- Speaker #0
Bonne année les gars ! Salut !
- Speaker #1
Eh bonjour ! Salut Valéry ! Bonjour, bonne année ! Un peu d'enthousiasme les gars !
- Speaker #0
Bonne année !
- Speaker #2
Eh ça va, mais il y a du monde aujourd'hui !
- Speaker #1
Il y a du monde ! C'est les fêtes ça, ça ramène du vieux des gens ça ! En général dès que tu dis...
- Speaker #2
L'âme la prêchette !
- Speaker #1
Buffet à volonté, ça y est, ça mange !
- Speaker #0
On a tous bien mangé, j'espère qu'il n'y a pas des malades, mais content d'être avec vous sur ce call les gars !
- Speaker #2
Bon, également merci à tous ! Merci, et bah... Tchoooo ! Mohamed, je n'ai pas tout le monde sali, il m'échappe encore.
- Speaker #3
Mohamed El Moued. Mohamed El Moued.
- Speaker #2
Mohamed El Moued, Benfiou et Jemma au cœur étaient déjà venus il y a quelques semaines et ça s'est plutôt bien passé. Du coup, on reproduit ça avec Sébastien. Merci pour cette initiative en tout cas et merci pour votre disponibilité. Sans plus attendre, on va poursuivre avec les deux gros sujets qu'on va aborder pour cette émission et qui seront s'appeler l'année 2025. Je te laisse Sébastien. présenter ces sujets,
- Speaker #1
puis l'idée s'est nommée. Pour démarrer, on peut dire que c'est le premier épisode de la saison 2 de Déclic IT. Ça fait maintenant on a passé la date d'anniversaire. Donc pour ce premier épisode de saison 2, le premier sujet qui est porté sur janvier, donc l'avenir du métier du consultant Salesforce en 2025. Petit topo sur le statut du marché, que ce soit côté partenaire ou cabinet de recrutement. On va essayer, si vous êtes d'humeur, à faire quelques prédictions et synthétiser tout ça. On va mettre ça en colération avec l'IA et AgentForce. Qu'est-ce que ça va impliquer pour nos métiers ? Et le deuxième gros axe, un axe un peu plus décontracté et je pense qui va servir plus les consultants vraiment en direct. Comment naviguer dans la carrière Salesforce aujourd'hui ? Donc, ces défis, l'importance de la transparence, que ce soit dans les process de recrutement ou bien envers ses clients. Un débat enflammé, si on a le temps, sur les certifications avant ou après projet. Et donc, voilà, quoi mettre en avant en termes de spécialité et profil, si vous voulez bien vous caser sur ce marché en paix de révolution. Est-ce que ça vous va ?
- Speaker #3
Parfait. C'est tout bon.
- Speaker #2
Quel est notre avis pour cette année ?
- Speaker #0
Concrètement, il y a des gros shifts de marché qui sont en train de se mettre en place. C'est forcément dans la même tendance qu'il y avait en 2024. Aujourd'hui, je dirais que l'essence d'un consultant n'est pas forcément exclusivement sur sa compétence technique. Parce qu'à terme de ce qu'on est en train de voir avec Marc Benioff qui dit qu'il aimerait ne plus recruter d'ingénieur, etc. Je me dis que la vraie valeur et la force d'un consultant, elle n'est pas dans sa maîtrise technique de la solution, mais c'est plutôt dans sa faculté à comprendre les problématiques qu'il a en face de lui et pouvoir les résoudre avec un regard d'humain. Concrètement, on peut dire ce qu'on veut, mais l'IA aujourd'hui, il faut voir ça comme un outil qui va aider les meilleurs consultants dans leur travail. Elle va remplacer, je pense, certaines catégories qui ne sont peut-être pas forcément nécessaires ou où il n'y a pas forcément besoin d'humains derrière comme un développeur pur et dur. Donc ça peut être assez inquiétant, mais je pense que ça va aussi créer, c'est une destruction créatrice, ça va créer un emploi. Non, ben qui c'est qui va mentorer l'IA ? Qui c'est qui va apprendre à l'IA à faire ? Donc il faut voir les choses des deux côtés. Mais pour revenir à ce que disait Marc Beignoff, je dirais qu'on aurait peut-être moins besoin de développeurs. On aurait plus besoin de personnes qui vont encadrer l'IA qui va développer. Et dans le business, les consultants vont devoir redoubler d'efforts pour vraiment comprendre les enjeux et avoir une vraie approche humaine sur les problèmes. Ce qu'on attend en face de nous, c'est quelqu'un qui va nous aider à répondre à ces questions auxquelles on n'a pas forcément de réponse. Et je pense que même si ça peut être inquiétant vis-à-vis de certaines personnes, et je... d'un point de vue, bah, perte de job, complètement, je suis persuadé que derrière, il y a du positif, il y aura des jobs qui seront faits, c'est juste un changement de visualisation, de filtre, complètement, c'est ça que j'estime qui va se passer sur cette année 2025.
- Speaker #2
Donc suppression et retraiture de job. Bah écoute, ça recoupe un peu ce que j'avais lu sur un article que j'ai aperçu ce matin, que je commençais à lire, un article, c'est carrément un dossier sur euh... L'état actuel du marché de l'emploi, notamment dans l'Haïti, c'est une étude américaine. Il faut voir à quel point peut-être reposer le texte français, mais qui indique qu'il y aura 80 millions de métiers qui seront supprimés, 120 millions qui seront faits. Simplement, ça reste tout de même assez vague dans la mesure où ça reste des prévisions. Mais on n'a encore aucune idée précise des métiers. ou des expertises qui se font demander au cours de l'année 2025 ou des années suivantes. En tout cas, il y a cette même approche. Il y aura certes une énorme destruction d'emplois, mais aussi l'émergence de plusieurs opportunités d'emploi finalement. Et là où finalement l'impact sera assez violent, et en point de vue social surtout, parce qu'on parle de résistance au plongement. Ça reste pas simplement une théorie, dans le cadre professionnel, dans le cadre d'une entreprise en tout cas, on s'adresse à des personnes qui sont seniors, qui ont déjà un certain background. Quand il s'agit de venir les former à un nouvel outil ou à certains process, on a tendance à recevoir de la part de certains profils des résistances pour adopter cette solution-là. Et c'est ce temps-là, finalement, de résistance au changement. qui sera le plus difficile à passer, je pense, de l'année, de l'année suivante. Cette année-là, on va encore en bouffer du terme de agent AI, que ce soit en fait Salesforce, mais également d'autres sociétés basées dans l'IT. Mais voilà, clairement, sur ce point-là, je suis assez d'accord. On sait qu'il y aura beaucoup plus d'emplois, beaucoup plus d'opportunités d'emploi, mais on n'a aucune visibilité, en tout cas, sur ces emplois-là. Et cette transition-là sera très difficile à mener, en tout cas, je pense. Peut-être que dans les pires transactions, il se prend plus de facilité.
- Speaker #1
Vous voyez déjà, vous, un impact sur les typologies d'offres que vous voyez passer ?
- Speaker #2
Non, pas encore.
