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Dedicated Podcast avec Abi

Festival Vibes : mon expérience au Paléo + classement des meilleurs festivals hip-hop

Festival Vibes : mon expérience au Paléo + classement des meilleurs festivals hip-hop

32min |07/08/2025
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Festival Vibes : mon expérience au Paléo + classement des meilleurs festivals hip-hop

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32min |07/08/2025
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Description

Dans cet épisode, je vous emmène dans les coulisses du Paléo Festival, l’un des événements majeurs de l’été en Suisse. Trois jours à vivre la musique, à explorer les concerts, à capter l’ambiance… et à discuter avec ceux qui le rendent possible.

Je partage mes ressentis sur les performances hip-hop, mon avis sur la programmation, et je vous propose un petit classement des festivals suisses romands qui, selon moi, respectent vraiment la culture hip-hop.

L’épisode se termine avec un échange exclusif avec Bastien, responsable du service presse du Paléo, qui dévoile les dessous de l’organisation et les challenges du festival.

🎤 Bonne écoute — et n’oubliez pas : likez, commentez, partagez sur vos plateformes préférées ✌🏾

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'épisode, il démarre dans quelques secondes, mais avant ça, je te rappelle, tu peux mettre 5 étoiles sur Spotify et Apple Podcast. Tu peux aussi mettre un commentaire sur Apple Podcast ou la section sondage sur Spotify. Et finalement, si tu veux me faire un retour sur Instagram, c'est dedicated underscore podcast. Je te remercie d'avance. Bonne écoute. Peace out. Je vais vous parler du Paléo. Alors pour ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux comme Instagram, dedicated underscore podcast. Pour ceux qui ne me suivent pas, eh bien... J'étais à Paléo, j'ai publié pas mal de choses pendant que j'étais là-bas, que ce soit de façon journalière, pendant que j'étais sur le site, l'endroit où le service presse se trouve, des moments du festival, des moments de concerts, etc. et je me suis amusé à faire des petits récaps des vidéos récaps qui ont été publiées sur Instagram simplement parce que C'est pas un secret que j'aime beaucoup la musique, j'aime beaucoup voir les artistes en concert et puis je me suis dit pourquoi pas faire un petit retour de ce que moi j'ai pensé. Évidemment pas mal de personnes n'étaient pas d'accord avec mes retours, d'autres personnes étaient d'accord. Donc voilà, ça nous a permis d'échanger et ça m'a permis aussi de parler de musique et de simplement créer du contenu pour le podcast. En tout cas j'ai beaucoup aimé faire ce petit exercice et je risque de le refaire à l'avenir. Comme je vous ai dit, j'étais à Paléo, pour rappel, j'étais à Paléo le mercredi, jeudi et vendredi, donc trois jours. L'objectif, je ne vous cache pas, c'est toujours d'essayer de discuter avec un ou deux artistes. Après, malheureusement, ça n'a pas pu se faire. Soit les artistes ne donnaient pas du tout d'interview, soit ils avaient déjà été assignés à d'autres médias. comme l'année passée j'ai pas eu l'occasion de parler avec des artistes, mais avant ça, pour rappel, et comme je vous avais déjà dit l'année passée, c'est un processus très simple en tant que média. Disons qu'au mois de mai, je crois, au mois de mai ou avril-mai, on doit s'inscrire sur la plateforme de Paléo qui est pour la presse et vous vous inscrivez, vous mettez votre média, vous expliquez ce que vous souhaitez faire, etc. Et ensuite, il y a des validations qui sont faites suite à ça ou pas. Et une fois que l'accréditation est donnée, c'est à nous de nous rendre sur place et puis de créer du contenu. Il faut savoir qu'il y a énormément de possibilités. Cette année, carrément, j'ai beaucoup aimé. Il y avait Eteikos qui font des lives Twitch et qui discutent très souvent, je dirais, de thèmes politiques et engagés. Ils ont fait un live tous les jours du Paléo, directement depuis le service presse. Ils ont reçu pas mal de gens de l'organisation du festival, que ce soit le programmeur Mathieu Meunier qui était aussi venu l'année passée parler avec moi. Et ils ont aussi eu quelques artistes, ils se rendaient sur le site du Paléo. Donc franchement, c'était hyper dynamique, j'ai beaucoup aimé leur concept, donc force à eux. Je répète, E-T-E-I-C-O-S pour ceux qui ne connaissent pas. Il y avait différents médias, des médias papiers, des médias digitaux, des photographes, etc. Donc moi, j'ai discuté avec pas mal de ces personnes. Ça permet aussi de découvrir des radios aussi qui sont passées par là. Et comme les artistes n'étaient pas disponibles, on va dire, la stratégie que j'ai décidé de prendre, c'est de faire ces récaps vidéos les lendemains de chaque jour que j'ai. auquel j'ai participé. Et j'ai quand même eu l'occasion, et ça j'en suis très content, c'était de discuter avec le responsable du service presse de Paléo, qui est Bastien. C'était déjà lui qui m'avait permis de venir l'année passée, donc j'étais hyper content. Et surtout que c'est un département qui est très actif pendant le festival. Vous allez le voir, la discussion que j'ai avec lui conclura cet épisode. Mais ils nous donnent pas mal de clés, pas mal de choses qui sont très intéressantes. D'ailleurs, je voulais passer un gros big up justement à Bastien et à Sabrine, qui m'ont hyper bien accueilli sur place, qui ont été hyper accueillants, qui étaient bienveillants à savoir ce que je voulais faire, ce que je pouvais faire, etc. Ils sont hyper bien organisés, ou du moins, c'est ce que j'ai ressenti. ils ont une belle énergie Il donne vraiment l'opportunité aux gens qui viennent dans ce coin presse de... de vraiment s'exprimer, d'exprimer leur créativité, d'exprimer leur projet, etc. Et ça, je trouve vraiment cool. Force à eux, force à vous. Et j'espère que l'année prochaine, j'aurai l'occasion de revenir avec d'autres projets et d'autres idées. Mais voilà, le but, c'était vraiment de faire un retour de mon expérience comme d'hab. Allez-vous, ça s'est très bien passé. Comme je vous le disais, j'ai été accueilli comme un chef. J'en ai aussi profité pour aller voir des concerts avec mes amis, avec la famille. qui est aussi venu cette année donc tout était superbe et on va dire que le résultat de cette présence à Paléo c'est principalement cet épisode que vous êtes en train d'écouter, c'est retour sur Instagram que vous pouvez aussi voir les réels, les 3L et je vais en ajouter un où je vais parler des festivals suisses romands de manière générale comme je vous ai dit La partie de Bastien, qui est responsable du service presse, sera à la fin de cet épisode. C'est environ une dizaine de minutes. Vous m'excusez d'avance du bruit qu'il y aura en fond. On était dans un lieu qui était très, très bruyant. Donc, on a fait comme on pouvait. Mais j'espère vraiment que ça vous permettra de comprendre deux, trois challenges qu'il y a quand on travaille là-bas et aussi les challenges du département presse de Paléo, qui est une machine. jusqu'à... Pour vous donner un exemple, Bastien et Sabrine sont les deux personnes qui travaillent pour le service presse durant l'année. Et durant le festival, il y a 70 personnes. Donc l'équipe fait x je ne sais pas combien de pourcents. Je vous laisserai faire le calcul. Maintenant, je voulais en venir à une discussion un peu plus large. J'ai déjà donné mon avis sur la programmation du Paléo. Il y a eu vraiment des jours que j'ai préféré, c'est vrai que le jeudi avec Myro, il y avait ce jour-là SDM, il y avait Hamza, j'ai beaucoup aimé, j'ai beaucoup aimé le vendredi avec Niska Nino, Tiff, El Grande Toto, il y avait aussi Youssef Swat, donc c'est des jours que j'ai beaucoup aimé et ça m'a titillé de parler de la programmation. Il faut savoir qu'évidemment on est tous au courant que le hip hop aujourd'hui est la musique numéro une. en streaming et quelconque plateforme. C'est la musique la plus écoutée par les jeunes et les moins jeunes également. Et je me disais, mais il y a des festivals vraiment qui font ça très bien, qui font une très belle programmation. Et il y a des festivals, malheureusement, moi je n'y vais pas simplement parce que leur programmation ne m'intéresse pas. Et j'en ai marre de dire, je m'en fiche d'aller à un festival pour... pour son ambiance et pas sa programmation, parce qu'au final, pourquoi il dépense tout cet argent pour les artistes ? Et j'ai décidé de faire un petit retour sur les festivals qui ont, selon moi, les meilleures programmations hip-hop. Ça n'engage que moi. Évidemment, aucun festival n'a l'obligation de le faire, de mettre du hip-hop, etc. Mais moi, j'ai une préférence pour cet art musical, et j'ai décidé de vous en parler. et de vous citer quelques festivals qui, selon moi, respectent le hip-hop et le mettent en valeur d'une bonne manière. Alors, évidemment, le Paléo le fait de mieux en mieux. Je trouve qu'ils arrivent concentrés des journées où ils mettent plusieurs artistes hip-hop. Je trouve que c'est hyper important de mettre plusieurs artistes hip-hop dans la même journée. Ça crée une vibe, ça crée aussi un certain type de public qui sera aussi... plus concerné par les concerts, ça crée une meilleure ambiance générale et je pense que cette synergie, ça crée vraiment quelque chose de plus fort. Donc Paléo le fait depuis quelques années, ils l'ont fait cette année en mettant plusieurs artistes hip-hop dans la même journée. Je trouve que ça marche bien. Je trouve que ça a moins bien marché le premier jour où il y avait Kalash et Will Smith. Je trouve qu'ils étaient un peu isolés au niveau de leur style, ce qui a fait que selon moi, surtout Kalash, le public a... Il était là, lui il était moyen aussi, et l'ambiance générale était moyenne. Mais quand il y a plusieurs artistes du même style, ou du moins de la même famille, qui performent la même journée, je trouve que ça donne quelque chose de spécial. Paléo le fait de mieux en mieux, je dirais. L'année passée c'était aussi bien. Cette année, l'enchaînement Maéro, SDM, Hamza, personnellement, j'ai trouvé que c'était très bien, même si au concert de Hamza je n'étais pas là, mais je sais que ça marche. Très bien, l'enchaînement El Grande Toto, Niska Ninho, Tiff, je trouvais que ça a mis une super ambiance. Voilà, on va dire que j'ai une préférence pour ce type de journée en festival. Mais mon hot take, selon moi, c'est que les festivals qui font les meilleurs programmes, programmations hip-hop, sont les festivals les plus sous-cotés. Et qu'est-ce que j'entends par là ? C'est que souvent, alors évidemment, on va enlever Fraunfeld, je parle de festivals en Suisse romande, souvent on parle de montres jazz, on parle de palais au festival. quels sont les autres festivals dont on parle. Je dirais que c'est principalement de ces deux souvent qu'on parle. Et on nommait certains festivals, je dirais. Je trouve que celui qui respecte et qui fait une programmation hip-hop qui est la plus qualitative, et là je ne parle pas seulement de cette année, j'ai regardé plusieurs années, je trouve que l'estival à Estavayer, c'est celui qui fait les meilleures journées hip-hop. Ils prennent des risques, ils prennent des artistes. qui font peut-être un rap qu'on va dire un peu violent ou gangster, du rap de rue. Je trouve qu'ils ont vraiment su faire des journées hip-hop qui ne sont pas forcément le même type de rap, mais qui ont plusieurs types de rap et qui nous apportent les artistes vraiment qu'on veut voir. L'année passée, il y avait Karis, Or Noir. Cette année, si je ne me trompe pas, c'est Tia Kola, il y a Vald. Les autres années, il y avait aussi, enfin auparavant, il y avait Niska, il y a eu Hamza. C'est tous des artistes qu'on aime voir sur scène. Et je trouve que ce festival qui est un petit peu sous-côté, qui est très mal connu, je dirais, surtout en étant à Genève, je suis presque sûr que je n'ai pas tant de personnes autour de moi qui sont déjà allées à ce festival. Je trouve qu'ils font les choses très bien. Et je pense que c'est important de le dire et de leur donner de la force. Il y a quelques années, il y a eu Booba aussi. donc Il y a vraiment un truc qui est dans la programmation, qui montre qu'ils ont un vrai amour pour le hip-hop. Et ce n'est pas juste du cloud chasing. Et puis ils viennent, ils disent, bon, OK, le hip-hop, ça vend beaucoup. C'est la musique la plus écoutée. On va en mettre. Et puis, ils nous font des programmations où ils mettent un artiste rien à voir d'un côté, un autre artiste rien à voir de l'autre. Et au final, ça ne crée pas de synergie, ça ne crée pas de cohérence. et on voit que ça vient juste... profiter un peu de la lumière. Donc estival, restez à l'affût, regardez la programmation parce que je suis sûr que l'année prochaine ça sera le feu aussi. Donc n'hésitez pas à vous y rendre. C'est à Estavayer, c'est au bord du lac, c'est un beau cadre. C'est pas un grand grand festival, c'est un petit festival et qui mérite totalement sa place dans l'écosystème festival mais surtout dans l'écosystème des festivals qui font le mieux le hip hop. Ensuite, Je trouve que Caribana aussi, alors je ne sais pas si ça a toujours été comme ça, mais depuis quelques années, c'est de mieux en mieux. L'année passée, SDM. Cette année, si je ne me trompe pas, j'ai vu des artistes. Alors attendez un instant, je disais, c'est Taiki, Ausha, Jola Green, etc. Ils prennent des risques, ils mettent des artistes qui sont en développement, des artistes qui sont en tendance, mais en développement. Je vois qu'il y avait Naza aussi. L'année passée, comme je vous ai dit, il y avait Hamza, il y avait SDM, il y avait Distin. Il y a vraiment des artistes qu'on écoute, qui sont souvent dans les tops des charts, etc. Et qui viennent performer pas loin de chez nous. Donc, Caribana, qui est, si je ne me trompe pas, je ne sais plus exactement la commune, mais bon, disons à côté de Nyon, ça fait quelques années qu'ils font du hip-hop très bien. Donc, je les mettrais aussi. Je ne dirais pas en numéro 2 ou numéro 1, mais je pense que c'est un festival où il ne faut pas hésiter à se rendre, regarder les programmations, parce qu'ils font les choses très bien. Puis après, évidemment, il y a Paléo qui le fait bien, il y a Montreux Jazz qui, de temps en temps, enfin pas de temps en temps, qui régulièrement a une bonne soirée hip-hop, mais c'est une soirée. Il y a un autre... Ah oui, pardon, j'ai oublié de parler de Veneuge. moi c'est un c'est un festival que je connais pas très bien, je vous cache pas je suis jamais allé, mais quand je regarde la programmation ils font des vraies journées hip-hop si je me trompe pas aujourd'hui, cette année c'est Franglish, c'est Gazzo c'est SCH, c'est Luigi c'est des soirées auxquelles on aime se rendre et ça propose différents types de rap ça propose plusieurs types de musique dans l'écosystème hip-hop c'est magnifique donc Donnons énormément de respect à ces festivals et ces programmations qui respectent le hip hop. Je ne vais pas forcément venir et mal parler de ceux qui, selon moi, le font très mal, parce qu'il y en a. Mais je pense que c'est important de donner de la force à ces festivals. Donc, je répète, Venoges qui est au-dessus de Lausanne, si je ne me trompe pas, entre Lausanne et Iverdon. Caribana est pour moi le meilleur festival au niveau du hip hop. C'est l'estival. Donc voilà. l'équipe mon petit classement des festivals qui respectent le hip-hop en Suisse romande. Alors évidemment, je connais mal tout ce qui est Zurich Open Air, etc. Donc je ne vais pas m'exprimer. Rundfeld, on le connaît tous. C'est le numéro 1. C'est celui qui le fait le mieux. C'est celui qui a le plus de budget. Donc il faut venir tout le monde. Il n'y a même pas de comparaison à avoir. Mais je trouve que s'il y a des programmateurs de festivals qui écoutent Cet épisode, je trouve que c'est important. Si vous venez pour programmer du hip-hop, ouvrez vos yeux, ouvrez vos oreilles sur la culture et faites en sorte de faire des choses cohérentes. Je pense qu'on en a tous besoin. Il n'y a personne qui va juste à un festival pour l'ambiance du festival. Enfin non, je vais enlever cette take. Il y a beaucoup de gens qui disent qu'ils vont à un festival juste pour l'ambiance, mais si la musique est bien, c'est mieux. Si la musique est bien, c'est mieux. Et on veut tous aller à des festivals où il y a une bonne ambiance et une belle programmation. C'est hyper important. Je veux dire, quand je vois le Paléo avec cette scène Belleville, où il y avait des DJ, honnêtement, à chaque fois que je suis allé au bol, j'ai passé un bon moment. Il y avait des DJ qui mettaient le feu, il y avait une bonne ambiance. C'est important. D'avoir des moments où il y a juste de l'ambiance, il y a juste des DJ, c'est cool. Mais il y a aussi des moments où on va au concert et on veut kiffer. On veut kiffer, on veut aussi découvrir, bien sûr, pour prendre quelques risques, mais on veut aussi kiffer. Nisca Nino, c'était le feu. C'était le feu. Je pense qu'il n'y a pas énormément de monde qui connaissait plusieurs sons de Tiff. Là, les gens se sont régalés. Il n'y a pas beaucoup de monde qui connaissait El Grande Toto. Je pense qu'il a délivré. alors c'était pas mon concert préféré mais voilà des mecs comme SDM sur scène on se régale alors Hamza sur scène pour ce que j'ai vu avant c'est pas le plus grand performeur du monde mais on aime écouter ses sons donc mettez nous des bons artistes qu'on puisse s'ambiancer et qu'il fait les concerts et consommer dans les bars et aller grailler toutes ces toutes ces bonnes choses qu'on retrouve dans les festivals les strophes que... Il faut créer une synergie parce que si on se dit que les gens ils viennent que pour l'ambiance, le festival, il va pas tenir. Pour moi c'est une théorie à court terme. Si on se concentre pas pour faire venir des vrais artistes hip-hop, aujourd'hui tous ceux qui ont 14-15 ans, ils écoutent du hip-hop, dans 10 ans ils écouteront toujours du hip-hop et ils voudront voir les artistes du moment où ceux avec qui ils ont grandi, mettez-nous du hip-hop cohérent. Quand je dis cohérent, je ne parle pas de conscient. Je dis juste, mettez-nous des vrais artistes qu'on écoute. Ce n'est pas pour faire une critique, mais quand on justifie que l'artiste hip-hop ou rap, je vais dire rap, c'est Rilles à Festinoche. Oui, il y a quelques sons rap, mais ce n'est pas vraiment l'ADN de sa musique. Il y a énormément de chants. Alors, c'est très bien. Mais pour moi, on ne peut pas me dire « Ouais, mais on a du hip-hop parce qu'on a Réless » . Mettez-nous plusieurs artistes, faites-nous quelque chose de varié, mais arrêtons avec les trucs juste tout lisses, etc. Et prenons des Risks, mettons des Nisqab, mettons des Caris, mettons des Mecs du Moment, mettons des SDM, etc. Tout ce qu'on kiffe, en fait, simplement. Si je ne me trompe pas, c'est estival. Il y avait aussi la Mano qui est totalement tendance, etc. Après, il y a un festival à Neuchâtel. Je ne sais pas si on peut le mettre dans cette catégorie parce que c'est vraiment une zone beaucoup plus petite que tous les autres festivals. C'est plus ou moins sur la même place que Festineuch, mais il n'y a qu'une seule scène. C'est le Flux au Festival où il y a différents artistes. Et c'est une soirée purement hip-hop. Si je ne me trompe pas, cette année, il y a Carice, il y a Zola, Dajou, Triangle des Bermudes, j'ai vu. Après je me souviens plus des deux trois autres. Pour moi le fait qu'un petit festival comme ça existe, ça prouve que le hip hop ça vend, le hip hop les gens le consomment, les gens viennent etc. mettez-nous du hip-hop dans ces festivals, dans tous les festivals, faites-nous des belles soirées, faites-nous kiffer, parce que nous, la génération qui a grandi avec ça, on veut continuer à aller à des festivals, et on va continuer à aller à des festivals, mais on a aussi besoin d'entendre ce qu'on kiffe. Donc voilà, c'était un peu mon retour, et j'ai peut-être sonné comme un mec un peu aigri, mais c'est juste que j'aime trop ça, j'aime trop ça, j'aime trop le hip-hop, j'aime trop sa culture, j'aime trop sa musique, j'aime tout ça. Et je suis content que ça soit arrivé dans les festivals. Je veux juste que ce soit respecté et que ce soit présent et qu'on voit de plus en plus de diversité dans les festivals, que ce soit des personnes racisées, que ce soit encore plus de femmes sur scène. Là, en ce moment, dans le monde hip-hop, très large, on va dire, on voit tellement de femmes qui arrivent, qui commencent à tout péter. Évidemment, avant, on citait juste un peu Chai ou Aya. Aujourd'hui, ça pète de tout. de tous les côtés. Donc, mettez plus d'artistes de la culture pour que ça motive les autres festivals à faire et que ça crée un écosystème comme ça et qu'on puisse se régaler sur scène. Ça, c'est le plus important, numéro un. Régalez-nous sur scène. L'ambiance, elle arrive avec. Allez, je vais vous laisser avec les dix dernières minutes de Bastien. Donc, je répète, le responsable du département presse de Paléo il nous parle de différentes choses de comment il s'organise et comment ça se passe durant l'année quand le festival n'est pas fini quand est-ce que son boulot pour l'édition 2025 se termine etc. Il nous donne pas mal de choses Big shout out à Bastien et Sabrine encore une fois merci pour tout merci pour votre force, merci pour votre accueil merci pour votre bienveillance j'espère que je serai l'année prochaine pour refaire quelque chose et j'espère que je viendrai avec d'autres idées et Et à toutes les auditrices et auditeurs qui sont encore là, c'est très important. N'hésitez pas à aller sur Instagram, dedicated underscore podcast, pour aller voir les trois vidéos que j'ai mises. N'hésitez pas à liker, commenter, partager. Et comme d'habitude, sur les plateformes d'écoute Spotify, Apple Podcasts, n'hésitez pas à mettre les cinq étoiles. N'hésitez pas à aussi... commenter sur les différentes plateformes, que ce soit la section sondage sur Spotify ou sur les commentaires dans Apple Podcasts. Venez en échange, venez en partage, venez en grandir. Thank you. Bye. I'm out. Spotify, Apple Podcasts, n'hésitez pas à mettre les 5 étoiles. N'hésitez pas à aussi commenter sur les différentes plateformes, que ce soit la section sondage sur Spotify ou sur les commentaires dans Apple Podcasts. Venez en échange, venez en partage, venez en grandir. Thank you. Bye. Magnifique. Pas forcément 10 heures de sommeil, mais au moins, tu n'es pas trop loin.

