Speaker #0et bienvenue trailer trailer runner runner dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail podcast qui partagent des conseils pour que vous puissiez courir et atteindre vos objectifs personnels dans la course à pied Allez, c'est parti pour ce nouvel épisode du 5 km à l'Ultra Trail. J'espère que tu vas bien, que vous allez bien. Voilà, j'avais envie, écoute, de déjà te présenter mon super t-shirt. Je le porte rarement, voilà, c'est le t-shirt de la Swiss Peak. La Swiss Peak que j'ai fait en septembre dernier, que je n'ai pas terminé malheureusement, mais ce n'est que partie remise, je retente cette année pour aller plus loin que mes 316 km sur les 381. J'étais pas loin, mais... Voilà, ceux qui m'ont suivi savent que j'ai eu un petit souci, une blessure globalement. Donc j'ai été obligé d'arrêter, mais j'avais le physique pour y arriver. Donc je retente ça, mais j'ai quand même eu un chouette t-shirt. Il est léger, il est respirant, il est top. Inscrivez-vous à cette course, vous gagnerez un petit t-shirt pour aller courir. Il n'est pas en coton, il est plutôt pas mal. Alors je ne te montre pas le derrière, mais il est plutôt sympa aussi. J'aimerais justement rebondir sur des courses d'ultra comme ça, parce qu'hier j'ai vu un post qui m'a fait un petit peu bondir. Un petit peu bondir, c'est-à-dire que je l'ai tellement sur Instagram que je vais le regarder en direct. Alors c'est marqué, un débutant prend un dossard pour un ultra trial de 170 km et 9000 m de dénivelé J-150. Donc un débutant prend un dossard pour un ultra trail de 170 km et 9000 mètres de D+, et certainement de D-. Alors, dans les commentaires, et ça m'a un petit peu dérangé, ça m'a un petit peu dérangé parce que dans les commentaires, il y a eu des félicitations. C'est bien, beau challenge, tu vas te tester, félicitations, gros défi, c'est bien de se challenger. Et bon... Moi, ça m'a un petit peu agacé. Je te dis clairement, ça m'a un petit peu agacé parce que qu'est-ce que c'est de cette manie, sincèrement, de se challenger sur des choses, sur des courses qui me paraissent impossibles. Alors, si elles me paraissent impossibles, ce n'est pas un souci, il n'y a pas de problème, tu peux tenter. Mais le problème, c'est que tu prends la place de quelqu'un qui s'est entraîné, qui va s'entraîner, qui a peut-être fait un 100 kilomètres, qui sera globalement plus préparé que toi. Je trouve ça insupportable, les gens... arrivé à un mois des courses à peu près, qui revendent leur dossard. Je ne sais pas le pourcentage de revente de dossard, mais clairement, il a pris la place de quelqu'un. Je lui ai posé des questions sur son parcours. Globalement, il a fait un 65 km trail réussi avec 3000 mètres de dénivelé. Donc, ce n'est pas tout à fait un débutant. Il a fait un 65 km trail, il n'y a pas de problème. Maintenant, pour franchir 170 km avec... tout ce que ça comporte, avec trois fois plus de dénivelé, avec l'alimentation, avec le sommeil, il joue un petit peu à la loterie. Et moi, ce qui me dérange, c'est que statistiquement, il y a beaucoup d'abandon parce qu'il y a beaucoup de touristes. Et ça, c'est un touriste, il se teste, mais en fait, il prend la place de quelqu'un. Et ça, ça me dérange. Je veux bien qu'on peut se challenger, mais challenge-toi en évitant de prendre la place de quelqu'un parce qu'on le voit sur toutes les courses, toutes les courses sont prises. L'ultra du Morbihan, je crois qu'ils étaient 25 000 pour 5 000 places ou je ne sais pas combien de places. Forcément, il y a des recalés. Et dans les