Speaker #0Bienvenue dans « Élégance et ambition » . Je m'appelle Thalia, et après plusieurs années à décrypter les codes de la classe Césée, j'aide désormais les personnes ambitieuses à gravir l'échelle sociale tout en restant fidèles à elles-mêmes. Ici, on parle d'élégance, de savoir-être et de conseils pratiques pour naviguer dans les cercles les plus prestigieux. Dans ce podcast, je vous partage tout pour transformer vos ambitions en actions concrètes et vous accompagner pas à pas dans votre quête de réussite sociale. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous inspirer. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode d'élégance et ambition. Je suis ravie de vous retrouver pour ce 19e épisode. Et pour commencer, j'aimerais adresser mes remerciements à toutes celles et ceux qui m'écoutent puisque nous avons passé cette semaine la barre des 1000 écoutes mensuelles sur le podcast. Donc merci pour votre fidélité, merci pour vos écoutes, merci à celles et ceux qui ont laissé une note sur leur plateforme d'écoute. Et par avance, un grand merci à ceux qui prendront la peine et le temps de le faire, ainsi qu'à laisser un commentaire. Nous venons également de franchir la barre des 1500 abonnés sur Instagram, donc bienvenue à toutes celles et ceux qui nous ont rejoints récemment, et encore merci à celles et ceux qui me suivent depuis le début. Merci infiniment pour votre confiance, j'ai l'impression d'être à une cérémonie de remise d'Oscar. Alors, il était de tradition sur le compte Instagram... D'ailleurs, si vous souhaitez me retrouver sur Instagram, c'est Ascension Social. Alors, Ascension.social, parce qu'il y a un autre compte qui porte le même nom que le mien, mais sans le point, mais qui parle d'investissement financier. En tout cas, ce n'est pas moi. Le compte Ascension Social, il est tenu par Thalia Sauvignon. Voilà, je mettrai le lien vers le compte Instagram dans la description. Jusqu'ici, il était de tradition que je vienne souhaiter la bienvenue par message privé à chaque nouvelle personne qui s'abonne au compte, suite à quoi on engageait la discussion sur des sujets divers et variés comme de la littérature, de la musique, des conventions sociales, de l'habillement, de questions liées au réseau, entre autres sujets tous aussi passionnants les uns que les autres. Et au cours de ces conversations, parmi celles d'entre vous, majoritairement des femmes qui sont en quête de progression sociale, J'ai remarqué quatre erreurs fréquentes qui se dessinent, en tout cas quatre méthodes que, dans l'ensemble, vous avez tendance à utiliser mais qui ne portent pas leurs fruits pour atteindre vos objectifs. Et je peux vous en parler parce que je les ai moi-même faites, ces erreurs. Et je vais vous expliquer pourquoi elles ne donnent pas de résultats. Donc, dans cet épisode, vous allez comprendre pourquoi ces méthodes que vous utilisez peut-être, elles ne fonctionnent pas. Et à l'issue de cet épisode, vous saurez ce qu'il faut faire, ont plutôt ce qu'il faut. arrêter de faire pour ne plus perdre votre temps, votre énergie et votre argent dans des actions qui sont inutiles ou contre-productives et surtout ce qu'il faut faire en lieu et place pour véritablement avancer. La première méthode qui ne vous permettra pas de progresser socialement, c'est de mettre tous ses efforts, ou du moins une grande partie de ses efforts, sur son apparence. C'est le fameux « fake it until you make it » . J'en avais parlé dans un précédent épisode. dans lequel je vous expliquais que je n'étais pas du tout adepte du concept. Je pense même que c'est de la bêtise. Et je vais vous expliquer pourquoi. Le fake it until you make it, donc si on doit le traduire en français, ça donne faire semblant jusqu'à y arriver, jusqu'à y parvenir. Le problème avec ce mantra, c'est que ça vous incite à être fake, donc en français à être faux, c'est-à-dire inauthentique. Et ça, c'est le meilleur moyen de nourrir votre syndrome de l'imposteur. Le problème avec cette idée de fake it until you make it, c'est de mettre beaucoup d'efforts sur son apparence, souvent en faisant confiance, en ayant comme référence les réseaux sociaux, et notamment les influenceurs, lifestyle, art de vivre, élégance, qui ne sont pas toujours pertinents pour votre progression sociale. Pourquoi ? Parce que vous, votre intérêt, votre objectif, c'est la progression sociale réelle, tandis que ces influenceurs, ils... Leur intérêt, c'est plutôt de vous vendre des pièces, des