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Droit des cadres — 22 ans d’expertise juridique au service des cadres en entreprise

Harcèlement : partir ou rester ?

Harcèlement : partir ou rester ?

06min |14/10/2025
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Description

Maître Avi Bitton, avocat en Droit du Travail depuis plus de 22 ans pour le conseil des cadres et cadres dirigeants, décrypte pour vous chaque mardi les grands sujets que tout cadre doit maîtriser : négociation de départ, rupture conventionnelle, mobilité, RH, expatriation, rémunération, harcèlement, licenciement, clause de non-concurrence… Il est essentiel que vous connaissiez vos droits.


Dans cet épisode, découvrez comment un cadre confronté au harcèlement professionnel a pris une décision cruciale grâce à une stratégie juridique ajustée. Exploration des leviers à activer, des droits à faire valoir et des solutions concrètes pour préserver la santé mentale et la stabilité professionnelle, même dans les situations les plus difficiles.


Si cet épisode vous a plu, partagez, commentez et pensez à vous abonner pour ne pas manquer les prochains.


Vous êtes cadre, cadre supérieur ou cadre dirigeant et vous traversez une situation de harcèlement ou de pression managériale ?

Faites-vous accompagner par Avi Bitton Avocats & Associés, cabinet en droit du travail des cadres et cadres dirigeants

www.avibitton.com/cadres-dirigeants


Une production Agence Personnelle


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Maître Avi Bitton, je suis avocat au barreau de Paris, et depuis 20 ans, je conseille les cadres dans leur négociation de départ. Dans ce podcast, je vais vous donner des conseils pour négocier votre départ rapidement, dans les meilleures conditions, et sans aller au contentieux. Je vais vous partager mes 20 ans d'expérience, mais si vous êtes cadre et que vous avez besoin de conseils plus personnalisés, vous pouvez contacter le cabinet d'avocat Avi Bitton. Parcellement, partir ou rester. J'ai été consulté par ce cadre. Ce cadre avait 12 ans d'ancienneté dans cette entreprise. Il avait gravi tous les échelons, il avait été promu, augmenté, il avait donné toute satisfaction. Mais à présent, il était harcelé. Il était harcelé par un petit groupe dans son équipe, mais par-dessus tout, il se retrouvait... harcelé par la direction elle-même qui, au lieu de le protéger, donnait raison à ce petit groupe et lui donnait tort à lui. Ce harcèlement durait depuis des mois et des mois. Au début, il souffrait professionnellement et maintenant, il commençait à en souffrir personnellement. Le soir, quand il rentrait, il passait ses soirées à parler avec sa femme. Qu'est-ce que je dois répondre à cet email ? Comment je dois réagir à cette mauvaise évaluation ? Qu'est-ce que je dois faire quand on me retire des responsabilités, qu'on me met à l'écart ? Bref, ce harcèlement occupait sa vie du matin au soir. Mais il s'accrochait, il ne voulait pas quitter cette entreprise. Il me disait « Maître, pourquoi je partirais alors que je suis victime dans cette affaire ? » Quelle injustice ! Je ne vais quand même pas donner raison à mes harceleurs. Je ne vais pas leur laisser la place et quitter l'entreprise. Mais en même temps, ce que je lui disais, c'est qu'il ne pouvait pas rester indéfiniment dans cette situation, qu'il était dans une entreprise qui ne le défendait pas, qui avait pris fait et cause pour ces harceleurs, qui n'avait pas pris les mesures pour