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Drôle de planète

Homme, femme, binaire, non binaire...La question identitaire du genre (2)

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06min |10/07/2024|

27

Play
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Description

Drôle de planète, le podcast qui démonte les idées reçues sur l’actualité pour voir au-delà des apparences et élever notre regard. Nous continuons d'explorer la question identitaire autour du genre : homme, femme, binaire ou non binaire... qui suis-je au fond ? Et si la question était ailleurs ? Dans cette 2ème partie, nous explorons les différences de l'homme et de la femme, sous l'angle de leur complémentarité. Nous verrons aussi d'où proviennent nos difficultés ou malaises avec notre propre genre ou le genre opposé, ainsi que tous nos stéréotypes.

En partenariat avec mon invité Sanjy Ramboatiana, auteur, formateur et consultant, cofondateur de l'association Artas Entraide. et co-auteur du livre César l'imparfait heureux (éditions Trédaniel).


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Myriam avec vous pour Drôle de planète, le podcast qui démonte les idées reçues sur l'actualité ou sur un sujet de société, pour voir au-delà des apparences et élever notre regard. Je suis toujours en compagnie de Sanjirambo Atiana et aujourd'hui nous explorons le thème de la crise identitaire autour du genre, la place de l'homme, la place de la femme, les revendications des uns et des autres. l'homosexualité, les transgenres, enfin tout ce qui se passe actuellement. Alors, je voulais revenir sur une anecdote qui m'est arrivée pas plus tard qu'aujourd'hui. Quelqu'un m'a partagé, Sanjis, son ressenti. Il avait rencontré un mouvement d'écolos féministes ou féminines, je ne sais plus comment s'appelle le mouvement. Et cette personne me disait, moi je suis tout à fait d'accord que ces femmes, elles ne veulent pas ressembler aux hommes car ils massacrent la nature, alors que les femmes, elles, elles sont beaucoup plus sensibles et soucieuses naturellement, il fait que c'est le cas de le dire, de la nature, de l'écologie. Je trouve pas forcément très juste ce point de vue parce que pour moi, c'est pas une question de genre, le souci de la nature. Alors, qu'en pensez-vous Sanji ?

  • Speaker #1

    Alors je pense que votre question, elle met en exergue le fait suivant. Bien sûr, hommes et femmes sont êtres égaux en droit. Mais bien sûr, nous les hommes, Vous, les femmes, vous n'avez pas la même sensibilité que nous. Il y a une différence entre nous. Une différence qui, à mon avis, devrait conduire à une certaine complémentarité. Alors je vais m'extraire du champ de l'écologie pour plutôt m'intéresser à celui de la famille. Je me suis toujours interrogé et j'ai eu l'occasion d'accompagner ça dans de nombreuses circonstances. Lorsqu'un enfant est tout petit, on sent bien qu'il a plutôt tendance à se tourner vers sa maman. Et j'ai toujours été un peu surpris par le fait que l'on puisse revendiquer un partage égal du temps de garde, un partage égal des rôles auprès de l'enfant. Je pense que les besoins des enfants requièrent que le père et la mère aient des rôles qui évoluent dans son éducation. À un moment donné, l'enfant a plus besoin de sa maman et il revient au papa de respecter. ce besoin-là de l'enfant et de créer un espèce de cocon dans lequel la mère et l'enfant puissent davantage se retrouver. Bien sûr, cela va durer un temps. Bien sûr, cela est à négocier et à observer, selon les enfants et selon les familles. Mais je crois que nous, hommes et femmes, avons des rôles différents parce que notre perception du monde n'est pas la même. Et c'est bien comme ça, parce que ça nous rend complémentaires. Et je pense que derrière ce qu'on évoque, derrière l'égalité des droits, qui est à mon avis complètement légitime et politiquement nécessaire, il y a aussi des apports psychologiques et des apports... affectifs qui sont différents de la part de l'homme et de la femme et que j'ai peur que cette quête d'égalité des droits entraîne un nivellement des rôles et des équilibres à la fois nos identités personnelles et ce que nous allons transmettre autour de nous notamment à nos enfants. Je pense que homme et femme apportent des choses différentes égales certes mais différentes certainement.

