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Ep 533:  Le modèle irréaliste du trail cover
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Du 5km à l'ultratrail!

Ep 533: Le modèle irréaliste du trail

Ep 533: Le modèle irréaliste du trail

16min |07/12/2025|

504

Play
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Description

Mes liens pour toi:



As-tu déjà pensé que pour courir un ultratrail, il fallait vivre comme un athlète professionnel ?


Dans cet épisode de "Du 5km à l'ultratrail!", je vais te révéler pourquoi cette idée reçue est loin de la réalité. Beaucoup de coureurs, en particulier ceux qui envisagent des courses de 40 km et plus, croient qu'ils doivent s'entraîner intensément et suivre un régime strict pour réussir. Mais laisse-moi te dire que ce n'est pas nécessaire !


Je t'explique comment il est tout à fait possible de terminer ces courses en intégrant l'entraînement dans une vie quotidienne bien remplie. Pas besoin de sacrifier tes responsabilités ou de te comparer à des athlètes professionnels. Je t'encourage à établir des objectifs réalistes et à adapter ta préparation à ta propre situation. Chaque coureur est unique, et il est essentiel de trouver un équilibre entre tes ambitions sportives et ta vie personnelle.


Dans cet épisode, je mets l'accent sur l'importance de la qualité des séances d'entraînement plutôt que sur la quantité. Tu découvriras comment des entraînements bien planifiés peuvent t'aider à progresser, même avec un emploi du temps chargé. Je partage également des astuces pour maximiser ton potentiel tout en respectant ton propre rythme.


Je termine cet épisode par un message fort : crois en toi ! Ne laisse pas les doutes ou les comparaisons te freiner. Chaque pas que tu fais vers ton objectif est une victoire. Alors, prépare-toi à changer ta vision de l'entraînement pour les courses de trail longues et rejoins-moi dans cette aventure enrichissante. Ensemble, nous allons démystifier l'ultratrail et te montrer que le succès est à ta portée, peu importe ton niveau actuel.


