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[Mini Série] "La dévalorisation dans nos relations" - #5 La relation à nos parts cachées cover
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Décide

[Mini Série] "La dévalorisation dans nos relations" - #5 La relation à nos parts cachées

[Mini Série] "La dévalorisation dans nos relations" - #5 La relation à nos parts cachées

18min |20/02/2025|

114

Play
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[Mini Série] "La dévalorisation dans nos relations" - #5 La relation à nos parts cachées

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Description

Dans ce nouvel épisode de la mini-série La dévalorisation dans nos relations, on plonge dans un sujet essentiel : notre relation avec nos parts, nos polarités. Ces facettes de nous que l'on rejette, que l'on cache, parce qu’elles ne nous mettent pas en valeur… et pourtant, elles font partie de nous.

Et si, au lieu de rejeter certaines facettes de nous, on apprenait à les accueillir ? 🤔


Ici, on plonge dans nos polarités internes : ces parts qu’on juge honteuses, mauvaises ou inacceptables...
Pourtant, elles font partie de notre humanité. En les rejetant, on se coupe de nous-mêmes et des autres, et on alimente inconsciemment la dévalorisation.

On explore pourquoi on les refuse (éducation, croyances, peurs…) et comment elles influencent nos relations et nos ambitions.


Et surtout, je partage des clés pour faire la paix avec elles et renouer avec une image de soi plus complète et apaisée.

