- Speaker #0
Bonjour !
- Speaker #1
Bonjour tout le monde !
- Speaker #0
Bonjour Azif !
- Speaker #1
Ça va Sébastien ?
- Speaker #0
Ça va très bien !
- Speaker #1
On a parlé une demi-heure avant.
- Speaker #0
Nous sommes échauffés. Pour ceux qui nous écoutent et qui n'ont pas la vidéo, on a fait une gestuelle qui représente le sujet du jour, qui va se porter sur la tête, la face. On a fait un canal de notre tête.
- Speaker #1
Voilà, on a mis nos deux mains sur nos têtes, pour pas que ça semble bizarre, et on a essayé de traduire littéralement ce que voulait dire Hugging Face en langage corporel.
- Speaker #0
Voilà, donc nous sommes des mimes de génie, je trouve.
- Speaker #1
On n'a rien à faire, surtout. On essaie d'être original à chaque début de vidéo, mais en fait, ça tombe à l'eau. Mais du coup, on va parler de Hugging Face. On en a parlé brièvement. Sébastien, c'est vrai que moi de mon côté, je voyais quelques articles ou quelques références à Hugging Face sans jamais creuser davantage. Mais du coup, tu vas nous en parler un peu plus en détail avant de passer ensuite à des sujets tels que Salesforce, tels que des licenciements au sein de Salesforce et peut-être quelques anecdotes sur l'actualité IA du moment. Mais on va commencer par Hugging Face du coup. Ouais,
- Speaker #0
donc Hugging Face. petit résumé pour ceux qui ne sont pas allés encore sur le sur ce fameux site alors une face c'est 99% des gens parce que c'est un peu spécialisé c'est comme si je te disais youtube youtube on avait tous les jours des gens normalement constitué n'ont pas besoin d'aller sur le kit donc voilà et c'est comme une fesse qui fait ça non droit c'est le bazar où tu peux poser tout un tas de choses techniques à disposition des gens. Et là on va s'intéresser tout particulièrement à une nouvelle interface qu'ils ont lancée justement Rogniface, c'était le bazar. Donc historiquement, il y a quelques semaines encore, tu pouvais tester des modèles AI open source qui étaient disposés comme ça sur Rogniface avec une interface bordélique. Il fallait vraiment savoir ce que tu fais, il fallait savoir ce que tu cherches surtout, pour pouvoir mettre la main sur ce qui t'intéresse.
- Speaker #1
Donc à la base, Greenface c'est une communauté de personnes qui ont en commun cet intérêt poussé sur des sujets liés à l'intelligence artificielle et qui vont partager un maximum d'informations, dont des codes sources pour pouvoir jouer avec eux. les différents outils d'intelligence artificielle sur une interface commune et à disposition d'un maximum de personnes.
- Speaker #0
Donc IA ou pas IA, c'est vrai que c'est par défaut maintenant de base, vu que la plateforme Cyprès c'est devenu vraiment un lipo de modèle IA, mais bon ça existait quand même avant justement l'événement de tous ces modèles. Donc maintenant ils ont créé une interface qu'on appelle Space. donc c'est RUGIN FACED SPACE, où tu as vraiment tout. Je ne sais pas si c'est tout, mais en tout cas, tu as énormément de modèles AI open source que tu peux tester comme ça, de chez toi, sur ton ordinateur, sans passer par les produits des personnes qui éventuellement auront créé. Par exemple, un exemple, comme le dit la fameuse citation, de notre génération. On sait qu'OpenAI a un modèle GPT qui n'est pas open source, qui est propriétaire. Donc, pour pouvoir communiquer avec tous les GPT, tu dois obligatoirement aller sur sa GPT. Ça, c'est sûr.
- Speaker #1
Voilà.
- Speaker #0
Donc, maintenant, un modèle open source comme celui qui a développé maintenant le bien nommé, enfin le renommé DeepSeek. DeepSeek a fait toute sa pub parce que c'est open source. Et donc tu vas retrouver le modèle de DeepSeek sur Hugging Face. Tu vas pouvoir le jouer tout seul sans forcément aller sur le site DeepSeek.
- Speaker #1
Après je ne sais pas si c'est... Il faudrait creuser un peu, on ne va pas non plus faire les enquêteurs mais... Est-ce que c'est un membre de l'équipe DeepSeek qui a mis à disposition justement cet outil-là directement sur Greenface ? ou c'est un intermédiaire qui en anonyme va publier ce sujet ? Non,
- Speaker #0
c'est vraiment les sociétés en question. Parce que de toute façon,
- Speaker #1
c'est open source.
- Speaker #0
Donc c'est vraiment leur mentalité, c'est leur credo de toute façon. C'est pas un leak, on va dire. C'est pas un leak de données, c'est pas un truc illégal. C'est de l'open source, donc c'est fait pour.
