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Ecolo Ou Pas ?

5 bonnes nouvelles écolos d’août 2025

5 bonnes nouvelles écolos d’août 2025

11min |08/09/2025|

61

Play
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Description

Envie de commencer la rentrée sur une note positive ?
Dans cet épisode, je vous partage 5 bonnes nouvelles écolos d’août 2025 :
🦅 Le sauvetage de l'aigle de Bonelli en France
🐻 Le retour en force des ours dans les Pyrénées
🌱 Strasbourg qui aide à végétaliser la ville avec jusqu’à 20 000 €
🐇 27 espèces retirées de la liste des « nuisibles »
🌳 5,7 millions d’hectares de forêt maya désormais protégés

Parce qu’au milieu des mauvaises nouvelles, il y a aussi des victoires pour la planète… et ça fait du bien de les entendre

Abonnez-vous à Écolo ou pas pour ne rien manquer, et partagez cet épisode si vous voulez diffuser un peu d’optimisme autour de vous !


Vous pouvez me suivre via les réseaux :

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut les corbeaux écolos ! Vous ne rêvez pas, le corbeau écolo est de retour après un mois d'absence. Et oui, j'ai pris des vacances, parce que même les podcasteurs engagés ont besoin de recharger un peu les batteries. Et pas seulement celle de leur micro. Alors rassurez-vous, j'ai pas passé tout l'été à siroter des mojitos sur une plage de sable fin. Enfin, pas que. J'en ai aussi profité pour lister plein de nouveaux épisodes. Et quoi de mieux pour reprendre qu'un épisode positif, histoire de commencer la rentrée avec un peu d'optimisme. Aujourd'hui, on fait le tour des 5 bonnes nouvelles écolos du mois d'août 2025. Au programme, des aigles qui renaissent de leurs cendres, des ours qui se baladent dans nos montagnes, des balcons, qui se transforment en jungle urbaine. Des espèces qu'on arrête enfin de traiter de nuisibles. Et même une méga forêt protégée en Amérique centrale. Allez, c'est parti pour un petit shoot d'espoir écolo. On attaque avec une histoire qui donne des ailes. Au sens propre. Je vous parle de l'aigle de Bonnelli, un rapace majestueux qui a bien failli disparaître de France. Dans les années 60, on comptait environ 80 couples dans l'Hexagone. Mais à force de destruction d'habitats, d'électrocution sur les lignes électriques et de tir illégaux, la population s'est effondrée. En 2022, il ne restait plus que 22 couples. Autant dire la catastrophe. Mais voilà, depuis plus de 20 ans, des associations, des scientifiques et les pouvoirs publics ont bossé dur. Surveillance des nids, neutralisation de lignes électriques dangereuses, sensibilisation des habitants, bref un plan national d'action sur la durée. Et aujourd'hui, bonne nouvelle, en 2025... on dépasse la barre symbolique des 50 couples d'aigles de Bonnelli en France. Alors oui, ça reste une espèce menacée, on n'est pas sorti d'affaire. Mais passer de 22 à 50 couples, c'est la preuve que quand on s'en donne les moyens, la biodiversité peut rebondir. Franchement, cet aigle, c'est un peu le Rocky de la biodiversité. Sauf que lui, il ne monte pas les marches, il les survole. Et puisqu'on parle d'animaux, qui font leur grand retour direction les Pyrénées, où un autre gros mammifère commence à se sortir de plus en plus chez lui. Après l'aigle de Bonnelli qui reprend son envol, restons dans la thématique retour des espèces disparues. Mais cette fois, on passe de l'air aux montagnes. Cap sur les Pyrénées, où nos amis les ours bruns continuent de faire parler d'eux. Alors, pour ceux qui suivent l'histoire, dans les années 90, il ne restait quasiment plus aucun ours en France. On parlait de 5 à 6 individus, autant dire que c'était la fin. Mais depuis les programmes de réintroduction venus de Slovénie, les ours se sont peu à peu réinstallés dans le massif périnéen. Et aujourd'hui, leur population est en hausse constante. En 2025, on parle d'environ une soixantaine d'ours recensés. Avec même quelques naissances cette année. C'est une super nouvelle. Ça veut dire que la population devient viable, que les ours se reproduisent et que leur présence devient, redevient normale dans l'écosystème pyrénéen. Alors bien sûr, je vous vois venir. Oui mais les ours c'est dangereux ! Ben spoiler, vous avez infiniment plus de chances de vous blesser avec vos bâtons de randonnée télescopique qu'en croisant un ours. Lui en général, il préfère vous éviter. Alors évidemment, la cohabitation avec les éleveurs reste un vrai sujet. Dégâts sur les troupeaux, peur dans certaines vallées, mais d'un point de vue. Biodiversité, c'est un succès incontestable. Les ours reprennent leur place. Et après la montagne, direction la ville, où une autre bonne nouvelle montre qu'on peut tous agir, même sans être un grand prédateur. Après la montagne et ses ours, Hongre descend en ville, mais pour parler de nature aussi. Parce que même entre deux immeubles, la biodiversité peut reprendre ses droits. Et c'est Strasbourg qui donne l'exemple. La ville vient de lancer un dispositif assez incroyable. Une aide