- Speaker #0
La première semaine, on m'a dit de toute façon, je n'ai pas le choix. Et la deuxième, je me suis dit mais en fait, non, jamais de la vie, je ferai ça toute ma vie. Je ne suis pas bien, il y a un truc qui ne va pas. Là, ça a été vraiment le pic par rapport à la santé mentale et tout. Je me suis dit mais comment tu as pu te tromper à ce point ? C'est bac plus neuf, tu as quasiment fini et tu détestes ce que tu fais.
- Speaker #1
Bienvenue dans Dopamine, le podcast qui accueille aussi bien des soignants que des soignés et toute personne qui gravite autour du monde du soin. Je m'appelle Jérémy, je suis infirmier anesthésiste et créateur de la chaîne de vulgarisation médicale Les Minutes de Jérémy, et je suis accompagné de Louis qui est infirmier en réanimation et également créateur de contenu et créateur de la chaîne de vulgarisation médicale Un Homme Blanc. On est ravis d'accueillir aujourd'hui Mirana, plus connue sous le pseudo Stay Up Panda ou Stay Up Panda Medlife sur Instagram. On aura le temps de revenir sur ce pseudo au cours de ce podcast. Elle est interne en médecine du travail, anciennement interne de médecine générale. Sur ses réseaux, elle nous partage plein de choses positives, que ce soit sur l'univers de la médecine ou la nourriture ou le sport, puisqu'elle a même un compte dédié, encore une fois, à cette thématique. Sportive, mais aussi un peu geek, Mirana est passionnée par plein de choses et on est ravis de l'accueillir dans notre podcast de Panine. Bienvenue, Mirana.
- Speaker #0
Bienvenue.
- Speaker #2
Donc je te propose, pour commencer, pour casser un petit peu la glace pour ce qu'on a appelé l'échauffement, on va te poser une série de questions. Ça va aller assez vite. L'objectif pour toi, ça va être de répondre uniquement par oui ou non. Pas de justification, on aura l'occasion de détailler un peu après, mais pour l'instant, on débite.
- Speaker #0
C'est bon pour toi ? Ouais.
- Speaker #2
Allez, on y va. Alors, les réseaux sociaux sont bienveillants ?
- Speaker #1
Non. Ok. Les soignants ont une responsabilité quand ils communiquent sur les réseaux.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #2
Les soignants sont bienveillants entre eux ?
- Speaker #0
Non.
- Speaker #1
Le soin est une vocation ?
- Speaker #0
Je peux pas mettre entre...
- Speaker #2
On a choisi la question exprès. Oui,
- Speaker #1
c'est ça.
- Speaker #0
Redis-moi la question.
- Speaker #1
Le soin est une vocation ?
- Speaker #0
Non.
- Speaker #2
On peut avoir un tatouage et être un bon médecin ?
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Le droit au remords des internes doit être protégé ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #2
Les médecins utilisent parfois Google pour leur travail.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
L'ordre des médecins vous protège.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #2
Le corporatisme médical peut nuire à l'intérêt du patient.
- Speaker #0
Oui, je ne suis pas sûre des termes, mais oui.
- Speaker #1
Est-ce que tu te qualifierais comme une influenceuse santé ? Non.
- Speaker #2
Tu fais des partenariats rémunérés.
- Speaker #0
Hé ! Oui. Attention à l'Ursaf.
- Speaker #1
Les étudiants en médecine sont accompagnés sur le plan psychologique ?
- Speaker #0
Non.
- Speaker #2
La fac de médecine soutient ses étudiants ?
- Speaker #0
Ça dépend des facs.
- Speaker #1
Ok. Est-ce que ta fac soutient ses étudiants ?
- Speaker #0
Je ne sais pas quelle est ma fac.
- Speaker #1
Ah d'accord.
- Speaker #0
Je ne sais vraiment pas quelle est ma fac. Je suis en train de faire ma fac.
- Speaker #1
Ah d'accord. Est-ce que si tu devais revenir en arrière, est-ce que tu ferais un autre métier ?
- Speaker #0
Non.
- Speaker #2
Les facs de médecine sont égalitaires entre elles ?
- Speaker #0
Non.
- Speaker #1
Les échos sont une bonne manière d'évaluer les étudiants.
- Speaker #0
Ça aurait pu être mieux.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #2
On te demande souvent tes origines.
- Speaker #0
Oui. Oui.
- Speaker #1
On te prend souvent pour une infirmière.
- Speaker #0
Oui. Ok. C'est rigolo, hein. Ah, c'est rigolo.
- Speaker #1
C'est la question qu'on en reparlera. C'est le téléchauffement.
- Speaker #2
Surtout quand on répondit un petit peu sur ce que toi, tu publies, donc.
- Speaker #1
Ouais, ouais. Voilà, ça, ça, t'inquiète. Tous les sujets, ça va être en lien avec des trucs que tu connais.
- Speaker #2
Et on va voir ce qu'on va faire. Ce qu'on va faire, c'est que je vais te proposer, pour choisir les questions qu'on va te poser, Il y a une roue à tourner, et en fonction du symbole sur lequel tu vas tomber, tu auras droit à une certaine série de questions. Il y a juste à appuyer une fois dessus et c'est parti. Ok, je te laisse commencer. On est parti pour l'arbre.
- Speaker #1
Ok, alors on est parti pour l'arbre. Tu es donc, tu as un, je l'ai dit en introduction, tu as un compte Instagram, Style Up Panda, tu es actif depuis... beaucoup de très longtemps.
- Speaker #0
C'est plus longtemps que nous.
- Speaker #1
C'est pas 2017. Oui, plus longtemps que nous. Oui,
- Speaker #0
je suis très vieille,
- Speaker #1
oui. Très vieille. Je pense que par contre, en âge, t'es pas plus vieille que nous. On voudrait parler un petit peu justement de ta relation avec les réseaux sociaux parce qu'on en a déjà un petit peu parlé en off, mais il y a eu des hauts et des bas. Déjà, pourquoi t'as créé ce compte à la base du coup, il y a si longtemps ?
- Speaker #0
Alors, le compte médecine, je l'ai créé, je pense, oui, je crois, 2017 ou 2018, mais il est assez vieux. Je l'ai créé initialement parce que je postais sur mon compte perso et j'avais des... potes qui... En fait je postais par exemple des comptes à rebours pour les exams, c'est très chiant. Mais je postais voilà des trucs un peu médecine et moi ça me motivait, mais pas du tout mes potes, ils étaient grave saoulés. Donc au bout d'un moment j'en ai eu marre d'avoir des Ah mais arrête de poster ça, arrête de faire ça et je me suis dit je vais faire un compte un peu secondaire où je vais mettre... Au début c'était plus pour me motiver moi. Je me mettais bah voilà mes petits comptes à rebours, mes petites photos, j'étais contente et il n'y avait aucun objectif.
- Speaker #1
Ah oui d'accord, quand tu t'es lancée, tu n'avais vraiment aucune idée à la tête, c'était vraiment pour toi en fait.
- Speaker #0
Moi j'aimais bien tout le côté, c'est un peu bête, mais le côté un peu à esthétique des études, de beau, un peu le cliché Pinterest avec des beaux carnets, de belles mises en page. Moi j'adore ça et ça m'a toujours un peu motivée. Et je pense que tout le monde ne partage pas cet avis. Mais voilà, ça m'a permis un peu d'avoir mon petit échappatoire. Ça m'a motivée, moi.
- Speaker #1
Ok. Pas si bien, ça.
- Speaker #2
Et du coup, qu'est-ce qui a fait basculer après sur le fait que tu sois partie plus sur le soutien pour les étudiants en médecine et sur la méthodologie de travail ? Enfin, c'est ce qu'on retrouve un peu sur ton compte.
- Speaker #1
Et la présentation de la spécialité ?
- Speaker #0
Dans très longtemps, en fait, mon compte, ça a été juste moi qui partageais mon quotidien d'étudiante.
- Speaker #2
Un journal de bord,
- Speaker #0
un peu ? Voilà, un sort de journal de bord. Je donnais... plus ou moins des conseils, mais c'était des conseils un peu bateau, des conseils que moi-même j'avais, enfin des méthodes que j'avais faites, que j'avais appliquées, un petit retour d'expérience. Sauf qu'à un moment donné, j'ai passé le concours et j'avais plus rien à réviser. Et donc, il y a eu, je sais pas, quelques mois un peu de... où j'ai vogué un peu, je savais pas. En fait, je m'étais un peu définie comme étudiante et je suis arrivée à un moment donné où j'étais plus étudiante et je savais pas du tout quoi faire. Et je pense que j'ai eu, ouais... J'ai eu six mois, entre temps plus, j'ai fait une grosse pause sur des réseaux pendant, je crois, huit mois. Et j'ai eu, voilà, une année un peu de transition difficile où je ne savais pas à quoi je servais, je ne savais pas quoi partager. Je ne savais pas est-ce que j'avais encore ma place ou pas dans ce monde, enfin dans le monde d'Instagram.
- Speaker #1
C'est un peu comme si tu allais se passer et faire pas de blague sans mettre un livre dramatique en noir et blanc à ce moment-là, ok ? Un petit peu vague.
- Speaker #0
Non, je ne savais pas exactement quoi partager. Et c'est bien, je pense, à partir de ma deuxième année d'internat où j'ai réussi à retrouver un peu un équilibre. Et à un moment donné, je me suis dit, en fait, par rapport au poste de présentation de SP, j'ai commencé exprès par la médecine du travail. Parce qu'en fait, mon idée de base, c'était de mettre en avant les spécialités qui sont mises en arrière.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
mettre en lumière celles qu'on ne connait pas celles qui sont dénigrées celles qui sont un peu obscures donc idéalement j'ai commencé par la médecine du travail, après j'ai fait la santé publique il y a plein de spécialités comme ça qui sont même inconnues des étudiants en médecine, même inconnues de certains médecins et qui se méritent d'être mises plus en avant et c'est pour ça que j'avais créé le guide de SPÉ initialement et je ne m'attendais pas à ce que les gens aiment autant que ça
- Speaker #1
Parce que ça a très bien marché pour le coup.
