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Décide

[Mini Série] "La dévalorisation dans nos relations" - #4 La relation aux autres

[Mini Série] "La dévalorisation dans nos relations" - #4 La relation aux autres

28min |12/02/2025|

141

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[Mini Série] "La dévalorisation dans nos relations" - #4 La relation aux autres

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28min |12/02/2025|

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Description

Dans ce nouvel épisode de la mini-série "La dévalorisation dans nos relations", on attaque un sujet brûlant : la relation aux autres.

Si tu te retrouves parfois à donner trop d’énergie à certaines personnes, à tolérer des relations qui t’épuisent, ou à hésiter à poser des limites, cet épisode est pour toi.


Je t’embarque dans une exploration des différents niveaux de relation, du cercle fondamental qui te nourrit aux relations parasites qui grignotent ton énergie et ta valeur.


Parce que non, toutes les relations ne se valent pas, et oui, il est essentiel de faire un tri conscient pour mieux s’épanouir.


On va aussi parler de :

  • Comment reconnaître une relation saine ou toxique ?

  • Où en es-tu avec tes limites ?

  • Quelle place donnes-tu à tes valeurs dans tes relations ?

  • Comment éviter de t’épuiser dans des relations déséquilibrées ? (avec deux options à appliquer de suite)


Bref, tu vas enfin pouvoir prendre soin de tes relations, faire le tri, reprendre le pouvoir sur ton énergie relationnelle, et t’assurer que tu investis là où ça compte vraiment.


Parce qu’une relation saine ne doit ni être une prison, ni un terrain de sacrifice.
C'est une co-création dont 50% te reviennent, alors tu fais ta part ?


