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Drôle de planète

L' écologie du cœur, intégrale

L' écologie du cœur, intégrale

31min |20/10/2024|

50

Play
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Drôle de planète

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31min |20/10/2024|

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Description

Vous écoutez Drôle de planète, la chronique qui déconstruit les idées reçues pour voir au-delà des apparences et élever notre regard.

Avec le regard de sagesse de mon invité, Sanjy Ramboatiana, auteur et co-fondateur d' Artas Entraide, nous abordons le thème de l'écologie, non pas comme une idéologie politique, mais comme un tout autre art de vivre avec le vivant.

Après avoir déconstruit quelques idées reçues autour de ce sujet, nous essayons d'apercevoir les écueils et surtout les perspectives possibles pour l'homme aujourd'hui : à quel rendez-vous avec le vivant est-il convié ? Quelle route pour y accéder? Vous le saurez en écoutant cette série !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis ravie de vous retrouver pour un nouveau numéro de Drôle de Planète, le podcast qui démonte les idées reçues sur l'actualité pour voir au-delà des apparences et élever notre regard, en compagnie de Sanjy Ramboatiana, auteur, formateur, consultant. Ensemble, nous aborderons aujourd'hui le vaste thème de l'écologie. Bonjour Sanjy.

  • Speaker #1

    Bonjour Myriam et bonjour à tous vos auditeurs de la journée.

  • Speaker #0

    Alors Sanjy, l'écologie C'est un mot un petit peu fourre-tout, mais c'est un thème qui vous tient à cœur. Et je vais commencer par une statistique. Ce jeudi 1er août 2024, nous avons atteint le jour du dépassement. C'est-à-dire que l'humanité a utilisé toutes ses ressources naturelles plus tôt que prévu. Et l'année dernière, ce jour-là se trouvait le mercredi 2 août. Aujourd'hui, c'est déjà un jour plus tôt chaque année. Ça recule, cela recule, et cette précocité pourrait avoir de graves conséquences. Qu'en pensez-vous, Sanji ?

  • Speaker #1

    En fait, je pense que cette statistique, il faut la comprendre de la façon suivante. Le jour du dépassement, c'est le moment où on a consommé plus que les ressources que la Terre produit en un an. Et vous l'avez dit, cette année, ça se situe le 1er août. Mais si on veut la comprendre, cette statistique, il faut se rappeler qu'en 1970, cette statistique se produisait le... 31 décembre. Ça veut donc dire qu'aujourd'hui, nous ne cessons de consommer de plus en plus. Certainement aussi parce que la population mondiale n'arrête pas de croître. En 1970, on devait être de mémoire 5 milliards, on approche bientôt, on en devait être 4 milliards je pense. Et maintenant, on atteint bientôt les 8 milliards d'hommes sur la Terre. Ça fait que la consommation ne cesse d'augmenter, parce qu'on est de plus en plus nombreux, et que les ressources sur Terre n'augmente pas elle. Donc je pense que cette statistique est importante et qu'elle nous signale en fait que sans doute nous avons à repenser tous nos modes de vie, toute notre relation avec le vivant.

  • Speaker #0

    Et effectivement, sur le site du développement durable.gouv, il est également évoqué que l'humanité est confrontée à plusieurs défis majeurs. Il y a le changement climatique, l'érosion de la biodiversité, l'épuisement des ressources et la dégradation des milieux naturels. En fait, cela touche à l'ensemble de notre environnement, de notre cadre de vie, et comme vous le disiez, de nos modes de vie. Et pourtant, vous me confiez, au rémission Sanji, que l'écologie est finalement le mot qui heurte le plus actuellement les Français en ce moment. Comment expliquer cela ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a en fait une écologie politique, une écologie extérieure, appelons-la comme ça. qui nous impose des normes, nous impose des règles, et puis nous impose aussi des modes de comportement en nous culpabilisant, en nous disant, si vous consommez, si vous jetez un papier par terre, vous aurez une amende. Alors, ce n'est pas le cas en France, mais c'est le cas dans de nombreux pays du monde. On nous impose le tri sélectif, on nous impose des normes liées au bâtiment ou à l'émission de CO2, etc. Donc, on a des normes liées à la santé, Toute cette écologie, elle va avec un certain nombre d'impositions, d'un certain nombre d'impositions, je dirais, de règles qui viennent perturber notre vie quotidienne. Et ces règles n'ont cessé de se démultiplier ces années dernières. Ça fait maintenant une dizaine d'années, et je crois que les gens en ont un peu marre de tout ça. Et ça commence à susciter du mécontentement, plus qu'une adhésion à la pensée écologique, qui fondamentalement nous appelle à repenser. toute notre relation avec le vivant.

  • Speaker #0

    C'est vrai que notre relation avec le vivant, c'est peut-être dans ces termes-là que l'on pourrait effectivement repenser l'écologie. Et puis moi, j'aime bien le mot de la biodiversité parce que ça désigne l'ensemble des êtres vivants, mais aussi les écosystèmes dans lesquels ils vivent et aussi les interactions des espèces entre elles et avec leur milieu. Et ce mot de biodiversité, lui, il est apparu dans les années 1980. il est également parfois galvaudé. Alors je vais vous proposer, Sanji, de déconstruire quelques idées reçues sur les vraies informations par rapport à la biodiversité. Est-ce que vous êtes prêt ?

  • Speaker #1

    Je suis prêt, Myriam. Toujours prêt.

  • Speaker #0

    Alors, on commence par l'Amazonie. L'Amazonie, comme vous le savez, tout le monde le dit, c'est le poumon de la planète. Vrai ou faux ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que l'Amazonie est le poumon de la planète. Mais je crois aussi savoir que l'Amazonie souffre de déforestation. Ce qui est très intéressant, c'est que la déforestation qui a lieu en Amazonie est faite pour planter du soja. Ce n'est pas tellement l'exploitation du bois. Et ce soja, il est utilisé pour la nourriture des bovins, qui sont ensuite exportés aux États-Unis et en Europe. Donc je pense que la question de l'Amazonie, c'est effectivement, c'est un poumon de la planète qui est en danger, mais surtout, ça questionne nos modes de consommation de la viande. Et je pense que tout ça est très en lien. Est-ce que je me trompe, Myriam ?

