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Élégance et Ambition

28. Les 5 leviers de l’ascension sociale : les clés concrètes pour réussir avec élégance et ambition

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37min |03/11/2025
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37min |03/11/2025
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Description

L’ascension sociale n’est pas une question de chance, mais de méthode. Dans cet épisode, je vous révèle les 5 leviers qui structurent toute réussite sociale.


Vous allez découvrir comment définir des objectifs clairs, construire un plan d’action cohérent, développer un état d’esprit de réussite, gérer vos ressources clés (temps, énergie, argent) avec discipline, cultiver votre savoir-être et créer de la valeur utile grâce à vos compétences sociales et votre carrière.

Nous aborderons des sujets clés comme la confiance en soi, les croyances limitantes, le charisme, et la manière dont les personnes ambitieuses bâtissent leur réussite pas à pas, en s’appuyant sur des stratégies de succès éprouvées

Un épisode structuré et sans détours, pour toutes celles et ceux qui veulent poursuivre une ambition authentique, passer à un autre niveau de réussite sociale, renforcer leur excellence personnelle, leur culture générale et leur influence relationnelle, tout en restant fidèles à leur identité.

À la fin de cet épisode, vous repartirez avec une vision claire et des clés de la réussite pour enclencher votre propre ascension avec élégance.


Pour aller plus loin :


Liens cités dans l’épisode :

  • Ép. 9 : Les 3 piliers de l’ascension sociale

  • Ép. 26 : Pourquoi vous n’avez pas confiance en vous (6 raisons & comment les dépasser)

  • Ép. 27 : L’élégance expliquée : la comprendre, la maîtriser et l’incarner

  • Ép. 6 : Comprendre les codes culturels des élites : ce qu’ils lisent et regardent

  • Ép. 12 : Parler avec élégance

  • Ép. 14 : Maîtriser sa posture pour rayonner : secrets du langage non verbal

  • Ép. 22 : Les erreurs d’élégance à éviter pour réussir socialement

  • The Charisma Myth - Olivia Fox Cabane

  • salaire-brut-en-net.fr

  • The Gstaad Guy Podcast


Chapitres :

00:39 - Introduction

03:34 - 1. Se fixer des objectifs clairs & construire un plan d’action

08:55 - 2. Forger son état d'esprit et son identité

14:33 - 3. Gérer ses ressources clés : temps, énergie, argent

24:41 - 4. Assimiler les codes du savoir-être

26:38 - 5. Apporter de la valeur

33:38 - Conclusion


Dans cet épisode on va parler de :

mentalité de croissance, leadership, gestion du temps, gestion de l’argent, savoir-être, communication, posture, apparence, utilité sociale, carrière, positionnement, progression sociale, réseau influent, distinction sociale, clés de la réussite, intelligence relationnelle, stratégies de réussite, image personnelle


