Description
Elsa Landais est facilitatrice graphique indépendante, alumni de la formation Facilitation graphique d'Émy Digital. Dans cet épisode du Design Social Club elle nous livre son témoignage sur sa pratique professionnelle et comment la formation et aussi la communauté a été et est décisive et enrichissante.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bienvenue dans le podcast du Design Social Club des alumnis d'Emi Digital. Chaque épisode du podcast du Design Social Club met en avant un membre de la communauté, qu'il s'agisse d'anciens participants, de formateurs ou d'experts. Nous abordons leur parcours, les projets qu'ils ont développés et les transformations qu'ils ont pu impulser. Je suis François-Luc Moreau, j'ai le plaisir d'accueillir aujourd'hui dans ce nouvel épisode du podcast du Design Social Club Elsa Landé, alumnie de la formation Facilitation Graphique. Bonjour Elsa.
Bonjour François-Luc.
Je suis ravi de t'accueillir pour ce nouvel épisode du podcast des alumnies d'EMI Digital. Aujourd'hui, on va donc découvrir ton parcours. On va commencer traditionnellement par... un petit peu comment tu es arrivée sur ce qui est aujourd'hui ton métier en fait. Il y a quelques années tu as décidé de pousser la porte d'Emi Digital pour une formation bien particulière, est-ce que tu peux nous raconter comment ça s'est passé ?
Oui alors dans mon emploi de salarié précédent en fait tous mes cahiers de réunion étaient illustrés, c'est-à-dire que je prenais des notes des longues réunions qui avaient lieu dans ce travail là. accompagné de petits dessins et mes collègues aimaient souvent bien regarder mon cahier. Et un jour mon conjoint qui travaille dans l'informatique m'a dit finalement tu fais de la facilitation graphique et je n'avais jamais entendu parler de cette pratique. Donc je me suis renseignée et c'est lui-même qui m'a transmis d'ailleurs l'information d'une formation à Bordeaux sur la facilitation graphique. Et ça a fait tilt, je me suis inscrite, j'ai commencé à me renseigner sur la pensée visuelle et ça a été vraiment une étape très importante de ma vie.
Donc en fait, en préparant le podcast, on a échangé et tu m'as dit finalement que ça s'est enclenché très rapidement ensuite.
Oui, complètement. Je me suis inscrite à cette formation et puis... Il restait une place, c'était super et donc j'ai pu tout de suite participer et là ça a été vraiment une sorte de révélation en fait cette formation, ça m'a semblé assez vertigineux toutes les applications et les possibilités qu'offrait la pensée visuelle. Et pendant même un des exercices je me souviens de me dire mais je pense que c'est là qu'est ma place, c'est... Transcrire les idées, faciliter les moments d'intelligence collective par le biais du visuel. C'était vraiment un moment déclic.
Alors, tu termines cette formation et quelques mois après, tu décides de créer ta propre entreprise sur cette activité.
Oui, complètement. Alors, d'abord, je me suis fait accompagner par une couveuse d'entreprise. Ça me semblait un point important pour... pour pouvoir démarrer de manière sereine et en même temps consolider exactement mon entreprise. Et effectivement, j'ai commencé mon entreprise. Il y a eu d'abord une étape importante, c'était celle de la première fresque de facilitation graphique qu'on m'a demandé de faire. Une très belle étape. Ça m'a demandé beaucoup de préparation, mais finalement, je ne regrette vraiment pas de me mettre lancée. et l'impact a été assez important puisqu'on a suivi pas mal de commandes. Et puis, il y a aussi une étape de... Je faisais du co-développement dans le cadre de cette course d'entreprise et j'ai offert à une des formatrices un visuel, un résumé de cette pratique qu'est le co-développement que j'affectionne beaucoup. Et en fait, même cette planche, ça fait un peu boule de neige. plusieurs commandes suite à ça. Et ça a été un peu le démarrage de mon nouveau réseau professionnel dans la facilitation graphique.
Est-ce qu'on peut revenir, parce que je pense que c'est intéressant pour les auditrices et les auditeurs qui découvrent ou qui sont intéressés par la facilitation graphique, la distinction qu'on peut faire entre les différents types d'interventions que tu fais qui peuvent être des fraises, qui peuvent être en temps réel si on peut dire, ou qui peuvent être asynchrones. Soit après, avant, peut-être aussi, mais je pense que c'est soit en direct, soit après. Comment tu pourrais classer un petit peu les grandes familles de tes interventions ?
Oui, alors il y a une grande partie de mon activité qui effectivement se passe en direct. Ça peut être soit la réalisation d'une fresque sur papier en direct qui résume un événement. Un événement qui peut être un atelier, un séminaire, un colloque ou une assemblée générale. Un événement en direct avec un collectif. Il peut y avoir ce même rendu sur support numérique qui va permettre une diffusion peut-être un peu différente. Et puis... Il y a également le côté, ça s'appelle du graphic recording ou du scribing, mais il peut aussi y avoir le côté facilitation graphique à proprement parler, c'est-à-dire accompagner un groupe vraiment et être dans l'interaction avec ce groupe et peut-être avoir créé des templates ou des métaphores graphiques qui vont les aider à travailler sur un projet. Ça, c'est une partie importante aussi. Là, c'est un côté plus facilitant, on va dire, de la facilitation graphique. J'ai aussi une partie de mon travail qui se passe en différé. Là, je vais être sur de la synthèse graphique, c'est-à-dire, je vous donne un exemple, un rapport d'activité qu'une association souhaiterait simplifier et peut-être résumer en cinq planches principales, qui correspondent à leurs cinq parties principales. Ça peut être... Un document un petit peu complexe qu'on va chercher à modéliser et puis à expliquer de manière plus simple et plus abordable à ses lecteurs. C'est les deux grosses parties de mon travail et puis il y a le côté aussi illustratif. Il est encore un petit peu différent.
Et au niveau des demandes, est-ce que du moment où tu as commencé, c'est-à-dire assez rapidement en fait, suite à ta formation, est-ce que tu as quitté il y a quatre ans, c'est ça ? Est-ce que tu as vu le marché qui a évolué ? Est-ce que les demandes ont évolué ? Les types de clients, on peut peut-être revenir dessus parce que tu as commencé aussi avec des clients qui étaient finalement dans ton environnement déjà professionnel précédent. Comment tu as pu naviguer à la fois dans les demandes et dans l'évolution du marché ? Comment tu pourrais retracer ces quelques années ?
J'ai l'impression qu'il y a quatre ans, c'était encore... Peu connue dans certains milieux, la facilitation graphique. Et je trouve que maintenant, c'est de plus en plus développé. Donc effectivement, les demandes aussi ont beaucoup changé. Par exemple, au tout début, c'est vrai que le côté fresque, papier, qui était un peu spectaculaire, était le plus demandé, parce que c'est un côté aussi qui anime un événement, qui est...
