Speaker #0Bienvenue dans Élégance et Ambition, je m'appelle Thalia et après plusieurs années à décrypter les codes de la classe aisée, j'aide désormais les personnes ambitieuses à gravir l'échelle sociale tout en restant fidèles à elles-mêmes. Ici on parle d'élégance, de savoir-être et de conseils pratiques pour naviguer dans les cercles les plus prestigieux. Dans ce podcast, je vous partage tout pour transformer vos ambitions en actions concrètes et vous accompagner pas à pas dans votre quête de réussite sociale. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous inspirer. Bonjour et bienvenue dans le 20e épisode d'Ellégan, c'est Ambition. Et oui, déjà, je suis ravie de vous retrouver pour aborder aujourd'hui un sujet qui touche toutes les personnes qui sont en quête de progression sociale, à savoir les erreurs que l'on commet sans que l'on ne s'en rende compte. Dans l'épisode précédent, l'épisode 19, je vous expliquais pourquoi certaines méthodes que vous utilisez ne fonctionnent pas. Dans cet épisode, on parlait des méthodes que vous utilisez consciemment. Et si vous n'avez pas encore écouté l'épisode, je vous invite à aller l'écouter, soit tout de suite, soit à la suite de cet épisode-ci. Aujourd'hui, nous allons plutôt parler des erreurs que vous commettez de manière inconsciente, parce que ce sont des erreurs qui découlent... de manière de penser, d'agir, qui relèvent de l'habitude, et notamment, si on veut être plus précis, de l'habitus de classe, c'est-à-dire des comportements, des manières de réfléchir, de penser, qui sont conditionnés par votre classe sociale. Et qui, parce qu'ils ont été conditionnés par votre environnement d'origine depuis la plus tendre enfance, vous n'en avez probablement pas conscience. Peut-être qu'aujourd'hui, si vous avez l'impression que vous n'avancez pas, c'est parce qu'il vous manque quelque chose, vous vous dites que vous manquez d'une compétence, de contact, de réseau ou d'argent, mais en réalité, la plupart du temps, ce ne sont pas ces manques qui vous bloquent, ce sont des habitudes invisibles, des réflexes que vous avez au quotidien. Et donc, dans cet épisode, j'ai réuni et nous allons décortiquer les 11 erreurs fréquentes que je vois chez les personnes en quête d'ascension sociale. ce sont des erreurs qui paraissent banales mais qui, cumulées, bloquent littéralement votre progression et vous maintiennent dans votre classe sociale et dans votre situation actuelle. Et à l'issue de cet épisode, vous saurez identifier les erreurs qui vous entravent et comment les corriger pour ne plus perdre votre temps, votre énergie ou votre argent dans ces comportements qui vous maintiennent au même stade. Première erreur, je le dis, je le redis, j'ai l'impression de me répéter, peut-être que vous allez me trouver redondante. Mais la première erreur que j'observe, c'est de ne pas avoir d'objectif précis. Beaucoup de personnes vivent leur vie en pilote automatique. On va à l'école, on décroche son diplôme, un CDI, le crédit, la maison, et on s'étonne de se réveiller à 40 ans en se demandant « Et maintenant, qu'est-ce qu'il se passe ? » La fameuse crise de la quarantaine. Mais il y a également une erreur connexe qui est de se fixer des objectifs flous, donc inévaluables. Par exemple, si dans vos objectifs, vous vous dites j'ai envie d'une vie meilleure, d'une vie plus alignée, de devenir plus riche, de devenir plus influente. Tout cela sans métrique, sans délai, sans mettre de priorité, c'est un vrai problème parce que même si votre aspiration, même si votre envie, elle est sincère, elle part d'une vraie envie, d'un vrai espoir, l'absence de cadre va créer inévitablement de la dispersion et de la frustration, d'accord ? Vous ne pouvez pas atteindre un objectif. du moins vous ne pouvez pas savoir si vous l'avez atteint, si vous ne mettez pas des données objectivement mesurables, à savoir un chiffre, une fréquence, une date, par exemple. Donc si aujourd'hui vous avez un souhait de progression sociale, que ce soit en termes de revenus, de responsabilité, de réseau, transformez chaque souhait en objectif SMART. Donc je le rappelle, le SMART c'est... un acronyme qui veut dire spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et temporellement défini. Pourquoi c'est important de faire ça ? Parce que sans objectif clair, vous ne pouvez pas prendre de vraies décisions qui vont vous en rapprocher. Donc définissez un cap, pas un vœu vague comme réussir ma vie ou trouver l'amour, mais un objectif qui soit concret et mesurable. Par exemple, doubler mes revenus d'ici 3 ans, intégrer un réseau professionnel d'ici 12 mois. prendre un poste de responsable d'ici 4 ans. Alors, je ne vais pas forcément