmes. L'idée c'est de se dire en quoi l'élevage laitier est une source d'émissions de carbone par exemple et comment nos producteurs vont limiter cette source d'émissions de gaz à effet de serre. mais c'est aussi un élevage laitier qui permet de maintenir des surfaces en biodiversité. La durabilité, elle est présente dans nos exploitations. Il faut que l'on maintenant structure les choses. Et c'est ce qu'on a commencé à faire depuis maintenant quelques années. Avec dans un premier temps une acquisition de données. Il nous faut savoir de quoi on parle.

  • Speaker #1

    Justement, la data, en fait, c'est quelque chose qui est hyper important.

  • Speaker #2

    Elle est essentielle. Et donc, on a des outils pour nous aider à capter ces datas. On a déployé de façon accélérée ces outils depuis 2019. Soudial investit dans les exploitations pour aider les producteurs dans leur diagnostic et leur plan d'action. Nous avons maintenant en 2025 une base de données assez phénoménale qui nous permet d'être beaucoup plus pertinent sur les leviers d'action que nous voulons mettre en œuvre chez nos agriculteurs.

  • Speaker #1

    Alors, est-ce que tu peux nous dire concrètement qu'est-ce que l'on met en place en termes de service, en termes d'accompagnement ? C'est ce rôle finalement quand on est dans une coopérative, c'est d'être au service. Pour un projet ou une ambition commune de s'améliorer ou d'atteindre en fait, il me semble qu'il y a un chiffre clé que tu vas nous donner.

  • Speaker #2

    Je vais te le donner. Le chiffre clé qui est très ambitieux, c'est que l'on souhaite réduire de moins 20% l'empreinte carbone au litre de lait à horizon 2030. Notre période de référence est en 2019. Donc c'est un objectif très très ambitieux. Donc il nous faut mettre en place des leviers dans toutes nos exploitations laitières. et en effet nous devons Nous avons le devoir d'aider nos producteurs à mettre en place ces leviers. L'idée, c'est de se dire, pour produire du lait, il nous faut des vaches. Ces vaches transforment l'herbe en énergie qui permet de faire du lait. Sauf qu'elles émettent aussi du méthane. On doit avoir un maximum de lait par vache pour maximiser le fait qu'on va avoir du lait avec moins d'animaux qui vont éructer et donc produire ce méthane. Donc les leviers sur la décarbonation dans les exploitations vont porter sur les animaux essentiellement. Par exemple, de réduire l'intervalle vélage-vélage entre deux vélages sur les animaux et de faire le premier vélage le plus tôt possible. Et également de garder des vaches pendant longtemps en bonne production. Donc tout cela permet d'avoir un maximum d'animaux productifs sur l'exploitation. et de diminuer le nombre d'animaux non productifs. On a d'autres leviers, par exemple l'efficacité alimentaire. Donc si on a trop d'azote par rapport aux besoins de l'animal, on va en rejeter et de façon inefficace. Ça coûte à l'éleveur qui va être moins efficace économiquement parce qu'il aura acheté des aliments qui ne vont pas être utilisés. Et ça va coûter également en termes de poids carbone puisque l'on va rejeter de l'azote par le biais de cette inefficacité alimentaire.

  • Speaker #1

    Oui, merci, parce que tu vois, en fait, sinon, on a le sentiment qu'il y a plein de choses, mais on n'image pas, en fait, ce qui est proposé. Donc là, c'est très clair et on n'est pas au bout du chemin.

  • Speaker #2

    Peut-être un point quand même qui est important, c'est que l'élevage laitier, contrairement à certains autres élevages, a le grand atout de pouvoir permettre le stockage aussi du carbone. Donc, grâce aux prairies, grâce à toutes les surfaces, ce qu'on dit, de captation du carbone, Les... et l'entretien des paysages dont on parlait tout à l'heure. Donc ça, c'est un point très important.

  • Speaker #1

    C'est une vision systémique, en fait, de leur exploitation, de leur ferme, pour réduire leur impact et aussi profiter, on va dire, des externalités positives. C'est comme ça qu'on dit ?

  • Speaker #2

    C'est comme ça que l'on dit, en effet. Et les externalités positives, c'est tout le bien de l'élevage pour, en effet, l'environnement en général.

  • Speaker #1

    Et alors toi, tes équipes, elles font quoi auprès des adhérents ? auprès des... des éleveurs coopérateurs de sodium. Qu'est-ce qu'elles font ? Qu'est-ce qu'elles proposent ?

  • Speaker #2

    La première chose qu'elles vont réaliser, c'est aider nos producteurs déjà à poser leur équation carbone, je vais l'appeler comme ça, où est-ce qu'ils émettent, où est-ce qu'ils peuvent capter, où est-ce qu'ils peuvent être acteurs de la biodiversité. Et ils vont aider le producteur à mesurer, avec les outils qu'on a cités tout à l'heure, et ils vont aider aussi les producteurs pour trouver les leviers les plus importants. en termes de décarbonation ou d'augmentation des leviers de biodiversité. Ça permettra au producteur d'être plus efficace économiquement sur son exploitation, mais aussi de capter des euros grâce à un outil qui s'appelle la prime durabilité, puisque au niveau du groupe Sodial, nous avons choisi de... rémunérer mieux les producteurs qui sont actifs sur les sujets du carbone et de la biodiversité. Donc l'idée, c'est de tirer tout le monde vers le haut et de s'améliorer en collectif pour atteindre le fameux objectif très ambitieux de moins 20% d'émissions carbone à horizon 2030.

  • Speaker #1

    Voilà, ça c'est un très gros objectif que tu suis et surtout qui permet d'accompagner nos éleveurs qui sont en train eux-mêmes décisionnaires des choix qu'ils font sur leur propre exploitation. Donc ça les accompagne, ça les stimule, ça les encourage. Et donc ça c'est quelque chose qui nous est spécifique. Donc ça c'est important de le préciser. Moi j'aimerais t'amener sur une autre thématique, c'est celui du renouvellement des générations. Parce qu'on le sait, il y a d'ici peu d'années, en fait, on a des éleveurs qui partiront à la retraite. Et ce métier d'éleveur laitier, il a souvent été un peu bafoué, ou mal compris, ou déconsidéré. Aujourd'hui, on est dans une nouvelle ère, avec un prix du lait qui est dans une bonne direction, mais qui doit toujours continuer à être là pour soutenir les éleveurs dans leur métier, mais aussi dans la transmission de leur ferme. Qu'est-ce qu'on fait au niveau de chez Sodial pour accompagner ces nouveaux installés ? Avant, on parlait de jeunes agriculteurs, mais maintenant, ils viennent d'horizons différents. Qu'est-ce qu'on fait chez Sodial pour les accompagner ?