- Speaker #0
En soi, je dirais que ce n'est pas forcément dans les typologies d'offres, mais ce qu'on a remarqué avec mon associé sur le recrutement PureAge, c'est que si je compare à une année, par exemple, 2020 ou 2021, aujourd'hui, on a beau avoir des clients en rendez-vous, On va négocier avec eux, on va signer les contrats pour officiellement les accompagner. Et je dirais qu'un cas sur trois, le projet n'aboutit pas, ou il y a un report où au final on n'a pas besoin. Ce qui était beaucoup plus sûr avant, avant il y a 2-3 ans quand on s'engageait sur un rendez-vous avec un client, on était quasiment sûr à 90% du temps de pouvoir signer, de pouvoir accompagner ce client. Aujourd'hui, même avec des rendez-vous, Il y a certains projets qui tombent un peu à l'eau du jour au lendemain sans trop d'explications. Donc je dirais que c'est beaucoup plus difficile aujourd'hui d'un point de vue recrutement, d'avoir des projets qui sont tangibles, sur lesquels on sait que ça va aller jusqu'au bout. Et ça, c'est valable autant sur Freelance que CDI. C'est vraiment la vraie tendance qu'on a remarqué sur l'année 2024.
- Speaker #3
Moi, j'ai une petite question par rapport à ça, même si je voulais rebondir sur ce que tu as dit sur Benioff, qui est recruté plus d'ingénieurs logiciels. malgré que sur le site de Salesforce, il y a beaucoup d'emplois pour recruter des ingénieurs logiciels. C'était plus le business Salesforce en 2024, c'est comment ? Et 2025, comment il est ? Est-ce que ça va avoir un impact sur le recrutement, sur les freelances, sur les missions ? Il va se dégrader ? Est-ce qu'il est en bonne santé ? 2025, c'est comment sur le business Salesforce ?
- Speaker #0
Alors, j'ai discuté avec plusieurs ESN. Sur 2024, il y avait une mode à la restriction des squads sur les projets chez des gros clients. Il y a quelques projets, par exemple, pas cités de nom, mais Renault, où on a eu des équipes qui sont passées de peut-être 6 à 7 TP à 2 ou 3. Donc on partait plus sur une réduction des effectifs et avoir dans l'équipe restante des couteaux suisses, chefs de projet, techniques, architectes, qui étaient capables de prendre 2 ou 3 postes en un. Ça arrivait sur deux ou trois projets où j'ai eu une discussion avec quelqu'un qui travaillait chez Capgemini. Et assez récemment, j'ai eu une autre discussion avec une OSN. Vu que c'est trop récent, je préfère pas trop donner de nom. Mais en gros, en termes de tendance, on était plutôt une tendance au niveau de la partie data en tant que telle. Donc avec Data Cloud et AgentForce sur la partie IA. Et peut-être un peu moins sur du Core Cloud classique. Mine de rien, je pense que Salesforce a de beaux jours devant lui.
- Speaker #2
Exactement,
- Speaker #0
je ne suis pas aussi impressionné que ce que j'aurais pu croire. Data Cloud n'a pas eu un effet encore escompté par rapport au relan de mode et à l'adoption de Salesforce, etc. Par contre, AgentForce, ils ont été très intelligents de se positionner en amont par rapport à ça et d'être la première entreprise mondiale à investir sur l'IA. Et je pense que ça, c'est quelque chose qui va remettre à la mode et va créer de la croissance pour Salesforce en 2025. Je suis assez confiant sur ça par contre. Autant Data Cloud, je vois les possibilités, je vois ce que c'est capable de faire et je suis assez excité de voir comment ça peut changer le business. Mais concrètement, euh... il risque de changer de business pour Salesforce et AgentForce. J'en suis persuadé.
- Speaker #3
Donc en France, tu penses qu'il y aura une bonne adoption de l'intégration d'AgentForce dans les business qui ont déjà Salesforce pour 2025,
- Speaker #0
c'est ça ? Je pense que ça va encore prendre du temps. Ça ne va pas s'implémenter du jour au lendemain. Mais pour donner un exemple, j'ai eu un client dans la fintech qui m'a dit, je veux qu'on soit les premiers à mettre en place AgentForce. Ce n'est pas la première fois que je l'entends. Donc j'ai une vraie ambition. d'un point de vue du même client, de se dire ah bah tiens, on est les premiers à mettre en place l'IA avec Salesforce, ah bah tiens, on est innovateur par rapport à ça, donc il y a ce sujet où les gens ont vraiment envie de prendre les devants, pour entre guillemets être les premiers, une sorte de compétition sur lequel va poser le pied sur la lune le premier, c'est un peu comme ça que je le vois, et du coup, c'est qui aura son agent force prêt à démarrer le plus rapidement possible, le plus efficace possible, donc c'est un peu l'avis que j'ai. Je suis assez confiant sur AgentForce. Datacloud, ça devrait suivre. Clairement, l'erreur est à l'innovation sur 2025 pour Salesforce.
- Speaker #1
C'est bizarre parce qu'en général, les gens sont un peu frileux de tester les nouveaux trucs en premier. Je regarde le voisin se prendre le mur d'abord, mais après, j'y vais.
- Speaker #0
C'est vrai, mais après, c'est un cas d'école que j'ai eu sur peut-être un ou deux clients. Donc, ce n'est pas une généralité. Et il y a encore plein de gens qui ne savent pas trop sur quel pied danser. Donc, on ne peut pas... prendre ce constat et l'appliquer à l'ensemble. Mais je trouvais que c'était un indicateur qui était quand même assez intéressant de prendre en compte parce que je ne savais pas que les clients se mettaient déjà dans ce concept de course à l'IA avec AgentForce.
- Speaker #1
D'ailleurs, il y a un truc, je pense que Clément, tu vas kiffer parce que j'ai vu une offre d'emploi. Toi qui es un peu collectionneur des offres pépites, j'ai vu une offre qui demandait un expert AgentForce. Je veux un expert. Je veux 6 ans d'expérience hands-on. Je veux mon expert.
- Speaker #0
C'est comme avoir des alternants seniors. On demande, on veut tout. Mais non, blague à part, il n'y a pas d'experts. Il n'y a pas d'experts. En IA, par contre, il y a, contrairement à ce qu'on pense, c'est assez vieux. Je pense que Mohamed, il a plein de billes là-dessus. Mais l'IA, et même le cloud, c'est des sujets qui sont vieux. Mais c'est juste qu'il y a un rebranding derrière qui est fait. Et du coup, c'est vrai que ça a tendance à sortir un peu maintenant. On a l'impression que c'est super récent, mais ça ne l'est pas pour cette fois.
- Speaker #3
Il y a eu cette hype, mais même Aziz et Seb sont à fond dans le sujet. Il y a eu une hype qui s'est créée avec OpenAI, qui a mis à disposition un chat GPT au monde des mortels. Et là, ça a tout pété. Donc oui, c'est assez ancien sur l'IA. Et il y a ce côté marketing qui est utilisé. Les VCs, avant, ils étaient dans la crypto. Tu mets de l'IA dans ton truc, c'est bon. On a des...