Performance, quoi.
Un peu performance, exactement. En revanche, maintenant, j'ai l'impression que... On en revient un peu aussi de ce côté fresque parce qu'on pense à la diffusion, on pense à l'objectif final de cette fresque, comment on va l'utiliser, il y a aussi l'impact écologique qui est très important. Maintenant, les personnes préfèrent envoyer un fichier numérique plutôt qu'avoir un grand fichier papier. Ça, ça a beaucoup changé. Et puis, il y a le côté retranscription indirecte ou webinaire qui est venu plus s'ajouter, ce qui était moins le cas peut-être avant le Covid aussi. en 2020.
Ah, carrément ? Tu fais aussi en webinaire ?
Ça peut, ça peut, oui. Je travaille beaucoup sur tablette numérique. OK. Donc, tout est possible avec une tablette numérique.
Oui, du coup, en fait, ça t'ouvre aussi géographiquement tes clients potentiels, en fait. Ah oui,
complètement, complètement.
Oui, oui. D'accord, très bien. Au niveau, comment dire, de la partie après, de tes activités, tu fais donc... de la formation, de la facilitation pour les entreprises, c'est quoi tes activités principales en fait ? Comment tu pourrais les résumer ?
Je dirais que la majeure partie de mon activité est axée sur le travail pour les entreprises, donc travail en direct et en différé. Et j'ai également ce côté formation qui commence à prendre une partie importante de mon temps, de mon temps de travail. Alors là, j'interviens pour des formations à la fois en inter-entreprise, c'est-à-dire je vais aller former une équipe sur place, des groupes allant jusqu'à 12 personnes. Donc là, ça va être vraiment des équipes, mais je vais aussi former des individuels, des groupes d'individuels pour Émile Digital. Donc là, ça sera sur des profils très variés. professionnels de domaines complètement différents. C'est ça qui est intéressant aussi.
Oui, parce qu'en fait, ce qui s'est passé, c'est qu'avec le temps, avec la création de ton entreprise, tes clients et tout ça, tu n'as pas quitté le contact avec Émilie. Et au fil de l'eau, finalement, vous avez collaboré notamment sur des jeux de cartes ?
Oui, tout à fait. J'ai réalisé des illustrations pour un jeu de cartes sur la facilitation qui, je pense, va bien aider les collectifs à faciliter des ateliers. C'est un outil vraiment très chouette. On a aussi collaboré sur... La création d'un Padlet, moi j'ai créé un Padlet pour les apprenants qui synthétisent et qui regroupent plein de ressources sur la facilitation graphique et qui sont réutilisées dans le Notion et c'est un outil vraiment génial qui inclut aussi tout ce qui est design thinking, intelligence collective, qui est disponible pour tous les apprenants des formations d'Aimé Digital et je trouve que c'est vraiment... Un sacré cadeau, un atout énorme d'avoir ce contenu post-formation.
Oui, c'est un contenu très riche qui est aussi, on va dire, un des atouts du club d'Anne-Léonie.
Ah oui, complètement. Le Design Social Club, c'est aussi ça l'idée, c'est de rassembler des professionnels qui se sont formés chez EMI Digital. et de partager complètement et puis de collaborer aussi. On peut être amené d'ailleurs à être en collaboration sur certains événements tels que des séminaires où chacun va avoir ses compétences et son savoir-faire en termes de facilitation ou d'animation. Et ça, c'est vraiment une chance, une richesse.
Et donc, on arrive là aux dernières... Dernière minute de notre podcast, le temps est passé très vite. J'ai envie de te poser peut-être une des dernières questions, si c'est la dernière question en tout cas. Il m'intéresserait que tu te mettes à la place finalement d'une auditrice ou d'un auditeur qui nous écoute là, et qui se pose la question d'une conversion, reconversion plutôt, comme toi il y a quelques années. Qu'est-ce que tu pourrais lui dire au vu à la fois de ton expérience ? de tes doutes aussi que tu avais à l'époque parce que c'est quand même très voilà comme on disait en préparant la formation la qualité de la formation est là mais il faut aussi être dans des bonnes dispositions pour pouvoir la recevoir il faut il faut que ce soit des deux côtés donc qu'est ce que tu pourrais dire avec toutes ces expériences et aussi ton expérience maintenant de formatrice et de professionnels à la lumière de tout ça qu'est ce que tu aurais envie de dire peut-être à toi il ya quelques années où ou à quelqu'un comme toi qui se poserait des questions aujourd'hui sur une reconversion et faire par exemple une formation de facilitation graphique ?
Alors j'aurais envie de dire, je ne vais pas passer pour un bisounours, mais déjà c'est une communauté, les facilitateurs graphiques, qui est très bienveillante. Et surtout parce que chacun y apporte un peu son expérience et son bagage. On peut avoir son bagage professionnel, son approche, qui fait qu'on ne va peut-être pas pratiquer de la même manière qu'un autre facilitateur graphique. Et c'est ça qui rend riche la pratique, et qui fait qu'il y a beaucoup de partage dans ce domaine, il y a beaucoup de bienveillance et de ressources.
Donc quelqu'un qui arriverait, il serait bien accueilli, c'est ça ?
Oui, je trouve. Moi, j'ai vraiment trouvé que c'était... Alors bien sûr, il peut y avoir de la concurrence, mais en fait, ce n'est pas du tout ce que je retiens. D'ailleurs, moi, j'ai rencontré énormément de... enfin énormément. On est tout un petit groupe de facilitatrices graphiques sur Bordeaux et on se partage nos astuces, nos tips, etc. Il y a plein de communautés en ligne qui sont vraiment extras. Et c'est surtout que quelqu'un qui voudrait se lancer là-dedans, je pense que quand on a... Je ne dirais pas une niche, mais en tout cas, quand on a un sujet ou quelque chose qui va nous porter et qui va... Une sorte d'expertise qui va venir en supplément de ce côté facilitation graphique, c'est super parce qu'on va juste enrichir sa propre pratique professionnelle et on va l'outiller d'une manière géniale avec la pensée visuelle. Je pense que c'est complémentaire à plein d'expériences et de carrières. C'est un outil en plus.
C'est un outil en plus qui magnifie un petit peu l'expérience passée.
Oui, je trouve. Et puis que chacun va se l'approprier à sa manière. Donc, il ne faut pas se dire qu'il y a une marche à suivre. Parce qu'en fait, quand on rencontre d'autres facilitateurs graphiques, on se rend compte de la multiplicité des parcours. En fait, chacun va avoir une approche différente. Il n'y a pas de règle.
La règle, c'est qu'il n'y a pas de règle.
La règle, c'est qu'il n'y a pas de règle.
Ça me plaît comme conclusion. Merci beaucoup.
Merci à toi.
Et à bientôt.
À bientôt.
