Speaker #0Bienvenue dans du 5 km à l'ultra trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance. Et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Et salut les amis, bienvenue dans ce nouvel épisode de cette capsule du calendrier d'avant du 5 km à l'ultra trail. J'espère que tu as la forme, que vous avez la forme. parce que moi, on va dire que je l'ai, en tout cas ma journée a été plutôt sympa, j'ai fait des débriefs de course de la Saint-Élion, 84 km, j'avais deux coachés, et ça s'est bien passé parce qu'ils ont terminé, et en plus ils ont plutôt bien apprécié leur course, et c'est ça qui est hyper gratifiant, et moi ça me fait reprendre un petit peu le chemin que j'ai parcouru il y a des années sur ces distances là ça me fait un petit peu revenir en arrière mais oui parce que ce genre de distance de 80 90 km et plus finalement ça te crée quelque chose il y en a un des deux d'ailleurs qui m'a dit une très belle phrase que je ne m'y attendais pas et d'ailleurs je l'ai noté et je vais peut-être le mettre en publication ou newsletter je ne sais pas il m'a dit en fait à la fin ça met des mots à mes mots alors Bon, dit comme ça, peut-être que voilà. Mais on était dans le débrief de sa course au travers de la fin du coaching pour savoir un petit peu comment ça a été, comment il a perçu les efforts, tout ça. Donc ça s'est bien passé. Et puis voilà, à un moment, il m'a dit ça, ça met des mots à mes mots. Et j'ai trouvé ça très beau. En fait, c'est une personne qui ne parle pas beaucoup, elle ne s'exprime pas, elle n'est pas extravertie. et il a trouvé cette phrase, ça met des mots à mes mots, j'ai trouvé ... Hyper pertinent en fait. C'est vrai que la distance, le fait de courir, là il a couru plus de 12 heures. Il y a un moment où oui, tu rentres dans une certaine introspection. Et plus, comme je l'ai dit, plus tu passes de temps sur des courses, en fait, plus tu as des occasions comme ça de... de rentrer pas en méditation, on n'en est pas là mais tu commences à brainstormer un peu, à réfléchir sur le sens de ta vie, sur ce genre de choses, alors je dis pas que c'est pas non plus des courses ou spirituelles c'est pas fait pour ça, on est d'accord mais quand tu passes 12h, 15, 20 40, 60 et plus si affinité, il y a un moment où oui tu as des occasions, à travers la fatigue engendrée, en fait c'est cette fatigue là qui fait que ... C'est cette fatigue qui remet en perspective nos aspects de notre vie, ce qu'on est en train de faire. En fait, moi, je m'aperçois que quand je cours, notamment des petites courses comme ça, alors le fait d'oxygéner les neurones et compagnie, ça me permet vraiment de me concentrer, d'enlever tout ce qui est un petit peu superflu et de me centrer, en fait, de me focusser sur ce que j'ai à faire dans ma journée, dans mon business, dans ma vie. Ça me permet tout seul, naturellement, d'avoir mes priorités. Et sur des courses comme ça, de 80, de plusieurs heures en fait, de plusieurs dizaines d'heures, là, ils ont commencé à toucher du doigt véritablement l'endurance un petit peu longue. Quand tu cours 10 heures, 12 heures, 15 heures, là, tu commences à passer du temps. Donc, tu as des moments de, pas de doute, mais de faiblesse tout simplement. Et à un moment, il n'arrivait plus à manger. Enfin, ce n'est pas qu'il n'arrivait plus à manger, c'est qu'il ne voulait plus, ça ne lui disait rien. Et puis à un moment, il a switché, il a vu ses amis et tout ça. Et puis hop, c'est reparti. Donc c'est vrai que ce problème, parce que c'est un problème d'avoir envie de manger ou pas, ça ne tient pas à grand-chose. Mais ça tient quand même aussi par l'alimentation régulière que tu fais pendant tes courses d'entraînement. Moi, il m'arrive maintenant de sortir après le repas. Je cours, enfin je cours, non, je cours. pas, je mange à midi et je vais courir à 13h30. Je te cache pas que je suis pas au top, je suis pas parti pour faire