dans des détails très poussés parce qu'on est dans un podcast et qu'on n'a pas forcément le temps et que chaque situation est spécifique. Mais en vous donnant ces exemples, je veux vous transmettre cette idée de mettre quelque chose d'objectivement mesurable avec une date limite. La date limite, c'est presque... que l'élément le plus important, parce que si vous ne mettez pas d'aide butoir, votre objectif n'est pas un objectif, c'est un vague souhait qui va finir par s'échouer dans le cimetière des illusions perdues. Donc définissez un cap avec un objectif qui soit mesurable, atteignable, réaliste, spécifique et avec une limite de temps. Deuxième erreur que j'observe, c'est d'atteindre d'être prêt ou prête et d'avoir confiance en soi pour passer à l'action. Combien de projets, combien d'ambitions, combien d'objectifs n'ont jamais été accomplis parce que la personne attendait d'être prête ? Si vous attendez d'être prêt pour passer à l'action, vous allez attendre très longtemps parce qu'on n'est jamais véritablement prêt. Comprenez bien cette chose, c'est que l'action précède la confiance. La confiance en vous, le sentiment d'être prêt, le sentiment d'être légitime, il va venir. Avec le fait de passer à l'action et de pratiquer. D'accord ? C'est l'idée qu'il y a derrière l'adage un peu trop galvaudé. C'est en forgeant qu'on devient forgeron. Prenons cet exemple. Si vous voulez devenir forgeron, vous aurez beau lire tous les livres que vous voulez sur le fait de forger du métal, et de vous dire je lancerai mon activité de forgeron quand je serai prêt et que j'aurai accumulé toute la connaissance. si vous attendez d'être prêt et d'être légitime parce que vous auriez lu toute la science et toute la littérature dans le domaine, vous n'allez jamais commencer. C'est en pratiquant que vous allez devenir légitime, que vous allez devenir confiant. Donc arrêtez de chercher à être sûr de vous à 100% si vous voulez vous lancer dans un projet, peu importe lequel, investir dans l'immobilier, vous reconvertir pour devenir consultant indépendant, lancer votre entreprise, quel que soit le domaine. monter une chaîne YouTube. Quel que soit le domaine, il faut pratiquer, il faut se lancer, et c'est comme ça que vous allez gagner en confiance en vous et en légitimité. Mais si vous attendez la légitimité, la confiance ou le fait d'être prêt, vous risquez d'attendre longtemps. Donc rappelez-vous que c'est l'action qui précède la confiance et pas l'inverse. Troisième erreur qui vous maintient au même stade, c'est de ne pas savoir différer la récompense. On vit dans d'une culture de l'immédiatité. On parle souvent de société Amazon Prime. Eh bien, c'est exactement cette idée. On achète, on met quelque chose dans son panier, il est livré à peine 24 heures après. On veut profiter de tout, tout de suite. Mais rappelez-vous que la progression sociale, ça repose avant tout sur la capacité à différer la gratification. Un exemple très simple. Admettons que vous soyez en train de faire du shopping et vous voyez une robe ou une paire de chaussures à 200 euros. Mais 200 euros, vous n'aviez pas prévu de faire cette dépense, vous n'aviez pas prévu de faire une dépense aussi importante, mais pour une raison qui vous échappe, vous vous dites j'ai travaillé dur ce mois-ci pour avoir mon salaire, je le mérite, et vous vous offrez cette fameuse robe ou cette fameuse paire de chaussures à 200 euros. Et au passage vous vous offrez cette injection de dopamine qui va avec le fait de faire une dépense plaisir. Mais ça c'est du plaisir instantané. Alors que si vous aviez gardé ces 200 euros... et que vous les aviez mis de côté pour votre épargne de sécurité ou que vous les aviez investis dans votre éducation pour acheter des livres ou que vous les aviez investis sur un support en bourse, par exemple. Eh bien, si vous aviez choisi de ne pas dépenser ces 200 euros dans de l'instantané pour une option à plus long terme, à ce moment-là, vous auriez choisi de différer la gratification et sans doute que vous auriez eu des résultats à long terme différent d'une robe qui traîne dans votre placard et que vous ne mettez jamais parce que de toute façon, vous n'avez pas d'événement qui nécessite de porter une robe à 200 euros. La clé derrière tout ça, c'est que parfois, alors pas toujours, mais souvent, il faut savoir sacrifier un peu de plaisir court terme pour pouvoir obtenir une récompense à long terme. Ça vaut pour l'argent, mais ça vaut aussi pour le temps. Par exemple, quand vous procrastinez sur... la réalisation d'une tâche en regardant une série Netflix. C'est un cas typique où vous privilégiez la récompense immédiate plutôt que le fait de travailler et de différer