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Du 5km à l'ultratrail!

Ep 411: plonge dans l'ultra avec moi

Ep 411: plonge dans l'ultra avec moi

16min |26/03/2025|

658

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Du 5km à l'ultratrail!

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Ep 411: plonge dans l'ultra avec moi

16min |26/03/2025|

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Description


Mes liens pour toi:


Es-tu prêt à franchir le cap et à te lancer dans l'aventure de l'ultratrail? Dans cet épisode de Du 5km à l'ultratrail!, je partage avec toi les clés essentielles pour réussir ton entraînement pour les courses d'ultratrail, en particulier celles qui s'étendent de 200 à 400 km. Tu découvriras que l'augmentation du volume d'entraînement ne suit pas toujours une logique proportionnelle à la distance de la course. En effet, la préparation mentale et physique est cruciale pour affronter ces défis. Je vais te parler de l'importance de la gestion de l'alimentation, du sommeil et du renforcement musculaire, qui sont des éléments déterminants pour ta performance sur de longues distances.


À travers mes expériences personnelles, notamment ma préparation pour le Swiss Peak 380, je vais te donner des conseils pratiques pour optimiser ton entraînement running. J'aborderai aussi les spécificités des courses comme l'Ultramarin, où une approche différente est nécessaire pour réussir. Tu apprendras comment les bases-vie peuvent devenir ton meilleur allié lors des courses, te permettant de te reposer, de te changer et de bénéficier de massages pour récupérer efficacement.


Nous parlerons également de l'importance de la récupération et de l'anticipation durant ces épreuves de trail long. La communauté des trailers joue un rôle essentiel dans cette aventure, apportant un soutien inestimable qui rend chaque course encore plus enrichissante. Si tu es en quête de motivation pour améliorer ton parcours d'ultratrail, n'hésite pas à me contacter pour du coaching personnalisé. Ensemble, nous pouvons transformer ton rêve d'ultratrail en réalité!


Rejoins-moi pour cet épisode inspirant et enrichissant de Du 5km à l'ultratrail!, où je te donnerai toutes les clés pour aborder tes prochaines courses avec confiance et détermination. Que tu sois novice ou déjà expérimenté, il y a toujours quelque chose à apprendre pour améliorer ta performance et ta passion pour la course à pied!