Prête à arrêter la lutte intérieure ?
Belle écoute ! 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast... on va booster ton courage et ta sincérité. Pour oser ne pas plaire à tout le monde, assumer tes choix et cesser de chercher la normalité, la conformité ou le sans erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de la mini-série « La dévalorisation dans nos relations » . Aujourd'hui, on va parler de notre relation avec nos parts, avec nos polarités. Tu sais, ces facettes de toi que tu refuses de voir parce que ça t'arrange pas, parce que ça ne te glorifie pas. Mais j'ai aussi envie de nous rappeler que si on refuse de voir ces parts-là, eh bien ça nous coupe d'une partie de la réalité, de l'expérience humaine qu'on est en train de vivre. Et oui, je suis certaine que tu t'es déjà dit qu'une part de... de toi était mauvaise, voire honteuse ou inacceptable. Tu sais, celle qui est peut-être un peu jalouse, un peu vénale, un peu envieuse ou encore en colère. En fait, toutes ces parts que tu considères comme ne devant pas exister en toi. Et oui, car après tout, qui es-tu pour avoir ce genre d'émotion ou de comportement ? Alors que la polarité en nous, elle est là pour nous permettre qu'on s'accepte totalement. Et en quoi c'est important de s'accepter totalement ? C'est que si on refuse d'accueillir, de voir certaines facettes, t'inquiète pas que la vie va te les présenter de différentes façons. Et qu'elle va te mettre des protagonistes sur ta route qui vont réveiller ces facettes que tu refuses de voir. Pour commencer, j'avais envie de rappeler quelles peuvent être les différentes causes de pourquoi on refuse toutes ces facettes. Parce qu'il serait tellement plus simple de nous apprendre à l'école qu'on est composé de différentes parts à l'intérieur de nous et qu'il n'y en a aucune qui est mauvaise pour qu'on puisse en fait après avoir un petit état des lieux de ce qui se passe à l'intérieur de nous sans avoir honte ou sans culpabiliser, d'exprimer que ah bah oui là effectivement c'était de la jalousie, c'était de la colère. ou c'était de l'envie, je pense que ça réglerait pas mal de problèmes. La première chose, c'est que ça vient évidemment de notre éducation. Tu sais, le fameux bien et mal. Ou on pourrait même aller encore plus loin, cette notion de péché. Tu les connais, les sept péchés capitaux. La colère, l'avarice, l'envie, l'orgueil, la gourmandise, la paresse et la luxure. Est-ce que t'as vraiment cru que toi, tu n'étais pas soumis à ça ? En fait, ce que tu veux, tes désirs les plus profonds, ils découlent, même inconsciemment, de ces différents péchés. Alors personnellement, je n'ai pas envie de les appeler des péchés, mais plutôt des traits de notre humanité qui conditionnent qui nous sommes. Point barre. Ensuite, on va évidemment retrouver nos expériences passées, celles où on a commencé à construire nos blessures internes, tu sais, celles où on a été trahi, rejeté, humilié, et qui ont créé notre réalité d'aujourd'hui. Il va y avoir évidemment tout ce qui est injonctions et croyances, comme le fait d'être vulnérable qui rend faible. Et enfin, je terminerai sur le gros du dossier qui concerne les peurs. Et l'une des peurs principales que nous rencontrons tous et toutes, c'est la peur de ne pas être aimé. Je tiens à rappeler qu'on est des êtres sociaux et que notre lettre motive au quotidien, c'est de baigner dans l'amour. Et on a envie que tout le monde nous aime et surtout que personne ne voit que nous avons des ombres à l'intérieur de nous, des parts qui sont pas du tout gratifiantes. J'ai envie de dire que c'est humain, mais j'ai aussi envie de rappeler par cet épisode qu'il est temps qu'on déconstruise tout ça. Et j'ai juste envie de vous demander, la dernière fois que vous avez été touché par quelqu'un, est-ce que c'est par sa perfection ? Par le fait qu'il a une vie où il n'y a pas d'aléas, où ses émotions sont totalement constantes, où ses facettes sont impeccables, telle une bonne élève à l'école, qui a tout le temps que des 20 sur 20 ? Ou est-ce que c'est par justement son imperfection, tous ses reliefs, toutes ses galères, où vous vous êtes senti relié à cette personne ? Parce qu'en fait, à force de rejeter des parts de nous, déjà un, on rejette les parts des autres, mais surtout, on rentre. en plein dans cette dévalorisation. On va commencer à se freiner en termes d'action, en termes d'ambition, en pensant que ça va être soit trop, soit pas assez. Comme s'il y avait un curseur sociétal qui nous indiquait que ça c'était faisable, ça ça l'est pas. Et à force, ça va nous fatiguer émotionnellement de lutter en permanence contre des parts de nous. Comme si cette polarité en nous elle avait pas lieu d'exister. Et j'entends très souvent dans mes accompagnements « Mais je me bats contre cette part ! » « Mais arrêtons de nous battre ! » « C'est épuisant ! » Acceptons d'avoir toutes ces facettes en nous. Celle qui est ambitieuse et arrogante. Celle qui est en colère et même parfois violente. Celle qui est flémarde, qui a envie de rien. Celle qui est jalouse, qui se compare, qui se trouve pas assez. Celle qui est dépendante, qui a besoin d'aide et qui est même parfois honteuse. d'avoir besoin d'un soutien émotionnel. Relions-nous à ce qui se passe en nous. Et pour faire le point avec les épisodes précédents, le fait de refuser de vivre, de ressentir, de conscientiser les différentes parts de nous, ça fait qu'on se montre qu'à moitié. Et du coup, on attire des gens qui nous voient avec un regard totalement biaisé. J'ai en tête différentes personnes qui au quotidien, quand on les voit, semblent être tout le temps joyeux, en forme, absolument pas dans l'anxiété. Mais dès qu'il arrive un pépin, je peux vous dire que tout vacille. Le but de ne pas véhiculer une de ces facettes, c'est de se protéger. De se protéger justement de ce fameux rejet, de ces fameux effets négatifs et néfastes qu'on nous a vendus. Et malheureusement, c'est ça qui crée des relations. toxiques parce que on a mis à disposition une version de nous qui n'est pas complète on a presque idéaliser une version de nous et quand arrive la réalité et bah tout déchante forcément à force de refouler ce qu'on ressent un moment donné ça ressort violemment donc les conséquences de refuser de voir qui nous sommes en plein sont multiples et surtout peuvent aller très loin. A force d'être dans le déni de soi, on finit par passer à côté de sa vie, passer à côté de relations importantes, passer à côté de projets qui comptent, juste parce qu'on n'a pas envie de montrer aux yeux des autres qu'on ne serait pas comme la société a envie de nous façonner. Alors maintenant j'ai envie de vous dire Et à mon humble niveau, bien évidemment, comment on fait la paix avec ces différentes parts de soi ? La première chose, et s'il y a bien une chose que vous devez retenir, c'est d'en prendre conscience. De prendre conscience que oui, vous rejetez des parts de vous. Et moi encore, ça m'arrive de rejeter la part de moi qui est dans le contrôle, voire la dictature. Parce qu'elle m'épuise cette part, mais cette part, elle veut me protéger de quelque chose. Et si je suis toujours en lutte contre elle ? en train de lui dire tu ne devrais pas être là, tu m'ennuies pour pas dire autre chose, tu me bloques, tu me limites. Je ne mets absolument pas de la conscience sur ce qui se passe. Donc la première chose, prendre conscience que nous sommes des êtres faillibles, des êtres faits de polarité, d'ambivalence intérieure et que ce n'est pas un mal. Ensuite la seconde chose, c'est comprendre le rôle de ces différentes parts. comprendre que derrière chaque partie de nous, il y a une intention positive, même quand on les juge négatives, que derrière ces parts, il y a des protecteurs, il y a des parties qui sont là pour faire en sorte que l'on ne vienne pas souffrir encore. Je vous parlais des différentes causes et des parts. Si vous avez déjà des expériences passées où vous avez souffert, il y a des chances que vos parts, qui ne sont pas très reluisantes, se manifestent. La jalousie, par exemple. elle vient parler de votre confiance en vous, pas de votre confiance en l'autre. Votre colère, elle vient pas parler de ce qui vous révolte dans le monde, elle vient parler des limites en vous que vous n'avez pas su poser ou identifier. Et en fait, le fait de travailler avec ses parts, d'observer ce qui se passe pour elle et de quoi elle nous protège, ça nous permet tout simplement de restaurer un dialogue, de ne plus être dans la séparation. Avec nous-mêmes, mais d'être dans l'union. Et je sais que ce n'est pas un travail facile, parce qu'on nous a tellement appris à rejeter des parts de nous, à être sages, à être conformes, à se contenter, que dès qu'on va dépasser le cadre familial, sociétal, on va penser que ça y est, on est hors la loi. Donc je nous invite tous et toutes vraiment à travailler sur ces parts. Je vous parle très régulièrement de cette méthode que j'utilise dans mes accompagnements et que j'adore utiliser même pour moi-même, qui est l'IFS, l'Internal Family System. Je rappelle son principe de nous voir comme un être multiple, comme un être avec des sous-personnalités, pas simplement un être linéaire, mais plutôt un être riche de plein de facettes. Et une fois qu'on va aller dialoguer avec nos parts sans les juger, mais plutôt avec de la curiosité, de la compassion et le courage d'aller à leur rencontre, ça va changer la donne. Parce qu'à partir du moment où on commence à réintégrer nos ombres, on commence à normaliser et à accepter nos facettes. Et plus on commence à dialoguer avec elles, à les comprendre, moins elles ont d'impact. Parce que ce qui nous pose problème, c'est quand nos parts d'ombre prennent le contrôle lorsqu'elles se mettent au volant. Alors que si on a de la curiosité pour elles, plutôt que de les rejeter, elles ne vont pas venir frapper avec une masse à notre porte. L'autre piste que je pourrais vous donner, c'est vraiment d'essayer de mettre de la compassion sur ce qui se passe en vous. On aime bien dire qu'il faudrait se parler comme à sa meilleure amie. Mais il ne faut pas confondre compassion et complaisance. Donc si on avait déjà la sincérité de reconnaître ce qui se passe en nous et de dire ça j'ai plus envie de le nourrir parce que c'est pas comme ça que j'ai envie de fonctionner au quotidien, que ce soit avec notre violence, avec notre jalousie, avec toutes nos parts d'ombre, et ben c'est tout à notre honneur. Si par contre on va avoir quelqu'un en face, et je pense que vous avez autant d'exemples que moi, qui va être dans la complaisance, dans le « oh mais ça va, c'est pas si grave » , ça ne fait avancer personne. Et moi personnellement, ma croyance là-dessus, c'est que si on aime les gens, on ne leur dit pas ce qu'ils veulent entendre, on leur dit ce qu'ils ont besoin d'entendre. Eh bien ça vaut pareil pour votre autocompassion. Parlez-vous comme à une amie sincère. Parlez-vous comme à une amie qui est dans la justesse. Et parfois, être dans la justesse, c'est savoir dire des choses difficiles. C'est pas toujours caresser l'autre dans le sens du poil. Parce que comment on fait pour... accepter qui on est, et bien c'est oser se regarder en face. Même quand c'est inconfortable. Oser exprimer qui on est. Oser dire oui, effectivement, j'ai été cette personne. Oui, je suis en capacité d'être manipulatrice. Oui, je suis en capacité d'être jalouse. Mais en fait, ça ne vous définit pas. Et je crois que c'est vraiment ça qu'il est nécessaire de comprendre. C'est que ces comportements, ces mécanismes, ces émotions, ça n'est pas vous. Ce ne sont que des... part de vous, ces ombres, ces parts de toi, elles ne définiront même jamais qui tu es. Ce ne sont que des facettes. Et ne pas les reconnaître, c'est se couper d'une partie de soi, c'est se couper de l'opportunité de se connaître vraiment et de pouvoir aller en profondeur dans la compréhension de soi et donc du coup dans l'accueil de tout le potentiel qu'on a à offrir au monde. En acceptant d'avoir une ombre agressive, brutale, violente, on accepte tout autant sa lumière qui protège, qui s'affirme. En acceptant d'avoir une ombre qui manipule, qui contrôle, qui ment, qui cache, on accepte la lumière, d'être persuasif, d'être empathique, d'avoir une intelligence relationnelle. En acceptant d'avoir une ombre possessive, qui cherche à contrôler l'autre, qui est dans la dépendance affective. On met aussi en avant la lumière sur notre attachement profond, sur notre loyauté, sur notre engagement. En acceptant d'avoir une ombre plus dépressive, on accepte aussi la lumière, d'avoir cette capacité à plonger dans l'introspection, dans la profondeur de soi. Aucune de nos parts d'ombre n'est mauvaise en soi. Ce sont simplement des signaux que quelque chose demande à être transformé. Et en les regardant avec curiosité au lieu de les diaboliser, on peut en faire des forces puissantes et alignées. Parce qu'en reconnaissant ces parts qui semblent destructrices, ingrates, on reconnaît aussi l'autre facette. Alors je vous invite à vous demander là maintenant, quelles parts de vous vous rejetez encore ? Quelles parts de vous vous jugez ? Quelle part de vous vous fait peur ? Quelle part de vous vous refusez de montrer à l'extérieur, que vous enfermez comme un chien enragé dans une cage, pour que vous puissiez prendre un moment, pour tout simplement poser la question à cette part ? Qu'est-ce que tu as à me dire ? De quoi tu viens me protéger ? De quoi tu as peur pour moi ? Prenez vraiment ce recul de vous dire que votre être, au départ, il est pur, il est juste, il est amour. Alors dit comme ça, ça paraît peut-être très pieux, mais toutes les couches que vous avez rajoutées autour... Elles découlent de vos conditionnements, de votre mental, de vos peurs. Et je ne dis pas qu'elles n'ont pas lieu d'être. Je dis simplement qu'on peut apporter de la clarté et de la compréhension dessus. Pour pouvoir ensuite nourrir ce qui est juste pour nous. Ce qui ne veut pas dire que certaines personnes ne viendront pas réactiver des parts d'ombre et qu'on ne se remettra pas en colère et qu'on ne cultivera pas d'autres parts qui ne sont pas dans le monde. Cui-cui les petits oiseaux, tout va bien. En conclusion... Je voudrais vous rappeler que personne n'est tout noir ou tout blanc, que la vraie liberté commence lorsque l'on accepte totalement qui l'on est. Parce que lorsque l'on accepte totalement qui l'on est, on est beaucoup plus tolérant envers les autres, on est beaucoup plus ouvert à ce qui se passe dans le monde, à ce que vive chaque personne, et aussi, on est beaucoup plus ouvert à se réinventer. Une fois que vous avez accepté que vous n'êtes pas l'être parfait que vous avez prétendu être pendant des années, même inconsciemment, et bien vous tombez de votre piédestal. Mais c'est une bonne chose. Ça veut dire que vous n'œuvrez plus depuis un espace de recherche de perfection, de fantasme et d'utopie, mais plutôt depuis un espace de reliance intérieure. Je suis toutes ces facettes. Je suis ce contenant à toutes ces personnalités. Et je choisis d'agir avec un tel ou un tel. Et si vous avez des parts de vous qui ne vous sont pas agréables, pas confortables, cherchez à aller les comprendre, à les connaître, à les inviter avec curiosité dans votre cœur, parce qu'elles ont, et je le répète encore une fois, une intention positive. Sauf qu'elles ne sont peut-être pas à leur juste rôle. Et c'est là qu'il y a vraiment un trésor à aller chercher. Alors j'ai envie de vous demander... pour cet épisode, quelles sont les parts de vous que vous avez du mal à accepter ? Et comment vous pourriez davantage les comprendre, les reconnaître, plutôt que de les rejeter ? Dans le prochain épisode de ce podcast, vous écouterez l'échange que j'ai eu avec Charles Davoine. Et vous allez voir qu'on va aller... dans ses parts d'ombre. Et c'est pour ça que je tenais à faire cet épisode avant de vous diffuser l'épisode du haut, pour que vous puissiez avoir vous aussi un regard sur vous-même, que vous soyez homme ou femme, puisqu'on va parler principalement de masculinité, mais j'ai envie de dire que c'est un sujet qui vient toucher principalement notre humanité. Si cet épisode, si, que vous venez d'écouter vous a fait réfléchir, vous a permis de voir les choses sous un autre angle, n'hésitez pas à me le dire, que ce soit en commentaire sur Apple Podcasts ou Spotify, ou que ce soit par les réseaux sociaux, eh bien ce sera avec grand, grand plaisir. Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine, et en attendant, belle réflexion à vous. Je vous embrasse.