  • Speaker #2

    On va travailler sur déjà l'attractivité du métier de producteur de lait. Parlons de rémunération, nos producteurs de lait doivent bien vivre de leur métier. Le deuxième élément, c'est peut-être aussi de parler positivement de nos métiers. Quand on parle tout à l'heure de carbone ou de biodiversité, on voit que nos producteurs de lait ont des vrais impacts, et il faut le mettre en avant, il faut en être fier. Puis, en effet, nous avons un public que nous chouchoutons particulièrement, que sont... les jeunes agriculteurs, les nouveaux installés. Et là, le rôle d'une coopérative comme Sodial, c'est de les aider au mieux lors de la phase qui est assez délicate dans une installation et qui est la phase des cinq premières années. Donc depuis maintenant plusieurs années, nous mettons à leur disposition ce qu'on appelle la Sodial Box. C'est une somme d'argent de 10 000 euros accessibles dans les cinq ans, activable sur trois piliers. Le premier pilier, c'est aider nos jeunes agriculteurs et nos nouveaux installés à capitaliser. Nous sommes une coopérative, pour avoir le droit d'être dans cette coopérative, puisque c'est statutaire, il nous faut avoir du capital social lié à la production de ce lait. Donc nous allons aider financièrement nos producteurs dans la capitalisation, c'est-à-dire la somme d'argent qu'ils mettent dans leur coopérative. Le deuxième pilier va être lié à leur exploitation. que cette exploitation soit au standard de la profession et de ce que demande Sodial. Ça peut être des aides pour des équipements dans leur exploitation. Le troisième pilier de cette Sodial Box va porter plus sur le producteur en tant qu'homme ou femme pour qu'il s'épanouisse dans son exploitation et qu'il progresse. Donc on va financer des formations, on va financer des voyages pour les jeunes pour qui devait s'ouvrir à de nouvelles techniques ou des réseaux également qui seront importants pour les soutenir demain s'ils ont une difficulté sur l'exploitation.

  • Speaker #1

    Alors je t'ai amené, Florence, je vais dire la vérité, c'était déjà dans ton bureau parce que tu as plein de produits de marque de notre coopérative dans ton bureau. En fait, la brique Candia aide les jeunes agriculteurs. Qu'est-ce qu'elle dit pour toi cette brique ?

  • Speaker #2

    Cette brique dit toute la force de notre corps. collectif et de notre coopérative. Un producteur de lait sodium, c'est un producteur de lait pour Candia, c'est un fabricant de fromage, en tout cas on va jusqu'au bout de notre filière et jusqu'à la transformation et à la valorisation de nos belles marques. Donc cette brique Candia aide les jeunes agriculteurs, c'est la finalisation, c'est l'aboutissement du fait que nos producteurs sont en lien avec nos marques et nos équipes commerciales, marketing. Et on est une grande famille qui nous permet de valoriser le lait de nos producteurs. Ça montre aussi que nos marques sont intéressées par cette partie amont et par nos producteurs et qu'ils envoient un atout pour mettre en avant nos produits. Parce que nous ne sommes pas une entreprise comme une autre, nous sommes une coopérative qui ramène de la valeur à ceux qui la créent, C'est-à-dire ? les producteurs et les sociétaires. Dans le cadre des jeunes agriculteurs, chaque brique vendue de Candia permet de cagnotter, d'avoir de l'argent qui retourne directement aux jeunes agriculteurs. Mais chaque brique Candia, Grand Lait ou Fromage Entremont ou Yaourt nous génère également de la valeur et cette valeur est redistribuée à 100% au niveau de la coopérative. Et ça c'est un point extrêmement important et majeur et de différenciation par rapport à notre très beau modèle coopératif.

  • Speaker #1

    Merci pour ces précisions parce qu'elles sont essentielles, tu le disais. Elles sont essentielles parce qu'elles marquent notre différence et parce que si on veut encore du lait demain en France, il va falloir faire les bons choix. Alors moi j'ai un point particulier sur lequel en fait Florence tu es très engagée, tu l'as pas dit là, je me suis dit peut-être tu vas le sortir avant, mais non, c'est que tu es engagée sur la dimension mixité, femme-homme, et je voudrais savoir pourquoi tu t'es engagée sur ce sujet-là, alors tu incarnes le féminin au sein du comex, donc c'est déjà une grande chose pour nous, une grande chance, pourquoi tu t'es engagée dans ce sujet ? C'est pas un combat, c'est un sujet.

  • Speaker #2

    C'est ça... Non, ce n'est pas un combat, parce que je ne suis pas militante, mais néanmoins je suis extrêmement motivée et déterminée pour que la mixité se développe dans notre coopérative Sodiel. Il nous faut en permanence toujours nous poser les questions sur pourquoi dans ce métier il y a beaucoup d'hommes et peu de femmes, pourquoi dans tel autre il y a beaucoup de femmes et peu d'hommes, et la richesse de la mixité c'est de se dire, dans tous les métiers il nous faut des hommes et des femmes. Au niveau de Sodial, la mixité, c'est de porter le message auprès de femmes que certains métiers sont faits pour elles et qu'il ne faut pas se limiter. Et puis dans certains autres métiers, c'est aussi des hommes qui doivent s'impliquer pour qu'on ait justement cette proportion d'hommes et femmes. Il faut toujours être dans l'attente d'objectifs et donc nous allons suivre nos objectifs au niveau de la mixité et ça passe par des... Voilà, des relais d'informations auprès du public féminin, ça passe par des formations, ça passe notamment par un programme qui s'appelle « Les Talentueuses » , avec un petit jeu de mots, pour permettre à certaines femmes dans l'entreprise, notamment cadres ou agents de maîtrise, de regarder autour d'elles quels sont les métiers qui pourraient leur permettre de progresser.

  • Speaker #1

    On dit souvent qu'on doit lever le plafond de verre. pour leur permettre d'accéder à des métiers pour lesquels elles n'auraient jamais osé se proposer. Donc c'est aussi ça que tu mets en avant dans ce programme-là avec les équipes RH bien sûr.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est un projet Travailler avec les RH sur des formations, sur du coaching également de femmes pour permettre à cette communauté d'enrichir l'ensemble de la communauté et donc de porter ses mots-clés mixité.

  • Speaker #1

    Très bien. Alors on a fait un beau tour d'horizon de qui tu es. Est-ce que tu aurais, toi, un conseil à donner, soit à ton environnement, à des jeunes qui veulent rentrer dans la coopérative ? Un conseil à donner ou une phrase qui t'anime au quotidien pour faire ton métier, pour donner de l'inspiration parce que tu as une belle carrière qui est là. et qui peut peut-être inspirer d'autres à venir nous rejoindre ?

  • Speaker #2

    Alors j'aurais un mot, j'aurais oser. Oser, c'est un mot court, mais qui ouvre plein d'horizons. C'est oser prendre des initiatives pour progresser dans les organisations, oser également vivre pleinement son métier, aller à la rencontre quand on est dans une coopérative de producteurs, d'autres métiers, pour apprendre des autres. Voilà, oser et s'ouvrir, c'est vraiment pour moi... le mot-clé qui nous permet de nous réaliser au quotidien et de faire en sorte que nos métiers soient des métiers de passion et que tous les jours, on ait une motivation sans faille pour nos missions. Et également, je le rappelle, notre mission de valoriser au mieux le lait de nos producteurs.