  • Speaker #0

    Et vous me disiez Sanji qu'un enfant a besoin de repères. J'ai le sentiment que dans l'école aujourd'hui aussi il y a cette perte de repères. On ne sait plus si on doit faire la fête des mères et la fête des pères. Alors on parle de fête des parents. Dans les albums on ne doit plus montrer tel personnage dans tel métier parce que cela fait trop entre guillemets genré. Mais quelque part j'ai un peu l'impression que l'on marche sur la tête Sanji. Et peut-être que j'exagère.

  • Speaker #1

    Alors je pense que derrière tout ça, il y a une grande question. C'est sûr. Nous avons des stéréotypes dans notre tête d'hommes et femmes. Nous voyons un homme davantage être mécanicien ou travailler dans le bâtiment et nous disons qu'une femme sera plus coiffeuse ou esthéticienne, etc. Nous avons des stéréotypes dans nos têtes. Et bien sûr, ces stéréotypes bloquent la réflexion des enfants. se disent que tel métier ne leur est pas possible à cause de leur genre, et que tout ça, bien sûr, il est nécessaire de le remettre en cause. Néanmoins, je pense quand même que la bonne question n'est pas quel est le métier qui irait à tel type de genre ? C'est plutôt quel est le métier qui irait à tel type de personnalité ? à tel type de profil ? à tel type de compétence ? Peu importe qu'il soit homme ou qu'il soit femme, c'est la personnalité qui doit déterminer. Si tel métier rend une femme heureuse ou un homme heureux et que ça n'entre pas dans nos préjugés, nos stéréotypes sociaux, eh bien tant pis, ce qui compte c'est qu'on soit heureux. homme ou femme, dans une position professionnelle qui nous permette de nous épanouir. Bien sûr, derrière la question du genre, me semble-t-il, je pense que derrière cette crise dite identitaire de homme et femme, en fait se pose la question de la redéfinition de nos critères du bonheur. Qu'est-ce qui nous rend heureux à chacun ? Moi, ce qui compte pour ma part, c'est qu'en tant qu'homme, je sois heureux, dans les conditions de vie qui me concernent, et j'espère ne pas avoir besoin de remettre en cause mon genre, mais plutôt de remettre en cause mon appréhension de ma vie pour qu'elle me rende heureuse, sans que je sois obligé de changer l'extérieur de ce que je suis, parce que je ne crois pas que mon bonheur dépend de ça. Je pense que c'est ça le grand message, en fait, que nous pose la crise du genre, elle nous invite à être heureux avec ce que nous sommes. à l'intérieur, avec ce que nous sommes en apparence, et que peut-être nous n'avons pas besoin de le changer, tant que cela nous rend heureux profondément.

  • Speaker #0

    Eh oui, eh bien merci Sanji pour cette conclusion de cette deuxième partie consacrée à cette crise identitaire autour du genre. Merci. Merci Sanji pour cette deuxième partie de ce volet consacré autour de la question de l'identité, du genre. Je vous propose une deuxième pause et nous allons nous retrouver dans la dernière partie pour essayer d'explorer, mais alors finalement, qu'est-ce que l'on pourrait faire pour être heureux tel que nous sommes ?

Description

Drôle de planète, le podcast qui démonte les idées reçues sur l’actualité pour voir au-delà des apparences et élever notre regard. Nous continuons d'explorer la question identitaire autour du genre : homme, femme, binaire ou non binaire... qui suis-je au fond ? Et si la question était ailleurs ? Dans cette 2ème partie, nous explorons les différences de l'homme et de la femme, sous l'angle de leur complémentarité. Nous verrons aussi d'où proviennent nos difficultés ou malaises avec notre propre genre ou le genre opposé, ainsi que tous nos stéréotypes.

En partenariat avec mon invité Sanjy Ramboatiana, auteur, formateur et consultant, cofondateur de l'association Artas Entraide. et co-auteur du livre César l'imparfait heureux (éditions Trédaniel).