Bonne écoute ! 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast... on va booster ton courage et ta sincérité pour oser ne pas plaire à tout le monde, assumer tes choix et cesser de chercher la normalité, la conformité ou le sans-erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bonjour à tous et à toutes, bienvenue dans ce nouvel épisode de la miniserie La dévalorisation dans nos relations. Ça y est, nous y sommes, nous allons enfin aborder le sujet de la relation... aux autres. Alors je tiens à vous avertir que cet épisode va être dense parce que j'ai énormément de choses à vous partager et que peut-être, je dis bien peut-être, je risque d'être un petit peu tranchée sur certaines choses parce que oui, je suis une femme de conviction et que la relation aux autres, eh bien c'est une relation que j'aime explorer, dans laquelle j'aime essayer différentes approches. Et donc aujourd'hui, eh bien en termes de fonctionnement... j'ai un fonctionnement propre à moi. Évidemment, le but n'est pas d'imposer ma vérité, donc je vous proposerai toujours des axes d'exploration pour que vous puissiez vous relier à ce qui est juste pour vous. Pour que vous sachiez où vous avez mis les pieds aujourd'hui, je vais même vous faire un petit sommaire, parce que c'est important que vous sachiez dans quelle direction on va aller. Je vais vous parler des différents niveaux de relation, comment identifier si une relation est saine ou toxique. On va également parler du fait de poser ses limites. On va parler de valeur, d'honnêteté, de désengagement et de rupture. Quand je vous disais qu'on avait du pain sur la planche, ce n'était pas un euphémisme. Donc on y va, on se lance. Pour commencer, je tiens à préciser que dans les autres, j'inclus tout type de relation autre que nous-mêmes. avec des êtres humains. Qu'elles soient amicales, familiales, professionnelles, amoureuses, vous allez voir que tout ce que je vais vous délivrer aujourd'hui peut s'appliquer à l'ensemble des autres personnes qui vous entourent. Et ça c'est cool, parce que ça veut dire qu'on ne va pas spécialement faire de distinction, parce que les mécanismes que je vais évoquer s'appliquent à toutes les relations que l'on rencontre du boulanger, en passant par la famille, par les amis. Les conjoints ou conjointes ? Je ne sais pas du tout dans quelle configuration vous êtes vis-à-vis des autres. Est-ce que ce sont des relations que vous avez tendance à remettre en question ? Est-ce que vous aimez faire une sorte de tri dans ce qui vous entoure ? Ou au contraire, vous vous laissez porter par ce que la vie vous a proposé ou ce que la vie vous propose de façon générale et qu'il y a des gens qui rentrent et qui sortent de façon naturelle ? Ça va faire partie de ce fil rouge aujourd'hui de prendre conscience des gens qui nous entourent. Et c'est important qu'on ait conscience que c'est bénéfique d'avoir cette hygiène relationnelle. Parce que ça veut dire qu'on prend en compte le fait qu'on évolue et que nos relations, elles sont là pour nous accompagner, nous faire grandir, nous faire cheminer. Et certainement pas pour renforcer des liens de loyauté ou encore combler des manques. C'est pourquoi plutôt que de parler de catégorie de personnes, famille, amis, amour, j'ai voulu parler plutôt de niveau de relation. N'y voyez pas de lien de supériorité mais plutôt des niveaux en termes de connexion, en termes d'importance, de temps consacré, d'énergie qu'on investit dans telle ou telle relation. Imaginez ces niveaux comme des cercles imbriqués dont le premier niveau serait un cercle plus petit que les autres, plus concentré puisqu'il va inclure vos relations fondamentales, celles qui viennent nourrir vos valeurs, qui vous soutiennent, qui vous écoutent, qui vous élèvent. Vous savez, on dit qu'on est la somme des cinq personnes que l'on côtoie le plus. Eh bien, c'est ce premier niveau, ce niveau fondamental, où se trouvent ces cinq personnes. C'est celles avec qui on peut être pleinement soi-même, où on n'a pas peur d'être jugé, où on n'a pas peur de se mettre à nu. Ce type de relation, ça va nourrir à la fois notre confiance, notre audace, notre sérénité. Ça va vraiment faire émerger des choses en nous constructives, qui vont nous permettre de grandir et de nous sentir capables de... Dans cette partie-là, on va retrouver les personnes que vous côtoyez le plus et avec qui vous vous sentez le plus vous-même. Donc ça pourrait être des meilleurs amis, comme des frères, des sœurs ou des collègues. En fait, l'étiquette que l'on va poser sur la personne n'a pas d'importance. Ce sont les personnes avec qui vous êtes le plus intime, dans vos émotions, dans vos partages, avec lesquelles vous êtes le plus dans votre vérité, dans votre vulnérabilité. Il va y avoir ensuite un deuxième niveau, donc un cercle plus élargi autour de ce noyau, les relations catalyseurs. C'est celles qui nous aident à évoluer, même si elles ne sont pas nécessairement faites pour durer. Alors vous allez vite le comprendre, dans ces différents niveaux, il y a des personnes qui peuvent passer de l'un à l'autre, soit parce que la relation évolue, soit parce qu'elle régresse. Les relations catalyseurs, c'est celles qui vont nourrir notre apprentissage, notre mise en question, notre passage à l'action. C'est celles qui parfois vont venir nous challenger, c'est les relations... qui sont spécifiques à un domaine, par exemple un collègue de travail qui est là en soutien sur un projet, ou alors une personne avec qui vous êtes en binôme, ou bien une personne avec qui vous avez des échanges que sur une seule thématique. En tout cas, ce sont les personnes qui vous aident à vous transformer, mais pas forcément sur un long terme. Ensuite, on va retrouver en troisième niveau les relations plus anecdotiques. C'est celles qui existent, mais qui n'ont pas un réel impact. profond. Elles viennent nourrir un besoin de lien social sans réel engagement émotionnel. Ça ne veut pas dire qu'elles sont inutiles, c'est simplement que si elles n'existaient pas, ça ne transformerait pas votre vie du tout au tout. Et la question que vous pouvez déjà vous poser sur les trois premiers niveaux, c'est est-ce que l'énergie que j'investis pour chacune de mes relations correspond au niveau dans lequel elle est ? C'est-à-dire qu'aujourd'hui, peut-être que vous investissez beaucoup d'énergie dans une relation qui est anecdotique. Parce que vous avez peut-être ce besoin d'être présent pour cette personne, pour votre voisin, votre voisine. Et donc du coup, c'est assez énergivore pour vous, alors qu'en fait, ça ne fait pas partie de votre cercle restreint. Et on va en parler tout à l'heure, c'est là où c'est important d'avoir conscience de vos limites. D'avoir conscience aussi de ce que vous avez envie de mettre en place, de ce qui est... acceptable et ce qui ne l'est pas ? Est-ce qu'il vient nourrir vos valeurs ou est-ce que ça vient nourrir votre besoin de plaire à tout le monde ? Et le dernier niveau qui pour moi est extérieur à ces cercles que j'évoquais, ce sont les relations parasites. C'est celles qui nous fatiguent, nous épuisent énergétiquement, physiquement même parfois. C'est celles qui nous font douter et qui petit à petit grignotent de notre valeur. C'est même parfois ces relations qui nous font culpabiliser. nous sentir trop ou pas assez ? À qui finalement on donne souvent plus que ce qu'on a en retour ? Ces relations vont nous conduire à nous dévaloriser, que ce soit en termes d'estime de soi, de choix de vie, ou encore de droit de poser ses limites. Vous pouvez vraiment vous amuser à mettre sur papier ces différents niveaux et à placer les gens de votre entourage dedans, pour voir où est-ce qu'ils se situent, et si vous vous concentrez sur votre noyau dur, ou au contraire si votre énergie est éparpillée. sur les personnes parasites ou ceux qui sont autour. Juste d'en prendre conscience, déjà, ça peut créer un déclic et ça va nous permettre d'aller à la suite, de se dire que les personnes qui sont au centre, dans le noyau dur, c'est celles qui viennent vraiment nourrir nos non négociables dans une relation, qu'on pourrait appeler également valeur, c'est-à-dire ce qui compte pour vous fondamentalement. Peut-être que vous avez une valeur sincérité qui est importante. Peut-être que vous avez une valeur fiabilité, une valeur d'écoute, une valeur de profondeur, d'ouverture. Et l'idée, ce n'est pas d'avoir un jugement sur ses propres valeurs et de se dire « Oh, on est trop exigeant, peut-être que j'en demande trop à cette personne. » C'est surtout de prendre conscience de ce que vous aimez nourrir dans les relations. Là où effectivement, il sera intéressant d'avoir de la nuance, c'est que chaque personne ne peut pas nourrir l'ensemble de vos valeurs. Mais peut-être que vous allez aller chercher... un échange avec votre meilleure amie parce qu'elle sera dans l'écoute, même si elle n'a pas forcément la valeur fiabilité. Et à l'inverse, vous allez peut-être aller choisir quelqu'un qui a la valeur fiabilité et qui est un peu moins dans l'écoute, mais selon le sujet que vous avez envie de mettre sur la table, ça va avoir de la cohérence. Donc, à la suite de cet état des lieux concernant les différents niveaux, vous pouvez faire une liste de vos non négociables dans les relations. Et si vous n'arrivez pas à trouver ce que vous venez nourrir dans les relations, ce que vous cherchez dans les relations, l'exercice inverse. Qu'est-ce que vous détestez vivre dans les relations ? Moi, j'ai la valeur écoute parce que je déteste quand on ne m'écoute pas, quand on me coupe la parole, quand j'ai face à moi quelqu'un qui sait tout, qui a tout vu, qui cherche à avoir raison. J'ai aussi la valeur fiabilité, parce que je me rends compte que ça m'active quand une personne arrête de me répondre ou se désengage du jour au lendemain. Ça veut pas dire que je suis intolérante à toutes les personnes qui changent d'avis et qui se désengagent, ça veut dire que ça fait pas partie de mon cercle restreint. Vous voyez comment on peut jouer avec les différents niveaux et vos non négociables ? Et en fait, c'est... comme pour tous et comme les goûts et les couleurs, ce qu'on aime, ce qu'on n'aime pas, le fait de prendre conscience de ce qu'on aime vivre dans les relations, ça permet de réajuster et de remettre de l'énergie, du temps, de la considération auprès des personnes qui viennent nous faire du bien. Parce que justement, il y a un point essentiel que j'ai envie de rappeler dans cet épisode, c'est qu'il n'y a aucune relation, et je dis bien aucune, que ce soit familiale, amicale, amoureuse, professionnelle, qui est censée vous faire vous sentir mal. Il n'y en a aucune qui est censée vous faire vous sentir comme une merde. Et en fait, je vois trop souvent des personnes, et j'en fais partie très clairement, qui donnent des excuses aux gens parce qu'il y a un lien de sang, parce qu'il y a une intimité, parce qu'il y a une connexion, parce qu'il y a une relation particulière. Mais alors, grosse alerte et gros warning pour nous, non. Arrêtons de trouver des excuses pour des gens pour qui on a de l'affection, mais qui nous font nous sentir mal. Je vous expliquais en préambule comment déterminer si une relation est saine ou toxique. La question principale à se poser, c'est comment je me sens avec cette personne. C'est pas ce qu'elle me propose, ce qu'elle me fait vivre, ce qu'elle me promet, mais plutôt moi. Comment je me sens dans mon corps ? Et vous êtes les seuls à savoir réellement comment vous vous sentez. Vous comme moi, on sait que par moments, ça tiraille un peu à l'intérieur. On sent qu'il y a du poids dans le corps et on va se trouver une excuse. Une raison qui va être valable parce qu'on se dit « Oh, c'est quand même mon mec. Oh, c'est quand même ma mère. Oh, c'est quand même ma meilleure amie. » Et pour moi, il y a deux choses face à ça. La première, c'est déjà reconnaître. reconnaître qu'il y a quelque chose dans notre corps, un ressenti qui n'est pas agréable. Et c'est presque faire la chasse à ces ressentis qui viennent nous indiquer qu'il y a quelque chose qui n'est pas en accord là, dans cette relation. Ça ne veut pas dire faire la chasse à toutes les relations et du coup, dès qu'on ressent un dysfonctionnement, fuir la relation, créer des ruptures, ce n'est pas ce que je suis en train de dire. Ce n'est pas ce que j'ai évoqué. Après avoir justement reconnu ce ressenti, c'est de pouvoir faire preuve de sincérité, pouvoir l'exprimer à l'autre. Et là vous allez très certainement me dire « Oui mais l'autre n'est pas forcément en capacité de recevoir etc. » Ça n'a rien à voir avec l'autre, ça a à voir avec vous. Que vous soyez en capacité d'exprimer ce que vous vivez, sans chercher à accuser l'autre en lui disant « Tu me mets en colère, c'est à cause de toi que je me sens mal, tu me rends triste et tu tu tu tu tu » Mais plutôt Je me sens comme ça. Je me sens tiraillée, je me sens triste, je me sens en colère parce que j'aimerais vivre plus d'authenticité, plus de connexion, plus d'écoute. Mettez des mots sur vos ressentis, mettez des mots sur vos émotions et dites-les. Oui, ça veut dire faire preuve de vulnérabilité. Oui, parfois vous ne serez pas entendus et oui, parfois vous irez dans des conflits. Mais je crois que le plus grand respect que l'on se doit Avant même de vouloir prendre soin des relations avec les autres, c'est de prendre soin de la relation à soi. Et je vous l'ai répété tout au long de cette série, c'est de reconnaître ce que l'on vit et de pouvoir en faire quelque chose. Pas finalement attendre que la cocotte minute explose pour pouvoir dire « Ah ben voilà, c'est trop tard, ça a surgi de nulle part, mais j'ai tout gardé pour moi. J'ai attendu que tout soit imprimé dans mes cellules et que ça explose telle une bombe. » Donc ma recommandation, c'est vraiment de prendre conscience de comment je me sens et ensuite de pouvoir formuler une phrase qui indique à l'autre, comme une notice, comment vous vous sentez. Ne cherchez pas... forcément à trouver une solution à ça. Juste exprimez-le. Parfois, on a juste besoin de dire, là, je me sens triste. Pas que l'autre vienne nous trouver des solutions ou que nous, ça y est, on trouve la solution de suite. C'est juste de reconnaître ce que l'on vit. Et peut-être que l'autre a juste besoin de dire, ok, je prends la mesure de ça. Je prends en compte que là, tu te sens triste. Point barre. Parce qu'aujourd'hui, on parle beaucoup justement de relations toxiques ou saines. Et je crois, en tout cas c'est ma conviction, qu'on va tous et toutes traverser des endroits où ça va être challengeant. Et que ça ne veut pas dire que c'est une relation toxique pour autant. Ce qui devient toxique, c'est quand en fait on ne s'autorise pas à sortir de la relation, à poser ses limites, au moment où ça devient vraiment non acceptable. Et moi, dans ma réalité, le non acceptable, c'est tout ce qui va concerner la violence. Violence verbale, violence physique, et ça paraît peut-être normal, mais je pense, et c'est important et c'est pour ça que je vais en parler aujourd'hui, que nous vivons tous des violences, des micro-violences que l'on accepte, que l'on tolère, parce qu'on n'a pas appris à poser nos limites. Poser ses limites, c'est dire oui quand c'est oui et dire non quand c'est non. C'est pas laisser passer pour faire plaisir ou parce que c'est plus facile, plus confortable. Ça c'est outrepasser nos limites. Poser ses limites, c'est dire voilà ce qui est juste pour moi et il n'y a pas de discussion là-dessus. Et trop souvent, on nous a appris à outrepasser nos limites, sous couvert d'une norme sociale, sous couvert de « il faut faire ça plutôt que ça » . C'est être méchant que de poser ses limites. Et donc du coup, ça nous a créé une sorte de conditionnement de quand on dit non, même si ça peut faire de la peine à l'autre, on se met forcément dans la posture du méchant. Et là où je veux en venir, C'est que finalement, si la relation devient toxique, on a une part de responsabilité. Oui, je sais, ça peut être très compliqué à entendre, et ça peut être très compliqué de se dire « Non mais attends, si l'autre il est violent envers moi, c'est pas de ma faute. » Eh bien j'ai envie de dire que c'est pas de votre faute, mais c'est de votre responsabilité que de lui dire et de poser et reposer vos limites à chaque fois. Personnellement, j'ai différents exemples dans mon panel relationnel où mes limites ont été outrepassées. Et je pourrais mettre la faute sur le comportement de l'autre, qui n'est pas normal, qui n'est pas acceptable, qui n'est pas tolérable. Mais qui accepte et tolère tout ça ? C'est moi ! Si je ne pose pas mes limites, si je reste dans la relation, si je ne m'exprime pas très clairement, c'est ma responsabilité. Donc, effectivement, il y a deux éléments qui me semblent essentiels concernant le fait de poser ses limites et de nourrir inconsciemment des relations toxiques. C'est de prendre conscience, comme je vous l'expliquais, de quels étaient vos non négociables, et aussi quelles sont vos limites à ne pas dépasser. Et ça, c'est encore une fois à vous de le découvrir. Et en tout cas, pour ma part, moi j'ai toujours découvert mes limites une fois qu'elles étaient dépassées, où je me suis dit, ah ok, là on a franchi une limite. Là, j'ai toléré quelque chose. en fait sur lequel je n'étais pas d'accord. Parce que je n'étais pas passée par la première étape où je me posais la question comment je me sens. Et donc du coup, la personne, elle continue à faire son petit manège. Et nous, on n'écoute pas comment on se sent. On est driveé par le mental, parfois par les paillettes, par les hormones, les émotions qui s'emballent. Alors qu'en fait, le corps, il sait. Le corps, il sait s'il se sent bien ou pas. Et le corps, il sait s'il y a une limite qui est en train d'être dépassée. Donc, écoutez-le. Vraiment. finement. Et ensuite, l'une des autres questions clés que j'ai pour savoir s'il est intéressant de se poser la question est-ce que je reste dans cette relation ou pas, encore une fois, qu'elle soit amicale, amoureuse ou autre, ça n'a aucune importance, c'est est-ce que cette relation m'élève ou pas ? Parce que, encore une fois, si aucune des relations que nous avons et que nous entretenons au quotidien n'est là pour nous faire nous sentir mal, aucune n'est là pour nous faire stagner ou Pire, nous enfoncer. Donc que ce soit votre mère, votre père, votre frère, votre tante, votre oncle, votre meilleur ami depuis 20 ans ou autre lien de loyauté, ça peut être intéressant de vous reposer la question, est-ce que cette relation me tire vers le haut ou pas ? Est-ce qu'aujourd'hui, à l'âge que j'ai, j'ai encore envie d'entretenir des liens d'amitié, d'amour, de famille avec cette personne ? Est-ce que si vous rencontriez cette personne là aujourd'hui plutôt qu'il y a 14 ou 20 ans, vous auriez la même connexion ? Et encore une fois, et on va y venir, ça veut pas forcément dire clôturer les relations. Mais ça veut dire déjà prendre conscience de ce qui se joue pour ensuite pouvoir réajuster. Et dans le réajustement, pour moi, il y a deux solutions. Oui, il n'y en a pas 36 et c'est là mon côté tranché. Soit on réinvente la relation, et donc là oui, il va falloir faire preuve de vulnérabilité, de courage, de rentrer dans des discussions difficiles pour pouvoir réinventer les règles de la relation qui avant étaient sur une base et qui évoluent avec le temps. Et ça, ça peut être de par ce que vous vivez ou de par ce que l'autre vit ou de par la relation qui se transforme. Et ça, ça peut être avec les événements de la vie. Vous avez un enfant, votre meilleur ami a un enfant, vous déménagez, vous avez un nouveau job, vous devenez entrepreneur. Du coup, vos codes changent, votre vision du monde change. Et on ne réadapte pas les relations parce qu'on pense qu'elles vont suivre le mouvement sans qu'on fasse rien, sans qu'on ne dise rien. Une relation, c'est une co-création à deux, qu'elle soit amicale, professionnelle, amoureuse, familiale. On évolue, que ce soit en âge, en perception du monde, en valeur, en nourriture intellectuelle, relationnelle. Et donc du coup, faire évoluer la relation, c'est pouvoir s'autoriser à la réinventer avec des nouveaux codes. Peut-être qu'avant, vous aviez besoin de moins de présence. Aujourd'hui, vous avez peut-être besoin de plus d'échanges, de plus de temps à deux. Définissez quelles sont les nouvelles règles dans votre relation, et surtout pour les relations qui font partie des fondamentales. La deuxième issue, c'est la rupture, c'est la clôture des relations. Et généralement, on laisse mourir la relation, comme si ça n'avait pas d'importance, comme si finalement, la vie allait se charger de rompre le lien avec cette personne. Et c'est là-dessus où ça va peut-être vous challenger, parce qu'on est peu nombreux à clôturer les relations à proprement dit. Et moi, personnellement, j'ai appris à faire ça qu'il y a quelques années. Avant, je laissais mourir les relations et je ne faisais rien. C'est-à-dire que, bon, bah, on ne se parle plus, il n'y a pas de raison particulière, bah, la vie fait que ça nous éloigne et basta. Aujourd'hui, j'ai vraiment envie de prendre le temps d'honorer la relation, même si cette relation est vouée à se clôturer. C'est-à-dire que je vais prendre un temps de célébration. Merci pour tatatitatata. Ça m'a permis de... Et en fait, juste de prendre le temps de voir tout ce qu'on a traversé avec cette personne, dans cette relation, tout ce que ça nous a permis de devenir, de conscientiser tout ce que c'est venu nourrir, c'est aussi remercier l'autre d'avoir partagé un bout de chemin avec nous. Jay Shetty dit une phrase concernant les relations que je trouve magnifique. Il y a des relations qui rentrent dans notre vie pour une raison, une saison ou pour toute la vie. Pourquoi on met à l'honneur uniquement celles qui restent pour toute notre vie ? On peut aussi célébrer celles qui sont rentrées pour une raison, qui nous ont soutenues à un moment où on en avait grand besoin. Ou des personnes qui sont restées pour une saison, ou deux, ou trois, ou quatre. Elles ont eu aussi leur place et leur importance. Et je trouve que le fait de ne pas honorer cet espace-là, c'est aussi ne pas honorer la personne qu'on a été. et qu'on en est aujourd'hui. Comme si le chemin ne comptait pas. Et ensuite, le fait de clôturer et de dire, à partir d'aujourd'hui, j'ai plus envie d'entretenir cette relation, je te souhaite le meilleur, etc. Peut-être que ça vous paraît bizarre, surtout pour des relations autres que amoureuses, parce qu'on a tendance à créer des ruptures amoureuses, mais pas des ruptures amicales ou familiales. Et bien en fait, moi je me suis posé la question, et pourquoi ? Pourquoi on ne ferait pas des ruptures amicales ? Pourquoi on ne prendrait pas le temps de se dire ça ? Moi, ma réponse, c'est que déjà, des ruptures amoureuses, c'est pas évident. Quand on n'y va pas en étant hyper heureux, donc du coup, on n'a pas envie de s'infliger ça pour les autres relations. Et en même temps, j'ai envie de nous rappeler ce que ça donne si on ne clôture pas des relations. Ça donne qu'il y a encore des non-dits. Ça donne qu'il y a toujours un espoir, une attente, une incompréhension même parfois. Et ça peut ouvrir la porte à un dénigrement de l'autre personne et une dévalorisation de soi. Dénigrement parce que l'autre n'a pas agi comme on aimerait. Et dévalorisation parce qu'on va se poser plein de questions en se disant est-ce que j'ai fait quelque chose de mal et on va pas oser le dire ? Est-ce qu'il s'est lassé de moi ? Et patati patata. Et ça, ça vaut pour les amitiés aussi. Et pour couper court à tout ce dialogue mental qui, là, va entretenir une espèce de culture du malheur interne, je trouve que c'est sain de célébrer la relation et de la clôturer quand on sent que c'est le moment. Et là, je vous renvoie à la question initiale, comment je me sens dans la relation, pour que vous puissiez savoir s'il est temps de clôturer cette relation ou pas. Parce qu'en fait, si vous vous sentez tiraillé, si vous vous sentez plombé, et ça, ça peut être sur différents plans, j'ai envie de dire. Est-ce que vous vous sentez fatigué après avoir vu cette personne ? Est-ce que vous vous sentez énergisé ? Est-ce que vous sentez qu'il y a un fossé entre vous ou pas ? Bah, tout ça, c'est des indicateurs pour savoir dans quelle direction aller. Est-ce que c'est une direction où on réinvente la relation, où on prend ce temps ? Parce que oui, ça prend du temps aussi de se réinventer, de changer les codes, de changer les habitudes. Ou est-ce qu'on se dirige vers une clôture, une rupture ? Et je crois qu'en fait, les deux, il n'y en a pas une qui est plus noble que l'autre. Il faut arrêter justement de croire que ouais, si on se réinvente, c'est génial, on est des héros. Et par contre, si on se quitte, c'est un échec, c'est tout pourri. Ça, ça vaut aussi bien pour les amitiés que pour les amours. Je pense qu'il faut arrêter aussi de rester dans des relations qui ne nous conviennent plus du tout, parce que ça fait bien. Ça fait bien d'avoir des amis qu'on a depuis la maternelle. Mais ça fait bien auprès de qui, en fait ? Ça fait bien de rester avec son mec qu'on a rencontré au lycée. Mais par contre, ça fait pas bien de dire « Bah non, je ne parle plus à cette personne parce qu'elle ne venait pas me nourrir. » Je nous invite individuellement à se poser ces questions pour que l'on puisse créer des relations où le lettre-motiv, c'est le prendre soin. Pas qu'on incarne tous les syndromes psychologiques qu'on aime et qu'on adore, genre le sauveur, la victime, le persécuteur, parce que ça a toujours été comme ça. On peut sortir consciemment de ces jeux psychologiques si on reprend notre responsabilité et si on se permet, si on s'autorise à être pleinement sincère envers nous et à faire preuve de vulnérabilité. Pour résumer cet épisode, j'ai évoqué les différents niveaux relationnels pour avoir conscience des personnes qui viennent nourrir nos valeurs, les personnes sur qui on peut compter, auprès de qui on peut entretenir des relations plus ou moins intenses. Prendre conscience aussi de ces niveaux, c'est prendre conscience des parasites. Et du coup, ça va permettre de se concentrer sur les relations qui nous tirent vers le haut et petit à petit, de prendre le temps de clôturer celles qui parasitent. J'ai évoqué aussi les valeurs, les non négociables qui devaient se trouver dans nos relations. Et j'ai évoqué le fait de poser ses limites, de dire quand on est d'accord ou pas d'accord, de dire ce qu'il y a d'important pour vous. Et tout ça, oui, ça va passer par le fait de s'exprimer. Et donc j'ai envie de conclure cet épisode en nous rappelant que nous avons notre responsabilité dans chacune des relations, 50% pour l'autre, 50% pour soi. Et que parfois, oui, il est important de se poser la question quand on cherche à s'exprimer, quelle est l'intention derrière ? Est-ce que c'est parce que je cherche à avoir raison ? Est-ce que c'est parce que j'ai envie que l'autre se plie à mon fonctionnement ? Est-ce que j'ai envie qu'il soit... toujours d'accord avec moi ? Ou est-ce que c'est parce que j'ai envie de prendre soin de la relation et j'ai envie qu'on co-crée quelque chose ensemble ? Une relation, ça se fait à deux. Une relation, ça se fait ensemble. Et du coup, ça se fait en communiquant, en déposant des choses qui sont peut-être un peu challengeants, voire beaucoup parfois. Mais je crois que la richesse se trouve là-dedans. Parce que l'autre est toujours un miroir de ce qu'on vit à l'intérieur. Et qu'on peut, si on prend vraiment soin de nos relations, faire émerger des pépites à l'intérieur de nous. Et pas pour nourrir nos blessures, pas pour nourrir nos névroses. Et du coup, je vous renvoie aux épisodes précédents. Ne pas être en relation juste parce qu'on a peur d'être seul. Je vous souhaite une très belle réflexion autour de ça. Si cet épisode vous a plu, s'il vous a fait réfléchir. n'hésitez pas à me le faire savoir que ce soit via les réseaux sociaux ou un commentaire sur Apple Podcast ou Spotify, je vous laisse également mettre une note de 5 étoiles si vous avez trouvé cet épisode percutant c'est ça qui permet de lui donner de la visibilité et je vous donne rendez-vous la semaine prochaine je vous embrasse, t'es lucide

Description

Dans ce nouvel épisode de la mini-série "La dévalorisation dans nos relations", on attaque un sujet brûlant : la relation aux autres.