la gratification pour pouvoir profiter plus tard des fruits de votre travail. Et tout cela mis bout à bout, le fait de constamment chercher la récompense immédiate, la gratification immédiate, c'est ce qui vous maintient dans votre situation actuelle parce que Parce que ça vous empêche de faire des efforts qui vous permettraient d'évoluer socialement, par exemple apprendre une nouvelle compétence, lancer un projet, travailler sur la... mise en place d'une nouvelle activité, qu'elle soit en indépendant, en freelance ou une activité entrepreneuriale. Le champ des possibles est ouvert, mais gardez à l'idée que quand vous êtes constamment dans la satisfaction immédiate de vos désirs, vous vous privez à plus long terme d'évoluer et potentiellement d'obtenir une gratification beaucoup plus grande que ce que vous obtenez à l'heure actuelle. Quatrième erreur. et qui vient dans le prolongement de ne pas savoir différer la récompense, c'est de prendre des crédits consommation pour financer son train de vie. Pourquoi ? Parce que prendre un crédit consommation pour acheter un sac à main, un bijou, quelque chose qui vous fera plaisir en tout cas, dans l'immédiat, c'est se dire je vais céder à mes désirs immédiatement plutôt que d'atteindre d'avoir l'argent sur son compte en banque. On va prendre un exemple, ça va être très simple. Vous souhaitez vous offrir un sac à main à 1500 euros. Et vous cédez aux sirènes de la consommation et du plaisir immédiat, alors même que vous n'avez pas cette somme d'argent sur votre compte en banque, et vous souscrivez un paiement en trois fois, avec ou sans frais, peu importe. Ou vous prenez un crédit consommation auprès de votre banque, et là vous aurez sûrement des frais. Mais qu'est-ce qui vous empêche de vous dire, je n'ai pas l'argent tout de suite sur mon compte en banque, mais je peux attendre trois mois de rassembler les fonds pour, dans trois mois, m'offrir cet article. en payant comptant. Le crédit consommation, c'est par excellence l'ennemi invisible de la progression sociale et notamment sur l'aspect finance personnelle. Pourquoi ? Parce qu'il vous donne l'illusion, une illusion d'aisance financière, parce qu'il vous permet de consommer tout en vous enfermant dans la dépendance. La réalité, c'est que dans les milieux économiquement favorisés, on sait très bien que le crédit consommation, c'est néfaste, c'est de la mauvaise dette. parce que ça sert à financer des passifs. Et donc dans ces milieux, on a tendance à ne pas financer son train de vie avec du crédit consommation. D'autant plus que chaque mensualité de crédit, alors ça a deux effets. Le premier, c'est que quand vous prenez un crédit consommation une fois, vous êtes tenté d'en prendre plusieurs et donc de les accumuler. Et c'est la spirale vers le surendettement. Le deuxième problème avec le crédit consommation, c'est que ça vous incite à vivre au-dessus de vos moyens. Vous achetez un article à un certain prix, mais comme le paiement n'est pas prélevé tout de suite, vous avez l'impression que c'est neutre pour vos finances, alors que dans les 3, 4, 5, 6 mois qui vont suivre, ça va vous empêcher potentiellement de mettre de l'argent de côté. Et en plus de cela, chaque mensualité de crédit consommation réduit votre capacité d'investissement. Par exemple, si vous voulez investir dans l'immobilier, si vous avez trop de crédit consommation, consommation, ne serait-ce que si vous... n'avez qu'un seul crédit consommation, ça peut tuer votre dossier d'emprunt immobilier. En fonction de la mensualité du crédit et du reste à rembourser, ça peut vous empêcher de concrétiser un projet immobilier, sachez-le. Donc, quoi qu'il en soit, une règle d'or à garder en tête, c'est que si vous n'avez pas les moyens de payer comptant, c'est que vous n'avez pas les moyens tout court. Point. Si vous voulez vous offrir quelque chose qui dépasse votre budget mensuel, Attendez tout simplement d'avoir la somme sur votre compte. Mettez de côté en attendant d'avoir les fonds immédiatement disponibles. Cinquième erreur que je vois souvent, c'est de ne pas faire de budget. Alors ça, c'est plus... C'est typiquement un réflexe classe moyenne où on se dit le budget, c'est réservé aux pauvres, c'est réservé aux gens de peu de moyens. En réalité, c'est tout l'inverse. Ce n'est pas parce que vous comptez votre argent que vous êtes... pauvre. Au contraire, faire son budget, c'est un acte de responsabilité, d'autoresponsabilisation financière. Et d'ailleurs, les personnes qui ont atteint une certaine aisance financière en partant de peu, ce sont des personnes qui se sont mis à budgéter, parce que c'est de cette manière qu'elles savent où partent leur argent, et