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Dialogue avec ma créativité

Le sujet

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08min |10/04/2025|

11

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Description

Dans cet épisode, je te parle que l'on peut facilement se perdre dans la création.

Le fait de définir un sujet permet de se recentrer et de donner une vision à son travail par la cohérence, mais aussi la quantité, la répétition.

Bonne écoute.

DarkBaby


www.darkbaby.com

@d.a.r.k__b.a.b.y


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à toi qui aime les podcasts ! Aujourd'hui j'aimerais parler de la création brute, c'est-à-dire créer ses biens, mais pourquoi, pour qui, pour aller où ? Toutes ces questions que je me pose ou que je me suis peut-être pas posé dès le départ de mon lancement en dessin. J'ai d'abord foncé tête baissée pour apprendre à dessiner, comme je l'ai expliqué lors de mon précédent podcast. J'ai dessiné, dessiné, dessiné encore et encore pour acquérir une aisance, une technique et comme beaucoup, la recherche d'un style, de mon style. Mais finalement, je me suis rendue compte que ce style, c'était comme l'a dit ma prof de dessin. Ce qui sort de moi, donc, c'est pas tout de faire émerger quelque chose de soi, mais faut-il encore l'accepter ? Maintenant que cette étape est passée et que je me sens bien avec mes créations, avec ce que je fais, avec mes objectifs, je me demande toujours, mais maintenant, je veux en faire quoi ? En fait, quand on me demande si je vends mes œuvres, je réponds non, parce que c'est vrai que pour l'instant... Je produis beaucoup pour, dans le but d'exposer, j'ai une thématique que je suis en train de travailler autour d'un voyage. Et donc c'est vrai que maintenant je suis plutôt en train de collectionner les tableaux, que je puisse avoir une exposition intéressante, donc je ne cherche pas à vendre ce que je fais. Et même après, c'est vrai que c'est toujours difficile de se dire qu'on se sépare d'un tableau. Enfin, en tout cas, moi, j'ai de la peine à me dire que je vais me séparer d'un tableau. Donc, il faudra aussi que je fasse une réflexion, un travail là-dessus. Alors, ça m'amène toujours au pourquoi. Donc, pourquoi chercher à exposer si je ne veux pas vendre ? Tout simplement pour être reconnue, pour m'exprimer, pour... pour pouvoir avoir ma voix au chapitre aussi, dans ma perception du monde, ma perception de la vie, de mon intériorité. Alors voilà, toutes ces questions sont toujours en plein tourbillon de ma tête. C'est toujours pourquoi, pourquoi, pourquoi. Et en fait, ce qui est important, au-delà du pourquoi, c'est aussi, je pense, d'avoir un sujet parce que quand on crée une exposition c'est important qu'il y ait un fil conducteur alors le fil conducteur ça peut être une technique ça peut être Une couleur ou un mot, un ressenti ce qu'on veut il faut qu'il y ait un sujet un fil conducteur et quand je parlais de ça avec ma prof de dessin C'est toujours dire, ok, j'ai un sujet, mais c'est pas tout d'avoir un sujet. Je veux faire dire quoi à ce sujet ? C'est toujours la question de la narration, de l'histoire, qu'est-ce qu'on veut raconter au travers de ce sujet ? Et c'est là que je me rends compte qu'il y a un grand vide. J'ai beaucoup de peine avec les histoires. Et c'est vrai que je me dis tout le temps, mais je sais pas, c'est évident. Les gens, ils doivent voir ça. Enfin bon, donc dans ces interrogations-là, ce que je fais, c'est que je participe régulièrement à des ateliers. Je vais à des petits ateliers, c'est égal, Caron d'Ache. Là, en l'occurrence, je me suis rendue à un atelier de Pro Natura d'une demi-journée. C'était en fait l'artiste Alexandre Borjo de l'atelier Miroir Miroir qui présentait cet atelier. Et puis