Si tu te retrouves parfois à donner trop d’énergie à certaines personnes, à tolérer des relations qui t’épuisent, ou à hésiter à poser des limites, cet épisode est pour toi.


Je t’embarque dans une exploration des différents niveaux de relation, du cercle fondamental qui te nourrit aux relations parasites qui grignotent ton énergie et ta valeur.


Parce que non, toutes les relations ne se valent pas, et oui, il est essentiel de faire un tri conscient pour mieux s’épanouir.


On va aussi parler de :

  • Comment reconnaître une relation saine ou toxique ?

  • Où en es-tu avec tes limites ?

  • Quelle place donnes-tu à tes valeurs dans tes relations ?

  • Comment éviter de t’épuiser dans des relations déséquilibrées ? (avec deux options à appliquer de suite)


Bref, tu vas enfin pouvoir prendre soin de tes relations, faire le tri, reprendre le pouvoir sur ton énergie relationnelle, et t’assurer que tu investis là où ça compte vraiment.


Parce qu’une relation saine ne doit ni être une prison, ni un terrain de sacrifice.
C'est une co-création dont 50% te reviennent, alors tu fais ta part ?


Bonne écoute ! 🎧


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    Tu n'as pas le choix. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast... on va booster ton courage et ta sincérité pour oser ne pas plaire à tout le monde, assumer tes choix et cesser de chercher la normalité, la conformité ou le sans-erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bonjour à tous et à toutes, bienvenue dans ce nouvel épisode de la miniserie La dévalorisation dans nos relations. Ça y est, nous y sommes, nous allons enfin aborder le sujet de la relation... aux autres. Alors je tiens à vous avertir que cet épisode va être dense parce que j'ai énormément de choses à vous partager et que peut-être, je dis bien peut-être, je risque d'être un petit peu tranchée sur certaines choses parce que oui, je suis une femme de conviction et que la relation aux autres, eh bien c'est une relation que j'aime explorer, dans laquelle j'aime essayer différentes approches. Et donc aujourd'hui, eh bien en termes de fonctionnement... j'ai un fonctionnement propre à moi. Évidemment, le but n'est pas d'imposer ma vérité, donc je vous proposerai toujours des axes d'exploration pour que vous puissiez vous relier à ce qui est juste pour vous. Pour que vous sachiez où vous avez mis les pieds aujourd'hui, je vais même vous faire un petit sommaire, parce que c'est important que vous sachiez dans quelle direction on va aller. Je vais vous parler des différents niveaux de relation, comment identifier si une relation est saine ou toxique. On va également parler du fait de poser ses limites. On va parler de valeur, d'honnêteté, de désengagement et de rupture. Quand je vous disais qu'on avait du pain sur la planche, ce n'était pas un euphémisme. Donc on y va, on se lance. Pour commencer, je tiens à préciser que dans les autres, j'inclus tout type de relation autre que nous-mêmes. avec des êtres humains. Qu'elles soient amicales, familiales, professionnelles, amoureuses, vous allez voir que tout ce que je vais vous délivrer aujourd'hui peut s'appliquer à l'ensemble des autres personnes qui vous entourent. Et ça c'est cool, parce que ça veut dire qu'on ne va pas spécialement faire de distinction, parce que les mécanismes que je vais évoquer s'appliquent à toutes les relations que l'on rencontre du boulanger, en passant par la famille, par les amis. Les conjoints ou conjointes ? Je ne sais pas du tout dans quelle configuration vous êtes vis-à-vis des autres. Est-ce que ce sont des relations que vous avez tendance à remettre en question ? Est-ce que vous aimez faire une sorte de tri dans ce qui vous entoure ? Ou au contraire, vous vous laissez porter par ce que la vie vous a proposé ou ce que la vie vous propose de façon générale et qu'il y a des gens qui rentrent et qui sortent de façon naturelle ? Ça va faire partie de ce fil rouge aujourd'hui de prendre conscience des gens qui nous entourent. Et c'est important qu'on ait conscience que c'est bénéfique d'avoir cette hygiène relationnelle. Parce que ça veut dire qu'on prend en compte le fait qu'on évolue et que nos relations, elles sont là pour nous accompagner, nous faire grandir, nous faire cheminer. Et certainement pas pour renforcer des liens de loyauté ou encore combler des manques. C'est pourquoi plutôt que de parler de catégorie de personnes, famille, amis, amour, j'ai voulu parler plutôt de niveau de relation. N'y voyez pas de lien de supériorité mais plutôt des niveaux en termes de connexion, en termes d'importance, de temps consacré, d'énergie qu'on investit dans telle ou telle relation. Imaginez ces niveaux comme des cercles imbriqués dont le premier niveau serait un cercle plus petit que les autres, plus concentré puisqu'il va inclure vos relations fondamentales, celles qui viennent nourrir vos valeurs, qui vous soutiennent, qui vous écoutent, qui vous élèvent. Vous savez, on dit qu'on est la somme des cinq personnes que l'on côtoie le plus. Eh bien, c'est ce premier niveau, ce niveau fondamental, où se trouvent ces cinq personnes. C'est celles avec qui on peut être pleinement soi-même, où on n'a pas peur d'être jugé, où on n'a pas peur de se mettre à nu. Ce type de relation, ça va nourrir à la fois notre confiance, notre audace, notre sérénité. Ça va vraiment faire émerger des choses en nous constructives, qui vont nous permettre de grandir et de nous sentir capables de... Dans cette partie-là, on va retrouver les personnes que vous côtoyez le plus et avec qui vous vous sentez le plus vous-même. Donc ça pourrait être des meilleurs amis, comme des frères, des sœurs ou des collègues. En fait, l'étiquette que l'on va poser sur la personne n'a pas d'importance. Ce sont les personnes avec qui vous êtes le plus intime, dans vos émotions, dans vos partages, avec lesquelles vous êtes le plus dans votre vérité, dans votre vulnérabilité. Il va y avoir ensuite un deuxième niveau, donc un cercle plus élargi autour de ce noyau, les relations catalyseurs. C'est celles qui nous aident à évoluer, même si elles ne sont pas nécessairement faites pour durer. Alors vous allez vite le comprendre, dans ces différents niveaux, il y a des personnes qui peuvent passer de l'un à l'autre, soit parce que la relation évolue, soit parce qu'elle régresse. Les relations catalyseurs, c'est celles qui vont nourrir notre apprentissage, notre mise en question, notre passage à l'action. C'est celles qui parfois vont venir nous challenger, c'est les relations... qui sont spécifiques à un domaine, par exemple un collègue de travail qui est là en soutien sur un projet, ou alors une personne avec qui vous êtes en binôme, ou bien une personne avec qui vous avez des échanges que sur une seule thématique. En tout cas, ce sont les personnes qui vous aident à vous transformer, mais pas forcément sur un long terme. Ensuite, on va retrouver en troisième niveau les relations plus anecdotiques. C'est celles qui existent, mais qui n'ont pas un réel impact. profond. Elles viennent nourrir un besoin de lien social sans réel engagement émotionnel. Ça ne veut pas dire qu'elles sont inutiles, c'est simplement que si elles n'existaient pas, ça ne transformerait pas votre vie du tout au tout. Et la question que vous pouvez déjà vous poser sur les trois premiers niveaux, c'est est-ce que l'énergie que j'investis pour chacune de mes relations correspond au niveau dans lequel elle est ? C'est-à-dire qu'aujourd'hui, peut-être que vous investissez beaucoup d'énergie dans une relation qui est anecdotique. Parce que vous avez peut-être ce besoin d'être présent pour cette personne, pour votre voisin, votre voisine. Et donc du coup, c'est assez énergivore pour vous, alors qu'en fait, ça ne fait pas partie de votre cercle restreint. Et on va en parler tout à l'heure, c'est là où c'est important d'avoir conscience de vos limites. D'avoir conscience aussi de ce que vous avez envie de mettre en place, de ce qui est... acceptable et ce qui ne l'est pas ? Est-ce qu'il vient nourrir vos valeurs ou est-ce que ça vient nourrir votre besoin de plaire à tout le monde ? Et le dernier niveau qui pour moi est extérieur à ces cercles que j'évoquais, ce sont les relations parasites. C'est celles qui nous fatiguent, nous épuisent énergétiquement, physiquement même parfois. C'est celles qui nous font douter et qui petit à petit grignotent de notre valeur. C'est même parfois ces relations qui nous font culpabiliser. nous sentir trop ou pas assez ? À qui finalement on donne souvent plus que ce qu'on a en retour ? Ces relations vont nous conduire à nous dévaloriser, que ce soit en termes d'estime de soi, de choix de vie, ou encore de droit de poser ses limites. Vous pouvez vraiment vous amuser à mettre sur papier ces différents niveaux et à placer les gens de votre entourage dedans, pour voir où est-ce qu'ils se situent, et si vous vous concentrez sur votre noyau dur, ou au contraire si votre énergie est éparpillée. sur les personnes parasites ou ceux qui sont autour. Juste d'en prendre conscience, déjà, ça peut créer un déclic et ça va nous permettre d'aller à la suite, de se dire que les personnes qui sont au centre, dans le noyau dur, c'est celles qui viennent vraiment nourrir nos non négociables dans une relation, qu'on pourrait appeler également valeur, c'est-à-dire ce qui compte pour vous fondamentalement. Peut-être que vous avez une valeur sincérité qui est importante. Peut-être que vous avez une valeur fiabilité, une valeur d'écoute, une valeur de profondeur, d'ouverture. Et l'idée, ce n'est pas d'avoir un jugement sur ses propres valeurs et de se dire « Oh, on est trop exigeant, peut-être que j'en demande trop à cette personne. » C'est surtout de prendre conscience de ce que vous aimez nourrir dans les relations. Là où effectivement, il sera intéressant d'avoir de la nuance, c'est que chaque personne ne peut pas nourrir l'ensemble de vos valeurs. Mais peut-être que vous allez aller chercher... un échange avec votre meilleure amie parce qu'elle sera dans l'écoute, même si elle n'a pas forcément la valeur fiabilité. Et à l'inverse, vous allez peut-être aller choisir quelqu'un qui a la valeur fiabilité et qui est un peu moins dans l'écoute, mais selon le sujet que vous avez envie de mettre sur la table, ça va avoir de la cohérence. Donc, à la suite de cet état des lieux concernant les différents niveaux, vous pouvez faire une liste de vos non négociables dans les relations. Et si vous n'arrivez pas à trouver ce que vous venez nourrir dans les relations, ce que vous cherchez dans les relations, l'exercice inverse. Qu'est-ce que vous détestez vivre dans les relations ? Moi, j'ai la valeur écoute parce que je déteste quand on ne m'écoute pas, quand on me coupe la parole, quand j'ai face à moi quelqu'un qui sait tout, qui a tout vu, qui cherche à avoir raison. J'ai aussi la valeur fiabilité, parce que je me rends compte que ça m'active quand une personne arrête de me répondre ou se désengage du jour au lendemain. Ça veut pas dire que je suis intolérante à toutes les personnes qui changent d'avis et qui se désengagent, ça veut dire que ça fait pas partie de mon cercle restreint. Vous voyez comment on peut jouer avec les différents niveaux et vos non négociables ? Et en fait, c'est... comme pour tous et comme les goûts et les couleurs, ce qu'on aime, ce qu'on n'aime pas, le fait de prendre conscience de ce qu'on aime vivre dans les relations, ça permet de réajuster et de remettre de l'énergie, du temps, de la considération auprès des personnes qui viennent nous faire du bien. Parce que justement, il y a un point essentiel que j'ai envie de rappeler dans cet épisode, c'est qu'il n'y a aucune relation, et je dis bien aucune, que ce soit familiale, amicale, amoureuse, professionnelle, qui est censée vous faire vous sentir mal. Il n'y en a aucune qui est censée vous faire vous sentir comme une merde. Et en fait, je vois trop souvent des personnes, et j'en fais partie très clairement, qui donnent des excuses aux gens parce qu'il y a un lien de sang, parce qu'il y a une intimité, parce qu'il y a une connexion, parce qu'il y a une relation particulière. Mais alors, grosse alerte et gros warning pour nous, non. Arrêtons de trouver des excuses pour des gens pour qui on a de l'affection, mais qui nous font nous sentir mal. Je vous expliquais en préambule comment déterminer si une relation est saine ou toxique. La question principale à se poser, c'est comment je me sens avec cette personne. C'est pas ce qu'elle me propose, ce qu'elle me fait vivre, ce qu'elle me promet, mais plutôt moi. Comment je me sens dans mon corps ? Et vous êtes les seuls à savoir réellement comment vous vous sentez. Vous comme moi, on sait que par moments, ça tiraille un peu à l'intérieur. On sent qu'il y a du poids dans le corps et on va se trouver une excuse. Une raison qui va être valable parce qu'on se dit « Oh, c'est quand même mon mec. Oh, c'est quand même ma mère. Oh, c'est quand même ma meilleure amie. » Et pour moi, il y a deux choses face à ça. La première, c'est déjà reconnaître. reconnaître qu'il y a quelque chose dans notre corps, un ressenti qui n'est pas agréable. Et c'est presque faire la chasse à ces ressentis qui viennent nous indiquer qu'il y a quelque chose qui n'est pas en accord là, dans cette relation. Ça ne veut pas dire faire la chasse à toutes les relations et du coup, dès qu'on ressent un dysfonctionnement, fuir la relation, créer des ruptures, ce n'est pas ce que je suis en train de dire. Ce n'est pas ce que j'ai évoqué. Après avoir justement reconnu ce ressenti, c'est de pouvoir faire preuve de sincérité, pouvoir l'exprimer à l'autre. Et là vous allez très certainement me dire « Oui mais l'autre n'est pas forcément en capacité de recevoir etc. » Ça n'a rien à voir avec l'autre, ça a à voir avec vous. Que vous soyez en capacité d'exprimer ce que vous vivez, sans chercher à accuser l'autre en lui disant « Tu me mets en colère, c'est à cause de toi que je me sens mal, tu me rends triste et tu tu tu tu tu » Mais plutôt Je me sens comme ça. Je me sens tiraillée, je me sens triste, je me sens en colère parce que j'aimerais vivre plus d'authenticité, plus de connexion, plus d'écoute. Mettez des mots sur vos ressentis, mettez des mots sur vos émotions et dites-les. Oui, ça veut dire faire preuve de vulnérabilité. Oui, parfois vous ne serez pas entendus et oui, parfois vous irez dans des conflits. Mais je crois que le plus grand respect que l'on se doit Avant même de vouloir prendre soin des relations avec les autres, c'est de prendre soin de la relation à soi. Et je vous l'ai répété tout au long de cette série, c'est de reconnaître ce que l'on vit et de pouvoir en faire quelque chose. Pas finalement attendre que la cocotte minute explose pour pouvoir dire « Ah ben voilà, c'est trop tard, ça a surgi de nulle part, mais