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Élégance et Ambition. Je m'appelle Thalia et après plusieurs années à décrypter les codes de la classe aisée, j'aide désormais les personnes ambitieuses à gravir l'échelle sociale tout en restant fidèles à elles-mêmes. Ici on parle d'élégance, de savoir-être et de conseils pratiques pour naviguer dans les cercles les plus prestigieux. Dans ce podcast, je vous partage tout pour transformer vos ambitions en actions concrètes et vous accompagner pas à pas dans votre quête de réussite sociale. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous inspirer. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode d'Ellégance et Ambition, le 28ème. Et aujourd'hui, dans cet épisode, j'aimerais vous donner une méthode pour réussir socialement. Alors c'est un terme vaste, mais il me semblait important de vous donner un épisode structuré. un peu comme un mode d'emploi, parce que malgré la diversité de ce que l'on met derrière le terme réussir socialement, et peut-être justement à cause de la diversité de ce que signifie réussir socialement, beaucoup de personnes n'ont pas de boussole. Or l'ascension sociale, ce n'est pas le fruit du hasard, ni d'un coup de chance, ce n'est même pas une question de talent, comme j'ai pu l'entendre dans les interrogations que beaucoup d'entre vous portaient, et dont vous m'avez fait part. Dans un épisode précédent, il s'agissait de l'épisode 9, je vous faisais part des trois piliers de l'ascension sociale. Je vous mettrai le lien dans la description si vous souhaitez aller l'écouter. Ce sont des piliers, donc c'est ce sur quoi la progression sociale repose. Mais aujourd'hui j'aimerais plutôt vous parler des cinq leviers. Pour comprendre pourquoi j'utilise ces termes différents, cette nuance dans ces termes, un peu de sémantique. Qu'est-ce que c'est un levier ? Un levier, c'est... si on en croit le dictionnaire, un corps solide que l'on utilise autour d'un point mobile pour multiplier une force. Ça c'est pour ceux qui aiment la physique. Au sens figuré, quand on parle de levier, on parle de quelque chose qui sert à vaincre une résistance ou un moyen d'action. Et c'est exactement cette idée que je veux vous transmettre, ces cinq idées, ces cinq leviers, qui sont des moyens d'action que vous pouvez employer, quel que soit votre milieu d'origine. Parce qu'on pense souvent... que pour réussir socialement, il faut déjà partir avec certaines ressources. Et effectivement, c'est le principe qui gangrène un peu notre société, c'est celui de la reproduction sociale, c'est-à-dire que ceux qui réussissent sont ceux qui ont déjà des ressources. Et moi, j'aimerais aller à contre-courant, contrer les statistiques, contrer ce phénomène de reproduction sociale, et vous transmettre ces leviers qui doivent vous permettre de réussir socialement, même si vous partez avec... peu, même si vous venez d'une catégorie sociale modeste. Et donc par l'observation rétrospective de mon propre parcours, ainsi que de celui des personnes qui sont parties d'en bas ou d'une catégorie sociale moyenne et qui sont arrivées à une certaine forme de réussite sociale, j'ai identifié cinq leviers que j'ai organisés dans un ordre logique et qui constituent une méthode pour enclencher votre processus de progression sociale. Dans cet épisode donc, vous allez comprendre qu'il ne suffit pas de travailler beaucoup ou de changer sa manière de se vêtir pour changer de classe sociale, mais qu'il faut agir avec méthode sur ces cinq leviers précis. Et à l'issue de cet épisode, vous aurez une méthode, une structure claire pour comprendre ce qu'il faut faire pour entamer votre processus d'ascension sociale. Commençons sans plus attendre par le premier levier, qui est de se fixer des objectifs clairs. Et à partir de ces objectifs clairs, de se construire un plan d'action. Pourquoi c'est important ? Si vous n'avez pas d'objectif défini, cela signifie que vous naviguez à vue, au gré du vent et des marées. Or, quand on navigue sans cap, on finit par s'épuiser et par tourner en rond. Il y a une citation du philosophe Sénèque, que j'aime beaucoup donner, qui disait « Il n'est pas de vent favorable à celui qui ne sait où il va » . Et l'ascension sociale, c'est exactement cela. Ce n'est pas quelque chose qui vous tombe dessus par hasard, c'est une direction que vous choisissez. La différence entre celui ou celle qui va rester au même point toute sa vie et celui qui va progresser socialement, c'est la même différence qu'entre dire « je veux une belle vie » et dire « je veux atteindre tel niveau de revenu d'ici telle date pour pouvoir faire telle chose » . Je veux atteindre par exemple 5 000 euros de revenu d'ici 5 ans pour pouvoir partir en vacances 4 fois par an. Exemple concret, si vous savez que vous rêvez de voyager régulièrement dans des beaux hôtels, dans des hôtels 5 étoiles, vous savez qu'il va vous falloir un certain budget. Et donc, pour soutenir ce train de vie, il va vous falloir atteindre un certain niveau de revenu que vous atteindrez par un certain type de métier ou d'activité professionnelle, et cela va engendrer le fait de concevoir un plan pour y arriver. C'est ça, se fixer une direction, c'est ça la vraie progression sociale. commencer par quel est le grand objectif que je veux atteindre. Le fait de se fixer un objectif qui est précis, encore une fois, la méthode SMART dont je vous parle régulièrement, avoir un objectif spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et temporellement défini, c'est extrêmement important. Si vous prenez l'avion pour partir en voyage, vous n'imaginez pas que le pilote va faire décoller son avion sans avoir rentré la destination au préalable. Ça vous paraîtrait insensé. Pourtant c'est ce que fait la majorité des gens, c'est-à-dire qu'ils avancent dans la vie sans cap, sans direction. Et après ils s'étonnent de ne pas réussir. Avancer dans la vie sans cap, c'est comme un navigateur qui part sur son bateau sans avoir défini de destination précise. Avec son bateau, il va voguer sur la mer, il va se laisser porter par les vagues, par les courants, par tout ce que vous voulez. Voir même, il ne va jamais quitter son port parce qu'il ne sait pas ce qu'il faut faire pour aller à destination. alors que Un navigateur qui se fixe un cap, il a beaucoup plus de chances d'arriver à bon port, quand bien même la mer serait agitée. Eh bien dans la vraie vie, c'est exactement la même chose. Il faut que vous sachiez où vous allez. Et ça, je l'ai expérimenté plusieurs fois dans ma vie. Aussi loin que je me souvienne, à chaque fois que j'ai progressé socialement, c'est parce que je m'étais fixé un objectif clair. La première fois, c'est quand je me suis dit que je voulais réussir le concours de Sciences Po. J'avais une idée en tête, j'avais un objectif qui était spécifique, mesurable. La variable c'était est-ce que j'ai réussi le concours oui ou non, avec une échéance précise qui était la date des épreuves. Et de là, j'ai pu mettre en place un plan d'action qui était tout simplement un planning de révision. La deuxième fois que je l'ai expérimenté, c'est quand j'ai passé le concours de l'armée. Oui, j'adore les concours ! Et je ne l'ai pas fait de n'importe quelle manière, je ne me suis pas dit je vais tenter le concours et je vais bien voir ce qu'il se passe. Donc quand je me suis mise en tête cet objectif, Je voulais une spécialité en particulier, et pour cette spécialité, il n'y avait qu'une seule place, qui était très demandée. Et il fallait pour cela que je sois major du concours. Et en plus, j'étais à la limite d'âge, qui était de 21 ou 22 ans, donc il fallait que je fasse major, et il fallait que je réussisse le concours à ce moment-là. Donc je n'avais pas le droit à l'erreur, j'avais un objectif qui était clair, ambitieux, défini dans le temps, je savais ce que je voulais, pour quand et pourquoi. Et dans un concours, il y a une variable qu'on ne maîtrise pas, c'est la performance des autres candidats. Mais moi, je savais ce sur quoi je pouvais agir et je m'étais mise en tête que si je voulais faire major du concours, il fallait que je vise l'excellence et que j'ai 20 sur 20 à toutes les épreuves. Alors, je n'ai pas eu 20 sur 20 à toutes les épreuves, mais le résultat, c'est que j'ai eu des notes excellentes. Ça m'a permis de, effectivement, terminer major du concours. Et c'est le fait d'avoir cette clarté dans ces objectifs qui m'a portée, qui m'a permis de décliner cela en un plan d'action et de faire le tri. entre ce qui était important et ce qui ne l'était pas. C'est-à-dire que pendant toute cette période où j'ai préparé le concours, j'ai mis de côté les choses qui n'étaient pas prioritaires, qui n'étaient pas importantes. Donc les réseaux sociaux, je n'en ai pratiquement pas regardé. Les sorties pour aller boire des coups, je les ai toutes déclinées. Et tout cela, je ne l'ai pas vécu comme un sacrifice. Et quand bien même ce n'était pas forcément agréable de passer tout mon temps à réviser... pour des épreuves écrites et à m'entraîner pour les épreuves sportives, je savais pourquoi je le faisais. Ça donnait du sens, quand bien même ce n'était pas facile. Et c'est ça qui est important au final, c'est que peu importe l'objectif, à partir du moment où il est ambitieux, exigeant, mais surtout qu'il est clair, ça n'est pas un caprice, c'est quelque chose qui est... Déjà c'est indispensable de le poser comme cela, mais surtout ça devient un repère, ça vous donne une direction, ça vous permet d'avoir de la discipline, si vous pensiez ne pas en avoir c'est peut-être Parce qu'il vous manque un objectif, ça vous permet de définir des priorités et ça vous permet de passer à l'action. Le deuxième levier, c'est celui de l'état d'esprit. Parce qu'une fois que vous avez défini vos objectifs, l'état d'esprit, c'est ce qui fait la différence entre ceux qui restent bloqués au stade de « mon objectif est un rêve » et ceux qui avancent véritablement. Et dans cet état d'esprit, il y a trois aspects essentiels. Le premier, c'est l'estime et la confiance en soi. L'estime de soi et la confiance en soi. Parce que ce sont des fondations. C'est ce qui permet de passer à l'action malgré les peurs et malgré les doutes. On pense souvent que les gens qui réussissent ce sont des personnes qui ne doutent jamais, qui n'ont pas peur. En réalité ce n'est pas vrai. Tout le monde a peur, tout le monde a des doutes et la différence entre ceux qui réussissent et les autres c'est cette capacité à passer à l'action avec la peur malgré la peur, en dépit de la peur. Et l'estime et la confiance ce sont deux notions fondamentales parce que l'estime c'est ce qui vous permet de commencer à avancer et la confiance en soi, on pense souvent qu'il faut de la confiance en soi pour commencer à agir. en réalité La confiance en soi, elle vient avec l'action. Je vous en parlais dans l'épisode 26 intitulé « Pourquoi vous n'avez pas confiance en vous ? » dans lequel je vous expose six raisons et comment les dépasser. Mais le pilier vraiment fondamental, et qui pêche souvent quand vous dites « je n'ai pas confiance en moi » , c'est plutôt l'estime de soi. Le deuxième aspect de l'état d'esprit, c'est ce qu'on appelle l'état d'esprit de croissance, ou la mentalité de progression. Qu'est-ce que ça signifie ? Eh bien, cela signifie que Quand vous avez cet état d'esprit de croissance, vous parvenez à comprendre que rien n'est figé, que tout peut s'apprendre, y compris le talent. Le talent, ce n'est pas quelque chose d'inné, bien au contraire, et que l'échec, ce n'est pas la fin du monde. Que l'échec, les erreurs, ça fait partie du processus d'apprentissage. Et que ce n'est pas parce que vous faites des erreurs ou que vous subissez des revers que vous avez moins de valeur. Troisième élément dans l'état d'esprit, c'est de changer son identité sociale. pour acquérir deux compétences clés que sont le leadership et le charisme. Beaucoup de personnes pensent que le leadership c'est une caractéristique innée. Encore une fois, comme le talent ce n'est pas vrai, c'est quelque chose qui s'acquiert. Et quand vous voyez des gens qui ont l'air à l'aise dans des positions de leadership, qui ont l'air à l'aise pour prendre des décisions rapidement, pour donner des ordres, pour prendre les choses en main, en réalité ce sont des caractéristiques qui ont été travaillées sur le long cours. ou par l'habitude, en particulier par l'habitus de classe. Et le problème, justement, quand on vient de milieux modestes, c'est que nos figures d'attachement et d'autorité que sont nos parents étaient généralement dans des positions subalternes et n'ont par conséquent jamais été en position de leadership. Et comme on s'identifie à ces figures d'autorité, eh bien on se dit que le leadership, ce n'est pas pour soi, c'est pour les autres. Et c'est là en partie que se situe le problème de la reproduction sociale, c'est que les enfants qui sont nés dans des milieux favorisés, en général, voient leurs parents dans des positions de leadership et ils reproduisent cet état d'esprit. Pour eux, c'est naturel d'être en position de diriger, de commander, de manager. Et donc il est essentiel de travailler cette posture, de faire cette bascule mentale et de se dire que le leadership déjà ce n'est pas inné, ce n'est pas un trait de caractère, c'est une compétence qui s'acquiert. Mais comme c'est tellement ancré au niveau de l'identité, on a tendance à penser que c'est quelque chose d'inné. Donc déjà, il faut commencer par déconstruire cette croyance, et ensuite, il faut intégrer dans votre esprit que le leadership, c'est aussi à votre portée. Je vous parlais également de charisme. Pour le charisme, c'est la même chose. On a l'impression que c'est quelque chose d'inné, alors que pas du tout. Alors, certaines personnes l'acquient un peu plus intuitivement que les autres, mais en réalité, c'est une compétence qui peut également s'apprendre. J'ai un livre à vous conseiller là-dessus qui est The Charisma Myth de Olivia Fox Caban, qui pour moi est un livre qui a changé énormément de choses dans mon parcours et ma carrière professionnelle. Je vous mettrai le lien en description pour celles et ceux qui sont intéressés et qui veulent creuser le sujet. Et de manière générale, cette question de l'état d'esprit, ce n'est pas pour rien que je la mets en deuxième. Il y a un ordre chronologique dans ce travail sur les leviers. Et pour vous l'illustrer, je vais prendre la métaphore de la maison. Quand on construit une maison, on commence par construire les fondations, et puis la structure, les murs porteurs, la charpente. Et en dernier, on peint les murs, on peint la façade, on met la décoration à l'extérieur, à l'intérieur. Or, la plupart des gens qui veulent progresser socialement commencent ce processus à l'envers, c'est-à-dire qu'ils commencent par repeindre les murs, ils commencent par le ravalement de façade. Ils commencent par changer leurs vêtements, leur apparence. Mais si vous voulez une vraie progression sociale efficace, il va falloir commencer par travailler la structure, par renforcer votre identité. C'est ça le plus important. important et c'est de cela que va découler tout le reste. Je vous en parlais dans l'épisode précédent sur l'élégance. L'élégance au service de la réussite sociale ça passe par trois niveaux l'apparence, le comportement et l'esprit et la plupart des gens commencent par l'apparence et le comportement qui sont ceux que l'on voit à l'extérieur mais ils occultent totalement cette partie sur l'esprit, sur l'identité. Or c'est ce travail intérieur qui donne de la cohérence à tout le reste et qui rend tout le reste beaucoup plus facile. Parce qu'on ne peut pas incarner cette élégance ou cette réussite sociale si on ne commence pas par s'y identifier soi-même. Troisième levier, c'est la gestion de ces ressources clés que sont l'argent, le temps et l'énergie. Ou plutôt l'énergie, le temps et l'argent si je devais les citer dans l'ordre décroissant d'importance. Ces trois ressources, ce sont trois ressources universelles mais qui sont souvent très mal employées, très mal allouées. Tout ça, cela vient d'un conditionnement social, c'est-à-dire qu'en fonction de notre classe sociale d'origine, on ne se comporte pas avec ses ressources de la même manière. Je vais commencer par l'argent. On pense souvent que pour réussir socialement, il faut déjà avoir de l'argent. Or, c'est faux. Ça peut aider, mais ce n'est pas toujours un atout. Parce que si vous n'avez pas les bonnes habitudes, si vous n'avez pas l'habitus, les manières de penser et d'agir, entre autres, l'argent ne vous transformera pas. Je vais prendre un exemple issu de la fiction qui va peut-être vous faire sourire, mais qui illustre très bien cette réalité. Il s'agit en l'occurrence de la saga de films Les Tuches. Pour ceux qui ne connaissent pas, Les Tuches, c'est un film qui caricature une famille populaire, ouvrière, qui du jour au lendemain gagne à l'euro-million. Donc il devient multimillionnaire et il déménage à Monaco. Et malgré cette fortune soudaine... On voit qu'ils ne changent pas vraiment. Sur le papier, ils font partie des 1%, voire même des 0,1%, et pourtant ils ont toujours les mêmes réflexes, les mêmes manières de parler, de s'habiller, de s'exprimer, ils ont les mêmes codes, tant et si bien qu'ils n'arrivent pas à s'intégrer dans le nouveau milieu social qu'est la société monégasque. Et il y a cette scène qui m'a marquée dans le film, donc la famille tuche en attendant de s'acheter une maison, s'installe ces jours en quelques temps dans un palace. qu'il y a cette scène où la fille de la famille, Stéphanie Tuche, décide de prendre un bain. Et forcément, dans ces hôtels, il y a des accessoires de bain, des gels douche d'excellente qualité. Mais elle, elle demande à ce qu'on lui apporte son gel douche préféré, qui est un gel douche bas de gamme de supermarché, un Tahiti ou un Ushuaïa, peu importe. Et ce détail, il dit tout de l'idée que je veux vous faire comprendre. C'est que l'argent ne permet pas de changer les codes culturels et sociaux. On peut avoir beaucoup d'argent... Mais on voit bien que les codes culturels et sociaux n'ont pas suivi, et que le rapport à l'argent n'a pas changé, puisque, à la fin du film, bon je vous le spoil ou je vous le divulgache pour parler en français, à la fin du film, ils finissent au même point financier qu'au départ, c'est-à-dire qu'ils sont complètement fauchés. Parce qu'ils ont dépensé tout leur argent, parce qu'en fait ils n'ont pas cette culture de la maîtrise de l'argent qui existe dans les milieux économiquement favorisés. C'est pour ça que l'argent, sans transformation intérieure, ça ne fait... pas la réussite sociale. Pour le temps, qui est la deuxième ressource dont je vous parlais, c'est la même chose. Dans les milieux favorisés, il y a un rapport au temps qui est différent, qui est totalement différent de ce qui existe dans les autres classes sociales. Les personnes de milieux favorisés, ils traitent leur temps comme une ressource rare et précieuse. Et à raison parce que c'est ce qu'elle est. L'argent, ça va, ça vient. On peut, du jour au lendemain, venir faire fortune et puis tout perdre, alors que le temps, une fois qu'il est écoulé, il est perdu. Chaque seconde de votre vie, chaque minute de votre vie qui s'écoule, vous ne pourrez plus jamais la récupérer. Et la majorité des gens, quand je dis majorité, je fais référence à la classe populaire et à la classe moyenne, ils considèrent que leur temps est illimité. Or, ce n'est pas le cas. Le temps, c'est une ressource limitée, et donc c'est une ressource qui est rare et précieuse. Je vais vous donner un exemple. Moi je suis toujours perplexe quand je vois des files d'attente de plusieurs centaines de mètres de long devant des magasins. Je ne comprends pas ce raisonnement. Je ne comprends pas comment on peut perdre son temps à attendre pour aller acheter des objets. C'est-à-dire que quand je vois toutes ces personnes, je suis désolée pour elles de voir qu'elles n'accordent aucune valeur à leur temps. Dans les classes moyennes, il y a aussi cette idée, cet état d'esprit qu'on préfère garder son argent plutôt que de préserver son temps. Et c'est cette logique qui s'applique quand j'entends quelqu'un qui me dit « Je ne vais pas recruter de femme de ménage parce que ça coûte trop cher, je préfère le faire moi-même. » Le problème, si vous dites ça, si vous vous reconnaissez dans ce discours, c'est qu'une femme de ménage, on la paye un peu plus que le SMIC, entre 13 et 15 euros de l'heure nette. Ça fait entre 20 et 25 euros brut. Et donc quand vous faites le ménage vous-même, au lieu de le déléguer, ça veut dire que vous valorisez votre temps à moins que... Alors on va dire 15 euros de l'heure nette pour simplifier. Donc quand vous faites le ménage vous-même au lieu de le déléguer à quelqu'un, ça veut dire que vous valorisez votre temps à moins de 15 euros de l'heure. Or, si vous voulez évoluer socialement, d'une part, il va falloir vous libérer du temps pour faire des actions qui vont vraiment vous permettre d'évoluer socialement. Et il va falloir augmenter votre taux horaire. Et quand je dis ça, ça peut paraître très facilement méprisant, mais ce n'est pas du tout l'intention. Quand je dis votre temps, il vaut telle quantité d'argent, ce n'est pas une question de valeur personnelle. C'est une question de valeur de votre temps. Si à l'heure actuelle, vous ne savez pas quel est votre taux horaire, il y a un outil génialissime qui s'appelle Brut en net. Je mettrai le lien dans la description, dans lequel vous pouvez rentrer votre salaire. mensuel annuel en brut en est peu importe et ça vous fait automatiquement toutes les conversions par exemple vous rentrez votre salaire annuel brut et vous savez combien ça vous fait en annuel net mensuel brut mensuel net en horaires bruts et en horaires nets Je vous parlais du rapport au temps, mais le rapport à l'argent, pour compléter, il est aussi totalement différent. Dans les milieux populaires ou classe moyenne, on a tendance à utiliser l'argent pour acheter des objets. Dans les milieux favorisés, on utilise plutôt son argent pour acheter du temps, du confort, pour s'alléger d'une certaine charge mentale ou pour s'offrir des expériences. On a tendance à croire que les élites économiques... s'achètent de court après des vêtements, des objets de luxe, mais en réalité quand ils s'offrent cela, ils s'achètent plutôt une expérience. Et c'est ça qu'offre véritablement le luxe. Et d'ailleurs, je fais une digression, mais pour vous illustrer cela, les gens qui achètent des objets de luxe en seconde main, ce sont des personnes qui n'ont rien compris au luxe, parce que le luxe c'est avant tout une expérience. C'est une expérience en boutique par exemple, parce que quand on vous reçoit dans une maison de luxe On vous fait asseoir dans des salons privés, on vous offre un rafraîchissement, on vous offre, pour les clients les plus fortunés, on vous offre une expérience vraiment personnalisée, où vous avez un vendeur attitré qui connaît votre nom, qui connaît vos habitudes de consommation. Il y a un service voiturier pour vous éviter justement de vous faire perdre du temps à aller vous garer. et l'objet qu'il y a à acheter derrière, certes, il est d'excellente qualité, mais... il n'est pas forcément de meilleure qualité qu'un produit dans la gamme de prix juste en dessous. Ce qui justifie la différence de prix entre un sac à main à 500-600 euros et un sac à main à 4000-5000 euros voire plus, c'est l'expérience qu'il y a en boutique. C'est l'expérience qu'on va vous faire vivre. C'est ça le luxe. Donc quand vous achetez du luxe d'occasion, finalement vous payez le prix fort sans avoir l'expérience. Vous avez juste l'objet mais vous avez loupé l'essentiel. de ce pourquoi vous l'avez payé. Et puis, dernière eldorado des élites, en particulier des élites économiques, c'est la santé et la longévité. L'exemple le plus visible, le plus parlant, c'est l'entrepreneur Brian Johnson. Brian Johnson, c'est quelqu'un qui a fait fortune, qui est devenu millionnaire, voire même milliardaire par l'entreprenariat, et qui, aujourd'hui, organise sa vie, ses habitudes de vie, autour du fait de vivre le plus longtemps possible. Et donc, il met en place un protocole. extrême où il filtre l'air et l'eau de sa maison, il ne mange qu'un certain type d'aliments, il prend tout un tas de compléments alimentaires, il fait du sport plusieurs heures par jour. Et dans les médias, on le fait passer pour un dingo, mais je l'ai écouté dans un podcast récemment qui s'appelle le Stade Guy Podcast, dans lequel l'hôte du podcast reçoit des personnalités, des milieux très très favorisés. Je vous mettrai le lien dans la description si ça vous intéresse. C'est en anglais. en revanche Mais bon, peu importe. Et donc dans cet épisode de podcast, il expliquait que le nouveau luxe des élites, le nouveau flex des élites comme on dit, ce n'est plus de faire l'acquisition de biens de luxe, c'est d'allouer ses ressources pour optimiser, préserver son corps, son énergie et sa vitalité. Alors vous n'êtes pas obligé de suivre l'hygiène de vie aussi extrême que celle de Brian Johnson, mais ce que vous pouvez déjà faire, c'est de mettre... votre intention et vos efforts dans le fait de préserver au maximum votre niveau d'énergie. Et la manière la plus simple, c'est de dormir mieux, de manger plus sainement. Et pourquoi c'est important ? Parce que vous aurez beau avoir tout le temps disponible, si vous n'avez pas d'énergie pour accomplir les tâches qui vous permettront d'avancer, de progresser socialement, et bien finalement, à tout ce temps, ça ne vous servira à rien. Bien dormir, c'est important, ça vous permet d'avoir les ressources mentales pour... réfléchir, pour avancer, pour travailler, pour être présent aux autres si vous êtes dans une démarche réseau et créer du lien social. Et votre énergie, elle est tout aussi importante que votre temps pour progresser socialement et vous n'avez pas besoin de beaucoup de ressources pour préserver votre énergie. Il suffit en premier lieu de bien dormir. Je pense que c'est un des leviers les plus sous côté de la progression sociale, c'est finalement de ne pas sacrifier sa santé parce que si vous n'êtes pas en bonne santé, vous ne pouvez pas... Ou du moins vous aurez beaucoup plus de mal à avancer que quelqu'un qui a moins d'argent que vous, mais qui a toute son énergie et beaucoup de temps. Quatrième levier, et j'espère que vous notez que je ne le mets qu'en quatrième, c'est le savoir-être. Le savoir-être, c'est le code social par excellence, c'est le langage implicite des élites. Si l'on continue sur la métaphore de la maison, le savoir-être, c'est la décoration intérieure, c'est l'aménagement. C'est comment vous recevez les autres, comment vous vous présentez, comment on se sent. quand on entre chez vous, quand on est en votre présence. Et il y a plusieurs composantes à ce savoir-être. La première, c'est le fait de se cultiver, de développer sa culture générale comme outil d'élévation. spirituelle mais aussi comme moyen d'échanger avec les gens autour de vous. Si vous souhaitez explorer le sujet, je vous renvoie à l'épisode 6 qui s'intitule comprendre les codes culturels des élites, ceux qui lisent, regardent et écoutent. Le deuxième aspect c'est de savoir communiquer, aussi bien avec votre langage corporel qu'avec votre langage verbal. Pour cela je vous renvoie à l'épisode 12 qui s'intitule parler avec élégance l'importance du langage dans la progression sociale, ainsi qu'à l'épisode 14, dans lequel je vous parle de langage non-verbal, et dans lequel je vous donne des clés pour maîtriser votre posture. Et le troisième aspect, c'est... Et là, on y arrive ! C'est l'apparence. C'est savoir se vêtir, se vêtir de manière appropriée, pour le bon moment, pour le bon endroit, pour la bonne circonstance. Je vous en parle. Dans la première partie de l'épisode 22, les erreurs d'élégance à éviter pour réussir votre ascension sociale. Et vous voyez que cet aspect de l'apparence, il ne vient qu'en dernier. C'est la cerise sur le gâteau, c'est la couche de peinture que vous mettez sur la facette pour sublimer la maison que vous venez de construire. Et au final, le savoir-être, c'est ce qui vous permet de faire preuve d'harmonie, de distinction et de subtilité, comme on en avait parlé dans l'épisode précédent, l'épisode 27, sur l'élégance. Je mettrai tous les liens des épisodes que j'ai cités en cascade dans la description. Et cinquième et dernier levier, c'est la valeur que vous apportez au monde. C'est probablement le levier le plus négligé, alors que c'est celui qui fait toute la différence sur le long terme. Pour vous illustrer cela, je continue à filer la métaphore de la maison. Vous aurez beau construire la plus magnifique des maisons du monde, avec des fondations solides, une charpente indestructible, une façade impeccable, ... une maison qui résiste aux vents et marées, aux intempéries, aux tremblements de terre. Mais si vous la construisez en plein désert, elle ne sert à rien. Si vous la construisez là où il n'y a pas de circulation, là où il n'y a pas d'échange, elle ne profite à personne et donc elle n'a aucune valeur. En revanche, si vous la construisez au cœur d'une ville vivante, près des gens, près des besoins, dans un bassin d'emploi, alors là elle prend de la valeur. Et c'est exactement la même chose pour vous. Votre ascension sociale ? elles dépendent directement de votre positionnement, de l'endroit où vous placez votre énergie, et de l'utilité de vos compétences. Alors quand je dis positionnement, ça ne veut pas dire de là où vous habitez, ça veut dire de comment vous vous positionnez, qu'est-ce que vous décidez d'apporter au monde. Et c'est important parce que ceux qui réussissent socialement, ce ne sont pas ceux qui travaillent le plus dur, mais ceux qui travaillent intelligemment. Et pour être plus précis, ce sont ceux qui créent de la valeur. Et plus cette valeur est rare, plus vous allez progresser. rapidement. Cette valeur, elle peut se créer par une expertise, par un certain type de compétences, par une vision, par une capacité à résoudre des problèmes ou par une capacité à mettre en relation les bonnes personnes. Et beaucoup de personnes se trompent en pensant que la réussite, ça vient avec le diplôme. Parce que la réalité du monde tel qu'il est aujourd'hui, c'est que le monde ne paye pas vos efforts, vos diplômes ou tout ce que vous voulez, il paye vos résultats, il paye ce que vous apportez. ce que vous créez comme valeur. Je vous donne un exemple personnel. Je me souviens d'une période où je n'avais pas encore compris cela. C'est quand j'étais encore étudiante et quand je suis sortie de Sciences Po, quand j'étais en fin d'études, j'étais persuadée que mon diplôme allait tout m'ouvrir. Je me disais c'est bon, j'ai fait une grande école, j'ai un bon dossier, ça va aller. Et pour autant, je n'arrivais pas à trouver un poste à la hauteur de ce que j'avais imaginé. Je ne comprenais pas pourquoi... malgré toutes ces années d'études et le prestige qui accompagnait l'école pour laquelle j'avais tant dépensé sans sueur et larmes pour l'intégrer, pourquoi ça ne m'apportait pas les résultats espérés ? Et je n'ai compris que bien plus tard que le diplôme ça n'a pas de valeur en soi. C'est un signal, c'est un marqueur, mais ça n'a pas d'utilité, ça n'apporte rien aux autres. Et cette manière de penser que j'ai eue, je la vois à grande échelle, je l'observe à grande échelle. Et je vois par exemple notamment sur YouTube des reportages à la chaîne sur ces jeunes diplômés Bac plus 5, Bac plus 8 parfois, qui n'arrivent pas à trouver un emploi. J'en ai vu un récemment avec une jeune femme qui expliquait qu'elle avait deux masters, qu'elle parlait cinq langues, qu'elle faisait tout comme il faut et que pourtant elle ne trouvait rien. Mais c'est normal parce que les diplômes qu'elle avait, ce n'était pas dans des domaines de compétences recherchées, et les langues qu'elle parlait. Ce n'était pas des langues qui étaient recherchées non plus sur le marché du travail. Et avec le recul que j'ai aujourd'hui sur mon propre parcours et sur tous ces parcours, et sur tous ces témoignages de jeunes étudiants qui se plaignent de ne pas trouver quelque chose à la hauteur de leur diplôme, je peux vous dire une chose, c'est que le bac plus 5, le diplôme de manière générale, ça ne sert à rien. Je sais que ça choque, je l'ai dit haut et fort dans une publication sur Instagram et je me suis fait incendier pour cela, mais je le maintiens. Votre diplôme, il n'apporte rien au monde. Au mieux, il flatte votre égo. Et même dans les professions réglementées comme les médecins ou les avocats, le diplôme c'est juste un prérequis, mais ce n'est pas une garantie de réussite. Parce que vous pouvez très bien avoir un diplôme... qui vous permet d'occuper une profession prestigieuse, mais ça ne vous empêche pas d'être médiocre dans votre pratique. Et si on sort de ces professions bien particulières, de manière générale, si vous avez par exemple un master en philosophie, en art médiéval ou en sociologie ou je ne sais quoi encore, et je prends volontairement ces exemples parce que ce sont des filières où beaucoup d'étudiants ont du mal à s'insérer, c'est simplement parce que ça n'apporte pas de valeur ou peu de valeur à la société. Et je ne dis pas que la philosophie, la sociologie ou l'art médiéval ça ne sert à rien, mais soyons lucides deux minutes, il n'y a pas beaucoup de monde qui est prêt à payer pour ce type de compétences. Pourquoi ? Parce que ces savoirs, aussi nobles soient-ils, ils ne résolvent pas directement les problèmes des gens. Ça ne résout pas les problèmes du quotidien, ça ne change pas le quotidien des autres personnes. Vous, peut-être que si vous avez suivi ces cursus, ça vous a apporté sur le plan de la culture, mais... Ça vous a apporté à vous, ça n'apporte pas aux autres. Et dans une société où la valeur est liée à l'utilité, si vous persistez dans des domaines qui ne répondent pas à des besoins concrets, vous aurez naturellement un statut secondaire et donc des revenus secondaires. Je conçois que ce soit difficile à avaler quand on a fait 5 ans d'études et qu'en plus de ça on a dû travailler à côté pour financer ses études, mais c'est la réalité du monde et de notre société. La vraie leçon, le vrai message à retenir, c'est que ce n'est pas ce que vous savez, c'est ce que vous êtes capable de faire et d'apporter. C'est la façon dont vous transformez vos connaissances, dans les deux sens du terme, à la fois votre savoir et votre réseau, en quelque chose qui sert aux autres, qui améliore la vie des autres, même à petite échelle. Et il faut vraiment arrêter de croire que vous devez mériter parce que vous avez fourni un certain nombre d'efforts. Là encore, c'est une conception qui vient de la classe moyenne et qui maintient ses membres dans une situation de stagnation. C'est que les classes moyennes et populaires sont très attachées à la valeur travail, c'est-à-dire que pour mériter, il faut travailler beaucoup. Mais ça, ça vous enferme dans un cycle infernal où vous passez votre vie à travailler pour quelque chose qui apporte peu. La vraie réussite et le vrai mérite, il vient quand vous apportez quelque chose d'unique. La réussite sociale, c'est quand vous trouvez le point de rencontre entre votre valeur personnelle et l'utilité que vous avez pour les autres. Donc votre diplôme, vos compétences, vos expériences, ce sont des briques, mais il faut les prendre comme telles, ce ne sont que des briques. En tant que telles, ça n'apporte pas de valeur, c'est l'assemblage des briques et où est-ce que vous les assemblez qui compte vraiment. Pour reprendre la métaphore de la maison, la maison elle ne prend de valeur que si vous la construisez au bon endroit. là où vos talents répondent à un vrai besoin. Et par conséquent, le cinquième levier, c'est la valeur que vous apportez au monde à travers vos compétences, votre réseau, votre carrière et la manière dont vous changez la vie des gens autour de vous. J'en viens à la conclusion de cet épisode. Et si je devais résumer tout ce que l'on vient d'explorer, je vous dirais que la progression, l'ascension sociale, ça n'a rien d'un hasard. C'est un processus structuré. presque une œuvre d'architecture qui repose sur cinq leviers essentiels. Le premier, c'est de se fixer des objectifs clairs, et de ces objectifs, vous allez pouvoir vous construire un plan d'action concret, parce qu'on ne peut pas avancer sans direction. Le deuxième levier, c'est l'état d'esprit. C'est celui qui vous permet de croire en vous, de dépasser vos peurs, et d'adopter cette mentalité de croissance qui transforme tout. Ainsi, que de changer votre identité pour comprendre que le leadership et le charisme, ce n'est pas quelque chose d'inné, c'est quelque chose qui s'apprend, et que c'est à la portée de tous, y compris de vous-même. Le troisième levier, c'est la gestion de vos ressources clés, l'énergie, le temps et l'argent. Ces trois leviers vont déterminer la vitesse à laquelle vous allez évoluer. Et si vous ne les maîtrisez pas, vous allez vous épuiser avant d'arriver à bon port. Le quatrième levier, c'est le savoir-être. C'est le langage implicite des élites. C'est la manière. d'être en cohérence, de rayonner avec harmonie, simplicité et distinction. C'est ce qui fait qu'on vous remarque, qu'on vous respecte et qu'on se souvient de vous. Et le cinquième levier, c'est la valeur que vous apportez au monde, parce que sans utilité, il n'y a pas de reconnaissance sociale. Et l'ascension sociale, ça ne mesure pas à ce que l'on obtient, mais à ce que l'on apporte. Ces cinq leviers, je ne les ai pas choisis au hasard. Ce sont exactement les cinq modules de l'accompagnement que j'ai créé. C'est la structure que j'utilise pour aider mes élèves à construire leur ascension, pas à pas, avec confiance, clarté et méthode. Chaque module est conçu pour vous faire gagner en connaissance de vous-même, en lucidité, en structure et en impact, pour que vous cessiez de vous épuiser avec des « je vais essayer, peut-être que, je ne sais pas trop » et pour que vous commenciez à véritablement avancer. Et d'ailleurs, si ce que je viens de partager aujourd'hui résonne avec vous, et si de manière générale, à l'écoute des épisodes de ce podcast, tout ce que je dis résonne en vous, sachez que mon accompagnement complet autour de ces 5 leviers sera bientôt disponible. En attendant l'ouverture officielle, vous pouvez vous inscrire sur la liste d'attente, le lien sera dans la description de l'épisode. Sachez que vous inscrire à cette liste ne vous engage en rien. Elle vous permet simplement de, d'une part, de manifester votre intérêt, mais également d'être informée en avant-première de la sortie du programme, et surtout, pour vous récompenser de m'accompagner dans cette aventure, de bénéficier, de vous faire bénéficier de bonus exclusifs qui seront réservés uniquement aux personnes inscrites sur cette liste. J'allais dire aux femmes inscrites sur cette liste, puisque c'est un accompagnement qui se veut centré sur les spécificités de la progression sociale aux féminins. Et dans tous les cas, c'est une manière d'être aux premières loges pour découvrir en avant-première le contenu, les modalités et les avantages du programme, qui est un programme à la fois collectif et individualisé, qui va vous permettre de préparer votre propre ascension sociale. Merci infiniment d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Un grand merci à toutes celles et ceux qui ont pris le temps de mettre un commentaire et une note 5 étoiles sur Apple Podcast et sur Spotify, je vous en suis vraiment reconnaissante et un grand merci à toutes celles et ceux qui prendront le temps de le faire. Et quant à moi, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une excellente journée ou une excellente soirée, et je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode d'élégance et ambition.