- Speaker #0
Et vous, vous avez eu des sujets ou des clients qui vous ont dit on aimerait implémenter la jeune force. On l'a déjà fait. Les premiers mêmes avenues, positifs, négatifs. C'est quoi un peu vos retours si vous en avez ?
- Speaker #2
Moi, de mon côté, j'ai eu 15 seuls. Ça va être très rapide. J'ai eu 15 seuls retours d'un ancien qui est un de mes collègues qui travaille... Une personne avec laquelle je travaillais qui était... Il travaillait dans une entreprise clientiale il y a quelques années de ça. Et qui allait justement s'attaquer à une phase d'intégration intelligence artificielle pour l'année 2025. Et ce n'est pas, à aucun moment, qu'il a évoqué Agent Force de Salesforce. Par exemple, c'était une technologie. Je lui ai demandé de creuser à ce moment-là, et il n'a pas pu me donner plus d'éléments que peut-être qu'il avait par les éléments à sa disposition. Ça m'a surpris de savoir que... C'est une société qui travaille sur ces sports et qui aime l'environnement. Ces sports sont implémentés depuis une quinzaine d'années déjà. Et le fait de s'implémenter vers une solution IA qui ne soit pas nécessairement Asian Force, ça m'interroge. Et c'est intéressant dans le monde. Voilà, c'est ça le retour que j'ai vu.
- Speaker #0
Et vous, Théo Mohamed, vous en avez eu des retours de projets ? Moi, je me suis décidé sur une plus grosse structure. Mais, enfin, alors lequel de Mohamed ? Je pensais à Bentrio, mais moi, non, j'ai pas eu ce retour-là. Donc j'attends sa réponse pour pouvoir rebondir dessus.
- Speaker #4
Ouais, moi c'est vrai que, il y a deux choses, je sais pas si je peux parler du client actuel pour lequel je travaille, mais sur d'autres structures, souvent... Les grands comptes, quand ils vont cocher la case IA, c'est plus par politique interne de dire, voilà notre service, il n'est pas la ramasse, il faut qu'on s'y mette. On ne peut pas se mentir, c'est très rarement des gens qui se disent, on voit vraiment l'intérêt et la valeur métier directement et on y va. C'est d'abord, on veut briller, montrer qu'on avance, qu'on a la pointe de l'innovation et ensuite on se rend compte, au fur et à mesure des cas d'usage, qu'on peut avoir des avantages ou non. Donc je trouve que le chemin se fait plutôt dans ce sens là. T'as pas mal de personnes qui se posent encore la question de comment est-ce que la donnée elle est traitée, où est-ce que la donnée est stockée, etc. Donc les aspects sécurité c'est quand même hyper important pour eux. Et t'en as quand même qui restreignent les accès à chat GPT ou autre, et qui développent leur propre client interne avec des moteurs sur lesquels ils ont eux la main, puis ils autorisent leurs salariés à partager des fichiers. Parce que mine de rien, tu as toujours l'exemple de la personne qui va aller uploader un fichier confidentiel, demander à optimiser les choses, etc. Pour la personne, le fait de façon instinctive, intuitive, elle ne se dit pas que potentiellement ces données vont alimenter des modèles et se retrouver exploitées par d'autres personnes. Donc je trouve que l'objectif c'est vraiment de dire qu'on développe l'IA en interne. On a des modèles sur lesquels on sensibilise les salariés et après on loue un plus grand nombre. L'avantage qu'il y a avec les solutions Salesforce, c'est qu'il y a des équipes qui sont dédiées. Tu vois, un compte exécutif ou un solution engineer, il va, entre guillemets, pas te forcer la main, mais il va t'aider à te projeter. Et donc, tu trouves que la décision d'achat, elle est peut-être plus courte dès lors que tu as un SI qui vient, qui te montre les apports dans ton Ventex projet, le chef de projet ou même le sponsor du projet. projet, il va se dire, regardez, c'est génial, on peut résumer des cases, on peut rédiger des emails contextualisés, on peut identifier les opportunités plus vite, etc. Et les gens, ils y vont. Donc c'est vraiment deux tendances, tu vois. T'as ceux qui sont un peu réflectifs sur les aspects sécurité, etc. et qui prennent le temps quand même de creuser, et t'as ceux qui y vont et qui n'ont pas le temps, tu vois. Enfin, c'est vraiment la vision que j'ai, tu vois, des clients que j'ai pu voir sur mon fait.
- Speaker #3
C'est des gros clients, des grosses structures ou des petites ? qui ont commencé à ingérer ça en éterne.
- Speaker #4
Généralement, c'est des clients, sans parler de taille, des clients qui ont des budgets. Donc, tu vois, dans des secteurs type assurance, finance, etc., ils ont le budget pour se permettre, tu vois, de mettre leur vie là-dessus. Mais c'est vrai que l'aspect, tu vois, change et éducation, je trouve, il n'est pas suffisamment développé parce que là, tout ce qu'on voit, c'est du marketing en mode c'est génial, mais on ne prend pas le temps, tu vois, d'analyser les choses. Et c'est là où tu as des structures qui vont un peu reculons et qui prennent le temps, et il y en a qui vont à fond.
- Speaker #0
Et j'ai bien vu ça aussi par rapport à la mise en avant de AgentForce. S'ils voulaient, Salesforce voulait repéter je crois un truc comme 2000 ou 3000 commerciaux dans les prochains mois pour justement pousser les gens. En fait, je pense que les premiers acteurs du change, clairement ça va être Salesforce, ça va être les équipes commerciales. qui vont essayer d'aller chercher les clients, d'aller passer sur tous les deals, et même l'inciter, tu vois, avec, je ne sais pas, des offres super alléchantes côté prix, pour en mettre en place l'IA. Parce que je ne sais pas si vous avez eu l'occasion aussi de voir le modèle, le modèle de financement derrière Alia. Si vous avez un avis sur la question, qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que c'est trop cher ? Est-ce que ce n'est pas assez cher ? C'est quoi votre avis sur la question ?
- Speaker #2
Je pense que rappeler ce modèle de financement, ce serait intéressant pour eux. Moi, de mon côté, je ne le dis pas totalement, mais je pense que ce sera aussi intéressant pour ceux qui nous écoutent.
- Speaker #0
Alors, si je ne dis pas de bêtises, allez-moi m'arrêter si je me trompe, mais il me semble que c'est un système de rémunération à la requête. En fonction des questions que tu vas poser sur la partie IEAB, dès que tu poses une question, ça va coûter quelque chose et il me semble que c'est un truc comme 1 ou 2 dollars la requête. 2 dollars. La conversation.
- Speaker #3
C'est 2 dollars par conversation. Oui, c'est pour la retenue.
- Speaker #2
Voilà. conversation par requête envoyée.
- Speaker #3
Conversation.
- Speaker #0
Donc est-ce que, et j'ai une autre question par rapport à ça, est-ce que il prend en compte pour le sujet jusqu'à la fin de la conversation, comment on arrive un peu à cet aspect de début, fin, primaire et base par rapport à ça ? Vous avez des questions là-dessus, enfin des sujets ?