  • Speaker #1

    On dort peu, mais assez bien.

  • Speaker #0

    Assez bien. C'est important. Alors, comme j'ai dit, tu fais partie du service presse. Est-ce que tu pourrais peut-être expliquer en quelques mots, un petit résumé, où est-ce que commencent et se terminent les responsabilités de ton département ? Il y a des limites.

  • Speaker #1

    Non, oui, il y a des limites. Il y a un cadre. Je pense que nous, on... En gros, l'objectif du département, c'est de faire le lien entre toute une série de profils professionnels et le festival, que ce soit au niveau des accès pour les journalistes, de leurs besoins de couverture, et puis de les mettre en relation avec les bonnes personnes. Donc on est un peu le pivot entre des publics très spécifiques qui viennent au festival pour travailler, donc qui ne sont pas considérés comme des festivaliers et qui du coup... nécessite une infrastructure et un accueil qui est relativement spécifique puisque les TV ou les gens comme toi qui font des podcasts ou ce genre de choses ils ont besoin de tout un accompagnement, un accueil qui leur permette de travailler dans les meilleures conditions possibles et puis on sait que dans un open air les conditions peuvent être un peu compliquées du fait de la météo et ce genre de choses donc on essaie de mettre en place une infrastructure qui leur permette de fonctionner le mieux possible pour leur travail.

  • Speaker #0

    Et je tiens à dire que c'est plutôt très très bien fait. Et du coup, toi, c'est un job à 100% ? À 80%

  • Speaker #1

    à l'année.

  • Speaker #0

    À 80% à l'année, ok. Et du coup, on a combien de personnes dans l'équipe ? Parce qu'il y a énormément de... Personne qui se balade par ici. Alors évidemment, il y a des personnes qui s'occupent du vestiaire, il y a des gens qui s'occupent du bar, etc. Mais il y a combien de personnes durant l'année et durant le festival ? On va faire ça comme ça.

  • Speaker #1

    Alors durant l'année, on est deux.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Rejoint par un ou une stagiaire en janvier. Ok. Et puis pendant le festival, on est septante.

  • Speaker #0

    Ok. Il y a 68 personnes qui se joignent à vous. 67 selon le stagiaire ou pas. Incroyable. La gestion, tu as parlé que vous faites la gestion et l'accompagnement de tous les médias qui sont sur place. Vous avez l'impression d'être la police des fois ou ça va ? C'est cordial.

  • Speaker #1

    Je dirais que dans le 99% des cas, ça se passe très bien. Mais je pense qu'il y a effectivement une attention qu'on porte sur... En fait juste la bonne compréhension de ce qu'on fait, qui on est, sur quoi on base nos décisions. Et je pense que pour un festival comme Paléo, qui est à échelle romande relativement énorme, il y a beaucoup de mythologie au niveau de ce qu'on est, de comment on fonctionne, etc. Et du coup il y a quand même une partie... Notre job, c'est quand même de faire en sorte que l'information soit disponible et bien communiquée pour éviter que les gens se fassent des fausses idées sur les choses. Parce qu'au-delà de l'aspect du festival, la musique, les concerts, etc. C'est quand même un milieu qui est très particulier en termes de l'extérieur. On ne réalise pas nécessairement les enjeux. ça fonctionne, puis la marge de manœuvre aussi que les festivals ont par rapport par exemple à des tourneurs, des management, tout ça. Et du coup, on doit aussi un peu faire de la diplomatie pour aussi expliquer qu'on n'est pas nécessairement les méchants dans l'histoire, mais que souvent on est un peu des personnes qui apportent des mauvaises nouvelles. Oui,

  • Speaker #0

    j'imagine. D'ailleurs, l'année passée, j'avais eu l'un des programmateurs, il nous avait déjà parlé de certains de ses challenges. Et en parlant de challenge, c'est quoi le plus gros challenge que toi et tes collègues, ou ton collègue ou ta collègue, vous affrontez chaque année ? Le challenge le plus rude ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est compliqué parce qu'en fait, on a tous un peu nos champs de compétences, donc on a tous une réalité du festival qui est très différente, même si on est dans le même bureau. Mais je pense que le challenge, en tout cas à mon niveau, c'est de faire en sorte que les 70 personnes du service de presse, elles aient un bon niveau d'information pour pouvoir travailler correctement, dans de bonnes conditions. Enfin, c'est des staffs, donc ce ne sont pas des gens qui sont au bureau avec nous.

  • Speaker #0

    La gestion bénévole, carrément. Ouais, ouais,

  • Speaker #1

    ouais, à fond. Et puis, en fait, on a une grosse responsabilité pendant la préparation de faire en sorte que quand ces personnes arrivent, que les informations soient... qu'elle soit calée, que ce soit clair, que nous on n'ait pas fait des erreurs, en tout cas le moins possible, on l'a fait évidemment, mais qu'on en ait fait le moins possible pour que ça se passe dans de bonnes conditions, aussi pour les staffs, parce qu'ils sont effectivement là pour nous donner un coup de main, mais ils sont aussi là pour passer une bonne expérience. Et je pense qu'à mon niveau, c'est un peu la chose qui me met beaucoup la pression, c'est de m'assurer que quand ils sont là, ils sont bien, ils sont contents, qu'ils ne se sentent pas... Surtout pas le lancer, jeter dans une machine gigantesque et que ça se passe le mieux possible. Puis qu'ils aient du plaisir au final.

  • Speaker #0

    C'est ce qui va aussi déterminer l'un des succès. Je pense que s'ils ont du plaisir, tout se passe plus facilement. Et du coup, c'est aussi ton département qui s'occupe des communiqués de presse et de l'annonce des artistes, par exemple ?

  • Speaker #1

    Oui, ça c'est une grosse partie de mon job pendant l'hiver. C'est préparer cette annonce. En gros, la prog commence à confirmer des noms à l'automne. Donc on goûte. Les dates d'affiches sont confirmées plus en avance. Puis plus on approche de la date d'annonce en mars, on reçoit tous les jours, tous les X jours, des nouveaux noms. Donc nous, on doit les intégrer dans notre process. On doit écrire les textes, on doit récupérer les images. Il faut négocier avec les équipes des artistes. par faire valider plein de choses et ça c'est tout un travail qu'on fait sur ouais je pense trois mois en hiver et c'est là aussi que ben ma stagiaire arrive ok on va me donner un coup de main parce que on annonce plus de 100 artistes donc il faut c'est normal un

  • Speaker #0

    peu compliqué ouais et ben j'imagine quoi le travail sur le festival pour toi il se termine quand deux sur le terrain De manière générale, pour l'édition 2025, quand est-ce que ton boulot pour cette édition va se terminer ?

  • Speaker #1

    En septembre.

  • Speaker #0

    En septembre ? Ouais.

  • Speaker #1

    En août, on est encore un peu dans l'édition en fait. On est encore un peu dedans parce qu'il y a plein de choses qu'il faut finir, caler. Il faut remercier les gens, il faut boucler le dossier, faire des stats, etc. C'est pas le moment le plus fun de l'année et en plus on est généralement éclatés. Et puis après, en septembre, on fait tous les bilans, les débriefs, etc. Puis après, on repart sur celle d'après. Donc ça va assez vite entre la fin de l'édition et la mise en production de celle d'après.

  • Speaker #0

    Un mois,

  • Speaker #1

    quoi. Ouais. Puis entre deux, on prend des vacances, très sûrement. C'est important, oui.

  • Speaker #0

    Et puis ma dernière question, c'est, pour le service presse, l'édition est un succès si...

  • Speaker #1

    Si les journalistes sont contents et si on a eu des beaux papiers. Je pense que la complexité pour nous, c'est qu'on est très tributaire du temps que les artistes veulent bien accorder aux médias.

  • Speaker #0

    Ce qui devient de plus en plus compliqué.

  • Speaker #1

    Oui, c'est toujours un peu la loterie. On ne sait jamais trop à l'avance. Souvent, on est prévenu à la der. C'est pas mal. du last minute et du coup ça peut mettre les médias dans des situations très difficiles parce qu'en fait ce qu'ils pensaient qu'ils avaient, ils l'ont finalement pas, etc. Et puis en fait, je sais pas, typiquement une télé, là si on jette le soir et que son interview du matin tombe à l'eau, qu'est-ce qu'on fait en fait ? Et puis là nous on doit pouvoir les aider. Et donc si on a réussi un tout petit peu à bétonner ce genre de choses et avoir fait en sorte que le maximum possible se fasse et que ça soit fait pas... dans la douleur et puis à la dernière minute, je pense qu'on peut dire qu'on a réussi. On a fait le job. Ouais, j'aimerais ça.

  • Speaker #0

    Très bien, c'était ma dernière question Bastien, merci infiniment pour ton temps. Merci de m'avoir donné l'opportunité de venir ici pour le deuxième fois.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Et je vois que plein de choses se développent, là je vois en face de nous, il y a des Eteicos qui font un live stream pendant 5 ou 10 jours.

  • Speaker #1

    Vous connaissez ?

  • Speaker #0

    On se connaît de vue, je leur ai parlé hier un peu, je suis ce qu'ils font donc c'est assez marrant. mais en tout cas c'est hyper cool je passe toujours du bon temps ici donc merci merci à toi,

  • Speaker #1

    en vrai c'est toujours trop cool de pouvoir aussi avoir dans le service de presse des types de médias qui sont plus nouveaux, émergents comme ça parce que on travaille beaucoup avec la presse traditionnelle mais je pense que c'est hyper important aussi qu'on soit un peu ouvert d'esprit et qu'on essaye d'être inclusif dans les types de formats Oh. Je suis trop content que tu sois là.

  • Speaker #0

    Je te remercie. Merci à toi. Voilà, c'était la fin de l'entretien. Merci encore une fois à toi, Bastien. Il reste encore quelques jours, donc courage. Propose-toi si tu veux. Bois bien de l'eau. Mange correctement. Exactement. Et essaye de te reposer un maximum. Bonne fin d'édition.