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Myriam avec vous pour Drôle de planète, le podcast qui démonte les idées reçues sur l'actualité ou sur un sujet de société, pour voir au-delà des apparences et élever notre regard. Je suis toujours en compagnie de Sanjirambo Atiana et aujourd'hui nous explorons le thème de la crise identitaire autour du genre, la place de l'homme, la place de la femme, les revendications des uns et des autres. l'homosexualité, les transgenres, enfin tout ce qui se passe actuellement. Alors, je voulais revenir sur une anecdote qui m'est arrivée pas plus tard qu'aujourd'hui. Quelqu'un m'a partagé, Sanjis, son ressenti. Il avait rencontré un mouvement d'écolos féministes ou féminines, je ne sais plus comment s'appelle le mouvement. Et cette personne me disait, moi je suis tout à fait d'accord que ces femmes, elles ne veulent pas ressembler aux hommes car ils massacrent la nature, alors que les femmes, elles, elles sont beaucoup plus sensibles et soucieuses naturellement, il fait que c'est le cas de le dire, de la nature, de l'écologie. Je trouve pas forcément très juste ce point de vue parce que pour moi, c'est pas une question de genre, le souci de la nature. Alors, qu'en pensez-vous Sanji ?

  • Speaker #1

    Alors je pense que votre question, elle met en exergue le fait suivant. Bien sûr, hommes et femmes sont êtres égaux en droit. Mais bien sûr, nous les hommes, Vous, les femmes, vous n'avez pas la même sensibilité que nous. Il y a une différence entre nous. Une différence qui, à mon avis, devrait conduire à une certaine complémentarité. Alors je vais m'extraire du champ de l'écologie pour plutôt m'intéresser à celui de la famille. Je me suis toujours interrogé et j'ai eu l'occasion d'accompagner ça dans de nombreuses circonstances. Lorsqu'un enfant est tout petit, on sent bien qu'il a plutôt tendance à se tourner vers sa maman. Et j'ai toujours été un peu surpris par le fait que l'on puisse revendiquer un partage égal du temps de garde, un partage égal des rôles auprès de l'enfant. Je pense que les besoins des enfants requièrent que le père et la mère aient des rôles qui évoluent dans son éducation. À un moment donné, l'enfant a plus besoin de sa maman et il revient au papa de respecter. ce besoin-là de l'enfant et de créer un espèce de cocon dans lequel la mère et l'enfant puissent davantage se retrouver. Bien sûr, cela va durer un temps. Bien sûr, cela est à négocier et à observer, selon les enfants et selon les familles. Mais je crois que nous, hommes et femmes, avons des rôles différents parce que notre perception du monde n'est pas la même. Et c'est bien comme ça, parce que ça nous rend complémentaires. Et je pense que derrière ce qu'on évoque, derrière l'égalité des droits, qui est à mon avis complètement légitime et politiquement nécessaire, il y a aussi des apports psychologiques et des apports... affectifs qui sont différents de la part de l'homme et de la femme et que j'ai peur que cette quête d'égalité des droits entraîne un nivellement des rôles et des équilibres à la fois nos identités personnelles et ce que nous allons transmettre autour de nous notamment à nos enfants. Je pense que homme et femme apportent des choses différentes égales certes mais différentes certainement.

  • Speaker #0

    Et vous me disiez Sanji qu'un enfant a besoin de repères. J'ai le sentiment que dans l'école aujourd'hui aussi il y a cette perte de repères. On ne sait plus si on doit faire la fête des mères et la fête des pères. Alors on parle de fête des parents. Dans les albums on ne doit plus montrer tel personnage dans tel métier parce que cela fait trop entre guillemets genré. Mais quelque part j'ai un peu l'impression que l'on marche sur la tête Sanji. Et peut-être que j'exagère.