- Speaker #4
Moi me concernant sur le détail, je pense qu'on a tous la même information sur le 2$ pour la conversation. Après, est-ce que c'est trop cher ? Moi personnellement, je serais gérant de l'entreprise. Déjà, mon prérequis, ça serait de bien maîtriser mon process. Tu vas t'identifier où est-ce que l'IA va s'intégrer parce que tu ne vas pas mettre de l'IA de partout. Et après, le trop cher, je le définirais par à quel moment dans mon process l'IA va avoir une valeur ajoutée et surtout va me permettre de réduire mes coûts parce que l'objectif derrière, c'est de réduire les coûts. Des clients qui ont une maturité et un recul sur leur process, je ne vais pas critiquer les clients qu'on a sur le marché, mais je pense qu'il n'y en a pas beaucoup. Et après, sur la définition de ce que c'est trop cher, pas si cher, Si vraiment ça te permet des gains de productivité et de réduire tes coûts, là pour le coup ça vaut le coup. Par contre si c'est juste, on veut démontrer que technologiquement on est en avance, etc. Je ne suis pas sûr que quand tu vas faire ton fin d'année, tu vas identifier le coût des conversations ou même le coût de mise en œuvre. Parce que ça on l'oublie aussi, mais tu as du coût de mise en œuvre, tu as des coûts de change, tu as des coûts d'acculturation un peu de tes équipes.
- Speaker #3
c'est qu'en fin d'année je pense où tu pourrais avoir le recul de dire est-ce que ça valait la peine ou pas donc dans ce que tu dis en fait c'est de dire le profil client c'est le gars qui est submergé de messages et il faut répondre en tac au tac pour une qualité de service on a une question et une réponse aussitôt avec un agent si on paye 2$ la conversation le gars il a un accès en libre service à sa réponse en temps réel donc on lui donne une réponse et ont résolu l'affaire très rapidement. La VS, une personne réelle qui prend la requête, trois minutes, qui vérifie le dossier et qui va questionner, chercher le truc, comprendre ce qu'il dit et lui donner. Ça prend plus de temps et ça peut aller en niveau 2, 3 pour des choses simples. Puis, comme tu as dit, c'est un process. D'ailleurs, comme Data Cloud, ça peut vite partir l'argent si tu n'as pas les bons process. Et l'IA, c'est carrément pareil.
- Speaker #0
Et d'ailleurs, il y a... Celle-ci a mis sur son site un ROI calculator, où tu renseignes le nombre d'employés, ce que ça coûte par employé, etc. Et ça te sort une matrice où tu vois le ROI que tu pourrais sortir avec l'IA et le temps gagné par équipe. Si vous voulez, je vous le mets dans la conversation,
- Speaker #1
je crois que je vais le retrouver.
- Speaker #0
Mais ça, c'est un autre outil pour pouvoir facilement calculer ou avoir une vision macro du chiffrage. C'est intéressant. Le ROI va clairement dépendre aussi des fonctions vers lesquelles on va mettre en place les agents. Concrètement, je pense que c'est difficile de mettre le retour sur investissement, de comparer les retours sur investissement entre une fonction A et une fonction B. Concrètement, entre une équipe de scientifiques et une équipe de SAV support, il y a je dirais deux sondages différents. Donc ça doit être quand même assez difficile à... à estimer, mais je ne savais pas qu'il y avait un indicateur comme ça, donc je suis bien curieux d'avoir le lien, on pourra le mettre je pense dans les commentaires en podcast, je pense qu'il y en a plus d'un qui serait curieux de savoir à peu près à combien de pourcents.
- Speaker #1
Est-ce que vous avez pensé à ça justement, moi je suis concurrent, imaginons, demain, on a L'Oréal, on a L'Oréal qui, c'est dans le marché, qui se la pète, moi je suis le premier à avoir implémenté Asian Force. Très bien, je suis concurrent de L'Oréal. et bien je vais le spam, je vais envoyer des bots pour spammer le service à pré-vente pour flinguer le budget.
- Speaker #3
C'était ma première réaction. Ben oui, ben oui. C'est le monde brut. Aussitôt j'ai pensé à ça. Mais c'est des questions où ils vont penser à, tu vois, je pense à séquioser. On dit ça, c'est tellement logique pour nous. Tu dis, ben je vais détruire la concurrence, je vais plumer son budget.
- Speaker #4
Ou ça peut être, tu vois.
- Speaker #1
Parsimonie, tu vois, évidemment, si il a une grosse taxe grillée. Et d'après, tu t'en rends ce soir.
- Speaker #3
Je ne sais pas s'il identifie le client. C'est-à-dire que si toi, tu ne vas pas connaître les clients de ton concurrent, ça va être dur de viser juste. Comment c'est comptabilisé ? C'est à toi de mettre tous ces garde-fous. Et c'est la question de la sécurité, plein de questionnements. Honnêtement, je ne sais pas, mais c'est un truc. Si tu veux cramer le budget du concurrent, tu vas en faire ma clique, en vote.
- Speaker #4
Je pensais toujours dans ce que tu dis, en termes de garde-fous, pourquoi tout à l'heure, je parlais de process. de dire bah tu vois si t'arrives à identifier ton client en mode connecté et que tu vois c'est ton client qui a vraiment un compte sur ton instance etc là ça fait peut-être sens si on parle d'ouvrir les vannes un peu à tout le monde bah là c'est un peu plus complexe c'est pour ça que t'en arrives à un moment où faut que t'essayes de voir où t'as la valeur annotée qui se met bah c'est dans un process intégré avec tes clients actuels en tout cas moi tu vois si j'avais une boîte je le privilégierais sur la partie client Et la partie prospect, etc., je dis pas que je l'en ferai, mais je le ferai dans un deuxième temps, tu vois.
- Speaker #3
C'est facile de faire un faux client. T'as dit que j'allais créer des faux clients. Bah oui,
- Speaker #1
c'est facile.
- Speaker #2
Je pense que c'est ça, ça dit penser à cette éventualité. Non, non, non, non, excuse-moi Aziz,
- Speaker #1
excuse-moi Aziz, on va couper court Aziz. Tu sais très bien, on est libre dans ce podcast, on sait tous que Salesforce ne pense qu'à empocher. On le sait. Arrête de faire ça.
- Speaker #2
Ça reste une entreprise. C'est la base même d'une entreprise, c'est de chercher le profit et de maximiser le profit. Non, moi, derrière, j'ai l'impression qu'il y a un gros manque de pragmatisme de la part des consultants qui commencent à essayer de s'approprier le sujet de l'IA, comme nous, mais également de la part des entreprises. En vous écoutant, j'ai l'impression que finalement les entreprises ont une sorte de pression de l'IA et qu'ils veulent absolument se lancer dedans, quitte à ne pas être préparés à ça, quitte à ne pas préparer leurs données notamment. Et en même temps, les consultants, qui sont loin d'être experts dans le domaine, mais qui ont faim et qui veulent apprendre et qui veulent en même temps s'affirmer dans ce sujet-là, n'auront pas forcément de solution à tout. auprès des entreprises. Donc à un moment donné, il y a un moment où j'ai l'impression qu'on se retrouvera avec pas mal de projets d'implémentation Asian Force catastrophiques. Parce que mal organisés, parce que c'était un faux départ, parce que l'entreprise n'avait pas un petit peu sur le budget, ça fait tout un tas de raisons. J'ai l'impression que cette course-là va nous donner pas mal d'effets.