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et bienvenue, salut les amis, bon allez, on commence. J'ai une petite voix, je ne suis pas hyper à fond, je ne te le cache pas, il est 21h, on est quoi ? On est mardi soir. Mais j'ai vraiment envie de te parler en fait, de te parler parce que aujourd'hui j'ai relaté un petit peu certaines de mes courses à une personne qui n'était pas du tout, il ne court pas, il ne fait pas de trail, et du coup ça l'a un petit peu, pas choqué, mais interloqué, il avait beaucoup de questions. sur le sujet et j'en suis arrivé à lui dire c'est vrai que quand on s'entraîne pour un 200, 300, 400 km c'est pareil qu'un 160 globalement c'est à peu près la même chose et c'est vrai que ça peut paraître illogique de se dire que normalement tu dois beaucoup plus courir sur un 200, 300, 400 tu dois augmenter ton volume hebdomadaire que par rapport à un 100-160. Eh bien, écoute, il s'avère que pas forcément. Enfin, j'ai envie de dire pas forcément. Disons que ce n'est pas proportionnel à la longueur de ta course, parce que t'imagines, l'année dernière, je préparais le 380 de la Swiss Peak. Bon, je n'allais pas faire des 200 kilomètres par semaine parce que ma course faisait 4 fois ou 3 fois la distance maximum que j'avais déjà faite. Ce n'est pas possible. Donc, cette logique-là tient jusqu'à un certain... jusqu'à une certaine distance. Après, quand tu passes des jours sur les courses, qu'est-ce qui fait que tu es plus performant ou que tu arrives à courir au bout de 3-4 jours encore ? C'est une gestion. Alors oui, il y a l'entraînement évidemment, mais c'est surtout une gestion de ton alimentation, de ton sommeil et du renforcement musculaire que tu as évidemment fait avant. Et par-dessus ça, ou plutôt en base, base... La base, finalement, c'est ton plan d'entraînement, tes entraînements, ton volume. OK, ton volume, il y a un moment où tu dois faire des sorties longues, il y a un moment où tu dois faire des week-end chocs, il n'y a pas de problème. Mais ne crois pas que tu dois absolument doubler ton volume hebdomadaire parce que tu prépares un 160 alors que tu as déjà préparé un 100 ou 110 km, 100 ou 110 par rapport à un 160. Il faut voir un petit peu la spécificité de ta course. Évidemment, si c'est l'ultramarin, c'est plutôt hyper roulant. Donc voilà, il faudra privilégier peut-être un peu de cardio. Tu vas beaucoup courir, donc pas beaucoup de côtes. Clairement, je crois qu'il y a 1 500 mètres sur l'ultramarin. Donc c'est rien, c'est que dalle. Sur 170 bornes, c'est rien. Donc tu vas passer beaucoup de temps à courir et pas forcément à marcher comme sur un... un trail, un ultra où avec, tu as 6 000, 8 000, 10 000 mètres de dénivelé. Voilà, c'est vraiment une stratégie différente. Mais du coup, il ne faut pas penser que tu vas doubler, que tu dois changer énormément de choses dans ton entraînement. Évidemment, si tu es capable de courir 110 bornes, tu es capable de courir 160 bornes en adaptant un petit peu les sorties longues, l'endurance, peut-être ta vitesse aussi. Bref, des détails qui comptent véritablement, mais qui ne chamboulent pas. pas non plus toute la philosophie de tes entraînements. Et du coup, ça m'a fait plaisir, ça m'a permis de reparler, de me replonger dans cette course, cette fabuleuse course que je n'ai pas finie malheureusement, mais ce n'est que partie remise. Je retente l'aventure cette année, donc le 1er septembre, les amis, ça doit être un dimanche. Attends, ça doit être un dimanche. Je dis 1er septembre, mais il faut voir. Non, c'est pas un dimanche, c'est un lundi. Donc je... devrait partir le 31 août plus tôt, le dimanche 31 août à 10h il faut que je vérifie ça, mais ce sera reparti pour 380 km et 25 ou 27 000 mètres de dénivelé positif et négatif, j'ai hâte d'y être, mais du coup, voilà j'ai partagé des souvenirs avec lui, il a eu des questions des questions notamment tiens, comment, quand je lui dis que je courais je suis parti 5 jours j'ai couru le dimanche à 10h et j'ai arrêté le jeudi à 21h30 il m'a dit mais comment tu enfin je veux dire je veux dire Tu dors où ? Comment ça se passe ? Et ouais, ouais, ouais. Alors, pour ceux qui ne savent pas, quand on court comme ça pendant des heures et des jours, oui, il y a ce qu'on appelle des bases-vie. C'est des ravitaillements plus plus. Voilà, c'est des ravitaillements avec des infrastructures. Alors, les moins grosses comme ça de bases-vie, je pense que c'est avec des tentes militaires pour faire dodo un petit peu. Sinon c'est dans des structures en dur, des gymnases, des salles des fêtes, ce genre de choses, pour se poser. Alors c'est assez rudimentaire, tu n'as pas forcément des lits de camp, parfois tu en as, parfois tu n'en as pas. Donc tu te couches à même le sol sur peut-être des tapis, bon voilà. t'as plus de gym mais voilà les bases vie sont des repères essentiels quand tu fais des ultras parce que ok t'as les petits ravitaux mais les bases vie ça te permet de te laver de te changer aussi de te poser de manger, de te faire masser de réparer les bobos il y a des podologues, il y a des ostéos il y a des masseurs, parfois, pas tout le temps évidemment et dormir voilà Moi quand j'arrive sur mes bases vie, peut-être que ça changera la prochaine, je ne sais pas. Les grosses bases vie, j'aime bien 1 me laver sur les grosses courses, pas forcément les 160. Alors c'est des grosses courses, mais 160 je ne me lave pas. Très clairement, je ne suis pas à me laver, non je ne me lave pas. Je me change, je change le tee-shirt, ce genre de choses. Peut-être de chaussures, ça dépend un petit peu. Si j'ai pris déjà une deuxième paire, ce n'est pas gagné. et s'il a plu, si ça ne me va pas sur le T4M j'étais bien content de changer ma paire acheter 200 balles la Sportiva, la Boa avec les réglages millimétriques sur les côtés très bien mais ça n'accrochait pas les descentes dans la terre sèche je glissais, ça m'énervait beaucoup en fait, je vais dire un petit peu non mais beaucoup et du coup au 70ème kilomètre à la base vie j'ai troqué ces chaussures à 200 balles première fois que je mettais aussi cher bon Bon, c'est la dernière fois aussi. J'ai troqué par les MT7 de Décathlon. Je crois que je les avais achetés 90, même pas. Et elles ont fait le taf, elles ont accroché des gros crampons. J'étais top, j'étais vraiment content. Mais du coup, sur ces bases-vie, moi, j'aime bien me laver. Me laver... Attends, dans l'ordre. Qu'est-ce que je fais quand j'arrive ? Je crois que je mange. Je me lave, je me fais masser les quadris, les cuisses généralement pour les détendre. Les cuisses, ensuite je mange et je fais dodo. J'essaye de me reposer. J'essaye de dormir une demi-heure à une heure. Pour tenir dans le temps en fait, tout simplement. Quand tu es parti pour 300 bornes, 400 bornes, il y a un moment où tu es... Et puis même si tu es parti pour 200 bornes, il faut prendre le temps de bien récupérer. Parce que si tu loupes un ravito en disant non, non, je ne perds pas trop de temps sur le ravito, derrière, tu ne sais pas trop comment tu vas réagir. Tu auras peut-être un coup de mou, un coup de barre. Je veux dire, c'est usant. C'est vraiment un sport d'endurance. On n'est pas là à courir 4 heures. On est là à courir 40 heures, à courir 80. Moi, j'ai arrêté au bout de 110 heures. Enfin voilà, 4 jours et demi, un truc dans le genre. Là, il faut prendre le temps de se poser, de réparer des bobos. Il faut récupérer parce que tu ne peux pas passer 4-5 jours avec une heure de sommeil toutes les nuits. Il y a un moment où ça ne va pas, tu hallucines, c'est un coup à se mettre en danger. Et moi, je n'aime pas trop le mettre en danger. Je n'ai pas envie de mourir sur mes courses. C'est assez personnel. Je pense que pas mal de gens partagent ça. Et c'est vrai que j'aime bien être à peu près maître de moi. Alors oui, il y a des fois où on est extrêmement fatigué, et notamment... Au petit matin, là où il fait le plus froid, il y a des fois où tu hallucines. Tu hallucines parce que le cerveau, naturellement, il interprète des images parce que tu manques de sommeil. Même si tu dors à peu près comme tu le souhaites sur tes courses, tu manques de sommeil, tu n'as pas tes 8 heures. Et en plus, tu fais du sport. Donc voilà, ça demande de l'entraînement et ça demande surtout de bien se connaître pour dire, OK, là, je vais me