Chapters

  • Introduction

    00:39

  • 1. Se fixer des objectifs clairs et construire un plan action

    03:34

  • 2. Forger son état d'esprit et son identité

    08:55

  • 3. Gérer ses ressources clés : temps, énergie, argent

    14:33

  • 4. Assimiler les codes du savoir-être

    24:41

  • 5. Apporter de la valeur

    26:38

  • Conclusion

    33:38

Description

L’ascension sociale n’est pas une question de chance, mais de méthode. Dans cet épisode, je vous révèle les 5 leviers qui structurent toute réussite sociale.


Vous allez découvrir comment définir des objectifs clairs, construire un plan d’action cohérent, développer un état d’esprit de réussite, gérer vos ressources clés (temps, énergie, argent) avec discipline, cultiver votre savoir-être et créer de la valeur utile grâce à vos compétences sociales et votre carrière.

Nous aborderons des sujets clés comme la confiance en soi, les croyances limitantes, le charisme, et la manière dont les personnes ambitieuses bâtissent leur réussite pas à pas, en s’appuyant sur des stratégies de succès éprouvées

Un épisode structuré et sans détours, pour toutes celles et ceux qui veulent poursuivre une ambition authentique, passer à un autre niveau de réussite sociale, renforcer leur excellence personnelle, leur culture générale et leur influence relationnelle, tout en restant fidèles à leur identité.

À la fin de cet épisode, vous repartirez avec une vision claire et des clés de la réussite pour enclencher votre propre ascension avec élégance.


Pour aller plus loin :


Liens cités dans l’épisode :

  • Ép. 9 : Les 3 piliers de l’ascension sociale

  • Ép. 26 : Pourquoi vous n’avez pas confiance en vous (6 raisons & comment les dépasser)

  • Ép. 27 : L’élégance expliquée : la comprendre, la maîtriser et l’incarner

  • Ép. 6 : Comprendre les codes culturels des élites : ce qu’ils lisent et regardent

  • Ép. 12 : Parler avec élégance

  • Ép. 14 : Maîtriser sa posture pour rayonner : secrets du langage non verbal

  • Ép. 22 : Les erreurs d’élégance à éviter pour réussir socialement

  • The Charisma Myth - Olivia Fox Cabane

  • salaire-brut-en-net.fr

  • The Gstaad Guy Podcast


Chapitres :

00:39 - Introduction

03:34 - 1. Se fixer des objectifs clairs & construire un plan d’action

08:55 - 2. Forger son état d'esprit et son identité

14:33 - 3. Gérer ses ressources clés : temps, énergie, argent

24:41 - 4. Assimiler les codes du savoir-être

26:38 - 5. Apporter de la valeur

33:38 - Conclusion


Dans cet épisode on va parler de :

mentalité de croissance, leadership, gestion du temps, gestion de l’argent, savoir-être, communication, posture, apparence, utilité sociale, carrière, positionnement, progression sociale, réseau influent, distinction sociale, clés de la réussite, intelligence relationnelle, stratégies de réussite, image personnelle