l'idée, c'était de faire des tâches sur des petits bouts de... de papier qu'on pliait ensuite en deux, puis ça donnait un peu ces tâches qu'on a dans le test psychologique de Rorschach, je crois que ça s'appelle comme ça. En fait, c'était vraiment très amusant. Moi, à chaque fois qu'on était censé faire ça sur les insectes, c'était la thématique, vu qu'on était à Pro Natura, et qu'Alexandre Bourgeau présentait aussi une exposition sur la thématique des insectes. Et moi, en fait, chaque fois que je pliais ces petits papiers, je voyais des personnages. Donc, je n'étais pas du tout dans le thème. Bon, vous me direz, on était bien dans le vivant quand même. Alors, pour dire, voilà, avec ce test psychologique, finalement, on y voit tous quelque chose d'autre. Dans le groupe, il y avait une prof qui ne voyait que des poux parce qu'elle était persécutée ces temps dans la classe avec les poux. Donc c'était assez marrant aussi de voir chacun réagir aux tâches qu'il arrivait à faire et puis à la lecture qu'on en avait. Donc cet atelier, au-delà d'être distrayant, sympathique, qui m'a donné tout plein de nouvelles idées pour explorer des sujets, ça m'a surtout permis de rencontrer Alexandre Bourgeau, donc un artiste talentueux. Je vous conseille d'aller voir son exposition à Pro Natura, à Iverdon. C'est vraiment génial. Enfin, moi, j'ai adoré. Et ce qui est vraiment génial, c'est qu'il y a plein de... Il utilise plein de... techniques différentes pour traiter sa thématique. Il va à des mini-tempons de fourmis où il arrive à faire un portrait juste incroyable avec des centaines, peut-être même des milliers de petits tempons de fourmis. Il fait des collages, des découpages, il a inventé carrément un vocabulaire. Franchement, c'est d'une richesse incroyable. Et en fait, j'ai eu le privilège de pouvoir être un petit moment toute seule avec lui au début. Et puis, voilà, il me demande ce que je fais. Je dis, ben moi, je suis artiste. Et puis, on parlait un petit peu de notre quotidien. Et puis, il est venu, lui, là-dessus, sur la thématique, sur le sujet. Et j'étais en pleine réflexion de ça depuis quelques temps. Puis voilà, c'était bingo. Cette belle rencontre qui m'a fait m'enrichir, en fait, par rapport à... Comment moi, j'allais pouvoir aussi travailler ces thématiques dans mes prochaines expositions. Donc, il m'a dit, ah oui, moi aussi, je suis toujours une thématique. J'ai utilisé les insectes. Et puis après, de fil en aiguille, il a des idées qui lui viennent pour différentes techniques. Puis il prend une technique, puis il se dit, comment je pourrais traiter l'insecte au travers de cette technique. Donc à la suite de l'atelier, on a eu la chance de pouvoir bénéficier d'une visite, d'une exploration de son exposition avec ses explications d'artiste. Et là c'était génial, c'est comme si les tableaux prenaient vie, parce que c'est pas tout d'avoir son propre ressenti sur un tableau, mais là il y avait toute une dimension supplémentaire de l'artiste. Pourquoi il a fait ça comme ça ? Qu'est-ce qu'il a vraiment voulu représenter ? Alors, il y a les petites cartolines qui expliquent bien ça à chaque fois. Mais quand même, ben voilà, il y a cet échange avec lui que j'ai trouvé vraiment très, très riche. J'ai trouvé que j'étais chanceuse de pouvoir partager avec lui. Alexandre, c'est quelqu'un vraiment de très accessible, de généreux. Voilà, donc j'ai vraiment passé un très, très bon moment. Donc tout ça pour dire... Donc finalement, je trouve que c'est bien de participer à des ateliers, quels qu'ils soient, de ne pas forcément avoir des attentes, mais de prendre ce qui vient. Et dans ce cas-là, ça m'a ouvert des portes que je me réjouis d'explorer à l'avenir pour mes propres explorations. Alors je vous dis à bientôt pour un prochain épisode.