Description
Elsa Landais est facilitatrice graphique indépendante, alumni de la formation Facilitation graphique d'Émy Digital. Dans cet épisode du Design Social Club elle nous livre son témoignage sur sa pratique professionnelle et comment la formation et aussi la communauté a été et est décisive et enrichissante.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bienvenue dans le podcast du Design Social Club des alumnis d'Emi Digital. Chaque épisode du podcast du Design Social Club met en avant un membre de la communauté, qu'il s'agisse d'anciens participants, de formateurs ou d'experts. Nous abordons leur parcours, les projets qu'ils ont développés et les transformations qu'ils ont pu impulser. Je suis François-Luc Moreau, j'ai le plaisir d'accueillir aujourd'hui dans ce nouvel épisode du podcast du Design Social Club Elsa Landé, alumnie de la formation Facilitation Graphique. Bonjour Elsa.
Bonjour François-Luc.
Je suis ravi de t'accueillir pour ce nouvel épisode du podcast des alumnies d'EMI Digital. Aujourd'hui, on va donc découvrir ton parcours. On va commencer traditionnellement par... un petit peu comment tu es arrivée sur ce qui est aujourd'hui ton métier en fait. Il y a quelques années tu as décidé de pousser la porte d'Emi Digital pour une formation bien particulière, est-ce que tu peux nous raconter comment ça s'est passé ?
Oui alors dans mon emploi de salarié précédent en fait tous mes cahiers de réunion étaient illustrés, c'est-à-dire que je prenais des notes des longues réunions qui avaient lieu dans ce travail là. accompagné de petits dessins et mes collègues aimaient souvent bien regarder mon cahier. Et un jour mon conjoint qui travaille dans l'informatique m'a dit finalement tu fais de la facilitation graphique et je n'avais jamais entendu parler de cette pratique. Donc je me suis renseignée et c'est lui-même qui m'a transmis d'ailleurs l'information d'une formation à Bordeaux sur la facilitation graphique. Et ça a fait tilt, je me suis inscrite, j'ai commencé à me renseigner sur la pensée visuelle et ça a été vraiment une étape très importante de ma vie.
Donc en fait, en préparant le podcast, on a échangé et tu m'as dit finalement que ça s'est enclenché très rapidement ensuite.
Oui, complètement. Je me suis inscrite à cette formation et puis... Il restait une place, c'était super et donc j'ai pu tout de suite participer et là ça a été vraiment une sorte de révélation en fait cette formation, ça m'a semblé assez vertigineux toutes les applications et les possibilités qu'offrait la pensée visuelle. Et pendant même un des exercices je me souviens de me dire mais je pense que c'est là qu'est ma place, c'est... Transcrire les idées, faciliter les moments d'intelligence collective par le biais du visuel. C'était vraiment un moment déclic.
Alors, tu termines cette formation et quelques mois après, tu décides de créer ta propre entreprise sur cette activité.
Oui, complètement. Alors, d'abord, je me suis fait accompagner par une couveuse d'entreprise. Ça me semblait un point important pour... pour pouvoir démarrer de manière sereine et en même temps consolider exactement mon entreprise. Et effectivement, j'ai commencé mon entreprise. Il y a eu d'abord une étape importante, c'était celle de la première fresque de facilitation graphique qu'on m'a demandé de faire. Une très belle étape. Ça m'a demandé beaucoup de préparation, mais finalement, je ne regrette vraiment pas de me mettre lancée. et l'impact a été assez important puisqu'on a suivi pas mal de commandes. Et puis, il y a aussi une étape de... Je faisais du co-développement dans le cadre de cette course d'entreprise et j'ai offert à une des formatrices un visuel, un résumé de cette pratique qu'est le co-développement que j'affectionne beaucoup. Et en fait, même cette planche, ça fait un peu boule de neige. plusieurs commandes suite à ça. Et ça a été un peu le démarrage de mon nouveau réseau professionnel dans la facilitation graphique.
Est-ce qu'on peut revenir, parce que je pense que c'est intéressant pour les auditrices et les auditeurs qui découvrent ou qui sont intéressés par la facilitation graphique, la distinction qu'on peut faire entre les différents types d'interventions que tu fais qui peuvent être des fraises, qui peuvent être en temps réel si on peut dire, ou qui peuvent être asynchrones. Soit après, avant, peut-être aussi, mais je pense que c'est soit en direct, soit après. Comment tu pourrais classer un petit peu les grandes familles de tes interventions ?
Oui, alors il y a une grande partie de mon activité qui effectivement se passe en direct. Ça peut être soit la réalisation d'une fresque sur papier en direct qui résume un événement. Un événement qui peut être un atelier, un séminaire, un colloque ou une assemblée générale. Un événement en direct avec un collectif. Il peut y avoir ce même rendu sur support numérique qui va permettre une diffusion peut-être un peu différente. Et puis... Il y a également le côté, ça s'appelle du graphic recording ou du scribing, mais il peut aussi y avoir le côté facilitation graphique à proprement parler, c'est-à-dire accompagner un groupe vraiment et être dans l'interaction avec ce groupe et peut-être avoir créé des templates ou des métaphores graphiques qui vont les aider à travailler sur un projet. Ça, c'est une partie importante aussi. Là, c'est un côté plus facilitant, on va dire, de la facilitation graphique. J'ai aussi une partie de mon travail qui se passe en différé. Là, je vais être sur de la synthèse graphique, c'est-à-dire, je vous donne un exemple, un rapport d'activité qu'une association souhaiterait simplifier et peut-être résumer en cinq planches principales, qui correspondent à leurs cinq parties principales. Ça peut être... Un document un petit peu complexe qu'on va chercher à modéliser et puis à expliquer de manière plus simple et plus abordable à ses lecteurs. C'est les deux grosses parties de mon travail et puis il y a le côté aussi illustratif. Il est encore un petit peu différent.
Et au niveau des demandes, est-ce que du moment où tu as commencé, c'est-à-dire assez rapidement en fait, suite à ta formation, est-ce que tu as quitté il y a quatre ans, c'est ça ? Est-ce que tu as vu le marché qui a évolué ? Est-ce que les demandes ont évolué ? Les types de clients, on peut peut-être revenir dessus parce que tu as commencé aussi avec des clients qui étaient finalement dans ton environnement déjà professionnel précédent. Comment tu as pu naviguer à la fois dans les demandes et dans l'évolution du marché ? Comment tu pourrais retracer ces quelques années ?
J'ai l'impression qu'il y a quatre ans, c'était encore... Peu connue dans certains milieux, la facilitation graphique. Et je trouve que maintenant, c'est de plus en plus développé. Donc effectivement, les demandes aussi ont beaucoup changé. Par exemple, au tout début, c'est vrai que le côté fresque, papier, qui était un peu spectaculaire, était le plus demandé, parce que c'est un côté aussi qui anime un événement, qui est...