  • Speaker #1

    Oui, toi aussi. Bon festival.

  • Speaker #0

    Merci. Merci d'avoir écouté. Bye bye.

Description

Dans cet épisode, je vous emmène dans les coulisses du Paléo Festival, l’un des événements majeurs de l’été en Suisse. Trois jours à vivre la musique, à explorer les concerts, à capter l’ambiance… et à discuter avec ceux qui le rendent possible.

Je partage mes ressentis sur les performances hip-hop, mon avis sur la programmation, et je vous propose un petit classement des festivals suisses romands qui, selon moi, respectent vraiment la culture hip-hop.

L’épisode se termine avec un échange exclusif avec Bastien, responsable du service presse du Paléo, qui dévoile les dessous de l’organisation et les challenges du festival.

🎤 Bonne écoute — et n’oubliez pas : likez, commentez, partagez sur vos plateformes préférées ✌🏾

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'épisode, il démarre dans quelques secondes, mais avant ça, je te rappelle, tu peux mettre 5 étoiles sur Spotify et Apple Podcast. Tu peux aussi mettre un commentaire sur Apple Podcast ou la section sondage sur Spotify. Et finalement, si tu veux me faire un retour sur Instagram, c'est dedicated underscore podcast. Je te remercie d'avance. Bonne écoute. Peace out. Je vais vous parler du Paléo. Alors pour ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux comme Instagram, dedicated underscore podcast. Pour ceux qui ne me suivent pas, eh bien... J'étais à Paléo, j'ai publié pas mal de choses pendant que j'étais là-bas, que ce soit de façon journalière, pendant que j'étais sur le site, l'endroit où le service presse se trouve, des moments du festival, des moments de concerts, etc. et je me suis amusé à faire des petits récaps des vidéos récaps qui ont été publiées sur Instagram simplement parce que C'est pas un secret que j'aime beaucoup la musique, j'aime beaucoup voir les artistes en concert et puis je me suis dit pourquoi pas faire un petit retour de ce que moi j'ai pensé. Évidemment pas mal de personnes n'étaient pas d'accord avec mes retours, d'autres personnes étaient d'accord. Donc voilà, ça nous a permis d'échanger et ça m'a permis aussi de parler de musique et de simplement créer du contenu pour le podcast. En tout cas j'ai beaucoup aimé faire ce petit exercice et je risque de le refaire à l'avenir. Comme je vous ai dit, j'étais à Paléo, pour rappel, j'étais à Paléo le mercredi, jeudi et vendredi, donc trois jours. L'objectif, je ne vous cache pas, c'est toujours d'essayer de discuter avec un ou deux artistes. Après, malheureusement, ça n'a pas pu se faire. Soit les artistes ne donnaient pas du tout d'interview, soit ils avaient déjà été assignés à d'autres médias. comme l'année passée j'ai pas eu l'occasion de parler avec des artistes, mais avant ça, pour rappel, et comme je vous avais déjà dit l'année passée, c'est un processus très simple en tant que média. Disons qu'au mois de mai, je crois, au mois de mai ou avril-mai, on doit s'inscrire sur la plateforme de Paléo qui est pour la presse et vous vous inscrivez, vous mettez votre média, vous expliquez ce que vous souhaitez faire, etc. Et ensuite, il y a des validations qui sont faites suite à ça ou pas. Et une fois que l'accréditation est donnée, c'est à nous de nous rendre sur place et puis de créer du contenu. Il faut savoir qu'il y a énormément de possibilités. Cette année, carrément, j'ai beaucoup aimé. Il y avait Eteikos qui font des lives Twitch et qui discutent très souvent, je dirais, de thèmes politiques et engagés. Ils ont fait un live tous les jours du Paléo, directement depuis le service presse. Ils ont reçu pas mal de gens de l'organisation du festival, que ce soit le programmeur Mathieu Meunier qui était aussi venu l'année passée parler avec moi. Et ils ont aussi eu quelques artistes, ils se rendaient sur le site du Paléo. Donc franchement, c'était hyper dynamique, j'ai beaucoup aimé leur concept, donc force à eux. Je répète, E-T-E-I-C-O-S pour ceux qui ne connaissent pas. Il y avait différents médias, des médias papiers, des médias digitaux, des photographes, etc. Donc moi, j'ai discuté avec pas mal de ces personnes. Ça permet aussi de découvrir des radios aussi qui sont passées par là. Et comme les artistes n'étaient pas disponibles, on va dire, la stratégie que j'ai décidé de prendre, c'est de faire ces récaps vidéos les lendemains de chaque jour que j'ai. auquel j'ai participé. Et j'ai quand même eu l'occasion, et ça j'en suis très content, c'était de discuter avec le responsable du service presse de Paléo, qui est Bastien. C'était déjà lui qui m'avait permis de venir l'année passée, donc j'étais hyper content. Et surtout que c'est un département qui est très actif pendant le festival. Vous allez le voir, la discussion que j'ai avec lui conclura cet épisode. Mais ils nous donnent pas mal de clés, pas mal de choses qui sont très intéressantes. D'ailleurs, je voulais passer un gros big up justement à Bastien et à Sabrine, qui m'ont hyper bien accueilli sur place, qui ont été hyper accueillants, qui étaient bienveillants à savoir ce que je voulais faire, ce que je pouvais faire, etc. Ils sont hyper bien organisés, ou du moins, c'est ce que j'ai ressenti. ils ont une belle énergie Il donne vraiment l'opportunité aux gens qui viennent dans ce coin presse de... de vraiment s'exprimer, d'exprimer leur créativité, d'exprimer leur projet, etc. Et ça, je trouve vraiment cool. Force à eux, force à vous. Et j'espère que l'année prochaine, j'aurai l'occasion de revenir avec d'autres projets et d'autres idées. Mais voilà, le but, c'était vraiment de faire un retour de mon expérience comme d'hab. Allez-vous, ça s'est très bien passé. Comme je vous le disais, j'ai été accueilli comme un chef. J'en ai aussi profité pour aller voir des concerts avec mes amis, avec la famille. qui est aussi venu cette année donc tout était superbe et on va dire que le résultat de cette présence à Paléo c'est principalement cet épisode que vous êtes en train d'écouter, c'est retour sur Instagram que vous pouvez aussi voir les réels, les 3L et je vais en ajouter un où je vais parler des festivals suisses romands de manière générale comme je vous ai dit La partie de Bastien, qui est responsable du service presse, sera à la fin de cet épisode. C'est environ une dizaine de minutes. Vous m'excusez d'avance du bruit qu'il y aura en fond. On était dans un lieu qui était très, très bruyant. Donc, on a fait comme on pouvait. Mais j'espère vraiment que ça vous permettra de comprendre deux, trois challenges qu'il y a quand on travaille là-bas et aussi les challenges du département presse de Paléo, qui est une machine. jusqu'à... Pour vous donner un exemple, Bastien et Sabrine sont les deux personnes qui travaillent pour le service presse durant l'année. Et durant le festival, il y a 70 personnes. Donc l'équipe fait x je ne sais pas combien de pourcents. Je vous laisserai faire le calcul. Maintenant, je voulais en venir à une discussion un peu plus large. J'ai déjà donné mon avis sur la programmation du Paléo. Il y a eu vraiment des jours que j'ai préféré, c'est vrai que le jeudi avec Myro, il y avait ce jour-là SDM, il y avait Hamza, j'ai beaucoup aimé, j'ai beaucoup aimé le vendredi avec Niska Nino, Tiff, El Grande Toto, il y avait aussi Youssef Swat, donc c'est des jours que j'ai beaucoup aimé et ça m'a titillé de parler de la programmation. Il faut savoir qu'évidemment on est tous au courant que le hip hop aujourd'hui est la musique numéro une. en streaming et quelconque plateforme. C'est la musique la plus écoutée par les jeunes et les moins jeunes également. Et je me disais, mais il y a des festivals vraiment qui font ça très bien, qui font une très belle programmation. Et il y a des festivals, malheureusement, moi je n'y vais pas simplement parce que leur programmation ne m'intéresse pas. Et j'en ai marre de dire, je m'en fiche d'aller à un festival pour... pour son ambiance et pas sa programmation, parce qu'au final, pourquoi il dépense tout cet argent pour les artistes ? Et j'ai décidé de faire un petit retour sur les festivals qui ont, selon moi, les meilleures programmations hip-hop. Ça n'engage que moi. Évidemment, aucun festival n'a l'obligation de le faire, de mettre du hip-hop, etc. Mais moi, j'ai une préférence pour cet art musical, et j'ai décidé de vous en parler. et de vous citer quelques festivals qui, selon moi, respectent le hip-hop et le mettent en valeur d'une bonne manière. Alors, évidemment, le Paléo le fait de mieux en mieux. Je trouve qu'ils arrivent concentrés des journées où ils mettent plusieurs artistes hip-hop. Je trouve que c'est hyper important de mettre plusieurs artistes hip-hop dans la même journée. Ça crée une vibe, ça crée aussi un certain type de public qui sera aussi... plus concerné par les concerts, ça crée une meilleure ambiance générale et je pense que cette synergie, ça crée vraiment quelque chose de plus fort. Donc Paléo le fait depuis quelques années, ils l'ont fait cette année en mettant plusieurs artistes hip-hop dans la même journée. Je trouve que ça marche bien. Je trouve que ça a moins bien marché le premier jour où il y avait Kalash et Will Smith. Je trouve qu'ils étaient un peu isolés au niveau de leur style, ce qui a fait que selon moi, surtout Kalash, le public a... Il était là, lui il était moyen aussi, et l'ambiance générale était moyenne. Mais quand il y a plusieurs artistes du même style, ou du moins de la même famille, qui performent la même journée, je trouve que ça donne quelque chose de spécial. Paléo le fait de mieux en mieux, je dirais. L'année passée c'était aussi bien. Cette année, l'enchaînement Maéro, SDM, Hamza, personnellement, j'ai trouvé que c'était très bien, même si au concert de Hamza je n'étais pas là, mais je sais que ça marche. Très bien, l'enchaînement El Grande Toto, Niska Ninho, Tiff, je trouvais que ça a mis une super ambiance. Voilà, on va dire que j'ai une préférence pour ce type de journée en festival. Mais mon hot take, selon moi, c'est que les festivals qui font les meilleurs programmes, programmations hip-hop, sont les festivals les plus sous-cotés. Et qu'est-ce que j'entends par là ? C'est que souvent, alors évidemment, on va enlever Fraunfeld, je parle de festivals en Suisse romande, souvent on parle de montres jazz, on parle de palais au festival. quels sont les autres festivals dont on parle. Je dirais que c'est principalement de ces deux souvent qu'on parle. Et on nommait certains festivals, je dirais. Je trouve que celui qui respecte et qui fait une programmation hip-hop qui est la plus qualitative, et là je ne parle pas seulement de cette année, j'ai regardé plusieurs années, je trouve que l'estival à Estavayer, c'est celui qui fait les meilleures journées hip-hop. Ils prennent des risques, ils prennent des artistes. qui font peut-être un rap qu'on va dire un peu violent ou gangster, du rap de rue. Je trouve qu'ils ont vraiment su faire des journées hip-hop qui ne sont pas forcément le même type de rap, mais qui ont plusieurs types de rap et qui nous apportent les artistes vraiment qu'on veut voir. L'année passée, il y avait Karis, Or Noir. Cette année, si je ne me trompe pas, c'est Tia Kola, il y a Vald. Les autres années, il y avait aussi, enfin auparavant, il y avait Niska, il y a eu Hamza. C'est tous des artistes qu'on aime voir sur scène. Et je trouve que ce festival qui est un petit peu sous-côté, qui est très mal connu, je dirais, surtout en étant à Genève, je suis presque sûr que je n'ai pas tant de personnes autour de moi qui sont déjà allées à ce festival. Je trouve qu'ils font les choses très bien. Et je pense que c'est important de le dire et de leur donner de la force. Il y a quelques années, il y a eu Booba aussi. donc Il y a vraiment un truc qui est dans la programmation, qui montre qu'ils ont un vrai amour pour le hip-hop. Et ce n'est pas juste du cloud chasing. Et puis ils viennent, ils disent, bon, OK, le hip-hop, ça vend beaucoup. C'est la musique la plus écoutée. On va en mettre. Et puis, ils nous font des programmations où ils mettent un artiste rien à voir d'un côté, un autre artiste rien à voir de l'autre. Et au final, ça ne crée pas de synergie, ça ne crée pas de cohérence. et on voit que ça vient juste... profiter un peu de la lumière. Donc estival, restez à l'affût, regardez la programmation parce que je suis sûr que l'année prochaine ça sera le feu aussi. Donc n'hésitez pas à vous y rendre. C'est à Estavayer, c'est au bord du lac, c'est un beau cadre. C'est pas un grand grand festival, c'est un petit festival et qui mérite totalement sa place dans l'écosystème festival mais surtout dans l'écosystème des festivals qui font le mieux le hip hop. Ensuite, Je trouve que Caribana aussi, alors je ne sais pas si ça a toujours été comme ça, mais depuis quelques années, c'est de mieux en mieux. L'année passée, SDM. Cette année, si je ne me trompe pas, j'ai vu des artistes. Alors attendez un instant, je disais, c'est Taiki, Ausha, Jola Green, etc. Ils prennent des risques, ils mettent des artistes qui sont en développement, des artistes qui sont en tendance, mais en développement. Je vois qu'il y avait Naza aussi. L'année passée, comme je vous ai dit, il y avait Hamza, il y avait SDM, il y avait Distin. Il y a vraiment des artistes qu'on écoute, qui sont souvent dans les tops des charts, etc. Et qui viennent performer pas loin de chez nous. Donc, Caribana, qui est, si je ne me trompe pas, je ne sais plus exactement la commune, mais bon, disons à côté de Nyon, ça fait quelques années qu'ils font du hip-hop très bien. Donc, je les mettrais aussi. Je ne dirais pas en numéro 2 ou numéro 1, mais je pense que c'est un festival où il ne faut pas hésiter à se rendre, regarder les programmations, parce qu'ils font les choses très bien. Puis après, évidemment, il y a Paléo qui le fait bien, il y a Montreux Jazz qui, de temps en temps, enfin pas de temps en temps, qui régulièrement a une bonne soirée hip-hop, mais c'est une soirée. Il y a un autre... Ah oui, pardon, j'ai oublié de parler de Veneuge. moi c'est un c'est un festival que je connais pas très bien, je vous cache pas je suis jamais allé, mais quand je regarde la programmation ils font des vraies journées hip-hop si je me trompe pas aujourd'hui, cette année c'est Franglish, c'est Gazzo c'est SCH, c'est Luigi c'est des soirées auxquelles on aime se rendre et ça propose différents types de rap ça propose plusieurs types de musique dans l'écosystème hip-hop c'est magnifique donc Donnons énormément de respect à ces festivals et ces programmations qui respectent le hip hop. Je ne vais pas forcément venir et mal parler de ceux qui, selon moi, le font très mal, parce qu'il y en a. Mais je pense que c'est important de donner de la force à ces festivals. Donc, je répète, Venoges qui est au-dessus de Lausanne, si je ne me trompe pas, entre Lausanne et Iverdon. Caribana est pour moi le meilleur festival au niveau du hip hop. C'est l'estival. Donc voilà. l'équipe mon petit classement des festivals qui respectent le hip-hop en Suisse romande. Alors évidemment, je connais mal tout ce qui est Zurich Open Air, etc. Donc je ne vais pas m'exprimer. Rundfeld, on le connaît tous. C'est le numéro 1. C'est celui qui le fait le mieux. C'est celui qui a le plus de budget. Donc il faut venir tout le monde. Il n'y a même pas de comparaison à avoir. Mais je trouve que s'il y a des programmateurs de festivals qui écoutent Cet épisode, je trouve que c'est important. Si vous venez pour programmer du hip-hop, ouvrez vos yeux, ouvrez vos oreilles sur la culture et faites en sorte de faire des choses cohérentes. Je pense qu'on en a tous besoin. Il n'y a personne qui va juste à un festival pour l'ambiance du festival. Enfin non, je vais enlever cette take. Il y a beaucoup de gens qui disent qu'ils vont à un festival juste pour l'ambiance, mais si la musique est bien, c'est mieux. Si la musique est bien, c'est mieux. Et on veut tous aller à des festivals où il y a une bonne ambiance et une belle programmation. C'est hyper important. Je veux dire, quand je vois le Paléo avec cette scène Belleville, où il y avait des DJ, honnêtement, à chaque fois que je suis allé au bol, j'ai passé un bon moment. Il y avait des DJ qui mettaient le feu, il y avait une bonne ambiance. C'est important. D'avoir des moments où il y a juste de l'ambiance, il y a juste des DJ, c'est cool. Mais il y a aussi des moments où on va au concert et on veut kiffer. On veut kiffer, on veut aussi découvrir, bien sûr, pour prendre quelques risques, mais on veut aussi kiffer. Nisca Nino, c'était le feu. C'était le feu. Je pense qu'il n'y a pas énormément de monde qui connaissait plusieurs sons de Tiff. Là, les gens se sont régalés. Il n'y a pas beaucoup de monde qui connaissait El Grande Toto. Je pense qu'il a délivré. alors c'était pas mon concert préféré mais voilà des mecs comme SDM sur scène on se régale alors Hamza sur scène pour ce que j'ai vu avant c'est pas le plus grand performeur du monde mais on aime écouter ses sons donc mettez nous des bons artistes qu'on puisse s'ambiancer et qu'il fait les concerts et consommer dans les bars et aller grailler toutes ces toutes ces bonnes choses qu'on retrouve dans les festivals les strophes que... Il faut créer une synergie parce que si on se dit que les gens ils viennent que pour l'ambiance, le festival, il va pas tenir. Pour moi c'est une théorie à court terme. Si on se concentre pas pour faire venir des vrais artistes hip-hop, aujourd'hui tous ceux qui ont 14-15 ans, ils écoutent du hip-hop, dans 10 ans ils écouteront toujours du hip-hop et ils voudront voir les artistes du moment où ceux avec qui ils ont grandi, mettez-nous du hip-hop cohérent. Quand je dis cohérent, je ne parle pas de conscient. Je dis juste, mettez-nous des vrais artistes qu'on écoute. Ce n'est pas pour faire une critique, mais quand on justifie que l'artiste hip-hop ou rap, je vais dire rap, c'est Rilles à Festinoche. Oui, il y a quelques sons rap, mais ce n'est pas vraiment l'ADN de sa musique. Il y a énormément de chants. Alors, c'est très bien. Mais pour moi, on ne peut pas me dire « Ouais, mais on a du hip-hop parce qu'on a Réless » . Mettez-nous plusieurs artistes, faites-nous quelque chose de varié, mais arrêtons avec les trucs juste tout lisses, etc. Et prenons des Risks, mettons des Nisqab, mettons des Caris, mettons des Mecs du Moment, mettons des SDM, etc. Tout ce qu'on kiffe, en fait, simplement. Si je ne me trompe pas, c'est estival. Il y avait aussi la Mano qui est totalement tendance, etc. Après, il y a un festival à Neuchâtel. Je ne sais pas si on peut le mettre dans cette catégorie parce que c'est vraiment une zone beaucoup plus petite que tous les autres festivals. C'est plus ou moins sur la même place que Festineuch, mais il n'y a qu'une seule scène. C'est le Flux au Festival où il y a différents artistes. Et c'est une soirée purement hip-hop. Si je ne me trompe pas, cette année, il y a Carice, il y a Zola, Dajou, Triangle des Bermudes, j'ai vu. Après je me souviens plus des deux trois autres. Pour moi le fait qu'un petit festival comme ça existe, ça prouve que le hip hop ça vend, le hip hop les gens le consomment, les gens viennent etc. mettez-nous du hip-hop dans ces festivals, dans tous les festivals, faites-nous des belles soirées, faites-nous kiffer, parce que nous, la génération qui a grandi avec ça, on veut continuer à aller à des festivals, et on va continuer à aller à des festivals, mais on a aussi besoin d'entendre ce qu'on kiffe. Donc voilà, c'était un peu mon retour, et j'ai peut-être sonné comme un mec un peu aigri, mais c'est juste que j'aime trop ça, j'aime trop ça, j'aime trop le hip-hop, j'aime trop sa culture, j'aime trop sa musique, j'aime tout ça. Et je suis content que ça soit arrivé dans les festivals. Je veux juste que ce soit respecté et que ce soit présent et qu'on voit de plus en plus de diversité dans les festivals, que ce soit des personnes racisées, que ce soit encore plus de femmes sur scène. Là, en ce moment, dans le monde hip-hop, très large, on va dire, on voit tellement de femmes qui arrivent, qui commencent à tout péter. Évidemment, avant, on citait juste un peu Chai ou Aya. Aujourd'hui, ça pète de tout. de tous les côtés. Donc, mettez plus d'artistes de la culture pour que ça motive les autres festivals à faire et que ça crée un écosystème comme ça et qu'on puisse se régaler sur scène. Ça, c'est le plus important, numéro un. Régalez-nous sur scène. L'ambiance, elle arrive avec. Allez, je vais vous laisser avec les dix dernières minutes de Bastien. Donc, je répète, le responsable du département presse de Paléo il nous parle de différentes choses de comment il s'organise et comment ça se passe durant l'année quand le festival n'est pas fini quand est-ce que son boulot pour l'édition 2025 se termine etc. Il nous donne pas mal de choses Big shout out à Bastien et Sabrine encore une fois merci pour tout merci pour votre force, merci pour votre accueil merci pour votre bienveillance j'espère que je serai l'année prochaine pour refaire quelque chose et j'espère que je viendrai avec d'autres idées et Et à toutes les auditrices et auditeurs qui sont encore là, c'est très important. N'hésitez pas à aller sur Instagram, dedicated underscore podcast, pour aller voir les trois vidéos que j'ai mises. N'hésitez pas à liker, commenter, partager. Et comme d'habitude, sur les plateformes d'écoute Spotify, Apple Podcasts, n'hésitez pas à mettre les cinq étoiles. N'hésitez pas à aussi... commenter sur les différentes plateformes, que ce soit la section sondage sur Spotify ou sur les commentaires dans Apple Podcasts. Venez en échange, venez en partage, venez en grandir. Thank you. Bye. I'm out. Spotify, Apple Podcasts, n'hésitez pas à mettre les 5 étoiles. N'hésitez pas à aussi commenter sur les différentes plateformes, que ce soit la section sondage sur Spotify ou sur les commentaires dans Apple Podcasts. Venez en échange, venez en partage, venez en grandir. Thank you. Bye. Magnifique. Pas forcément 10 heures de sommeil, mais au moins, tu n'es pas trop loin.