  • Speaker #1

    Merci Florence, merci pour tout ton témoignage et tes grands messages que tu nous as transmis. On va se dire à bientôt. Et puis s'il y a des vocations que tu as suscitées par ce podcast, on n'hésitera pas à te transférer et te mettre en contact. J'espère pas trop quand même, si beaucoup, beaucoup, beaucoup. Je pense que oui.

  • Speaker #2

    Avec grand plaisir, Christine.

  • Speaker #1

    Merci à toi. À bientôt. Cet épisode est terminé, mais retrouvez-nous sur votre plateforme d'écoute préférée pour découvrir d'autres témoignages. N'oubliez pas de vous abonner au podcast et de lui laisser des étoiles et un commentaire si vous en appréciez l'écoute.

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Description

Dans cet épisode de Dans ma coop, nous rencontrons Florence Monot, Directrice générale Amont au sein de la coopérative SODIAAL.

Arrivée en 2016 au sein de notre coopérative, Florence a rapidement pris des responsabilités jusqu’à piloter aujourd’hui l’amont chez Sodiaal.


À la tête d’un collectif de 1 000 collaborateurs, elle coordonne la collecte de 4,2 milliards de litres de lait par an, l’accompagnement technique des éleveurs et le déploiement de services innovants.


Florence nous invite dans les coulisses de son métier : stratégie opérationnelle, pilotage des équipes, gouvernance coopérative, mais aussi accompagnement des jeunes installés avec des dispositifs concrets comme la Sodiaal Box.


Elle partage les objectifs environnementaux de la coopérative, avec une ambition claire : réduire de 20 % l’empreinte carbone au litre de lait d’ici 2030. Un objectif ambitieux qui nécessite que l'ensemble de la coopérative soit mobilisée. Florence Monot est également très engagée en faveur de la mixité femmes-hommes dans tous les métiers de la coopérative.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Générique Générique Générique Générique Générique Générique Générique Générique

  • Speaker #1

    Bienvenue dans ma cop, le podcast de la coopérative Saudi qui part à la découverte des producteurs et des productrices de lait, des collaborateurs et collaboratrices partout en France. Grâce à leurs témoignages, vous plongerez dans les coulisses de leur quotidien. Je suis Christine et je vous invite à sillonner avec moi les routes de France, à la rencontre de celles et ceux qui font la richesse et la diversité de notre coopérative. Pour ne louper aucun épisode, je vous invite à vous abonner. Bonjour et bienvenue dans ma cop, le podcast de la coopérative saudiale. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Florence. Alors c'est Florence qui m'accueille dans son bureau, vous allez le voir. Florence est la directrice générale de l'AMON, de la coopérative saudiale. Un métier très passionnant, très prenant, qui nécessite d'avoir une vision de l'avenir de la filière laitière française. Et en cela, Florence, avec sa voix, vous allez le voir, très douce, a une main de fer. pour mener à bien l'ensemble des collaborateurs avec qui elle travaille au quotidien. Je vous souhaite une très bonne écoute et surtout de découvrir Florence comme jamais. Bonjour Florence.

  • Speaker #2

    Bonjour Christine.

  • Speaker #1

    Merci de m'accueillir. Alors on est à Paris, pas au milieu des vaches, mais je suis dans ton bureau. Donc merci pour cet accueil. Pour que l'ensemble des auditeurs te connaissent, j'aimerais que tu te présentes de la manière dont tu le souhaites.

  • Speaker #2

    Je m'appelle Florence Monod, je suis en charge de la direction Hamon de Sodial. Je suis arrivée dans le groupe Sodial en 2016 avec la direction d'une région coopérative qui s'appelle Bretagne Ouest. Et très vite j'ai évolué au poste de direction Hamon Général puisque je m'occupe maintenant de la France entière. Ça fait très prétentieux de dire ça mais le poste est en effet... basé à Paris et porte sur l'ensemble des régions coopératives de Sodial.

  • Speaker #1

    Alors, tu peux nous en dire plus quand même de ton métier au quotidien, ça consiste en quoi ?

  • Speaker #2

    Alors, mon métier, ça consiste déjà beaucoup en management, management d'équipe opérationnelle, puisque mes équipes de l'amont ont en charge la collecte du lait des producteurs. C'est une grosse partie de notre activité, puisqu'on pèse 4,2 milliards de litres. de lait sur le territoire français. Nous avons également des activités de conseil aux producteurs, d'agro-fournitures, je vais en oublier plein, des services supports.

  • Speaker #1

    Personne ne t'en voudra,

  • Speaker #2

    Florence. Je pense très très fort à toutes les personnes de l'AMON, on est à peu près 1000. Le poste de direction générale, c'est d'abord de manager des équipes qui soient là pour être le plus efficace au niveau opérationnel, mais aussi au niveau des fonctions supports. Et puis c'est bien sûr de donner les grands axes de direction générale pour que tout le monde donne le sens au travail et ça permet de motiver les gens. Et puis également une direction générale c'est rendre compte sur des résultats financiers. Peut-être une nouveauté avec notre plan stratégique Grandir Ensemble, de très beaux projets également sur la durabilité puisque nous travaillons aussi bien la profitabilité. que la durabilité.

  • Speaker #1

    Alors tu devances ma prochaine question Florence parce que là on est dans une nouvelle ère même si la durabilité elle a toujours fait partie du monde agricole avec cette adaptation permanente, les éleveurs nous disent souvent que ce sont les premiers observateurs du climat et là en fait on se dit la durabilité il est temps dans l'élevage laitier de le prendre en considération et surtout d'accompagner. Chez Sodial qu'est-ce que l'on met en place pour accompagner nos éleveurs dans cette démarche de durabilité, mais aussi avec cette dimension d'économique, parce qu'on dit, comme tu le précisais, l'un ne va pas sans l'autre.

  • Speaker #2

    Exactement, Christine. En effet, nos producteurs, ce sont les artisans du maintien des territoires, de la bonne santé des sols, ce sont des pionniers de l'environnement, ils le font tous les jours. Le grand changement, c'est que maintenant, il faut apprendre à le dire et aussi à s'améliorer. Donc on est dans une phase pour moi d'accélération et de communication autour de la durabilité. Alors avant on appelait ça RSE, on appelait ça environnement. En vérité ces notions sont toutes les mêmes. L'idée c'est de se dire en quoi l'élevage laitier est une source d'émissions de carbone par exemple et comment nos producteurs vont limiter cette source d'émissions de gaz à effet de serre. mais c'est aussi un élevage laitier qui permet de maintenir des surfaces en biodiversité. La durabilité, elle est présente dans nos exploitations. Il faut que l'on maintenant structure les choses. Et c'est ce qu'on a commencé à faire depuis maintenant quelques années. Avec dans un premier temps une acquisition de données. Il nous faut savoir de quoi on parle.