tendances, des vêtements, des bijoux, du maquillage, des prestations de beauté, qui ne sont pas forcément pertinents quand l'enjeu, c'est plutôt de nouer des relations, de créer de la valeur autour de vous, de créer des connexions autour de vous. Résultat, quand vous prenez en référence toutes ces personnes qui vous vendent un certain art de vivre, ça vous incite à accumuler des signes extérieurs de richesse, donc le sac à main. la belle manucure, les vêtements statutaires, des chaussures de luxe. En tout cas, cela vous incite à faire des dépenses, des achats. fond perdu alors que ce qui compte vraiment si vous voulez soigner votre apparence ce n'est pas tant la marque ou la quantité de vêtements que vous achetez mais le fait d'avoir des vêtements qui sont bien coupé bien repassé et surtout d'avoir des tenues qui soit adapté aux circonstances le piège de vouloir faire comme les influenceurs c'est d'en faire trop parce qu'ils en font trop à tel point que ça en devient ridicule parfois et je le vois notamment avec cette fameuse tendance old money, avec des publications sur le soi-disant style old money qui fleurit, qui pousse comme des champignons sur les réseaux sociaux. Parce qu'en filigrane, on vous fait croire que vous habiller comme l'aristocratie, comme la bourgeoisie aisée, va vous permettre de faire partie de ce milieu-là. Alors déjà, le style old money, il n'est pas du tout le style... old money qui est véhiculé sur les réseaux sociaux, ça me fait beaucoup rire. Il est à mille lieux de comment les personnes des milieux aisés s'habillent véritablement. Quand on parle de old money, on parle de familles très aisées dont la fortune se transmet de génération en génération. Par exemple, en France, on parle de grandes familles comme les familles Arnaud, les familles Pinault, les familles Dassault. Et pour vous, mesdames ? Par exemple, si vous voulez une véritable inspiration de style old money, vous tapez sur Google Delphine Arnault, qui est la fille de Bernard Arnault, et vous verrez qu'elle ne s'habille pas selon toutes ces tendances un peu ridicules qu'on peut voir sur les réseaux sociaux. Dans tous les cas, tout miser sur l'apparence, c'est une vraie erreur et c'est un piège, parce que ça détourne votre énergie et vos ressources critiques, des éléments, des actions qui ont le plus d'impact. notamment vous cultiver, apprendre de nouvelles compétences ou renforcer celles que vous avez déjà, ou encore pratiquer certains sports ou certains loisirs qui vous permettraient d'être en contact avec les bonnes personnes ou qui vous permettraient de développer votre réseau. Pensez notamment aux coûts d'opportunité à chaque fois que vous êtes sur le point de faire une dépense pour un vêtement ou pour une prestation esthétique, peu importe. A chaque fois que vous serez sur le point de faire une dépense, pour un vêtement, une paire de chaussures, un sac à main, parce que vous l'avez vu sur une influenceuse, posez-vous la question du coût d'opportunité. Le coût d'opportunité, c'est ce que vous perdez à faire une action plutôt qu'une autre, d'accord ? Donc, tenez, je vais vous raconter une anecdote. Pendant longtemps, j'ai voulu m'acheter, je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours voulu m'acheter une paire de Louboutin, une paire d'escarpins Louboutin, la fameuse chaussure à la semelle rouge. Mais le jour où j'ai eu les moyens de m'offrir une paire de Louboutin sans que ça me mette en danger financièrement, je suis allée dans une boutique Louboutin, j'ai essayé deux ou trois paires. Et puis, alors à l'époque où je les avais essayées, le prix était de l'ordre de 500 ou 600 euros. J'ai regardé, aujourd'hui ça a augmenté, on est à 700 euros pour la paire iconique, comme quoi l'inflation touche tout le monde. Et bon, peu importe le prix, mais sur le coup, quand j'ai essayé ces paires de chaussures, j'ai pris un peu de temps pour réfléchir et d'un côté je me suis dit quel usage je vais faire de ces chaussures. Il m'arrive de porter des chaussures à talons mais pas vraiment des talons aiguilles, sauf circonstances exceptionnelles type gala annuel mais ça n'arrive qu'une fois par an. Donc ça veut dire que ces chaussures je ne les aurais portées qu'une fois par an, ce qui aurait fait un coût d'usage relativement élevé. Et de l'autre côté je me suis figuré toutes les choses que je pourrais acheter avec ces 700 euros. Et avec 700 euros, on peut faire plein d'autres choses. Avec 700 euros, on peut s'acheter plein de livres. On