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Dans ce nouvel épisode de la mini-série La dévalorisation dans nos relations, on plonge dans un sujet essentiel : notre relation avec nos parts, nos polarités. Ces facettes de nous que l'on rejette, que l'on cache, parce qu’elles ne nous mettent pas en valeur… et pourtant, elles font partie de nous.

Et si, au lieu de rejeter certaines facettes de nous, on apprenait à les accueillir ? 🤔


Ici, on plonge dans nos polarités internes : ces parts qu’on juge honteuses, mauvaises ou inacceptables...
Pourtant, elles font partie de notre humanité. En les rejetant, on se coupe de nous-mêmes et des autres, et on alimente inconsciemment la dévalorisation.

On explore pourquoi on les refuse (éducation, croyances, peurs…) et comment elles influencent nos relations et nos ambitions.


Et surtout, je partage des clés pour faire la paix avec elles et renouer avec une image de soi plus complète et apaisée.

Prête à arrêter la lutte intérieure ?
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast... on va booster ton courage et ta sincérité. Pour oser ne pas plaire à tout le monde, assumer tes choix et cesser de chercher la normalité, la conformité ou le sans erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de la mini-série « La dévalorisation dans nos relations » . Aujourd'hui, on va parler de notre relation avec nos parts, avec nos polarités. Tu sais, ces facettes de toi que tu refuses de voir parce que ça t'arrange pas, parce que ça ne te glorifie pas. Mais j'ai aussi envie de nous rappeler que si on refuse de voir ces parts-là, eh bien ça nous coupe d'une partie de la réalité, de l'expérience humaine qu'on est en train de vivre. Et oui, je suis certaine que tu t'es déjà dit qu'une part de... de toi était mauvaise, voire honteuse ou inacceptable. Tu sais, celle qui est peut-être un peu jalouse, un peu vénale, un peu envieuse ou encore en colère. En fait, toutes ces parts que tu considères comme ne devant pas exister en toi. Et oui, car après tout, qui es-tu pour avoir ce genre d'émotion ou de comportement ? Alors que la polarité en nous, elle est là pour nous permettre qu'on s'accepte totalement. Et en quoi c'est important de s'accepter totalement ? C'est que si on refuse d'accueillir, de voir certaines facettes, t'inquiète pas que la vie va te les présenter de différentes façons. Et qu'elle va te mettre des protagonistes sur ta route qui vont réveiller ces facettes que tu refuses de voir. Pour commencer, j'avais envie de rappeler quelles peuvent être les différentes causes de pourquoi on refuse toutes ces facettes. Parce qu'il serait tellement plus simple de nous apprendre à l'école qu'on est composé de différentes parts à l'intérieur de nous et qu'il n'y en a aucune qui est mauvaise pour qu'on puisse en fait après avoir un petit état des lieux de ce qui se passe à l'intérieur de nous sans avoir honte ou sans culpabiliser, d'exprimer que ah bah oui là effectivement c'était de la jalousie, c'était de la colère. ou c'était de l'envie, je pense que ça réglerait pas mal de problèmes. La première chose, c'est que ça vient évidemment de notre éducation. Tu sais, le fameux bien et mal. Ou on pourrait même aller encore plus loin, cette notion de péché. Tu les connais, les sept péchés capitaux. La colère, l'avarice, l'envie, l'orgueil, la gourmandise, la paresse et la luxure. Est-ce que t'as vraiment cru que toi, tu n'étais pas soumis à ça ? En fait, ce que tu veux, tes désirs les plus profonds, ils découlent, même inconsciemment, de ces différents péchés. Alors personnellement, je n'ai pas envie de les appeler des péchés, mais plutôt des traits de notre humanité qui conditionnent qui nous sommes. Point barre. Ensuite, on va évidemment retrouver nos expériences passées, celles où on a commencé à construire nos blessures internes, tu sais, celles où on a été trahi, rejeté, humilié, et qui ont créé notre réalité d'aujourd'hui. Il va y avoir évidemment tout ce qui est injonctions et croyances, comme le fait d'être vulnérable qui rend faible. Et enfin, je terminerai sur le gros du dossier qui concerne les peurs. Et l'une des peurs principales que nous rencontrons tous et toutes, c'est la peur de ne pas être aimé. Je tiens à rappeler qu'on est des êtres sociaux et que notre lettre motive au quotidien, c'est de baigner dans l'amour. Et on a envie que tout le monde nous aime et surtout que personne ne voit que nous avons des ombres à l'intérieur de nous, des parts qui sont pas du tout gratifiantes. J'ai envie de dire que c'est humain, mais j'ai aussi envie de rappeler par cet épisode qu'il est temps qu'on déconstruise tout ça. Et j'ai juste envie de vous demander, la dernière fois que vous avez été touché par quelqu'un, est-ce que c'est par sa perfection ? Par le fait qu'il a une vie où il n'y a pas d'aléas, où ses émotions sont totalement constantes, où ses facettes sont impeccables, telle une bonne élève à l'école, qui a tout le temps que des 20 sur 20 ? Ou est-ce que c'est par justement son imperfection, tous ses reliefs, toutes ses galères, où vous vous êtes senti relié à cette personne ? Parce qu'en fait, à force de rejeter des parts de nous, déjà un, on rejette les parts des autres, mais surtout, on rentre. en plein dans cette dévalorisation. On va commencer à se freiner en termes d'action, en termes d'ambition, en pensant que ça va être soit trop, soit pas assez. Comme s'il y avait un curseur sociétal qui nous indiquait que ça c'était faisable, ça ça l'est pas. Et à force, ça va nous fatiguer émotionnellement de lutter en permanence contre des parts de nous. Comme si cette polarité en nous elle avait pas lieu d'exister. Et j'entends très souvent dans mes accompagnements « Mais je me bats contre cette part ! » « Mais arrêtons de nous battre ! » « C'est épuisant ! » Acceptons d'avoir toutes ces facettes en nous. Celle qui est ambitieuse et arrogante. Celle qui est en colère et même parfois violente. Celle qui est flémarde, qui a envie de rien. Celle qui est jalouse, qui se compare, qui se trouve pas assez. Celle qui est dépendante, qui a besoin d'aide et qui est même parfois honteuse. d'avoir besoin d'un soutien émotionnel. Relions-nous à ce qui se passe en nous. Et pour faire le point avec les épisodes précédents, le fait de refuser de vivre, de ressentir, de conscientiser les différentes parts de nous, ça fait qu'on se montre qu'à moitié. Et du coup, on attire des gens qui nous voient avec un regard totalement biaisé. J'ai en tête différentes personnes qui au quotidien, quand on les voit, semblent être tout le temps joyeux, en forme, absolument pas dans l'anxiété. Mais dès qu'il arrive un pépin, je peux vous dire que tout vacille. Le but de ne pas véhiculer une de ces facettes, c'est de se protéger. De se protéger justement de ce fameux rejet, de ces fameux effets négatifs et néfastes qu'on nous a vendus. Et malheureusement, c'est ça qui crée des relations. toxiques parce que on a mis à disposition une version de nous qui n'est pas complète on a presque idéaliser une version de nous et quand arrive la réalité et bah tout déchante forcément à force de refouler ce qu'on ressent un moment donné ça ressort violemment donc les conséquences de refuser de voir qui nous sommes en plein sont multiples et surtout peuvent aller très loin. A force d'être dans le déni de soi, on finit par passer à côté de sa vie, passer à côté de relations importantes, passer à côté de projets qui comptent, juste parce qu'on n'a pas envie de montrer aux yeux des autres qu'on ne serait pas comme la société a envie de nous façonner. Alors maintenant j'ai envie de vous dire Et à mon humble niveau, bien évidemment, comment on fait la paix avec ces différentes parts de soi ? La première chose, et s'il y a bien une chose que vous devez retenir, c'est d'en prendre conscience. De prendre conscience que oui, vous rejetez des parts de vous. Et moi encore, ça m'arrive de rejeter la part de moi qui est dans le contrôle, voire la dictature. Parce qu'elle m'épuise cette part, mais cette part, elle veut me protéger de quelque chose. Et si je suis toujours en lutte contre elle ? en train de lui dire tu ne devrais pas être là, tu m'ennuies pour pas dire autre chose, tu me bloques, tu me limites. Je ne mets absolument pas de la conscience sur ce qui se passe. Donc la première chose, prendre conscience que nous sommes des êtres faillibles, des êtres faits de polarité, d'ambivalence intérieure et que ce n'est pas un mal. Ensuite la seconde chose, c'est comprendre le rôle de ces différentes parts. comprendre que derrière chaque partie de nous, il y a une intention positive, même quand on les juge négatives, que derrière ces parts, il y a des protecteurs, il y a des parties qui sont là pour faire en sorte que l'on ne vienne pas