  • Speaker #1

    On dort peu, mais assez bien.

  • Speaker #0

    Assez bien. C'est important. Alors, comme j'ai dit, tu fais partie du service presse. Est-ce que tu pourrais peut-être expliquer en quelques mots, un petit résumé, où est-ce que commencent et se terminent les responsabilités de ton département ? Il y a des limites.

  • Speaker #1

    Non, oui, il y a des limites. Il y a un cadre. Je pense que nous, on... En gros, l'objectif du département, c'est de faire le lien entre toute une série de profils professionnels et le festival, que ce soit au niveau des accès pour les journalistes, de leurs besoins de couverture, et puis de les mettre en relation avec les bonnes personnes. Donc on est un peu le pivot entre des publics très spécifiques qui viennent au festival pour travailler, donc qui ne sont pas considérés comme des festivaliers et qui du coup... nécessite une infrastructure et un accueil qui est relativement spécifique puisque les TV ou les gens comme toi qui font des podcasts ou ce genre de choses ils ont besoin de tout un accompagnement, un accueil qui leur permette de travailler dans les meilleures conditions possibles et puis on sait que dans un open air les conditions peuvent être un peu compliquées du fait de la météo et ce genre de choses donc on essaie de mettre en place une infrastructure qui leur permette de fonctionner le mieux possible pour leur travail.

  • Speaker #0

    Et je tiens à dire que c'est plutôt très très bien fait. Et du coup, toi, c'est un job à 100% ? À 80%

  • Speaker #1

    à l'année.

  • Speaker #0

    À 80% à l'année, ok. Et du coup, on a combien de personnes dans l'équipe ? Parce qu'il y a énormément de... Personne qui se balade par ici. Alors évidemment, il y a des personnes qui s'occupent du vestiaire, il y a des gens qui s'occupent du bar, etc. Mais il y a combien de personnes durant l'année et durant le festival ? On va faire ça comme ça.

  • Speaker #1

    Alors durant l'année, on est deux.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Rejoint par un ou une stagiaire en janvier. Ok. Et puis pendant le festival, on est septante.

  • Speaker #0

    Ok. Il y a 68 personnes qui se joignent à vous. 67 selon le stagiaire ou pas. Incroyable. La gestion, tu as parlé que vous faites la gestion et l'accompagnement de tous les médias qui sont sur place. Vous avez l'impression d'être la police des fois ou ça va ? C'est cordial.

  • Speaker #1

    Je dirais que dans le 99% des cas, ça se passe très bien. Mais je pense qu'il y a effectivement une attention qu'on porte sur... En fait juste la bonne compréhension de ce qu'on fait, qui on est, sur quoi on base nos décisions. Et je pense que pour un festival comme Paléo, qui est à échelle romande relativement énorme, il y a beaucoup de mythologie au niveau de ce qu'on est, de comment on fonctionne, etc. Et du coup il y a quand même une partie... Notre job, c'est quand même de faire en sorte que l'information soit disponible et bien communiquée pour éviter que les gens se fassent des fausses idées sur les choses. Parce qu'au-delà de l'aspect du festival, la musique, les concerts, etc. C'est quand même un milieu qui est très particulier en termes de l'extérieur. On ne réalise pas nécessairement les enjeux. ça fonctionne, puis la marge de manœuvre aussi que les festivals ont par rapport par exemple à des tourneurs, des management, tout ça. Et du coup, on doit aussi un peu faire de la diplomatie pour aussi expliquer qu'on n'est pas nécessairement les méchants dans l'histoire, mais que souvent on est un peu des personnes qui apportent des mauvaises nouvelles. Oui,

  • Speaker #0

    j'imagine. D'ailleurs, l'année passée, j'avais eu l'un des programmateurs, il nous avait déjà parlé de certains de ses challenges. Et en parlant de challenge, c'est quoi le plus gros challenge que toi et tes collègues, ou ton collègue ou ta collègue, vous affrontez chaque année ? Le challenge le plus rude ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est compliqué parce qu'en fait, on a tous un peu nos champs de compétences, donc on a tous une réalité du festival qui est très différente, même si on est dans le même bureau. Mais je pense que le challenge, en tout cas à mon niveau, c'est de faire en sorte que les 70 personnes du service de presse, elles aient un bon niveau d'information pour pouvoir travailler correctement, dans de bonnes conditions. Enfin, c'est des staffs, donc ce ne sont pas des gens qui sont au bureau avec nous.

  • Speaker #0

    La gestion bénévole, carrément. Ouais, ouais,

  • Speaker #1

    ouais, à fond. Et puis, en fait, on a une grosse responsabilité pendant la préparation de faire en sorte que quand ces personnes arrivent, que les informations soient... qu'elle soit calée, que ce soit clair, que nous on n'ait pas fait des erreurs, en tout cas le moins possible, on l'a fait évidemment, mais qu'on en ait fait le moins possible pour que ça se passe dans de bonnes conditions, aussi pour les staffs, parce qu'ils sont effectivement là pour nous donner un coup de main, mais ils sont aussi là pour passer une bonne expérience. Et je pense qu'à mon niveau, c'est un peu la chose qui me met beaucoup la pression, c'est de m'assurer que quand ils sont là, ils sont bien, ils sont contents, qu'ils ne se sentent pas... Surtout pas le lancer, jeter dans une machine gigantesque et que ça se passe le mieux possible. Puis qu'ils aient du plaisir au final.

  • Speaker #0

    C'est ce qui va aussi déterminer l'un des succès. Je pense que s'ils ont du plaisir, tout se passe plus facilement. Et du coup, c'est aussi ton département qui s'occupe des communiqués de presse et de l'annonce des artistes, par exemple ?

  • Speaker #1

    Oui, ça c'est une grosse partie de mon job pendant l'hiver. C'est préparer cette annonce. En gros, la prog commence à confirmer des noms à l'automne. Donc on goûte. Les dates d'affiches sont confirmées plus en avance. Puis plus on approche de la date d'annonce en mars, on reçoit tous les jours, tous les X jours, des nouveaux noms. Donc nous, on doit les intégrer dans notre process. On doit écrire les textes, on doit récupérer les images. Il faut négocier avec les équipes des artistes. par faire valider plein de choses et ça c'est tout un travail qu'on fait sur ouais je pense trois mois en hiver et c'est là aussi que ben ma stagiaire arrive ok on va me donner un coup de main parce que on annonce plus de 100 artistes donc il faut c'est normal un

  • Speaker #0

    peu compliqué ouais et ben j'imagine quoi le travail sur le festival pour toi il se termine quand deux sur le terrain De manière générale, pour l'édition 2025, quand est-ce que ton boulot pour cette édition va se terminer ?

  • Speaker #1

    En septembre.

  • Speaker #0

    En septembre ? Ouais.

  • Speaker #1

    En août, on est encore un peu dans l'édition en fait. On est encore un peu dedans parce qu'il y a plein de choses qu'il faut finir, caler. Il faut remercier les gens, il faut boucler le dossier, faire des stats, etc. C'est pas le moment le plus fun de l'année et en plus on est généralement éclatés. Et puis après, en septembre, on fait tous les bilans, les débriefs, etc. Puis après, on repart sur celle d'après. Donc ça va assez vite entre la fin de l'édition et la mise en production de celle d'après.

  • Speaker #0

    Un mois,

  • Speaker #1

    quoi. Ouais. Puis entre deux, on prend des vacances, très sûrement. C'est important, oui.

  • Speaker #0

    Et puis ma dernière question, c'est, pour le service presse, l'édition est un succès si...

  • Speaker #1

    Si les journalistes sont contents et si on a eu des beaux papiers. Je pense que la complexité pour nous, c'est qu'on est très tributaire du temps que les artistes veulent bien accorder aux médias.

  • Speaker #0

    Ce qui devient de plus en plus compliqué.

  • Speaker #1

    Oui, c'est toujours un peu la loterie. On ne sait jamais trop à l'avance. Souvent, on est prévenu à la der. C'est pas mal. du last minute et du coup ça peut mettre les médias dans des situations très difficiles parce qu'en fait ce qu'ils pensaient qu'ils avaient, ils l'ont finalement pas, etc. Et puis en fait, je sais pas, typiquement une télé, là si on jette le soir et que son interview du matin tombe à l'eau, qu'est-ce qu'on fait en fait ? Et puis là nous on doit pouvoir les aider. Et donc si on a réussi un tout petit peu à bétonner ce genre de choses et avoir fait en sorte que le maximum possible se fasse et que ça soit fait pas... dans la douleur et puis à la dernière minute, je pense qu'on peut dire qu'on a réussi. On a fait le job. Ouais, j'aimerais ça.

  • Speaker #0

    Très bien, c'était ma dernière question Bastien, merci infiniment pour ton temps. Merci de m'avoir donné l'opportunité de venir ici pour le deuxième fois.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Et je vois que plein de choses se développent, là je vois en face de nous, il y a des Eteicos qui font un live stream pendant 5 ou 10 jours.

  • Speaker #1

    Vous connaissez ?

  • Speaker #0

    On se connaît de vue, je leur ai parlé hier un peu, je suis ce qu'ils font donc c'est assez marrant. mais en tout cas c'est hyper cool je passe toujours du bon temps ici donc merci merci à toi,

  • Speaker #1

    en vrai c'est toujours trop cool de pouvoir aussi avoir dans le service de presse des types de médias qui sont plus nouveaux, émergents comme ça parce que on travaille beaucoup avec la presse traditionnelle mais je pense que c'est hyper important aussi qu'on soit un peu ouvert d'esprit et qu'on essaye d'être inclusif dans les types de formats Oh. Je suis trop content que tu sois là.

  • Speaker #0

    Je te remercie. Merci à toi. Voilà, c'était la fin de l'entretien. Merci encore une fois à toi, Bastien. Il reste encore quelques jours, donc courage. Propose-toi si tu veux. Bois bien de l'eau. Mange correctement. Exactement. Et essaye de te reposer un maximum. Bonne fin d'édition.