  • Speaker #0

    Alors ça, c'est tout à fait vrai. Mais savez-vous, cela dit, que ce n'est pas le seul poumon de la Terre ? Il y a également l'océan. C'est ce que j'ai découvert sur le site harmonysanté.fr, qui s'occupe de l'environnement, de la biodiversité, de tous ces domaines. Et donc, j'y ai découvert que le phytoplankton présent dans l'eau produit plus de la moitié de l'oxygène que nous respirons. Voilà pour l'anecdote au sujet du poumon de la planète. Donc en fait, l'océan fabriquerait entre 50 et 85% de l'oxygène. alors qu'ils ne représentent que 1% des organismes capables de produire du dioxygène. C'est grâce...

  • Speaker #1

    L'eau de la mer est très importante aussi à notre propre survie.

  • Speaker #0

    Oui, c'est grâce aux cyanobactéries, aux micro-algues, issues de plusieurs milliers d'espèces différentes. Mais comme vous le disiez tout à l'heure, effectivement, les océans aussi sont en danger et sont menacés de pollution. Il y a actuellement un phénomène d'algues dont on ne sait pas quoi faire. qui partent effectivement du Brésil à cause de la déforestation et qui arrivent dans les mers des Antilles et qui envahissent toutes les plages. Ah oui, ce sont les sargasses, des algues très toxiques qui envahissent les plages et les océans, surtout dans les Caraïbes. Mais je crois maintenant qu'elles s'en vont un petit peu partout.

  • Speaker #1

    Je ne la connais pas non plus, mais ce que je retiens par contre de ce que vous dites, Myriam, c'est que... Ça veut dire que nos agissements à nous, d'un côté de la planète, ont des répercussions sur les autres de l'autre côté de la planète. Je trouve que c'est très important, ça, vous parliez de biodiversité, comment les espèces étaient en lien les unes avec les autres, et bien les hommes aussi sont en lien les uns avec les autres. Et ce qu'on fait ici a des répercussions ailleurs. Nous sommes tous interdépendants. Et chacun de nos gestes, en fait, a une importance primordiale pour plein d'autres personnes, tout partout sur la planète.

  • Speaker #0

    Alors j'ai notre... Idée reçue, l'ours polaire est en voie d'extinction. Vrai ou faux ?

  • Speaker #1

    Je crois que c'est vrai parce qu'il y a un recul de la banquise. Je pense que ce n'est pas que l'ours polaire. D'ailleurs, c'est plein d'espèces qui vivent dans le grand froid ou dans l'Antarctique et l'Arctique qui sont aujourd'hui menacées.

  • Speaker #0

    Eh bien, c'est faux. Selon le site Harmonie Santé, peut-être qu'il faudra le vérifier. En tout cas, il est dit qu'en moins de 30 ans, l'ours blanc est devenu un symbole du changement climatique. est l'un des animaux considérés comme les plus en danger. Or, selon les spécialistes, si cet animal est actuellement menacé d'extinction, il n'est pas en voie d'extinction. La plupart, la population estimée, est passée de 10 000 ours polaires dans les années 1970 à environ 26 000 aujourd'hui. L'espèce est donc pour l'heure considérée comme vulnérable par l'Union internationale pour la conservation de la nature.

  • Speaker #1

    Eh bien, ma réponse, elle signale quelque chose, c'est parfois. On a une vision catastrophiste. C'est sûr qu'il y a un problème d'écologie. C'est sûr qu'il y a un problème d'équilibre de relations entre l'homme et la nature. Mais si un certain nombre d'indicateurs sont au rouge, on doit pouvoir encore faire quelque chose.

  • Speaker #0

    Alors je continue sur mes idées reçues. On ne connaît que 20% du vivant. Vrai ou faux ?

  • Speaker #1

    Ah ben ça je pense que c'est vrai. Je pense qu'il y a un certain nombre d'espèces... Des insectes, des plantes qui vivent dans des lieux reculés ou alors qui vivent au fond des mers que nous ne connaissons pas très bien.

  • Speaker #0

    Et oui, c'est vrai. Les scientifiques sont parvenus à décrire 2 millions d'espèces sur Terre. Parmi elles, 1,3 million sont des animaux, 375 000 des plantes, 135 000 des champignons, 10 000 des bactéries, 3 000 des virus et les 27 000 restantes des organismes unicellulaires. Or, au moins 8 millions d'espèces soient... 80% des espèces restent à répertorier. La diversité du monde marin est en effet encore méconnue en raison de la difficulté à y accéder dans les profondeurs.

  • Speaker #1

    Alors là, on parle de toute la biodiversité du monde animal et végétal. Mais il existe aussi une biodiversité du monde minéral. Et je crois savoir qu'il y a à peu près 6500 espèces de minéraux, dont un certain nombre sont en voie d'extinction. Je pense que c'est un vrai sujet ça, parce que si le végétal, si l'animal, on peut arriver à le réintroduire dans la nature, le minéral quand il a disparu, il est impossible de le réintroduire sinon de façon complètement artificielle, c'est-à-dire chimique, et qui ne se reproduira jamais. Donc ce sont des pertes qui sont définitives, celles qui ont lieu dans le monde du minéral. Ça, c'est un élément qu'on méconnaît, je crois.

  • Speaker #0

    Alors Sanji, je vais quand même vous proposer une première pause musicale et nous allons nous retrouver tout de suite après et continuer sur quelques idées reçues avant de poursuivre ce thème passionnant de l'environnement, de la biodiversité et de l'écologie. À tout de suite. Myriam avec vous pour une bulle de sagesse sur Radio Bulle 93.6, votre radio de la jeunesse.

