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Comment une bonne stratégie juridique influence la durée et le succès de la négociation de rupture conventionnelle cover
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Droit des cadres — 22 ans d’expertise juridique au service des cadres en entreprise

Comment une bonne stratégie juridique influence la durée et le succès de la négociation de rupture conventionnelle

Comment une bonne stratégie juridique influence la durée et le succès de la négociation de rupture conventionnelle

06min |28/10/2025
Play
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Description

Maître Avi Bitton, avocat en Droit du Travail depuis plus de 22 ans pour le conseil des cadres et cadres dirigeants, décrypte pour vous chaque mardi les grands sujets que tout cadre doit maîtriser : négociation de départ, rupture conventionnelle, mobilité, RH, expatriation, rémunération, harcèlement, licenciement, clause de non-concurrence… Il est essentiel que vous connaissiez vos droits.


Dans cet épisode, plongez dans les enjeux du temps dans la négociation d’une rupture conventionnelle. Pourquoi certaines négociations s’achèvent-elles en quelques semaines et d’autres traînent-elles pendant des mois ? Découvrez les facteurs humains, stratégiques et juridiques qui influencent ce calendrier, et comment un accompagnement expert peut accélérer la prise de décision.


Si cet épisode vous a plu, partagez, commentez et pensez à vous abonner pour ne pas manquer les prochains.


Vous êtes cadre, cadre supérieur ou cadre dirigeant et vous souhaitez maîtriser la durée et les conditions de votre négociation de départ ?

Faites-vous accompagner par Avi Bitton Avocats & Associés, cabinet en droit du travail des cadres et cadres dirigeants