poser. Parce que derrière, en fait, si je ne me pose pas là, ce ravitaillement derrière, je vais mettre trop de temps. En fait, il y a trop de kilométrage et je ne pourrais pas dormir avant X heures. Et si en plus, c'est la nuit, dormir à l'extérieur de nuit, il fait froid. Il faut peut-être sortir la couverture de survie. C'est franchement galère. Donc, il faut anticiper. Il faut anticiper, maman, même si t'as pas sommeil, il faut se dire, moi, là, je vais quand même essayer de me reposer parce que derrière, là, je vais être en dehors des bases-vie et des ravitaux pendant X heures normalement. Donc, si j'ai un coup de mou, je serai un peu dans la misère. Je te dis ça, mais parce que moi, ce qui m'avait choqué une fois, pareil sur le... sur quoi ? Non, le GRP, Grand Rade des Pyrénées. Moi, c'est vrai que j'aime bien, quand j'ai le choix, j'aime bien... dormir vers en début de nuit et en fin de nuit pour faire la nuit correctement et faire la journée correctement derrière et c'est vrai qu'il ya un moment où j'ai quand même dormi à deux heures j'ai fait un une petite sieste à deux heures dans un dans une base du ravito un gros ravito finalement parce qu'il y avait quand même des matelas et quand je suis reparti j'étais content j'étais bien ça montait j'adore courir finalement la nuit La nuit, il n'y avait pas de bruit, il y avait les étoiles, je m'amusais à éteindre ma lampe pour observer les étoiles, écouter le silence. écoutez le silence c'est un truc de fou quoi c'était là tu dis waouh mais finalement on est entouré de bruit mais pose toi un moment et ouais fait rien arrête de scroller sur le téléphone et fait rien quoi profite et quand il fait nuit tu vois les étoiles alors oui il faut voir les étoiles s'il pleut bon c'est pas c'est pas le kiff mais quand tu vois les étoiles tu as pas trop de vent qui fait bon au mois de juillet au mois d'août au mois de septembre oh là là tu sais pourquoi tu fais ces courses quoi et mais en parallèle de ça, quand je suis parti, tout ça, j'en ai vu deux qui ont sorti leur couverture de survie, et ils se sont mis sur, il y avait un banc, un banc dans la forêt, ça arrive de temps en temps, et ils se sont mis sur le banc, et je leur ai dit, mais les gars, ça va ou quoi ? Il y a un problème. On aurait dû dormir avant, puis finalement, non, et du coup, ils se sont posés là, et clairement, c'est pas génial dans la récupération de se poser, tout le monde passait à côté, en plus, enfin, tout le monde. on est quand même hyper espacé mais du coup voilà tu étais obligé de demander ça va les gars enfin vous avez un souci parce que bon des gars sous des couvertures de survie bon ben ça peut être inquiétant donc donc voilà il faut savoir prendre le temps moment de se poser de faire un petit peu de check up de peut-être se dire non mais là il faut anticiper peut-être un coup de moins bien dans la nuit donc là je vais assurer le couvrant en dormant peut-être en faisant une sieste Mais du coup, ça m'a replongé. Le fait d'en parler aujourd'hui à Sylvain, la personne avec qui j'étais, c'était cool parce que ça m'a fait repenser à tout plein de rencontres, notamment à Amos et sa femme. Ils font partie de ma communauté sur Instagram. Je ne sais plus trop comment ils sont arrivés sur mon groupe WhatsApp parce que je crée un groupe WhatsApp pour mes courses, pour vous faire partager vraiment au plus près. et sur le groupe WhatsApp, ils savaient à peu près où j'étais et je les ai retrouvés à 23h alors quand j'ai revu la photo, 23h57 en bas d'une je sortais de la forêt ils m'attendaient, je ne savais même pas à quoi ils ressemblaient heureusement qu'ils me connaissaient visuellement via les réseaux et je suis arrivé et je les ai vus et je leur ai dit mais qu'est-ce que vous faites là les gars 23h50 mais vous êtes fous, je leur ai dit mais j'étais sur le coup et ça reste un super souvenir parce que C'était la première fois qu'on se voyait, ils m'ont offert un cake au chocolat de mémoire qui était très bon, même offert à d'autres coureurs qui arrivaient derrière. Et j'étais scotché, j'étais scotché que les gens se déplacent pour me soutenir à quasiment minuit alors qu'on ne s'était jamais vu. C'est fou, sincèrement c'est fou. C'est pour ça que les réseaux c'est très dangereux, ça peut être très dangereux. mais ça peut aussi créer une communauté autour de ta passion et vraiment tirer vers le haut, notamment la communauté que j'ai créée depuis janvier. Sincèrement, vous êtes tous, si vous m'écoutez, vous m'éclatez, parce qu'il y a une émulation, vous partagez vos questions, vos doutes, vos victoires, des photos, donc continuez comme ça. Et c'est vrai que le trail, ça permet ce genre de choses. clairement sur marathon tu peux l'oublier tu peux l'oublier sur marathon n'est pas du tout dans le même trip ouais on n'est pas du tout donc c'est pour ça que le trail attire de plus en plus parce que c'est plus de l'aventuré c'est plus de la cohésion humaine que absolument vouloir accrocher une place un classement oui le classement ça ça a son importance je veux pas je veux pas dire non plus moi quand même moi je regarde aussi le classement en disant tiens c'est cool je vais essayer d'accrocher le premier tiers, je vais essayer d'accrocher telle place. On se prend au jeu, suivant un peu les courses, mais clairement, il y a des fois où c'est dur. C'est dur et typiquement, le Grand Raid des Qatar que j'ai fait avec Olivier cette année, ça a été dur, très dur. On a mis plus de 30 heures alors que je voulais faire 25 heures, 26 heures. Et on a mis plus de 30 heures, on s'est chopé un orage, on a assez peu dormi, c'était très beau, c'était très compliqué, mais est-ce que je regrette le temps qu'on a fait ? Mais non, en fait, je m'en fous, quoi. Un, on a terminé. Deux, j'ai vécu une super course avec lui, en échange, quand on galère, on n'est plus tout seul et on est à deux. Et même quand t'es tout seul, il y a des coureurs, souvent on court ensemble et c'est ça qui... C'est ça que j'ai trouvé hyper sympa de partager tout à l'heure avec Sylvain ce genre de détails. Je lui ai montré les photos d'Amos, ça m'a fait replonger à ce moment-là. C'est d'autant plus motivant que j'y retourne en septembre prochain et j'espère bien les re-rencontrer et en taper d'autres que je connais dans la communauté. Donc c'est vraiment chouette, ces moments de partage. Donc voilà, je voulais juste parler de ça, du monde un petit peu de l'ultra, qui a débordé sur les communautés, les trailers en règle générale, qui ont cette faculté, alors pas forcément tous, on est d'accord, mais quand même une bonne partie, de se soutenir mutuellement et de s'entraider quand il y a besoin tout simplement. Donc voilà, bon allez, je vais arrêter de blablater, ça m'a fait super plaisir d'en parler. Alors si toi, j'en parle un petit peu quand même, mais si toi tu te poses des questions, que tu as besoin de soutien, de plan, de ligne directrice sans avoir à te poser la question de savoir si tu fais bien ou pas, ben écoute, contacte-moi, regarde le lien dans la description, c'est le lien qui va te renseigner, un lien de coaching. Tu vas terminer sur une page de renseignement qui va t'expliquer, j'ai fait une petite vidéo et tout et tout. Donc tu auras tous les tenants et aboutissants de mon accompagnement. ce sera avec plaisir de t'accompagner dans tes objectifs et puis si tu as simplement une question je mettrai mon mail aussi et du coup tu pourras m'écrire directement voilà les amis je te souhaite une très bonne journée je te dis déjà demain en fait comme tous les jours quasiment allez ciao ciao

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Mes liens pour toi:


Es-tu prêt à franchir le cap et à te lancer dans l'aventure de l'ultratrail? Dans cet épisode de Du 5km à l'ultratrail!, je partage avec toi les clés essentielles pour réussir ton entraînement pour les courses d'ultratrail, en particulier celles qui s'étendent de 200 à 400 km. Tu découvriras que l'augmentation du volume d'entraînement ne suit pas toujours une logique proportionnelle à la distance de la course. En effet, la préparation mentale et physique est cruciale pour affronter ces défis. Je vais te parler de l'importance de la gestion de l'alimentation, du sommeil et du renforcement musculaire, qui sont des éléments déterminants pour ta performance sur de longues distances.


