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#3: Ecom Talents - Christine de l'Atelier Baltus : L'Art de la Maroquinerie Écoresponsable et Durable cover
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Ecom Talents : Les Visages de l'E-commerce Francophone

#3: Ecom Talents - Christine de l'Atelier Baltus : L'Art de la Maroquinerie Écoresponsable et Durable

#3: Ecom Talents - Christine de l'Atelier Baltus : L'Art de la Maroquinerie Écoresponsable et Durable

30min |28/01/2025
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#3: Ecom Talents - Christine de l'Atelier Baltus : L'Art de la Maroquinerie Écoresponsable et Durable

#3: Ecom Talents - Christine de l'Atelier Baltus : L'Art de la Maroquinerie Écoresponsable et Durable

30min |28/01/2025
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Description

🎙️ Comment transformer sa passion artisanale en success story e-commerce ?

Dans cet épisode d'Ecom Talents, je reçois Christine, fondatrice de l'Atelier Balthus, qui révolutionne la maroquinerie écoresponsable depuis 2016. Avec plus de 20 ans d'expertise dans le secteur, elle partage comment elle a bâti une marque respectueuse de l'environnement qui séduit les femmes modernes.


✨ Ce qui vous attend dans cet épisode :

  • Comment sa marque allie créativité et fonctionnalité (tu découvriras l'histoire du fameux lien mousqueton !)

  • Comment une collaboration mère-fille dynamise une marque artisanale

  • Les défis du Made in France et de l'éco-responsabilité dans la maroquinerie

  • Les stratégies marketing pour se démarquer en tant que petite marque premium

  • Sa méthode de mind mapping pour développer & faciliter la communication dans son business


🌟 Découvrez l'univers de l'atelier Balthus


📍Ressource mentionnée


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode d'e-com talent. Je suis Sira Samake, consultante en optimisation des processus, et aujourd'hui nous partons à la découverte d'une marque où créativité et engagement s'entremêlent. J'ai le plaisir de recevoir Christine, fondatrice de l'atelier Baltus, une marque qui redéfinit l'art de créer des accessoires durables en plaçant l'éco-responsabilité et le made in France au cœur de chaque création. Dans notre conversation, vous découvrirez le parcours d'une marque éthique et engagée, l'esprit créatif derrière l'atelier Baltus, et une collaboration mère-fille au service de l'excellence. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous inspirer par ce nouveau voyage au cœur de l'e-commerce. Bonjour Christine, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Bonjour, merci. Merci de me proposer cette invitation.

  • Speaker #0

    Je vous en prie. Alors vous avez créé en 2016 l'atelier Balthus. Pouvez-vous nous raconter l'histoire derrière la marque et ce qui vous a poussé à la créer après 20 ans dans la maroquinerie ?

  • Speaker #1

    Oui, alors j'ai effectivement créé cette marque en 2016 et commercialisée en 2017. En fait, moi je suis assez dispatiale, c'est-à-dire que j'arrive chez moi, je pose quelque chose et puis après je ne sais plus où je l'ai posé. Donc c'est un peu, on va dire, peut-être pas très concentré, mais je crois qu'on est à peu près 70% des femmes qui sont un peu comme ça. peut-être un peu moins que moi, mais le fait de ne pas trouver mes objets rapidement, le fait de perdre du temps tous les jours, je me suis dit, ce n'est pas possible de vivre comme ça, d'avoir beaucoup de stress, et puis d'arriver au métro, de ne pas retrouver mes titres de transport. Toute la vie quotidienne, les clés, les objets du quotidien, je me suis dit, il faut que je fasse quelque chose pour moi, pour changer. et éviter de perdre du temps parce que c'est vrai que 10 minutes par jour, c'est 90 heures dans l'année, c'est beaucoup de temps finalement, on peut faire autre chose. Et puis, il n'y a pas que le temps, il y a aussi le stress que ça engendre.

  • Speaker #0

    D'accord, 90 heures dans l'année, c'est énorme.

  • Speaker #1

    On ne réalise pas,

  • Speaker #0

    mais c'est beaucoup.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas compté les week-ends et les jours fériés, du coup, j'ai juste compté les jours ouvrables, on va dire. Oui, c'est du temps, c'est l'énervement. et on a déjà assez de stress, on va dire, par rapport à les médias, etc. On se dit qu'on peut aussi, dans notre vie privée, essayer de simplifier les choses.

  • Speaker #0

    D'accord. Et pouvez-vous nous parler un peu plus du lien entre justement votre expérience dans la maroquinerie et la création de la marque ?

  • Speaker #1

    En fait, moi, j'étais chef de produit chez Minnelli. Donc, c'était... J'étais chef de produit et j'essayais donc, puisque j'étais dans le rayon maroquinerie, j'essayais donc tous les sacs que j'allais acheter. Et je me rendais compte qu'aucun sac ne correspondait vraiment à mon besoin. Retrouver mes objets. Donc au début, je me suis dit, si tu as plein de poches, ça va être génial. Et plus il y avait de poches, en fait, moins je retrouvais. Du coup, je me suis dit, mince, ça, ça ne va pas. En tout cas, moi, ça ne me convient pas. Il faut que je trouve une autre solution. Et comme j'aime bien les couleurs, Je me suis dit, si je tire sur une couleur, hop, j'ai quelque chose. Si je mets quelque chose au bout du lien, ça devrait aller, puisque finalement, ce qui est attaché n'est pas perdu. Et donc, sur le principe, je tire sur le rouge, hop, je retrouve mes clés. Je tire sur le bleu, ça va être mon passe Navigo. Et chaque couleur correspond à un objet. Donc, c'est un peu la pêche à la ligne chic dans le sac. Puisque les liens sont faits en cuir et que le cuir, c'est une belle matière qui ne va pas s'abîmer, qui va durer dans le temps aussi.

  • Speaker #0

    Alors si je comprends bien, on a un sac avec des anneaux sur lesquels on peut accrocher des liens. Et les liens sont attachés à des objets différents comme des cartes, des clés, des lunettes. C'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est exactement ça. Dans mes sacs, en fait, il y a des anneaux. Par exemple, le sac parfait, il a six anneaux. Et je peux effectivement accrocher mon lien qui a un mousqueton d'un côté et un mousqueton de l'autre. Donc, le premier mousqueton, c'est pour accrocher au sac. Et celui qui est au bout, c'est pour accrocher la clé, le passe-navigo, la pochette pour le passe-navigo ou bien autre objet. Puisqu'en fait, nous, on fait beaucoup d'objets. qui s'accroche, les objets qui s'accrochent. Ça peut être le porte-lunettes, etc. Donc, c'est ça. Et par contre, si on n'a pas le sac à tolé baltus, on a toujours un petit départ de zip à l'intérieur, quelque chose pour accrocher. Donc, on peut utiliser aussi le double mousqueton. Mais on a aussi le lien simple mousqueton qui va se mettre autour de la bandoulière. Et en fait, vous avez presque une grosse partie des sacs qui ont des bandoulières, à part quelques sacs à dos, il y a toujours une bandoulière. Donc le lien s'adaptera à peu près à 95% des sacs du marché. C'est-à-dire presque tous les sacs. Il y en a certains, non, parce qu'ils se ferment dessus. Mais globalement, c'est fait pour quasiment tous les sacs.

  • Speaker #0

    Il y a aussi le lien lampe, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Voilà. Alors, le lien lampe, étant donné que je me fie aux couleurs pour savoir quel objet je vais tirer, comme à la pêche à la ligne, du coup, la nuit, on ne voit rien. Donc, voilà, j'ai la petite lampe qui sert de bijou de sac aussi, qui est très mignonne parce qu'elle a un côté décoratif, mais on peut aussi, effectivement, grâce à cette lampe, regarder à l'intérieur du sac et trouver avec les couleurs. Donc, c'est sympa.

  • Speaker #0

    D'accord. En parlant de côté décoratif, justement, vos créations sont conçues pour répondre aux besoins de la femme moderne. Quel impact cela a sur Ausha de design ?

  • Speaker #1

    En fait, nous, on ne se fie pas à la mode. On n'est pas démodé puisqu'en fait, on travaille sur des grands classiques français. Donc, on va créer des shoppings, on va créer des sacs qui sont à la fois sobres. On travaille en Made in France, donc on ne cherche pas des choses très compliquées. On va chercher des choses… qui sont simples en construction et des choses aussi qui sont plutôt pratiques. Mais la spécificité d'Atelier Balthus, c'est de faire du chic aussi. C'est-à-dire qu'on ne laisse pas tomber le côté esthétique et glamour, le côté mode, le côté féminin. C'est très important pour nous puisque le beau a beaucoup de sens pour nous. C'est très important d'avoir des choses qui sont belles, c'est-à-dire belles esthétiquement, tout est relatif. mais aussi avec des belles matières. On utilise des belles matières.

  • Speaker #0

    D'accord. Ça me permet de faire une transition justement avec tout ce qui concerne l'éco-responsabilité. Donc, votre engagement est éco-responsable, c'est au cœur de votre marque. Est-ce que vous pouvez nous en dire davantage ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, c'est vrai qu'aujourd'hui, c'est très rare quand même de monter une marque et de ne pas penser à ça parce qu'on va dire que peut-être 100% des gens qui... qui créent des marques aujourd'hui, ont quand même cette démarche. Mais nous, on est très sensibles à ça. Et du coup, on est sur plusieurs plans. Donc, on utilise du cuir à tannage végétal qui est sans chrome, sans sel d'aluminium. Donc, c'est mieux, bien sûr, pour l'environnement. On ne peut pas dire que le tannage, ce soit quelque chose de très bon pour la planète. Mais quand on fait effectivement du tannage végétal, c'est mieux pour l'humain et pour l'éco. pour la planète. Ensuite, on va utiliser aussi du plastique recyclé, c'est-à-dire des bouteilles d'eau recyclées pour les strass. Donc ça, c'est sympa parce que les strass, c'est vraiment le côté glamour qu'on adore. Mais ils sont éco-responsables. On va également utiliser des stocks dormants des marques de luxe, c'est-à-dire les stocks qui ne sont pas utilisés par les marques de luxe, les stocks restants, on va dire. On les appelle les stocks dormants. Et donc, ça permet d'éviter de refabriquer du cuir, puisque si on en a et qu'il dort, autant l'utiliser. Donc, c'est bien. En plus, c'est des belles matières, c'est des très belles matières qu'on ne pourrait pas avoir, peut-être, si on n'achetait pas cela. Et ensuite, on va aussi… Là, dans nos futurs projets, on va utiliser de la laine post-consommateur, du feutre de laine. Dès qu'on trouve des matières qui sont résistantes, qui durent dans le temps, qui sont belles, on adore ça. C'est vraiment quelque chose qu'on aime bien faire.

  • Speaker #0

    D'accord. Et j'imagine que le fait de faire ce choix, ça représente un défi. Quels sont les challenges que vous rencontrez au quotidien ?

  • Speaker #1

    Le challenge, le plus gros challenge pour nous, c'est de se faire connaître puisqu'en fait, on est quand même une petite marque. Donc, ce n'est pas toujours facile. en termes de budget, d'avoir des gros budgets pour se faire connaître. Donc, c'est un peu les gros défis, effectivement, de se faire connaître. Ce n'est pas toujours facile aussi. On aimerait utiliser plus de matières encore écoresponsables. Il y a des choses aussi qui ne sont pas résistantes. Du coup, ça ne nous intéresse pas. On ne va pas aller travailler, par exemple, avec de la feuille d'ananas, puisqu'il y a... très peu d'intérêt dans le sens où ça vient de loin. Donc bon, au niveau carbone, ce n'est pas terrible. Ensuite, ce n'est pas terrible. Ça ne tient pas dans le temps. Donc, quel est l'intérêt ? Le truc, c'est de trouver les matières qui soient justes pour l'environnement. L'idée, ce n'est pas de dire qu'on est vegan pour être vegan. Il faut faire des choix qui sont juste pour la planète. Je ne sais pas si j'ai bien répondu à votre question.

  • Speaker #0

    Si, c'était parfait. Mais du coup, quelles sont les stratégies que vous mettez en place pour vous faire connaître ?

  • Speaker #1

    On a travaillé sur le site internet pour que ce soit plus fluide, c'était un petit peu notre challenge de 2024. On fait pas mal de salons, on a fait le salon Made in France et là c'est vrai qu'on a rencontré énormément de monde et on a vu qu'il y avait beaucoup d'engouement sur notre marque. Donc, vraiment, ça fait plaisir. On fait des salons moins importants aussi. Et puis, on fait souvent des boutiques éphémères, mais ça reste quand même région parisienne, Paris ou région parisienne. Donc, on fera certainement d'autres salons, peut-être à Lyon ou à Bordeaux. Et puis après, on passera certainement un petit peu sur tout ce qui est publicité payante, bien sûr. Mais là, ça demande pas mal de budget.

  • Speaker #0

    Oui. Justement, j'allais vous demander si vous... d'utiliser tout ce qui est Facebook Ads, Google Ads. Ce sera pour plus tard.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. C'est prévu pour plus tard. Pour l'instant, nos budgets sont très, très, on va dire, petits. Donc, on n'a pas trop le choix. Bien entendu, on travaille sur les réseaux sociaux quand même, ce qui est normal parce qu'une marque qui n'est pas sur les réseaux sociaux, c'est un peu comme une personne qui n'a pas de carte d'identité. C'est improbable. Donc, on travaille sur… Instagram, Facebook, un peu TikTok et on est aussi sur LinkedIn.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, on va parler un petit peu des coulisses maintenant. Vous travaillez avec votre fille Juliette dans la gestion de la marque. Comment organisez-vous votre travail et comment vous répartissez-vous les responsabilités ?

  • Speaker #1

    Écoutez, avant, j'étais toute seule et c'est vrai que, franchement, c'est très difficile d'être Napoléon, c'est-à-dire d'être au faux moulin en même temps. Et c'est surtout aussi qu'on ne peut pas avoir toutes les compétences. en une seule personne. Donc, l'administratif me posait beaucoup de problèmes. Tout ce qui est marketing me posait beaucoup de problèmes parce que même si j'aime bien, ce n'était pas très facile pour moi de faire ça. Et elle, elle est très complémentaire. Elle a vraiment... C'est dingue parce que c'est étonnant d'avoir une fille absolument à l'opposé. Mais c'est le cas. Donc, elle aime bien gérer tout ce qui est logistique. tout ce qui est commandes logistiques, administratives et marketing, c'est son truc. Alors que moi, pas du tout. Et elle, le commercial ne lui plaît pas trop. La partie créative, ce n'est pas trop son truc. Du coup, on est vraiment sur deux terrains différents et complémentaires. Ce qui fait que moi, ça m'a permis d'avoir plus de temps aussi pour pouvoir appeler, faire des appels, pour pouvoir créer, pour pouvoir penser à de nouveaux produits. Donc, c'est super.

  • Speaker #0

    Développer la marque aussi.

  • Speaker #1

    Exactement, exactement. Donc la complémentarité, c'est très important dans une société parce que si deux personnes sont pareilles, effectivement, on ne va pas très loin.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    On ne peut pas tout faire.