Description

Vous écoutez Drôle de planète, la chronique qui déconstruit les idées reçues pour voir au-delà des apparences et élever notre regard.

Avec le regard de sagesse de mon invité, Sanjy Ramboatiana, auteur et co-fondateur d' Artas Entraide, nous abordons le thème de l'écologie, non pas comme une idéologie politique, mais comme un tout autre art de vivre avec le vivant.

Après avoir déconstruit quelques idées reçues autour de ce sujet, nous essayons d'apercevoir les écueils et surtout les perspectives possibles pour l'homme aujourd'hui : à quel rendez-vous avec le vivant est-il convié ? Quelle route pour y accéder? Vous le saurez en écoutant cette série !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis ravie de vous retrouver pour un nouveau numéro de Drôle de Planète, le podcast qui démonte les idées reçues sur l'actualité pour voir au-delà des apparences et élever notre regard, en compagnie de Sanjy Ramboatiana, auteur, formateur, consultant. Ensemble, nous aborderons aujourd'hui le vaste thème de l'écologie. Bonjour Sanjy.

  • Speaker #1

    Bonjour Myriam et bonjour à tous vos auditeurs de la journée.

  • Speaker #0

    Alors Sanjy, l'écologie C'est un mot un petit peu fourre-tout, mais c'est un thème qui vous tient à cœur. Et je vais commencer par une statistique. Ce jeudi 1er août 2024, nous avons atteint le jour du dépassement. C'est-à-dire que l'humanité a utilisé toutes ses ressources naturelles plus tôt que prévu. Et l'année dernière, ce jour-là se trouvait le mercredi 2 août. Aujourd'hui, c'est déjà un jour plus tôt chaque année. Ça recule, cela recule, et cette précocité pourrait avoir de graves conséquences. Qu'en pensez-vous, Sanji ?

  • Speaker #1

    En fait, je pense que cette statistique, il faut la comprendre de la façon suivante. Le jour du dépassement, c'est le moment où on a consommé plus que les ressources que la Terre produit en un an. Et vous l'avez dit, cette année, ça se situe le 1er août. Mais si on veut la comprendre, cette statistique, il faut se rappeler qu'en 1970, cette statistique se produisait le... 31 décembre. Ça veut donc dire qu'aujourd'hui, nous ne cessons de consommer de plus en plus. Certainement aussi parce que la population mondiale n'arrête pas de croître. En 1970, on devait être de mémoire 5 milliards, on approche bientôt, on en devait être 4 milliards je pense. Et maintenant, on atteint bientôt les 8 milliards d'hommes sur la Terre. Ça fait que la consommation ne cesse d'augmenter, parce qu'on est de plus en plus nombreux, et que les ressources sur Terre n'augmente pas elle. Donc je pense que cette statistique est importante et qu'elle nous signale en fait que sans doute nous avons à repenser tous nos modes de vie, toute notre relation avec le vivant.

  • Speaker #0

    Et effectivement, sur le site du développement durable.gouv, il est également évoqué que l'humanité est confrontée à plusieurs défis majeurs. Il y a le changement climatique, l'érosion de la biodiversité, l'épuisement des ressources et la dégradation des milieux naturels. En fait, cela touche à l'ensemble de notre environnement, de notre cadre de vie, et comme vous le disiez, de nos modes de vie. Et pourtant, vous me confiez, au rémission Sanji, que l'écologie est finalement le mot qui heurte le plus actuellement les Français en ce moment. Comment expliquer cela ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a en fait une écologie politique, une écologie extérieure, appelons-la comme ça. qui nous impose des normes, nous impose des règles, et puis nous impose aussi des modes de comportement en nous culpabilisant, en nous disant, si vous consommez, si vous jetez un papier par terre, vous aurez une amende. Alors, ce n'est pas le cas en France, mais c'est le cas dans de nombreux pays du monde. On nous impose le tri sélectif, on nous impose des normes liées au bâtiment ou à l'émission de CO2, etc. Donc, on a des normes liées à la santé, Toute cette écologie, elle va avec un certain nombre d'impositions, d'un certain nombre d'impositions, je dirais, de règles qui viennent perturber notre vie quotidienne. Et ces règles n'ont cessé de se démultiplier ces années dernières. Ça fait maintenant une dizaine d'années, et je crois que les gens en ont un peu marre de tout ça. Et ça commence à susciter du mécontentement, plus qu'une adhésion à la pensée écologique, qui fondamentalement nous appelle à repenser. toute notre relation avec le vivant.

  • Speaker #0

    C'est vrai que notre relation avec le vivant, c'est peut-être dans ces termes-là que l'on pourrait effectivement repenser l'écologie. Et puis moi, j'aime bien le mot de la biodiversité parce que ça désigne l'ensemble des êtres vivants, mais aussi les écosystèmes dans lesquels ils vivent et aussi les interactions des espèces entre elles et avec leur milieu. Et ce mot de biodiversité, lui, il est apparu dans les années 1980. il est également parfois galvaudé. Alors je vais vous proposer, Sanji, de déconstruire quelques idées reçues sur les vraies informations par rapport à la biodiversité. Est-ce que vous êtes prêt ?

  • Speaker #1

    Je suis prêt, Myriam. Toujours prêt.

  • Speaker #0

    Alors, on commence par l'Amazonie. L'Amazonie, comme vous le savez, tout le monde le dit, c'est le poumon de la planète. Vrai ou faux ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que l'Amazonie est le poumon de la planète. Mais je crois aussi savoir que l'Amazonie souffre de déforestation. Ce qui est très intéressant, c'est que la déforestation qui a lieu en Amazonie est faite pour planter du soja. Ce n'est pas tellement l'exploitation du bois. Et ce soja, il est utilisé pour la nourriture des bovins, qui sont ensuite exportés aux États-Unis et en Europe. Donc je pense que la question de l'Amazonie, c'est effectivement, c'est un poumon de la planète qui est en danger, mais surtout, ça questionne nos modes de consommation de la viande. Et je pense que tout ça est très en lien. Est-ce que je me trompe, Myriam ?