www.avibitton.com/cadres-dirigeants


Une production Agence Personnelle


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Maître Avi Bitton, je suis avocat au barreau de Paris, et depuis 20 ans, je conseille les cadres dans leur négociation de départ. Dans ce podcast, je vais vous donner des conseils pour négocier votre départ rapidement, dans les meilleures conditions, et sans aller au contentieux. Je vais vous partager mes 20 ans d'expérience, mais si vous êtes cadre et que vous avez besoin de conseils plus personnalisés, vous pouvez contacter le cabinet d'avocat Avi Bitton. S'il y a une question à laquelle je ne peux pas répondre, c'est celle-là. Lorsqu'un client me demande, maître, combien de temps va prendre la négociation, j'aimerais lui apporter une réponse, j'aimerais le rassurer. Mais en vérité, j'ai des négociations qui se bouclent en une semaine. Ça m'est arrivé d'être saisi le lundi et de signer le vendredi. Et j'ai des négociations à l'autre extrême. qui peuvent durer 7, 8 mois, parfois même un an. En moyenne, je dirais qu'une négociation dure entre 2 et 4 mois. Si on a une bonne stratégie, si le cadre accepte de suivre mes conseils, d'adopter la stratégie que je lui conseille, normalement, la négociation peut se faire en 2, 3 ou 4 mois. Qu'est-ce qui va faire la différence ? Qu'est-ce qui fait qu'une négociation va se conclure en quelques semaines et qu'une autre va prendre des mois et des mois ? Il y a essentiellement deux facteurs, la personnalité du cadre et son dossier. D'abord, la personnalité du cadre. Si le cadre est trop pressé, s'il veut aller trop vite, ou alors s'il est trop ambitieux, qu'il vise des montants d'indemnités. déraisonnable. Ou encore, si le cadre va trop lentement, qu'il est trop hésitant, qu'il ne suit pas nos conseils, qu'il ne met pas tout de suite en œuvre notre stratégie, eh bien, ce sont ses comportements qui peuvent compromettre sa négociation de départ. Typiquement, le cadre qui vient me consulter attend avant qu'une procédure de licenciement soit lancée, et auquel je conseille de dénoncer le harcèlement qu'il subit auprès de la direction, mais qui va hésiter, qui ne va pas le faire tout de suite, qui va se dire « je vais attendre, je vais voir » , qui va laisser passer quelques semaines, et qui va me recontacter en me disant « maître, je viens d'être mis à pied de recevoir une convocation à un entretien de licenciement » . Eh bien, ce cadre-là a réduit ses chances dans la négociation de départ. S'il s'était plaint de harcèlement, avant le licenciement. Sa plainte pour harcèlement était crédible. Elle empêchait l'employeur de le licencier car on n'a pas le droit de licencier un salarié au motif qu'il se plaint de harcèlement. Malheureusement, ce cadre a attendu trop longtemps. Il a hésité. L'employeur a lancé la procédure de licenciement et à présent, si le cadre se plaint de harcèlement, ça sera factice. On lui dira mais attendez, vous vous êtes jamais plaint de rien ? On lance une procédure de licenciement et là, tout d'un coup, vous sortez le joker. Vous vous dites victime de harcèlement. Ça n'est plus crédible. Donc, pour être en position de force pour négocier, il faut dégainer le premier. Ce cadre aurait dû suivre mes conseils, comme le font mes autres clients. Il aurait dû immédiatement se plaindre de harcèlement dans les formes. Et à ce moment-là, il aurait été en position de force pour négocier. Donc, le comportement du cadre va influer sur la durée de négociation. S'il a le bon comportement, on peut négocier très vite. S'il n'a pas le bon comportement, à ce moment-là, ça peut prendre beaucoup plus de temps. Le deuxième facteur, c'est le dossier. Évidemment, si vous avez construit votre dossier avec l'aide d'un avocat, que vous avez collecté les bonnes preuves tant que vous y aviez accès au bon moment, avant qu'on vous coupe vos accès informatiques. Au moment des négociations, vous pourrez poser sur la table ces preuves et cela conduira l'entreprise à faire des concessions. Elle comprendra qu'elle a un risque, elle comprendra qu'elle est en risque, que vous avez un dossier gagnant au tribunal et pour éviter une condamnation, elle acceptera de signer un accord amiable. J'ai en mémoire un cadre qui m'avait consulté, que son entreprise dans le contrat de travail avait qualifié de cadre dirigeant. Nous avions collecté ensemble toutes les preuves qui démontraient qu'il n'était pas cadre dirigeant et donc qu'il pouvait réclamer des centaines de milliers d'euros d'heures supplémentaires. Nous sommes entrés en négociation avec l'entreprise et lorsque j'ai montré à leur avocat toutes les preuves que nous avions en main, L'entreprise a négocié très rapidement et nous avons obtenu un accord très favorable en quelques semaines. Donc, en conclusion, la rapidité ou la lenteur d'une négociation de départ dépend de votre personnalité et de votre dossier. Et ces deux facteurs sont entre vos mains. Vous pouvez faire en sorte de trouver un accord amiable rapidement, très favorable, sans passer par le tribunal. si vous adoptez le bon comportement et si vous constituez intelligemment votre dossier avec votre avocat. Si vous avez écouté cet épisode jusqu'à la fin, c'est que ça vous a plu. Alors, ne le gardez pas pour vous, partagez-le, diffusez-le auprès de vos collègues, de vos amis, de votre famille qui pourraient avoir besoin de ces conseils. Et si vous êtes cadre et que vous avez besoin de conseils personnalisés, c'est possible, vous pouvez contacter le cabinet Avis Biton. Le meilleur moyen de nous toucher, c'est de remplir le formulaire de contact qui est sur notre site internet www.avibiton.com, biton avec deux t. Merci pour votre écoute et à bientôt pour un nouvel épisode de Droit des cadres.

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Maître Avi Bitton, avocat en Droit du Travail depuis plus de 22 ans pour le conseil des cadres et cadres dirigeants, décrypte pour vous chaque mardi les grands sujets que tout cadre doit maîtriser : négociation de départ, rupture conventionnelle, mobilité, RH, expatriation, rémunération, harcèlement, licenciement, clause de non-concurrence… Il est essentiel que vous connaissiez vos droits.


Dans cet épisode, plongez dans les enjeux du temps dans la négociation d’une rupture conventionnelle. Pourquoi certaines négociations s’achèvent-elles en quelques semaines et d’autres traînent-elles pendant des mois ? Découvrez les facteurs humains, stratégiques et juridiques qui influencent ce calendrier, et comment un accompagnement expert peut accélérer la prise de décision.