peut s'acheter une formation. On peut s'offrir un dîner pour deux dans un restaurant 2 étoiles Michelin. On peut s'offrir une à trois nuits dans un relais château en fonction du stand-in de la chambre. Avec 700 euros encore, on peut s'offrir des frais d'adhésion à un réseau professionnel. Avec 700 euros, on peut financer un an de cours. cours de théâtre et accessoirement avec 700 euros on peut s'acheter une action lvmh en fonction des variations du cours mais voilà je vous ai exposé la panoplie des choses qu'on peut faire avec 700 euros qui d'un côté peuvent servir à s'acheter des chaussures qui vont faire bien en photo sur les réseaux sociaux ou de l'autre côté plein d'éléments qui peuvent être beaucoup plus utile pour son propre développement personnel, professionnel ou financier. Et je vous partage la fin de l'histoire tout de même. Donc je suis ressortie de la boutique Louboutin sans rien acheter. Je suis rentrée chez moi, j'ai fait un virement vers mon compte titre et j'ai acheté quelques actions. Pas du LVMH, je ne me rappelle plus lesquelles, mais vous voyez le principe. Donc à chaque fois que vous serez sur le point de faire une dépense pour de l'apparat... demandez-vous toujours quelle est la chose, quelle est l'expérience, quelle est l'opportunité à laquelle vous êtes en train de renoncer. Je ne dis pas que l'apparence ça ne compte pas, mais ce n'est pas un facteur primordial dans votre progression sociale. Si vous voulez commencer à agir concrètement et à moindre frais pour améliorer votre apparence, au lieu d'acheter de nouvelles choses, vous pouvez commencer par... enlever dans votre garde-robe tous les vêtements qui ne correspondent plus à l'image que vous avez envie de projeter. Les jeans troués, les crop tops, les robes à sequins, les vêtements de mauvaise facture en polyester. D'ailleurs si vous voulez un conseil pour vos futurs achats, si vous refusez d'acheter des vêtements en polyester, vous évincez 80 voire 90% des tentations d'achat de vêtements. Et je peux vous garantir que ça va vous faire faire des économies sur votre budget garde-robe. En parlant de cela, en parlant de budget, le conseil que je vous donne, c'est d'allouer une partie de votre budget à votre apparence. Ça, vous pouvez le faire, mais pas des sommes trop importantes. Je recommande 5 à 10 % de votre revenu mensuel. Deuxième erreur que vous avez tendance à commettre, c'est d'apprendre les bonnes manières. C'est toujours mieux que de tout miser sur l'apparence, mais si vous n'évoluez pas dans un environnement qui partage ces codes, les fameuses bonnes manières qui ne sont ni plus ni moins que l'habitus des classes aisées, vous risquez de vous retrouver isolé, voire moqué et finalement découragé dans votre apprentissage et dans votre quête de progression. Parce que si tout le monde autour de vous n'applique pas ces bonnes manières, vous allez être tenté de renoncer et de revenir à vos habitudes initiales, celles de votre entourage et celles de votre environnement d'origine. L'autre piège que je vois chez les personnes qui veulent apprendre les bonnes manières, c'est cette tendance à l'hyperfocalisation sur la gestuelle, sur la manière de tenir son couteau, sa fourchette. Et c'est dommageable parce que ça vous écarte des choses. qui sont vraiment importantes dans votre progression sociale, à savoir l'interaction et le fond des sujets de conversation. Parce que ce qui compte en réalité, ce qui compte vraiment dans les bonnes manières, c'est d'avoir un cadre rassurant qui permet de savoir quoi faire sans avoir à vous poser des questions de manière excessive. Et ça, ça vous permet d'être pleinement présent dans la conversation. Il faut garder en tête que les bonnes manières, ce sont un moyen et pas une fin, d'accord ? Le piège avec les bonnes manières, le vrai piège, c'est de passer votre temps à micromanager chacun de vos gestes, à micromanager votre posture. Et ça, ça vous empêche d'être pleinement investi dans la conversation et de montrer à la personne à qui vous parlez que vous vous intéressez authentiquement à ce qu'elle dit. Par conséquent, il vaut mieux mal tenir sa fourchette, mal tenir ses couverts, mais donner votre pleine et entière attention à votre interlocuteur, parce que ça, il va le voir et il va le ressentir. Il vaut mieux faire cela plutôt que de faire un sans faute bonne manière tout en ayant l'esprit ailleurs, parce que si vous êtes ailleurs, ça va se voir aussi. En réalité, les vraies compétences sociales, le