qu'elles peuvent allouer de manière intelligente leurs ressources au financement de leurs charges courantes, de leur épargne, de leurs investissements. et qu'elles parviennent in fine à faire fructifier leur patrimoine. Et jusqu'à un certain niveau, à vous de déterminer lequel, mais ça reste essentiel de faire un budget. En particulier si vous avez des tendances dépensières, parce que ça vous permet de voir où est-ce que votre argent part. Et un budget, ça ne doit pas seulement servir à constater où est-ce que votre argent part, mais également à déterminer à quel type de dépense ou à quel type d'usage vous allez l'allouer. Mais comprenez bien que si vous voulez un jour atteindre un... une certaine aisance financière et ne plus être en panique à chaque fois que vous regardez vos comptes en banque, il faut faire un budget. Avec toutes les données qu'il y a dans un budget, le cerveau humain est Et regarder son compte en banque une fois tous les quatre matins, ce n'est pas faire un budget, ce n'est pas une stratégie qui fonctionne parce qu'il y a beaucoup trop de données différentes dans un budget entre les entrées, les sorties, les paiements qui sont annualisés, ceux qui sont mensualisés, ceux qui sont mensualisés mais qui n'arrivent qu'une fois dans l'année, comme les rattrapages d'impôts par exemple, qu'il faut que vous posiez ça. à minima sur un papier, dans le meilleur des cas sur un tableur Excel ou une application dédiée, mais faites un budget si vous voulez atteindre une certaine forme d'aisance financière. La solution la plus simple, qui est la plus couramment donnée, c'est la règle des 50-30-20, donc 50% de votre budget alloué à vos besoins, 30% à vos plaisirs et 20% à votre épargne et aux investissements. Vous pouvez, et c'est une règle qui est modulable, je connais des personnes qui font le 50-30-20, mais qui font plutôt 50% besoin, 30% épargne et 20% plaisir. Dans des cas extrêmes, il y a même des personnes qui font 50% épargne, 30% plaisir, 30% besoin et 20% plaisir. Ça m'est arrivé de le faire à un moment où ma situation le permettait, et je cotais des personnes qui le font. Sixième erreur, c'est de croire. aux signes extérieurs de richesse comme marque de réussite sociale. On croit souvent que montrer des logos, des articles de luxe, un sac à main hors de prix, c'est être élégant, c'est avoir réussi dans la vie. En réalité, dans les milieux aisés, on sait très bien, instinctivement presque, que ces signes ostentatoires de richesse, ce sont plutôt soit des signes que vous appartenez à la classe moyenne, à une classe moyenne qui s'est endettée, Et d'ailleurs... Pour l'anecdote, la majeure partie du chiffre d'affaires des enseignes de luxe, elle se fait auprès des classes moyennes. Des enseignes comme LVMH, leur clientèle cible, c'est la classe moyenne qui cherche de la reconnaissance, qui cherche à montrer une richesse qu'elle n'a pas en faisant l'acquisition de marqueurs sociaux, de prétendus marqueurs sociaux assimilés au luxe. Autre option, les signes extérieurs de richesse, c'est aussi l'apanage de ce qu'on appelle les nouveaux riches, et plus particulièrement des personnes qui ont connu une réussite économique fulgurante alors qu'elles venaient d'un milieu social défavorisé ou classe moyenne et qui cherchent à afficher cette réussite financière parce qu'ils n'ont pas acquis ces codes, ils n'ont pas justement cette habitude des milieux. aisées où certaines habitudes et certains comportements se transmettent de génération en génération. Et ces comportements, notamment, ce sont la sobriété, la discrétion, la subtilité, mais pas l'affichage ostentatoire. Septième erreur, c'est de se comparer aux autres, et en particulier sur les réseaux sociaux. Si vous avez l'habitude de scroller sur Instagram, sur LinkedIn également, vous voyez peut-être les voyages que font les autres, les restaurants dans lesquels ils vont. Sur LinkedIn, c'est plutôt les succès professionnels, les levées de fonds. Mais gardez en tête que tout ce que vous voyez, ce n'est que ce que les personnes en question veulent bien afficher. Rarement, on affiche les échecs, la solitude, les dettes qu'on a contractées pour financer tout cela. Et le piège avec les réseaux sociaux, c'est de voir son estime de soi-même être complètement minés parce qu'on se compare à toutes ces images qui nous sont bombardées, alors même que sur les réseaux sociaux, il y a non seulement des personnes qui enjolivent la réalité, mais il y a aussi des personnes qui mentent ou qui ne sont pas honnêtes sur leur succès et leurs résultats. L'exemple le plus flagrant que je vois en ce moment, ce sont toutes ces personnes qui disent ... Oui, moi je gagne 10k par mois, moi je