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Loïc Coudret, le Design Thinking passion entrepreneuriat cover
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Design Social Club Podcast

Loïc Coudret, le Design Thinking passion entrepreneuriat

Loïc Coudret, le Design Thinking passion entrepreneuriat

13min |17/02/2025
Play
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Design Social Club Podcast

Loïc Coudret, le Design Thinking passion entrepreneuriat

Loïc Coudret, le Design Thinking passion entrepreneuriat

13min |17/02/2025
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Description

Loïc Coudret est passionné par le marketing, l'innovation et la performance. Il met son expertise au service des entreprises pour stimuler la créativité et donner l’impulsion pour faire naître le changement. Dans cet épisode du Design Social Club, Loïc nous expliquera comment il est passé grâce à la formation en Design Thinking à une nouvelle étape professionnelle qui l'a conduit ensuite à devenir entrepreneur au service des entrepreneurs.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast du Design Social Club des alumnis d'Emi Digital. Chaque épisode du podcast du Design Social Club met en avant un membre de la communauté, qu'il s'agisse d'anciens participants, de formateurs ou d'experts. Nous abordons leur parcours, les projets qu'ils ont développés et les transformations qu'ils ont pu impulser. Je suis François-Luc Moreau, j'ai le plaisir d'accueillir aujourd'hui dans ce nouvel épisode du podcast du Design Social Club, Loïc Coudray, alumne de la formation Design Thinking. Bonjour Loïc.

  • Speaker #1

    Bonjour François-Luc.

  • Speaker #0

    Merci pour ta présence dans ce nouveau numéro du podcast du Design Social Club. Comme je disais à l'instant, tu es alumne de la formation Design Thinking. Quel a été le début de ta démarche pour aller vers cette formation ?

  • Speaker #1

    Alors, on est en 2019. Mon métier, c'était accompagner des entrepreneurs et animer les costumes entrepreneurial à Bordeaux. J'étais employé de la Maison de l'Emploi de Bordeaux et je voyais tout type d'entrepreneurs, plutôt des entrepreneurs, ce qu'on appelle traditionnels, donc des gens qui se lancent à leur compte comme consultants, des gens qui veulent ouvrir une épicerie, une boulangerie, un restaurant, des choses des fois un peu plus complexes. Et je voyais très peu de projets très innovants et très peu de startups. Par contre, on avait un volume important, on faisait 250 entrepreneurs à l'année en entretien individuel. Et je me posais la question de comment aller plus loin, de comment mieux faire mon travail, et notamment comment essayer de capter des publics plus innovants, de résoudre des problèmes de société si possible. Je ne savais pas comment faire, donc je me suis posé la question de comment me former. Et c'est là où j'ai découvert Émilie et Émilie Digital avec le design thinking.

  • Speaker #0

    D'accord, donc tu as suivi... Une formation et en fait tu as eu l'occasion assez rapidement de la mettre en pratique par rapport à ton métier mais aussi à un nouveau poste que tu as pris, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, complètement. Je crois que je suis formé en août 2019, donc déjà le premier impact après avoir digéré à l'époque c'était deux jours la formation. Déjà immédiatement ça m'a permis de réimaginer mon approche d'accompagnement quand je discutais avec des porteurs de projet. De comprendre qu'en face de chaque problème, on pouvait essayer de trouver des solutions, notamment grâce au collectif. Donc je trouvais ça incroyable. Pour moi, c'était vraiment un vrai changement de perception de l'accompagnement. Et ça m'a permis de faire évoluer ma carrière, de quitter la maison d'emploi de Bordeaux qui m'employait, pour rejoindre Incubator comme startup manager à Rennes. Et du coup, accompagner des startups.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Alors, de mémoire, mais enfin, tu vas peut-être l'évoquer, mais... La méthode d'Incubator était déjà très normée. Donc, tu as pu quand même amener ta propre sensibilité et tes propres méthodologies à l'intérieur de ce système.

  • Speaker #1

    Oui. En fait, il y avait une méthode, Incubator, qui s'appuie déjà sur des choses qui étaient très proches du design thinking, du lean startup et d'autres méthodologies d'innovation. C'était la méthode Anotsos. Mais moi, dans mon approche, je suis allé encore plus loin en... En accompagnant les porteurs de projets immédiatement sur des outils comme le double diamant, qui est la base du design thinking, forcément, sur c'est quoi ton problème, c'est quoi ta friction, on va chercher l'information, on va converger ensuite, définir une problématique, on va revalider si la problématique est partagée, et ensuite on va reconverger, on va trouver ce qu'on appelle un MVP, une première hypothèse de solution, on va le prototyper. Et ça systématiquement, cette méthodologie-là qui était très proche de ce qu'on faisait chez Incubator. On l'a expliqué aux porteurs de projet, dès le début, de manière systématique.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et ce que tu disais, c'est que tu restais quand même pas mal de temps avec des fonctions qui ont évolué, mais aussi la pandémie, parce que tu es arrivé quelques semaines avant le blackout qu'on a tous vécu, et que vous avez vécu d'une certaine façon aussi. Est-ce que tu peux nous donner un exemple ou deux, justement, de la façon dont tu t'es servi à un moment, justement, de cette agilité et méthodo dans le biais de ce parcours ? à l'intérieur d'Incubator à cette époque-là ?

  • Speaker #1

    Après la formation, j'ai appris à réfléchir autrement. D'autant plus que j'étais employé de la maison de l'emploi, donc on était presque sur du service public, avec des visions très linéaires, une hiérarchie très pyramidale. Très classique. Très classique, très traditionnel. Et ça m'a permis de réfléchir autrement. Donc typiquement, à chaque fois qu'on faisait face à un problème, que ce soit un problème... technique sociétale ou business, essayer de réfléchir en se disant on va trouver une solution tout en restant concentré sur l'utilisateur final qui est parfois le client, mais surtout qui rencontre ce problème-là et comment on le résout. Et si on peut essayer de le résoudre en s'inspirant des retours des utilisateurs, c'est encore mieux. Essayer d'être le plus pragmatique possible dans son approche, d'être le plus factuel et éviter au maximum le ressenti et la perception, mais des faits, des chiffres. Ça, c'est vraiment une méthodologie, une manière de penser que j'ai développée après cette formation-là. Ce n'est pas quelque chose que je faisais dans mon quotidien auparavant. Et ça, cette Ausha, je l'applique à tout aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Oui, pour revenir sur le design thinking, c'est de ma perception. Tu vas me dire si tu es en phase avec ça ou les nuances que tu y apportes. Mais on peut présenter ça comme une alliance, si on peut dire, ou un alliage. entre l'analytique, ce que tu viens de décrire, c'est-à-dire des faits, des chiffres, des verbatims, donc le réel, et puis aussi de l'intuition. C'est-à-dire qu'il y a les deux qui se mélangent dans les phases. Donc ce que tu dis, c'est que tu as toujours, tu l'as employé d'ailleurs au début de l'interview, eu le souci d'innover. C'est-à-dire que ce n'est pas simplement pour dresser un constat dans la méthode et dans ta façon de t'en servir. Il y a cette... notion aussi d'aller plus loin ou d'aller vers de nouveaux horizons en fait ?