  • Speaker #1

    Justement, la data, en fait, c'est quelque chose qui est hyper important.

  • Speaker #2

    Elle est essentielle. Et donc, on a des outils pour nous aider à capter ces datas. On a déployé de façon accélérée ces outils depuis 2019. Soudial investit dans les exploitations pour aider les producteurs dans leur diagnostic et leur plan d'action. Nous avons maintenant en 2025 une base de données assez phénoménale qui nous permet d'être beaucoup plus pertinent sur les leviers d'action que nous voulons mettre en œuvre chez nos agriculteurs.

  • Speaker #1

    Alors, est-ce que tu peux nous dire concrètement qu'est-ce que l'on met en place en termes de service, en termes d'accompagnement ? C'est ce rôle finalement quand on est dans une coopérative, c'est d'être au service. Pour un projet ou une ambition commune de s'améliorer ou d'atteindre en fait, il me semble qu'il y a un chiffre clé que tu vas nous donner.

  • Speaker #2

    Je vais te le donner. Le chiffre clé qui est très ambitieux, c'est que l'on souhaite réduire de moins 20% l'empreinte carbone au litre de lait à horizon 2030. Notre période de référence est en 2019. Donc c'est un objectif très très ambitieux. Donc il nous faut mettre en place des leviers dans toutes nos exploitations laitières. et en effet nous devons Nous avons le devoir d'aider nos producteurs à mettre en place ces leviers. L'idée, c'est de se dire, pour produire du lait, il nous faut des vaches. Ces vaches transforment l'herbe en énergie qui permet de faire du lait. Sauf qu'elles émettent aussi du méthane. On doit avoir un maximum de lait par vache pour maximiser le fait qu'on va avoir du lait avec moins d'animaux qui vont éructer et donc produire ce méthane. Donc les leviers sur la décarbonation dans les exploitations vont porter sur les animaux essentiellement. Par exemple, de réduire l'intervalle vélage-vélage entre deux vélages sur les animaux et de faire le premier vélage le plus tôt possible. Et également de garder des vaches pendant longtemps en bonne production. Donc tout cela permet d'avoir un maximum d'animaux productifs sur l'exploitation. et de diminuer le nombre d'animaux non productifs. On a d'autres leviers, par exemple l'efficacité alimentaire. Donc si on a trop d'azote par rapport aux besoins de l'animal, on va en rejeter et de façon inefficace. Ça coûte à l'éleveur qui va être moins efficace économiquement parce qu'il aura acheté des aliments qui ne vont pas être utilisés. Et ça va coûter également en termes de poids carbone puisque l'on va rejeter de l'azote par le biais de cette inefficacité alimentaire.

  • Speaker #1

    Oui, merci, parce que tu vois, en fait, sinon, on a le sentiment qu'il y a plein de choses, mais on n'image pas, en fait, ce qui est proposé. Donc là, c'est très clair et on n'est pas au bout du chemin.

  • Speaker #2

    Peut-être un point quand même qui est important, c'est que l'élevage laitier, contrairement à certains autres élevages, a le grand atout de pouvoir permettre le stockage aussi du carbone. Donc, grâce aux prairies, grâce à toutes les surfaces, ce qu'on dit, de captation du carbone, Les... et l'entretien des paysages dont on parlait tout à l'heure. Donc ça, c'est un point très important.

  • Speaker #1

    C'est une vision systémique, en fait, de leur exploitation, de leur ferme, pour réduire leur impact et aussi profiter, on va dire, des externalités positives. C'est comme ça qu'on dit ?

  • Speaker #2

    C'est comme ça que l'on dit, en effet. Et les externalités positives, c'est tout le bien de l'élevage pour, en effet, l'environnement en général.

  • Speaker #1

    Et alors toi, tes équipes, elles font quoi auprès des adhérents ? auprès des... des éleveurs coopérateurs de sodium. Qu'est-ce qu'elles font ? Qu'est-ce qu'elles proposent ?

  • Speaker #2

    La première chose qu'elles vont réaliser, c'est aider nos producteurs déjà à poser leur équation carbone, je vais l'appeler comme ça, où est-ce qu'ils émettent, où est-ce qu'ils peuvent capter, où est-ce qu'ils peuvent être acteurs de la biodiversité. Et ils vont aider le producteur à mesurer, avec les outils qu'on a cités tout à l'heure, et ils vont aider aussi les producteurs pour trouver les leviers les plus importants. en termes de décarbonation ou d'augmentation des leviers de biodiversité. Ça permettra au producteur d'être plus efficace économiquement sur son exploitation, mais aussi de capter des euros grâce à un outil qui s'appelle la prime durabilité, puisque au niveau du groupe Sodial, nous avons choisi de... rémunérer mieux les producteurs qui sont actifs sur les sujets du carbone et de la biodiversité. Donc l'idée, c'est de tirer tout le monde vers le haut et de s'améliorer en collectif pour atteindre le fameux objectif très ambitieux de moins 20% d'émissions carbone à horizon 2030.

  • Speaker #1

    Voilà, ça c'est un très gros objectif que tu suis et surtout qui permet d'accompagner nos éleveurs qui sont en train eux-mêmes décisionnaires des choix qu'ils font sur leur propre exploitation. Donc ça les accompagne, ça les stimule, ça les encourage. Et donc ça c'est quelque chose qui nous est spécifique. Donc ça c'est important de le préciser. Moi j'aimerais t'amener sur une autre thématique, c'est celui du renouvellement des générations. Parce qu'on le sait, il y a d'ici peu d'années, en fait, on a des éleveurs qui partiront à la retraite. Et ce métier d'éleveur laitier, il a souvent été un peu bafoué, ou mal compris, ou déconsidéré. Aujourd'hui, on est dans une nouvelle ère, avec un prix du lait qui est dans une bonne direction, mais qui doit toujours continuer à être là pour soutenir les éleveurs dans leur métier, mais aussi dans la transmission de leur ferme. Qu'est-ce qu'on fait au niveau de chez Sodial pour accompagner ces nouveaux installés ? Avant, on parlait de jeunes agriculteurs, mais maintenant, ils viennent d'horizons différents. Qu'est-ce qu'on fait chez Sodial pour les accompagner ?