  • Speaker #1

    Alors je pense que derrière tout ça, il y a une grande question. C'est sûr. Nous avons des stéréotypes dans notre tête d'hommes et femmes. Nous voyons un homme davantage être mécanicien ou travailler dans le bâtiment et nous disons qu'une femme sera plus coiffeuse ou esthéticienne, etc. Nous avons des stéréotypes dans nos têtes. Et bien sûr, ces stéréotypes bloquent la réflexion des enfants. se disent que tel métier ne leur est pas possible à cause de leur genre, et que tout ça, bien sûr, il est nécessaire de le remettre en cause. Néanmoins, je pense quand même que la bonne question n'est pas quel est le métier qui irait à tel type de genre ? C'est plutôt quel est le métier qui irait à tel type de personnalité ? à tel type de profil ? à tel type de compétence ? Peu importe qu'il soit homme ou qu'il soit femme, c'est la personnalité qui doit déterminer. Si tel métier rend une femme heureuse ou un homme heureux et que ça n'entre pas dans nos préjugés, nos stéréotypes sociaux, eh bien tant pis, ce qui compte c'est qu'on soit heureux. homme ou femme, dans une position professionnelle qui nous permette de nous épanouir. Bien sûr, derrière la question du genre, me semble-t-il, je pense que derrière cette crise dite identitaire de homme et femme, en fait se pose la question de la redéfinition de nos critères du bonheur. Qu'est-ce qui nous rend heureux à chacun ? Moi, ce qui compte pour ma part, c'est qu'en tant qu'homme, je sois heureux, dans les conditions de vie qui me concernent, et j'espère ne pas avoir besoin de remettre en cause mon genre, mais plutôt de remettre en cause mon appréhension de ma vie pour qu'elle me rende heureuse, sans que je sois obligé de changer l'extérieur de ce que je suis, parce que je ne crois pas que mon bonheur dépend de ça. Je pense que c'est ça le grand message, en fait, que nous pose la crise du genre, elle nous invite à être heureux avec ce que nous sommes. à l'intérieur, avec ce que nous sommes en apparence, et que peut-être nous n'avons pas besoin de le changer, tant que cela nous rend heureux profondément.

  • Speaker #0

    Eh oui, eh bien merci Sanji pour cette conclusion de cette deuxième partie consacrée à cette crise identitaire autour du genre. Merci. Merci Sanji pour cette deuxième partie de ce volet consacré autour de la question de l'identité, du genre. Je vous propose une deuxième pause et nous allons nous retrouver dans la dernière partie pour essayer d'explorer, mais alors finalement, qu'est-ce que l'on pourrait faire pour être heureux tel que nous sommes ?

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En partenariat avec mon invité Sanjy Ramboatiana, auteur, formateur et consultant, cofondateur de l'association Artas Entraide. et co-auteur du livre César l'imparfait heureux (éditions Trédaniel).


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  • Speaker #0

    Myriam avec vous pour Drôle de planète, le podcast qui démonte les idées reçues sur l'actualité ou sur un sujet de société, pour voir au-delà des apparences et élever notre regard. Je suis toujours en compagnie de Sanjirambo Atiana et aujourd'hui nous explorons le thème de la crise identitaire autour du genre, la place de l'homme, la place de la femme, les revendications des uns et des autres. l'homosexualité, les transgenres, enfin tout ce qui se passe actuellement. Alors, je voulais revenir sur une anecdote qui m'est arrivée pas plus tard qu'aujourd'hui. Quelqu'un m'a partagé, Sanjis, son ressenti. Il avait rencontré un mouvement d'écolos féministes ou féminines, je ne sais plus comment s'appelle le mouvement. Et cette personne me disait, moi je suis tout à fait d'accord que ces femmes, elles ne veulent pas ressembler aux hommes car ils massacrent la nature, alors que les femmes, elles, elles sont beaucoup plus sensibles et soucieuses naturellement, il fait que c'est le cas de le dire, de la nature, de l'écologie. Je trouve pas forcément très juste ce point de vue parce que pour moi, c'est pas une question de genre, le souci de la nature. Alors, qu'en pensez-vous Sanji ?

