undefined cover
undefined cover
Ep 536:  Le jour où la sortie longue est devenue une obsession... cover
Ep 536:  Le jour où la sortie longue est devenue une obsession... cover
Du 5km à l'ultratrail!

Ep 536: Le jour où la sortie longue est devenue une obsession...

Ep 536: Le jour où la sortie longue est devenue une obsession...

15min |10/12/2025|

445

Play
undefined cover
undefined cover
Ep 536:  Le jour où la sortie longue est devenue une obsession... cover
Ep 536:  Le jour où la sortie longue est devenue une obsession... cover
Du 5km à l'ultratrail!

Ep 536: Le jour où la sortie longue est devenue une obsession...

Ep 536: Le jour où la sortie longue est devenue une obsession...

15min |10/12/2025|

445

Play

Description

Infos coaching

As-tu déjà ressenti que la course à pied, au lieu d’être un plaisir, est devenue une obligation ?


Dans cet épisode de "Du 5km à l'ultratrail", je partage avec toi mes réflexions sur l'importance de la santé et de la passion pour la course à pied. J'aborde avec franchise la pression que l'on ressent parfois à devoir réaliser des sorties longues chaque semaine. Cette pression peut transformer notre amour pour la course en une simple tâche à accomplir, et je sais de quoi je parle !

Je te raconte mon parcours personnel, où j'ai cru qu'il fallait courir plus longtemps pour progresser. Mais cette quête de performance m'a conduit à une réalité difficile : l'épuisement physique et mental. C'est pourquoi je mets l'accent sur l'écoute de son corps et l'importance d'une approche progressive dans l'entraînement. Après tout, la qualité de tes sorties est bien plus essentielle que la quantité !

Au lieu de te comparer aux autres coureurs sur les réseaux sociaux, je t'invite à respecter tes propres limites. Chaque sortie, même la plus courte, mérite d'être savourée. La course à pied doit rester un plaisir et non une contrainte. Dans cet épisode, je te donne des conseils pratiques pour trouver cet équilibre tant recherché dans ton entraînement.

Ensemble, nous allons explorer comment redéfinir notre relation avec la course à pied, en mettant l'accent sur la santé mentale et physique. Je t'encourage à prendre du recul, à apprécier chaque foulée et à ne pas te laisser submerger par la pression extérieure. La course est un voyage, pas une compétition !