- Speaker #0
Alors pour le coup, oui. Après, je suis un peu... Je cherche... J'essaye d'avoir des témoignages un peu authentiques pour pas juste faire une présentation comme ça. Tout le monde peut le faire. Donc ça me prend un peu de temps. Et c'est vrai que là, ça va faire un an que j'ai commencé et j'en suis même pas à la moitié.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Ce que tu disais, c'est que t'es assez bien enceinte. Après, ça te fait du contenu.
- Speaker #0
Oui, ça me fait du contenu. Et puis moi, ça me fait... Ça me prend du temps quand même, ton poste, pour le coup. Mais c'est super intéressant à faire. Et moi, en même temps, je découvre les spécialités. Et par exemple, quand j'ai fait celui de la médecine du travail,
- Speaker #1
je me suis présentée à moi-même. C'est rigolo parce que du coup, ce matin, on avait Tanguy Leroux, que tu dois connaître sur les réseaux, et qui, lui, du coup, est pharmacien biologiste, et qui présentait notamment, qui parlait de sa spé, qui était... Voilà. pas du tout connu du grand public et pareil en médecine on sait pas.
- Speaker #2
Et pas connu non plus les médecins.
- Speaker #1
Et du coup, tu l'as présenté d'ailleurs cette spé ? Ouais,
- Speaker #0
biologie.
- Speaker #2
Sinon on a un contact.
- Speaker #1
Ouais, sinon on peut faire un contact. Parce que lui, pourquoi il en parle ?
- Speaker #0
C'est trop bête. Alors que j'ai fait les postes de spé, je sais que j'ai fait la génétique médicale et la biologie médicale, je sais plus.
- Speaker #1
D'ailleurs, il y a des comptes, il y a une fille qui fait, c'est pas le journal d'une mini-doc, mais qui est, elle est interne en génétique et qui est la première, je sais pas si tu suis toujours, qui est la première à vulgariser un peu cette spécifique. Exactement. Qui casse des clichés, mais pour le coup, elle a l'air d'être en train de s'en venir.
- Speaker #0
C'est un super compte et c'est une spécialité qui est absolument méconnue. On ne sait pas, et même moi, alors que j'ai fait les présentations, même moi, je pense que je ne connais pas encore tout. Et c'est bien dommage et heureusement que son compte existe.
- Speaker #2
Aujourd'hui, on ne te pose pas de problème avec le fait que tu aies eu un réseau social Insta. On ne vient pas te chercher sur le fait de...
- Speaker #0
En stage ?
- Speaker #2
Oui, en stage.
- Speaker #1
Est-ce qu'on te reconnaît ?
- Speaker #0
Alors, ça m'est arrivé quelques fois, dans des situations vraiment random et chelou. Mais c'est vrai que ce n'est pas du tout quelque chose, je ne le mets jamais en avant. Quand j'étais en stage, je ne filme jamais. En fait, tous mes plans, même quand j'étais en stage, c'est des plans... qu'on peut pas reconnaître, ça va être le sol, le mur, enfin... Bon courage pour trouver l'hôpital. Après, si on est dedans, peut-être qu'on peut reconnaître, et encore, mais je pense que le seul stage où vraiment on m'a reconnu assez vite, c'était quand j'étais en pédiatrie. Et c'était un petit peu rigolo, parce qu'à un moment donné, il y a un chef qui est venu me voir, il me fait Ah, mais j'ai vu ton live hier, c'était super !
- Speaker #1
Ah, ce choc mental ! Je vois tellement ce que ça veut !
- Speaker #0
C'est-à-dire ? Oui. Mais non, on ne m'a jamais... Pour le coup, on ne m'a jamais embêtée parce que j'ai toujours fait attention à ce que ce soit entre guillemets irréprochable. Je ne montre rien de médical. Et si on regarde mon compte, en fait, il n'y a rien. C'est médical. J'ai le chapeau de médecin et je ne peux pas me l'enlever, mais ce n'est pas médical.
- Speaker #1
C'est un choix que tu fais justement pour ta vie.
- Speaker #0
C'est un choix réfléchi et ça a toujours été le cas. Justement, au moment où je me cherchais un petit peu, je me suis posé la question. Tout le monde fait de la vulga, est-ce que je dois en faire aussi ? Oui,
- Speaker #1
c'est la vraie question.
- Speaker #0
Je me suis vraiment posé la question et je me suis dit que je ne suis pas du tout à l'aise avec ça. J'ai beaucoup de mal avec la critique. J'accepte d'être critiquée, mais je sais que ça me touche énormément. Beaucoup moins maintenant, mais à l'époque où je me suis posé la question, je me suis dit que je ne supporterais jamais la critique, je ne pense pas avoir le bagage nécessaire. Qu'est-ce que je vais apporter de plus ? et c'est surtout en fait ça me plaît pas oui voilà c'est ça donc l'idée est passée,
- Speaker #2
j'ai réfléchi je suis passé à autre chose surtout que comme t'affiches ta tête sur les réseaux c'est pas la même chose qu'un compte anonyme un compte où t'affiches ta tête,
- Speaker #0
tu t'engages forcément à un moment à être carré et puis il faut être extrêmement carré et je pense que même en story je pense que quand j'étais plus jeune en deuxième ou troisième année des fois je me lançais sur des... pas des cas cliniques, mais juste expliquer ce que j'ai vu en stage. Et je pense que j'ai dû me tromper peut-être une ou deux fois où je n'ai pas été assez précise sur un mot et j'avais une communauté beaucoup plus petite. Et directement, je me suis fait sauter dessus. Je me suis dit, non, flemme. Flemme, flemme,
- Speaker #1
flemme. Ça, c'est vraiment le truc. Mais c'est bien aussi que je ne sois pas forcé, parce qu'il y en a qui se forcent à faire le virage et il y en a qui ne le vivent pas très bien. Je pense que tu étais déjà là quand il y avait Dr Muse par exemple. Il me manque, j'aimerais bien qu'il revienne. Dr Muse n'est pas dispo mais j'aimerais beaucoup l'avoir parce que vous avez un parcours qui est sympa. Justement, je me posais la question, il faudrait qu'on achète un quatrième micro et qu'on soit en configuration A4. Vous avoir tous les deux dans un podcast, je trouverais ça hyper intéressant parce qu'on va reprendre. parler de certains étapes de ta vie, mais vous avez eu tous les deux un gros moment de creux dans votre parcours.
- Speaker #0
Oui, je sais que j'en ai un petit peu envoyé des messages à un moment donné, et c'était mon inspire.
- Speaker #1
Oui, je pense qu'il l'a inspiré beaucoup. Pour moi, c'était le meilleur, celui qui faisait le plus de trucs. Mais je pense aussi, et ça, j'aimerais beaucoup en discuter avec lui, que justement, ce virage, quand il est passé de étudiant, comme exactement ce que tu disais, je ne suis plus étudiant, je n'ai plus de choses à raconter. Mais ça, ce n'est pas vrai, tu as toujours des choses à raconter. Mais tout ce que j'ai fait pendant six ans, du jour au lendemain, j'ai plus ce statut-là. Et je pense que ça, ça lui a mis une pression supplémentaire.
- Speaker #0
Il y a un autre côté aussi. C'est dur de l'accepter, mais il y a aussi le côté où tu... Bon, ça reste un cliché et tout, mais en fait, je pense... Pierre et moi, c'était pareil, mais on a passé le concours. Et après, on n'était que Medjé. Ah ! Un énorme... Moi, c'est ce que... Moi, il y a eu de ça aussi, avec le recul, je m'en fous, mais tu as le côté où tu as l'impression d'avoir des comptes à rendre un peu aux gens. Tu as passé des années à leur faire des méthodes, enfin, partager tes méthodes, partager tes cours, partager... Je ne sais pas. Tu passes le concours et en fait, moi, j'ai eu l'impression de... Je me suis dit, mais je suis nulle. Qu'est-ce que je vais apporter aux gens ? Je n'aurais pas apporté des cours pendant mes méthodes de travail, mes conseils, alors que je suis au final que Medjé.
- Speaker #1
T'es un gros, ça me rend dans la poste.
- Speaker #2
C'est moins spectaculaire, tu veux dire, par rapport à un cardio qui est du sang, des machins, c'est plus...
- Speaker #0
En fait, ça te renvoie un peu à tes difficultés. Moi, je sais... Je pense que j'en ai parlé à un moment donné, mais c'était mon deuxième choix à matcher. Mais je m'en suis rendue compte très vite que je n'allais pas l'avoir parce que j'ai eu une sixième année qui était extrêmement dure. Et en fait, à partir de février, je n'ai plus travaillé. Donc, c'est un peu compliqué pour le concours en jouant. Mais je me sentais... C'était vraiment une période très difficile. Et du coup, en février, je savais déjà que je ne pourrais pas avoir ma première spé. Donc, une fois que j'ai choisi Medjé, moi, j'étais contente. C'était mon deuxième choix. Mais en parler aux gens et l'exposer, ah, mais ça a été extrêmement, extrêmement dur parce que dans ma tête, c'était nul.
- Speaker #2
Parce que les gens te le renvoyaient ou c'est toi qui, quelque part, assumais pas, entre guillemets, de faire, comme tu dis, que Medjé ?