Performance, quoi.
Un peu performance, exactement. En revanche, maintenant, j'ai l'impression que... On en revient un peu aussi de ce côté fresque parce qu'on pense à la diffusion, on pense à l'objectif final de cette fresque, comment on va l'utiliser, il y a aussi l'impact écologique qui est très important. Maintenant, les personnes préfèrent envoyer un fichier numérique plutôt qu'avoir un grand fichier papier. Ça, ça a beaucoup changé. Et puis, il y a le côté retranscription indirecte ou webinaire qui est venu plus s'ajouter, ce qui était moins le cas peut-être avant le Covid aussi. en 2020.
Ah, carrément ? Tu fais aussi en webinaire ?
Ça peut, ça peut, oui. Je travaille beaucoup sur tablette numérique. OK. Donc, tout est possible avec une tablette numérique.
Oui, du coup, en fait, ça t'ouvre aussi géographiquement tes clients potentiels, en fait. Ah oui,
complètement, complètement.
Oui, oui. D'accord, très bien. Au niveau, comment dire, de la partie après, de tes activités, tu fais donc... de la formation, de la facilitation pour les entreprises, c'est quoi tes activités principales en fait ? Comment tu pourrais les résumer ?
Je dirais que la majeure partie de mon activité est axée sur le travail pour les entreprises, donc travail en direct et en différé. Et j'ai également ce côté formation qui commence à prendre une partie importante de mon temps, de mon temps de travail. Alors là, j'interviens pour des formations à la fois en inter-entreprise, c'est-à-dire je vais aller former une équipe sur place, des groupes allant jusqu'à 12 personnes. Donc là, ça va être vraiment des équipes, mais je vais aussi former des individuels, des groupes d'individuels pour Émile Digital. Donc là, ça sera sur des profils très variés. professionnels de domaines complètement différents. C'est ça qui est intéressant aussi.
Oui, parce qu'en fait, ce qui s'est passé, c'est qu'avec le temps, avec la création de ton entreprise, tes clients et tout ça, tu n'as pas quitté le contact avec Émilie. Et au fil de l'eau, finalement, vous avez collaboré notamment sur des jeux de cartes ?
Oui, tout à fait. J'ai réalisé des illustrations pour un jeu de cartes sur la facilitation qui, je pense, va bien aider les collectifs à faciliter des ateliers. C'est un outil vraiment très chouette. On a aussi collaboré sur... La création d'un Padlet, moi j'ai créé un Padlet pour les apprenants qui synthétisent et qui regroupent plein de ressources sur la facilitation graphique et qui sont réutilisées dans le Notion et c'est un outil vraiment génial qui inclut aussi tout ce qui est design thinking, intelligence collective, qui est disponible pour tous les apprenants des formations d'Aimé Digital et je trouve que c'est vraiment... Un sacré cadeau, un atout énorme d'avoir ce contenu post-formation.
Oui, c'est un contenu très riche qui est aussi, on va dire, un des atouts du club d'Anne-Léonie.
Ah oui, complètement. Le Design Social Club, c'est aussi ça l'idée, c'est de rassembler des professionnels qui se sont formés chez EMI Digital. et de partager complètement et puis de collaborer aussi. On peut être amené d'ailleurs à être en collaboration sur certains événements tels que des séminaires où chacun va avoir ses compétences et son savoir-faire en termes de facilitation ou d'animation. Et ça, c'est vraiment une chance, une richesse.
Et donc, on arrive là aux dernières... Dernière minute de notre podcast, le temps est passé très vite. J'ai envie de te poser peut-être une des dernières questions, si c'est la dernière question en tout cas. Il m'intéresserait que tu te mettes à la place finalement d'une auditrice ou d'un auditeur qui nous écoute là, et qui se pose la question d'une conversion, reconversion plutôt, comme toi il y a quelques années. Qu'est-ce que tu pourrais lui dire au vu à la fois de ton expérience ? de tes doutes aussi que tu avais à l'époque parce que c'est quand même très voilà comme on disait en préparant la formation la qualité de la formation est là mais il faut aussi être dans des bonnes dispositions pour pouvoir la recevoir il faut il faut que ce soit des deux côtés donc qu'est ce que tu pourrais dire avec toutes ces expériences et aussi ton expérience maintenant de formatrice et de professionnels à la lumière de tout ça qu'est ce que tu aurais envie de dire peut-être à toi il ya quelques années où ou à quelqu'un comme toi qui se poserait des questions aujourd'hui sur une reconversion et faire par exemple une formation de facilitation graphique ?
Alors j'aurais envie de dire, je ne vais pas passer pour un bisounours, mais déjà c'est une communauté, les facilitateurs graphiques, qui est très bienveillante. Et surtout parce que chacun y apporte un peu son expérience et son bagage. On peut avoir son bagage professionnel, son approche, qui fait qu'on ne va peut-être pas pratiquer de la même manière qu'un autre facilitateur graphique. Et c'est ça qui rend riche la pratique, et qui fait qu'il y a beaucoup de partage dans ce domaine, il y a beaucoup de bienveillance et de ressources.
Donc quelqu'un qui arriverait, il serait bien accueilli, c'est ça ?
Oui, je trouve. Moi, j'ai vraiment trouvé que c'était... Alors bien sûr, il peut y avoir de la concurrence, mais en fait, ce n'est pas du tout ce que je retiens. D'ailleurs, moi, j'ai rencontré énormément de... enfin énormément. On est tout un petit groupe de facilitatrices graphiques sur Bordeaux et on se partage nos astuces, nos tips, etc. Il y a plein de communautés en ligne qui sont vraiment extras. Et c'est surtout que quelqu'un qui voudrait se lancer là-dedans, je pense que quand on a... Je ne dirais pas une niche, mais en tout cas, quand on a un sujet ou quelque chose qui va nous porter et qui va... Une sorte d'expertise qui va venir en supplément de ce côté facilitation graphique, c'est super parce qu'on va juste enrichir sa propre pratique professionnelle et on va l'outiller d'une manière géniale avec la pensée visuelle. Je pense que c'est complémentaire à plein d'expériences et de carrières. C'est un outil en plus.
C'est un outil en plus qui magnifie un petit peu l'expérience passée.
Oui, je trouve. Et puis que chacun va se l'approprier à sa manière. Donc, il ne faut pas se dire qu'il y a une marche à suivre. Parce qu'en fait, quand on rencontre d'autres facilitateurs graphiques, on se rend compte de la multiplicité des parcours. En fait, chacun va avoir une approche différente. Il n'y a pas de règle.
La règle, c'est qu'il n'y a pas de règle.
La règle, c'est qu'il n'y a pas de règle.
Ça me plaît comme conclusion. Merci beaucoup.
Merci à toi.
Et à bientôt.
À bientôt.