À travers mes expériences personnelles, notamment ma préparation pour le Swiss Peak 380, je vais te donner des conseils pratiques pour optimiser ton entraînement running. J'aborderai aussi les spécificités des courses comme l'Ultramarin, où une approche différente est nécessaire pour réussir. Tu apprendras comment les bases-vie peuvent devenir ton meilleur allié lors des courses, te permettant de te reposer, de te changer et de bénéficier de massages pour récupérer efficacement.


Nous parlerons également de l'importance de la récupération et de l'anticipation durant ces épreuves de trail long. La communauté des trailers joue un rôle essentiel dans cette aventure, apportant un soutien inestimable qui rend chaque course encore plus enrichissante. Si tu es en quête de motivation pour améliorer ton parcours d'ultratrail, n'hésite pas à me contacter pour du coaching personnalisé. Ensemble, nous pouvons transformer ton rêve d'ultratrail en réalité!


Rejoins-moi pour cet épisode inspirant et enrichissant de Du 5km à l'ultratrail!, où je te donnerai toutes les clés pour aborder tes prochaines courses avec confiance et détermination. Que tu sois novice ou déjà expérimenté, il y a toujours quelque chose à apprendre pour améliorer ta performance et ta passion pour la course à pied!



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Et bienvenue, salut les amis, bon allez, on commence. J'ai une petite voix, je ne suis pas hyper à fond, je ne te le cache pas, il est 21h, on est quoi ? On est mardi soir. Mais j'ai vraiment envie de te parler en fait, de te parler parce que aujourd'hui j'ai relaté un petit peu certaines de mes courses à une personne qui n'était pas du tout, il ne court pas, il ne fait pas de trail, et du coup ça l'a un petit peu, pas choqué, mais interloqué, il avait beaucoup de questions. sur le sujet et j'en suis arrivé à lui dire c'est vrai que quand on s'entraîne pour un 200, 300, 400 km c'est pareil qu'un 160 globalement c'est à peu près la même chose et c'est vrai que ça peut paraître illogique de se dire que normalement tu dois beaucoup plus courir sur un 200, 300, 400 tu dois augmenter ton volume hebdomadaire que par rapport à un 100-160. Eh bien, écoute, il s'avère que pas forcément. Enfin, j'ai envie de dire pas forcément. Disons que ce n'est pas proportionnel à la longueur de ta course, parce que t'imagines, l'année dernière, je préparais le 380 de la Swiss Peak. Bon, je n'allais pas faire des 200 kilomètres par semaine parce que ma course faisait 4 fois ou 3 fois la distance maximum que j'avais déjà faite. Ce n'est pas possible. Donc, cette logique-là tient jusqu'à un certain... jusqu'à une certaine distance. Après, quand tu passes des jours sur les courses, qu'est-ce qui fait que tu es plus performant ou que tu arrives à courir au bout de 3-4 jours encore ? C'est une gestion. Alors oui, il y a l'entraînement évidemment, mais c'est surtout une gestion de ton alimentation, de ton sommeil et du renforcement musculaire que tu as évidemment fait avant. Et par-dessus ça, ou plutôt en base, base... La base, finalement, c'est ton plan d'entraînement, tes entraînements, ton volume. OK, ton volume, il y a un moment où tu dois faire des sorties longues, il y a un moment où tu dois faire des week-end chocs, il n'y a pas de problème. Mais ne crois pas que tu dois absolument doubler ton volume hebdomadaire parce que tu prépares un 160 alors que tu as déjà préparé un 100 ou 110 km, 100 ou 110 par rapport à un 160. Il faut voir un petit peu la spécificité de ta course. Évidemment, si c'est l'ultramarin, c'est plutôt hyper roulant. Donc voilà, il faudra privilégier peut-être un peu de cardio. Tu vas beaucoup courir, donc pas beaucoup de côtes. Clairement, je crois qu'il y a 1 500 mètres sur l'ultramarin. Donc c'est rien, c'est que dalle. Sur 170 bornes, c'est rien. Donc tu vas passer beaucoup de temps à courir et pas forcément à marcher comme sur un... un trail, un ultra où avec, tu as 6 000, 8 000, 10 000 mètres de dénivelé. Voilà, c'est vraiment une stratégie différente. Mais du coup, il ne faut pas penser que tu vas doubler, que tu dois changer énormément de choses dans ton entraînement. Évidemment, si tu es capable de courir 110 bornes, tu es capable de courir 160 bornes en adaptant un petit peu les sorties longues, l'endurance, peut-être ta vitesse aussi. Bref, des détails qui comptent véritablement, mais qui ne chamboulent pas. pas non plus toute la philosophie de tes entraînements. Et du coup, ça m'a fait plaisir, ça m'a permis de reparler, de me replonger dans cette course, cette fabuleuse course que je n'ai pas finie malheureusement, mais ce n'est que partie remise. Je retente l'aventure cette année, donc le 1er septembre, les amis, ça doit être un dimanche. Attends, ça doit être un dimanche. Je dis 1er septembre, mais il faut voir. Non, c'est pas un dimanche, c'est un lundi. Donc je... devrait partir le 31 août plus tôt, le dimanche 31 août à 10h il faut que je vérifie ça, mais ce sera reparti pour 380 km et 25 ou 27 000 mètres de dénivelé positif et négatif, j'ai hâte d'y être, mais du coup, voilà j'ai partagé des souvenirs avec lui, il a eu des questions des questions notamment tiens, comment, quand je lui dis que je courais je suis parti 5 jours j'ai couru le dimanche à 10h et j'ai arrêté le jeudi à 21h30 il m'a dit mais comment tu enfin je veux dire je veux dire Tu dors où ? Comment ça se passe ? Et ouais, ouais, ouais. Alors, pour ceux qui ne savent pas, quand on court comme ça pendant des heures et des jours, oui, il y a ce qu'on appelle des bases-vie. C'est des ravitaillements plus plus. Voilà, c'est des ravitaillements avec des infrastructures. Alors, les moins grosses comme ça de bases-vie, je pense que c'est avec des tentes militaires pour faire dodo un petit peu. Sinon c'est dans des structures en dur, des gymnases, des salles des fêtes, ce genre de choses, pour se poser. Alors c'est assez rudimentaire, tu n'as pas forcément des lits de camp, parfois tu en as, parfois tu n'en as pas. Donc tu te couches à même le sol sur peut-être des tapis, bon voilà. t'as plus de gym mais voilà les bases vie sont des repères essentiels quand tu fais des ultras parce que ok t'as les petits ravitaux mais les bases vie ça te permet de te laver de te changer aussi de te poser de manger, de te faire masser de réparer les bobos il y a des podologues, il y a des ostéos il y a des masseurs, parfois, pas tout le temps évidemment et dormir voilà Moi quand j'arrive sur mes bases vie, peut-être que ça changera la prochaine, je ne sais pas. Les grosses bases vie, j'aime bien 1 me laver sur les grosses courses, pas forcément les 160. Alors c'est des grosses courses, mais 160 je ne me lave pas. Très clairement, je ne suis pas à me laver, non je ne me lave pas. Je me change, je change le tee-shirt, ce genre de choses. Peut-être de chaussures, ça dépend un petit peu. Si j'ai pris déjà une deuxième paire, ce n'est pas gagné. et s'il a plu, si ça ne me va pas sur le T4M j'étais bien content de changer ma paire acheter 200 balles la Sportiva, la Boa avec les réglages millimétriques sur les côtés très bien mais ça n'accrochait pas les descentes dans la terre sèche je glissais, ça m'énervait beaucoup en fait, je vais dire un petit peu non mais beaucoup et du coup au 70ème kilomètre à la base vie j'ai troqué ces chaussures à 200 balles première fois que je mettais aussi cher bon Bon, c'est la dernière fois aussi. J'ai troqué par les MT7 de Décathlon. Je crois que je les avais achetés 90, même pas. Et elles ont fait le taf, elles ont accroché des gros crampons. J'étais top, j'étais vraiment content. Mais du coup, sur ces bases-vie, moi, j'aime bien me laver. Me laver... Attends, dans l'ordre. Qu'est-ce que je fais quand j'arrive ? Je crois que je mange. Je me lave, je me fais masser les quadris, les cuisses généralement pour les détendre. Les cuisses, ensuite je mange et je fais dodo. J'essaye de me reposer. J'essaye de dormir une demi-heure à une heure. Pour tenir dans le temps en fait, tout simplement. Quand tu es parti pour 300 bornes, 400 bornes, il y a un moment où tu es... Et puis même si tu es parti pour 200 bornes, il faut prendre le temps de bien récupérer. Parce que si tu loupes un ravito en disant non, non, je ne perds pas trop de temps sur le ravito, derrière, tu ne sais pas trop comment tu vas réagir. Tu auras peut-être un coup de mou, un coup de barre. Je veux dire, c'est usant. C'est vraiment un sport d'endurance. On n'est pas là à courir 4 heures. On est là à courir 40 heures, à courir 80. Moi, j'ai arrêté au bout de 110 heures. Enfin voilà, 4 jours et demi, un truc dans le genre. Là, il faut prendre le temps de se poser, de réparer des bobos. Il faut récupérer parce que tu ne peux pas passer 4-5 jours avec une heure de sommeil toutes les nuits. Il y a un moment où ça ne va pas, tu hallucines, c'est un coup à se mettre en danger. Et moi, je n'aime pas trop le mettre en danger. Je n'ai pas envie de mourir sur mes