- Speaker #0
Je pense que c'est moi. Il y a un peu des deux. Les gens en dehors, les... Je pense que les gens en dehors de médecine, on n'a rien à faire que je sois en médecine et que je sois médecin. Il y a un peu quand même ce côté quand t'es en médecine où t'as pris MedG, t'as pas eu le choix. Toi, à un moment donné, j'ai failli faire une erreur monumentale par ego. J'ai failli prendre... Alors, j'aimais pas vraiment ça, mais j'allais prendre Chirbasque. J'étais là genre... Jusqu'au dernier moment, j'avais mis Medjé partout parce que c'était mon deuxième choix. Je ne sais pas pourquoi je me suis laissée en petit short-masque. Au moment des choix, je me suis dit, pourquoi pas ? Heureusement, après, je suis repartie dans le droit chemin.
- Speaker #2
Par curiosité, dans la liste des choix des internes, Medjé, c'est situé où à peu près ?
- Speaker #0
En fait, c'est variable, mais dans le collectif, c'est un peu le choix par défaut. Même quand tu le prends, pas par défaut, les gens vont dire Ah, mais tu n'avais pas le classement pour autre chose ?
- Speaker #2
Genre un premier aux OCN qui est immédiat, il va être jugé. Ah oui,
- Speaker #0
clairement. C'est ça qui manque,
- Speaker #1
même au sein de médecine, parce que c'est quelque chose qu'on entend vis-à-vis des infirmières. Mon grand-père paternel m'a déjà dit Mais pourquoi tu te contentes de faire infirmier ? Pourquoi tu ne fais pas mieux ? Tu ne fais pas au sommet ? Et en fait, tu te rends compte qu'au sein de la médecine, tu as aussi ce nivellement.
- Speaker #0
Et encore, j'ai pris ma vie, je n'ai pas pris médecine du travail. Je pense qu'à l'époque, je n'aurais peut-être pas assumé de prendre médecine du travail.
- Speaker #1
On va reparler de médecine du travail, c'est un sujet dédié. Comment tu dirais que ta relation est avec les abonnés ? Parce que moi, je te donne ce qu'on voit de l'extérieur, c'est que tu es là depuis très longtemps. Il y a beaucoup de gens qui te connaissent sans forcément te suivre, je pense que globalement en médecine, vraiment, parce que t'es là depuis longtemps et que t'apparais à des endroits, tu pop des temps en temps. Et comment est ta relation avec tes bonnes aides ? Tu dirais qu'elle est... Enfin, t'échanges avec eux, t'as des bonnes...
- Speaker #0
Ah oui, moi je... Bon, c'est pas forcément peut-être le mieux, mais je pense que je suis assez proche dans le sens où... J'ai des moments où je ne réponds pas pendant mille ans, mais après, je fais pareil avec tout le monde. Puis des fois, j'ai des moments de waouh et je vais répondre à tout le monde, je vais leur faire des vocaux, je vais aller loin dans les réponses. J'essaye d'être le plus authentique possible parce que des fois, je suis genre c'est pas normal mais des fois, je suis genre ouais, mais c'est potentiellement des potes, c'est des quarantaines d'un autre endroit Je pense qu'il n'y a pas de distance. Enfin, je n'ai pas envie de mettre de distance.
- Speaker #1
Mais je pense que c'est ça qui caractérise ton compte. Moi aussi, on essaie d'être authentique, mais toi, quand on te voit en vrai et quand on voit tes stories, il n'y a zéro différence. Je t'appelle sur le micro, je suis désolé. Je tape sur le micro. Tu ne mets pas de distance et tu ne joues pas un jeu sur les réseaux.
- Speaker #0
Je pense que le seul jeu que j'ai pu jouer, c'est quand je n'allais pas bien et que je faisais semblant que ça allait bien. Je pense qu'on l'a tous déjà fait.
- Speaker #2
Réseau, qui est un jeu.
- Speaker #0
Voilà, c'est un jeu de... C'est un jeu dans la vie. Ouais, c'est ça. Et c'est même pas fait exprès, mais pour moi, ça a toujours été un peu mon sort d'échappatoire, les réseaux. Et j'ai jamais senti le besoin de jouer un rôle.
- Speaker #1
Bah oui, c'est toujours mieux. C'est toujours mieux. T'as eu des côtés négatifs avec tes abonnés ?
- Speaker #0
Heureusement, très peu.
- Speaker #1
Mais t'as été obligée de recadrer en story, quand même.
- Speaker #0
Alors, j'ai, en réel... Je ne sais pas pourquoi, il a attiré une communauté trop chelou. J'ai un réel où je disais, oui j'ai 27 ans, j'ai pas ça, j'ai pas ça, j'ai pas ça et c'est pas grave. Et dans ma tête c'était un réel un peu de motivation, vous inquiétez pas si c'est long et tout. Et je me suis retrouvée avec vraiment des centaines et des centaines de demandes en mariage. Et je me suis dit, mais c'est pas la question. Et c'était vraiment... Et puis c'était très... Ça m'a un peu énervée parce que c'était un peu en mode genre... Moi je disais c'est pas grave parce qu'en fait j'ai choisi mes études, elles sont longues et... Voilà.
- Speaker #2
Oui, ça n'a rien à voir.
- Speaker #0
Et eux ils étaient là genre oui, mais les femmes elles doivent trouver un métier parce que sinon vous allez voir que vous serez vieilles, vous serez tristes et blablabla. Et les enfants et... Je sais pas, j'ai envie de...
- Speaker #1
Ouais. Ouais, non mais vraiment, c'est... Tu me fais raconter un petit peu. Et du coup c'est là où t'avais été obligée de recadrer parce que tu parles... peu de ta vie perso, mais là t'avais dit qu'à l'âge que t'avais un copain et que... Ah, félicitations, ça je ne savais pas, tu l'as dit en story ça j'avais pas su.
- Speaker #0
Ah, j'essaye de faire des petits de petits...
- Speaker #1
Félicitations,
- Speaker #0
c'est récent La fête du février Sur certains commentaires justement j'avais envie de répondre, mais en fait j'ai un fiancé et tout, ça va, je vais bien, sauf que
- Speaker #1
Du coup, c'était justifié parce que tu aurais su ne pas avoir de fiancée et elle est très bien quand même.
- Speaker #0
Exactement. Et c'est pour ça qu'à aucun moment, dans les commentaires, je ne l'ai pas dit parce que je suis là, genre, mais ce n'est pas la question. Et voilà, c'est le seul. Il y en a eu un autre avec mon frère et ma sœur qui m'a... Ça m'a un peu saoulée, mais c'est plus parce que du coup, ça a touché mon frère et ma sœur.
- Speaker #1
Mais... C'était quoi ?
- Speaker #0
En fait, j'avais repris une vidéo de Nawel, de Dr Nawel. où elle disait, où elle montrait sa sœur et elle les métiers qu'elle voulait faire quand elle était plus jeune. Et ensuite, les métiers qu'elle font effectivement maintenant. J'ai fait pareil avec mon frère et ma sœur. Sauf que ma sœur, elle est en études de théologie pour être pasteur. Et là, pareil, ça a attiré toute une communauté.
- Speaker #2
Tu l'as publié à Talente.
- Speaker #0
Il y a quelques mois. Oui, mais...
- Speaker #2
Mais hier ou avant-hier ?
- Speaker #0
Mais genre, il y a quoi ? Il y a peut-être 2 millions de vues. 2 millions de vues. Et il a publié... mon frère et ma soeur, ils n'étaient pas prêts à ça. Je leur ai juste dit, allez, on fait une vidéo rigolote. Mais donc, du coup, ça a attiré tout... Je pense que c'est la seule où j'ai bloqué les commentaires. Parce que du coup, ils s'acharnaient tous sur ma soeur. Mais sur des propos, en fait, je disais genre, mais c'est pas le but de la vidéo. À quel moment vous faites un débat théologique sur cette vidéo ? Voilà. Et c'est les... Voilà, c'est les deux seules vidéos où ça a commencé à partir un peu loin. Mais en fait, c'est des communautés que j'ai... Enfin, des personnes que j'ai attirées de...
- Speaker #1
Oui, parce que l'algorithme l'a montré à ces personnes-là qui avaient rempli chez le truc. Après, c'est triste de faire 2 millions de vues sur un endroit comme ça. C'est reprimé que le négatif de ce truc-là.
- Speaker #0
La plupart des commentaires étaient positifs quand même, mais c'est juste que comme ça touchait la mif et tout, c'est genre non, non.
- Speaker #2
Personne ne m'a demandé en mariage sur Insta.
- Speaker #0
Il faut se mettre en question.
- Speaker #1
on va faire un réel en disant non t'as pas 27 ans allez on va enchaîner sur l'iPad on va enchaîner sur l'activité suivante on est super désagréable sur le tour c'est la fin de la journée Louis à toi de jouer comme tout à l'heure on retire c'est parfait ça fait ça fait le lien alors un petit peu
- Speaker #0
Est-ce que les images ont un lien avec les questions ?
- Speaker #2
Oui,
- Speaker #1
au moins. C'est un peu tiré par les cheveux. Vas-y, si tu veux.
- Speaker #2
Je vais te laisser faire, parce que je suis moins...
- Speaker #1
Je me prises moins sujet. Alors, tu as parlé dans... Je t'ai demandé dans les questions courtes, si on te demandait souvent tes origines, c'est une question qui revient souvent. Et en lien avec ça, est-ce que tu as déjà eu affaire à du racisme à l'hôpital ? Parce que, pour le coup, j'ai des collègues avec qui c'est déjà arrivé, rien que le fait qu'on... pose cette question qu'on ne poserait pas à quelqu'un d'autre. Est-ce que toi, est-ce que tu as eu du vécu comme ça ou pas du tout ?