un fractionné ni une séance de côte. Et ça m'arrive un petit peu aussi de m'arrêter dans la forêt pour m'alléger le corps et l'esprit. Mais bon, passer ça, bah oui, c'est un entraînement de pas tous les jours, mais du plus souvent possible. Pour te dire que voilà, sur ce genre de... de courses comme ça, d'endurance. On commence à rentrer, là, ils ont commencé à rentrer dans l'ultra, pas l'endurance, mais voilà, l'ultra. Il y a des choses comme ça qui se révèlent et ça se fait vraiment tout seul. Mais je pense que c'est dû à une grande partie à la fatigue. À la fatigue, et c'est ça qui nous met dans ce genre d'état. Donc, c'est vrai que débriefer comme ça des courses, moi, j'aime quasiment aussi bien, surtout quand ça se passe bien. Alors souvent ça se passe bien quand même, mais c'est vrai que c'est pas une source exacte le trail, il peut se passer beaucoup de choses, il a eu un peu froid mais finalement ça a été, il est pas forcément parti dans le bon sas de départ, bon bah voilà ça a été aussi. Tout ça ce sont des expériences que j'essaye d'apporter, mais tu vois je peux pas tout anticiper, on anticipe un maximum, on en discute avant la course, évidemment dans le cadre du coaching, sinon ça sert à rien un coaching sans se voir avant la course, je veux dire ok t'es peut-être prêt physiquement. mais si mentalement on n'a pas regardé le profil, je ne t'ai pas un petit peu projeté sur ta cour, je ne t'ai pas donné les conseils, ça ne sert pas à grand chose, autant prendre une appli, presque, ça ne se résume pas à ça le coaching, heureusement, mais j'aime beaucoup débriefer, et d'ailleurs, à quoi ça sert les débriefs comme ça, ça me sert aussi à avoir du retour, du rétex, retour d'expérience, Et notamment... il va se reconnaître, Fabien le deuxième qui a terminé son premier 84 km, plus si affinité d'ailleurs, il faut regarder leur montre un petit peu, finalement il m'a dit un petit peu sa stratégie, j'allais dire pas de course mais sa stratégie un petit peu mentale, c'est à dire qu'il a coupé son 80 km en 4, donc 20 km pour chaque grand-parent. il en a plusieurs forcément donc 20 km pour chaque grand-parent et je me disais effectivement c'est une bonne solution de couper comme ça partitionner compartimenter la distance même si je le disais mais c'est vrai que moi je coupais par rapport au ravitaillement les ravitaux tous les ravitaux à la place de voir la montagne des 50 km qui me restent Merci. il te reste 15 bornes avant le prochain ravito. Et petit à petit, on court, on avance, et les kilomètres se font comme ça. Mais c'est vrai que je n'ai pas pensé, et merci Fabien pour ça, de donner ce conseil, peut-être, de couper la course en pensant à quelqu'un, ou ce genre de format de diviser en 4, en 3, peut-être en 2, pour je cours pour machin, et je pense que ça peut être une bonne source de motivation. d'avancer sans voir la montagne devant toi parce que c'est clair que si tu vois la montagne devant toi, tu te dis il me reste encore t'imagines moi quand je suis parti sur mon 380 en fait je ne regarde pas je sais que j'en ai pour longtemps, j'en ai pour des jours donc finalement je regarde un petit peu si je suis dans le rythme, c'est à dire à l'époque, c'était il y a 3 mois 50 km 5000 mètres de dénivelé Merci. Il faut que j'y sois, je vais mettre 10 heures. Voilà, c'était ça à peu près, c'était ça ma deadline et le rythme que je voulais garder. Donc globalement, je savais à peu près si j'étais en retard ou pas. D'ailleurs, il faut que je regarde, je vais regarder ça. Ça m'intéresse de regarder mes temps de cette année par rapport à l'année dernière. Bonne idée. Je vais regarder ça juste après, sinon je vais oublier. Mais du coup, j'avais ça comme rythme. Et le fait qu'ils me disent, moi j'ai coupé ma course de 80 km avec mes 4 grands-parents, grand-père les 20 premiers, grand-mère les 20 suivants, et de l'autre côté pareil. Bon, c'est vrai que