- Speaker #1
Alors je voyais justement DeepSeek, je voyais également Mistral, mais j'ai l'impression qu'il y a quand même un bon nombre de personnes qui viennent de Chine pour publier justement ces nouveaux outils. Je vois Alibaba, je vois Tencent, en fait j'ai l'impression qu'il y a quand même la bibliothèque qui est pas mal fournie en contenu provenant de... de codes provenant de Chine principalement ou de sociétés chinoises ou tout simplement d'experts chinois. Et on a moins de contenu américain qui, pour le moment, c'est assez marquant finalement. C'est assez frappant de voir qu'on a vraiment des solutions propriétaires qui font beaucoup parler d'elles et qui sont ancrées dans une région donnée, à savoir les États-Unis, et d'autres qui sont littéralement open source. qui sont une majorité de contenus en provenance de sociétés open source, en majorité chinoises, mais on a également Mistral, qui est le plus connu en Europe, si ce n'est le seul en fait. Et pour moi, c'est assez marquant de voir finalement que le partage et l'open source, c'est vraiment quelque chose qui est surreprésenté par la Chine et on va dire de manière peu significative par l'Europe. Et pour aller vers des solutions vraiment cloisonnées, là, on va plutôt voir au niveau des États-Unis. Donc, on ne va rien voir sur Hugging Face. Mais en revanche, il va falloir payer pour accéder aux outils américains. Open AI, Cloud, non, quoique. Ce sont les deux exemples que j'ai en tête. Mais par exemple, là, je ne vois pas l'IAMA, qui est le LLM mis en place par la société Meta sur Hugging Face. Et je vois... beaucoup de contenus hors Etats-Unis sur Hugging Face au final, qui sont libres de droits, on va dire. Non.
- Speaker #0
Il y a ma... Je ne sais pas. On va faire un tour sur mon écran, on va regarder ça vite fait. En tout cas, moi, je le vois, mais qu'il n'a pas été publié par Meta. Bon, je ne sais pas pourquoi.
- Speaker #1
C'est peut-être un intermédiaire en anonyme qui a publié ça. C'est peut-être un leak, comme tu en parlais.
- Speaker #0
C'est possible. Je vois tout.
- Speaker #1
À la base, j'étais sur Hugging Face. .co.spaces Donc là, voilà. On a Chat with Janus, qui est la nouvelle version de DeepSeek. Donc on le voit bien ici. C'est un membre de DeepSeek qui l'a publié. On a Quen aussi, qui est un concurrent. Mistral AI. Et on a, du coup, juste sous la barre de recherche, on a une manière de filtrer un peu les résultats. À savoir, est-ce que l'on cherche un outil qui nous permet de générer des images ? Donc on en a un certain nombre. On peut générer des vidéos. ou du texte, ou de la traduction, ou de la synthèse, ainsi de suite. 3D modeling, object detection, là ça dépasse l'entendement, j'ai jamais vu ça. C'est une première. Il y a la data visualisation aussi, voice cloning, ça devient inquiétant. Oh là là, ça n'en finit pas. On se découvre en même temps que vous, ça n'en finit pas. Character animation, non mais qu'est-ce que c'est que ça ? Mais au final, c'est ça qui est assez frustrant. C'est surtout pour... Il y a un objectif d'usage, mais non commercial, il faut le préciser. Et j'ai l'impression que quand même la majorité ou la masse des utilisateurs se dirigera plus vers des solutions payantes parce qu'elles sont ergonomiquement, j'ai l'impression, plus accessibles. Là où une personne curieuse par nature et qui aime bien fouiner un petit peu sur les différentes possibilités. va aller dans des espaces de type Hugging Face pour aller tester et comparer des outils les uns avec les autres. Même si l'interface ne fait pas forcément plaisir à voir au début. Tu vois, il y a beaucoup d'informations, on a du mal à repérer ou à identifier l'endroit où on va mettre des prompts, par où est-ce qu'on commence, etc. C'est assez compliqué, on va dire, pour des personnes lambda. Et je peux comprendre qu'ils se dirigent vers des solutions gratuites en apparence. avec le gratuit tel que OpenAI le propose et Cloud, mais évidemment limité, et vont vite finalement se laisser tenter par la version payante, comme ce fut mon cas au final. et je découvre Hugging Face, je vais peut-être tester de temps en temps, mais le plus clair de mon temps, je le passerai soit sur Cloud, soit sur GPT. Mais c'est intéressant.
- Speaker #0
Oui, bien sûr. Bien sûr, c'est parce qu'on a... À mon sens, Hugging Face, ce n'est pas un cas d'usage, ce n'est pas pour les particuliers. En plus, il faut voir ça sur les chatbots aussi. Est-ce que tu peux couper ton partage d'écran, s'il te plaît ? parce que ça va être... C'est bon. Il y a aussi la puissance des chatbots, par exemple, de GPT et Cloud. C'est-à-dire, certes, il y a le modèle, mais aussi toutes les features annexes qui viennent avec ce chatbot. Donc tu peux créer des projets, tu peux créer des custom GPTs. Voilà, c'est un ensemble de chatbots, c'est-à-dire que l'ensemble de features qui vont être couplées au modèle de base. Alors que là, sur Hawking's Pagging, c'est juste le modèle de base que tu vas pouvoir interroger. Et tu vas l'utiliser pour une seule fonction à chaque fois. Parce que chaque modèle, en fait, c'est des modèles spécialisés qui ont une seule fonction à chaque fois. Alors attention, c'est pas totalement gratuit non plus sur Uniface, parce qu'en gros, tu as des crédits limités par jour. Ça t'amène au moins de les tester et d'avoir quelques requêtes. Donc par exemple, je sais que maintenant, dans la création de contenu, c'est très demandé. la possibilité de retirer le fond d'écran des images, des montages, des vignettes YouTube, etc., au lieu de payer un outil qui va te permettre de le faire, tu peux directement utiliser un modèle spécialisé pour ça sur Geekspace, gratuitement, tant que tu as des crédits quotidiens. Au lieu de payer un abonnement, tu vas te demander des crédits de 5 dollars par an. par 10 photos par exemple, tu peux utiliser directement ce que tu veux. Et il y a ça, pour ceux qui connaissent le site, pour quelques requêtes, pour quelques besoins spécifiques, ponctuels, c'est très pratique. Le deuxième cas d'usage, c'est plutôt pour nous, pour ceux qui veulent créer des applications, en fait tu peux choisir, tu peux, tu peux, imaginons tu veux créer une application, vas-y, je ne sais pas, de liste de courses, de ce que tu veux. Attention,
- Speaker #1
ceci n'est pas un événement de business.