courses. C'est assez personnel. Je pense que pas mal de gens partagent ça. Et c'est vrai que j'aime bien être à peu près maître de moi. Alors oui, il y a des fois où on est extrêmement fatigué, et notamment... Au petit matin, là où il fait le plus froid, il y a des fois où tu hallucines. Tu hallucines parce que le cerveau, naturellement, il interprète des images parce que tu manques de sommeil. Même si tu dors à peu près comme tu le souhaites sur tes courses, tu manques de sommeil, tu n'as pas tes 8 heures. Et en plus, tu fais du sport. Donc voilà, ça demande de l'entraînement et ça demande surtout de bien se connaître pour dire, OK, là, je vais me poser. Parce que derrière, en fait, si je ne me pose pas là, ce ravitaillement derrière, je vais mettre trop de temps. En fait, il y a trop de kilométrage et je ne pourrais pas dormir avant X heures. Et si en plus, c'est la nuit, dormir à l'extérieur de nuit, il fait froid. Il faut peut-être sortir la couverture de survie. C'est franchement galère. Donc, il faut anticiper. Il faut anticiper, maman, même si t'as pas sommeil, il faut se dire, moi, là, je vais quand même essayer de me reposer parce que derrière, là, je vais être en dehors des bases-vie et des ravitaux pendant X heures normalement. Donc, si j'ai un coup de mou, je serai un peu dans la misère. Je te dis ça, mais parce que moi, ce qui m'avait choqué une fois, pareil sur le... sur quoi ? Non, le GRP, Grand Rade des Pyrénées. Moi, c'est vrai que j'aime bien, quand j'ai le choix, j'aime bien... dormir vers en début de nuit et en fin de nuit pour faire la nuit correctement et faire la journée correctement derrière et c'est vrai qu'il ya un moment où j'ai quand même dormi à deux heures j'ai fait un une petite sieste à deux heures dans un dans une base du ravito un gros ravito finalement parce qu'il y avait quand même des matelas et quand je suis reparti j'étais content j'étais bien ça montait j'adore courir finalement la nuit La nuit, il n'y avait pas de bruit, il y avait les étoiles, je m'amusais à éteindre ma lampe pour observer les étoiles, écouter le silence. écoutez le silence c'est un truc de fou quoi c'était là tu dis waouh mais finalement on est entouré de bruit mais pose toi un moment et ouais fait rien arrête de scroller sur le téléphone et fait rien quoi profite et quand il fait nuit tu vois les étoiles alors oui il faut voir les étoiles s'il pleut bon c'est pas c'est pas le kiff mais quand tu vois les étoiles tu as pas trop de vent qui fait bon au mois de juillet au mois d'août au mois de septembre oh là là tu sais pourquoi tu fais ces courses quoi et mais en parallèle de ça, quand je suis parti, tout ça, j'en ai vu deux qui ont sorti leur couverture de survie, et ils se sont mis sur, il y avait un banc, un banc dans la forêt, ça arrive de temps en temps, et ils se sont mis sur le banc, et je leur ai dit, mais les gars, ça va ou quoi ? Il y a un problème. On aurait dû dormir avant, puis finalement, non, et du coup, ils se sont posés là, et clairement, c'est pas génial dans la récupération de se poser, tout le monde passait à côté, en plus, enfin, tout le monde. on est quand même hyper espacé mais du coup voilà tu étais obligé de demander ça va les gars enfin vous avez un souci parce que bon des gars sous des couvertures de survie bon ben ça peut être inquiétant donc donc voilà il faut savoir prendre le temps moment de se poser de faire un petit peu de check up de peut-être se dire non mais là il faut anticiper peut-être un coup de moins bien dans la nuit donc là je vais assurer le couvrant en dormant peut-être en faisant une sieste Mais du coup, ça m'a replongé. Le fait d'en parler aujourd'hui à Sylvain, la personne avec qui j'étais, c'était cool parce que ça m'a fait repenser à tout plein de rencontres, notamment à Amos et sa femme. Ils font partie de ma communauté sur Instagram. Je ne sais plus trop comment ils sont arrivés sur mon groupe WhatsApp parce que je crée un groupe WhatsApp pour mes courses, pour vous faire partager vraiment au plus près. et sur le groupe WhatsApp, ils savaient à peu près où j'étais et je les ai retrouvés à 23h alors quand j'ai revu la photo, 23h57 en bas d'une je sortais de la forêt ils m'attendaient, je ne savais même pas à quoi ils ressemblaient heureusement qu'ils me connaissaient visuellement via les réseaux et je suis arrivé et je les ai vus et je leur ai dit mais qu'est-ce que vous faites là les gars 23h50 mais vous êtes fous, je leur ai dit mais j'étais sur le coup et ça reste un super souvenir parce que C'était la première fois qu'on se voyait, ils m'ont offert un cake au chocolat de mémoire qui était très bon, même offert à d'autres coureurs qui arrivaient derrière. Et j'étais scotché, j'étais scotché que les gens se déplacent pour me soutenir à quasiment minuit alors qu'on ne s'était jamais vu. C'est fou, sincèrement c'est fou. C'est pour ça que les réseaux c'est très dangereux, ça peut être très dangereux. mais ça peut aussi créer une communauté autour de ta passion et vraiment tirer vers le haut, notamment la communauté que j'ai créée depuis janvier. Sincèrement, vous êtes tous, si vous m'écoutez, vous m'éclatez, parce qu'il y a une émulation, vous partagez vos questions, vos doutes, vos victoires, des photos, donc continuez comme ça. Et c'est vrai que le trail, ça permet ce genre de choses. clairement sur marathon tu peux l'oublier tu peux l'oublier sur marathon n'est pas du tout dans le même trip ouais on n'est pas du tout donc c'est pour ça que le trail attire de plus en plus parce que c'est plus de l'aventuré c'est plus de la cohésion humaine que absolument vouloir accrocher une place un classement oui le classement ça ça a son importance je veux pas je veux pas dire non plus moi quand même moi je regarde aussi le classement en disant tiens c'est cool je vais essayer d'accrocher le premier tiers, je vais essayer d'accrocher telle place. On se prend au jeu, suivant un peu les courses, mais clairement, il y a des fois où c'est dur. C'est dur et typiquement, le Grand Raid des Qatar que j'ai fait avec Olivier cette année, ça a été dur, très dur. On a mis plus de 30 heures alors que je voulais faire 25 heures, 26 heures. Et on a mis plus de 30 heures, on s'est chopé un orage, on a assez peu dormi, c'était très beau, c'était très compliqué, mais est-ce que je regrette le temps qu'on a fait ? Mais non, en fait, je m'en fous, quoi. Un, on a terminé. Deux, j'ai vécu une super course avec lui, en échange, quand on galère, on n'est plus tout seul et on est à deux. Et même quand t'es tout seul, il y a des coureurs, souvent on court ensemble et c'est ça qui... C'est ça que j'ai trouvé hyper sympa de partager tout à l'heure avec Sylvain ce genre de détails. Je lui ai montré les photos d'Amos, ça m'a fait replonger à ce moment-là. C'est d'autant plus motivant que j'y retourne en septembre prochain et j'espère bien les re-rencontrer et en taper d'autres que je connais dans la communauté. Donc c'est vraiment chouette, ces moments de partage. Donc voilà, je voulais juste parler de ça, du monde un petit peu de l'ultra, qui a débordé sur les communautés, les trailers en règle générale, qui ont cette faculté, alors pas forcément tous, on est d'accord, mais quand même une bonne partie, de se soutenir mutuellement et de s'entraider quand il y a besoin tout simplement. Donc voilà, bon allez, je vais arrêter de blablater, ça m'a fait super plaisir d'en parler. Alors si toi, j'en parle un petit peu quand même, mais si toi tu te poses des questions, que tu as besoin de soutien, de plan, de ligne directrice sans avoir à te poser la question de savoir si tu fais bien ou pas, ben écoute, contacte-moi, regarde le lien dans la description, c'est le lien qui va te renseigner, un lien de coaching. Tu vas terminer sur une page de renseignement qui va t'expliquer, j'ai fait une petite vidéo et tout et tout. Donc tu auras tous les tenants et aboutissants de mon accompagnement. ce sera avec plaisir de t'accompagner dans tes objectifs et puis si tu as simplement une question je mettrai mon mail aussi et du coup tu pourras m'écrire directement voilà les amis je te souhaite une très bonne journée je te dis déjà demain en fait comme tous les jours quasiment allez ciao ciao

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Es-tu prêt à franchir le cap et à te lancer dans l'aventure de l'ultratrail? Dans cet épisode de Du 5km à l'ultratrail!, je partage avec toi les clés essentielles pour réussir ton entraînement pour les courses d'ultratrail, en particulier celles qui s'étendent de 200 à 400 km. Tu découvriras que l'augmentation du volume d'entraînement ne suit pas toujours une logique proportionnelle à la distance de la course. En effet, la préparation mentale et physique est cruciale pour affronter ces défis. Je vais te parler de l'importance de la gestion de l'alimentation, du sommeil et du renforcement musculaire, qui sont des éléments déterminants pour ta performance sur de longues distances.