le protéger. Donc en réalité, il n'avait plus le choix. S'il restait dans cette entreprise, sa santé allait continuer à se dégrader et qu'il était dans une impasse, qu'il allait finir en dépression ou en burn-out. Par contre, évidemment, chercher un poste dans une autre entreprise et démissionner, partir sans aucune indemnité, ça n'était pas une option. Ça aurait été le summum de l'injustice. Mais malgré tout, au moment où je recevais ce cadre, Il ne voulait pas partir. Alors, il y a une réplique d'une pièce de théâtre qui m'est revenue à l'esprit. Un personnage qui, à un moment donné, part en claquant la porte, en disant « ça n'est pas moi qui m'en vais, c'est vous qui restez » . Je lui ai dit « Monsieur, vous devez sortir de ce cloaque. Laissez-les, laissez ces collègues qui vous harcèlent, laissez-les entre eux dans ce panier de crabes. » La meilleure victoire que vous pouvez avoir, c'est de sortir par le haut, de négocier avec votre ancienneté de belles indemnités et de recommencer une vie professionnelle dans une autre entreprise où vous vous sentirez bien, où vous serez épanoui. À partir de ce moment-là, j'ai senti dans son regard une forme de prise de conscience. Il avait compris que négocier son départ... C'était la meilleure option. Une fois qu'il y a eu cette prise de conscience, on a commencé à préparer son dossier, concrètement à préparer une plainte pour harcèlement à la direction avec une demande d'enquête interne, en prévenant la direction qu'on allait demander l'audition de témoins, de salariés en poste, mais aussi d'anciens salariés, qui seraient plus libres de parole. Et en disant à la direction que si elle n'organisait pas cette enquête dans un délai de 30 jours, nous saisirions l'inspection du travail du ministère du Travail pour que l'inspection du travail fasse elle-même une enquête dans les locaux de l'entreprise. Évidemment, vous vous doutez bien, l'entreprise n'avait pas envie qu'on ramène l'inspection du travail dans ses murs. Et ce qui s'est passé, c'est ce qui se passe dans beaucoup de mes dossiers, pour éviter d'avoir à organiser cette enquête. enquête, pour harcèlement. qui est lourde pour le climat social de l'entreprise, la direction est venue à la table des négociations et nous sommes entrés en pourparler pour négocier une rupture conventionnelle. Je peux vous dire que quand ce cadre est venu signer sa rupture conventionnelle à mon cabinet, il n'avait plus le même visage que quand je l'avais reçu en première consultation. Il était soulagé. Ce cauchemar était derrière lui. Il avait tourné la... Il repartait sur des bonnes bases et avec les indemnités, il était en sécurité financière. Il avait le temps de chercher le poste idéal avec une bonne rémunération, dans une bonne entreprise et avec un climat serein. Mais le plus important dans tout ça, c'est qu'il a préservé sa santé mentale et ça, ça n'a pas de prix. Si vous avez écouté cet épisode jusqu'à la fin, c'est que ça vous a plu. Alors, ne le gardez pas pour vous, partagez-le, diffusez-le auprès de vos collègues, de vos amis, de votre famille, qui pourraient avoir besoin de ces conseils. Et si vous êtes cadre et que vous avez besoin de conseils personnalisés, c'est possible, vous pouvez contacter le cabinet Avis Biton. Le meilleur moyen de nous toucher, c'est de remplir le formulaire de contact qui est sur notre site internet www.avibiton.com Biton avec deux T. Merci pour votre écoute et à bientôt pour un nouvel épisode de Droit des cadres.