  • Speaker #1

    Alors je pense que votre question, elle met en exergue le fait suivant. Bien sûr, hommes et femmes sont êtres égaux en droit. Mais bien sûr, nous les hommes, Vous, les femmes, vous n'avez pas la même sensibilité que nous. Il y a une différence entre nous. Une différence qui, à mon avis, devrait conduire à une certaine complémentarité. Alors je vais m'extraire du champ de l'écologie pour plutôt m'intéresser à celui de la famille. Je me suis toujours interrogé et j'ai eu l'occasion d'accompagner ça dans de nombreuses circonstances. Lorsqu'un enfant est tout petit, on sent bien qu'il a plutôt tendance à se tourner vers sa maman. Et j'ai toujours été un peu surpris par le fait que l'on puisse revendiquer un partage égal du temps de garde, un partage égal des rôles auprès de l'enfant. Je pense que les besoins des enfants requièrent que le père et la mère aient des rôles qui évoluent dans son éducation. À un moment donné, l'enfant a plus besoin de sa maman et il revient au papa de respecter. ce besoin-là de l'enfant et de créer un espèce de cocon dans lequel la mère et l'enfant puissent davantage se retrouver. Bien sûr, cela va durer un temps. Bien sûr, cela est à négocier et à observer, selon les enfants et selon les familles. Mais je crois que nous, hommes et femmes, avons des rôles différents parce que notre perception du monde n'est pas la même. Et c'est bien comme ça, parce que ça nous rend complémentaires. Et je pense que derrière ce qu'on évoque, derrière l'égalité des droits, qui est à mon avis complètement légitime et politiquement nécessaire, il y a aussi des apports psychologiques et des apports... affectifs qui sont différents de la part de l'homme et de la femme et que j'ai peur que cette quête d'égalité des droits entraîne un nivellement des rôles et des équilibres à la fois nos identités personnelles et ce que nous allons transmettre autour de nous notamment à nos enfants. Je pense que homme et femme apportent des choses différentes égales certes mais différentes certainement.

  • Speaker #0

    Et vous me disiez Sanji qu'un enfant a besoin de repères. J'ai le sentiment que dans l'école aujourd'hui aussi il y a cette perte de repères. On ne sait plus si on doit faire la fête des mères et la fête des pères. Alors on parle de fête des parents. Dans les albums on ne doit plus montrer tel personnage dans tel métier parce que cela fait trop entre guillemets genré. Mais quelque part j'ai un peu l'impression que l'on marche sur la tête Sanji. Et peut-être que j'exagère.

  • Speaker #1

    Alors je pense que derrière tout ça, il y a une grande question. C'est sûr. Nous avons des stéréotypes dans notre tête d'hommes et femmes. Nous voyons un homme davantage être mécanicien ou travailler dans le bâtiment et nous disons qu'une femme sera plus coiffeuse ou esthéticienne, etc. Nous avons des stéréotypes dans nos têtes. Et bien sûr, ces stéréotypes bloquent la réflexion des enfants. se disent que tel métier ne leur est pas possible à cause de leur genre, et que tout ça, bien sûr, il est nécessaire de le remettre en cause. Néanmoins, je pense quand même que la bonne question n'est pas quel est le métier qui irait à tel type de genre ? C'est plutôt quel est le métier qui irait à tel type de personnalité ? à tel type de profil ? à tel type de compétence ? Peu importe qu'il soit homme ou qu'il soit femme, c'est la personnalité qui doit déterminer. Si tel métier rend une femme heureuse ou un homme heureux et que ça n'entre pas dans nos préjugés, nos stéréotypes sociaux, eh bien tant pis, ce qui compte c'est qu'on soit heureux. homme ou femme, dans une position professionnelle qui nous permette de nous épanouir. Bien sûr, derrière la question du genre, me semble-t-il, je pense que derrière cette crise dite identitaire de homme et femme, en fait se pose la question de la redéfinition de nos critères du bonheur. Qu'est-ce qui nous rend heureux à chacun ? Moi, ce qui compte pour ma part, c'est qu'en tant qu'homme, je sois heureux, dans les conditions de vie qui me concernent, et j'espère ne pas avoir besoin de remettre en cause mon genre, mais plutôt de remettre en cause mon appréhension de ma vie pour qu'elle me rende heureuse, sans que je sois obligé de changer l'extérieur de ce que je suis, parce que je ne crois pas que mon bonheur dépend de ça. Je pense que c'est ça le grand message, en fait, que nous pose la crise du genre, elle nous invite à être heureux avec ce que nous sommes. à l'intérieur, avec ce que nous sommes en apparence, et que peut-être nous n'avons pas besoin de le changer, tant que cela nous rend heureux profondément.