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Élégance et Ambition. Je m'appelle Thalia et après plusieurs années à décrypter les codes de la classe aisée, j'aide désormais les personnes ambitieuses à gravir l'échelle sociale tout en restant fidèles à elles-mêmes. Ici on parle d'élégance, de savoir-être et de conseils pratiques pour naviguer dans les cercles les plus prestigieux. Dans ce podcast, je vous partage tout pour transformer vos ambitions en actions concrètes et vous accompagner pas à pas dans votre quête de réussite sociale. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous inspirer. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode d'Ellégance et Ambition, le 28ème. Et aujourd'hui, dans cet épisode, j'aimerais vous donner une méthode pour réussir socialement. Alors c'est un terme vaste, mais il me semblait important de vous donner un épisode structuré. un peu comme un mode d'emploi, parce que malgré la diversité de ce que l'on met derrière le terme réussir socialement, et peut-être justement à cause de la diversité de ce que signifie réussir socialement, beaucoup de personnes n'ont pas de boussole. Or l'ascension sociale, ce n'est pas le fruit du hasard, ni d'un coup de chance, ce n'est même pas une question de talent, comme j'ai pu l'entendre dans les interrogations que beaucoup d'entre vous portaient, et dont vous m'avez fait part. Dans un épisode précédent, il s'agissait de l'épisode 9, je vous faisais part des trois piliers de l'ascension sociale. Je vous mettrai le lien dans la description si vous souhaitez aller l'écouter. Ce sont des piliers, donc c'est ce sur quoi la progression sociale repose. Mais aujourd'hui j'aimerais plutôt vous parler des cinq leviers. Pour comprendre pourquoi j'utilise ces termes différents, cette nuance dans ces termes, un peu de sémantique. Qu'est-ce que c'est un levier ? Un levier, c'est... si on en croit le dictionnaire, un corps solide que l'on utilise autour d'un point mobile pour multiplier une force. Ça c'est pour ceux qui aiment la physique. Au sens figuré, quand on parle de levier, on parle de quelque chose qui sert à vaincre une résistance ou un moyen d'action. Et c'est exactement cette idée que je veux vous transmettre, ces cinq idées, ces cinq leviers, qui sont des moyens d'action que vous pouvez employer, quel que soit votre milieu d'origine. Parce qu'on pense souvent... que pour réussir socialement, il faut déjà partir avec certaines ressources. Et effectivement, c'est le principe qui gangrène un peu notre société, c'est celui de la reproduction sociale, c'est-à-dire que ceux qui réussissent sont ceux qui ont déjà des ressources. Et moi, j'aimerais aller à contre-courant, contrer les statistiques, contrer ce phénomène de reproduction sociale, et vous transmettre ces leviers qui doivent vous permettre de réussir socialement, même si vous partez avec... peu, même si vous venez d'une catégorie sociale modeste. Et donc par l'observation rétrospective de mon propre parcours, ainsi que de celui des personnes qui sont parties d'en bas ou d'une catégorie sociale moyenne et qui sont arrivées à une certaine forme de réussite sociale, j'ai identifié cinq leviers que j'ai organisés dans un ordre logique et qui constituent une méthode pour enclencher votre processus de progression sociale. Dans cet épisode donc, vous allez comprendre qu'il ne suffit pas de travailler beaucoup ou de changer sa manière de se vêtir pour changer de classe sociale, mais qu'il faut agir avec méthode sur ces cinq leviers précis. Et à l'issue de cet épisode, vous aurez une méthode, une structure claire pour comprendre ce qu'il faut faire pour entamer votre processus d'ascension sociale. Commençons sans plus attendre par le premier levier, qui est de se fixer des objectifs clairs. Et à partir de ces objectifs clairs, de se construire un plan d'action. Pourquoi c'est important ? Si vous n'avez pas d'objectif défini, cela signifie que vous naviguez à vue, au gré du vent et des marées. Or, quand on navigue sans cap, on finit par s'épuiser et par tourner en rond. Il y a une citation du philosophe Sénèque, que j'aime beaucoup donner, qui disait « Il n'est pas de vent favorable à celui qui ne sait où il va » . Et l'ascension sociale, c'est exactement cela. Ce n'est pas quelque chose qui vous tombe dessus par hasard, c'est une direction que vous choisissez. La différence entre celui ou celle qui va rester au même point toute sa vie et celui qui va progresser socialement, c'est la même différence qu'entre dire « je veux une belle vie » et dire « je veux atteindre tel niveau de revenu d'ici telle date pour pouvoir faire telle chose » . Je veux atteindre par exemple 5 000 euros de revenu d'ici 5 ans pour pouvoir partir en vacances 4 fois par an. Exemple concret, si vous savez que vous rêvez de voyager régulièrement dans des beaux hôtels, dans des hôtels 5 étoiles, vous savez qu'il va vous falloir un certain budget. Et donc, pour soutenir ce train de vie, il va vous falloir atteindre un certain niveau de revenu que vous atteindrez par un certain type de métier ou d'activité professionnelle, et cela va engendrer le fait de concevoir un plan pour y arriver. C'est ça, se fixer une direction, c'est ça la vraie progression sociale. commencer par quel est le grand objectif que je veux atteindre. Le fait de se fixer un objectif qui est précis, encore une fois, la méthode SMART dont je vous parle régulièrement, avoir un objectif spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et temporellement défini, c'est extrêmement important. Si vous prenez l'avion pour partir en voyage, vous n'imaginez pas que le pilote va faire décoller son avion sans avoir rentré la destination au préalable. Ça vous paraîtrait insensé. Pourtant c'est ce que fait la majorité des gens, c'est-à-dire qu'ils avancent dans la vie sans cap, sans direction. Et après ils s'étonnent de ne pas réussir. Avancer dans la vie sans cap, c'est comme un navigateur qui part sur son bateau sans avoir défini de destination précise. Avec son bateau, il va voguer sur la mer, il va se laisser porter par les vagues, par les courants, par tout ce que vous voulez. Voir même, il ne va jamais quitter son port parce qu'il ne sait pas ce qu'il faut faire pour aller à destination. alors que Un navigateur qui se fixe un cap, il a beaucoup plus de chances d'arriver à bon port, quand bien même la mer serait agitée. Eh bien dans la vraie vie, c'est exactement la même chose. Il faut que vous sachiez où vous allez. Et ça, je l'ai expérimenté plusieurs fois dans ma vie. Aussi loin que je me souvienne, à chaque fois que j'ai progressé socialement, c'est parce que je m'étais fixé un objectif clair. La première fois, c'est quand je me suis dit que je voulais réussir le concours de Sciences Po. J'avais une idée en tête, j'avais un objectif qui était spécifique, mesurable. La variable c'était est-ce que j'ai réussi le concours oui ou non, avec une échéance précise qui était la date des épreuves. Et de là, j'ai pu mettre en place un plan d'action qui était tout simplement un planning de révision. La deuxième fois que je l'ai expérimenté, c'est quand j'ai passé le concours de l'armée. Oui, j'adore les concours ! Et je ne l'ai pas fait de n'importe quelle manière, je ne me suis pas dit je vais tenter le concours et je vais bien voir ce qu'il se passe. Donc quand je me suis mise en tête cet objectif, Je voulais une spécialité en particulier, et pour cette spécialité, il n'y avait qu'une seule place, qui était très demandée. Et il fallait pour cela que je sois major du concours. Et en plus, j'étais à la limite d'âge, qui était de 21 ou 22 ans, donc il fallait que je fasse major, et il fallait que je réussisse le concours à ce moment-là. Donc je n'avais pas le droit à l'erreur, j'avais un objectif qui était clair, ambitieux, défini dans le temps, je savais ce que je voulais, pour quand et pourquoi. Et dans un concours, il y a une variable qu'on ne maîtrise pas, c'est la performance des autres candidats. Mais moi, je savais ce sur quoi je pouvais agir et je m'étais mise en tête que si je voulais faire major du concours, il fallait que je vise l'excellence et que j'ai 20 sur 20 à toutes les épreuves. Alors, je n'ai pas eu 20 sur 20 à toutes les épreuves, mais le résultat, c'est que j'ai eu des notes excellentes. Ça m'a permis de, effectivement, terminer major du concours. Et c'est le fait d'avoir cette clarté dans ces objectifs qui m'a portée, qui m'a permis de décliner cela en un plan d'action et de faire le tri. entre ce qui était important et ce qui ne l'était pas. C'est-à-dire que pendant toute cette période où j'ai préparé le concours, j'ai mis de côté les choses qui n'étaient pas prioritaires, qui n'étaient pas importantes. Donc les réseaux sociaux, je n'en ai pratiquement pas regardé. Les sorties pour aller boire des coups, je les ai toutes déclinées. Et tout cela, je ne l'ai pas vécu comme un sacrifice. Et quand bien même ce n'était pas forcément agréable de passer tout mon temps à réviser... pour des épreuves écrites et à m'entraîner pour les épreuves sportives, je savais pourquoi je le faisais. Ça donnait du sens, quand bien même ce n'était pas facile. Et c'est ça qui est important au final, c'est que peu importe l'objectif, à partir du moment où il est ambitieux, exigeant, mais surtout qu'il est clair, ça n'est pas un caprice, c'est quelque chose qui est... Déjà c'est indispensable de le poser comme cela, mais surtout ça devient un repère, ça vous donne une direction, ça vous permet d'avoir de la discipline, si vous pensiez ne pas en avoir c'est peut-être Parce qu'il vous manque un objectif, ça vous permet de définir des priorités et ça vous permet de passer à l'action. Le deuxième levier, c'est celui de l'état d'esprit. Parce qu'une fois que vous avez défini vos objectifs, l'état d'esprit, c'est ce qui fait la différence entre ceux qui restent bloqués au stade de « mon objectif est un rêve » et ceux qui avancent véritablement. Et dans cet état d'esprit, il y a trois aspects essentiels. Le premier, c'est l'estime et la confiance en soi. L'estime de soi et la confiance en soi. Parce que ce sont des fondations. C'est ce qui permet de passer à l'action malgré les peurs et malgré les doutes. On pense souvent que les gens qui réussissent ce sont des personnes qui ne doutent jamais, qui n'ont pas peur. En réalité ce n'est pas vrai. Tout le monde a peur, tout le monde a des doutes et la différence entre ceux qui réussissent et les autres c'est cette capacité à passer à l'action avec la peur malgré la peur, en dépit de la peur. Et l'estime et la confiance ce sont deux notions fondamentales parce que l'estime c'est ce qui vous permet de commencer à avancer et la confiance en soi, on pense souvent qu'il faut de la confiance en soi pour commencer à agir. en réalité La confiance en soi, elle vient avec l'action. Je vous en parlais dans l'épisode 26 intitulé « Pourquoi vous n'avez pas confiance en vous ? » dans lequel je vous expose six raisons et comment les dépasser. Mais le pilier vraiment fondamental, et qui pêche souvent quand vous dites « je n'ai pas confiance en moi » , c'est plutôt l'estime de soi. Le deuxième aspect de l'état d'esprit, c'est ce qu'on appelle l'état d'esprit de croissance, ou la mentalité de progression. Qu'est-ce que ça signifie ? Eh bien, cela signifie que Quand vous avez cet état d'esprit de croissance, vous parvenez à comprendre que rien n'est figé, que tout peut s'apprendre, y compris le talent. Le talent, ce n'est pas quelque chose d'inné, bien au contraire, et que l'échec, ce n'est pas la fin du monde. Que l'échec, les erreurs, ça fait partie du processus d'apprentissage. Et que ce n'est pas parce que vous faites des erreurs ou que vous subissez des revers que vous avez moins de valeur. Troisième élément dans l'état d'esprit, c'est de changer son identité sociale. pour acquérir deux compétences clés que sont le leadership et le charisme. Beaucoup de personnes pensent que le leadership c'est une caractéristique innée. Encore une fois, comme le talent ce n'est pas vrai, c'est quelque chose qui s'acquiert. Et quand vous voyez des gens qui ont l'air à l'aise dans des positions de leadership, qui ont l'air à l'aise pour prendre des décisions rapidement, pour donner des ordres, pour prendre les choses en main, en réalité ce sont des caractéristiques qui ont été travaillées sur le long cours. ou par l'habitude, en particulier par l'habitus de classe. Et le problème, justement, quand on vient de milieux modestes, c'est que nos figures d'attachement et d'autorité que sont nos parents étaient généralement dans des positions subalternes et n'ont par conséquent jamais été en position de leadership. Et comme on s'identifie à ces figures d'autorité, eh bien on se dit que le leadership, ce n'est pas pour soi, c'est pour les autres. Et c'est là en partie que se situe le problème de la reproduction sociale, c'est que les enfants qui sont nés dans des milieux favorisés, en général, voient leurs parents dans des positions de leadership et ils reproduisent cet état d'esprit. Pour eux, c'est naturel d'être en position de diriger, de commander, de manager. Et donc il est essentiel de travailler cette posture, de faire cette bascule mentale et de se dire que le leadership déjà ce n'est pas inné, ce n'est pas un trait de caractère, c'est une compétence qui s'acquiert. Mais comme c'est tellement ancré au niveau de l'identité, on a tendance à penser que c'est quelque chose d'inné. Donc déjà, il faut commencer par déconstruire cette croyance, et ensuite, il faut intégrer dans votre esprit que le leadership, c'est aussi à votre portée. Je vous parlais également de charisme. Pour le charisme, c'est la même chose. On a l'impression que c'est quelque chose d'inné, alors que pas du tout. Alors, certaines personnes l'acquient un peu plus intuitivement que les autres, mais en réalité, c'est une compétence qui peut également s'apprendre. J'ai un livre à vous conseiller là-dessus qui est The Charisma Myth de Olivia Fox Caban, qui pour moi est un livre qui a changé énormément de choses dans mon parcours et ma carrière professionnelle. Je vous mettrai le lien en description pour celles et ceux qui sont intéressés et qui veulent creuser le sujet. Et de manière générale, cette question de l'état d'esprit, ce n'est pas pour rien que je la mets en deuxième. Il y a un ordre chronologique dans ce travail sur les leviers. Et pour vous l'illustrer, je vais prendre la métaphore de la maison. Quand on construit une maison, on commence par construire les fondations, et puis la structure, les murs porteurs, la charpente. Et en dernier, on peint les murs, on peint la façade, on met la décoration à l'extérieur, à l'intérieur. Or, la plupart des gens qui veulent progresser socialement commencent ce processus à l'envers, c'est-à-dire qu'ils commencent par repeindre les murs, ils commencent par le ravalement de façade. Ils commencent par changer leurs vêtements, leur apparence. Mais si vous voulez une vraie progression sociale efficace, il va falloir commencer par travailler la structure, par renforcer votre identité. C'est ça le plus important. important et c'est de cela que va découler tout le reste. Je vous en parlais dans l'épisode précédent sur l'élégance. L'élégance au service de la réussite sociale ça passe par trois niveaux l'apparence, le comportement et l'esprit et la plupart des gens commencent par l'apparence et le comportement qui sont ceux que l'on voit à l'extérieur mais ils occultent totalement cette partie sur l'esprit, sur l'identité. Or c'est ce travail intérieur qui donne de la cohérence à tout le reste et qui rend tout le reste beaucoup plus facile. Parce qu'on ne peut pas incarner cette élégance ou cette réussite sociale si on ne commence pas par s'y identifier soi-même. Troisième levier, c'est la gestion de ces ressources clés que sont l'argent, le temps et l'énergie. Ou plutôt l'énergie, le temps et l'argent si je devais les citer dans l'ordre décroissant d'importance. Ces trois ressources, ce sont trois ressources universelles mais qui sont souvent très mal employées, très mal allouées. Tout ça, cela vient d'un conditionnement social, c'est-à-dire qu'en fonction de notre classe sociale d'origine, on ne se comporte pas avec ses ressources de la même manière. Je vais commencer par l'argent. On pense souvent que pour réussir socialement, il faut déjà avoir de l'argent. Or, c'est faux. Ça peut aider, mais ce n'est pas toujours un atout. Parce que si vous n'avez pas les bonnes habitudes, si vous n'avez pas l'habitus, les manières de penser et d'agir, entre autres, l'argent ne vous transformera pas. Je vais prendre un exemple issu de la fiction qui va peut-être vous faire sourire, mais qui illustre très bien cette réalité. Il s'agit en l'occurrence de la saga de films Les Tuches. Pour ceux qui ne connaissent pas, Les Tuches, c'est un film qui caricature une famille populaire, ouvrière, qui du jour au lendemain gagne à l'euro-million. Donc il devient multimillionnaire et il déménage à Monaco. Et malgré cette fortune soudaine... On voit qu'ils ne changent pas vraiment. Sur le papier, ils font partie des 1%, voire même des 0,1%, et pourtant ils ont toujours les mêmes réflexes, les mêmes manières de parler, de s'habiller, de s'exprimer, ils ont les mêmes codes, tant et si bien qu'ils n'arrivent pas à s'intégrer dans le nouveau milieu social qu'est la société monégasque. Et il y a cette scène qui m'a marquée dans le film, donc la famille tuche en attendant de s'acheter une maison, s'installe ces jours en quelques temps dans un palace. qu'il y a cette scène où la fille de la famille, Stéphanie Tuche, décide de prendre un bain. Et forcément, dans ces hôtels, il y a des accessoires de bain, des gels douche d'excellente qualité. Mais elle, elle demande à ce qu'on lui apporte son gel douche préféré, qui est un gel douche bas de gamme de supermarché, un Tahiti ou un Ushuaïa, peu importe. Et ce détail, il dit tout de l'idée que je veux vous faire comprendre. C'est que l'argent ne permet pas de changer les codes culturels et sociaux. On peut avoir beaucoup d'argent... Mais on voit bien que les codes culturels et sociaux n'ont pas suivi, et que le rapport à l'argent n'a pas changé, puisque, à la fin du film, bon je vous le spoil ou je vous le divulgache pour parler en français, à la fin du film, ils finissent au même point financier qu'au départ, c'est-à-dire qu'ils sont complètement fauchés. Parce qu'ils ont dépensé tout leur argent, parce qu'en fait ils n'ont pas cette culture de la maîtrise de l'argent qui existe dans les milieux économiquement favorisés. C'est pour ça que l'argent, sans transformation intérieure, ça ne fait... pas la réussite sociale. Pour le temps, qui est la deuxième ressource dont je vous parlais, c'est la même chose. Dans les milieux favorisés, il y a un rapport au temps qui est différent, qui est totalement différent de ce qui existe dans les autres classes sociales. Les personnes de milieux favorisés, ils traitent leur temps comme une ressource rare et précieuse. Et à raison parce que c'est ce qu'elle est. L'argent, ça va, ça vient. On peut, du jour au lendemain, venir faire fortune et puis tout perdre, alors que le temps, une fois qu'il est écoulé, il est perdu. Chaque seconde de votre vie, chaque minute de votre vie qui s'écoule, vous ne pourrez plus jamais la récupérer. Et la majorité des gens, quand je dis majorité, je fais référence à la classe populaire et à la classe moyenne, ils considèrent que leur temps est illimité. Or, ce n'est pas le cas. Le temps, c'est une ressource limitée, et donc c'est une ressource qui est rare et précieuse. Je vais vous donner un exemple. Moi je suis toujours perplexe quand je vois des files d'attente de plusieurs centaines de mètres de long devant des magasins. Je ne comprends pas ce raisonnement. Je ne comprends pas comment on peut perdre son temps à attendre pour aller acheter des objets. C'est-à-dire que quand je vois toutes ces personnes, je suis désolée pour elles de voir qu'elles n'accordent aucune valeur à leur temps. Dans les classes moyennes, il y a aussi cette idée, cet état d'esprit qu'on préfère garder son argent plutôt que de préserver son temps. Et c'est cette logique qui s'applique quand j'entends quelqu'un qui me dit « Je ne vais pas recruter de femme de ménage parce que ça coûte trop cher, je préfère le faire moi-même. » Le problème, si vous dites ça, si vous vous reconnaissez dans ce discours, c'est qu'une femme de ménage, on la paye un peu plus que le SMIC, entre 13 et 15 euros de l'heure nette. Ça fait entre 20 et 25 euros brut. Et donc quand vous faites le ménage vous-même, au lieu de le déléguer, ça veut dire que vous valorisez votre temps à moins que... Alors on va dire 15 euros de l'heure nette pour simplifier. Donc quand vous faites le ménage vous-même au lieu de le déléguer à quelqu'un, ça veut dire que vous valorisez votre temps à moins de 15 euros de l'heure. Or, si vous voulez évoluer socialement, d'une part, il va falloir vous libérer du temps pour faire des actions qui vont vraiment vous permettre d'évoluer socialement. Et il va falloir augmenter votre taux horaire. Et quand je dis ça, ça peut paraître très facilement méprisant, mais ce n'est pas du tout l'intention. Quand je dis votre temps, il vaut telle quantité d'argent, ce n'est pas une question de valeur personnelle. C'est une question de valeur de votre temps. Si à l'heure actuelle, vous ne savez pas quel est votre taux horaire, il y a un outil génialissime qui s'appelle Brut en net. Je mettrai le lien dans la description, dans lequel vous pouvez rentrer votre salaire. mensuel annuel en brut en est peu importe et ça vous fait automatiquement toutes les conversions par exemple vous rentrez votre salaire annuel brut et vous savez combien ça vous fait en annuel net mensuel brut mensuel net en horaires bruts et en horaires nets Je vous parlais du rapport au temps, mais le rapport à l'argent, pour compléter, il est aussi totalement différent. Dans les milieux populaires ou classe moyenne, on a tendance à utiliser l'argent pour acheter des objets. Dans les milieux favorisés, on utilise plutôt son argent pour acheter du temps, du confort, pour s'alléger d'une certaine charge mentale ou pour s'offrir des expériences. On a tendance à croire que les élites économiques... s'achètent de court après des vêtements, des objets de luxe, mais en réalité quand ils s'offrent cela, ils s'achètent plutôt une expérience. Et c'est ça qu'offre véritablement le luxe. Et d'ailleurs, je fais une digression, mais pour vous illustrer cela, les gens qui achètent des objets de luxe en seconde main, ce sont des personnes qui n'ont rien compris au luxe, parce que le luxe c'est avant tout une expérience. C'est une expérience en boutique par exemple, parce que quand on vous reçoit dans une maison de luxe On vous fait asseoir dans des salons privés, on vous offre un rafraîchissement, on vous offre, pour les clients les plus fortunés, on vous offre une expérience vraiment personnalisée, où vous avez un vendeur attitré qui connaît votre nom, qui connaît vos habitudes de consommation. Il y a un service voiturier pour vous éviter justement de vous faire perdre du temps à aller vous garer. et l'objet qu'il y a à acheter derrière, certes, il est d'excellente qualité, mais... il n'est pas forcément de meilleure qualité qu'un produit dans la gamme de prix juste en dessous. Ce qui justifie la différence de prix entre un sac à main à 500-600 euros et un sac à main à 4000-5000 euros voire plus, c'est l'expérience qu'il y a en boutique. C'est l'expérience qu'on va vous faire vivre. C'est ça le luxe. Donc quand vous achetez du luxe d'occasion, finalement vous payez le prix fort sans avoir l'expérience. Vous avez juste l'objet mais vous avez loupé l'essentiel. de ce pourquoi vous l'avez payé. Et puis, dernière eldorado des élites, en particulier des élites économiques, c'est la santé et la longévité. L'exemple le plus visible, le plus parlant, c'est l'entrepreneur Brian Johnson. Brian Johnson, c'est quelqu'un qui a fait fortune, qui est devenu millionnaire, voire même milliardaire par l'entreprenariat, et qui, aujourd'hui, organise sa vie, ses habitudes de vie, autour du fait de vivre le plus longtemps possible. Et donc, il met en place un protocole. extrême où il filtre l'air et l'eau de sa maison, il ne mange qu'un certain type d'aliments, il prend tout un tas de compléments alimentaires, il fait du sport plusieurs heures par jour. Et dans les médias, on le fait passer pour un dingo, mais je l'ai écouté dans un podcast récemment qui s'appelle le Stade Guy Podcast, dans lequel l'hôte du podcast reçoit des personnalités, des milieux très très favorisés. Je vous mettrai le lien dans la description si ça vous intéresse. C'est en anglais. en revanche Mais bon, peu importe. Et donc dans cet épisode de podcast, il expliquait que le nouveau luxe des élites, le nouveau flex des élites comme on dit, ce n'est plus de faire l'acquisition de biens de luxe, c'est d'allouer ses ressources pour optimiser, préserver son corps, son énergie et sa vitalité. Alors vous n'êtes pas obligé de suivre l'hygiène de vie aussi extrême que celle de Brian Johnson, mais ce que vous pouvez déjà faire, c'est de mettre... votre intention et vos efforts dans le fait de préserver au maximum votre niveau d'énergie. Et la manière la plus simple, c'est de dormir mieux, de manger plus sainement. Et pourquoi c'est important ? Parce que vous aurez beau avoir tout le temps disponible, si vous n'avez pas d'énergie pour accomplir les tâches qui vous permettront d'avancer, de progresser socialement, et bien finalement, à tout ce temps, ça ne vous servira à rien. Bien dormir, c'est important, ça vous permet d'avoir les ressources mentales pour... réfléchir, pour avancer, pour travailler, pour être présent aux autres si vous êtes dans une démarche réseau et créer du lien social. Et votre énergie, elle est tout aussi importante que votre temps pour progresser socialement et vous n'avez pas besoin de beaucoup de ressources pour préserver votre énergie. Il suffit en premier lieu de bien dormir. Je pense que c'est un des leviers les plus sous côté de la progression sociale, c'est finalement de ne pas sacrifier sa santé parce que si vous n'êtes pas en bonne santé, vous ne pouvez pas... Ou du moins vous aurez beaucoup plus de mal à avancer que quelqu'un qui a moins d'argent que vous, mais qui a toute son énergie et beaucoup de temps. Quatrième levier, et j'espère que vous notez que je ne le mets qu'en quatrième, c'est le savoir-être. Le savoir-être, c'est le code social par excellence, c'est le langage implicite des élites. Si l'on continue sur la métaphore de la maison, le savoir-être, c'est la décoration intérieure, c'est l'aménagement. C'est comment vous recevez les autres, comment vous vous présentez, comment on se sent. quand on entre chez vous, quand on est en votre présence. Et il y a plusieurs composantes à ce savoir-être. La première, c'est le fait de se cultiver, de développer sa culture générale comme outil d'élévation. spirituelle mais aussi comme moyen d'échanger avec les gens autour de vous. Si vous souhaitez explorer le sujet, je vous renvoie à l'épisode 6 qui s'intitule comprendre les codes culturels des élites, ceux qui lisent, regardent et écoutent. Le deuxième aspect c'est de savoir communiquer, aussi bien avec votre langage corporel qu'avec votre langage verbal. Pour cela je vous renvoie à l'épisode 12 qui s'intitule parler avec élégance l'importance du langage dans la progression sociale, ainsi qu'à l'épisode 14, dans lequel je vous parle de langage non-verbal, et dans lequel je vous donne des clés pour maîtriser votre posture. Et le troisième aspect, c'est... Et là, on y arrive ! C'est l'apparence. C'est savoir se vêtir, se vêtir de manière appropriée, pour le bon moment, pour le bon endroit, pour la bonne circonstance. Je vous en parle. Dans la première partie de l'épisode 22, les erreurs d'élégance à éviter pour réussir votre ascension sociale. Et vous voyez que cet aspect de l'apparence, il ne vient qu'en dernier. C'est la cerise sur le gâteau, c'est la couche de peinture que vous mettez sur la facette pour sublimer la maison que vous venez de construire. Et au final, le savoir-être, c'est ce qui vous permet de faire preuve d'harmonie, de distinction et de subtilité, comme on en avait parlé dans l'épisode précédent, l'épisode 27, sur l'élégance. Je mettrai tous les liens des épisodes que j'ai cités en cascade dans la description. Et cinquième et dernier levier, c'est la valeur que vous apportez au monde. C'est probablement le levier le plus négligé, alors que c'est celui qui fait toute la différence sur le long terme. Pour vous illustrer cela, je continue à filer la métaphore de la maison. Vous aurez beau construire la plus magnifique des maisons du monde, avec des fondations solides, une charpente indestructible, une façade impeccable, ... une maison qui résiste aux vents et marées, aux intempéries, aux tremblements de terre. Mais si vous la construisez en plein désert, elle ne sert à rien. Si vous la construisez là où il n'y a pas de circulation, là où il n'y a pas d'échange, elle ne profite à personne et donc elle n'a aucune valeur. En revanche, si vous la construisez au cœur d'une ville vivante, près des gens, près des besoins, dans un bassin d'emploi, alors là elle prend de la valeur. Et c'est exactement la même chose pour vous. Votre ascension sociale ? elles dépendent directement de votre positionnement, de l'endroit où vous placez votre énergie, et de l'utilité de vos compétences. Alors quand je dis positionnement, ça ne veut pas dire de là où vous habitez, ça veut dire de comment vous vous positionnez, qu'est-ce que vous décidez d'apporter au monde. Et c'est important parce que ceux qui réussissent socialement, ce ne sont pas ceux qui travaillent le plus dur, mais ceux qui travaillent intelligemment. Et pour être plus précis, ce sont ceux qui créent de la valeur. Et plus cette valeur est rare, plus vous allez progresser. rapidement. Cette valeur, elle peut se créer par une expertise, par un certain type de compétences, par une vision, par une capacité à résoudre des problèmes ou par une capacité à mettre en relation les bonnes personnes. Et beaucoup de personnes se trompent en pensant que la réussite, ça vient avec le diplôme. Parce que la réalité du monde tel qu'il est aujourd'hui, c'est que le monde ne paye pas vos efforts, vos diplômes ou tout ce que vous voulez, il paye vos résultats, il paye ce que vous apportez. ce que vous créez comme valeur. Je vous donne un exemple personnel. Je me souviens d'une période où je n'avais pas encore compris cela. C'est quand j'étais encore étudiante et quand je suis sortie de Sciences Po, quand j'étais en fin d'études, j'étais persuadée que mon diplôme allait tout m'ouvrir. Je me disais c'est bon, j'ai fait une grande école, j'ai un bon dossier, ça va aller. Et pour autant, je n'arrivais pas à trouver un poste à la hauteur de ce que j'avais imaginé. Je ne comprenais pas pourquoi... malgré toutes ces années d'études et le prestige qui accompagnait l'école pour laquelle j'avais tant dépensé sans sueur et larmes pour l'intégrer, pourquoi ça ne m'apportait pas les résultats espérés ? Et je n'ai compris que bien plus tard que le diplôme ça n'a pas de valeur en soi. C'est un signal, c'est un marqueur, mais ça n'a pas d'utilité, ça n'apporte rien aux autres. Et cette manière de penser que j'ai eue, je la vois à grande échelle, je l'observe à grande échelle. Et je vois par exemple notamment sur YouTube des reportages à la chaîne sur ces jeunes diplômés Bac plus 5, Bac plus 8 parfois, qui n'arrivent pas à trouver un emploi. J'en ai vu un récemment avec une jeune femme qui expliquait qu'elle avait deux masters, qu'elle parlait cinq langues, qu'elle faisait tout comme il faut et que pourtant elle ne trouvait rien. Mais c'est normal parce que les diplômes qu'elle avait, ce n'était pas dans des domaines de compétences recherchées, et les langues qu'elle parlait. Ce n'était pas des langues qui étaient recherchées non plus sur le marché du travail. Et avec le recul que j'ai aujourd'hui sur mon propre parcours et sur tous ces parcours, et sur tous ces témoignages de jeunes étudiants qui se plaignent de ne pas trouver quelque chose à la hauteur de leur diplôme, je peux vous dire une chose, c'est que le bac plus 5, le diplôme de manière générale, ça ne sert à rien. Je sais que ça choque, je l'ai dit haut et fort dans une publication sur Instagram et je me suis fait incendier pour cela, mais je le maintiens. Votre diplôme, il n'apporte rien au monde. Au mieux, il flatte votre égo. Et même dans les professions réglementées comme les médecins ou les avocats, le diplôme c'est juste un prérequis, mais ce n'est pas une garantie de réussite. Parce que vous pouvez très bien avoir un diplôme... qui vous permet d'occuper une profession prestigieuse, mais ça ne vous empêche pas d'être médiocre dans votre pratique. Et si on sort de ces professions bien particulières, de manière générale, si vous avez par exemple un master en philosophie, en art médiéval ou en sociologie ou je ne sais quoi encore, et je prends volontairement ces exemples parce que ce sont des filières où beaucoup d'étudiants ont du mal à s'insérer, c'est simplement parce que ça n'apporte pas de valeur ou peu de valeur à la société. Et je ne dis pas que la philosophie, la sociologie ou l'art médiéval ça ne sert à rien, mais soyons lucides deux minutes, il n'y a pas beaucoup de monde qui est prêt à payer pour ce type de compétences. Pourquoi ? Parce que ces savoirs, aussi nobles soient-ils, ils ne résolvent pas directement les problèmes des gens. Ça ne résout pas les problèmes du quotidien, ça ne change pas le quotidien des autres personnes. Vous, peut-être que si vous avez suivi ces cursus, ça vous a apporté sur le plan de la culture, mais... Ça vous a apporté à vous, ça n'apporte pas aux autres. Et dans une société où la valeur est liée à l'utilité, si vous persistez dans des domaines qui ne répondent pas à des besoins concrets, vous aurez naturellement un statut secondaire et donc des revenus secondaires. Je conçois que ce soit difficile à avaler quand on a fait 5 ans d'études et qu'en plus de ça on a dû travailler à côté pour financer ses études, mais c'est la réalité du monde et de notre société. La vraie leçon, le vrai message à retenir, c'est que ce n'est pas ce que vous savez, c'est ce que vous êtes capable de faire et d'apporter. C'est la façon dont vous transformez vos connaissances, dans les deux sens du terme, à la fois votre savoir et votre réseau, en quelque chose qui sert aux autres, qui améliore la vie des autres, même à petite échelle. Et il faut vraiment arrêter de croire que vous devez mériter parce que vous avez fourni un certain nombre d'efforts. Là encore, c'est une conception qui vient de la classe moyenne et qui maintient ses membres dans une situation de stagnation. C'est que les classes moyennes et populaires sont très attachées à la valeur travail, c'est-à-dire que pour mériter, il faut travailler beaucoup. Mais ça, ça vous enferme dans un cycle infernal où vous passez votre vie à travailler pour quelque chose qui apporte peu. La vraie réussite et le vrai mérite, il vient quand vous apportez quelque chose d'unique. La réussite sociale, c'est quand vous trouvez le point de rencontre entre votre valeur personnelle et l'utilité que vous avez pour les autres. Donc votre diplôme, vos compétences, vos expériences, ce sont des briques, mais il faut les prendre comme telles, ce ne sont que des briques. En tant que telles, ça n'apporte pas de valeur, c'est l'assemblage des briques et où est-ce que vous les assemblez qui compte vraiment. Pour reprendre la métaphore de la maison, la maison elle ne prend de valeur que si vous la construisez au bon endroit. là où vos talents répondent à un vrai besoin. Et par conséquent, le cinquième levier, c'est la valeur que vous apportez au monde à travers vos compétences, votre réseau, votre carrière et la manière dont vous changez la vie des gens autour de vous. J'en viens à la conclusion de cet épisode. Et si je devais résumer tout ce que l'on vient d'explorer, je vous dirais que la progression, l'ascension sociale, ça n'a rien d'un hasard. C'est un processus structuré. presque une œuvre d'architecture qui repose sur cinq leviers essentiels. Le premier, c'est de se fixer des objectifs clairs, et de ces objectifs, vous allez pouvoir vous construire un plan d'action concret, parce qu'on ne peut pas avancer sans direction. Le deuxième levier, c'est l'état d'esprit. C'est celui qui vous permet de croire en vous, de dépasser vos peurs, et d'adopter cette mentalité de croissance qui transforme tout. Ainsi, que de changer votre identité pour comprendre que le leadership et le charisme, ce n'est pas quelque chose d'inné, c'est quelque chose qui s'apprend, et que c'est à la portée de tous, y compris de vous-même. Le troisième levier, c'est la gestion de vos ressources clés, l'énergie, le temps et l'argent. Ces trois leviers vont déterminer la vitesse à laquelle vous allez évoluer. Et si vous ne les maîtrisez pas, vous allez vous épuiser avant d'arriver à bon port. Le quatrième levier, c'est le savoir-être. C'est le langage implicite des élites. C'est la manière. d'être en cohérence, de rayonner avec harmonie, simplicité et distinction. C'est ce qui fait qu'on vous remarque, qu'on vous respecte et qu'on se souvient de vous. Et le cinquième levier, c'est la valeur que vous apportez au monde, parce que sans utilité, il n'y a pas de reconnaissance sociale. Et l'ascension sociale, ça ne mesure pas à ce que l'on obtient, mais à ce que l'on apporte. Ces cinq leviers, je ne les ai pas choisis au hasard. Ce sont exactement les cinq modules de l'accompagnement que j'ai créé. C'est la structure que j'utilise pour aider mes élèves à construire leur ascension, pas à pas, avec confiance, clarté et méthode. Chaque module est conçu pour vous faire gagner en connaissance de vous-même, en lucidité, en structure et en impact, pour que vous cessiez de vous épuiser avec des « je vais essayer, peut-être que, je ne sais pas trop » et pour que vous commenciez à véritablement avancer. Et d'ailleurs, si ce que je viens de partager aujourd'hui résonne avec vous, et si de manière générale, à l'écoute des épisodes de ce podcast, tout ce que je dis résonne en vous, sachez que mon accompagnement complet autour de ces 5 leviers sera bientôt disponible. En attendant l'ouverture officielle, vous pouvez vous inscrire sur la liste d'attente, le lien sera dans la description de l'épisode. Sachez que vous inscrire à cette liste ne vous engage en rien. Elle vous permet simplement de, d'une part, de manifester votre intérêt, mais également d'être informée en avant-première de la sortie du programme, et surtout, pour vous récompenser de m'accompagner dans cette aventure, de bénéficier, de vous faire bénéficier de bonus exclusifs qui seront réservés uniquement aux personnes inscrites sur cette liste. J'allais dire aux femmes inscrites sur cette liste, puisque c'est un accompagnement qui se veut centré sur les spécificités de la progression sociale aux féminins. Et dans tous les cas, c'est une manière d'être aux premières loges pour découvrir en avant-première le contenu, les modalités et les avantages du programme, qui est un programme à la fois collectif et individualisé, qui va vous permettre de préparer votre propre ascension sociale. Merci infiniment d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Un grand merci à toutes celles et ceux qui ont pris le temps de mettre un commentaire et une note 5 étoiles sur Apple Podcast et sur Spotify, je vous en suis vraiment reconnaissante et un grand merci à toutes celles et ceux qui prendront le temps de le faire. Et quant à moi, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une excellente journée ou une excellente soirée, et je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode d'élégance et ambition.