financière pouvant aller jusqu'à 20 000 euros pour les habitants, associations, écoles ou entreprises qui veulent végétaliser leur environnement. Ça peut être une cour, un mur, un trottoir, une toiture, bref, transformer le béton en verdure. L'idée en fait est assez simple. Plus de végétalisation, ça veut dire moins de chaleur en été et plus de biodiversité. Une meilleure qualité de l'air et aussi, avouons-le, une ville beaucoup plus agréable à vivre. Franchement, imaginez, au lieu de vous garer devant un mur gris, vous retrouvez votre voiture à l'ombre de feuilles de vignes. Ou vos enfants qui jouent dans une cour recouverte de verture au lieu d'un terrain en bitume brûlant. Et puis, pour une fois qu'une ville file de l'argent pour qu'on mette des plantes, Et pas juste pour repeindre les bancs en bleu blanc rouge, et bien ça mérite d'être salué. Mais Strasbourg n'est pas la seule à bouger. Côté biodiversité, il y a aussi des changements qui concernent directement nos relations avec, et bien les espèces dites nuisibles. Vous le savez, en France, on adore mettre des étiquettes. Et pendant des années, certaines espèces animales se sont retrouvés affublés d'un qualitatif, ben, franchement pas très sympa. Nuisible. En gros, si tu rentres dans cette case, et ben c'est open bar pour la chasse et le piégeage. Mais cet été, 27 espèces ont enfin été retirées de cette liste noire. Ça veut dire qu'elles ne sont pas... plus massacrées sous prétexte qu'elles seraient gênantes pour nos activités humaines. Parmi elles, on peut citer la belette, le martre, le putois, mais aussi certains oiseaux. Bref, tout un petit peuple de nos campagnes qui retrouve un minimum de respect. Parce qu'au fond, c'est quoi un nuisible ? Un animal qui creuse des galeries ? Qui mange quelques poules ? Ou bien une espèce qui a sa place dans l'écosystème et qui rend... même des services, comme réguler les rongeurs ou participer à la biodiversité. Alors attention, ça ne veut pas dire qu'on ne cherchera plus jamais de solutions pour cohabiter avec ces espèces. Mais au moins, on arrête de les condamner à mort par principe. Et ça, c'est une avancée énorme. Après l'air, la montagne, la ville et nos campagnes, je vous emmène maintenant beaucoup plus loin. Cap sur l'Amérique centrale. Ou une bonne nouvelle à une dimension carrément continentale. Après la France et l'Europe, on part de l'autre côté de l'Atlantique, direction l'Amérique centrale. Et là-bas, c'est une décision historique qui a été prise. Le Mexique, le Guatemala et le Belize se sont unis pour protéger ensemble plus de 5,7 millions d'hectares de la forêt Maya. Pour vous donner une idée... De ce que ça représente, 5,7 millions d'hectares, et ben c'est plus grand que la Suisse. Oui, rien que ça. Cette forêt, c'est l'une des plus grandes forêts tropicales d'Amérique après l'Amazonie. Elle abrite jaguars, singes, toucans, mais aussi des milliers d'espèces de plantes. Et surtout, c'est un puits de carbone géant, essentiel pour lutter contre le changement climatique. Alors bien sûr, protéger une telle zone, ça veut dire des efforts colossaux. Lutter contre la déforestation illégale, limiter l'expansion de l'agriculture industrielle et associer les communautés locales à la gestion de la forêt. Mais le fait que trois pays se soient mis d'accord pour avancer ensemble, c'est un signal hyper fort. En gros, pendant qu'on se chamaille pour savoir s'il faut tondre la pelouse à 6h du matin ou à 18h, eux se sont dit « et si on protégeait une forêt entière ? » Voilà qui conclut notre tour des 5 bonnes nouvelles écolo du mois d'août. Et voilà, c'était notre petit tour des 5 bonnes nouvelles écolo du mois d'août 2025. Entre aigles qui renaissent, ours qui s'installent, villes qui se verdissent, animaux enfin libérés de l'étiquette nuisible, et forêt tropicale protégée, on peut dire que la rentrée commence sous un signe plutôt positif. Alors, bien sûr, tout n'est pas parfait, on le sait. La crise climatique est toujours là, les mauvaises nouvelles, on n'en manque pas. Mais c'est justement pour ça qu'il faut aussi mettre en lumière ces avancées. Parce que, ben, elle montre que ça bouge, et que des solutions existent. Et que la nature, ben, elle a quand même une sacrée capacité de résilience. Et à force d'entendre des mauvaises nouvelles, on a l'impression qu'il n'y a que ça. Et ben, la preuve que non. Merci à vous, les corbeaux écolos, mes petits corbeaux écolos, d'avoir écouté cet épisode. Si ça vous a plu, pensez à en parler autour de vous, à mettre des étoiles sur votre appli de podcast préférée, ou à partager sur Insta. Ça aide vraiment le podcast à s'envoler. et Je vous donne rendez-vous très bientôt pour le prochain épisode d'Ecole ou pas. On repart sur des enquêtes, des débats, des comparaisons qui font un peu grincer les dents. Mais toujours avec une bonne dose d'humour. Sur ce, je vous dis à vos gourdes et vélos. Et on se donne rendez-vous dans deux semaines pour un prochain épisode. Allez, salut !