Alors, es-tu prêt à redécouvrir le plaisir de courir ? Rejoins-moi dans cet épisode et ensemble, faisons de chaque course une célébration de notre passion pour la course à pied !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans du 5 km à l'ultra trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance. Et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Et bonjour les amis, bienvenue dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail. J'espère que vous avez la forme, que t'as la forme, excuse-moi dis donc. J'ai un chat dans la gorge, je ne sais pas pourquoi, ça a été aujourd'hui, je ne suis pas malade, je touche du bois, tout le monde autour de moi tombe malade, bon, on va essayer de passer les fêtes de fin d'année à peu près en bon état et de commencer l'année 2026, ouais, pas covidé, pas grippé, pas enrhumé, on croise les doigts. Bon, j'espère que toi aussi tu vas bien, c'est le plus important finalement la santé. Le reste, en fait ça devient important que quand tu tombes malade, mais vraiment malade. Je ne vais rien dire, mais quand tu n'as pas ta vie forcément, mais quand ça devient très handicapant, c'est là où tu te dis, bon ok, ça permet de se recentrer un peu sur les priorités de la vie et ça permet d'effacer tout ce qui n'est pas essentiel finalement. J'ai envie de te dire, les réseaux sociaux, ce n'est pas essentiel. Peut-être pour le business, mais pas pour notre vie de tous les jours. Les relations humaines ne passent pas par... par notre petit écran. Non, ça passe par les enfants, mari, femme, les amis, les coups de téléphone à la famille. Ça passe aussi et surtout par là. Mais on le fait de moins en moins. C'est vrai que j'aimerais plus le faire de mon côté, du moins ma famille, les appeler donc. Peut-être que c'est l'une des résolutions de l'année 2026 d'appeler plus souvent mes parents, mes sœurs, bref, ma famille. que passer du temps sur Instagram, sur l'ordinateur. C'est un truc de dingue. Dès qu'on est aux toilettes, on scrolle, on perd 20 minutes, alors que ça fait 18 minutes qu'on a fini. Un truc de fou. Sur ce, je vais arrêter d'épiloguer là-dessus. Tu l'auras compris, c'est bien de se recentrer aussi de temps en temps. Mais la santé, oui, c'est évident. C'est, on va dire, le principal. Après, le deuxième truc principal, c'est de courir quand on veut et faire ce qu'on aime. Je pense que ça, c'est l'une des priorités en tant que trailer, trailerse. On est d'accord de pouvoir courir, être capable de courir quand on a envie. Alors attention, ce n'est pas parce qu'on peut courir quand on a envie qu'il faut faire n'importe quoi ou courir comme finalement on a envie réellement. Moi, j'ai envie tous les week-ends de courir trois heures. Bon, ce n'est pas vrai, je sais que c'est fatigant. Mais bon, tu comprends l'idée. Courir trois heures tous les week-ends, ce n'est pas génial. Et du coup, j'en viens et transition énorme. énorme, je vais pas faire attention mais j'aurais dû... Sortie longue cet épisode, bon je vais pas parler spécialement de sortie longue, comment faire les sorties longues et tout et tout, mais en relation avec ma publication d'aujourd'hui à l'heure où j'enregistre, donc pour toi c'est hier à la publication mon carousel d'Instagram, donc du 9 décembre, non du 10 décembre excuse-moi, je parle de la sortie longue. Et c'est vrai que les sorties longues, moi, avant, Avant, les sorties longues, il fallait que... C'était coché dans mon calendrier, en fait, que les sorties longues, c'était une sortie longue chaque week-end. OK ? Donc, pour moi, course à pied, trail, sortir, se challenger, dépasser ses limites. Chaque samedi matin ou dimanche, ça dépendait un petit peu. Je me lançais sur mes sentiers du Var, à côté de Toulon, ou même dans Toulon, mais bon, généralement à côté, le Mont-Côme, le Mont-Faron. ce genre de choses, je voulais enquiller les kilomètres et passer une heure et demie, une heure quarante-cinq, deux heures, minimum, minimum, c'était ça. Donc finalement, c'est vrai que quand j'y repense, à chaque sortie, j'étais bien, au début, j'étais bien connecté à la nature, et c'était un petit peu mon moment de déconnexion, parce que quand je cours et tout ça, je ne pense pas à mon boulot. A l'époque, je ne pensais pas à mon boulot et c'était ma bulle d'oxygène. Alors que là, actuellement, quand je cours, je pense à mon boulot. Mon boulot, c'est de trouver des idées pour t'amener à me faire confiance et donner des conseils pertinents aussi pour toute la communauté. Et je t'avouerai que quand je cours, je ne sais pas, j'ai des neurones qui se touchent ou qui sont oxygénés plus que d'habitude. J'ai des idées. Donc, je les note. dictaphone, tout ça en courant, je m'amuse à parler tout seul ou à écrire bon voilà, c'est pas trop posant mais c'est quand même un kiff de trouver l'idée, la lumière, ch'ting oh ça c'est génial bon et puis quand tu regardes ton truc à la fin le lendemain ou deux jours plus tard tu te dis mais en fait non ça tient pas bon Le truc, c'était la sortie du samedi ou dimanche, c'était cool. Et ça le reste d'ailleurs, ça reste cool. Mais je me sentais bien et le problème, c'est que petit à petit, et ça, tu t'en rends compte, petit à petit, quelque chose change. Au lieu de prendre du plaisir, tu commences à, comme moi peut-être, à ressentir cette pression de devoir finalement sortir comme si c'était une nécessité. tu vois tu doucement mais sûrement c'est un petit peu insidieux tu transfères comme ça le plaisir en devoir, en nécessité comme si c'était un truc la sortie que tu devais faire chaque semaine pour progresser, que si tu faisais pas ta sortie longue en fin de semaine finalement tu progressais pas donc c'était un petit peu le mood finalement avec le recul que j'avais moi à l'époque de devoir peut-être pas sortir ou sortir qu'une heure alors que d'habitude je sortais deux heures, deux heures et demie, trois heures. Donc ça peut avoir un côté hyper négatif de s'obliger à enchaîner comme ça ces longues distances parce que quand tu sors deux heures, deux heures et demie, t'es tranquille quand même. Avec finalement un côté négatif à devoir tout le temps sortir sans finalement s'écouter. mentalement tu commences à... En fait quand le mental commence à s'effriter, c'est que le physique il est déjà parti depuis un petit moment. On va pas se mentir. Donc à force de courir, parfois sans écouter mes limites, j'ai fini comme tout le monde par m'épuiser. Pas juste physiquement, mais aussi mentalement. Tu vois la passion, parce que ça reste une passion. Au début c'est pas une passion. Courir normalement, c'est plutôt souffrance, douleur, qu'est-ce que je fous là, c'est pas cool. Et puis petit à petit, quand tu commences à avoir tes premiers kiffs, tu te dis, waouh, top ! Et puis quand tu vois que tu progresses, c'est génial, ça se transforme en passion. Mais du coup, parfois, souvent, de toute manière, tout le monde passe par là, la passion se transforme en routine et entre parenthèses ou entre guillemets, je ne sais pas, en fatigue. Donc il faut éviter absolument de se retrouver dans cette situation, à courir après des kilomètres, à penser qu'il faut toujours finalement plus avancer, plus s'en faire. mais en réalité sincèrement chaque sortie moi m'a fait perdre un petit peu, à ce moment-là, m'a fait perdre un petit peu d'énergie et de motivation. Donc il ne faut pas vouloir enchaîner sortie longue sur sortie longue. Progressivité, les amis, ça passe par, et j'en ai parlé hier ou avant-hier d'ailleurs, à force de faire des épisodes, je ne sais plus dans quel ordre, mais oui, la sortie longue, c'est l'une des sorties les plus, celles que tu dois mettre en premier dans ton calendrier, de ton plan d'entraînement, il faut respecter une progressivité, tu ne vas pas te cogner 3-4 heures tous les week-ends, parce que c'est ton kiff. Ça va être ton kiff un mois ou deux et puis après, il n'y a plus personne. Donc non, il faut amener de la progressivité aussi. Donc c'est vrai que personnellement, je me suis moins rendu compte. Personnellement, moi, c'est beaucoup égocentrique quand même. Bon, c'est mon podcast, mais bon, je me suis rendu compte que le trail, c'est aussi savoir écouter son corps et respecter ses limites. en fait si tu ne les respectes pas elles vont se jeter sur toi tu vas les atteindre et tu ne vas pas comprendre tu vois Donc, tu n'as pas besoin de te brûler à chaque sortie pour progresser. Ça, tu le sais, si tu me suis depuis un petit moment. Tu sais que, moi, le plaisir, ça passe à ajuster mes entraînements et ceux de mes coachés en prenant du recul et en réapprenant et en leur apprenant à savourer, pas chaque sortie, mais quasiment, quasiment, même courte, surtout courte en fait, et surtout lentement parce que tout le monde veut courir un peu trop vite. Et les bénéfices de courir, prendre son temps, courir cool, Ils sont... énorme et c'est mon job de leur faire dire les gars, ralentissez ou accélérez aussi, ça va dans les deux sens c'est mon job, ils s'aperçoivent qu'effectivement c'est cool, il y en a qui s'aperçoivent il n'y a pas très longtemps, ils m'ont dit ça fait quelques séances que je suis avec toi tu m'as fait ralentir et ma VO2 max elle a augmenté ça m'a fait sourire, mais oui il faut proposer des variations différentes Pas à chaque sortie, évidemment, mais dans un plan d'entraînement, dans des semaines d'entraînement, il faut varier. Mais il faut aussi se limiter dans ses intensités, toujours avec cette base de 80 cools, 20% intensifs, à peu près. Donc, la prochaine fois que tu te sentiras obligé de faire ta sortie longue, pense à ça. Ce n'est pas la quantité de kilomètres qui fera la qualité de ton trail. qui va arriver. C'est réellement l'équilibre global de tes semaines d'entraînement. On a trop tendance à penser one shot, à penser je mets un coup d'accélérateur pendant trois semaines et du coup mon trail ça va le faire. Ça peut, ça peut sincèrement je ne dis pas non, ça peut en fait, ça peut quand tu enchaînes comme ça des courses. Là par exemple je viens de rencontrer un nouveau coaché qui m'a donné son calendrier de course et il a une course tous les mois. Pas des grosses grosses courses par rapport à son objectif réel du mois de juillet, donc un maratrail, 42 km ou 40-42 avec 2000, mais plutôt des courses intermédiaires de 17, 25, voire 30. Bon, c'est entendable et c'est ok. Mais du coup, là, tu rentres dans une espèce de programmation d'entraînement, récup. Et finalement, les courses vont servir aussi d'entraînement, parce qu'on n'a pas le temps de faire des cycles dédiés pour chaque course. Donc là, oui, 3-4 semaines, je mettrai en place des cycles spécifiques pour, un, récupérer et bonifier tout ça. Mais en règle générale, les sorties longues, notamment parce que là, c'est le sujet de cet épisode, les sorties longues, malheureusement, ce n'est pas comme on veut tout le temps. c'est pas comme on veut tout le temps ça marche un certain temps et puis il y a un moment où ça marche plus donc il faut savoir se retenir il faut savoir courir une heure et demie quand on a l'habitude de courir trois heures, une heure et demie c'est cool ça permet de récupérer et du coup la semaine qui suit tu peux ré-enquiller beaucoup plus sereinement sans avoir cette fatigue mentale à partir du moment où tu commences à galérer mentalement à part trouver le plaisir initial, c'est que la fatigue est déjà bien présente Et là, il faut te dire, ok, ça fait combien de temps ? Regarde tes volumes, regarde ton intensité, surtout ton kilométrage et ton volume. Et là, tu vas te dire, ah ouais, merde, ça fait quand même un mois et demi que je ne me suis pas reposé. Je sors 4-5 fois dans la semaine, tout le temps. Donc, il y a des moments où il faut lever le pied, courir moins vite, courir un peu moins longtemps pour revenir tout simplement bien plus fort. Et pas des fois, en fait, souvent, par cycle en fait. Voilà, donc ça m'a semblé un petit peu essentiel. J'en ai parlé dans ma newsletter d'ailleurs, d'aujourd'hui à l'heure où je fais ce podcast, ma newsletter de mercredi finalement, j'ai parlé de la sortie longue, parce que c'est important de ne pas se dire, et surtout de se comparer à toutes les sorties longues que tu vois sur les réseaux sociaux, ou même tes potes, ou je ne sais pas, tous les week-ends il y en a qui font 4 heures, 5 heures, ce n'est pas un souci, mais ce n'est pas les mêmes personnes qui font ça tout le temps. Et si ce sont les mêmes personnes, ils ne font pas ça toute l'année. Ce n'est pas possible. Donc il faut apprendre à en faire un tout petit peu moins pour en faire un petit peu plus le jour où on a décidé d'en faire un peu plus. Et pas de subir nos entraînements, nos courses, et puis se dire, ok, non, je dois suivre absolument le plan d'entraînement. Allez, s'il y a un plan d'entraînement bien fait, au moins, normalement, il y a une certaine progressivité. Voilà. Mais tous ne sont pas bien faits. bref, allez sur ce je vous remercie en tout cas de vos écoutes c'est cool en ce moment vous êtes nombreux à m'écouter le calendrier de l'Avent est bien suivi et c'est top merci à vous, si vous avez des questions n'hésitez pas évidemment, j'espère que en tout cas les épisodes vous plaisent parce qu'il en reste encore un petit paquet derrière, il doit en rester 14 ou 15 d'affilé prenez un verre tranquille ou une sortie longue écoutez toutes les capsules l'une à la suite de l'autre et si tu as des questions par rapport à tes entraînements n'hésite pas et par rapport à mon accompagnement parce que 2026 arrive vite et puis aussi les places se remplissent vite quoi donc je ne peux pas accompagner trop de monde évidemment parce que sinon je ne peux pas répondre correctement et si c'est pour pas répondre autant se faire un plan chat GPT et puis voilà quoi donc non non la plus value c'est de t'accompagner c'est de mettre le curseur au bon endroit et de répondre à tes questions ... avec les bonnes séances et une bonne compréhension pour qu'à l'issue de ce coaching, de cet accompagnement, tu sois à même de t'entraîner tout seul si tu le souhaites. Tu vois ? C'est pas juste recevoir trois plans, enfin, tes semaines pendant X semaines, tes sorties pendant X semaines et voilà, on se revoit plus tard. Non, non, vraiment, il faut... Moi, je t'apporte la compréhension de l'entraînement avec tes semaines d'entraînement, évidemment, parce que... Bref, tu as compris l'idée. allez sur ce je te laisse ça fait un petit quart d'heure je te souhaite une très belle journée et on se retrouve demain tout simplement pour la prochaine capsule du calendrier de l'avance ce sera la douzième allez ciao ciao

Chapters

  • Introduction et santé personnelle

    00:08

  • Importance de courir avec plaisir

    02:15

  • Réflexions sur les sorties longues

    03:22

  • Écouter son corps et éviter la pression

    05:21

  • Conclusion et conseils pratiques

    09:48

Description

Infos coaching

As-tu déjà ressenti que la course à pied, au lieu d’être un plaisir, est devenue une obligation ?