- Speaker #3
On est en processus de la création.
- Speaker #0
pardon pardon je me dis si tu es Salesforce et que tu veux lancer un produit et que tu veux que ça soit amazing t'as vraiment pas intérêt de foirer les sujets, donc je pense que vraiment les trois quarts des premiers projets d'AgentForce qui vont sortir ça va venir de Salesforce direct, il n'y aura pas forcément de partenaires externes ou quoi le but c'est, eux ils veulent se sécuriser au maximum, dire ok les gars voilà ça marche, ils vont pas prendre le risque de mettre des gens pour l'implémenter qui n'ont pas vraiment le recul là-dessus. Je pense qu'ils vont faire vraiment attention et avoir des gars à chaque fois des A, avec un gros background en IA pour être sûr qu'il n'y ait pas d'erreur côté mise en place, parce que ça peut cramer le bébé dans la fin. Prêtement, c'est ça aussi. Bon les gars,
- Speaker #1
on a l'heure défile beaucoup, l'heure défile vite. Est-ce qu'on peut juste en une phrase faire, parce qu'on est déjà parti sur l'IA, parce que voilà, c'est le sujet chaud du moment. Est-ce qu'en une phrase, chacun là, parce que dans vos boîtes respectives, on peut faire le fameux statut du marché actuel pour les Salesforce Partners. Est-ce que vous voyez que vous recrutez plus ou moins ou alors faire quel type de poste ? Et puis pareil pour le partner et pour le recrutement, est-ce que vous voyez des choses qui ont bougé ?
- Speaker #3
Je vais bien y aller, la 24,
- Speaker #1
je parle. En fait, la grosse tendance qui se dégage, on sait tous qu'il y a eu une transition à un moment donné. Est-ce que comparé à... quand vous avez commencé ou alors même il y a trois mois de ça, est-ce qu'il y a un truc qui a bougé chez vous en question recrutement ?
- Speaker #4
Je vais bien y aller, ce ne sera peut-être pas en une phrase, mais moi je retiens trois points. Rapport à quand j'ai commencé, moi j'ai commencé en 2017. Je trouve qu'il y a moins d'opportunités pour les juniors parce que le marché arrive à maturité sur certaines solutions. On parle de sales, services, etc. Même sur du marketing. J'ai pas mal de gens qui m'ont contacté en mode ouais, j'aimerais bien me lancer sur Marketing Cloud, j'ai l'impression qu'il y a pas mal de clients J'ai ressenti en tout cas sur ces dernières années un essoufflement un peu de ces solutions. Donc, c'est plus compliqué pour les juniors. Côté partenaires, ils ont une feuille de route qui est un peu dictée par le partenariat avec Salesforce. En gros, il faut que tu coches les cases, que tu sois le bienveu de l'éditeur donc Data Cloud, IA. J'ai l'impression que les propositions de valeur sont plus ou moins les mêmes entre chaque partenaire. Troisième tendance, côté ESN, j'ai l'impression qu'il y a une communication en gros, où on te dit que le consultant doit vivre avec son temps, utiliser les solutions d'IA pour gagner du temps dans ses activités. J'ai l'impression que ces trois... Moi, en tout cas, je retiens ces trois points. Plus compliqué pour les juniors, des partenaires qui se basent un peu sur la feuille de route de Salesforce et qui s'alignent, et des ESN qui essayent d'optimiser en se disant, on prend des consultants seniors à confirmer, on les aide via des outils d'IA à faire plus, mais à faire mieux, entre guillemets, via des solutions technologiques, c'est pire. Comme ça, en tout cas, je le vois et le marché, je pense qu'il va attendre.
- Speaker #2
On se remet, j'ai la fait toutes nos phrases hein.
- Speaker #3
Ouais, c'est vrai.
- Speaker #2
J'ai rien à dire, donc je vais résouter. Merci.
- Speaker #0
Parce que lui, il est encore dedans. Ah ben, Aziz aussi, tu es encore dedans. Vous deux, l'arme. Au final, on est six. Et je n'ai pas tilté qu'il n'y ait que deux personnes qui sont encore salariées dans des boîtes de conseil. Vous pouvez voir ça. Ben oui. C'est très calme. Ouais, d'accord, c'est très calme. Donc, tu es en train de dire aussi que ça s'aligne sur la feuille de route de Salesforce. Moi, ça me fait penser à une anecdote. Il y a quelques mois, quand ils ont lancé Data Cloud, Tout d'un coup, tu avais les partenaires qui étaient en mode très très fiers. Oui, ce mois-ci, on a eu 10 certifications d'Atta Cloud. C'est trop bien parce qu'on veut où on le veut. Tu es en train de dire qu'en fait, c'est pour draguer Salesforce. Ce n'est pas forcément pour avoir des projets.
- Speaker #1
C'est exactement ça. De toute façon, après, c'est toujours en fonction des images. C'est vrai. Tu as besoin d'avoir les certifications. te lancer sur les projets. Oui, si par exemple dans ton équipe, tu n'as pas d'expert marketing cloud et tu veux te lancer sur un projet marketing cloud, Salesforce va te dire non, non, ce n'est pas possible. On va voir ça avec Talent. On sait qu'il y a moi, Ben Metrio, qui est le boss ultime de marketing cloud. Donc c'est ça la vérité. Derrière, c'est un peu un cercle qui se renouvelle où il faut des certifications. Les certifications, c'est censé prouver que tu as une expertise sur un cloud donné. Et vu qu'on est sur une segmentation avec des choses qui sont précises à chaque fois, CRMA, Marketing Cloud, CPQ, Revenu Cloud, maintenant une ESN doit être certifiée sur à peu près toutes les plateformes pour avoir la chance de pouvoir récupérer des projets. Et il y a aussi, en 2024, c'était l'année des rachats. L'année des rachats, on a vu des dizaines de ESN de petite taille, 20-30 personnes, peut-être un peu moins des fois, se faire acheter par des grands groupes, les VANA, BySQL. Ecomcloud, ByKPMG, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Manaho, Man moins faire du bricolage avec un partenaire ABC sur un projet. C'était vraiment la tendance 2024, les rachats dans tous les sens. Ouais,
- Speaker #0
mais les grosses boîtes, on n'est pas à l'abri du bricolage, les gars.
- Speaker #2
Oui, c'est vrai.
- Speaker #0
Est-ce que ce n'est pas le pire, justement ? Parce que justement, je suis gros, c'est bon, je suis installé. T'inquiète, les petits vont faire la téma derrière. Non, je ne suis pas égrite du monde du personnel.