- Speaker #0
Je réfléchis, mais je crois que non. C'était souvent des questions un peu maladroites qui... Voilà, c'était les patients... Le truc le plus maladroit qu'on m'a dit, c'est Ah, vous êtes en France depuis combien de temps ? Parce que vous parlez super bien français. Voilà, c'est des petits trucs. Ah, vous avez fait toutes vos études en France ? C'est pas du racisme, racisme, c'est maladroit.
- Speaker #1
Ok, mais tu t'es jamais retrouvée en...
- Speaker #0
Alors, où vraiment, ça, je m'en souviens pas, mais en tout cas, ça m'a pas marquée. J'ai pas eu de grosse situation, je me suis sentie vraiment peut-être un peu plus de misogynie, ça oui.
- Speaker #1
C'est le deuxième versant de la mer. C'est vraiment le deuxième, le titre, ma note, c'est racisme et sexisme à l'hôpital. Donc, on va être totalement transparents. Désolé. Bah non, mais désolé, tant mieux déjà que t'aies pas eu à suivre ça. Par contre, moi je voulais parler un petit peu avec toi, parce que je crois que t'es la seule interne, femme, médecin, dans les personnes qu'on invite. Et il y a quelque chose dont on a beaucoup parlé ces derniers temps, c'est le hashtag MeToo. Est-ce que toi, au cours de ton cursus, que ce soit externe, interne ou... P2D1, t'as eu affaire à du sexisme à l'hôpital. Ou voire à des formes quelconques de harcèlement, etc.
- Speaker #0
Je pense que j'ai eu juste une fois, quand j'étais en gynéco... Je pense que j'étais en stage en gynéco-obstétrique, où il y avait un interne qui était beaucoup plus vieux que moi, vu que moi j'étais en quatrième année, et lui il était en dernière année d'externat, qui avait un comportement un peu inapproprié. Ou, enfin, je sais pas, il était très tactile, il me taquinait comme ça, alors que moi, j'avais un copain, je m'en foutais et j'arrivais pas à le...
- Speaker #2
À m'attendre la distance.
- Speaker #0
Ouais, parce qu'en fait, c'était mon interne, donc si je l'envoyais bouler, j'avais personne pour s'occuper de moi. Et je n'osais pas non plus en parler. Et je pense aussi que j'ai mis du temps à me rendre compte que c'était pas normal, son attitude avec moi. Jusqu'au jour où, je sais pas, de façon random, il m'a fait un câlin comme ça dans les couloirs et là je me suis dit c'est chelou quand même. Et en en reparlant avec mes cons externes, ils m'ont dit non mais là ça va pas. Mais voilà, c'est la seule expérience heureusement que j'ai eu.
- Speaker #1
T'avais fait quelque chose par rapport à ça ou c'était pas aller plus loin que ça ?
- Speaker #0
Moi de base, en fait j'étais un peu... je sais pas comment dire. Je savais pas trop quoi en penser et c'est plus mes... co-externes qui en ont parlé après, je crois que c'était remonté jusqu'au chef de service, qui avait plutôt bien agi, pour le coup. Mais voilà. Après, alors le problème, c'est que moi, dès que j'ai une situation un peu compliquée, mon cerveau a tendance à la... On est face.
- Speaker #1
Ah,
- Speaker #0
mais même au-delà de faire l'autruche, c'est vraiment... Oui, voilà, ça n'a pas existé, je m'en souviens pas. Et je m'en souviens vraiment pas.
- Speaker #1
Et tu as été moins par d'autres dans ton externe, tu as eu le cas dans tes promos, etc. de personnes qui ont subi ce genre de choses ?
- Speaker #0
Alors dans mes promos, oui je pense, mais pareil, c'est sûr. Je sais que dans les stages un peu, par exemple chez Rorto et tout, il y avait dans un autre service, moi j'étais dans un service de chez Rorto où ils étaient globalement très clean. Ils faisaient des blagues de temps en temps un peu, et en soir. Bof, voilà, mais bof sans le côté crado. Juste bof.
- Speaker #1
Ouais,
- Speaker #2
pas sordide.
- Speaker #0
Ouais, pas sordide. Et du coup, c'était même pas pour nous. C'était juste de temps en temps. Voilà, c'était pas crado. Mais je sais qu'il y avait d'autres services, un autre service dans un autre hôpital que sûrement tu connais. C'était vraiment...
- Speaker #1
Oui, là où il y a eu les affaires qui ont un peu lancé le hashtag MeToo avec le gynécologue.
- Speaker #0
Non, moi, c'était Horto encore.
- Speaker #1
Ah, Horto encore. Ouais. bon il y en avait plusieurs il y a plusieurs endroits oui pour l'heure de tout mais voilà mais on va dire heureusement pour moi c'est pas ça a pas été des j'ai pas d'histoire à raconter non mais c'est pas tant mieux tant mieux pour toi parce que vu tout effectivement tout ce qu'on entend etc à
- Speaker #2
toi de jouer à toi de rejouer oui c'est votre préféré
- Speaker #1
C'est notre autre activité où il faut aller vite.
- Speaker #2
On va reprendre un petit peu le même principe de jeu que pour l'échauffement. On va te poser une série de questions rapides, sauf que cette fois-ci, ce ne sera plus du vrai ou faux. Ce sera du surcoté ou du sous-coté, par rapport au thème qu'on va te donner. Mais la bonne nouvelle, c'est que tu vas pouvoir nuancer, que tu vas pouvoir expliquer. Il y aura moins le côté frustrant de l'échauffement. Ok, c'est bon pour toi ? On est parti. La médecine du travail.
- Speaker #0
Ah, c'est sous-coté.
- Speaker #1
Ok, on en reparlera après. La santé des étudiants en médecine.
- Speaker #0
Sur côté. C'est vrai ?
- Speaker #1
Sur côté, c'est bizarre. On en a parlé, c'était dans les premières questions qu'on t'avait posées, tu trouves qu'on ne prend pas assez soin, on ne veille pas assez à la santé ?
- Speaker #0
Il y a eu des améliorations quand même. Je pense que sur les dernières années, on écoute plus. Et après, il y a une libération de parole, on en parle beaucoup. Mais il y a encore beaucoup de progrès à faire. Et après, je pense que ça vient aussi, alors sans... Sans dire que c'est la faute des étudiants, mais on n'ose pas parler. On a peur de je ne sais pas quoi, mais on a peur. Et je pense qu'il faut parler.
- Speaker #1
Oui. Voilà. On a une affiche. Avec bien un acte. Par un acte. Parler.
- Speaker #2
Il faut parler. La nouvelle réforme des études de médecine.
- Speaker #0
Ah non, elle est... Elle aurait pu être mieux.
- Speaker #1
Donne-nous une jury vote.
- Speaker #2
Mets des consignes. Mets des consignes.
- Speaker #1
Mets des voyelles entre tes consignes. Non,
- Speaker #0
elle est... Sur côté. Ouais, sur côté. Non, mais pas dans ce sens-là. Elle aurait pu... En fait, l'idée sur le papier est pas mauvaise, mais l'exécution est pas bonne. Ça manque de... Et je dis ça, j'ai pas assez de recul, je connais pas dans les détails, je sais... Enfin, je sais ce que les étudiants m'ont dit, je me suis renseignée un petit peu, mais je connais pas trop dans les détails. Mais ça ressemble un peu au système, je crois. belges ouais belges qui est qui est mieux qui est mieux organisé par rapport aux belges ou suisse mais il y en a un des deux où tu as quand même ce système de je passe devant un interlocuteur et que c'est belge belge c'est même encore une fois canadien c'est ça oui c'est améliorable C'est pas mauvais dans le fond.
- Speaker #1
Toi, t'as passé les Océanes. Océane réforme. Moi, ce que j'entends beaucoup, je trouve que les Écosses, c'est les épreuves... Non, non,
- Speaker #0
non. Classante nationale.
- Speaker #1
Classante... Bon, non, ça c'est l'UDM, ça. Les Écosses... Mais bref.
- Speaker #0
On avait pas... On avait...
- Speaker #1
D'objectifs structurés. C'est ça. Bref. Le but, c'était de faire passer de la simu des cactes cliniques devant des étudiants. C'est pas mauvais,
- Speaker #0
en fait.
- Speaker #1
Oui, à l'idée de base, j'ai trouvé incroyable, parce que maintenant, c'est vraiment ce qui est recommandé, etc. Mais en fait, pour faire ça, il faut des patients, au moins des acteurs qui jouent les patients. Et en fait, maintenant, ça s'est beaucoup transformé pour les vrais échos de la joindre, en récitation courte, en fait.
- Speaker #0
Mais c'est ça. Mais je pense que ça manque de... Enfin... je vais me faire sauter dessus mais ça manque de préparation, ça manque de moyens, ça manque de...
- Speaker #1
On disait est-ce que les FAC préparent aussi bien l'une que l'autre ?
- Speaker #0
Ah bah pas du tout ! Moi je sais que j'ai pas envie de leur taper dessus parce que je sais pas à quel point ils se sont améliorés mais moi j'étais sûre et certain qu'ils font n'importe quoi. Je vais me faire taper dessus.
- Speaker #1
Oui mais c'est pas...
- Speaker #0
Je sais que c'est une perte de chance d'être dans certaines FAC et c'est triste parce que tu te dis... Je ne vais pas avoir la même formation partout.
- Speaker #1
On bipera si tu veux. Tu veux pas ? Non,
- Speaker #0
je veux bien qu'on bip parce que j'y retourne.
- Speaker #1
Voilà, très bien, on bipera, il n'y a pas de souci. On bipera la... Ouais.
- Speaker #0
On bipera tous les fois.
- Speaker #2
Planeur pour le travail.
- Speaker #0
C'est sous-côté.
- Speaker #2
C'est quoi un planeur pour le travail ?
- Speaker #0
Un petit planeur ?