Dans cet épisode de "Du 5km à l'ultratrail", je partage avec toi mes réflexions sur l'importance de la santé et de la passion pour la course à pied. J'aborde avec franchise la pression que l'on ressent parfois à devoir réaliser des sorties longues chaque semaine. Cette pression peut transformer notre amour pour la course en une simple tâche à accomplir, et je sais de quoi je parle !

Je te raconte mon parcours personnel, où j'ai cru qu'il fallait courir plus longtemps pour progresser. Mais cette quête de performance m'a conduit à une réalité difficile : l'épuisement physique et mental. C'est pourquoi je mets l'accent sur l'écoute de son corps et l'importance d'une approche progressive dans l'entraînement. Après tout, la qualité de tes sorties est bien plus essentielle que la quantité !

Au lieu de te comparer aux autres coureurs sur les réseaux sociaux, je t'invite à respecter tes propres limites. Chaque sortie, même la plus courte, mérite d'être savourée. La course à pied doit rester un plaisir et non une contrainte. Dans cet épisode, je te donne des conseils pratiques pour trouver cet équilibre tant recherché dans ton entraînement.

Ensemble, nous allons explorer comment redéfinir notre relation avec la course à pied, en mettant l'accent sur la santé mentale et physique. Je t'encourage à prendre du recul, à apprécier chaque foulée et à ne pas te laisser submerger par la pression extérieure. La course est un voyage, pas une compétition !