- Speaker #1
Franchement, je suis une étrangère. Tu vas se faire balaise. Non, mais t'es où ? Toi, quand tu as une position externe, freelance, etc., sur les projets sur lesquels tu vas travailler, est-ce que tu es toujours en partenariat avec des grosses ESN ? C'est plutôt des petites. C'était quoi ton ressenti par rapport à ça ?
- Speaker #2
En fait, ça dépend des clients. En effet, il y a des clients où il faut être apporté par eux. Typiquement, j'avais eu HappyStyle comme client. C'est une grosse boîte, donc tu es obligé de passer par un plus gros cabinet qui a déjà un pied dans la boîte. Mais sinon, la plupart des autres... Après, moi je travaille pas avec des grands groupes du CAC 40, forcément, j'ai une petite structure, mais sur les autres j'ai pas besoin de passer par une ESN, et c'est même mieux sur certains aspects. Et même, des fois j'ai eu des propositions de missions après des grosses ESN qui sont passées, qui ont fait de la merde, qui ont foiré le projet, et ils essaient de reconstituer une équipe. Ils se font rajouter, mais ça existe aussi. On veut des noms... Hum. C'est fini. Et je rejoignais aussi ce que disait Mohamed Bentriou tout à l'heure. Pour les juniors, j'ai l'impression que c'est un peu plus compliqué, en effet, parce que j'ai accompagné quelqu'un que je connais bien qui voulait se reconvertir à la mauvaise période, on va dire, peut-être, parce que c'était l'année dernière qu'il a commencé à faire cette démarche-là. Et donc, j'ai essayé de l'accompagner sur comment tu peux facilement monter en compétence et valoriser ton CV auprès de grandes boîtes. Et en fait, il y a pas mal de complexité à une première embauche, malgré qu'il a un profil très intéressant puisqu'il était directeur pédagogique des techs. Donc, il a fait des choses assez intéressantes. Donc, pour être en frontal avec des clients, c'est un profil vraiment compétent. Mais en gros, il a passé deux certifs et ça ne passera pas plus loin que ça pour le moment. Puisque ce qu'ils l'ont dit, c'est qu'ils cherchent des seniors, au moins 3 à 5 ans d'expérience. Je ne sais pas si tu confirmes ça, Clément.
- Speaker #1
Clairement beaucoup plus difficile pour les juniors et c'est pour ça que souvent en début de carrière on voit une espèce de course à la certification parce que c'est très difficile pour un junior d'être légitime dès le départ sur un projet. Donc qu'est-ce qu'a un junior pour pouvoir montrer les gars je suis pas un junior. La seule voie en fait c'est les certifications donc c'est pas rare. On voit des gars avec peut-être 1 ou 2 ans d'expérience, peut-être même moins que ça des fois, avec 5 ou 6 certifs. Derrière, pour moi, il y a vraiment beaucoup de travail et beaucoup d'intensité. Les certifs, ça prend du temps, c'est pas facile. Si tu les fais correctement, bien sûr, il y a des sets de questions, etc. Ça, c'est un autre sujet. Mais si tu fais bien les certifs et tu passes bien tes super badges, c'est censé prendre beaucoup de temps. Ça a des trucs de 4, 50, 60 heures. C'est pas le développeur du dimanche qui fait ça juste pour s'amuser, qui veut passer une certification. Et c'est vrai que les juniors, très souvent, ils n'ont pas le choix aujourd'hui pour essayer de trouver la première opportunité d'être hyper certifié, d'être blindé en certif. Donc c'est un peu la dérive du sujet. Est-ce qu'aujourd'hui les certifs viennent vraiment témoigner d'une expertise précise sur un sujet ? Ou est-ce que c'est comme avoir un master en 2025 ? Il faut absolument avoir un master parce que tout le monde l'a. Et que si je ne l'ai pas, de suite je suis... moins pertinent par rapport à une autre candidature. Donc, c'est un peu la complexité qu'il y a. Et côté, malheureusement, junior, c'était très chaud cette année. Je crois que c'était très certifié.
- Speaker #3
Oui, oui. Avant de partir sur les certifs, donner un petit espoir pour les juniors. Pour les juniors, il y a vraiment en 2025, je balance prédiction, il y a une opportunité, si vous voulez être focus et en faire une force. Il y a la peur de l'IA qui va venir s'installer, etc. Mais c'est une opportunité dans ces craintes-là. Et il faut y aller. Vraiment, message aux juniors. Partez sur une base admin et focus sur l'IA, boîte de service. Parce que la jeune force s'est fait vraiment tailler pour les boîtes de service, pour la gaine de temps, etc. Et à fond, quoi. Et cravacher, cravacher, cravacher. L'assertif, c'est bien. Il le faut malheureusement quand tu es junior. Mais il faut vraiment s'entraîner sur des cas fixes. ou lire beaucoup, se former, vraiment appuyer sur ce sujet de formation pour les juniors en tout cas, et pas avoir peur.
- Speaker #4
Et pour compléter aussi, tu l'as bien dit, sans faire ta pub aussi directement, mais toi en tant qu'organisme aussi de formation, tu as mis à dispo des ressources. C'est important de le dire, tu vois,
- Speaker #0
de dire qu'aujourd'hui... Lâche ton code de promo, vas-y.
- Speaker #1
Code de créateur.
- Speaker #4
Clairement, on peut le dire, on peut le citer.
- Speaker #0
5 heures de traduction pendant 24 heures.
- Speaker #4
Et aujourd'hui, tout est axe, tout est dispo, tu vois, en ligne. Donc en fait, qui est tes juniors, ok, tu vas avoir des barrières à l'entrée, ça c'est normal.
- Speaker #1
Donc,
- Speaker #4
tu peux te former toi-même, t'as des choses qui sont à dispo, t'as du trellet, t'as des environnements. Et plutôt que de bûcher, tu vois, une doc bêtement méchamment, tu peux, comme tu l'as bien rappelé, faire des petits projets, t'entraîner et mettre en avant ça. sur ton CV. Moi personnellement, je ne fais plus qu'à quelqu'un qui vient et qui dit voilà, j'ai fait le projet, telle complexité que j'ai eue et qui lui explique un peu comment est-ce qu'il a fonctionné dans la mise en place du projet, comment est-ce qu'il a pu contourner des obstacles, etc. Il y a quelqu'un qui vient et qui dit j'ai été trois mois en formation, j'ai eu 10 certifs mais qui n'a pas de contexte projet.
- Speaker #3
Et c'est ça que je donne à ceux qui veulent des conseils. tu veux ce poste, il va falloir souffrir et travailler pour. Si tu es face à un Clément au cœur, il te pose des questions, tu dis attends, je me connecte à mon ordre que j'ai fait spécialement. Clément, tu le charmes.