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Présentation du podcast du Design Social Club par Émily Lefebvre fondatrice et dirigeante d'Émy Digital
Description
Elsa Landais est facilitatrice graphique indépendante, alumni de la formation Facilitation graphique d'Émy Digital. Dans cet épisode du Design Social Club elle nous livre son témoignage sur sa pratique professionnelle et comment la formation et aussi la communauté a été et est décisive et enrichissante.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bienvenue dans le podcast du Design Social Club des alumnis d'Emi Digital. Chaque épisode du podcast du Design Social Club met en avant un membre de la communauté, qu'il s'agisse d'anciens participants, de formateurs ou d'experts. Nous abordons leur parcours, les projets qu'ils ont développés et les transformations qu'ils ont pu impulser. Je suis François-Luc Moreau, j'ai le plaisir d'accueillir aujourd'hui dans ce nouvel épisode du podcast du Design Social Club Elsa Landé, alumnie de la formation Facilitation Graphique. Bonjour Elsa.
Bonjour François-Luc.
Je suis ravi de t'accueillir pour ce nouvel épisode du podcast des alumnies d'EMI Digital. Aujourd'hui, on va donc découvrir ton parcours. On va commencer traditionnellement par... un petit peu comment tu es arrivée sur ce qui est aujourd'hui ton métier en fait. Il y a quelques années tu as décidé de pousser la porte d'Emi Digital pour une formation bien particulière, est-ce que tu peux nous raconter comment ça s'est passé ?
Oui alors dans mon emploi de salarié précédent en fait tous mes cahiers de réunion étaient illustrés, c'est-à-dire que je prenais des notes des longues réunions qui avaient lieu dans ce travail là. accompagné de petits dessins et mes collègues aimaient souvent bien regarder mon cahier. Et un jour mon conjoint qui travaille dans l'informatique m'a dit finalement tu fais de la facilitation graphique et je n'avais jamais entendu parler de cette pratique. Donc je me suis renseignée et c'est lui-même qui m'a transmis d'ailleurs l'information d'une formation à Bordeaux sur la facilitation graphique. Et ça a fait tilt, je me suis inscrite, j'ai commencé à me renseigner sur la pensée visuelle et ça a été vraiment une étape très importante de ma vie.
Donc en fait, en préparant le podcast, on a échangé et tu m'as dit finalement que ça s'est enclenché très rapidement ensuite.
Oui, complètement. Je me suis inscrite à cette formation et puis... Il restait une place, c'était super et donc j'ai pu tout de suite participer et là ça a été vraiment une sorte de révélation en fait cette formation, ça m'a semblé assez vertigineux toutes les applications et les possibilités qu'offrait la pensée visuelle. Et pendant même un des exercices je me souviens de me dire mais je pense que c'est là qu'est ma place, c'est... Transcrire les idées, faciliter les moments d'intelligence collective par le biais du visuel. C'était vraiment un moment déclic.
Alors, tu termines cette formation et quelques mois après, tu décides de créer ta propre entreprise sur cette activité.
Oui, complètement. Alors, d'abord, je me suis fait accompagner par une couveuse d'entreprise. Ça me semblait un point important pour... pour pouvoir démarrer de manière sereine et en même temps consolider exactement mon entreprise. Et effectivement, j'ai commencé mon entreprise. Il y a eu d'abord une étape importante, c'était celle de la première fresque de facilitation graphique qu'on m'a demandé de faire. Une très belle étape. Ça m'a demandé beaucoup de préparation, mais finalement, je ne regrette vraiment pas de me mettre lancée. et l'impact a été assez important puisqu'on a suivi pas mal de commandes. Et puis, il y a aussi une étape de... Je faisais du co-développement dans le cadre de cette course d'entreprise et j'ai offert à une des formatrices un visuel, un résumé de cette pratique qu'est le co-développement que j'affectionne beaucoup. Et en fait, même cette planche, ça fait un peu boule de neige. plusieurs commandes suite à ça. Et ça a été un peu le démarrage de mon nouveau réseau professionnel dans la facilitation graphique.
Est-ce qu'on peut revenir, parce que je pense que c'est intéressant pour les auditrices et les auditeurs qui découvrent ou qui sont intéressés par la facilitation graphique, la distinction qu'on peut faire entre les différents types d'interventions que tu fais qui peuvent être des fraises, qui peuvent être en temps réel si on peut dire, ou qui peuvent être asynchrones. Soit après, avant, peut-être aussi, mais je pense que c'est soit en direct, soit après. Comment tu pourrais classer un petit peu les grandes familles de tes interventions ?
Oui, alors il y a une grande partie de mon activité qui effectivement se passe en direct. Ça peut être soit la réalisation d'une fresque sur papier en direct qui résume un événement. Un événement qui peut être un atelier, un séminaire, un colloque ou une assemblée générale. Un événement en direct avec un collectif. Il peut y avoir ce même rendu sur support numérique qui va permettre une diffusion peut-être un peu différente. Et puis... Il y a également le côté, ça s'appelle du graphic recording ou du scribing, mais il peut aussi y avoir le côté facilitation graphique à proprement parler, c'est-à-dire accompagner un groupe vraiment et être dans l'interaction avec ce groupe et peut-être avoir créé des templates ou des métaphores graphiques qui vont les aider à travailler sur un projet. Ça, c'est une partie importante aussi. Là, c'est un côté plus facilitant, on va dire, de la facilitation graphique. J'ai aussi une partie de mon travail qui se passe en différé. Là, je vais être sur de la synthèse graphique, c'est-à-dire, je vous donne un exemple, un rapport d'activité qu'une association souhaiterait simplifier et peut-être résumer en cinq planches principales, qui correspondent à leurs cinq parties principales. Ça peut être... Un document un petit peu complexe qu'on va chercher à modéliser et puis à expliquer de manière plus simple et plus abordable à ses lecteurs. C'est les deux grosses parties de mon travail et puis il y a le côté aussi illustratif. Il est encore un petit peu différent.
Et au niveau des demandes, est-ce que du moment où tu as commencé, c'est-à-dire assez rapidement en fait, suite à ta formation, est-ce que tu as quitté il y a quatre ans, c'est ça ? Est-ce que tu as vu le marché qui a évolué ? Est-ce que les demandes ont évolué ? Les types de clients, on peut peut-être revenir dessus parce que tu as commencé aussi avec des clients qui étaient finalement dans ton environnement déjà professionnel précédent. Comment tu as pu naviguer à la fois dans les demandes et dans l'évolution du marché ? Comment tu pourrais retracer ces quelques années ?
J'ai l'impression qu'il y a quatre ans, c'était encore... Peu connue dans certains milieux, la facilitation graphique. Et je trouve que maintenant, c'est de plus en plus développé. Donc effectivement, les demandes aussi ont beaucoup changé. Par exemple, au tout début, c'est vrai que le côté fresque, papier, qui était un peu spectaculaire, était le plus demandé, parce que c'est un côté aussi qui anime un événement, qui est...