j'ai tout gardé pour moi. J'ai attendu que tout soit imprimé dans mes cellules et que ça explose telle une bombe. » Donc ma recommandation, c'est vraiment de prendre conscience de comment je me sens et ensuite de pouvoir formuler une phrase qui indique à l'autre, comme une notice, comment vous vous sentez. Ne cherchez pas... forcément à trouver une solution à ça. Juste exprimez-le. Parfois, on a juste besoin de dire, là, je me sens triste. Pas que l'autre vienne nous trouver des solutions ou que nous, ça y est, on trouve la solution de suite. C'est juste de reconnaître ce que l'on vit. Et peut-être que l'autre a juste besoin de dire, ok, je prends la mesure de ça. Je prends en compte que là, tu te sens triste. Point barre. Parce qu'aujourd'hui, on parle beaucoup justement de relations toxiques ou saines. Et je crois, en tout cas c'est ma conviction, qu'on va tous et toutes traverser des endroits où ça va être challengeant. Et que ça ne veut pas dire que c'est une relation toxique pour autant. Ce qui devient toxique, c'est quand en fait on ne s'autorise pas à sortir de la relation, à poser ses limites, au moment où ça devient vraiment non acceptable. Et moi, dans ma réalité, le non acceptable, c'est tout ce qui va concerner la violence. Violence verbale, violence physique, et ça paraît peut-être normal, mais je pense, et c'est important et c'est pour ça que je vais en parler aujourd'hui, que nous vivons tous des violences, des micro-violences que l'on accepte, que l'on tolère, parce qu'on n'a pas appris à poser nos limites. Poser ses limites, c'est dire oui quand c'est oui et dire non quand c'est non. C'est pas laisser passer pour faire plaisir ou parce que c'est plus facile, plus confortable. Ça c'est outrepasser nos limites. Poser ses limites, c'est dire voilà ce qui est juste pour moi et il n'y a pas de discussion là-dessus. Et trop souvent, on nous a appris à outrepasser nos limites, sous couvert d'une norme sociale, sous couvert de « il faut faire ça plutôt que ça » . C'est être méchant que de poser ses limites. Et donc du coup, ça nous a créé une sorte de conditionnement de quand on dit non, même si ça peut faire de la peine à l'autre, on se met forcément dans la posture du méchant. Et là où je veux en venir, C'est que finalement, si la relation devient toxique, on a une part de responsabilité. Oui, je sais, ça peut être très compliqué à entendre, et ça peut être très compliqué de se dire « Non mais attends, si l'autre il est violent envers moi, c'est pas de ma faute. » Eh bien j'ai envie de dire que c'est pas de votre faute, mais c'est de votre responsabilité que de lui dire et de poser et reposer vos limites à chaque fois. Personnellement, j'ai différents exemples dans mon panel relationnel où mes limites ont été outrepassées. Et je pourrais mettre la faute sur le comportement de l'autre, qui n'est pas normal, qui n'est pas acceptable, qui n'est pas tolérable. Mais qui accepte et tolère tout ça ? C'est moi ! Si je ne pose pas mes limites, si je reste dans la relation, si je ne m'exprime pas très clairement, c'est ma responsabilité. Donc, effectivement, il y a deux éléments qui me semblent essentiels concernant le fait de poser ses limites et de nourrir inconsciemment des relations toxiques. C'est de prendre conscience, comme je vous l'expliquais, de quels étaient vos non négociables, et aussi quelles sont vos limites à ne pas dépasser. Et ça, c'est encore une fois à vous de le découvrir. Et en tout cas, pour ma part, moi j'ai toujours découvert mes limites une fois qu'elles étaient dépassées, où je me suis dit, ah ok, là on a franchi une limite. Là, j'ai toléré quelque chose. en fait sur lequel je n'étais pas d'accord. Parce que je n'étais pas passée par la première étape où je me posais la question comment je me sens. Et donc du coup, la personne, elle continue à faire son petit manège. Et nous, on n'écoute pas comment on se sent. On est driveé par le mental, parfois par les paillettes, par les hormones, les émotions qui s'emballent. Alors qu'en fait, le corps, il sait. Le corps, il sait s'il se sent bien ou pas. Et le corps, il sait s'il y a une limite qui est en train d'être dépassée. Donc, écoutez-le. Vraiment. finement. Et ensuite, l'une des autres questions clés que j'ai pour savoir s'il est intéressant de se poser la question est-ce que je reste dans cette relation ou pas, encore une fois, qu'elle soit amicale, amoureuse ou autre, ça n'a aucune importance, c'est est-ce que cette relation m'élève ou pas ? Parce que, encore une fois, si aucune des relations que nous avons et que nous entretenons au quotidien n'est là pour nous faire nous sentir mal, aucune n'est là pour nous faire stagner ou Pire, nous enfoncer. Donc que ce soit votre mère, votre père, votre frère, votre tante, votre oncle, votre meilleur ami depuis 20 ans ou autre lien de loyauté, ça peut être intéressant de vous reposer la question, est-ce que cette relation me tire vers le haut ou pas ? Est-ce qu'aujourd'hui, à l'âge que j'ai, j'ai encore envie d'entretenir des liens d'amitié, d'amour, de famille avec cette personne ? Est-ce que si vous rencontriez cette personne là aujourd'hui plutôt qu'il y a 14 ou 20 ans, vous auriez la même connexion ? Et encore une fois, et on va y venir, ça veut pas forcément dire clôturer les relations. Mais ça veut dire déjà prendre conscience de ce qui se joue pour ensuite pouvoir réajuster. Et dans le réajustement, pour moi, il y a deux solutions. Oui, il n'y en a pas 36 et c'est là mon côté tranché. Soit on réinvente la relation, et donc là oui, il va falloir faire preuve de vulnérabilité, de courage, de rentrer dans des discussions difficiles pour pouvoir réinventer les règles de la relation qui avant étaient sur une base et qui évoluent avec le temps. Et ça, ça peut être de par ce que vous vivez ou de par ce que l'autre vit ou de par la relation qui se transforme. Et ça, ça peut être avec les événements de la vie. Vous avez un enfant, votre meilleur ami a un enfant, vous déménagez, vous avez un nouveau job, vous devenez entrepreneur. Du coup, vos codes changent, votre vision du monde change. Et on ne réadapte pas les relations parce qu'on pense qu'elles vont suivre le mouvement sans qu'on fasse rien, sans qu'on ne dise rien. Une relation, c'est une co-création à deux, qu'elle soit amicale, professionnelle, amoureuse, familiale. On évolue, que ce soit en âge, en perception du monde, en valeur, en nourriture intellectuelle, relationnelle. Et donc du coup, faire évoluer la relation, c'est pouvoir s'autoriser à la réinventer avec des nouveaux codes. Peut-être qu'avant, vous aviez besoin de moins de présence. Aujourd'hui, vous avez peut-être besoin de plus d'échanges, de plus de temps à deux. Définissez quelles sont les nouvelles règles dans votre relation, et surtout pour les relations qui font partie des fondamentales. La deuxième issue, c'est la rupture, c'est la clôture des relations. Et généralement, on laisse mourir la relation, comme si ça n'avait pas d'importance, comme si finalement, la vie allait se charger de rompre le lien avec cette personne. Et c'est là-dessus où ça va peut-être vous challenger, parce qu'on est peu nombreux à clôturer les relations à proprement dit. Et moi, personnellement, j'ai appris à faire ça qu'il y a quelques années. Avant, je laissais mourir les relations et je ne faisais rien. C'est-à-dire que, bon, bah, on ne se parle plus, il n'y a pas de raison particulière, bah, la vie fait que ça nous éloigne et basta. Aujourd'hui, j'ai vraiment envie de prendre le temps d'honorer la relation, même si cette relation est vouée à se clôturer. C'est-à-dire que je vais prendre un temps de célébration. Merci pour tatatitatata. Ça m'a permis de... Et en fait, juste de prendre le temps de voir tout ce qu'on a traversé avec cette personne, dans cette relation, tout ce que ça nous a permis de devenir, de conscientiser tout ce que c'est venu nourrir, c'est aussi remercier l'autre d'avoir partagé un bout de chemin avec nous. Jay Shetty dit une phrase concernant les relations que je trouve magnifique. Il y a des relations qui rentrent dans notre vie pour une raison, une saison ou pour toute la vie. Pourquoi on met à l'honneur uniquement celles qui restent pour toute notre vie ? On peut aussi célébrer celles qui sont rentrées pour une raison, qui nous ont soutenues à un moment où on en avait grand besoin. Ou des personnes qui sont restées pour une saison, ou deux, ou trois, ou quatre. Elles ont eu aussi leur place et leur importance. Et je trouve que le fait de ne pas honorer cet espace-là, c'est aussi ne pas honorer la personne qu'on a été. et qu'on en est aujourd'hui. Comme si le chemin ne comptait pas. Et ensuite, le fait de clôturer et de dire, à partir d'aujourd'hui, j'ai plus envie d'entretenir cette relation, je te souhaite le meilleur, etc. Peut-être que ça vous paraît bizarre, surtout pour des relations autres que amoureuses, parce qu'on a tendance à créer des ruptures amoureuses, mais pas des ruptures amicales ou familiales. Et bien en fait, moi je me suis posé la question, et pourquoi ? Pourquoi on ne ferait pas des ruptures amicales ? Pourquoi on ne prendrait pas le temps de se dire ça ? Moi, ma réponse, c'est que déjà, des ruptures amoureuses, c'est pas évident. Quand on n'y va pas en étant hyper heureux, donc du coup, on n'a pas envie de s'infliger ça pour les autres relations. Et en même temps, j'ai envie de nous rappeler ce que ça donne si on ne clôture pas des relations. Ça donne qu'il y a encore des non-dits. Ça donne qu'il y a toujours un espoir, une attente, une incompréhension même parfois. Et ça peut ouvrir la porte à un dénigrement de l'autre personne et une dévalorisation de soi. Dénigrement parce que l'autre n'a pas agi comme on aimerait. Et dévalorisation parce qu'on va se poser plein de questions en se disant est-ce que j'ai fait quelque chose de mal et on va pas oser le dire ? Est-ce qu'il s'est lassé de moi ? Et patati patata. Et ça, ça vaut pour les amitiés aussi. Et pour couper court à tout ce dialogue mental qui, là, va entretenir une espèce de culture du malheur interne, je trouve que c'est sain de célébrer la relation et de la clôturer quand on sent que c'est le moment. Et là, je vous renvoie à la question initiale, comment je me sens dans la relation, pour que vous puissiez savoir s'il est temps de clôturer cette relation ou pas. Parce qu'en fait, si vous vous sentez tiraillé, si vous vous sentez plombé, et ça, ça peut être sur différents plans, j'ai envie de dire. Est-ce que vous vous sentez fatigué après avoir vu cette personne ? Est-ce que vous vous sentez énergisé ? Est-ce que vous sentez qu'il y a un fossé entre vous ou pas ? Bah, tout ça, c'est des indicateurs pour savoir dans quelle direction aller. Est-ce que c'est une direction où on réinvente la relation, où on prend ce temps ? Parce que oui, ça prend du temps aussi de se réinventer, de changer les codes, de changer les habitudes. Ou est-ce qu'on se dirige vers une clôture, une rupture ? Et je crois qu'en fait, les deux, il n'y en a pas une qui est plus noble que l'autre. Il faut arrêter justement de croire que ouais, si on se réinvente, c'est génial, on est des héros. Et par contre, si on se quitte, c'est un échec, c'est tout pourri. Ça, ça vaut aussi bien pour les amitiés que pour les amours. Je pense qu'il faut arrêter aussi de rester dans des relations qui ne nous conviennent plus du tout, parce que ça fait bien. Ça fait bien d'avoir des amis qu'on a depuis la maternelle. Mais ça fait bien auprès de qui, en fait ? Ça fait bien de rester avec son mec qu'on a rencontré au lycée. Mais par contre, ça fait pas bien de dire « Bah non, je ne parle plus à cette personne parce qu'elle ne venait pas me nourrir. » Je nous invite individuellement à se poser ces questions pour que l'on puisse créer des relations où le lettre-motiv, c'est le prendre soin. Pas qu'on incarne tous les syndromes psychologiques qu'on aime et qu'on adore, genre le sauveur, la victime, le persécuteur, parce que ça a toujours été comme ça. On peut sortir consciemment de ces jeux psychologiques si on reprend notre responsabilité et si on se permet, si on s'autorise à être pleinement sincère envers nous et à faire preuve de vulnérabilité. Pour résumer cet épisode, j'ai évoqué les différents niveaux relationnels pour avoir conscience des personnes qui viennent nourrir nos valeurs, les personnes sur qui on peut compter, auprès de qui on peut entretenir des relations plus ou moins intenses. Prendre conscience aussi de ces niveaux, c'est prendre conscience des parasites. Et du coup, ça va permettre de se concentrer sur les relations qui nous tirent vers le haut et petit à petit, de prendre le temps de clôturer celles qui parasitent. J'ai évoqué aussi les valeurs, les non négociables qui devaient se trouver dans nos relations. Et j'ai évoqué le fait de poser ses limites, de dire quand on est d'accord ou pas d'accord, de dire ce qu'il y a d'important pour vous. Et tout ça, oui, ça va passer par le fait de s'exprimer. Et donc j'ai envie de conclure cet épisode en nous rappelant que nous avons notre responsabilité dans chacune des relations, 50% pour l'autre, 50% pour soi. Et que parfois, oui, il est important de se poser la question quand on cherche à s'exprimer, quelle est l'intention derrière ? Est-ce que c'est parce que je cherche à avoir raison ? Est-ce que c'est parce que j'ai envie que l'autre se plie à mon fonctionnement ? Est-ce que j'ai envie qu'il soit... toujours d'accord avec moi ? Ou est-ce que c'est parce que j'ai envie de prendre soin de la relation et j'ai envie qu'on co-crée quelque chose ensemble ? Une relation, ça se fait à deux. Une relation, ça se fait ensemble. Et du coup, ça se fait en communiquant, en déposant des choses qui sont peut-être un peu challengeants, voire beaucoup parfois. Mais je crois que la richesse se trouve là-dedans. Parce que l'autre est toujours un miroir de ce qu'on vit à l'intérieur. Et qu'on peut, si on prend vraiment soin de nos relations, faire émerger des pépites à l'intérieur de nous. Et pas pour nourrir nos blessures, pas pour nourrir nos névroses. Et du coup, je vous renvoie aux épisodes précédents. Ne pas être en relation juste parce qu'on a peur d'être seul. Je vous souhaite une très belle réflexion autour de ça. Si cet épisode vous a plu, s'il vous a fait réfléchir. n'hésitez pas à me le faire savoir que ce soit via les réseaux sociaux ou un commentaire sur Apple Podcast ou Spotify, je vous laisse également mettre une note de 5 étoiles si vous avez trouvé cet épisode percutant c'est ça qui permet de lui donner de la visibilité et je vous donne rendez-vous la semaine prochaine je vous embrasse, t'es lucide

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Description

Dans ce nouvel épisode de la mini-série "La dévalorisation dans nos relations", on attaque un sujet brûlant : la relation aux autres.