  • Speaker #1

    C'est une méthodologie qui pousse à aller de l'avant. C'est une approche qui invite à se dire ok, j'ai un problème, j'ai un point de friction dans mon quotidien, je peux le résoudre et je peux essayer de le résoudre de la manière la plus pragmatique possible et je peux imaginer des solutions que je vais tester et on parle après d'itération et on peut appliquer ça à d'autres méthodologies qui favorisent l'innovation. Et à partir de là, ça s'applique littéralement à tout. C'est ce que j'ai aussi beaucoup apprécié chez EMI Digital. C'est que EMI Digital permet d'appliquer ces méthodologies-là, on en parlait tout à l'heure, du monde de la tech, de l'IT, à n'importe quoi et n'importe qui. Aujourd'hui, tout le monde peut utiliser cette méthodologie-là. Il n'y a pas de compétences spécifiques à avoir avant de se former. C'est vraiment une approche, c'est une manière de penser. Et ça s'applique à tout et n'importe quoi. concevoir un nouveau lieu, concevoir de nouveaux usages, résoudre des problématiques. C'est super puissant comme méthodologie.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Et tu es toujours resté en contact avec Émilie. Ce que tu me disais, c'est que l'arrivée du Design Society Club, parce que là, c'est le podcast du Design Society Club, mais il y a à peu près un an que je pense que ça a été créé, le Design Society Club, qui a pour vocation de se développer. a été quelque chose d'enthousiasmant pour toi ? Tu as trouvé vraiment que c'était une bonne idée ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai toujours suivi, curieux, c'est ma déformation professionnelle. J'ai découvert AmiDigital et j'ai suivi de plus ou moins de près son évolution et toujours avec un regard de qu'est-ce qu'elle fait, si elle va dans le bon sens, si elle génère du business. Et quand j'ai vu le Design Social Club, immédiatement je me suis dit mais trop chouette, je vais pouvoir rejoindre une communauté d'experts. En parallèle, j'étais dans une phase de transition professionnelle, je me lançais comme indépendant, donc j'avais envie de rencontrer des pairs. J'ai également une association avec laquelle j'organise des hackathons et je suis en recherche de facilitateurs, de coachs, d'experts de ces méthodologies-là. Donc j'y voyais l'opportunité de rejoindre cette communauté et donc j'ai repris contact avec Émilie pour la rejoindre et essayer de rester en pointe sur ces sujets-là et de le partager avec une communauté.

  • Speaker #0

    Très bien. Mais justement, on ne l'a pas dit au début. Ça sera de toute façon dans la description de l'épisode. Mais est-ce que tu peux nous décrire ton activité aujourd'hui de consultant ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, mon quotidien, c'est accompagner des entreprises, que ce soit des startups à des grands groupes, sur des sujets d'innovation et de stratégie marketing. Sur des startups, ce que j'aime, c'est les accompagner à se développer, tester des nouveaux produits, lancer leur offre. Les grands groupes, on va aborder des sujets de transformation, de comment mettre en place une stratégie d'innovation et comment on la fait infuser au sein des équipes. Donc ça, c'est mon quotidien. Pour ça, j'ai deux structures. J'ai ma propre boîte où j'interviens comme consultant et j'ai une association avec laquelle j'organise des hackathons et des startups week-end. Et donc, dans ces activités-là, le design seeking est vraiment dans mon quotidien.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Et c'est... plutôt localisé à un endroit en particulier en France ou tu faisais un peu partout ou en ligne ou comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Étant rené, je fais ça essentiellement aujourd'hui à Rennes en Bretagne, mais plutôt dans un Grand Ouest. Mes clients vont de Bordeaux à Brest, entre guillemets, donc c'est plutôt un Grand Ouest.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Et ça me fait penser au Design Social Club, en fait, dans lequel ce podcast s'inscrit. Finalement, depuis des années, tu travailles avec des communautés d'entrepreneurs, d'entrepreneuses. C'est-à-dire, ton travail, c'est de faire émerger l'innovation, de consolider les business models, soit qui sont en train de se construire, soit qui se modifient ou qui pivotent. Mais finalement, c'est aussi de mettre en réseau, c'est aussi d'animer les compétences. À la fois pour ta propre activité, tu le disais à l'instant avec tes activités, mais je pense aussi peut-être avec les porteurs de projets. Tu es aussi, je pense, un connecteur. Comment tu vois ça, encore une fois, par rapport à ce que pourrait donner le Design Social Club, par exemple, que tu connais ?

  • Speaker #1

    C'est drôle que tu me définisses comme ça parce que tu n'es pas le premier. C'est quelque chose qui revient souvent. Les gens me perçoivent comme un... un connecteur, un animateur de communauté. En ayant accompagné beaucoup d'entrepreneurs, je connais beaucoup d'entreprises et de gens qui ont des solutions. Je m'appuie beaucoup sur les choses qui ont réussi. Je suis les gens qui sont lancés, les projets qui sont développés, les entreprises. Si elles fonctionnent, elles ont souvent des choses qui marchent et qui méritent d'être partagées. Quand je rencontre des nouveaux porteurs de projets, je n'hésite pas à leur dire « va parler à un tel de ma part » . Et il partagera volontiers son expérience. Donc c'est quelque chose qui fonctionne. Et pour faire de l'intelligence collective, il faut qu'il y ait communauté également. Il faut s'appuyer sur le maximum de retours, sur l'expérience de chacun. C'est ce qui me plaît beaucoup dans l'intelligence collective. La puissance du groupe pour pouvoir faire émerger des solutions, ça fonctionne. Et j'essaie de représenter ça. En effet, systématiquement, mettre en relation les gens entre eux, faire émerger des idées et des solutions. j'adore ça, ça fait partie des choses qui me passionnent et c'est ce que je retrouve aussi dans le design social club je pense que c'est super puissant pour ça se retrouver, se connecter faire des projets c'est pas un club fermé c'est au contraire quelque chose qui est ouvert sur le monde mais il faut surtout pas qu'il soit fermé le design thinking c'est une méthodologie d'intelligence collective donc il doit être collectif, il doit être partagé ça doit être un centre de ressources il doit être inspirant je fais le parallèle avec les périodes que l'on ... que l'on traverse dans nos sociétés. Je trouve que ce sont des outils qui sont... qui peuvent être bénéfiques pour l'évolution de nos sociétés, les améliorer. Je serais presque à militer pour le design thinking pour tous ou quelque chose dans le genre, mais je pense que ce sont des outils et des méthodologies qui sont très riches humainement et qui méritent d'être partagés.

  • Speaker #0

    Je suis complètement d'accord. Ça tombe bien.

  • Speaker #1

    Parfait.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu... Là, on arrive pratiquement à la fin de l'entretien. Est-ce que tu as des choses que tu voudrais rajouter par rapport à ton parcours, par rapport à l'appropriation du design thinking ou design thinking en général ou l'entrepreneuriat, l'innovation ?

  • Speaker #1

    Ce qui est chouette avec tout ça, c'est que c'est accessible à tous. Il ne faut pas avoir peur de se lancer, de découvrir, surtout que ce sont des choses qui sont assez faciles dans l'apprentissage et c'est super puissant en termes de transformation. Et quels que soient vos projets, qui soient entrepreneuriaux, business ou à impact, ou associatif, ou même dans vos quotidiens, les approches Design Thinking peuvent être une solution pour vous aider à optimiser la manière de résoudre les problématiques et les frictions que vous rencontrez. Donc non, c'est une invitation à faire le pas et à se former, à découvrir ces méthodologies-là. C'est génial.