Prêt à te lancer ? Écoute cet épisode et découvre comment transformer tes rêves en réalité, tout en prenant plaisir à chaque course. N'oublie pas, le chemin vers l'ultratrail commence ici, avec toi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans du 5 km à l'Ultra Trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance. Et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Et bienvenue les amis dans ce nouvel épisode du 5 km à l'Ultra Trail. J'espère que vous avez la forme en tout cas. Merci ! pour vos écoutes ce week-end. Je vais dire cet après-midi, mais ce week-end. Oui, j'enregistre dimanche fin d'après-midi, du coup je suis un peu en décalé. Mais en tout cas, vous avez été au rendez-vous et merci. Merci pour ça, parce que ce n'était pas forcément évident de m'écouter non plus. Chacun a sa vie le week-end. Mais en tout cas, vous avez été là et ça me permet de commencer cette semaine avec le sourire, tout simplement. D'autant plus que je reviens de ma sortie longue. aussi où je traînais la patte en ce moment c'est compliqué d'aller courir en ce moment, il fait pas très très beau, je suis quand même pas mal occupé finalement mes week-ends ils passent très vite, comme les tiens très certainement, du coup il faut se raccrocher aux petites victoires et ça c'est une grosse victoire aujourd'hui d'être sorti pour moi parce que c'était pas évident, il faisait pas beau pousser la chasse on a entendu des tirs de partout les chiens, la meute, c'était un truc de dingue Donc bon, il ne m'est rien arrivé et je pense que c'est le principal finalement de ne pas avoir pris une balle. Bon, je ne vais rien dire, pas de polémique. Bon, alors de quoi j'ai envie de te parler aujourd'hui ? Écoute, j'ai eu quelques remarques de personnes qui souhaitaient se lancer sur des trails un petit peu longs. 40 km c'est déjà un peu long 40, 60, 80, 100 et j'ai eu cette remarque comme quoi pas pour moi, mais qu'à partir d'une certaine distance, il fallait avoir un entraînement de pro ou de vivre comme un athlète un peu professionnel pour finir ses trails et ne pas se blesser, avoir du temps. Alors, c'est une croyance, je pense. de chez pas mal de monde que voilà pour préparer un 50, un 80, un 100 il faudrait vivre comme un athlète professionnel se coucher à 21 heures, s'entraîner six fois par semaine aller peser tout ce que tu manges alors de là à peser je sais pas mais voilà à peser tout ce que tu manges et de se dire finalement à la fin non en fait c'est pas pour moi courir là 60 km, m'engager sur un trail long bah finalement non parce que je vis pas comme ça parce que j'ai pas le temps pour ça je suis pas un pro alors si tu t'es déjà dit un truc comme ça, écoute reste un peu avec moi je vais te remettre un tout petit peu les choses en place parce que oui on va pas se mentir non plus, moi je suis pas le seul mais quand tu ouvres Instagram ou Youtube, excuse moi j'ai un double écho sur ma piste voilà je l'arrête Merci. Quand tu ouvres Instagram ou YouTube, ou d'autres, Facebook peut-être, tu vois quoi ? Comme moi, je suis certains sportifs, tu vois des semaines à 100 km, des sorties de 5 heures, juste pour travailler le montage, tu vois, j'aime beaucoup ça. Des mecs et des nanas ultra fit, ultra sec, certains parlent VMA, seuil, macro, comme si c'était leur job. Et d'ailleurs, pour certains, c'est littéralement leur job, on ne va pas se mentir. et toi ? et moi aussi alors moi c'est mon job mais pas comme eux, on est d'accord, enfin je suis d'accord avec ça, pendant ce temps-là, nous, on bosse, on bosse quoi, on bosse 8, 9, 10, 11 heures, j'entends, par jour, peut-être même plus certains, tu gères des projets, des clients, une équipe, des enfants, des devoirs, des nuits parfois pourries, on est d'accord, des déplacements, enfin bon, j'ai envie de te dire, si tu te compares à quelqu'un dont la journée tourne autour de l'entraînement, de la récupération. et du contenu, forcément, tu te dis, et ça m'arrive de temps en temps aussi, si c'est ça la norme pour préparer un 60-80 km, alors c'est certain, ou un 160, c'est certain, je n'y arriverai jamais. Et là, tu as deux options, en fait. Soit tu te mets une pression de malade et tu essaies de caler ce type de semaine dans ta vie, que tu vois, donc forcément, pas de dessin, tu t'épuises, tu te blesses, et tu t'énerves. entre guillemets sur tout le monde parce que quand tu deviens blessé comme moi, je le suis très rarement, je ne suis pas réellement blessé mais tu deviens grognon et voilà ça fait chier. Ou deuxième option, soit tu abandonnes avant même de commencer en disant finalement ce n'est pas pour moi parce que je ne peux pas en fait. Limite tu te dis je vais manquer de discipline. Bon, alors, j'ai envie de te dire que dans les deux cas, tu perds. Et le pire, c'est que tu te sens coupable alors que le problème, et je te le dis vraiment, c'est pas toi. Le problème, ce n'est pas toi. Le problème, c'est le modèle auquel tu te combats. Le modèle qui est identifié via tous ces sportifs qui mettent leur entraînement. Est-ce que c'est réellement ça d'ailleurs ? Je ne répondrai pas à la question. Ok, donc le problème, c'est le modèle auquel tu te compares. Ce que j'essaye, j'en bafouille, tu vois, de répéter aux personnes que j'accompagne, c'est ça. Tu n'as pas besoin de vivre comme un athlète pro pour finir à 40, 60, 80, 100 kilomètres fier de toi. Clairement, tu as besoin d'une, entre guillemets, performance réaliste. Qu'est-ce que j'appelle d'ailleurs performance réaliste ? Si tu me suis, tu dois avoir une petite idée. En fait, c'est très simple, c'est un objectif. ambitieux plus des moyens cohérents avec ta vraie vie. Pas celle du voisin, pas celle que tu vois, non, ta vraie vie. Pas ta vie, on va dire, fantasmée où tu dormirais 9h et où tu travaillerais 4h par jour, non. Ce serait bien ça. Ta vie actuelle avec tes contraintes, tes responsabilités et ta fatigue. Concrètement, ça veut dire quoi ? Au lieu de te dire, il faut que je m'entraîne 5 à 6 fois par semaine, on va plutôt se dire, ok, Combien de séances tu peux vraiment tenir sur trois mois ? Quels créneaux, pour toi, sont suffisamment stables dans ta semaine ? Où est-ce qu'on cale aussi la sortie clé de la semaine ? Parce que dans une semaine, il y a toujours une ou deux, mais généralement une sortie clé. Comment on gère les semaines quand on doit se déplacer ? Quand on a du boulot ? Quand on a peut-être des enfants malades ? Ça, c'est à prendre en compte parce que quand on a des enfants malades, tu ne peux peut-être pas partir comme tu veux, c'est tout. Et à partir de là, on construit. Alors tu vois la différence ? On ne plaque pas un modèle d'athlète pro sur ta vie. Ce n'est pas possible. On part, et c'est comme ça que je construis moi avec mes coachés. On part de ta vie, enfin tu dois partir de ta vie, et tu dois te créer un modèle de préparation qui s'y adapte. Tu n'es pas un ado en sport-études. Tu es un adulte, normalement. La plupart, je pense, si je m'en réfère au stade, vous êtes plutôt entre 35 et 50-50. Donc... On est tous adultes, on est d'accord. Donc, en tant qu'adulte, on a un niveau de responsabilité, on est d'accord, on a déjà un cerveau qui est surbooké. Et malgré ça, tu veux aller au bout d'un gros objectif. Alors, j'ai envie de te dire, écoute, juste pour ça, ça mérite le respect. Vraiment, juste d'y croire et d'essayer de mettre en place les choses, ça mérite juste le respect. Alors le respect, je ne sais pas si c'est le vrai mot que j'ai envie de dire. C'est pour ça que je vais rester sur... Le respect, admiration peut-être, tu vois, juste le fait d'y croire malgré toutes nos semaines de fou. Et j'ai envie de te dire, écoute, si tu as envie de faire ça, ça mérite un cadre pensé pour toi, pas un copier-coller que tu verrais vraiment sur Internet. D'ailleurs, tu vois, en ce moment, avec mes coachés, notamment les nouveaux, même les anciens qui vont redevenir des nouveaux, tu vois, c'est la préparation du calendrier 2026. on est obligé de commencer à préparer son année, nos courses dans 7 mois, 8 mois. C'est un truc de dingue parce que les organisateurs doivent préparer, ils ont des échéances, donc ils ouvrent les inscriptions au mois de décembre avant Noël. C'est bien fait. Et du coup, on parle de calendrier. Parfois, c'est compliqué. Quand mon coaché arrive avec son calendrier, ses souhaits, c'est un peu comme Noël. J'aimerais faire ça, ça, ça. Et tu vois, il me dit, Raphaël, j'ai ce travail-là dans six mois, mais j'ai une vie de dingue, je suis boulanger, mais j'aimerais bien caler une autre course là. Bon, alors, mon job, c'est pas de lui dire, il faut s'organiser mieux ou il faut se lever plus tôt. Non, quand même. J'essaye de pas dire ça, tu vois. Mon job, c'est de traduire son objectif en... On va dire un chemin réalisable. Pensez que je déblaye tout ce qui ne va pas et hop, ça passe. Donc ça peut ressembler à, on va regarder son agenda réel, pas celui qu'il aimerait avoir. clairement quand je dis les choses je les dis toujours avec bienveillance il n'y a pas de problème mais je l'ai dit on priorise les séances et je t'invite à prioriser tes séances qui ont le plus d'impact parce que comme je l'ai dit précédemment généralement sur une séance il y en a une qui est qualitative elles sont toutes qualitatives on est d'accord mais il y en a une qui t'apporte réellement plus, un plus en fait, plus de bénéfices, un plus tout court dans ta semaine et dans ta progression Merci. Donc oui, il faut que tu arrives à te dire, ok, quelle séance, finalement, si je dois n'en garder qu'une, c'est celle-là. Alors attention à ne pas garder forcément qu'une séance intensive dans ta semaine, sinon ça ne va pas le faire, on est d'accord. Je te propose aussi d'organiser des blocs, des semaines un peu plus chargées, d'autres plus légères, c'est comme ça que je fonctionne aussi, et c'est comme ça que ça fonctionne, que ça fonctionne dans le temps, et de prévoir à l'avance. Il y aura des semaines où tu vas manquer de jus, tu seras malade, des semaines pourries. Et ça arrive tout le temps. Enfin, tout le temps, pas tout le temps, mais ça arrive à tout le monde. On ne peut pas être au taquet tout le temps, on est des humains. Et ça, quand on arrive à anticiper un tout petit peu ça, on n'est pas non plus au fond du trou. Et ça, c'est aussi une préparation mentale. Donc il faut s'enlever cette culpabilité. de se dire j'ai seulement fait 3 séances cette semaine mais en fait non si ces 3 séances sur les 4 ou 5 que tu avais prévues elles sont bien choisies mais que tu les fais quand même bah écoute c'est bien c'est adapté à toi c'est en cohérence pardon avec ton objectif tu peux être sincèrement bien plus près qu'une personne qui empile les kilomètres sans réflexion et ça je le dis mais très souvent et je le vois tout le temps, des personnes avec un gros volume mais sans structure, explosent mentalement, littéralement et explosent pas que mentalement je parle pas de burn-out mais je parle aussi physiquement, les gars ils se retrouvent avec des tendinites des syndromes rotuliens de tout, la ponevrose plantaire les adducteurs qui couinent et du coup ça les empêche de courir c'est pas une surprise, après chacun prend sa responsabilité j'ai envie de te dire, si t'as envie si t'as tenté un pari Victor. Tu as réussi ton pari cet été, que tu as voulu claquer ton premier 100 km ou 160 km en partant de zéro au bout de 6 mois. Ok, tu as réussi ton pari. Si tu savais que derrière, tu allais être blessé, c'est ok. Mais si derrière, finalement, tu n'avais pas anticipé que tu allais être blessé et que tu avais des courses, ça joue sur le moral, ça joue sur ta vie de famille même parfois, suivant un petit peu comment ça se passe. Parce que tu peux être blessé, tu peux te choper une blessure qui dure longtemps. Ça, tu ne peux pas le gérer. Donc voilà, tu peux... littéralement, mais vraiment, et c'est comme ça que je coach et que mon message passe, il vaut mieux faire 3 séances qualitatives que 6 séances pourries sur ta semaine. Ok, t'as fait 100 bornes mais tu les as mal faits. Donc, il faut faire preuve, clairement, d'humilité, de confiance pour aller là où t'as envie d'aller. C'est ça, à mon sens, la performance réaliste. Tu vois, j'ai l'impression d'avoir fait un exposé. Si tu dois retenir une chose de mon exposé de cet épisode, c'est ça. Ce n'est pas ta discipline qui a un problème, c'est le modèle auquel tu te compares qui est souvent irréaliste. Tu n'as pas besoin de transformer ta vie en camp d'entraînement pour mériter un 40, 60, 80 et plus. On est d'accord, tu n'as pas besoin de tout contrôler, tout optimiser et finalement tout sacrifier. Tu as simplement besoin d'un objectif clair, d'un cadre. adapté à ta vie et d'une préparation qui respecte ta fatigue, ton mental et in fine ton corps. Donc le but, ce n'est pas de te prouver que tu peux vivre comme un athlète. Pour revenir un petit peu à mon préambule, c'est d'arriver au bout de ton trail, debout, fier et en... Et je vais arriver avec encore envie de recourir derrière parce que tu seras capable de recourir derrière. Tu ne seras pas flingué. Parce que moi, ma devise, ce n'est pas une devise, mais c'est ma façon de penser. J'aime bien m'entraîner et de pouvoir courir toute l'année quand j'en ai envie. Alors oui, peut-être que parfois, j'aimerais bien courir plus que d'habitude. Mais si je sais que si je tire sur la corde un petit peu, elle risque de s'étioler et de casser un petit peu. Bon ben voilà, je respecte quand même. une certaine progressivité, mais ce qui me fait être capable de courir, mais tout le temps. Vraiment. Je trouve que c'était un super épisode du calendrier de l'Avent, parce qu'on est encore au calendrier de l'Avent. Il va en rester d'autres, ça va être cool. Je ne connais pas le sujet de demain, si tu en as remarqué, il y en a qui m'en ont proposé et je vais commencer à regarder ça. Mais en tout cas, je voulais te parler de ça parce que c'est vrai que ces derniers jours j'ai eu... deux qui m'ont dit ça. Je n'ai pas l'hygiène ni la capacité de vivre comme un pro pour faire mon 60 km ou 80 km avec du dénivelé. En fait, non. Tu n'as pas besoin de vivre comme un athlète pro. On est d'accord. Tous les jours, je le vois. Tous mes coachés, ce ne sont pas des professionnels. Ce sont des gars et des femmes qui bossent dans des milieux médicaux, généralement d'ailleurs. Milieu de tout, en fait. Tout le monde a une vie particulière et tout le monde n'a pas 18 heures ou même 10 heures ou même parfois 5 heures de sport à mettre dans sa semaine. De temps en temps, il faut quand même libérer 5 heures dans sa semaine par rapport peut-être à l'objectif fixé. Mais ça, c'est moi qui te le dirai si tu fais partie de mes coachés. Et si tu ne fais pas partie de mes coachés, je te le dis, il faut savoir à un moment se libérer du temps pour être mieux quand même sur sa course par rapport à l'objectif qu'on se fixe. et par rapport à là d'où on vient, à notre niveau, tout simplement. Donc voilà, bon, allez, j'arrête là. Si tu as des questions, tu n'hésites pas. Si tu veux savoir mon accompagnement un petit peu plus, tu n'hésites pas non plus. Il y a le lien dans la description de l'épisode et dans les bios aussi de mes réseaux, en passant. En tout cas, moi, je te souhaite une très belle journée et je te dis à demain, déjà. On va faire simple. Allez, ciao, ciao, bonne journée.