- Speaker #0
Mais les gars, comment vous voulez faire ça ? Comment justement ? En fait, on tourne en rond parce que souvent les gens disent Ouais, mais ok, l'expérience, comment tu peux avoir cette expérience ? Et ça, c'est tous les métiers confondus en fait. C'est tous les postes. Comment gagner de l'expérience parce que personne ne veut me recruter, mais il faut de l'expérience pour commencer. J'ai l'impression qu'effectivement, peut-être dans ces sens, on a l'occasion de s'assertif pour vous gratter un petit peu,
- Speaker #1
on dirait. Mais en vrai, je dirais qu'il faut se rapprocher un peu de la logique d'un développeur pour ça. En étant junior, par exemple, souvent les développeurs, les morts du développement, ceux qui sont vraiment hyper passionnés par ça, ils vont travailler sur des projets perso en début de carrière. Ils font plein de projets perso. Donc ça va être par exemple créer un jeu sur Unity en dev, ça peut être, je ne sais pas, créer un serveur Minecraft, peu importe. Tout ça, en fait, peut-être que ce n'est pas forcément une vraie XP telle qu'on peut l'imaginer dans une entreprise, mais c'est quand même un projet. Moi, si je me mets à la place d'un junior aujourd'hui sur Salesforce, la première chose que je ferais, c'est essayer de documenter un projet sur lequel je travaille, un projet perso. Par exemple, ça peut être une sandbox et mettre des objets custom. Ça peut être, j'ai fait ce flow, comment je l'ai fait ? Et il expliquait concrètement l'enregistrer. Mon choix de faire des juniors et de commencer une carrière sur Salesforce, je le publierai sur LinkedIn. Vraiment, je ferai des vidéos tuto en expliquant ma pensée, etc.
- Speaker #2
Et qu'est-ce que tu penses des
- Speaker #0
Superbad ? C'est là où tu as la formation, au moins, sur LinkedIn.
- Speaker #1
Non, pas de formation. Mais vas-y Théo, tu allais dire un truc super intéressant.
- Speaker #2
Je disais, en gros, les Superbad, c'est un peu des mini-projets. Est-ce que toi tu valorises ce genre de mini-projet où en gros c'est un peu plus pratique que théorique dans le dossier ?
- Speaker #1
Sincèrement, tu fais un super badge. Ceux qui font des super badges, ils savent à quel point ça peut être compliqué. Des super badges, j'en ai fait quelques-uns, j'en ai loupé plein, et j'ai pas réussi à en finir un. J'ai pas votre skill set sur cette force, mais ce que je peux dire, c'est que les premiers que j'ai faits, je me suis cassé les dents dessus, parce qu'il n'y a pas vraiment de notice. T'es obligé de tout faire toi-même, t'es obligé d'aller chercher des solutions, t'es obligé d'adresser à la communauté et c'est pas facile. Complètement, ce que je trouve dommage aujourd'hui, c'est que ces super badges, ils sont pas forcément hyper valorisés, étant donné ce que ça représente. Et je pense que le problème vient pas forcément concernant le certif. Tu vois, personnellement, je trouve qu'un super badge devrait être 2 à 3 fois plus valorisé qu'un certif. C'est beaucoup plus compliqué.
- Speaker #0
Ouais mais c'est gratuit donc ça rapporte de l'argent.
- Speaker #1
Ouais. Voilà. Non mais c'est vrai.
- Speaker #0
Je suis désolé de casser les glaces à chaque fois mais voilà, on en revient là.
- Speaker #4
Peut-être le mettre en prérequis tu vois. Ça peut être un prérequis d'où au passage de ce qu'il y a de...
- Speaker #1
Mais sur certaines certifs, ils le demandent, non ? Je crois qu'il y a certaines certifs t'es obligé d'avoir le super badge qui est validé. Je crois que c'est les certifs d'architecture notamment. Il me semble que t'es obligé pour passer... je sais plus si c'est share invisibility ou peu importe t'es obligé de valider le super badge donc ça je trouve que c'est smart en vrai c'est bien après de toute façon maintenant pour réviser les certifs enfin je sais pas comment vous faites vous mais moi je me tape tout le très laid théorique et généralement dedans ils incluent quelques super badges pour
- Speaker #2
valider la chose après c'est pour essayer de vraiment comprendre le sujet et c'était pour rebondir sur ce que je voulais dire tout à l'heure par rapport à ce que tu disais pour moi il y avait deux types de certifs Il y avait les certifs qu'il faut passer parce que tout le monde la passe, et des certifs qui ont elles une vraie valeur ajoutée, et qui t'évaluent vraiment et te sanctionnent. Typiquement il y en a une que j'ai raté plusieurs fois et que j'ai toujours pas, c'est Hyper Automation. Personne la connaît, pas sûr qu'elle soit forcément mise en avant. Bah en fait c'est... Il y a Mulsoft non ? Ouais voilà ça va être beaucoup de Mulsoft, des Flow, Flow Equator... En gros c'est comment et quelle solution d'automatisation est à prioriser en fonction de telle ou telle situation. Et en fait la certif est ultra complexe parce que, bon, Mulsoft c'est plus dur à réviser parce que c'est pas comme Salesforce, il n'y a pas de, qu'on appelle ça, de sandbox qui te met à disposition, donc tu te bouffes la théorie et très peu de pratique. Mais voilà, celle-là pour le coup, moi j'ai trouvé vraiment qu'il y avait de la matière, comment, bon, on va casser un, mais AI spécialiste ou des trucs un peu plus simples comme ça. Enfin, tout le monde la passe donc c'est normal aussi que ça soit un peu plus simple.
- Speaker #0
Ah, spécialiste, non spécialiste elle est difficile, c'est associé.
- Speaker #1
Associé c'est pas... Associé, associé c'est pas... Vous avez fait pour réchauffer. Ouais, voilà. Sans révision, tu es associé. C'était Torchard, oui.
- Speaker #4
Voilà,
- Speaker #1
car au destin.
- Speaker #0
Ouais, j'ai rien à faire là, j'ai une heure à tuer, vas-y, je vais faire une certif. Oui, bah...
- Speaker #2
Mais euh...
- Speaker #1
Mais je suis d'accord, sincèrement je suis d'accord avec toi et je trouve que c'est dommage qu'on le valorise pas plus que ça. Et malheureusement, ce n'est pas un critère de sélection côté entreprise. En fait, le problème derrière tout ça, c'est que je trouve que côté recrutement, on ne met pas le doigt là où il faudrait qu'on le mette. On n'appuie pas là où c'est censé être utile. Je rêverais côté recrutement de pouvoir recruter quelqu'un uniquement sur Soft Skills parce que je trouve qu'il est un super perso, parce qu'il met beaucoup d'intensité, parce qu'on sent que le gars est motivé. Je rêverais de pouvoir faire ça. Mais complètement en face, côté client, ben non. Il nous faut du senior, il nous faut du couteau suisse, il nous faut la fameuse phrase le mouton à cinq pattes avec un petit rire après pour faire passer l'addition. Et ça, c'est dommage. C'est dommage parce que dans les faits, à chaque fois, on est obligé de se battre pour trouver des personnes qui ont une expertise hyper niche. Mais ce n'est pas forcément la bonne personne pour le poste. Des fois, on a des gens qui ont beaucoup plus de social skills et qui, pour moi, c'est la... clé numéro une à avoir quand tu fais du recrutement, on préfère que la partie technique, des fois. Et je trouve ça dommage. Et je pense que l'idée, ça serait de faire un shift par rapport à ça, par rapport à ce qui est vraiment important, pour changer radicalement le recrutement et se dire qu'on peut prendre un junior. Aujourd'hui, il n'y a plus de junior. Juste là, Léa va nous aider. Léa va nous pousser sur ce qu'il en fait. Ciao.