  • Speaker #0

    Ok, merci pour ce message positif et à bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt, merci François-Luc.

  • Speaker #0

    Au revoir.

Description

Loïc Coudret est passionné par le marketing, l'innovation et la performance. Il met son expertise au service des entreprises pour stimuler la créativité et donner l’impulsion pour faire naître le changement. Dans cet épisode du Design Social Club, Loïc nous expliquera comment il est passé grâce à la formation en Design Thinking à une nouvelle étape professionnelle qui l'a conduit ensuite à devenir entrepreneur au service des entrepreneurs.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast du Design Social Club des alumnis d'Emi Digital. Chaque épisode du podcast du Design Social Club met en avant un membre de la communauté, qu'il s'agisse d'anciens participants, de formateurs ou d'experts. Nous abordons leur parcours, les projets qu'ils ont développés et les transformations qu'ils ont pu impulser. Je suis François-Luc Moreau, j'ai le plaisir d'accueillir aujourd'hui dans ce nouvel épisode du podcast du Design Social Club, Loïc Coudray, alumne de la formation Design Thinking. Bonjour Loïc.

  • Speaker #1

    Bonjour François-Luc.

  • Speaker #0

    Merci pour ta présence dans ce nouveau numéro du podcast du Design Social Club. Comme je disais à l'instant, tu es alumne de la formation Design Thinking. Quel a été le début de ta démarche pour aller vers cette formation ?

  • Speaker #1

    Alors, on est en 2019. Mon métier, c'était accompagner des entrepreneurs et animer les costumes entrepreneurial à Bordeaux. J'étais employé de la Maison de l'Emploi de Bordeaux et je voyais tout type d'entrepreneurs, plutôt des entrepreneurs, ce qu'on appelle traditionnels, donc des gens qui se lancent à leur compte comme consultants, des gens qui veulent ouvrir une épicerie, une boulangerie, un restaurant, des choses des fois un peu plus complexes. Et je voyais très peu de projets très innovants et très peu de startups. Par contre, on avait un volume important, on faisait 250 entrepreneurs à l'année en entretien individuel. Et je me posais la question de comment aller plus loin, de comment mieux faire mon travail, et notamment comment essayer de capter des publics plus innovants, de résoudre des problèmes de société si possible. Je ne savais pas comment faire, donc je me suis posé la question de comment me former. Et c'est là où j'ai découvert Émilie et Émilie Digital avec le design thinking.

  • Speaker #0

    D'accord, donc tu as suivi... Une formation et en fait tu as eu l'occasion assez rapidement de la mettre en pratique par rapport à ton métier mais aussi à un nouveau poste que tu as pris, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, complètement. Je crois que je suis formé en août 2019, donc déjà le premier impact après avoir digéré à l'époque c'était deux jours la formation. Déjà immédiatement ça m'a permis de réimaginer mon approche d'accompagnement quand je discutais avec des porteurs de projet. De comprendre qu'en face de chaque problème, on pouvait essayer de trouver des solutions, notamment grâce au collectif. Donc je trouvais ça incroyable. Pour moi, c'était vraiment un vrai changement de perception de l'accompagnement. Et ça m'a permis de faire évoluer ma carrière, de quitter la maison d'emploi de Bordeaux qui m'employait, pour rejoindre Incubator comme startup manager à Rennes. Et du coup, accompagner des startups.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Alors, de mémoire, mais enfin, tu vas peut-être l'évoquer, mais... La méthode d'Incubator était déjà très normée. Donc, tu as pu quand même amener ta propre sensibilité et tes propres méthodologies à l'intérieur de ce système.

  • Speaker #1

    Oui. En fait, il y avait une méthode, Incubator, qui s'appuie déjà sur des choses qui étaient très proches du design thinking, du lean startup et d'autres méthodologies d'innovation. C'était la méthode Anotsos. Mais moi, dans mon approche, je suis allé encore plus loin en... En accompagnant les porteurs de projets immédiatement sur des outils comme le double diamant, qui est la base du design thinking, forcément, sur c'est quoi ton problème, c'est quoi ta friction, on va chercher l'information, on va converger ensuite, définir une problématique, on va revalider si la problématique est partagée, et ensuite on va reconverger, on va trouver ce qu'on appelle un MVP, une première hypothèse de solution, on va le prototyper. Et ça systématiquement, cette méthodologie-là qui était très proche de ce qu'on faisait chez Incubator. On l'a expliqué aux porteurs de projet, dès le début, de manière systématique.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et ce que tu disais, c'est que tu restais quand même pas mal de temps avec des fonctions qui ont évolué, mais aussi la pandémie, parce que tu es arrivé quelques semaines avant le blackout qu'on a tous vécu, et que vous avez vécu d'une certaine façon aussi. Est-ce que tu peux nous donner un exemple ou deux, justement, de la façon dont tu t'es servi à un moment, justement, de cette agilité et méthodo dans le biais de ce parcours ? à l'intérieur d'Incubator à cette époque-là ?

  • Speaker #1

    Après la formation, j'ai appris à réfléchir autrement. D'autant plus que j'étais employé de la maison de l'emploi, donc on était presque sur du service public, avec des visions très linéaires, une hiérarchie très pyramidale. Très classique. Très classique, très traditionnel. Et ça m'a permis de réfléchir autrement. Donc typiquement, à chaque fois qu'on faisait face à un problème, que ce soit un problème... technique sociétale ou business, essayer de réfléchir en se disant on va trouver une solution tout en restant concentré sur l'utilisateur final qui est parfois le client, mais surtout qui rencontre ce problème-là et comment on le résout. Et si on peut essayer de le résoudre en s'inspirant des retours des utilisateurs, c'est encore mieux. Essayer d'être le plus pragmatique possible dans son approche, d'être le plus factuel et éviter au maximum le ressenti et la perception, mais des faits, des chiffres. Ça, c'est vraiment une méthodologie, une manière de penser que j'ai développée après cette formation-là. Ce n'est pas quelque chose que je faisais dans mon quotidien auparavant. Et ça, cette Ausha, je l'applique à tout aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Oui, pour revenir sur le design thinking, c'est de ma perception. Tu vas me dire si tu es en phase avec ça ou les nuances que tu y apportes. Mais on peut présenter ça comme une alliance, si on peut dire, ou un alliage. entre l'analytique, ce que tu viens de décrire, c'est-à-dire des faits, des chiffres, des verbatims, donc le réel, et puis aussi de l'intuition. C'est-à-dire qu'il y a les deux qui se mélangent dans les phases. Donc ce que tu dis, c'est que tu as toujours, tu l'as employé d'ailleurs au début de l'interview, eu le souci d'innover. C'est-à-dire que ce n'est pas simplement pour dresser un constat dans la méthode et dans ta façon de t'en servir. Il y a cette... notion aussi d'aller plus loin ou d'aller vers de nouveaux horizons en fait ?