Chapters

  • Introduction

    00:39

  • 1. Se fixer des objectifs clairs et construire un plan action

    03:34

  • 2. Forger son état d'esprit et son identité

    08:55

  • 3. Gérer ses ressources clés : temps, énergie, argent

    14:33

  • 4. Assimiler les codes du savoir-être

    24:41

  • 5. Apporter de la valeur

    26:38

  • Conclusion

    33:38

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Description

L’ascension sociale n’est pas une question de chance, mais de méthode. Dans cet épisode, je vous révèle les 5 leviers qui structurent toute réussite sociale.


Vous allez découvrir comment définir des objectifs clairs, construire un plan d’action cohérent, développer un état d’esprit de réussite, gérer vos ressources clés (temps, énergie, argent) avec discipline, cultiver votre savoir-être et créer de la valeur utile grâce à vos compétences sociales et votre carrière.

Nous aborderons des sujets clés comme la confiance en soi, les croyances limitantes, le charisme, et la manière dont les personnes ambitieuses bâtissent leur réussite pas à pas, en s’appuyant sur des stratégies de succès éprouvées

Un épisode structuré et sans détours, pour toutes celles et ceux qui veulent poursuivre une ambition authentique, passer à un autre niveau de réussite sociale, renforcer leur excellence personnelle, leur culture générale et leur influence relationnelle, tout en restant fidèles à leur identité.

À la fin de cet épisode, vous repartirez avec une vision claire et des clés de la réussite pour enclencher votre propre ascension avec élégance.


Pour aller plus loin :


Liens cités dans l’épisode :

  • Ép. 9 : Les 3 piliers de l’ascension sociale

  • Ép. 26 : Pourquoi vous n’avez pas confiance en vous (6 raisons & comment les dépasser)

  • Ép. 27 : L’élégance expliquée : la comprendre, la maîtriser et l’incarner

  • Ép. 6 : Comprendre les codes culturels des élites : ce qu’ils lisent et regardent

  • Ép. 12 : Parler avec élégance

  • Ép. 14 : Maîtriser sa posture pour rayonner : secrets du langage non verbal

  • Ép. 22 : Les erreurs d’élégance à éviter pour réussir socialement

  • The Charisma Myth - Olivia Fox Cabane

  • salaire-brut-en-net.fr

  • The Gstaad Guy Podcast


Chapitres :

00:39 - Introduction

03:34 - 1. Se fixer des objectifs clairs & construire un plan d’action

08:55 - 2. Forger son état d'esprit et son identité

14:33 - 3. Gérer ses ressources clés : temps, énergie, argent

24:41 - 4. Assimiler les codes du savoir-être

26:38 - 5. Apporter de la valeur

33:38 - Conclusion


Dans cet épisode on va parler de :

mentalité de croissance, leadership, gestion du temps, gestion de l’argent, savoir-être, communication, posture, apparence, utilité sociale, carrière, positionnement, progression sociale, réseau influent, distinction sociale, clés de la réussite, intelligence relationnelle, stratégies de réussite, image personnelle