- Speaker #0
Si tu veux créer une application de liste de courses qui viendrait par exemple, au final, un peu de reverse en fait, tu te dis, cette semaine, tu suis un régime spécifique, soit parce que tu as un besoin pour ta santé ou soit parce que tu essaies de perdre du poids ou alors de gagner du muscle. Donc, tu as un besoin pour ta santé. Tu as un régime spécifique. Tu as des recettes en tête que tu dois faire. Tu mets des recettes dans ton application. L'application va faire du rétro-engineering de recettes pour créer ta liste de courses. Je veux manger un bœuf bourguignon. L'application va te dire, dans ce cas-là, tu vas acheter 300 grammes de noix, les carottes, les légumes. les os et tout ça. Et donc la liste de courses va se créer toute seule par rapport aux recettes que tu veux manger.
- Speaker #1
Oui mais ça n'existe pas déjà ça ?
- Speaker #0
On sait rien !
- Speaker #1
Possible ! Ah ouais,
- Speaker #0
du rétro-générique dans un de vos sets !
- Speaker #1
Ou alors j'ai mal compris, mais je sais pas, si tu passes simplement sur Perplexity par exemple, et que tu poses ce genre de questions là... Il peut réunir les éléments demandés assez rapidement.
- Speaker #0
C'est vrai. Ah oui, dans les trucs marmiteaux, etc. D'accord. Mais dans ce cas-là, tu dois faire recette par recette.
- Speaker #1
La recette ?
- Speaker #0
Je pense que... Bah oui, tu dois faire recette par recette. Tu te dis, vas-y, comment je fais un clafoutis ? Chez le clafoutis, tu as la recette. Et du coup, dans la recette, tu as la liste des ingrédients.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Déjà, tu perds du temps. Du bien, c'est bon. Il faut faire ça par recette. Alors que toi, imaginons que tu crées une application. Tu dis, vas-y, Clafoutis, tu marques Clafoutis, et tac, t'as un petit truc qui charge, et tac, tac, tac, tac, tac, tac, tac, dans ton application de prise de note, par exemple, ou dans l'application de recette, ou de liste de course, tu as tous les ingrédients qui apparaissent, et que tu vas pouvoir aller acheter. Et cette liste, en fait, s'incrémente à chaque recette que tu mets.
- Speaker #1
Tu veux dire qu'elle se met à jour ?
- Speaker #0
Bref.
- Speaker #1
d'accord ok ok je comprends bien tu balances directement 5 plats
- Speaker #0
5 gâteaux, je ne sais pas, et tu as une liste de courses.
- Speaker #1
C'est intéressant.
- Speaker #0
Il m'a dit, toi, Aziz ou Sébastien, maintenant, tu veux créer cette application. Dis comment je vais faire. Est-ce que je crée un modèle AI pour analyser toutes les recettes, moi-même, ou alors, il y a déjà un mec qui a créé ça en open source, que tu vas dans Regin Space, tu recherches ingrédients. ça se trouve il y a déjà cette fonction là. Et donc en fait ce que tu fais, c'est que toi, ton application, tu ne crées rien, tu crées juste l'application, tu crées l'interface visuelle, tu crées le moyen pour que l'utilisateur interagisse avec le modèle. Et toi en fait ce que tu vas faire, tu vas juste appeler un API le modèle en question open source. Tu vas sûrement payer de la consommation, mais tu vas facturer cet abonnement on va dire... 10 euros par mois par utilisateur. Et en fait, tu ne fais rien. Toi, tu deviens juste le créateur du UX. Et tu vas appeler justement le modèle open source qu'il y a derrière pour créer la fonction.
- Speaker #1
En fait, du coup, ce que tu expliques, c'est qu'il faut simplement avoir la bonne idée et les connaissances en termes du UX design et aussi un peu technique pour pouvoir appeler cet API open source et commercialiser, lancer ce nouveau projet. produits auprès des utilisateurs
- Speaker #0
Je suis sûr qu'en fait ça existe déjà, tous les sites de services AI qui ont une fonction, par exemple Remove Background
- Speaker #1
J'en ai vu pas mal Il y a Qt AI aussi que j'ai vu il y a quelques jours Je dirais Qt AI et apparemment il te le pousse énormément comme étant ce outil AI qui permet de générer des réponses hyper
- Speaker #0
cool je pense pas que ce soit faut que je creuse mais ça m'étonnerait vu que c'est arrivé très rapidement que ce soit une solution partie de zéro tu vois en fait tout des barrages de solutions comme ça imagine les applications voici qui permettent c'est assez tendance aussi ce truc là les
- Speaker #1
applications qui permettent de créer sans photos professionnelles à partir de dix photos c'est bien ça j'aimerais bien le faire mais c'est ça c'est vrai il ya des affaires pas et je vais vraiment dit ça parce que je comptais le faire pour mettre à jour ma photo linkedin Et du coup... Oui, je demanderais à l'IA d'en rajouter un peu ici, si c'est possible. Mais pour ceux qui ne nous voient pas, je disais qu'ils me rajoutent un peu de volume capillaire. Mais voilà, ce que je voulais dire, c'est que j'avais regardé un site internet qui faisait ça. Ce n'est pas très cher, mais d'ores et déjà, c'est payant de pouvoir générer des photos professionnelles à partir d'un certain set de photos réelles. Et ouais, je comptais faire ça. Et apparemment, les photos professionnelles générées par IA, elles sont de moins en moins perceptibles, je trouve. Et c'est ça qui les rend intéressantes. C'est-à-dire qu'on voit... Quand on essayait de générer une photo, une illustration via ChatGPT, c'était grotesque, c'était horrible. Là, des photos professionnelles, clairement, on a moins l'impression que c'est graphique, en fait, dans le sens où on a moins à faire un avatar de jeu vidéo. C'est vraiment... proche vraiment d'une photo authentique. Et c'est intéressant que tu prennes cet exemple-là vu que j'étais là-dedans il y a quelques jours.