- Speaker #2
Non mais c'est... Tu vois, il y a des personnes qui vont nous... qui écoutent ou qui regardent.
- Speaker #0
C'est une vraie question.
- Speaker #2
C'est un peu de dingue. Je parle à des étudiants. Comment on fait pour vivre sans ?
- Speaker #0
En vrai, de vrai, un planeur, c'est un truc pour planifier. Alors, pour moi, c'est un peu... Est-ce que c'est la vraie définition ? Je ne sais pas. Mais c'est quelque chose qui va te servir à planifier. Donc finalement, ça peut être un agenda, ça peut être un semainier, ça peut être un truc digital. Bon, pas un agenda, mais... Pas un... Genre un Google agenda. Ouais, un Google agenda. Ouais. C'est un truc pour planifier. C'est... Après, t'en fais ce que tu veux. Ça peut être beau, ça peut être pratique, ça peut être les deux, ça peut être super moche. Tant que ça marche.
- Speaker #1
On parle beaucoup de la première année, mais si on devait parler de la difficulté des études de médecine après la première année. Que c'est sous-côté ou sur-côté ?
- Speaker #0
Je pense que c'est sous-côté. On s'en rend pas... Mais même par les... Je pense même par les étudiants en médecine eux-mêmes, c'est... C'est sous-côté, dans le sens que ce n'est pas forcément plus dur que les années d'avant, mais ce n'est pas forcément moins difficile. Il y a toujours du travail à donner, il y a toujours des trucs à rendre. Et en fonction des spécialités, ça va être plus ou moins important.
- Speaker #1
Tu es d'accord avec le fait que la première année, alors là c'est hors truc, mais la première année c'est un sprint et le reste c'est un marathon. Du coup, c'est des efforts différents, mais ça reste... Oui.
- Speaker #0
C'est beau.
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #2
Il a repris la course il n'y a pas longtemps, c'est pour ça. Ouais,
- Speaker #1
je vois.
- Speaker #2
Faire des fiches pour retenir ses cours ?
- Speaker #0
Ouais, bah ouais. À une époque, je t'aurais dit c'est sous-côté. Là, je pense que c'est un peu sur-côté.
- Speaker #1
T'es pas team fiche, toi, pour réviser ?
- Speaker #2
Plus j'en apprends et plus je me nique les fiches. Si tu sais les faire, si tu sais faire des fiches adaptées à toi, OK. Tout le reste, non.
- Speaker #0
Je suis assez d'accord avec le recul et en regardant mes anciennes fiches, je me suis dit mais qu'est-ce que j'ai voulu faire ?
- Speaker #1
Quel était le but ?
- Speaker #0
Une bonne fiche doit avoir un but et ce n'est pas juste recopier le cours. Si,
- Speaker #2
j'ai mis des couleurs, j'ai surligné.
- Speaker #0
Vraiment, mes fiches étaient magnifiques. Est-ce que je les utilisais ? Non.
- Speaker #1
Ouais, mais moi je crois en fait, moi je faisais mes fiches et après je les regardais plus jamais. Ou si dans le métro on allait passer mes parcelles, mais le fait, le principe de faire des fiches, je trouve que moi ça marchait juste le fait d'écrire en fait, de recopier ton cours avec le simple.
- Speaker #0
Mais du coup c'est pas une...
- Speaker #1
Tu mentalises, oui, c'est deux trucs. Ouais, mais j'ai lancé sur des fiches Bristol, c'était des fiches.
- Speaker #2
Tu vois, pareil, la fiche Bristol, tu vois, il faut que ce soit le format A5, parce que tout le monde fait comme ça. Et le fait de recopier ton cours, t'apprends rien.
- Speaker #1
Bah tu vois le fait, moi je faisais des fiches et après je prenais des feuilles blanches recto verso et j'écrivais dans tous les sens.
- Speaker #0
C'est deux méthodes différentes. Et je sais plus si la méthode de la feuille blanche. Ouais, c'est ça.
- Speaker #2
Ah oui, si t'as raison.
- Speaker #0
Faire un well,
- Speaker #2
un truc comme ça. C'est à la fin du podcast. Ok,
- Speaker #0
on pourra retrouver mais...
- Speaker #1
Ok, ouais donc c'est, bah voilà, ça marche mieux.
- Speaker #2
Et ça pour le coup, ça c'est hyper important. Ouais. Engranger des connaissances c'est bien, elle est capable de les restituer c'est mieux.
- Speaker #1
Le co-working en médecine.
- Speaker #0
Bah, je pense que là pour le coup c'est très personnel, moi je trouve que c'est surcoté parce que j'aime pas les gens, j'aime pas...
- Speaker #2
Bah normalement, c'est pas exactement ça, c'est pas le cowork en meeting, c'est les cowork. Parce que j'ai vu qu'à un moment où tu... Genre les coworking,
- Speaker #0
j'en riais ? Ouais. Non ça c'est...
- Speaker #2
Déjà c'est quoi les cowork ?
- Speaker #0
Alors le coworking... En région parisienne encore plus. Ouais, non mais c'est très bobo, c'est très parisien, j'adore.
- Speaker #1
Elle déteste les gens. Non, c'est pas pour moi,
- Speaker #0
je persigne. J'y vais toute seule. En fait, j'aime pas aller avec des gens que je connais, parce qu'après, il faut leur parler, il faut sociabiliser.
- Speaker #2
C'est pas le podcast de Pamille.
- Speaker #0
Mais si tu y vas tout seul, c'est comme aller à la salle de sport, en fait. T'as d'autres gens qui travaillent à côté de toi.
- Speaker #1
Oui, d'une émulation. Je n'aurais pas dit ça.
- Speaker #0
Après, tu payes pour être émulé.
- Speaker #2
Ouais, la salle de sport aussi.
- Speaker #0
c'est la compérité de la compagnie mais voilà après c'est très parisien enfin non je pense qu'il doit y avoir dans une autre ville mais moi oui c'est un peu tout le nom mais je trouve que c'est un côté un peu très non mais j'ai fait un co working mais
- Speaker #2
j'adore partie des trucs de découvert à paris et les co work les after work en fait tu vas en soirée quoi la vulgarisation de la santé auprès du grand public
- Speaker #1
Je ne les avais pas parce qu'elle avait...
- Speaker #0
Ah bah c'est neutre. C'est ni sous ni surcoté.
- Speaker #1
Ça a le mérite d'exister.
- Speaker #0
C'est top.
- Speaker #2
Hyper positif quoi qu'il arrive.
- Speaker #1
Le café. Le café.
- Speaker #2
Le café.
- Speaker #0
C'est bon.
- Speaker #1
C'est un rappelant des questions du Google.
- Speaker #0
Je ne peux pas dire c'est sous-coté parce que tout le monde m'a dit coffé.
- Speaker #1
Oui mais toi, c'est tout ce que tu vois.
- Speaker #0
Ah, je suis déconnue.
- Speaker #1
Ça y est. Le co-work, ça l'a mis. Non,
- Speaker #0
bah écoutez, on va dire c'est surcoté, il faut boire du match. Mais ça fait toujours qu'on est... Là, on est dans le cliché.
- Speaker #1
C'est bon, on a un peu plus de terrain.
- Speaker #2
Les soirées médecines ?
- Speaker #0
C'est surcoté.
- Speaker #1
Ok, on ne débattra pas. Je vais opérer celle-là. Faire des coupures pendant les sessions de révision.
- Speaker #0
C'est sous-coté.
- Speaker #1
Tu penses qu'il faut en faire plus ?
- Speaker #0
Je pense... qu'au-delà de plus ou quoi, il faut savoir les faire au bon moment et de la bonne longueur. C'est que des fois, t'as besoin d'une pause de... Moi, je sais que j'étais très dans la méthode la Pomodoro où c'était très genre 25 minutes, après tu fais 5 minutes de pause, 25 minutes, 5 minutes de pause. Et j'étais très...
- Speaker #1
Moi, genre le truc, je suis 25 minutes de pause, 5 minutes de travail, 25 minutes de pause, 5 minutes de...
- Speaker #0
En fait, au bout d'un moment, faut pas être rigide comme ça. Quand t'as besoin d'une pause, tu fais ta pause. On est si en d'être... Enfin, pas les pauses sur le portable où là tu te... perds. Mais tu fais la pause dont tu as besoin et ensuite tu reprends. Oui, je sais que quand j'étais en révision à fond pour le concours de P1, des fois j'avais besoin d'une pause de plusieurs heures, voire plusieurs... Ça m'est arrivé où j'enchaînais, j'enchaînais et en fait des fois il me fallait une pause d'une journée et c'est pas grave, mais il faut savoir la prendre.
- Speaker #2
Sans culpabiliser.
- Speaker #0
Sans culpabiliser parce que c'est comme... Ouais, je suis trop de sport. C'est comme quand tu fais du sport, des fois, t'as besoin de faire une pause plus longue pour mieux récupérer, et si tu la fais plus courte, ben en fait, ça sert à rien pour ta série d'après.
- Speaker #2
Typiquement, l'affûtage juste avant une compète, tu fais 2-3 jours sans rien faire, ou quasiment rien faire, précisément, justement, pour être le plus performant. Mais pareil, les pauses, c'est comme les fiches. Comme tu dis, il faut savoir les faire, il faut être capable de les reconnaître, et de pas se creuler.
- Speaker #0
Ouais, oui, non, ça va pas.
- Speaker #2
Se fixer des objectifs pour réussir son parcours. On réviserait vision.
- Speaker #0
Je pense que c'est sous-côté. C'est sous et sur-côté. Pareil, il faut savoir se fixer les bons objectifs, parce que l'objectif est bien. Moi, je sais que quand j'étais en première année de médecine, la première, première année, je l'ai complètement foirée, mais c'était de ma faute. Mais la deuxième, je m'étais fixée comme objectif, je crois, d'être...