Alors, es-tu prêt à redécouvrir le plaisir de courir ? Rejoins-moi dans cet épisode et ensemble, faisons de chaque course une célébration de notre passion pour la course à pied !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans du 5 km à l'ultra trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance. Et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Et bonjour les amis, bienvenue dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail. J'espère que vous avez la forme, que t'as la forme, excuse-moi dis donc. J'ai un chat dans la gorge, je ne sais pas pourquoi, ça a été aujourd'hui, je ne suis pas malade, je touche du bois, tout le monde autour de moi tombe malade, bon, on va essayer de passer les fêtes de fin d'année à peu près en bon état et de commencer l'année 2026, ouais, pas covidé, pas grippé, pas enrhumé, on croise les doigts. Bon, j'espère que toi aussi tu vas bien, c'est le plus important finalement la santé. Le reste, en fait ça devient important que quand tu tombes malade, mais vraiment malade. Je ne vais rien dire, mais quand tu n'as pas ta vie forcément, mais quand ça devient très handicapant, c'est là où tu te dis, bon ok, ça permet de se recentrer un peu sur les priorités de la vie et ça permet d'effacer tout ce qui n'est pas essentiel finalement. J'ai envie de te dire, les réseaux sociaux, ce n'est pas essentiel. Peut-être pour le business, mais pas pour notre vie de tous les jours. Les relations humaines ne passent pas par... par notre petit écran. Non, ça passe par les enfants, mari, femme, les amis, les coups de téléphone à la famille. Ça passe aussi et surtout par là. Mais on le fait de moins en moins. C'est vrai que j'aimerais plus le faire de mon côté, du moins ma famille, les appeler donc. Peut-être que c'est l'une des résolutions de l'année 2026 d'appeler plus souvent mes parents, mes sœurs, bref, ma famille. que passer du temps sur Instagram, sur l'ordinateur. C'est un truc de dingue. Dès qu'on est aux toilettes, on scrolle, on perd 20 minutes, alors que ça fait 18 minutes qu'on a fini. Un truc de fou. Sur ce, je vais arrêter d'épiloguer là-dessus. Tu l'auras compris, c'est bien de se recentrer aussi de temps en temps. Mais la santé, oui, c'est évident. C'est, on va dire, le principal. Après, le deuxième truc principal, c'est de courir quand on veut et faire ce qu'on aime. Je pense que ça, c'est l'une des priorités en tant que trailer, trailerse. On est d'accord de pouvoir courir, être capable de courir quand on a envie. Alors attention, ce n'est pas parce qu'on peut courir quand on a envie qu'il faut faire n'importe quoi ou courir comme finalement on a envie réellement. Moi, j'ai envie tous les week-ends de courir trois heures. Bon, ce n'est pas vrai, je sais que c'est fatigant. Mais bon, tu comprends l'idée. Courir trois heures tous les week-ends, ce n'est pas génial. Et du coup, j'en viens et transition énorme. énorme, je vais pas faire attention mais j'aurais dû... Sortie longue cet épisode, bon je vais pas parler spécialement de sortie longue, comment faire les sorties longues et tout et tout, mais en relation avec ma publication d'aujourd'hui à l'heure où j'enregistre, donc pour toi c'est hier à la publication mon carousel d'Instagram, donc du 9 décembre, non du 10 décembre excuse-moi, je parle de la sortie longue. Et c'est vrai que les sorties longues, moi, avant, Avant, les sorties longues, il fallait que... C'était coché dans mon calendrier, en fait, que les sorties longues, c'était une sortie longue chaque week-end. OK ? Donc, pour moi, course à pied, trail, sortir, se challenger, dépasser ses limites. Chaque samedi matin ou dimanche, ça dépendait un petit peu. Je me lançais sur mes sentiers du Var, à côté de Toulon, ou même dans Toulon, mais bon, généralement à côté, le Mont-Côme, le Mont-Faron. ce genre de choses, je voulais enquiller les kilomètres et passer une heure et demie, une heure quarante-cinq, deux heures, minimum, minimum, c'était ça. Donc finalement, c'est vrai que quand j'y repense, à chaque sortie, j'étais bien, au début, j'étais bien connecté à la nature, et c'était un petit peu mon moment de déconnexion, parce que quand je cours et tout ça, je ne pense pas à mon boulot. A l'époque, je ne pensais pas à mon boulot et c'était ma bulle d'oxygène. Alors que là, actuellement, quand je cours, je pense à mon boulot. Mon boulot, c'est de trouver des idées pour t'amener à me faire confiance et donner des conseils pertinents aussi pour toute la communauté. Et je t'avouerai que quand je cours, je ne sais pas, j'ai des neurones qui se touchent ou qui sont oxygénés plus que d'habitude. J'ai des idées. Donc, je les note. dictaphone, tout ça en courant, je m'amuse à parler tout seul ou à écrire bon voilà, c'est pas trop posant mais c'est quand même un kiff de trouver l'idée, la lumière, ch'ting oh ça c'est génial bon et puis quand tu regardes ton truc à la fin le lendemain ou deux jours plus tard tu te dis mais en fait non ça tient pas bon Le truc, c'était la sortie du samedi ou dimanche, c'était cool. Et ça le reste d'ailleurs, ça reste cool. Mais je me sentais bien et le problème, c'est que petit à petit, et ça, tu t'en rends compte, petit à petit, quelque chose change. Au lieu de prendre du plaisir, tu commences à, comme moi peut-être, à ressentir cette pression de devoir finalement sortir comme si c'était une nécessité. tu vois tu doucement mais sûrement c'est un petit peu insidieux tu transfères comme ça le plaisir en devoir, en nécessité comme si c'était un truc la sortie que tu devais faire chaque semaine pour progresser, que si tu faisais pas ta sortie longue en fin de semaine finalement tu progressais pas donc c'était un petit peu le mood finalement avec le recul que j'avais moi à l'époque de devoir peut-être pas sortir ou sortir qu'une heure alors que d'habitude je sortais deux heures, deux heures et demie, trois heures. Donc ça peut avoir un côté hyper négatif de s'obliger à enchaîner comme ça ces longues distances parce que quand tu sors deux heures, deux heures et demie, t'es tranquille quand même. Avec finalement un côté négatif à devoir tout le temps sortir sans finalement s'écouter. mentalement tu commences à... En fait quand le mental commence à s'effriter, c'est que le physique il est déjà parti depuis un petit moment. On va pas se mentir. Donc à force de courir, parfois sans écouter mes limites, j'ai fini comme tout le monde par m'épuiser. Pas juste physiquement, mais aussi mentalement. Tu vois la passion, parce que ça reste une passion. Au début c'est pas une passion. Courir normalement, c'est plutôt souffrance, douleur, qu'est-ce que je fous là, c'est pas cool. Et puis petit à petit, quand tu commences à avoir tes premiers kiffs, tu te dis, waouh, top ! Et puis quand tu vois que tu progresses, c'est génial, ça se transforme en passion. Mais du coup, parfois, souvent, de toute manière, tout le monde passe par là, la passion se transforme en routine et entre parenthèses ou entre guillemets, je ne sais pas, en fatigue. Donc il faut éviter absolument de se retrouver dans cette situation, à courir après des kilomètres, à penser qu'il faut toujours finalement plus avancer, plus s'en faire. mais en réalité sincèrement chaque sortie moi m'a fait perdre un petit peu, à ce moment-là, m'a fait perdre un petit peu d'énergie et de motivation. Donc il ne faut pas vouloir enchaîner sortie longue sur sortie longue. Progressivité, les amis, ça passe par, et j'en ai parlé hier ou avant-hier d'ailleurs, à force de faire des épisodes, je ne sais plus dans quel ordre, mais oui, la sortie longue, c'est l'une des sorties les plus, celles que tu dois mettre en premier dans ton calendrier, de ton plan d'entraînement, il faut respecter une progressivité, tu ne vas pas te cogner 3-4 heures tous les week-ends, parce que c'est ton kiff. Ça va être ton kiff un mois ou deux et puis après, il n'y a plus personne. Donc non, il faut amener de la progressivité aussi. Donc c'est vrai que personnellement, je me suis moins rendu compte. Personnellement, moi, c'est beaucoup égocentrique quand même. Bon, c'est mon podcast, mais bon, je me suis rendu compte que le trail, c'est aussi savoir écouter son corps et respecter ses limites. en fait si tu ne les respectes pas elles vont se jeter sur toi tu vas les atteindre et tu ne vas pas comprendre tu vois Donc, tu n'as pas besoin de te brûler à chaque sortie pour progresser. Ça, tu le sais, si tu me suis depuis un petit moment. Tu sais que, moi, le plaisir, ça passe à ajuster mes entraînements et ceux de mes coachés en prenant du recul et en réapprenant et en leur apprenant à savourer, pas chaque sortie, mais quasiment, quasiment, même courte, surtout courte en fait, et surtout lentement parce que tout le monde veut courir un peu trop vite. Et les bénéfices de courir, prendre son temps, courir cool, Ils sont... énorme et c'est mon job de leur faire dire les gars, ralentissez ou accélérez aussi, ça va dans les deux sens c'est mon job, ils s'aperçoivent qu'effectivement c'est cool, il y en a qui s'aperçoivent il n'y a pas très longtemps, ils m'ont dit ça fait quelques séances que je suis avec toi tu m'as fait ralentir et ma VO2 max elle a augmenté ça m'a fait sourire, mais oui il faut proposer des variations différentes Pas à chaque sortie, évidemment, mais dans un plan d'entraînement, dans des semaines d'entraînement, il faut varier. Mais il faut aussi se limiter dans ses intensités, toujours avec cette base de 80 cools, 20% intensifs, à peu près. Donc, la prochaine fois que tu te sentiras obligé de faire ta sortie longue, pense à ça. Ce n'est pas la quantité de kilomètres qui fera la qualité de ton trail. qui va arriver. C'est réellement l'équilibre global de tes semaines d'entraînement. On a trop tendance à penser one shot, à penser je mets un coup d'accélérateur pendant trois semaines et du coup mon trail ça va le faire. Ça peut, ça peut sincèrement je ne dis pas non, ça peut en fait, ça peut quand tu enchaînes comme ça des courses. Là par exemple je viens de rencontrer un nouveau coaché qui m'a donné son calendrier de course et il a une course tous les mois. Pas des grosses grosses courses par rapport à son objectif réel du mois de juillet, donc un maratrail, 42 km ou 40-42 avec 2000, mais plutôt des courses intermédiaires de 17, 25, voire 30. Bon, c'est entendable et c'est ok. Mais du coup, là, tu rentres dans une espèce de programmation d'entraînement, récup. Et finalement, les courses vont servir aussi d'entraînement, parce qu'on n'a pas le temps de faire des cycles dédiés pour chaque course. Donc là, oui, 3-4 semaines, je mettrai en place des cycles spécifiques pour, un, récupérer et bonifier tout ça. Mais en règle générale, les sorties longues, notamment parce que là, c'est le sujet de cet épisode, les sorties longues, malheureusement, ce n'est pas comme on veut tout le temps. c'est pas comme on veut tout le temps ça marche un certain temps et puis il y a un moment où ça marche plus donc il faut savoir se retenir il faut savoir courir une heure et demie quand on a l'habitude de courir trois heures, une heure et demie c'est cool ça permet de récupérer et du coup la semaine qui suit tu peux ré-enquiller beaucoup plus sereinement sans avoir cette fatigue mentale à partir du moment où tu commences à galérer mentalement à part trouver le plaisir initial, c'est que la fatigue est déjà bien présente Et là, il faut te dire, ok, ça fait combien de temps ? Regarde tes volumes, regarde ton intensité, surtout ton kilométrage et ton volume. Et là, tu vas te dire, ah ouais, merde, ça fait quand même un mois et demi que je ne me suis pas reposé. Je sors 4-5 fois dans la semaine, tout le temps. Donc, il y a des moments où il faut lever le pied, courir moins vite, courir un peu moins longtemps pour revenir tout simplement bien plus fort. Et pas des fois, en fait, souvent, par cycle en fait. Voilà, donc ça m'a semblé un petit peu essentiel. J'en ai parlé dans ma newsletter d'ailleurs, d'aujourd'hui à l'heure où je fais ce podcast, ma newsletter de mercredi finalement, j'ai parlé de la sortie longue, parce que c'est important de ne pas se dire, et surtout de se comparer à toutes les sorties longues que tu vois sur les réseaux sociaux, ou même tes potes, ou je ne sais pas, tous les week-ends il y en a qui font 4 heures, 5 heures, ce n'est pas un souci, mais ce n'est pas les mêmes personnes qui font ça tout le temps. Et si ce sont les mêmes personnes, ils ne font pas ça toute l'année. Ce n'est pas possible. Donc il faut apprendre à en faire un tout petit peu moins pour en faire un petit peu plus le jour où on a décidé d'en faire un peu plus. Et pas de subir nos entraînements, nos courses, et puis se dire, ok, non, je dois suivre absolument le plan d'entraînement. Allez, s'il y a un plan d'entraînement bien fait, au moins, normalement, il y a une certaine progressivité. Voilà. Mais tous ne sont pas bien faits. bref, allez sur ce je vous remercie en tout cas de vos écoutes c'est cool en ce moment vous êtes nombreux à m'écouter le calendrier de l'Avent est bien suivi et c'est top merci à vous, si vous avez des questions n'hésitez pas évidemment, j'espère que en tout cas les épisodes vous plaisent parce qu'il en reste encore un petit paquet derrière, il doit en rester 14 ou 15 d'affilé prenez un verre tranquille ou une sortie longue écoutez toutes les capsules l'une à la suite de l'autre et si tu as des questions par rapport à tes entraînements n'hésite pas et par rapport à mon accompagnement parce que 2026 arrive vite et puis aussi les places se remplissent vite quoi donc je ne peux pas accompagner trop de monde évidemment parce que sinon je ne peux pas répondre correctement et si c'est pour pas répondre autant se faire un plan chat GPT et puis voilà quoi donc non non la plus value c'est de t'accompagner c'est de mettre le curseur au bon endroit et de répondre à tes questions ... avec les bonnes séances et une bonne compréhension pour qu'à l'issue de ce coaching, de cet accompagnement, tu sois à même de t'entraîner tout seul si tu le souhaites. Tu vois ? C'est pas juste recevoir trois plans, enfin, tes semaines pendant X semaines, tes sorties pendant X semaines et voilà, on se revoit plus tard. Non, non, vraiment, il faut... Moi, je t'apporte la compréhension de l'entraînement avec tes semaines d'entraînement, évidemment, parce que... Bref, tu as compris l'idée. allez sur ce je te laisse ça fait un petit quart d'heure je te souhaite une très belle journée et on se retrouve demain tout simplement pour la prochaine capsule du calendrier de l'avance ce sera la douzième allez ciao ciao

Chapters

  • Introduction et santé personnelle

    00:08

  • Importance de courir avec plaisir

    02:15

  • Réflexions sur les sorties longues

    03:22

  • Écouter son corps et éviter la pression

    05:21

  • Conclusion et conseils pratiques

    09:48

Share

Embed

You may also like

Description

Infos coaching

As-tu déjà ressenti que la course à pied, au lieu d’être un plaisir, est devenue une obligation ?