  • Speaker #0

    Eh oui, eh bien merci Sanji pour cette conclusion de cette deuxième partie consacrée à cette crise identitaire autour du genre. Merci. Merci Sanji pour cette deuxième partie de ce volet consacré autour de la question de l'identité, du genre. Je vous propose une deuxième pause et nous allons nous retrouver dans la dernière partie pour essayer d'explorer, mais alors finalement, qu'est-ce que l'on pourrait faire pour être heureux tel que nous sommes ?

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Drôle de planète, le podcast qui démonte les idées reçues sur l’actualité pour voir au-delà des apparences et élever notre regard. Nous continuons d'explorer la question identitaire autour du genre : homme, femme, binaire ou non binaire... qui suis-je au fond ? Et si la question était ailleurs ? Dans cette 2ème partie, nous explorons les différences de l'homme et de la femme, sous l'angle de leur complémentarité. Nous verrons aussi d'où proviennent nos difficultés ou malaises avec notre propre genre ou le genre opposé, ainsi que tous nos stéréotypes.

En partenariat avec mon invité Sanjy Ramboatiana, auteur, formateur et consultant, cofondateur de l'association Artas Entraide. et co-auteur du livre César l'imparfait heureux (éditions Trédaniel).


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Myriam avec vous pour Drôle de planète, le podcast qui démonte les idées reçues sur l'actualité ou sur un sujet de société, pour voir au-delà des apparences et élever notre regard. Je suis toujours en compagnie de Sanjirambo Atiana et aujourd'hui nous explorons le thème de la crise identitaire autour du genre, la place de l'homme, la place de la femme, les revendications des uns et des autres. l'homosexualité, les transgenres, enfin tout ce qui se passe actuellement. Alors, je voulais revenir sur une anecdote qui m'est arrivée pas plus tard qu'aujourd'hui. Quelqu'un m'a partagé, Sanjis, son ressenti. Il avait rencontré un mouvement d'écolos féministes ou féminines, je ne sais plus comment s'appelle le mouvement. Et cette personne me disait, moi je suis tout à fait d'accord que ces femmes, elles ne veulent pas ressembler aux hommes car ils massacrent la nature, alors que les femmes, elles, elles sont beaucoup plus sensibles et soucieuses naturellement, il fait que c'est le cas de le dire, de la nature, de l'écologie. Je trouve pas forcément très juste ce point de vue parce que pour moi, c'est pas une question de genre, le souci de la nature. Alors, qu'en pensez-vous Sanji ?

  • Speaker #1

    Alors je pense que votre question, elle met en exergue le fait suivant. Bien sûr, hommes et femmes sont êtres égaux en droit. Mais bien sûr, nous les hommes, Vous, les femmes, vous n'avez pas la même sensibilité que nous. Il y a une différence entre nous. Une différence qui, à mon avis, devrait conduire à une certaine complémentarité. Alors je vais m'extraire du champ de l'écologie pour plutôt m'intéresser à celui de la famille. Je me suis toujours interrogé et j'ai eu l'occasion d'accompagner ça dans de nombreuses circonstances. Lorsqu'un enfant est tout petit, on sent bien qu'il a plutôt tendance à se tourner vers sa maman. Et j'ai toujours été un peu surpris par le fait que l'on puisse revendiquer un partage égal du temps de garde, un partage égal des rôles auprès de l'enfant. Je pense que les besoins des enfants requièrent que le père et la mère aient des rôles qui évoluent dans son éducation. À un moment donné, l'enfant a plus besoin de sa maman et il revient au papa de respecter. ce besoin-là de l'enfant et de créer un espèce de cocon dans lequel la mère et l'enfant puissent davantage se retrouver. Bien sûr, cela va durer un temps. Bien sûr, cela est à négocier et à observer, selon les enfants et selon les familles. Mais je crois que nous, hommes et femmes, avons des rôles différents parce que notre perception du monde n'est pas la même. Et c'est bien comme ça, parce que ça nous rend complémentaires. Et je pense que derrière ce qu'on évoque, derrière l'égalité des droits, qui est à mon avis complètement légitime et politiquement nécessaire, il y a aussi des apports psychologiques et des apports... affectifs qui sont différents de la part de l'homme et de la femme et que j'ai peur que cette quête d'égalité des droits entraîne un nivellement des rôles et des équilibres à la fois nos identités personnelles et ce que nous allons transmettre autour de nous notamment à nos enfants. Je pense que homme et femme apportent des choses différentes égales certes mais différentes certainement.