  • Speaker #1

    C'est une méthodologie qui pousse à aller de l'avant. C'est une approche qui invite à se dire ok, j'ai un problème, j'ai un point de friction dans mon quotidien, je peux le résoudre et je peux essayer de le résoudre de la manière la plus pragmatique possible et je peux imaginer des solutions que je vais tester et on parle après d'itération et on peut appliquer ça à d'autres méthodologies qui favorisent l'innovation. Et à partir de là, ça s'applique littéralement à tout. C'est ce que j'ai aussi beaucoup apprécié chez EMI Digital. C'est que EMI Digital permet d'appliquer ces méthodologies-là, on en parlait tout à l'heure, du monde de la tech, de l'IT, à n'importe quoi et n'importe qui. Aujourd'hui, tout le monde peut utiliser cette méthodologie-là. Il n'y a pas de compétences spécifiques à avoir avant de se former. C'est vraiment une approche, c'est une manière de penser. Et ça s'applique à tout et n'importe quoi. concevoir un nouveau lieu, concevoir de nouveaux usages, résoudre des problématiques. C'est super puissant comme méthodologie.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Et tu es toujours resté en contact avec Émilie. Ce que tu me disais, c'est que l'arrivée du Design Society Club, parce que là, c'est le podcast du Design Society Club, mais il y a à peu près un an que je pense que ça a été créé, le Design Society Club, qui a pour vocation de se développer. a été quelque chose d'enthousiasmant pour toi ? Tu as trouvé vraiment que c'était une bonne idée ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai toujours suivi, curieux, c'est ma déformation professionnelle. J'ai découvert AmiDigital et j'ai suivi de plus ou moins de près son évolution et toujours avec un regard de qu'est-ce qu'elle fait, si elle va dans le bon sens, si elle génère du business. Et quand j'ai vu le Design Social Club, immédiatement je me suis dit mais trop chouette, je vais pouvoir rejoindre une communauté d'experts. En parallèle, j'étais dans une phase de transition professionnelle, je me lançais comme indépendant, donc j'avais envie de rencontrer des pairs. J'ai également une association avec laquelle j'organise des hackathons et je suis en recherche de facilitateurs, de coachs, d'experts de ces méthodologies-là. Donc j'y voyais l'opportunité de rejoindre cette communauté et donc j'ai repris contact avec Émilie pour la rejoindre et essayer de rester en pointe sur ces sujets-là et de le partager avec une communauté.

  • Speaker #0

    Très bien. Mais justement, on ne l'a pas dit au début. Ça sera de toute façon dans la description de l'épisode. Mais est-ce que tu peux nous décrire ton activité aujourd'hui de consultant ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, mon quotidien, c'est accompagner des entreprises, que ce soit des startups à des grands groupes, sur des sujets d'innovation et de stratégie marketing. Sur des startups, ce que j'aime, c'est les accompagner à se développer, tester des nouveaux produits, lancer leur offre. Les grands groupes, on va aborder des sujets de transformation, de comment mettre en place une stratégie d'innovation et comment on la fait infuser au sein des équipes. Donc ça, c'est mon quotidien. Pour ça, j'ai deux structures. J'ai ma propre boîte où j'interviens comme consultant et j'ai une association avec laquelle j'organise des hackathons et des startups week-end. Et donc, dans ces activités-là, le design seeking est vraiment dans mon quotidien.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Et c'est... plutôt localisé à un endroit en particulier en France ou tu faisais un peu partout ou en ligne ou comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Étant rené, je fais ça essentiellement aujourd'hui à Rennes en Bretagne, mais plutôt dans un Grand Ouest. Mes clients vont de Bordeaux à Brest, entre guillemets, donc c'est plutôt un Grand Ouest.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Et ça me fait penser au Design Social Club, en fait, dans lequel ce podcast s'inscrit. Finalement, depuis des années, tu travailles avec des communautés d'entrepreneurs, d'entrepreneuses. C'est-à-dire, ton travail, c'est de faire émerger l'innovation, de consolider les business models, soit qui sont en train de se construire, soit qui se modifient ou qui pivotent. Mais finalement, c'est aussi de mettre en réseau, c'est aussi d'animer les compétences. À la fois pour ta propre activité, tu le disais à l'instant avec tes activités, mais je pense aussi peut-être avec les porteurs de projets. Tu es aussi, je pense, un connecteur. Comment tu vois ça, encore une fois, par rapport à ce que pourrait donner le Design Social Club, par exemple, que tu connais ?

  • Speaker #1

    C'est drôle que tu me définisses comme ça parce que tu n'es pas le premier. C'est quelque chose qui revient souvent. Les gens me perçoivent comme un... un connecteur, un animateur de communauté. En ayant accompagné beaucoup d'entrepreneurs, je connais beaucoup d'entreprises et de gens qui ont des solutions. Je m'appuie beaucoup sur les choses qui ont réussi. Je suis les gens qui sont lancés, les projets qui sont développés, les entreprises. Si elles fonctionnent, elles ont souvent des choses qui marchent et qui méritent d'être partagées. Quand je rencontre des nouveaux porteurs de projets, je n'hésite pas à leur dire « va parler à un tel de ma part » . Et il partagera volontiers son expérience. Donc c'est quelque chose qui fonctionne. Et pour faire de l'intelligence collective, il faut qu'il y ait communauté également. Il faut s'appuyer sur le maximum de retours, sur l'expérience de chacun. C'est ce qui me plaît beaucoup dans l'intelligence collective. La puissance du groupe pour pouvoir faire émerger des solutions, ça fonctionne. Et j'essaie de représenter ça. En effet, systématiquement, mettre en relation les gens entre eux, faire émerger des idées et des solutions. j'adore ça, ça fait partie des choses qui me passionnent et c'est ce que je retrouve aussi dans le design social club je pense que c'est super puissant pour ça se retrouver, se connecter faire des projets c'est pas un club fermé c'est au contraire quelque chose qui est ouvert sur le monde mais il faut surtout pas qu'il soit fermé le design thinking c'est une méthodologie d'intelligence collective donc il doit être collectif, il doit être partagé ça doit être un centre de ressources il doit être inspirant je fais le parallèle avec les périodes que l'on ... que l'on traverse dans nos sociétés. Je trouve que ce sont des outils qui sont... qui peuvent être bénéfiques pour l'évolution de nos sociétés, les améliorer. Je serais presque à militer pour le design thinking pour tous ou quelque chose dans le genre, mais je pense que ce sont des outils et des méthodologies qui sont très riches humainement et qui méritent d'être partagés.

  • Speaker #0

    Je suis complètement d'accord. Ça tombe bien.

  • Speaker #1

    Parfait.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu... Là, on arrive pratiquement à la fin de l'entretien. Est-ce que tu as des choses que tu voudrais rajouter par rapport à ton parcours, par rapport à l'appropriation du design thinking ou design thinking en général ou l'entrepreneuriat, l'innovation ?

  • Speaker #1

    Ce qui est chouette avec tout ça, c'est que c'est accessible à tous. Il ne faut pas avoir peur de se lancer, de découvrir, surtout que ce sont des choses qui sont assez faciles dans l'apprentissage et c'est super puissant en termes de transformation. Et quels que soient vos projets, qui soient entrepreneuriaux, business ou à impact, ou associatif, ou même dans vos quotidiens, les approches Design Thinking peuvent être une solution pour vous aider à optimiser la manière de résoudre les problématiques et les frictions que vous rencontrez. Donc non, c'est une invitation à faire le pas et à se former, à découvrir ces méthodologies-là. C'est génial.