Dans cet épisode de "Du 5km à l'ultratrail", je partage avec toi mes réflexions sur l'importance de la santé et de la passion pour la course à pied. J'aborde avec franchise la pression que l'on ressent parfois à devoir réaliser des sorties longues chaque semaine. Cette pression peut transformer notre amour pour la course en une simple tâche à accomplir, et je sais de quoi je parle !

Je te raconte mon parcours personnel, où j'ai cru qu'il fallait courir plus longtemps pour progresser. Mais cette quête de performance m'a conduit à une réalité difficile : l'épuisement physique et mental. C'est pourquoi je mets l'accent sur l'écoute de son corps et l'importance d'une approche progressive dans l'entraînement. Après tout, la qualité de tes sorties est bien plus essentielle que la quantité !

Au lieu de te comparer aux autres coureurs sur les réseaux sociaux, je t'invite à respecter tes propres limites. Chaque sortie, même la plus courte, mérite d'être savourée. La course à pied doit rester un plaisir et non une contrainte. Dans cet épisode, je te donne des conseils pratiques pour trouver cet équilibre tant recherché dans ton entraînement.

Ensemble, nous allons explorer comment redéfinir notre relation avec la course à pied, en mettant l'accent sur la santé mentale et physique. Je t'encourage à prendre du recul, à apprécier chaque foulée et à ne pas te laisser submerger par la pression extérieure. La course est un voyage, pas une compétition !