  • Speaker #0

    Oui, en effet. Donc vous, vous gérez tout ce qui est la partie commerciale et la partie créative. Et Juliette, elle gère tout ce qui est opérationnel et marketing.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est comme ça que ça se passe. Et c'est vrai que c'est aussi le goût. C'est-à-dire, elle, ça lui fait vraiment plaisir de faire ça. Et moi, j'ai beaucoup de plaisir à faire le reste. Donc, on ne peut pas dire qu'il y ait du conflit à ce niveau-là.

  • Speaker #0

    Oui, tant mieux. Et est-ce que vous travaillez avec d'autres personnes, comme des freelances, par exemple ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'on va développer ça, parce que c'est vrai que même si on est deux, mais deux, ce n'est pas suffisant, on a des compétences qui manquent. Donc, il peut manquer des compétences en finance. Il peut manquer des compétences aussi sur le plan, peut-être la production. On était en train de discuter ce matin justement avec des gens qui travaillent en temps partagé. Et même aujourd'hui, on n'a pas la capacité d'employer, mais on peut faire appel à des gens qui sont formés sur des domaines particuliers. Et je trouve ça plutôt très intéressant.

  • Speaker #0

    Et concernant tout ce qui est, on a parlé des opérations tout à l'heure, comme quoi c'est Juliette qui fait ça et aussi la logistique. Quel est son process pour garantir les délais et la satisfaction client ?

  • Speaker #1

    Déjà, elle-même, elle est très rigoureuse. C'est déjà une personne extrêmement rigoureuse, donc elle est logique. Et puis, elle organise. Elle a beaucoup organisé. Donc, le fait d'organiser en amont, effectivement, ça évite des erreurs. Après, c'est vrai que toutes les personnes ne sont pas douées pour ça. Moi, je ne suis pas du tout. Mais elle, c'est un truc qui lui convient. Et puis bon, elle a quand même fait une école de commerce aussi. Plutôt une bonne école. Elle a une bonne formation. Et ce type de compétences. Donc, écoutez, c'est génial. Ça aide. Oui, c'est bien.

  • Speaker #0

    Oui. Et quels sont les outils que vous utilisez ou méthodes au quotidien ?

  • Speaker #1

    des outils c'est à dire des outils numériques ça peut être alors on utilise on utilise le mind mapping je ne sais pas si vous connaissez c'est pour faire le point moi c'est j'adore ce qui est visuel et en même temps comme je ne suis pas une personne hyper structurée ça me permet d'aller c'est de l'arborescence donc on va sur un point et puis un point est dans l'arborescence du plus important au moins important sur un point, et on arrive à bien échanger comme ça. Et aussi à bien échanger si jamais on a des gens qui viennent en stage ou en apprentissage chez nous. On arrive à bien communiquer aussi sur le but de ce qu'on demande comme tâche. Vous voyez, par exemple, si vous faites une tâche et que vous ne savez pas pourquoi, comment, finalement, ça n'a pas de sens. Mais si vous faites partie d'une globalité où... où il y a de la structure et que vous comprenez à quoi ça sert, là, c'est beaucoup plus intéressant.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est important d'expliquer.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Et le mind mapping, du coup, nous sert bien. Après, des outils comme des CRM, Excel.

  • Speaker #0

    Excel. Et ça me fait penser que oui, en fait, vous êtes vraiment une vraie créative.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que moi, je...

  • Speaker #0

    Le côté pensée en arborescence, le fait d'être visuel aussi.

  • Speaker #1

    Oui, ça, ça m'a vraiment aidée. Comme moi, je suis plutôt dyspatiale et dyscalculie, voyez le truc. Je partais déjà avec pas mal d'handicaps. Et le jour où j'ai rencontré des gens qui faisaient le mind mapping, je me suis dit, waouh, mais c'est génial. Là, je peux tout faire avec. J'organise une soirée, j'organise une semaine, ou même le management avec le mind mapping, ça simplifie vraiment les choses. Ça évite d'avoir tout dans la tête, tout est posé. Quand on sait bien l'utiliser, c'est vrai que c'est génial pour les gens aussi parce qu'on travaille, enfin, on pense. pas que les gens puissent lire dans notre tête. On met tout à plat et c'est clair pour tout le monde. C'est génial. C'est une bonne technique.

  • Speaker #0

    Merci pour le partage.

  • Speaker #1

    Il faut s'approprier un petit peu.

  • Speaker #0

    Alors maintenant, j'ai une question qui concerne les consommateurs. Aujourd'hui... On doit être honnête. Les consommateurs cherchent des produits qui sont durables et fonctionnels. Comment est-ce que Atelier Baltus s'adapte à ces attentes et aux valeurs de cette nouvelle génération d'acheteurs ?

  • Speaker #1

    Déjà, on sélectionne les matières avec soin. C'est-à-dire, dans le cuir, on va aller chercher des belles matières. C'est vrai que les stocks dormants sont super parce que c'est des matières haut de gamme, c'est une super matière. On ne prend jamais de la croûte de cuir, on va toujours prendre de la pleine fleur. Quand on travaille avec des toiles, ça va être soit des toiles qui sont italiennes, soit des toiles qui sont françaises. En fait, on achète pas mal dans la proximité les matières et on achète beaucoup de choses qui sont faites en France. Ça ne garantit pas toujours la qualité, mais en général, quand même, on ne prend pas non plus des matières qui sont faites avec du pétrole, sauf si c'est upside-t, comme par exemple les strass. D'accord. Voilà. C'est-à-dire que ça a déjà vécu, si vous voulez. Comme là, par exemple, ce sont des bouteilles d'eau. C'était des bouteilles d'eau et ensuite, ça devient des strass. Dans ce sens-là, ça nous plaît parce qu'on réutilise des matières. Mais voilà, donc on sélectionne déjà les matières. Et puis après, dans la durabilité, il y a aussi la fabrication. C'est-à-dire la fabrication, elle doit être précise. Et nous, c'est vrai qu'on a des ateliers qui sont… à la fois très numérisées avec des machines qui permettent d'être dans la précision et ça c'est vrai que la précision ça donne toujours des produits qui sont jolis et des produits qui sont aussi durables parce que c'est bien fait, c'est un savoir-faire c'est vraiment on travaille avec des gens qui ont un vrai savoir-faire et justement je l'avais vu dans une interview de Lou

  • Speaker #0

    que vous aviez mis énormément de temps pour trouver un bon atelier qui correspond à vos exigences ?

  • Speaker #1

    C'est très difficile de trouver des ateliers, déjà des ateliers qui acceptent les petites quantités, parce qu'il n'y en avait quasiment plus en France. Là, ça commence un petit peu à se développer, mais c'est vrai qu'il y avait une grosse pénurie de gens qui savaient fabriquer, puisque une grosse partie du travail était partie ailleurs, en Chine, en Tunisie, ailleurs. Là, on sent quand même qu'il y a une relocalisation depuis un moment, mais c'est vrai que les savoir-faire qui s'en vont, parfois c'est définitif, on ne sait plus faire, il y a des machines qui partent. Heureusement, ça revient. Le lin, avant, par exemple, le lin, c'est fabriqué en France, il y a 84%, je crois que c'est 84% en jeu. peut-être me tromper, de la production de lin qui s'en va. Il s'en va dans d'autres pays, puis après, il revient sous forme de vêtements. Mais, voilà, c'est un peu dommage de laisser partir tous ces savoir-faire. Et c'est pour ça que la fabrication française, elle est tellement importante si on veut garder quand même notre savoir-faire. On a vu, pendant le Covid, ce que c'est de lâcher tous les savoir-faire. On dépend, après, d'autres. C'est dommage.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord. Et tout à l'heure, vous avez parlé, en termes de projet, de faire de la publicité plus tard via les réseaux sociaux. Et quels sont vos autres projets pour 2025 ?

  • Speaker #1

    Alors, pour 2025, on a prévu d'aller au Japon. Donc, c'est la première fois qu'on va vraiment dans un salon et où on va exporter et aussi connaître... à des consommateurs qui sont très différents. Donc, c'est une belle aventure. On rêvait un petit peu d'aller au Japon, c'est vrai. Après, ce sont des consommateurs qui sont extrêmement exigeants. Donc, on sait que c'est un marché qui est intéressant, mais très exigeant. Et voilà, on pense que ça va marcher en Estep. On y va dans ce sens-là.

  • Speaker #0

    Et pourquoi le Japon ?

  • Speaker #1

    C'est plutôt moi, la culture aussi du Japon qui m'intéresse. C'est un peu un rêve d'aller au Japon. C'est vrai. Ce n'est pas le premier pays auquel on pense. Parfois, on pense plus à l'Europe dans un premier temps. Mais bon, on a eu une opportunité avec… On n'y va pas seul, on y va accompagné. Donc, participer à un salon, c'est une opportunité. On s'est dit que ça pouvait être vraiment sympa. C'est une belle aventure. donc on va essayer de la vivre et puis de se faire connaître aussi là-bas c'est très bien tout ça il me reste quelques questions alors

  • Speaker #0

    là j'ai une question qui est un peu plus fun quel type de CEO e-commerce êtes-vous ? je vais vous faire trois propositions et vous me direz dans quel profil vous vous retrouvez

  • Speaker #1

    Le premier,

  • Speaker #0

    c'est la visionnaire créative, passionnée par l'innovation et toujours en quête de nouvelles tendances et de façons d'inspirer son équipe. Le second profil, c'est l'opérationnelle organisée, soucieuse des détails qui excellent dans la gestion des opérations quotidiennes et s'assure de l'efficacité des processus. Ça, je pense que c'est Juliette. Le numéro 3, l'experte client-centré, obsédé par la satisfaction du client et la qualité de l'expérience utilisateur.

  • Speaker #1

    Moi, je suis plutôt un. Tu seras plutôt la première. Et Juliette, deuxième, effectivement.

  • Speaker #0

    Et toutes les deux ensemble, ça fait...

  • Speaker #1

    Ça fait le 3, effectivement, puisque Atelier Balthus, ce n'est pas une marque de sac pour une marque de sac. On ne veut pas être le énième fabricant de sac. Ce qui nous intéresse, en fait, avant tout, notre but, c'est d'aider les gens dans leur quotidien pour qu'ils aient moins de stress, plus de sécurité, plus de sérénité. Tout ça, c'est ça qui nous intéresse en créant des objets qui sont beaux aussi. Voilà, c'est ça qui nous intéresse en fait, plus qu'une marque de sac pour une marque de sac.

  • Speaker #0

    Donc en fait, ce sont les valeurs de la marque, mais aussi vos valeurs.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est mes valeurs personnelles aussi. Et comme j'ai fait des études dans l'industrie de l'habillement et de la chaussure, c'est le métier en fait que je fais aujourd'hui en étant chef de produit. C'est un cursus finalement, une continuité d'expérience qui font que j'ai créé cette marque aujourd'hui. Mais j'ai toujours dans la tête de savoir comment je vais aider les gens dans leur quotidien. C'est bizarre, mais en fait, c'est ça qui me donne du sens par rapport à ce métier.

  • Speaker #0

    Je vois. Et quel conseil donneriez-vous à une personne souhaitant se lancer dans la création d'une marque éthique et responsable ?

  • Speaker #1

    De s'entourer, de bien s'entourer. de ne pas rester seule, de faire partie de réseaux. Puisque c'est vrai qu'aujourd'hui, il faut être dans le collectif, il faut s'entraider, c'est important. Donc c'est vrai que j'aurais tendance à lui dire, essaie d'ouvrir, ne reste pas seule, fais partie de différents réseaux pour rencontrer des gens qui vont pouvoir donner des conseils, etc. Parce que parfois, les entrepreneurs ont tendance à être un peu seuls. Et quand on est seul, si on n'arrive pas à faire quelque chose ou qu'on a des difficultés, ça sent pire. Alors qu'il suffit parfois d'échanger avec d'autres personnes, avoir un point de vue différent et puis on peut avancer. Parce que c'est vrai que quand on est seul, on va tout de suite penser que c'est énorme comme sujet et on va bloquer. Et ça évite de bloquer, en fait.

  • Speaker #0

    Et dernière question. Que souhaitez-vous ajouter ?

  • Speaker #1

    Peut-être qu'on a des nouveaux projets aussi au niveau produit. On est en train de créer aussi des choses qui vont être sur l'olfactif. Ça serait un petit peu secret pour l'instant, mais ça va sortir en 2025. Et également, on va faire un joli sac à dos. puisque je vois qu'il y a beaucoup de gens qui portent des sacs à dos et je trouve qu'ils ne sont pas très beaux. En fait, je regardais les gens dans les salons, je me dis mais ce n'est pas possible, il faudrait faire quelque chose de mignon quand même, pratique et à la fois joli. Je trouve que les sacs à dos aujourd'hui, ils n'ont pas du tout d'allure. Donc voilà, c'est un peu les futurs projets sur lesquels on est en train de penser, de dessiner, de s'inspirer. Voilà ce qui va se passer.

  • Speaker #0

    Et si je ne me trompe pas, c'est exactement ce qui s'est passé pour la création de liens. Vous aviez vu des liens et vous ne les trouviez pas très beaux et vous vous êtes dit, pourquoi pas faire quelque chose ? Vous avez lu ça quelque part.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, mais je crois même que ça n'existe pas, les liens. Enfin, ça existe. Dans les sacs, on trouve dans certaines marques, effectivement, une sorte de lien, mais qui est accroché au sac et souvent, c'est très court. Donc, je ne sais pas comment on peut ouvrir sa porte avec, d'ailleurs, c'est un peu bizarre. Moi, je me suis dit, tiens, pour que ce soit correct, il faut quand même qu'on puisse ouvrir en haut ou en bas, ou prendre le téléphone et répondre. Sinon, ça ne sert pas à grand-chose. Mais effectivement, les liens comme ça, ça n'existe pas. Ça ne se vend pas séparément. Il faut vraiment que j'explique à quoi ça sert, parce que les gens pensent que c'est des laisses de chien, ou des laisses de chat, ou je ne sais pas, des fouets. Ils savent plus ça. ils sont un peu interloqués et par contre quand ils ont compris à quoi ça sert je vous dis franchement non seulement ils reviennent en chercher pour leurs amis parce qu'ils se rendent compte que c'est énorme dans leur vie tous les jours ça change la vie voilà c'est ça c'est

  • Speaker #0

    ça exactement merci d'avoir écouté cet épisode d'Icom Talents merci également à Christine pour ce partage sincère sur son parcours entrepreneurial et sa vision créative pour découvrir l'univers de l'atelier Balthus leur création et suivre leurs aventures jusqu'au Japon Retrouvez tous les liens vers leur site web et leurs réseaux sociaux dans la description de l'épisode. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner au podcast, à laisser un commentaire et à le partager autour de vous. Cela m'aide à mettre en lumière les talents de l'e-commerce francophone. Vous êtes e-commerçant et souhaitez optimiser vos processus ? Retrouvez mes coordonnées dans la description. Et à bientôt !