Performance, quoi.
Un peu performance, exactement. En revanche, maintenant, j'ai l'impression que... On en revient un peu aussi de ce côté fresque parce qu'on pense à la diffusion, on pense à l'objectif final de cette fresque, comment on va l'utiliser, il y a aussi l'impact écologique qui est très important. Maintenant, les personnes préfèrent envoyer un fichier numérique plutôt qu'avoir un grand fichier papier. Ça, ça a beaucoup changé. Et puis, il y a le côté retranscription indirecte ou webinaire qui est venu plus s'ajouter, ce qui était moins le cas peut-être avant le Covid aussi. en 2020.
Ah, carrément ? Tu fais aussi en webinaire ?
Ça peut, ça peut, oui. Je travaille beaucoup sur tablette numérique. OK. Donc, tout est possible avec une tablette numérique.
Oui, du coup, en fait, ça t'ouvre aussi géographiquement tes clients potentiels, en fait. Ah oui,
complètement, complètement.
Oui, oui. D'accord, très bien. Au niveau, comment dire, de la partie après, de tes activités, tu fais donc... de la formation, de la facilitation pour les entreprises, c'est quoi tes activités principales en fait ? Comment tu pourrais les résumer ?
Je dirais que la majeure partie de mon activité est axée sur le travail pour les entreprises, donc travail en direct et en différé. Et j'ai également ce côté formation qui commence à prendre une partie importante de mon temps, de mon temps de travail. Alors là, j'interviens pour des formations à la fois en inter-entreprise, c'est-à-dire je vais aller former une équipe sur place, des groupes allant jusqu'à 12 personnes. Donc là, ça va être vraiment des équipes, mais je vais aussi former des individuels, des groupes d'individuels pour Émile Digital. Donc là, ça sera sur des profils très variés. professionnels de domaines complètement différents. C'est ça qui est intéressant aussi.
Oui, parce qu'en fait, ce qui s'est passé, c'est qu'avec le temps, avec la création de ton entreprise, tes clients et tout ça, tu n'as pas quitté le contact avec Émilie. Et au fil de l'eau, finalement, vous avez collaboré notamment sur des jeux de cartes ?
Oui, tout à fait. J'ai réalisé des illustrations pour un jeu de cartes sur la facilitation qui, je pense, va bien aider les collectifs à faciliter des ateliers. C'est un outil vraiment très chouette. On a aussi collaboré sur... La création d'un Padlet, moi j'ai créé un Padlet pour les apprenants qui synthétisent et qui regroupent plein de ressources sur la facilitation graphique et qui sont réutilisées dans le Notion et c'est un outil vraiment génial qui inclut aussi tout ce qui est design thinking, intelligence collective, qui est disponible pour tous les apprenants des formations d'Aimé Digital et je trouve que c'est vraiment... Un sacré cadeau, un atout énorme d'avoir ce contenu post-formation.
Oui, c'est un contenu très riche qui est aussi, on va dire, un des atouts du club d'Anne-Léonie.
Ah oui, complètement. Le Design Social Club, c'est aussi ça l'idée, c'est de rassembler des professionnels qui se sont formés chez EMI Digital. et de partager complètement et puis de collaborer aussi. On peut être amené d'ailleurs à être en collaboration sur certains événements tels que des séminaires où chacun va avoir ses compétences et son savoir-faire en termes de facilitation ou d'animation. Et ça, c'est vraiment une chance, une richesse.
Et donc, on arrive là aux dernières... Dernière minute de notre podcast, le temps est passé très vite. J'ai envie de te poser peut-être une des dernières questions, si c'est la dernière question en tout cas. Il m'intéresserait que tu te mettes à la place finalement d'une auditrice ou d'un auditeur qui nous écoute là, et qui se pose la question d'une conversion, reconversion plutôt, comme toi il y a quelques années. Qu'est-ce que tu pourrais lui dire au vu à la fois de ton expérience ? de tes doutes aussi que tu avais à l'époque parce que c'est quand même très voilà comme on disait en préparant la formation la qualité de la formation est là mais il faut aussi être dans des bonnes dispositions pour pouvoir la recevoir il faut il faut que ce soit des deux côtés donc qu'est ce que tu pourrais dire avec toutes ces expériences et aussi ton expérience maintenant de formatrice et de professionnels à la lumière de tout ça qu'est ce que tu aurais envie de dire peut-être à toi il ya quelques années où ou à quelqu'un comme toi qui se poserait des questions aujourd'hui sur une reconversion et faire par exemple une formation de facilitation graphique ?
Alors j'aurais envie de dire, je ne vais pas passer pour un bisounours, mais déjà c'est une communauté, les facilitateurs graphiques, qui est très bienveillante. Et surtout parce que chacun y apporte un peu son expérience et son bagage. On peut avoir son bagage professionnel, son approche, qui fait qu'on ne va peut-être pas pratiquer de la même manière qu'un autre facilitateur graphique. Et c'est ça qui rend riche la pratique, et qui fait qu'il y a beaucoup de partage dans ce domaine, il y a beaucoup de bienveillance et de ressources.
Donc quelqu'un qui arriverait, il serait bien accueilli, c'est ça ?
Oui, je trouve. Moi, j'ai vraiment trouvé que c'était... Alors bien sûr, il peut y avoir de la concurrence, mais en fait, ce n'est pas du tout ce que je retiens. D'ailleurs, moi, j'ai rencontré énormément de... enfin énormément. On est tout un petit groupe de facilitatrices graphiques sur Bordeaux et on se partage nos astuces, nos tips, etc. Il y a plein de communautés en ligne qui sont vraiment extras. Et c'est surtout que quelqu'un qui voudrait se lancer là-dedans, je pense que quand on a... Je ne dirais pas une niche, mais en tout cas, quand on a un sujet ou quelque chose qui va nous porter et qui va... Une sorte d'expertise qui va venir en supplément de ce côté facilitation graphique, c'est super parce qu'on va juste enrichir sa propre pratique professionnelle et on va l'outiller d'une manière géniale avec la pensée visuelle. Je pense que c'est complémentaire à plein d'expériences et de carrières. C'est un outil en plus.
C'est un outil en plus qui magnifie un petit peu l'expérience passée.
Oui, je trouve. Et puis que chacun va se l'approprier à sa manière. Donc, il ne faut pas se dire qu'il y a une marche à suivre. Parce qu'en fait, quand on rencontre d'autres facilitateurs graphiques, on se rend compte de la multiplicité des parcours. En fait, chacun va avoir une approche différente. Il n'y a pas de règle.
La règle, c'est qu'il n'y a pas de règle.
La règle, c'est qu'il n'y a pas de règle.
Ça me plaît comme conclusion. Merci beaucoup.
Merci à toi.