Chapters

  • Introduction au podcast et remerciements

    00:08

  • Démystification des croyances sur l'entraînement

    01:37

  • Comparaison avec les athlètes professionnels

    02:20

  • Options face à la pression de performance

    04:29

  • Définir une performance réaliste

    05:56

  • Importance de l'adaptation à sa vie quotidienne

    07:44

  • Conclusion et encouragements

    12:29

Description

Mes liens pour toi:



As-tu déjà pensé que pour courir un ultratrail, il fallait vivre comme un athlète professionnel ?


Dans cet épisode de "Du 5km à l'ultratrail!", je vais te révéler pourquoi cette idée reçue est loin de la réalité. Beaucoup de coureurs, en particulier ceux qui envisagent des courses de 40 km et plus, croient qu'ils doivent s'entraîner intensément et suivre un régime strict pour réussir. Mais laisse-moi te dire que ce n'est pas nécessaire !


Je t'explique comment il est tout à fait possible de terminer ces courses en intégrant l'entraînement dans une vie quotidienne bien remplie. Pas besoin de sacrifier tes responsabilités ou de te comparer à des athlètes professionnels. Je t'encourage à établir des objectifs réalistes et à adapter ta préparation à ta propre situation. Chaque coureur est unique, et il est essentiel de trouver un équilibre entre tes ambitions sportives et ta vie personnelle.


Dans cet épisode, je mets l'accent sur l'importance de la qualité des séances d'entraînement plutôt que sur la quantité. Tu découvriras comment des entraînements bien planifiés peuvent t'aider à progresser, même avec un emploi du temps chargé. Je partage également des astuces pour maximiser ton potentiel tout en respectant ton propre rythme.


Je termine cet épisode par un message fort : crois en toi ! Ne laisse pas les doutes ou les comparaisons te freiner. Chaque pas que tu fais vers ton objectif est une victoire. Alors, prépare-toi à changer ta vision de l'entraînement pour les courses de trail longues et rejoins-moi dans cette aventure enrichissante. Ensemble, nous allons démystifier l'ultratrail et te montrer que le succès est à ta portée, peu importe ton niveau actuel.