Description

Dans cet épisode, je te parle que l'on peut facilement se perdre dans la création.

Le fait de définir un sujet permet de se recentrer et de donner une vision à son travail par la cohérence, mais aussi la quantité, la répétition.

Bonne écoute.

DarkBaby


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Salut à toi qui aime les podcasts ! Aujourd'hui j'aimerais parler de la création brute, c'est-à-dire créer ses biens, mais pourquoi, pour qui, pour aller où ? Toutes ces questions que je me pose ou que je me suis peut-être pas posé dès le départ de mon lancement en dessin. J'ai d'abord foncé tête baissée pour apprendre à dessiner, comme je l'ai expliqué lors de mon précédent podcast. J'ai dessiné, dessiné, dessiné encore et encore pour acquérir une aisance, une technique et comme beaucoup, la recherche d'un style, de mon style. Mais finalement, je me suis rendue compte que ce style, c'était comme l'a dit ma prof de dessin. Ce qui sort de moi, donc, c'est pas tout de faire émerger quelque chose de soi, mais faut-il encore l'accepter ? Maintenant que cette étape est passée et que je me sens bien avec mes créations, avec ce que je fais, avec mes objectifs, je me demande toujours, mais maintenant, je veux en faire quoi ? En fait, quand on me demande si je vends mes œuvres, je réponds non, parce que c'est vrai que pour l'instant... Je produis beaucoup pour, dans le but d'exposer, j'ai une thématique que je suis en train de travailler autour d'un voyage. Et donc c'est vrai que maintenant je suis plutôt en train de collectionner les tableaux, que je puisse avoir une exposition intéressante, donc je ne cherche pas à vendre ce que je fais. Et même après, c'est vrai que c'est toujours difficile de se dire qu'on se sépare d'un tableau. Enfin, en tout cas, moi, j'ai de la peine à me dire que je vais me séparer d'un tableau. Donc, il faudra aussi que je fasse une réflexion, un travail là-dessus. Alors, ça m'amène toujours au pourquoi. Donc, pourquoi chercher à exposer si je ne veux pas vendre ? Tout simplement pour être reconnue, pour m'exprimer, pour... pour pouvoir avoir ma voix au chapitre aussi, dans ma perception du monde, ma perception de la vie, de mon intériorité. Alors voilà, toutes ces questions sont toujours en plein tourbillon de ma tête. C'est toujours pourquoi, pourquoi, pourquoi. Et en fait, ce qui est important, au-delà du pourquoi, c'est aussi, je pense, d'avoir un sujet parce que quand on crée une exposition c'est important qu'il y ait un fil conducteur alors le fil conducteur ça peut être une technique ça peut être Une couleur ou un mot, un ressenti ce qu'on veut il faut qu'il y ait un sujet un fil conducteur et quand je parlais de ça avec ma prof de dessin C'est toujours dire, ok, j'ai un sujet, mais c'est pas tout d'avoir un sujet. Je veux faire dire quoi à ce sujet ? C'est toujours la question de la narration, de l'histoire, qu'est-ce qu'on veut raconter au travers de ce sujet ? Et c'est là que je me rends compte qu'il y a un grand vide. J'ai beaucoup de peine avec les histoires. Et c'est vrai que je me dis tout le temps, mais je sais pas, c'est évident. Les gens, ils doivent voir ça. Enfin bon, donc dans ces interrogations-là, ce que je fais, c'est que je participe régulièrement à des ateliers. Je vais à des petits ateliers, c'est égal, Caron d'Ache. Là, en l'occurrence, je me suis rendue à un atelier de Pro Natura d'une demi-journée. C'était en fait l'artiste Alexandre Borjo de l'atelier Miroir Miroir qui présentait cet atelier. Et puis l'idée, c'était de faire des tâches sur des petits bouts de... de papier qu'on pliait ensuite en deux, puis ça donnait un peu ces tâches