Description

Envie de commencer la rentrée sur une note positive ?
Dans cet épisode, je vous partage 5 bonnes nouvelles écolos d’août 2025 :
🦅 Le sauvetage de l'aigle de Bonelli en France
🐻 Le retour en force des ours dans les Pyrénées
🌱 Strasbourg qui aide à végétaliser la ville avec jusqu’à 20 000 €
🐇 27 espèces retirées de la liste des « nuisibles »
🌳 5,7 millions d’hectares de forêt maya désormais protégés

Parce qu’au milieu des mauvaises nouvelles, il y a aussi des victoires pour la planète… et ça fait du bien de les entendre

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  • Speaker #0

    Salut les corbeaux écolos ! Vous ne rêvez pas, le corbeau écolo est de retour après un mois d'absence. Et oui, j'ai pris des vacances, parce que même les podcasteurs engagés ont besoin de recharger un peu les batteries. Et pas seulement celle de leur micro. Alors rassurez-vous, j'ai pas passé tout l'été à siroter des mojitos sur une plage de sable fin. Enfin, pas que. J'en ai aussi profité pour lister plein de nouveaux épisodes. Et quoi de mieux pour reprendre qu'un épisode positif, histoire de commencer la rentrée avec un peu d'optimisme. Aujourd'hui, on fait le tour des 5 bonnes nouvelles écolos du mois d'août 2025. Au programme, des aigles qui renaissent de leurs cendres, des ours qui se baladent dans nos montagnes, des balcons, qui se transforment en jungle urbaine. Des espèces qu'on arrête enfin de traiter de nuisibles. Et même une méga forêt protégée en Amérique centrale. Allez, c'est parti pour un petit shoot d'espoir écolo. On attaque avec une histoire qui donne des ailes. Au sens propre. Je vous parle de l'aigle de Bonnelli, un rapace majestueux qui a bien failli disparaître de France. Dans les années 60, on comptait environ 80 couples dans l'Hexagone. Mais à force de destruction d'habitats, d'électrocution sur les lignes électriques et de tir illégaux, la population s'est effondrée. En 2022, il ne restait plus que 22 couples. Autant dire la catastrophe. Mais voilà, depuis plus de 20 ans, des associations, des scientifiques et les pouvoirs publics ont bossé dur. Surveillance des nids, neutralisation de lignes électriques dangereuses, sensibilisation des habitants, bref un plan national d'action sur la durée. Et aujourd'hui, bonne nouvelle, en 2025... on dépasse la barre symbolique des 50 couples d'aigles de Bonnelli en France. Alors oui, ça reste une espèce menacée, on n'est pas sorti d'affaire. Mais passer de 22 à 50 couples, c'est la preuve que quand on s'en donne les moyens, la biodiversité peut rebondir. Franchement, cet aigle, c'est un peu le Rocky de la biodiversité. Sauf que lui, il ne monte pas les marches, il les survole. Et puisqu'on parle d'animaux, qui font leur grand retour direction les Pyrénées, où un autre gros mammifère commence à se sortir de plus en plus chez lui. Après l'aigle de Bonnelli qui reprend son envol, restons dans la thématique retour des espèces disparues. Mais cette fois, on passe de l'air aux montagnes. Cap sur les Pyrénées, où nos amis les ours bruns continuent de faire parler d'eux. Alors, pour ceux qui suivent l'histoire, dans les années 90, il ne restait quasiment plus aucun ours en France. On parlait de 5 à 6 individus, autant dire que c'était la fin. Mais depuis les programmes de réintroduction venus de Slovénie, les ours se sont peu à peu réinstallés dans le massif périnéen. Et aujourd'hui, leur population est en hausse constante. En 2025, on parle d'environ une soixantaine d'ours recensés. Avec même quelques naissances cette année. C'est une super nouvelle. Ça veut dire que la population devient viable, que les ours se reproduisent et que leur présence devient, redevient normale dans l'écosystème pyrénéen. Alors bien sûr, je vous vois venir. Oui mais les ours c'est dangereux ! Ben spoiler, vous avez infiniment plus de chances de vous blesser avec vos bâtons de randonnée télescopique qu'en croisant un ours. Lui en général, il préfère vous éviter. Alors évidemment, la cohabitation avec les éleveurs reste un vrai sujet. Dégâts sur les troupeaux, peur dans certaines vallées, mais d'un point de vue. Biodiversité, c'est un succès incontestable. Les ours reprennent leur place. Et après la montagne, direction la ville, où une autre bonne nouvelle montre qu'on peut tous agir, même sans être un grand prédateur. Après la montagne et ses ours, Hongre descend en ville, mais pour parler de nature aussi. Parce que même entre deux immeubles, la biodiversité peut reprendre ses droits. Et c'est Strasbourg qui donne l'exemple. La ville vient de lancer un dispositif assez incroyable. Une aide financière pouvant aller jusqu'à 20 000 euros pour les habitants, associations, écoles ou entreprises qui veulent végétaliser leur environnement. Ça peut être une cour, un mur, un trottoir, une