Alors, es-tu prêt à redécouvrir le plaisir de courir ? Rejoins-moi dans cet épisode et ensemble, faisons de chaque course une célébration de notre passion pour la course à pied !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans du 5 km à l'ultra trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance. Et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Et bonjour les amis, bienvenue dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail. J'espère que vous avez la forme, que t'as la forme, excuse-moi dis donc. J'ai un chat dans la gorge, je ne sais pas pourquoi, ça a été aujourd'hui, je ne suis pas malade, je touche du bois, tout le monde autour de moi tombe malade, bon, on va essayer de passer les fêtes de fin d'année à peu près en bon état et de commencer l'année 2026, ouais, pas covidé, pas grippé, pas enrhumé, on croise les doigts. Bon, j'espère que toi aussi tu vas bien, c'est le plus important finalement la santé. Le reste, en fait ça devient important que quand tu tombes malade, mais vraiment malade. Je ne vais rien dire, mais quand tu n'as pas ta vie forcément, mais quand ça devient très handicapant, c'est là où tu te dis, bon ok, ça permet de se recentrer un peu sur les priorités de la vie et ça permet d'effacer tout ce qui n'est pas essentiel finalement. J'ai envie de te dire, les réseaux sociaux, ce n'est pas essentiel. Peut-être pour le business, mais pas pour notre vie de tous les jours. Les relations humaines ne passent pas par... par notre petit écran. Non, ça passe par les enfants, mari, femme, les amis, les coups de téléphone à la famille. Ça passe aussi et surtout par là. Mais on le fait de moins en moins. C'est vrai que j'aimerais plus le faire de mon côté, du moins ma famille, les appeler donc. Peut-être que c'est l'une des résolutions de l'année 2026 d'appeler plus souvent mes parents, mes sœurs, bref, ma famille. que passer du temps sur Instagram, sur l'ordinateur. C'est un truc de dingue. Dès qu'on est aux toilettes, on scrolle, on perd 20 minutes, alors que ça fait 18 minutes qu'on a fini. Un truc de fou. Sur ce, je vais arrêter d'épiloguer là-dessus. Tu l'auras compris, c'est bien de se recentrer aussi de temps en temps. Mais la santé, oui, c'est évident. C'est, on va dire, le principal. Après, le deuxième truc principal, c'est de courir quand on veut et faire ce qu'on aime. Je pense que ça, c'est l'une des priorités en tant que trailer, trailerse. On est d'accord de pouvoir courir, être capable de courir quand on a envie. Alors attention, ce n'est pas parce qu'on peut courir quand on a envie qu'il faut faire n'importe quoi ou courir comme finalement on a envie réellement. Moi, j'ai envie tous les week-ends de courir trois heures. Bon, ce n'est pas vrai, je sais que c'est fatigant. Mais bon, tu comprends l'idée. Courir trois heures tous les week-ends, ce n'est pas génial. Et du coup, j'en viens et transition énorme. énorme, je vais pas faire attention mais j'aurais dû... Sortie longue cet épisode, bon je vais pas parler spécialement de sortie longue, comment faire les sorties longues et tout et tout, mais en relation avec ma publication d'aujourd'hui à l'heure où j'enregistre, donc pour toi c'est hier à la publication mon carousel d'Instagram, donc du 9 décembre, non du 10 décembre excuse-moi, je parle de la sortie longue. Et c'est vrai que les sorties longues, moi, avant, Avant, les sorties longues, il fallait que... C'était coché dans mon calendrier, en fait, que les sorties longues, c'était une sortie longue chaque week-end. OK ? Donc, pour moi, course à pied, trail, sortir, se challenger, dépasser ses limites. Chaque samedi matin ou dimanche, ça dépendait un petit peu. Je me lançais sur mes sentiers du Var, à côté de Toulon, ou même dans Toulon, mais bon, généralement à côté, le Mont-Côme, le Mont-Faron. ce genre de choses, je voulais enquiller les kilomètres et passer une heure et demie, une heure quarante-cinq, deux heures, minimum, minimum, c'était ça. Donc finalement, c'est vrai que quand j'y repense, à chaque sortie, j'étais bien, au début, j'étais bien connecté à la nature, et c'était un petit peu mon moment de déconnexion, parce que quand je cours et tout ça, je ne pense pas à mon boulot. A l'époque, je ne pensais pas à mon boulot et c'était ma bulle d'oxygène. Alors que là, actuellement, quand je cours, je pense à mon boulot. Mon boulot, c'est de trouver des idées pour t'amener à me faire confiance et donner des conseils pertinents aussi pour toute la communauté. Et je t'avouerai que quand je cours, je ne sais pas, j'ai des neurones qui se touchent ou qui sont oxygénés plus que d'habitude. J'ai des idées. Donc, je les note. dictaphone, tout ça en courant, je m'amuse à parler tout seul ou à écrire bon voilà, c'est pas trop posant mais c'est quand même un kiff de trouver l'idée, la lumière, ch'ting oh ça c'est génial bon et puis quand tu regardes ton truc à la fin le lendemain ou deux jours plus tard tu te dis mais en fait non ça tient pas bon Le truc, c'était la sortie du samedi ou dimanche, c'était cool. Et ça le reste d'ailleurs, ça reste cool. Mais je me sentais bien et le problème, c'est que petit à petit, et ça, tu t'en rends compte, petit à petit, quelque chose change. Au lieu de prendre du plaisir, tu commences à, comme moi peut-être, à ressentir cette pression de devoir finalement sortir comme si c'était une nécessité. tu vois tu doucement mais sûrement c'est un petit peu insidieux tu transfères comme ça le plaisir en devoir, en nécessité comme si c'était un truc la sortie que tu devais faire chaque semaine pour progresser, que si tu faisais pas ta sortie longue en fin de semaine finalement tu progressais pas donc c'était un petit peu le mood finalement avec le recul que j'avais moi à l'époque de devoir peut-être pas sortir ou sortir qu'une heure alors que d'habitude je sortais deux heures, deux heures et demie, trois heures. Donc ça peut avoir un côté hyper négatif de s'obliger à enchaîner comme ça ces longues distances parce que quand tu sors deux heures, deux heures et demie, t'es tranquille quand même. Avec finalement un côté négatif à devoir tout le temps sortir sans finalement s'écouter. mentalement tu commences à... En fait quand le mental commence à s'effriter, c'est que le physique il est déjà parti depuis un petit moment. On va pas se mentir. Donc à force de courir, parfois sans écouter mes limites, j'ai fini comme tout le monde par m'épuiser. Pas juste physiquement, mais aussi mentalement. Tu vois la passion, parce que ça reste une passion. Au début c'est pas une passion. Courir normalement, c'est plutôt souffrance, douleur, qu'est-ce que je fous là, c'est pas cool. Et puis petit à petit, quand tu commences à avoir tes premiers kiffs, tu te dis, waouh, top ! Et puis quand tu vois que tu progresses, c'est génial, ça se transforme en passion. Mais du coup, parfois, souvent, de toute manière, tout le monde passe par là, la passion se transforme en routine et entre parenthèses ou entre guillemets, je ne sais pas, en fatigue. Donc il faut éviter absolument de se retrouver dans cette situation, à courir après des kilomètres, à penser qu'il faut toujours finalement plus avancer, plus s'en faire. mais en réalité sincèrement chaque sortie moi m'a fait perdre un petit peu, à ce moment-là, m'a fait perdre un petit peu d'énergie et de motivation. Donc il ne faut pas vouloir enchaîner sortie longue sur sortie longue. Progressivité, les amis, ça passe par, et j'en ai parlé hier ou avant-hier d'ailleurs, à force de faire des épisodes, je ne sais plus dans quel ordre, mais oui, la sortie longue, c'est l'une des sorties les plus, celles que tu dois mettre en premier dans ton calendrier, de ton plan d'entraînement, il faut respecter une progressivité, tu ne vas pas te cogner 3-4 heures tous les week-ends, parce que c'est ton kiff. Ça va être ton kiff un mois ou deux et puis après, il n'y a plus personne. Donc non, il faut amener de la progressivité aussi. Donc c'est vrai que personnellement, je me suis moins rendu compte. Personnellement, moi, c'est beaucoup égocentrique quand même. Bon, c'est mon podcast, mais bon, je me suis rendu compte que le trail, c'est aussi savoir écouter son corps et respecter ses limites. en fait si tu ne les respectes pas elles vont se jeter sur toi tu vas les atteindre et tu ne vas pas comprendre tu vois Donc, tu n'as pas besoin de te brûler à chaque sortie pour progresser. Ça, tu le sais, si tu me suis depuis un petit moment. Tu sais que, moi, le plaisir, ça passe à ajuster mes entraînements et ceux de mes coachés en prenant du recul et en réapprenant et en leur apprenant à savourer, pas chaque sortie, mais quasiment, quasiment, même courte, surtout courte en fait, et surtout lentement parce que tout le monde veut courir un peu trop vite. Et les bénéfices de courir, prendre son temps, courir cool, Ils sont... énorme et c'est mon job de leur faire dire les gars, ralentissez ou accélérez aussi, ça va dans les deux sens c'est mon job, ils s'aperçoivent qu'effectivement c'est cool, il y en a qui s'aperçoivent il n'y a pas très longtemps, ils m'ont dit ça fait quelques séances que je suis avec toi tu m'as fait ralentir et ma VO2 max elle a augmenté ça m'a fait sourire, mais oui il faut proposer des variations différentes Pas à chaque sortie, évidemment, mais dans un plan d'entraînement, dans des semaines d'entraînement, il faut varier. Mais il faut aussi se limiter dans ses intensités, toujours avec cette base de 80 cools, 20% intensifs, à peu près. Donc, la prochaine fois que tu te sentiras obligé de faire ta sortie longue, pense à ça. Ce n'est pas la quantité de kilomètres qui fera la qualité de ton trail. qui va arriver. C'est réellement l'équilibre global de tes semaines d'entraînement. On a trop tendance à penser one shot, à penser je mets un coup d'accélérateur pendant trois semaines et du coup mon trail ça va le faire. Ça peut, ça peut sincèrement je ne dis pas non, ça peut en fait, ça peut quand tu enchaînes comme ça des courses. Là par exemple je viens de rencontrer un nouveau coaché qui m'a donné son calendrier de course et il a une course tous les mois. Pas des grosses grosses courses par rapport à son objectif réel du mois de juillet, donc un maratrail, 42 km ou 40-42 avec 2000, mais plutôt des courses intermédiaires de 17, 25, voire 30. Bon, c'est entendable et c'est ok. Mais du coup, là, tu rentres dans une espèce de programmation d'entraînement, récup. Et finalement, les courses vont servir aussi d'entraînement, parce qu'on n'a pas le temps de faire des cycles dédiés pour chaque course. Donc là, oui, 3-4 semaines, je mettrai en place des cycles spécifiques pour, un, récupérer et bonifier tout ça. Mais en règle générale, les sorties longues, notamment parce que là, c'est le sujet de cet épisode, les sorties longues, malheureusement, ce n'est pas comme on veut tout le temps. c'est pas comme on veut tout le temps ça marche un certain temps et puis il y a un moment où ça marche plus donc il faut savoir se retenir il faut savoir courir une heure et demie quand on a l'habitude de courir trois heures, une heure et demie c'est cool ça permet de récupérer et du coup la semaine qui suit tu peux ré-enquiller beaucoup plus sereinement sans avoir cette fatigue mentale à partir du moment où tu commences à galérer mentalement à part trouver le plaisir initial, c'est que la fatigue est déjà bien présente Et là, il faut te dire, ok, ça fait combien de temps ? Regarde tes volumes, regarde ton intensité, surtout ton kilométrage et ton volume. Et là, tu vas te dire, ah ouais, merde, ça fait quand même un mois et demi que je ne me suis pas reposé. Je sors 4-5 fois dans la semaine, tout le temps. Donc, il y a des moments où il faut lever le pied, courir moins vite, courir un peu moins longtemps pour revenir tout simplement bien plus fort. Et pas des fois, en fait, souvent, par cycle en fait. Voilà, donc ça m'a semblé un petit peu essentiel. J'en ai parlé dans ma newsletter d'ailleurs, d'aujourd'hui à l'heure où je fais ce podcast, ma newsletter de mercredi finalement, j'ai parlé de la sortie longue, parce que c'est important de ne pas se dire, et surtout de se comparer à toutes les sorties longues que tu vois sur les réseaux sociaux, ou même tes potes, ou je ne sais pas, tous les week-ends il y en a qui font 4 heures, 5 heures, ce n'est pas un souci, mais ce n'est pas les mêmes personnes qui font ça tout le temps. Et si ce sont les mêmes personnes, ils ne font pas ça toute l'année. Ce n'est pas possible. Donc il faut apprendre à en faire un tout petit peu moins pour en faire un petit peu plus le jour où on a décidé d'en faire un peu plus. Et pas de subir nos entraînements, nos courses, et puis se dire, ok, non, je dois suivre absolument le plan d'entraînement. Allez, s'il y a un plan d'entraînement bien fait, au moins, normalement, il y a une certaine progressivité. Voilà. Mais tous ne sont pas bien faits. bref, allez sur ce je vous remercie en tout cas de vos écoutes c'est cool en ce moment vous êtes nombreux à m'écouter le calendrier de l'Avent est bien suivi et c'est top merci à vous, si vous avez des questions n'hésitez pas évidemment, j'espère que en tout cas les épisodes vous plaisent parce qu'il en reste encore un petit paquet derrière, il doit en rester 14 ou 15 d'affilé prenez un verre tranquille ou une sortie longue écoutez toutes les capsules l'une à la suite de l'autre et si tu as des questions par rapport à tes entraînements n'hésite pas et par rapport à mon accompagnement parce que 2026 arrive vite et puis aussi les places se remplissent vite quoi donc je ne peux pas accompagner trop de monde évidemment parce que sinon je ne peux pas répondre correctement et si c'est pour pas répondre autant se faire un plan chat GPT et puis voilà quoi donc non non la plus value c'est de t'accompagner c'est de mettre le curseur au bon endroit et de répondre à tes questions ... avec les bonnes séances et une bonne compréhension pour qu'à l'issue de ce coaching, de cet accompagnement, tu sois à même de t'entraîner tout seul si tu le souhaites. Tu vois ? C'est pas juste recevoir trois plans, enfin, tes semaines pendant X semaines, tes sorties pendant X semaines et voilà, on se revoit plus tard. Non, non, vraiment, il faut... Moi, je t'apporte la compréhension de l'entraînement avec tes semaines d'entraînement, évidemment, parce que... Bref, tu as compris l'idée. allez sur ce je te laisse ça fait un petit quart d'heure je te souhaite une très belle journée et on se retrouve demain tout simplement pour la prochaine capsule du calendrier de l'avance ce sera la douzième allez ciao ciao

Chapters

  • Introduction et santé personnelle

    00:08

  • Importance de courir avec plaisir

    02:15

  • Réflexions sur les sorties longues

    03:22

  • Écouter son corps et éviter la pression

    05:21

  • Conclusion et conseils pratiques

    09:48

Description

Infos coaching

As-tu déjà ressenti que la course à pied, au lieu d’être un plaisir, est devenue une obligation ?