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Élégance et Ambition. Je m'appelle Thalia et après plusieurs années à décrypter les codes de la classe aisée, j'aide désormais les personnes ambitieuses à gravir l'échelle sociale tout en restant fidèles à elles-mêmes. Ici on parle d'élégance, de savoir-être et de conseils pratiques pour naviguer dans les cercles les plus prestigieux. Dans ce podcast, je vous partage tout pour transformer vos ambitions en actions concrètes et vous accompagner pas à pas dans votre quête de réussite sociale. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous inspirer. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode d'Ellégance et Ambition, le 28ème. Et aujourd'hui, dans cet épisode, j'aimerais vous donner une méthode pour réussir socialement. Alors c'est un terme vaste, mais il me semblait important de vous donner un épisode structuré. un peu comme un mode d'emploi, parce que malgré la diversité de ce que l'on met derrière le terme réussir socialement, et peut-être justement à cause de la diversité de ce que signifie réussir socialement, beaucoup de personnes n'ont pas de boussole. Or l'ascension sociale, ce n'est pas le fruit du hasard, ni d'un coup de chance, ce n'est même pas une question de talent, comme j'ai pu l'entendre dans les interrogations que beaucoup d'entre vous portaient, et dont vous m'avez fait part. Dans un épisode précédent, il s'agissait de l'épisode 9, je vous faisais part des trois piliers de l'ascension sociale. Je vous mettrai le lien dans la description si vous souhaitez aller l'écouter. Ce sont des piliers, donc c'est ce sur quoi la progression sociale repose. Mais aujourd'hui j'aimerais plutôt vous parler des cinq leviers. Pour comprendre pourquoi j'utilise ces termes différents, cette nuance dans ces termes, un peu de sémantique. Qu'est-ce que c'est un levier ? Un levier, c'est... si on en croit le dictionnaire, un corps solide que l'on utilise autour d'un point mobile pour multiplier une force. Ça c'est pour ceux qui aiment la physique. Au sens figuré, quand on parle de levier, on parle de quelque chose qui sert à vaincre une résistance ou un moyen d'action. Et c'est exactement cette idée que je veux vous transmettre, ces cinq idées, ces cinq leviers, qui sont des moyens d'action que vous pouvez employer, quel que soit votre milieu d'origine. Parce qu'on pense souvent... que pour réussir socialement, il faut déjà partir avec certaines ressources. Et effectivement, c'est le principe qui gangrène un peu notre société, c'est celui de la reproduction sociale, c'est-à-dire que ceux qui réussissent sont ceux qui ont déjà des ressources. Et moi, j'aimerais aller à contre-courant, contrer les statistiques, contrer ce phénomène de reproduction sociale, et vous transmettre ces leviers qui doivent vous permettre de réussir socialement, même si vous partez avec... peu, même si vous venez d'une catégorie sociale modeste. Et donc par l'observation rétrospective de mon propre parcours, ainsi que de celui des personnes qui sont parties d'en bas ou d'une catégorie sociale moyenne et qui sont arrivées à une certaine forme de réussite sociale, j'ai identifié cinq leviers que j'ai organisés dans un ordre logique et qui constituent une méthode pour enclencher votre processus de progression sociale. Dans cet épisode donc, vous allez comprendre qu'il ne suffit pas de travailler beaucoup ou de changer sa manière de se vêtir pour changer de classe sociale, mais qu'il faut agir avec méthode sur ces cinq leviers précis. Et à l'issue de cet épisode, vous aurez une méthode, une structure claire pour comprendre ce qu'il faut faire pour entamer votre processus d'ascension sociale. Commençons sans plus attendre par le premier levier, qui est de se fixer des objectifs clairs. Et à partir de ces objectifs clairs, de se construire un plan d'action. Pourquoi c'est important ? Si vous n'avez pas d'objectif défini, cela signifie que vous naviguez à vue, au gré du vent et des marées. Or, quand on navigue sans cap, on finit par s'épuiser et par tourner en rond. Il y a une citation du philosophe Sénèque, que j'aime beaucoup donner, qui disait « Il n'est pas de vent favorable à celui qui ne sait où il va » . Et l'ascension sociale, c'est exactement cela. Ce n'est pas quelque chose qui vous tombe dessus par hasard, c'est une direction que vous choisissez. La différence entre celui ou celle qui va rester au même point toute sa vie et celui qui va progresser socialement, c'est la même différence qu'entre dire « je veux une belle vie » et dire « je veux atteindre tel niveau de revenu d'ici telle date pour pouvoir faire telle chose » . Je veux atteindre par exemple 5 000 euros de revenu d'ici 5 ans pour pouvoir partir en vacances 4 fois par an. Exemple concret, si vous savez que vous rêvez de voyager régulièrement dans des beaux hôtels, dans des hôtels 5 étoiles, vous savez qu'il va vous falloir un certain budget. Et donc, pour soutenir ce train de vie, il va vous falloir atteindre un certain niveau de revenu que vous atteindrez par un certain type de métier ou d'activité professionnelle, et cela va engendrer le fait de concevoir un plan pour y arriver. C'est ça, se fixer une direction, c'est ça la vraie progression sociale. commencer par quel est le grand objectif que je veux atteindre. Le fait de se fixer un objectif qui est précis, encore une fois, la méthode SMART dont je vous parle régulièrement, avoir un objectif spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et temporellement défini, c'est extrêmement important. Si vous prenez l'avion pour partir en voyage, vous n'imaginez pas que le pilote va faire décoller son avion sans avoir rentré la destination au préalable. Ça vous paraîtrait insensé. Pourtant c'est ce que fait la majorité des gens, c'est-à-dire qu'ils avancent dans la vie sans cap, sans direction. Et après ils s'étonnent de ne pas réussir. Avancer dans la vie sans cap, c'est comme un navigateur qui part sur son bateau sans avoir défini de destination précise. Avec son bateau, il va voguer sur la mer, il va se laisser porter par les vagues, par les courants, par tout ce que vous voulez. Voir même, il ne va jamais quitter son port parce qu'il ne sait pas ce qu'il faut faire pour aller à destination. alors que Un navigateur qui se fixe un cap, il a beaucoup plus de chances d'arriver à bon port, quand bien même la mer serait agitée. Eh bien dans la vraie vie, c'est exactement la même chose. Il faut que vous sachiez où vous allez. Et ça, je l'ai expérimenté plusieurs fois dans ma vie. Aussi loin que je me souvienne, à chaque fois que j'ai progressé socialement, c'est parce que je m'étais fixé un objectif clair. La première fois, c'est quand je me suis dit que je voulais réussir le concours de Sciences Po. J'avais une idée en tête, j'avais un objectif qui était spécifique, mesurable. La variable c'était est-ce que j'ai réussi le concours oui ou non, avec une échéance précise qui était la date des épreuves. Et de là, j'ai pu mettre en place un plan d'action qui était tout simplement un planning de révision. La deuxième fois que je l'ai expérimenté, c'est quand j'ai passé le concours de l'armée. Oui, j'adore les concours ! Et je ne l'ai pas fait de n'importe quelle manière, je ne me suis pas dit je vais tenter le concours et je vais bien voir ce qu'il se passe. Donc quand je me suis mise en tête cet objectif, Je voulais une spécialité en particulier, et pour cette spécialité, il n'y avait qu'une seule place, qui était très demandée. Et il fallait pour cela que je sois major du concours. Et en plus, j'étais à la limite d'âge, qui était de 21 ou 22 ans, donc il fallait que je fasse major, et il fallait que je réussisse le concours à ce moment-là. Donc je n'avais pas le droit à l'erreur, j'avais un objectif qui était clair, ambitieux, défini dans le temps, je savais ce que je voulais, pour quand et pourquoi. Et dans un concours, il y a une variable qu'on ne maîtrise pas, c'est la performance des autres candidats. Mais moi, je savais ce sur quoi je pouvais agir et je m'étais mise en tête que si je voulais faire major du concours, il fallait que je vise l'excellence et que j'ai 20 sur 20 à toutes les épreuves. Alors, je n'ai pas eu 20 sur 20 à toutes les épreuves, mais le résultat, c'est que j'ai eu des notes excellentes. Ça m'a permis de, effectivement, terminer major du concours. Et c'est le fait d'avoir cette clarté dans ces objectifs qui m'a portée, qui m'a permis de décliner cela en un plan d'action et de faire le tri. entre ce qui était important et ce qui ne l'était pas. C'est-à-dire que pendant toute cette période où j'ai préparé le concours, j'ai mis de côté les choses qui n'étaient pas prioritaires, qui n'étaient pas importantes. Donc les réseaux sociaux, je n'en ai pratiquement pas regardé. Les sorties pour aller boire des coups, je les ai toutes déclinées. Et tout cela, je ne l'ai pas vécu comme un sacrifice. Et quand bien même ce n'était pas forcément agréable de passer tout mon temps à réviser... pour des épreuves écrites et à m'entraîner pour les épreuves sportives, je savais pourquoi je le faisais. Ça donnait du sens, quand bien même ce n'était pas facile. Et c'est ça qui est important au final, c'est que peu importe l'objectif, à partir du moment où il est ambitieux, exigeant, mais surtout qu'il est clair, ça n'est pas un caprice, c'est quelque chose qui est... Déjà c'est indispensable de le poser comme cela, mais surtout ça devient un repère, ça vous donne une direction, ça vous permet d'avoir de la discipline, si vous pensiez ne pas en avoir c'est peut-être Parce qu'il vous manque un objectif, ça vous permet de définir des priorités et ça vous permet de passer à l'action. Le deuxième levier, c'est celui de l'état d'esprit. Parce qu'une fois que vous avez défini vos objectifs, l'état d'esprit, c'est ce qui fait la différence entre ceux qui restent bloqués au stade de « mon objectif est un rêve » et ceux qui avancent véritablement. Et dans cet état d'esprit, il y a trois aspects essentiels. Le premier, c'est l'estime et la confiance en soi. L'estime de soi et la confiance en soi. Parce que ce sont des fondations. C'est ce qui permet de passer à l'action malgré les peurs et malgré les doutes. On pense souvent que les gens qui réussissent ce sont des personnes qui ne doutent jamais, qui n'ont pas peur. En réalité ce n'est pas vrai. Tout le monde a peur, tout le monde a des doutes et la différence entre ceux qui réussissent et les autres c'est cette capacité à passer à l'action avec la peur malgré la peur, en dépit de la peur. Et l'estime et la confiance ce sont deux notions fondamentales parce que l'estime c'est ce qui vous permet de commencer à avancer et la confiance en soi, on pense souvent qu'il faut de la confiance en soi pour commencer à agir. en réalité La confiance en soi, elle vient avec l'action. Je vous en parlais dans l'épisode 26 intitulé « Pourquoi vous n'avez pas confiance en vous ? » dans lequel je vous expose six raisons et comment les dépasser. Mais le pilier vraiment fondamental, et qui pêche souvent quand vous dites « je n'ai pas confiance en moi » , c'est plutôt l'estime de soi. Le deuxième aspect de l'état d'esprit, c'est ce qu'on appelle l'état d'esprit de croissance, ou la mentalité de progression. Qu'est-ce que ça signifie ? Eh bien, cela signifie que Quand vous avez cet état d'esprit de croissance, vous parvenez à comprendre que rien n'est figé, que tout peut s'apprendre, y compris le talent. Le talent, ce n'est pas quelque chose d'inné, bien au contraire, et que l'échec, ce n'est pas la fin du monde. Que l'échec, les erreurs, ça fait partie du processus d'apprentissage. Et que ce n'est pas parce que vous faites des erreurs ou que vous subissez des revers que vous avez moins de valeur. Troisième élément dans l'état d'esprit, c'est de changer son identité sociale. pour acquérir deux compétences clés que sont le leadership et le charisme. Beaucoup de personnes pensent que le leadership c'est une caractéristique innée. Encore une fois, comme le talent ce n'est pas vrai, c'est quelque chose qui s'acquiert. Et quand vous voyez des gens qui ont l'air à l'aise dans des positions de leadership, qui ont l'air à l'aise pour prendre des décisions rapidement, pour donner des ordres, pour prendre les choses en main, en réalité ce sont des caractéristiques qui ont été travaillées sur le long cours. ou par l'habitude, en particulier par l'habitus de classe. Et le problème, justement, quand on vient de milieux modestes, c'est que nos figures d'attachement et d'autorité que sont nos parents étaient généralement dans des positions subalternes et n'ont par conséquent jamais été en position de leadership. Et comme on s'identifie à ces figures d'autorité, eh bien on se dit que le leadership, ce n'est pas pour soi, c'est pour les autres. Et c'est là en partie que se situe le problème de la reproduction sociale, c'est que les enfants qui sont nés dans des milieux favorisés, en général, voient leurs parents dans des positions de leadership et ils reproduisent cet état d'esprit. Pour eux, c'est naturel d'être en position de diriger, de commander, de manager. Et donc il est essentiel de travailler cette posture, de faire cette bascule mentale et de se dire que le leadership déjà ce n'est pas inné, ce n'est pas un trait de caractère, c'est une compétence qui s'acquiert. Mais comme c'est tellement ancré au niveau de l'identité, on a tendance à penser que c'est quelque chose d'inné. Donc déjà, il faut commencer par déconstruire cette croyance, et ensuite, il faut intégrer dans votre esprit que le leadership, c'est aussi à votre portée. Je vous parlais également de charisme. Pour le charisme, c'est la même chose. On a l'impression que c'est quelque chose d'inné, alors que pas du tout. Alors, certaines personnes l'acquient un peu plus intuitivement que les autres, mais en réalité, c'est une compétence qui peut également s'apprendre. J'ai un livre à vous conseiller là-dessus qui est The Charisma Myth de Olivia Fox Caban, qui pour moi est un livre qui a changé énormément de choses dans mon parcours et ma carrière professionnelle. Je vous mettrai le lien en description pour celles et ceux qui sont intéressés et qui veulent creuser le sujet. Et de manière générale, cette question de l'état d'esprit, ce n'est pas pour rien que je la mets en deuxième. Il y a un ordre chronologique dans ce travail sur les leviers. Et pour vous l'illustrer, je vais prendre la métaphore de la maison. Quand on construit une maison, on commence par construire les fondations, et puis la structure, les murs porteurs, la charpente. Et en dernier, on peint les murs, on peint la façade, on met la décoration à l'extérieur, à l'intérieur. Or, la plupart des gens qui veulent progresser socialement commencent ce processus à l'envers, c'est-à-dire qu'ils commencent par repeindre les murs, ils commencent par le ravalement de façade. Ils commencent par changer leurs vêtements, leur apparence. Mais si vous voulez une vraie progression sociale efficace, il va falloir commencer par travailler la structure, par renforcer votre identité. C'est ça le plus important. important et c'est de cela que va découler tout le reste. Je vous en parlais dans l'épisode précédent sur l'élégance. L'élégance au service de la réussite sociale ça passe par trois niveaux l'apparence, le comportement et l'esprit et la plupart des gens commencent par l'apparence et le comportement qui sont ceux que l'on voit à l'extérieur mais ils occultent totalement cette partie sur l'esprit, sur l'identité. Or c'est ce travail intérieur qui donne de la cohérence à tout le reste et qui rend tout le reste beaucoup plus facile. Parce qu'on ne peut pas incarner cette élégance ou cette réussite sociale si on ne commence pas par s'y identifier soi-même. Troisième levier, c'est la gestion de ces ressources clés que sont l'argent, le temps et l'énergie. Ou plutôt l'énergie, le temps et l'argent si je devais les citer dans l'ordre décroissant d'importance. Ces trois ressources, ce sont trois ressources universelles mais qui sont souvent très mal employées, très mal allouées. Tout ça, cela vient d'un conditionnement social, c'est-à-dire qu'en fonction de notre classe sociale d'origine, on ne se comporte pas avec ses ressources de la même manière. Je vais commencer par l'argent. On pense souvent que pour réussir socialement, il faut déjà avoir de l'argent. Or, c'est faux. Ça peut aider, mais ce n'est pas toujours un atout. Parce que si vous n'avez pas les bonnes habitudes, si vous n'avez pas l'habitus, les manières de penser et d'agir, entre autres, l'argent ne vous transformera pas. Je vais prendre un exemple issu de la fiction qui va peut-être vous faire sourire, mais qui illustre très bien cette réalité. Il s'agit en l'occurrence de la saga de films Les Tuches. Pour ceux qui ne connaissent pas, Les Tuches, c'est un film qui caricature une famille populaire, ouvrière, qui du jour au lendemain gagne à l'euro-million. Donc il devient multimillionnaire et il déménage à Monaco. Et malgré cette fortune soudaine... On voit qu'ils ne changent pas vraiment. Sur le papier, ils font partie des 1%, voire même des 0,1%, et pourtant ils ont toujours les mêmes réflexes, les mêmes manières de parler, de s'habiller, de s'exprimer, ils ont les mêmes codes, tant et si bien qu'ils n'arrivent pas à s'intégrer dans le nouveau milieu social qu'est la société monégasque. Et il y a cette scène qui m'a marquée dans le film, donc la famille tuche en attendant de s'acheter une maison, s'installe ces jours en quelques temps dans un palace. qu'il y a cette scène où la fille de la famille, Stéphanie Tuche, décide de prendre un bain. Et forcément, dans ces hôtels, il y a des accessoires de bain, des gels douche d'excellente qualité. Mais elle, elle demande à ce qu'on lui apporte son gel douche préféré, qui est un gel douche bas de gamme de supermarché, un Tahiti ou un Ushuaïa, peu importe. Et ce détail, il dit tout de l'idée que je veux vous faire comprendre. C'est que l'argent ne permet pas de changer les codes culturels et sociaux. On peut avoir beaucoup d'argent... Mais on voit bien que les codes culturels et sociaux n'ont pas suivi, et que le rapport à l'argent n'a pas changé, puisque, à la fin du film, bon je vous le spoil ou je vous le divulgache pour parler en français, à la fin du film, ils finissent au même point financier qu'au départ, c'est-à-dire qu'ils sont complètement fauchés. Parce qu'ils ont dépensé tout leur argent, parce qu'en fait ils n'ont pas cette culture de la maîtrise de l'argent qui existe dans les milieux économiquement favorisés. C'est pour ça que l'argent, sans transformation intérieure, ça ne fait... pas la réussite sociale. Pour le temps, qui est la deuxième ressource dont je vous parlais, c'est la même chose. Dans les milieux favorisés, il y a un rapport au temps qui est différent, qui est totalement différent de ce qui existe dans les autres classes sociales. Les personnes de milieux favorisés, ils traitent leur temps comme une ressource rare et précieuse. Et à raison parce que c'est ce qu'elle est. L'argent, ça va, ça vient. On peut, du jour au lendemain, venir faire fortune et puis tout perdre, alors que le temps, une fois qu'il est écoulé, il est perdu. Chaque seconde de votre vie, chaque minute de votre vie qui s'écoule, vous ne pourrez plus jamais la récupérer. Et la majorité des gens, quand je dis majorité, je fais référence à la classe populaire et à la classe moyenne, ils considèrent que leur temps est illimité. Or, ce n'est pas le cas. Le temps, c'est une ressource limitée, et donc c'est une ressource qui est rare et précieuse. Je vais vous donner un exemple. Moi je suis toujours perplexe quand je vois des files d'attente de plusieurs centaines de mètres de long devant des magasins. Je ne comprends pas ce raisonnement. Je ne comprends pas comment on peut perdre son temps à attendre pour aller acheter des objets. C'est-à-dire que quand je vois toutes ces personnes, je suis désolée pour elles de voir qu'elles n'accordent aucune valeur à leur temps. Dans les classes moyennes, il y a aussi cette idée, cet état d'esprit qu'on préfère garder son argent plutôt que de préserver son temps. Et c'est cette logique qui s'applique quand j'entends quelqu'un qui me dit « Je ne vais pas recruter de femme de ménage parce que ça coûte trop cher, je préfère le faire moi-même. » Le problème, si vous dites ça, si vous vous reconnaissez dans ce discours, c'est qu'une femme de ménage, on la paye un peu plus que le SMIC, entre 13 et 15 euros de l'heure nette. Ça fait entre 20 et 25 euros brut. Et donc quand vous faites le ménage vous-même, au lieu de le déléguer, ça veut dire que vous valorisez votre temps à moins que... Alors on va dire 15 euros de l'heure nette pour simplifier. Donc quand vous faites le ménage vous-même au lieu de le déléguer à quelqu'un, ça veut dire que vous valorisez votre temps à moins de 15 euros de l'heure. Or, si vous voulez évoluer socialement, d'une part, il va falloir vous libérer du temps pour faire des actions qui vont vraiment vous permettre d'évoluer socialement. Et il va falloir augmenter votre taux horaire. Et quand je dis ça, ça peut paraître très facilement méprisant, mais ce n'est pas du tout l'intention. Quand je dis votre temps, il vaut telle quantité d'argent, ce n'est pas une question de valeur personnelle. C'est une question de valeur de votre temps. Si à l'heure actuelle, vous ne savez pas quel est votre taux horaire, il y a un outil génialissime qui s'appelle Brut en net. Je mettrai le lien dans la description, dans lequel vous pouvez rentrer votre salaire. mensuel annuel en brut en est peu importe et ça vous fait automatiquement toutes les conversions par exemple vous rentrez votre salaire annuel brut et vous savez combien ça vous fait en annuel net mensuel brut mensuel net en horaires bruts et en horaires nets Je vous parlais du rapport au temps, mais le rapport à l'argent, pour compléter, il est aussi totalement différent. Dans les milieux populaires ou classe moyenne, on a tendance à utiliser l'argent pour acheter des objets. Dans les milieux favorisés, on utilise plutôt son argent pour acheter du temps, du confort, pour s'alléger d'une certaine charge mentale ou pour s'offrir des expériences. On a tendance à croire que les élites économiques... s'achètent de court après des vêtements, des objets de luxe, mais en réalité quand ils s'offrent cela, ils s'achètent plutôt une expérience. Et c'est ça qu'offre véritablement le luxe. Et d'ailleurs, je fais une digression, mais pour vous illustrer cela, les gens qui achètent des objets de luxe en seconde main, ce sont des personnes qui n'ont rien compris au luxe, parce que le luxe c'est avant tout une expérience. C'est une expérience en boutique par exemple, parce que quand on vous reçoit dans une maison de luxe On vous fait asseoir dans des salons privés, on vous offre un rafraîchissement, on vous offre, pour les clients les plus fortunés, on vous offre une expérience vraiment personnalisée, où vous avez un vendeur attitré qui connaît votre nom, qui connaît vos habitudes de consommation. Il y a un service voiturier pour vous éviter justement de vous faire perdre du temps à aller vous garer. et l'objet qu'il y a à acheter derrière, certes, il est d'excellente qualité, mais... il n'est pas forcément de meilleure qualité qu'un produit dans la gamme de prix juste en dessous. Ce qui justifie la différence de prix entre un sac à main à 500-600 euros et un sac à main à 4000-5000 euros voire plus, c'est l'expérience qu'il y a en boutique. C'est l'expérience qu'on va vous faire vivre. C'est ça le luxe. Donc quand vous achetez du luxe d'occasion, finalement vous payez le prix fort sans avoir l'expérience. Vous avez juste l'objet mais vous avez loupé l'essentiel. de ce pourquoi vous l'avez payé. Et puis, dernière eldorado des élites, en particulier des élites économiques, c'est la santé et la longévité. L'exemple le plus visible, le plus parlant, c'est l'entrepreneur Brian Johnson. Brian Johnson, c'est quelqu'un qui a fait fortune, qui est devenu millionnaire, voire même milliardaire par l'entreprenariat, et qui, aujourd'hui, organise sa vie, ses habitudes de vie, autour du fait de vivre le plus longtemps possible. Et donc, il met en place un protocole. extrême où il filtre l'air et l'eau de sa maison, il ne mange qu'un certain type d'aliments, il prend tout un tas de compléments alimentaires, il fait du sport plusieurs heures par jour. Et dans les médias, on le fait passer pour un dingo, mais je l'ai écouté dans un podcast récemment qui s'appelle le Stade Guy Podcast, dans lequel l'hôte du podcast reçoit des personnalités, des milieux très très favorisés. Je vous mettrai le lien dans la description si ça vous intéresse. C'est en anglais. en revanche Mais bon, peu importe. Et donc dans cet épisode de podcast, il expliquait que le nouveau luxe des élites, le nouveau flex des élites comme on dit, ce n'est plus de faire l'acquisition de biens de luxe, c'est d'allouer ses ressources pour optimiser, préserver son corps, son énergie et sa vitalité. Alors vous n'êtes pas obligé de suivre l'hygiène de vie aussi extrême que celle de Brian Johnson, mais ce que vous pouvez déjà faire, c'est de mettre... votre intention et vos efforts dans le fait de préserver au maximum votre niveau d'énergie. Et la manière la plus simple, c'est de dormir mieux, de manger plus sainement. Et pourquoi c'est important ? Parce que vous aurez beau avoir tout le temps disponible, si vous n'avez pas d'énergie pour accomplir les tâches qui vous permettront d'avancer, de progresser socialement, et bien finalement, à tout ce temps, ça ne vous servira à rien. Bien dormir, c'est important, ça vous permet d'avoir les ressources mentales pour... réfléchir, pour avancer, pour travailler, pour être présent aux autres si vous êtes dans une démarche réseau et créer du lien social. Et votre énergie, elle est tout aussi importante que votre temps pour progresser socialement et vous n'avez pas besoin de beaucoup de ressources pour préserver votre énergie. Il suffit en premier lieu de bien dormir. Je pense que c'est un des leviers les plus sous côté de la progression sociale, c'est finalement de ne pas sacrifier sa santé parce que si vous n'êtes pas en bonne santé, vous ne pouvez pas... Ou du moins vous aurez beaucoup plus de mal à avancer que quelqu'un qui a moins d'argent que vous, mais qui a toute son énergie et beaucoup de temps. Quatrième levier, et j'espère que vous notez que je ne le mets qu'en quatrième, c'est le savoir-être. Le savoir-être, c'est le code social par excellence, c'est le langage implicite des élites. Si l'on continue sur la métaphore de la maison, le savoir-être, c'est la décoration intérieure, c'est l'aménagement. C'est comment vous recevez les autres, comment vous vous présentez, comment on se sent. quand on entre chez vous, quand on est en votre présence. Et il y a plusieurs composantes à ce savoir-être. La première, c'est le fait de se cultiver, de développer sa culture générale comme outil d'élévation. spirituelle mais aussi comme moyen d'échanger avec les gens autour de vous. Si vous souhaitez explorer le sujet, je vous renvoie à l'épisode 6 qui s'intitule comprendre les codes culturels des élites, ceux qui lisent, regardent et écoutent. Le deuxième aspect c'est de savoir communiquer, aussi bien avec votre langage corporel qu'avec votre langage verbal. Pour cela je vous renvoie à l'épisode 12 qui s'intitule parler avec élégance l'importance du langage dans la progression sociale, ainsi qu'à l'épisode 14, dans lequel je vous parle de langage non-verbal, et dans lequel je vous donne des clés pour maîtriser votre posture. Et le troisième aspect, c'est... Et là, on y arrive ! C'est l'apparence. C'est savoir se vêtir, se vêtir de manière appropriée, pour le bon moment, pour le bon endroit, pour la bonne circonstance. Je vous en parle. Dans la première partie de l'épisode 22, les erreurs d'élégance à éviter pour réussir votre ascension sociale. Et vous voyez que cet aspect de l'apparence, il ne vient qu'en dernier. C'est la cerise sur le gâteau, c'est la couche de peinture que vous mettez sur la facette pour sublimer la maison que vous venez de construire. Et au final, le savoir-être, c'est ce qui vous permet de faire preuve d'harmonie, de distinction et de subtilité, comme on en avait parlé dans l'épisode précédent, l'épisode 27, sur l'élégance. Je mettrai tous les liens des épisodes que j'ai cités en cascade dans la description. Et cinquième et dernier levier, c'est la valeur que vous apportez au monde. C'est probablement le levier le plus négligé, alors que c'est celui qui fait toute la différence sur le long terme. Pour vous illustrer cela, je continue à filer la métaphore de la maison. Vous aurez beau construire la plus magnifique des maisons du monde, avec des fondations solides, une charpente indestructible, une façade impeccable, ... une maison qui résiste aux vents et marées, aux intempéries, aux tremblements de terre. Mais si vous la construisez en plein désert, elle ne sert à rien. Si vous la construisez là où il n'y a pas de circulation, là où il n'y a pas d'échange, elle ne profite à personne et donc elle n'a aucune valeur. En revanche, si vous la construisez au cœur d'une ville vivante, près des gens, près des besoins, dans un bassin d'emploi, alors là elle prend de la valeur. Et c'est exactement la même chose pour vous. Votre ascension sociale ? elles dépendent directement de votre positionnement, de l'endroit où vous placez votre énergie, et de l'utilité de vos compétences. Alors quand je dis positionnement, ça ne veut pas dire de là où vous habitez, ça veut dire de comment vous vous positionnez, qu'est-ce que vous décidez d'apporter au monde. Et c'est important parce que ceux qui réussissent socialement, ce ne sont pas ceux qui travaillent le plus dur, mais ceux qui travaillent intelligemment. Et pour être plus précis, ce sont ceux qui créent de la valeur. Et plus cette valeur est rare, plus vous allez progresser. rapidement. Cette valeur, elle peut se créer par une expertise, par un certain type de compétences, par une vision, par une capacité à résoudre des problèmes ou par une capacité à mettre en relation les bonnes personnes. Et beaucoup de personnes se trompent en pensant que la réussite, ça vient avec le diplôme. Parce que la réalité du monde tel qu'il est aujourd'hui, c'est que le monde ne paye pas vos efforts, vos diplômes ou tout ce que vous voulez, il paye vos résultats, il paye ce que vous apportez. ce que vous créez comme valeur. Je vous donne un exemple personnel. Je me souviens d'une période où je n'avais pas encore compris cela. C'est quand j'étais encore étudiante et quand je suis sortie de Sciences Po, quand j'étais en fin d'études, j'étais persuadée que mon diplôme allait tout m'ouvrir. Je me disais c'est bon, j'ai fait une grande école, j'ai un bon dossier, ça va aller. Et pour autant, je n'arrivais pas à trouver un poste à la hauteur de ce que j'avais imaginé. Je ne comprenais pas pourquoi... malgré toutes ces années d'études et le prestige qui accompagnait l'école pour laquelle j'avais tant dépensé sans sueur et larmes pour l'intégrer, pourquoi ça ne m'apportait pas les résultats espérés ? Et je n'ai compris que bien plus tard que le diplôme ça n'a pas de valeur en soi. C'est un signal, c'est un marqueur, mais ça n'a pas d'utilité, ça n'apporte rien aux autres. Et cette manière de penser que j'ai eue, je la vois à grande échelle, je l'observe à grande échelle. Et je vois par exemple notamment sur YouTube des reportages à la chaîne sur ces jeunes diplômés Bac plus 5, Bac plus 8 parfois, qui n'arrivent pas à trouver un emploi. J'en ai vu un récemment avec une jeune femme qui expliquait qu'elle avait deux masters, qu'elle parlait cinq langues, qu'elle faisait tout comme il faut et que pourtant elle ne trouvait rien. Mais c'est normal parce que les diplômes qu'elle avait, ce n'était pas dans des domaines de compétences recherchées, et les langues qu'elle parlait. Ce n'était pas des langues qui étaient recherchées non plus sur le marché du travail. Et avec le recul que j'ai aujourd'hui sur mon propre parcours et sur tous ces parcours, et sur tous ces témoignages de jeunes étudiants qui se plaignent de ne pas trouver quelque chose à la hauteur de leur diplôme, je peux vous dire une chose, c'est que le bac plus 5, le diplôme de manière générale, ça ne sert à rien. Je sais que ça choque, je l'ai dit haut et fort dans une publication sur Instagram et je me suis fait incendier pour cela, mais je le maintiens. Votre diplôme, il n'apporte rien au monde. Au mieux, il flatte votre égo. Et même dans les professions réglementées comme les médecins ou les avocats, le diplôme c'est juste un prérequis, mais ce n'est pas une garantie de réussite. Parce que vous pouvez très bien avoir un diplôme... qui vous permet d'occuper une profession prestigieuse, mais ça ne vous empêche pas d'être médiocre dans votre pratique. Et si on sort de ces professions bien particulières, de manière générale, si vous avez par exemple un master en philosophie, en art médiéval ou en sociologie ou je ne sais quoi encore, et je prends volontairement ces exemples parce que ce sont des filières où beaucoup d'étudiants ont du mal à s'insérer, c'est simplement parce que ça n'apporte pas de valeur ou peu de valeur à la société. Et je ne dis pas que la philosophie, la sociologie ou l'art médiéval ça ne sert à rien, mais soyons lucides deux minutes, il n'y a pas beaucoup de monde qui est prêt à payer pour ce type de compétences. Pourquoi ? Parce que ces savoirs, aussi nobles soient-ils, ils ne résolvent pas directement les problèmes des gens. Ça ne résout pas les problèmes du quotidien, ça ne change pas le quotidien des autres personnes. Vous, peut-être que si vous avez suivi ces cursus, ça vous a apporté sur le plan de la culture, mais... Ça vous a apporté à vous, ça n'apporte pas aux autres. Et dans une société où la valeur est liée à l'utilité, si vous persistez dans des domaines qui ne répondent pas à des besoins concrets, vous aurez naturellement un statut secondaire et donc des revenus secondaires. Je conçois que ce soit difficile à avaler quand on a fait 5 ans d'études et qu'en plus de ça on a dû travailler à côté pour financer ses études, mais c'est la réalité du monde et de notre société. La vraie leçon, le vrai message à retenir, c'est que ce n'est pas ce que vous savez, c'est ce que vous êtes capable de faire et d'apporter. C'est la façon dont vous transformez vos connaissances, dans les deux sens du terme, à la fois votre savoir et votre réseau, en quelque chose qui sert aux autres, qui améliore la vie des autres, même à petite échelle. Et il faut vraiment arrêter de croire que vous devez mériter parce que vous avez fourni un certain nombre d'efforts. Là encore, c'est une conception qui vient de la classe moyenne et qui maintient ses membres dans une situation de stagnation. C'est que les classes moyennes et populaires sont très attachées à la valeur travail, c'est-à-dire que pour mériter, il faut travailler beaucoup. Mais ça, ça vous enferme dans un cycle infernal où vous passez votre vie à travailler pour quelque chose qui apporte peu. La vraie réussite et le vrai mérite, il vient quand vous apportez quelque chose d'unique. La réussite sociale, c'est quand vous trouvez le point de rencontre entre votre valeur personnelle et l'utilité que vous avez pour les autres. Donc votre diplôme, vos compétences, vos expériences, ce sont des briques, mais il faut les prendre comme telles, ce ne sont que des briques. En tant que telles, ça n'apporte pas de valeur, c'est l'assemblage des briques et où est-ce que vous les assemblez qui compte vraiment. Pour reprendre la métaphore de la maison, la maison elle ne prend de valeur que si vous la construisez au bon endroit. là où vos talents répondent à un vrai besoin. Et par conséquent, le cinquième levier, c'est la valeur que vous apportez au monde à travers vos compétences, votre réseau, votre carrière et la manière dont vous changez la vie des gens autour de vous. J'en viens à la conclusion de cet épisode. Et si je devais résumer tout ce que l'on vient d'explorer, je vous dirais que la progression, l'ascension sociale, ça n'a rien d'un hasard. C'est un processus structuré. presque une œuvre d'architecture qui repose sur cinq leviers essentiels. Le premier, c'est de se fixer des objectifs clairs, et de ces objectifs, vous allez pouvoir vous construire un plan d'action concret, parce qu'on ne peut pas avancer sans direction. Le deuxième levier, c'est l'état d'esprit. C'est celui qui vous permet de croire en vous, de dépasser vos peurs, et d'adopter cette mentalité de croissance qui transforme tout. Ainsi, que de changer votre identité pour comprendre que le leadership et le charisme, ce n'est pas quelque chose d'inné, c'est quelque chose qui s'apprend, et que c'est à la portée de tous, y compris de vous-même. Le troisième levier, c'est la gestion de vos ressources clés, l'énergie, le temps et l'argent. Ces trois leviers vont déterminer la vitesse à laquelle vous allez évoluer. Et si vous ne les maîtrisez pas, vous allez vous épuiser avant d'arriver à bon port. Le quatrième levier, c'est le savoir-être. C'est le langage implicite des élites. C'est la manière. d'être en cohérence, de rayonner avec harmonie, simplicité et distinction. C'est ce qui fait qu'on vous remarque, qu'on vous respecte et qu'on se souvient de vous. Et le cinquième levier, c'est la valeur que vous apportez au monde, parce que sans utilité, il n'y a pas de reconnaissance sociale. Et l'ascension sociale, ça ne mesure pas à ce que l'on obtient, mais à ce que l'on apporte. Ces cinq leviers, je ne les ai pas choisis au hasard. Ce sont exactement les cinq modules de l'accompagnement que j'ai créé. C'est la structure que j'utilise pour aider mes élèves à construire leur ascension, pas à pas, avec confiance, clarté et méthode. Chaque module est conçu pour vous faire gagner en connaissance de vous-même, en lucidité, en structure et en impact, pour que vous cessiez de vous épuiser avec des « je vais essayer, peut-être que, je ne sais pas trop » et pour que vous commenciez à véritablement avancer. Et d'ailleurs, si ce que je viens de partager aujourd'hui résonne avec vous, et si de manière générale, à l'écoute des épisodes de ce podcast, tout ce que je dis résonne en vous, sachez que mon accompagnement complet autour de ces 5 leviers sera bientôt disponible. En attendant l'ouverture officielle, vous pouvez vous inscrire sur la liste d'attente, le lien sera dans la description de l'épisode. Sachez que vous inscrire à cette liste ne vous engage en rien. Elle vous permet simplement de, d'une part, de manifester votre intérêt, mais également d'être informée en avant-première de la sortie du programme, et surtout, pour vous récompenser de m'accompagner dans cette aventure, de bénéficier, de vous faire bénéficier de bonus exclusifs qui seront réservés uniquement aux personnes inscrites sur cette liste. J'allais dire aux femmes inscrites sur cette liste, puisque c'est un accompagnement qui se veut centré sur les spécificités de la progression sociale aux féminins. Et dans tous les cas, c'est une manière d'être aux premières loges pour découvrir en avant-première le contenu, les modalités et les avantages du programme, qui est un programme à la fois collectif et individualisé, qui va vous permettre de préparer votre propre ascension sociale. Merci infiniment d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Un grand merci à toutes celles et ceux qui ont pris le temps de mettre un commentaire et une note 5 étoiles sur Apple Podcast et sur Spotify, je vous en suis vraiment reconnaissante et un grand merci à toutes celles et ceux qui prendront le temps de le faire. Et quant à moi, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une excellente journée ou une excellente soirée, et je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode d'élégance et ambition.