- Speaker #0
Mais là tu parles bien de recrutement en cap de conseil.
- Speaker #1
Alors en fait, cabinet de conseil, même si en finale aujourd'hui, pour garder les offres d'emploi, il y en a combien consultant junior Salesforce ? Il doit y en avoir une qui se bat en duel avec elle-même, concrètement. Je pourrais confirmer Clément,
- Speaker #4
mais j'ai une rêve de jeter un œil une fois par semaine, mais je ne vois plus du tout,
- Speaker #1
quasiment plus de postes d'administrateur. En fait, la vérité derrière le poste d'administrateur, c'est qu'on considère l'administrateur comme vraiment le bottom de la carrière sur Salesforce. Exactement, on ne vend pas le job d'administrateur comme quelque chose où on peut faire carrière ou qui a vraiment une vraie utilité. Donc souvent, le job d'administrateur est squeezé et on met soit un consultant technico-fonctionnel.
- Speaker #0
C'est typique, mais c'est lié au marché français, voire européen. Quand on regarde ce qui se passe aux États-Unis, justement, ils mettent... beaucoup en avant ce truc-là. Le marché n'est pas le même, c'est beaucoup plus grand et forcément, sur les ongles, il y a beaucoup plus de boîtes qui ont adopté Salesforce. Au final, il faut les maintenir, ces orgues. Donc,
- Speaker #3
il y a beaucoup de trucs qui sont en avant. J'ai juste une remarque sur la partie admin parce que moi, je suis en plein dedans sur cette question. Je trouve bizarre que tu as Salesforce qui est la colonne vertébrale de ta boîte pour piloter ta boîte avec la donnée en temps réel, etc. Et qu'en interne, tu vas dépendre d'une ESN, d'un cabinet extérieur, alors que si tu mets, enfin, tu fais évoluer quelqu'un au sein de ta boîte, vraiment peu importe le poste et qui aimerait avoir ça, je lui propose à 100% admin ou peu importe le staffing, mais c'est pépite d'avoir une personne comme ça au sein de la boîte pour gérer des choses qu'au lieu de passer, bon, les cabinets d'expertise vont me cracher dessus, mais toi, même un cabinet d'expertise, au moins où tu viens, ce n'est pas une usine à gaz. Il y a un gars, il connaît, tu dis, tu fais ça et tout. C'est beaucoup plus logique comme les Américains font, comme tu l'as dit. Alors qu'en France, ce n'est pas encore ancré au sein des boîtes. Et ça, c'est bizarre.
- Speaker #4
Mais c'est, tu vois, pour répondre aussi sur le sujet de moins en moins d'offres, je pense que c'est d'abord parce que c'est plus devenu un rôle qu'un job à part entière. Tu as le rôle d'admin en plus d'autres fonctions dans l'entreprise. Et Théo, tu parlais d'Apicil. Moi, je me souviens de l'époque où j'ai rejoint le compte en interne. Il y avait une forte... volonté des équipes d'internaliser en tout cas des ressources clés et une fois il ya dix ans des administrateurs même s'ils font pas forcément ce que des intégrateurs vont faire mais tu vois ils ont essayé de structurer leurs activités pour dire bah on va peut-être gérer nos réglisse avec des releases majeures des lignes mineurs les lignes mineurs on les gère en interne les réalises majeure avec des gros développement sur des compétences qu'on n'a pas on externalise choix donc je trouve que il ya quand même cette volonté en interne 2 récupérer en tout cas les compétences et on voit de plus en plus d'offres qui sont publiées par des clients finaux chose que moi à l'époque je voyais pas trop mais à côté de ça tu as toujours les intégrateurs qui vont porter tu vois des développements très très spécifiques etc donc tu as quand même cette volonté je trouve d'internaliser et d'avoir des compétences en interne même si c'est beaucoup plus compliqué je trouve côté client tu vois ils ont moins de ressources mises à dispo par Salesforce Pour se former, on va pas se mentir. Tu as un partenaire learning camp, tu as un partenariat avec quelqu'un des alliances qui pilote un peu. Côté client, tu es client de la solution, tu consommes, mais derrière, est-ce que tu as le temps pour te former dans ton quotidien ? Je sais que moi, j'ai plus galéré à me former quand j'étais interne que quand j'étais...
- Speaker #1
Interne.
- Speaker #4
En fait,
- Speaker #1
il n'y a pas vraiment de budget pour ça. Le souci, c'est qu'il y a souvent, il n'y a pas de budget. C'est pour ça quand un candidat nous dit je suis côté client final la première chose qu'il va nous poser en termes de questions aussi, c'est côté formation. Qu'est-ce qu'il y a qui est mis en place pour continuer ma montée en compétence ? Parce que mettons que l'expert Salesforce qui vient de se faire recruter, il rejoint un client final. Le client final, il n'a peut-être pas forcément d'équipe. Comment il fait pour continuer sa montée en compétence si ce n'est par son propre vouloir en temps perso chez lui ? Concrètement, les trois quarts du temps, en quasiment 100% du temps, le client final… n'injecte pas dans la formation et la montée en compétence de ses propres équipes. Et des fois, on préfère même faire un recrutement, pas mettre en place les choses pour que cette personne reste, la personne part, et refaire un recrutement qui coûte de l'argent derrière. Il y a un gros problème, en France je dirais, autour du turnover et de la faculté qu'ont les entreprises à pouvoir garder et à investir sur leurs emplois. Il y a eu un cas où j'ai eu des clients qui me disaient Tiens, j'ai fait un recrutement, un an plus tard, il est parti, on a repris quelqu'un, 10K plus cher. Alors que la solution, elle était peut-être de poser la question au gars que vous avez recruté, est-ce qu'il se sent bien sur son poste ? Qu'est-ce qu'on fait pour améliorer la situation si ça ne se passe pas bien ? Est-ce qu'on le paye assez, etc. Donc, il y a vraiment un sujet aussi sur comment on fait pour garder les gens à leur place et comment on les motive sur les next steps. Et je trouve qu'en France, malheureusement, il y a encore beaucoup trop de turnover et peu de possibilités de vraiment se former, de monter en compétence quand tu passes côté client final. C'est très difficile.
- Speaker #3
Sauf si un gars vient, il se pointe, il crée un organisme de formation et tout.
- Speaker #1
Merci à tous. Merci à vous. très intéressantes et très attentives. Bon, merci à vous. Merci à vous les gars pour l'invitation, toujours un plaisir. Et puis, au plaisir de remettre ça à vous. Merci à tous.
- Speaker #0
Merci à tous.