  • Speaker #1

    Oui, toi aussi. Bon festival.

  • Speaker #0

    Merci. Merci d'avoir écouté. Bye bye.

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Description

Dans cet épisode, je vous emmène dans les coulisses du Paléo Festival, l’un des événements majeurs de l’été en Suisse. Trois jours à vivre la musique, à explorer les concerts, à capter l’ambiance… et à discuter avec ceux qui le rendent possible.

Je partage mes ressentis sur les performances hip-hop, mon avis sur la programmation, et je vous propose un petit classement des festivals suisses romands qui, selon moi, respectent vraiment la culture hip-hop.

L’épisode se termine avec un échange exclusif avec Bastien, responsable du service presse du Paléo, qui dévoile les dessous de l’organisation et les challenges du festival.

🎤 Bonne écoute — et n’oubliez pas : likez, commentez, partagez sur vos plateformes préférées ✌🏾

Retrouvez tous les contenus sur Instagram : @dedicated_podcast



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'épisode, il démarre dans quelques secondes, mais avant ça, je te rappelle, tu peux mettre 5 étoiles sur Spotify et Apple Podcast. Tu peux aussi mettre un commentaire sur Apple Podcast ou la section sondage sur Spotify. Et finalement, si tu veux me faire un retour sur Instagram, c'est dedicated underscore podcast. Je te remercie d'avance. Bonne écoute. Peace out. Je vais vous parler du Paléo. Alors pour ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux comme Instagram, dedicated underscore podcast. Pour ceux qui ne me suivent pas, eh bien... J'étais à Paléo, j'ai publié pas mal de choses pendant que j'étais là-bas, que ce soit de façon journalière, pendant que j'étais sur le site, l'endroit où le service presse se trouve, des moments du festival, des moments de concerts, etc. et je me suis amusé à faire des petits récaps des vidéos récaps qui ont été publiées sur Instagram simplement parce que C'est pas un secret que j'aime beaucoup la musique, j'aime beaucoup voir les artistes en concert et puis je me suis dit pourquoi pas faire un petit retour de ce que moi j'ai pensé. Évidemment pas mal de personnes n'étaient pas d'accord avec mes retours, d'autres personnes étaient d'accord. Donc voilà, ça nous a permis d'échanger et ça m'a permis aussi de parler de musique et de simplement créer du contenu pour le podcast. En tout cas j'ai beaucoup aimé faire ce petit exercice et je risque de le refaire à l'avenir. Comme je vous ai dit, j'étais à Paléo, pour rappel, j'étais à Paléo le mercredi, jeudi et vendredi, donc trois jours. L'objectif, je ne vous cache pas, c'est toujours d'essayer de discuter avec un ou deux artistes. Après, malheureusement, ça n'a pas pu se faire. Soit les artistes ne donnaient pas du tout d'interview, soit ils avaient déjà été assignés à d'autres médias. comme l'année passée j'ai pas eu l'occasion de parler avec des artistes, mais avant ça, pour rappel, et comme je vous avais déjà dit l'année passée, c'est un processus très simple en tant que média. Disons qu'au mois de mai, je crois, au mois de mai ou avril-mai, on doit s'inscrire sur la plateforme de Paléo qui est pour la presse et vous vous inscrivez, vous mettez votre média, vous expliquez ce que vous souhaitez faire, etc. Et ensuite, il y a des validations qui sont faites suite à ça ou pas. Et une fois que l'accréditation est donnée, c'est à nous de nous rendre sur place et puis de créer du contenu. Il faut savoir qu'il y a énormément de possibilités. Cette année, carrément, j'ai beaucoup aimé. Il y avait Eteikos qui font des lives Twitch et qui discutent très souvent, je dirais, de thèmes politiques et engagés. Ils ont fait un live tous les jours du Paléo, directement depuis le service presse. Ils ont reçu pas mal de gens de l'organisation du festival, que ce soit le programmeur Mathieu Meunier qui était aussi venu l'année passée parler avec moi. Et ils ont aussi eu quelques artistes, ils se rendaient sur le site du Paléo. Donc franchement, c'était hyper dynamique, j'ai beaucoup aimé leur concept, donc force à eux. Je répète, E-T-E-I-C-O-S pour ceux qui ne connaissent pas. Il y avait différents médias, des médias papiers, des médias digitaux, des photographes, etc. Donc moi, j'ai discuté avec pas mal de ces personnes. Ça permet aussi de découvrir des radios aussi qui sont passées par là. Et comme les artistes n'étaient pas disponibles, on va dire, la stratégie que j'ai décidé de prendre, c'est de faire ces récaps vidéos les lendemains de chaque jour que j'ai. auquel j'ai participé. Et j'ai quand même eu l'occasion, et ça j'en suis très content, c'était de discuter avec le responsable du service presse de Paléo, qui est Bastien. C'était déjà lui qui m'avait permis de venir l'année passée, donc j'étais hyper content. Et surtout que c'est un département qui est très actif pendant le festival. Vous allez le voir, la discussion que j'ai avec lui conclura cet épisode. Mais ils nous donnent pas mal de clés, pas mal de choses qui sont très intéressantes. D'ailleurs, je voulais passer un gros big up justement à Bastien et à Sabrine, qui m'ont hyper bien accueilli sur place, qui ont été hyper accueillants, qui étaient bienveillants à savoir ce que je voulais faire, ce que je pouvais faire, etc. Ils sont hyper bien organisés, ou du moins, c'est ce que j'ai ressenti. ils ont une belle énergie Il donne vraiment l'opportunité aux gens qui viennent dans ce coin presse de... de vraiment s'exprimer, d'exprimer leur créativité, d'exprimer leur projet, etc. Et ça, je trouve vraiment cool. Force à eux, force à vous. Et j'espère que l'année prochaine, j'aurai l'occasion de revenir avec d'autres projets et d'autres idées. Mais voilà, le but, c'était vraiment de faire un retour de mon expérience comme d'hab. Allez-vous, ça s'est très bien passé. Comme je vous le disais, j'ai été accueilli comme un chef. J'en ai aussi profité pour aller voir des concerts avec mes amis, avec la famille. qui est aussi venu cette année donc tout était superbe et on va dire que le résultat de cette présence à Paléo c'est principalement cet épisode que vous êtes en train d'écouter, c'est retour sur Instagram que vous pouvez aussi voir les réels, les 3L et je vais en ajouter un où je vais parler des festivals suisses romands de manière générale comme je vous ai dit La partie de Bastien, qui est responsable du service presse, sera à la fin de cet épisode. C'est environ une dizaine de minutes. Vous m'excusez d'avance du bruit qu'il y aura en fond. On était dans un lieu qui était très, très bruyant. Donc, on a fait comme on pouvait. Mais j'espère vraiment que ça vous permettra de comprendre deux, trois challenges qu'il y a quand on travaille là-bas et aussi les challenges du département presse de Paléo, qui est une machine. jusqu'à... Pour vous donner un exemple, Bastien et Sabrine sont les deux personnes qui travaillent pour le service presse durant l'année. Et durant le festival, il y a 70 personnes. Donc l'équipe fait x je ne sais pas combien de pourcents. Je vous laisserai faire le calcul. Maintenant, je voulais en venir à une discussion un peu plus large. J'ai déjà donné mon avis sur la programmation du Paléo. Il y a eu vraiment des jours que j'ai préféré, c'est vrai que le jeudi avec Myro, il y avait ce jour-là SDM, il y avait Hamza, j'ai beaucoup aimé, j'ai beaucoup aimé le vendredi avec Niska Nino, Tiff, El Grande Toto, il y avait aussi Youssef Swat, donc c'est des jours que j'ai beaucoup aimé et ça m'a titillé de parler de la programmation. Il faut savoir qu'évidemment on est tous au courant que le hip hop aujourd'hui est la musique numéro une. en streaming et quelconque plateforme. C'est la musique la plus écoutée par les jeunes et les moins jeunes également. Et je me disais, mais il y a des festivals vraiment qui font ça très bien, qui font une très belle programmation. Et il y a des festivals, malheureusement, moi je n'y vais pas simplement parce que leur programmation ne m'intéresse pas. Et j'en ai marre de dire, je m'en fiche d'aller à un festival pour... pour son ambiance et pas sa programmation, parce qu'au final, pourquoi il dépense tout cet argent pour les artistes ? Et j'ai décidé de faire un petit retour sur les festivals qui ont, selon moi, les meilleures programmations hip-hop. Ça n'engage que moi. Évidemment, aucun festival n'a l'obligation de le faire, de mettre du hip-hop, etc. Mais moi, j'ai une préférence pour cet art musical, et j'ai décidé de vous en parler. et de vous citer quelques festivals qui, selon moi, respectent le hip-hop et le mettent en valeur d'une bonne manière. Alors, évidemment, le Paléo le fait de mieux en mieux. Je trouve qu'ils arrivent concentrés des journées où ils mettent plusieurs artistes hip-hop. Je trouve que c'est hyper important de mettre plusieurs artistes hip-hop dans la même journée. Ça crée une vibe, ça crée aussi un certain type de public qui sera aussi... plus concerné par les concerts, ça crée une meilleure ambiance générale et je pense que cette synergie, ça crée vraiment quelque chose de plus fort. Donc Paléo le fait depuis quelques années, ils l'ont fait cette année en mettant plusieurs artistes hip-hop dans la même journée. Je trouve que ça marche bien. Je trouve que ça a moins bien marché le premier jour où il y avait Kalash et Will Smith. Je trouve qu'ils étaient un peu isolés au niveau de leur style, ce qui a fait que selon moi, surtout Kalash, le public a... Il était là, lui il était moyen aussi, et l'ambiance générale était moyenne. Mais quand il y a plusieurs artistes du même style, ou du moins de la même famille, qui performent la même journée, je trouve que ça donne quelque chose de spécial. Paléo le fait de mieux en mieux, je dirais. L'année passée c'était aussi bien. Cette année, l'enchaînement Maéro, SDM, Hamza, personnellement, j'ai trouvé que c'était très bien, même si au concert de Hamza je n'étais pas là, mais je sais que ça marche. Très bien, l'enchaînement El Grande Toto, Niska Ninho, Tiff, je trouvais que ça a mis une super ambiance. Voilà, on va dire que j'ai une préférence pour ce type de journée en festival. Mais mon hot take, selon moi, c'est que les festivals qui font les meilleurs programmes, programmations hip-hop, sont les festivals les plus sous-cotés. Et qu'est-ce que j'entends par là ? C'est que souvent, alors évidemment, on va enlever Fraunfeld, je parle de festivals en Suisse romande, souvent on parle de montres jazz, on parle de palais au festival. quels sont les autres festivals dont on parle. Je dirais que c'est principalement de ces deux souvent qu'on parle. Et on nommait certains festivals, je dirais. Je trouve que celui qui respecte et qui fait une programmation hip-hop qui est la plus qualitative, et là je ne parle pas seulement de cette année, j'ai regardé plusieurs années, je trouve que l'estival à Estavayer, c'est celui qui fait les meilleures journées hip-hop. Ils prennent des risques, ils prennent des artistes. qui font peut-être un rap qu'on va dire un peu violent ou gangster, du rap de rue. Je trouve qu'ils ont vraiment su faire des journées hip-hop qui ne sont pas forcément le même type de rap, mais qui ont plusieurs types de rap et qui nous apportent les artistes vraiment qu'on veut voir. L'année passée, il y avait Karis, Or Noir. Cette année, si je ne me trompe pas, c'est Tia Kola, il y a Vald. Les autres années, il y avait aussi, enfin auparavant, il y avait Niska, il y a eu Hamza. C'est tous des artistes qu'on aime voir sur scène. Et je trouve que ce festival qui est un petit peu sous-côté, qui est très mal connu, je dirais, surtout en étant à Genève, je suis presque sûr que je n'ai pas tant de personnes autour de moi qui sont déjà allées à ce festival. Je trouve qu'ils font les choses très bien. Et je pense que c'est important de le dire et de leur donner de la force. Il y a quelques années, il y a eu Booba aussi. donc Il y a vraiment un truc qui est dans la programmation, qui montre qu'ils ont un vrai amour pour le hip-hop. Et ce n'est pas juste du cloud chasing. Et puis ils viennent, ils disent, bon, OK, le hip-hop, ça vend beaucoup. C'est la musique la plus écoutée. On va en mettre. Et puis, ils nous font des programmations où ils mettent un artiste rien à voir d'un côté, un autre artiste rien à voir de l'autre. Et au final, ça ne crée pas de synergie, ça ne crée pas de cohérence. et on voit que ça vient juste... profiter un peu de la lumière. Donc estival, restez à l'affût, regardez la programmation parce que je suis sûr que l'année prochaine ça sera le feu aussi. Donc n'hésitez pas à vous y rendre. C'est à Estavayer, c'est au bord du lac, c'est un beau cadre. C'est pas un grand grand festival, c'est un petit festival et qui mérite totalement sa place dans l'écosystème festival mais surtout dans l'écosystème des festivals qui font le mieux le hip hop. Ensuite, Je trouve que Caribana aussi, alors je ne sais pas si ça a toujours été comme ça, mais depuis quelques années, c'est de mieux en mieux. L'année passée, SDM. Cette année, si je ne me trompe pas, j'ai vu des artistes. Alors attendez un instant, je disais, c'est Taiki, Ausha, Jola Green, etc. Ils prennent des risques, ils mettent des artistes qui sont en développement, des artistes qui sont en tendance, mais en développement. Je vois qu'il y avait Naza aussi. L'année passée, comme je vous ai dit, il y avait Hamza, il y avait SDM, il y avait Distin. Il y a vraiment des artistes qu'on écoute, qui sont souvent dans les tops des charts, etc. Et qui viennent performer pas loin de chez nous. Donc, Caribana, qui est, si je ne me trompe pas, je ne sais plus exactement la commune, mais bon, disons à côté de Nyon, ça fait quelques années qu'ils font du hip-hop très bien. Donc, je les mettrais aussi. Je ne dirais pas en numéro 2 ou numéro 1, mais je pense que c'est un festival où il ne faut pas hésiter à se rendre, regarder les programmations, parce qu'ils font les choses très bien. Puis après, évidemment, il y a Paléo qui le fait bien, il y a Montreux Jazz qui, de temps en temps, enfin pas de temps en temps, qui régulièrement a une bonne soirée hip-hop, mais c'est une soirée. Il y a un autre... Ah oui, pardon, j'ai oublié de parler de Veneuge. moi c'est un c'est un festival que je connais pas très bien, je vous cache pas je suis jamais allé, mais quand je regarde la programmation ils font des vraies journées hip-hop si je me trompe pas aujourd'hui, cette année c'est Franglish, c'est Gazzo c'est SCH, c'est Luigi c'est des soirées auxquelles on aime se rendre et ça propose différents types de rap ça propose plusieurs types de musique dans l'écosystème hip-hop c'est magnifique donc Donnons énormément de respect à ces festivals et ces programmations qui respectent le hip hop. Je ne vais pas forcément venir et mal parler de ceux qui, selon moi, le font très mal, parce qu'il y en a. Mais je pense que c'est important de donner de la force à ces festivals. Donc, je répète, Venoges qui est au-dessus de Lausanne, si je ne me trompe pas, entre Lausanne et Iverdon. Caribana est pour moi le meilleur festival au niveau du hip hop. C'est l'estival. Donc voilà. l'équipe mon petit classement des festivals qui respectent le hip-hop en Suisse romande. Alors évidemment, je connais mal tout ce qui est Zurich Open Air, etc. Donc je ne vais pas m'exprimer. Rundfeld, on le connaît tous. C'est le numéro 1. C'est celui qui le fait le mieux. C'est celui qui a le plus de budget. Donc il faut venir tout le monde. Il n'y a même pas de comparaison à avoir. Mais je trouve que s'il y a des programmateurs de festivals qui écoutent Cet épisode, je trouve que c'est important. Si vous venez pour programmer du hip-hop, ouvrez vos yeux, ouvrez vos oreilles sur la culture et faites en sorte de faire des choses cohérentes. Je pense qu'on en a tous besoin. Il n'y a personne qui va juste à un festival pour l'ambiance du festival. Enfin non, je vais enlever cette take. Il y a beaucoup de gens qui disent qu'ils vont à un festival juste pour l'ambiance, mais si la musique est bien, c'est mieux. Si la musique est bien, c'est mieux. Et on veut tous aller à des festivals où il y a une bonne ambiance et une belle programmation. C'est hyper important. Je veux dire, quand je vois le Paléo avec cette scène Belleville, où il y avait des DJ, honnêtement, à chaque fois que je suis allé au bol, j'ai passé un bon moment. Il y avait des DJ qui mettaient le feu, il y avait une bonne ambiance. C'est important. D'avoir des moments où il y a juste de l'ambiance, il y a juste des DJ, c'est cool. Mais il y a aussi des moments où on va au concert et on veut kiffer. On veut kiffer, on veut aussi découvrir, bien sûr, pour prendre quelques risques, mais on veut aussi kiffer. Nisca Nino, c'était le feu. C'était le feu. Je pense qu'il n'y a pas énormément de monde qui connaissait plusieurs sons de Tiff. Là, les gens se sont régalés. Il n'y a pas beaucoup de monde qui connaissait El Grande Toto. Je pense qu'il a délivré. alors c'était pas mon concert préféré mais voilà des mecs comme SDM sur scène on se régale alors Hamza sur scène pour ce que j'ai vu avant c'est pas le plus grand performeur du monde mais on aime écouter ses sons donc mettez nous des bons artistes qu'on puisse s'ambiancer et qu'il fait les concerts et consommer dans les bars et aller grailler toutes ces toutes ces bonnes choses qu'on retrouve dans les festivals les strophes que... Il faut créer une synergie parce que si on se dit que les gens ils viennent que pour l'ambiance, le festival, il va pas tenir. Pour moi c'est une théorie à court terme. Si on se concentre pas pour faire venir des vrais artistes hip-hop, aujourd'hui tous ceux qui ont 14-15 ans, ils écoutent du hip-hop, dans 10 ans ils écouteront toujours du hip-hop et ils voudront voir les artistes du moment où ceux avec qui ils ont grandi, mettez-nous du hip-hop cohérent. Quand je dis cohérent, je ne parle pas de conscient. Je dis juste, mettez-nous des vrais artistes qu'on écoute. Ce n'est pas pour faire une critique, mais quand on justifie que l'artiste hip-hop ou rap, je vais dire rap, c'est Rilles à Festinoche. Oui, il y a quelques sons rap, mais ce n'est pas vraiment l'ADN de sa musique. Il y a énormément de chants. Alors, c'est très bien. Mais pour moi, on ne peut pas me dire « Ouais, mais on a du hip-hop parce qu'on a Réless » . Mettez-nous plusieurs artistes, faites-nous quelque chose de varié, mais arrêtons avec les trucs juste tout lisses, etc. Et prenons des Risks, mettons des Nisqab, mettons des Caris, mettons des Mecs du Moment, mettons des SDM, etc. Tout ce qu'on kiffe, en fait, simplement. Si je ne me trompe pas, c'est estival. Il y avait aussi la Mano qui est totalement tendance, etc. Après, il y a un festival à Neuchâtel. Je ne sais pas si on peut le mettre dans cette catégorie parce que c'est vraiment une zone beaucoup plus petite que tous les autres festivals. C'est plus ou moins sur la même place que Festineuch, mais il n'y a qu'une seule scène. C'est le Flux au Festival où il y a différents artistes. Et c'est une soirée purement hip-hop. Si je ne me trompe pas, cette année, il y a Carice, il y a Zola, Dajou, Triangle des Bermudes, j'ai vu. Après je me souviens plus des deux trois autres. Pour moi le fait qu'un petit festival comme ça existe, ça prouve que le hip hop ça vend, le hip hop les gens le consomment, les gens viennent etc. mettez-nous du hip-hop dans ces festivals, dans tous les festivals, faites-nous des belles soirées, faites-nous kiffer, parce que nous, la génération qui a grandi avec ça, on veut continuer à aller à des festivals, et on va continuer à aller à des festivals, mais on a aussi besoin d'entendre ce qu'on kiffe. Donc voilà, c'était un peu mon retour, et j'ai peut-être sonné comme un mec un peu aigri, mais c'est juste que j'aime trop ça, j'aime trop ça, j'aime trop le hip-hop, j'aime trop sa culture, j'aime trop sa musique, j'aime tout ça. Et je suis content que ça soit arrivé dans les festivals. Je veux juste que ce soit respecté et que ce soit présent et qu'on voit de plus en plus de diversité dans les festivals, que ce soit des personnes racisées, que ce soit encore plus de femmes sur scène. Là, en ce moment, dans le monde hip-hop, très large, on va dire, on voit tellement de femmes qui arrivent, qui commencent à tout péter. Évidemment, avant, on citait juste un peu Chai ou Aya. Aujourd'hui, ça pète de tout. de tous les côtés. Donc, mettez plus d'artistes de la culture pour que ça motive les autres festivals à faire et que ça crée un écosystème comme ça et qu'on puisse se régaler sur scène. Ça, c'est le plus important, numéro un. Régalez-nous sur scène. L'ambiance, elle arrive avec. Allez, je vais vous laisser avec les dix dernières minutes de Bastien. Donc, je répète, le responsable du département presse de Paléo il nous parle de différentes choses de comment il s'organise et comment ça se passe durant l'année quand le festival n'est pas fini quand est-ce que son boulot pour l'édition 2025 se termine etc. Il nous donne pas mal de choses Big shout out à Bastien et Sabrine encore une fois merci pour tout merci pour votre force, merci pour votre accueil merci pour votre bienveillance j'espère que je serai l'année prochaine pour refaire quelque chose et j'espère que je viendrai avec d'autres idées et Et à toutes les auditrices et auditeurs qui sont encore là, c'est très important. N'hésitez pas à aller sur Instagram, dedicated underscore podcast, pour aller voir les trois vidéos que j'ai mises. N'hésitez pas à liker, commenter, partager. Et comme d'habitude, sur les plateformes d'écoute Spotify, Apple Podcasts, n'hésitez pas à mettre les cinq étoiles. N'hésitez pas à aussi... commenter sur les différentes plateformes, que ce soit la section sondage sur Spotify ou sur les commentaires dans Apple Podcasts. Venez en échange, venez en partage, venez en grandir. Thank you. Bye. I'm out. Spotify, Apple Podcasts, n'hésitez pas à mettre les 5 étoiles. N'hésitez pas à aussi commenter sur les différentes plateformes, que ce soit la section sondage sur Spotify ou sur les commentaires dans Apple Podcasts. Venez en échange, venez en partage, venez en grandir. Thank you. Bye. Magnifique. Pas forcément 10 heures de sommeil, mais au moins, tu n'es pas trop loin.