Chapters

  • Introduction à l'épisode et présentation de Christine

    00:01

  • L'histoire de l'atelier Balthus et ses inspirations

    00:50

  • Lien entre maroquinerie et création de la marque

    02:48

  • L'engagement écoresponsable de l'atelier Balthus

    06:09

  • Les défis et stratégies de notoriété de la marque

    09:15

  • Travail en mère-fille et répartition des responsabilités

    12:12

  • Outils et méthodes de gestion au quotidien

    15:56

  • Adaptation aux attentes des consommateurs modernes

    18:45

  • Projets futurs et expansion vers le Japon

    22:31

  • Profil de CEO et valeurs de la marque

    24:01

  • Conseils pour créer une marque éthique

    26:05

Description

🎙️ Comment transformer sa passion artisanale en success story e-commerce ?

Dans cet épisode d'Ecom Talents, je reçois Christine, fondatrice de l'Atelier Balthus, qui révolutionne la maroquinerie écoresponsable depuis 2016. Avec plus de 20 ans d'expertise dans le secteur, elle partage comment elle a bâti une marque respectueuse de l'environnement qui séduit les femmes modernes.


✨ Ce qui vous attend dans cet épisode :

  • Comment sa marque allie créativité et fonctionnalité (tu découvriras l'histoire du fameux lien mousqueton !)

  • Comment une collaboration mère-fille dynamise une marque artisanale

  • Les défis du Made in France et de l'éco-responsabilité dans la maroquinerie

  • Les stratégies marketing pour se démarquer en tant que petite marque premium

  • Sa méthode de mind mapping pour développer & faciliter la communication dans son business


🌟 Découvrez l'univers de l'atelier Balthus


📍Ressource mentionnée


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode d'e-com talent. Je suis Sira Samake, consultante en optimisation des processus, et aujourd'hui nous partons à la découverte d'une marque où créativité et engagement s'entremêlent. J'ai le plaisir de recevoir Christine, fondatrice de l'atelier Baltus, une marque qui redéfinit l'art de créer des accessoires durables en plaçant l'éco-responsabilité et le made in France au cœur de chaque création. Dans notre conversation, vous découvrirez le parcours d'une marque éthique et engagée, l'esprit créatif derrière l'atelier Baltus, et une collaboration mère-fille au service de l'excellence. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous inspirer par ce nouveau voyage au cœur de l'e-commerce. Bonjour Christine, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Bonjour, merci. Merci de me proposer cette invitation.

  • Speaker #0

    Je vous en prie. Alors vous avez créé en 2016 l'atelier Balthus. Pouvez-vous nous raconter l'histoire derrière la marque et ce qui vous a poussé à la créer après 20 ans dans la maroquinerie ?

  • Speaker #1

    Oui, alors j'ai effectivement créé cette marque en 2016 et commercialisée en 2017. En fait, moi je suis assez dispatiale, c'est-à-dire que j'arrive chez moi, je pose quelque chose et puis après je ne sais plus où je l'ai posé. Donc c'est un peu, on va dire, peut-être pas très concentré, mais je crois qu'on est à peu près 70% des femmes qui sont un peu comme ça. peut-être un peu moins que moi, mais le fait de ne pas trouver mes objets rapidement, le fait de perdre du temps tous les jours, je me suis dit, ce n'est pas possible de vivre comme ça, d'avoir beaucoup de stress, et puis d'arriver au métro, de ne pas retrouver mes titres de transport. Toute la vie quotidienne, les clés, les objets du quotidien, je me suis dit, il faut que je fasse quelque chose pour moi, pour changer. et éviter de perdre du temps parce que c'est vrai que 10 minutes par jour, c'est 90 heures dans l'année, c'est beaucoup de temps finalement, on peut faire autre chose. Et puis, il n'y a pas que le temps, il y a aussi le stress que ça engendre.

  • Speaker #0

    D'accord, 90 heures dans l'année, c'est énorme.

  • Speaker #1

    On ne réalise pas,

  • Speaker #0

    mais c'est beaucoup.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas compté les week-ends et les jours fériés, du coup, j'ai juste compté les jours ouvrables, on va dire. Oui, c'est du temps, c'est l'énervement. et on a déjà assez de stress, on va dire, par rapport à les médias, etc. On se dit qu'on peut aussi, dans notre vie privée, essayer de simplifier les choses.

  • Speaker #0

    D'accord. Et pouvez-vous nous parler un peu plus du lien entre justement votre expérience dans la maroquinerie et la création de la marque ?

  • Speaker #1

    En fait, moi, j'étais chef de produit chez Minnelli. Donc, c'était... J'étais chef de produit et j'essayais donc, puisque j'étais dans le rayon maroquinerie, j'essayais donc tous les sacs que j'allais acheter. Et je me rendais compte qu'aucun sac ne correspondait vraiment à mon besoin. Retrouver mes objets. Donc au début, je me suis dit, si tu as plein de poches, ça va être génial. Et plus il y avait de poches, en fait, moins je retrouvais. Du coup, je me suis dit, mince, ça, ça ne va pas. En tout cas, moi, ça ne me convient pas. Il faut que je trouve une autre solution. Et comme j'aime bien les couleurs, Je me suis dit, si je tire sur une couleur, hop, j'ai quelque chose. Si je mets quelque chose au bout du lien, ça devrait aller, puisque finalement, ce qui est attaché n'est pas perdu. Et donc, sur le principe, je tire sur le rouge, hop, je retrouve mes clés. Je tire sur le bleu, ça va être mon passe Navigo. Et chaque couleur correspond à un objet. Donc, c'est un peu la pêche à la ligne chic dans le sac. Puisque les liens sont faits en cuir et que le cuir, c'est une belle matière qui ne va pas s'abîmer, qui va durer dans le temps aussi.

  • Speaker #0

    Alors si je comprends bien, on a un sac avec des anneaux sur lesquels on peut accrocher des liens. Et les liens sont attachés à des objets différents comme des cartes, des clés, des lunettes. C'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est exactement ça. Dans mes sacs, en fait, il y a des anneaux. Par exemple, le sac parfait, il a six anneaux. Et je peux effectivement accrocher mon lien qui a un mousqueton d'un côté et un mousqueton de l'autre. Donc, le premier mousqueton, c'est pour accrocher au sac. Et celui qui est au bout, c'est pour accrocher la clé, le passe-navigo, la pochette pour le passe-navigo ou bien autre objet. Puisqu'en fait, nous, on fait beaucoup d'objets. qui s'accroche, les objets qui s'accrochent. Ça peut être le porte-lunettes, etc. Donc, c'est ça. Et par contre, si on n'a pas le sac à tolé baltus, on a toujours un petit départ de zip à l'intérieur, quelque chose pour accrocher. Donc, on peut utiliser aussi le double mousqueton. Mais on a aussi le lien simple mousqueton qui va se mettre autour de la bandoulière. Et en fait, vous avez presque une grosse partie des sacs qui ont des bandoulières, à part quelques sacs à dos, il y a toujours une bandoulière. Donc le lien s'adaptera à peu près à 95% des sacs du marché. C'est-à-dire presque tous les sacs. Il y en a certains, non, parce qu'ils se ferment dessus. Mais globalement, c'est fait pour quasiment tous les sacs.

  • Speaker #0

    Il y a aussi le lien lampe, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Voilà. Alors, le lien lampe, étant donné que je me fie aux couleurs pour savoir quel objet je vais tirer, comme à la pêche à la ligne, du coup, la nuit, on ne voit rien. Donc, voilà, j'ai la petite lampe qui sert de bijou de sac aussi, qui est très mignonne parce qu'elle a un côté décoratif, mais on peut aussi, effectivement, grâce à cette lampe, regarder à l'intérieur du sac et trouver avec les couleurs. Donc, c'est sympa.

  • Speaker #0

    D'accord. En parlant de côté décoratif, justement, vos créations sont conçues pour répondre aux besoins de la femme moderne. Quel impact cela a sur Ausha de design ?

  • Speaker #1

    En fait, nous, on ne se fie pas à la mode. On n'est pas démodé puisqu'en fait, on travaille sur des grands classiques français. Donc, on va créer des shoppings, on va créer des sacs qui sont à la fois sobres. On travaille en Made in France, donc on ne cherche pas des choses très compliquées. On va chercher des choses… qui sont simples en construction et des choses aussi qui sont plutôt pratiques. Mais la spécificité d'Atelier Balthus, c'est de faire du chic aussi. C'est-à-dire qu'on ne laisse pas tomber le côté esthétique et glamour, le côté mode, le côté féminin. C'est très important pour nous puisque le beau a beaucoup de sens pour nous. C'est très important d'avoir des choses qui sont belles, c'est-à-dire belles esthétiquement, tout est relatif. mais aussi avec des belles matières. On utilise des belles matières.

  • Speaker #0

    D'accord. Ça me permet de faire une transition justement avec tout ce qui concerne l'éco-responsabilité. Donc, votre engagement est éco-responsable, c'est au cœur de votre marque. Est-ce que vous pouvez nous en dire davantage ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, c'est vrai qu'aujourd'hui, c'est très rare quand même de monter une marque et de ne pas penser à ça parce qu'on va dire que peut-être 100% des gens qui... qui créent des marques aujourd'hui, ont quand même cette démarche. Mais nous, on est très sensibles à ça. Et du coup, on est sur plusieurs plans. Donc, on utilise du cuir à tannage végétal qui est sans chrome, sans sel d'aluminium. Donc, c'est mieux, bien sûr, pour l'environnement. On ne peut pas dire que le tannage, ce soit quelque chose de très bon pour la planète. Mais quand on fait effectivement du tannage végétal, c'est mieux pour l'humain et pour l'éco. pour la planète. Ensuite, on va utiliser aussi du plastique recyclé, c'est-à-dire des bouteilles d'eau recyclées pour les strass. Donc ça, c'est sympa parce que les strass, c'est vraiment le côté glamour qu'on adore. Mais ils sont éco-responsables. On va également utiliser des stocks dormants des marques de luxe, c'est-à-dire les stocks qui ne sont pas utilisés par les marques de luxe, les stocks restants, on va dire. On les appelle les stocks dormants. Et donc, ça permet d'éviter de refabriquer du cuir, puisque si on en a et qu'il dort, autant l'utiliser. Donc, c'est bien. En plus, c'est des belles matières, c'est des très belles matières qu'on ne pourrait pas avoir, peut-être, si on n'achetait pas cela. Et ensuite, on va aussi… Là, dans nos futurs projets, on va utiliser de la laine post-consommateur, du feutre de laine. Dès qu'on trouve des matières qui sont résistantes, qui durent dans le temps, qui sont belles, on adore ça. C'est vraiment quelque chose qu'on aime bien faire.

  • Speaker #0

    D'accord. Et j'imagine que le fait de faire ce choix, ça représente un défi. Quels sont les challenges que vous rencontrez au quotidien ?

  • Speaker #1

    Le challenge, le plus gros challenge pour nous, c'est de se faire connaître puisqu'en fait, on est quand même une petite marque. Donc, ce n'est pas toujours facile. en termes de budget, d'avoir des gros budgets pour se faire connaître. Donc, c'est un peu les gros défis, effectivement, de se faire connaître. Ce n'est pas toujours facile aussi. On aimerait utiliser plus de matières encore écoresponsables. Il y a des choses aussi qui ne sont pas résistantes. Du coup, ça ne nous intéresse pas. On ne va pas aller travailler, par exemple, avec de la feuille d'ananas, puisqu'il y a... très peu d'intérêt dans le sens où ça vient de loin. Donc bon, au niveau carbone, ce n'est pas terrible. Ensuite, ce n'est pas terrible. Ça ne tient pas dans le temps. Donc, quel est l'intérêt ? Le truc, c'est de trouver les matières qui soient justes pour l'environnement. L'idée, ce n'est pas de dire qu'on est vegan pour être vegan. Il faut faire des choix qui sont juste pour la planète. Je ne sais pas si j'ai bien répondu à votre question.

  • Speaker #0

    Si, c'était parfait. Mais du coup, quelles sont les stratégies que vous mettez en place pour vous faire connaître ?

  • Speaker #1

    On a travaillé sur le site internet pour que ce soit plus fluide, c'était un petit peu notre challenge de 2024. On fait pas mal de salons, on a fait le salon Made in France et là c'est vrai qu'on a rencontré énormément de monde et on a vu qu'il y avait beaucoup d'engouement sur notre marque. Donc, vraiment, ça fait plaisir. On fait des salons moins importants aussi. Et puis, on fait souvent des boutiques éphémères, mais ça reste quand même région parisienne, Paris ou région parisienne. Donc, on fera certainement d'autres salons, peut-être à Lyon ou à Bordeaux. Et puis après, on passera certainement un petit peu sur tout ce qui est publicité payante, bien sûr. Mais là, ça demande pas mal de budget.

  • Speaker #0

    Oui. Justement, j'allais vous demander si vous... d'utiliser tout ce qui est Facebook Ads, Google Ads. Ce sera pour plus tard.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. C'est prévu pour plus tard. Pour l'instant, nos budgets sont très, très, on va dire, petits. Donc, on n'a pas trop le choix. Bien entendu, on travaille sur les réseaux sociaux quand même, ce qui est normal parce qu'une marque qui n'est pas sur les réseaux sociaux, c'est un peu comme une personne qui n'a pas de carte d'identité. C'est improbable. Donc, on travaille sur… Instagram, Facebook, un peu TikTok et on est aussi sur LinkedIn.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, on va parler un petit peu des coulisses maintenant. Vous travaillez avec votre fille Juliette dans la gestion de la marque. Comment organisez-vous votre travail et comment vous répartissez-vous les responsabilités ?

  • Speaker #1

    Écoutez, avant, j'étais toute seule et c'est vrai que, franchement, c'est très difficile d'être Napoléon, c'est-à-dire d'être au faux moulin en même temps. Et c'est surtout aussi qu'on ne peut pas avoir toutes les compétences. en une seule personne. Donc, l'administratif me posait beaucoup de problèmes. Tout ce qui est marketing me posait beaucoup de problèmes parce que même si j'aime bien, ce n'était pas très facile pour moi de faire ça. Et elle, elle est très complémentaire. Elle a vraiment... C'est dingue parce que c'est étonnant d'avoir une fille absolument à l'opposé. Mais c'est le cas. Donc, elle aime bien gérer tout ce qui est logistique. tout ce qui est commandes logistiques, administratives et marketing, c'est son truc. Alors que moi, pas du tout. Et elle, le commercial ne lui plaît pas trop. La partie créative, ce n'est pas trop son truc. Du coup, on est vraiment sur deux terrains différents et complémentaires. Ce qui fait que moi, ça m'a permis d'avoir plus de temps aussi pour pouvoir appeler, faire des appels, pour pouvoir créer, pour pouvoir penser à de nouveaux produits. Donc, c'est super.

  • Speaker #0

    Développer la marque aussi.

  • Speaker #1

    Exactement, exactement. Donc la complémentarité, c'est très important dans une société parce que si deux personnes sont pareilles, effectivement, on ne va pas très loin.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    On ne peut pas tout faire.