Chapters

  • Introduction

    00:39

  • 1. Se fixer des objectifs clairs et construire un plan action

    03:34

  • 2. Forger son état d'esprit et son identité

    08:55

  • 3. Gérer ses ressources clés : temps, énergie, argent

    14:33

  • 4. Assimiler les codes du savoir-être

    24:41

  • 5. Apporter de la valeur

    26:38

  • Conclusion

    33:38

Description

L’ascension sociale n’est pas une question de chance, mais de méthode. Dans cet épisode, je vous révèle les 5 leviers qui structurent toute réussite sociale.


Vous allez découvrir comment définir des objectifs clairs, construire un plan d’action cohérent, développer un état d’esprit de réussite, gérer vos ressources clés (temps, énergie, argent) avec discipline, cultiver votre savoir-être et créer de la valeur utile grâce à vos compétences sociales et votre carrière.

Nous aborderons des sujets clés comme la confiance en soi, les croyances limitantes, le charisme, et la manière dont les personnes ambitieuses bâtissent leur réussite pas à pas, en s’appuyant sur des stratégies de succès éprouvées

Un épisode structuré et sans détours, pour toutes celles et ceux qui veulent poursuivre une ambition authentique, passer à un autre niveau de réussite sociale, renforcer leur excellence personnelle, leur culture générale et leur influence relationnelle, tout en restant fidèles à leur identité.

À la fin de cet épisode, vous repartirez avec une vision claire et des clés de la réussite pour enclencher votre propre ascension avec élégance.


Pour aller plus loin :


Liens cités dans l’épisode :

  • Ép. 9 : Les 3 piliers de l’ascension sociale

  • Ép. 26 : Pourquoi vous n’avez pas confiance en vous (6 raisons & comment les dépasser)

  • Ép. 27 : L’élégance expliquée : la comprendre, la maîtriser et l’incarner

  • Ép. 6 : Comprendre les codes culturels des élites : ce qu’ils lisent et regardent

  • Ép. 12 : Parler avec élégance

  • Ép. 14 : Maîtriser sa posture pour rayonner : secrets du langage non verbal

  • Ép. 22 : Les erreurs d’élégance à éviter pour réussir socialement

  • The Charisma Myth - Olivia Fox Cabane

  • salaire-brut-en-net.fr

  • The Gstaad Guy Podcast


Chapitres :

00:39 - Introduction

03:34 - 1. Se fixer des objectifs clairs & construire un plan d’action

08:55 - 2. Forger son état d'esprit et son identité

14:33 - 3. Gérer ses ressources clés : temps, énergie, argent

24:41 - 4. Assimiler les codes du savoir-être

26:38 - 5. Apporter de la valeur

33:38 - Conclusion


Dans cet épisode on va parler de :

mentalité de croissance, leadership, gestion du temps, gestion de l’argent, savoir-être, communication, posture, apparence, utilité sociale, carrière, positionnement, progression sociale, réseau influent, distinction sociale, clés de la réussite, intelligence relationnelle, stratégies de réussite, image personnelle