  • Speaker #0

    Ok, merci pour ce message positif et à bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt, merci François-Luc.

  • Speaker #0

    Au revoir.

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Loïc Coudret est passionné par le marketing, l'innovation et la performance. Il met son expertise au service des entreprises pour stimuler la créativité et donner l’impulsion pour faire naître le changement. Dans cet épisode du Design Social Club, Loïc nous expliquera comment il est passé grâce à la formation en Design Thinking à une nouvelle étape professionnelle qui l'a conduit ensuite à devenir entrepreneur au service des entrepreneurs.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast du Design Social Club des alumnis d'Emi Digital. Chaque épisode du podcast du Design Social Club met en avant un membre de la communauté, qu'il s'agisse d'anciens participants, de formateurs ou d'experts. Nous abordons leur parcours, les projets qu'ils ont développés et les transformations qu'ils ont pu impulser. Je suis François-Luc Moreau, j'ai le plaisir d'accueillir aujourd'hui dans ce nouvel épisode du podcast du Design Social Club, Loïc Coudray, alumne de la formation Design Thinking. Bonjour Loïc.

  • Speaker #1

    Bonjour François-Luc.

  • Speaker #0

    Merci pour ta présence dans ce nouveau numéro du podcast du Design Social Club. Comme je disais à l'instant, tu es alumne de la formation Design Thinking. Quel a été le début de ta démarche pour aller vers cette formation ?

  • Speaker #1

    Alors, on est en 2019. Mon métier, c'était accompagner des entrepreneurs et animer les costumes entrepreneurial à Bordeaux. J'étais employé de la Maison de l'Emploi de Bordeaux et je voyais tout type d'entrepreneurs, plutôt des entrepreneurs, ce qu'on appelle traditionnels, donc des gens qui se lancent à leur compte comme consultants, des gens qui veulent ouvrir une épicerie, une boulangerie, un restaurant, des choses des fois un peu plus complexes. Et je voyais très peu de projets très innovants et très peu de startups. Par contre, on avait un volume important, on faisait 250 entrepreneurs à l'année en entretien individuel. Et je me posais la question de comment aller plus loin, de comment mieux faire mon travail, et notamment comment essayer de capter des publics plus innovants, de résoudre des problèmes de société si possible. Je ne savais pas comment faire, donc je me suis posé la question de comment me former. Et c'est là où j'ai découvert Émilie et Émilie Digital avec le design thinking.

  • Speaker #0

    D'accord, donc tu as suivi... Une formation et en fait tu as eu l'occasion assez rapidement de la mettre en pratique par rapport à ton métier mais aussi à un nouveau poste que tu as pris, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, complètement. Je crois que je suis formé en août 2019, donc déjà le premier impact après avoir digéré à l'époque c'était deux jours la formation. Déjà immédiatement ça m'a permis de réimaginer mon approche d'accompagnement quand je discutais avec des porteurs de projet. De comprendre qu'en face de chaque problème, on pouvait essayer de trouver des solutions, notamment grâce au collectif. Donc je trouvais ça incroyable. Pour moi, c'était vraiment un vrai changement de perception de l'accompagnement. Et ça m'a permis de faire évoluer ma carrière, de quitter la maison d'emploi de Bordeaux qui m'employait, pour rejoindre Incubator comme startup manager à Rennes. Et du coup, accompagner des startups.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Alors, de mémoire, mais enfin, tu vas peut-être l'évoquer, mais... La méthode d'Incubator était déjà très normée. Donc, tu as pu quand même amener ta propre sensibilité et tes propres méthodologies à l'intérieur de ce système.

  • Speaker #1

    Oui. En fait, il y avait une méthode, Incubator, qui s'appuie déjà sur des choses qui étaient très proches du design thinking, du lean startup et d'autres méthodologies d'innovation. C'était la méthode Anotsos. Mais moi, dans mon approche, je suis allé encore plus loin en... En accompagnant les porteurs de projets immédiatement sur des outils comme le double diamant, qui est la base du design thinking, forcément, sur c'est quoi ton problème, c'est quoi ta friction, on va chercher l'information, on va converger ensuite, définir une problématique, on va revalider si la problématique est partagée, et ensuite on va reconverger, on va trouver ce qu'on appelle un MVP, une première hypothèse de solution, on va le prototyper. Et ça systématiquement, cette méthodologie-là qui était très proche de ce qu'on faisait chez Incubator. On l'a expliqué aux porteurs de projet, dès le début, de manière systématique.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et ce que tu disais, c'est que tu restais quand même pas mal de temps avec des fonctions qui ont évolué, mais aussi la pandémie, parce que tu es arrivé quelques semaines avant le blackout qu'on a tous vécu, et que vous avez vécu d'une certaine façon aussi. Est-ce que tu peux nous donner un exemple ou deux, justement, de la façon dont tu t'es servi à un moment, justement, de cette agilité et méthodo dans le biais de ce parcours ? à l'intérieur d'Incubator à cette époque-là ?

  • Speaker #1

    Après la formation, j'ai appris à réfléchir autrement. D'autant plus que j'étais employé de la maison de l'emploi, donc on était presque sur du service public, avec des visions très linéaires, une hiérarchie très pyramidale. Très classique. Très classique, très traditionnel. Et ça m'a permis de réfléchir autrement. Donc typiquement, à chaque fois qu'on faisait face à un problème, que ce soit un problème... technique sociétale ou business, essayer de réfléchir en se disant on va trouver une solution tout en restant concentré sur l'utilisateur final qui est parfois le client, mais surtout qui rencontre ce problème-là et comment on le résout. Et si on peut essayer de le résoudre en s'inspirant des retours des utilisateurs, c'est encore mieux. Essayer d'être le plus pragmatique possible dans son approche, d'être le plus factuel et éviter au maximum le ressenti et la perception, mais des faits, des chiffres. Ça, c'est vraiment une méthodologie, une manière de penser que j'ai développée après cette formation-là. Ce n'est pas quelque chose que je faisais dans mon quotidien auparavant. Et ça, cette Ausha, je l'applique à tout aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Oui, pour revenir sur le design thinking, c'est de ma perception. Tu vas me dire si tu es en phase avec ça ou les nuances que tu y apportes. Mais on peut présenter ça comme une alliance, si on peut dire, ou un alliage. entre l'analytique, ce que tu viens de décrire, c'est-à-dire des faits, des chiffres, des verbatims, donc le réel, et puis aussi de l'intuition. C'est-à-dire qu'il y a les deux qui se mélangent dans les phases. Donc ce que tu dis, c'est que tu as toujours, tu l'as employé d'ailleurs au début de l'interview, eu le souci d'innover. C'est-à-dire que ce n'est pas simplement pour dresser un constat dans la méthode et dans ta façon de t'en servir. Il y a cette... notion aussi d'aller plus loin ou d'aller vers de nouveaux horizons en fait ?