  • Speaker #0

    Oui, en effet. Donc vous, vous gérez tout ce qui est la partie commerciale et la partie créative. Et Juliette, elle gère tout ce qui est opérationnel et marketing.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est comme ça que ça se passe. Et c'est vrai que c'est aussi le goût. C'est-à-dire, elle, ça lui fait vraiment plaisir de faire ça. Et moi, j'ai beaucoup de plaisir à faire le reste. Donc, on ne peut pas dire qu'il y ait du conflit à ce niveau-là.

  • Speaker #0

    Oui, tant mieux. Et est-ce que vous travaillez avec d'autres personnes, comme des freelances, par exemple ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'on va développer ça, parce que c'est vrai que même si on est deux, mais deux, ce n'est pas suffisant, on a des compétences qui manquent. Donc, il peut manquer des compétences en finance. Il peut manquer des compétences aussi sur le plan, peut-être la production. On était en train de discuter ce matin justement avec des gens qui travaillent en temps partagé. Et même aujourd'hui, on n'a pas la capacité d'employer, mais on peut faire appel à des gens qui sont formés sur des domaines particuliers. Et je trouve ça plutôt très intéressant.

  • Speaker #0

    Et concernant tout ce qui est, on a parlé des opérations tout à l'heure, comme quoi c'est Juliette qui fait ça et aussi la logistique. Quel est son process pour garantir les délais et la satisfaction client ?

  • Speaker #1

    Déjà, elle-même, elle est très rigoureuse. C'est déjà une personne extrêmement rigoureuse, donc elle est logique. Et puis, elle organise. Elle a beaucoup organisé. Donc, le fait d'organiser en amont, effectivement, ça évite des erreurs. Après, c'est vrai que toutes les personnes ne sont pas douées pour ça. Moi, je ne suis pas du tout. Mais elle, c'est un truc qui lui convient. Et puis bon, elle a quand même fait une école de commerce aussi. Plutôt une bonne école. Elle a une bonne formation. Et ce type de compétences. Donc, écoutez, c'est génial. Ça aide. Oui, c'est bien.

  • Speaker #0

    Oui. Et quels sont les outils que vous utilisez ou méthodes au quotidien ?

  • Speaker #1

    des outils c'est à dire des outils numériques ça peut être alors on utilise on utilise le mind mapping je ne sais pas si vous connaissez c'est pour faire le point moi c'est j'adore ce qui est visuel et en même temps comme je ne suis pas une personne hyper structurée ça me permet d'aller c'est de l'arborescence donc on va sur un point et puis un point est dans l'arborescence du plus important au moins important sur un point, et on arrive à bien échanger comme ça. Et aussi à bien échanger si jamais on a des gens qui viennent en stage ou en apprentissage chez nous. On arrive à bien communiquer aussi sur le but de ce qu'on demande comme tâche. Vous voyez, par exemple, si vous faites une tâche et que vous ne savez pas pourquoi, comment, finalement, ça n'a pas de sens. Mais si vous faites partie d'une globalité où... où il y a de la structure et que vous comprenez à quoi ça sert, là, c'est beaucoup plus intéressant.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est important d'expliquer.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Et le mind mapping, du coup, nous sert bien. Après, des outils comme des CRM, Excel.

  • Speaker #0

    Excel. Et ça me fait penser que oui, en fait, vous êtes vraiment une vraie créative.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que moi, je...

  • Speaker #0

    Le côté pensée en arborescence, le fait d'être visuel aussi.

  • Speaker #1

    Oui, ça, ça m'a vraiment aidée. Comme moi, je suis plutôt dyspatiale et dyscalculie, voyez le truc. Je partais déjà avec pas mal d'handicaps. Et le jour où j'ai rencontré des gens qui faisaient le mind mapping, je me suis dit, waouh, mais c'est génial. Là, je peux tout faire avec. J'organise une soirée, j'organise une semaine, ou même le management avec le mind mapping, ça simplifie vraiment les choses. Ça évite d'avoir tout dans la tête, tout est posé. Quand on sait bien l'utiliser, c'est vrai que c'est génial pour les gens aussi parce qu'on travaille, enfin, on pense. pas que les gens puissent lire dans notre tête. On met tout à plat et c'est clair pour tout le monde. C'est génial. C'est une bonne technique.

  • Speaker #0

    Merci pour le partage.

  • Speaker #1

    Il faut s'approprier un petit peu.

  • Speaker #0

    Alors maintenant, j'ai une question qui concerne les consommateurs. Aujourd'hui... On doit être honnête. Les consommateurs cherchent des produits qui sont durables et fonctionnels. Comment est-ce que Atelier Baltus s'adapte à ces attentes et aux valeurs de cette nouvelle génération d'acheteurs ?

  • Speaker #1

    Déjà, on sélectionne les matières avec soin. C'est-à-dire, dans le cuir, on va aller chercher des belles matières. C'est vrai que les stocks dormants sont super parce que c'est des matières haut de gamme, c'est une super matière. On ne prend jamais de la croûte de cuir, on va toujours prendre de la pleine fleur. Quand on travaille avec des toiles, ça va être soit des toiles qui sont italiennes, soit des toiles qui sont françaises. En fait, on achète pas mal dans la proximité les matières et on achète beaucoup de choses qui sont faites en France. Ça ne garantit pas toujours la qualité, mais en général, quand même, on ne prend pas non plus des matières qui sont faites avec du pétrole, sauf si c'est upside-t, comme par exemple les strass. D'accord. Voilà. C'est-à-dire que ça a déjà vécu, si vous voulez. Comme là, par exemple, ce sont des bouteilles d'eau. C'était des bouteilles d'eau et ensuite, ça devient des strass. Dans ce sens-là, ça nous plaît parce qu'on réutilise des matières. Mais voilà, donc on sélectionne déjà les matières. Et puis après, dans la durabilité, il y a aussi la fabrication. C'est-à-dire la fabrication, elle doit être précise. Et nous, c'est vrai qu'on a des ateliers qui sont… à la fois très numérisées avec des machines qui permettent d'être dans la précision et ça c'est vrai que la précision ça donne toujours des produits qui sont jolis et des produits qui sont aussi durables parce que c'est bien fait, c'est un savoir-faire c'est vraiment on travaille avec des gens qui ont un vrai savoir-faire et justement je l'avais vu dans une interview de Lou

  • Speaker #0

    que vous aviez mis énormément de temps pour trouver un bon atelier qui correspond à vos exigences ?

  • Speaker #1

    C'est très difficile de trouver des ateliers, déjà des ateliers qui acceptent les petites quantités, parce qu'il n'y en avait quasiment plus en France. Là, ça commence un petit peu à se développer, mais c'est vrai qu'il y avait une grosse pénurie de gens qui savaient fabriquer, puisque une grosse partie du travail était partie ailleurs, en Chine, en Tunisie, ailleurs. Là, on sent quand même qu'il y a une relocalisation depuis un moment, mais c'est vrai que les savoir-faire qui s'en vont, parfois c'est définitif, on ne sait plus faire, il y a des machines qui partent. Heureusement, ça revient. Le lin, avant, par exemple, le lin, c'est fabriqué en France, il y a 84%, je crois que c'est 84% en jeu. peut-être me tromper, de la production de lin qui s'en va. Il s'en va dans d'autres pays, puis après, il revient sous forme de vêtements. Mais, voilà, c'est un peu dommage de laisser partir tous ces savoir-faire. Et c'est pour ça que la fabrication française, elle est tellement importante si on veut garder quand même notre savoir-faire. On a vu, pendant le Covid, ce que c'est de lâcher tous les savoir-faire. On dépend, après, d'autres. C'est dommage.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord. Et tout à l'heure, vous avez parlé, en termes de projet, de faire de la publicité plus tard via les réseaux sociaux. Et quels sont vos autres projets pour 2025 ?

  • Speaker #1

    Alors, pour 2025, on a prévu d'aller au Japon. Donc, c'est la première fois qu'on va vraiment dans un salon et où on va exporter et aussi connaître... à des consommateurs qui sont très différents. Donc, c'est une belle aventure. On rêvait un petit peu d'aller au Japon, c'est vrai. Après, ce sont des consommateurs qui sont extrêmement exigeants. Donc, on sait que c'est un marché qui est intéressant, mais très exigeant. Et voilà, on pense que ça va marcher en Estep. On y va dans ce sens-là.

  • Speaker #0

    Et pourquoi le Japon ?

  • Speaker #1

    C'est plutôt moi, la culture aussi du Japon qui m'intéresse. C'est un peu un rêve d'aller au Japon. C'est vrai. Ce n'est pas le premier pays auquel on pense. Parfois, on pense plus à l'Europe dans un premier temps. Mais bon, on a eu une opportunité avec… On n'y va pas seul, on y va accompagné. Donc, participer à un salon, c'est une opportunité. On s'est dit que ça pouvait être vraiment sympa. C'est une belle aventure. donc on va essayer de la vivre et puis de se faire connaître aussi là-bas c'est très bien tout ça il me reste quelques questions alors

  • Speaker #0

    là j'ai une question qui est un peu plus fun quel type de CEO e-commerce êtes-vous ? je vais vous faire trois propositions et vous me direz dans quel profil vous vous retrouvez

  • Speaker #1

    Le premier,

  • Speaker #0

    c'est la visionnaire créative, passionnée par l'innovation et toujours en quête de nouvelles tendances et de façons d'inspirer son équipe. Le second profil, c'est l'opérationnelle organisée, soucieuse des détails qui excellent dans la gestion des opérations quotidiennes et s'assure de l'efficacité des processus. Ça, je pense que c'est Juliette. Le numéro 3, l'experte client-centré, obsédé par la satisfaction du client et la qualité de l'expérience utilisateur.

  • Speaker #1

    Moi, je suis plutôt un. Tu seras plutôt la première. Et Juliette, deuxième, effectivement.

  • Speaker #0

    Et toutes les deux ensemble, ça fait...

  • Speaker #1

    Ça fait le 3, effectivement, puisque Atelier Balthus, ce n'est pas une marque de sac pour une marque de sac. On ne veut pas être le énième fabricant de sac. Ce qui nous intéresse, en fait, avant tout, notre but, c'est d'aider les gens dans leur quotidien pour qu'ils aient moins de stress, plus de sécurité, plus de sérénité. Tout ça, c'est ça qui nous intéresse en créant des objets qui sont beaux aussi. Voilà, c'est ça qui nous intéresse en fait, plus qu'une marque de sac pour une marque de sac.

  • Speaker #0

    Donc en fait, ce sont les valeurs de la marque, mais aussi vos valeurs.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est mes valeurs personnelles aussi. Et comme j'ai fait des études dans l'industrie de l'habillement et de la chaussure, c'est le métier en fait que je fais aujourd'hui en étant chef de produit. C'est un cursus finalement, une continuité d'expérience qui font que j'ai créé cette marque aujourd'hui. Mais j'ai toujours dans la tête de savoir comment je vais aider les gens dans leur quotidien. C'est bizarre, mais en fait, c'est ça qui me donne du sens par rapport à ce métier.

  • Speaker #0

    Je vois. Et quel conseil donneriez-vous à une personne souhaitant se lancer dans la création d'une marque éthique et responsable ?

  • Speaker #1

    De s'entourer, de bien s'entourer. de ne pas rester seule, de faire partie de réseaux. Puisque c'est vrai qu'aujourd'hui, il faut être dans le collectif, il faut s'entraider, c'est important. Donc c'est vrai que j'aurais tendance à lui dire, essaie d'ouvrir, ne reste pas seule, fais partie de différents réseaux pour rencontrer des gens qui vont pouvoir donner des conseils, etc. Parce que parfois, les entrepreneurs ont tendance à être un peu seuls. Et quand on est seul, si on n'arrive pas à faire quelque chose ou qu'on a des difficultés, ça sent pire. Alors qu'il suffit parfois d'échanger avec d'autres personnes, avoir un point de vue différent et puis on peut avancer. Parce que c'est vrai que quand on est seul, on va tout de suite penser que c'est énorme comme sujet et on va bloquer. Et ça évite de bloquer, en fait.

  • Speaker #0

    Et dernière question. Que souhaitez-vous ajouter ?

  • Speaker #1

    Peut-être qu'on a des nouveaux projets aussi au niveau produit. On est en train de créer aussi des choses qui vont être sur l'olfactif. Ça serait un petit peu secret pour l'instant, mais ça va sortir en 2025. Et également, on va faire un joli sac à dos. puisque je vois qu'il y a beaucoup de gens qui portent des sacs à dos et je trouve qu'ils ne sont pas très beaux. En fait, je regardais les gens dans les salons, je me dis mais ce n'est pas possible, il faudrait faire quelque chose de mignon quand même, pratique et à la fois joli. Je trouve que les sacs à dos aujourd'hui, ils n'ont pas du tout d'allure. Donc voilà, c'est un peu les futurs projets sur lesquels on est en train de penser, de dessiner, de s'inspirer. Voilà ce qui va se passer.

  • Speaker #0

    Et si je ne me trompe pas, c'est exactement ce qui s'est passé pour la création de liens. Vous aviez vu des liens et vous ne les trouviez pas très beaux et vous vous êtes dit, pourquoi pas faire quelque chose ? Vous avez lu ça quelque part.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, mais je crois même que ça n'existe pas, les liens. Enfin, ça existe. Dans les sacs, on trouve dans certaines marques, effectivement, une sorte de lien, mais qui est accroché au sac et souvent, c'est très court. Donc, je ne sais pas comment on peut ouvrir sa porte avec, d'ailleurs, c'est un peu bizarre. Moi, je me suis dit, tiens, pour que ce soit correct, il faut quand même qu'on puisse ouvrir en haut ou en bas, ou prendre le téléphone et répondre. Sinon, ça ne sert pas à grand-chose. Mais effectivement, les liens comme ça, ça n'existe pas. Ça ne se vend pas séparément. Il faut vraiment que j'explique à quoi ça sert, parce que les gens pensent que c'est des laisses de chien, ou des laisses de chat, ou je ne sais pas, des fouets. Ils savent plus ça. ils sont un peu interloqués et par contre quand ils ont compris à quoi ça sert je vous dis franchement non seulement ils reviennent en chercher pour leurs amis parce qu'ils se rendent compte que c'est énorme dans leur vie tous les jours ça change la vie voilà c'est ça c'est

  • Speaker #0

    ça exactement merci d'avoir écouté cet épisode d'Icom Talents merci également à Christine pour ce partage sincère sur son parcours entrepreneurial et sa vision créative pour découvrir l'univers de l'atelier Balthus leur création et suivre leurs aventures jusqu'au Japon Retrouvez tous les liens vers leur site web et leurs réseaux sociaux dans la description de l'épisode. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner au podcast, à laisser un commentaire et à le partager autour de vous. Cela m'aide à mettre en lumière les talents de l'e-commerce francophone. Vous êtes e-commerçant et souhaitez optimiser vos processus ? Retrouvez mes coordonnées dans la description. Et à bientôt !