Description

Maître Avi Bitton, avocat en Droit du Travail depuis plus de 22 ans pour le conseil des cadres et cadres dirigeants, décrypte pour vous chaque mardi les grands sujets que tout cadre doit maîtriser : négociation de départ, rupture conventionnelle, mobilité, RH, expatriation, rémunération, harcèlement, licenciement, clause de non-concurrence… Il est essentiel que vous connaissiez vos droits.


Dans cet épisode, découvrez comment un cadre confronté au harcèlement professionnel a pris une décision cruciale grâce à une stratégie juridique ajustée. Exploration des leviers à activer, des droits à faire valoir et des solutions concrètes pour préserver la santé mentale et la stabilité professionnelle, même dans les situations les plus difficiles.


Si cet épisode vous a plu, partagez, commentez et pensez à vous abonner pour ne pas manquer les prochains.


Vous êtes cadre, cadre supérieur ou cadre dirigeant et vous traversez une situation de harcèlement ou de pression managériale ?

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  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Maître Avi Bitton, je suis avocat au barreau de Paris, et depuis 20 ans, je conseille les cadres dans leur négociation de départ. Dans ce podcast, je vais vous donner des conseils pour négocier votre départ rapidement, dans les meilleures conditions, et sans aller au contentieux. Je vais vous partager mes 20 ans d'expérience, mais si vous êtes cadre et que vous avez besoin de conseils plus personnalisés, vous pouvez contacter le cabinet d'avocat Avi Bitton. Parcellement, partir ou rester. J'ai été consulté par ce cadre. Ce cadre avait 12 ans d'ancienneté dans cette entreprise. Il avait gravi tous les échelons, il avait été promu, augmenté, il avait donné toute satisfaction. Mais à présent, il était harcelé. Il était harcelé par un petit groupe dans son équipe, mais par-dessus tout, il se retrouvait... harcelé par la direction elle-même qui, au lieu de le protéger, donnait raison à ce petit groupe et lui donnait tort à lui. Ce harcèlement durait depuis des mois et des mois. Au début, il souffrait professionnellement et maintenant, il commençait à en souffrir personnellement. Le soir, quand il rentrait, il passait ses soirées à parler avec sa femme. Qu'est-ce que je dois répondre à cet email ? Comment je dois réagir à cette mauvaise évaluation ? Qu'est-ce que je dois faire quand on me retire des responsabilités, qu'on me met à l'écart ? Bref, ce harcèlement occupait sa vie du matin au soir. Mais il s'accrochait, il ne voulait pas quitter cette entreprise. Il me disait « Maître, pourquoi je partirais alors que je suis victime dans cette affaire ? » Quelle injustice ! Je ne vais quand même pas donner raison à mes harceleurs. Je ne vais pas leur laisser la place et quitter l'entreprise. Mais en même temps, ce que je lui disais, c'est qu'il ne pouvait pas rester indéfiniment dans cette situation, qu'il était dans une entreprise qui ne le défendait pas, qui avait pris fait et cause pour ces harceleurs, qui n'avait pas pris les mesures pour le protéger. Donc en réalité, il n'avait plus le choix. S'il restait dans cette entreprise, sa santé allait continuer à se dégrader et qu'il était dans une impasse, qu'il allait finir en dépression ou en burn-out. Par contre, évidemment, chercher un poste dans une autre entreprise et démissionner, partir sans aucune indemnité, ça n'était pas une option. Ça aurait été le summum de l'injustice. Mais malgré tout, au moment où je recevais ce cadre, Il ne voulait pas partir. Alors, il y a une réplique d'une pièce de théâtre qui m'est revenue à l'esprit. Un personnage qui, à un moment donné, part en claquant la porte, en disant « ça n'est pas moi qui m'en vais, c'est vous qui restez » . Je lui ai dit « Monsieur, vous devez sortir de ce cloaque. Laissez-les, laissez ces collègues qui vous harcèlent, laissez-les entre eux dans ce panier de crabes. » La meilleure victoire que vous pouvez avoir, c'est de sortir par le haut, de négocier avec votre ancienneté de belles indemnités et de recommencer une vie professionnelle dans une autre entreprise où vous vous sentirez bien, où vous serez épanoui. À partir de ce moment-là, j'ai senti dans son regard une forme de prise de conscience. Il avait compris que négocier son départ... C'était la meilleure option. Une fois qu'il y a eu cette prise de conscience, on a commencé à préparer son dossier, concrètement à préparer une plainte pour harcèlement à la direction avec une demande d'enquête interne, en prévenant la direction qu'on allait demander l'audition de témoins, de salariés en poste, mais aussi d'anciens salariés, qui seraient plus libres de parole. Et en disant à la direction que si elle n'organisait pas cette enquête dans un délai de 30 jours, nous saisirions l'inspection du travail du ministère du Travail pour que l'inspection du travail fasse elle-même une enquête dans les locaux de l'entreprise. Évidemment, vous vous doutez bien, l'entreprise n'avait pas envie qu'on ramène l'inspection du travail dans ses murs. Et ce qui s'est passé, c'est ce qui se passe dans beaucoup de mes dossiers, pour éviter d'avoir à organiser cette enquête. enquête, pour harcèlement. qui est lourde pour le climat social de l'entreprise, la direction est venue à la table des négociations et nous sommes entrés en pourparler pour négocier une rupture conventionnelle. Je peux vous dire que quand ce cadre est venu signer sa rupture conventionnelle à mon cabinet, il n'avait plus le même visage que quand je l'avais reçu en première consultation. Il était soulagé. Ce cauchemar était derrière lui. Il avait tourné la... Il repartait sur des bonnes bases et avec les indemnités, il était en sécurité financière. Il avait le temps de chercher le poste idéal avec une bonne rémunération, dans une bonne entreprise et avec un climat serein. Mais le plus important dans tout ça, c'est qu'il a préservé sa santé mentale et ça, ça n'a pas de prix. Si vous avez écouté cet épisode jusqu'à la fin, c'est que ça vous a plu. Alors, ne le gardez pas pour vous, partagez-le, diffusez-le auprès de vos collègues, de vos amis, de votre famille, qui pourraient avoir besoin de ces conseils. Et si vous êtes cadre et que vous avez besoin de conseils personnalisés, c'est possible, vous pouvez contacter le cabinet Avis Biton. Le meilleur moyen de nous toucher, c'est de remplir le formulaire de contact qui est sur notre site internet www.avibiton.com Biton avec deux T. Merci pour votre écoute et à bientôt pour un nouvel épisode de Droit des cadres.