- Speaker #0
Ouais, parce qu'en fait, t'as plein de petites applications qui se lancent comme ça, avec des fonctions, tu sais, très, très loin de la matière. Mais en fait... Qu'est-ce qu'on attend ? Qu'est-ce qu'on attend ?
- Speaker #1
Non, mais en tout cas, c'est intéressant de voir comment... Merci d'avoir expliqué. comment Hugging Face, en tout cas quel était l'intérêt et les objectifs de Hugging Face, quel type de communauté ça attirait, et pour quel type de besoin, et pour quel type d'usage de façon générale. Donc merci pour ces détails-là. Moi de mon côté, c'est vrai que j'ai pas grand-chose à se dire, j'étais plus à l'écoute et dans le ressenti et dans la réaction sur Hugging Face, mais c'est vrai qu'à partir de maintenant... Je me pencherai davantage sur les nouvelles infos avec Inkface. Je pense que je testerai quelques éléments aussi. Et peut-être qu'une idée émergera pour sortir un nouvel outil, une nouvelle interface web que je revendrai à partir d'un nouvel appartement à Dubaï. Je ne sais pas. Oui, oui, je me projette très loin. Je vais très loin. Je rêve beaucoup. Mais voilà, en tout cas, c'était super intéressant. Je n'ai pas trouvé de transition pour parler de l'autre sujet. Donc on va faire une transition manuelle, voilà, comme ça.
- Speaker #0
Manuelle.
- Speaker #1
Voilà, c'est ça. Tu crées un effet visuel post-production. Le dossier,
- Speaker #0
monsieur. Licenciement.
- Speaker #1
Chômage. On est sur BFM, ça y est,
- Speaker #0
on est passé sur BFM.
- Speaker #1
Alors, il se trouve que l'année dernière, je crois au même moment, en février 2024, Salesforce avait annoncé des licenciements, des milliers. Et il se trouve qu'en début de semaine, Salesforce annonce aussi des licenciements, des milliers, et qui concrètement... indique que ces licenciements, que la raison de ces licenciements, c'est que concrètement, des agents, que c'était des consultants, on va dire, classiques, des experts Salesforce classiques qui sont licenciés, pour faire appel à des experts IA qui vont développer des outils qui assumeront des tâches d'experts classiques. Quand je dis experts classiques, ça peut être, je ne sais pas, administrateurs Salesforce, business analyst, etc. Donc des agents IA qui assumeraient cette responsabilité-là ou ces activités-là. Et ces mêmes experts IA, donc des experts humains, des experts IA, une fois la tâche accomplie et le produit livré, j'imagine, vont être peut-être poussés à la porte ou alors ils vont devoir renouveler de nouveaux produits au sein de Salesforce. Mais les licenciements annoncés, concerne des licenciements de consultants Salesforce dits classiques, des administrateurs, des business analysts, des consultants formateurs, parce que la direction de Salesforce estime qu'avec l'arrivée des agents IA, et notamment du développement du produit AgentForce, qu'ils pourront mettre en place des robots littéralement qui pourront assumer le même type d'activité. Voilà ce qui annonce une super... Bonne nouvelle pour les professionnels de Salesforce en devenir, je pense aux juniors notamment, qui devront absolument se positionner, se spécialiser très rapidement s'ils veulent se faire une place dans le marché de Salesforce. Pour nous qui avons entre 5 et 10 ans d'expérience dans Salesforce, on a, je pense, notamment en France et en Europe, encore un peu de marge avant de voir les impacts. On a encore un peu de marge devant nous avant d'être touché par ces impacts-là en termes de... de responsabilités assumées, de remplacements. Mais c'est sûr que si on reste immobile ou spectateur de ce qui arrive de façon générale dans l'IA, et plus spécifiquement dans Salesforce, avec Asian Force, si on reste spectateur d'ici la fin de l'année, je pense, voire début 2026, voilà, au doigt mouillé. Je n'ai aucune statistique pour appuyer médien, mais au doigt mouillé... on est dans la merde à la fin de l'année ou en 2026 si on reste reposé sur nos acquis.
- Speaker #0
De toute façon, comme dans toutes les grosses boîtes tech, il y a des licenciements, des barrages régulièrement. On est habitué, ça me surprend encore qu'il y ait des gens qui jouent un peu les choqués tout le temps. C'est vraiment dommage pour les gens. De toute façon, après, on est aux Etats-Unis. Les Etats-Unis, ils... une heure, on y retrouve un poste comme ça en quelques semaines. Bon, ça va vite, ça va très vite. Pour ce qui est de nous, je suis d'accord avec toi. Après, je pense qu'on n'en parle suffisamment ici. Franchement, je n'ai plus rien à ajouter sur ça. Franchement, il ne faut pas rester immobile.
- Speaker #1
Oui, après, concrètement, c'est vrai qu'on passe souvent le même message, mais concrètement, c'est se former au module AgentForce sur Trinet pour commencer, c'est rapide, c'est gratuit, il faut juste s'y mettre. Juste ça déjà, histoire de mettre un peu les pieds là-dedans, même si on n'a pas d'objectif précis, c'est déjà pas mal. Après derrière, il faut attendre que les projets commencent à...