Chapters

  • Introduction à l'épisode et présentation de Christine

    00:01

  • L'histoire de l'atelier Balthus et ses inspirations

    00:50

  • Lien entre maroquinerie et création de la marque

    02:48

  • L'engagement écoresponsable de l'atelier Balthus

    06:09

  • Les défis et stratégies de notoriété de la marque

    09:15

  • Travail en mère-fille et répartition des responsabilités

    12:12

  • Outils et méthodes de gestion au quotidien

    15:56

  • Adaptation aux attentes des consommateurs modernes

    18:45

  • Projets futurs et expansion vers le Japon

    22:31

  • Profil de CEO et valeurs de la marque

    24:01

  • Conseils pour créer une marque éthique

    26:05

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Description

🎙️ Comment transformer sa passion artisanale en success story e-commerce ?

Dans cet épisode d'Ecom Talents, je reçois Christine, fondatrice de l'Atelier Balthus, qui révolutionne la maroquinerie écoresponsable depuis 2016. Avec plus de 20 ans d'expertise dans le secteur, elle partage comment elle a bâti une marque respectueuse de l'environnement qui séduit les femmes modernes.


✨ Ce qui vous attend dans cet épisode :

  • Comment sa marque allie créativité et fonctionnalité (tu découvriras l'histoire du fameux lien mousqueton !)

  • Comment une collaboration mère-fille dynamise une marque artisanale

  • Les défis du Made in France et de l'éco-responsabilité dans la maroquinerie

  • Les stratégies marketing pour se démarquer en tant que petite marque premium

  • Sa méthode de mind mapping pour développer & faciliter la communication dans son business


🌟 Découvrez l'univers de l'atelier Balthus


📍Ressource mentionnée


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode d'e-com talent. Je suis Sira Samake, consultante en optimisation des processus, et aujourd'hui nous partons à la découverte d'une marque où créativité et engagement s'entremêlent. J'ai le plaisir de recevoir Christine, fondatrice de l'atelier Baltus, une marque qui redéfinit l'art de créer des accessoires durables en plaçant l'éco-responsabilité et le made in France au cœur de chaque création. Dans notre conversation, vous découvrirez le parcours d'une marque éthique et engagée, l'esprit créatif derrière l'atelier Baltus, et une collaboration mère-fille au service de l'excellence. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous inspirer par ce nouveau voyage au cœur de l'e-commerce. Bonjour Christine, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Bonjour, merci. Merci de me proposer cette invitation.

  • Speaker #0

    Je vous en prie. Alors vous avez créé en 2016 l'atelier Balthus. Pouvez-vous nous raconter l'histoire derrière la marque et ce qui vous a poussé à la créer après 20 ans dans la maroquinerie ?

  • Speaker #1

    Oui, alors j'ai effectivement créé cette marque en 2016 et commercialisée en 2017. En fait, moi je suis assez dispatiale, c'est-à-dire que j'arrive chez moi, je pose quelque chose et puis après je ne sais plus où je l'ai posé. Donc c'est un peu, on va dire, peut-être pas très concentré, mais je crois qu'on est à peu près 70% des femmes qui sont un peu comme ça. peut-être un peu moins que moi, mais le fait de ne pas trouver mes objets rapidement, le fait de perdre du temps tous les jours, je me suis dit, ce n'est pas possible de vivre comme ça, d'avoir beaucoup de stress, et puis d'arriver au métro, de ne pas retrouver mes titres de transport. Toute la vie quotidienne, les clés, les objets du quotidien, je me suis dit, il faut que je fasse quelque chose pour moi, pour changer. et éviter de perdre du temps parce que c'est vrai que 10 minutes par jour, c'est 90 heures dans l'année, c'est beaucoup de temps finalement, on peut faire autre chose. Et puis, il n'y a pas que le temps, il y a aussi le stress que ça engendre.

  • Speaker #0

    D'accord, 90 heures dans l'année, c'est énorme.

  • Speaker #1

    On ne réalise pas,

  • Speaker #0

    mais c'est beaucoup.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas compté les week-ends et les jours fériés, du coup, j'ai juste compté les jours ouvrables, on va dire. Oui, c'est du temps, c'est l'énervement. et on a déjà assez de stress, on va dire, par rapport à les médias, etc. On se dit qu'on peut aussi, dans notre vie privée, essayer de simplifier les choses.

  • Speaker #0

    D'accord. Et pouvez-vous nous parler un peu plus du lien entre justement votre expérience dans la maroquinerie et la création de la marque ?

  • Speaker #1

    En fait, moi, j'étais chef de produit chez Minnelli. Donc, c'était... J'étais chef de produit et j'essayais donc, puisque j'étais dans le rayon maroquinerie, j'essayais donc tous les sacs que j'allais acheter. Et je me rendais compte qu'aucun sac ne correspondait vraiment à mon besoin. Retrouver mes objets. Donc au début, je me suis dit, si tu as plein de poches, ça va être génial. Et plus il y avait de poches, en fait, moins je retrouvais. Du coup, je me suis dit, mince, ça, ça ne va pas. En tout cas, moi, ça ne me convient pas. Il faut que je trouve une autre solution. Et comme j'aime bien les couleurs, Je me suis dit, si je tire sur une couleur, hop, j'ai quelque chose. Si je mets quelque chose au bout du lien, ça devrait aller, puisque finalement, ce qui est attaché n'est pas perdu. Et donc, sur le principe, je tire sur le rouge, hop, je retrouve mes clés. Je tire sur le bleu, ça va être mon passe Navigo. Et chaque couleur correspond à un objet. Donc, c'est un peu la pêche à la ligne chic dans le sac. Puisque les liens sont faits en cuir et que le cuir, c'est une belle matière qui ne va pas s'abîmer, qui va durer dans le temps aussi.

  • Speaker #0

    Alors si je comprends bien, on a un sac avec des anneaux sur lesquels on peut accrocher des liens. Et les liens sont attachés à des objets différents comme des cartes, des clés, des lunettes. C'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est exactement ça. Dans mes sacs, en fait, il y a des anneaux. Par exemple, le sac parfait, il a six anneaux. Et je peux effectivement accrocher mon lien qui a un mousqueton d'un côté et un mousqueton de l'autre. Donc, le premier mousqueton, c'est pour accrocher au sac. Et celui qui est au bout, c'est pour accrocher la clé, le passe-navigo, la pochette pour le passe-navigo ou bien autre objet. Puisqu'en fait, nous, on fait beaucoup d'objets. qui s'accroche, les objets qui s'accrochent. Ça peut être le porte-lunettes, etc. Donc, c'est ça. Et par contre, si on n'a pas le sac à tolé baltus, on a toujours un petit départ de zip à l'intérieur, quelque chose pour accrocher. Donc, on peut utiliser aussi le double mousqueton. Mais on a aussi le lien simple mousqueton qui va se mettre autour de la bandoulière. Et en fait, vous avez presque une grosse partie des sacs qui ont des bandoulières, à part quelques sacs à dos, il y a toujours une bandoulière. Donc le lien s'adaptera à peu près à 95% des sacs du marché. C'est-à-dire presque tous les sacs. Il y en a certains, non, parce qu'ils se ferment dessus. Mais globalement, c'est fait pour quasiment tous les sacs.

  • Speaker #0

    Il y a aussi le lien lampe, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Voilà. Alors, le lien lampe, étant donné que je me fie aux couleurs pour savoir quel objet je vais tirer, comme à la pêche à la ligne, du coup, la nuit, on ne voit rien. Donc, voilà, j'ai la petite lampe qui sert de bijou de sac aussi, qui est très mignonne parce qu'elle a un côté décoratif, mais on peut aussi, effectivement, grâce à cette lampe, regarder à l'intérieur du sac et trouver avec les couleurs. Donc, c'est sympa.

  • Speaker #0

    D'accord. En parlant de côté décoratif, justement, vos créations sont conçues pour répondre aux besoins de la femme moderne. Quel impact cela a sur Ausha de design ?

  • Speaker #1

    En fait, nous, on ne se fie pas à la mode. On n'est pas démodé puisqu'en fait, on travaille sur des grands classiques français. Donc, on va créer des shoppings, on va créer des sacs qui sont à la fois sobres. On travaille en Made in France, donc on ne cherche pas des choses très compliquées. On va chercher des choses… qui sont simples en construction et des choses aussi qui sont plutôt pratiques. Mais la spécificité d'Atelier Balthus, c'est de faire du chic aussi. C'est-à-dire qu'on ne laisse pas tomber le côté esthétique et glamour, le côté mode, le côté féminin. C'est très important pour nous puisque le beau a beaucoup de sens pour nous. C'est très important d'avoir des choses qui sont belles, c'est-à-dire belles esthétiquement, tout est relatif. mais aussi avec des belles matières. On utilise des belles matières.

  • Speaker #0

    D'accord. Ça me permet de faire une transition justement avec tout ce qui concerne l'éco-responsabilité. Donc, votre engagement est éco-responsable, c'est au cœur de votre marque. Est-ce que vous pouvez nous en dire davantage ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, c'est vrai qu'aujourd'hui, c'est très rare quand même de monter une marque et de ne pas penser à ça parce qu'on va dire que peut-être 100% des gens qui... qui créent des marques aujourd'hui, ont quand même cette démarche. Mais nous, on est très sensibles à ça. Et du coup, on est sur plusieurs plans. Donc, on utilise du cuir à tannage végétal qui est sans chrome, sans sel d'aluminium. Donc, c'est mieux, bien sûr, pour l'environnement. On ne peut pas dire que le tannage, ce soit quelque chose de très bon pour la planète. Mais quand on fait effectivement du tannage végétal, c'est mieux pour l'humain et pour l'éco. pour la planète. Ensuite, on va utiliser aussi du plastique recyclé, c'est-à-dire des bouteilles d'eau recyclées pour les strass. Donc ça, c'est sympa parce que les strass, c'est vraiment le côté glamour qu'on adore. Mais ils sont éco-responsables. On va également utiliser des stocks dormants des marques de luxe, c'est-à-dire les stocks qui ne sont pas utilisés par les marques de luxe, les stocks restants, on va dire. On les appelle les stocks dormants. Et donc, ça permet d'éviter de refabriquer du cuir, puisque si on en a et qu'il dort, autant l'utiliser. Donc, c'est bien. En plus, c'est des belles matières, c'est des très belles matières qu'on ne pourrait pas avoir, peut-être, si on n'achetait pas cela. Et ensuite, on va aussi… Là, dans nos futurs projets, on va utiliser de la laine post-consommateur, du feutre de laine. Dès qu'on trouve des matières qui sont résistantes, qui durent dans le temps, qui sont belles, on adore ça. C'est vraiment quelque chose qu'on aime bien faire.

  • Speaker #0

    D'accord. Et j'imagine que le fait de faire ce choix, ça représente un défi. Quels sont les challenges que vous rencontrez au quotidien ?

  • Speaker #1

    Le challenge, le plus gros challenge pour nous, c'est de se faire connaître puisqu'en fait, on est quand même une petite marque. Donc, ce n'est pas toujours facile. en termes de budget, d'avoir des gros budgets pour se faire connaître. Donc, c'est un peu les gros défis, effectivement, de se faire connaître. Ce n'est pas toujours facile aussi. On aimerait utiliser plus de matières encore écoresponsables. Il y a des choses aussi qui ne sont pas résistantes. Du coup, ça ne nous intéresse pas. On ne va pas aller travailler, par exemple, avec de la feuille d'ananas, puisqu'il y a... très peu d'intérêt dans le sens où ça vient de loin. Donc bon, au niveau carbone, ce n'est pas terrible. Ensuite, ce n'est pas terrible. Ça ne tient pas dans le temps. Donc, quel est l'intérêt ? Le truc, c'est de trouver les matières qui soient justes pour l'environnement. L'idée, ce n'est pas de dire qu'on est vegan pour être vegan. Il faut faire des choix qui sont juste pour la planète. Je ne sais pas si j'ai bien répondu à votre question.

  • Speaker #0

    Si, c'était parfait. Mais du coup, quelles sont les stratégies que vous mettez en place pour vous faire connaître ?

  • Speaker #1

    On a travaillé sur le site internet pour que ce soit plus fluide, c'était un petit peu notre challenge de 2024. On fait pas mal de salons, on a fait le salon Made in France et là c'est vrai qu'on a rencontré énormément de monde et on a vu qu'il y avait beaucoup d'engouement sur notre marque. Donc, vraiment, ça fait plaisir. On fait des salons moins importants aussi. Et puis, on fait souvent des boutiques éphémères, mais ça reste quand même région parisienne, Paris ou région parisienne. Donc, on fera certainement d'autres salons, peut-être à Lyon ou à Bordeaux. Et puis après, on passera certainement un petit peu sur tout ce qui est publicité payante, bien sûr. Mais là, ça demande pas mal de budget.

  • Speaker #0

    Oui. Justement, j'allais vous demander si vous... d'utiliser tout ce qui est Facebook Ads, Google Ads. Ce sera pour plus tard.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. C'est prévu pour plus tard. Pour l'instant, nos budgets sont très, très, on va dire, petits. Donc, on n'a pas trop le choix. Bien entendu, on travaille sur les réseaux sociaux quand même, ce qui est normal parce qu'une marque qui n'est pas sur les réseaux sociaux, c'est un peu comme une personne qui n'a pas de carte d'identité. C'est improbable. Donc, on travaille sur… Instagram, Facebook, un peu TikTok et on est aussi sur LinkedIn.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, on va parler un petit peu des coulisses maintenant. Vous travaillez avec votre fille Juliette dans la gestion de la marque. Comment organisez-vous votre travail et comment vous répartissez-vous les responsabilités ?

  • Speaker #1

    Écoutez, avant, j'étais toute seule et c'est vrai que, franchement, c'est très difficile d'être Napoléon, c'est-à-dire d'être au faux moulin en même temps. Et c'est surtout aussi qu'on ne peut pas avoir toutes les compétences. en une seule personne. Donc, l'administratif me posait beaucoup de problèmes. Tout ce qui est marketing me posait beaucoup de problèmes parce que même si j'aime bien, ce n'était pas très facile pour moi de faire ça. Et elle, elle est très complémentaire. Elle a vraiment... C'est dingue parce que c'est étonnant d'avoir une fille absolument à l'opposé. Mais c'est le cas. Donc, elle aime bien gérer tout ce qui est logistique. tout ce qui est commandes logistiques, administratives et marketing, c'est son truc. Alors que moi, pas du tout. Et elle, le commercial ne lui plaît pas trop. La partie créative, ce n'est pas trop son truc. Du coup, on est vraiment sur deux terrains différents et complémentaires. Ce qui fait que moi, ça m'a permis d'avoir plus de temps aussi pour pouvoir appeler, faire des appels, pour pouvoir créer, pour pouvoir penser à de nouveaux produits. Donc, c'est super.

  • Speaker #0

    Développer la marque aussi.

  • Speaker #1

    Exactement, exactement. Donc la complémentarité, c'est très important dans une société parce que si deux personnes sont pareilles, effectivement, on ne va pas très loin.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    On ne peut pas tout faire.

  • Speaker #0

    Oui, en effet. Donc vous, vous gérez tout ce qui est la partie commerciale et la partie créative. Et Juliette, elle gère tout ce qui est opérationnel et marketing.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est comme ça que ça se passe. Et c'est vrai que c'est aussi le goût. C'est-à-dire, elle, ça lui fait vraiment plaisir de faire ça. Et moi, j'ai beaucoup de plaisir à faire le reste. Donc, on ne peut pas dire qu'il y ait du conflit à ce niveau-là.