- Speaker #1
top 30.
- Speaker #0
Ah oui. Et ça m'a porté du coup sur cette deuxième première année. J'ai pas fait top 30, j'étais 42, ce qui n'est pas si mal, mais au moins ça m'a donné un objectif et ça m'a permis de mettre des choses en place. Et ce qui était important finalement, c'était pas l'objectif en lui-même, c'est plus les différentes méthodes et les différents trucs que j'ai mis en place pour... atteindre cet objectif. Moi, je ne l'ai pas atteint. Est-ce que c'est grave ? Non. Mais c'est plus l'objectif est là, c'est bien. Il faut qu'il y ait les étapes aussi d'avant pour que ça marche. Et si ça ne marche pas, ce n'est pas grave. Je ne sais pas si c'est très clair.
- Speaker #2
Oui, c'est bien ça. Mais surtout, ça te permet d'établir le chemin, finalement.
- Speaker #0
C'est le chemin qui est le plus important. Mais je trouve ça difficile de mettre juste un chemin.
- Speaker #1
Je vais dire surtout quand tu as 19 ans, parce que là, le recul, il est assez mature.
- Speaker #0
ah oui c'est ça c'est un recul de vieux mais désolé ok les infirmières quand tu es externe les infirmières attention je pense que c'est largement ce sous-côté je pense qu'on se rend pas bien compte moi je sais que je faisais très attention parce que j'avais un peu peur du coup je faisais attention à toujours dire bonjour toujours bonjour toujours être clean et tout, parce que je savais que si ça se passait mal, c'est un peu cliché, mais si ça se passait mal, ça pouvait se retourner contre moi, j'allais passer un super mauvais stage. Mais c'est pareil, c'est plus en tant qu'interne que je me suis vraiment rendu compte que ça reste tout aussi important et que c'est vraiment un vrai plus d'avoir, déjà, même sans penser plus loin, est-ce que ça va être un plus, est-ce que ça ne va pas être un plus, ça fait partie de l'équipe, donc évidemment que t'es... Que ce soit les infirmières ou les AS ou tout le monde. Mais tu auras toujours un meilleur stage si tu es bien entouré et bien avec tout le monde. Et que tu sois foncièrement intéressé par les gens et pas juste je vais te parler comme ça tu vas être utile.
- Speaker #1
Ce ne sont pas des outils.
- Speaker #2
On ne le rappelle pas assez souvent.
- Speaker #1
On a fini avec cette activité, on passe à l'activité suivante. il en reste plus beau tu peux l'attraper c'est la carte on t'a pris le plus beau c'est quoi c'est un panda je sais que tu ne t'en rappellerais pas parce que ton compte s'appelle stayupanda pourquoi stayupanda pas d'introduction c'est
- Speaker #0
tellement ridicule vraiment c'est même pas fun c'est genre une adresse MSN qui a mal tourné Non, alors c'est... Ça aurait pu être ça. Non, mais c'est vraiment ridicule. En fait, un jour, quand j'étais jeune, je pense que c'était au collège ou au lycée, on m'a offert un sweat panda que j'ai mis tous les jours, tout le temps, parce que je le trouvais un peu... Enfin, j'étais un peu dans mon époque émo. Du coup, c'était faré blanc et tout. Et je me trouvais grave cool avec. Sauf que les gens ont commencé à penser que j'adorais les pandas. Donc, en fait, à chaque fois, on m'offrait des trucs pandas. Et j'étais là,
- Speaker #1
je ne le sens pas,
- Speaker #0
mais j'apprécie sans plus. Et à un moment donné, quand je suis allée sur Insta, donc du coup en 2017, il fallait se créer un nom. Et je me suis dit, c'était original, c'était Yvonne. Ok,
- Speaker #2
c'est le shorting des gens. Les gens qui t'ont forcée à tête, je savais.
- Speaker #0
Exactement, et puis c'est resté. Et c'est vrai que du coup, il n'y a aucun rapport avec mon compte.
- Speaker #1
Oui, mais d'un autre côté, ça donne aussi ce truc-là.
- Speaker #0
Et du coup, les gens pensent vraiment que je m'appelle Stéa. Mais je dis, mais à quel... Ah oui,
- Speaker #2
j'avais jamais vu l'appel.
- Speaker #0
Il y a des gens qui font, salut Stéa.
- Speaker #1
Ah oui, ils ont vraiment eu ce coup de bec en anglais, par contre. Stéa. On va t'appeler Stéa dans l'introduction.
- Speaker #2
Il y a plein de personnes qui s'appellent Stéa qui nous écoutent.
- Speaker #0
C'est mignon, c'est mignon comme prénom,
- Speaker #1
Stéa. Oui, j'avoue, il faut que tu restes le temps. Ok, donc l'origine est depuis qu'il n'a pas changé.
- Speaker #0
Oh non ! Personne n'a ce pseudo.
- Speaker #1
Soit mon pseudo n'a aucun rapport avec la santé non plus. Et Louis s'est caché un petit peu aussi.
- Speaker #2
À la base, j'étais censé être préplanqué. Je n'étais pas censé montrer mon visage au tout début.
- Speaker #1
C'est vrai, c'est vrai.
- Speaker #0
D'autres podcasts, pourquoi ? Pourquoi as-tu montré ton visage ?
- Speaker #2
Ah, mais moi, clairement, je n'assumais pas du tout de passer devant la caméra. gros syndrome de l'imposteur. Il fallait quitter pour filer des coups de main. Surtout qu'à la base, c'était que des trucs de révision. Pour des potes, en fait. Oui, c'est vrai. Des potes de plusieurs ifs.
- Speaker #0
Et pourquoi finalement tu as changé d'avis ? ça divise par deux le temps en montage c'est pas faux c'est une grosse partie y'a pas que ça mais c'est une grosse partie et puis ça demande quand même un travail de je fais attention à mes photos faut pas qu'on me voit dans un coin tous les jours même pour les stories sur les machins les
- Speaker #1
photos qu'il y a derrière je sais pas comment il fait pour garder son anonyme
- Speaker #0
Il ne monte pas trop, il y a des dessins.
- Speaker #1
Oui, mais on n'a jamais réussi à entrecouper ça.
- Speaker #2
Il n'est pas capable d'être interrogé, reçu que s'il est masqué.
- Speaker #1
Moi, je pense qu'on invitera la seconde prochaine masque.
- Speaker #0
Je suis très très chaud pour viser.
- Speaker #1
Je me suis déjà embrouillé avec lui plusieurs fois sur Twitter.
- Speaker #2
C'est genre c'est pas toi.
- Speaker #0
C'est M6. J'ai 3 TBD sur 4.
- Speaker #1
On y va pour le dernier ?
- Speaker #0
On va donner 10 heures à ce garçon.
- Speaker #1
Mais non,
- Speaker #0
c'est parce que j'appelle le plus moche de la boîte.
- Speaker #1
Parce que c'était le seul panda qu'il y avait dans la boîte et qu'on était un peu désespérés vu que t'avais pas pris une minute pour les autres pandas. La montagne. C'est marrant parce que c'est un des plus gros sujets qu'on voulait aborder avec toi et qui fait le lien, on en a parlé tout au début du podcast, là on va le reboucler dessus. T'as fait du coup, t'as commencé ton internat de Medjet après avoir hésité à faire l'achilleur vasculaire, ça pour le coup je ne le savais pas.
- Speaker #2
Je pense que j'ai jamais parlé d'achilleur vasque et j'ai très peu parlé d'achilleur ortho parce que jusqu'à il n'y a pas très longtemps, ça me faisait très mal d'en parler.
- Speaker #1
Ah ouais ? Ouais. Pourquoi d'avoir...
- Speaker #2
En fait, il y avait le combo de 1 j'ai raté, de pas autant. Enfin, la dernière page, je pense qu'elle était à 200 ou 300 places au-dessus.
- Speaker #1
Parce que toi, ton premier choix, c'était quoi ?
- Speaker #2
Ah mais de base, je voulais faire Chirurgo. Mais ce qu'on a fait, avec le recul, je ne sais même pas pourquoi. Je pense que j'ai eu un stage qui s'est bien passé. Mais je me suis dit, c'est génial. Et voilà. mais pourtant j'aime pas forcément ça plus que ça j'ai ni le physique ni le mental, j'ai rien qui est compatible avec ça donc c'était de l'ego c'était de l'ego mais je suis allée loin j'ai passé des coups de fil je me suis renseignée par rapport aux différents référents et tout vraiment je suis allée très loin au niveau des réflexions alors que ça n'a jamais été dans mes choix c'est vraiment l'ego qui a parlé qui a dit ah tu l'as,
- Speaker #1
allez à la prochaine peut te permettre de faire ça, vu que ton classement te permet ça, alors tu mérites ça, c'est ça un peu ?
- Speaker #2
Moi, c'était un peu genre, non, mais c'est quand même plus classe de dire que t'es chère. Ouais. C'est ridicule, avec le recul.
- Speaker #1
Ça, c'est pas comme ça.
- Speaker #0
Pendant plusieurs années, enfin...
- Speaker #2
En plus, j'étais très... J'étais assez frustrée de mon classement, parce que je me suis dit, mais enfin... C'était un peu bête, mais je me suis dit, j'ai pas eu de chance, ça m'est tombé dessus pendant l'année, et... La seule année où j'ai eu un truc pas bien, c'était l'année où il fallait pas. Donc j'étais un peu en mode genre,
- Speaker #1
c'est pas juste. Oui, donc tu voulais rattraper un peu sur autre chose,
- Speaker #0
quoi. Il y a beaucoup de soignants dans ta famille, ton entourage ? Enfin, tu sais, peut-être en mode...