Prêt à te lancer ? Écoute cet épisode et découvre comment transformer tes rêves en réalité, tout en prenant plaisir à chaque course. N'oublie pas, le chemin vers l'ultratrail commence ici, avec toi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans du 5 km à l'Ultra Trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance. Et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Et bienvenue les amis dans ce nouvel épisode du 5 km à l'Ultra Trail. J'espère que vous avez la forme en tout cas. Merci ! pour vos écoutes ce week-end. Je vais dire cet après-midi, mais ce week-end. Oui, j'enregistre dimanche fin d'après-midi, du coup je suis un peu en décalé. Mais en tout cas, vous avez été au rendez-vous et merci. Merci pour ça, parce que ce n'était pas forcément évident de m'écouter non plus. Chacun a sa vie le week-end. Mais en tout cas, vous avez été là et ça me permet de commencer cette semaine avec le sourire, tout simplement. D'autant plus que je reviens de ma sortie longue. aussi où je traînais la patte en ce moment c'est compliqué d'aller courir en ce moment, il fait pas très très beau, je suis quand même pas mal occupé finalement mes week-ends ils passent très vite, comme les tiens très certainement, du coup il faut se raccrocher aux petites victoires et ça c'est une grosse victoire aujourd'hui d'être sorti pour moi parce que c'était pas évident, il faisait pas beau pousser la chasse on a entendu des tirs de partout les chiens, la meute, c'était un truc de dingue Donc bon, il ne m'est rien arrivé et je pense que c'est le principal finalement de ne pas avoir pris une balle. Bon, je ne vais rien dire, pas de polémique. Bon, alors de quoi j'ai envie de te parler aujourd'hui ? Écoute, j'ai eu quelques remarques de personnes qui souhaitaient se lancer sur des trails un petit peu longs. 40 km c'est déjà un peu long 40, 60, 80, 100 et j'ai eu cette remarque comme quoi pas pour moi, mais qu'à partir d'une certaine distance, il fallait avoir un entraînement de pro ou de vivre comme un athlète un peu professionnel pour finir ses trails et ne pas se blesser, avoir du temps. Alors, c'est une croyance, je pense. de chez pas mal de monde que voilà pour préparer un 50, un 80, un 100 il faudrait vivre comme un athlète professionnel se coucher à 21 heures, s'entraîner six fois par semaine aller peser tout ce que tu manges alors de là à peser je sais pas mais voilà à peser tout ce que tu manges et de se dire finalement à la fin non en fait c'est pas pour moi courir là 60 km, m'engager sur un trail long bah finalement non parce que je vis pas comme ça parce que j'ai pas le temps pour ça je suis pas un pro alors si tu t'es déjà dit un truc comme ça, écoute reste un peu avec moi je vais te remettre un tout petit peu les choses en place parce que oui on va pas se mentir non plus, moi je suis pas le seul mais quand tu ouvres Instagram ou Youtube, excuse moi j'ai un double écho sur ma piste voilà je l'arrête Merci. Quand tu ouvres Instagram ou YouTube, ou d'autres, Facebook peut-être, tu vois quoi ? Comme moi, je suis certains sportifs, tu vois des semaines à 100 km, des sorties de 5 heures, juste pour travailler le montage, tu vois, j'aime beaucoup ça. Des mecs et des nanas ultra fit, ultra sec, certains parlent VMA, seuil, macro, comme si c'était leur job. Et d'ailleurs, pour certains, c'est littéralement leur job, on ne va pas se mentir. et toi ? et moi aussi alors moi c'est mon job mais pas comme eux, on est d'accord, enfin je suis d'accord avec ça, pendant ce temps-là, nous, on bosse, on bosse quoi, on bosse 8, 9, 10, 11 heures, j'entends, par jour, peut-être même plus certains, tu gères des projets, des clients, une équipe, des enfants, des devoirs, des nuits parfois pourries, on est d'accord, des déplacements, enfin bon, j'ai envie de te dire, si tu te compares à quelqu'un dont la journée tourne autour de l'entraînement, de la récupération. et du contenu, forcément, tu te dis, et ça m'arrive de temps en temps aussi, si c'est ça la norme pour préparer un 60-80 km, alors c'est certain, ou un 160, c'est certain, je n'y arriverai jamais. Et là, tu as deux options, en fait. Soit tu te mets une pression de malade et tu essaies de caler ce type de semaine dans ta vie, que tu vois, donc forcément, pas de dessin, tu t'épuises, tu te blesses, et tu t'énerves. entre guillemets sur tout le monde parce que quand tu deviens blessé comme moi, je le suis très rarement, je ne suis pas réellement blessé mais tu deviens grognon et voilà ça fait chier. Ou deuxième option, soit tu abandonnes avant même de commencer en disant finalement ce n'est pas pour moi parce que je ne peux pas en fait. Limite tu te dis je vais manquer de discipline. Bon, alors, j'ai envie de te dire que dans les deux cas, tu perds. Et le pire, c'est que tu te sens coupable alors que le problème, et je te le dis vraiment, c'est pas toi. Le problème, ce n'est pas toi. Le problème, c'est le modèle auquel tu te combats. Le modèle qui est identifié via tous ces sportifs qui mettent leur entraînement. Est-ce que c'est réellement ça d'ailleurs ? Je ne répondrai pas à la question. Ok, donc le problème, c'est le modèle auquel tu te compares. Ce que j'essaye, j'en bafouille, tu vois, de répéter aux personnes que j'accompagne, c'est ça. Tu n'as pas besoin de vivre comme un athlète pro pour finir à 40, 60, 80, 100 kilomètres fier de toi. Clairement, tu as besoin d'une, entre guillemets, performance réaliste. Qu'est-ce que j'appelle d'ailleurs performance réaliste ? Si tu me suis, tu dois avoir une petite idée. En fait, c'est très simple, c'est un objectif. ambitieux plus des moyens cohérents avec ta vraie vie. Pas celle du voisin, pas celle que tu vois, non, ta vraie vie. Pas ta vie, on va dire, fantasmée où tu dormirais 9h et où tu travaillerais 4h par jour, non. Ce serait bien ça. Ta vie actuelle avec tes contraintes, tes responsabilités et ta fatigue. Concrètement, ça veut dire quoi ? Au lieu de te dire, il faut que je m'entraîne 5 à 6 fois par semaine, on va plutôt se dire, ok, Combien de séances tu peux vraiment tenir sur trois mois ? Quels créneaux, pour toi, sont suffisamment stables dans ta semaine ? Où est-ce qu'on cale aussi la sortie clé de la semaine ? Parce que dans une semaine, il y a toujours une ou deux, mais généralement une sortie clé. Comment on gère les semaines quand on doit se déplacer ? Quand on a du boulot ? Quand on a peut-être des enfants malades ? Ça, c'est à prendre en compte parce que quand on a des enfants malades, tu ne peux peut-être pas partir comme tu veux, c'est tout. Et à partir de là, on construit. Alors tu vois la différence ? On ne plaque pas un modèle d'athlète pro sur ta vie. Ce n'est pas possible. On part, et c'est comme ça que je construis moi avec mes coachés. On part de ta vie, enfin tu dois partir de ta vie, et tu dois te créer un modèle de préparation qui s'y adapte. Tu n'es pas un ado en sport-études. Tu es un adulte, normalement. La plupart, je pense, si je m'en réfère au stade, vous êtes plutôt entre 35 et 50-50. Donc... On est tous adultes, on est d'accord. Donc, en tant qu'adulte, on a un niveau de responsabilité, on est d'accord, on a déjà un cerveau qui est surbooké. Et malgré ça, tu veux aller au bout d'un gros objectif. Alors, j'ai envie de te dire, écoute, juste pour ça, ça mérite le respect. Vraiment, juste d'y croire et d'essayer de mettre en place les choses, ça mérite juste le respect. Alors le respect, je ne sais pas si c'est le vrai mot que j'ai envie de dire. C'est pour ça que je vais rester sur... Le respect, admiration peut-être, tu vois, juste le fait d'y croire malgré toutes nos semaines de fou. Et j'ai envie de te dire, écoute, si tu as envie de faire ça, ça mérite un cadre pensé pour toi, pas un copier-coller que tu verrais vraiment sur Internet. D'ailleurs, tu vois, en ce moment, avec mes coachés, notamment les nouveaux, même les anciens qui vont redevenir des nouveaux, tu vois, c'est la préparation du calendrier 2026. on est obligé de commencer à préparer son année, nos courses dans 7 mois, 8 mois. C'est un truc de dingue parce que les organisateurs doivent préparer, ils ont des échéances, donc ils ouvrent les inscriptions au mois de décembre avant Noël. C'est bien fait. Et du coup, on parle de calendrier. Parfois, c'est compliqué. Quand mon coaché arrive avec son calendrier, ses souhaits, c'est un peu comme Noël. J'aimerais faire ça, ça, ça. Et tu vois, il me dit, Raphaël, j'ai ce travail-là dans six mois, mais j'ai une vie de dingue, je suis boulanger, mais j'aimerais bien caler une autre course là. Bon, alors, mon job, c'est pas de lui dire, il faut s'organiser mieux ou il faut se lever plus tôt. Non, quand même. J'essaye de pas dire ça, tu vois. Mon job, c'est de traduire son objectif en... On va dire un chemin réalisable. Pensez que je déblaye tout ce qui ne va pas et hop, ça passe. Donc ça peut ressembler à, on va regarder son agenda réel, pas celui qu'il aimerait avoir. clairement quand je dis les choses je les dis toujours avec bienveillance il n'y a pas de problème mais je l'ai dit on priorise les séances et je t'invite à prioriser tes séances qui ont le plus d'impact parce que comme je l'ai dit précédemment généralement sur une séance il y en a une qui est qualitative elles sont toutes qualitatives on est d'accord mais il y en a une qui t'apporte réellement plus, un plus en fait, plus de bénéfices, un plus tout court dans ta semaine et dans ta progression Merci. Donc oui, il faut que tu arrives à te dire, ok, quelle séance, finalement, si je dois n'en garder qu'une, c'est celle-là. Alors attention à ne pas garder forcément qu'une séance intensive dans ta semaine, sinon ça ne va pas le faire, on est d'accord. Je te propose aussi d'organiser des blocs, des semaines un peu plus chargées, d'autres plus légères, c'est comme ça que je fonctionne aussi, et c'est comme ça que ça fonctionne, que ça fonctionne dans le temps, et de prévoir à l'avance. Il y aura des semaines où tu vas manquer de jus, tu seras malade, des semaines pourries. Et ça arrive tout le temps. Enfin, tout le temps, pas tout le temps, mais ça arrive à tout le monde. On ne peut pas être au taquet tout le temps, on est des humains. Et ça, quand on arrive à anticiper un tout petit peu ça, on n'est pas non plus au fond du trou. Et ça, c'est aussi une préparation mentale. Donc il faut s'enlever cette culpabilité. de se dire j'ai seulement fait 3 séances cette semaine mais en fait non si ces 3 séances sur les 4 ou 5 que tu avais prévues elles sont bien choisies mais que tu les fais quand même bah écoute c'est bien c'est adapté à toi c'est en cohérence pardon avec ton objectif tu peux être sincèrement bien plus près qu'une personne qui empile les kilomètres sans réflexion et ça je le dis mais très souvent et je le vois tout le temps, des personnes avec un gros volume mais sans structure, explosent mentalement, littéralement et explosent pas que mentalement je parle pas de burn-out mais je parle aussi physiquement, les gars ils se retrouvent avec des tendinites des syndromes rotuliens de tout, la ponevrose plantaire les adducteurs qui couinent et du coup ça les empêche de courir c'est pas une surprise, après chacun prend sa responsabilité j'ai envie de te dire, si t'as envie si t'as tenté un pari Victor. Tu as réussi ton pari cet été, que tu as voulu claquer ton premier 100 km ou 160 km en partant de zéro au bout de 6 mois. Ok, tu as réussi ton pari. Si tu savais que derrière, tu allais être blessé, c'est ok. Mais si derrière, finalement, tu n'avais pas anticipé que tu allais être blessé et que tu avais des courses, ça joue sur le moral, ça joue sur ta vie de famille même parfois, suivant un petit peu comment ça se passe. Parce que tu peux être blessé, tu peux te choper une blessure qui dure longtemps. Ça, tu ne peux pas le gérer. Donc voilà, tu peux... littéralement, mais vraiment, et c'est comme ça que je coach et que mon message passe, il vaut mieux faire 3 séances qualitatives que 6 séances pourries sur ta semaine. Ok, t'as fait 100 bornes mais tu les as mal faits. Donc, il faut faire preuve, clairement, d'humilité, de confiance pour aller là où t'as envie d'aller. C'est ça, à mon sens, la performance réaliste. Tu vois, j'ai l'impression d'avoir fait un exposé. Si tu dois retenir une chose de mon exposé de cet épisode, c'est ça. Ce n'est pas ta discipline qui a un problème, c'est le modèle auquel tu te compares qui est souvent irréaliste. Tu n'as pas besoin de transformer ta vie en camp d'entraînement pour mériter un 40, 60, 80 et plus. On est d'accord, tu n'as pas besoin de tout contrôler, tout optimiser et finalement tout sacrifier. Tu as simplement besoin d'un objectif clair, d'un cadre. adapté à ta vie et d'une préparation qui respecte ta fatigue, ton mental et in fine ton corps. Donc le but, ce n'est pas de te prouver que tu peux vivre comme un athlète. Pour revenir un petit peu à mon préambule, c'est d'arriver au bout de ton trail, debout, fier et en... Et je vais arriver avec encore envie de recourir derrière parce que tu seras capable de recourir derrière. Tu ne seras pas flingué. Parce que moi, ma devise, ce n'est pas une devise, mais c'est ma façon de penser. J'aime bien m'entraîner et de pouvoir courir toute l'année quand j'en ai envie. Alors oui, peut-être que parfois, j'aimerais bien courir plus que d'habitude. Mais si je sais que si je tire sur la corde un petit peu, elle risque de s'étioler et de casser un petit peu. Bon ben voilà, je respecte quand même. une certaine progressivité, mais ce qui me fait être capable de courir, mais tout le temps. Vraiment. Je trouve que c'était un super épisode du calendrier de l'Avent, parce qu'on est encore au calendrier de l'Avent. Il va en rester d'autres, ça va être cool. Je ne connais pas le sujet de demain, si tu en as remarqué, il y en a qui m'en ont proposé et je vais commencer à regarder ça. Mais en tout cas, je voulais te parler de ça parce que c'est vrai que ces derniers jours j'ai eu... deux qui m'ont dit ça. Je n'ai pas l'hygiène ni la capacité de vivre comme un pro pour faire mon 60 km ou 80 km avec du dénivelé. En fait, non. Tu n'as pas besoin de vivre comme un athlète pro. On est d'accord. Tous les jours, je le vois. Tous mes coachés, ce ne sont pas des professionnels. Ce sont des gars et des femmes qui bossent dans des milieux médicaux, généralement d'ailleurs. Milieu de tout, en fait. Tout le monde a une vie particulière et tout le monde n'a pas 18 heures ou même 10 heures ou même parfois 5 heures de sport à mettre dans sa semaine. De temps en temps, il faut quand même libérer 5 heures dans sa semaine par rapport peut-être à l'objectif fixé. Mais ça, c'est moi qui te le dirai si tu fais partie de mes coachés. Et si tu ne fais pas partie de mes coachés, je te le dis, il faut savoir à un moment se libérer du temps pour être mieux quand même sur sa course par rapport à l'objectif qu'on se fixe. et par rapport à là d'où on vient, à notre niveau, tout simplement. Donc voilà, bon, allez, j'arrête là. Si tu as des questions, tu n'hésites pas. Si tu veux savoir mon accompagnement un petit peu plus, tu n'hésites pas non plus. Il y a le lien dans la description de l'épisode et dans les bios aussi de mes réseaux, en passant. En tout cas, moi, je te souhaite une très belle journée et je te dis à demain, déjà. On va faire simple. Allez, ciao, ciao, bonne journée.

Chapters

  • Introduction au podcast et remerciements

    00:08

  • Démystification des croyances sur l'entraînement

    01:37

  • Comparaison avec les athlètes professionnels

    02:20

  • Options face à la pression de performance

    04:29

  • Définir une performance réaliste

    05:56

  • Importance de l'adaptation à sa vie quotidienne

    07:44

  • Conclusion et encouragements

    12:29

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Description

Mes liens pour toi:



As-tu déjà pensé que pour courir un ultratrail, il fallait vivre comme un athlète professionnel ?