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Maître Avi Bitton, avocat en Droit du Travail depuis plus de 22 ans pour le conseil des cadres et cadres dirigeants, décrypte pour vous chaque mardi les grands sujets que tout cadre doit maîtriser : négociation de départ, rupture conventionnelle, mobilité, RH, expatriation, rémunération, harcèlement, licenciement, clause de non-concurrence… Il est essentiel que vous connaissiez vos droits.


Dans cet épisode, découvrez comment un cadre confronté au harcèlement professionnel a pris une décision cruciale grâce à une stratégie juridique ajustée. Exploration des leviers à activer, des droits à faire valoir et des solutions concrètes pour préserver la santé mentale et la stabilité professionnelle, même dans les situations les plus difficiles.


Si cet épisode vous a plu, partagez, commentez et pensez à vous abonner pour ne pas manquer les prochains.


Vous êtes cadre, cadre supérieur ou cadre dirigeant et vous traversez une situation de harcèlement ou de pression managériale ?

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    Bonjour, je suis Maître Avi Bitton, je suis avocat au barreau de Paris, et depuis 20 ans, je conseille les cadres dans leur négociation de départ. Dans ce podcast, je vais vous donner des conseils pour négocier votre départ rapidement, dans les meilleures conditions, et sans aller au contentieux. Je vais vous partager mes 20 ans d'expérience, mais si vous êtes cadre et que vous avez besoin de conseils plus personnalisés, vous pouvez contacter le cabinet d'avocat Avi Bitton. Parcellement, partir ou rester. J'ai été consulté par ce cadre. Ce cadre avait 12 ans d'ancienneté dans cette entreprise. Il avait gravi tous les échelons, il avait été promu, augmenté, il avait donné toute satisfaction. Mais à présent, il était harcelé. Il était harcelé par un petit groupe dans son équipe, mais par-dessus tout, il se retrouvait... harcelé par la direction elle-même qui, au lieu de le protéger, donnait raison à ce petit groupe et lui donnait tort à lui. Ce harcèlement durait depuis des mois et des mois. Au début, il souffrait professionnellement et maintenant, il commençait à en souffrir personnellement. Le soir, quand il rentrait, il passait ses soirées à parler avec sa femme. Qu'est-ce que je dois répondre à cet email ? Comment je dois réagir à cette mauvaise évaluation ? Qu'est-ce que je dois faire quand on me retire des responsabilités, qu'on me met à l'écart ? Bref, ce harcèlement occupait sa vie du matin au soir. Mais il s'accrochait, il ne voulait pas quitter cette entreprise. Il me disait « Maître, pourquoi je partirais alors que je suis victime dans cette affaire ? » Quelle injustice ! Je ne vais quand même pas donner raison à mes harceleurs. Je ne vais pas leur laisser la place et quitter l'entreprise. Mais en même temps, ce que je lui disais, c'est qu'il ne pouvait pas rester indéfiniment dans cette situation, qu'il était dans une entreprise qui ne le défendait pas, qui avait pris fait et cause pour ces harceleurs, qui n'avait pas pris les mesures pour le protéger. Donc en réalité, il n'avait plus le choix. S'il restait dans cette entreprise, sa santé allait continuer à se dégrader et qu'il était dans une impasse, qu'il allait finir en dépression ou en