qu'on a dans le test psychologique de Rorschach, je crois que ça s'appelle comme ça. En fait, c'était vraiment très amusant. Moi, à chaque fois qu'on était censé faire ça sur les insectes, c'était la thématique, vu qu'on était à Pro Natura, et qu'Alexandre Bourgeau présentait aussi une exposition sur la thématique des insectes. Et moi, en fait, chaque fois que je pliais ces petits papiers, je voyais des personnages. Donc, je n'étais pas du tout dans le thème. Bon, vous me direz, on était bien dans le vivant quand même. Alors, pour dire, voilà, avec ce test psychologique, finalement, on y voit tous quelque chose d'autre. Dans le groupe, il y avait une prof qui ne voyait que des poux parce qu'elle était persécutée ces temps dans la classe avec les poux. Donc c'était assez marrant aussi de voir chacun réagir aux tâches qu'il arrivait à faire et puis à la lecture qu'on en avait. Donc cet atelier, au-delà d'être distrayant, sympathique, qui m'a donné tout plein de nouvelles idées pour explorer des sujets, ça m'a surtout permis de rencontrer Alexandre Bourgeau, donc un artiste talentueux. Je vous conseille d'aller voir son exposition à Pro Natura, à Iverdon. C'est vraiment génial. Enfin, moi, j'ai adoré. Et ce qui est vraiment génial, c'est qu'il y a plein de... Il utilise plein de... techniques différentes pour traiter sa thématique. Il va à des mini-tempons de fourmis où il arrive à faire un portrait juste incroyable avec des centaines, peut-être même des milliers de petits tempons de fourmis. Il fait des collages, des découpages, il a inventé carrément un vocabulaire. Franchement, c'est d'une richesse incroyable. Et en fait, j'ai eu le privilège de pouvoir être un petit moment toute seule avec lui au début. Et puis, voilà, il me demande ce que je fais. Je dis, ben moi, je suis artiste. Et puis, on parlait un petit peu de notre quotidien. Et puis, il est venu, lui, là-dessus, sur la thématique, sur le sujet. Et j'étais en pleine réflexion de ça depuis quelques temps. Puis voilà, c'était bingo. Cette belle rencontre qui m'a fait m'enrichir, en fait, par rapport à... Comment moi, j'allais pouvoir aussi travailler ces thématiques dans mes prochaines expositions. Donc, il m'a dit, ah oui, moi aussi, je suis toujours une thématique. J'ai utilisé les insectes. Et puis après, de fil en aiguille, il a des idées qui lui viennent pour différentes techniques. Puis il prend une technique, puis il se dit, comment je pourrais traiter l'insecte au travers de cette technique. Donc à la suite de l'atelier, on a eu la chance de pouvoir bénéficier d'une visite, d'une exploration de son exposition avec ses explications d'artiste. Et là c'était génial, c'est comme si les tableaux prenaient vie, parce que c'est pas tout d'avoir son propre ressenti sur un tableau, mais là il y avait toute une dimension supplémentaire de l'artiste. Pourquoi il a fait ça comme ça ? Qu'est-ce qu'il a vraiment voulu représenter ? Alors, il y a les petites cartolines qui expliquent bien ça à chaque fois. Mais quand même, ben voilà, il y a cet échange avec lui que j'ai trouvé vraiment très, très riche. J'ai trouvé que j'étais chanceuse de pouvoir partager avec lui. Alexandre, c'est quelqu'un vraiment de très accessible, de généreux. Voilà, donc j'ai vraiment passé un très, très bon moment. Donc tout ça pour dire... Donc finalement, je trouve que c'est bien de participer à des ateliers, quels qu'ils soient, de ne pas forcément avoir des attentes, mais de prendre ce qui vient. Et dans ce cas-là, ça m'a ouvert des portes que je me réjouis d'explorer à l'avenir pour mes propres explorations. Alors je vous dis à bientôt pour un prochain épisode.