À travers mes expériences personnelles, notamment ma préparation pour le Swiss Peak 380, je vais te donner des conseils pratiques pour optimiser ton entraînement running. J'aborderai aussi les spécificités des courses comme l'Ultramarin, où une approche différente est nécessaire pour réussir. Tu apprendras comment les bases-vie peuvent devenir ton meilleur allié lors des courses, te permettant de te reposer, de te changer et de bénéficier de massages pour récupérer efficacement.


Nous parlerons également de l'importance de la récupération et de l'anticipation durant ces épreuves de trail long. La communauté des trailers joue un rôle essentiel dans cette aventure, apportant un soutien inestimable qui rend chaque course encore plus enrichissante. Si tu es en quête de motivation pour améliorer ton parcours d'ultratrail, n'hésite pas à me contacter pour du coaching personnalisé. Ensemble, nous pouvons transformer ton rêve d'ultratrail en réalité!


Rejoins-moi pour cet épisode inspirant et enrichissant de Du 5km à l'ultratrail!, où je te donnerai toutes les clés pour aborder tes prochaines courses avec confiance et détermination. Que tu sois novice ou déjà expérimenté, il y a toujours quelque chose à apprendre pour améliorer ta performance et ta passion pour la course à pied!



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et bienvenue, salut les amis, bon allez, on commence. J'ai une petite voix, je ne suis pas hyper à fond, je ne te le cache pas, il est 21h, on est quoi ? On est mardi soir. Mais j'ai vraiment envie de te parler en fait, de te parler parce que aujourd'hui j'ai relaté un petit peu certaines de mes courses à une personne qui n'était pas du tout, il ne court pas, il ne fait pas de trail, et du coup ça l'a un petit peu, pas choqué, mais interloqué, il avait beaucoup de questions. sur le sujet et j'en suis arrivé à lui dire c'est vrai que quand on s'entraîne pour un 200, 300, 400 km c'est pareil qu'un 160 globalement c'est à peu près la même chose et c'est vrai que ça peut paraître illogique de se dire que normalement tu dois beaucoup plus courir sur un 200, 300, 400 tu dois augmenter ton volume hebdomadaire que par rapport à un 100-160. Eh bien, écoute, il s'avère que pas forcément. Enfin, j'ai envie de dire pas forcément. Disons que ce n'est pas proportionnel à la longueur de ta course, parce que t'imagines, l'année dernière, je préparais le 380 de la Swiss Peak. Bon, je n'allais pas faire des 200 kilomètres par semaine parce que ma course faisait 4 fois ou 3 fois la distance maximum que j'avais déjà faite. Ce n'est pas possible. Donc, cette logique-là tient jusqu'à un certain... jusqu'à une certaine distance. Après, quand tu passes des jours sur les courses, qu'est-ce qui fait que tu es plus performant ou que tu arrives à courir au bout de 3-4 jours encore ? C'est une gestion. Alors oui, il y a l'entraînement évidemment, mais c'est surtout une gestion de ton alimentation, de ton sommeil et du renforcement musculaire que tu as évidemment fait avant. Et par-dessus ça, ou plutôt en base, base... La base, finalement, c'est ton plan d'entraînement, tes entraînements, ton volume. OK, ton volume, il y a un moment où tu dois faire des sorties longues, il y a un moment où tu dois faire des week-end chocs, il n'y a pas de problème. Mais ne crois pas que tu dois absolument doubler ton volume hebdomadaire parce que tu prépares un 160 alors que tu as déjà préparé un 100 ou 110 km, 100 ou 110 par rapport à un 160. Il faut voir un petit peu la spécificité de ta course. Évidemment, si c'est l'ultramarin, c'est plutôt hyper roulant. Donc voilà, il faudra privilégier peut-être un peu de cardio. Tu vas beaucoup courir, donc pas beaucoup de côtes. Clairement, je crois qu'il y a 1 500 mètres sur l'ultramarin. Donc c'est rien, c'est que dalle. Sur 170 bornes, c'est rien. Donc tu vas passer beaucoup de temps à courir et pas forcément à marcher comme sur un... un trail, un ultra où avec, tu as 6 000, 8 000, 10 000 mètres de dénivelé. Voilà, c'est vraiment une stratégie différente. Mais du coup, il ne faut pas penser que tu vas doubler, que tu dois changer énormément de choses dans ton entraînement. Évidemment, si tu es capable de courir 110 bornes, tu es capable de courir 160 bornes en adaptant un petit peu les sorties longues, l'endurance, peut-être ta vitesse aussi. Bref, des détails qui comptent véritablement, mais qui ne chamboulent pas. pas non plus toute la philosophie de tes entraînements. Et du coup, ça m'a fait plaisir, ça m'a permis de reparler, de me replonger dans cette course, cette fabuleuse course que je n'ai pas finie malheureusement, mais ce n'est que partie remise. Je retente l'aventure cette année, donc le 1er septembre, les amis, ça doit être un dimanche. Attends, ça doit être un dimanche. Je dis 1er septembre, mais il faut voir. Non, c'est pas un dimanche, c'est un lundi. Donc je... devrait partir le 31 août plus tôt, le dimanche 31 août à 10h il faut que je vérifie ça, mais ce sera reparti pour 380 km et 25 ou 27 000 mètres de dénivelé positif et négatif, j'ai hâte d'y être, mais du coup, voilà j'ai partagé des souvenirs avec lui, il a eu des questions des questions notamment tiens, comment, quand je lui dis que je courais je suis parti 5 jours j'ai couru le dimanche à 10h et j'ai arrêté le jeudi à 21h30 il m'a dit mais comment tu enfin je veux dire je veux dire Tu dors où ? Comment ça se passe ? Et ouais, ouais, ouais. Alors, pour ceux qui ne savent pas, quand on court comme ça pendant des heures et des jours, oui, il y a ce qu'on appelle des bases-vie. C'est des ravitaillements plus plus. Voilà, c'est des ravitaillements avec des infrastructures. Alors, les moins grosses comme ça de bases-vie, je pense que c'est avec des tentes militaires pour faire dodo un petit peu. Sinon c'est dans des structures en dur, des gymnases, des salles des fêtes, ce genre de choses, pour se poser. Alors c'est assez rudimentaire, tu n'as pas forcément des lits de camp, parfois tu en as, parfois tu n'en as pas. Donc tu te couches à même le sol sur peut-être des tapis, bon voilà. t'as plus de gym mais voilà les bases vie sont des repères essentiels quand tu fais des ultras parce que ok t'as les petits ravitaux mais les bases vie ça te permet de te laver de te changer aussi de te poser de manger, de te faire masser de réparer les bobos il y a des podologues, il y a des ostéos il y a des masseurs, parfois, pas tout le temps évidemment et dormir voilà Moi quand j'arrive sur mes bases vie, peut-être que ça changera la prochaine, je ne sais pas. Les grosses bases vie, j'aime bien 1 me laver sur les grosses courses, pas forcément les 160. Alors c'est des grosses courses, mais 160 je ne me lave pas. Très clairement, je ne suis pas à me laver, non je ne me lave pas. Je me change, je change le tee-shirt, ce genre de choses. Peut-être de chaussures, ça dépend un petit peu. Si j'ai pris déjà une deuxième paire, ce n'est pas gagné. et s'il a plu, si ça ne me va pas sur le T4M j'étais bien content de changer ma paire acheter 200 balles la Sportiva, la Boa avec les réglages millimétriques sur les côtés très bien mais ça n'accrochait pas les descentes dans la terre sèche je glissais, ça m'énervait beaucoup en fait, je vais dire un petit peu non mais beaucoup et du coup au 70ème kilomètre à la base vie j'ai troqué ces chaussures à 200 balles première fois que je mettais aussi cher bon Bon, c'est la dernière fois aussi. J'ai troqué par les MT7 de Décathlon. Je crois que je les avais achetés 90, même pas. Et elles ont fait le taf, elles ont accroché des gros crampons. J'étais top, j'étais vraiment content. Mais du coup, sur ces bases-vie, moi, j'aime bien me laver. Me laver... Attends, dans l'ordre. Qu'est-ce que je fais quand j'arrive ? Je crois que je mange. Je me lave, je me fais masser les quadris, les cuisses généralement pour les détendre. Les cuisses, ensuite je mange et je fais dodo. J'essaye de me reposer. J'essaye de dormir une demi-heure à une heure. Pour tenir dans le temps en fait, tout simplement. Quand tu es parti pour 300 bornes, 400 bornes, il y a un moment où tu es... Et puis même si tu es parti pour 200 bornes, il faut prendre le temps de bien récupérer. Parce que si tu loupes un ravito en disant non, non, je ne perds pas trop de temps sur le ravito, derrière, tu ne sais pas trop comment tu vas réagir. Tu auras peut-être un coup de mou, un coup de barre. Je veux dire, c'est usant. C'est vraiment un sport d'endurance. On n'est pas là à courir 4 heures. On est là à courir 40 heures, à courir 80. Moi, j'ai arrêté au bout de 110 heures. Enfin voilà, 4 jours et demi, un truc dans le genre. Là, il faut prendre le temps de se poser, de réparer des bobos. Il faut récupérer parce que tu ne peux pas passer 4-5 jours avec une heure de sommeil toutes les nuits. Il y a un moment où ça ne va pas, tu hallucines, c'est un coup à se