Dans cet épisode de "Du 5km à l'ultratrail!", je vais te révéler pourquoi cette idée reçue est loin de la réalité. Beaucoup de coureurs, en particulier ceux qui envisagent des courses de 40 km et plus, croient qu'ils doivent s'entraîner intensément et suivre un régime strict pour réussir. Mais laisse-moi te dire que ce n'est pas nécessaire !


Je t'explique comment il est tout à fait possible de terminer ces courses en intégrant l'entraînement dans une vie quotidienne bien remplie. Pas besoin de sacrifier tes responsabilités ou de te comparer à des athlètes professionnels. Je t'encourage à établir des objectifs réalistes et à adapter ta préparation à ta propre situation. Chaque coureur est unique, et il est essentiel de trouver un équilibre entre tes ambitions sportives et ta vie personnelle.


Dans cet épisode, je mets l'accent sur l'importance de la qualité des séances d'entraînement plutôt que sur la quantité. Tu découvriras comment des entraînements bien planifiés peuvent t'aider à progresser, même avec un emploi du temps chargé. Je partage également des astuces pour maximiser ton potentiel tout en respectant ton propre rythme.


Je termine cet épisode par un message fort : crois en toi ! Ne laisse pas les doutes ou les comparaisons te freiner. Chaque pas que tu fais vers ton objectif est une victoire. Alors, prépare-toi à changer ta vision de l'entraînement pour les courses de trail longues et rejoins-moi dans cette aventure enrichissante. Ensemble, nous allons démystifier l'ultratrail et te montrer que le succès est à ta portée, peu importe ton niveau actuel.