  • Speaker #2

    On va travailler sur déjà l'attractivité du métier de producteur de lait. Parlons de rémunération, nos producteurs de lait doivent bien vivre de leur métier. Le deuxième élément, c'est peut-être aussi de parler positivement de nos métiers. Quand on parle tout à l'heure de carbone ou de biodiversité, on voit que nos producteurs de lait ont des vrais impacts, et il faut le mettre en avant, il faut en être fier. Puis, en effet, nous avons un public que nous chouchoutons particulièrement, que sont... les jeunes agriculteurs, les nouveaux installés. Et là, le rôle d'une coopérative comme Sodial, c'est de les aider au mieux lors de la phase qui est assez délicate dans une installation et qui est la phase des cinq premières années. Donc depuis maintenant plusieurs années, nous mettons à leur disposition ce qu'on appelle la Sodial Box. C'est une somme d'argent de 10 000 euros accessibles dans les cinq ans, activable sur trois piliers. Le premier pilier, c'est aider nos jeunes agriculteurs et nos nouveaux installés à capitaliser. Nous sommes une coopérative, pour avoir le droit d'être dans cette coopérative, puisque c'est statutaire, il nous faut avoir du capital social lié à la production de ce lait. Donc nous allons aider financièrement nos producteurs dans la capitalisation, c'est-à-dire la somme d'argent qu'ils mettent dans leur coopérative. Le deuxième pilier va être lié à leur exploitation. que cette exploitation soit au standard de la profession et de ce que demande Sodial. Ça peut être des aides pour des équipements dans leur exploitation. Le troisième pilier de cette Sodial Box va porter plus sur le producteur en tant qu'homme ou femme pour qu'il s'épanouisse dans son exploitation et qu'il progresse. Donc on va financer des formations, on va financer des voyages pour les jeunes pour qui devait s'ouvrir à de nouvelles techniques ou des réseaux également qui seront importants pour les soutenir demain s'ils ont une difficulté sur l'exploitation.

  • Speaker #1

    Alors je t'ai amené, Florence, je vais dire la vérité, c'était déjà dans ton bureau parce que tu as plein de produits de marque de notre coopérative dans ton bureau. En fait, la brique Candia aide les jeunes agriculteurs. Qu'est-ce qu'elle dit pour toi cette brique ?

  • Speaker #2

    Cette brique dit toute la force de notre corps. collectif et de notre coopérative. Un producteur de lait sodium, c'est un producteur de lait pour Candia, c'est un fabricant de fromage, en tout cas on va jusqu'au bout de notre filière et jusqu'à la transformation et à la valorisation de nos belles marques. Donc cette brique Candia aide les jeunes agriculteurs, c'est la finalisation, c'est l'aboutissement du fait que nos producteurs sont en lien avec nos marques et nos équipes commerciales, marketing. Et on est une grande famille qui nous permet de valoriser le lait de nos producteurs. Ça montre aussi que nos marques sont intéressées par cette partie amont et par nos producteurs et qu'ils envoient un atout pour mettre en avant nos produits. Parce que nous ne sommes pas une entreprise comme une autre, nous sommes une coopérative qui ramène de la valeur à ceux qui la créent, C'est-à-dire ? les producteurs et les sociétaires. Dans le cadre des jeunes agriculteurs, chaque brique vendue de Candia permet de cagnotter, d'avoir de l'argent qui retourne directement aux jeunes agriculteurs. Mais chaque brique Candia, Grand Lait ou Fromage Entremont ou Yaourt nous génère également de la valeur et cette valeur est redistribuée à 100% au niveau de la coopérative. Et ça c'est un point extrêmement important et majeur et de différenciation par rapport à notre très beau modèle coopératif.

  • Speaker #1

    Merci pour ces précisions parce qu'elles sont essentielles, tu le disais. Elles sont essentielles parce qu'elles marquent notre différence et parce que si on veut encore du lait demain en France, il va falloir faire les bons choix. Alors moi j'ai un point particulier sur lequel en fait Florence tu es très engagée, tu l'as pas dit là, je me suis dit peut-être tu vas le sortir avant, mais non, c'est que tu es engagée sur la dimension mixité, femme-homme, et je voudrais savoir pourquoi tu t'es engagée sur ce sujet-là, alors tu incarnes le féminin au sein du comex, donc c'est déjà une grande chose pour nous, une grande chance, pourquoi tu t'es engagée dans ce sujet ? C'est pas un combat, c'est un sujet.

  • Speaker #2

    C'est ça... Non, ce n'est pas un combat, parce que je ne suis pas militante, mais néanmoins je suis extrêmement motivée et déterminée pour que la mixité se développe dans notre coopérative Sodiel. Il nous faut en permanence toujours nous poser les questions sur pourquoi dans ce métier il y a beaucoup d'hommes et peu de femmes, pourquoi dans tel autre il y a beaucoup de femmes et peu d'hommes, et la richesse de la mixité c'est de se dire, dans tous les métiers il nous faut des hommes et des femmes. Au niveau de Sodial, la mixité, c'est de porter le message auprès de femmes que certains métiers sont faits pour elles et qu'il ne faut pas se limiter. Et puis dans certains autres métiers, c'est aussi des hommes qui doivent s'impliquer pour qu'on ait justement cette proportion d'hommes et femmes. Il faut toujours être dans l'attente d'objectifs et donc nous allons suivre nos objectifs au niveau de la mixité et ça passe par des... Voilà, des relais d'informations auprès du public féminin, ça passe par des formations, ça passe notamment par un programme qui s'appelle « Les Talentueuses » , avec un petit jeu de mots, pour permettre à certaines femmes dans l'entreprise, notamment cadres ou agents de maîtrise, de regarder autour d'elles quels sont les métiers qui pourraient leur permettre de progresser.

  • Speaker #1

    On dit souvent qu'on doit lever le plafond de verre. pour leur permettre d'accéder à des métiers pour lesquels elles n'auraient jamais osé se proposer. Donc c'est aussi ça que tu mets en avant dans ce programme-là avec les équipes RH bien sûr.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est un projet Travailler avec les RH sur des formations, sur du coaching également de femmes pour permettre à cette communauté d'enrichir l'ensemble de la communauté et donc de porter ses mots-clés mixité.

  • Speaker #1

    Très bien. Alors on a fait un beau tour d'horizon de qui tu es. Est-ce que tu aurais, toi, un conseil à donner, soit à ton environnement, à des jeunes qui veulent rentrer dans la coopérative ? Un conseil à donner ou une phrase qui t'anime au quotidien pour faire ton métier, pour donner de l'inspiration parce que tu as une belle carrière qui est là. et qui peut peut-être inspirer d'autres à venir nous rejoindre ?

  • Speaker #2

    Alors j'aurais un mot, j'aurais oser. Oser, c'est un mot court, mais qui ouvre plein d'horizons. C'est oser prendre des initiatives pour progresser dans les organisations, oser également vivre pleinement son métier, aller à la rencontre quand on est dans une coopérative de producteurs, d'autres métiers, pour apprendre des autres. Voilà, oser et s'ouvrir, c'est vraiment pour moi... le mot-clé qui nous permet de nous réaliser au quotidien et de faire en sorte que nos métiers soient des métiers de passion et que tous les jours, on ait une motivation sans faille pour nos missions. Et également, je le rappelle, notre mission de valoriser au mieux le lait de nos producteurs.

  • Speaker #1

    Merci Florence, merci pour tout ton témoignage et tes grands messages que tu nous as transmis. On va se dire à bientôt. Et puis s'il y a des vocations que tu as suscitées par ce podcast, on n'hésitera pas à te transférer et te mettre en contact. J'espère pas trop quand même, si beaucoup, beaucoup, beaucoup. Je pense que oui.