mettre en danger. Et moi, je n'aime pas trop le mettre en danger. Je n'ai pas envie de mourir sur mes courses. C'est assez personnel. Je pense que pas mal de gens partagent ça. Et c'est vrai que j'aime bien être à peu près maître de moi. Alors oui, il y a des fois où on est extrêmement fatigué, et notamment... Au petit matin, là où il fait le plus froid, il y a des fois où tu hallucines. Tu hallucines parce que le cerveau, naturellement, il interprète des images parce que tu manques de sommeil. Même si tu dors à peu près comme tu le souhaites sur tes courses, tu manques de sommeil, tu n'as pas tes 8 heures. Et en plus, tu fais du sport. Donc voilà, ça demande de l'entraînement et ça demande surtout de bien se connaître pour dire, OK, là, je vais me poser. Parce que derrière, en fait, si je ne me pose pas là, ce ravitaillement derrière, je vais mettre trop de temps. En fait, il y a trop de kilométrage et je ne pourrais pas dormir avant X heures. Et si en plus, c'est la nuit, dormir à l'extérieur de nuit, il fait froid. Il faut peut-être sortir la couverture de survie. C'est franchement galère. Donc, il faut anticiper. Il faut anticiper, maman, même si t'as pas sommeil, il faut se dire, moi, là, je vais quand même essayer de me reposer parce que derrière, là, je vais être en dehors des bases-vie et des ravitaux pendant X heures normalement. Donc, si j'ai un coup de mou, je serai un peu dans la misère. Je te dis ça, mais parce que moi, ce qui m'avait choqué une fois, pareil sur le... sur quoi ? Non, le GRP, Grand Rade des Pyrénées. Moi, c'est vrai que j'aime bien, quand j'ai le choix, j'aime bien... dormir vers en début de nuit et en fin de nuit pour faire la nuit correctement et faire la journée correctement derrière et c'est vrai qu'il ya un moment où j'ai quand même dormi à deux heures j'ai fait un une petite sieste à deux heures dans un dans une base du ravito un gros ravito finalement parce qu'il y avait quand même des matelas et quand je suis reparti j'étais content j'étais bien ça montait j'adore courir finalement la nuit La nuit, il n'y avait pas de bruit, il y avait les étoiles, je m'amusais à éteindre ma lampe pour observer les étoiles, écouter le silence. écoutez le silence c'est un truc de fou quoi c'était là tu dis waouh mais finalement on est entouré de bruit mais pose toi un moment et ouais fait rien arrête de scroller sur le téléphone et fait rien quoi profite et quand il fait nuit tu vois les étoiles alors oui il faut voir les étoiles s'il pleut bon c'est pas c'est pas le kiff mais quand tu vois les étoiles tu as pas trop de vent qui fait bon au mois de juillet au mois d'août au mois de septembre oh là là tu sais pourquoi tu fais ces courses quoi et mais en parallèle de ça, quand je suis parti, tout ça, j'en ai vu deux qui ont sorti leur couverture de survie, et ils se sont mis sur, il y avait un banc, un banc dans la forêt, ça arrive de temps en temps, et ils se sont mis sur le banc, et je leur ai dit, mais les gars, ça va ou quoi ? Il y a un problème. On aurait dû dormir avant, puis finalement, non, et du coup, ils se sont posés là, et clairement, c'est pas génial dans la récupération de se poser, tout le monde passait à côté, en plus, enfin, tout le monde. on est quand même hyper espacé mais du coup voilà tu étais obligé de demander ça va les gars enfin vous avez un souci parce que bon des gars sous des couvertures de survie bon ben ça peut être inquiétant donc donc voilà il faut savoir prendre le temps moment de se poser de faire un petit peu de check up de peut-être se dire non mais là il faut anticiper peut-être un coup de moins bien dans la nuit donc là je vais assurer le couvrant en dormant peut-être en faisant une sieste Mais du coup, ça m'a replongé. Le fait d'en parler aujourd'hui à Sylvain, la personne avec qui j'étais, c'était cool parce que ça m'a fait repenser à tout plein de rencontres, notamment à Amos et sa femme. Ils font partie de ma communauté sur Instagram. Je ne sais plus trop comment ils sont arrivés sur mon groupe WhatsApp parce que je crée un groupe WhatsApp pour mes courses, pour vous faire partager vraiment au plus près. et sur le groupe WhatsApp, ils savaient à peu près où j'étais et je les ai retrouvés à 23h alors quand j'ai revu la photo, 23h57 en bas d'une je sortais de la forêt ils m'attendaient, je ne savais même pas à quoi ils ressemblaient heureusement qu'ils me connaissaient visuellement via les réseaux et je suis arrivé et je les ai vus et je leur ai dit mais qu'est-ce que vous faites là les gars 23h50 mais vous êtes fous, je leur ai dit mais j'étais sur le coup et ça reste un super souvenir parce que C'était la première fois qu'on se voyait, ils m'ont offert un cake au chocolat de mémoire qui était très bon, même offert à d'autres coureurs qui arrivaient derrière. Et j'étais scotché, j'étais scotché que les gens se déplacent pour me soutenir à quasiment minuit alors qu'on ne s'était jamais vu. C'est fou, sincèrement c'est fou. C'est pour ça que les réseaux c'est très dangereux, ça peut être très dangereux. mais ça peut aussi créer une communauté autour de ta passion et vraiment tirer vers le haut, notamment la communauté que j'ai créée depuis janvier. Sincèrement, vous êtes tous, si vous m'écoutez, vous m'éclatez, parce qu'il y a une émulation, vous partagez vos questions, vos doutes, vos victoires, des photos, donc continuez comme ça. Et c'est vrai que le trail, ça permet ce genre de choses. clairement sur marathon tu peux l'oublier tu peux l'oublier sur marathon n'est pas du tout dans le même trip ouais on n'est pas du tout donc c'est pour ça que le trail attire de plus en plus parce que c'est plus de l'aventuré c'est plus de la cohésion humaine que absolument vouloir accrocher une place un classement oui le classement ça ça a son importance je veux pas je veux pas dire non plus moi quand même moi je regarde aussi le classement en disant tiens c'est cool je vais essayer d'accrocher le premier tiers, je vais essayer d'accrocher telle place. On se prend au jeu, suivant un peu les courses, mais clairement, il y a des fois où c'est dur. C'est dur et typiquement, le Grand Raid des Qatar que j'ai fait avec Olivier cette année, ça a été dur, très dur. On a mis plus de 30 heures alors que je voulais faire 25 heures, 26 heures. Et on a mis plus de 30 heures, on s'est chopé un orage, on a assez peu dormi, c'était très beau, c'était très compliqué, mais est-ce que je regrette le temps qu'on a fait ? Mais non, en fait, je m'en fous, quoi. Un, on a terminé. Deux, j'ai vécu une super course avec lui, en échange, quand on galère, on n'est plus tout seul et on est à deux. Et même quand t'es tout seul, il y a des coureurs, souvent on court ensemble et c'est ça qui... C'est ça que j'ai trouvé hyper sympa de partager tout à l'heure avec Sylvain ce genre de détails. Je lui ai montré les photos d'Amos, ça m'a fait replonger à ce moment-là. C'est d'autant plus motivant que j'y retourne en septembre prochain et j'espère bien les re-rencontrer et en taper d'autres que je connais dans la communauté. Donc c'est vraiment chouette, ces moments de partage. Donc voilà, je voulais juste parler de ça, du monde un petit peu de l'ultra, qui a débordé sur les communautés, les trailers en règle générale, qui ont cette faculté, alors pas forcément tous, on est d'accord, mais quand même une bonne partie, de se soutenir mutuellement et de s'entraider quand il y a besoin tout simplement. Donc voilà, bon allez, je vais arrêter de blablater, ça m'a fait super plaisir d'en parler. Alors si toi, j'en parle un petit peu quand même, mais si toi tu te poses des questions, que tu as besoin de soutien, de plan, de ligne directrice sans avoir à te poser la question de savoir si tu fais bien ou pas, ben écoute, contacte-moi, regarde le lien dans la description, c'est le lien qui va te renseigner, un lien de coaching. Tu vas terminer sur une page de renseignement qui va t'expliquer, j'ai fait une petite vidéo et tout et tout. Donc tu auras tous les tenants et aboutissants de mon accompagnement. ce sera avec plaisir de t'accompagner dans tes objectifs et puis si tu as simplement une question je mettrai mon mail aussi et du coup tu pourras m'écrire directement voilà les amis je te souhaite une très bonne journée je te dis déjà demain en fait comme tous les jours quasiment allez ciao ciao

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À travers mes expériences personnelles, notamment ma préparation pour le Swiss Peak 380, je vais te donner des conseils pratiques pour optimiser ton entraînement running. J'aborderai aussi les spécificités des courses comme l'Ultramarin, où une approche différente est nécessaire pour réussir. Tu apprendras comment les bases-vie peuvent devenir ton meilleur allié lors des courses, te permettant de te reposer, de te changer et de bénéficier de massages pour récupérer efficacement.