Si tu te retrouves parfois à donner trop d’énergie à certaines personnes, à tolérer des relations qui t’épuisent, ou à hésiter à poser des limites, cet épisode est pour toi.


Je t’embarque dans une exploration des différents niveaux de relation, du cercle fondamental qui te nourrit aux relations parasites qui grignotent ton énergie et ta valeur.


Parce que non, toutes les relations ne se valent pas, et oui, il est essentiel de faire un tri conscient pour mieux s’épanouir.


On va aussi parler de :

  • Comment reconnaître une relation saine ou toxique ?

  • Où en es-tu avec tes limites ?

  • Quelle place donnes-tu à tes valeurs dans tes relations ?

  • Comment éviter de t’épuiser dans des relations déséquilibrées ? (avec deux options à appliquer de suite)


Bref, tu vas enfin pouvoir prendre soin de tes relations, faire le tri, reprendre le pouvoir sur ton énergie relationnelle, et t’assurer que tu investis là où ça compte vraiment.


Parce qu’une relation saine ne doit ni être une prison, ni un terrain de sacrifice.
C'est une co-création dont 50% te reviennent, alors tu fais ta part ?


Bonne écoute ! 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast... on va booster ton courage et ta sincérité pour oser ne pas plaire à tout le monde, assumer tes choix et cesser de chercher la normalité, la conformité ou le sans-erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bonjour à tous et à toutes, bienvenue dans ce nouvel épisode de la miniserie La dévalorisation dans nos relations. Ça y est, nous y sommes, nous allons enfin aborder le sujet de la relation... aux autres. Alors je tiens à vous avertir que cet épisode va être dense parce que j'ai énormément de choses à vous partager et que peut-être, je dis bien peut-être, je risque d'être un petit peu tranchée sur certaines choses parce que oui, je suis une femme de conviction et que la relation aux autres, eh bien c'est une relation que j'aime explorer, dans laquelle j'aime essayer différentes approches. Et donc aujourd'hui, eh bien en termes de fonctionnement... j'ai un fonctionnement propre à moi. Évidemment, le but n'est pas d'imposer ma vérité, donc je vous proposerai toujours des axes d'exploration pour que vous puissiez vous relier à ce qui est juste pour vous. Pour que vous sachiez où vous avez mis les pieds aujourd'hui, je vais même vous faire un petit sommaire, parce que c'est important que vous sachiez dans quelle direction on va aller. Je vais vous parler des différents niveaux de relation, comment identifier si une relation est saine ou toxique. On va également parler du fait de poser ses limites. On va parler de valeur, d'honnêteté, de désengagement et de rupture. Quand je vous disais qu'on avait du pain sur la planche, ce n'était pas un euphémisme. Donc on y va, on se lance. Pour commencer, je tiens à préciser que dans les autres, j'inclus tout type de relation autre que nous-mêmes. avec des êtres humains. Qu'elles soient amicales, familiales, professionnelles, amoureuses, vous allez voir que tout ce que je vais vous délivrer aujourd'hui peut s'appliquer à l'ensemble des autres personnes qui vous entourent. Et ça c'est cool, parce que ça veut dire qu'on ne va pas spécialement faire de distinction, parce que les mécanismes que je vais évoquer s'appliquent à toutes les relations que l'on rencontre du boulanger, en passant par la famille, par les amis. Les conjoints ou conjointes ? Je ne sais pas du tout dans quelle configuration vous êtes vis-à-vis des autres. Est-ce que ce sont des relations que vous avez tendance à remettre en question ? Est-ce que vous aimez faire une sorte de tri dans ce qui vous entoure ? Ou au contraire, vous vous laissez porter par ce que la vie vous a proposé ou ce que la vie vous propose de façon générale et qu'il y a des gens qui rentrent et qui sortent de façon naturelle ? Ça va faire partie de ce fil rouge aujourd'hui de prendre conscience des gens qui nous entourent. Et c'est important qu'on ait conscience que c'est bénéfique d'avoir cette hygiène relationnelle. Parce que ça veut dire qu'on prend en compte le fait qu'on évolue et que nos relations, elles sont là pour nous accompagner, nous faire grandir, nous faire cheminer. Et certainement pas pour renforcer des liens de loyauté ou encore combler des manques. C'est pourquoi plutôt que de parler de catégorie de personnes, famille, amis, amour, j'ai voulu parler plutôt de niveau de relation. N'y voyez pas de lien de supériorité mais plutôt des niveaux en termes de connexion, en termes d'importance, de temps consacré, d'énergie qu'on investit dans telle ou telle relation. Imaginez ces niveaux comme des cercles imbriqués dont le premier niveau serait un cercle plus petit que les autres, plus concentré puisqu'il va inclure vos relations fondamentales, celles qui viennent nourrir vos valeurs, qui vous soutiennent, qui vous écoutent, qui vous élèvent. Vous savez, on dit qu'on est la somme des cinq personnes que l'on côtoie le plus. Eh bien, c'est ce premier niveau, ce niveau fondamental, où se trouvent ces cinq personnes. C'est celles avec qui on peut être pleinement soi-même, où on n'a pas peur d'être jugé, où on n'a pas peur de se mettre à nu. Ce type de relation, ça va nourrir à la fois notre confiance, notre audace, notre sérénité. Ça va vraiment faire émerger des choses en nous constructives, qui vont nous permettre de grandir et de nous sentir capables de... Dans cette partie-là, on va retrouver les personnes que vous côtoyez le plus et avec qui vous vous sentez le plus vous-même. Donc ça pourrait être des meilleurs amis, comme des frères, des sœurs ou des collègues. En fait, l'étiquette que l'on va poser sur la personne n'a pas d'importance. Ce sont les personnes avec qui vous êtes le plus intime, dans vos émotions, dans vos partages, avec lesquelles vous êtes le plus dans votre vérité, dans votre vulnérabilité. Il va y avoir ensuite un deuxième niveau, donc un cercle plus élargi autour de ce noyau, les relations catalyseurs. C'est celles qui nous aident à évoluer, même si elles ne sont pas nécessairement faites pour durer. Alors vous allez vite le comprendre, dans ces différents niveaux, il y a des personnes qui peuvent passer de l'un à l'autre, soit parce que la relation évolue, soit parce qu'elle régresse. Les relations catalyseurs, c'est celles qui vont nourrir notre apprentissage, notre mise en question, notre passage à l'action. C'est celles qui parfois vont venir nous challenger, c'est les relations... qui sont spécifiques à un domaine, par exemple un collègue de travail qui est là en soutien sur un projet, ou alors une personne avec qui vous êtes en binôme, ou bien une personne avec qui vous avez des échanges que sur une seule thématique. En tout cas, ce sont les personnes qui vous aident à vous transformer, mais pas forcément sur un long terme. Ensuite, on va retrouver en troisième niveau les relations plus anecdotiques. C'est celles qui existent, mais qui n'ont pas un réel impact. profond. Elles viennent nourrir un besoin de lien social sans réel engagement émotionnel. Ça ne veut pas dire qu'elles sont inutiles, c'est simplement que si elles n'existaient pas, ça ne transformerait pas votre vie du tout au tout. Et la question que vous pouvez déjà vous poser sur les trois premiers niveaux, c'est est-ce que l'énergie que j'investis pour chacune de mes relations correspond au niveau dans lequel elle est ? C'est-à-dire qu'aujourd'hui, peut-être que vous investissez beaucoup d'énergie dans une relation qui est anecdotique. Parce que vous avez peut-être ce besoin d'être présent pour cette personne, pour votre voisin, votre voisine. Et donc du coup, c'est assez énergivore pour vous, alors qu'en fait, ça ne fait pas partie de votre cercle restreint. Et on va en parler tout à l'heure, c'est là où c'est important d'avoir conscience de vos limites. D'avoir conscience aussi de ce que vous avez envie de mettre en place, de ce qui est... acceptable et ce qui ne l'est pas ? Est-ce qu'il vient nourrir vos valeurs ou est-ce que ça vient nourrir votre besoin de plaire à tout le monde ? Et le dernier niveau qui pour moi est extérieur à ces cercles que j'évoquais, ce sont les relations parasites. C'est celles qui nous fatiguent, nous épuisent énergétiquement, physiquement même parfois. C'est celles qui nous font douter et qui petit à petit grignotent de notre valeur. C'est même parfois ces relations qui nous font culpabiliser. nous sentir trop ou pas assez ? À qui finalement on donne souvent plus que ce qu'on a en retour ? Ces relations vont nous conduire à nous dévaloriser, que ce soit en termes d'estime de soi, de choix de vie, ou encore de droit de poser ses limites. Vous pouvez vraiment vous amuser à mettre sur papier ces différents niveaux et à placer les gens de votre entourage dedans, pour voir où est-ce qu'ils se situent, et si vous vous concentrez sur votre noyau dur, ou au contraire si votre énergie est éparpillée. sur les personnes parasites ou ceux qui sont autour. Juste d'en prendre conscience, déjà, ça peut créer un déclic et ça va nous permettre d'aller à la suite, de se dire que les personnes qui sont au centre, dans le noyau dur, c'est celles qui viennent vraiment nourrir nos non négociables dans une relation, qu'on pourrait appeler également valeur, c'est-à-dire ce qui compte pour vous fondamentalement. Peut-être que vous avez une valeur sincérité qui est importante. Peut-être que vous avez une valeur fiabilité, une valeur d'écoute, une valeur de profondeur, d'ouverture. Et l'idée, ce n'est pas d'avoir un jugement sur ses propres valeurs et de se dire « Oh, on est trop exigeant, peut-être que j'en demande trop à cette personne. » C'est surtout de prendre conscience de ce que vous aimez nourrir dans les relations. Là où effectivement, il sera intéressant d'avoir de la nuance, c'est que chaque personne ne peut pas nourrir l'ensemble de vos valeurs. Mais peut-être que vous allez aller chercher... un échange avec votre meilleure amie parce qu'elle sera dans l'écoute, même si elle n'a pas forcément la valeur fiabilité. Et à l'inverse, vous allez peut-être aller choisir quelqu'un qui a la valeur fiabilité et qui est un peu moins dans l'écoute, mais selon le sujet que vous avez envie de mettre sur la table, ça va avoir de la cohérence. Donc, à la suite de cet état des lieux concernant les différents niveaux, vous pouvez faire une liste de vos non négociables dans les relations. Et si vous n'arrivez pas à trouver ce que vous venez nourrir dans les relations, ce que vous cherchez dans les relations, l'exercice inverse. Qu'est-ce que vous détestez vivre dans les relations ? Moi, j'ai la valeur écoute parce que je déteste quand on ne m'écoute pas, quand on me coupe la parole, quand j'ai face à moi quelqu'un qui sait tout, qui a tout vu, qui cherche à avoir raison. J'ai aussi la valeur fiabilité, parce que je me rends compte que ça m'active quand une personne arrête de me répondre ou se désengage du jour au lendemain. Ça veut pas dire que je suis intolérante à toutes les personnes qui changent d'avis et qui se désengagent, ça veut dire que ça fait pas partie de mon cercle restreint. Vous voyez comment on peut jouer avec les différents niveaux et vos non négociables ? Et en fait, c'est... comme pour tous et comme les goûts et les couleurs, ce qu'on aime, ce qu'on n'aime pas, le fait de prendre conscience de ce qu'on aime vivre dans les relations, ça permet de réajuster et de remettre de l'énergie, du temps, de la considération auprès des personnes qui viennent nous faire du bien. Parce que justement, il y a un point essentiel que j'ai envie de rappeler dans cet épisode, c'est qu'il n'y a aucune relation, et je dis bien aucune, que ce soit familiale, amicale, amoureuse, professionnelle, qui est censée vous faire vous sentir mal. Il n'y en a aucune qui est censée vous faire vous sentir comme une merde. Et en fait, je vois trop souvent des personnes, et j'en fais partie très clairement, qui donnent des excuses aux gens parce qu'il y a un lien de sang, parce qu'il y a une intimité, parce qu'il y a une connexion, parce qu'il y a une relation particulière. Mais alors, grosse alerte et gros warning pour nous, non. Arrêtons de trouver des excuses pour des gens pour qui on a de l'affection, mais qui nous font nous sentir mal. Je vous expliquais en préambule comment déterminer si une relation est saine ou toxique. La question principale à se poser, c'est comment je me sens avec cette personne. C'est pas ce qu'elle me propose, ce qu'elle me fait vivre, ce qu'elle me promet, mais plutôt moi. Comment je me sens dans mon corps ? Et vous êtes les seuls à savoir réellement comment vous vous sentez. Vous comme moi, on sait que par moments, ça tiraille un peu à l'intérieur. On sent qu'il y a du poids dans le corps et on va se trouver une excuse. Une raison qui va être valable parce qu'on se dit « Oh, c'est quand même mon mec. Oh, c'est quand même ma mère. Oh, c'est quand même ma meilleure amie. » Et pour moi, il y a deux choses face à ça. La première, c'est déjà reconnaître. reconnaître qu'il y a quelque chose dans notre corps, un ressenti qui n'est pas agréable. Et c'est presque faire la chasse à ces ressentis qui viennent nous indiquer qu'il y a quelque chose qui n'est pas en accord là, dans cette relation. Ça ne veut pas dire faire la chasse à toutes les relations et du coup, dès qu'on ressent un dysfonctionnement, fuir la relation, créer des ruptures, ce n'est pas ce que je suis en train de dire. Ce n'est pas ce que j'ai évoqué. Après avoir justement reconnu ce ressenti, c'est de pouvoir faire preuve de sincérité, pouvoir l'exprimer à l'autre. Et là vous allez très certainement me dire « Oui mais l'autre n'est pas forcément en capacité de recevoir etc. » Ça n'a rien à voir avec l'autre, ça a à voir avec vous. Que vous soyez en capacité d'exprimer ce que vous vivez, sans chercher à accuser l'autre en lui disant « Tu me mets en colère, c'est à cause de toi que je me sens mal, tu me rends triste et tu tu tu tu tu » Mais plutôt Je me sens comme ça. Je me sens tiraillée, je me sens triste, je me sens en colère parce que j'aimerais vivre plus d'authenticité, plus de connexion, plus d'écoute. Mettez des mots sur vos ressentis, mettez des mots sur vos émotions et dites-les. Oui, ça veut dire faire preuve de vulnérabilité. Oui, parfois vous ne serez pas entendus et oui, parfois vous irez dans des conflits. Mais je crois que le plus grand respect que l'on se doit Avant même de vouloir prendre soin des relations avec les autres, c'est de prendre soin de la relation à soi. Et je vous l'ai répété tout au long de cette série, c'est de reconnaître ce que l'on vit et de pouvoir en faire quelque chose. Pas finalement attendre que la cocotte minute explose pour pouvoir dire « Ah ben voilà, c'est trop tard, ça a surgi de nulle part, mais j'ai tout gardé