Dans cet épisode de "Du 5km à l'ultratrail", je partage avec toi mes réflexions sur l'importance de la santé et de la passion pour la course à pied. J'aborde avec franchise la pression que l'on ressent parfois à devoir réaliser des sorties longues chaque semaine. Cette pression peut transformer notre amour pour la course en une simple tâche à accomplir, et je sais de quoi je parle !

Je te raconte mon parcours personnel, où j'ai cru qu'il fallait courir plus longtemps pour progresser. Mais cette quête de performance m'a conduit à une réalité difficile : l'épuisement physique et mental. C'est pourquoi je mets l'accent sur l'écoute de son corps et l'importance d'une approche progressive dans l'entraînement. Après tout, la qualité de tes sorties est bien plus essentielle que la quantité !

Au lieu de te comparer aux autres coureurs sur les réseaux sociaux, je t'invite à respecter tes propres limites. Chaque sortie, même la plus courte, mérite d'être savourée. La course à pied doit rester un plaisir et non une contrainte. Dans cet épisode, je te donne des conseils pratiques pour trouver cet équilibre tant recherché dans ton entraînement.

Ensemble, nous allons explorer comment redéfinir notre relation avec la course à pied, en mettant l'accent sur la santé mentale et physique. Je t'encourage à prendre du recul, à apprécier chaque foulée et à ne pas te laisser submerger par la pression extérieure. La course est un voyage, pas une compétition !