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Dans cet épisode, je te parle que l'on peut facilement se perdre dans la création.

Le fait de définir un sujet permet de se recentrer et de donner une vision à son travail par la cohérence, mais aussi la quantité, la répétition.

Bonne écoute.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Salut à toi qui aime les podcasts ! Aujourd'hui j'aimerais parler de la création brute, c'est-à-dire créer ses biens, mais pourquoi, pour qui, pour aller où ? Toutes ces questions que je me pose ou que je me suis peut-être pas posé dès le départ de mon lancement en dessin. J'ai d'abord foncé tête baissée pour apprendre à dessiner, comme je l'ai expliqué lors de mon précédent podcast. J'ai dessiné, dessiné, dessiné encore et encore pour acquérir une aisance, une technique et comme beaucoup, la recherche d'un style, de mon style. Mais finalement, je me suis rendue compte que ce style, c'était comme l'a dit ma prof de dessin. Ce qui sort de moi, donc, c'est pas tout de faire émerger quelque chose de soi, mais faut-il encore l'accepter ? Maintenant que cette étape est passée et que je me sens bien avec mes créations, avec ce que je fais, avec mes objectifs, je me demande toujours, mais maintenant, je veux en faire quoi ? En fait, quand on me demande si je vends mes œuvres, je réponds non, parce que c'est vrai que pour l'instant... Je produis beaucoup pour, dans le but d'exposer, j'ai une thématique que je suis en train de travailler autour d'un voyage. Et donc c'est vrai que maintenant je suis plutôt en train de collectionner les tableaux, que je puisse avoir une exposition intéressante, donc je ne cherche pas à vendre ce que je fais. Et même après, c'est vrai que c'est toujours difficile de se dire qu'on se sépare d'un tableau. Enfin, en tout cas, moi, j'ai de la peine à me dire que je vais me séparer d'un tableau. Donc, il faudra aussi que je fasse une réflexion, un travail là-dessus. Alors, ça m'amène toujours au pourquoi. Donc, pourquoi chercher à exposer si je ne veux pas vendre ? Tout simplement pour être reconnue, pour m'exprimer, pour... pour pouvoir avoir ma voix au chapitre aussi, dans ma perception du monde, ma perception de la vie, de mon intériorité. Alors voilà, toutes ces questions sont toujours en plein tourbillon de ma tête. C'est toujours pourquoi, pourquoi, pourquoi. Et en fait, ce qui est important, au-delà du pourquoi, c'est aussi, je pense, d'avoir un sujet parce que quand on crée une exposition c'est important qu'il y ait un fil conducteur alors le fil conducteur ça peut être une technique ça peut être Une couleur ou un mot, un ressenti ce qu'on veut il faut qu'il y ait un sujet un fil conducteur et quand je parlais de ça avec ma prof de dessin C'est toujours dire, ok, j'ai un sujet, mais c'est pas tout d'avoir un sujet. Je veux faire dire quoi à ce sujet ? C'est toujours la question de la narration, de l'histoire, qu'est-ce qu'on veut raconter au travers de ce sujet ? Et c'est là que je me rends compte qu'il y a un grand vide. J'ai beaucoup de peine avec les histoires. Et c'est vrai que je me dis tout le temps, mais je sais pas, c'est évident. Les gens, ils doivent voir ça. Enfin bon, donc dans ces interrogations-là, ce que je fais, c'est que je participe régulièrement à des ateliers. Je vais à des petits ateliers, c'est égal, Caron d'Ache. Là, en l'occurrence, je me suis rendue à un atelier de Pro Natura d'une demi-journée. C'était en fait l'artiste Alexandre Borjo de l'atelier Miroir Miroir qui présentait cet atelier. Et puis l'idée, c'était de faire des tâches sur des petits bouts de... de papier qu'on pliait ensuite en deux, puis ça donnait