- Speaker #0
Il faut attendre qu'AgentForce aussi s'améliore, parce que bon, tout le monde se plaint d'AgentForce sur la FAQ de Salesforce. Ce n'est pas un jour en plus, quand tu poses une question, je ne sais pas dans quelles régles on est.
- Speaker #1
C'est vrai que lorsque...
- Speaker #0
Après comme ça, tu pétilles. Donc l'autre,
- Speaker #1
ils ont un... Non, non, en fait, sur Salesforce en tout cas, quand on va sur Trailhead ou même sur le site officiel de Salesforce, tu as tout de suite un pop-up Igenforce. Tu peux converser avec un chatbot Igenforce. Et c'est vraiment pas autant. Pour moi, c'est un chatbot classique en fait. Il va te donner des réponses suggérées, des liens de redirection finalement sur des pages statiques. dans lequel tu as des gros pavés d'informations et tu te débrouilles comme ça. Non, clairement, je ne comprends pas pourquoi ils ont poussé AgentForce sur le site officiel si derrière ça donne des expériences utilisateurs aussi catapultées.
- Speaker #0
C'est la course, c'est la course à l'IA. Donc après, c'est la course aussi pour se faire bien voir aux investisseurs. Parce que je me rappelle, il y a quelques temps, AgentForce s'était pris un coup de semence de ses investisseurs pour leur dire qu'ils n'allaient pas assez vite sur l'IA. et depuis à mon avis voilà il met les bouchées double sur le truc voilà c'est la course qui a le premier l'histoire aussi se souviendra que ce soir ça a mis l'heure les jeunes forces chez eux donc entre guillemets c'est la preuve et on a dit
- Speaker #1
des retours qui sont pas fortement top en revanche les retours qui seront se métier dans les prochains mois On va dire que, allez, je me fais un peu l'avocat du diable. C'est normal au début d'avoir des retours hyper négatifs. Mais si derrière, on est dans un modèle itératif, donc l'idée c'est d'améliorer continuellement le produit.
- Speaker #0
Je ne suis pas sûr. Reste avec moi, je suis sur le V2. Tu perds ton rouge. Tu payes une solution. Tu payes la solution. Elle doit être top tout de suite. Alors que ce force l'a créé. Et puis voilà qui... qui fassent des démos comme ça, de manière itérative, pour montrer l'évolution du produit. Oui, d'accord, mais tu ne mets pas en vente une version bêta. Là, les gens se plaignent du prix aussi. On se plaint du prix tout le temps.
- Speaker #1
Après, la version bêta, peut-être qu'elle n'est pas si chère, en fonction des entreprises. Je me positionne à la place d'une grosse boîte qui a déjà cette porte depuis une dizaine d'années. Moi, je dis, bon, 2 dollars la conversation, ok, bon, vas-y. On va déjà essayer de tester cette fonctionnalité-là pour un service donné, dans une zone géographique donnée, on va voir ce que ça donne, et si ça fonctionne bien, on va le déployer ailleurs. On va dire que les coûts sont assez limités, à condition d'avoir bien veillé à réaliser une audit, ou à mettre en place une architecture optimale, histoire d'optimiser les coûts. Et derrière, peut-être que même que Salesforce, j'ai envie de te dire, parce que c'est déjà arrivé par le passé, c'est peut-être pas le prix définitif d'AgentForce en fait. Là, on a 2 dollars la conversation, mais dans un an, ça peut être 5 dollars la conversation et annoncer officiellement l'augmentation de leur tarif.
- Speaker #0
Non, non, non. À mon avis, ça va descendre. S'il y a, ça va devenir de moins en moins cher. Donc, ça va descendre au fil du temps.
- Speaker #1
Ce n'est pas dans la politique d'Open AI.
- Speaker #0
Oui, mais quand tu utilises les modèles par API, c'est de moins en moins cher. Tous les modèles, en fait, sont de moins en moins cher. plus performant. Tout ce qui est AI, ça va devenir de moins en moins. Tout ce qui se passe dans la requête. Par contre, attention, parce qu'effectivement, oui, maintenant on se dit 2 euros la conversation. Oui, d'accord, mais quand tu es une entreprise et que ton service après-vente fait n'importe quoi, tu payes en réputation. Tu payes aussi, imagine, tu dois payer des 2 euros.