burn-out. Par contre, évidemment, chercher un poste dans une autre entreprise et démissionner, partir sans aucune indemnité, ça n'était pas une option. Ça aurait été le summum de l'injustice. Mais malgré tout, au moment où je recevais ce cadre, Il ne voulait pas partir. Alors, il y a une réplique d'une pièce de théâtre qui m'est revenue à l'esprit. Un personnage qui, à un moment donné, part en claquant la porte, en disant « ça n'est pas moi qui m'en vais, c'est vous qui restez » . Je lui ai dit « Monsieur, vous devez sortir de ce cloaque. Laissez-les, laissez ces collègues qui vous harcèlent, laissez-les entre eux dans ce panier de crabes. » La meilleure victoire que vous pouvez avoir, c'est de sortir par le haut, de négocier avec votre ancienneté de belles indemnités et de recommencer une vie professionnelle dans une autre entreprise où vous vous sentirez bien, où vous serez épanoui. À partir de ce moment-là, j'ai senti dans son regard une forme de prise de conscience. Il avait compris que négocier son départ... C'était la meilleure option. Une fois qu'il y a eu cette prise de conscience, on a commencé à préparer son dossier, concrètement à préparer une plainte pour harcèlement à la direction avec une demande d'enquête interne, en prévenant la direction qu'on allait demander l'audition de témoins, de salariés en poste, mais aussi d'anciens salariés, qui seraient plus libres de parole. Et en disant à la direction que si elle n'organisait pas cette enquête dans un délai de 30 jours, nous saisirions l'inspection du travail du ministère du Travail pour que l'inspection du travail fasse elle-même une enquête dans les locaux de l'entreprise. Évidemment, vous vous doutez bien, l'entreprise n'avait pas envie qu'on ramène l'inspection du travail dans ses murs. Et ce qui s'est passé, c'est ce qui se passe dans beaucoup de mes dossiers, pour éviter d'avoir à organiser cette enquête. enquête, pour harcèlement. qui est lourde pour le climat social de l'entreprise, la direction est venue à la table des négociations et nous sommes entrés en pourparler pour négocier une rupture conventionnelle. Je peux vous dire que quand ce cadre est venu signer sa rupture conventionnelle à mon cabinet, il n'avait plus le même visage que quand je l'avais reçu en première consultation. Il était soulagé. Ce cauchemar était derrière lui. Il avait tourné la... Il repartait sur des bonnes bases et avec les indemnités, il était en sécurité financière. Il avait le temps de chercher le poste idéal avec une bonne rémunération, dans une bonne entreprise et avec un climat serein. Mais le plus important dans tout ça, c'est qu'il a préservé sa santé mentale et ça, ça n'a pas de prix. Si vous avez écouté cet épisode jusqu'à la fin, c'est que ça vous a plu. Alors, ne le gardez pas pour vous, partagez-le, diffusez-le auprès de vos collègues, de vos amis, de votre famille, qui pourraient avoir besoin de ces conseils. Et si vous êtes cadre et que vous avez besoin de conseils personnalisés, c'est possible, vous pouvez contacter le cabinet Avis Biton. Le meilleur moyen de nous toucher, c'est de remplir le formulaire de contact qui est sur notre site internet www.avibiton.com Biton avec deux T. Merci pour votre écoute et à bientôt pour un nouvel épisode de Droit des cadres.