toiture, bref, transformer le béton en verdure. L'idée en fait est assez simple. Plus de végétalisation, ça veut dire moins de chaleur en été et plus de biodiversité. Une meilleure qualité de l'air et aussi, avouons-le, une ville beaucoup plus agréable à vivre. Franchement, imaginez, au lieu de vous garer devant un mur gris, vous retrouvez votre voiture à l'ombre de feuilles de vignes. Ou vos enfants qui jouent dans une cour recouverte de verture au lieu d'un terrain en bitume brûlant. Et puis, pour une fois qu'une ville file de l'argent pour qu'on mette des plantes, Et pas juste pour repeindre les bancs en bleu blanc rouge, et bien ça mérite d'être salué. Mais Strasbourg n'est pas la seule à bouger. Côté biodiversité, il y a aussi des changements qui concernent directement nos relations avec, et bien les espèces dites nuisibles. Vous le savez, en France, on adore mettre des étiquettes. Et pendant des années, certaines espèces animales se sont retrouvés affublés d'un qualitatif, ben, franchement pas très sympa. Nuisible. En gros, si tu rentres dans cette case, et ben c'est open bar pour la chasse et le piégeage. Mais cet été, 27 espèces ont enfin été retirées de cette liste noire. Ça veut dire qu'elles ne sont pas... plus massacrées sous prétexte qu'elles seraient gênantes pour nos activités humaines. Parmi elles, on peut citer la belette, le martre, le putois, mais aussi certains oiseaux. Bref, tout un petit peuple de nos campagnes qui retrouve un minimum de respect. Parce qu'au fond, c'est quoi un nuisible ? Un animal qui creuse des galeries ? Qui mange quelques poules ? Ou bien une espèce qui a sa place dans l'écosystème et qui rend... même des services, comme réguler les rongeurs ou participer à la biodiversité. Alors attention, ça ne veut pas dire qu'on ne cherchera plus jamais de solutions pour cohabiter avec ces espèces. Mais au moins, on arrête de les condamner à mort par principe. Et ça, c'est une avancée énorme. Après l'air, la montagne, la ville et nos campagnes, je vous emmène maintenant beaucoup plus loin. Cap sur l'Amérique centrale. Ou une bonne nouvelle à une dimension carrément continentale. Après la France et l'Europe, on part de l'autre côté de l'Atlantique, direction l'Amérique centrale. Et là-bas, c'est une décision historique qui a été prise. Le Mexique, le Guatemala et le Belize se sont unis pour protéger ensemble plus de 5,7 millions d'hectares de la forêt Maya. Pour vous donner une idée... De ce que ça représente, 5,7 millions d'hectares, et ben c'est plus grand que la Suisse. Oui, rien que ça. Cette forêt, c'est l'une des plus grandes forêts tropicales d'Amérique après l'Amazonie. Elle abrite jaguars, singes, toucans, mais aussi des milliers d'espèces de plantes. Et surtout, c'est un puits de carbone géant, essentiel pour lutter contre le changement climatique. Alors bien sûr, protéger une telle zone, ça veut dire des efforts colossaux. Lutter contre la déforestation illégale, limiter l'expansion de l'agriculture industrielle et associer les communautés locales à la gestion de la forêt. Mais le fait que trois pays se soient mis d'accord pour avancer ensemble, c'est un signal hyper fort. En gros, pendant qu'on se chamaille pour savoir s'il faut tondre la pelouse à 6h du matin ou à 18h, eux se sont dit « et si on protégeait une forêt entière ? » Voilà qui conclut notre tour des 5 bonnes nouvelles écolo du mois d'août. Et voilà, c'était notre petit tour des 5 bonnes nouvelles écolo du mois d'août 2025. Entre aigles qui renaissent, ours qui s'installent, villes qui se verdissent, animaux enfin libérés de l'étiquette nuisible, et forêt tropicale protégée, on peut dire que la rentrée commence sous un signe plutôt positif. Alors, bien sûr, tout n'est pas parfait, on le sait. La crise climatique est toujours là, les mauvaises nouvelles, on n'en manque pas. Mais c'est justement pour ça qu'il faut aussi mettre en lumière ces avancées. Parce que, ben, elle montre que ça bouge, et que des solutions existent. Et que la nature, ben, elle a quand même une sacrée capacité de résilience. Et à force d'entendre des mauvaises nouvelles, on a l'impression qu'il n'y a que ça. Et ben, la preuve que non. Merci à vous, les corbeaux écolos, mes petits corbeaux écolos, d'avoir écouté cet épisode. Si ça vous a plu, pensez à en parler autour de vous, à mettre des étoiles sur votre appli de podcast préférée, ou à partager sur Insta. Ça aide vraiment le podcast à s'envoler. et Je vous donne rendez-vous très bientôt pour le prochain épisode d'Ecole ou pas. On repart sur des enquêtes, des débats, des comparaisons qui font un peu grincer les dents. Mais toujours avec une bonne dose d'humour. Sur ce, je vous dis à vos gourdes et vélos. Et on se donne rendez-vous dans deux semaines pour un prochain épisode. Allez, salut !