Prêt à te lancer ? Écoute cet épisode et découvre comment transformer tes rêves en réalité, tout en prenant plaisir à chaque course. N'oublie pas, le chemin vers l'ultratrail commence ici, avec toi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans du 5 km à l'Ultra Trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance. Et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Et bienvenue les amis dans ce nouvel épisode du 5 km à l'Ultra Trail. J'espère que vous avez la forme en tout cas. Merci ! pour vos écoutes ce week-end. Je vais dire cet après-midi, mais ce week-end. Oui, j'enregistre dimanche fin d'après-midi, du coup je suis un peu en décalé. Mais en tout cas, vous avez été au rendez-vous et merci. Merci pour ça, parce que ce n'était pas forcément évident de m'écouter non plus. Chacun a sa vie le week-end. Mais en tout cas, vous avez été là et ça me permet de commencer cette semaine avec le sourire, tout simplement. D'autant plus que je reviens de ma sortie longue. aussi où je traînais la patte en ce moment c'est compliqué d'aller courir en ce moment, il fait pas très très beau, je suis quand même pas mal occupé finalement mes week-ends ils passent très vite, comme les tiens très certainement, du coup il faut se raccrocher aux petites victoires et ça c'est une grosse victoire aujourd'hui d'être sorti pour moi parce que c'était pas évident, il faisait pas beau pousser la chasse on a entendu des tirs de partout les chiens, la meute, c'était un truc de dingue Donc bon, il ne m'est rien arrivé et je pense que c'est le principal finalement de ne pas avoir pris une balle. Bon, je ne vais rien dire, pas de polémique. Bon, alors de quoi j'ai envie de te parler aujourd'hui ? Écoute, j'ai eu quelques remarques de personnes qui souhaitaient se lancer sur des trails un petit peu longs. 40 km c'est déjà un peu long 40, 60, 80, 100 et j'ai eu cette remarque comme quoi pas pour moi, mais qu'à partir d'une certaine distance, il fallait avoir un entraînement de pro ou de vivre comme un athlète un peu professionnel pour finir ses trails et ne pas se blesser, avoir du temps. Alors, c'est une croyance, je pense. de chez pas mal de monde que voilà pour préparer un 50, un 80, un 100 il faudrait vivre comme un athlète professionnel se coucher à 21 heures, s'entraîner six fois par semaine aller peser tout ce que tu manges alors de là à peser je sais pas mais voilà à peser tout ce que tu manges et de se dire finalement à la fin non en fait c'est pas pour moi courir là 60 km, m'engager sur un trail long bah finalement non parce que je vis pas comme ça parce que j'ai pas le temps pour ça je suis pas un pro alors si tu t'es déjà dit un truc comme ça, écoute reste un peu avec moi je vais te remettre un tout petit peu les choses en place parce que oui on va pas se mentir non plus, moi je suis pas le seul mais quand tu ouvres Instagram ou Youtube, excuse moi j'ai un double écho sur ma piste voilà je l'arrête Merci. Quand tu ouvres Instagram ou YouTube, ou d'autres, Facebook peut-être, tu vois quoi ? Comme moi, je suis certains sportifs, tu vois des semaines à 100 km, des sorties de 5 heures, juste pour travailler le montage, tu vois, j'aime beaucoup ça. Des mecs et des nanas ultra fit, ultra sec, certains parlent VMA, seuil, macro, comme si c'était leur job. Et d'ailleurs, pour certains, c'est littéralement leur job, on ne va pas se mentir. et toi ? et moi aussi alors moi c'est mon job mais pas comme eux, on est d'accord, enfin je suis d'accord avec ça, pendant ce temps-là, nous, on bosse, on bosse quoi, on bosse 8, 9, 10, 11 heures, j'entends, par jour, peut-être même plus certains, tu gères des projets, des clients, une équipe, des enfants, des devoirs, des nuits parfois pourries, on est d'accord, des déplacements, enfin bon, j'ai envie de te dire, si tu te compares à quelqu'un dont la journée tourne autour de l'entraînement, de la récupération. et du contenu, forcément, tu te dis, et ça m'arrive de temps en temps aussi, si c'est ça la norme pour préparer un 60-80 km, alors c'est certain, ou un 160, c'est certain, je n'y arriverai jamais. Et là, tu as deux options, en fait. Soit tu te mets une pression de malade et tu essaies de caler ce type de semaine dans ta vie, que tu vois, donc forcément, pas de dessin, tu t'épuises, tu te blesses, et tu t'énerves. entre guillemets sur tout le monde parce que quand tu deviens blessé comme moi, je le suis très rarement, je ne suis pas réellement blessé mais tu deviens grognon et voilà ça fait chier. Ou deuxième option, soit tu abandonnes avant même de commencer en disant finalement ce n'est pas pour moi parce que je ne peux pas en fait. Limite tu te dis je vais manquer de discipline. Bon, alors, j'ai envie de te dire que dans les deux cas, tu perds. Et le pire, c'est que tu te sens coupable alors que le problème, et je te le dis vraiment, c'est pas toi. Le problème, ce n'est pas toi. Le problème, c'est le modèle auquel tu te combats. Le modèle qui est identifié via tous ces sportifs qui mettent leur entraînement. Est-ce que c'est réellement ça d'ailleurs ? Je ne répondrai pas à la question. Ok, donc le problème, c'est le modèle auquel tu te compares. Ce que j'essaye, j'en bafouille, tu vois, de répéter aux personnes que j'accompagne, c'est ça. Tu n'as pas besoin de vivre comme un athlète pro pour finir à 40, 60, 80, 100 kilomètres fier de toi. Clairement, tu as besoin d'une, entre guillemets, performance réaliste. Qu'est-ce que j'appelle d'ailleurs performance réaliste ? Si tu me suis, tu dois avoir une petite idée. En fait, c'est très simple, c'est un objectif. ambitieux plus des moyens cohérents avec ta vraie vie. Pas celle du voisin, pas celle que tu vois, non, ta vraie vie. Pas ta vie, on va dire, fantasmée où tu dormirais 9h et où tu travaillerais 4h par jour, non. Ce serait bien ça. Ta vie actuelle avec tes contraintes, tes responsabilités et ta fatigue. Concrètement, ça veut dire quoi ? Au lieu de te dire, il faut que je m'entraîne 5 à 6 fois par semaine, on va plutôt se dire, ok, Combien de séances tu peux vraiment tenir sur trois mois ? Quels créneaux, pour toi, sont suffisamment stables dans ta semaine ? Où est-ce qu'on cale aussi la sortie clé de la semaine ? Parce que dans une semaine, il y a toujours une ou deux, mais généralement une sortie clé. Comment on gère les semaines quand on doit se déplacer ? Quand on a du boulot ? Quand on a peut-être des enfants malades ? Ça, c'est à prendre en compte parce que quand on a des enfants malades, tu ne peux peut-être pas partir comme tu veux, c'est tout. Et à partir de là, on construit. Alors tu vois la différence ? On ne plaque pas un modèle d'athlète pro sur ta vie. Ce n'est pas possible. On part, et c'est comme ça que je construis moi avec mes coachés. On part de ta vie, enfin tu dois partir de ta vie, et tu dois te créer un modèle de préparation qui s'y adapte. Tu n'es pas un ado en sport-études. Tu es un adulte, normalement. La plupart, je pense, si je m'en réfère au stade, vous êtes plutôt entre 35 et 50-50. Donc... On est tous adultes, on est d'accord. Donc, en tant qu'adulte, on a un niveau de responsabilité, on est d'accord, on a déjà un cerveau qui est surbooké. Et malgré ça, tu veux aller au bout d'un gros objectif. Alors, j'ai envie de te dire, écoute, juste pour ça, ça mérite le respect. Vraiment, juste d'y croire et d'essayer de mettre en place les choses, ça mérite juste le respect. Alors le respect, je ne sais pas si c'est le vrai mot que j'ai envie de dire. C'est pour ça que je vais rester sur... Le respect, admiration peut-être, tu vois, juste le fait d'y croire malgré toutes nos semaines de fou. Et j'ai envie de te dire, écoute, si tu as envie de faire ça, ça mérite un cadre pensé pour toi, pas un copier-coller que tu verrais vraiment sur Internet. D'ailleurs, tu vois, en ce moment, avec mes coachés, notamment les nouveaux, même les anciens qui vont redevenir des nouveaux, tu vois, c'est la préparation du calendrier 2026. on est obligé de commencer à préparer son année, nos courses dans 7 mois, 8 mois. C'est un truc de dingue parce que les organisateurs doivent préparer, ils ont des échéances, donc ils ouvrent les inscriptions au mois de décembre avant Noël. C'est bien fait. Et du coup, on parle de calendrier. Parfois, c'est compliqué. Quand mon coaché arrive avec son calendrier, ses souhaits, c'est un peu comme Noël. J'aimerais faire ça, ça, ça. Et tu vois, il me dit, Raphaël, j'ai ce travail-là dans six mois, mais j'ai une vie de dingue, je suis boulanger, mais j'aimerais bien caler une autre course là. Bon, alors, mon job, c'est pas de lui dire, il faut s'organiser mieux ou il faut se lever plus tôt. Non, quand même. J'essaye de pas dire ça, tu vois. Mon job, c'est de traduire son objectif en... On va dire un chemin réalisable. Pensez que je déblaye tout ce qui ne va pas et hop, ça passe. Donc ça peut ressembler à, on va regarder son agenda réel, pas celui qu'il aimerait avoir. clairement quand je dis les choses je les dis toujours avec bienveillance il n'y a pas de problème mais je l'ai dit on priorise les séances et je t'invite à prioriser tes séances qui ont le plus d'impact parce que comme je l'ai dit précédemment généralement sur une séance il y en a une qui est qualitative elles sont toutes qualitatives on est d'accord mais il y en a une qui t'apporte réellement plus, un plus en fait, plus de bénéfices, un plus tout court dans ta semaine et dans ta progression Merci. Donc oui, il faut que tu arrives à te dire, ok, quelle séance, finalement, si je dois n'en garder qu'une, c'est celle-là. Alors attention à ne pas garder forcément qu'une séance intensive dans ta semaine, sinon ça ne va pas le faire, on est d'accord. Je te propose aussi d'organiser des blocs, des semaines un peu plus chargées, d'autres plus légères, c'est comme ça que je fonctionne aussi, et c'est comme ça que ça fonctionne, que ça fonctionne dans le temps, et de prévoir à l'avance. Il y aura des semaines où tu vas manquer de jus, tu seras malade, des semaines pourries. Et ça arrive tout le temps. Enfin, tout le temps, pas tout le temps, mais ça arrive à tout le monde. On ne peut pas être au taquet tout le temps, on est des humains. Et ça, quand on arrive à anticiper un tout petit peu ça, on n'est pas non plus au fond du trou. Et ça, c'est aussi une préparation mentale. Donc il faut s'enlever cette culpabilité. de se dire j'ai seulement fait 3 séances cette semaine mais en fait non si ces 3 séances sur les 4 ou 5 que tu avais prévues elles sont bien choisies mais que tu les fais quand même bah écoute c'est bien c'est adapté à toi c'est en cohérence pardon avec ton objectif tu peux être sincèrement bien plus près qu'une personne qui empile les kilomètres sans réflexion et ça je le dis mais très souvent et je le vois tout le temps, des personnes avec un gros volume mais sans structure, explosent mentalement, littéralement et explosent pas que mentalement je parle pas de burn-out mais je parle aussi physiquement, les gars ils se retrouvent avec des tendinites des syndromes rotuliens de tout, la ponevrose plantaire les adducteurs qui couinent et du coup ça les empêche de courir c'est pas une surprise, après chacun prend sa responsabilité j'ai envie de te dire, si t'as envie si t'as tenté un pari Victor. Tu as réussi ton pari cet été, que tu as voulu claquer ton premier 100 km ou 160 km en partant de zéro au bout de 6 mois. Ok, tu as réussi ton pari. Si tu savais que derrière, tu allais être blessé, c'est ok. Mais si derrière, finalement, tu n'avais pas anticipé que tu allais être blessé et que tu avais des courses, ça joue sur le moral, ça joue sur ta vie de famille même parfois, suivant un petit peu comment ça se passe. Parce que tu peux être blessé, tu peux te choper une blessure qui dure longtemps. Ça, tu ne peux pas le gérer. Donc voilà, tu peux... littéralement, mais vraiment, et c'est comme ça que je coach et que mon message passe, il vaut mieux faire 3 séances qualitatives que 6 séances pourries sur ta semaine. Ok, t'as fait 100 bornes mais tu les as mal faits. Donc, il faut faire preuve, clairement, d'humilité, de confiance pour aller là où t'as envie d'aller. C'est ça, à mon sens, la performance réaliste. Tu vois, j'ai l'impression d'avoir fait un exposé. Si tu dois retenir une chose de mon exposé de cet épisode, c'est ça. Ce n'est pas ta discipline qui a un problème, c'est le modèle auquel tu te compares qui est souvent irréaliste. Tu n'as pas besoin de transformer ta vie en camp d'entraînement pour mériter un 40, 60, 80 et plus. On est d'accord, tu n'as pas besoin de tout contrôler, tout optimiser et finalement tout sacrifier. Tu as simplement besoin d'un objectif clair, d'un cadre. adapté à ta vie et d'une préparation qui respecte ta fatigue, ton mental et in fine ton corps. Donc le but, ce n'est pas de te prouver que tu peux vivre comme un athlète. Pour revenir un petit peu à mon préambule, c'est d'arriver au bout de ton trail, debout, fier et en... Et je vais arriver avec encore envie de recourir derrière parce que tu seras capable de recourir derrière. Tu ne seras pas flingué. Parce que moi, ma devise, ce n'est pas une devise, mais c'est ma façon de penser. J'aime bien m'entraîner et de pouvoir courir toute l'année quand j'en ai envie. Alors oui, peut-être que parfois, j'aimerais bien courir plus que d'habitude. Mais si je sais que si je tire sur la corde un petit peu, elle risque de s'étioler et de casser un petit peu. Bon ben voilà, je respecte quand même. une certaine progressivité, mais ce qui me fait être capable de courir, mais tout le temps. Vraiment. Je trouve que c'était un super épisode du calendrier de l'Avent, parce qu'on est encore au calendrier de l'Avent. Il va en rester d'autres, ça va être cool. Je ne connais pas le sujet de demain, si tu en as remarqué, il y en a qui m'en ont proposé et je vais commencer à regarder ça. Mais en tout cas, je voulais te parler de ça parce que c'est vrai que ces derniers jours j'ai eu... deux qui m'ont dit ça. Je n'ai pas l'hygiène ni la capacité de vivre comme un pro pour faire mon 60 km ou 80 km avec du dénivelé. En fait, non. Tu n'as pas besoin de vivre comme un athlète pro. On est d'accord. Tous les jours, je le vois. Tous mes coachés, ce ne sont pas des professionnels. Ce sont des gars et des femmes qui bossent dans des milieux médicaux, généralement d'ailleurs. Milieu de tout, en fait. Tout le monde a une vie particulière et tout le monde n'a pas 18 heures ou même 10 heures ou même parfois 5 heures de sport à mettre dans sa semaine. De temps en temps, il faut quand même libérer 5 heures dans sa semaine par rapport peut-être à l'objectif fixé. Mais ça, c'est moi qui te le dirai si tu fais partie de mes coachés. Et si tu ne fais pas partie de mes coachés, je te le dis, il faut savoir à un moment se libérer du temps pour être mieux quand même sur sa course par rapport à l'objectif qu'on se fixe. et par rapport à là d'où on vient, à notre niveau, tout simplement. Donc voilà, bon, allez, j'arrête là. Si tu as des questions, tu n'hésites pas. Si tu veux savoir mon accompagnement un petit peu plus, tu n'hésites pas non plus. Il y a le lien dans la description de l'épisode et dans les bios aussi de mes réseaux, en passant. En tout cas, moi, je te souhaite une très belle journée et je te dis à demain, déjà. On va faire simple. Allez, ciao, ciao, bonne journée.

Chapters

  • Introduction au podcast et remerciements

    00:08

  • Démystification des croyances sur l'entraînement

    01:37

  • Comparaison avec les athlètes professionnels

    02:20

  • Options face à la pression de performance

    04:29

  • Définir une performance réaliste

    05:56

  • Importance de l'adaptation à sa vie quotidienne

    07:44

  • Conclusion et encouragements

    12:29

Description

Mes liens pour toi:



As-tu déjà pensé que pour courir un ultratrail, il fallait vivre comme un athlète professionnel ?