  • Speaker #2

    Avec grand plaisir, Christine.

  • Speaker #1

    Merci à toi. À bientôt. Cet épisode est terminé, mais retrouvez-nous sur votre plateforme d'écoute préférée pour découvrir d'autres témoignages. N'oubliez pas de vous abonner au podcast et de lui laisser des étoiles et un commentaire si vous en appréciez l'écoute.

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Dans cet épisode de Dans ma coop, nous rencontrons Florence Monot, Directrice générale Amont au sein de la coopérative SODIAAL.

Arrivée en 2016 au sein de notre coopérative, Florence a rapidement pris des responsabilités jusqu’à piloter aujourd’hui l’amont chez Sodiaal.


À la tête d’un collectif de 1 000 collaborateurs, elle coordonne la collecte de 4,2 milliards de litres de lait par an, l’accompagnement technique des éleveurs et le déploiement de services innovants.


Florence nous invite dans les coulisses de son métier : stratégie opérationnelle, pilotage des équipes, gouvernance coopérative, mais aussi accompagnement des jeunes installés avec des dispositifs concrets comme la Sodiaal Box.


Elle partage les objectifs environnementaux de la coopérative, avec une ambition claire : réduire de 20 % l’empreinte carbone au litre de lait d’ici 2030. Un objectif ambitieux qui nécessite que l'ensemble de la coopérative soit mobilisée. Florence Monot est également très engagée en faveur de la mixité femmes-hommes dans tous les métiers de la coopérative.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Générique Générique Générique Générique Générique Générique Générique Générique

  • Speaker #1

    Bienvenue dans ma cop, le podcast de la coopérative Saudi qui part à la découverte des producteurs et des productrices de lait, des collaborateurs et collaboratrices partout en France. Grâce à leurs témoignages, vous plongerez dans les coulisses de leur quotidien. Je suis Christine et je vous invite à sillonner avec moi les routes de France, à la rencontre de celles et ceux qui font la richesse et la diversité de notre coopérative. Pour ne louper aucun épisode, je vous invite à vous abonner. Bonjour et bienvenue dans ma cop, le podcast de la coopérative saudiale. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Florence. Alors c'est Florence qui m'accueille dans son bureau, vous allez le voir. Florence est la directrice générale de l'AMON, de la coopérative saudiale. Un métier très passionnant, très prenant, qui nécessite d'avoir une vision de l'avenir de la filière laitière française. Et en cela, Florence, avec sa voix, vous allez le voir, très douce, a une main de fer. pour mener à bien l'ensemble des collaborateurs avec qui elle travaille au quotidien. Je vous souhaite une très bonne écoute et surtout de découvrir Florence comme jamais. Bonjour Florence.

  • Speaker #2

    Bonjour Christine.

  • Speaker #1

    Merci de m'accueillir. Alors on est à Paris, pas au milieu des vaches, mais je suis dans ton bureau. Donc merci pour cet accueil. Pour que l'ensemble des auditeurs te connaissent, j'aimerais que tu te présentes de la manière dont tu le souhaites.

  • Speaker #2

    Je m'appelle Florence Monod, je suis en charge de la direction Hamon de Sodial. Je suis arrivée dans le groupe Sodial en 2016 avec la direction d'une région coopérative qui s'appelle Bretagne Ouest. Et très vite j'ai évolué au poste de direction Hamon Général puisque je m'occupe maintenant de la France entière. Ça fait très prétentieux de dire ça mais le poste est en effet... basé à Paris et porte sur l'ensemble des régions coopératives de Sodial.

  • Speaker #1

    Alors, tu peux nous en dire plus quand même de ton métier au quotidien, ça consiste en quoi ?

  • Speaker #2

    Alors, mon métier, ça consiste déjà beaucoup en management, management d'équipe opérationnelle, puisque mes équipes de l'amont ont en charge la collecte du lait des producteurs. C'est une grosse partie de notre activité, puisqu'on pèse 4,2 milliards de litres. de lait sur le territoire français. Nous avons également des activités de conseil aux producteurs, d'agro-fournitures, je vais en oublier plein, des services supports.

  • Speaker #1

    Personne ne t'en voudra,

  • Speaker #2

    Florence. Je pense très très fort à toutes les personnes de l'AMON, on est à peu près 1000. Le poste de direction générale, c'est d'abord de manager des équipes qui soient là pour être le plus efficace au niveau opérationnel, mais aussi au niveau des fonctions supports. Et puis c'est bien sûr de donner les grands axes de direction générale pour que tout le monde donne le sens au travail et ça permet de motiver les gens. Et puis également une direction générale c'est rendre compte sur des résultats financiers. Peut-être une nouveauté avec notre plan stratégique Grandir Ensemble, de très beaux projets également sur la durabilité puisque nous travaillons aussi bien la profitabilité. que la durabilité.

  • Speaker #1

    Alors tu devances ma prochaine question Florence parce que là on est dans une nouvelle ère même si la durabilité elle a toujours fait partie du monde agricole avec cette adaptation permanente, les éleveurs nous disent souvent que ce sont les premiers observateurs du climat et là en fait on se dit la durabilité il est temps dans l'élevage laitier de le prendre en considération et surtout d'accompagner. Chez Sodial qu'est-ce que l'on met en place pour accompagner nos éleveurs dans cette démarche de durabilité, mais aussi avec cette dimension d'économique, parce qu'on dit, comme tu le précisais, l'un ne va pas sans l'autre.

  • Speaker #2

    Exactement, Christine. En effet, nos producteurs, ce sont les artisans du maintien des territoires, de la bonne santé des sols, ce sont des pionniers de l'environnement, ils le font tous les jours. Le grand changement, c'est que maintenant, il faut apprendre à le dire et aussi à s'améliorer. Donc on est dans une phase pour moi d'accélération et de communication autour de la durabilité. Alors avant on appelait ça RSE, on appelait ça environnement. En vérité ces notions sont toutes les mêmes. L'idée c'est de se dire en quoi l'élevage laitier est une source d'émissions de carbone par exemple et comment nos producteurs vont limiter cette source d'émissions de gaz à effet de serre. mais c'est aussi un élevage laitier qui permet de maintenir des surfaces en biodiversité. La durabilité, elle est présente dans nos exploitations. Il faut que l'on maintenant structure les choses. Et c'est ce qu'on a commencé à faire depuis maintenant quelques années. Avec dans un premier temps une acquisition de données. Il nous faut savoir de quoi on parle.

  • Speaker #1

    Justement, la data, en fait, c'est quelque chose qui est hyper important.

  • Speaker #2

    Elle est essentielle. Et donc, on a des outils pour nous aider à capter ces datas. On a déployé de façon accélérée ces outils depuis 2019. Soudial investit dans les exploitations pour aider les producteurs dans leur diagnostic et leur plan d'action. Nous avons maintenant en 2025 une base de données assez phénoménale qui nous permet d'être beaucoup plus pertinent sur les leviers d'action que nous voulons mettre en œuvre chez nos agriculteurs.