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    Bonjour, je suis Maître Avi Bitton, je suis avocat au barreau de Paris, et depuis 20 ans, je conseille les cadres dans leur négociation de départ. Dans ce podcast, je vais vous donner des conseils pour négocier votre départ rapidement, dans les meilleures conditions, et sans aller au contentieux. Je vais vous partager mes 20 ans d'expérience, mais si vous êtes cadre et que vous avez besoin de conseils plus personnalisés, vous pouvez contacter le cabinet d'avocat Avi Bitton. S'il y a une question à laquelle je ne peux pas répondre, c'est celle-là. Lorsqu'un client me demande, maître, combien de temps va prendre la négociation, j'aimerais lui apporter une réponse, j'aimerais le rassurer. Mais en vérité, j'ai des négociations qui se bouclent en une semaine. Ça m'est arrivé d'être saisi le lundi et de signer le vendredi. Et j'ai des négociations à l'autre extrême. qui peuvent durer 7, 8 mois, parfois même un an. En moyenne, je dirais qu'une négociation dure entre 2 et 4 mois. Si on a une bonne stratégie, si le cadre accepte de suivre mes conseils, d'adopter la stratégie que je lui conseille, normalement, la négociation peut se faire en 2, 3 ou 4 mois. Qu'est-ce qui va faire la différence ? Qu'est-ce qui fait qu'une négociation va se conclure en quelques semaines et qu'une autre va prendre des mois et des mois ? Il y a essentiellement deux facteurs, la personnalité du cadre et son dossier. D'abord, la personnalité du cadre. Si le cadre est trop pressé, s'il veut aller trop vite, ou alors s'il est trop ambitieux, qu'il vise des montants d'indemnités. déraisonnable. Ou encore, si le cadre va trop lentement, qu'il est trop hésitant, qu'il ne suit pas nos conseils, qu'il ne met pas tout de suite en œuvre notre stratégie, eh bien, ce sont ses comportements qui peuvent compromettre sa négociation de départ. Typiquement, le cadre qui vient me consulter attend avant qu'une procédure de licenciement soit lancée, et auquel je conseille de dénoncer le harcèlement qu'il subit auprès de la direction, mais qui va hésiter, qui ne va pas le faire tout de suite, qui va se dire « je vais attendre, je vais voir » , qui va laisser passer quelques semaines, et qui va me recontacter en me disant « maître, je viens d'être mis à pied de recevoir une convocation à un entretien de licenciement » . Eh bien, ce cadre-là a réduit ses chances dans la négociation de départ. S'il s'était plaint de harcèlement, avant le licenciement. Sa plainte pour harcèlement était crédible. Elle empêchait l'employeur de le licencier car on n'a pas le droit de licencier un salarié au motif qu'il se plaint de harcèlement. Malheureusement, ce cadre a attendu trop longtemps. Il a hésité. L'employeur a lancé la procédure de licenciement et à présent, si le cadre se plaint de harcèlement, ça sera factice. On lui dira mais attendez, vous vous êtes jamais plaint de rien ? On lance une procédure de licenciement et là, tout d'un coup, vous sortez le joker. Vous vous dites victime de harcèlement. Ça n'est plus crédible. Donc, pour être en position de force pour négocier, il faut dégainer le premier. Ce cadre aurait dû suivre mes conseils, comme le font mes autres clients. Il aurait dû immédiatement se plaindre de harcèlement dans les formes. Et à ce moment-là, il aurait été en position de force pour négocier. Donc, le comportement du cadre va influer sur la durée de négociation. S'il a le bon comportement, on peut négocier très vite. S'il n'a pas le bon comportement, à ce moment-là, ça peut prendre beaucoup plus de temps. Le deuxième facteur, c'est le dossier. Évidemment, si vous avez construit votre dossier avec l'aide d'un avocat, que vous avez collecté les bonnes preuves tant que vous y aviez accès au bon moment, avant qu'on vous coupe vos accès informatiques. Au moment des négociations, vous pourrez poser sur la table ces preuves et cela conduira l'entreprise à faire des concessions. Elle comprendra qu'elle a un risque, elle comprendra qu'elle est en risque, que vous avez un dossier gagnant au tribunal et pour éviter une condamnation, elle acceptera de signer un accord amiable. J'ai en mémoire un cadre qui m'avait consulté, que son entreprise dans le contrat de travail avait qualifié de cadre dirigeant. Nous avions collecté ensemble toutes les preuves qui démontraient qu'il n'était pas cadre dirigeant et donc qu'il pouvait réclamer des centaines de milliers d'euros d'heures supplémentaires. Nous sommes entrés en négociation avec l'entreprise et lorsque j'ai montré à leur avocat toutes les preuves que nous avions en main, L'entreprise a négocié très rapidement et nous avons obtenu un accord très favorable en quelques semaines. Donc, en conclusion, la rapidité ou la lenteur d'une négociation de départ dépend de votre personnalité et de votre dossier. Et ces deux facteurs sont entre vos mains. Vous pouvez faire en sorte de trouver un accord amiable rapidement, très favorable, sans passer par le tribunal. si vous adoptez le bon comportement et si vous constituez intelligemment votre dossier avec votre avocat. Si vous avez écouté cet épisode jusqu'à la fin, c'est que ça vous a plu. Alors, ne le gardez pas pour vous, partagez-le, diffusez-le auprès de vos collègues, de vos amis, de votre famille qui pourraient avoir besoin de ces conseils. Et si vous êtes cadre et que vous avez besoin de conseils personnalisés, c'est possible, vous pouvez contacter le cabinet Avis Biton. Le meilleur moyen de nous toucher, c'est de remplir le formulaire de contact qui est sur notre site internet www.avibiton.com, biton avec deux t. Merci pour votre écoute et à bientôt pour un nouvel épisode de Droit des cadres.