pour moi. J'ai attendu que tout soit imprimé dans mes cellules et que ça explose telle une bombe. » Donc ma recommandation, c'est vraiment de prendre conscience de comment je me sens et ensuite de pouvoir formuler une phrase qui indique à l'autre, comme une notice, comment vous vous sentez. Ne cherchez pas... forcément à trouver une solution à ça. Juste exprimez-le. Parfois, on a juste besoin de dire, là, je me sens triste. Pas que l'autre vienne nous trouver des solutions ou que nous, ça y est, on trouve la solution de suite. C'est juste de reconnaître ce que l'on vit. Et peut-être que l'autre a juste besoin de dire, ok, je prends la mesure de ça. Je prends en compte que là, tu te sens triste. Point barre. Parce qu'aujourd'hui, on parle beaucoup justement de relations toxiques ou saines. Et je crois, en tout cas c'est ma conviction, qu'on va tous et toutes traverser des endroits où ça va être challengeant. Et que ça ne veut pas dire que c'est une relation toxique pour autant. Ce qui devient toxique, c'est quand en fait on ne s'autorise pas à sortir de la relation, à poser ses limites, au moment où ça devient vraiment non acceptable. Et moi, dans ma réalité, le non acceptable, c'est tout ce qui va concerner la violence. Violence verbale, violence physique, et ça paraît peut-être normal, mais je pense, et c'est important et c'est pour ça que je vais en parler aujourd'hui, que nous vivons tous des violences, des micro-violences que l'on accepte, que l'on tolère, parce qu'on n'a pas appris à poser nos limites. Poser ses limites, c'est dire oui quand c'est oui et dire non quand c'est non. C'est pas laisser passer pour faire plaisir ou parce que c'est plus facile, plus confortable. Ça c'est outrepasser nos limites. Poser ses limites, c'est dire voilà ce qui est juste pour moi et il n'y a pas de discussion là-dessus. Et trop souvent, on nous a appris à outrepasser nos limites, sous couvert d'une norme sociale, sous couvert de « il faut faire ça plutôt que ça » . C'est être méchant que de poser ses limites. Et donc du coup, ça nous a créé une sorte de conditionnement de quand on dit non, même si ça peut faire de la peine à l'autre, on se met forcément dans la posture du méchant. Et là où je veux en venir, C'est que finalement, si la relation devient toxique, on a une part de responsabilité. Oui, je sais, ça peut être très compliqué à entendre, et ça peut être très compliqué de se dire « Non mais attends, si l'autre il est violent envers moi, c'est pas de ma faute. » Eh bien j'ai envie de dire que c'est pas de votre faute, mais c'est de votre responsabilité que de lui dire et de poser et reposer vos limites à chaque fois. Personnellement, j'ai différents exemples dans mon panel relationnel où mes limites ont été outrepassées. Et je pourrais mettre la faute sur le comportement de l'autre, qui n'est pas normal, qui n'est pas acceptable, qui n'est pas tolérable. Mais qui accepte et tolère tout ça ? C'est moi ! Si je ne pose pas mes limites, si je reste dans la relation, si je ne m'exprime pas très clairement, c'est ma responsabilité. Donc, effectivement, il y a deux éléments qui me semblent essentiels concernant le fait de poser ses limites et de nourrir inconsciemment des relations toxiques. C'est de prendre conscience, comme je vous l'expliquais, de quels étaient vos non négociables, et aussi quelles sont vos limites à ne pas dépasser. Et ça, c'est encore une fois à vous de le découvrir. Et en tout cas, pour ma part, moi j'ai toujours découvert mes limites une fois qu'elles étaient dépassées, où je me suis dit, ah ok, là on a franchi une limite. Là, j'ai toléré quelque chose. en fait sur lequel je n'étais pas d'accord. Parce que je n'étais pas passée par la première étape où je me posais la question comment je me sens. Et donc du coup, la personne, elle continue à faire son petit manège. Et nous, on n'écoute pas comment on se sent. On est driveé par le mental, parfois par les paillettes, par les hormones, les émotions qui s'emballent. Alors qu'en fait, le corps, il sait. Le corps, il sait s'il se sent bien ou pas. Et le corps, il sait s'il y a une limite qui est en train d'être dépassée. Donc, écoutez-le. Vraiment. finement. Et ensuite, l'une des autres questions clés que j'ai pour savoir s'il est intéressant de se poser la question est-ce que je reste dans cette relation ou pas, encore une fois, qu'elle soit amicale, amoureuse ou autre, ça n'a aucune importance, c'est est-ce que cette relation m'élève ou pas ? Parce que, encore une fois, si aucune des relations que nous avons et que nous entretenons au quotidien n'est là pour nous faire nous sentir mal, aucune n'est là pour nous faire stagner ou Pire, nous enfoncer. Donc que ce soit votre mère, votre père, votre frère, votre tante, votre oncle, votre meilleur ami depuis 20 ans ou autre lien de loyauté, ça peut être intéressant de vous reposer la question, est-ce que cette relation me tire vers le haut ou pas ? Est-ce qu'aujourd'hui, à l'âge que j'ai, j'ai encore envie d'entretenir des liens d'amitié, d'amour, de famille avec cette personne ? Est-ce que si vous rencontriez cette personne là aujourd'hui plutôt qu'il y a 14 ou 20 ans, vous auriez la même connexion ? Et encore une fois, et on va y venir, ça veut pas forcément dire clôturer les relations. Mais ça veut dire déjà prendre conscience de ce qui se joue pour ensuite pouvoir réajuster. Et dans le réajustement, pour moi, il y a deux solutions. Oui, il n'y en a pas 36 et c'est là mon côté tranché. Soit on réinvente la relation, et donc là oui, il va falloir faire preuve de vulnérabilité, de courage, de rentrer dans des discussions difficiles pour pouvoir réinventer les règles de la relation qui avant étaient sur une base et qui évoluent avec le temps. Et ça, ça peut être de par ce que vous vivez ou de par ce que l'autre vit ou de par la relation qui se transforme. Et ça, ça peut être avec les événements de la vie. Vous avez un enfant, votre meilleur ami a un enfant, vous déménagez, vous avez un nouveau job, vous devenez entrepreneur. Du coup, vos codes changent, votre vision du monde change. Et on ne réadapte pas les relations parce qu'on pense qu'elles vont suivre le mouvement sans qu'on fasse rien, sans qu'on ne dise rien. Une relation, c'est une co-création à deux, qu'elle soit amicale, professionnelle, amoureuse, familiale. On évolue, que ce soit en âge, en perception du monde, en valeur, en nourriture intellectuelle, relationnelle. Et donc du coup, faire évoluer la relation, c'est pouvoir s'autoriser à la réinventer avec des nouveaux codes. Peut-être qu'avant, vous aviez besoin de moins de présence. Aujourd'hui, vous avez peut-être besoin de plus d'échanges, de plus de temps à deux. Définissez quelles sont les nouvelles règles dans votre relation, et surtout pour les relations qui font partie des fondamentales. La deuxième issue, c'est la rupture, c'est la clôture des relations. Et généralement, on laisse mourir la relation, comme si ça n'avait pas d'importance, comme si finalement, la vie allait se charger de rompre le lien avec cette personne. Et c'est là-dessus où ça va peut-être vous challenger, parce qu'on est peu nombreux à clôturer les relations à proprement dit. Et moi, personnellement, j'ai appris à faire ça qu'il y a quelques années. Avant, je laissais mourir les relations et je ne faisais rien. C'est-à-dire que, bon, bah, on ne se parle plus, il n'y a pas de raison particulière, bah, la vie fait que ça nous éloigne et basta. Aujourd'hui, j'ai vraiment envie de prendre le temps d'honorer la relation, même si cette relation est vouée à se clôturer. C'est-à-dire que je vais prendre un temps de célébration. Merci pour tatatitatata. Ça m'a permis de... Et en fait, juste de prendre le temps de voir tout ce qu'on a traversé avec cette personne, dans cette relation, tout ce que ça nous a permis de devenir, de conscientiser tout ce que c'est venu nourrir, c'est aussi remercier l'autre d'avoir partagé un bout de chemin avec nous. Jay Shetty dit une phrase concernant les relations que je trouve magnifique. Il y a des relations qui rentrent dans notre vie pour une raison, une saison ou pour toute la vie. Pourquoi on met à l'honneur uniquement celles qui restent pour toute notre vie ? On peut aussi célébrer celles qui sont rentrées pour une raison, qui nous ont soutenues à un moment où on en avait grand besoin. Ou des personnes qui sont restées pour une saison, ou deux, ou trois, ou quatre. Elles ont eu aussi leur place et leur importance. Et je trouve que le fait de ne pas honorer cet espace-là, c'est aussi ne pas honorer la personne qu'on a été. et qu'on en est aujourd'hui. Comme si le chemin ne comptait pas. Et ensuite, le fait de clôturer et de dire, à partir d'aujourd'hui, j'ai plus envie d'entretenir cette relation, je te souhaite le meilleur, etc. Peut-être que ça vous paraît bizarre, surtout pour des relations autres que amoureuses, parce qu'on a tendance à créer des ruptures amoureuses, mais pas des ruptures amicales ou familiales. Et bien en fait, moi je me suis posé la question, et pourquoi ? Pourquoi on ne ferait pas des ruptures amicales ? Pourquoi on ne prendrait pas le temps de se dire ça ? Moi, ma réponse, c'est que déjà, des ruptures amoureuses, c'est pas évident. Quand on n'y va pas en étant hyper heureux, donc du coup, on n'a pas envie de s'infliger ça pour les autres relations. Et en même temps, j'ai envie de nous rappeler ce que ça donne si on ne clôture pas des relations. Ça donne qu'il y a encore des non-dits. Ça donne qu'il y a toujours un espoir, une attente, une incompréhension même parfois. Et ça peut ouvrir la porte à un dénigrement de l'autre personne et une dévalorisation de soi. Dénigrement parce que l'autre n'a pas agi comme on aimerait. Et dévalorisation parce qu'on va se poser plein de questions en se disant est-ce que j'ai fait quelque chose de mal et on va pas oser le dire ? Est-ce qu'il s'est lassé de moi ? Et patati patata. Et ça, ça vaut pour les amitiés aussi. Et pour couper court à tout ce dialogue mental qui, là, va entretenir une espèce de culture du malheur interne, je trouve que c'est sain de célébrer la relation et de la clôturer quand on sent que c'est le moment. Et là, je vous renvoie à la question initiale, comment je me sens dans la relation, pour que vous puissiez savoir s'il est temps de clôturer cette relation ou pas. Parce qu'en fait, si vous vous sentez tiraillé, si vous vous sentez plombé, et ça, ça peut être sur différents plans, j'ai envie de dire. Est-ce que vous vous sentez fatigué après avoir vu cette personne ? Est-ce que vous vous sentez énergisé ? Est-ce que vous sentez qu'il y a un fossé entre vous ou pas ? Bah, tout ça, c'est des indicateurs pour savoir dans quelle direction aller. Est-ce que c'est une direction où on réinvente la relation, où on prend ce temps ? Parce que oui, ça prend du temps aussi de se réinventer, de changer les codes, de changer les habitudes. Ou est-ce qu'on se dirige vers une clôture, une rupture ? Et je crois qu'en fait, les deux, il n'y en a pas une qui est plus noble que l'autre. Il faut arrêter justement de croire que ouais, si on se réinvente, c'est génial, on est des héros. Et par contre, si on se quitte, c'est un échec, c'est tout pourri. Ça, ça vaut aussi bien pour les amitiés que pour les amours. Je pense qu'il faut arrêter aussi de rester dans des relations qui ne nous conviennent plus du tout, parce que ça fait bien. Ça fait bien d'avoir des amis qu'on a depuis la maternelle. Mais ça fait bien auprès de qui, en fait ? Ça fait bien de rester avec son mec qu'on a rencontré au lycée. Mais par contre, ça fait pas bien de dire « Bah non, je ne parle plus à cette personne parce qu'elle ne venait pas me nourrir. » Je nous invite individuellement à se poser ces questions pour que l'on puisse créer des relations où le lettre-motiv, c'est le prendre soin. Pas qu'on incarne tous les syndromes psychologiques qu'on aime et qu'on adore, genre le sauveur, la victime, le persécuteur, parce que ça a toujours été comme ça. On peut sortir consciemment de ces jeux psychologiques si on reprend notre responsabilité et si on se permet, si on s'autorise à être pleinement sincère envers nous et à faire preuve de vulnérabilité. Pour résumer cet épisode, j'ai évoqué les différents niveaux relationnels pour avoir conscience des personnes qui viennent nourrir nos valeurs, les personnes sur qui on peut compter, auprès de qui on peut entretenir des relations plus ou moins intenses. Prendre conscience aussi de ces niveaux, c'est prendre conscience des parasites. Et du coup, ça va permettre de se concentrer sur les relations qui nous tirent vers le haut et petit à petit, de prendre le temps de clôturer celles qui parasitent. J'ai évoqué aussi les valeurs, les non négociables qui devaient se trouver dans nos relations. Et j'ai évoqué le fait de poser ses limites, de dire quand on est d'accord ou pas d'accord, de dire ce qu'il y a d'important pour vous. Et tout ça, oui, ça va passer par le fait de s'exprimer. Et donc j'ai envie de conclure cet épisode en nous rappelant que nous avons notre responsabilité dans chacune des relations, 50% pour l'autre, 50% pour soi. Et que parfois, oui, il est important de se poser la question quand on cherche à s'exprimer, quelle est l'intention derrière ? Est-ce que c'est parce que je cherche à avoir raison ? Est-ce que c'est parce que j'ai envie que l'autre se plie à mon fonctionnement ? Est-ce que j'ai envie qu'il soit... toujours d'accord avec moi ? Ou est-ce que c'est parce que j'ai envie de prendre soin de la relation et j'ai envie qu'on co-crée quelque chose ensemble ? Une relation, ça se fait à deux. Une relation, ça se fait ensemble. Et du coup, ça se fait en communiquant, en déposant des choses qui sont peut-être un peu challengeants, voire beaucoup parfois. Mais je crois que la richesse se trouve là-dedans. Parce que l'autre est toujours un miroir de ce qu'on vit à l'intérieur. Et qu'on peut, si on prend vraiment soin de nos relations, faire émerger des pépites à l'intérieur de nous. Et pas pour nourrir nos blessures, pas pour nourrir nos névroses. Et du coup, je vous renvoie aux épisodes précédents. Ne pas être en relation juste parce qu'on a peur d'être seul. Je vous souhaite une très belle réflexion autour de ça. Si cet épisode vous a plu, s'il vous a fait réfléchir. n'hésitez pas à me le faire savoir que ce soit via les réseaux sociaux ou un commentaire sur Apple Podcast ou Spotify, je vous laisse également mettre une note de 5 étoiles si vous avez trouvé cet épisode percutant c'est ça qui permet de lui donner de la visibilité et je vous donne rendez-vous la semaine prochaine je vous embrasse, t'es lucide

Description

Dans ce nouvel épisode de la mini-série "La dévalorisation dans nos relations", on attaque un sujet brûlant : la relation aux autres.

