Il a d’abord fallu que le dérèglement du vivant soit au menu de l’actualité. Que les rédactions et les journalistes s’y penchent, s’en emparent. Décortiquent les textes scientifiques, comprennent les liens de causalité, s’interrogent sur le pourquoi des méga-feux, des inondations apocalyptiques, des sécheresses comme celle qui semble se profiler à nouveau dans les prochains mois. A nouveau, encore une fois. Les mêmes catastrophes se répètent, les compte-rendus s’enchaînent, les bilans chiffrés s’égrainent un à un. 

Comment en parler ? Comment vulgariser, informer, alerter sans banaliser. Quel récit proposer aujourd’hui pour traiter du bouleversement qui est à l’œuvre, que ce soit dans les rédactions, dans les médias ? Et, puisque nous sommes aujourd’hui accueillis au festival Longueur d’Ondes de Brest, comment la radio et les podcasts peuvent-ils proposer une nouvelle narration ? Pour en discuter, Du Biscuit reçoit : 

• Nabil Wakim, journaliste au Monde, pour lequel il anime le podcast Chaleur humaine, qui est aussi une newsletter hebdomadaire. 
• Nicolas Teillard, journaliste sur France Info, sur la tranche 17h-20h. 
• Lucas Scaltritti, auteur et réalisateur du podcast Super Green Me, une série à la première personne dans laquelle il raconte sa transition écologique.
• Camille Crosnier, journaliste et chroniqueuse dans l’émission La Terre au Carré sur France Inter, qui a répondu au micro avant de reprendre le train pour Paris. 

Ce podcast a été enregistré en public le vendredi 3 février, dans le cadre du 19e festival Longueur d’Ondes, festival de la radio et de l’écoute, à Brest.  

Présentation : Tiphaine Crézé 

Réalisation : Francisque Brémont

Un programme réalisé avec le soutien du Ministère de la Culture 

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