  • Speaker #1

    On dort peu, mais assez bien.

  • Speaker #0

    Assez bien. C'est important. Alors, comme j'ai dit, tu fais partie du service presse. Est-ce que tu pourrais peut-être expliquer en quelques mots, un petit résumé, où est-ce que commencent et se terminent les responsabilités de ton département ? Il y a des limites.

  • Speaker #1

    Non, oui, il y a des limites. Il y a un cadre. Je pense que nous, on... En gros, l'objectif du département, c'est de faire le lien entre toute une série de profils professionnels et le festival, que ce soit au niveau des accès pour les journalistes, de leurs besoins de couverture, et puis de les mettre en relation avec les bonnes personnes. Donc on est un peu le pivot entre des publics très spécifiques qui viennent au festival pour travailler, donc qui ne sont pas considérés comme des festivaliers et qui du coup... nécessite une infrastructure et un accueil qui est relativement spécifique puisque les TV ou les gens comme toi qui font des podcasts ou ce genre de choses ils ont besoin de tout un accompagnement, un accueil qui leur permette de travailler dans les meilleures conditions possibles et puis on sait que dans un open air les conditions peuvent être un peu compliquées du fait de la météo et ce genre de choses donc on essaie de mettre en place une infrastructure qui leur permette de fonctionner le mieux possible pour leur travail.

  • Speaker #0

    Et je tiens à dire que c'est plutôt très très bien fait. Et du coup, toi, c'est un job à 100% ? À 80%

  • Speaker #1

    à l'année.

  • Speaker #0

    À 80% à l'année, ok. Et du coup, on a combien de personnes dans l'équipe ? Parce qu'il y a énormément de... Personne qui se balade par ici. Alors évidemment, il y a des personnes qui s'occupent du vestiaire, il y a des gens qui s'occupent du bar, etc. Mais il y a combien de personnes durant l'année et durant le festival ? On va faire ça comme ça.

  • Speaker #1

    Alors durant l'année, on est deux.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Rejoint par un ou une stagiaire en janvier. Ok. Et puis pendant le festival, on est septante.

  • Speaker #0

    Ok. Il y a 68 personnes qui se joignent à vous. 67 selon le stagiaire ou pas. Incroyable. La gestion, tu as parlé que vous faites la gestion et l'accompagnement de tous les médias qui sont sur place. Vous avez l'impression d'être la police des fois ou ça va ? C'est cordial.

  • Speaker #1

    Je dirais que dans le 99% des cas, ça se passe très bien. Mais je pense qu'il y a effectivement une attention qu'on porte sur... En fait juste la bonne compréhension de ce qu'on fait, qui on est, sur quoi on base nos décisions. Et je pense que pour un festival comme Paléo, qui est à échelle romande relativement énorme, il y a beaucoup de mythologie au niveau de ce qu'on est, de comment on fonctionne, etc. Et du coup il y a quand même une partie... Notre job, c'est quand même de faire en sorte que l'information soit disponible et bien communiquée pour éviter que les gens se fassent des fausses idées sur les choses. Parce qu'au-delà de l'aspect du festival, la musique, les concerts, etc. C'est quand même un milieu qui est très particulier en termes de l'extérieur. On ne réalise pas nécessairement les enjeux. ça fonctionne, puis la marge de manœuvre aussi que les festivals ont par rapport par exemple à des tourneurs, des management, tout ça. Et du coup, on doit aussi un peu faire de la diplomatie pour aussi expliquer qu'on n'est pas nécessairement les méchants dans l'histoire, mais que souvent on est un peu des personnes qui apportent des mauvaises nouvelles. Oui,

  • Speaker #0

    j'imagine. D'ailleurs, l'année passée, j'avais eu l'un des programmateurs, il nous avait déjà parlé de certains de ses challenges. Et en parlant de challenge, c'est quoi le plus gros challenge que toi et tes collègues, ou ton collègue ou ta collègue, vous affrontez chaque année ? Le challenge le plus rude ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est compliqué parce qu'en fait, on a tous un peu nos champs de compétences, donc on a tous une réalité du festival qui est très différente, même si on est dans le même bureau. Mais je pense que le challenge, en tout cas à mon niveau, c'est de faire en sorte que les 70 personnes du service de presse, elles aient un bon niveau d'information pour pouvoir travailler correctement, dans de bonnes conditions. Enfin, c'est des staffs, donc ce ne sont pas des gens qui sont au bureau avec nous.

  • Speaker #0

    La gestion bénévole, carrément. Ouais, ouais,

  • Speaker #1

    ouais, à fond. Et puis, en fait, on a une grosse responsabilité pendant la préparation de faire en sorte que quand ces personnes arrivent, que les informations soient... qu'elle soit calée, que ce soit clair, que nous on n'ait pas fait des erreurs, en tout cas le moins possible, on l'a fait évidemment, mais qu'on en ait fait le moins possible pour que ça se passe dans de bonnes conditions, aussi pour les staffs, parce qu'ils sont effectivement là pour nous donner un coup de main, mais ils sont aussi là pour passer une bonne expérience. Et je pense qu'à mon niveau, c'est un peu la chose qui me met beaucoup la pression, c'est de m'assurer que quand ils sont là, ils sont bien, ils sont contents, qu'ils ne se sentent pas... Surtout pas le lancer, jeter dans une machine gigantesque et que ça se passe le mieux possible. Puis qu'ils aient du plaisir au final.

  • Speaker #0

    C'est ce qui va aussi déterminer l'un des succès. Je pense que s'ils ont du plaisir, tout se passe plus facilement. Et du coup, c'est aussi ton département qui s'occupe des communiqués de presse et de l'annonce des artistes, par exemple ?

  • Speaker #1

    Oui, ça c'est une grosse partie de mon job pendant l'hiver. C'est préparer cette annonce. En gros, la prog commence à confirmer des noms à l'automne. Donc on goûte. Les dates d'affiches sont confirmées plus en avance. Puis plus on approche de la date d'annonce en mars, on reçoit tous les jours, tous les X jours, des nouveaux noms. Donc nous, on doit les intégrer dans notre process. On doit écrire les textes, on doit récupérer les images. Il faut négocier avec les équipes des artistes. par faire valider plein de choses et ça c'est tout un travail qu'on fait sur ouais je pense trois mois en hiver et c'est là aussi que ben ma stagiaire arrive ok on va me donner un coup de main parce que on annonce plus de 100 artistes donc il faut c'est normal un

  • Speaker #0

    peu compliqué ouais et ben j'imagine quoi le travail sur le festival pour toi il se termine quand deux sur le terrain De manière générale, pour l'édition 2025, quand est-ce que ton boulot pour cette édition va se terminer ?

  • Speaker #1

    En septembre.

  • Speaker #0

    En septembre ? Ouais.

  • Speaker #1

    En août, on est encore un peu dans l'édition en fait. On est encore un peu dedans parce qu'il y a plein de choses qu'il faut finir, caler. Il faut remercier les gens, il faut boucler le dossier, faire des stats, etc. C'est pas le moment le plus fun de l'année et en plus on est généralement éclatés. Et puis après, en septembre, on fait tous les bilans, les débriefs, etc. Puis après, on repart sur celle d'après. Donc ça va assez vite entre la fin de l'édition et la mise en production de celle d'après.

  • Speaker #0

    Un mois,

  • Speaker #1

    quoi. Ouais. Puis entre deux, on prend des vacances, très sûrement. C'est important, oui.

  • Speaker #0

    Et puis ma dernière question, c'est, pour le service presse, l'édition est un succès si...

  • Speaker #1

    Si les journalistes sont contents et si on a eu des beaux papiers. Je pense que la complexité pour nous, c'est qu'on est très tributaire du temps que les artistes veulent bien accorder aux médias.

  • Speaker #0

    Ce qui devient de plus en plus compliqué.

  • Speaker #1

    Oui, c'est toujours un peu la loterie. On ne sait jamais trop à l'avance. Souvent, on est prévenu à la der. C'est pas mal. du last minute et du coup ça peut mettre les médias dans des situations très difficiles parce qu'en fait ce qu'ils pensaient qu'ils avaient, ils l'ont finalement pas, etc. Et puis en fait, je sais pas, typiquement une télé, là si on jette le soir et que son interview du matin tombe à l'eau, qu'est-ce qu'on fait en fait ? Et puis là nous on doit pouvoir les aider. Et donc si on a réussi un tout petit peu à bétonner ce genre de choses et avoir fait en sorte que le maximum possible se fasse et que ça soit fait pas... dans la douleur et puis à la dernière minute, je pense qu'on peut dire qu'on a réussi. On a fait le job. Ouais, j'aimerais ça.

  • Speaker #0

    Très bien, c'était ma dernière question Bastien, merci infiniment pour ton temps. Merci de m'avoir donné l'opportunité de venir ici pour le deuxième fois.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Et je vois que plein de choses se développent, là je vois en face de nous, il y a des Eteicos qui font un live stream pendant 5 ou 10 jours.

  • Speaker #1

    Vous connaissez ?

  • Speaker #0

    On se connaît de vue, je leur ai parlé hier un peu, je suis ce qu'ils font donc c'est assez marrant. mais en tout cas c'est hyper cool je passe toujours du bon temps ici donc merci merci à toi,

  • Speaker #1

    en vrai c'est toujours trop cool de pouvoir aussi avoir dans le service de presse des types de médias qui sont plus nouveaux, émergents comme ça parce que on travaille beaucoup avec la presse traditionnelle mais je pense que c'est hyper important aussi qu'on soit un peu ouvert d'esprit et qu'on essaye d'être inclusif dans les types de formats Oh. Je suis trop content que tu sois là.

  • Speaker #0

    Je te remercie. Merci à toi. Voilà, c'était la fin de l'entretien. Merci encore une fois à toi, Bastien. Il reste encore quelques jours, donc courage. Propose-toi si tu veux. Bois bien de l'eau. Mange correctement. Exactement. Et essaye de te reposer un maximum. Bonne fin d'édition.

  • Speaker #1

    Oui, toi aussi. Bon festival.