souffrir encore. Je vous parlais des différentes causes et des parts. Si vous avez déjà des expériences passées où vous avez souffert, il y a des chances que vos parts, qui ne sont pas très reluisantes, se manifestent. La jalousie, par exemple. elle vient parler de votre confiance en vous, pas de votre confiance en l'autre. Votre colère, elle vient pas parler de ce qui vous révolte dans le monde, elle vient parler des limites en vous que vous n'avez pas su poser ou identifier. Et en fait, le fait de travailler avec ses parts, d'observer ce qui se passe pour elle et de quoi elle nous protège, ça nous permet tout simplement de restaurer un dialogue, de ne plus être dans la séparation. Avec nous-mêmes, mais d'être dans l'union. Et je sais que ce n'est pas un travail facile, parce qu'on nous a tellement appris à rejeter des parts de nous, à être sages, à être conformes, à se contenter, que dès qu'on va dépasser le cadre familial, sociétal, on va penser que ça y est, on est hors la loi. Donc je nous invite tous et toutes vraiment à travailler sur ces parts. Je vous parle très régulièrement de cette méthode que j'utilise dans mes accompagnements et que j'adore utiliser même pour moi-même, qui est l'IFS, l'Internal Family System. Je rappelle son principe de nous voir comme un être multiple, comme un être avec des sous-personnalités, pas simplement un être linéaire, mais plutôt un être riche de plein de facettes. Et une fois qu'on va aller dialoguer avec nos parts sans les juger, mais plutôt avec de la curiosité, de la compassion et le courage d'aller à leur rencontre, ça va changer la donne. Parce qu'à partir du moment où on commence à réintégrer nos ombres, on commence à normaliser et à accepter nos facettes. Et plus on commence à dialoguer avec elles, à les comprendre, moins elles ont d'impact. Parce que ce qui nous pose problème, c'est quand nos parts d'ombre prennent le contrôle lorsqu'elles se mettent au volant. Alors que si on a de la curiosité pour elles, plutôt que de les rejeter, elles ne vont pas venir frapper avec une masse à notre porte. L'autre piste que je pourrais vous donner, c'est vraiment d'essayer de mettre de la compassion sur ce qui se passe en vous. On aime bien dire qu'il faudrait se parler comme à sa meilleure amie. Mais il ne faut pas confondre compassion et complaisance. Donc si on avait déjà la sincérité de reconnaître ce qui se passe en nous et de dire ça j'ai plus envie de le nourrir parce que c'est pas comme ça que j'ai envie de fonctionner au quotidien, que ce soit avec notre violence, avec notre jalousie, avec toutes nos parts d'ombre, et ben c'est tout à notre honneur. Si par contre on va avoir quelqu'un en face, et je pense que vous avez autant d'exemples que moi, qui va être dans la complaisance, dans le « oh mais ça va, c'est pas si grave » , ça ne fait avancer personne. Et moi personnellement, ma croyance là-dessus, c'est que si on aime les gens, on ne leur dit pas ce qu'ils veulent entendre, on leur dit ce qu'ils ont besoin d'entendre. Eh bien ça vaut pareil pour votre autocompassion. Parlez-vous comme à une amie sincère. Parlez-vous comme à une amie qui est dans la justesse. Et parfois, être dans la justesse, c'est savoir dire des choses difficiles. C'est pas toujours caresser l'autre dans le sens du poil. Parce que comment on fait pour... accepter qui on est, et bien c'est oser se regarder en face. Même quand c'est inconfortable. Oser exprimer qui on est. Oser dire oui, effectivement, j'ai été cette personne. Oui, je suis en capacité d'être manipulatrice. Oui, je suis en capacité d'être jalouse. Mais en fait, ça ne vous définit pas. Et je crois que c'est vraiment ça qu'il est nécessaire de comprendre. C'est que ces comportements, ces mécanismes, ces émotions, ça n'est pas vous. Ce ne sont que des... part de vous, ces ombres, ces parts de toi, elles ne définiront même jamais qui tu es. Ce ne sont que des facettes. Et ne pas les reconnaître, c'est se couper d'une partie de soi, c'est se couper de l'opportunité de se connaître vraiment et de pouvoir aller en profondeur dans la compréhension de soi et donc du coup dans l'accueil de tout le potentiel qu'on a à offrir au monde. En acceptant d'avoir une ombre agressive, brutale, violente, on accepte tout autant sa lumière qui protège, qui s'affirme. En acceptant d'avoir une ombre qui manipule, qui contrôle, qui ment, qui cache, on accepte la lumière, d'être persuasif, d'être empathique, d'avoir une intelligence relationnelle. En acceptant d'avoir une ombre possessive, qui cherche à contrôler l'autre, qui est dans la dépendance affective. On met aussi en avant la lumière sur notre attachement profond, sur notre loyauté, sur notre engagement. En acceptant d'avoir une ombre plus dépressive, on accepte aussi la lumière, d'avoir cette capacité à plonger dans l'introspection, dans la profondeur de soi. Aucune de nos parts d'ombre n'est mauvaise en soi. Ce sont simplement des signaux que quelque chose demande à être transformé. Et en les regardant avec curiosité au lieu de les diaboliser, on peut en faire des forces puissantes et alignées. Parce qu'en reconnaissant ces parts qui semblent destructrices, ingrates, on reconnaît aussi l'autre facette. Alors je vous invite à vous demander là maintenant, quelles parts de vous vous rejetez encore ? Quelles parts de vous vous jugez ? Quelle part de vous vous fait peur ? Quelle part de vous vous refusez de montrer à l'extérieur, que vous enfermez comme un chien enragé dans une cage, pour que vous puissiez prendre un moment, pour tout simplement poser la question à cette part ? Qu'est-ce que tu as à me dire ? De quoi tu viens me protéger ? De quoi tu as peur pour moi ? Prenez vraiment ce recul de vous dire que votre être, au départ, il est pur, il est juste, il est amour. Alors dit comme ça, ça paraît peut-être très pieux, mais toutes les couches que vous avez rajoutées autour... Elles découlent de vos conditionnements, de votre mental, de vos peurs. Et je ne dis pas qu'elles n'ont pas lieu d'être. Je dis simplement qu'on peut apporter de la clarté et de la compréhension dessus. Pour pouvoir ensuite nourrir ce qui est juste pour nous. Ce qui ne veut pas dire que certaines personnes ne viendront pas réactiver des parts d'ombre et qu'on ne se remettra pas en colère et qu'on ne cultivera pas d'autres parts qui ne sont pas dans le monde. Cui-cui les petits oiseaux, tout va bien. En conclusion... Je voudrais vous rappeler que personne n'est tout noir ou tout blanc, que la vraie liberté commence lorsque l'on accepte totalement qui l'on est. Parce que lorsque l'on accepte totalement qui l'on est, on est beaucoup plus tolérant envers les autres, on est beaucoup plus ouvert à ce qui se passe dans le monde, à ce que vive chaque personne, et aussi, on est beaucoup plus ouvert à se réinventer. Une fois que vous avez accepté que vous n'êtes pas l'être parfait que vous avez prétendu être pendant des années, même inconsciemment, et bien vous tombez de votre piédestal. Mais c'est une bonne chose. Ça veut dire que vous n'œuvrez plus depuis un espace de recherche de perfection, de fantasme et d'utopie, mais plutôt depuis un espace de reliance intérieure. Je suis toutes ces facettes. Je suis ce contenant à toutes ces personnalités. Et je choisis d'agir avec un tel ou un tel. Et si vous avez des parts de vous qui ne vous sont pas agréables, pas confortables, cherchez à aller les comprendre, à les connaître, à les inviter avec curiosité dans votre cœur, parce qu'elles ont, et je le répète encore une fois, une intention positive. Sauf qu'elles ne sont peut-être pas à leur juste rôle. Et c'est là qu'il y a vraiment un trésor à aller chercher. Alors j'ai envie de vous demander... pour cet épisode, quelles sont les parts de vous que vous avez du mal à accepter ? Et comment vous pourriez davantage les comprendre, les reconnaître, plutôt que de les rejeter ? Dans le prochain épisode de ce podcast, vous écouterez l'échange que j'ai eu avec Charles Davoine. Et vous allez voir qu'on va aller... dans ses parts d'ombre. Et c'est pour ça que je tenais à faire cet épisode avant de vous diffuser l'épisode du haut, pour que vous puissiez avoir vous aussi un regard sur vous-même, que vous soyez homme ou femme, puisqu'on va parler principalement de masculinité, mais j'ai envie de dire que c'est un sujet qui vient toucher principalement notre humanité. Si cet épisode, si, que vous venez d'écouter vous a fait réfléchir, vous a permis de voir les choses sous un autre angle, n'hésitez pas à me le dire, que ce soit en commentaire sur Apple Podcasts ou Spotify, ou que ce soit par les réseaux sociaux, eh bien ce sera avec grand, grand plaisir. Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine, et en attendant, belle réflexion à vous. Je vous embrasse.