- Speaker #2
J'ai ma grand-mère, qui est médecin généraliste à Madagascar, qui a mis absolument zéro pression.
- Speaker #0
Ouais, donc c'est ça ma question. C'est vrai qu'il n'y a pas de...
- Speaker #1
T'as pas eu de PIPH dans ta famille ? Ah, mais alors, pas du tout.
- Speaker #0
En chirurto.
- Speaker #2
Ma mère au début elle était en mode genre bah fais pas médecine Vraiment il y a que T'as pas eu de presse familiale Et alors à un point vraiment
- Speaker #1
Ok Chill kill Et du coup donc tu commences médecine générale et il se passe un truc Qu'est-ce qui s'est passé quand t'as commencé ton internat ? Le cheminement chronologique ?
- Speaker #2
En fait le cheminement était D'un point de vue extérieur, c'est très brutal. J'étais magique, j'aime ça, puis tout d'un coup, j'aime plus ça, je suis en médecine du travail. Quand tu regardes d'un point de vue extérieur, on est là, juste avant, tu faisais une interview pour la magie, qu'est-ce qu'il se passe ? Et en fait, je pense que j'ai dû faire un début de dépression en D4, qui s'est accentué au début de l'internat.
- Speaker #1
En sixième année de médecine, du coup.
- Speaker #2
En sixième année de médecine, oui. En sixième année de médecine, qui s'est accentué... quand j'ai commencé l'internat. Après, c'est à ce moment-là que j'ai fait une pause assez longue des réseaux et qui a duré en fait plusieurs années. Et moi, j'étais un peu dans mon... En fait, je me suis un peu enlisée dedans. Je ne demandais pas d'aide. J'étais juste dedans et j'avançais un peu sans... Il faut avancer. Et je me suis, en fait, pendant tout mon internat jusqu'à novembre, décembre de l'année dernière, je ne me suis jamais vraiment remise en question par rapport à mon choix. Je me suis juste dit, j'ai pris ma DG, c'est ce que j'aime, t'avances. Et sauf que ça allait pas bien, pas bien. Je n'arrivais pas trop à savoir pourquoi. Pour moi, c'était d'autres événements. Et de toute façon, ça ira mieux quand j'aurai fini, nanana. Et quand je suis arrivée en SASPAS, donc le SASPAS, c'est le stage d'autonomie supervisée. Enfin, en gros, c'est le stage libéral. Tu es seule, quoi. Voilà, c'est le stage où tu commences vraiment à faire ton boulot de maître G. Enfin, où tu es interne et tu commences vraiment à faire tes consultes. Tu es tout seul, tu es autonome, tu gères tes patients. J'ai commencé la première semaine, on m'a dit de toute façon, je n'avais pas le choix. Et la deuxième, je me suis dit, mais... En fait, non. Jamais de la vie, je ferais ça toute ma vie. Je ne suis pas bien, il y a un truc qui ne va pas. Sauf que j'étais hors délai par rapport aux droits aux remords. Et en fait, je me suis dit, mais là, ça a été vraiment le pic par rapport à la santé mentale et tout. Je me suis dit, mais comment tu as pu te tromper à ce point ? C'est bac plus neuf, tu as quasiment fini et tu détestes ce que tu fais.
- Speaker #1
T'étais en quelle année, ta vie ? quand il s'est passé ? En troisième année ?
- Speaker #2
En troisième année. Normalement, j'aurais dû finir mon internat en novembre.
- Speaker #1
Mais t'es de la même que mes potes, en fait. Je suis en train de faire le lien. Ok.
- Speaker #2
Et donc, je me suis dit... En fait, j'étais vraiment en mode mais qu'est-ce que t'as foutu ? Donc, c'était... pas cool. Alors, à ce moment-là, en fait, ça n'allait pas bien. Et en même temps, j'étais dans... En fait, j'ai réfléchi à toutes les... solutions possibles pour m'en sortir. Sachant que pendant tout mon internat de MEDG, je ne m'en étais pas rendue compte à ce moment-là, mais à chaque fois, je cherchais des échappatoires. En mode, oui, mais je vais faire ce DU, oui, mais je vais faire cette formation en plus, oui, mais en fait, je peux faire ça. À chaque fois, je cherchais des solutions, mais je ne me suis pas rendue compte que le problème, c'était vraiment la MEDG et que ça ne m'allait pas. Pour moi, c'était juste, je veux une formation en plus, parce que ça peut être intéressant. sans creuser plus loin. Et quand je suis arrivée... Je me suis dit, je suis arrivée face à un mur, qu'est-ce que je fais ? Donc j'ai pensé à arrêter médecine, parce que j'étais là genre, mais...
- Speaker #0
C'est top,
- Speaker #2
quoi.
- Speaker #1
T'as vraiment les jambes neuvième à neuf.
- Speaker #2
J'ai pensé, j'ai regardé toutes les passerelles possibles. Je suis allée voir, genre, dentaire, angers. J'ai regardé même pour les écoles de com. Vraiment, j'ai regardé tout, tout, tout, tout, tout. Parce qu'en fait, j'étais là genre, mais je... Je ne sais plus et pas quoi faire. Je ne sais pas ce que j'aime. Et donc, il y a eu, je crois, une ou deux semaines où c'était vraiment le chaos. J'étais genre, mais qu'est-ce que je vais faire ?
- Speaker #1
Oui, parce qu'il y a tout qui devait...
- Speaker #2
Voilà. Et en fait, à un moment donné, je ne sais plus pourquoi, je parlais avec des potes qui parlaient de sa sœur qui bossait chez Chanel et qu'elle avait eu des cadeaux d'entreprise et tout. Bref, elle était dans une boîte qui était cool. Et je sais pas pourquoi, je me suis dit mais c'est trop bien. Moi aussi j'aurais aimé bosser chez Chanel. Et je me suis dit mais y'a pas un truc en médecine qui permettrait de bosser en fait, d'avoir un côté médecine mais pas trop, d'avoir aussi une activité un peu annexe. Et je sais pas pourquoi, j'ai eu un moment de révélation en une soirée. Sachant que mes deux meilleurs potes sont déjà en médecine du travail. Mais je ne sais pas pourquoi j'ai mis du temps à voir ce déclic. Sachant qu'il y en a une, vraiment, elle me travaille depuis le début de mon internat pour changer, pour la rejoindre. Et je ne sais pas, mon cerveau, je ne sais pas, j'ai mis de côté cette information. Donc à partir de ce moment-là où j'ai eu le déclic... J'ai commencé à refaire un point sur ce que j'aimais, parce qu'il y a quand même des choses que j'aime en médecine générale, heureusement. Et un peu à refaire le point sur ce que j'aime en médecine générale, ce que je n'aime pas, ce qui me manque. Et en fait, en refaisant ce point-là, je me suis rendue compte que tout pointait vers la médecine du travail. Sauf que j'étais toujours en retard par rapport à mon droit au remords, parce que normalement, c'est jusqu'au quatrième semestre.
- Speaker #1
Ah ouais, après t'es bloqué,
- Speaker #2
je sais pas du tout. Tu peux plus. Et moi j'étais en début de cinquième semestre.
- Speaker #0
Ah oui, juste après.
- Speaker #2
Alors vraiment, j'étais en retard de quelques semaines.
- Speaker #0
Quand tu fais ton droit au remords, tu reprends zéro ?
- Speaker #2
Alors ça va dépendre des spécialités. Là par exemple, on m'a repris deux semestres cliniques. Parce qu'en fait, ça va dépendre des maquettes, ça va dépendre, est-ce que tu as des trucs qui se recroisent. Moi, je connaissais un mec qui avait fait un droit au remords de la chirpédiatrique à la médecine générale. Ils ne l'ont rien repris.
- Speaker #1
Ah, donc il a dû tout recommencer.
- Speaker #2
Il a dû tout recommencer. Moi, ils ont, comme la clinique, de toute façon, en stage clinique, c'est pareil que ce soit en médecine générale qu'en médecine du travail, ils m'en ont validé deux. Donc ça me permet de gagner quand même un an, ce qui n'est pas si mal.
- Speaker #1
Ok. Sachant que la médecine du travail, c'est en combien de temps ? 4. D'accord, comme médecine générale maintenant.
- Speaker #2
Comme médecine générale maintenant, mais pas...
- Speaker #0
Pas quand j'ai commencé.
- Speaker #1
Et du coup, comment... Ça a été un changement dans ta vie ? À quel moment tu t'es rendue compte à quel point tu étais finalement à ta place ? Est-ce que déjà tu te sens à ta place aujourd'hui ?
- Speaker #2
Là ? Ah oui. Je pense que ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi bien. Et en fait, je me suis rendue compte que tout mon internat, donc j'ai fait quand même deux ans et demi d'internat, où j'étais extrêmement triste. Enfin, c'était difficile. J'avais l'impression que tout était insurmontable. Je ne sais pas, je n'étais pas moi. Et en fait, en changeant, j'ai récupéré... J'ai l'impression de faire perdre de l'eau.
- Speaker #0
C'est vrai ? Tu respires,
- Speaker #2
ça va te retrouver le goût de la médecine ? C'est ça. Je dis souvent en rigolant, je n'aime pas les gens, je n'aime pas ça et tout. Il y a une part de vérité, c'est pas que je n'aime pas les gens, mais je suis sur les réseaux et tout. En fait, j'ai un peu du mal avec le contact social. Je ne peux pas... La médecine générale, c'était beaucoup trop pour moi. Je voyais trop de personnes. Je me sentais... C'est un peu bête de dire ça comme ça. Et je pense que les gens... Il y a beaucoup de gens qui ne vont pas comprendre. Mais je me sentais oppressée de voir autant de personnes. C'est... Le fait de voir autant de gens sur une journée, pour moi, c'était...