Si tu te retrouves parfois à donner trop d’énergie à certaines personnes, à tolérer des relations qui t’épuisent, ou à hésiter à poser des limites, cet épisode est pour toi.


Je t’embarque dans une exploration des différents niveaux de relation, du cercle fondamental qui te nourrit aux relations parasites qui grignotent ton énergie et ta valeur.


Parce que non, toutes les relations ne se valent pas, et oui, il est essentiel de faire un tri conscient pour mieux s’épanouir.


On va aussi parler de :

  • Comment reconnaître une relation saine ou toxique ?

  • Où en es-tu avec tes limites ?

  • Quelle place donnes-tu à tes valeurs dans tes relations ?

  • Comment éviter de t’épuiser dans des relations déséquilibrées ? (avec deux options à appliquer de suite)


Bref, tu vas enfin pouvoir prendre soin de tes relations, faire le tri, reprendre le pouvoir sur ton énergie relationnelle, et t’assurer que tu investis là où ça compte vraiment.


Parce qu’une relation saine ne doit ni être une prison, ni un terrain de sacrifice.
C'est une co-création dont 50% te reviennent, alors tu fais ta part ?


Bonne écoute ! 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast... on va booster ton courage et ta sincérité pour oser ne pas plaire à tout le monde, assumer tes choix et cesser de chercher la normalité, la conformité ou le sans-erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bonjour à tous et à toutes, bienvenue dans ce nouvel épisode de la miniserie La dévalorisation dans nos relations. Ça y est, nous y sommes, nous allons enfin aborder le sujet de la relation... aux autres. Alors je tiens à vous avertir que cet épisode va être dense parce que j'ai énormément de choses à vous partager et que peut-être, je dis bien peut-être, je risque d'être un petit peu tranchée sur certaines choses parce que oui, je suis une femme de conviction et que la relation aux autres, eh bien c'est une relation que j'aime explorer, dans laquelle j'aime essayer différentes approches. Et donc aujourd'hui, eh bien en termes de fonctionnement... j'ai un fonctionnement propre à moi. Évidemment, le but n'est pas d'imposer ma vérité, donc je vous proposerai toujours des axes d'exploration pour que vous puissiez vous relier à ce qui est juste pour vous. Pour que vous sachiez où vous avez mis les pieds aujourd'hui, je vais même vous faire un petit sommaire, parce que c'est important que vous sachiez dans quelle direction on va aller. Je vais vous parler des différents niveaux de relation, comment identifier si une relation est saine ou toxique. On va également parler du fait de poser ses limites. On va parler de valeur, d'honnêteté, de désengagement et de rupture. Quand je vous disais qu'on avait du pain sur la planche, ce n'était pas un euphémisme. Donc on y va, on se lance. Pour commencer, je tiens à préciser que dans les autres, j'inclus tout type de relation autre que nous-mêmes. avec des êtres humains. Qu'elles soient amicales, familiales, professionnelles, amoureuses, vous allez voir que tout ce que je vais vous délivrer aujourd'hui peut s'appliquer à l'ensemble des autres personnes qui vous entourent. Et ça c'est cool, parce que ça veut dire qu'on ne va pas spécialement faire de distinction, parce que les mécanismes que je vais évoquer s'appliquent à toutes les relations que l'on rencontre du boulanger, en passant par la famille, par les amis. Les conjoints ou conjointes ? Je ne sais pas du tout dans quelle configuration vous êtes vis-à-vis des autres. Est-ce que ce sont des relations que vous avez tendance à remettre en question ? Est-ce que vous aimez faire une sorte de tri dans ce qui vous entoure ? Ou au contraire, vous vous laissez porter par ce que la vie vous a proposé ou ce que la vie vous propose de façon générale et qu'il y a des gens qui rentrent et qui sortent de façon naturelle ? Ça va faire partie de ce fil rouge aujourd'hui de prendre conscience des gens qui nous entourent. Et c'est important qu'on ait conscience que c'est bénéfique d'avoir cette hygiène relationnelle. Parce que ça veut dire qu'on prend en compte le fait qu'on évolue et que nos relations, elles sont là pour nous accompagner, nous faire grandir, nous faire cheminer. Et certainement pas pour renforcer des liens de loyauté ou encore combler des manques. C'est pourquoi plutôt que de parler de catégorie de personnes, famille, amis, amour, j'ai voulu parler plutôt de niveau de relation. N'y voyez pas de lien de supériorité mais plutôt des niveaux en termes de connexion, en termes d'importance, de temps consacré, d'énergie qu'on investit dans telle ou telle relation. Imaginez ces niveaux comme des cercles imbriqués dont le premier niveau serait un cercle plus petit que les autres, plus concentré puisqu'il va inclure vos relations fondamentales, celles qui viennent nourrir vos valeurs, qui vous soutiennent, qui vous écoutent, qui vous élèvent. Vous savez, on dit qu'on est la somme des cinq personnes que l'on côtoie le plus. Eh bien, c'est ce premier niveau, ce niveau fondamental, où se trouvent ces cinq personnes. C'est celles avec qui on peut être pleinement soi-même, où on n'a pas peur d'être jugé, où on n'a pas peur de se mettre à nu. Ce type de relation, ça va nourrir à la fois notre confiance, notre audace, notre sérénité. Ça va vraiment faire émerger des choses en nous constructives, qui vont nous permettre de grandir et de nous sentir capables de... Dans cette partie-là, on va retrouver les personnes que vous côtoyez le plus et avec qui vous vous sentez le plus vous-même. Donc ça pourrait être des meilleurs amis, comme des frères, des sœurs ou des collègues. En fait, l'étiquette que l'on va poser sur la personne n'a pas d'importance. Ce sont les personnes avec qui vous êtes le plus intime, dans vos émotions, dans vos partages, avec lesquelles vous êtes le plus dans votre vérité, dans votre vulnérabilité. Il va y avoir ensuite un deuxième niveau, donc un cercle plus élargi autour de ce noyau, les relations catalyseurs. C'est celles qui nous aident à évoluer, même si elles ne sont pas nécessairement faites pour durer. Alors vous allez vite le comprendre, dans ces différents niveaux, il y a des personnes qui peuvent passer de l'un à l'autre, soit parce que la relation évolue, soit parce qu'elle régresse. Les relations catalyseurs, c'est celles qui vont nourrir notre apprentissage, notre mise en question, notre passage à l'action. C'est celles qui parfois vont venir nous challenger, c'est les relations... qui sont spécifiques à un domaine, par exemple un collègue de travail qui est là en soutien sur un projet, ou alors une personne avec qui vous êtes en binôme, ou bien une personne avec qui vous avez des échanges que sur une seule thématique. En tout cas, ce sont les personnes qui vous aident à vous transformer, mais pas forcément sur un long terme. Ensuite, on va retrouver en troisième niveau les relations plus anecdotiques. C'est celles qui existent, mais qui n'ont pas un réel impact. profond. Elles viennent nourrir un besoin de lien social sans réel engagement émotionnel. Ça ne veut pas dire qu'elles sont inutiles, c'est simplement que si elles n'existaient pas, ça ne transformerait pas votre vie du tout au tout. Et la question que vous pouvez déjà vous poser sur les trois premiers niveaux, c'est est-ce que l'énergie que j'investis pour chacune de mes relations correspond au niveau dans lequel elle est ? C'est-à-dire qu'aujourd'hui, peut-être que vous investissez beaucoup d'énergie dans une relation qui est anecdotique. Parce que vous avez peut-être ce besoin d'être présent pour cette personne, pour votre voisin, votre voisine. Et donc du coup, c'est assez énergivore pour vous, alors qu'en fait, ça ne fait pas partie de votre cercle restreint. Et on va en parler tout à l'heure, c'est là où c'est important d'avoir conscience de vos limites. D'avoir conscience aussi de ce que vous avez envie de mettre en place, de ce qui est... acceptable et ce qui ne l'est pas ? Est-ce qu'il vient nourrir vos valeurs ou est-ce que ça vient nourrir votre besoin de plaire à tout le monde ? Et le dernier niveau qui pour moi est extérieur à ces cercles que j'évoquais, ce sont les relations parasites. C'est celles qui nous fatiguent, nous épuisent énergétiquement, physiquement même parfois. C'est celles qui nous font douter et qui petit à petit grignotent de notre valeur. C'est même parfois ces relations qui nous font culpabiliser. nous sentir trop ou pas assez ? À qui finalement on donne souvent plus que ce qu'on a en retour ? Ces relations vont nous conduire à nous dévaloriser, que ce soit en termes d'estime de soi, de choix de vie, ou encore de droit de poser ses limites. Vous pouvez vraiment vous amuser à mettre sur papier ces différents niveaux et à placer les gens de votre entourage dedans, pour voir où est-ce qu'ils se situent, et si vous vous concentrez sur votre noyau dur, ou au contraire si votre énergie est éparpillée. sur les personnes parasites ou ceux qui sont autour. Juste d'en prendre conscience, déjà, ça peut créer un déclic et ça va nous permettre d'aller à la suite, de se dire que les personnes qui sont au centre, dans le noyau dur, c'est celles qui viennent vraiment nourrir nos non négociables dans une relation, qu'on pourrait appeler également valeur, c'est-à-dire ce qui compte pour vous fondamentalement. Peut-être que vous avez une valeur sincérité qui est importante. Peut-être que vous avez une valeur fiabilité, une valeur d'écoute, une valeur de profondeur, d'ouverture. Et l'idée, ce n'est pas d'avoir un jugement sur ses propres valeurs et de se dire « Oh, on est trop exigeant, peut-être que j'en demande trop à cette personne. » C'est surtout de prendre conscience de ce que vous aimez nourrir dans les relations. Là où effectivement, il sera intéressant d'avoir de la nuance, c'est que chaque personne ne peut pas nourrir l'ensemble de vos valeurs. Mais peut-être que vous allez aller chercher... un échange avec votre meilleure amie parce qu'elle sera dans l'écoute, même si elle n'a pas forcément la valeur fiabilité. Et à l'inverse, vous allez peut-être aller choisir quelqu'un qui a la valeur fiabilité et qui est un peu moins dans l'écoute, mais selon le sujet que vous avez envie de mettre sur la table, ça va avoir de la cohérence. Donc, à la suite de cet état des lieux concernant les différents niveaux, vous pouvez faire une liste de vos non négociables dans les relations. Et si vous n'arrivez pas à trouver ce que vous venez nourrir dans les relations, ce que vous cherchez dans les relations, l'exercice inverse. Qu'est-ce que vous détestez vivre dans les relations ? Moi, j'ai la valeur écoute parce que je déteste quand on ne m'écoute pas, quand on me coupe la parole, quand j'ai face à moi quelqu'un qui sait tout, qui a tout vu, qui cherche à avoir raison. J'ai aussi la valeur fiabilité, parce que je me rends compte que ça m'active quand une personne arrête de me répondre ou se désengage du jour au lendemain. Ça veut pas dire que je suis intolérante à toutes les personnes qui changent d'avis et qui se désengagent, ça veut dire que ça fait pas partie de mon cercle restreint. Vous voyez comment on peut jouer avec les différents niveaux et vos non négociables ? Et en fait, c'est... comme pour tous et comme les goûts et les couleurs, ce qu'on aime, ce qu'on n'aime pas, le fait de prendre conscience de ce qu'on aime vivre dans les relations, ça permet de réajuster et de remettre de l'énergie, du temps, de la considération auprès des personnes qui viennent nous faire du bien. Parce que justement, il y a un point essentiel que j'ai envie de rappeler dans cet épisode, c'est qu'il n'y a aucune relation, et je dis bien aucune, que ce soit familiale, amicale, amoureuse, professionnelle, qui est censée vous faire vous sentir mal. Il n'y en a aucune qui est censée vous faire vous sentir comme une merde. Et en fait, je vois trop souvent des personnes, et j'en fais partie très clairement, qui donnent des excuses aux gens parce qu'il y a un lien de sang, parce qu'il y a une intimité, parce qu'il y a une connexion, parce qu'il y a une relation particulière. Mais alors, grosse alerte et gros warning pour nous, non. Arrêtons de trouver des excuses pour des gens pour qui on a de l'affection, mais qui nous font nous sentir mal. Je vous expliquais en préambule comment déterminer si une relation est saine ou toxique. La question principale à se poser, c'est comment je me sens avec cette personne. C'est pas ce qu'elle me propose, ce qu'elle me fait vivre, ce qu'elle me promet, mais plutôt moi. Comment je me sens dans mon corps ? Et vous êtes les seuls à savoir réellement comment vous vous sentez. Vous comme moi, on sait que par moments, ça tiraille un peu à l'intérieur. On sent qu'il y a du poids dans le corps et on va se trouver une excuse. Une raison qui va être valable parce qu'on se dit « Oh, c'est quand même mon mec. Oh, c'est quand même ma mère. Oh, c'est quand même ma meilleure amie. » Et pour moi, il y a deux choses face à ça. La première, c'est déjà reconnaître. reconnaître qu'il y a quelque chose dans notre corps, un ressenti qui n'est pas agréable. Et c'est presque faire la chasse à ces ressentis qui viennent nous indiquer qu'il y a quelque chose qui n'est pas en accord là, dans cette relation. Ça ne veut pas dire faire la chasse à toutes les relations et du coup, dès qu'on ressent un dysfonctionnement, fuir la relation, créer des ruptures, ce n'est pas ce que je suis en train de dire. Ce n'est pas ce que j'ai évoqué. Après avoir justement reconnu ce ressenti, c'est de pouvoir faire preuve de sincérité, pouvoir l'exprimer à l'autre. Et là vous allez très certainement me dire « Oui mais l'autre n'est pas forcément en capacité de recevoir etc. » Ça n'a rien à voir avec l'autre, ça a à voir avec vous. Que vous soyez en capacité d'exprimer ce que vous vivez, sans chercher à accuser l'autre en lui disant « Tu me mets en colère, c'est à cause de toi que je me sens mal, tu me rends triste et tu tu tu tu tu » Mais plutôt Je me sens comme ça. Je me sens tiraillée, je me sens triste, je me sens en colère parce que j'aimerais vivre plus d'authenticité, plus de connexion, plus d'écoute. Mettez des mots sur vos ressentis, mettez des mots sur vos émotions et dites-les. Oui, ça veut dire faire preuve de vulnérabilité. Oui, parfois vous ne serez pas entendus et oui, parfois vous irez dans des conflits. Mais je crois que le plus grand respect que l'on se doit Avant même de vouloir prendre soin des relations avec les autres, c'est de prendre soin de la relation à soi. Et je vous l'ai répété tout au long de cette série, c'est de reconnaître ce que l'on vit et de pouvoir en faire quelque chose. Pas finalement attendre que la cocotte minute explose pour pouvoir dire « Ah ben voilà, c'est trop