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🦅 Le sauvetage de l'aigle de Bonelli en France
🐻 Le retour en force des ours dans les Pyrénées
🌱 Strasbourg qui aide à végétaliser la ville avec jusqu’à 20 000 €
🐇 27 espèces retirées de la liste des « nuisibles »
🌳 5,7 millions d’hectares de forêt maya désormais protégés

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Au sens propre. Je vous parle de l'aigle de Bonnelli, un rapace majestueux qui a bien failli disparaître de France. Dans les années 60, on comptait environ 80 couples dans l'Hexagone. Mais à force de destruction d'habitats, d'électrocution sur les lignes électriques et de tir illégaux, la population s'est effondrée. En 2022, il ne restait plus que 22 couples. Autant dire la catastrophe. Mais voilà, depuis plus de 20 ans, des associations, des scientifiques et les pouvoirs publics ont bossé dur. Surveillance des nids, neutralisation de lignes électriques dangereuses, sensibilisation des habitants, bref un plan national d'action sur la durée. Et aujourd'hui, bonne nouvelle, en 2025... on dépasse la barre symbolique des 50 couples d'aigles de Bonnelli en France. Alors oui, ça reste une espèce menacée, on n'est pas sorti d'affaire. Mais passer de 22 à 50 couples, c'est la preuve que quand on s'en donne les moyens, la biodiversité peut rebondir. Franchement, cet aigle, c'est un peu le Rocky de la biodiversité. Sauf que lui, il ne monte pas les marches, il les survole. Et puisqu'on parle d'animaux, qui font leur grand retour direction les Pyrénées, où un autre gros mammifère commence à se sortir de plus en plus chez lui. Après l'aigle de Bonnelli qui reprend son envol, restons dans la thématique retour des espèces disparues. Mais cette fois, on passe de l'air aux montagnes. Cap sur les Pyrénées, où nos amis les ours bruns continuent de faire parler d'eux. Alors, pour ceux qui suivent l'histoire, dans les années 90, il ne restait quasiment plus aucun ours en France. On parlait de 5 à 6 individus, autant dire que c'était la fin. Mais depuis les programmes de réintroduction venus de Slovénie, les ours se sont peu à peu réinstallés dans le massif périnéen. Et aujourd'hui, leur population est en hausse constante. En 2025, on parle d'environ une soixantaine d'ours recensés. Avec même quelques naissances cette année. C'est une super nouvelle. Ça veut dire que la population devient viable, que les ours se reproduisent et que leur présence devient, redevient normale dans l'écosystème pyrénéen. Alors bien sûr, je vous vois venir. Oui mais les ours c'est dangereux ! Ben spoiler, vous avez infiniment plus de chances de vous blesser avec vos bâtons de randonnée télescopique qu'en croisant un ours. Lui en général, il préfère vous éviter. Alors évidemment, la cohabitation avec les éleveurs reste un vrai sujet. Dégâts sur les troupeaux, peur dans certaines vallées, mais d'un point de vue. Biodiversité, c'est un succès incontestable. Les ours reprennent leur place. Et après la montagne, direction la ville, où une autre bonne nouvelle montre qu'on peut tous agir, même sans être un grand prédateur. Après la montagne et ses ours, Hongre descend en ville, mais pour parler de nature aussi. Parce que même entre deux immeubles, la biodiversité peut reprendre ses droits. Et c'est Strasbourg qui donne l'exemple. La ville vient de lancer un dispositif assez incroyable. Une aide financière pouvant aller jusqu'à 20 000 euros pour les habitants, associations, écoles ou entreprises qui veulent végétaliser leur environnement. Ça peut être une cour, un mur, un trottoir, une toiture, bref, transformer le béton en verdure. L'idée en fait est assez simple. Plus de végétalisation, ça veut dire moins de chaleur en été et plus de biodiversité. Une meilleure qualité de l'air et aussi, avouons-le, une ville beaucoup plus agréable à vivre. Franchement, imaginez, au lieu de vous garer devant un mur gris, vous retrouvez votre voiture à l'ombre de feuilles de vignes. Ou vos enfants qui jouent dans une cour recouverte de verture au lieu d'un terrain en bitume brûlant. Et puis, pour une fois qu'une ville file de l'argent pour qu'on mette des plantes, Et pas juste pour repeindre les bancs en