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Description

Dans ce nouvel épisode de la mini-série La dévalorisation dans nos relations, on plonge dans un sujet essentiel : notre relation avec nos parts, nos polarités. Ces facettes de nous que l'on rejette, que l'on cache, parce qu’elles ne nous mettent pas en valeur… et pourtant, elles font partie de nous.

Et si, au lieu de rejeter certaines facettes de nous, on apprenait à les accueillir ? 🤔


Ici, on plonge dans nos polarités internes : ces parts qu’on juge honteuses, mauvaises ou inacceptables...
Pourtant, elles font partie de notre humanité. En les rejetant, on se coupe de nous-mêmes et des autres, et on alimente inconsciemment la dévalorisation.

On explore pourquoi on les refuse (éducation, croyances, peurs…) et comment elles influencent nos relations et nos ambitions.


Et surtout, je partage des clés pour faire la paix avec elles et renouer avec une image de soi plus complète et apaisée.

Prête à arrêter la lutte intérieure ?
Belle écoute ! 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast... on va booster ton courage et ta sincérité. Pour oser ne pas plaire à tout le monde, assumer tes choix et cesser de chercher la normalité, la conformité ou le sans erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de la mini-série « La dévalorisation dans nos relations » . Aujourd'hui, on va parler de notre relation avec nos parts, avec nos polarités. Tu sais, ces facettes de toi que tu refuses de voir parce que ça t'arrange pas, parce que ça ne te glorifie pas. Mais j'ai aussi envie de nous rappeler que si on refuse de voir ces parts-là, eh bien ça nous coupe d'une partie de la réalité, de l'expérience humaine qu'on est en train de vivre. Et oui, je suis certaine que tu t'es déjà dit qu'une part de... de toi était mauvaise, voire honteuse ou inacceptable. Tu sais, celle qui est peut-être un peu jalouse, un peu vénale, un peu envieuse ou encore en colère. En fait, toutes ces parts que tu considères comme ne devant pas exister en toi. Et oui, car après tout, qui es-tu pour avoir ce genre d'émotion ou de comportement ? Alors que la polarité en nous, elle est là pour nous permettre qu'on s'accepte totalement. Et en quoi c'est important de s'accepter totalement ? C'est que si on refuse d'accueillir, de voir certaines facettes, t'inquiète pas que la vie va te les présenter de différentes façons. Et qu'elle va te mettre des protagonistes sur ta route qui vont réveiller ces facettes que tu refuses de voir. Pour commencer, j'avais envie de rappeler quelles peuvent être les différentes causes de pourquoi on refuse toutes ces facettes. Parce qu'il serait tellement plus simple de nous apprendre à l'école qu'on est composé de différentes parts à l'intérieur de nous et qu'il n'y en a aucune qui est mauvaise pour qu'on puisse en fait après avoir un petit état des lieux de ce qui se passe à l'intérieur de nous sans avoir honte ou sans culpabiliser, d'exprimer que ah bah oui là effectivement c'était de la jalousie, c'était de la colère. ou c'était de l'envie, je pense que ça réglerait pas mal de problèmes. La première chose, c'est que ça vient évidemment de notre éducation. Tu sais, le fameux bien et mal. Ou on pourrait même aller encore plus loin, cette notion de péché. Tu les connais, les sept péchés capitaux. La colère, l'avarice, l'envie, l'orgueil, la gourmandise, la paresse et la luxure. Est-ce que t'as vraiment cru que toi, tu n'étais pas soumis à ça ? En fait, ce que tu veux, tes désirs les plus profonds, ils découlent, même inconsciemment, de ces différents péchés. Alors personnellement, je n'ai pas envie de les appeler des péchés, mais plutôt des traits de notre humanité qui conditionnent qui nous sommes. Point barre. Ensuite, on va évidemment retrouver nos expériences passées, celles où on a commencé à construire nos blessures internes, tu sais, celles où on a été trahi, rejeté, humilié, et qui ont créé notre réalité d'aujourd'hui. Il va y avoir évidemment tout ce qui est injonctions et croyances, comme le fait d'être vulnérable qui rend faible. Et enfin, je terminerai sur le gros du dossier qui concerne les peurs. Et l'une des peurs principales que nous rencontrons tous et toutes, c'est la peur de ne pas être aimé. Je tiens à rappeler qu'on est des êtres sociaux et que notre lettre motive au quotidien, c'est de baigner dans l'amour. Et on a envie que tout le monde nous aime et surtout que personne ne voit que nous avons des ombres à l'intérieur de nous, des parts qui sont pas du tout gratifiantes. J'ai envie de dire que c'est humain, mais j'ai aussi envie de rappeler par cet épisode qu'il est temps qu'on déconstruise tout ça. Et j'ai juste envie de vous demander, la dernière fois que vous avez été touché par quelqu'un, est-ce que c'est par sa perfection ? Par le fait qu'il a une vie où il n'y a pas d'aléas, où ses émotions sont totalement constantes, où ses facettes sont impeccables, telle une bonne élève à l'école, qui a tout le temps que des 20 sur 20 ? Ou est-ce que c'est par justement son imperfection, tous ses reliefs, toutes ses galères, où vous vous êtes senti relié à cette personne ? Parce qu'en fait, à force de rejeter des parts de nous, déjà un, on rejette les parts des autres, mais surtout, on rentre. en plein dans cette dévalorisation. On va commencer à se freiner en termes d'action, en termes d'ambition, en pensant que ça va être soit trop, soit pas assez. Comme s'il y avait un curseur sociétal qui nous indiquait que ça c'était faisable, ça ça l'est pas. Et à force, ça va nous fatiguer émotionnellement de lutter en permanence contre des parts de nous. Comme si cette polarité en nous elle avait pas lieu d'exister. Et j'entends très souvent dans mes accompagnements « Mais je me bats contre cette part ! » « Mais arrêtons de nous battre ! » « C'est épuisant ! » Acceptons d'avoir toutes ces facettes en nous. Celle qui est ambitieuse et arrogante. Celle qui est en colère et même parfois violente. Celle qui est flémarde, qui a envie de rien. Celle qui est jalouse, qui se compare, qui se trouve pas assez. Celle qui est dépendante, qui a besoin d'aide et qui est même parfois honteuse. d'avoir besoin d'un soutien émotionnel. Relions-nous à ce qui se passe en nous. Et pour faire le point avec les épisodes précédents, le fait de refuser de vivre, de ressentir, de conscientiser les différentes parts de nous, ça fait qu'on se montre qu'à moitié. Et du coup, on attire des gens qui nous voient avec un regard totalement biaisé. J'ai en tête différentes personnes qui au quotidien, quand on les voit, semblent être tout le temps joyeux, en forme, absolument pas dans l'anxiété. Mais dès qu'il arrive un pépin, je peux vous dire que tout vacille. Le but de ne pas véhiculer une de ces facettes, c'est de se protéger. De se protéger justement de ce fameux rejet, de ces fameux effets négatifs et néfastes qu'on nous a vendus. Et malheureusement, c'est ça qui crée des relations. toxiques parce que on a mis à disposition une version de nous qui n'est pas complète on a presque idéaliser une version de nous et quand arrive la réalité et bah tout déchante forcément à force de refouler ce qu'on ressent un moment donné ça ressort violemment donc les conséquences de refuser de voir qui nous sommes en plein sont multiples et surtout peuvent aller très loin. A force d'être dans le déni de soi, on finit par passer à côté de sa vie, passer à côté de relations importantes, passer à côté de projets qui comptent, juste parce qu'on n'a pas envie de montrer aux yeux des autres qu'on ne serait pas comme la société a envie de nous façonner. Alors maintenant j'ai envie de vous dire Et à mon humble niveau, bien évidemment, comment on fait la paix avec ces différentes parts de soi ? La première chose, et s'il y a bien une chose que vous devez retenir, c'est d'en prendre conscience. De prendre conscience que oui, vous rejetez des parts de vous. Et moi encore, ça m'arrive de rejeter la part de moi qui est dans le contrôle, voire la dictature. Parce qu'elle m'épuise cette part, mais cette part, elle veut me protéger de quelque chose. Et si je suis toujours en lutte contre elle ? en train de lui dire tu ne devrais pas être là, tu m'ennuies pour pas dire autre chose, tu me bloques, tu me limites. Je ne mets absolument pas de la conscience sur ce qui se passe. Donc la première chose, prendre conscience que nous sommes des êtres faillibles, des êtres faits de polarité, d'ambivalence intérieure et que ce n'est pas un mal. Ensuite la seconde chose, c'est comprendre le rôle de ces différentes parts. comprendre que derrière chaque partie de nous, il y a une intention positive, même quand on les juge négatives, que derrière ces parts, il y a des protecteurs, il y a des parties qui sont là pour faire en sorte que l'on ne