Et à bientôt.
À bientôt.
Description
Elsa Landais est facilitatrice graphique indépendante, alumni de la formation Facilitation graphique d'Émy Digital. Dans cet épisode du Design Social Club elle nous livre son témoignage sur sa pratique professionnelle et comment la formation et aussi la communauté a été et est décisive et enrichissante.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bienvenue dans le podcast du Design Social Club des alumnis d'Emi Digital. Chaque épisode du podcast du Design Social Club met en avant un membre de la communauté, qu'il s'agisse d'anciens participants, de formateurs ou d'experts. Nous abordons leur parcours, les projets qu'ils ont développés et les transformations qu'ils ont pu impulser. Je suis François-Luc Moreau, j'ai le plaisir d'accueillir aujourd'hui dans ce nouvel épisode du podcast du Design Social Club Elsa Landé, alumnie de la formation Facilitation Graphique. Bonjour Elsa.
Bonjour François-Luc.
Je suis ravi de t'accueillir pour ce nouvel épisode du podcast des alumnies d'EMI Digital. Aujourd'hui, on va donc découvrir ton parcours. On va commencer traditionnellement par... un petit peu comment tu es arrivée sur ce qui est aujourd'hui ton métier en fait. Il y a quelques années tu as décidé de pousser la porte d'Emi Digital pour une formation bien particulière, est-ce que tu peux nous raconter comment ça s'est passé ?
Oui alors dans mon emploi de salarié précédent en fait tous mes cahiers de réunion étaient illustrés, c'est-à-dire que je prenais des notes des longues réunions qui avaient lieu dans ce travail là. accompagné de petits dessins et mes collègues aimaient souvent bien regarder mon cahier. Et un jour mon conjoint qui travaille dans l'informatique m'a dit finalement tu fais de la facilitation graphique et je n'avais jamais entendu parler de cette pratique. Donc je me suis renseignée et c'est lui-même qui m'a transmis d'ailleurs l'information d'une formation à Bordeaux sur la facilitation graphique. Et ça a fait tilt, je me suis inscrite, j'ai commencé à me renseigner sur la pensée visuelle et ça a été vraiment une étape très importante de ma vie.
Donc en fait, en préparant le podcast, on a échangé et tu m'as dit finalement que ça s'est enclenché très rapidement ensuite.
Oui, complètement. Je me suis inscrite à cette formation et puis... Il restait une place, c'était super et donc j'ai pu tout de suite participer et là ça a été vraiment une sorte de révélation en fait cette formation, ça m'a semblé assez vertigineux toutes les applications et les possibilités qu'offrait la pensée visuelle. Et pendant même un des exercices je me souviens de me dire mais je pense que c'est là qu'est ma place, c'est... Transcrire les idées, faciliter les moments d'intelligence collective par le biais du visuel. C'était vraiment un moment déclic.
Alors, tu termines cette formation et quelques mois après, tu décides de créer ta propre entreprise sur cette activité.
Oui, complètement. Alors, d'abord, je me suis fait accompagner par une couveuse d'entreprise. Ça me semblait un point important pour... pour pouvoir démarrer de manière sereine et en même temps consolider exactement mon entreprise. Et effectivement, j'ai commencé mon entreprise. Il y a eu d'abord une étape importante, c'était celle de la première fresque de facilitation graphique qu'on m'a demandé de faire. Une très belle étape. Ça m'a demandé beaucoup de préparation, mais finalement, je ne regrette vraiment pas de me mettre lancée. et l'impact a été assez important puisqu'on a suivi pas mal de commandes. Et puis, il y a aussi une étape de... Je faisais du co-développement dans le cadre de cette course d'entreprise et j'ai offert à une des formatrices un visuel, un résumé de cette pratique qu'est le co-développement que j'affectionne beaucoup. Et en fait, même cette planche, ça fait un peu boule de neige. plusieurs commandes suite à ça. Et ça a été un peu le démarrage de mon nouveau réseau professionnel dans la facilitation graphique.
Est-ce qu'on peut revenir, parce que je pense que c'est intéressant pour les auditrices et les auditeurs qui découvrent ou qui sont intéressés par la facilitation graphique, la distinction qu'on peut faire entre les différents types d'interventions que tu fais qui peuvent être des fraises, qui peuvent être en temps réel si on peut dire, ou qui peuvent être asynchrones. Soit après, avant, peut-être aussi, mais je pense que c'est soit en direct, soit après. Comment tu pourrais classer un petit peu les grandes familles de tes interventions ?
Oui, alors il y a une grande partie de mon activité qui effectivement se passe en direct. Ça peut être soit la réalisation d'une fresque sur papier en direct qui résume un événement. Un événement qui peut être un atelier, un séminaire, un colloque ou une assemblée générale. Un événement en direct avec un collectif. Il peut y avoir ce même rendu sur support numérique qui va permettre une diffusion peut-être un peu différente. Et puis... Il y a également le côté, ça s'appelle du graphic recording ou du scribing, mais il peut aussi y avoir le côté facilitation graphique à proprement parler, c'est-à-dire accompagner un groupe vraiment et être dans l'interaction avec ce groupe et peut-être avoir créé des templates ou des métaphores graphiques qui vont les aider à travailler sur un projet. Ça, c'est une partie importante aussi. Là, c'est un côté plus facilitant, on va dire, de la facilitation graphique. J'ai aussi une partie de mon travail qui se passe en différé. Là, je vais être sur de la synthèse graphique, c'est-à-dire, je vous donne un exemple, un rapport d'activité qu'une association souhaiterait simplifier et peut-être résumer en cinq planches principales, qui correspondent à leurs cinq parties principales. Ça peut être... Un document un petit peu complexe qu'on va chercher à modéliser et puis à expliquer de manière plus simple et plus abordable à ses lecteurs. C'est les deux grosses parties de mon travail et puis il y a le côté aussi illustratif. Il est encore un petit peu différent.
Et au niveau des demandes, est-ce que du moment où tu as commencé, c'est-à-dire assez rapidement en fait, suite à ta formation, est-ce que tu as quitté il y a quatre ans, c'est ça ? Est-ce que tu as vu le marché qui a évolué ? Est-ce que les demandes ont évolué ? Les types de clients, on peut peut-être revenir dessus parce que tu as commencé aussi avec des clients qui étaient finalement dans ton environnement déjà professionnel précédent. Comment tu as pu naviguer à la fois dans les demandes et dans l'évolution du marché ? Comment tu pourrais retracer ces quelques années ?
J'ai l'impression qu'il y a quatre ans, c'était encore... Peu connue dans certains milieux, la facilitation graphique. Et je trouve que maintenant, c'est de plus en plus développé. Donc effectivement, les demandes aussi ont beaucoup changé. Par exemple, au tout début, c'est vrai que le côté fresque, papier, qui était un peu spectaculaire, était le plus demandé, parce que c'est un côté aussi qui anime un événement, qui est...