Nous parlerons également de l'importance de la récupération et de l'anticipation durant ces épreuves de trail long. La communauté des trailers joue un rôle essentiel dans cette aventure, apportant un soutien inestimable qui rend chaque course encore plus enrichissante. Si tu es en quête de motivation pour améliorer ton parcours d'ultratrail, n'hésite pas à me contacter pour du coaching personnalisé. Ensemble, nous pouvons transformer ton rêve d'ultratrail en réalité!


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    Et bienvenue, salut les amis, bon allez, on commence. J'ai une petite voix, je ne suis pas hyper à fond, je ne te le cache pas, il est 21h, on est quoi ? On est mardi soir. Mais j'ai vraiment envie de te parler en fait, de te parler parce que aujourd'hui j'ai relaté un petit peu certaines de mes courses à une personne qui n'était pas du tout, il ne court pas, il ne fait pas de trail, et du coup ça l'a un petit peu, pas choqué, mais interloqué, il avait beaucoup de questions. sur le sujet et j'en suis arrivé à lui dire c'est vrai que quand on s'entraîne pour un 200, 300, 400 km c'est pareil qu'un 160 globalement c'est à peu près la même chose et c'est vrai que ça peut paraître illogique de se dire que normalement tu dois beaucoup plus courir sur un 200, 300, 400 tu dois augmenter ton volume hebdomadaire que par rapport à un 100-160. Eh bien, écoute, il s'avère que pas forcément. Enfin, j'ai envie de dire pas forcément. Disons que ce n'est pas proportionnel à la longueur de ta course, parce que t'imagines, l'année dernière, je préparais le 380 de la Swiss Peak. Bon, je n'allais pas faire des 200 kilomètres par semaine parce que ma course faisait 4 fois ou 3 fois la distance maximum que j'avais déjà faite. Ce n'est pas possible. Donc, cette logique-là tient jusqu'à un certain... jusqu'à une certaine distance. Après, quand tu passes des jours sur les courses, qu'est-ce qui fait que tu es plus performant ou que tu arrives à courir au bout de 3-4 jours encore ? C'est une gestion. Alors oui, il y a l'entraînement évidemment, mais c'est surtout une gestion de ton alimentation, de ton sommeil et du renforcement musculaire que tu as évidemment fait avant. Et par-dessus ça, ou plutôt en base, base... La base, finalement, c'est ton plan d'entraînement, tes entraînements, ton volume. OK, ton volume, il y a un moment où tu dois faire des sorties longues, il y a un moment où tu dois faire des week-end chocs, il n'y a pas de problème. Mais ne crois pas que tu dois absolument doubler ton volume hebdomadaire parce que tu prépares un 160 alors que tu as déjà préparé un 100 ou 110 km, 100 ou 110 par rapport à un 160. Il faut voir un petit peu la spécificité de ta course. Évidemment, si c'est l'ultramarin, c'est plutôt hyper roulant. Donc voilà, il faudra privilégier peut-être un peu de cardio. Tu vas beaucoup courir, donc pas beaucoup de côtes. Clairement, je crois qu'il y a 1 500 mètres sur l'ultramarin. Donc c'est rien, c'est que dalle. Sur 170 bornes, c'est rien. Donc tu vas passer beaucoup de temps à courir et pas forcément à marcher comme sur un... un trail, un ultra où avec, tu as 6 000, 8 000, 10 000 mètres de dénivelé. Voilà, c'est vraiment une stratégie différente. Mais du coup, il ne faut pas penser que tu vas doubler, que tu dois changer énormément de choses dans ton entraînement. Évidemment, si tu es capable de courir 110 bornes, tu es capable de courir 160 bornes en adaptant un petit peu les sorties longues, l'endurance, peut-être ta vitesse aussi. Bref, des détails qui comptent véritablement, mais qui ne chamboulent pas. pas non plus toute la philosophie de tes entraînements. Et du coup, ça m'a fait plaisir, ça m'a permis de reparler, de me replonger dans cette course, cette fabuleuse course que je n'ai pas finie malheureusement, mais ce n'est que partie remise. Je retente l'aventure cette année, donc le 1er septembre, les amis, ça doit être un dimanche. Attends, ça doit être un dimanche. Je dis 1er septembre, mais il faut voir. Non, c'est pas un dimanche, c'est un lundi. Donc je... devrait partir le 31 août plus tôt, le dimanche 31 août à 10h il faut que je vérifie ça, mais ce sera reparti pour 380 km et 25 ou 27 000 mètres de dénivelé positif et négatif, j'ai hâte d'y être, mais du coup, voilà j'ai partagé des souvenirs avec lui, il a eu des questions des questions notamment tiens, comment, quand je lui dis que je courais je suis parti 5 jours j'ai couru le dimanche à 10h et j'ai arrêté le jeudi à 21h30 il m'a dit mais comment tu enfin je veux dire je veux dire Tu dors où ? Comment ça se passe ? Et ouais, ouais, ouais. Alors, pour ceux qui ne savent pas, quand on court comme ça pendant des heures et des jours, oui, il y a ce qu'on appelle des bases-vie. C'est des ravitaillements plus plus. Voilà, c'est des ravitaillements avec des infrastructures. Alors, les moins grosses comme ça de bases-vie, je pense que c'est avec des tentes militaires pour faire dodo un petit peu. Sinon c'est dans des structures en dur, des gymnases, des salles des fêtes, ce genre de choses, pour se poser. Alors c'est assez rudimentaire, tu n'as pas forcément des lits de camp, parfois tu en as, parfois tu n'en as pas. Donc tu te couches à même le sol sur peut-être des tapis, bon voilà. t'as plus de gym mais voilà les bases vie sont des repères essentiels quand tu fais des ultras parce que ok t'as les petits ravitaux mais les bases vie ça te permet de te laver de te changer aussi de te poser de manger, de te faire masser de réparer les bobos il y a des podologues, il y a des ostéos il y a des masseurs, parfois, pas tout le temps évidemment et dormir voilà Moi quand j'arrive sur mes bases vie, peut-être que ça changera la prochaine, je ne sais pas. Les grosses bases vie, j'aime bien 1 me laver sur les grosses courses, pas forcément les 160. Alors c'est des grosses courses, mais 160 je ne me lave pas. Très clairement, je ne suis pas à me laver, non je ne me lave pas. Je me change, je change le tee-shirt, ce genre de choses. Peut-être de chaussures, ça dépend un petit peu. Si j'ai pris déjà une deuxième paire, ce n'est pas gagné. et s'il a plu, si ça ne me va pas sur le T4M j'étais bien content de changer ma paire acheter 200 balles la Sportiva, la Boa avec les réglages millimétriques sur les côtés très bien mais ça n'accrochait pas les descentes dans la terre sèche je glissais, ça m'énervait beaucoup en fait, je vais dire un petit peu non mais beaucoup et du coup au 70ème kilomètre à la base vie j'ai troqué ces chaussures à 200 balles première fois que je mettais aussi cher bon Bon, c'est la dernière fois aussi. J'ai troqué par les MT7 de Décathlon. Je crois que je les avais achetés 90, même pas. Et elles ont fait le taf, elles ont accroché des gros crampons. J'étais top, j'étais vraiment content. Mais du coup, sur ces bases-vie, moi, j'aime bien me laver. Me laver... Attends, dans l'ordre. Qu'est-ce que je fais quand j'arrive ? Je crois que je mange. Je me lave, je me fais masser les quadris, les cuisses généralement pour les détendre. Les cuisses, ensuite je mange et je fais dodo. J'essaye de me reposer. J'essaye de dormir une demi-heure à une heure. Pour tenir dans le temps en fait, tout simplement. Quand tu es parti pour 300 bornes, 400 bornes, il y a un moment où tu es... Et puis même si tu es parti pour 200 bornes, il faut prendre le temps de bien récupérer. Parce que si tu loupes un ravito en disant non, non, je ne perds pas trop de temps sur le ravito, derrière, tu ne sais pas trop comment tu vas réagir. Tu auras peut-être un coup de mou, un coup de barre. Je veux dire, c'est usant. C'est vraiment un sport d'endurance. On n'est pas là à courir 4 heures. On est là à courir 40 heures, à courir 80. Moi, j'ai arrêté au bout de 110 heures. Enfin voilà, 4 jours et demi, un truc dans le genre. Là, il faut prendre le temps de se poser, de réparer des bobos. Il faut récupérer parce que tu ne peux pas passer 4-5 jours avec une heure de sommeil toutes les nuits. Il y a un moment où ça ne va pas, tu hallucines, c'est un coup à se mettre en danger. Et moi, je n'aime pas trop le mettre en danger. Je n'ai pas envie de mourir sur mes courses. C'est assez personnel. Je pense que pas mal de gens partagent ça. Et c'est vrai que j'aime bien être à peu près maître de moi. Alors oui, il y a des fois où on est extrêmement fatigué, et notamment... Au petit matin, là où il fait le plus froid, il y a des fois où tu hallucines. Tu hallucines parce que le cerveau, naturellement, il interprète des images parce que tu manques de sommeil. Même si tu dors à peu près comme tu le souhaites sur tes courses, tu manques de sommeil, tu n'as pas tes 8 heures. Et en plus, tu fais du sport. Donc voilà, ça demande de l'entraînement et ça demande surtout de bien se connaître pour dire, OK, là, je vais me poser. Parce que derrière, en fait, si je ne me pose pas là, ce ravitaillement derrière, je vais mettre trop de temps. En fait, il y a trop de kilométrage et je ne pourrais pas dormir avant X heures. Et si en plus, c'est la nuit, dormir à l'extérieur de nuit, il fait froid. Il faut peut-être sortir la couverture de survie. C'est franchement galère. Donc, il faut anticiper. Il faut anticiper, maman, même si t'as pas sommeil, il faut se dire, moi, là, je vais quand même essayer de me reposer parce que derrière, là, je vais être en dehors des bases-vie et des ravitaux pendant X heures normalement. Donc, si j'ai un coup de mou, je serai un peu dans la misère. Je te dis ça, mais parce que moi, ce qui m'avait choqué une fois, pareil sur le... sur quoi ? Non, le GRP, Grand Rade des Pyrénées. Moi, c'est vrai que j'aime bien, quand j'ai le choix, j'aime bien... dormir vers en début de nuit et en fin de nuit pour faire la nuit correctement et faire la journée correctement derrière et c'est vrai qu'il ya un moment où j'ai quand même dormi à deux heures j'ai fait un une petite sieste à deux heures dans un dans une base du ravito un gros ravito finalement parce qu'il y avait quand même des matelas et quand je suis reparti j'étais content j'étais bien ça montait j'adore courir finalement la nuit La nuit, il n'y avait pas de bruit, il y avait les étoiles, je m'amusais à éteindre ma lampe pour observer les étoiles, écouter le silence. écoutez le silence c'est un truc de fou quoi c'était là tu dis waouh mais finalement on est entouré de bruit mais pose toi un moment et ouais fait rien arrête de scroller sur le téléphone et fait rien quoi profite et quand il fait nuit tu vois les étoiles alors oui il faut voir les étoiles s'il pleut bon c'est pas c'est pas le kiff mais quand tu vois les étoiles tu as pas trop de vent qui fait bon au mois de juillet au mois d'août au mois de septembre oh là là tu sais pourquoi tu fais ces courses quoi et mais en parallèle de ça, quand je suis parti, tout ça, j'en ai vu deux qui ont sorti leur couverture de survie, et ils se sont mis sur, il y avait un banc, un banc dans la forêt, ça arrive de temps en temps, et ils se sont mis sur le banc, et je leur ai dit, mais les gars, ça va ou quoi ? Il y a un problème. On aurait dû dormir avant, puis finalement, non, et du coup, ils se sont posés là, et clairement, c'est pas génial dans la récupération de se poser, tout le monde passait à côté, en plus, enfin, tout le monde. on est quand même hyper espacé mais du coup voilà tu étais obligé de demander ça va les gars enfin vous avez un souci parce que bon des gars sous des couvertures de survie bon ben ça peut être inquiétant donc donc voilà il faut savoir prendre le temps moment de se poser de faire un petit peu de check up de peut-être se dire non mais là il faut anticiper peut-être un coup de moins bien dans la nuit donc là je vais assurer le couvrant en dormant peut-être en faisant une sieste Mais du coup, ça m'a replongé. Le fait d'en parler aujourd'hui à Sylvain, la personne avec qui j'étais, c'était cool parce que ça m'a fait repenser à tout plein de rencontres, notamment à Amos et sa femme. Ils font partie de ma communauté sur Instagram. Je ne sais plus trop comment ils sont arrivés sur mon groupe WhatsApp parce que je crée un groupe WhatsApp pour mes courses, pour vous faire partager vraiment au plus près. et sur le groupe WhatsApp, ils savaient à peu près où j'étais et je les ai retrouvés à 23h alors quand j'ai revu la photo, 23h57 en bas d'une je sortais de la forêt ils m'attendaient, je ne savais même pas à quoi ils ressemblaient heureusement qu'ils me connaissaient visuellement via les réseaux et je suis arrivé et je les ai vus et je leur ai dit mais qu'est-ce que vous faites là les gars 23h50 mais vous êtes fous, je leur ai dit mais j'étais sur le coup et ça reste un super souvenir parce que C'était la première fois qu'on se voyait, ils m'ont offert un cake au chocolat de mémoire qui était très bon, même offert à d'autres coureurs qui arrivaient derrière. Et j'étais scotché, j'étais scotché que les gens se déplacent pour me soutenir à quasiment minuit alors qu'on ne s'était jamais vu. C'est fou, sincèrement c'est fou. C'est pour ça que les réseaux c'est très dangereux, ça peut être très dangereux. mais ça peut aussi créer une communauté autour de ta passion et vraiment tirer vers le haut, notamment la communauté que j'ai créée depuis janvier. Sincèrement, vous êtes tous, si vous m'écoutez, vous m'éclatez, parce qu'il y a une émulation, vous partagez vos questions, vos doutes, vos victoires, des photos, donc continuez comme ça. Et c'est vrai que le trail, ça permet ce genre de choses. clairement sur marathon tu peux l'oublier tu peux l'oublier sur marathon n'est pas du tout dans le même trip ouais on n'est pas du tout donc c'est pour ça que le trail attire de plus en plus parce que c'est plus de l'aventuré c'est plus de la cohésion humaine que absolument vouloir accrocher une place un classement oui le classement ça ça a son importance je veux pas je veux pas dire non plus moi quand même moi je regarde aussi le classement en disant tiens c'est cool je vais essayer d'accrocher le premier tiers, je vais essayer d'accrocher telle place. On se prend au jeu, suivant un peu les courses, mais clairement, il y a des fois où c'est dur. C'est dur et typiquement, le Grand Raid des Qatar que j'ai fait avec Olivier cette année, ça a été dur, très dur. On a mis plus de 30 heures alors que je voulais faire 25 heures, 26 heures. Et on a mis plus de 30 heures, on s'est chopé un orage, on a assez peu dormi, c'était très beau, c'était très compliqué, mais est-ce que je regrette le temps qu'on a fait ? Mais non, en fait, je m'en fous, quoi. Un, on a terminé. Deux, j'ai vécu une super course avec lui, en échange, quand on galère, on n'est plus tout seul et on est à deux. Et même quand t'es tout seul, il y a des coureurs, souvent on court ensemble et c'est ça qui... C'est ça que j'ai trouvé hyper sympa de partager tout à l'heure avec Sylvain ce genre de détails. Je lui ai montré les photos d'Amos, ça m'a fait replonger à ce moment-là. C'est d'autant plus motivant que j'y retourne en septembre prochain et j'espère bien les re-rencontrer et en taper d'autres que je connais dans la communauté. Donc c'est vraiment chouette, ces moments de partage. Donc voilà, je voulais juste parler de ça, du monde un petit peu de l'ultra, qui a débordé sur les communautés, les trailers en règle générale, qui ont cette faculté, alors pas forcément tous, on est d'accord, mais quand même une bonne partie, de se soutenir mutuellement et de s'entraider quand il y a besoin tout simplement. Donc voilà, bon allez, je vais arrêter de blablater, ça m'a fait super plaisir d'en parler. Alors si toi, j'en parle un petit peu quand même, mais si toi tu te poses des questions, que tu as besoin de soutien, de plan, de ligne directrice sans avoir à te poser la question de savoir si tu fais bien ou pas, ben écoute, contacte-moi, regarde le lien dans la description, c'est le lien qui va te renseigner, un lien de coaching. Tu vas terminer sur une page de renseignement qui va t'expliquer, j'ai fait une petite vidéo et tout et tout. Donc tu auras tous les tenants et aboutissants de mon accompagnement. ce sera avec plaisir de t'accompagner dans tes objectifs et puis si tu as simplement une question je mettrai mon mail aussi et du coup tu pourras m'écrire directement voilà les amis je te souhaite une très bonne journée je te dis déjà demain en fait comme tous les jours quasiment allez ciao ciao

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