  • Speaker #0

    Merci. Merci d'avoir écouté. Bye bye.

Description

Dans cet épisode, je vous emmène dans les coulisses du Paléo Festival, l’un des événements majeurs de l’été en Suisse. Trois jours à vivre la musique, à explorer les concerts, à capter l’ambiance… et à discuter avec ceux qui le rendent possible.

Je partage mes ressentis sur les performances hip-hop, mon avis sur la programmation, et je vous propose un petit classement des festivals suisses romands qui, selon moi, respectent vraiment la culture hip-hop.

L’épisode se termine avec un échange exclusif avec Bastien, responsable du service presse du Paléo, qui dévoile les dessous de l’organisation et les challenges du festival.

🎤 Bonne écoute — et n’oubliez pas : likez, commentez, partagez sur vos plateformes préférées ✌🏾

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'épisode, il démarre dans quelques secondes, mais avant ça, je te rappelle, tu peux mettre 5 étoiles sur Spotify et Apple Podcast. Tu peux aussi mettre un commentaire sur Apple Podcast ou la section sondage sur Spotify. Et finalement, si tu veux me faire un retour sur Instagram, c'est dedicated underscore podcast. Je te remercie d'avance. Bonne écoute. Peace out. Je vais vous parler du Paléo. Alors pour ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux comme Instagram, dedicated underscore podcast. Pour ceux qui ne me suivent pas, eh bien... J'étais à Paléo, j'ai publié pas mal de choses pendant que j'étais là-bas, que ce soit de façon journalière, pendant que j'étais sur le site, l'endroit où le service presse se trouve, des moments du festival, des moments de concerts, etc. et je me suis amusé à faire des petits récaps des vidéos récaps qui ont été publiées sur Instagram simplement parce que C'est pas un secret que j'aime beaucoup la musique, j'aime beaucoup voir les artistes en concert et puis je me suis dit pourquoi pas faire un petit retour de ce que moi j'ai pensé. Évidemment pas mal de personnes n'étaient pas d'accord avec mes retours, d'autres personnes étaient d'accord. Donc voilà, ça nous a permis d'échanger et ça m'a permis aussi de parler de musique et de simplement créer du contenu pour le podcast. En tout cas j'ai beaucoup aimé faire ce petit exercice et je risque de le refaire à l'avenir. Comme je vous ai dit, j'étais à Paléo, pour rappel, j'étais à Paléo le mercredi, jeudi et vendredi, donc trois jours. L'objectif, je ne vous cache pas, c'est toujours d'essayer de discuter avec un ou deux artistes. Après, malheureusement, ça n'a pas pu se faire. Soit les artistes ne donnaient pas du tout d'interview, soit ils avaient déjà été assignés à d'autres médias. comme l'année passée j'ai pas eu l'occasion de parler avec des artistes, mais avant ça, pour rappel, et comme je vous avais déjà dit l'année passée, c'est un processus très simple en tant que média. Disons qu'au mois de mai, je crois, au mois de mai ou avril-mai, on doit s'inscrire sur la plateforme de Paléo qui est pour la presse et vous vous inscrivez, vous mettez votre média, vous expliquez ce que vous souhaitez faire, etc. Et ensuite, il y a des validations qui sont faites suite à ça ou pas. Et une fois que l'accréditation est donnée, c'est à nous de nous rendre sur place et puis de créer du contenu. Il faut savoir qu'il y a énormément de possibilités. Cette année, carrément, j'ai beaucoup aimé. Il y avait Eteikos qui font des lives Twitch et qui discutent très souvent, je dirais, de thèmes politiques et engagés. Ils ont fait un live tous les jours du Paléo, directement depuis le service presse. Ils ont reçu pas mal de gens de l'organisation du festival, que ce soit le programmeur Mathieu Meunier qui était aussi venu l'année passée parler avec moi. Et ils ont aussi eu quelques artistes, ils se rendaient sur le site du Paléo. Donc franchement, c'était hyper dynamique, j'ai beaucoup aimé leur concept, donc force à eux. Je répète, E-T-E-I-C-O-S pour ceux qui ne connaissent pas. Il y avait différents médias, des médias papiers, des médias digitaux, des photographes, etc. Donc moi, j'ai discuté avec pas mal de ces personnes. Ça permet aussi de découvrir des radios aussi qui sont passées par là. Et comme les artistes n'étaient pas disponibles, on va dire, la stratégie que j'ai décidé de prendre, c'est de faire ces récaps vidéos les lendemains de chaque jour que j'ai. auquel j'ai participé. Et j'ai quand même eu l'occasion, et ça j'en suis très content, c'était de discuter avec le responsable du service presse de Paléo, qui est Bastien. C'était déjà lui qui m'avait permis de venir l'année passée, donc j'étais hyper content. Et surtout que c'est un département qui est très actif pendant le festival. Vous allez le voir, la discussion que j'ai avec lui conclura cet épisode. Mais ils nous donnent pas mal de clés, pas mal de choses qui sont très intéressantes. D'ailleurs, je voulais passer un gros big up justement à Bastien et à Sabrine, qui m'ont hyper bien accueilli sur place, qui ont été hyper accueillants, qui étaient bienveillants à savoir ce que je voulais faire, ce que je pouvais faire, etc. Ils sont hyper bien organisés, ou du moins, c'est ce que j'ai ressenti. ils ont une belle énergie Il donne vraiment l'opportunité aux gens qui viennent dans ce coin presse de... de vraiment s'exprimer, d'exprimer leur créativité, d'exprimer leur projet, etc. Et ça, je trouve vraiment cool. Force à eux, force à vous. Et j'espère que l'année prochaine, j'aurai l'occasion de revenir avec d'autres projets et d'autres idées. Mais voilà, le but, c'était vraiment de faire un retour de mon expérience comme d'hab. Allez-vous, ça s'est très bien passé. Comme je vous le disais, j'ai été accueilli comme un chef. J'en ai aussi profité pour aller voir des concerts avec mes amis, avec la famille. qui est aussi venu cette année donc tout était superbe et on va dire que le résultat de cette présence à Paléo c'est principalement cet épisode que vous êtes en train d'écouter, c'est retour sur Instagram que vous pouvez aussi voir les réels, les 3L et je vais en ajouter un où je vais parler des festivals suisses romands de manière générale comme je vous ai dit La partie de Bastien, qui est responsable du service presse, sera à la fin de cet épisode. C'est environ une dizaine de minutes. Vous m'excusez d'avance du bruit qu'il y aura en fond. On était dans un lieu qui était très, très bruyant. Donc, on a fait comme on pouvait. Mais j'espère vraiment que ça vous permettra de comprendre deux, trois challenges qu'il y a quand on travaille là-bas et aussi les challenges du département presse de Paléo, qui est une machine. jusqu'à... Pour vous donner un exemple, Bastien et Sabrine sont les deux personnes qui travaillent pour le service presse durant l'année. Et durant le festival, il y a 70 personnes. Donc l'équipe fait x je ne sais pas combien de pourcents. Je vous laisserai faire le calcul. Maintenant, je voulais en venir à une discussion un peu plus large. J'ai déjà donné mon avis sur la programmation du Paléo. Il y a eu vraiment des jours que j'ai préféré, c'est vrai que le jeudi avec Myro, il y avait ce jour-là SDM, il y avait Hamza, j'ai beaucoup aimé, j'ai beaucoup aimé le vendredi avec Niska Nino, Tiff, El Grande Toto, il y avait aussi Youssef Swat, donc c'est des jours que j'ai beaucoup aimé et ça m'a titillé de parler de la programmation. Il faut savoir qu'évidemment on est tous au courant que le hip hop aujourd'hui est la musique numéro une. en streaming et quelconque plateforme. C'est la musique la plus écoutée par les jeunes et les moins jeunes également. Et je me disais, mais il y a des festivals vraiment qui font ça très bien, qui font une très belle programmation. Et il y a des festivals, malheureusement, moi je n'y vais pas simplement parce que leur programmation ne m'intéresse pas. Et j'en ai marre de dire, je m'en fiche d'aller à un festival pour... pour son ambiance et pas sa programmation, parce qu'au final, pourquoi il dépense tout cet argent pour les artistes ? Et j'ai décidé de faire un petit retour sur les festivals qui ont, selon moi, les meilleures programmations hip-hop. Ça n'engage que moi. Évidemment, aucun festival n'a l'obligation de le faire, de mettre du hip-hop, etc. Mais moi, j'ai une préférence pour cet art musical, et j'ai décidé de vous en parler. et de vous citer quelques festivals qui, selon moi, respectent le hip-hop et le mettent en valeur d'une bonne manière. Alors, évidemment, le Paléo le fait de mieux en mieux. Je trouve qu'ils arrivent concentrés des journées où ils mettent plusieurs artistes hip-hop. Je trouve que c'est hyper important de mettre plusieurs artistes hip-hop dans la même journée. Ça crée une vibe, ça crée aussi un certain type de public qui sera aussi... plus concerné par les concerts, ça crée une meilleure ambiance générale et je pense que cette synergie, ça crée vraiment quelque chose de plus fort. Donc Paléo le fait depuis quelques années, ils l'ont fait cette année en mettant plusieurs artistes hip-hop dans la même journée. Je trouve que ça marche bien. Je trouve que ça a moins bien marché le premier jour où il y avait Kalash et Will Smith. Je trouve qu'ils étaient un peu isolés au niveau de leur style, ce qui a fait que selon moi, surtout Kalash, le public a... Il était là, lui il était moyen aussi, et l'ambiance générale était moyenne. Mais quand il y a plusieurs artistes du même style, ou du moins de la même famille, qui performent la même journée, je trouve que ça donne quelque chose de spécial. Paléo le fait de mieux en mieux, je dirais. L'année passée c'était aussi bien. Cette année, l'enchaînement Maéro, SDM, Hamza, personnellement, j'ai trouvé que c'était très bien, même si au concert de Hamza je n'étais pas là, mais je sais que ça marche. Très bien, l'enchaînement El Grande Toto, Niska Ninho, Tiff, je trouvais que ça a mis une super ambiance. Voilà, on va dire que j'ai une préférence pour ce type de journée en festival. Mais mon hot take, selon moi, c'est que les festivals qui font les meilleurs programmes, programmations hip-hop, sont les festivals les plus sous-cotés. Et qu'est-ce que j'entends par là ? C'est que souvent, alors évidemment, on va enlever Fraunfeld, je parle de festivals en Suisse romande, souvent on parle de montres jazz, on parle de palais au festival. quels sont les autres festivals dont on parle. Je dirais que c'est principalement de ces deux souvent qu'on parle. Et on nommait certains festivals, je dirais. Je trouve que celui qui respecte et qui fait une programmation hip-hop qui est la plus qualitative, et là je ne parle pas seulement de cette année, j'ai regardé plusieurs années, je trouve que l'estival à Estavayer, c'est celui qui fait les meilleures journées hip-hop. Ils prennent des risques, ils prennent des artistes. qui font peut-être un rap qu'on va dire un peu violent ou gangster, du rap de rue. Je trouve qu'ils ont vraiment su faire des journées hip-hop qui ne sont pas forcément le même type de rap, mais qui ont plusieurs types de rap et qui nous apportent les artistes vraiment qu'on veut voir. L'année passée, il y avait Karis, Or Noir. Cette année, si je ne me trompe pas, c'est Tia Kola, il y a Vald. Les autres années, il y avait aussi, enfin auparavant, il y avait Niska, il y a eu Hamza. C'est tous des artistes qu'on aime voir sur scène. Et je trouve que ce festival qui est un petit peu sous-côté, qui est très mal connu, je dirais, surtout en étant à Genève, je suis presque sûr que je n'ai pas tant de personnes autour de moi qui sont déjà allées à ce festival. Je trouve qu'ils font les choses très bien. Et je pense que c'est important de le dire et de leur donner de la force. Il y a quelques années, il y a eu Booba aussi. donc Il y a vraiment un truc qui est dans la programmation, qui montre qu'ils ont un vrai amour pour le hip-hop. Et ce n'est pas juste du cloud chasing. Et puis ils viennent, ils disent, bon, OK, le hip-hop, ça vend beaucoup. C'est la musique la plus écoutée. On va en mettre. Et puis, ils nous font des programmations où ils mettent un artiste rien à voir d'un côté, un autre artiste rien à voir de l'autre. Et au final, ça ne crée pas de synergie, ça ne crée pas de cohérence. et on voit que ça vient juste... profiter un peu de la lumière. Donc estival, restez à l'affût, regardez la programmation parce que je suis sûr que l'année prochaine ça sera le feu aussi. Donc n'hésitez pas à vous y rendre. C'est à Estavayer, c'est au bord du lac, c'est un beau cadre. C'est pas un grand grand festival, c'est un petit festival et qui mérite totalement sa place dans l'écosystème festival mais surtout dans l'écosystème des festivals qui font le mieux le hip hop. Ensuite, Je trouve que Caribana aussi, alors je ne sais pas si ça a toujours été comme ça, mais depuis quelques années, c'est de mieux en mieux. L'année passée, SDM. Cette année, si je ne me trompe pas, j'ai vu des artistes. Alors attendez un instant, je disais, c'est Taiki, Ausha, Jola Green, etc. Ils prennent des risques, ils mettent des artistes qui sont en développement, des artistes qui sont en tendance, mais en développement. Je vois qu'il y avait Naza aussi. L'année passée, comme je vous ai dit, il y avait Hamza, il y avait SDM, il y avait Distin. Il y a vraiment des artistes qu'on écoute, qui sont souvent dans les tops des charts, etc. Et qui viennent performer pas loin de chez nous. Donc, Caribana, qui est, si je ne me trompe pas, je ne sais plus exactement la commune, mais bon, disons à côté de Nyon, ça fait quelques années qu'ils font du hip-hop très bien. Donc, je les mettrais aussi. Je ne dirais pas en numéro 2 ou numéro 1, mais je pense que c'est un festival où il ne faut pas hésiter à se rendre, regarder les programmations, parce qu'ils font les choses très bien. Puis après, évidemment, il y a Paléo qui le fait bien, il y a Montreux Jazz qui, de temps en temps, enfin pas de temps en temps, qui régulièrement a une bonne soirée hip-hop, mais c'est une soirée. Il y a un autre... Ah oui, pardon, j'ai oublié de parler de Veneuge. moi c'est un c'est un festival que je connais pas très bien, je vous cache pas je suis jamais allé, mais quand je regarde la programmation ils font des vraies journées hip-hop si je me trompe pas aujourd'hui, cette année c'est Franglish, c'est Gazzo c'est SCH, c'est Luigi c'est des soirées auxquelles on aime se rendre et ça propose différents types de rap ça propose plusieurs types de musique dans l'écosystème hip-hop c'est magnifique donc Donnons énormément de respect à ces festivals et ces programmations qui respectent le hip hop. Je ne vais pas forcément venir et mal parler de ceux qui, selon moi, le font très mal, parce qu'il y en a. Mais je pense que c'est important de donner de la force à ces festivals. Donc, je répète, Venoges qui est au-dessus de Lausanne, si je ne me trompe pas, entre Lausanne et Iverdon. Caribana est pour moi le meilleur festival au niveau du hip hop. C'est l'estival. Donc voilà. l'équipe mon petit classement des festivals qui respectent le hip-hop en Suisse romande. Alors évidemment, je connais mal tout ce qui est Zurich Open Air, etc. Donc je ne vais pas m'exprimer. Rundfeld, on le connaît tous. C'est le numéro 1. C'est celui qui le fait le mieux. C'est celui qui a le plus de budget. Donc il faut venir tout le monde. Il n'y a même pas de comparaison à avoir. Mais je trouve que s'il y a des programmateurs de festivals qui écoutent Cet épisode, je trouve que c'est important. Si vous venez pour programmer du hip-hop, ouvrez vos yeux, ouvrez vos oreilles sur la culture et faites en sorte de faire des choses cohérentes. Je pense qu'on en a tous besoin. Il n'y a personne qui va juste à un festival pour l'ambiance du festival. Enfin non, je vais enlever cette take. Il y a beaucoup de gens qui disent qu'ils vont à un festival juste pour l'ambiance, mais si la musique est bien, c'est mieux. Si la musique est bien, c'est mieux. Et on veut tous aller à des festivals où il y a une bonne ambiance et une belle programmation. C'est hyper important. Je veux dire, quand je vois le Paléo avec cette scène Belleville, où il y avait des DJ, honnêtement, à chaque fois que je suis allé au bol, j'ai passé un bon moment. Il y avait des DJ qui mettaient le feu, il y avait une bonne ambiance. C'est important. D'avoir des moments où il y a juste de l'ambiance, il y a juste des DJ, c'est cool. Mais il y a aussi des moments où on va au concert et on veut kiffer. On veut kiffer, on veut aussi découvrir, bien sûr, pour prendre quelques risques, mais on veut aussi kiffer. Nisca Nino, c'était le feu. C'était le feu. Je pense qu'il n'y a pas énormément de monde qui connaissait plusieurs sons de Tiff. Là, les gens se sont régalés. Il n'y a pas beaucoup de monde qui connaissait El Grande Toto. Je pense qu'il a délivré. alors c'était pas mon concert préféré mais voilà des mecs comme SDM sur scène on se régale alors Hamza sur scène pour ce que j'ai vu avant c'est pas le plus grand performeur du monde mais on aime écouter ses sons donc mettez nous des bons artistes qu'on puisse s'ambiancer et qu'il fait les concerts et consommer dans les bars et aller grailler toutes ces toutes ces bonnes choses qu'on retrouve dans les festivals les strophes que... Il faut créer une synergie parce que si on se dit que les gens ils viennent que pour l'ambiance, le festival, il va pas tenir. Pour moi c'est une théorie à court terme. Si on se concentre pas pour faire venir des vrais artistes hip-hop, aujourd'hui tous ceux qui ont 14-15 ans, ils écoutent du hip-hop, dans 10 ans ils écouteront toujours du hip-hop et ils voudront voir les artistes du moment où ceux avec qui ils ont grandi, mettez-nous du hip-hop cohérent. Quand je dis cohérent, je ne parle pas de conscient. Je dis juste, mettez-nous des vrais artistes qu'on écoute. Ce n'est pas pour faire une critique, mais quand on justifie que l'artiste hip-hop ou rap, je vais dire rap, c'est Rilles à Festinoche. Oui, il y a quelques sons rap, mais ce n'est pas vraiment l'ADN de sa musique. Il y a énormément de chants. Alors, c'est très bien. Mais pour moi, on ne peut pas me dire « Ouais, mais on a du hip-hop parce qu'on a Réless » . Mettez-nous plusieurs artistes, faites-nous quelque chose de varié, mais arrêtons avec les trucs juste tout lisses, etc. Et prenons des Risks, mettons des Nisqab, mettons des Caris, mettons des Mecs du Moment, mettons des SDM, etc. Tout ce qu'on kiffe, en fait, simplement. Si je ne me trompe pas, c'est estival. Il y avait aussi la Mano qui est totalement tendance, etc. Après, il y a un festival à Neuchâtel. Je ne sais pas si on peut le mettre dans cette catégorie parce que c'est vraiment une zone beaucoup plus petite que tous les autres festivals. C'est plus ou moins sur la même place que Festineuch, mais il n'y a qu'une seule scène. C'est le Flux au Festival où il y a différents artistes. Et c'est une soirée purement hip-hop. Si je ne me trompe pas, cette année, il y a Carice, il y a Zola, Dajou, Triangle des Bermudes, j'ai vu. Après je me souviens plus des deux trois autres. Pour moi le fait qu'un petit festival comme ça existe, ça prouve que le hip hop ça vend, le hip hop les gens le consomment, les gens viennent etc. mettez-nous du hip-hop dans ces festivals, dans tous les festivals, faites-nous des belles soirées, faites-nous kiffer, parce que nous, la génération qui a grandi avec ça, on veut continuer à aller à des festivals, et on va continuer à aller à des festivals, mais on a aussi besoin d'entendre ce qu'on kiffe. Donc voilà, c'était un peu mon retour, et j'ai peut-être sonné comme un mec un peu aigri, mais c'est juste que j'aime trop ça, j'aime trop ça, j'aime trop le hip-hop, j'aime trop sa culture, j'aime trop sa musique, j'aime tout ça. Et je suis content que ça soit arrivé dans les festivals. Je veux juste que ce soit respecté et que ce soit présent et qu'on voit de plus en plus de diversité dans les festivals, que ce soit des personnes racisées, que ce soit encore plus de femmes sur scène. Là, en ce moment, dans le monde hip-hop, très large, on va dire, on voit tellement de femmes qui arrivent, qui commencent à tout péter. Évidemment, avant, on citait juste un peu Chai ou Aya. Aujourd'hui, ça pète de tout. de tous les côtés. Donc, mettez plus d'artistes de la culture pour que ça motive les autres festivals à faire et que ça crée un écosystème comme ça et qu'on puisse se régaler sur scène. Ça, c'est le plus important, numéro un. Régalez-nous sur scène. L'ambiance, elle arrive avec. Allez, je vais vous laisser avec les dix dernières minutes de Bastien. Donc, je répète, le responsable du département presse de Paléo il nous parle de différentes choses de comment il s'organise et comment ça se passe durant l'année quand le festival n'est pas fini quand est-ce que son boulot pour l'édition 2025 se termine etc. Il nous donne pas mal de choses Big shout out à Bastien et Sabrine encore une fois merci pour tout merci pour votre force, merci pour votre accueil merci pour votre bienveillance j'espère que je serai l'année prochaine pour refaire quelque chose et j'espère que je viendrai avec d'autres idées et Et à toutes les auditrices et auditeurs qui sont encore là, c'est très important. N'hésitez pas à aller sur Instagram, dedicated underscore podcast, pour aller voir les trois vidéos que j'ai mises. N'hésitez pas à liker, commenter, partager. Et comme d'habitude, sur les plateformes d'écoute Spotify, Apple Podcasts, n'hésitez pas à mettre les cinq étoiles. N'hésitez pas à aussi... commenter sur les différentes plateformes, que ce soit la section sondage sur Spotify ou sur les commentaires dans Apple Podcasts. Venez en échange, venez en partage, venez en grandir. Thank you. Bye. I'm out. Spotify, Apple Podcasts, n'hésitez pas à mettre les 5 étoiles. N'hésitez pas à aussi commenter sur les différentes plateformes, que ce soit la section sondage sur Spotify ou sur les commentaires dans Apple Podcasts. Venez en échange, venez en partage, venez en grandir. Thank you. Bye. Magnifique. Pas forcément 10 heures de sommeil, mais au moins, tu n'es pas trop loin.