  • Speaker #1

    Alors, est-ce que tu peux nous dire concrètement qu'est-ce que l'on met en place en termes de service, en termes d'accompagnement ? C'est ce rôle finalement quand on est dans une coopérative, c'est d'être au service. Pour un projet ou une ambition commune de s'améliorer ou d'atteindre en fait, il me semble qu'il y a un chiffre clé que tu vas nous donner.

  • Speaker #2

    Je vais te le donner. Le chiffre clé qui est très ambitieux, c'est que l'on souhaite réduire de moins 20% l'empreinte carbone au litre de lait à horizon 2030. Notre période de référence est en 2019. Donc c'est un objectif très très ambitieux. Donc il nous faut mettre en place des leviers dans toutes nos exploitations laitières. et en effet nous devons Nous avons le devoir d'aider nos producteurs à mettre en place ces leviers. L'idée, c'est de se dire, pour produire du lait, il nous faut des vaches. Ces vaches transforment l'herbe en énergie qui permet de faire du lait. Sauf qu'elles émettent aussi du méthane. On doit avoir un maximum de lait par vache pour maximiser le fait qu'on va avoir du lait avec moins d'animaux qui vont éructer et donc produire ce méthane. Donc les leviers sur la décarbonation dans les exploitations vont porter sur les animaux essentiellement. Par exemple, de réduire l'intervalle vélage-vélage entre deux vélages sur les animaux et de faire le premier vélage le plus tôt possible. Et également de garder des vaches pendant longtemps en bonne production. Donc tout cela permet d'avoir un maximum d'animaux productifs sur l'exploitation. et de diminuer le nombre d'animaux non productifs. On a d'autres leviers, par exemple l'efficacité alimentaire. Donc si on a trop d'azote par rapport aux besoins de l'animal, on va en rejeter et de façon inefficace. Ça coûte à l'éleveur qui va être moins efficace économiquement parce qu'il aura acheté des aliments qui ne vont pas être utilisés. Et ça va coûter également en termes de poids carbone puisque l'on va rejeter de l'azote par le biais de cette inefficacité alimentaire.

  • Speaker #1

    Oui, merci, parce que tu vois, en fait, sinon, on a le sentiment qu'il y a plein de choses, mais on n'image pas, en fait, ce qui est proposé. Donc là, c'est très clair et on n'est pas au bout du chemin.

  • Speaker #2

    Peut-être un point quand même qui est important, c'est que l'élevage laitier, contrairement à certains autres élevages, a le grand atout de pouvoir permettre le stockage aussi du carbone. Donc, grâce aux prairies, grâce à toutes les surfaces, ce qu'on dit, de captation du carbone, Les... et l'entretien des paysages dont on parlait tout à l'heure. Donc ça, c'est un point très important.

  • Speaker #1

    C'est une vision systémique, en fait, de leur exploitation, de leur ferme, pour réduire leur impact et aussi profiter, on va dire, des externalités positives. C'est comme ça qu'on dit ?

  • Speaker #2

    C'est comme ça que l'on dit, en effet. Et les externalités positives, c'est tout le bien de l'élevage pour, en effet, l'environnement en général.

  • Speaker #1

    Et alors toi, tes équipes, elles font quoi auprès des adhérents ? auprès des... des éleveurs coopérateurs de sodium. Qu'est-ce qu'elles font ? Qu'est-ce qu'elles proposent ?

  • Speaker #2

    La première chose qu'elles vont réaliser, c'est aider nos producteurs déjà à poser leur équation carbone, je vais l'appeler comme ça, où est-ce qu'ils émettent, où est-ce qu'ils peuvent capter, où est-ce qu'ils peuvent être acteurs de la biodiversité. Et ils vont aider le producteur à mesurer, avec les outils qu'on a cités tout à l'heure, et ils vont aider aussi les producteurs pour trouver les leviers les plus importants. en termes de décarbonation ou d'augmentation des leviers de biodiversité. Ça permettra au producteur d'être plus efficace économiquement sur son exploitation, mais aussi de capter des euros grâce à un outil qui s'appelle la prime durabilité, puisque au niveau du groupe Sodial, nous avons choisi de... rémunérer mieux les producteurs qui sont actifs sur les sujets du carbone et de la biodiversité. Donc l'idée, c'est de tirer tout le monde vers le haut et de s'améliorer en collectif pour atteindre le fameux objectif très ambitieux de moins 20% d'émissions carbone à horizon 2030.

  • Speaker #1

    Voilà, ça c'est un très gros objectif que tu suis et surtout qui permet d'accompagner nos éleveurs qui sont en train eux-mêmes décisionnaires des choix qu'ils font sur leur propre exploitation. Donc ça les accompagne, ça les stimule, ça les encourage. Et donc ça c'est quelque chose qui nous est spécifique. Donc ça c'est important de le préciser. Moi j'aimerais t'amener sur une autre thématique, c'est celui du renouvellement des générations. Parce qu'on le sait, il y a d'ici peu d'années, en fait, on a des éleveurs qui partiront à la retraite. Et ce métier d'éleveur laitier, il a souvent été un peu bafoué, ou mal compris, ou déconsidéré. Aujourd'hui, on est dans une nouvelle ère, avec un prix du lait qui est dans une bonne direction, mais qui doit toujours continuer à être là pour soutenir les éleveurs dans leur métier, mais aussi dans la transmission de leur ferme. Qu'est-ce qu'on fait au niveau de chez Sodial pour accompagner ces nouveaux installés ? Avant, on parlait de jeunes agriculteurs, mais maintenant, ils viennent d'horizons différents. Qu'est-ce qu'on fait chez Sodial pour les accompagner ?

  • Speaker #2

    On va travailler sur déjà l'attractivité du métier de producteur de lait. Parlons de rémunération, nos producteurs de lait doivent bien vivre de leur métier. Le deuxième élément, c'est peut-être aussi de parler positivement de nos métiers. Quand on parle tout à l'heure de carbone ou de biodiversité, on voit que nos producteurs de lait ont des vrais impacts, et il faut le mettre en avant, il faut en être fier. Puis, en effet, nous avons un public que nous chouchoutons particulièrement, que sont... les jeunes agriculteurs, les nouveaux installés. Et là, le rôle d'une coopérative comme Sodial, c'est de les aider au mieux lors de la phase qui est assez délicate dans une installation et qui est la phase des cinq premières années. Donc depuis maintenant plusieurs années, nous mettons à leur disposition ce qu'on appelle la Sodial Box. C'est une somme d'argent de 10 000 euros accessibles dans les cinq ans, activable sur trois piliers. Le premier pilier, c'est aider nos jeunes agriculteurs et nos nouveaux installés à capitaliser. Nous sommes une coopérative, pour avoir le droit d'être dans cette coopérative, puisque c'est statutaire, il nous faut avoir du capital social lié à la production de ce lait. Donc nous allons aider financièrement nos producteurs dans la capitalisation, c'est-à-dire la somme d'argent qu'ils mettent dans leur coopérative. Le deuxième pilier va être lié à leur exploitation. que cette exploitation soit au standard de la profession et de ce que demande Sodial. Ça peut être des aides pour des équipements dans leur exploitation. Le troisième pilier de cette Sodial Box va porter plus sur le producteur en tant qu'homme ou femme pour qu'il s'épanouisse dans son exploitation et qu'il progresse. Donc on va financer des formations, on va financer des voyages pour les jeunes pour qui devait s'ouvrir à de nouvelles techniques ou des réseaux également qui seront importants pour les soutenir demain s'ils ont une difficulté sur l'exploitation.