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Dans cet épisode, plongez dans les enjeux du temps dans la négociation d’une rupture conventionnelle. Pourquoi certaines négociations s’achèvent-elles en quelques semaines et d’autres traînent-elles pendant des mois ? Découvrez les facteurs humains, stratégiques et juridiques qui influencent ce calendrier, et comment un accompagnement expert peut accélérer la prise de décision.


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Si on a une bonne stratégie, si le cadre accepte de suivre mes conseils, d'adopter la stratégie que je lui conseille, normalement, la négociation peut se faire en 2, 3 ou 4 mois. Qu'est-ce qui va faire la différence ? Qu'est-ce qui fait qu'une négociation va se conclure en quelques semaines et qu'une autre va prendre des mois et des mois ? Il y a essentiellement deux facteurs, la personnalité du cadre et son dossier. D'abord, la personnalité du cadre. Si le cadre est trop pressé, s'il veut aller trop vite, ou alors s'il est trop ambitieux, qu'il vise des montants d'indemnités. déraisonnable. Ou encore, si le cadre va trop lentement, qu'il est trop hésitant, qu'il ne suit pas nos conseils, qu'il ne met pas tout de suite en œuvre notre stratégie, eh bien, ce sont ses comportements qui peuvent compromettre sa négociation de départ. 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Donc, en conclusion, la rapidité ou la lenteur d'une négociation de départ dépend de votre personnalité et de votre dossier. Et ces deux facteurs sont entre vos mains. Vous pouvez faire en sorte de trouver un accord amiable rapidement, très favorable, sans passer par le tribunal. si vous adoptez le bon comportement et si vous constituez intelligemment votre dossier avec votre avocat. Si vous avez écouté cet épisode jusqu'à la fin, c'est que ça vous a plu. Alors, ne le gardez pas pour vous, partagez-le, diffusez-le auprès de vos collègues, de vos amis, de votre famille qui pourraient avoir besoin de ces conseils. Et si vous êtes cadre et que vous avez besoin de conseils personnalisés, c'est possible, vous pouvez contacter le cabinet Avis Biton. Le meilleur moyen de nous toucher, c'est de remplir le formulaire de contact qui est sur notre site internet www.avibiton.com, biton avec deux t. Merci pour votre écoute et à bientôt pour un nouvel épisode de Droit des cadres.

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Dans cet épisode, plongez dans les enjeux du temps dans la négociation d’une rupture conventionnelle. Pourquoi certaines négociations s’achèvent-elles en quelques semaines et d’autres traînent-elles pendant des mois ? Découvrez les facteurs humains, stratégiques et juridiques qui influencent ce calendrier, et comment un accompagnement expert peut accélérer la prise de décision.