vienne pas souffrir encore. Je vous parlais des différentes causes et des parts. Si vous avez déjà des expériences passées où vous avez souffert, il y a des chances que vos parts, qui ne sont pas très reluisantes, se manifestent. La jalousie, par exemple. elle vient parler de votre confiance en vous, pas de votre confiance en l'autre. Votre colère, elle vient pas parler de ce qui vous révolte dans le monde, elle vient parler des limites en vous que vous n'avez pas su poser ou identifier. Et en fait, le fait de travailler avec ses parts, d'observer ce qui se passe pour elle et de quoi elle nous protège, ça nous permet tout simplement de restaurer un dialogue, de ne plus être dans la séparation. Avec nous-mêmes, mais d'être dans l'union. Et je sais que ce n'est pas un travail facile, parce qu'on nous a tellement appris à rejeter des parts de nous, à être sages, à être conformes, à se contenter, que dès qu'on va dépasser le cadre familial, sociétal, on va penser que ça y est, on est hors la loi. Donc je nous invite tous et toutes vraiment à travailler sur ces parts. Je vous parle très régulièrement de cette méthode que j'utilise dans mes accompagnements et que j'adore utiliser même pour moi-même, qui est l'IFS, l'Internal Family System. Je rappelle son principe de nous voir comme un être multiple, comme un être avec des sous-personnalités, pas simplement un être linéaire, mais plutôt un être riche de plein de facettes. Et une fois qu'on va aller dialoguer avec nos parts sans les juger, mais plutôt avec de la curiosité, de la compassion et le courage d'aller à leur rencontre, ça va changer la donne. Parce qu'à partir du moment où on commence à réintégrer nos ombres, on commence à normaliser et à accepter nos facettes. Et plus on commence à dialoguer avec elles, à les comprendre, moins elles ont d'impact. Parce que ce qui nous pose problème, c'est quand nos parts d'ombre prennent le contrôle lorsqu'elles se mettent au volant. Alors que si on a de la curiosité pour elles, plutôt que de les rejeter, elles ne vont pas venir frapper avec une masse à notre porte. L'autre piste que je pourrais vous donner, c'est vraiment d'essayer de mettre de la compassion sur ce qui se passe en vous. On aime bien dire qu'il faudrait se parler comme à sa meilleure amie. Mais il ne faut pas confondre compassion et complaisance. Donc si on avait déjà la sincérité de reconnaître ce qui se passe en nous et de dire ça j'ai plus envie de le nourrir parce que c'est pas comme ça que j'ai envie de fonctionner au quotidien, que ce soit avec notre violence, avec notre jalousie, avec toutes nos parts d'ombre, et ben c'est tout à notre honneur. Si par contre on va avoir quelqu'un en face, et je pense que vous avez autant d'exemples que moi, qui va être dans la complaisance, dans le « oh mais ça va, c'est pas si grave » , ça ne fait avancer personne. Et moi personnellement, ma croyance là-dessus, c'est que si on aime les gens, on ne leur dit pas ce qu'ils veulent entendre, on leur dit ce qu'ils ont besoin d'entendre. Eh bien ça vaut pareil pour votre autocompassion. Parlez-vous comme à une amie sincère. Parlez-vous comme à une amie qui est dans la justesse. Et parfois, être dans la justesse, c'est savoir dire des choses difficiles. C'est pas toujours caresser l'autre dans le sens du poil. Parce que comment on fait pour... accepter qui on est, et bien c'est oser se regarder en face. Même quand c'est inconfortable. Oser exprimer qui on est. Oser dire oui, effectivement, j'ai été cette personne. Oui, je suis en capacité d'être manipulatrice. Oui, je suis en capacité d'être jalouse. Mais en fait, ça ne vous définit pas. Et je crois que c'est vraiment ça qu'il est nécessaire de comprendre. C'est que ces comportements, ces mécanismes, ces émotions, ça n'est pas vous. Ce ne sont que des... part de vous, ces ombres, ces parts de toi, elles ne définiront même jamais qui tu es. Ce ne sont que des facettes. Et ne pas les reconnaître, c'est se couper d'une partie de soi, c'est se couper de l'opportunité de se connaître vraiment et de pouvoir aller en profondeur dans la compréhension de soi et donc du coup dans l'accueil de tout le potentiel qu'on a à offrir au monde. En acceptant d'avoir une ombre agressive, brutale, violente, on accepte tout autant sa lumière qui protège, qui s'affirme. En acceptant d'avoir une ombre qui manipule, qui contrôle, qui ment, qui cache, on accepte la lumière, d'être persuasif, d'être empathique, d'avoir une intelligence relationnelle. En acceptant d'avoir une ombre possessive, qui cherche à contrôler l'autre, qui est dans la dépendance affective. On met aussi en avant la lumière sur notre attachement profond, sur notre loyauté, sur notre engagement. En acceptant d'avoir une ombre plus dépressive, on accepte aussi la lumière, d'avoir cette capacité à plonger dans l'introspection, dans la profondeur de soi. Aucune de nos parts d'ombre n'est mauvaise en soi. Ce sont simplement des signaux que quelque chose demande à être transformé. Et en les regardant avec curiosité au lieu de les diaboliser, on peut en faire des forces puissantes et alignées. Parce qu'en reconnaissant ces parts qui semblent destructrices, ingrates, on reconnaît aussi l'autre facette. Alors je vous invite à vous demander là maintenant, quelles parts de vous vous rejetez encore ? Quelles parts de vous vous jugez ? Quelle part de vous vous fait peur ? Quelle part de vous vous refusez de montrer à l'extérieur, que vous enfermez comme un chien enragé dans une cage, pour que vous puissiez prendre un moment, pour tout simplement poser la question à cette part ? Qu'est-ce que tu as à me dire ? De quoi tu viens me protéger ? De quoi tu as peur pour moi ? Prenez vraiment ce recul de vous dire que votre être, au départ, il est pur, il est juste, il est amour. Alors dit comme ça, ça paraît peut-être très pieux, mais toutes les couches que vous avez rajoutées autour... Elles découlent de vos conditionnements, de votre mental, de vos peurs. Et je ne dis pas qu'elles n'ont pas lieu d'être. Je dis simplement qu'on peut apporter de la clarté et de la compréhension dessus. Pour pouvoir ensuite nourrir ce qui est juste pour nous. Ce qui ne veut pas dire que certaines personnes ne viendront pas réactiver des parts d'ombre et qu'on ne se remettra pas en colère et qu'on ne cultivera pas d'autres parts qui ne sont pas dans le monde. Cui-cui les petits oiseaux, tout va bien. En conclusion... Je voudrais vous rappeler que personne n'est tout noir ou tout blanc, que la vraie liberté commence lorsque l'on accepte totalement qui l'on est. Parce que lorsque l'on accepte totalement qui l'on est, on est beaucoup plus tolérant envers les autres, on est beaucoup plus ouvert à ce qui se passe dans le monde, à ce que vive chaque personne, et aussi, on est beaucoup plus ouvert à se réinventer. Une fois que vous avez accepté que vous n'êtes pas l'être parfait que vous avez prétendu être pendant des années, même inconsciemment, et bien vous tombez de votre piédestal. Mais c'est une bonne chose. Ça veut dire que vous n'œuvrez plus depuis un espace de recherche de perfection, de fantasme et d'utopie, mais plutôt depuis un espace de reliance intérieure. Je suis toutes ces facettes. Je suis ce contenant à toutes ces personnalités. Et je choisis d'agir avec un tel ou un tel. Et si vous avez des parts de vous qui ne vous sont pas agréables, pas confortables, cherchez à aller les comprendre, à les connaître, à les inviter avec curiosité dans votre cœur, parce qu'elles ont, et je le répète encore une fois, une intention positive. Sauf qu'elles ne sont peut-être pas à leur juste rôle. Et c'est là qu'il y a vraiment un trésor à aller chercher. Alors j'ai envie de vous demander... pour cet épisode, quelles sont les parts de vous que vous avez du mal à accepter ? Et comment vous pourriez davantage les comprendre, les reconnaître, plutôt que de les rejeter ? Dans le prochain épisode de ce podcast, vous écouterez l'échange que j'ai eu avec Charles Davoine. Et vous allez voir qu'on va aller... dans ses parts d'ombre. Et c'est pour ça que je tenais à faire cet épisode avant de vous diffuser l'épisode du haut, pour que vous puissiez avoir vous aussi un regard sur vous-même, que vous soyez homme ou femme, puisqu'on va parler principalement de masculinité, mais j'ai envie de dire que c'est un sujet qui vient toucher principalement notre humanité. Si cet épisode, si, que vous venez d'écouter vous a fait réfléchir, vous a permis de voir les choses sous un autre angle, n'hésitez pas à me le dire, que ce soit en commentaire sur Apple Podcasts ou Spotify, ou que ce soit par les réseaux sociaux, eh bien ce sera avec grand, grand plaisir. Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine, et en attendant, belle réflexion à vous. Je vous embrasse.