gagne, je fais 10k par mois grâce aux réseaux sociaux. Et vous, vous vous dites, waouh, incroyable, cette personne gagne 10 000 euros par mois. Alors cette formule de moi je gagne 10k par mois grâce aux réseaux sociaux, c'est par excellence le plus grand mensonge que les gens veulent bien raconter sur ces médias. Pourquoi ? Parce que vous, quand vous entendez 10k par mois, Vous entendez quelqu'un qui gagnerait 10 000 euros par mois net et vous vous dites « Ah c'est génial ! » et ça vous donne envie de faire la même chose. La réalité, c'est que ces personnes-là, elles ne gagnent pas 10 000 euros par mois à titre personnel. À ces niveaux-là, en particulier quand on est indépendant et qu'on fait son argent sur les réseaux sociaux, en général, on est soit en micro-entreprise, soit on a une société. Qu'est-ce que ça signifie ? Ça veut dire que... cette somme-là, ce n'est pas un revenu, c'est un chiffre d'affaires. Et chiffre d'affaires ne veut pas dire salaire. Et ça veut dire qu'entre le chiffre chiffre d'affaires et le salaire il ya forcément un moment où cette personne va passer par la case cotisations sociales et impôts donc pour quelqu'un qui est par exemple en micro entreprise et qui fait ces fameux 10 cas par mois garder en tête qu'elle à 25% 24% je crois de cotisations sociales aversées à l'urssaf et que derrière il y a forcément des charges si elle est en société Et normalement, à ces sommes-là, on doit passer en société à un moment ou à un autre. 10 000 euros de chiffre d'affaires par mois, ce n'est pas 10 000 euros de salaire. Parce qu'en fonction du statut de la société, vous avez des cotisations sociales à verser si vous versez un salaire. Donc en admettant que cette personne n'ait pas de charge, ce qui serait assez improbable, et qu'elle soit par exemple dans une structure comme une SARL ou une URL... il faut compter la moitié de son salaire net en cotisations sociales, et on ne parle même pas de l'impôt sur le revenu. Donc si elle se verse l'intégralité de son chiffre d'affaires en salaire, ça veut dire qu'en net, elle perçoit à peu près un peu plus de 6 000 euros. C'est déjà une belle somme, mais 6 000 euros, ça n'est pas 10 000 euros. Et je ne parle même pas de ceux qui vous disent « je fais 10 cas par mois » , alors qu'ils n'ont fait que 10 000 euros sur un mois donné. ... alors que les suivants, ils sont à zéro ou à beaucoup moins que cette somme-là. Bon, j'ai pris un exemple assez caricatural et qui a duré... qui a été assez long à vous expliquer, mais gardez en tête que sur les réseaux sociaux, les gens, dans le meilleur des cas, ils ne montrent que la facette la plus reluisante de leur existence, et dans le pire des cas, ils enjolivent, voire ils mentent. Ne vous fiez pas aux réseaux sociaux et arrêtez de vous comparer. C'est contre-productif, c'est contre vous-même. Et la seule comparaison que vous devriez faire, c'est vis-à-vis de vous-même. Comparez la personne que vous êtes aujourd'hui vis-à-vis de celle que vous étiez il y a six mois ou il y a un an. C'est là que vous verrez le plus de résultats. Huitième erreur que je vois, c'est de perdre son temps dans des actions inutiles. Quand je dis actions inutiles, c'est... Par exemple, faire son ménage soi-même alors qu'on pourrait le déléguer à une employée de maison. C'est passer des heures, on vient d'en parler, passer des heures à scroller sur les réseaux sociaux. C'est perdre son temps à traquer des économies ridicules sur les bons de réduction du supermarché. Si on prend l'exemple de faire le ménage soi-même. Je ne dis pas que faire son ménage c'est inutile, bien au contraire, mais c'est quelque chose que vous pourriez déléguer. Et j'entends... Encore trop de personnes qui me disent « Oui, mais prendre une femme de ménage, ça coûte trop cher. » Alors que, mais quand vous dites ça, ça veut dire que vous ne valorisez pas votre propre temps. Et j'aimerais vous faire réaliser quelque chose d'important, c'est qu'une femme de ménage, quand elle vient travailler chez vous, déjà c'est son métier, donc elle est plus efficace que vous, et elle est là pour effectuer une tâche, donc elle ne va pas se laisser distraire par le fait de regarder une série, d'écouter de la musique. de lire un livre, et de telle sorte que quand elle vient travailler chez vous, admettons que vous recrutiez une femme de ménage et qu'elle vienne travailler trois heures, le fait que ce soit son métier et qu'elle n'est pas distraite par des éléments extérieurs fait qu'elle travaille littéralement deux fois plus vite que vous. Donc quand vous la faites venir, par exemple, travailler trois heures par semaine, ce n'est pas trois heures qu'elle vous fait gagner, c'est six heures. Et ces