recalés, il y a des gars qui sont préparés, qui aiment ça. Ils ne jouent pas à la loterie, ils s'entraînent pour. Et là, dans ceux qui ont les dossards, il y a des gars qui sont des touristes. Ils se Ausha. Tiens, je vais faire un 50 km rail, je vais me tenter l'UTMB. Mais c'est super, tu as fait 80 bornes sur l'UTMB, tu as abandonné. Et voilà. et on rentre dans les stats des abandons parce que c'est une évidence et alors là je m'énerve un petit peu je sais que certains ne seront pas d'accord avec moi mais on peut pas tout tenter on est pas dans on est plutôt dans une génération où on a envie de faire ce qu'on veut, on est ultra égoïste parce que ça c'est de l'égoïsme pur et dur, moi je me rapproche à moi parce que c'est mon podcast et c'est mes expériences Je n'ai pas tenté de passer de 70 km à 160 km. Il y avait trop d'aléas et je considère qu'il y a trop d'aléas encore. Au vu du nombre d'abandons, il devrait y avoir simplement un CV. Tu dois justifier d'avoir réussi ton premier 100 km avant de faire un 170 km, qui reste quand même une grosse marge. Un 100 km que je vais faire par exemple au mois de mai, ça va me demander 15 heures peut-être. Je ne vais pas dormir dehors. Donc, on ne passe pas une nuit dehors. À 170, tu passes au moins une nuit dehors et il y en a qui en passent deux. Donc, point de vue sommeil et alimentation, c'est encore différent. Bon bref, on pourra parler longtemps là-dessus, mais toujours est-il qu'il y a trop de monde qui veulent faire des ultras parce que ce serait le nec plus ultra, ce serait l'Everest. Globalement, oui, moi j'aime bien l'ultra. Effectivement, j'adore ces distances, mais j'y suis allé en étant préparé. Et parfois, ça passe. souvent ça passe, parfois ça ne passe pas, c'est pas grave, mais je n'y vais jamais en touriste par respect juste de l'organisation et des autres coureurs. Moi, je me considérerais presque comme un voleur, le fait d'avoir pris un dossard et puis de le revendre deux mois ou un mois avant, parce que je ne suis pas prêt. Alors, bon, j'ai été quand même voir le Strava de cette personne, de ce coureur qui va tenter l'UTMB apparemment, voilà. Alors. Même pas l'UTMB, je crois, parce qu'il fait ça en juillet. Donc, je ne sais pas trop lequel, parce que l'UTMB, il n'y a pas 9000 mètres, il y a plus. Bon, bref, début juillet, il a son Ultra Trial. Alors, j'ai été voir son Strava. Je vais te le mettre là sur l'écran. D'ailleurs, je vais le mettre sur l'écran en même temps. Comme ça, je pourrais regarder. Alors, dans le Strava, écoute, ce n'est pas compliqué. Ce n'est pas compliqué. Et c'est là où ça m'énerve un petit peu. C'est qu'il se prépare mal, en fait. Il se prépare mal. Il a repris la course à pied. Là, le 2 février avec un 22 km. 22 km, 5 minutes 35 au kilomètre. Bon, bref, couru trop vite, trop long. Ok, ça, c'était le 2 février. Maintenant, il a enchaîné. Alors, attends, il a enchaîné. Il a enchaîné le 8 février et le 9 février par 19 km et 22 km. Ça, c'est une seule semaine. La semaine qui a suivi, le 13, footing, 45 minutes, récup, du travail en côte. d'hier, super. Le 13, le 15, 19 kilomètres, super. Le 16, 12 kilomètres, voilà, on enchaîne. Donc, 3 sorties cette semaine et hier, 1h30, 14 kilomètres. Donc, en fait, globalement, tu vois, et c'est là où ça m'énerve, c'est que je sais que ce coureur-là, s'il continue à s'entraîner comme ça, va se blesser. Il n'y a aucune progressivité, il est too much. Il va droit au mur, il sera crevé, il va certainement se faire une tendinite, une périostite, je ne sais pas, je suis prêt à le parier, je