  • Speaker #1

    C'est une méthodologie qui pousse à aller de l'avant. C'est une approche qui invite à se dire ok, j'ai un problème, j'ai un point de friction dans mon quotidien, je peux le résoudre et je peux essayer de le résoudre de la manière la plus pragmatique possible et je peux imaginer des solutions que je vais tester et on parle après d'itération et on peut appliquer ça à d'autres méthodologies qui favorisent l'innovation. Et à partir de là, ça s'applique littéralement à tout. C'est ce que j'ai aussi beaucoup apprécié chez EMI Digital. C'est que EMI Digital permet d'appliquer ces méthodologies-là, on en parlait tout à l'heure, du monde de la tech, de l'IT, à n'importe quoi et n'importe qui. Aujourd'hui, tout le monde peut utiliser cette méthodologie-là. Il n'y a pas de compétences spécifiques à avoir avant de se former. C'est vraiment une approche, c'est une manière de penser. Et ça s'applique à tout et n'importe quoi. concevoir un nouveau lieu, concevoir de nouveaux usages, résoudre des problématiques. C'est super puissant comme méthodologie.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Et tu es toujours resté en contact avec Émilie. Ce que tu me disais, c'est que l'arrivée du Design Society Club, parce que là, c'est le podcast du Design Society Club, mais il y a à peu près un an que je pense que ça a été créé, le Design Society Club, qui a pour vocation de se développer. a été quelque chose d'enthousiasmant pour toi ? Tu as trouvé vraiment que c'était une bonne idée ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai toujours suivi, curieux, c'est ma déformation professionnelle. J'ai découvert AmiDigital et j'ai suivi de plus ou moins de près son évolution et toujours avec un regard de qu'est-ce qu'elle fait, si elle va dans le bon sens, si elle génère du business. Et quand j'ai vu le Design Social Club, immédiatement je me suis dit mais trop chouette, je vais pouvoir rejoindre une communauté d'experts. En parallèle, j'étais dans une phase de transition professionnelle, je me lançais comme indépendant, donc j'avais envie de rencontrer des pairs. J'ai également une association avec laquelle j'organise des hackathons et je suis en recherche de facilitateurs, de coachs, d'experts de ces méthodologies-là. Donc j'y voyais l'opportunité de rejoindre cette communauté et donc j'ai repris contact avec Émilie pour la rejoindre et essayer de rester en pointe sur ces sujets-là et de le partager avec une communauté.

  • Speaker #0

    Très bien. Mais justement, on ne l'a pas dit au début. Ça sera de toute façon dans la description de l'épisode. Mais est-ce que tu peux nous décrire ton activité aujourd'hui de consultant ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, mon quotidien, c'est accompagner des entreprises, que ce soit des startups à des grands groupes, sur des sujets d'innovation et de stratégie marketing. Sur des startups, ce que j'aime, c'est les accompagner à se développer, tester des nouveaux produits, lancer leur offre. Les grands groupes, on va aborder des sujets de transformation, de comment mettre en place une stratégie d'innovation et comment on la fait infuser au sein des équipes. Donc ça, c'est mon quotidien. Pour ça, j'ai deux structures. J'ai ma propre boîte où j'interviens comme consultant et j'ai une association avec laquelle j'organise des hackathons et des startups week-end. Et donc, dans ces activités-là, le design seeking est vraiment dans mon quotidien.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Et c'est... plutôt localisé à un endroit en particulier en France ou tu faisais un peu partout ou en ligne ou comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Étant rené, je fais ça essentiellement aujourd'hui à Rennes en Bretagne, mais plutôt dans un Grand Ouest. Mes clients vont de Bordeaux à Brest, entre guillemets, donc c'est plutôt un Grand Ouest.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Et ça me fait penser au Design Social Club, en fait, dans lequel ce podcast s'inscrit. Finalement, depuis des années, tu travailles avec des communautés d'entrepreneurs, d'entrepreneuses. C'est-à-dire, ton travail, c'est de faire émerger l'innovation, de consolider les business models, soit qui sont en train de se construire, soit qui se modifient ou qui pivotent. Mais finalement, c'est aussi de mettre en réseau, c'est aussi d'animer les compétences. À la fois pour ta propre activité, tu le disais à l'instant avec tes activités, mais je pense aussi peut-être avec les porteurs de projets. Tu es aussi, je pense, un connecteur. Comment tu vois ça, encore une fois, par rapport à ce que pourrait donner le Design Social Club, par exemple, que tu connais ?

  • Speaker #1

    C'est drôle que tu me définisses comme ça parce que tu n'es pas le premier. C'est quelque chose qui revient souvent. Les gens me perçoivent comme un... un connecteur, un animateur de communauté. En ayant accompagné beaucoup d'entrepreneurs, je connais beaucoup d'entreprises et de gens qui ont des solutions. Je m'appuie beaucoup sur les choses qui ont réussi. Je suis les gens qui sont lancés, les projets qui sont développés, les entreprises. Si elles fonctionnent, elles ont souvent des choses qui marchent et qui méritent d'être partagées. Quand je rencontre des nouveaux porteurs de projets, je n'hésite pas à leur dire « va parler à un tel de ma part » . Et il partagera volontiers son expérience. Donc c'est quelque chose qui fonctionne. Et pour faire de l'intelligence collective, il faut qu'il y ait communauté également. Il faut s'appuyer sur le maximum de retours, sur l'expérience de chacun. C'est ce qui me plaît beaucoup dans l'intelligence collective. La puissance du groupe pour pouvoir faire émerger des solutions, ça fonctionne. Et j'essaie de représenter ça. En effet, systématiquement, mettre en relation les gens entre eux, faire émerger des idées et des solutions. j'adore ça, ça fait partie des choses qui me passionnent et c'est ce que je retrouve aussi dans le design social club je pense que c'est super puissant pour ça se retrouver, se connecter faire des projets c'est pas un club fermé c'est au contraire quelque chose qui est ouvert sur le monde mais il faut surtout pas qu'il soit fermé le design thinking c'est une méthodologie d'intelligence collective donc il doit être collectif, il doit être partagé ça doit être un centre de ressources il doit être inspirant je fais le parallèle avec les périodes que l'on ... que l'on traverse dans nos sociétés. Je trouve que ce sont des outils qui sont... qui peuvent être bénéfiques pour l'évolution de nos sociétés, les améliorer. Je serais presque à militer pour le design thinking pour tous ou quelque chose dans le genre, mais je pense que ce sont des outils et des méthodologies qui sont très riches humainement et qui méritent d'être partagés.

  • Speaker #0

    Je suis complètement d'accord. Ça tombe bien.

  • Speaker #1

    Parfait.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu... Là, on arrive pratiquement à la fin de l'entretien. Est-ce que tu as des choses que tu voudrais rajouter par rapport à ton parcours, par rapport à l'appropriation du design thinking ou design thinking en général ou l'entrepreneuriat, l'innovation ?

  • Speaker #1

    Ce qui est chouette avec tout ça, c'est que c'est accessible à tous. Il ne faut pas avoir peur de se lancer, de découvrir, surtout que ce sont des choses qui sont assez faciles dans l'apprentissage et c'est super puissant en termes de transformation. Et quels que soient vos projets, qui soient entrepreneuriaux, business ou à impact, ou associatif, ou même dans vos quotidiens, les approches Design Thinking peuvent être une solution pour vous aider à optimiser la manière de résoudre les problématiques et les frictions que vous rencontrez. Donc non, c'est une invitation à faire le pas et à se former, à découvrir ces méthodologies-là. C'est génial.