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    Bonjour, je suis Maître Avi Bitton, je suis avocat au barreau de Paris, et depuis 20 ans, je conseille les cadres dans leur négociation de départ. Dans ce podcast, je vais vous donner des conseils pour négocier votre départ rapidement, dans les meilleures conditions, et sans aller au contentieux. Je vais vous partager mes 20 ans d'expérience, mais si vous êtes cadre et que vous avez besoin de conseils plus personnalisés, vous pouvez contacter le cabinet d'avocat Avi Bitton. S'il y a une question à laquelle je ne peux pas répondre, c'est celle-là. Lorsqu'un client me demande, maître, combien de temps va prendre la négociation, j'aimerais lui apporter une réponse, j'aimerais le rassurer. Mais en vérité, j'ai des négociations qui se bouclent en une semaine. Ça m'est arrivé d'être saisi le lundi et de signer le vendredi. Et j'ai des négociations à l'autre extrême. qui peuvent durer 7, 8 mois, parfois même un an. En moyenne, je dirais qu'une négociation dure entre 2 et 4 mois. Si on a une bonne stratégie, si le cadre accepte de suivre mes conseils, d'adopter la stratégie que je lui conseille, normalement, la négociation peut se faire en 2, 3 ou 4 mois. Qu'est-ce qui va faire la différence ? Qu'est-ce qui fait qu'une négociation va se conclure en quelques semaines et qu'une autre va prendre des mois et des mois ? Il y a essentiellement deux facteurs, la personnalité du cadre et son dossier. D'abord, la personnalité du cadre. Si le cadre est trop pressé, s'il veut aller trop vite, ou alors s'il est trop ambitieux, qu'il vise des montants d'indemnités. déraisonnable. Ou encore, si le cadre va trop lentement, qu'il est trop hésitant, qu'il ne suit pas nos conseils, qu'il ne met pas tout de suite en œuvre notre stratégie, eh bien, ce sont ses comportements qui peuvent compromettre sa négociation de départ. Typiquement, le cadre qui vient me consulter attend avant qu'une procédure de licenciement soit lancée, et auquel je conseille de dénoncer le harcèlement qu'il subit auprès de la direction, mais qui va hésiter, qui ne va pas le faire tout de suite, qui va se dire « je vais attendre, je vais voir » , qui va laisser passer quelques semaines, et qui va me recontacter en me disant « maître, je viens d'être mis à pied de recevoir une convocation à un entretien de licenciement » . Eh bien, ce cadre-là a réduit ses chances dans la négociation de départ. S'il s'était plaint de harcèlement, avant le licenciement. Sa plainte pour harcèlement était crédible. Elle empêchait l'employeur de le licencier car on n'a pas le droit de licencier un salarié au motif qu'il se plaint de harcèlement. Malheureusement, ce cadre a attendu trop longtemps. Il a hésité. L'employeur a lancé la procédure de licenciement et à présent, si le cadre se plaint de harcèlement, ça sera factice. On lui dira mais attendez, vous vous êtes jamais plaint de rien ? On lance une procédure de licenciement et là, tout d'un coup, vous sortez le joker. Vous vous dites victime de harcèlement. Ça n'est plus crédible. Donc, pour être en position de force pour négocier, il faut dégainer le premier. Ce cadre aurait dû suivre mes conseils, comme le font mes autres clients. Il aurait dû immédiatement se plaindre de harcèlement dans les formes. Et à ce moment-là, il aurait été en position de force pour négocier. Donc, le comportement du cadre va influer sur la durée de négociation. S'il a le bon comportement, on peut négocier très vite. S'il n'a pas le bon comportement, à ce moment-là, ça peut prendre beaucoup plus de temps. Le deuxième facteur, c'est le dossier. Évidemment, si vous avez construit votre dossier avec l'aide d'un avocat, que vous avez collecté les bonnes preuves tant que vous y aviez accès au bon moment, avant qu'on vous coupe vos accès informatiques. Au moment des négociations, vous pourrez poser sur la table ces preuves et cela conduira l'entreprise à faire des concessions. Elle comprendra qu'elle a un risque, elle comprendra qu'elle est en risque, que vous avez un dossier gagnant au tribunal et pour éviter une condamnation, elle acceptera de signer un accord amiable. J'ai en mémoire un cadre qui m'avait consulté, que son entreprise dans le contrat de travail avait qualifié de cadre dirigeant. Nous avions collecté ensemble toutes les preuves qui démontraient qu'il n'était pas cadre dirigeant et donc qu'il pouvait réclamer des centaines de milliers d'euros d'heures supplémentaires. Nous sommes entrés en négociation avec l'entreprise et lorsque j'ai montré à leur avocat toutes les preuves que nous avions en main, L'entreprise a négocié très rapidement et nous avons obtenu un accord très favorable en quelques semaines. Donc, en conclusion, la rapidité ou la lenteur d'une négociation de départ dépend de votre personnalité et de votre dossier. Et ces deux facteurs sont entre vos mains. Vous pouvez faire en sorte de trouver un accord amiable rapidement, très favorable, sans passer par le tribunal. si vous adoptez le bon comportement et si vous constituez intelligemment votre dossier avec votre avocat. Si vous avez écouté cet épisode jusqu'à la fin, c'est que ça vous a plu. Alors, ne le gardez pas pour vous, partagez-le, diffusez-le auprès de vos collègues, de vos amis, de votre famille qui pourraient avoir besoin de ces conseils. Et si vous êtes cadre et que vous avez besoin de conseils personnalisés, c'est possible, vous pouvez contacter le cabinet Avis Biton. Le meilleur moyen de nous toucher, c'est de remplir le formulaire de contact qui est sur notre site internet www.avibiton.com, biton avec deux t. Merci pour votre écoute et à bientôt pour un nouvel épisode de Droit des cadres.

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