  • Speaker #0

    Et vous me disiez Sanji qu'un enfant a besoin de repères. J'ai le sentiment que dans l'école aujourd'hui aussi il y a cette perte de repères. On ne sait plus si on doit faire la fête des mères et la fête des pères. Alors on parle de fête des parents. Dans les albums on ne doit plus montrer tel personnage dans tel métier parce que cela fait trop entre guillemets genré. Mais quelque part j'ai un peu l'impression que l'on marche sur la tête Sanji. Et peut-être que j'exagère.

  • Speaker #1

    Alors je pense que derrière tout ça, il y a une grande question. C'est sûr. Nous avons des stéréotypes dans notre tête d'hommes et femmes. Nous voyons un homme davantage être mécanicien ou travailler dans le bâtiment et nous disons qu'une femme sera plus coiffeuse ou esthéticienne, etc. Nous avons des stéréotypes dans nos têtes. Et bien sûr, ces stéréotypes bloquent la réflexion des enfants. se disent que tel métier ne leur est pas possible à cause de leur genre, et que tout ça, bien sûr, il est nécessaire de le remettre en cause. Néanmoins, je pense quand même que la bonne question n'est pas quel est le métier qui irait à tel type de genre ? C'est plutôt quel est le métier qui irait à tel type de personnalité ? à tel type de profil ? à tel type de compétence ? Peu importe qu'il soit homme ou qu'il soit femme, c'est la personnalité qui doit déterminer. Si tel métier rend une femme heureuse ou un homme heureux et que ça n'entre pas dans nos préjugés, nos stéréotypes sociaux, eh bien tant pis, ce qui compte c'est qu'on soit heureux. homme ou femme, dans une position professionnelle qui nous permette de nous épanouir. Bien sûr, derrière la question du genre, me semble-t-il, je pense que derrière cette crise dite identitaire de homme et femme, en fait se pose la question de la redéfinition de nos critères du bonheur. Qu'est-ce qui nous rend heureux à chacun ? Moi, ce qui compte pour ma part, c'est qu'en tant qu'homme, je sois heureux, dans les conditions de vie qui me concernent, et j'espère ne pas avoir besoin de remettre en cause mon genre, mais plutôt de remettre en cause mon appréhension de ma vie pour qu'elle me rende heureuse, sans que je sois obligé de changer l'extérieur de ce que je suis, parce que je ne crois pas que mon bonheur dépend de ça. Je pense que c'est ça le grand message, en fait, que nous pose la crise du genre, elle nous invite à être heureux avec ce que nous sommes. à l'intérieur, avec ce que nous sommes en apparence, et que peut-être nous n'avons pas besoin de le changer, tant que cela nous rend heureux profondément.

  • Speaker #0

    Eh oui, eh bien merci Sanji pour cette conclusion de cette deuxième partie consacrée à cette crise identitaire autour du genre. Merci. Merci Sanji pour cette deuxième partie de ce volet consacré autour de la question de l'identité, du genre. Je vous propose une deuxième pause et nous allons nous retrouver dans la dernière partie pour essayer d'explorer, mais alors finalement, qu'est-ce que l'on pourrait faire pour être heureux tel que nous sommes ?

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