  • Speaker #0

    Ok, merci pour ce message positif et à bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt, merci François-Luc.

  • Speaker #0

    Au revoir.

Description

Loïc Coudret est passionné par le marketing, l'innovation et la performance. Il met son expertise au service des entreprises pour stimuler la créativité et donner l’impulsion pour faire naître le changement. Dans cet épisode du Design Social Club, Loïc nous expliquera comment il est passé grâce à la formation en Design Thinking à une nouvelle étape professionnelle qui l'a conduit ensuite à devenir entrepreneur au service des entrepreneurs.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast du Design Social Club des alumnis d'Emi Digital. Chaque épisode du podcast du Design Social Club met en avant un membre de la communauté, qu'il s'agisse d'anciens participants, de formateurs ou d'experts. Nous abordons leur parcours, les projets qu'ils ont développés et les transformations qu'ils ont pu impulser. Je suis François-Luc Moreau, j'ai le plaisir d'accueillir aujourd'hui dans ce nouvel épisode du podcast du Design Social Club, Loïc Coudray, alumne de la formation Design Thinking. Bonjour Loïc.

  • Speaker #1

    Bonjour François-Luc.

  • Speaker #0

    Merci pour ta présence dans ce nouveau numéro du podcast du Design Social Club. Comme je disais à l'instant, tu es alumne de la formation Design Thinking. Quel a été le début de ta démarche pour aller vers cette formation ?

  • Speaker #1

    Alors, on est en 2019. Mon métier, c'était accompagner des entrepreneurs et animer les costumes entrepreneurial à Bordeaux. J'étais employé de la Maison de l'Emploi de Bordeaux et je voyais tout type d'entrepreneurs, plutôt des entrepreneurs, ce qu'on appelle traditionnels, donc des gens qui se lancent à leur compte comme consultants, des gens qui veulent ouvrir une épicerie, une boulangerie, un restaurant, des choses des fois un peu plus complexes. Et je voyais très peu de projets très innovants et très peu de startups. Par contre, on avait un volume important, on faisait 250 entrepreneurs à l'année en entretien individuel. Et je me posais la question de comment aller plus loin, de comment mieux faire mon travail, et notamment comment essayer de capter des publics plus innovants, de résoudre des problèmes de société si possible. Je ne savais pas comment faire, donc je me suis posé la question de comment me former. Et c'est là où j'ai découvert Émilie et Émilie Digital avec le design thinking.

  • Speaker #0

    D'accord, donc tu as suivi... Une formation et en fait tu as eu l'occasion assez rapidement de la mettre en pratique par rapport à ton métier mais aussi à un nouveau poste que tu as pris, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, complètement. Je crois que je suis formé en août 2019, donc déjà le premier impact après avoir digéré à l'époque c'était deux jours la formation. Déjà immédiatement ça m'a permis de réimaginer mon approche d'accompagnement quand je discutais avec des porteurs de projet. De comprendre qu'en face de chaque problème, on pouvait essayer de trouver des solutions, notamment grâce au collectif. Donc je trouvais ça incroyable. Pour moi, c'était vraiment un vrai changement de perception de l'accompagnement. Et ça m'a permis de faire évoluer ma carrière, de quitter la maison d'emploi de Bordeaux qui m'employait, pour rejoindre Incubator comme startup manager à Rennes. Et du coup, accompagner des startups.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Alors, de mémoire, mais enfin, tu vas peut-être l'évoquer, mais... La méthode d'Incubator était déjà très normée. Donc, tu as pu quand même amener ta propre sensibilité et tes propres méthodologies à l'intérieur de ce système.

  • Speaker #1

    Oui. En fait, il y avait une méthode, Incubator, qui s'appuie déjà sur des choses qui étaient très proches du design thinking, du lean startup et d'autres méthodologies d'innovation. C'était la méthode Anotsos. Mais moi, dans mon approche, je suis allé encore plus loin en... En accompagnant les porteurs de projets immédiatement sur des outils comme le double diamant, qui est la base du design thinking, forcément, sur c'est quoi ton problème, c'est quoi ta friction, on va chercher l'information, on va converger ensuite, définir une problématique, on va revalider si la problématique est partagée, et ensuite on va reconverger, on va trouver ce qu'on appelle un MVP, une première hypothèse de solution, on va le prototyper. Et ça systématiquement, cette méthodologie-là qui était très proche de ce qu'on faisait chez Incubator. On l'a expliqué aux porteurs de projet, dès le début, de manière systématique.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et ce que tu disais, c'est que tu restais quand même pas mal de temps avec des fonctions qui ont évolué, mais aussi la pandémie, parce que tu es arrivé quelques semaines avant le blackout qu'on a tous vécu, et que vous avez vécu d'une certaine façon aussi. Est-ce que tu peux nous donner un exemple ou deux, justement, de la façon dont tu t'es servi à un moment, justement, de cette agilité et méthodo dans le biais de ce parcours ? à l'intérieur d'Incubator à cette époque-là ?

  • Speaker #1

    Après la formation, j'ai appris à réfléchir autrement. D'autant plus que j'étais employé de la maison de l'emploi, donc on était presque sur du service public, avec des visions très linéaires, une hiérarchie très pyramidale. Très classique. Très classique, très traditionnel. Et ça m'a permis de réfléchir autrement. Donc typiquement, à chaque fois qu'on faisait face à un problème, que ce soit un problème... technique sociétale ou business, essayer de réfléchir en se disant on va trouver une solution tout en restant concentré sur l'utilisateur final qui est parfois le client, mais surtout qui rencontre ce problème-là et comment on le résout. Et si on peut essayer de le résoudre en s'inspirant des retours des utilisateurs, c'est encore mieux. Essayer d'être le plus pragmatique possible dans son approche, d'être le plus factuel et éviter au maximum le ressenti et la perception, mais des faits, des chiffres. Ça, c'est vraiment une méthodologie, une manière de penser que j'ai développée après cette formation-là. Ce n'est pas quelque chose que je faisais dans mon quotidien auparavant. Et ça, cette Ausha, je l'applique à tout aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Oui, pour revenir sur le design thinking, c'est de ma perception. Tu vas me dire si tu es en phase avec ça ou les nuances que tu y apportes. Mais on peut présenter ça comme une alliance, si on peut dire, ou un alliage. entre l'analytique, ce que tu viens de décrire, c'est-à-dire des faits, des chiffres, des verbatims, donc le réel, et puis aussi de l'intuition. C'est-à-dire qu'il y a les deux qui se mélangent dans les phases. Donc ce que tu dis, c'est que tu as toujours, tu l'as employé d'ailleurs au début de l'interview, eu le souci d'innover. C'est-à-dire que ce n'est pas simplement pour dresser un constat dans la méthode et dans ta façon de t'en servir. Il y a cette... notion aussi d'aller plus loin ou d'aller vers de nouveaux horizons en fait ?