- Speaker #1
des dédommagements dans le cas ça va ça peut aller loin j'imagine tout ce que je suis sûr qu'on aura des cas comme ça tu sais pas pourquoi c'est pas moi tu
- Speaker #0
sais pas non seulement ça a coûté 2 euros financièrement ça faisait 2 euros pour que le chat bottes disent de la merde mais derrière
- Speaker #1
Peut-être que tu as un client qui n'achètera plus. Pour moi, les responsabilités seront partagées. Un produit qui n'est pas totalement fini ou quali, et dans le même temps, le client qui a sa part de responsabilité engagée. Est-ce que derrière, il doit s'assurer de son environnement, de ses données, de ses process, de la formation de ses utilisateurs ? Il y a tout ça à prendre en compte. Donc s'il y a, je pense, des erreurs ou des frustrations liées à AgentForce, il ne faudra pas nécessairement ou exclusivement... Faire porter le chapeau à Salesforce, mais aussi aux clients qui l'auront adopté. Après, ça ne veut pas forcément dire que ce sera 50-50, quoi. Ça dépend, c'est au cas par cas. Ouais, ouais, ouais. Mais après,
- Speaker #0
voilà, de toute façon... que ta relation voilà moi je suis je suis l'oreal on sait que l'oreal est un client phare de ces forces et j'ai ça comme ça au hasard par la salle qui en fard ils sont souvent mis en avant on ne veut pas savoir ce que tu penses imagine on l'aurait allumé en place et john force ils sont contents et sont à la pointe demain tu as une dizaine nous allons voir dans moi tu as une dizaine de clients de l'oreal mécontent tu t'as vu ça prévente La perte, alors une dizaine, c'est pas beaucoup pour l'Oréal. Mais au final, ça peut s'accumuler et ça peut construire justement des bad buzz. Ça peut arriver des bad buzz. Ça peut avoir une répercussion sur la perte de la réputation. Dans le cas d'État, quand on le disait, ça peut monter des dommagements, j'en sais rien. Mais au final, c'est pas la faute de l'Oréal non plus. ils ont acheté un outil qu'on leur vend en tant que révolutionnaire voilà tu mets en place ce truc là c'est la faute de la personne je vais jamais le dire ce produit il est pas fini c'est eux ils ont des conférences ouais
- Speaker #1
mais c'est qui qui paye à la fin c'est le client qui a acheté la solution révolutionnaire qui a fait des bêtises encore une fois je reste encore dans ma position de responsabilité partagée et c'est le client forcément qui devra en amont bien étudier la solution ... se rendre bien compte que la solution n'est pas complète ou en tout cas qu'il risque d'y avoir aussi des mauvaises surprises, qu'il faut aussi prendre en considération ce facteur risque. Et forcément, il y a un facteur risque dans toute étude ou dans tout projet. Donc à partir du moment où c'est pris en considération, l'idée c'est de pouvoir absorber ces risques en termes de coûts et de pouvoir avancer tout en considérant, si on considère bien sûr que le produit sera... sera améliorée de façon cyclique. À partir de là, je pense que... J'ai l'impression que les personnes qui ont les épaules solides ou les clients qui ont les épaules solides pour avancer en premier sur Agent Force sont les plus gros. Tu citais L'Oréal, ça peut être les grosses structures, je ne sais pas moi, ça peut être Total Energy, Suez, etc. Ils ont les épaules pour.
- Speaker #0
Ce n'est pas forcément le rôle de Joliet Coman. Est-ce que tu sens que je suis le lien irradié de la liste des vieux ?
- Speaker #1
Oui, j'ai l'impression, oui.
- Speaker #0
Est-ce que tu sens, à mon avis, que c'est fini ?
- Speaker #1
Qu'est-ce que tu fais encore chez Salesforce, en fait ?
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #1
bon, d'accord.
- Speaker #0
Attention, j'utilise... Attention, attends,
- Speaker #1
je vais utiliser ça.
- Speaker #0
Bon, voilà, mais bon. Est-ce qu'on a un troisième sujet ?
- Speaker #1
Tu ne veux pas conclure sur ce sujet-là ? Non, le troisième sujet, c'était quoi ? Ah oui. Non, vas-y, je t'en prie, je te laisse conclure.
- Speaker #0
Il fallait jouer juste effectivement et finir sur ce sujet-là. On commençait sur les milliers de licenciements. et c'est ce mort se marche pas par vague c'est à dire que là ils ont licencié ils vont ils licencient juste après ils ont annoncé quand même des recrutements une centaine et puis en même temps on voit la vague de promotion donc brasse félicitations à vous si vous êtes promu grâce à la thune de vos camarades j'ai été bon voilà Non mais voilà, c'est Salesforce. Quand c'est vous, c'est pas grave parce qu'on embauche. Et puis, félicitations à ceux qui ont gagné le Hunger Games. Bon, ça me fait marrer. Ça me fait marrer un peu. Mais bon. Tous les six mois,
- Speaker #1
c'est comme ça. Tous les six mois, il y a des nouvelles annonces qui arrivent en masse. Pas que sur Salesforce. Il y a Meta aussi qui annonce des licenciements. On comprendra aussi la même chose. Oui, exactement. Et ça pouvait s'accélérer pour aller dans le troisième sujet, ce sera le dernier. Ça pouvait même aller encore plus loin l'année dernière, parce que là, on va prendre un peu plus de recul par rapport à toute l'actualité sur l'IA qu'on avait et les avancées majeures qu'on a eues ces derniers mois, particulièrement l'année dernière. Je lisais très récemment une interview d'un des cofondateurs d'Anthropique, parce qu'on cite Dario Amodelli. Voilà, eh, regarde, eh, ça c'est pas plutôt un montage, c'était Dario. Non, je pense pas. Et il y a le co-fondateur qui s'appelle Ben Mann. Ben, plus loin, Man, et qui révèle qu'ils avaient, en fait, l'ensemble de l'équipe anthropique avait, je lis littéralement ce que j'ai devant moi, une version préliminaire de Claude en mars 2022 qu'ils ont choisi de ne pas lancer publiquement, craignant que cela accélère trop le développement de l'IA. Ils ont fait de l'auto-censure ou de l'auto-sabotage, dans le sens où là, j'ai l'impression qu'on a ouvert les vannes. depuis l'annonce de Stargate en 2022. C'était quand ?
- Speaker #0
C'était quand Chagiputi ? Tu te rappelles ?
- Speaker #1
Je crois que c'était... Ouais, c'était courant en 2022 aussi. Non,
- Speaker #0
je me rappelle plus.
- Speaker #1
Faut demander à Chagiputi. 5,
- Speaker #0
4...
- Speaker #1
Bah regarde, l'article Introducing Chagiputi, il a été publié sur OpenAI, donc site officiel, en novembre 2022. Oui, date de sortie initiale, 30 novembre 2022.