bleu blanc rouge, et bien ça mérite d'être salué. Mais Strasbourg n'est pas la seule à bouger. Côté biodiversité, il y a aussi des changements qui concernent directement nos relations avec, et bien les espèces dites nuisibles. Vous le savez, en France, on adore mettre des étiquettes. Et pendant des années, certaines espèces animales se sont retrouvés affublés d'un qualitatif, ben, franchement pas très sympa. Nuisible. En gros, si tu rentres dans cette case, et ben c'est open bar pour la chasse et le piégeage. Mais cet été, 27 espèces ont enfin été retirées de cette liste noire. Ça veut dire qu'elles ne sont pas... plus massacrées sous prétexte qu'elles seraient gênantes pour nos activités humaines. Parmi elles, on peut citer la belette, le martre, le putois, mais aussi certains oiseaux. Bref, tout un petit peuple de nos campagnes qui retrouve un minimum de respect. Parce qu'au fond, c'est quoi un nuisible ? Un animal qui creuse des galeries ? Qui mange quelques poules ? Ou bien une espèce qui a sa place dans l'écosystème et qui rend... même des services, comme réguler les rongeurs ou participer à la biodiversité. Alors attention, ça ne veut pas dire qu'on ne cherchera plus jamais de solutions pour cohabiter avec ces espèces. Mais au moins, on arrête de les condamner à mort par principe. Et ça, c'est une avancée énorme. Après l'air, la montagne, la ville et nos campagnes, je vous emmène maintenant beaucoup plus loin. Cap sur l'Amérique centrale. Ou une bonne nouvelle à une dimension carrément continentale. Après la France et l'Europe, on part de l'autre côté de l'Atlantique, direction l'Amérique centrale. Et là-bas, c'est une décision historique qui a été prise. Le Mexique, le Guatemala et le Belize se sont unis pour protéger ensemble plus de 5,7 millions d'hectares de la forêt Maya. Pour vous donner une idée... De ce que ça représente, 5,7 millions d'hectares, et ben c'est plus grand que la Suisse. Oui, rien que ça. Cette forêt, c'est l'une des plus grandes forêts tropicales d'Amérique après l'Amazonie. Elle abrite jaguars, singes, toucans, mais aussi des milliers d'espèces de plantes. Et surtout, c'est un puits de carbone géant, essentiel pour lutter contre le changement climatique. Alors bien sûr, protéger une telle zone, ça veut dire des efforts colossaux. Lutter contre la déforestation illégale, limiter l'expansion de l'agriculture industrielle et associer les communautés locales à la gestion de la forêt. Mais le fait que trois pays se soient mis d'accord pour avancer ensemble, c'est un signal hyper fort. En gros, pendant qu'on se chamaille pour savoir s'il faut tondre la pelouse à 6h du matin ou à 18h, eux se sont dit « et si on protégeait une forêt entière ? » Voilà qui conclut notre tour des 5 bonnes nouvelles écolo du mois d'août. Et voilà, c'était notre petit tour des 5 bonnes nouvelles écolo du mois d'août 2025. Entre aigles qui renaissent, ours qui s'installent, villes qui se verdissent, animaux enfin libérés de l'étiquette nuisible, et forêt tropicale protégée, on peut dire que la rentrée commence sous un signe plutôt positif. Alors, bien sûr, tout n'est pas parfait, on le sait. La crise climatique est toujours là, les mauvaises nouvelles, on n'en manque pas. Mais c'est justement pour ça qu'il faut aussi mettre en lumière ces avancées. Parce que, ben, elle montre que ça bouge, et que des solutions existent. Et que la nature, ben, elle a quand même une sacrée capacité de résilience. Et à force d'entendre des mauvaises nouvelles, on a l'impression qu'il n'y a que ça. Et ben, la preuve que non. Merci à vous, les corbeaux écolos, mes petits corbeaux écolos, d'avoir écouté cet épisode. Si ça vous a plu, pensez à en parler autour de vous, à mettre des étoiles sur votre appli de podcast préférée, ou à partager sur Insta. Ça aide vraiment le podcast à s'envoler. et Je vous donne rendez-vous très bientôt pour le prochain épisode d'Ecole ou pas. On repart sur des enquêtes, des débats, des comparaisons qui font un peu grincer les dents. Mais toujours avec une bonne dose d'humour. Sur ce, je vous dis à vos gourdes et vélos. Et on se donne rendez-vous dans deux semaines pour un prochain épisode. Allez, salut !