Performance, quoi.
Un peu performance, exactement. En revanche, maintenant, j'ai l'impression que... On en revient un peu aussi de ce côté fresque parce qu'on pense à la diffusion, on pense à l'objectif final de cette fresque, comment on va l'utiliser, il y a aussi l'impact écologique qui est très important. Maintenant, les personnes préfèrent envoyer un fichier numérique plutôt qu'avoir un grand fichier papier. Ça, ça a beaucoup changé. Et puis, il y a le côté retranscription indirecte ou webinaire qui est venu plus s'ajouter, ce qui était moins le cas peut-être avant le Covid aussi. en 2020.
Ah, carrément ? Tu fais aussi en webinaire ?
Ça peut, ça peut, oui. Je travaille beaucoup sur tablette numérique. OK. Donc, tout est possible avec une tablette numérique.
Oui, du coup, en fait, ça t'ouvre aussi géographiquement tes clients potentiels, en fait. Ah oui,
complètement, complètement.
Oui, oui. D'accord, très bien. Au niveau, comment dire, de la partie après, de tes activités, tu fais donc... de la formation, de la facilitation pour les entreprises, c'est quoi tes activités principales en fait ? Comment tu pourrais les résumer ?
Je dirais que la majeure partie de mon activité est axée sur le travail pour les entreprises, donc travail en direct et en différé. Et j'ai également ce côté formation qui commence à prendre une partie importante de mon temps, de mon temps de travail. Alors là, j'interviens pour des formations à la fois en inter-entreprise, c'est-à-dire je vais aller former une équipe sur place, des groupes allant jusqu'à 12 personnes. Donc là, ça va être vraiment des équipes, mais je vais aussi former des individuels, des groupes d'individuels pour Émile Digital. Donc là, ça sera sur des profils très variés. professionnels de domaines complètement différents. C'est ça qui est intéressant aussi.
Oui, parce qu'en fait, ce qui s'est passé, c'est qu'avec le temps, avec la création de ton entreprise, tes clients et tout ça, tu n'as pas quitté le contact avec Émilie. Et au fil de l'eau, finalement, vous avez collaboré notamment sur des jeux de cartes ?
Oui, tout à fait. J'ai réalisé des illustrations pour un jeu de cartes sur la facilitation qui, je pense, va bien aider les collectifs à faciliter des ateliers. C'est un outil vraiment très chouette. On a aussi collaboré sur... La création d'un Padlet, moi j'ai créé un Padlet pour les apprenants qui synthétisent et qui regroupent plein de ressources sur la facilitation graphique et qui sont réutilisées dans le Notion et c'est un outil vraiment génial qui inclut aussi tout ce qui est design thinking, intelligence collective, qui est disponible pour tous les apprenants des formations d'Aimé Digital et je trouve que c'est vraiment... Un sacré cadeau, un atout énorme d'avoir ce contenu post-formation.
Oui, c'est un contenu très riche qui est aussi, on va dire, un des atouts du club d'Anne-Léonie.
Ah oui, complètement. Le Design Social Club, c'est aussi ça l'idée, c'est de rassembler des professionnels qui se sont formés chez EMI Digital. et de partager complètement et puis de collaborer aussi. On peut être amené d'ailleurs à être en collaboration sur certains événements tels que des séminaires où chacun va avoir ses compétences et son savoir-faire en termes de facilitation ou d'animation. Et ça, c'est vraiment une chance, une richesse.
Et donc, on arrive là aux dernières... Dernière minute de notre podcast, le temps est passé très vite. J'ai envie de te poser peut-être une des dernières questions, si c'est la dernière question en tout cas. Il m'intéresserait que tu te mettes à la place finalement d'une auditrice ou d'un auditeur qui nous écoute là, et qui se pose la question d'une conversion, reconversion plutôt, comme toi il y a quelques années. Qu'est-ce que tu pourrais lui dire au vu à la fois de ton expérience ? de tes doutes aussi que tu avais à l'époque parce que c'est quand même très voilà comme on disait en préparant la formation la qualité de la formation est là mais il faut aussi être dans des bonnes dispositions pour pouvoir la recevoir il faut il faut que ce soit des deux côtés donc qu'est ce que tu pourrais dire avec toutes ces expériences et aussi ton expérience maintenant de formatrice et de professionnels à la lumière de tout ça qu'est ce que tu aurais envie de dire peut-être à toi il ya quelques années où ou à quelqu'un comme toi qui se poserait des questions aujourd'hui sur une reconversion et faire par exemple une formation de facilitation graphique ?
Alors j'aurais envie de dire, je ne vais pas passer pour un bisounours, mais déjà c'est une communauté, les facilitateurs graphiques, qui est très bienveillante. Et surtout parce que chacun y apporte un peu son expérience et son bagage. On peut avoir son bagage professionnel, son approche, qui fait qu'on ne va peut-être pas pratiquer de la même manière qu'un autre facilitateur graphique. Et c'est ça qui rend riche la pratique, et qui fait qu'il y a beaucoup de partage dans ce domaine, il y a beaucoup de bienveillance et de ressources.
Donc quelqu'un qui arriverait, il serait bien accueilli, c'est ça ?
Oui, je trouve. Moi, j'ai vraiment trouvé que c'était... Alors bien sûr, il peut y avoir de la concurrence, mais en fait, ce n'est pas du tout ce que je retiens. D'ailleurs, moi, j'ai rencontré énormément de... enfin énormément. On est tout un petit groupe de facilitatrices graphiques sur Bordeaux et on se partage nos astuces, nos tips, etc. Il y a plein de communautés en ligne qui sont vraiment extras. Et c'est surtout que quelqu'un qui voudrait se lancer là-dedans, je pense que quand on a... Je ne dirais pas une niche, mais en tout cas, quand on a un sujet ou quelque chose qui va nous porter et qui va... Une sorte d'expertise qui va venir en supplément de ce côté facilitation graphique, c'est super parce qu'on va juste enrichir sa propre pratique professionnelle et on va l'outiller d'une manière géniale avec la pensée visuelle. Je pense que c'est complémentaire à plein d'expériences et de carrières. C'est un outil en plus.
C'est un outil en plus qui magnifie un petit peu l'expérience passée.
Oui, je trouve. Et puis que chacun va se l'approprier à sa manière. Donc, il ne faut pas se dire qu'il y a une marche à suivre. Parce qu'en fait, quand on rencontre d'autres facilitateurs graphiques, on se rend compte de la multiplicité des parcours. En fait, chacun va avoir une approche différente. Il n'y a pas de règle.
La règle, c'est qu'il n'y a pas de règle.
La règle, c'est qu'il n'y a pas de règle.
Ça me plaît comme conclusion. Merci beaucoup.
Merci à toi.
Et à bientôt.
À bientôt.
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