Description

Dans ce nouvel épisode de la mini-série La dévalorisation dans nos relations, on plonge dans un sujet essentiel : notre relation avec nos parts, nos polarités. Ces facettes de nous que l'on rejette, que l'on cache, parce qu’elles ne nous mettent pas en valeur… et pourtant, elles font partie de nous.

Et si, au lieu de rejeter certaines facettes de nous, on apprenait à les accueillir ? 🤔


Ici, on plonge dans nos polarités internes : ces parts qu’on juge honteuses, mauvaises ou inacceptables...
Pourtant, elles font partie de notre humanité. En les rejetant, on se coupe de nous-mêmes et des autres, et on alimente inconsciemment la dévalorisation.

On explore pourquoi on les refuse (éducation, croyances, peurs…) et comment elles influencent nos relations et nos ambitions.


Et surtout, je partage des clés pour faire la paix avec elles et renouer avec une image de soi plus complète et apaisée.

Prête à arrêter la lutte intérieure ?
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast... on va booster ton courage et ta sincérité. Pour oser ne pas plaire à tout le monde, assumer tes choix et cesser de chercher la normalité, la conformité ou le sans erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de la mini-série « La dévalorisation dans nos relations » . Aujourd'hui, on va parler de notre relation avec nos parts, avec nos polarités. Tu sais, ces facettes de toi que tu refuses de voir parce que ça t'arrange pas, parce que ça ne te glorifie pas. Mais j'ai aussi envie de nous rappeler que si on refuse de voir ces parts-là, eh bien ça nous coupe d'une partie de la réalité, de l'expérience humaine qu'on est en train de vivre. Et oui, je suis certaine que tu t'es déjà dit qu'une part de... de toi était mauvaise, voire honteuse ou inacceptable. Tu sais, celle qui est peut-être un peu jalouse, un peu vénale, un peu envieuse ou encore en colère. En fait, toutes ces parts que tu considères comme ne devant pas exister en toi. Et oui, car après tout, qui es-tu pour avoir ce genre d'émotion ou de comportement ? Alors que la polarité en nous, elle est là pour nous permettre qu'on s'accepte totalement. Et en quoi c'est important de s'accepter totalement ? C'est que si on refuse d'accueillir, de voir certaines facettes, t'inquiète pas que la vie va te les présenter de différentes façons. Et qu'elle va te mettre des protagonistes sur ta route qui vont réveiller ces facettes que tu refuses de voir. Pour commencer, j'avais envie de rappeler quelles peuvent être les différentes causes de pourquoi on refuse toutes ces facettes. Parce qu'il serait tellement plus simple de nous apprendre à l'école qu'on est composé de différentes parts à l'intérieur de nous et qu'il n'y en a aucune qui est mauvaise pour qu'on puisse en fait après avoir un petit état des lieux de ce qui se passe à l'intérieur de nous sans avoir honte ou sans culpabiliser, d'exprimer que ah bah oui là effectivement c'était de la jalousie, c'était de la colère. ou c'était de l'envie, je pense que ça réglerait pas mal de problèmes. La première chose, c'est que ça vient évidemment de notre éducation. Tu sais, le fameux bien et mal. Ou on pourrait même aller encore plus loin, cette notion de péché. Tu les connais, les sept péchés capitaux. La colère, l'avarice, l'envie, l'orgueil, la gourmandise, la paresse et la luxure. Est-ce que t'as vraiment cru que toi, tu n'étais pas soumis à ça ? En fait, ce que tu veux, tes désirs les plus profonds, ils découlent, même inconsciemment, de ces différents péchés. Alors personnellement, je n'ai pas envie de les appeler des péchés, mais plutôt des traits de notre humanité qui conditionnent qui nous sommes. Point barre. Ensuite, on va évidemment retrouver nos expériences passées, celles où on a commencé à construire nos blessures internes, tu sais, celles où on a été trahi, rejeté, humilié, et qui ont créé notre réalité d'aujourd'hui. Il va y avoir évidemment tout ce qui est injonctions et croyances, comme le fait d'être vulnérable qui rend faible. Et enfin, je terminerai sur le gros du dossier qui concerne les peurs. Et l'une des peurs principales que nous rencontrons tous et toutes, c'est la peur de ne pas être aimé. Je tiens à rappeler qu'on est des êtres sociaux et que notre lettre motive au quotidien, c'est de baigner dans l'amour. Et on a envie que tout le monde nous aime et surtout que personne ne voit que nous avons des ombres à l'intérieur de nous, des parts qui sont pas du tout gratifiantes. J'ai envie de dire que c'est humain, mais j'ai aussi envie de rappeler par cet épisode qu'il est temps qu'on déconstruise tout ça. Et j'ai juste envie de vous demander, la dernière fois que vous avez été touché par quelqu'un, est-ce que c'est par sa perfection ? Par le fait qu'il a une vie où il n'y a pas d'aléas, où ses émotions sont totalement constantes, où ses facettes sont impeccables, telle une bonne élève à l'école, qui a tout le temps que des 20 sur 20 ? Ou est-ce que c'est par justement son imperfection, tous ses reliefs, toutes ses galères, où vous vous êtes senti relié à cette personne ? Parce qu'en fait, à force de rejeter des parts de nous, déjà un, on rejette les parts des autres, mais surtout, on rentre. en plein dans cette dévalorisation. On va commencer à se freiner en termes d'action, en termes d'ambition, en pensant que ça va être soit trop, soit pas assez. Comme s'il y avait un curseur sociétal qui nous indiquait que ça c'était faisable, ça ça l'est pas. Et à force, ça va nous fatiguer émotionnellement de lutter en permanence contre des parts de nous. Comme si cette polarité en nous elle avait pas lieu d'exister. Et j'entends très souvent dans mes accompagnements « Mais je me bats contre cette part ! » « Mais arrêtons de nous battre ! » « C'est épuisant ! » Acceptons d'avoir toutes ces facettes en nous. Celle qui est ambitieuse et arrogante. Celle qui est en colère et même parfois violente. Celle qui est flémarde, qui a envie de rien. Celle qui est jalouse, qui se compare, qui se trouve pas assez. Celle qui est dépendante, qui a besoin d'aide et qui est même parfois honteuse. d'avoir besoin d'un soutien émotionnel. Relions-nous à ce qui se passe en nous. Et pour faire le point avec les épisodes précédents, le fait de refuser de vivre, de ressentir, de conscientiser les différentes parts de nous, ça fait qu'on se montre qu'à moitié. Et du coup, on attire des gens qui nous voient avec un regard totalement biaisé. J'ai en tête différentes personnes qui au quotidien, quand on les voit, semblent être tout le temps joyeux, en forme, absolument pas dans l'anxiété. Mais dès qu'il arrive un pépin, je peux vous dire que tout vacille. Le but de ne pas véhiculer une de ces facettes, c'est de se protéger. De se protéger justement de ce fameux rejet, de ces fameux effets négatifs et néfastes qu'on nous a vendus. Et malheureusement, c'est ça qui crée des relations. toxiques parce que on a mis à disposition une version de nous qui n'est pas complète on a presque idéaliser une version de nous et quand arrive la réalité et bah tout déchante forcément à force de refouler ce qu'on ressent un moment donné ça ressort violemment donc les conséquences de refuser de voir qui nous sommes en plein sont multiples et surtout peuvent aller très loin. A force d'être dans le déni de soi, on finit par passer à côté de sa vie, passer à côté de relations importantes, passer à côté de projets qui comptent, juste parce qu'on n'a pas envie de montrer aux yeux des autres qu'on ne serait pas comme la société a envie de nous façonner. Alors maintenant j'ai envie de vous dire Et à mon humble niveau, bien évidemment, comment on fait la paix avec ces différentes parts de soi ? La première chose, et s'il y a bien une chose que vous devez retenir, c'est d'en prendre conscience. De prendre conscience que oui, vous rejetez des parts de vous. Et moi encore, ça m'arrive de rejeter la part de moi qui est dans le contrôle, voire la dictature. Parce qu'elle m'épuise cette part, mais cette part, elle veut me protéger de quelque chose. Et si je suis toujours en lutte contre elle ? en train de lui dire tu ne devrais pas être là, tu m'ennuies pour pas dire autre chose, tu me bloques, tu me limites. Je ne mets absolument pas de la conscience sur ce qui se passe. Donc la première chose, prendre conscience que nous sommes des êtres faillibles, des êtres faits de polarité, d'ambivalence intérieure et que ce n'est pas un mal. Ensuite la seconde chose, c'est comprendre le rôle de ces différentes parts. comprendre que derrière chaque partie de nous, il y a une intention positive, même quand on les juge négatives, que derrière ces parts, il y a des protecteurs, il y a des parties qui sont là pour faire en sorte que l'on ne vienne pas souffrir encore. Je vous parlais des différentes