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Envie de commencer la rentrée sur une note positive ?
Dans cet épisode, je vous partage 5 bonnes nouvelles écolos d’août 2025 :
🦅 Le sauvetage de l'aigle de Bonelli en France
🐻 Le retour en force des ours dans les Pyrénées
🌱 Strasbourg qui aide à végétaliser la ville avec jusqu’à 20 000 €
🐇 27 espèces retirées de la liste des « nuisibles »
🌳 5,7 millions d’hectares de forêt maya désormais protégés

Parce qu’au milieu des mauvaises nouvelles, il y a aussi des victoires pour la planète… et ça fait du bien de les entendre

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    Salut les corbeaux écolos ! Vous ne rêvez pas, le corbeau écolo est de retour après un mois d'absence. Et oui, j'ai pris des vacances, parce que même les podcasteurs engagés ont besoin de recharger un peu les batteries. Et pas seulement celle de leur micro. Alors rassurez-vous, j'ai pas passé tout l'été à siroter des mojitos sur une plage de sable fin. Enfin, pas que. J'en ai aussi profité pour lister plein de nouveaux épisodes. Et quoi de mieux pour reprendre qu'un épisode positif, histoire de commencer la rentrée avec un peu d'optimisme. Aujourd'hui, on fait le tour des 5 bonnes nouvelles écolos du mois d'août 2025. Au programme, des aigles qui renaissent de leurs cendres, des ours qui se baladent dans nos montagnes, des balcons, qui se transforment en jungle urbaine. Des espèces qu'on arrête enfin de traiter de nuisibles. Et même une méga forêt protégée en Amérique centrale. Allez, c'est parti pour un petit shoot d'espoir écolo. On attaque avec une histoire qui donne des ailes. Au sens propre. Je vous parle de l'aigle de Bonnelli, un rapace majestueux qui a bien failli disparaître de France. Dans les années 60, on comptait environ 80 couples dans l'Hexagone. Mais à force de destruction d'habitats, d'électrocution sur les lignes électriques et de tir illégaux, la population s'est effondrée. En 2022, il ne restait plus que 22 couples. Autant dire la catastrophe. Mais voilà, depuis plus de 20 ans, des associations, des scientifiques et les pouvoirs publics ont bossé dur. Surveillance des nids, neutralisation de lignes électriques dangereuses, sensibilisation des habitants, bref un plan national d'action sur la durée. Et aujourd'hui, bonne nouvelle, en 2025... on dépasse la barre symbolique des 50 couples d'aigles de Bonnelli en France. Alors oui, ça reste une espèce menacée, on n'est pas sorti d'affaire. Mais passer de 22 à 50 couples, c'est la preuve que quand on s'en donne les moyens, la biodiversité peut rebondir. Franchement, cet aigle, c'est un peu le Rocky de la biodiversité. Sauf que lui, il ne monte pas les marches, il les survole. Et puisqu'on parle d'animaux, qui font leur grand retour direction les Pyrénées, où un autre gros mammifère commence à se sortir de plus en plus chez lui. Après l'aigle de Bonnelli qui reprend son envol, restons dans la thématique retour des espèces disparues. Mais cette fois, on passe de l'air aux montagnes. Cap sur les Pyrénées, où nos amis les ours bruns continuent de faire parler d'eux. Alors, pour ceux qui suivent l'histoire, dans les années 90, il ne restait quasiment plus aucun ours en France. On parlait de 5 à 6 individus, autant dire que c'était la fin. Mais depuis les programmes de réintroduction venus de Slovénie, les ours se sont peu à peu réinstallés dans le massif périnéen. Et aujourd'hui, leur population est en hausse constante. En 2025, on parle d'environ une soixantaine d'ours recensés. Avec même quelques naissances cette année. C'est une super nouvelle. Ça veut dire que la population devient viable, que les ours se reproduisent et que leur présence devient, redevient normale dans l'écosystème pyrénéen. Alors bien sûr, je vous vois venir. Oui mais les ours c'est dangereux ! Ben spoiler, vous avez infiniment plus de chances de vous blesser avec vos bâtons de randonnée télescopique qu'en croisant un ours. Lui en général, il préfère vous éviter. Alors évidemment, la cohabitation avec les éleveurs reste un vrai sujet. Dégâts sur les troupeaux, peur dans certaines vallées, mais d'un point de vue. Biodiversité, c'est un succès incontestable. Les ours reprennent leur place. Et après la montagne, direction la ville, où une autre bonne nouvelle montre qu'on peut tous agir, même sans être un grand prédateur. Après la montagne et ses ours, Hongre descend en ville, mais pour parler de nature aussi. Parce que même entre deux immeubles, la biodiversité peut reprendre ses droits. Et c'est Strasbourg qui donne l'exemple. La ville vient de lancer un dispositif assez incroyable. Une aide financière pouvant aller jusqu'à 20 000 euros pour les habitants, associations, écoles ou entreprises qui veulent végétaliser leur environnement. Ça peut être une cour, un mur, un trottoir, une toiture, bref, transformer