- Speaker #0
et donc claude aurait eu un c'est ça on se vend sorti du 3.5 après c'est logique parce que tu vois tu as dit petit arrivé au grand public avec la version 3.5 d'ailleurs qu'il avait mis ce boss il est passé déjà depuis longtemps sur ce truc là ça on le sait mais d'accord ok donc c'était vraiment à qui sortirait le premier truc exploitable c'est ça mais après j'ai l'impression
- Speaker #1
Oui, ce n'est pas pour des raisons sécuritaires, j'ai l'impression, parce que je pense que c'était une version basique. Ils voulaient consacrer peut-être davantage de travaux supplémentaires, notamment en termes de sécurité. Pour ne pas sécuriser, mais on va dire... Bah si, sécuriser, parce qu'Anthropic, en filigrane, ils ont ce souci-là de sécurité, contrairement à OpenAI. En tout cas, ils communiquent plus là-dessus, chez Anthropic, que chez OpenAI.
- Speaker #0
bah ouais on tropique enfin oui on tropique a déjà notamment pas sur internet déjà et ils sont assez ouvert et très transparent ils ont pas longtemps justement leur leur maître je ne sais plus comment on sort des consoles qui permet d'améliorer les bons je pensais pas ça aussi je pensais à il ya un document justement comment claude en fait rien comment C'est quoi ces bad lines en fait ? Et on s'est rendu compte qu'au final, c'est assez ouvert.
- Speaker #1
Oui, clairement.
- Speaker #0
C'est ouvert sur ce sujet-là.
- Speaker #1
De se dire qu'ils se sont un peu retenus avant OpenAI, ça nous laisse entendre que s'il n'y avait pas eu cette retenue-là, peut-être qu'on aurait atteint l'AGI au mois de mars. Je ne dis ça, je ne dis rien. Je n'ai même pas besoin de pression. Voilà, c'est ça. Je n'ai même pas besoin d'être là. Ça va trop vite. On est saturé d'informations. J'essaie de filtrer. C'est même pas qu'on profite, c'est qu'on est submergé au final. Et là, je le vois, il y a des gens qui commencent à être agacés. Sur LinkedIn, sur leur fil d'actualité.
- Speaker #0
Là, mais je profite de l'air.
- Speaker #1
Ah, dans ce sens-là.
- Speaker #0
On profite de l'air. On n'est pas un égide par un IA. Là, profitons. Profitons parce que dans 5-10 ans, c'est plus pareil.
- Speaker #1
5-10 ans même ? C'est sûr. Pour moi, à partir de 2026, on aura une autre façon de travailler. Non mais parce que tu... Non mais parce que tu vises quoi ? Non, je suis absolument pas qualifié pour parler de ça et pour me projeter encore moins.
- Speaker #0
Voilà, 2026, voilà, 2026.
- Speaker #1
Non, parce qu'attends, au mois de janvier, t'as vu toutes les nouvelles versions qu'on a eues ? Juste au mois de janvier. Alors, t'imagines, sur les 11 prochains mois, ce qu'on aura, et forcément, nous connaissons, on aime bien utiliser des nouvelles versions de tel ou tel outil, voire même des... dépenser 20 euros par-ci ou 20 euros par-là, changer d'abonnement, etc. Je pense que la manière dont on utilise l'IA aujourd'hui sera différente de la façon dont on l'utilise en janvier 2026. C'est ce que je dis.
- Speaker #0
Ça, c'est sûr. Moi, je pensais justement à un truc qui va changer nos vies, qui sera régi par l'IA. Donc, c'est pas 26. Mais dans 5-10 ans, oui, tu auras des villes, je pense, des villes régi par l'IA.
- Speaker #1
On a déjà fait ça avec mon robot. Je serai là avec mon robot Optimus, j'allais dire Optimum, c'est Optimus.
- Speaker #0
Optimus que tu as optimisé de manière optimale, bien sûr.
- Speaker #1
Le consultant bullshit.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
L'habitude, l'habitude. Ah purée. mais lisez un petit peu vous aurez des tournées c'est vrai que là on parle d'Optimus en rigolant mais la robotique aussi avance très vite on en parle moins mais ils avancent très vite il y a des nouveaux robots notamment en Chine je crois que c'est Unitree et il y en a plein d'autres aussi qui ont été mis en avant Et ouais, j'ai l'impression de les voir, ils sont déjà plus agiles, ils se déplacent plus facilement. En termes d'autonomie, ça, ça va être une grosse problématique. Mais il suffit d'injecter des API dédiés à l'IA dans chacun de ces robots ou des agents IA dans chacun de ces robots pour imaginer tout un tas de use cases aussi intéressants que dangereux.
- Speaker #0
Ça va être la folie, ça va être la folie. Est-ce que t'as vu la vidéo de Tesla il n'y a pas longtemps ? où il disait justement que les Tesla allaient de l'usine de production jusqu'au quai de chargement pour être transportés de manière autonome. Franchement, c'est beau à regarder. Il y a tous les véhicules qui viennent se garer, qui attendent. Du coup, c'est con parce qu'en final, j'ai pensé direct. Bon, d'accord, tu gagnes du temps parce que tu n'as pas plusieurs chauffeurs qui viennent mettre les voitures sur les quais de chargement. Donc, c'est un peu rapide. Du coup, tu attends le bateau. bientôt il y aura le bateau les voitures qui sont les voitures qui sont prêtes bon il faut attendre le bateau 3 jours merde ça sert à rien après je pense que cumuler ça doit faire un gain de temps assez intéressant mais ouais c'est impressionnant à voir mais en main d'oeuvre surtout en main d'oeuvre t'imagines en fait je vais jamais penser à ça t'imagines les gens nécessaires à bouger les pièces comme ça non non clairement c'est je ne le fais pas mais bon
- Speaker #1
Encore une fois, c'est hyper intéressant de voir ces avancées-là et de se dire que potentiellement, on sera encore présent, je l'espère, pour voir des gros milestones finalement qui nous permettront de voir potentiellement des robots autonomes ou tout simplement des nouveaux usages qui vont complètement bouleverser nos quotidiens. Là, on se complaît à imaginer des scénarios tous aussi intéressants les uns que les autres. Mais le fait de se dire que... ça pourrait se concrétiser en mois ou en années, ça rend les choses encore plus euphoriques.