  • Speaker #1

    C'est une méthodologie qui pousse à aller de l'avant. C'est une approche qui invite à se dire ok, j'ai un problème, j'ai un point de friction dans mon quotidien, je peux le résoudre et je peux essayer de le résoudre de la manière la plus pragmatique possible et je peux imaginer des solutions que je vais tester et on parle après d'itération et on peut appliquer ça à d'autres méthodologies qui favorisent l'innovation. Et à partir de là, ça s'applique littéralement à tout. C'est ce que j'ai aussi beaucoup apprécié chez EMI Digital. C'est que EMI Digital permet d'appliquer ces méthodologies-là, on en parlait tout à l'heure, du monde de la tech, de l'IT, à n'importe quoi et n'importe qui. Aujourd'hui, tout le monde peut utiliser cette méthodologie-là. Il n'y a pas de compétences spécifiques à avoir avant de se former. C'est vraiment une approche, c'est une manière de penser. Et ça s'applique à tout et n'importe quoi. concevoir un nouveau lieu, concevoir de nouveaux usages, résoudre des problématiques. C'est super puissant comme méthodologie.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Et tu es toujours resté en contact avec Émilie. Ce que tu me disais, c'est que l'arrivée du Design Society Club, parce que là, c'est le podcast du Design Society Club, mais il y a à peu près un an que je pense que ça a été créé, le Design Society Club, qui a pour vocation de se développer. a été quelque chose d'enthousiasmant pour toi ? Tu as trouvé vraiment que c'était une bonne idée ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai toujours suivi, curieux, c'est ma déformation professionnelle. J'ai découvert AmiDigital et j'ai suivi de plus ou moins de près son évolution et toujours avec un regard de qu'est-ce qu'elle fait, si elle va dans le bon sens, si elle génère du business. Et quand j'ai vu le Design Social Club, immédiatement je me suis dit mais trop chouette, je vais pouvoir rejoindre une communauté d'experts. En parallèle, j'étais dans une phase de transition professionnelle, je me lançais comme indépendant, donc j'avais envie de rencontrer des pairs. J'ai également une association avec laquelle j'organise des hackathons et je suis en recherche de facilitateurs, de coachs, d'experts de ces méthodologies-là. Donc j'y voyais l'opportunité de rejoindre cette communauté et donc j'ai repris contact avec Émilie pour la rejoindre et essayer de rester en pointe sur ces sujets-là et de le partager avec une communauté.

  • Speaker #0

    Très bien. Mais justement, on ne l'a pas dit au début. Ça sera de toute façon dans la description de l'épisode. Mais est-ce que tu peux nous décrire ton activité aujourd'hui de consultant ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, mon quotidien, c'est accompagner des entreprises, que ce soit des startups à des grands groupes, sur des sujets d'innovation et de stratégie marketing. Sur des startups, ce que j'aime, c'est les accompagner à se développer, tester des nouveaux produits, lancer leur offre. Les grands groupes, on va aborder des sujets de transformation, de comment mettre en place une stratégie d'innovation et comment on la fait infuser au sein des équipes. Donc ça, c'est mon quotidien. Pour ça, j'ai deux structures. J'ai ma propre boîte où j'interviens comme consultant et j'ai une association avec laquelle j'organise des hackathons et des startups week-end. Et donc, dans ces activités-là, le design seeking est vraiment dans mon quotidien.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Et c'est... plutôt localisé à un endroit en particulier en France ou tu faisais un peu partout ou en ligne ou comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Étant rené, je fais ça essentiellement aujourd'hui à Rennes en Bretagne, mais plutôt dans un Grand Ouest. Mes clients vont de Bordeaux à Brest, entre guillemets, donc c'est plutôt un Grand Ouest.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Et ça me fait penser au Design Social Club, en fait, dans lequel ce podcast s'inscrit. Finalement, depuis des années, tu travailles avec des communautés d'entrepreneurs, d'entrepreneuses. C'est-à-dire, ton travail, c'est de faire émerger l'innovation, de consolider les business models, soit qui sont en train de se construire, soit qui se modifient ou qui pivotent. Mais finalement, c'est aussi de mettre en réseau, c'est aussi d'animer les compétences. À la fois pour ta propre activité, tu le disais à l'instant avec tes activités, mais je pense aussi peut-être avec les porteurs de projets. Tu es aussi, je pense, un connecteur. Comment tu vois ça, encore une fois, par rapport à ce que pourrait donner le Design Social Club, par exemple, que tu connais ?

  • Speaker #1

    C'est drôle que tu me définisses comme ça parce que tu n'es pas le premier. C'est quelque chose qui revient souvent. Les gens me perçoivent comme un... un connecteur, un animateur de communauté. En ayant accompagné beaucoup d'entrepreneurs, je connais beaucoup d'entreprises et de gens qui ont des solutions. Je m'appuie beaucoup sur les choses qui ont réussi. Je suis les gens qui sont lancés, les projets qui sont développés, les entreprises. Si elles fonctionnent, elles ont souvent des choses qui marchent et qui méritent d'être partagées. Quand je rencontre des nouveaux porteurs de projets, je n'hésite pas à leur dire « va parler à un tel de ma part » . Et il partagera volontiers son expérience. Donc c'est quelque chose qui fonctionne. Et pour faire de l'intelligence collective, il faut qu'il y ait communauté également. Il faut s'appuyer sur le maximum de retours, sur l'expérience de chacun. C'est ce qui me plaît beaucoup dans l'intelligence collective. La puissance du groupe pour pouvoir faire émerger des solutions, ça fonctionne. Et j'essaie de représenter ça. En effet, systématiquement, mettre en relation les gens entre eux, faire émerger des idées et des solutions. j'adore ça, ça fait partie des choses qui me passionnent et c'est ce que je retrouve aussi dans le design social club je pense que c'est super puissant pour ça se retrouver, se connecter faire des projets c'est pas un club fermé c'est au contraire quelque chose qui est ouvert sur le monde mais il faut surtout pas qu'il soit fermé le design thinking c'est une méthodologie d'intelligence collective donc il doit être collectif, il doit être partagé ça doit être un centre de ressources il doit être inspirant je fais le parallèle avec les périodes que l'on ... que l'on traverse dans nos sociétés. Je trouve que ce sont des outils qui sont... qui peuvent être bénéfiques pour l'évolution de nos sociétés, les améliorer. Je serais presque à militer pour le design thinking pour tous ou quelque chose dans le genre, mais je pense que ce sont des outils et des méthodologies qui sont très riches humainement et qui méritent d'être partagés.

  • Speaker #0

    Je suis complètement d'accord. Ça tombe bien.

  • Speaker #1

    Parfait.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu... Là, on arrive pratiquement à la fin de l'entretien. Est-ce que tu as des choses que tu voudrais rajouter par rapport à ton parcours, par rapport à l'appropriation du design thinking ou design thinking en général ou l'entrepreneuriat, l'innovation ?

  • Speaker #1

    Ce qui est chouette avec tout ça, c'est que c'est accessible à tous. Il ne faut pas avoir peur de se lancer, de découvrir, surtout que ce sont des choses qui sont assez faciles dans l'apprentissage et c'est super puissant en termes de transformation. Et quels que soient vos projets, qui soient entrepreneuriaux, business ou à impact, ou associatif, ou même dans vos quotidiens, les approches Design Thinking peuvent être une solution pour vous aider à optimiser la manière de résoudre les problématiques et les frictions que vous rencontrez. Donc non, c'est une invitation à faire le pas et à se former, à découvrir ces méthodologies-là. C'est génial.

  • Speaker #0

    Ok, merci pour ce message positif et à bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt, merci François-Luc.

  • Speaker #0

    Au revoir.

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