  • Speaker #0

    Oui, tant mieux. Et est-ce que vous travaillez avec d'autres personnes, comme des freelances, par exemple ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'on va développer ça, parce que c'est vrai que même si on est deux, mais deux, ce n'est pas suffisant, on a des compétences qui manquent. Donc, il peut manquer des compétences en finance. Il peut manquer des compétences aussi sur le plan, peut-être la production. On était en train de discuter ce matin justement avec des gens qui travaillent en temps partagé. Et même aujourd'hui, on n'a pas la capacité d'employer, mais on peut faire appel à des gens qui sont formés sur des domaines particuliers. Et je trouve ça plutôt très intéressant.

  • Speaker #0

    Et concernant tout ce qui est, on a parlé des opérations tout à l'heure, comme quoi c'est Juliette qui fait ça et aussi la logistique. Quel est son process pour garantir les délais et la satisfaction client ?

  • Speaker #1

    Déjà, elle-même, elle est très rigoureuse. C'est déjà une personne extrêmement rigoureuse, donc elle est logique. Et puis, elle organise. Elle a beaucoup organisé. Donc, le fait d'organiser en amont, effectivement, ça évite des erreurs. Après, c'est vrai que toutes les personnes ne sont pas douées pour ça. Moi, je ne suis pas du tout. Mais elle, c'est un truc qui lui convient. Et puis bon, elle a quand même fait une école de commerce aussi. Plutôt une bonne école. Elle a une bonne formation. Et ce type de compétences. Donc, écoutez, c'est génial. Ça aide. Oui, c'est bien.

  • Speaker #0

    Oui. Et quels sont les outils que vous utilisez ou méthodes au quotidien ?

  • Speaker #1

    des outils c'est à dire des outils numériques ça peut être alors on utilise on utilise le mind mapping je ne sais pas si vous connaissez c'est pour faire le point moi c'est j'adore ce qui est visuel et en même temps comme je ne suis pas une personne hyper structurée ça me permet d'aller c'est de l'arborescence donc on va sur un point et puis un point est dans l'arborescence du plus important au moins important sur un point, et on arrive à bien échanger comme ça. Et aussi à bien échanger si jamais on a des gens qui viennent en stage ou en apprentissage chez nous. On arrive à bien communiquer aussi sur le but de ce qu'on demande comme tâche. Vous voyez, par exemple, si vous faites une tâche et que vous ne savez pas pourquoi, comment, finalement, ça n'a pas de sens. Mais si vous faites partie d'une globalité où... où il y a de la structure et que vous comprenez à quoi ça sert, là, c'est beaucoup plus intéressant.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est important d'expliquer.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Et le mind mapping, du coup, nous sert bien. Après, des outils comme des CRM, Excel.

  • Speaker #0

    Excel. Et ça me fait penser que oui, en fait, vous êtes vraiment une vraie créative.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que moi, je...

  • Speaker #0

    Le côté pensée en arborescence, le fait d'être visuel aussi.

  • Speaker #1

    Oui, ça, ça m'a vraiment aidée. Comme moi, je suis plutôt dyspatiale et dyscalculie, voyez le truc. Je partais déjà avec pas mal d'handicaps. Et le jour où j'ai rencontré des gens qui faisaient le mind mapping, je me suis dit, waouh, mais c'est génial. Là, je peux tout faire avec. J'organise une soirée, j'organise une semaine, ou même le management avec le mind mapping, ça simplifie vraiment les choses. Ça évite d'avoir tout dans la tête, tout est posé. Quand on sait bien l'utiliser, c'est vrai que c'est génial pour les gens aussi parce qu'on travaille, enfin, on pense. pas que les gens puissent lire dans notre tête. On met tout à plat et c'est clair pour tout le monde. C'est génial. C'est une bonne technique.

  • Speaker #0

    Merci pour le partage.

  • Speaker #1

    Il faut s'approprier un petit peu.

  • Speaker #0

    Alors maintenant, j'ai une question qui concerne les consommateurs. Aujourd'hui... On doit être honnête. Les consommateurs cherchent des produits qui sont durables et fonctionnels. Comment est-ce que Atelier Baltus s'adapte à ces attentes et aux valeurs de cette nouvelle génération d'acheteurs ?

  • Speaker #1

    Déjà, on sélectionne les matières avec soin. C'est-à-dire, dans le cuir, on va aller chercher des belles matières. C'est vrai que les stocks dormants sont super parce que c'est des matières haut de gamme, c'est une super matière. On ne prend jamais de la croûte de cuir, on va toujours prendre de la pleine fleur. Quand on travaille avec des toiles, ça va être soit des toiles qui sont italiennes, soit des toiles qui sont françaises. En fait, on achète pas mal dans la proximité les matières et on achète beaucoup de choses qui sont faites en France. Ça ne garantit pas toujours la qualité, mais en général, quand même, on ne prend pas non plus des matières qui sont faites avec du pétrole, sauf si c'est upside-t, comme par exemple les strass. D'accord. Voilà. C'est-à-dire que ça a déjà vécu, si vous voulez. Comme là, par exemple, ce sont des bouteilles d'eau. C'était des bouteilles d'eau et ensuite, ça devient des strass. Dans ce sens-là, ça nous plaît parce qu'on réutilise des matières. Mais voilà, donc on sélectionne déjà les matières. Et puis après, dans la durabilité, il y a aussi la fabrication. C'est-à-dire la fabrication, elle doit être précise. Et nous, c'est vrai qu'on a des ateliers qui sont… à la fois très numérisées avec des machines qui permettent d'être dans la précision et ça c'est vrai que la précision ça donne toujours des produits qui sont jolis et des produits qui sont aussi durables parce que c'est bien fait, c'est un savoir-faire c'est vraiment on travaille avec des gens qui ont un vrai savoir-faire et justement je l'avais vu dans une interview de Lou

  • Speaker #0

    que vous aviez mis énormément de temps pour trouver un bon atelier qui correspond à vos exigences ?

  • Speaker #1

    C'est très difficile de trouver des ateliers, déjà des ateliers qui acceptent les petites quantités, parce qu'il n'y en avait quasiment plus en France. Là, ça commence un petit peu à se développer, mais c'est vrai qu'il y avait une grosse pénurie de gens qui savaient fabriquer, puisque une grosse partie du travail était partie ailleurs, en Chine, en Tunisie, ailleurs. Là, on sent quand même qu'il y a une relocalisation depuis un moment, mais c'est vrai que les savoir-faire qui s'en vont, parfois c'est définitif, on ne sait plus faire, il y a des machines qui partent. Heureusement, ça revient. Le lin, avant, par exemple, le lin, c'est fabriqué en France, il y a 84%, je crois que c'est 84% en jeu. peut-être me tromper, de la production de lin qui s'en va. Il s'en va dans d'autres pays, puis après, il revient sous forme de vêtements. Mais, voilà, c'est un peu dommage de laisser partir tous ces savoir-faire. Et c'est pour ça que la fabrication française, elle est tellement importante si on veut garder quand même notre savoir-faire. On a vu, pendant le Covid, ce que c'est de lâcher tous les savoir-faire. On dépend, après, d'autres. C'est dommage.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord. Et tout à l'heure, vous avez parlé, en termes de projet, de faire de la publicité plus tard via les réseaux sociaux. Et quels sont vos autres projets pour 2025 ?

  • Speaker #1

    Alors, pour 2025, on a prévu d'aller au Japon. Donc, c'est la première fois qu'on va vraiment dans un salon et où on va exporter et aussi connaître... à des consommateurs qui sont très différents. Donc, c'est une belle aventure. On rêvait un petit peu d'aller au Japon, c'est vrai. Après, ce sont des consommateurs qui sont extrêmement exigeants. Donc, on sait que c'est un marché qui est intéressant, mais très exigeant. Et voilà, on pense que ça va marcher en Estep. On y va dans ce sens-là.

  • Speaker #0

    Et pourquoi le Japon ?

  • Speaker #1

    C'est plutôt moi, la culture aussi du Japon qui m'intéresse. C'est un peu un rêve d'aller au Japon. C'est vrai. Ce n'est pas le premier pays auquel on pense. Parfois, on pense plus à l'Europe dans un premier temps. Mais bon, on a eu une opportunité avec… On n'y va pas seul, on y va accompagné. Donc, participer à un salon, c'est une opportunité. On s'est dit que ça pouvait être vraiment sympa. C'est une belle aventure. donc on va essayer de la vivre et puis de se faire connaître aussi là-bas c'est très bien tout ça il me reste quelques questions alors

  • Speaker #0

    là j'ai une question qui est un peu plus fun quel type de CEO e-commerce êtes-vous ? je vais vous faire trois propositions et vous me direz dans quel profil vous vous retrouvez

  • Speaker #1

    Le premier,

  • Speaker #0

    c'est la visionnaire créative, passionnée par l'innovation et toujours en quête de nouvelles tendances et de façons d'inspirer son équipe. Le second profil, c'est l'opérationnelle organisée, soucieuse des détails qui excellent dans la gestion des opérations quotidiennes et s'assure de l'efficacité des processus. Ça, je pense que c'est Juliette. Le numéro 3, l'experte client-centré, obsédé par la satisfaction du client et la qualité de l'expérience utilisateur.

  • Speaker #1

    Moi, je suis plutôt un. Tu seras plutôt la première. Et Juliette, deuxième, effectivement.

  • Speaker #0

    Et toutes les deux ensemble, ça fait...

  • Speaker #1

    Ça fait le 3, effectivement, puisque Atelier Balthus, ce n'est pas une marque de sac pour une marque de sac. On ne veut pas être le énième fabricant de sac. Ce qui nous intéresse, en fait, avant tout, notre but, c'est d'aider les gens dans leur quotidien pour qu'ils aient moins de stress, plus de sécurité, plus de sérénité. Tout ça, c'est ça qui nous intéresse en créant des objets qui sont beaux aussi. Voilà, c'est ça qui nous intéresse en fait, plus qu'une marque de sac pour une marque de sac.

  • Speaker #0

    Donc en fait, ce sont les valeurs de la marque, mais aussi vos valeurs.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est mes valeurs personnelles aussi. Et comme j'ai fait des études dans l'industrie de l'habillement et de la chaussure, c'est le métier en fait que je fais aujourd'hui en étant chef de produit. C'est un cursus finalement, une continuité d'expérience qui font que j'ai créé cette marque aujourd'hui. Mais j'ai toujours dans la tête de savoir comment je vais aider les gens dans leur quotidien. C'est bizarre, mais en fait, c'est ça qui me donne du sens par rapport à ce métier.

  • Speaker #0

    Je vois. Et quel conseil donneriez-vous à une personne souhaitant se lancer dans la création d'une marque éthique et responsable ?

  • Speaker #1

    De s'entourer, de bien s'entourer. de ne pas rester seule, de faire partie de réseaux. Puisque c'est vrai qu'aujourd'hui, il faut être dans le collectif, il faut s'entraider, c'est important. Donc c'est vrai que j'aurais tendance à lui dire, essaie d'ouvrir, ne reste pas seule, fais partie de différents réseaux pour rencontrer des gens qui vont pouvoir donner des conseils, etc. Parce que parfois, les entrepreneurs ont tendance à être un peu seuls. Et quand on est seul, si on n'arrive pas à faire quelque chose ou qu'on a des difficultés, ça sent pire. Alors qu'il suffit parfois d'échanger avec d'autres personnes, avoir un point de vue différent et puis on peut avancer. Parce que c'est vrai que quand on est seul, on va tout de suite penser que c'est énorme comme sujet et on va bloquer. Et ça évite de bloquer, en fait.

  • Speaker #0

    Et dernière question. Que souhaitez-vous ajouter ?

  • Speaker #1

    Peut-être qu'on a des nouveaux projets aussi au niveau produit. On est en train de créer aussi des choses qui vont être sur l'olfactif. Ça serait un petit peu secret pour l'instant, mais ça va sortir en 2025. Et également, on va faire un joli sac à dos. puisque je vois qu'il y a beaucoup de gens qui portent des sacs à dos et je trouve qu'ils ne sont pas très beaux. En fait, je regardais les gens dans les salons, je me dis mais ce n'est pas possible, il faudrait faire quelque chose de mignon quand même, pratique et à la fois joli. Je trouve que les sacs à dos aujourd'hui, ils n'ont pas du tout d'allure. Donc voilà, c'est un peu les futurs projets sur lesquels on est en train de penser, de dessiner, de s'inspirer. Voilà ce qui va se passer.

  • Speaker #0

    Et si je ne me trompe pas, c'est exactement ce qui s'est passé pour la création de liens. Vous aviez vu des liens et vous ne les trouviez pas très beaux et vous vous êtes dit, pourquoi pas faire quelque chose ? Vous avez lu ça quelque part.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, mais je crois même que ça n'existe pas, les liens. Enfin, ça existe. Dans les sacs, on trouve dans certaines marques, effectivement, une sorte de lien, mais qui est accroché au sac et souvent, c'est très court. Donc, je ne sais pas comment on peut ouvrir sa porte avec, d'ailleurs, c'est un peu bizarre. Moi, je me suis dit, tiens, pour que ce soit correct, il faut quand même qu'on puisse ouvrir en haut ou en bas, ou prendre le téléphone et répondre. Sinon, ça ne sert pas à grand-chose. Mais effectivement, les liens comme ça, ça n'existe pas. Ça ne se vend pas séparément. Il faut vraiment que j'explique à quoi ça sert, parce que les gens pensent que c'est des laisses de chien, ou des laisses de chat, ou je ne sais pas, des fouets. Ils savent plus ça. ils sont un peu interloqués et par contre quand ils ont compris à quoi ça sert je vous dis franchement non seulement ils reviennent en chercher pour leurs amis parce qu'ils se rendent compte que c'est énorme dans leur vie tous les jours ça change la vie voilà c'est ça c'est

  • Speaker #0

    ça exactement merci d'avoir écouté cet épisode d'Icom Talents merci également à Christine pour ce partage sincère sur son parcours entrepreneurial et sa vision créative pour découvrir l'univers de l'atelier Balthus leur création et suivre leurs aventures jusqu'au Japon Retrouvez tous les liens vers leur site web et leurs réseaux sociaux dans la description de l'épisode. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner au podcast, à laisser un commentaire et à le partager autour de vous. Cela m'aide à mettre en lumière les talents de l'e-commerce francophone. Vous êtes e-commerçant et souhaitez optimiser vos processus ? Retrouvez mes coordonnées dans la description. Et à bientôt !

Chapters

  • Introduction à l'épisode et présentation de Christine

    00:01

  • L'histoire de l'atelier Balthus et ses inspirations

    00:50

  • Lien entre maroquinerie et création de la marque

    02:48

  • L'engagement écoresponsable de l'atelier Balthus

    06:09

  • Les défis et stratégies de notoriété de la marque

    09:15

  • Travail en mère-fille et répartition des responsabilités

    12:12

  • Outils et méthodes de gestion au quotidien

    15:56

  • Adaptation aux attentes des consommateurs modernes

    18:45

  • Projets futurs et expansion vers le Japon

    22:31

  • Profil de CEO et valeurs de la marque

    24:01

  • Conseils pour créer une marque éthique

    26:05

Description

🎙️ Comment transformer sa passion artisanale en success story e-commerce ?