c'est une solution. Donc merci à eux d'avoir débriefé, et j'aime beaucoup débriefer ce genre de course, parce qu'on en retire toujours de chouettes conseils, de chouettes expériences, j'ai vos mots. C'est bien aussi d'avoir les mots de chaque coureur. Ça me permet de rebondir un tout petit peu sur le post. J'essaye de le retrouver. J'ai coupé le son sur Instagram. Je l'aime beaucoup ce post. Finalement, la publication d'hier matin pour toi, c'était ce que ton influenceur de 25 ans ne te dira jamais. La vérité sur la récup après 35-40 ans. Je n'ai pas marqué après 30 ans, mais j'aurais pu. Parce que c'est vrai qu'à 30 ans, Il y a une sacrée marche, on se prend une claque les amis. C'est vrai que c'est plus compliqué. Et moi dans la marine, je voyais la marine nationale, les jeunes là, ils avaient une santé, c'était un truc de fou. Moi je mettais du temps, généralement ils sortaient le soir, la nuit aussi, puis le lendemain matin. excursions prévues 7h du matin dans le bus les jeunes ils étaient là à 7h toi t'as du mal à te lever à 6h du matin quand t'es rentré à minuit et eux ils avaient la santé c'est un truc de dingue bon on est pas tous comme ça mais passé 30 ans déjà il y a un petit step et puis après 35-40 ans c'est fini quoi t'es au lit à 22h et puis une fois t'es 9h de sommeil et donc j'ai fait ce post parce que oui j'ai marqué ma deuxième slide c'est arrête de te comparer à ce gars de 25 ans ... qui poste ses sorties de 30 bandes tous les dimanches matin. Il ne faut pas se comparer. Alors ce gars de 25 ans, on serait plus de 35 ans, c'est pareil, 55 ans, on s'en fout. Mais c'est juste que, déjà, ne te compare pas, tu le sais, c'est hyper... Mais ne te compare pas par rapport à toi déjà, à tes anciennes sorties, à la même sortie que tu fais peut-être toutes les semaines. Juste ça, ça peut être négatif, vraiment. Mais là, du coup, c'était par rapport à une notion de récupération. une différence entre ce que tu vois quand tu as 25 ans et ce que tu es capable de faire quand tu as 35-40 ans. Parce que oui, comme je le marque, lui, c'est un élastique neuf. J'aime beaucoup cette analogie. Lui, c'est un élastique neuf. Il peut dormir 5 heures, manger n'importe quoi et repartir le lendemain. Mais véritablement, c'est un truc de fou. Nous, à 35-40, moi j'ai 45 ans, tu vois. Bah ouais, notre corps, c'est plus un jouet. Comme qui dirait, c'est une machine de précision. Il y en a un qui m'a marqué d'ailleurs, l'horlogerie suisse, on en est là. En fait, nos écarts ne sont plus pardonnés à cet âge-là. Bon, on n'est pas non plus grabataires, tranquille, mais ça se paye. À 25 ans, ça se paye un petit peu moins, voire carrément moins. Ça se payera plus tard et c'est ok, il faut bien vivre sa vie, il n'y a aucun problème. Et puis la notion aussi d'énergie, à 25 ans, ça déborde d'énergie normalement. à partir, enfin même à 15 ans ça déborde d'énergie tu vois bon après on a toujours de l'énergie mais un petit peu moins, un petit peu moins quand même, donc il faut il faut pas construire si tu veux durer, il faut pas construire ta performance sur un programme que tu vas trouver no pain no gain parce que ça ne fonctionnera pas comme ça toi tu vas t'épuiser alors que peut-être l'autre, le jeune de 25 peut-être, va se renforcer parce qu'il va récupérer simplement beaucoup plus rapidement que toi et c'est ok Merci. Après, il y a une hygiène de vie aussi à avoir. Je ne dis pas qu'à partir de 35-40 ans, on est foutu. C'est juste que moi, personnellement, et je le vois, pas que moi, mais d'autres, on a besoin de plus de temps de récupération. On a besoin de faire plus attention à ce qu'on mange, à mieux s'hydrater. Voilà, c'est normal. Et il faut le respecter. Donc, pour apprendre à durer, il faut éviter de copier. Copie peut-être des modèles qui te ressemblent. Voilà, dans ton mode de vie, dans ta façon de penser. Si tu veux copier comme ça, j'allais dire des