peux me tromper, mais je suis prêt à le parier, et forcément, dans un mois ou deux, il va tenter, il va tenter, et puis il va se dire, je vais le revendre, je vais au moins essayer de récupérer mon dossard, si il peut le revendre, parce que parfois, ça ne se revend pas, ça ne se redonne pas des dossards, donc c'est en ça où, moi, les touristes, ça m'embête, voilà, ça m'embête. Chacun fait ce qu'il veut et c'est bien ça l'embêtant, c'est que chacun fait ce qu'il veut et à partir du moment où chacun peut faire ce qu'il veut ou croit pouvoir faire ce qu'il veut, on est égoïste en fait. On ne pense pas qu'il y a des places limitées, il y a une organisation qui est là pour ça, il y a des bénévoles qui sont là pour ça, qui t'attendent. Donc si tu es le dernier qui, à la place de mettre 3 heures, tu mets 8 heures, alors oui, on va me dire, c'est une course, c'est normal, ok, il n'y a pas de problème. Mais entre avoir une défaillance... et ne pas être prêt à y aller en touriste en se disant de toute manière, je marcherai quoi qu'il arrive. Écoute, si tu as envie de marcher, tu fais une randonnée. L'ultra-trail, ok, on marche pas mal, mais on se prépare quand même. On a des hauts, on a des bas, il faut accepter de marcher, il n'y a pas de problème. Mais on s'entraîne correctement et on fait les choses correctement. Là, les choses ne sont pas faites correctement et ça m'agace un petit peu. Donc, c'est mon petit coup de gueule. Il faut savoir s'entraîner. Et quand tu prépares à 170 km, est-ce que trois séances par semaine suffisent ? J'ai envie de dire, c'est compliqué. Est-ce que 4 séances, c'est mieux ? Oui, évidemment, pour faire du volume. Maintenant, il y a les bonnes séances à faire. Et là, ce coureur-là ne fait pas les bonnes séances. Il ne court que 2-3 fois par semaine, mais surtout, il fait 18, 20, 22 kilomètres. Il commence à mettre en plus du dénivelé. Donc, tu allonges, tu mets du dénivelé. Il y a un moment, dans 3 semaines, il est au tas. C'est tout. Moi, j'ai coaché plus de 100 coureurs. Et... Et ils se surprennent à faire des 50 km avec seulement 3 sorties par semaine parce que ça marche. Des bonnes sorties au bon moment avec des bonnes périodes de repos, ça fonctionne. Est-ce qu'un 170 km avec 3 séances par semaine, ça fonctionne quand on débute ? Alors quand on débute, quand on n'a que 1 trail de 80 ou de 70 km dans les pattes, j'ai envie de te dire, il y a des fortes chances que tu te... Tu n'arrives pas au bout, tout simplement, que tu aies un mental ou que tu n'aies pas de mental. Si tu as un mental, ce sera le physique qui va lâcher. Tu ne pourras pas faire 100 bornes. avec une périocyte, avec le syndrome de l'œil sur glace, au bout d'un moment, t'auras trop mal. Et ça, ça me dérange parce qu'on est de plus en plus nombreux à vouloir courir, à vouloir faire ces superbes courses des 100, des 120, des 150, des 170, des 200, des 380, comme la Swiss Peak. Et malheureusement, dans le tas, il y a encore des touristes qui prennent la place de gens qui sont réellement motivés. Même si les touristes sont réellement motivés, mais ils ne mettent pas les moyens. Et ça, je trouve que les organisateurs devraient changer, devraient commencer à mettre, oui, pas la loterie, non, pas la loterie, simplement un CV. Voilà, pour faire cette course, il faut que tu aies fait ça. Ça me fait penser au Thor des géants, au glacier des géants. Pour faire le Thor des géants, il faut avoir validé le glacier des géants. Pour faire la Swiss Peak 720, il faut avoir... validé, il me semble, la Swisspeak 380. Point. Tu