- Speaker #0
Après effectivement, j'espère, parce que j'ai rigolé tout d'un coup quand je t'écoutais, parce que tu sais que dans les années 60, on pensait que dans les années 2000, on aurait les voitures volantes.
- Speaker #1
Il y en a qui se déplacent en drone volant, mais après ce n'est pas hyper démocratisé. Je pense notamment aux Emirats arabes unis, ils ont mis en place des taxidrones, c'est-à-dire autonomes, mais je pense que c'est utilisé que par les personnes d'un certain niveau de vie. Donc c'est loin d'être démocratisé, on n'en est pas là. Mais moi ça ne me dérange pas finalement de se dire qu'en les années 80, parce qu'on est issu des années 80, on s'imaginait des voitures volantes dans les années 2000. Ok, ce n'était pas le cas. c'était pas spécialement frustrant, mais là en revanche, il est plus vraisemblable de s'imaginer des choses qui vont venir dans les années à venir, et de les voir se concrétiser, ça revient moins du rêve ou de l'imagination.
- Speaker #0
Là on voit complètement les choses,
- Speaker #1
c'est pas en l'oubli,
- Speaker #0
t'inquiète, il y aura une révolution industrielle dans 50 ans, on voit vraiment les trucs débarquer. Et en fait, là, c'est un peu un avantage d'être dans le domaine de l'IT aujourd'hui, parce que tu vois ce qui se passe. Tu vois vraiment toutes les évolutions qui arrivent. Ceux qui ne sont pas dans l'IT, pour l'instant, l'IA, c'est très loin.
- Speaker #1
Quand je l'explique à mes amis, ils ne comprennent pas l'intérêt de Claude ou de GPT. Il y en a beaucoup qui se plaignent et qui me disent, « Vas-y, arrête de forcer sur le sujet, je ne vois aucun intérêt à ça, etc. » Et derrière, quand je leur donne juste des exemples... ou autour d'un kebab, autour d'un café, sinon ça fait trop cliché. Je leur explique deux, trois sujets et ça commence à les travailler. Ils commencent à réfléchir sur la question et à trouver des usagers intéressants dans leur propre intérêt. C'est aussi pour ça qu'on voit énormément de profils sur LinkedIn de personnes qui sont là pour accompagner les petites entreprises, les PME dans leur transformation IA, etc. Et ils ont raison, ils ont raison. J'en vois beaucoup et honnêtement de mon côté si je pouvais le faire je le ferais. C'est juste que je ne sais pas encore comment m'y prendre. Mais pour moi c'est une bonne niche à prendre. Avec tout mon respect pour les boomers, je pense qu'il sera nécessaire de vous accompagner sur ces sujets là. Avant de tomber sur un Brad Pitt qui pourrait vous promettre mon zémerveille en vidéo. Et qui s'avérera être un gros CS Cam. Parce que vous auriez cru à ces vidéos deepfake qui parlent le patois. Juste, c'est ça.
- Speaker #0
Tu comptes et ne réagis pas à ça.
- Speaker #1
Il faut avoir l'arrêt.
- Speaker #0
Tu ne réagis pas à ça, on va dire à nos comètes.
- Speaker #1
En tout cas, voilà ce que je pouvais dire sur ces sujets-là. Ça reste toujours intéressant. pour la prochaine émission je sais pas Sébastien si c'est toujours confirmé ce sera une émission avec un peu plus de monde autour de la table ou ce sera encore que tous les deux d'accord bon je pense qu'on peut conclure l'émission on discutera de ce sujet là hors
- Speaker #0
d'instrument alors adieu bye bye la petite annonce quand même au passage effectivement tu l'as activé sans faire exprès on prévoit donc d'avoir un peu plus d'invité une fois par mois où on va apporter plusieurs points de vue donc on l'a déjà fait il y a quelques temps avec nos amis Théo Mohamed et Mohamed les deux les deux les deux il y aura peut-être un autre mois donc avoir toujours des points de vue différents donc tous ceux qui sont dans l'écosystème de près ou de loin de Salesforce et de l'IA, avoir cette table ouverte comme ça mensuellement pour un peu varier les avis et puis avoir justement le point de vue de tout le monde. Alors l'idée c'est pas de faire des interviews, de faire des découvertes des profils. On a mon ami Antoine qui fait ça maintenant, qui a relancé son podcast le Salesforce francophone pour ça en mode interview. Mais là c'est vraiment le but du jeu, ça va être vraiment de, comme on le fait aujourd'hui, poser les sujets Salesforce IA et partir sur la discussion et prévisions si on veut jouer les Nostradamus. Donc mensuellement, pas forcément la semaine prochaine parce que pas trop prévoir mais ça va aller bientôt.
- Speaker #1
Yes, bah écoute, merci encore une fois Stéphastéen, merci à ceux qui nous écoutent encore continuellement et puis à très bientôt. pour une nouvelle émission. Ciao.
- Speaker #0
Salut.
- Speaker #1
Ciao.