Dans cet épisode de "Du 5km à l'ultratrail!", je vais te révéler pourquoi cette idée reçue est loin de la réalité. Beaucoup de coureurs, en particulier ceux qui envisagent des courses de 40 km et plus, croient qu'ils doivent s'entraîner intensément et suivre un régime strict pour réussir. Mais laisse-moi te dire que ce n'est pas nécessaire !


Je t'explique comment il est tout à fait possible de terminer ces courses en intégrant l'entraînement dans une vie quotidienne bien remplie. Pas besoin de sacrifier tes responsabilités ou de te comparer à des athlètes professionnels. Je t'encourage à établir des objectifs réalistes et à adapter ta préparation à ta propre situation. Chaque coureur est unique, et il est essentiel de trouver un équilibre entre tes ambitions sportives et ta vie personnelle.


Dans cet épisode, je mets l'accent sur l'importance de la qualité des séances d'entraînement plutôt que sur la quantité. Tu découvriras comment des entraînements bien planifiés peuvent t'aider à progresser, même avec un emploi du temps chargé. Je partage également des astuces pour maximiser ton potentiel tout en respectant ton propre rythme.


Je termine cet épisode par un message fort : crois en toi ! Ne laisse pas les doutes ou les comparaisons te freiner. Chaque pas que tu fais vers ton objectif est une victoire. Alors, prépare-toi à changer ta vision de l'entraînement pour les courses de trail longues et rejoins-moi dans cette aventure enrichissante. Ensemble, nous allons démystifier l'ultratrail et te montrer que le succès est à ta portée, peu importe ton niveau actuel.