  • Speaker #1

    On dort peu, mais assez bien.

  • Speaker #0

    Assez bien. C'est important. Alors, comme j'ai dit, tu fais partie du service presse. Est-ce que tu pourrais peut-être expliquer en quelques mots, un petit résumé, où est-ce que commencent et se terminent les responsabilités de ton département ? Il y a des limites.

  • Speaker #1

    Non, oui, il y a des limites. Il y a un cadre. Je pense que nous, on... En gros, l'objectif du département, c'est de faire le lien entre toute une série de profils professionnels et le festival, que ce soit au niveau des accès pour les journalistes, de leurs besoins de couverture, et puis de les mettre en relation avec les bonnes personnes. Donc on est un peu le pivot entre des publics très spécifiques qui viennent au festival pour travailler, donc qui ne sont pas considérés comme des festivaliers et qui du coup... nécessite une infrastructure et un accueil qui est relativement spécifique puisque les TV ou les gens comme toi qui font des podcasts ou ce genre de choses ils ont besoin de tout un accompagnement, un accueil qui leur permette de travailler dans les meilleures conditions possibles et puis on sait que dans un open air les conditions peuvent être un peu compliquées du fait de la météo et ce genre de choses donc on essaie de mettre en place une infrastructure qui leur permette de fonctionner le mieux possible pour leur travail.

  • Speaker #0

    Et je tiens à dire que c'est plutôt très très bien fait. Et du coup, toi, c'est un job à 100% ? À 80%

  • Speaker #1

    à l'année.

  • Speaker #0

    À 80% à l'année, ok. Et du coup, on a combien de personnes dans l'équipe ? Parce qu'il y a énormément de... Personne qui se balade par ici. Alors évidemment, il y a des personnes qui s'occupent du vestiaire, il y a des gens qui s'occupent du bar, etc. Mais il y a combien de personnes durant l'année et durant le festival ? On va faire ça comme ça.

  • Speaker #1

    Alors durant l'année, on est deux.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Rejoint par un ou une stagiaire en janvier. Ok. Et puis pendant le festival, on est septante.

  • Speaker #0

    Ok. Il y a 68 personnes qui se joignent à vous. 67 selon le stagiaire ou pas. Incroyable. La gestion, tu as parlé que vous faites la gestion et l'accompagnement de tous les médias qui sont sur place. Vous avez l'impression d'être la police des fois ou ça va ? C'est cordial.

  • Speaker #1

    Je dirais que dans le 99% des cas, ça se passe très bien. Mais je pense qu'il y a effectivement une attention qu'on porte sur... En fait juste la bonne compréhension de ce qu'on fait, qui on est, sur quoi on base nos décisions. Et je pense que pour un festival comme Paléo, qui est à échelle romande relativement énorme, il y a beaucoup de mythologie au niveau de ce qu'on est, de comment on fonctionne, etc. Et du coup il y a quand même une partie... Notre job, c'est quand même de faire en sorte que l'information soit disponible et bien communiquée pour éviter que les gens se fassent des fausses idées sur les choses. Parce qu'au-delà de l'aspect du festival, la musique, les concerts, etc. C'est quand même un milieu qui est très particulier en termes de l'extérieur. On ne réalise pas nécessairement les enjeux. ça fonctionne, puis la marge de manœuvre aussi que les festivals ont par rapport par exemple à des tourneurs, des management, tout ça. Et du coup, on doit aussi un peu faire de la diplomatie pour aussi expliquer qu'on n'est pas nécessairement les méchants dans l'histoire, mais que souvent on est un peu des personnes qui apportent des mauvaises nouvelles. Oui,

  • Speaker #0

    j'imagine. D'ailleurs, l'année passée, j'avais eu l'un des programmateurs, il nous avait déjà parlé de certains de ses challenges. Et en parlant de challenge, c'est quoi le plus gros challenge que toi et tes collègues, ou ton collègue ou ta collègue, vous affrontez chaque année ? Le challenge le plus rude ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est compliqué parce qu'en fait, on a tous un peu nos champs de compétences, donc on a tous une réalité du festival qui est très différente, même si on est dans le même bureau. Mais je pense que le challenge, en tout cas à mon niveau, c'est de faire en sorte que les 70 personnes du service de presse, elles aient un bon niveau d'information pour pouvoir travailler correctement, dans de bonnes conditions. Enfin, c'est des staffs, donc ce ne sont pas des gens qui sont au bureau avec nous.

  • Speaker #0

    La gestion bénévole, carrément. Ouais, ouais,

  • Speaker #1

    ouais, à fond. Et puis, en fait, on a une grosse responsabilité pendant la préparation de faire en sorte que quand ces personnes arrivent, que les informations soient... qu'elle soit calée, que ce soit clair, que nous on n'ait pas fait des erreurs, en tout cas le moins possible, on l'a fait évidemment, mais qu'on en ait fait le moins possible pour que ça se passe dans de bonnes conditions, aussi pour les staffs, parce qu'ils sont effectivement là pour nous donner un coup de main, mais ils sont aussi là pour passer une bonne expérience. Et je pense qu'à mon niveau, c'est un peu la chose qui me met beaucoup la pression, c'est de m'assurer que quand ils sont là, ils sont bien, ils sont contents, qu'ils ne se sentent pas... Surtout pas le lancer, jeter dans une machine gigantesque et que ça se passe le mieux possible. Puis qu'ils aient du plaisir au final.

  • Speaker #0

    C'est ce qui va aussi déterminer l'un des succès. Je pense que s'ils ont du plaisir, tout se passe plus facilement. Et du coup, c'est aussi ton département qui s'occupe des communiqués de presse et de l'annonce des artistes, par exemple ?

  • Speaker #1

    Oui, ça c'est une grosse partie de mon job pendant l'hiver. C'est préparer cette annonce. En gros, la prog commence à confirmer des noms à l'automne. Donc on goûte. Les dates d'affiches sont confirmées plus en avance. Puis plus on approche de la date d'annonce en mars, on reçoit tous les jours, tous les X jours, des nouveaux noms. Donc nous, on doit les intégrer dans notre process. On doit écrire les textes, on doit récupérer les images. Il faut négocier avec les équipes des artistes. par faire valider plein de choses et ça c'est tout un travail qu'on fait sur ouais je pense trois mois en hiver et c'est là aussi que ben ma stagiaire arrive ok on va me donner un coup de main parce que on annonce plus de 100 artistes donc il faut c'est normal un

  • Speaker #0

    peu compliqué ouais et ben j'imagine quoi le travail sur le festival pour toi il se termine quand deux sur le terrain De manière générale, pour l'édition 2025, quand est-ce que ton boulot pour cette édition va se terminer ?

  • Speaker #1

    En septembre.

  • Speaker #0

    En septembre ? Ouais.

  • Speaker #1

    En août, on est encore un peu dans l'édition en fait. On est encore un peu dedans parce qu'il y a plein de choses qu'il faut finir, caler. Il faut remercier les gens, il faut boucler le dossier, faire des stats, etc. C'est pas le moment le plus fun de l'année et en plus on est généralement éclatés. Et puis après, en septembre, on fait tous les bilans, les débriefs, etc. Puis après, on repart sur celle d'après. Donc ça va assez vite entre la fin de l'édition et la mise en production de celle d'après.

  • Speaker #0

    Un mois,

  • Speaker #1

    quoi. Ouais. Puis entre deux, on prend des vacances, très sûrement. C'est important, oui.

  • Speaker #0

    Et puis ma dernière question, c'est, pour le service presse, l'édition est un succès si...

  • Speaker #1

    Si les journalistes sont contents et si on a eu des beaux papiers. Je pense que la complexité pour nous, c'est qu'on est très tributaire du temps que les artistes veulent bien accorder aux médias.

  • Speaker #0

    Ce qui devient de plus en plus compliqué.

  • Speaker #1

    Oui, c'est toujours un peu la loterie. On ne sait jamais trop à l'avance. Souvent, on est prévenu à la der. C'est pas mal. du last minute et du coup ça peut mettre les médias dans des situations très difficiles parce qu'en fait ce qu'ils pensaient qu'ils avaient, ils l'ont finalement pas, etc. Et puis en fait, je sais pas, typiquement une télé, là si on jette le soir et que son interview du matin tombe à l'eau, qu'est-ce qu'on fait en fait ? Et puis là nous on doit pouvoir les aider. Et donc si on a réussi un tout petit peu à bétonner ce genre de choses et avoir fait en sorte que le maximum possible se fasse et que ça soit fait pas... dans la douleur et puis à la dernière minute, je pense qu'on peut dire qu'on a réussi. On a fait le job. Ouais, j'aimerais ça.

  • Speaker #0

    Très bien, c'était ma dernière question Bastien, merci infiniment pour ton temps. Merci de m'avoir donné l'opportunité de venir ici pour le deuxième fois.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Et je vois que plein de choses se développent, là je vois en face de nous, il y a des Eteicos qui font un live stream pendant 5 ou 10 jours.

  • Speaker #1

    Vous connaissez ?

  • Speaker #0

    On se connaît de vue, je leur ai parlé hier un peu, je suis ce qu'ils font donc c'est assez marrant. mais en tout cas c'est hyper cool je passe toujours du bon temps ici donc merci merci à toi,

  • Speaker #1

    en vrai c'est toujours trop cool de pouvoir aussi avoir dans le service de presse des types de médias qui sont plus nouveaux, émergents comme ça parce que on travaille beaucoup avec la presse traditionnelle mais je pense que c'est hyper important aussi qu'on soit un peu ouvert d'esprit et qu'on essaye d'être inclusif dans les types de formats Oh. Je suis trop content que tu sois là.

  • Speaker #0

    Je te remercie. Merci à toi. Voilà, c'était la fin de l'entretien. Merci encore une fois à toi, Bastien. Il reste encore quelques jours, donc courage. Propose-toi si tu veux. Bois bien de l'eau. Mange correctement. Exactement. Et essaye de te reposer un maximum. Bonne fin d'édition.

  • Speaker #1

    Oui, toi aussi. Bon festival.

  • Speaker #0

    Merci. Merci d'avoir écouté. Bye bye.

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