Alors, es-tu prêt à redécouvrir le plaisir de courir ? Rejoins-moi dans cet épisode et ensemble, faisons de chaque course une célébration de notre passion pour la course à pied !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans du 5 km à l'ultra trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance. Et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Et bonjour les amis, bienvenue dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail. J'espère que vous avez la forme, que t'as la forme, excuse-moi dis donc. J'ai un chat dans la gorge, je ne sais pas pourquoi, ça a été aujourd'hui, je ne suis pas malade, je touche du bois, tout le monde autour de moi tombe malade, bon, on va essayer de passer les fêtes de fin d'année à peu près en bon état et de commencer l'année 2026, ouais, pas covidé, pas grippé, pas enrhumé, on croise les doigts. Bon, j'espère que toi aussi tu vas bien, c'est le plus important finalement la santé. Le reste, en fait ça devient important que quand tu tombes malade, mais vraiment malade. Je ne vais rien dire, mais quand tu n'as pas ta vie forcément, mais quand ça devient très handicapant, c'est là où tu te dis, bon ok, ça permet de se recentrer un peu sur les priorités de la vie et ça permet d'effacer tout ce qui n'est pas essentiel finalement. J'ai envie de te dire, les réseaux sociaux, ce n'est pas essentiel. Peut-être pour le business, mais pas pour notre vie de tous les jours. Les relations humaines ne passent pas par... par notre petit écran. Non, ça passe par les enfants, mari, femme, les amis, les coups de téléphone à la famille. Ça passe aussi et surtout par là. Mais on le fait de moins en moins. C'est vrai que j'aimerais plus le faire de mon côté, du moins ma famille, les appeler donc. Peut-être que c'est l'une des résolutions de l'année 2026 d'appeler plus souvent mes parents, mes sœurs, bref, ma famille. que passer du temps sur Instagram, sur l'ordinateur. C'est un truc de dingue. Dès qu'on est aux toilettes, on scrolle, on perd 20 minutes, alors que ça fait 18 minutes qu'on a fini. Un truc de fou. Sur ce, je vais arrêter d'épiloguer là-dessus. Tu l'auras compris, c'est bien de se recentrer aussi de temps en temps. Mais la santé, oui, c'est évident. C'est, on va dire, le principal. Après, le deuxième truc principal, c'est de courir quand on veut et faire ce qu'on aime. Je pense que ça, c'est l'une des priorités en tant que trailer, trailerse. On est d'accord de pouvoir courir, être capable de courir quand on a envie. Alors attention, ce n'est pas parce qu'on peut courir quand on a envie qu'il faut faire n'importe quoi ou courir comme finalement on a envie réellement. Moi, j'ai envie tous les week-ends de courir trois heures. Bon, ce n'est pas vrai, je sais que c'est fatigant. Mais bon, tu comprends l'idée. Courir trois heures tous les week-ends, ce n'est pas génial. Et du coup, j'en viens et transition énorme. énorme, je vais pas faire attention mais j'aurais dû... Sortie longue cet épisode, bon je vais pas parler spécialement de sortie longue, comment faire les sorties longues et tout et tout, mais en relation avec ma publication d'aujourd'hui à l'heure où j'enregistre, donc pour toi c'est hier à la publication mon carousel d'Instagram, donc du 9 décembre, non du 10 décembre excuse-moi, je parle de la sortie longue. Et c'est vrai que les sorties longues, moi, avant, Avant, les sorties longues, il fallait que... C'était coché dans mon calendrier, en fait, que les sorties longues, c'était une sortie longue chaque week-end. OK ? Donc, pour moi, course à pied, trail, sortir, se challenger, dépasser ses limites. Chaque samedi matin ou dimanche, ça dépendait un petit peu. Je me lançais sur mes sentiers du Var, à côté de Toulon, ou même dans Toulon, mais bon, généralement à côté, le Mont-Côme, le Mont-Faron. ce genre de choses, je voulais enquiller les kilomètres et passer une heure et demie, une heure quarante-cinq, deux heures, minimum, minimum, c'était ça. Donc finalement, c'est vrai que quand j'y repense, à chaque sortie, j'étais bien, au début, j'étais bien connecté à la nature, et c'était un petit peu mon moment de déconnexion, parce que quand je cours et tout ça, je ne pense pas à mon boulot. A l'époque, je ne pensais pas à mon boulot et c'était ma bulle d'oxygène. Alors que là, actuellement, quand je cours, je pense à mon boulot. Mon boulot, c'est de trouver des idées pour t'amener à me faire confiance et donner des conseils pertinents aussi pour toute la communauté. Et je t'avouerai que quand je cours, je ne sais pas, j'ai des neurones qui se touchent ou qui sont oxygénés plus que d'habitude. J'ai des idées. Donc, je les note. dictaphone, tout ça en courant, je m'amuse à parler tout seul ou à écrire bon voilà, c'est pas trop posant mais c'est quand même un kiff de trouver l'idée, la lumière, ch'ting oh ça c'est génial bon et puis quand tu regardes ton truc à la fin le lendemain ou deux jours plus tard tu te dis mais en fait non ça tient pas bon Le truc, c'était la sortie du samedi ou dimanche, c'était cool. Et ça le reste d'ailleurs, ça reste cool. Mais je me sentais bien et le problème, c'est que petit à petit, et ça, tu t'en rends compte, petit à petit, quelque chose change. Au lieu de prendre du plaisir, tu commences à, comme moi peut-être, à ressentir cette pression de devoir finalement sortir comme si c'était une nécessité. tu vois tu doucement mais sûrement c'est un petit peu insidieux tu transfères comme ça le plaisir en devoir, en nécessité comme si c'était un truc la sortie que tu devais faire chaque semaine pour progresser, que si tu faisais pas ta sortie longue en fin de semaine finalement tu progressais pas donc c'était un petit peu le mood finalement avec le recul que j'avais moi à l'époque de devoir peut-être pas sortir ou sortir qu'une heure alors que d'habitude je sortais deux heures, deux heures et demie, trois heures. Donc ça peut avoir un côté hyper négatif de s'obliger à enchaîner comme ça ces longues distances parce que quand tu sors deux heures, deux heures et demie, t'es tranquille quand même. Avec finalement un côté négatif à devoir tout le temps sortir sans finalement s'écouter. mentalement tu commences à... En fait quand le mental commence à s'effriter, c'est que le physique il est déjà parti depuis un petit moment. On va pas se mentir. Donc à force de courir, parfois sans écouter mes limites, j'ai fini comme tout le monde par m'épuiser. Pas juste physiquement, mais aussi mentalement. Tu vois la passion, parce que ça reste une passion. Au début c'est pas une passion. Courir normalement, c'est plutôt souffrance, douleur, qu'est-ce que je fous là, c'est pas cool. Et puis petit à petit, quand tu commences à avoir tes premiers kiffs, tu te dis, waouh, top ! Et puis quand tu vois que tu progresses, c'est génial, ça se transforme en passion. Mais du coup, parfois, souvent, de toute manière, tout le monde passe par là, la passion se transforme en routine et entre parenthèses ou entre guillemets, je ne sais pas, en fatigue. Donc il faut éviter absolument de se retrouver dans cette situation, à courir après des kilomètres, à penser qu'il faut toujours finalement plus avancer, plus s'en faire. mais en réalité sincèrement chaque sortie moi m'a fait perdre un petit peu, à ce moment-là, m'a fait perdre un petit peu d'énergie et de motivation. Donc il ne faut pas vouloir enchaîner sortie longue sur sortie longue. Progressivité, les amis, ça passe par, et j'en ai parlé hier ou avant-hier d'ailleurs, à force de faire des épisodes, je ne sais plus dans quel ordre, mais oui, la sortie longue, c'est l'une des sorties les plus, celles que tu dois mettre en premier dans ton calendrier, de ton plan d'entraînement, il faut respecter une progressivité, tu ne vas pas te cogner 3-4 heures tous les week-ends, parce que c'est ton kiff. Ça va être ton kiff un mois ou deux et puis après, il n'y a plus personne. Donc non, il faut amener de la progressivité aussi. Donc c'est vrai que personnellement, je me suis moins rendu compte. Personnellement, moi, c'est beaucoup égocentrique quand même. Bon, c'est mon podcast, mais bon, je me suis rendu compte que le trail, c'est aussi savoir écouter son corps et respecter ses limites. en fait si tu ne les respectes pas elles vont se jeter sur toi tu vas les atteindre et tu ne vas pas comprendre tu vois Donc, tu n'as pas besoin de te brûler à chaque sortie pour progresser. Ça, tu le sais, si tu me suis depuis un petit moment. Tu sais que, moi, le plaisir, ça passe à ajuster mes entraînements et ceux de mes coachés en prenant du recul et en réapprenant et en leur apprenant à savourer, pas chaque sortie, mais quasiment, quasiment, même courte, surtout courte en fait, et surtout lentement parce que tout le monde veut courir un peu trop vite. Et les bénéfices de courir, prendre son temps, courir cool, Ils sont... énorme et c'est mon job de leur faire dire les gars, ralentissez ou accélérez aussi, ça va dans les deux sens c'est mon job, ils s'aperçoivent qu'effectivement c'est cool, il y en a qui s'aperçoivent il n'y a pas très longtemps, ils m'ont dit ça fait quelques séances que je suis avec toi tu m'as fait ralentir et ma VO2 max elle a augmenté ça m'a fait sourire, mais oui il faut proposer des variations différentes Pas à chaque sortie, évidemment, mais dans un plan d'entraînement, dans des semaines d'entraînement, il faut varier. Mais il faut aussi se limiter dans ses intensités, toujours avec cette base de 80 cools, 20% intensifs, à peu près. Donc, la prochaine fois que tu te sentiras obligé de faire ta sortie longue, pense à ça. Ce n'est pas la quantité de kilomètres qui fera la qualité de ton trail. qui va arriver. C'est réellement l'équilibre global de tes semaines d'entraînement. On a trop tendance à penser one shot, à penser je mets un coup d'accélérateur pendant trois semaines et du coup mon trail ça va le faire. Ça peut, ça peut sincèrement je ne dis pas non, ça peut en fait, ça peut quand tu enchaînes comme ça des courses. Là par exemple je viens de rencontrer un nouveau coaché qui m'a donné son calendrier de course et il a une course tous les mois. Pas des grosses grosses courses par rapport à son objectif réel du mois de juillet, donc un maratrail, 42 km ou 40-42 avec 2000, mais plutôt des courses intermédiaires de 17, 25, voire 30. Bon, c'est entendable et c'est ok. Mais du coup, là, tu rentres dans une espèce de programmation d'entraînement, récup. Et finalement, les courses vont servir aussi d'entraînement, parce qu'on n'a pas le temps de faire des cycles dédiés pour chaque course. Donc là, oui, 3-4 semaines, je mettrai en place des cycles spécifiques pour, un, récupérer et bonifier tout ça. Mais en règle générale, les sorties longues, notamment parce que là, c'est le sujet de cet épisode, les sorties longues, malheureusement, ce n'est pas comme on veut tout le temps. c'est pas comme on veut tout le temps ça marche un certain temps et puis il y a un moment où ça marche plus donc il faut savoir se retenir il faut savoir courir une heure et demie quand on a l'habitude de courir trois heures, une heure et demie c'est cool ça permet de récupérer et du coup la semaine qui suit tu peux ré-enquiller beaucoup plus sereinement sans avoir cette fatigue mentale à partir du moment où tu commences à galérer mentalement à part trouver le plaisir initial, c'est que la fatigue est déjà bien présente Et là, il faut te dire, ok, ça fait combien de temps ? Regarde tes volumes, regarde ton intensité, surtout ton kilométrage et ton volume. Et là, tu vas te dire, ah ouais, merde, ça fait quand même un mois et demi que je ne me suis pas reposé. Je sors 4-5 fois dans la semaine, tout le temps. Donc, il y a des moments où il faut lever le pied, courir moins vite, courir un peu moins longtemps pour revenir tout simplement bien plus fort. Et pas des fois, en fait, souvent, par cycle en fait. Voilà, donc ça m'a semblé un petit peu essentiel. J'en ai parlé dans ma newsletter d'ailleurs, d'aujourd'hui à l'heure où je fais ce podcast, ma newsletter de mercredi finalement, j'ai parlé de la sortie longue, parce que c'est important de ne pas se dire, et surtout de se comparer à toutes les sorties longues que tu vois sur les réseaux sociaux, ou même tes potes, ou je ne sais pas, tous les week-ends il y en a qui font 4 heures, 5 heures, ce n'est pas un souci, mais ce n'est pas les mêmes personnes qui font ça tout le temps. Et si ce sont les mêmes personnes, ils ne font pas ça toute l'année. Ce n'est pas possible. Donc il faut apprendre à en faire un tout petit peu moins pour en faire un petit peu plus le jour où on a décidé d'en faire un peu plus. Et pas de subir nos entraînements, nos courses, et puis se dire, ok, non, je dois suivre absolument le plan d'entraînement. Allez, s'il y a un plan d'entraînement bien fait, au moins, normalement, il y a une certaine progressivité. Voilà. Mais tous ne sont pas bien faits. bref, allez sur ce je vous remercie en tout cas de vos écoutes c'est cool en ce moment vous êtes nombreux à m'écouter le calendrier de l'Avent est bien suivi et c'est top merci à vous, si vous avez des questions n'hésitez pas évidemment, j'espère que en tout cas les épisodes vous plaisent parce qu'il en reste encore un petit paquet derrière, il doit en rester 14 ou 15 d'affilé prenez un verre tranquille ou une sortie longue écoutez toutes les capsules l'une à la suite de l'autre et si tu as des questions par rapport à tes entraînements n'hésite pas et par rapport à mon accompagnement parce que 2026 arrive vite et puis aussi les places se remplissent vite quoi donc je ne peux pas accompagner trop de monde évidemment parce que sinon je ne peux pas répondre correctement et si c'est pour pas répondre autant se faire un plan chat GPT et puis voilà quoi donc non non la plus value c'est de t'accompagner c'est de mettre le curseur au bon endroit et de répondre à tes questions ... avec les bonnes séances et une bonne compréhension pour qu'à l'issue de ce coaching, de cet accompagnement, tu sois à même de t'entraîner tout seul si tu le souhaites. Tu vois ? C'est pas juste recevoir trois plans, enfin, tes semaines pendant X semaines, tes sorties pendant X semaines et voilà, on se revoit plus tard. Non, non, vraiment, il faut... Moi, je t'apporte la compréhension de l'entraînement avec tes semaines d'entraînement, évidemment, parce que... Bref, tu as compris l'idée. allez sur ce je te laisse ça fait un petit quart d'heure je te souhaite une très belle journée et on se retrouve demain tout simplement pour la prochaine capsule du calendrier de l'avance ce sera la douzième allez ciao ciao

Chapters

  • Introduction et santé personnelle

    00:08

  • Importance de courir avec plaisir

    02:15

  • Réflexions sur les sorties longues

    03:22

  • Écouter son corps et éviter la pression

    05:21

  • Conclusion et conseils pratiques

    09:48

Share

Embed

You may also like