vrai savoir-être que vous devez travailler, c'est l'écoute active. C'est l'écoute active et authentique. Et l'art de la conversation qui va avec, donc savoir reformuler de manière brève pour rebondir sur un propos qui vient d'être énoncé. prendre sa parole, prendre la parole sans couper, relancer votre interlocuteur. En somme, tous les éléments qui font qu'une conversation est un vrai échange et pas deux personnes qui parlent sans s'écouter l'une l'autre. L'erreur que font également les apprentis en termes de bonne manière, c'est de les voir comme quelque chose de rigide, quitte à corriger, et parfois, et ça il faut absolument éviter de le faire, de corriger un convive qui n'a pas respecté une règle d'étiquette. Ça. il faut absolument éviter de le faire. Si vous voyez une faute d'étiquette, on ne corrige pas la personne qui vient de l'effectuer. C'est mal poli. Par exemple, si quelqu'un vous dit « bon appétit » , qui est une faute en quelque sorte, répondez juste « merci » , mais ne lui assénez pas sèchement, on ne dit pas « bon appétit » . Donc, les bonnes manières, c'est bien, mais n'en faites pas un cadre trop rigide, et n'en faites pas... une fin en soi, gardez en tête que c'est un outil au service de votre aisance relationnelle. Troisième erreur et troisième méthode qui ne fonctionne pas, c'est de travailler dur et d'attendre la reconnaissance. Quand vous travaillez dur, c'est bien, mais tout le problème réside dans le fait de travailler dur dans votre coin et que personne ne le sache. Il faut bien comprendre une chose, c'est qu'il y a le savoir-faire et le faire savoir. Parce que quand vous, vous travaillez dur, vous avez sûrement à côté de vous des collègues, souvent des hommes, qui travaillent, pas plus que la moyenne, parfois moins même, mais parce qu'ils montrent qu'ils travaillent, ils montrent leurs avancées, ils font part de leurs idées, ce sont eux qui sont bien vus par la hiérarchie et qui donc sont promus, qui sont augmentés. Et les pires, ce sont ceux qui s'approprient votre travail pour briller. Donc... Si vous ne dites pas que vous travaillez dur, personne ne peut savoir que vous travaillez dur. Gardez en tête que ce ne sont pas toujours les meilleurs qui gagnent le plus, ce ne sont pas toujours les plus compétents, ce sont ceux dont la valeur est perçue comme utile, ce sont ceux qui projettent le plus de valeur perçue. Il y a un exemple à qui va vous parler, que j'ai trouvé dans le livre « Père riche, père pauvre » de Robert Kiyosaki, ou peut-être son ouvrage suivant, peu importe, il mentionnait l'enseigne McDonald's. Et on est tous d'accord pour dire que McDonald's, ce n'est pas l'enseigne qui fait les meilleurs burgers. N'importe qui dans sa cuisine peut faire un meilleur hamburger avec une belle pièce de viande, du pain, de la salade, des tomates. En tout cas, quelque chose qui n'est pas rabougri dans son emballage. La différence entre vous et McDonald's, c'est que vous, vous ne gagnez rien avec votre hamburger 3 étoiles, alors que l'enseigne, elle... Elle engrange chaque année plusieurs milliards de dollars de chiffre d'affaires alors qu'ils font des produits qui sont de qualité moyenne. Pourquoi ? Parce qu'en termes de visibilité, ils sont partout. Ils ont des restaurants qui sont placés à tous les points stratégiques. Vous ne pouvez pas passer à côté, ils sont dans les gares, dans les aéroports, dans les points névralgiques des villes et des centres-villes. Ils ont des publicités partout au bord de la route. Et sur le panneau publicitaire, ce n'est pas le hamburger tour à bout gris, c'est un beau hamburger qui donne envie. Encore une fois, il y a le savoir-faire et le faire savoir. L'idée derrière tout cela, que je veux que vous reteniez, c'est que c'est la valeur perçue qui gouverne la reconnaissance et la promotion, et donc la progression sociale. On n'achète pas le meilleur burger, on n'achète pas le meilleur professionnel, on ne promeut pas le meilleur employé. On achète, on promeut, on souscrit à celui qui est le plus crédible, celui qui est le plus visible et celui qui est le plus disponible. Donc si vous souhaitez cesser de travailler dur dans votre coin et le faire savoir, prenez l'habitude par exemple, en réunion, de prendre la parole à chaque fois, au moins une fois, pour montrer que vous travaillez. Montrez vos avancées, montrez vos conclusions, montrez vos victoires, vos exploits, mais osez vous mettre en avant, c'est le plus important. Quatrième erreur. qui ne vous aidera