six heures que vous gagnez en délégant votre ménage à quelqu'un, Ces 6 heures que vous pourriez utiliser pour, encore une fois, apprendre une compétence qui vous ferait progresser socialement, pour aller faire des visites de biens immobiliers pour pouvoir investir, c'est des heures que vous gagnez pour vous-même, pour votre progression sociale. Et les économies ridicules que vous feriez en faisant votre ménage vous-même, finalement, à quoi vont-elles vous servir ? L'argent que vous dépensez, vous pourrez toujours le récupérer plus tard. Mais par contre, le temps que vous perdez, une fois qu'il est perdu, vous ne pourrez plus jamais le récupérer. C'est valable, c'est la même logique quand vous me dites que vous faites des économies en allant traquer les bons de réduction pour le supermarché. Le temps que vous passez à aller chercher ces bons de réduction, c'est du temps que vous perdez pour économiser quoi ? 5 euros, 10 euros, vous aurez passé une heure à aller faire la chasse aux bons de réduction. Alors oui, vous avez gagné 5 euros, mais vous avez perdu une heure. Est-ce que votre heure de travail, elle ne vaut pas plus que 5 euros ? La clé derrière cette erreur, c'est, et pour ne plus la faire, c'est de concentrer votre énergie sur des actions à retour élevées. Apprendre, développer ses compétences, investir, faire du réseau, tout ça, ce sont des actions qui auront un impact. Mais faire des économies sur des petites choses, faire des économies de bout de chandelle, ce n'est pas ce qui va vous aider à progresser. Au contraire, c'est ce qui vous maintient, parce que vous restez dans une logique de survie. Et d'ailleurs, pour tous ceux qui seraient tentés de me dire « Oui, mais je ne gagne pas assez pour recruter une employée de maison » , sachez que la première employée de maison que j'ai recrutée pour moi-même, je l'ai fait à une période où je gagnais à peine plus que le salaire médian. Je gagnais 2100 euros par mois à ce moment-là. Et je ne reviendrai jamais sur cette dépense. Même si demain, mon revenu était diminué, je ne sacrifierai pas le fait d'avoir une employée de maison pour le temps qu'elle me fait gagner et la tranquillité d'esprit qu'elle me fait gagner. Neuvième erreur, c'est de rester dans le même environnement social et de ne pas changer d'entourage. On dit souvent qu'on est la somme des cinq personnes que l'on fréquente le plus. Et ce n'est pas qu'un adage vu et revu, c'est vrai. L'environnement, votre environnement façonne votre manière de penser, d'agir, et il façonne notamment vos plafonds, vos plafonds mentaux. Et j'en ai parlé dans l'épisode 17 sur les... cinq plafonds invisibles qui vous empêchent de progresser socialement, si vous ne l'avez pas encore écouté, je vous invite à le faire. Pourquoi c'est une erreur de rester dans le même environnement social ? Eh bien parce que si vous ne fréquentez que des personnes de votre niveau ou de votre milieu d'origine, vos ambitions resteront limitées. Et c'est comme cela que se traduit le mécanisme de reproduction sociale et ce, dès le plus jeune âge. Par exemple, un enfant ... qui est issu d'un milieu populaire et qui ne voit que des ouvriers autour de lui, que ce soit ses parents ou les amis de ses parents ou les parents de ses amis, cet enfant pensera que l'usine, devenir ouvrier à l'âge adulte, ce sera sa seule voie possible. Et c'est quelque chose que vous pouvez transposer à l'âge adulte pour vous-même. C'est-à-dire que si, par exemple, votre objectif, c'est de doubler vos revenus, On va prendre un objectif smart, doubler vos revenus d'ici trois ans et que, admettons que vous gagnez actuellement le salaire médian soit 2000 euros par mois. Eh bien, déjà, si vous êtes à ce niveau de revenu, il y a fort à parier que, autour de vous, les personnes qui vous sont le plus proches soient à peu près au même niveau de revenu à plus ou moins 10% près, donc entre 1800 et 2200 euros. Mais si vous voulez atteindre votre objectif de doubler vos revenus, c'est-à-dire d'atteindre... 