Dans cet épisode d'Ecom Talents, je reçois Christine, fondatrice de l'Atelier Balthus, qui révolutionne la maroquinerie écoresponsable depuis 2016. Avec plus de 20 ans d'expertise dans le secteur, elle partage comment elle a bâti une marque respectueuse de l'environnement qui séduit les femmes modernes.


✨ Ce qui vous attend dans cet épisode :

  • Comment sa marque allie créativité et fonctionnalité (tu découvriras l'histoire du fameux lien mousqueton !)

  • Comment une collaboration mère-fille dynamise une marque artisanale

  • Les défis du Made in France et de l'éco-responsabilité dans la maroquinerie

  • Les stratégies marketing pour se démarquer en tant que petite marque premium

  • Sa méthode de mind mapping pour développer & faciliter la communication dans son business


🌟 Découvrez l'univers de l'atelier Balthus


📍Ressource mentionnée


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode d'e-com talent. Je suis Sira Samake, consultante en optimisation des processus, et aujourd'hui nous partons à la découverte d'une marque où créativité et engagement s'entremêlent. J'ai le plaisir de recevoir Christine, fondatrice de l'atelier Baltus, une marque qui redéfinit l'art de créer des accessoires durables en plaçant l'éco-responsabilité et le made in France au cœur de chaque création. Dans notre conversation, vous découvrirez le parcours d'une marque éthique et engagée, l'esprit créatif derrière l'atelier Baltus, et une collaboration mère-fille au service de l'excellence. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous inspirer par ce nouveau voyage au cœur de l'e-commerce. Bonjour Christine, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Bonjour, merci. Merci de me proposer cette invitation.

  • Speaker #0

    Je vous en prie. Alors vous avez créé en 2016 l'atelier Balthus. Pouvez-vous nous raconter l'histoire derrière la marque et ce qui vous a poussé à la créer après 20 ans dans la maroquinerie ?

  • Speaker #1

    Oui, alors j'ai effectivement créé cette marque en 2016 et commercialisée en 2017. En fait, moi je suis assez dispatiale, c'est-à-dire que j'arrive chez moi, je pose quelque chose et puis après je ne sais plus où je l'ai posé. Donc c'est un peu, on va dire, peut-être pas très concentré, mais je crois qu'on est à peu près 70% des femmes qui sont un peu comme ça. peut-être un peu moins que moi, mais le fait de ne pas trouver mes objets rapidement, le fait de perdre du temps tous les jours, je me suis dit, ce n'est pas possible de vivre comme ça, d'avoir beaucoup de stress, et puis d'arriver au métro, de ne pas retrouver mes titres de transport. Toute la vie quotidienne, les clés, les objets du quotidien, je me suis dit, il faut que je fasse quelque chose pour moi, pour changer. et éviter de perdre du temps parce que c'est vrai que 10 minutes par jour, c'est 90 heures dans l'année, c'est beaucoup de temps finalement, on peut faire autre chose. Et puis, il n'y a pas que le temps, il y a aussi le stress que ça engendre.

  • Speaker #0

    D'accord, 90 heures dans l'année, c'est énorme.

  • Speaker #1

    On ne réalise pas,

  • Speaker #0

    mais c'est beaucoup.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas compté les week-ends et les jours fériés, du coup, j'ai juste compté les jours ouvrables, on va dire. Oui, c'est du temps, c'est l'énervement. et on a déjà assez de stress, on va dire, par rapport à les médias, etc. On se dit qu'on peut aussi, dans notre vie privée, essayer de simplifier les choses.

  • Speaker #0

    D'accord. Et pouvez-vous nous parler un peu plus du lien entre justement votre expérience dans la maroquinerie et la création de la marque ?

  • Speaker #1

    En fait, moi, j'étais chef de produit chez Minnelli. Donc, c'était... J'étais chef de produit et j'essayais donc, puisque j'étais dans le rayon maroquinerie, j'essayais donc tous les sacs que j'allais acheter. Et je me rendais compte qu'aucun sac ne correspondait vraiment à mon besoin. Retrouver mes objets. Donc au début, je me suis dit, si tu as plein de poches, ça va être génial. Et plus il y avait de poches, en fait, moins je retrouvais. Du coup, je me suis dit, mince, ça, ça ne va pas. En tout cas, moi, ça ne me convient pas. Il faut que je trouve une autre solution. Et comme j'aime bien les couleurs, Je me suis dit, si je tire sur une couleur, hop, j'ai quelque chose. Si je mets quelque chose au bout du lien, ça devrait aller, puisque finalement, ce qui est attaché n'est pas perdu. Et donc, sur le principe, je tire sur le rouge, hop, je retrouve mes clés. Je tire sur le bleu, ça va être mon passe Navigo. Et chaque couleur correspond à un objet. Donc, c'est un peu la pêche à la ligne chic dans le sac. Puisque les liens sont faits en cuir et que le cuir, c'est une belle matière qui ne va pas s'abîmer, qui va durer dans le temps aussi.

  • Speaker #0

    Alors si je comprends bien, on a un sac avec des anneaux sur lesquels on peut accrocher des liens. Et les liens sont attachés à des objets différents comme des cartes, des clés, des lunettes. C'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est exactement ça. Dans mes sacs, en fait, il y a des anneaux. Par exemple, le sac parfait, il a six anneaux. Et je peux effectivement accrocher mon lien qui a un mousqueton d'un côté et un mousqueton de l'autre. Donc, le premier mousqueton, c'est pour accrocher au sac. Et celui qui est au bout, c'est pour accrocher la clé, le passe-navigo, la pochette pour le passe-navigo ou bien autre objet. Puisqu'en fait, nous, on fait beaucoup d'objets. qui s'accroche, les objets qui s'accrochent. Ça peut être le porte-lunettes, etc. Donc, c'est ça. Et par contre, si on n'a pas le sac à tolé baltus, on a toujours un petit départ de zip à l'intérieur, quelque chose pour accrocher. Donc, on peut utiliser aussi le double mousqueton. Mais on a aussi le lien simple mousqueton qui va se mettre autour de la bandoulière. Et en fait, vous avez presque une grosse partie des sacs qui ont des bandoulières, à part quelques sacs à dos, il y a toujours une bandoulière. Donc le lien s'adaptera à peu près à 95% des sacs du marché. C'est-à-dire presque tous les sacs. Il y en a certains, non, parce qu'ils se ferment dessus. Mais globalement, c'est fait pour quasiment tous les sacs.

  • Speaker #0

    Il y a aussi le lien lampe, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Voilà. Alors, le lien lampe, étant donné que je me fie aux couleurs pour savoir quel objet je vais tirer, comme à la pêche à la ligne, du coup, la nuit, on ne voit rien. Donc, voilà, j'ai la petite lampe qui sert de bijou de sac aussi, qui est très mignonne parce qu'elle a un côté décoratif, mais on peut aussi, effectivement, grâce à cette lampe, regarder à l'intérieur du sac et trouver avec les couleurs. Donc, c'est sympa.

  • Speaker #0

    D'accord. En parlant de côté décoratif, justement, vos créations sont conçues pour répondre aux besoins de la femme moderne. Quel impact cela a sur Ausha de design ?

  • Speaker #1

    En fait, nous, on ne se fie pas à la mode. On n'est pas démodé puisqu'en fait, on travaille sur des grands classiques français. Donc, on va créer des shoppings, on va créer des sacs qui sont à la fois sobres. On travaille en Made in France, donc on ne cherche pas des choses très compliquées. On va chercher des choses… qui sont simples en construction et des choses aussi qui sont plutôt pratiques. Mais la spécificité d'Atelier Balthus, c'est de faire du chic aussi. C'est-à-dire qu'on ne laisse pas tomber le côté esthétique et glamour, le côté mode, le côté féminin. C'est très important pour nous puisque le beau a beaucoup de sens pour nous. C'est très important d'avoir des choses qui sont belles, c'est-à-dire belles esthétiquement, tout est relatif. mais aussi avec des belles matières. On utilise des belles matières.

  • Speaker #0

    D'accord. Ça me permet de faire une transition justement avec tout ce qui concerne l'éco-responsabilité. Donc, votre engagement est éco-responsable, c'est au cœur de votre marque. Est-ce que vous pouvez nous en dire davantage ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, c'est vrai qu'aujourd'hui, c'est très rare quand même de monter une marque et de ne pas penser à ça parce qu'on va dire que peut-être 100% des gens qui... qui créent des marques aujourd'hui, ont quand même cette démarche. Mais nous, on est très sensibles à ça. Et du coup, on est sur plusieurs plans. Donc, on utilise du cuir à tannage végétal qui est sans chrome, sans sel d'aluminium. Donc, c'est mieux, bien sûr, pour l'environnement. On ne peut pas dire que le tannage, ce soit quelque chose de très bon pour la planète. Mais quand on fait effectivement du tannage végétal, c'est mieux pour l'humain et pour l'éco. pour la planète. Ensuite, on va utiliser aussi du plastique recyclé, c'est-à-dire des bouteilles d'eau recyclées pour les strass. Donc ça, c'est sympa parce que les strass, c'est vraiment le côté glamour qu'on adore. Mais ils sont éco-responsables. On va également utiliser des stocks dormants des marques de luxe, c'est-à-dire les stocks qui ne sont pas utilisés par les marques de luxe, les stocks restants, on va dire. On les appelle les stocks dormants. Et donc, ça permet d'éviter de refabriquer du cuir, puisque si on en a et qu'il dort, autant l'utiliser. Donc, c'est bien. En plus, c'est des belles matières, c'est des très belles matières qu'on ne pourrait pas avoir, peut-être, si on n'achetait pas cela. Et ensuite, on va aussi… Là, dans nos futurs projets, on va utiliser de la laine post-consommateur, du feutre de laine. Dès qu'on trouve des matières qui sont résistantes, qui durent dans le temps, qui sont belles, on adore ça. C'est vraiment quelque chose qu'on aime bien faire.

  • Speaker #0

    D'accord. Et j'imagine que le fait de faire ce choix, ça représente un défi. Quels sont les challenges que vous rencontrez au quotidien ?

  • Speaker #1

    Le challenge, le plus gros challenge pour nous, c'est de se faire connaître puisqu'en fait, on est quand même une petite marque. Donc, ce n'est pas toujours facile. en termes de budget, d'avoir des gros budgets pour se faire connaître. Donc, c'est un peu les gros défis, effectivement, de se faire connaître. Ce n'est pas toujours facile aussi. On aimerait utiliser plus de matières encore écoresponsables. Il y a des choses aussi qui ne sont pas résistantes. Du coup, ça ne nous intéresse pas. On ne va pas aller travailler, par exemple, avec de la feuille d'ananas, puisqu'il y a... très peu d'intérêt dans le sens où ça vient de loin. Donc bon, au niveau carbone, ce n'est pas terrible. Ensuite, ce n'est pas terrible. Ça ne tient pas dans le temps. Donc, quel est l'intérêt ? Le truc, c'est de trouver les matières qui soient justes pour l'environnement. L'idée, ce n'est pas de dire qu'on est vegan pour être vegan. Il faut faire des choix qui sont juste pour la planète. Je ne sais pas si j'ai bien répondu à votre question.

  • Speaker #0

    Si, c'était parfait. Mais du coup, quelles sont les stratégies que vous mettez en place pour vous faire connaître ?

  • Speaker #1

    On a travaillé sur le site internet pour que ce soit plus fluide, c'était un petit peu notre challenge de 2024. On fait pas mal de salons, on a fait le salon Made in France et là c'est vrai qu'on a rencontré énormément de monde et on a vu qu'il y avait beaucoup d'engouement sur notre marque. Donc, vraiment, ça fait plaisir. On fait des salons moins importants aussi. Et puis, on fait souvent des boutiques éphémères, mais ça reste quand même région parisienne, Paris ou région parisienne. Donc, on fera certainement d'autres salons, peut-être à Lyon ou à Bordeaux. Et puis après, on passera certainement un petit peu sur tout ce qui est publicité payante, bien sûr. Mais là, ça demande pas mal de budget.

  • Speaker #0

    Oui. Justement, j'allais vous demander si vous... d'utiliser tout ce qui est Facebook Ads, Google Ads. Ce sera pour plus tard.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. C'est prévu pour plus tard. Pour l'instant, nos budgets sont très, très, on va dire, petits. Donc, on n'a pas trop le choix. Bien entendu, on travaille sur les réseaux sociaux quand même, ce qui est normal parce qu'une marque qui n'est pas sur les réseaux sociaux, c'est un peu comme une personne qui n'a pas de carte d'identité. C'est improbable. Donc, on travaille sur… Instagram, Facebook, un peu TikTok et on est aussi sur LinkedIn.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, on va parler un petit peu des coulisses maintenant. Vous travaillez avec votre fille Juliette dans la gestion de la marque. Comment organisez-vous votre travail et comment vous répartissez-vous les responsabilités ?

  • Speaker #1

    Écoutez, avant, j'étais toute seule et c'est vrai que, franchement, c'est très difficile d'être Napoléon, c'est-à-dire d'être au faux moulin en même temps. Et c'est surtout aussi qu'on ne peut pas avoir toutes les compétences. en une seule personne. Donc, l'administratif me posait beaucoup de problèmes. Tout ce qui est marketing me posait beaucoup de problèmes parce que même si j'aime bien, ce n'était pas très facile pour moi de faire ça. Et elle, elle est très complémentaire. Elle a vraiment... C'est dingue parce que c'est étonnant d'avoir une fille absolument à l'opposé. Mais c'est le cas. Donc, elle aime bien gérer tout ce qui est logistique. tout ce qui est commandes logistiques, administratives et marketing, c'est son truc. Alors que moi, pas du tout. Et elle, le commercial ne lui plaît pas trop. La partie créative, ce n'est pas trop son truc. Du coup, on est vraiment sur deux terrains différents et complémentaires. Ce qui fait que moi, ça m'a permis d'avoir plus de temps aussi pour pouvoir appeler, faire des appels, pour pouvoir créer, pour pouvoir penser à de nouveaux produits. Donc, c'est super.

  • Speaker #0

    Développer la marque aussi.

  • Speaker #1

    Exactement, exactement. Donc la complémentarité, c'est très important dans une société parce que si deux personnes sont pareilles, effectivement, on ne va pas très loin.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    On ne peut pas tout faire.

  • Speaker #0

    Oui, en effet. Donc vous, vous gérez tout ce qui est la partie commerciale et la partie créative. Et Juliette, elle gère tout ce qui est opérationnel et marketing.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est comme ça que ça se passe. Et c'est vrai que c'est aussi le goût. C'est-à-dire, elle, ça lui fait vraiment plaisir de faire ça. Et moi, j'ai beaucoup de plaisir à faire le reste. Donc, on ne peut pas dire qu'il y ait du conflit à ce niveau-là.