  • Speaker #1

    Alors je t'ai amené, Florence, je vais dire la vérité, c'était déjà dans ton bureau parce que tu as plein de produits de marque de notre coopérative dans ton bureau. En fait, la brique Candia aide les jeunes agriculteurs. Qu'est-ce qu'elle dit pour toi cette brique ?

  • Speaker #2

    Cette brique dit toute la force de notre corps. collectif et de notre coopérative. Un producteur de lait sodium, c'est un producteur de lait pour Candia, c'est un fabricant de fromage, en tout cas on va jusqu'au bout de notre filière et jusqu'à la transformation et à la valorisation de nos belles marques. Donc cette brique Candia aide les jeunes agriculteurs, c'est la finalisation, c'est l'aboutissement du fait que nos producteurs sont en lien avec nos marques et nos équipes commerciales, marketing. Et on est une grande famille qui nous permet de valoriser le lait de nos producteurs. Ça montre aussi que nos marques sont intéressées par cette partie amont et par nos producteurs et qu'ils envoient un atout pour mettre en avant nos produits. Parce que nous ne sommes pas une entreprise comme une autre, nous sommes une coopérative qui ramène de la valeur à ceux qui la créent, C'est-à-dire ? les producteurs et les sociétaires. Dans le cadre des jeunes agriculteurs, chaque brique vendue de Candia permet de cagnotter, d'avoir de l'argent qui retourne directement aux jeunes agriculteurs. Mais chaque brique Candia, Grand Lait ou Fromage Entremont ou Yaourt nous génère également de la valeur et cette valeur est redistribuée à 100% au niveau de la coopérative. Et ça c'est un point extrêmement important et majeur et de différenciation par rapport à notre très beau modèle coopératif.

  • Speaker #1

    Merci pour ces précisions parce qu'elles sont essentielles, tu le disais. Elles sont essentielles parce qu'elles marquent notre différence et parce que si on veut encore du lait demain en France, il va falloir faire les bons choix. Alors moi j'ai un point particulier sur lequel en fait Florence tu es très engagée, tu l'as pas dit là, je me suis dit peut-être tu vas le sortir avant, mais non, c'est que tu es engagée sur la dimension mixité, femme-homme, et je voudrais savoir pourquoi tu t'es engagée sur ce sujet-là, alors tu incarnes le féminin au sein du comex, donc c'est déjà une grande chose pour nous, une grande chance, pourquoi tu t'es engagée dans ce sujet ? C'est pas un combat, c'est un sujet.

  • Speaker #2

    C'est ça... Non, ce n'est pas un combat, parce que je ne suis pas militante, mais néanmoins je suis extrêmement motivée et déterminée pour que la mixité se développe dans notre coopérative Sodiel. Il nous faut en permanence toujours nous poser les questions sur pourquoi dans ce métier il y a beaucoup d'hommes et peu de femmes, pourquoi dans tel autre il y a beaucoup de femmes et peu d'hommes, et la richesse de la mixité c'est de se dire, dans tous les métiers il nous faut des hommes et des femmes. Au niveau de Sodial, la mixité, c'est de porter le message auprès de femmes que certains métiers sont faits pour elles et qu'il ne faut pas se limiter. Et puis dans certains autres métiers, c'est aussi des hommes qui doivent s'impliquer pour qu'on ait justement cette proportion d'hommes et femmes. Il faut toujours être dans l'attente d'objectifs et donc nous allons suivre nos objectifs au niveau de la mixité et ça passe par des... Voilà, des relais d'informations auprès du public féminin, ça passe par des formations, ça passe notamment par un programme qui s'appelle « Les Talentueuses » , avec un petit jeu de mots, pour permettre à certaines femmes dans l'entreprise, notamment cadres ou agents de maîtrise, de regarder autour d'elles quels sont les métiers qui pourraient leur permettre de progresser.

  • Speaker #1

    On dit souvent qu'on doit lever le plafond de verre. pour leur permettre d'accéder à des métiers pour lesquels elles n'auraient jamais osé se proposer. Donc c'est aussi ça que tu mets en avant dans ce programme-là avec les équipes RH bien sûr.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est un projet Travailler avec les RH sur des formations, sur du coaching également de femmes pour permettre à cette communauté d'enrichir l'ensemble de la communauté et donc de porter ses mots-clés mixité.

  • Speaker #1

    Très bien. Alors on a fait un beau tour d'horizon de qui tu es. Est-ce que tu aurais, toi, un conseil à donner, soit à ton environnement, à des jeunes qui veulent rentrer dans la coopérative ? Un conseil à donner ou une phrase qui t'anime au quotidien pour faire ton métier, pour donner de l'inspiration parce que tu as une belle carrière qui est là. et qui peut peut-être inspirer d'autres à venir nous rejoindre ?

  • Speaker #2

    Alors j'aurais un mot, j'aurais oser. Oser, c'est un mot court, mais qui ouvre plein d'horizons. C'est oser prendre des initiatives pour progresser dans les organisations, oser également vivre pleinement son métier, aller à la rencontre quand on est dans une coopérative de producteurs, d'autres métiers, pour apprendre des autres. Voilà, oser et s'ouvrir, c'est vraiment pour moi... le mot-clé qui nous permet de nous réaliser au quotidien et de faire en sorte que nos métiers soient des métiers de passion et que tous les jours, on ait une motivation sans faille pour nos missions. Et également, je le rappelle, notre mission de valoriser au mieux le lait de nos producteurs.

  • Speaker #1

    Merci Florence, merci pour tout ton témoignage et tes grands messages que tu nous as transmis. On va se dire à bientôt. Et puis s'il y a des vocations que tu as suscitées par ce podcast, on n'hésitera pas à te transférer et te mettre en contact. J'espère pas trop quand même, si beaucoup, beaucoup, beaucoup. Je pense que oui.

  • Speaker #2

    Avec grand plaisir, Christine.

  • Speaker #1

    Merci à toi. À bientôt. Cet épisode est terminé, mais retrouvez-nous sur votre plateforme d'écoute préférée pour découvrir d'autres témoignages. N'oubliez pas de vous abonner au podcast et de lui laisser des étoiles et un commentaire si vous en appréciez l'écoute.

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