4000 euros. Pour commencer, il faut comprendre que dans l'échelle des revenus, psychologiquement parlant, la marge entre 2000 euros et 3000 euros, c'est une marge qui est énorme. Elle est plus grande que celle entre 3000 et 4000 euros, par exemple. Et donc si vous n'êtes entouré que de personnes qui sont à un revenu de 2000 euros, l'idée de gagner 4000 euros, ça peut vous paraître hors de portée, ça peut vous paraître comme étant quelque chose qui nécessite un effort immense, voire... irréalisable. Pourquoi ? Parce que ça ne fait pas partie de votre réalité. Et si vous voulez atteindre ce niveau de revenu de 4000 euros, il va peut-être, il va sans doute, sans aucun doute, falloir vous entourer de personnes qui gagnent ce niveau de revenu. Pourquoi ? Parce que d'une part ça va commencer à faire partie de votre réalité, de votre champ des possibles. Et ce sont des personnes potentiellement qui vont pouvoir vous expliquer comment elles ont fait Pour atteindre ce niveau de revenu, quelles compétences elles ont développées, quelles positions professionnelles elles occupent, quel type de trajectoire elles ont eues pour que vous puissiez, à votre tour, acquérir ces compétences, suivre cette trajectoire et atteindre ce niveau de revenu. Et ça marche, ça fonctionne pour tous les niveaux de revenu. Peut-être qu'aujourd'hui, vous pensez que 10 000 euros de revenu, c'est irréalisable, c'est inatteignable. Parce que ça ne fait pas partie de votre réalité. Et sans doute parce que personne autour de vous ne gagnent ce niveau de salaire. Mais je peux vous assurer que si demain, vous rencontriez ou vous entouriez de personnes qui gagnent 10 000 euros par mois, tout d'un coup, ça deviendrait beaucoup plus tangible et beaucoup plus réalisable. Et je parle de vrais 10 000 euros par mois, pas les 10 000, pas les 10 cas d'Instagram. Donc, s'il faut retenir quelque chose de ce point, c'est que chercher des environnements plus élevés que le vôtre ou des personnes pensent différemment, pensent plus grand que vous, pensent plus grand que ce que vous oseriez, que ce que vous avez osé penser jusqu'ici. Et ça ne veut pas forcément dire fréquenter ces personnes tous les jours sur une base quotidienne. Peut-être qu'aujourd'hui vous n'avez même pas la possibilité matérielle ou physique de fréquenter ce type de personnes, mais en revanche vous pouvez vous imprégner de leur état d'esprit de manière indirecte, ne serait-ce qu'en écoutant leurs podcasts, en écoutant leurs interviews, en écoutant leur chaîne YouTube, en allant assister à une conférence qu'ils donnent. Ne serait-ce que vous exposez à ces personnes de manière indirecte par les médias qu'ils diffusent, ça peut avoir un effet non négligeable. sur votre manière de penser et de raisonner. Dixième erreur, c'est de manquer de patience et d'attendre des résultats immédiats. On en a un peu parlé avec la gratification immédiate, mais cette fois, j'aimerais l'aborder sous l'angle de la discipline, c'est-à-dire que la progression sociale, ce n'est pas un sprint, c'est un marathon. C'est une épreuve de longue haleine. Et sur ce chemin, je constate que beaucoup abandonnent beaucoup trop vite. parce qu'il ne voit pas les résultats immédiats. Ce qu'il faut comprendre, c'est que la réussite, quelle qu'elle soit, qu'elle soit sociale, financière, professionnelle, entrepreneuriale, la réussite, elle se fait souvent, presque tout le temps, selon une courbe que l'on pourrait qualifier d'exponentielle. Alors, si vous ne savez pas à quoi ressemble une courbe exponentielle, je vous invite à aller taper sur Google courbe exponentielle pour voir la forme que ça a. Et pour vous la décrire, une courbe exponentielle, c'est une courbe qui est très proche de zéro au début, qui est presque plate, et à un moment elle devient presque verticale et elle va toucher l'infini. Qu'est-ce que cela signifie en termes concrets ? Eh bien, cela signifie que la réussite, au début, quand vous vous lancez dans un projet, ça ne va pas vous amener des résultats immédiats. Pendant longtemps, vous allez rester proche de zéro, proche du néant. Vous allez faire des actions, mais ça ne va pas donner... de résultats concrets. Mais un jour, vous allez atteindre, à force de persévérance, vous allez atteindre un point de bascule et votre réussite, elle va devenir exceptionnelle. Sur le plan financier, votre richesse, elle va se décupler. Si c'est sur le plan professionnel, vos succès, ils vont s'accumuler. Si vous êtes un sportif, les médailles vont s'accumuler. Peu importe le domaine, il faut comprendre que la réussite, elle obéit à cette... à cette loi et à cette trajectoire. Si on prend par exemple le cas de Warren Buffett, l'investisseur multimilliardaire qui est connu pour son talent en termes d'investissement, 99% de sa fortune a été produite après l'âge de 65 ans. C'est-à-dire que c'est quelqu'un qui a commencé à investir tôt, à l'âge de 12 ou 15 ans, en tout cas à l'adolescence, et qui toute sa vie a fait une série d'investissements qui lui ont apporté plus ou moins d'argent. qui lui ont apporté certaines tonnes d'argent, mais qui n'étaient pas exceptionnelles. Et puis, passé l'âge de 65 ans, la courbe de sa fortune s'est en quelque sorte emballée, et il est devenu milliardaire, voire même multimilliardaire. En d'autres termes, cette courbe exponentielle, c'est ce qu'on appelle l'effet cumulé. L'effet cumulé, qu'est-ce