fais le parcours, ok, c'est accepté. Quand tu vas trouver un job, tu vas trouver un job, il y a un CV, il y a quelque chose, tu ne sors pas de nulle part. Et si tu sors de nulle part, en fait, si tu as le choix avec quelqu'un qui ne sort pas de nulle part, qui aura fait des études, forcément, tu vas prendre ce gars-là. Là, c'est pareil. Enfin, ce gars ou cette fille. Là, c'est pareil. Il y a trop de monde qui veulent faire toutes les courses. Pour ça, il faut faire une sélection. Point. Ça s'arrête là. C'est la sélection au mérite. Et s'il y a trop de monde, on trouve peut-être un autre, un truc supplémentaire. Voilà. Si tu fais cette année, tu ne feras pas l'année prochaine. C'est tout. Chacun son tour. Mais c'est insupportable de lire. Je suis débutant. Je me suis inscrit sur l'UTMB. Voilà. Je me prépare. Super. Vas-y. Prépare-toi. Tu as juste pris la place de quelqu'un qui s'entraîne peut-être, qui attend lui sa loterie aussi. qui n'a pas pu, comme l'ultra-trail du Morbihan, ben ouais, il y en a tout plein qui ont été recalés, parce qu'il y avait trop de monde. Et dans ces mondes-là, ben deux mois avant la course, forcément, il va y avoir des reventes de dossards, et ça, et ben ça fout les boules. Voilà. Donc, bon, allez, j'arrête de m'énerver, mais tu comprendras bien que c'est vrai que l'ultra-trail, c'est ma passion, le trail, c'est ma passion en règle générale, et moi j'adore préparer les gens à une progressivité et à terminer... ses courses en bon état. Et là, il ne pourra pas terminer sa course même pas en bon état. Donc, c'est ça qui me fait bondir, c'est qu'il a pris la place de quelqu'un. Et ce n'est pas normal que dans les commentaires, ce soit valorisé, ce genre de comportement, parce que c'est facile de s'inscrire à une course. C'est trop facile de s'inscrire à une course. Et quand il va devoir abandonner, est-ce qu'il va le dire ? Ah, j'ai tout donné. Ben non, tu n'as pas tout donné, parce que tu donnerais tout, tu prendrais un coach pour te former correctement, pour éviter de faire des sorties. de 20 bornes à chaque fois, juste deux fois dans la semaine, en rajoutant du dénivelé. Ça, c'est n'importe quoi. Mais je trouve que c'est ma façon de penser et c'est strictement personnel, mais je pense que certains pensent la même chose que moi. Il y a un moment où il faudra mettre des normes pour éviter que les gens fassent n'importe quoi parce qu'ils ne sont pas sérieux. Allez, sur ce, si cette vidéo t'a plu, tu peux mettre un petit pouce. Si elle ne t'a pas plu, tu peux me le dire aussi, il n'y a pas de problème. C'est juste que là, je suis un petit peu, pas énervé, mais agacé que ce genre de comportement soit valorisé par certains et certaines dans les commentaires. Oui, c'est louable, mais non à notre époque qu'on vit actuellement, où il y a beaucoup trop de demandes par rapport à l'offre. Eh bien, il faut être raisonnable et savoir prendre son temps pour se challenger. Tout simplement vivre une expérience enrichissante et pas juste... abandonné, parce que là il va abandonner, je vais le suivre peut-être que je me trompe, mais il y a peu de chances que je me trompe sur ce coup là allez sur ce, on se retrouve demain pour un prochain épisode, ou après-demain pour un prochain épisode est-ce qu'il sera filmé, je ne sais pas mais j'aime bien ce petit format vidéo, qui ne me prend pas la tête j'espère que ça te plaît, si ça te plaît dis-le moi si tu as des commentaires, allez c'est fait pour ça et je te souhaite une très bonne journée, je vous souhaite une très bonne journée, ciao ciao