  • Speaker #0

    Alors ça, c'est tout à fait vrai. Mais savez-vous, cela dit, que ce n'est pas le seul poumon de la Terre ? Il y a également l'océan. C'est ce que j'ai découvert sur le site harmonysanté.fr, qui s'occupe de l'environnement, de la biodiversité, de tous ces domaines. Et donc, j'y ai découvert que le phytoplankton présent dans l'eau produit plus de la moitié de l'oxygène que nous respirons. Voilà pour l'anecdote au sujet du poumon de la planète. Donc en fait, l'océan fabriquerait entre 50 et 85% de l'oxygène. alors qu'ils ne représentent que 1% des organismes capables de produire du dioxygène. C'est grâce...

  • Speaker #1

    L'eau de la mer est très importante aussi à notre propre survie.

  • Speaker #0

    Oui, c'est grâce aux cyanobactéries, aux micro-algues, issues de plusieurs milliers d'espèces différentes. Mais comme vous le disiez tout à l'heure, effectivement, les océans aussi sont en danger et sont menacés de pollution. Il y a actuellement un phénomène d'algues dont on ne sait pas quoi faire. qui partent effectivement du Brésil à cause de la déforestation et qui arrivent dans les mers des Antilles et qui envahissent toutes les plages. Ah oui, ce sont les sargasses, des algues très toxiques qui envahissent les plages et les océans, surtout dans les Caraïbes. Mais je crois maintenant qu'elles s'en vont un petit peu partout.

  • Speaker #1

    Je ne la connais pas non plus, mais ce que je retiens par contre de ce que vous dites, Myriam, c'est que... Ça veut dire que nos agissements à nous, d'un côté de la planète, ont des répercussions sur les autres de l'autre côté de la planète. Je trouve que c'est très important, ça, vous parliez de biodiversité, comment les espèces étaient en lien les unes avec les autres, et bien les hommes aussi sont en lien les uns avec les autres. Et ce qu'on fait ici a des répercussions ailleurs. Nous sommes tous interdépendants. Et chacun de nos gestes, en fait, a une importance primordiale pour plein d'autres personnes, tout partout sur la planète.

  • Speaker #0

    Alors j'ai notre... Idée reçue, l'ours polaire est en voie d'extinction. Vrai ou faux ?

  • Speaker #1

    Je crois que c'est vrai parce qu'il y a un recul de la banquise. Je pense que ce n'est pas que l'ours polaire. D'ailleurs, c'est plein d'espèces qui vivent dans le grand froid ou dans l'Antarctique et l'Arctique qui sont aujourd'hui menacées.

  • Speaker #0

    Eh bien, c'est faux. Selon le site Harmonie Santé, peut-être qu'il faudra le vérifier. En tout cas, il est dit qu'en moins de 30 ans, l'ours blanc est devenu un symbole du changement climatique. est l'un des animaux considérés comme les plus en danger. Or, selon les spécialistes, si cet animal est actuellement menacé d'extinction, il n'est pas en voie d'extinction. La plupart, la population estimée, est passée de 10 000 ours polaires dans les années 1970 à environ 26 000 aujourd'hui. L'espèce est donc pour l'heure considérée comme vulnérable par l'Union internationale pour la conservation de la nature.

  • Speaker #1

    Eh bien, ma réponse, elle signale quelque chose, c'est parfois. On a une vision catastrophiste. C'est sûr qu'il y a un problème d'écologie. C'est sûr qu'il y a un problème d'équilibre de relations entre l'homme et la nature. Mais si un certain nombre d'indicateurs sont au rouge, on doit pouvoir encore faire quelque chose.

  • Speaker #0

    Alors je continue sur mes idées reçues. On ne connaît que 20% du vivant. Vrai ou faux ?

  • Speaker #1

    Ah ben ça je pense que c'est vrai. Je pense qu'il y a un certain nombre d'espèces... Des insectes, des plantes qui vivent dans des lieux reculés ou alors qui vivent au fond des mers que nous ne connaissons pas très bien.

  • Speaker #0

    Et oui, c'est vrai. Les scientifiques sont parvenus à décrire 2 millions d'espèces sur Terre. Parmi elles, 1,3 million sont des animaux, 375 000 des plantes, 135 000 des champignons, 10 000 des bactéries, 3 000 des virus et les 27 000 restantes des organismes unicellulaires. Or, au moins 8 millions d'espèces soient... 80% des espèces restent à répertorier. La diversité du monde marin est en effet encore méconnue en raison de la difficulté à y accéder dans les profondeurs.

  • Speaker #1

    Alors là, on parle de toute la biodiversité du monde animal et végétal. Mais il existe aussi une biodiversité du monde minéral. Et je crois savoir qu'il y a à peu près 6500 espèces de minéraux, dont un certain nombre sont en voie d'extinction. Je pense que c'est un vrai sujet ça, parce que si le végétal, si l'animal, on peut arriver à le réintroduire dans la nature, le minéral quand il a disparu, il est impossible de le réintroduire sinon de façon complètement artificielle, c'est-à-dire chimique, et qui ne se reproduira jamais. Donc ce sont des pertes qui sont définitives, celles qui ont lieu dans le monde du minéral. Ça, c'est un élément qu'on méconnaît, je crois.

  • Speaker #0

    Alors Sanji, je vais quand même vous proposer une première pause musicale et nous allons nous retrouver tout de suite après et continuer sur quelques idées reçues avant de poursuivre ce thème passionnant de l'environnement, de la biodiversité et de l'écologie. À tout de suite. Myriam avec vous pour une bulle de sagesse sur Radio Bulle 93.6, votre radio de la jeunesse.