que c'est ? C'est le fait d'effectuer plein de petites actions régulières, qui en apparence ont l'air insignifiantes, mais qui misent bout à bout Permettre in fine d'obtenir des résultats qui sont exceptionnels Et bien la réussite c'est ça, la réussite c'est une somme de petites actions constantes, régulières Qui vont vous permettre à un certain point d'atteindre des résultats qui sont hors normes Mais il faut garder à l'esprit dans ce processus, dans ce chemin Que les premiers temps, les premiers mois, les premières années Vos actions ne vont pas avoir les effets escompté de manière immédiate. Il va falloir en passer par une phase où vous allez être en quelque sorte sous les radars, mais c'est à force de persévérance, de constance et de régularité qu'in fine vous allez obtenir les résultats que vous attendiez. Comment on survit à cette période où il n'y a pas de résultats dans l'attente que les résultats parviennent ? Eh bien, c'est de vous fixer des objectifs qui soient sur le long terme. et d'avoir des jalons intermédiaires. Par exemple, si vous fixez un objectif à 3 ans, et bien fixez-vous un jalon à 1 an, à 6 mois, puis à 3 mois. Éventuellement, vous pouvez encore décliner ça à 1 mois et à 1 semaine. Onzième erreur que j'observe, que j'ai observée chez les personnes en quête de progression sociale, c'est de consommer du développement personnel sans jamais passer à l'action. C'est l'erreur la plus confortable. C'est-à-dire que quand on consomme du développement personnel, on lit, on écoute, des podcasts notamment, on prend des notes dans un carnet, ou pas d'ailleurs, et malgré tout, rien ne change. Mais ce qu'il faut comprendre avec le développement personnel, ce n'est pas ce que vous consommez, ce n'est pas ce que vous écoutez, ce n'est pas ce que vous lisez. Le vrai développement personnel, c'est ce que vous effectuez, c'est ce que vous faites. Lire 10 livres sur l'investissement immobilier, écouter 20 épisodes de podcasts sur la réussite sociale, cela ne sert à rien si vous ne passez pas à l'action. Donc pour outrepasser cette erreur, c'est d'appliquer la règle du 1 pour 1, c'est-à-dire que pour une idée lue ou... Écoutez ou entendu, vous appliquez une action concrète par semaine. Et vous pouvez commencer à le faire dès maintenant avec cet épisode de podcast. Et vous demandez, et c'est une transition parfaite vers ma conclusion, quelle idée vous retenez de ce podcast, quelle est l'erreur par exemple qui vous a le plus marqué et quelle est l'action que vous allez appliquer cette semaine pour passer du « je consomme du développement personnel » à « j'agis pour mon développement personnel » . Je récapitule donc, en guise de conclusion, les 11 erreurs que vous commettez peut-être dans le cadre de votre progression sociale. 1. Ne pas avoir d'objectif précis. 2. Attendre d'avoir confiance ou d'être légitime pour passer à l'action. 3. Ne pas savoir différer la récompense. 4. Prendre des crédits consommation pour financer son train de vie. 5. Ne pas faire de budget. 6. Croire aux signes extérieurs de richesse comme signe de réussite. 7. Se comparer aux autres. 8. perdre son temps dans des actions inutiles. 9. Rester dans le même environnement social. 10. Manquer de patience dans l'atteinte des résultats. Et 11. Se contenter de consommer du développement personnel au lieu de l'appliquer. Ce sont des erreurs qui paraissent banales mais qui expliquent pourquoi tant de personnes restent bloquées dans leur classe sociale d'origine. Gardez en tête que votre réussite sociale ne dépend pas uniquement de vos talents ou de vos diplômes. elle dépend surtout de votre capacité à outrepasser les déterminismes sociaux, des habitudes que vous avez incorporées sans vous en rendre compte depuis votre plus tendre enfance et qui se traduisent dans des comportements qui sont sans doute responsables du maintien dans votre situation sociale actuelle. Merci infiniment d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout, j'espère qu'il vous a plu et qu'il vous a permis d'effectuer des prises de conscience. Si cet épisode vous a aidé à identifier au moins une erreur que vous souhaitez corriger, n'hésitez pas à venir m'en faire part sur Instagram, sur Ascension.social. Je me ferai un plaisir de vous lire. Et je vous invite également à laisser un commentaire et une note 5 étoiles sur Apple Podcast ou sur Spotify. Merci à celles et ceux qui l'ont fait. Et merci également à celles et ceux qui prendront la peine et le temps de le faire. Et quant à moi, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une excellente journée ou une excellente soirée, et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode d'élégance et ambition.