un peu ces tâches qu'on a dans le test psychologique de Rorschach, je crois que ça s'appelle comme ça. En fait, c'était vraiment très amusant. Moi, à chaque fois qu'on était censé faire ça sur les insectes, c'était la thématique, vu qu'on était à Pro Natura, et qu'Alexandre Bourgeau présentait aussi une exposition sur la thématique des insectes. Et moi, en fait, chaque fois que je pliais ces petits papiers, je voyais des personnages. Donc, je n'étais pas du tout dans le thème. Bon, vous me direz, on était bien dans le vivant quand même. Alors, pour dire, voilà, avec ce test psychologique, finalement, on y voit tous quelque chose d'autre. Dans le groupe, il y avait une prof qui ne voyait que des poux parce qu'elle était persécutée ces temps dans la classe avec les poux. Donc c'était assez marrant aussi de voir chacun réagir aux tâches qu'il arrivait à faire et puis à la lecture qu'on en avait. Donc cet atelier, au-delà d'être distrayant, sympathique, qui m'a donné tout plein de nouvelles idées pour explorer des sujets, ça m'a surtout permis de rencontrer Alexandre Bourgeau, donc un artiste talentueux. Je vous conseille d'aller voir son exposition à Pro Natura, à Iverdon. C'est vraiment génial. Enfin, moi, j'ai adoré. Et ce qui est vraiment génial, c'est qu'il y a plein de... Il utilise plein de... techniques différentes pour traiter sa thématique. Il va à des mini-tempons de fourmis où il arrive à faire un portrait juste incroyable avec des centaines, peut-être même des milliers de petits tempons de fourmis. Il fait des collages, des découpages, il a inventé carrément un vocabulaire. Franchement, c'est d'une richesse incroyable. Et en fait, j'ai eu le privilège de pouvoir être un petit moment toute seule avec lui au début. Et puis, voilà, il me demande ce que je fais. Je dis, ben moi, je suis artiste. Et puis, on parlait un petit peu de notre quotidien. Et puis, il est venu, lui, là-dessus, sur la thématique, sur le sujet. Et j'étais en pleine réflexion de ça depuis quelques temps. Puis voilà, c'était bingo. Cette belle rencontre qui m'a fait m'enrichir, en fait, par rapport à... Comment moi, j'allais pouvoir aussi travailler ces thématiques dans mes prochaines expositions. Donc, il m'a dit, ah oui, moi aussi, je suis toujours une thématique. J'ai utilisé les insectes. Et puis après, de fil en aiguille, il a des idées qui lui viennent pour différentes techniques. Puis il prend une technique, puis il se dit, comment je pourrais traiter l'insecte au travers de cette technique. Donc à la suite de l'atelier, on a eu la chance de pouvoir bénéficier d'une visite, d'une exploration de son exposition avec ses explications d'artiste. Et là c'était génial, c'est comme si les tableaux prenaient vie, parce que c'est pas tout d'avoir son propre ressenti sur un tableau, mais là il y avait toute une dimension supplémentaire de l'artiste. Pourquoi il a fait ça comme ça ? Qu'est-ce qu'il a vraiment voulu représenter ? Alors, il y a les petites cartolines qui expliquent bien ça à chaque fois. Mais quand même, ben voilà, il y a cet échange avec lui que j'ai trouvé vraiment très, très riche. J'ai trouvé que j'étais chanceuse de pouvoir partager avec lui. Alexandre, c'est quelqu'un vraiment de très accessible, de généreux. Voilà, donc j'ai vraiment passé un très, très bon moment. Donc tout ça pour dire... Donc finalement, je trouve que c'est bien de participer à des ateliers, quels qu'ils soient, de ne pas forcément avoir des attentes, mais de prendre ce qui vient. Et dans ce cas-là, ça m'a ouvert des portes que je me réjouis d'explorer à l'avenir pour mes propres explorations. Alors je vous dis à bientôt pour un prochain épisode.