tard, ça a surgi de nulle part, mais j'ai tout gardé pour moi. J'ai attendu que tout soit imprimé dans mes cellules et que ça explose telle une bombe. » Donc ma recommandation, c'est vraiment de prendre conscience de comment je me sens et ensuite de pouvoir formuler une phrase qui indique à l'autre, comme une notice, comment vous vous sentez. Ne cherchez pas... forcément à trouver une solution à ça. Juste exprimez-le. Parfois, on a juste besoin de dire, là, je me sens triste. Pas que l'autre vienne nous trouver des solutions ou que nous, ça y est, on trouve la solution de suite. C'est juste de reconnaître ce que l'on vit. Et peut-être que l'autre a juste besoin de dire, ok, je prends la mesure de ça. Je prends en compte que là, tu te sens triste. Point barre. Parce qu'aujourd'hui, on parle beaucoup justement de relations toxiques ou saines. Et je crois, en tout cas c'est ma conviction, qu'on va tous et toutes traverser des endroits où ça va être challengeant. Et que ça ne veut pas dire que c'est une relation toxique pour autant. Ce qui devient toxique, c'est quand en fait on ne s'autorise pas à sortir de la relation, à poser ses limites, au moment où ça devient vraiment non acceptable. Et moi, dans ma réalité, le non acceptable, c'est tout ce qui va concerner la violence. Violence verbale, violence physique, et ça paraît peut-être normal, mais je pense, et c'est important et c'est pour ça que je vais en parler aujourd'hui, que nous vivons tous des violences, des micro-violences que l'on accepte, que l'on tolère, parce qu'on n'a pas appris à poser nos limites. Poser ses limites, c'est dire oui quand c'est oui et dire non quand c'est non. C'est pas laisser passer pour faire plaisir ou parce que c'est plus facile, plus confortable. Ça c'est outrepasser nos limites. Poser ses limites, c'est dire voilà ce qui est juste pour moi et il n'y a pas de discussion là-dessus. Et trop souvent, on nous a appris à outrepasser nos limites, sous couvert d'une norme sociale, sous couvert de « il faut faire ça plutôt que ça » . C'est être méchant que de poser ses limites. Et donc du coup, ça nous a créé une sorte de conditionnement de quand on dit non, même si ça peut faire de la peine à l'autre, on se met forcément dans la posture du méchant. Et là où je veux en venir, C'est que finalement, si la relation devient toxique, on a une part de responsabilité. Oui, je sais, ça peut être très compliqué à entendre, et ça peut être très compliqué de se dire « Non mais attends, si l'autre il est violent envers moi, c'est pas de ma faute. » Eh bien j'ai envie de dire que c'est pas de votre faute, mais c'est de votre responsabilité que de lui dire et de poser et reposer vos limites à chaque fois. Personnellement, j'ai différents exemples dans mon panel relationnel où mes limites ont été outrepassées. Et je pourrais mettre la faute sur le comportement de l'autre, qui n'est pas normal, qui n'est pas acceptable, qui n'est pas tolérable. Mais qui accepte et tolère tout ça ? C'est moi ! Si je ne pose pas mes limites, si je reste dans la relation, si je ne m'exprime pas très clairement, c'est ma responsabilité. Donc, effectivement, il y a deux éléments qui me semblent essentiels concernant le fait de poser ses limites et de nourrir inconsciemment des relations toxiques. C'est de prendre conscience, comme je vous l'expliquais, de quels étaient vos non négociables, et aussi quelles sont vos limites à ne pas dépasser. Et ça, c'est encore une fois à vous de le découvrir. Et en tout cas, pour ma part, moi j'ai toujours découvert mes limites une fois qu'elles étaient dépassées, où je me suis dit, ah ok, là on a franchi une limite. Là, j'ai toléré quelque chose. en fait sur lequel je n'étais pas d'accord. Parce que je n'étais pas passée par la première étape où je me posais la question comment je me sens. Et donc du coup, la personne, elle continue à faire son petit manège. Et nous, on n'écoute pas comment on se sent. On est driveé par le mental, parfois par les paillettes, par les hormones, les émotions qui s'emballent. Alors qu'en fait, le corps, il sait. Le corps, il sait s'il se sent bien ou pas. Et le corps, il sait s'il y a une limite qui est en train d'être dépassée. Donc, écoutez-le. Vraiment. finement. Et ensuite, l'une des autres questions clés que j'ai pour savoir s'il est intéressant de se poser la question est-ce que je reste dans cette relation ou pas, encore une fois, qu'elle soit amicale, amoureuse ou autre, ça n'a aucune importance, c'est est-ce que cette relation m'élève ou pas ? Parce que, encore une fois, si aucune des relations que nous avons et que nous entretenons au quotidien n'est là pour nous faire nous sentir mal, aucune n'est là pour nous faire stagner ou Pire, nous enfoncer. Donc que ce soit votre mère, votre père, votre frère, votre tante, votre oncle, votre meilleur ami depuis 20 ans ou autre lien de loyauté, ça peut être intéressant de vous reposer la question, est-ce que cette relation me tire vers le haut ou pas ? Est-ce qu'aujourd'hui, à l'âge que j'ai, j'ai encore envie d'entretenir des liens d'amitié, d'amour, de famille avec cette personne ? Est-ce que si vous rencontriez cette personne là aujourd'hui plutôt qu'il y a 14 ou 20 ans, vous auriez la même connexion ? Et encore une fois, et on va y venir, ça veut pas forcément dire clôturer les relations. Mais ça veut dire déjà prendre conscience de ce qui se joue pour ensuite pouvoir réajuster. Et dans le réajustement, pour moi, il y a deux solutions. Oui, il n'y en a pas 36 et c'est là mon côté tranché. Soit on réinvente la relation, et donc là oui, il va falloir faire preuve de vulnérabilité, de courage, de rentrer dans des discussions difficiles pour pouvoir réinventer les règles de la relation qui avant étaient sur une base et qui évoluent avec le temps. Et ça, ça peut être de par ce que vous vivez ou de par ce que l'autre vit ou de par la relation qui se transforme. Et ça, ça peut être avec les événements de la vie. Vous avez un enfant, votre meilleur ami a un enfant, vous déménagez, vous avez un nouveau job, vous devenez entrepreneur. Du coup, vos codes changent, votre vision du monde change. Et on ne réadapte pas les relations parce qu'on pense qu'elles vont suivre le mouvement sans qu'on fasse rien, sans qu'on ne dise rien. Une relation, c'est une co-création à deux, qu'elle soit amicale, professionnelle, amoureuse, familiale. On évolue, que ce soit en âge, en perception du monde, en valeur, en nourriture intellectuelle, relationnelle. Et donc du coup, faire évoluer la relation, c'est pouvoir s'autoriser à la réinventer avec des nouveaux codes. Peut-être qu'avant, vous aviez besoin de moins de présence. Aujourd'hui, vous avez peut-être besoin de plus d'échanges, de plus de temps à deux. Définissez quelles sont les nouvelles règles dans votre relation, et surtout pour les relations qui font partie des fondamentales. La deuxième issue, c'est la rupture, c'est la clôture des relations. Et généralement, on laisse mourir la relation, comme si ça n'avait pas d'importance, comme si finalement, la vie allait se charger de rompre le lien avec cette personne. Et c'est là-dessus où ça va peut-être vous challenger, parce qu'on est peu nombreux à clôturer les relations à proprement dit. Et moi, personnellement, j'ai appris à faire ça qu'il y a quelques années. Avant, je laissais mourir les relations et je ne faisais rien. C'est-à-dire que, bon, bah, on ne se parle plus, il n'y a pas de raison particulière, bah, la vie fait que ça nous éloigne et basta. Aujourd'hui, j'ai vraiment envie de prendre le temps d'honorer la relation, même si cette relation est vouée à se clôturer. C'est-à-dire que je vais prendre un temps de célébration. Merci pour tatatitatata. Ça m'a permis de... Et en fait, juste de prendre le temps de voir tout ce qu'on a traversé avec cette personne, dans cette relation, tout ce que ça nous a permis de devenir, de conscientiser tout ce que c'est venu nourrir, c'est aussi remercier l'autre d'avoir partagé un bout de chemin avec nous. Jay Shetty dit une phrase concernant les relations que je trouve magnifique. Il y a des relations qui rentrent dans notre vie pour une raison, une saison ou pour toute la vie. Pourquoi on met à l'honneur uniquement celles qui restent pour toute notre vie ? On peut aussi célébrer celles qui sont rentrées pour une raison, qui nous ont soutenues à un moment où on en avait grand besoin. Ou des personnes qui sont restées pour une saison, ou deux, ou trois, ou quatre. Elles ont eu aussi leur place et leur importance. Et je trouve que le fait de ne pas honorer cet espace-là, c'est aussi ne pas honorer la personne qu'on a été. et qu'on en est aujourd'hui. Comme si le chemin ne comptait pas. Et ensuite, le fait de clôturer et de dire, à partir d'aujourd'hui, j'ai plus envie d'entretenir cette relation, je te souhaite le meilleur, etc. Peut-être que ça vous paraît bizarre, surtout pour des relations autres que amoureuses, parce qu'on a tendance à créer des ruptures amoureuses, mais pas des ruptures amicales ou familiales. Et bien en fait, moi je me suis posé la question, et pourquoi ? Pourquoi on ne ferait pas des ruptures amicales ? Pourquoi on ne prendrait pas le temps de se dire ça ? Moi, ma réponse, c'est que déjà, des ruptures amoureuses, c'est pas évident. Quand on n'y va pas en étant hyper heureux, donc du coup, on n'a pas envie de s'infliger ça pour les autres relations. Et en même temps, j'ai envie de nous rappeler ce que ça donne si on ne clôture pas des relations. Ça donne qu'il y a encore des non-dits. Ça donne qu'il y a toujours un espoir, une attente, une incompréhension même parfois. Et ça peut ouvrir la porte à un dénigrement de l'autre personne et une dévalorisation de soi. Dénigrement parce que l'autre n'a pas agi comme on aimerait. Et dévalorisation parce qu'on va se poser plein de questions en se disant est-ce que j'ai fait quelque chose de mal et on va pas oser le dire ? Est-ce qu'il s'est lassé de moi ? Et patati patata. Et ça, ça vaut pour les amitiés aussi. Et pour couper court à tout ce dialogue mental qui, là, va entretenir une espèce de culture du malheur interne, je trouve que c'est sain de célébrer la relation et de la clôturer quand on sent que c'est le moment. Et là, je vous renvoie à la question initiale, comment je me sens dans la relation, pour que vous puissiez savoir s'il est temps de clôturer cette relation ou pas. Parce qu'en fait, si vous vous sentez tiraillé, si vous vous sentez plombé, et ça, ça peut être sur différents plans, j'ai envie de dire. Est-ce que vous vous sentez fatigué après avoir vu cette personne ? Est-ce que vous vous sentez énergisé ? Est-ce que vous sentez qu'il y a un fossé entre vous ou pas ? Bah, tout ça, c'est des indicateurs pour savoir dans quelle direction aller. Est-ce que c'est une direction où on réinvente la relation, où on prend ce temps ? Parce que oui, ça prend du temps aussi de se réinventer, de changer les codes, de changer les habitudes. Ou est-ce qu'on se dirige vers une clôture, une rupture ? Et je crois qu'en fait, les deux, il n'y en a pas une qui est plus noble que l'autre. Il faut arrêter justement de croire que ouais, si on se réinvente, c'est génial, on est des héros. Et par contre, si on se quitte, c'est un échec, c'est tout pourri. Ça, ça vaut aussi bien pour les amitiés que pour les amours. Je pense qu'il faut arrêter aussi de rester dans des relations qui ne nous conviennent plus du tout, parce que ça fait bien. Ça fait bien d'avoir des amis qu'on a depuis la maternelle. Mais ça fait bien auprès de qui, en fait ? Ça fait bien de rester avec son mec qu'on a rencontré au lycée. Mais par contre, ça fait pas bien de dire « Bah non, je ne parle plus à cette personne parce qu'elle ne venait pas me nourrir. » Je nous invite individuellement à se poser ces questions pour que l'on puisse créer des relations où le lettre-motiv, c'est le prendre soin. Pas qu'on incarne tous les syndromes psychologiques qu'on aime et qu'on adore, genre le sauveur, la victime, le persécuteur, parce que ça a toujours été comme ça. On peut sortir consciemment de ces jeux psychologiques si on reprend notre responsabilité et si on se permet, si on s'autorise à être pleinement sincère envers nous et à faire preuve de vulnérabilité. Pour résumer cet épisode, j'ai évoqué les différents niveaux relationnels pour avoir conscience des personnes qui viennent nourrir nos valeurs, les personnes sur qui on peut compter, auprès de qui on peut entretenir des relations plus ou moins intenses. Prendre conscience aussi de ces niveaux, c'est prendre conscience des parasites. Et du coup, ça va permettre de se concentrer sur les relations qui nous tirent vers le haut et petit à petit, de prendre le temps de clôturer celles qui parasitent. J'ai évoqué aussi les valeurs, les non négociables qui devaient se trouver dans nos relations. Et j'ai évoqué le fait de poser ses limites, de dire quand on est d'accord ou pas d'accord, de dire ce qu'il y a d'important pour vous. Et tout ça, oui, ça va passer par le fait de s'exprimer. Et donc j'ai envie de conclure cet épisode en nous rappelant que nous avons notre responsabilité dans chacune des relations, 50% pour l'autre, 50% pour soi. Et que parfois, oui, il est important de se poser la question quand on cherche à s'exprimer, quelle est l'intention derrière ? Est-ce que c'est parce que je cherche à avoir raison ? Est-ce que c'est parce que j'ai envie que l'autre se plie à mon fonctionnement ? Est-ce que j'ai envie qu'il soit... toujours d'accord avec moi ? Ou est-ce que c'est parce que j'ai envie de prendre soin de la relation et j'ai envie qu'on co-crée quelque chose ensemble ? Une relation, ça se fait à deux. Une relation, ça se fait ensemble. Et du coup, ça se fait en communiquant, en déposant des choses qui sont peut-être un peu challengeants, voire beaucoup parfois. Mais je crois que la richesse se trouve là-dedans. Parce que l'autre est toujours un miroir de ce qu'on vit à l'intérieur. Et qu'on peut, si on prend vraiment soin de nos relations, faire émerger des pépites à l'intérieur de nous. Et pas pour nourrir nos blessures, pas pour nourrir nos névroses. Et du coup, je vous renvoie aux épisodes précédents. Ne pas être en relation juste parce qu'on a peur d'être seul. Je vous souhaite une très belle réflexion autour de ça. Si cet épisode vous a plu, s'il vous a fait réfléchir. n'hésitez pas à me le faire savoir que ce soit via les réseaux sociaux ou un commentaire sur Apple Podcast ou Spotify, je vous laisse également mettre une note de 5 étoiles si vous avez trouvé cet épisode percutant c'est ça qui permet de lui donner de la visibilité et je vous donne rendez-vous la semaine prochaine je vous embrasse, t'es lucide

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