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Vous écoutez Drôle de planète, la chronique qui déconstruit les idées reçues pour voir au-delà des apparences et élever notre regard.

Avec le regard de sagesse de mon invité, Sanjy Ramboatiana, auteur et co-fondateur d' Artas Entraide, nous abordons le thème de l'écologie, non pas comme une idéologie politique, mais comme un tout autre art de vivre avec le vivant.

Après avoir déconstruit quelques idées reçues autour de ce sujet, nous essayons d'apercevoir les écueils et surtout les perspectives possibles pour l'homme aujourd'hui : à quel rendez-vous avec le vivant est-il convié ? Quelle route pour y accéder? Vous le saurez en écoutant cette série !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Je suis ravie de vous retrouver pour un nouveau numéro de Drôle de Planète, le podcast qui démonte les idées reçues sur l'actualité pour voir au-delà des apparences et élever notre regard, en compagnie de Sanjy Ramboatiana, auteur, formateur, consultant. Ensemble, nous aborderons aujourd'hui le vaste thème de l'écologie. Bonjour Sanjy.

  • Speaker #1

    Bonjour Myriam et bonjour à tous vos auditeurs de la journée.

  • Speaker #0

    Alors Sanjy, l'écologie C'est un mot un petit peu fourre-tout, mais c'est un thème qui vous tient à cœur. Et je vais commencer par une statistique. Ce jeudi 1er août 2024, nous avons atteint le jour du dépassement. C'est-à-dire que l'humanité a utilisé toutes ses ressources naturelles plus tôt que prévu. Et l'année dernière, ce jour-là se trouvait le mercredi 2 août. Aujourd'hui, c'est déjà un jour plus tôt chaque année. Ça recule, cela recule, et cette précocité pourrait avoir de graves conséquences. Qu'en pensez-vous, Sanji ?

  • Speaker #1

    En fait, je pense que cette statistique, il faut la comprendre de la façon suivante. Le jour du dépassement, c'est le moment où on a consommé plus que les ressources que la Terre produit en un an. Et vous l'avez dit, cette année, ça se situe le 1er août. Mais si on veut la comprendre, cette statistique, il faut se rappeler qu'en 1970, cette statistique se produisait le... 31 décembre. Ça veut donc dire qu'aujourd'hui, nous ne cessons de consommer de plus en plus. Certainement aussi parce que la population mondiale n'arrête pas de croître. En 1970, on devait être de mémoire 5 milliards, on approche bientôt, on en devait être 4 milliards je pense. Et maintenant, on atteint bientôt les 8 milliards d'hommes sur la Terre. Ça fait que la consommation ne cesse d'augmenter, parce qu'on est de plus en plus nombreux, et que les ressources sur Terre n'augmente pas elle. Donc je pense que cette statistique est importante et qu'elle nous signale en fait que sans doute nous avons à repenser tous nos modes de vie, toute notre relation avec le vivant.

  • Speaker #0

    Et effectivement, sur le site du développement durable.gouv, il est également évoqué que l'humanité est confrontée à plusieurs défis majeurs. Il y a le changement climatique, l'érosion de la biodiversité, l'épuisement des ressources et la dégradation des milieux naturels. En fait, cela touche à l'ensemble de notre environnement, de notre cadre de vie, et comme vous le disiez, de nos modes de vie. Et pourtant, vous me confiez, au rémission Sanji, que l'écologie est finalement le mot qui heurte le plus actuellement les Français en ce moment. Comment expliquer cela ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a en fait une écologie politique, une écologie extérieure, appelons-la comme ça. qui nous impose des normes, nous impose des règles, et puis nous impose aussi des modes de comportement en nous culpabilisant, en nous disant, si vous consommez, si vous jetez un papier par terre, vous aurez une amende. Alors, ce n'est pas le cas en France, mais c'est le cas dans de nombreux pays du monde. On nous impose le tri sélectif, on nous impose des normes liées au bâtiment ou à l'émission de CO2, etc. Donc, on a des normes liées à la santé, Toute cette écologie, elle va avec un certain nombre d'impositions, d'un certain nombre d'impositions, je dirais, de règles qui viennent perturber notre vie quotidienne. Et ces règles n'ont cessé de se démultiplier ces années dernières. Ça fait maintenant une dizaine d'années, et je crois que les gens en ont un peu marre de tout ça. Et ça commence à susciter du mécontentement, plus qu'une adhésion à la pensée écologique, qui fondamentalement nous appelle à repenser. toute notre relation avec le vivant.

  • Speaker #0

    C'est vrai que notre relation avec le vivant, c'est peut-être dans ces termes-là que l'on pourrait effectivement repenser l'écologie. Et puis moi, j'aime bien le mot de la biodiversité parce que ça désigne l'ensemble des êtres vivants, mais aussi les écosystèmes dans lesquels ils vivent et aussi les interactions des espèces entre elles et avec leur milieu. Et ce mot de biodiversité, lui, il est apparu dans les années 1980. il est également parfois galvaudé. Alors je vais vous proposer, Sanji, de déconstruire quelques idées reçues sur les vraies informations par rapport à la biodiversité. Est-ce que vous êtes prêt ?

  • Speaker #1

    Je suis prêt, Myriam. Toujours prêt.

  • Speaker #0

    Alors, on commence par l'Amazonie. L'Amazonie, comme vous le savez, tout le monde le dit, c'est le poumon de la planète. Vrai ou faux ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que l'Amazonie est le poumon de la planète. Mais je crois aussi savoir que l'Amazonie souffre de déforestation. Ce qui est très intéressant, c'est que la déforestation qui a lieu en Amazonie est faite pour planter du soja. Ce n'est pas tellement l'exploitation du bois. Et ce soja, il est utilisé pour la nourriture des bovins, qui sont ensuite exportés aux États-Unis et en Europe. Donc je pense que la question de l'Amazonie, c'est effectivement, c'est un poumon de la planète qui est en danger, mais surtout, ça questionne nos modes de consommation de la viande. Et je pense que tout ça est très en lien. Est-ce que je me trompe, Myriam ?