Description

Dans cet épisode, je te parle que l'on peut facilement se perdre dans la création.

Le fait de définir un sujet permet de se recentrer et de donner une vision à son travail par la cohérence, mais aussi la quantité, la répétition.

Bonne écoute.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à toi qui aime les podcasts ! Aujourd'hui j'aimerais parler de la création brute, c'est-à-dire créer ses biens, mais pourquoi, pour qui, pour aller où ? Toutes ces questions que je me pose ou que je me suis peut-être pas posé dès le départ de mon lancement en dessin. J'ai d'abord foncé tête baissée pour apprendre à dessiner, comme je l'ai expliqué lors de mon précédent podcast. J'ai dessiné, dessiné, dessiné encore et encore pour acquérir une aisance, une technique et comme beaucoup, la recherche d'un style, de mon style. Mais finalement, je me suis rendue compte que ce style, c'était comme l'a dit ma prof de dessin. Ce qui sort de moi, donc, c'est pas tout de faire émerger quelque chose de soi, mais faut-il encore l'accepter ? Maintenant que cette étape est passée et que je me sens bien avec mes créations, avec ce que je fais, avec mes objectifs, je me demande toujours, mais maintenant, je veux en faire quoi ? En fait, quand on me demande si je vends mes œuvres, je réponds non, parce que c'est vrai que pour l'instant... Je produis beaucoup pour, dans le but d'exposer, j'ai une thématique que je suis en train de travailler autour d'un voyage. Et donc c'est vrai que maintenant je suis plutôt en train de collectionner les tableaux, que je puisse avoir une exposition intéressante, donc je ne cherche pas à vendre ce que je fais. Et même après, c'est vrai que c'est toujours difficile de se dire qu'on se sépare d'un tableau. Enfin, en tout cas, moi, j'ai de la peine à me dire que je vais me séparer d'un tableau. Donc, il faudra aussi que je fasse une réflexion, un travail là-dessus. Alors, ça m'amène toujours au pourquoi. Donc, pourquoi chercher à exposer si je ne veux pas vendre ? Tout simplement pour être reconnue, pour m'exprimer, pour... pour pouvoir avoir ma voix au chapitre aussi, dans ma perception du monde, ma perception de la vie, de mon intériorité. Alors voilà, toutes ces questions sont toujours en plein tourbillon de ma tête. C'est toujours pourquoi, pourquoi, pourquoi. Et en fait, ce qui est important, au-delà du pourquoi, c'est aussi, je pense, d'avoir un sujet parce que quand on crée une exposition c'est important qu'il y ait un fil conducteur alors le fil conducteur ça peut être une technique ça peut être Une couleur ou un mot, un ressenti ce qu'on veut il faut qu'il y ait un sujet un fil conducteur et quand je parlais de ça avec ma prof de dessin C'est toujours dire, ok, j'ai un sujet, mais c'est pas tout d'avoir un sujet. Je veux faire dire quoi à ce sujet ? C'est toujours la question de la narration, de l'histoire, qu'est-ce qu'on veut raconter au travers de ce sujet ? Et c'est là que je me rends compte qu'il y a un grand vide. J'ai beaucoup de peine avec les histoires. Et c'est vrai que je me dis tout le temps, mais je sais pas, c'est évident. Les gens, ils doivent voir ça. Enfin bon, donc dans ces interrogations-là, ce que je fais, c'est que je participe régulièrement à des ateliers. Je vais à des petits ateliers, c'est égal, Caron d'Ache. Là, en l'occurrence, je me suis rendue à un atelier de Pro Natura d'une demi-journée. C'était en fait l'artiste Alexandre Borjo de l'atelier Miroir Miroir qui présentait cet atelier. Et puis l'idée, c'était de faire des tâches sur des petits bouts de... de papier qu'on pliait ensuite en deux, puis ça donnait un peu ces tâches qu'on a dans le test psychologique