causes et des parts. Si vous avez déjà des expériences passées où vous avez souffert, il y a des chances que vos parts, qui ne sont pas très reluisantes, se manifestent. La jalousie, par exemple. elle vient parler de votre confiance en vous, pas de votre confiance en l'autre. Votre colère, elle vient pas parler de ce qui vous révolte dans le monde, elle vient parler des limites en vous que vous n'avez pas su poser ou identifier. Et en fait, le fait de travailler avec ses parts, d'observer ce qui se passe pour elle et de quoi elle nous protège, ça nous permet tout simplement de restaurer un dialogue, de ne plus être dans la séparation. Avec nous-mêmes, mais d'être dans l'union. Et je sais que ce n'est pas un travail facile, parce qu'on nous a tellement appris à rejeter des parts de nous, à être sages, à être conformes, à se contenter, que dès qu'on va dépasser le cadre familial, sociétal, on va penser que ça y est, on est hors la loi. Donc je nous invite tous et toutes vraiment à travailler sur ces parts. Je vous parle très régulièrement de cette méthode que j'utilise dans mes accompagnements et que j'adore utiliser même pour moi-même, qui est l'IFS, l'Internal Family System. Je rappelle son principe de nous voir comme un être multiple, comme un être avec des sous-personnalités, pas simplement un être linéaire, mais plutôt un être riche de plein de facettes. Et une fois qu'on va aller dialoguer avec nos parts sans les juger, mais plutôt avec de la curiosité, de la compassion et le courage d'aller à leur rencontre, ça va changer la donne. Parce qu'à partir du moment où on commence à réintégrer nos ombres, on commence à normaliser et à accepter nos facettes. Et plus on commence à dialoguer avec elles, à les comprendre, moins elles ont d'impact. Parce que ce qui nous pose problème, c'est quand nos parts d'ombre prennent le contrôle lorsqu'elles se mettent au volant. Alors que si on a de la curiosité pour elles, plutôt que de les rejeter, elles ne vont pas venir frapper avec une masse à notre porte. L'autre piste que je pourrais vous donner, c'est vraiment d'essayer de mettre de la compassion sur ce qui se passe en vous. On aime bien dire qu'il faudrait se parler comme à sa meilleure amie. Mais il ne faut pas confondre compassion et complaisance. Donc si on avait déjà la sincérité de reconnaître ce qui se passe en nous et de dire ça j'ai plus envie de le nourrir parce que c'est pas comme ça que j'ai envie de fonctionner au quotidien, que ce soit avec notre violence, avec notre jalousie, avec toutes nos parts d'ombre, et ben c'est tout à notre honneur. Si par contre on va avoir quelqu'un en face, et je pense que vous avez autant d'exemples que moi, qui va être dans la complaisance, dans le « oh mais ça va, c'est pas si grave » , ça ne fait avancer personne. Et moi personnellement, ma croyance là-dessus, c'est que si on aime les gens, on ne leur dit pas ce qu'ils veulent entendre, on leur dit ce qu'ils ont besoin d'entendre. Eh bien ça vaut pareil pour votre autocompassion. Parlez-vous comme à une amie sincère. Parlez-vous comme à une amie qui est dans la justesse. Et parfois, être dans la justesse, c'est savoir dire des choses difficiles. C'est pas toujours caresser l'autre dans le sens du poil. Parce que comment on fait pour... accepter qui on est, et bien c'est oser se regarder en face. Même quand c'est inconfortable. Oser exprimer qui on est. Oser dire oui, effectivement, j'ai été cette personne. Oui, je suis en capacité d'être manipulatrice. Oui, je suis en capacité d'être jalouse. Mais en fait, ça ne vous définit pas. Et je crois que c'est vraiment ça qu'il est nécessaire de comprendre. C'est que ces comportements, ces mécanismes, ces émotions, ça n'est pas vous. Ce ne sont que des... part de vous, ces ombres, ces parts de toi, elles ne définiront même jamais qui tu es. Ce ne sont que des facettes. Et ne pas les reconnaître, c'est se couper d'une partie de soi, c'est se couper de l'opportunité de se connaître vraiment et de pouvoir aller en profondeur dans la compréhension de soi et donc du coup dans l'accueil de tout le potentiel qu'on a à offrir au monde. En acceptant d'avoir une ombre agressive, brutale, violente, on accepte tout autant sa lumière qui protège, qui s'affirme. En acceptant d'avoir une ombre qui manipule, qui contrôle, qui ment, qui cache, on accepte la lumière, d'être persuasif, d'être empathique, d'avoir une intelligence relationnelle. En acceptant d'avoir une ombre possessive, qui cherche à contrôler l'autre, qui est dans la dépendance affective. On met aussi en avant la lumière sur notre attachement profond, sur notre loyauté, sur notre engagement. En acceptant d'avoir une ombre plus dépressive, on accepte aussi la lumière, d'avoir cette capacité à plonger dans l'introspection, dans la profondeur de soi. Aucune de nos parts d'ombre n'est mauvaise en soi. Ce sont simplement des signaux que quelque chose demande à être transformé. Et en les regardant avec curiosité au lieu de les diaboliser, on peut en faire des forces puissantes et alignées. Parce qu'en reconnaissant ces parts qui semblent destructrices, ingrates, on reconnaît aussi l'autre facette. Alors je vous invite à vous demander là maintenant, quelles parts de vous vous rejetez encore ? Quelles parts de vous vous jugez ? Quelle part de vous vous fait peur ? Quelle part de vous vous refusez de montrer à l'extérieur, que vous enfermez comme un chien enragé dans une cage, pour que vous puissiez prendre un moment, pour tout simplement poser la question à cette part ? Qu'est-ce que tu as à me dire ? De quoi tu viens me protéger ? De quoi tu as peur pour moi ? Prenez vraiment ce recul de vous dire que votre être, au départ, il est pur, il est juste, il est amour. Alors dit comme ça, ça paraît peut-être très pieux, mais toutes les couches que vous avez rajoutées autour... Elles découlent de vos conditionnements, de votre mental, de vos peurs. Et je ne dis pas qu'elles n'ont pas lieu d'être. Je dis simplement qu'on peut apporter de la clarté et de la compréhension dessus. Pour pouvoir ensuite nourrir ce qui est juste pour nous. Ce qui ne veut pas dire que certaines personnes ne viendront pas réactiver des parts d'ombre et qu'on ne se remettra pas en colère et qu'on ne cultivera pas d'autres parts qui ne sont pas dans le monde. Cui-cui les petits oiseaux, tout va bien. En conclusion... Je voudrais vous rappeler que personne n'est tout noir ou tout blanc, que la vraie liberté commence lorsque l'on accepte totalement qui l'on est. Parce que lorsque l'on accepte totalement qui l'on est, on est beaucoup plus tolérant envers les autres, on est beaucoup plus ouvert à ce qui se passe dans le monde, à ce que vive chaque personne, et aussi, on est beaucoup plus ouvert à se réinventer. Une fois que vous avez accepté que vous n'êtes pas l'être parfait que vous avez prétendu être pendant des années, même inconsciemment, et bien vous tombez de votre piédestal. Mais c'est une bonne chose. Ça veut dire que vous n'œuvrez plus depuis un espace de recherche de perfection, de fantasme et d'utopie, mais plutôt depuis un espace de reliance intérieure. Je suis toutes ces facettes. Je suis ce contenant à toutes ces personnalités. Et je choisis d'agir avec un tel ou un tel. Et si vous avez des parts de vous qui ne vous sont pas agréables, pas confortables, cherchez à aller les comprendre, à les connaître, à les inviter avec curiosité dans votre cœur, parce qu'elles ont, et je le répète encore une fois, une intention positive. Sauf qu'elles ne sont peut-être pas à leur juste rôle. Et c'est là qu'il y a vraiment un trésor à aller chercher. Alors j'ai envie de vous demander... pour cet épisode, quelles sont les parts de vous que vous avez du mal à accepter ? Et comment vous pourriez davantage les comprendre, les reconnaître, plutôt que de les rejeter ? Dans le prochain épisode de ce podcast, vous écouterez l'échange que j'ai eu avec Charles Davoine. Et vous allez voir qu'on va aller... dans ses parts d'ombre. Et c'est pour ça que je tenais à faire cet épisode avant de vous diffuser l'épisode du haut, pour que vous puissiez avoir vous aussi un regard sur vous-même, que vous soyez homme ou femme, puisqu'on va parler principalement de masculinité, mais j'ai envie de dire que c'est un sujet qui vient toucher principalement notre humanité. Si cet épisode, si, que vous venez d'écouter vous a fait réfléchir, vous a permis de voir les choses sous un autre angle, n'hésitez pas à me le dire, que ce soit en commentaire sur Apple Podcasts ou Spotify, ou que ce soit par les réseaux sociaux, eh bien ce sera avec grand, grand plaisir. Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine, et en attendant, belle réflexion à vous. Je vous embrasse.

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