  • Speaker #0

    Alors ça, c'est tout à fait vrai. Mais savez-vous, cela dit, que ce n'est pas le seul poumon de la Terre ? Il y a également l'océan. C'est ce que j'ai découvert sur le site harmonysanté.fr, qui s'occupe de l'environnement, de la biodiversité, de tous ces domaines. Et donc, j'y ai découvert que le phytoplankton présent dans l'eau produit plus de la moitié de l'oxygène que nous respirons. Voilà pour l'anecdote au sujet du poumon de la planète. Donc en fait, l'océan fabriquerait entre 50 et 85% de l'oxygène. alors qu'ils ne représentent que 1% des organismes capables de produire du dioxygène. C'est grâce...

  • Speaker #1

    L'eau de la mer est très importante aussi à notre propre survie.

  • Speaker #0

    Oui, c'est grâce aux cyanobactéries, aux micro-algues, issues de plusieurs milliers d'espèces différentes. Mais comme vous le disiez tout à l'heure, effectivement, les océans aussi sont en danger et sont menacés de pollution. Il y a actuellement un phénomène d'algues dont on ne sait pas quoi faire. qui partent effectivement du Brésil à cause de la déforestation et qui arrivent dans les mers des Antilles et qui envahissent toutes les plages. Ah oui, ce sont les sargasses, des algues très toxiques qui envahissent les plages et les océans, surtout dans les Caraïbes. Mais je crois maintenant qu'elles s'en vont un petit peu partout.

  • Speaker #1

    Je ne la connais pas non plus, mais ce que je retiens par contre de ce que vous dites, Myriam, c'est que... Ça veut dire que nos agissements à nous, d'un côté de la planète, ont des répercussions sur les autres de l'autre côté de la planète. Je trouve que c'est très important, ça, vous parliez de biodiversité, comment les espèces étaient en lien les unes avec les autres, et bien les hommes aussi sont en lien les uns avec les autres. Et ce qu'on fait ici a des répercussions ailleurs. Nous sommes tous interdépendants. Et chacun de nos gestes, en fait, a une importance primordiale pour plein d'autres personnes, tout partout sur la planète.

  • Speaker #0

    Alors j'ai notre... Idée reçue, l'ours polaire est en voie d'extinction. Vrai ou faux ?

  • Speaker #1

    Je crois que c'est vrai parce qu'il y a un recul de la banquise. Je pense que ce n'est pas que l'ours polaire. D'ailleurs, c'est plein d'espèces qui vivent dans le grand froid ou dans l'Antarctique et l'Arctique qui sont aujourd'hui menacées.

  • Speaker #0

    Eh bien, c'est faux. Selon le site Harmonie Santé, peut-être qu'il faudra le vérifier. En tout cas, il est dit qu'en moins de 30 ans, l'ours blanc est devenu un symbole du changement climatique. est l'un des animaux considérés comme les plus en danger. Or, selon les spécialistes, si cet animal est actuellement menacé d'extinction, il n'est pas en voie d'extinction. La plupart, la population estimée, est passée de 10 000 ours polaires dans les années 1970 à environ 26 000 aujourd'hui. L'espèce est donc pour l'heure considérée comme vulnérable par l'Union internationale pour la conservation de la nature.

  • Speaker #1

    Eh bien, ma réponse, elle signale quelque chose, c'est parfois. On a une vision catastrophiste. C'est sûr qu'il y a un problème d'écologie. C'est sûr qu'il y a un problème d'équilibre de relations entre l'homme et la nature. Mais si un certain nombre d'indicateurs sont au rouge, on doit pouvoir encore faire quelque chose.

  • Speaker #0

    Alors je continue sur mes idées reçues. On ne connaît que 20% du vivant. Vrai ou faux ?

  • Speaker #1

    Ah ben ça je pense que c'est vrai. Je pense qu'il y a un certain nombre d'espèces... Des insectes, des plantes qui vivent dans des lieux reculés ou alors qui vivent au fond des mers que nous ne connaissons pas très bien.

  • Speaker #0

    Et oui, c'est vrai. Les scientifiques sont parvenus à décrire 2 millions d'espèces sur Terre. Parmi elles, 1,3 million sont des animaux, 375 000 des plantes, 135 000 des champignons, 10 000 des bactéries, 3 000 des virus et les 27 000 restantes des organismes unicellulaires. Or, au moins 8 millions d'espèces soient... 80% des espèces restent à répertorier. La diversité du monde marin est en effet encore méconnue en raison de la difficulté à y accéder dans les profondeurs.

  • Speaker #1

    Alors là, on parle de toute la biodiversité du monde animal et végétal. Mais il existe aussi une biodiversité du monde minéral. Et je crois savoir qu'il y a à peu près 6500 espèces de minéraux, dont un certain nombre sont en voie d'extinction. Je pense que c'est un vrai sujet ça, parce que si le végétal, si l'animal, on peut arriver à le réintroduire dans la nature, le minéral quand il a disparu, il est impossible de le réintroduire sinon de façon complètement artificielle, c'est-à-dire chimique, et qui ne se reproduira jamais. Donc ce sont des pertes qui sont définitives, celles qui ont lieu dans le monde du minéral. Ça, c'est un élément qu'on méconnaît, je crois.

  • Speaker #0

    Alors Sanji, je vais quand même vous proposer une première pause musicale et nous allons nous retrouver tout de suite après et continuer sur quelques idées reçues avant de poursuivre ce thème passionnant de l'environnement, de la biodiversité et de l'écologie. À tout de suite. Myriam avec vous pour une bulle de sagesse sur Radio Bulle 93.6, votre radio de la jeunesse.