de Rorschach, je crois que ça s'appelle comme ça. En fait, c'était vraiment très amusant. Moi, à chaque fois qu'on était censé faire ça sur les insectes, c'était la thématique, vu qu'on était à Pro Natura, et qu'Alexandre Bourgeau présentait aussi une exposition sur la thématique des insectes. Et moi, en fait, chaque fois que je pliais ces petits papiers, je voyais des personnages. Donc, je n'étais pas du tout dans le thème. Bon, vous me direz, on était bien dans le vivant quand même. Alors, pour dire, voilà, avec ce test psychologique, finalement, on y voit tous quelque chose d'autre. Dans le groupe, il y avait une prof qui ne voyait que des poux parce qu'elle était persécutée ces temps dans la classe avec les poux. Donc c'était assez marrant aussi de voir chacun réagir aux tâches qu'il arrivait à faire et puis à la lecture qu'on en avait. Donc cet atelier, au-delà d'être distrayant, sympathique, qui m'a donné tout plein de nouvelles idées pour explorer des sujets, ça m'a surtout permis de rencontrer Alexandre Bourgeau, donc un artiste talentueux. Je vous conseille d'aller voir son exposition à Pro Natura, à Iverdon. C'est vraiment génial. Enfin, moi, j'ai adoré. Et ce qui est vraiment génial, c'est qu'il y a plein de... Il utilise plein de... techniques différentes pour traiter sa thématique. Il va à des mini-tempons de fourmis où il arrive à faire un portrait juste incroyable avec des centaines, peut-être même des milliers de petits tempons de fourmis. Il fait des collages, des découpages, il a inventé carrément un vocabulaire. Franchement, c'est d'une richesse incroyable. Et en fait, j'ai eu le privilège de pouvoir être un petit moment toute seule avec lui au début. Et puis, voilà, il me demande ce que je fais. Je dis, ben moi, je suis artiste. Et puis, on parlait un petit peu de notre quotidien. Et puis, il est venu, lui, là-dessus, sur la thématique, sur le sujet. Et j'étais en pleine réflexion de ça depuis quelques temps. Puis voilà, c'était bingo. Cette belle rencontre qui m'a fait m'enrichir, en fait, par rapport à... Comment moi, j'allais pouvoir aussi travailler ces thématiques dans mes prochaines expositions. Donc, il m'a dit, ah oui, moi aussi, je suis toujours une thématique. J'ai utilisé les insectes. Et puis après, de fil en aiguille, il a des idées qui lui viennent pour différentes techniques. Puis il prend une technique, puis il se dit, comment je pourrais traiter l'insecte au travers de cette technique. Donc à la suite de l'atelier, on a eu la chance de pouvoir bénéficier d'une visite, d'une exploration de son exposition avec ses explications d'artiste. Et là c'était génial, c'est comme si les tableaux prenaient vie, parce que c'est pas tout d'avoir son propre ressenti sur un tableau, mais là il y avait toute une dimension supplémentaire de l'artiste. Pourquoi il a fait ça comme ça ? Qu'est-ce qu'il a vraiment voulu représenter ? Alors, il y a les petites cartolines qui expliquent bien ça à chaque fois. Mais quand même, ben voilà, il y a cet échange avec lui que j'ai trouvé vraiment très, très riche. J'ai trouvé que j'étais chanceuse de pouvoir partager avec lui. Alexandre, c'est quelqu'un vraiment de très accessible, de généreux. Voilà, donc j'ai vraiment passé un très, très bon moment. Donc tout ça pour dire... Donc finalement, je trouve que c'est bien de participer à des ateliers, quels qu'ils soient, de ne pas forcément avoir des attentes, mais de prendre ce qui vient. Et dans ce cas-là, ça m'a ouvert des portes que je me réjouis d'explorer à l'avenir pour mes propres explorations. Alors je vous dis à bientôt pour un prochain épisode.

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