Description

Maître Avi Bitton, avocat en Droit du Travail depuis plus de 22 ans pour le conseil des cadres et cadres dirigeants, décrypte pour vous chaque mardi les grands sujets que tout cadre doit maîtriser : négociation de départ, rupture conventionnelle, mobilité, RH, expatriation, rémunération, harcèlement, licenciement, clause de non-concurrence… Il est essentiel que vous connaissiez vos droits.


Dans cet épisode, découvrez comment un cadre confronté au harcèlement professionnel a pris une décision cruciale grâce à une stratégie juridique ajustée. Exploration des leviers à activer, des droits à faire valoir et des solutions concrètes pour préserver la santé mentale et la stabilité professionnelle, même dans les situations les plus difficiles.


Si cet épisode vous a plu, partagez, commentez et pensez à vous abonner pour ne pas manquer les prochains.


Vous êtes cadre, cadre supérieur ou cadre dirigeant et vous traversez une situation de harcèlement ou de pression managériale ?

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  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Maître Avi Bitton, je suis avocat au barreau de Paris, et depuis 20 ans, je conseille les cadres dans leur négociation de départ. Dans ce podcast, je vais vous donner des conseils pour négocier votre départ rapidement, dans les meilleures conditions, et sans aller au contentieux. Je vais vous partager mes 20 ans d'expérience, mais si vous êtes cadre et que vous avez besoin de conseils plus personnalisés, vous pouvez contacter le cabinet d'avocat Avi Bitton. Parcellement, partir ou rester. J'ai été consulté par ce cadre. Ce cadre avait 12 ans d'ancienneté dans cette entreprise. Il avait gravi tous les échelons, il avait été promu, augmenté, il avait donné toute satisfaction. Mais à présent, il était harcelé. Il était harcelé par un petit groupe dans son équipe, mais par-dessus tout, il se retrouvait... harcelé par la direction elle-même qui, au lieu de le protéger, donnait raison à ce petit groupe et lui donnait tort à lui. Ce harcèlement durait depuis des mois et des mois. Au début, il souffrait professionnellement et maintenant, il commençait à en souffrir personnellement. Le soir, quand il rentrait, il passait ses soirées à parler avec sa femme. Qu'est-ce que je dois répondre à cet email ? Comment je dois réagir à cette mauvaise évaluation ? Qu'est-ce que je dois faire quand on me retire des responsabilités, qu'on me met à l'écart ? Bref, ce harcèlement occupait sa vie du matin au soir. Mais il s'accrochait, il ne voulait pas quitter cette entreprise. Il me disait « Maître, pourquoi je partirais alors que je suis victime dans cette affaire ? » Quelle injustice ! Je ne vais quand même pas donner raison à mes harceleurs. Je ne vais pas leur laisser la place et quitter l'entreprise. Mais en même temps, ce que je lui disais, c'est qu'il ne pouvait pas rester indéfiniment dans cette situation, qu'il était dans une entreprise qui ne le défendait pas, qui avait pris fait et cause pour ces harceleurs, qui n'avait pas pris les mesures pour le protéger. Donc en réalité, il n'avait plus le choix. S'il restait dans cette entreprise, sa santé allait continuer à se dégrader et qu'il était dans une impasse, qu'il allait finir en dépression ou en burn-out. Par contre, évidemment, chercher un poste dans une autre entreprise et démissionner, partir sans aucune indemnité, ça n'était pas une option. Ça aurait été le summum de l'injustice. Mais malgré tout, au moment où je recevais ce cadre, Il ne voulait pas partir. Alors, il y a une réplique d'une pièce de théâtre qui m'est revenue à l'esprit. Un personnage qui, à un moment donné, part en claquant la porte, en disant « ça n'est pas moi qui m'en vais, c'est vous qui restez » . Je lui ai dit « Monsieur, vous devez sortir de ce cloaque. Laissez-les, laissez ces collègues qui vous harcèlent, laissez-les entre eux dans ce panier de crabes. » La meilleure victoire que vous pouvez avoir, c'est de sortir par le haut, de négocier avec votre ancienneté de belles indemnités et de recommencer une vie professionnelle dans une autre entreprise où vous vous sentirez bien, où vous serez épanoui. À partir de ce moment-là, j'ai senti dans son regard une forme de prise de conscience. Il avait compris que négocier son départ... C'était la meilleure option. Une fois qu'il y a eu cette prise de conscience, on a commencé à préparer son dossier, concrètement à préparer une plainte pour harcèlement à la direction avec une demande d'enquête interne, en prévenant la direction qu'on allait demander l'audition de témoins, de salariés en poste, mais aussi d'anciens salariés, qui seraient plus libres de parole. Et en disant à la direction que si elle n'organisait pas cette enquête dans un délai de 30 jours, nous saisirions l'inspection du travail du ministère du Travail pour que l'inspection du travail fasse elle-même une enquête dans les locaux de l'entreprise. Évidemment, vous vous doutez bien, l'entreprise n'avait pas envie qu'on ramène l'inspection du travail dans ses murs. Et ce qui s'est passé, c'est ce qui se passe dans beaucoup de mes dossiers, pour éviter d'avoir à organiser cette enquête. enquête, pour harcèlement. qui est lourde pour le climat social de l'entreprise, la direction est venue à la table des négociations et nous sommes entrés en pourparler pour négocier une rupture conventionnelle. Je peux vous dire que quand ce cadre est venu signer sa rupture conventionnelle à mon cabinet, il n'avait plus le même visage que quand je l'avais reçu en première consultation. Il était soulagé. Ce cauchemar était derrière lui. Il avait tourné la... Il repartait sur des bonnes bases et avec les indemnités, il était en sécurité financière. Il avait le temps de chercher le poste idéal avec une bonne rémunération, dans une bonne entreprise et avec un climat serein. Mais le plus important dans tout ça, c'est qu'il a préservé sa santé mentale et ça, ça n'a pas de prix. Si vous avez écouté cet épisode jusqu'à la fin, c'est que ça vous a plu. Alors, ne le gardez pas pour vous, partagez-le, diffusez-le auprès de vos collègues, de vos amis, de votre famille, qui pourraient avoir besoin de ces conseils. Et si vous êtes cadre et que vous avez besoin de conseils personnalisés, c'est possible, vous pouvez contacter le cabinet Avis Biton. Le meilleur moyen de nous toucher, c'est de remplir le formulaire de contact qui est sur notre site internet www.avibiton.com Biton avec deux T. Merci pour votre écoute et à bientôt pour un nouvel épisode de Droit des cadres.

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