Description

Vous écoutez Drôle de planète, la chronique qui déconstruit les idées reçues pour voir au-delà des apparences et élever notre regard.

Avec le regard de sagesse de mon invité, Sanjy Ramboatiana, auteur et co-fondateur d' Artas Entraide, nous abordons le thème de l'écologie, non pas comme une idéologie politique, mais comme un tout autre art de vivre avec le vivant.

Après avoir déconstruit quelques idées reçues autour de ce sujet, nous essayons d'apercevoir les écueils et surtout les perspectives possibles pour l'homme aujourd'hui : à quel rendez-vous avec le vivant est-il convié ? Quelle route pour y accéder? Vous le saurez en écoutant cette série !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis ravie de vous retrouver pour un nouveau numéro de Drôle de Planète, le podcast qui démonte les idées reçues sur l'actualité pour voir au-delà des apparences et élever notre regard, en compagnie de Sanjy Ramboatiana, auteur, formateur, consultant. Ensemble, nous aborderons aujourd'hui le vaste thème de l'écologie. Bonjour Sanjy.

  • Speaker #1

    Bonjour Myriam et bonjour à tous vos auditeurs de la journée.

  • Speaker #0

    Alors Sanjy, l'écologie C'est un mot un petit peu fourre-tout, mais c'est un thème qui vous tient à cœur. Et je vais commencer par une statistique. Ce jeudi 1er août 2024, nous avons atteint le jour du dépassement. C'est-à-dire que l'humanité a utilisé toutes ses ressources naturelles plus tôt que prévu. Et l'année dernière, ce jour-là se trouvait le mercredi 2 août. Aujourd'hui, c'est déjà un jour plus tôt chaque année. Ça recule, cela recule, et cette précocité pourrait avoir de graves conséquences. Qu'en pensez-vous, Sanji ?

  • Speaker #1

    En fait, je pense que cette statistique, il faut la comprendre de la façon suivante. Le jour du dépassement, c'est le moment où on a consommé plus que les ressources que la Terre produit en un an. Et vous l'avez dit, cette année, ça se situe le 1er août. Mais si on veut la comprendre, cette statistique, il faut se rappeler qu'en 1970, cette statistique se produisait le... 31 décembre. Ça veut donc dire qu'aujourd'hui, nous ne cessons de consommer de plus en plus. Certainement aussi parce que la population mondiale n'arrête pas de croître. En 1970, on devait être de mémoire 5 milliards, on approche bientôt, on en devait être 4 milliards je pense. Et maintenant, on atteint bientôt les 8 milliards d'hommes sur la Terre. Ça fait que la consommation ne cesse d'augmenter, parce qu'on est de plus en plus nombreux, et que les ressources sur Terre n'augmente pas elle. Donc je pense que cette statistique est importante et qu'elle nous signale en fait que sans doute nous avons à repenser tous nos modes de vie, toute notre relation avec le vivant.

  • Speaker #0

    Et effectivement, sur le site du développement durable.gouv, il est également évoqué que l'humanité est confrontée à plusieurs défis majeurs. Il y a le changement climatique, l'érosion de la biodiversité, l'épuisement des ressources et la dégradation des milieux naturels. En fait, cela touche à l'ensemble de notre environnement, de notre cadre de vie, et comme vous le disiez, de nos modes de vie. Et pourtant, vous me confiez, au rémission Sanji, que l'écologie est finalement le mot qui heurte le plus actuellement les Français en ce moment. Comment expliquer cela ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a en fait une écologie politique, une écologie extérieure, appelons-la comme ça. qui nous impose des normes, nous impose des règles, et puis nous impose aussi des modes de comportement en nous culpabilisant, en nous disant, si vous consommez, si vous jetez un papier par terre, vous aurez une amende. Alors, ce n'est pas le cas en France, mais c'est le cas dans de nombreux pays du monde. On nous impose le tri sélectif, on nous impose des normes liées au bâtiment ou à l'émission de CO2, etc. Donc, on a des normes liées à la santé, Toute cette écologie, elle va avec un certain nombre d'impositions, d'un certain nombre d'impositions, je dirais, de règles qui viennent perturber notre vie quotidienne. Et ces règles n'ont cessé de se démultiplier ces années dernières. Ça fait maintenant une dizaine d'années, et je crois que les gens en ont un peu marre de tout ça. Et ça commence à susciter du mécontentement, plus qu'une adhésion à la pensée écologique, qui fondamentalement nous appelle à repenser. toute notre relation avec le vivant.

  • Speaker #0

    C'est vrai que notre relation avec le vivant, c'est peut-être dans ces termes-là que l'on pourrait effectivement repenser l'écologie. Et puis moi, j'aime bien le mot de la biodiversité parce que ça désigne l'ensemble des êtres vivants, mais aussi les écosystèmes dans lesquels ils vivent et aussi les interactions des espèces entre elles et avec leur milieu. Et ce mot de biodiversité, lui, il est apparu dans les années 1980. il est également parfois galvaudé. Alors je vais vous proposer, Sanji, de déconstruire quelques idées reçues sur les vraies informations par rapport à la biodiversité. Est-ce que vous êtes prêt ?

  • Speaker #1

    Je suis prêt, Myriam. Toujours prêt.

  • Speaker #0

    Alors, on commence par l'Amazonie. L'Amazonie, comme vous le savez, tout le monde le dit, c'est le poumon de la planète. Vrai ou faux ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que l'Amazonie est le poumon de la planète. Mais je crois aussi savoir que l'Amazonie souffre de déforestation. Ce qui est très intéressant, c'est que la déforestation qui a lieu en Amazonie est faite pour planter du soja. Ce n'est pas tellement l'exploitation du bois. Et ce soja, il est utilisé pour la nourriture des bovins, qui sont ensuite exportés aux États-Unis et en Europe. Donc je pense que la question de l'Amazonie, c'est effectivement, c'est un poumon de la planète qui est en danger, mais surtout, ça questionne nos modes de consommation de la viande. Et je pense que tout ça est très en lien. Est-ce que je me trompe, Myriam ?