influenceurs, il y en a un qui m'a traité, alors ce n'est pas une insulte à un influenceur, mais je suis quand même plus coach sportif que influenceur. Alors oui, si je t'influence à faire les bonnes séances, tant mieux. Mais non, je ne suis pas un influenceur. Je dis ça parce qu'il y en a un qui l'a mal pris. Oui, qui l'a mal pris en fait. Et je ne m'y attendais pas. Sincèrement, il m'a... Il m'a dit dommage cette condescendance. Ça m'a hyper surpris parce que condescendance quand même c'est relativement négatif. C'est une sorte d'attitude de supériorité déguisée en bienveillance, être condescendant. Alors il n'y a pas du tout de condescendance dans ma publication d'ailleurs. Je ne stigmatise pas du tout les jeunes de 25 ans. Ils ont leurs problèmes comme il m'a dit. Chacun a ses problèmes. J'en suis conscient évidemment. Mais j'ai envie de dire chacun ses problèmes. Et puis je ne parle pas... spécialement à la jeunesse de 25 ans. Le poste, c'était simplement, et c'est pour ça que j'en parle, que tu prennes conscience si tu commences à avoir plus de 30 ans, 30, 35, 40, ça demande plus de temps. On est une horlogerie suisse. On commence à être... On rentre dans le domaine de la précision. C'est pour ça que moi, au début, je faisais du sport pour pouvoir manger, mais maintenant, je mange pour pouvoir faire du sport. Voilà la nuance, je mange, je fais attention à ce que je mange pour être performant entre guillemets. Ma performance à moi c'est courir le plus souvent possible, du moins quand j'en ai envie, le plus longtemps possible, du moins comme j'en ai envie aussi, tout en respectant les notions de progressivité, on est d'accord, en échappant à la blessure. C'est ça pour moi être performant. Et de temps en temps, ok, se challenger sur des petites courses, des challenges, des trucs comme ça, pourquoi pas des classements, mais c'est clairement pas, c'est une conséquence de mon entraînement. C'est certainement pas ce que je recherche en premier. L'horlogerie suisse, oui, on commence à rentrer dans le domaine de la précision et faire attention à comment on dort, comment on mange, comment on boit. C'est un fait, c'est comme ça. Mon fils, il va avoir bientôt 25 ans. Oui, il récupère beaucoup plus vite que moi. Il est en pleine jeunesse. Les tendons, ils vont bien. Mais s'il continue comme ça, c'est certain que dans 5-10 ans, il va avoir des problèmes. Mais ça s'appelle l'expérience. Bon, bref. Je t'invite à aller voir sur mon compte. regardez cette... ce carousel. Tout simplement, il n'y avait aucune condescendance évidemment dans mon propos, mais c'est vrai que chacun le prend comme il le perçoit, tout simplement, et c'est bien la difficulté des réseaux sociaux, c'est qu'on interprète selon ses propres expériences parfois, et des mots, moi-même, parfois je prends mal des mots, alors que... parfois des commentaires, je m'en porte et finalement la personne elle s'excuse en disant non mais je voulais pas t'insulter ou quoi que ce soit et c'est là où je me dis ah oui merde je l'ai pris du mauvais d'une certaine manière qui était pas la bonne par rapport à lui, donc parfois je m'excuse effectivement mais là en l'occurrence non la condescendance, il n'y avait rien de condescendant bref, allez sur ce fin de la capsule ouais c'est la quatrième du calendrier de l'Avent j'espère que elle t'a apporté Alors, un petit peu de... Allez, pas de conseils, mais tu as passé un bon moment avec moi, un moment agréable. Si tu as des questions par rapport au poste, mais par rapport à tes entraînements, tes objectifs de l'année 2026, n'hésite pas à m'en faire part. Je peux peut-être t'aider. Et sinon, merci de tes écoutes, de me soutenir. Soutiens-moi aussi ce week-end. Écoutez, samedi, dimanche, que je ne fasse pas un épisode pour rien dimanche. Attention, je regarderai les stats. Bon, allez. sur ce les amis passez une très belle journée on se retrouve très vite ciao ciao