Prêt à te lancer ? Écoute cet épisode et découvre comment transformer tes rêves en réalité, tout en prenant plaisir à chaque course. N'oublie pas, le chemin vers l'ultratrail commence ici, avec toi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans du 5 km à l'Ultra Trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance. Et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Et bienvenue les amis dans ce nouvel épisode du 5 km à l'Ultra Trail. J'espère que vous avez la forme en tout cas. Merci ! pour vos écoutes ce week-end. Je vais dire cet après-midi, mais ce week-end. Oui, j'enregistre dimanche fin d'après-midi, du coup je suis un peu en décalé. Mais en tout cas, vous avez été au rendez-vous et merci. Merci pour ça, parce que ce n'était pas forcément évident de m'écouter non plus. Chacun a sa vie le week-end. Mais en tout cas, vous avez été là et ça me permet de commencer cette semaine avec le sourire, tout simplement. D'autant plus que je reviens de ma sortie longue. aussi où je traînais la patte en ce moment c'est compliqué d'aller courir en ce moment, il fait pas très très beau, je suis quand même pas mal occupé finalement mes week-ends ils passent très vite, comme les tiens très certainement, du coup il faut se raccrocher aux petites victoires et ça c'est une grosse victoire aujourd'hui d'être sorti pour moi parce que c'était pas évident, il faisait pas beau pousser la chasse on a entendu des tirs de partout les chiens, la meute, c'était un truc de dingue Donc bon, il ne m'est rien arrivé et je pense que c'est le principal finalement de ne pas avoir pris une balle. Bon, je ne vais rien dire, pas de polémique. Bon, alors de quoi j'ai envie de te parler aujourd'hui ? Écoute, j'ai eu quelques remarques de personnes qui souhaitaient se lancer sur des trails un petit peu longs. 40 km c'est déjà un peu long 40, 60, 80, 100 et j'ai eu cette remarque comme quoi pas pour moi, mais qu'à partir d'une certaine distance, il fallait avoir un entraînement de pro ou de vivre comme un athlète un peu professionnel pour finir ses trails et ne pas se blesser, avoir du temps. Alors, c'est une croyance, je pense. de chez pas mal de monde que voilà pour préparer un 50, un 80, un 100 il faudrait vivre comme un athlète professionnel se coucher à 21 heures, s'entraîner six fois par semaine aller peser tout ce que tu manges alors de là à peser je sais pas mais voilà à peser tout ce que tu manges et de se dire finalement à la fin non en fait c'est pas pour moi courir là 60 km, m'engager sur un trail long bah finalement non parce que je vis pas comme ça parce que j'ai pas le temps pour ça je suis pas un pro alors si tu t'es déjà dit un truc comme ça, écoute reste un peu avec moi je vais te remettre un tout petit peu les choses en place parce que oui on va pas se mentir non plus, moi je suis pas le seul mais quand tu ouvres Instagram ou Youtube, excuse moi j'ai un double écho sur ma piste voilà je l'arrête Merci. Quand tu ouvres Instagram ou YouTube, ou d'autres, Facebook peut-être, tu vois quoi ? Comme moi, je suis certains sportifs, tu vois des semaines à 100 km, des sorties de 5 heures, juste pour travailler le montage, tu vois, j'aime beaucoup ça. Des mecs et des nanas ultra fit, ultra sec, certains parlent VMA, seuil, macro, comme si c'était leur job. Et d'ailleurs, pour certains, c'est littéralement leur job, on ne va pas se mentir. et toi ? et moi aussi alors moi c'est mon job mais pas comme eux, on est d'accord, enfin je suis d'accord avec ça, pendant ce temps-là, nous, on bosse, on bosse quoi, on bosse 8, 9, 10, 11 heures, j'entends, par jour, peut-être même plus certains, tu gères des projets, des clients, une équipe, des enfants, des devoirs, des nuits parfois pourries, on est d'accord, des déplacements, enfin bon, j'ai envie de te dire, si tu te compares à quelqu'un dont la journée tourne autour de l'entraînement, de la récupération. et du contenu, forcément, tu te dis, et ça m'arrive de temps en temps aussi, si c'est ça la norme pour préparer un 60-80 km, alors c'est certain, ou un 160, c'est certain, je n'y arriverai jamais. Et là, tu as deux options, en fait. Soit tu te mets une pression de malade et tu essaies de caler ce type de semaine dans ta vie, que tu vois, donc forcément, pas de dessin, tu t'épuises, tu te blesses, et tu t'énerves. entre guillemets sur tout le monde parce que quand tu deviens blessé comme moi, je le suis très rarement, je ne suis pas réellement blessé mais tu deviens grognon et voilà ça fait chier. Ou deuxième option, soit tu abandonnes avant même de commencer en disant finalement ce n'est pas pour moi parce que je ne peux pas en fait. Limite tu te dis je vais manquer de discipline. Bon, alors, j'ai envie de te dire que dans les deux cas, tu perds. Et le pire, c'est que tu te sens coupable alors que le problème, et je te le dis vraiment, c'est pas toi. Le problème, ce n'est pas toi. Le problème, c'est le modèle auquel tu te combats. Le modèle qui est identifié via tous ces sportifs qui mettent leur entraînement. Est-ce que c'est réellement ça d'ailleurs ? Je ne répondrai pas à la question. Ok, donc le problème, c'est le modèle auquel tu te compares. Ce que j'essaye, j'en bafouille, tu vois, de répéter aux personnes que j'accompagne, c'est ça. Tu n'as pas besoin de vivre comme un athlète pro pour finir à 40, 60, 80, 100 kilomètres fier de toi. Clairement, tu as besoin d'une, entre guillemets, performance réaliste. Qu'est-ce que j'appelle d'ailleurs performance réaliste ? Si tu me suis, tu dois avoir une petite idée. En fait, c'est très simple, c'est un objectif. ambitieux plus des moyens cohérents avec ta vraie vie. Pas celle du voisin, pas celle que tu vois, non, ta vraie vie. Pas ta vie, on va dire, fantasmée où tu dormirais 9h et où tu travaillerais 4h par jour, non. Ce serait bien ça. Ta vie actuelle avec tes contraintes, tes responsabilités et ta fatigue. Concrètement, ça veut dire quoi ? Au lieu de te dire, il faut que je m'entraîne 5 à 6 fois par semaine, on va plutôt se dire, ok, Combien de séances tu peux vraiment tenir sur trois mois ? Quels créneaux, pour toi, sont suffisamment stables dans ta semaine ? Où est-ce qu'on cale aussi la sortie clé de la semaine ? Parce que dans une semaine, il y a toujours une ou deux, mais généralement une sortie clé. Comment on gère les semaines quand on doit se déplacer ? Quand on a du boulot ? Quand on a peut-être des enfants malades ? Ça, c'est à prendre en compte parce que quand on a des enfants malades, tu ne peux peut-être pas partir comme tu veux, c'est tout. Et à partir de là, on construit. Alors tu vois la différence ? On ne plaque pas un modèle d'athlète pro sur ta vie. Ce n'est pas possible. On part, et c'est comme ça que je construis moi avec mes coachés. On part de ta vie, enfin tu dois partir de ta vie, et tu dois te créer un modèle de préparation qui s'y adapte. Tu n'es pas un ado en sport-études. Tu es un adulte, normalement. La plupart, je pense, si je m'en réfère au stade, vous êtes plutôt entre 35 et 50-50. Donc... On est tous adultes, on est d'accord. Donc, en tant qu'adulte, on a un niveau de responsabilité, on est d'accord, on a déjà un cerveau qui est surbooké. Et malgré ça, tu veux aller au bout d'un gros objectif. Alors, j'ai envie de te dire, écoute, juste pour ça, ça mérite le respect. Vraiment, juste d'y croire et d'essayer de mettre en place les choses, ça mérite juste le respect. Alors le respect, je ne sais pas si c'est le vrai mot que j'ai envie de dire. C'est pour ça que je vais rester sur... Le respect, admiration peut-être, tu vois, juste le fait d'y croire malgré toutes nos semaines de fou. Et j'ai envie de te dire, écoute, si tu as envie de faire ça, ça mérite un cadre pensé pour toi, pas un copier-coller que tu verrais vraiment sur Internet. D'ailleurs, tu vois, en ce moment, avec mes coachés, notamment les nouveaux, même les anciens qui vont redevenir des nouveaux, tu vois, c'est la préparation du calendrier 2026. on est obligé de commencer à préparer son année, nos courses dans 7 mois, 8 mois. C'est un truc de dingue parce que les organisateurs doivent préparer, ils ont des échéances, donc ils ouvrent les inscriptions au mois de décembre avant Noël. C'est bien fait. Et du coup, on parle de calendrier. Parfois, c'est compliqué. Quand mon coaché arrive avec son calendrier, ses souhaits, c'est un peu comme Noël. J'aimerais faire ça, ça, ça. Et tu vois, il me dit, Raphaël, j'ai ce travail-là dans six mois, mais j'ai une vie de dingue, je suis boulanger, mais j'aimerais bien caler une autre course là. Bon, alors, mon job, c'est pas de lui dire, il faut s'organiser mieux ou il faut se lever plus tôt. Non, quand même. J'essaye de pas dire ça, tu vois. Mon job, c'est de traduire son objectif en... On va dire un chemin réalisable. Pensez que je déblaye tout ce qui ne va pas et hop, ça passe. Donc ça peut ressembler à, on va regarder son agenda réel, pas celui qu'il aimerait avoir. clairement quand je dis les choses je les dis toujours avec bienveillance il n'y a pas de problème mais je l'ai dit on priorise les séances et je t'invite à prioriser tes séances qui ont le plus d'impact parce que comme je l'ai dit précédemment généralement sur une séance il y en a une qui est qualitative elles sont toutes qualitatives on est d'accord mais il y en a une qui t'apporte réellement plus, un plus en fait, plus de bénéfices, un plus tout court dans ta semaine et dans ta progression Merci. Donc oui, il faut que tu arrives à te dire, ok, quelle séance, finalement, si je dois n'en garder qu'une, c'est celle-là. Alors attention à ne pas garder forcément qu'une séance intensive dans ta semaine, sinon ça ne va pas le faire, on est d'accord. Je te propose aussi d'organiser des blocs, des semaines un peu plus chargées, d'autres plus légères, c'est comme ça que je fonctionne aussi, et c'est comme ça que ça fonctionne, que ça fonctionne dans le temps, et de prévoir à l'avance. Il y aura des semaines où tu vas manquer de jus, tu seras malade, des semaines pourries. Et ça arrive tout le temps. Enfin, tout le temps, pas tout le temps, mais ça arrive à tout le monde. On ne peut pas être au taquet tout le temps, on est des humains. Et ça, quand on arrive à anticiper un tout petit peu ça, on n'est pas non plus au fond du trou. Et ça, c'est aussi une préparation mentale. Donc il faut s'enlever cette culpabilité. de se dire j'ai seulement fait 3 séances cette semaine mais en fait non si ces 3 séances sur les 4 ou 5 que tu avais prévues elles sont bien choisies mais que tu les fais quand même bah écoute c'est bien c'est adapté à toi c'est en cohérence pardon avec ton objectif tu peux être sincèrement bien plus près qu'une personne qui empile les kilomètres sans réflexion et ça je le dis mais très souvent et je le vois tout le temps, des personnes avec un gros volume mais sans structure, explosent mentalement, littéralement et explosent pas que mentalement je parle pas de burn-out mais je parle aussi physiquement, les gars ils se retrouvent avec des tendinites des syndromes rotuliens de tout, la ponevrose plantaire les adducteurs qui couinent et du coup ça les empêche de courir c'est pas une surprise, après chacun prend sa responsabilité j'ai envie de te dire, si t'as envie si t'as tenté un pari Victor. Tu as réussi ton pari cet été, que tu as voulu claquer ton premier 100 km ou 160 km en partant de zéro au bout de 6 mois. Ok, tu as réussi ton pari. Si tu savais que derrière, tu allais être blessé, c'est ok. Mais si derrière, finalement, tu n'avais pas anticipé que tu allais être blessé et que tu avais des courses, ça joue sur le moral, ça joue sur ta vie de famille même parfois, suivant un petit peu comment ça se passe. Parce que tu peux être blessé, tu peux te choper une blessure qui dure longtemps. Ça, tu ne peux pas le gérer. Donc voilà, tu peux... littéralement, mais vraiment, et c'est comme ça que je coach et que mon message passe, il vaut mieux faire 3 séances qualitatives que 6 séances pourries sur ta semaine. Ok, t'as fait 100 bornes mais tu les as mal faits. Donc, il faut faire preuve, clairement, d'humilité, de confiance pour aller là où t'as envie d'aller. C'est ça, à mon sens, la performance réaliste. Tu vois, j'ai l'impression d'avoir fait un exposé. Si tu dois retenir une chose de mon exposé de cet épisode, c'est ça. Ce n'est pas ta discipline qui a un problème, c'est le modèle auquel tu te compares qui est souvent irréaliste. Tu n'as pas besoin de transformer ta vie en camp d'entraînement pour mériter un 40, 60, 80 et plus. On est d'accord, tu n'as pas besoin de tout contrôler, tout optimiser et finalement tout sacrifier. Tu as simplement besoin d'un objectif clair, d'un cadre. adapté à ta vie et d'une préparation qui respecte ta fatigue, ton mental et in fine ton corps. Donc le but, ce n'est pas de te prouver que tu peux vivre comme un athlète. Pour revenir un petit peu à mon préambule, c'est d'arriver au bout de ton trail, debout, fier et en... Et je vais arriver avec encore envie de recourir derrière parce que tu seras capable de recourir derrière. Tu ne seras pas flingué. Parce que moi, ma devise, ce n'est pas une devise, mais c'est ma façon de penser. J'aime bien m'entraîner et de pouvoir courir toute l'année quand j'en ai envie. Alors oui, peut-être que parfois, j'aimerais bien courir plus que d'habitude. Mais si je sais que si je tire sur la corde un petit peu, elle risque de s'étioler et de casser un petit peu. Bon ben voilà, je respecte quand même. une certaine progressivité, mais ce qui me fait être capable de courir, mais tout le temps. Vraiment. Je trouve que c'était un super épisode du calendrier de l'Avent, parce qu'on est encore au calendrier de l'Avent. Il va en rester d'autres, ça va être cool. Je ne connais pas le sujet de demain, si tu en as remarqué, il y en a qui m'en ont proposé et je vais commencer à regarder ça. Mais en tout cas, je voulais te parler de ça parce que c'est vrai que ces derniers jours j'ai eu... deux qui m'ont dit ça. Je n'ai pas l'hygiène ni la capacité de vivre comme un pro pour faire mon 60 km ou 80 km avec du dénivelé. En fait, non. Tu n'as pas besoin de vivre comme un athlète pro. On est d'accord. Tous les jours, je le vois. Tous mes coachés, ce ne sont pas des professionnels. Ce sont des gars et des femmes qui bossent dans des milieux médicaux, généralement d'ailleurs. Milieu de tout, en fait. Tout le monde a une vie particulière et tout le monde n'a pas 18 heures ou même 10 heures ou même parfois 5 heures de sport à mettre dans sa semaine. De temps en temps, il faut quand même libérer 5 heures dans sa semaine par rapport peut-être à l'objectif fixé. Mais ça, c'est moi qui te le dirai si tu fais partie de mes coachés. Et si tu ne fais pas partie de mes coachés, je te le dis, il faut savoir à un moment se libérer du temps pour être mieux quand même sur sa course par rapport à l'objectif qu'on se fixe. et par rapport à là d'où on vient, à notre niveau, tout simplement. Donc voilà, bon, allez, j'arrête là. Si tu as des questions, tu n'hésites pas. Si tu veux savoir mon accompagnement un petit peu plus, tu n'hésites pas non plus. Il y a le lien dans la description de l'épisode et dans les bios aussi de mes réseaux, en passant. En tout cas, moi, je te souhaite une très belle journée et je te dis à demain, déjà. On va faire simple. Allez, ciao, ciao, bonne journée.

Chapters

  • Introduction au podcast et remerciements

    00:08

  • Démystification des croyances sur l'entraînement

    01:37

  • Comparaison avec les athlètes professionnels

    02:20

  • Options face à la pression de performance

    04:29

  • Définir une performance réaliste

    05:56

  • Importance de l'adaptation à sa vie quotidienne

    07:44

  • Conclusion et encouragements

    12:29

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