  • Speaker #0

    Alors ça, c'est tout à fait vrai. Mais savez-vous, cela dit, que ce n'est pas le seul poumon de la Terre ? Il y a également l'océan. C'est ce que j'ai découvert sur le site harmonysanté.fr, qui s'occupe de l'environnement, de la biodiversité, de tous ces domaines. Et donc, j'y ai découvert que le phytoplankton présent dans l'eau produit plus de la moitié de l'oxygène que nous respirons. Voilà pour l'anecdote au sujet du poumon de la planète. Donc en fait, l'océan fabriquerait entre 50 et 85% de l'oxygène. alors qu'ils ne représentent que 1% des organismes capables de produire du dioxygène. C'est grâce...

  • Speaker #1

    L'eau de la mer est très importante aussi à notre propre survie.

  • Speaker #0

    Oui, c'est grâce aux cyanobactéries, aux micro-algues, issues de plusieurs milliers d'espèces différentes. Mais comme vous le disiez tout à l'heure, effectivement, les océans aussi sont en danger et sont menacés de pollution. Il y a actuellement un phénomène d'algues dont on ne sait pas quoi faire. qui partent effectivement du Brésil à cause de la déforestation et qui arrivent dans les mers des Antilles et qui envahissent toutes les plages. Ah oui, ce sont les sargasses, des algues très toxiques qui envahissent les plages et les océans, surtout dans les Caraïbes. Mais je crois maintenant qu'elles s'en vont un petit peu partout.

  • Speaker #1

    Je ne la connais pas non plus, mais ce que je retiens par contre de ce que vous dites, Myriam, c'est que... Ça veut dire que nos agissements à nous, d'un côté de la planète, ont des répercussions sur les autres de l'autre côté de la planète. Je trouve que c'est très important, ça, vous parliez de biodiversité, comment les espèces étaient en lien les unes avec les autres, et bien les hommes aussi sont en lien les uns avec les autres. Et ce qu'on fait ici a des répercussions ailleurs. Nous sommes tous interdépendants. Et chacun de nos gestes, en fait, a une importance primordiale pour plein d'autres personnes, tout partout sur la planète.

  • Speaker #0

    Alors j'ai notre... Idée reçue, l'ours polaire est en voie d'extinction. Vrai ou faux ?

  • Speaker #1

    Je crois que c'est vrai parce qu'il y a un recul de la banquise. Je pense que ce n'est pas que l'ours polaire. D'ailleurs, c'est plein d'espèces qui vivent dans le grand froid ou dans l'Antarctique et l'Arctique qui sont aujourd'hui menacées.

  • Speaker #0

    Eh bien, c'est faux. Selon le site Harmonie Santé, peut-être qu'il faudra le vérifier. En tout cas, il est dit qu'en moins de 30 ans, l'ours blanc est devenu un symbole du changement climatique. est l'un des animaux considérés comme les plus en danger. Or, selon les spécialistes, si cet animal est actuellement menacé d'extinction, il n'est pas en voie d'extinction. La plupart, la population estimée, est passée de 10 000 ours polaires dans les années 1970 à environ 26 000 aujourd'hui. L'espèce est donc pour l'heure considérée comme vulnérable par l'Union internationale pour la conservation de la nature.

  • Speaker #1

    Eh bien, ma réponse, elle signale quelque chose, c'est parfois. On a une vision catastrophiste. C'est sûr qu'il y a un problème d'écologie. C'est sûr qu'il y a un problème d'équilibre de relations entre l'homme et la nature. Mais si un certain nombre d'indicateurs sont au rouge, on doit pouvoir encore faire quelque chose.

  • Speaker #0

    Alors je continue sur mes idées reçues. On ne connaît que 20% du vivant. Vrai ou faux ?

  • Speaker #1

    Ah ben ça je pense que c'est vrai. Je pense qu'il y a un certain nombre d'espèces... Des insectes, des plantes qui vivent dans des lieux reculés ou alors qui vivent au fond des mers que nous ne connaissons pas très bien.

  • Speaker #0

    Et oui, c'est vrai. Les scientifiques sont parvenus à décrire 2 millions d'espèces sur Terre. Parmi elles, 1,3 million sont des animaux, 375 000 des plantes, 135 000 des champignons, 10 000 des bactéries, 3 000 des virus et les 27 000 restantes des organismes unicellulaires. Or, au moins 8 millions d'espèces soient... 80% des espèces restent à répertorier. La diversité du monde marin est en effet encore méconnue en raison de la difficulté à y accéder dans les profondeurs.

  • Speaker #1

    Alors là, on parle de toute la biodiversité du monde animal et végétal. Mais il existe aussi une biodiversité du monde minéral. Et je crois savoir qu'il y a à peu près 6500 espèces de minéraux, dont un certain nombre sont en voie d'extinction. Je pense que c'est un vrai sujet ça, parce que si le végétal, si l'animal, on peut arriver à le réintroduire dans la nature, le minéral quand il a disparu, il est impossible de le réintroduire sinon de façon complètement artificielle, c'est-à-dire chimique, et qui ne se reproduira jamais. Donc ce sont des pertes qui sont définitives, celles qui ont lieu dans le monde du minéral. Ça, c'est un élément qu'on méconnaît, je crois.

  • Speaker #0

    Alors Sanji, je vais quand même vous proposer une première pause musicale et nous allons nous retrouver tout de suite après et continuer sur quelques idées reçues avant de poursuivre ce thème passionnant de l'environnement, de la biodiversité et de l'écologie. À tout de suite. Myriam avec vous pour une bulle de sagesse sur Radio Bulle 93.6, votre radio de la jeunesse.

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