le béton en verdure. L'idée en fait est assez simple. Plus de végétalisation, ça veut dire moins de chaleur en été et plus de biodiversité. Une meilleure qualité de l'air et aussi, avouons-le, une ville beaucoup plus agréable à vivre. Franchement, imaginez, au lieu de vous garer devant un mur gris, vous retrouvez votre voiture à l'ombre de feuilles de vignes. Ou vos enfants qui jouent dans une cour recouverte de verture au lieu d'un terrain en bitume brûlant. Et puis, pour une fois qu'une ville file de l'argent pour qu'on mette des plantes, Et pas juste pour repeindre les bancs en bleu blanc rouge, et bien ça mérite d'être salué. Mais Strasbourg n'est pas la seule à bouger. Côté biodiversité, il y a aussi des changements qui concernent directement nos relations avec, et bien les espèces dites nuisibles. Vous le savez, en France, on adore mettre des étiquettes. Et pendant des années, certaines espèces animales se sont retrouvés affublés d'un qualitatif, ben, franchement pas très sympa. Nuisible. En gros, si tu rentres dans cette case, et ben c'est open bar pour la chasse et le piégeage. Mais cet été, 27 espèces ont enfin été retirées de cette liste noire. Ça veut dire qu'elles ne sont pas... plus massacrées sous prétexte qu'elles seraient gênantes pour nos activités humaines. Parmi elles, on peut citer la belette, le martre, le putois, mais aussi certains oiseaux. Bref, tout un petit peuple de nos campagnes qui retrouve un minimum de respect. Parce qu'au fond, c'est quoi un nuisible ? Un animal qui creuse des galeries ? Qui mange quelques poules ? Ou bien une espèce qui a sa place dans l'écosystème et qui rend... même des services, comme réguler les rongeurs ou participer à la biodiversité. Alors attention, ça ne veut pas dire qu'on ne cherchera plus jamais de solutions pour cohabiter avec ces espèces. Mais au moins, on arrête de les condamner à mort par principe. Et ça, c'est une avancée énorme. Après l'air, la montagne, la ville et nos campagnes, je vous emmène maintenant beaucoup plus loin. Cap sur l'Amérique centrale. Ou une bonne nouvelle à une dimension carrément continentale. Après la France et l'Europe, on part de l'autre côté de l'Atlantique, direction l'Amérique centrale. Et là-bas, c'est une décision historique qui a été prise. Le Mexique, le Guatemala et le Belize se sont unis pour protéger ensemble plus de 5,7 millions d'hectares de la forêt Maya. Pour vous donner une idée... De ce que ça représente, 5,7 millions d'hectares, et ben c'est plus grand que la Suisse. Oui, rien que ça. Cette forêt, c'est l'une des plus grandes forêts tropicales d'Amérique après l'Amazonie. Elle abrite jaguars, singes, toucans, mais aussi des milliers d'espèces de plantes. Et surtout, c'est un puits de carbone géant, essentiel pour lutter contre le changement climatique. Alors bien sûr, protéger une telle zone, ça veut dire des efforts colossaux. Lutter contre la déforestation illégale, limiter l'expansion de l'agriculture industrielle et associer les communautés locales à la gestion de la forêt. Mais le fait que trois pays se soient mis d'accord pour avancer ensemble, c'est un signal hyper fort. En gros, pendant qu'on se chamaille pour savoir s'il faut tondre la pelouse à 6h du matin ou à 18h, eux se sont dit « et si on protégeait une forêt entière ? » Voilà qui conclut notre tour des 5 bonnes nouvelles écolo du mois d'août. Et voilà, c'était notre petit tour des 5 bonnes nouvelles écolo du mois d'août 2025. Entre aigles qui renaissent, ours qui s'installent, villes qui se verdissent, animaux enfin libérés de l'étiquette nuisible, et forêt tropicale protégée, on peut dire que la rentrée commence sous un signe plutôt positif. Alors, bien sûr, tout n'est pas parfait, on le sait. La crise climatique est toujours là, les mauvaises nouvelles, on n'en manque pas. Mais c'est justement pour ça qu'il faut aussi mettre en lumière ces avancées. Parce que, ben, elle montre que ça bouge, et que des solutions existent. Et que la nature, ben, elle a quand même une sacrée capacité de résilience. Et à force d'entendre des mauvaises nouvelles, on a l'impression qu'il n'y a que ça. Et ben, la preuve que non. Merci à vous, les corbeaux écolos, mes petits corbeaux écolos, d'avoir écouté cet épisode. Si ça vous a plu, pensez à en parler autour de vous, à mettre des étoiles sur votre appli de podcast préférée, ou à partager sur Insta. Ça aide vraiment le podcast à s'envoler. et Je vous donne rendez-vous très bientôt pour le prochain épisode d'Ecole ou pas. On repart sur des enquêtes, des débats, des comparaisons qui font un peu grincer les dents. Mais toujours avec une bonne dose d'humour. Sur ce, je vous dis à vos gourdes et vélos. Et on se donne rendez-vous dans deux semaines pour un prochain épisode. Allez, salut !

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