- Speaker #0
C'était submergé par là.
- Speaker #2
C'était submergé. L'avantage de la médecine du travail, c'est que... tu fais toujours des consultations. Il y a pas mal de choses qui ressemblent à la médecine générale, mais t'as tout un côté aussi où t'es pas au contact des gens. Enfin, il y a un tiers temps en médecine du travail où tu peux faire des visites de poste, tu peux faire un peu d'administratif, des réunions, enfin, tout un côté un peu différent. C'est pas de la médecine, mais moi, bizarrement, ça me manquait de pas avoir de temps autre que de la consultation.
- Speaker #1
C'est ça que je voulais dire.
- Speaker #0
Prévention ?
- Speaker #2
En médecine du travail ?
- Speaker #0
Ton tiers-temps, quand tu dis tiers-temps qui est... Ça peut être tout.
- Speaker #2
Ça peut être des actions sur les terrains où tu vas faire de la prévention auprès des agents. Ça peut être des visites de postes où tu vas essayer de voir est-ce que les aménagements sont mis en place ? Est-ce qu'il y a des aménagements possibles ? Est-ce qu'il y a des restrictions à faire ? Ça peut être des réunions où tu vas parler des agents ou des réunions administratives. Plein de choses. Tout le monde n'aime pas. Mais c'est très difficile de l'accepter, parce que ça veut dire en fait que moi, c'est dur de se dire, je ne peux pas faire. Il y a certaines choses, je ne peux pas le faire. Je pensais pouvoir faire des consultes tous les jours. Pour moi, c'était, je pensais que j'étais, que j'aimerais ça. Pour moi, ça n'était à aucun moment, ça allait être un souci. Et me rendre compte que vraiment, je me rendais malade. Ça,
- Speaker #1
t'as remis pas bien. Donc en fait, si on résume, t'as mis un moment à t'écouter vraiment. Parce que même le fait de tes choix qu'on voit avec ton hésitation, t'as beaucoup écouté ce que te dictait un peu l'élitisme de la médecine.
- Speaker #2
Et je pense qu'honnêtement, c'est sûr et certain, je ne suis pas la seule. On est... On est formaté un peu en médecine pour se dire que certaines SP sont bien, d'autres ne sont pas bien. Si tu fais ça, tu as arrêté. Et médecine du travail, c'est vraiment l'exemple type. Il y a un peu un cliché en médecine, c'est si tu rates le concours, tu deviens médecin du travail dans la creuse.
- Speaker #1
Dans la creuse ? Non,
- Speaker #2
dans la creuse. Mais ce qui est... En fait, c'est ridicule. Chacun...
- Speaker #1
Je m'entends même chose avec la psychiatrie.
- Speaker #2
Oui, c'est ça. Du point de vue médecine du travail, c'est vraiment le cliché ultime. Et t'as pareil pour la psy. Puis il y a d'autres spécialités. Elles n'existent tellement pas dans l'imaginaire des gens qu'ils ne peuvent même pas en parler.
- Speaker #0
C'est même pas une veine, tellement ils sont tous...
- Speaker #2
Voilà, c'est ça. Et je suis contente d'avoir réussi à surmonter... J'aurais pu me dire, en fait, j'ai peur du regard des gens, je vais continuer ma gée et tout. Et je pense qu'à une autre époque, j'aurais pu tomber dans ce piège-là. Et je suis contente d'avoir réussi à surmonter un peu ce regard des autres parce que là, je suis très heureuse. Ça faisait longtemps. Et le seul truc qui m'attriste un peu, entre guillemets, c'est que... Et d'où mes postes de présentation de spé, c'est que si j'avais connu cette spécialité plus tôt, si on m'en avait parlé, si on m'avait vraiment expliqué ce que c'était, en fait, j'aurais choisi dès le début parce que c'est... vu comment je suis, vu ma façon de faire, vu mes difficultés, en fait c'est cette spécialité qui m'allait, pas médecine générale.
- Speaker #0
Je pense que tes amies ne t'en ont pas assez parlé en fait, elles ne t'en ont pas bien parlé.
- Speaker #1
Elles t'ont parlé tellement que c'était l'effet inverse.
- Speaker #2
Le problème c'est que celle qui m'a motivée à le faire, elle avait une année de moins que moi. Donc du coup elle a passé, elle était déjà lancée Et donc elle me l'a vendue un peu tard Et je m'en rendais pas compte Pour moi c'était Medje Medje et on en parle pas
- Speaker #0
Et du coup là aujourd'hui avec le recul que t'as Alors évidemment sans refaire l'histoire parce que c'est Un peu facile Si tu devais revenir Et discuter avec toi, mais là toi Quand tu avais 10 ans Tu lui donnerais quoi comme conseil ? Pour l'aider un petit peu face à ce qui... 10 ans ?
- Speaker #1
Ouais, ou un peu plus vieille. Si tu le verres, montez. Ouais,
- Speaker #2
c'est mieux parce que 10 ans, ça peut être un autre délire, alors.
- Speaker #0
Ne mets pas de suite à Panda.
- Speaker #2
Je pense que le plus gros conseil, c'est de passer outre le regard des gens. Ouais, c'est ça, passer outre le regard des gens. En fait, tu ne peux pas plaire à tout le monde. La seule personne qui est importante, c'est toi. Et le but, c'est d'être bien et d'être au clair avec ce que toi, tu aimes. Je pense que j'ai trop souvent fermé les yeux sur des difficultés que j'avais parce que je disais que ce n'est pas légitime d'avoir des difficultés sur ça. J'ai des difficultés sociales que j'arrive à bien cacher. Ça reste des difficultés, ça me rend... Faut composer avec. Voilà, faut composer avec. Et j'ai mis du temps à les accepter. Et du temps à me dire, en fait, c'est pas grave, t'es comme ça. Tu peux rien y faire, mais tu peux trouver des... T'es pas obligé de plaire aux gens. Oui,
- Speaker #1
c'est ça. T'es pas obligé de rentrer dans une case. Moi, je crois beaucoup à la théorie des batteries sociales.
- Speaker #2
Ah, mais moi, j'ai...
- Speaker #1
Tout, c'est une batterie différente. Moi, je... Alors, peut-être pas, je... Moi aussi je peux très facilement en avoir marre et avoir... Enfin là tu vois, c'était génial aujourd'hui, on a tourné avec 5 invités, demain je vois personne, je comprends un peu ce que tu veux dire. Mais toi aussi un peu, ton petit peu...
- Speaker #0
Moi demain je bosse. Mais par contre moi ça me parle beaucoup quand tu dis je n'aime pas les gens, ça me parle complètement.
- Speaker #2
Et en fait souvent quand tu dis ça aux gens, ils comprennent pas, ils disent oh mais t'es sur le réseau, oh mais pourtant t'as l'air très souverain Mais t'es infirmier,
- Speaker #1
mais du coup tu n'as pas les lois de l'hôpital Tu n'as plus le droit d'être limité dans ton envie d'interaction sociale Et en fait c'est juste que oui,
- Speaker #2
t'as une batterie sociale qui va être différente, qui va se décharger plus ou moins rapidement, et une fois que t'attends cette fin, la fin de la batterie, tous les moments en plus, c'est éprouvant. Et... Et il y a beaucoup de personnes qui ne comprennent pas forcément que, oui, vu de l'extérieur, on ne saura pas forcément se voir, ou alors on va être un peu renfermé sur nous-mêmes, ou on va avoir plus du mal à se mettre dans le truc. Mais on ne le fait pas exprès, et ce n'est pas non plus agréable pour nous. Mais ça, je pense que j'ai eu du mal. Je sais que je le dis souvent pour rigoler, mais ce n'est pas... C'est une vérité. C'est pas que j'aime pas les gens, mais je sais que ma batterie, elle s'épuise très rapidement.
- Speaker #1
Mais une fois que tu le sais et que tu l'assumes aussi, et que du coup, c'est-à-dire que tu le connais mieux toi-même et que t'as pas peur de ce que les gens vont penser, bah tu vis mieux avec cette batterie.
- Speaker #2
Et puis, il faut trouver aussi les gens dans ton entourage qui l'acceptent et qui le comprennent. Et pareil, il y en a pas... Tout le monde ne va pas comprendre. Bien sûr. Et ça permet de faire un tri.
- Speaker #1
C'est vraiment très simple. Merci beaucoup. On a fait le cours de ces une heure et quart de podcast. Déjà.
- Speaker #2
Merci d'être venu.
- Speaker #1
Merci d'avoir utilisé ta batterie sociale pour nous. J'espère que ça t'a plu. C'était intéressant et j'espère vraiment, j'invite à ceux qui se posent des questions sur la médecine du travail, que ce soit déjà des externes, des internes, allez sur ton compte, parce que là, on a effleuré le sujet. Je pense que tu l'as profondé beaucoup plus sur tes réseaux. Et encore une fois, comme je disais avec l'interne en génétique, c'est bien qu'il y ait des personnes qui montent leur quotidien un peu. Je trouve que c'est vraiment les insiders, tu vois, un peu ce qui se passe à l'intérieur. Donc c'est chouette. N'hésitez pas à aller suivre Stay Up Panda. Et si vous aimez la bouffe, t'as quoi ? T'as une version bouffe, une version sportive ou non ?
- Speaker #2
En gros, mon version bouffe, c'est Stay Up Panda. Ah oui. Mon version foot...
- Speaker #1
Stay Up Panda maintenant.
- Speaker #2
Ouais, voilà. J'ai un compte de 100 aussi, si ça intéresse quelqu'un.
- Speaker #1
Ah oui, t'as un compte de 100. C'est le troisième. Ok.
- Speaker #2
Il sert à rien.
- Speaker #1
Bah merci. Merci à toi.
- Speaker #2
Merci à vous deux.