  • Speaker #0

    Oui, tant mieux. Et est-ce que vous travaillez avec d'autres personnes, comme des freelances, par exemple ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'on va développer ça, parce que c'est vrai que même si on est deux, mais deux, ce n'est pas suffisant, on a des compétences qui manquent. Donc, il peut manquer des compétences en finance. Il peut manquer des compétences aussi sur le plan, peut-être la production. On était en train de discuter ce matin justement avec des gens qui travaillent en temps partagé. Et même aujourd'hui, on n'a pas la capacité d'employer, mais on peut faire appel à des gens qui sont formés sur des domaines particuliers. Et je trouve ça plutôt très intéressant.

  • Speaker #0

    Et concernant tout ce qui est, on a parlé des opérations tout à l'heure, comme quoi c'est Juliette qui fait ça et aussi la logistique. Quel est son process pour garantir les délais et la satisfaction client ?

  • Speaker #1

    Déjà, elle-même, elle est très rigoureuse. C'est déjà une personne extrêmement rigoureuse, donc elle est logique. Et puis, elle organise. Elle a beaucoup organisé. Donc, le fait d'organiser en amont, effectivement, ça évite des erreurs. Après, c'est vrai que toutes les personnes ne sont pas douées pour ça. Moi, je ne suis pas du tout. Mais elle, c'est un truc qui lui convient. Et puis bon, elle a quand même fait une école de commerce aussi. Plutôt une bonne école. Elle a une bonne formation. Et ce type de compétences. Donc, écoutez, c'est génial. Ça aide. Oui, c'est bien.

  • Speaker #0

    Oui. Et quels sont les outils que vous utilisez ou méthodes au quotidien ?

  • Speaker #1

    des outils c'est à dire des outils numériques ça peut être alors on utilise on utilise le mind mapping je ne sais pas si vous connaissez c'est pour faire le point moi c'est j'adore ce qui est visuel et en même temps comme je ne suis pas une personne hyper structurée ça me permet d'aller c'est de l'arborescence donc on va sur un point et puis un point est dans l'arborescence du plus important au moins important sur un point, et on arrive à bien échanger comme ça. Et aussi à bien échanger si jamais on a des gens qui viennent en stage ou en apprentissage chez nous. On arrive à bien communiquer aussi sur le but de ce qu'on demande comme tâche. Vous voyez, par exemple, si vous faites une tâche et que vous ne savez pas pourquoi, comment, finalement, ça n'a pas de sens. Mais si vous faites partie d'une globalité où... où il y a de la structure et que vous comprenez à quoi ça sert, là, c'est beaucoup plus intéressant.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est important d'expliquer.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Et le mind mapping, du coup, nous sert bien. Après, des outils comme des CRM, Excel.

  • Speaker #0

    Excel. Et ça me fait penser que oui, en fait, vous êtes vraiment une vraie créative.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que moi, je...

  • Speaker #0

    Le côté pensée en arborescence, le fait d'être visuel aussi.

  • Speaker #1

    Oui, ça, ça m'a vraiment aidée. Comme moi, je suis plutôt dyspatiale et dyscalculie, voyez le truc. Je partais déjà avec pas mal d'handicaps. Et le jour où j'ai rencontré des gens qui faisaient le mind mapping, je me suis dit, waouh, mais c'est génial. Là, je peux tout faire avec. J'organise une soirée, j'organise une semaine, ou même le management avec le mind mapping, ça simplifie vraiment les choses. Ça évite d'avoir tout dans la tête, tout est posé. Quand on sait bien l'utiliser, c'est vrai que c'est génial pour les gens aussi parce qu'on travaille, enfin, on pense. pas que les gens puissent lire dans notre tête. On met tout à plat et c'est clair pour tout le monde. C'est génial. C'est une bonne technique.

  • Speaker #0

    Merci pour le partage.

  • Speaker #1

    Il faut s'approprier un petit peu.

  • Speaker #0

    Alors maintenant, j'ai une question qui concerne les consommateurs. Aujourd'hui... On doit être honnête. Les consommateurs cherchent des produits qui sont durables et fonctionnels. Comment est-ce que Atelier Baltus s'adapte à ces attentes et aux valeurs de cette nouvelle génération d'acheteurs ?

  • Speaker #1

    Déjà, on sélectionne les matières avec soin. C'est-à-dire, dans le cuir, on va aller chercher des belles matières. C'est vrai que les stocks dormants sont super parce que c'est des matières haut de gamme, c'est une super matière. On ne prend jamais de la croûte de cuir, on va toujours prendre de la pleine fleur. Quand on travaille avec des toiles, ça va être soit des toiles qui sont italiennes, soit des toiles qui sont françaises. En fait, on achète pas mal dans la proximité les matières et on achète beaucoup de choses qui sont faites en France. Ça ne garantit pas toujours la qualité, mais en général, quand même, on ne prend pas non plus des matières qui sont faites avec du pétrole, sauf si c'est upside-t, comme par exemple les strass. D'accord. Voilà. C'est-à-dire que ça a déjà vécu, si vous voulez. Comme là, par exemple, ce sont des bouteilles d'eau. C'était des bouteilles d'eau et ensuite, ça devient des strass. Dans ce sens-là, ça nous plaît parce qu'on réutilise des matières. Mais voilà, donc on sélectionne déjà les matières. Et puis après, dans la durabilité, il y a aussi la fabrication. C'est-à-dire la fabrication, elle doit être précise. Et nous, c'est vrai qu'on a des ateliers qui sont… à la fois très numérisées avec des machines qui permettent d'être dans la précision et ça c'est vrai que la précision ça donne toujours des produits qui sont jolis et des produits qui sont aussi durables parce que c'est bien fait, c'est un savoir-faire c'est vraiment on travaille avec des gens qui ont un vrai savoir-faire et justement je l'avais vu dans une interview de Lou

  • Speaker #0

    que vous aviez mis énormément de temps pour trouver un bon atelier qui correspond à vos exigences ?

  • Speaker #1

    C'est très difficile de trouver des ateliers, déjà des ateliers qui acceptent les petites quantités, parce qu'il n'y en avait quasiment plus en France. Là, ça commence un petit peu à se développer, mais c'est vrai qu'il y avait une grosse pénurie de gens qui savaient fabriquer, puisque une grosse partie du travail était partie ailleurs, en Chine, en Tunisie, ailleurs. Là, on sent quand même qu'il y a une relocalisation depuis un moment, mais c'est vrai que les savoir-faire qui s'en vont, parfois c'est définitif, on ne sait plus faire, il y a des machines qui partent. Heureusement, ça revient. Le lin, avant, par exemple, le lin, c'est fabriqué en France, il y a 84%, je crois que c'est 84% en jeu. peut-être me tromper, de la production de lin qui s'en va. Il s'en va dans d'autres pays, puis après, il revient sous forme de vêtements. Mais, voilà, c'est un peu dommage de laisser partir tous ces savoir-faire. Et c'est pour ça que la fabrication française, elle est tellement importante si on veut garder quand même notre savoir-faire. On a vu, pendant le Covid, ce que c'est de lâcher tous les savoir-faire. On dépend, après, d'autres. C'est dommage.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord. Et tout à l'heure, vous avez parlé, en termes de projet, de faire de la publicité plus tard via les réseaux sociaux. Et quels sont vos autres projets pour 2025 ?

  • Speaker #1

    Alors, pour 2025, on a prévu d'aller au Japon. Donc, c'est la première fois qu'on va vraiment dans un salon et où on va exporter et aussi connaître... à des consommateurs qui sont très différents. Donc, c'est une belle aventure. On rêvait un petit peu d'aller au Japon, c'est vrai. Après, ce sont des consommateurs qui sont extrêmement exigeants. Donc, on sait que c'est un marché qui est intéressant, mais très exigeant. Et voilà, on pense que ça va marcher en Estep. On y va dans ce sens-là.

  • Speaker #0

    Et pourquoi le Japon ?

  • Speaker #1

    C'est plutôt moi, la culture aussi du Japon qui m'intéresse. C'est un peu un rêve d'aller au Japon. C'est vrai. Ce n'est pas le premier pays auquel on pense. Parfois, on pense plus à l'Europe dans un premier temps. Mais bon, on a eu une opportunité avec… On n'y va pas seul, on y va accompagné. Donc, participer à un salon, c'est une opportunité. On s'est dit que ça pouvait être vraiment sympa. C'est une belle aventure. donc on va essayer de la vivre et puis de se faire connaître aussi là-bas c'est très bien tout ça il me reste quelques questions alors

  • Speaker #0

    là j'ai une question qui est un peu plus fun quel type de CEO e-commerce êtes-vous ? je vais vous faire trois propositions et vous me direz dans quel profil vous vous retrouvez

  • Speaker #1

    Le premier,

  • Speaker #0

    c'est la visionnaire créative, passionnée par l'innovation et toujours en quête de nouvelles tendances et de façons d'inspirer son équipe. Le second profil, c'est l'opérationnelle organisée, soucieuse des détails qui excellent dans la gestion des opérations quotidiennes et s'assure de l'efficacité des processus. Ça, je pense que c'est Juliette. Le numéro 3, l'experte client-centré, obsédé par la satisfaction du client et la qualité de l'expérience utilisateur.

  • Speaker #1

    Moi, je suis plutôt un. Tu seras plutôt la première. Et Juliette, deuxième, effectivement.

  • Speaker #0

    Et toutes les deux ensemble, ça fait...

  • Speaker #1

    Ça fait le 3, effectivement, puisque Atelier Balthus, ce n'est pas une marque de sac pour une marque de sac. On ne veut pas être le énième fabricant de sac. Ce qui nous intéresse, en fait, avant tout, notre but, c'est d'aider les gens dans leur quotidien pour qu'ils aient moins de stress, plus de sécurité, plus de sérénité. Tout ça, c'est ça qui nous intéresse en créant des objets qui sont beaux aussi. Voilà, c'est ça qui nous intéresse en fait, plus qu'une marque de sac pour une marque de sac.

  • Speaker #0

    Donc en fait, ce sont les valeurs de la marque, mais aussi vos valeurs.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est mes valeurs personnelles aussi. Et comme j'ai fait des études dans l'industrie de l'habillement et de la chaussure, c'est le métier en fait que je fais aujourd'hui en étant chef de produit. C'est un cursus finalement, une continuité d'expérience qui font que j'ai créé cette marque aujourd'hui. Mais j'ai toujours dans la tête de savoir comment je vais aider les gens dans leur quotidien. C'est bizarre, mais en fait, c'est ça qui me donne du sens par rapport à ce métier.

  • Speaker #0

    Je vois. Et quel conseil donneriez-vous à une personne souhaitant se lancer dans la création d'une marque éthique et responsable ?

  • Speaker #1

    De s'entourer, de bien s'entourer. de ne pas rester seule, de faire partie de réseaux. Puisque c'est vrai qu'aujourd'hui, il faut être dans le collectif, il faut s'entraider, c'est important. Donc c'est vrai que j'aurais tendance à lui dire, essaie d'ouvrir, ne reste pas seule, fais partie de différents réseaux pour rencontrer des gens qui vont pouvoir donner des conseils, etc. Parce que parfois, les entrepreneurs ont tendance à être un peu seuls. Et quand on est seul, si on n'arrive pas à faire quelque chose ou qu'on a des difficultés, ça sent pire. Alors qu'il suffit parfois d'échanger avec d'autres personnes, avoir un point de vue différent et puis on peut avancer. Parce que c'est vrai que quand on est seul, on va tout de suite penser que c'est énorme comme sujet et on va bloquer. Et ça évite de bloquer, en fait.

  • Speaker #0

    Et dernière question. Que souhaitez-vous ajouter ?

  • Speaker #1

    Peut-être qu'on a des nouveaux projets aussi au niveau produit. On est en train de créer aussi des choses qui vont être sur l'olfactif. Ça serait un petit peu secret pour l'instant, mais ça va sortir en 2025. Et également, on va faire un joli sac à dos. puisque je vois qu'il y a beaucoup de gens qui portent des sacs à dos et je trouve qu'ils ne sont pas très beaux. En fait, je regardais les gens dans les salons, je me dis mais ce n'est pas possible, il faudrait faire quelque chose de mignon quand même, pratique et à la fois joli. Je trouve que les sacs à dos aujourd'hui, ils n'ont pas du tout d'allure. Donc voilà, c'est un peu les futurs projets sur lesquels on est en train de penser, de dessiner, de s'inspirer. Voilà ce qui va se passer.

  • Speaker #0

    Et si je ne me trompe pas, c'est exactement ce qui s'est passé pour la création de liens. Vous aviez vu des liens et vous ne les trouviez pas très beaux et vous vous êtes dit, pourquoi pas faire quelque chose ? Vous avez lu ça quelque part.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, mais je crois même que ça n'existe pas, les liens. Enfin, ça existe. Dans les sacs, on trouve dans certaines marques, effectivement, une sorte de lien, mais qui est accroché au sac et souvent, c'est très court. Donc, je ne sais pas comment on peut ouvrir sa porte avec, d'ailleurs, c'est un peu bizarre. Moi, je me suis dit, tiens, pour que ce soit correct, il faut quand même qu'on puisse ouvrir en haut ou en bas, ou prendre le téléphone et répondre. Sinon, ça ne sert pas à grand-chose. Mais effectivement, les liens comme ça, ça n'existe pas. Ça ne se vend pas séparément. Il faut vraiment que j'explique à quoi ça sert, parce que les gens pensent que c'est des laisses de chien, ou des laisses de chat, ou je ne sais pas, des fouets. Ils savent plus ça. ils sont un peu interloqués et par contre quand ils ont compris à quoi ça sert je vous dis franchement non seulement ils reviennent en chercher pour leurs amis parce qu'ils se rendent compte que c'est énorme dans leur vie tous les jours ça change la vie voilà c'est ça c'est

  • Speaker #0

    ça exactement merci d'avoir écouté cet épisode d'Icom Talents merci également à Christine pour ce partage sincère sur son parcours entrepreneurial et sa vision créative pour découvrir l'univers de l'atelier Balthus leur création et suivre leurs aventures jusqu'au Japon Retrouvez tous les liens vers leur site web et leurs réseaux sociaux dans la description de l'épisode. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner au podcast, à laisser un commentaire et à le partager autour de vous. Cela m'aide à mettre en lumière les talents de l'e-commerce francophone. Vous êtes e-commerçant et souhaitez optimiser vos processus ? Retrouvez mes coordonnées dans la description. Et à bientôt !

Chapters

  • Introduction à l'épisode et présentation de Christine

    00:01

  • L'histoire de l'atelier Balthus et ses inspirations

    00:50

  • Lien entre maroquinerie et création de la marque

    02:48

  • L'engagement écoresponsable de l'atelier Balthus

    06:09

  • Les défis et stratégies de notoriété de la marque

    09:15

  • Travail en mère-fille et répartition des responsabilités

    12:12

  • Outils et méthodes de gestion au quotidien

    15:56

  • Adaptation aux attentes des consommateurs modernes

    18:45

  • Projets futurs et expansion vers le Japon

    22:31

  • Profil de CEO et valeurs de la marque

    24:01

  • Conseils pour créer une marque éthique

    26:05

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