pas dans votre progression sociale, c'est de vouloir plaire à tout le monde. Récemment, j'ai vu passer le titre d'une conférence animée par l'entrepreneuse Nina Ramen, qui est assez connue sur LinkedIn. Et le titre de sa conférence, c'était « Personne n'aime l'eau tiède » . J'ai trouvé ça très parlant. Vouloir plaire à tout le monde, c'est un des freins les plus sous-estimés de la progression sociale. Pourquoi ? Parce qu'on a l'impression que pour avoir de la reconnaissance, et de l'estime des autres, il faut se faire apprécier de tout le monde. Conséquence, on dit oui à tout, souvent par peur du jugement ou du conflit, mais le problème c'est que quand on dit oui à tout, souvent on se dit non à soi-même. Voyez-le encore une fois comme par le prisme du coup d'opportunité. Quand vous dites oui à tout ce qu'on vous soumet, dans un cadre professionnel par exemple, vous pensez peut-être bien faire en vous rendant disponible, Mais si vous dites oui à tout En réalité, on va vous épingler comme la bonne poire qui est corvéable à merci et qui ne sait pas poser ses limites. Et donc, on va plus facilement vous assigner des tâches ingrates, en particulier celles qui vont vous offrir le moins de reconnaissance et de visibilité. Et ça, c'est un véritable frein et un véritable piège parce que quand vous dites oui à toutes les tâches, vous signalez que vous êtes un bon soldat, que vous êtes une bonne exécutante, mais pas que vous avez des qualités de leadership. Parce qu'un leader... un meneur c'est quelqu'un qui sait dire non et qui sait poser des limites. Et quand vous faites cela, quand vous savez poser des limites, c'est là que vous augmentez votre crédibilité. Si je peux vous proposer un exercice, ou plutôt un réflexe, c'est d'instaurer le non comme réponse par défaut aux sollicitations. Et si vous avez du mal avec le fait d'opposer un non frontal, vous pouvez utiliser une formulation alternative. Par exemple, si un collègue vient reporter sur vous une tâche à effectuer, vous pouvez lui opposer quelque chose comme « Je vais y réfléchir, je consulte mon agenda et je reviens vers toi » . C'est une manière de reporter votre réponse sans opposer un refus frontal, mais il va falloir dire non à un moment ou à un autre. Si vous souhaitez dire non avec tact et... En finesse, vous pouvez dire « Merci d'avoir pensé à moi. Néanmoins, pour respecter mes délais sur le projet X ou Y, je ne peux pas prendre à mon compte cette tâche et je peux te suggérer de t'adresser à telle autre personne. » Par exemple. J'en viens à la fin de cet épisode et j'aimerais que vous reteniez 4 idées. La première, c'est que le « fake it until you make it » , ça ne fonctionne pas. Ça vous incite à être inauthentique et à tout miser sur l'apparence plutôt qu'à cultiver. le fond et la substance. D'autant plus que quand vous mettez votre énergie, vos ressources sur l'apparence, cela vous empêche de diriger vos ressources vers ce qui a vraiment de la valeur, à savoir vos compétences, vos expériences, votre culture, votre culture générale et votre savoir-être. En parlant de savoir-être, et c'est la deuxième idée, il faut toujours garder à l'esprit que les bonnes manières sont un moyen et pas une fin en soi, et encore moins une récitation. Par conséquent, dans l'exécution, l'application des règles d'étiquette et de bonne manière, ne soyez pas trop rigides et visez plutôt la qualité de l'interaction plutôt que la qualité de la gestuelle. Troisième idée, c'est que le monde, il récompense la valeur perçue. Retenez bien, il y a le savoir-faire et le faire savoir, et l'un est tout aussi important que l'autre. Et quatrième élément, c'est que pour avoir de la reconnaissance, il faut, et c'est contre-intuitif, il faut arrêter de vouloir plaire à tout le monde et savoir dire non et c'est comme ça que vous obtiendrez de la crédibilité et du respect merci infiniment d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout si vous souhaitez venir m'en parler en discuter je vous propose de me retrouver sur instagram c'est tout simplement ascension social ascension.social encore une fois le lien vers le compte sera mentionné dans la description merci à toutes celles et ceux qui prendront le temps de me laisser un commentaire et une note 5 étoiles sur Apple Podcast ou sur Spotify. Et quant à moi, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une excellente journée ou une excellente soirée et je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode d'élégance et ambition.