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Élégance et Ambition. Je m'appelle Thalia et après plusieurs années à décrypter les codes de la classe aisée, j'aide désormais les personnes ambitieuses à gravir l'échelle sociale tout en restant fidèles à elles-mêmes. Ici on parle d'élégance, de savoir-être et de conseils pratiques pour naviguer dans les cercles les plus prestigieux. Dans ce podcast, je vous partage tout pour transformer vos ambitions en actions concrètes et vous accompagner pas à pas dans votre quête de réussite sociale. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous inspirer. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode d'Ellégance et Ambition, le 28ème. Et aujourd'hui, dans cet épisode, j'aimerais vous donner une méthode pour réussir socialement. Alors c'est un terme vaste, mais il me semblait important de vous donner un épisode structuré. un peu comme un mode d'emploi, parce que malgré la diversité de ce que l'on met derrière le terme réussir socialement, et peut-être justement à cause de la diversité de ce que signifie réussir socialement, beaucoup de personnes n'ont pas de boussole. Or l'ascension sociale, ce n'est pas le fruit du hasard, ni d'un coup de chance, ce n'est même pas une question de talent, comme j'ai pu l'entendre dans les interrogations que beaucoup d'entre vous portaient, et dont vous m'avez fait part. Dans un épisode précédent, il s'agissait de l'épisode 9, je vous faisais part des trois piliers de l'ascension sociale. Je vous mettrai le lien dans la description si vous souhaitez aller l'écouter. Ce sont des piliers, donc c'est ce sur quoi la progression sociale repose. Mais aujourd'hui j'aimerais plutôt vous parler des cinq leviers. Pour comprendre pourquoi j'utilise ces termes différents, cette nuance dans ces termes, un peu de sémantique. Qu'est-ce que c'est un levier ? Un levier, c'est... si on en croit le dictionnaire, un corps solide que l'on utilise autour d'un point mobile pour multiplier une force. Ça c'est pour ceux qui aiment la physique. Au sens figuré, quand on parle de levier, on parle de quelque chose qui sert à vaincre une résistance ou un moyen d'action. Et c'est exactement cette idée que je veux vous transmettre, ces cinq idées, ces cinq leviers, qui sont des moyens d'action que vous pouvez employer, quel que soit votre milieu d'origine. Parce qu'on pense souvent... que pour réussir socialement, il faut déjà partir avec certaines ressources. Et effectivement, c'est le principe qui gangrène un peu notre société, c'est celui de la reproduction sociale, c'est-à-dire que ceux qui réussissent sont ceux qui ont déjà des ressources. Et moi, j'aimerais aller à contre-courant, contrer les statistiques, contrer ce phénomène de reproduction sociale, et vous transmettre ces leviers qui doivent vous permettre de réussir socialement, même si vous partez avec... peu, même si vous venez d'une catégorie sociale modeste. Et donc par l'observation rétrospective de mon propre parcours, ainsi que de celui des personnes qui sont parties d'en bas ou d'une catégorie sociale moyenne et qui sont arrivées à une certaine forme de réussite sociale, j'ai identifié cinq leviers que j'ai organisés dans un ordre logique et qui constituent une méthode pour enclencher votre processus de progression sociale. Dans cet épisode donc, vous allez comprendre qu'il ne suffit pas de travailler beaucoup ou de changer sa manière de se vêtir pour changer de classe sociale, mais qu'il faut agir avec méthode sur ces cinq leviers précis. Et à l'issue de cet épisode, vous aurez une méthode, une structure claire pour comprendre ce qu'il faut faire pour entamer votre processus d'ascension sociale. Commençons sans plus attendre par le premier levier, qui est de se fixer des objectifs clairs. Et à partir de ces objectifs clairs, de se construire un plan d'action. Pourquoi c'est important ? Si vous n'avez pas d'objectif défini, cela signifie que vous naviguez à vue, au gré du vent et des marées. Or, quand on navigue sans cap, on finit par s'épuiser et par tourner en rond. Il y a une citation du philosophe Sénèque, que j'aime beaucoup donner, qui disait « Il n'est pas de vent favorable à celui qui ne sait où il va » . Et l'ascension sociale, c'est exactement cela. Ce n'est pas quelque chose qui vous tombe dessus par hasard, c'est une direction que vous choisissez. La différence entre celui ou celle qui va rester au même point toute sa vie et celui qui va progresser socialement, c'est la même différence qu'entre dire « je veux une belle vie » et dire « je veux atteindre tel niveau de revenu d'ici telle date pour pouvoir faire telle chose » . Je veux atteindre par exemple 5 000 euros de revenu d'ici 5 ans pour pouvoir partir en vacances 4 fois par an. Exemple concret, si vous savez que vous rêvez de voyager régulièrement dans des beaux hôtels, dans des hôtels 5 étoiles, vous savez qu'il va vous falloir un certain budget. Et donc, pour soutenir ce train de vie, il va vous falloir atteindre un certain niveau de revenu que vous atteindrez par un certain type de métier ou d'activité professionnelle, et cela va engendrer le fait de concevoir un plan pour y arriver. C'est ça, se fixer une direction, c'est ça la vraie progression sociale. commencer par quel est le grand objectif que je veux atteindre. Le fait de se fixer un objectif qui est précis, encore une fois, la méthode SMART dont je vous parle régulièrement, avoir un objectif spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et temporellement défini, c'est extrêmement important. Si vous prenez l'avion pour partir en voyage, vous n'imaginez pas que le pilote va faire décoller son avion sans avoir rentré la destination au préalable. Ça vous paraîtrait insensé. Pourtant c'est ce que fait la majorité des gens, c'est-à-dire qu'ils avancent dans la vie sans cap, sans direction. Et après ils s'étonnent de ne pas réussir. Avancer dans la vie sans cap, c'est comme un navigateur qui part sur son bateau sans avoir défini de destination précise. Avec son bateau, il va voguer sur la mer, il va se laisser porter par les vagues, par les courants, par tout ce que vous voulez. Voir même, il ne va jamais quitter son port parce qu'il ne sait pas ce qu'il faut faire pour aller à destination. alors que Un navigateur qui se fixe un cap, il a beaucoup plus de chances d'arriver à bon port, quand bien même la mer serait agitée. Eh bien dans la vraie vie, c'est exactement la même chose. Il faut que vous sachiez où vous allez. Et ça, je l'ai expérimenté plusieurs fois dans ma vie. Aussi loin que je me souvienne, à chaque fois que j'ai progressé socialement, c'est parce que je m'étais fixé un objectif clair. La première fois, c'est quand je me suis dit que je voulais réussir le concours de Sciences Po. J'avais une idée en tête, j'avais un objectif qui était spécifique, mesurable. La variable c'était est-ce que j'ai réussi le concours oui ou non, avec une échéance précise qui était la date des épreuves. Et de là, j'ai pu mettre en place un plan d'action qui était tout simplement un planning de révision. La deuxième fois que je l'ai expérimenté, c'est quand j'ai passé le concours de l'armée. Oui, j'adore les concours ! Et je ne l'ai pas fait de n'importe quelle manière, je ne me suis pas dit je vais tenter le concours et je vais bien voir ce qu'il se passe. Donc quand je me suis mise en tête cet objectif, Je voulais une spécialité en particulier, et pour cette spécialité, il n'y avait qu'une seule place, qui était très demandée. Et il fallait pour cela que je sois major du concours. Et en plus, j'étais à la limite d'âge, qui était de 21 ou 22 ans, donc il fallait que je fasse major, et il fallait que je réussisse le concours à ce moment-là. Donc je n'avais pas le droit à l'erreur, j'avais un objectif qui était clair, ambitieux, défini dans le temps, je savais ce que je voulais, pour quand et pourquoi. Et dans un concours, il y a une variable qu'on ne maîtrise pas, c'est la performance des autres candidats. Mais moi, je savais ce sur quoi je pouvais agir et je m'étais mise en tête que si je voulais faire major du concours, il fallait que je vise l'excellence et que j'ai 20 sur 20 à toutes les épreuves. Alors, je n'ai pas eu 20 sur 20 à toutes les épreuves, mais le résultat, c'est que j'ai eu des notes excellentes. Ça m'a permis de, effectivement, terminer major du concours. Et c'est le fait d'avoir cette clarté dans ces objectifs qui m'a portée, qui m'a permis de décliner cela en un plan d'action et de faire le tri. entre ce qui était important et ce qui ne l'était pas. C'est-à-dire que pendant toute cette période où j'ai préparé le concours, j'ai mis de côté les choses qui n'étaient pas prioritaires, qui n'étaient pas importantes. Donc les réseaux sociaux, je n'en ai pratiquement pas regardé. Les sorties pour aller boire des coups, je les ai toutes déclinées. Et tout cela, je ne l'ai pas vécu comme un sacrifice. Et quand bien même ce n'était pas forcément agréable de passer tout mon temps à réviser... pour des épreuves écrites et à m'entraîner pour les épreuves sportives, je savais pourquoi je le faisais. Ça donnait du sens, quand bien même ce n'était pas facile. Et c'est ça qui est important au final, c'est que peu importe l'objectif, à partir du moment où il est ambitieux, exigeant, mais surtout qu'il est clair, ça n'est pas un caprice, c'est quelque chose qui est... Déjà c'est indispensable de le poser comme cela, mais surtout ça devient un repère, ça vous donne une direction, ça vous permet d'avoir de la discipline, si vous pensiez ne pas en avoir c'est peut-être Parce qu'il vous manque un objectif, ça vous permet de définir des priorités et ça vous permet de passer à l'action. Le deuxième levier, c'est celui de l'état d'esprit. Parce qu'une fois que vous avez défini vos objectifs, l'état d'esprit, c'est ce qui fait la différence entre ceux qui restent bloqués au stade de « mon objectif est un rêve » et ceux qui avancent véritablement. Et dans cet état d'esprit, il y a trois aspects essentiels. Le premier, c'est l'estime et la confiance en soi. L'estime de soi et la confiance en soi. Parce que ce sont des fondations. C'est ce qui permet de passer à l'action malgré les peurs et malgré les doutes. On pense souvent que les gens qui réussissent ce sont des personnes qui ne doutent jamais, qui n'ont pas peur. En réalité ce n'est pas vrai. Tout le monde a peur, tout le monde a des doutes et la différence entre ceux qui réussissent et les autres c'est cette capacité à passer à l'action avec la peur malgré la peur, en dépit de la peur. Et l'estime et la confiance ce sont deux notions fondamentales parce que l'estime c'est ce qui vous permet de commencer à avancer et la confiance en soi, on pense souvent qu'il faut de la confiance en soi pour commencer à agir. en réalité La confiance en soi, elle vient avec l'action. Je vous en parlais dans l'épisode 26 intitulé « Pourquoi vous n'avez pas confiance en vous ? » dans lequel je vous expose six raisons et comment les dépasser. Mais le pilier vraiment fondamental, et qui pêche souvent quand vous dites « je n'ai pas confiance en moi » , c'est plutôt l'estime de soi. Le deuxième aspect de l'état d'esprit, c'est ce qu'on appelle l'état d'esprit de croissance, ou la mentalité de progression. Qu'est-ce que ça signifie ? Eh bien, cela signifie que Quand vous avez cet état d'esprit de croissance, vous parvenez à comprendre que rien n'est figé, que tout peut s'apprendre, y compris le talent. Le talent, ce n'est pas quelque chose d'inné, bien au contraire, et que l'échec, ce n'est pas la fin du monde. Que l'échec, les erreurs, ça fait partie du processus d'apprentissage. Et que ce n'est pas parce que vous faites des erreurs ou que vous subissez des revers que vous avez moins de valeur. Troisième élément dans l'état d'esprit, c'est de changer son identité sociale. pour acquérir deux compétences clés que sont le leadership et le charisme. Beaucoup de personnes pensent que le leadership c'est une caractéristique innée. Encore une fois, comme le talent ce n'est pas vrai, c'est quelque chose qui s'acquiert. Et quand vous voyez des gens qui ont l'air à l'aise dans des positions de leadership, qui ont l'air à l'aise pour prendre des décisions rapidement, pour donner des ordres, pour prendre les choses en main, en réalité ce sont des caractéristiques qui ont été travaillées sur le long cours. ou par l'habitude, en particulier par l'habitus de classe. Et le problème, justement, quand on vient de milieux modestes, c'est que nos figures d'attachement et d'autorité que sont nos parents étaient généralement dans des positions subalternes et n'ont par conséquent jamais été en position de leadership. Et comme on s'identifie à ces figures d'autorité, eh bien on se dit que le leadership, ce n'est pas pour soi, c'est pour les autres. Et c'est là en partie que se situe le problème de la reproduction sociale, c'est que les enfants qui sont nés dans des milieux favorisés, en général, voient leurs parents dans des positions de leadership et ils reproduisent cet état d'esprit. Pour eux, c'est naturel d'être en position de diriger, de commander, de manager. Et donc il est essentiel de travailler cette posture, de faire cette bascule mentale et de se dire que le leadership déjà ce n'est pas inné, ce n'est pas un trait de caractère, c'est une compétence qui s'acquiert. Mais comme c'est tellement ancré au niveau de l'identité, on a tendance à penser que c'est quelque chose d'inné. Donc déjà, il faut commencer par déconstruire cette croyance, et ensuite, il faut intégrer dans votre esprit que le leadership, c'est aussi à votre portée. Je vous parlais également de charisme. Pour le charisme, c'est la même chose. On a l'impression que c'est quelque chose d'inné, alors que pas du tout. Alors, certaines personnes l'acquient un peu plus intuitivement que les autres, mais en réalité, c'est une compétence qui peut également s'apprendre. J'ai un livre à vous conseiller là-dessus qui est The Charisma Myth de Olivia Fox Caban, qui pour moi est un livre qui a changé énormément de choses dans mon parcours et ma carrière professionnelle. Je vous mettrai le lien en description pour celles et ceux qui sont intéressés et qui veulent creuser le sujet. Et de manière générale, cette question de l'état d'esprit, ce n'est pas pour rien que je la mets en deuxième. Il y a un ordre chronologique dans ce travail sur les leviers. Et pour vous l'illustrer, je vais prendre la métaphore de la maison. Quand on construit une maison, on commence par construire les fondations, et puis la structure, les murs porteurs, la charpente. Et en dernier, on peint les murs, on peint la façade, on met la décoration à l'extérieur, à l'intérieur. Or, la plupart des gens qui veulent progresser socialement commencent ce processus à l'envers, c'est-à-dire qu'ils commencent par repeindre les murs, ils commencent par le ravalement de façade. Ils commencent par changer leurs vêtements, leur apparence. Mais si vous voulez une vraie progression sociale efficace, il va falloir commencer par travailler la structure, par renforcer votre identité. C'est ça le plus important. important et c'est de cela que va découler tout le reste. Je vous en parlais dans l'épisode précédent sur l'élégance. L'élégance au service de la réussite sociale ça passe par trois niveaux l'apparence, le comportement et l'esprit et la plupart des gens commencent par l'apparence et le comportement qui sont ceux que l'on voit à l'extérieur mais ils occultent totalement cette partie sur l'esprit, sur l'identité. Or c'est ce travail intérieur qui donne de la cohérence à tout le reste et qui rend tout le reste beaucoup plus facile. Parce qu'on ne peut pas incarner cette élégance ou cette réussite sociale si on ne commence pas par s'y identifier soi-même. Troisième levier, c'est la gestion de ces ressources clés que sont l'argent, le temps et l'énergie. Ou plutôt l'énergie, le temps et l'argent si je devais les citer dans l'ordre décroissant d'importance. Ces trois ressources, ce sont trois ressources universelles mais qui sont souvent très mal employées, très mal allouées. Tout ça, cela vient d'un conditionnement social, c'est-à-dire qu'en fonction de notre classe sociale d'origine, on ne se comporte pas avec ses ressources de la même manière. Je vais commencer par l'argent. On pense souvent que pour réussir socialement, il faut déjà avoir de l'argent. Or, c'est faux. Ça peut aider, mais ce n'est pas toujours un atout. Parce que si vous n'avez pas les bonnes habitudes, si vous n'avez pas l'habitus, les manières de penser et d'agir, entre autres, l'argent ne vous transformera pas. Je vais prendre un exemple issu de la fiction qui va peut-être vous faire sourire, mais qui illustre très bien cette réalité. Il s'agit en l'occurrence de la saga de films Les Tuches. Pour ceux qui ne connaissent pas, Les Tuches, c'est un film qui caricature une famille populaire, ouvrière, qui du jour au lendemain gagne à l'euro-million. Donc il devient multimillionnaire et il déménage à Monaco. Et malgré cette fortune soudaine... On voit qu'ils ne changent pas vraiment. Sur le papier, ils font partie des 1%, voire même des 0,1%, et pourtant ils ont toujours les mêmes réflexes, les mêmes manières de parler, de s'habiller, de s'exprimer, ils ont les mêmes codes, tant et si bien qu'ils n'arrivent pas à s'intégrer dans le nouveau milieu social qu'est la société monégasque. Et il y a cette scène qui m'a marquée dans le film, donc la famille tuche en attendant de s'acheter une maison, s'installe ces jours en quelques temps dans un palace. qu'il y a cette scène où la fille de la famille, Stéphanie Tuche, décide de prendre un bain. Et forcément, dans ces hôtels, il y a des accessoires de bain, des gels douche d'excellente qualité. Mais elle, elle demande à ce qu'on lui apporte son gel douche préféré, qui est un gel douche bas de gamme de supermarché, un Tahiti ou un Ushuaïa, peu importe. Et ce détail, il dit tout de l'idée que je veux vous faire comprendre. C'est que l'argent ne permet pas de changer les codes culturels et sociaux. On peut avoir beaucoup d'argent... Mais on voit bien que les codes culturels et sociaux n'ont pas suivi, et que le rapport à l'argent n'a pas changé, puisque, à la fin du film, bon je vous le spoil ou je vous le divulgache pour parler en français, à la fin du film, ils finissent au même point financier qu'au départ, c'est-à-dire qu'ils sont complètement fauchés. Parce qu'ils ont dépensé tout leur argent, parce qu'en fait ils n'ont pas cette culture de la maîtrise de l'argent qui existe dans les milieux économiquement favorisés. C'est pour ça que l'argent, sans transformation intérieure, ça ne fait... pas la réussite sociale. Pour le temps, qui est la deuxième ressource dont je vous parlais, c'est la même chose. Dans les milieux favorisés, il y a un rapport au temps qui est différent, qui est totalement différent de ce qui existe dans les autres classes sociales. Les personnes de milieux favorisés, ils traitent leur temps comme une ressource rare et précieuse. Et à raison parce que c'est ce qu'elle est. L'argent, ça va, ça vient. On peut, du jour au lendemain, venir faire fortune et puis tout perdre, alors que le temps, une fois qu'il est écoulé, il est perdu. Chaque seconde de votre vie, chaque minute de votre vie qui s'écoule, vous ne pourrez plus jamais la récupérer. Et la majorité des gens, quand je dis majorité, je fais référence à la classe populaire et à la classe moyenne, ils considèrent que leur temps est illimité. Or, ce n'est pas le cas. Le temps, c'est une ressource limitée, et donc c'est une ressource qui est rare et précieuse. Je vais vous donner un exemple. Moi je suis toujours perplexe quand je vois des files d'attente de plusieurs centaines de mètres de long devant des magasins. Je ne comprends pas ce raisonnement. Je ne comprends pas comment on peut perdre son temps à attendre pour aller acheter des objets. C'est-à-dire que quand je vois toutes ces personnes, je suis désolée pour elles de voir qu'elles n'accordent aucune valeur à leur temps. Dans les classes moyennes, il y a aussi cette idée, cet état d'esprit qu'on préfère garder son argent plutôt que de préserver son temps. Et c'est cette logique qui s'applique quand j'entends quelqu'un qui me dit « Je ne vais pas recruter de femme de ménage parce que ça coûte trop cher, je préfère le faire moi-même. » Le problème, si vous dites ça, si vous vous reconnaissez dans ce discours, c'est qu'une femme de ménage, on la paye un peu plus que le SMIC, entre 13 et 15 euros de l'heure nette. Ça fait entre 20 et 25 euros brut. Et donc quand vous faites le ménage vous-même, au lieu de le déléguer, ça veut dire que vous valorisez votre temps à moins que... Alors on va dire 15 euros de l'heure nette pour simplifier. Donc quand vous faites le ménage vous-même au lieu de le déléguer à quelqu'un, ça veut dire que vous valorisez votre temps à moins de 15 euros de l'heure. Or, si vous voulez évoluer socialement, d'une part, il va falloir vous libérer du temps pour faire des actions qui vont vraiment vous permettre d'évoluer socialement. Et il va falloir augmenter votre taux horaire. Et quand je dis ça, ça peut paraître très facilement méprisant, mais ce n'est pas du tout l'intention. Quand je dis votre temps, il vaut telle quantité d'argent, ce n'est pas une question de valeur personnelle. C'est une question de valeur de votre temps. Si à l'heure actuelle, vous ne savez pas quel est votre taux horaire, il y a un outil génialissime qui s'appelle Brut en net. Je mettrai le lien dans la description, dans lequel vous pouvez rentrer votre salaire. mensuel annuel en brut en est peu importe et ça vous fait automatiquement toutes les conversions par exemple vous rentrez votre salaire annuel brut et vous savez combien ça vous fait en annuel net mensuel brut mensuel net en horaires bruts et en horaires nets Je vous parlais du rapport au temps, mais le rapport à l'argent, pour compléter, il est aussi totalement différent. Dans les milieux populaires ou classe moyenne, on a tendance à utiliser l'argent pour acheter des objets. Dans les milieux favorisés, on utilise plutôt son argent pour acheter du temps, du confort, pour s'alléger d'une certaine charge mentale ou pour s'offrir des expériences. On a tendance à croire que les élites économiques... s'achètent de court après des vêtements, des objets de luxe, mais en réalité quand ils s'offrent cela, ils s'achètent plutôt une expérience. Et c'est ça qu'offre véritablement le luxe. Et d'ailleurs, je fais une digression, mais pour vous illustrer cela, les gens qui achètent des objets de luxe en seconde main, ce sont des personnes qui n'ont rien compris au luxe, parce que le luxe c'est avant tout une expérience. C'est une expérience en boutique par exemple, parce que quand on vous reçoit dans une maison de luxe On vous fait asseoir dans des salons privés, on vous offre un rafraîchissement, on vous offre, pour les clients les plus fortunés, on vous offre une expérience vraiment personnalisée, où vous avez un vendeur attitré qui connaît votre nom, qui connaît vos habitudes de consommation. Il y a un service voiturier pour vous éviter justement de vous faire perdre du temps à aller vous garer. et l'objet qu'il y a à acheter derrière, certes, il est d'excellente qualité, mais... il n'est pas forcément de meilleure qualité qu'un produit dans la gamme de prix juste en dessous. Ce qui justifie la différence de prix entre un sac à main à 500-600 euros et un sac à main à 4000-5000 euros voire plus, c'est l'expérience qu'il y a en boutique. C'est l'expérience qu'on va vous faire vivre. C'est ça le luxe. Donc quand vous achetez du luxe d'occasion, finalement vous payez le prix fort sans avoir l'expérience. Vous avez juste l'objet mais vous avez loupé l'essentiel. de ce pourquoi vous l'avez payé. Et puis, dernière eldorado des élites, en particulier des élites économiques, c'est la santé et la longévité. L'exemple le plus visible, le plus parlant, c'est l'entrepreneur Brian Johnson. Brian Johnson, c'est quelqu'un qui a fait fortune, qui est devenu millionnaire, voire même milliardaire par l'entreprenariat, et qui, aujourd'hui, organise sa vie, ses habitudes de vie, autour du fait de vivre le plus longtemps possible. Et donc, il met en place un protocole. extrême où il filtre l'air et l'eau de sa maison, il ne mange qu'un certain type d'aliments, il prend tout un tas de compléments alimentaires, il fait du sport plusieurs heures par jour. Et dans les médias, on le fait passer pour un dingo, mais je l'ai écouté dans un podcast récemment qui s'appelle le Stade Guy Podcast, dans lequel l'hôte du podcast reçoit des personnalités, des milieux très très favorisés. Je vous mettrai le lien dans la description si ça vous intéresse. C'est en anglais. en revanche Mais bon, peu importe. Et donc dans cet épisode de podcast, il expliquait que le nouveau luxe des élites, le nouveau flex des élites comme on dit, ce n'est plus de faire l'acquisition de biens de luxe, c'est d'allouer ses ressources pour optimiser, préserver son corps, son énergie et sa vitalité. Alors vous n'êtes pas obligé de suivre l'hygiène de vie aussi extrême que celle de Brian Johnson, mais ce que vous pouvez déjà faire, c'est de mettre... votre intention et vos efforts dans le fait de préserver au maximum votre niveau d'énergie. Et la manière la plus simple, c'est de dormir mieux, de manger plus sainement. Et pourquoi c'est important ? Parce que vous aurez beau avoir tout le temps disponible, si vous n'avez pas d'énergie pour accomplir les tâches qui vous permettront d'avancer, de progresser socialement, et bien finalement, à tout ce temps, ça ne vous servira à rien. Bien dormir, c'est important, ça vous permet d'avoir les ressources mentales pour... réfléchir, pour avancer, pour travailler, pour être présent aux autres si vous êtes dans une démarche réseau et créer du lien social. Et votre énergie, elle est tout aussi importante que votre temps pour progresser socialement et vous n'avez pas besoin de beaucoup de ressources pour préserver votre énergie. Il suffit en premier lieu de bien dormir. Je pense que c'est un des leviers les plus sous côté de la progression sociale, c'est finalement de ne pas sacrifier sa santé parce que si vous n'êtes pas en bonne santé, vous ne pouvez pas... Ou du moins vous aurez beaucoup plus de mal à avancer que quelqu'un qui a moins d'argent que vous, mais qui a toute son énergie et beaucoup de temps. Quatrième levier, et j'espère que vous notez que je ne le mets qu'en quatrième, c'est le savoir-être. Le savoir-être, c'est le code social par excellence, c'est le langage implicite des élites. Si l'on continue sur la métaphore de la maison, le savoir-être, c'est la décoration intérieure, c'est l'aménagement. C'est comment vous recevez les autres, comment vous vous présentez, comment on se sent. quand on entre chez vous, quand on est en votre présence. Et il y a plusieurs composantes à ce savoir-être. La première, c'est le fait de se cultiver, de développer sa culture générale comme outil d'élévation. spirituelle mais aussi comme moyen d'échanger avec les gens autour de vous. Si vous souhaitez explorer le sujet, je vous renvoie à l'épisode 6 qui s'intitule comprendre les codes culturels des élites, ceux qui lisent, regardent et écoutent. Le deuxième aspect c'est de savoir communiquer, aussi bien avec votre langage corporel qu'avec votre langage verbal. Pour cela je vous renvoie à l'épisode 12 qui s'intitule parler avec élégance l'importance du langage dans la progression sociale, ainsi qu'à l'épisode 14, dans lequel je vous parle de langage non-verbal, et dans lequel je vous donne des clés pour maîtriser votre posture. Et le troisième aspect, c'est... Et là, on y arrive ! C'est l'apparence. C'est savoir se vêtir, se vêtir de manière appropriée, pour le bon moment, pour le bon endroit, pour la bonne circonstance. Je vous en parle. Dans la première partie de l'épisode 22, les erreurs d'élégance à éviter pour réussir votre ascension sociale. Et vous voyez que cet aspect de l'apparence, il ne vient qu'en dernier. C'est la cerise sur le gâteau, c'est la couche de peinture que vous mettez sur la facette pour sublimer la maison que vous venez de construire. Et au final, le savoir-être, c'est ce qui vous permet de faire preuve d'harmonie, de distinction et de subtilité, comme on en avait parlé dans l'épisode précédent, l'épisode 27, sur l'élégance. Je mettrai tous les liens des épisodes que j'ai cités en cascade dans la description. Et cinquième et dernier levier, c'est la valeur que vous apportez au monde. C'est probablement le levier le plus négligé, alors que c'est celui qui fait toute la différence sur le long terme. Pour vous illustrer cela, je continue à filer la métaphore de la maison. Vous aurez beau construire la plus magnifique des maisons du monde, avec des fondations solides, une charpente indestructible, une façade impeccable, ... une maison qui résiste aux vents et marées, aux intempéries, aux tremblements de terre. Mais si vous la construisez en plein désert, elle ne sert à rien. Si vous la construisez là où il n'y a pas de circulation, là où il n'y a pas d'échange, elle ne profite à personne et donc elle n'a aucune valeur. En revanche, si vous la construisez au cœur d'une ville vivante, près des gens, près des besoins, dans un bassin d'emploi, alors là elle prend de la valeur. Et c'est exactement la même chose pour vous. Votre ascension sociale ? elles dépendent directement de votre positionnement, de l'endroit où vous placez votre énergie, et de l'utilité de vos compétences. Alors quand je dis positionnement, ça ne veut pas dire de là où vous habitez, ça veut dire de comment vous vous positionnez, qu'est-ce que vous décidez d'apporter au monde. Et c'est important parce que ceux qui réussissent socialement, ce ne sont pas ceux qui travaillent le plus dur, mais ceux qui travaillent intelligemment. Et pour être plus précis, ce sont ceux qui créent de la valeur. Et plus cette valeur est rare, plus vous allez progresser. rapidement. Cette valeur, elle peut se créer par une expertise, par un certain type de compétences, par une vision, par une capacité à résoudre des problèmes ou par une capacité à mettre en relation les bonnes personnes. Et beaucoup de personnes se trompent en pensant que la réussite, ça vient avec le diplôme. Parce que la réalité du monde tel qu'il est aujourd'hui, c'est que le monde ne paye pas vos efforts, vos diplômes ou tout ce que vous voulez, il paye vos résultats, il paye ce que vous apportez. ce que vous créez comme valeur. Je vous donne un exemple personnel. Je me souviens d'une période où je n'avais pas encore compris cela. C'est quand j'étais encore étudiante et quand je suis sortie de Sciences Po, quand j'étais en fin d'études, j'étais persuadée que mon diplôme allait tout m'ouvrir. Je me disais c'est bon, j'ai fait une grande école, j'ai un bon dossier, ça va aller. Et pour autant, je n'arrivais pas à trouver un poste à la hauteur de ce que j'avais imaginé. Je ne comprenais pas pourquoi... malgré toutes ces années d'études et le prestige qui accompagnait l'école pour laquelle j'avais tant dépensé sans sueur et larmes pour l'intégrer, pourquoi ça ne m'apportait pas les résultats espérés ? Et je n'ai compris que bien plus tard que le diplôme ça n'a pas de valeur en soi. C'est un signal, c'est un marqueur, mais ça n'a pas d'utilité, ça n'apporte rien aux autres. Et cette manière de penser que j'ai eue, je la vois à grande échelle, je l'observe à grande échelle. Et je vois par exemple notamment sur YouTube des reportages à la chaîne sur ces jeunes diplômés Bac plus 5, Bac plus 8 parfois, qui n'arrivent pas à trouver un emploi. J'en ai vu un récemment avec une jeune femme qui expliquait qu'elle avait deux masters, qu'elle parlait cinq langues, qu'elle faisait tout comme il faut et que pourtant elle ne trouvait rien. Mais c'est normal parce que les diplômes qu'elle avait, ce n'était pas dans des domaines de compétences recherchées, et les langues qu'elle parlait. Ce n'était pas des langues qui étaient recherchées non plus sur le marché du travail. Et avec le recul que j'ai aujourd'hui sur mon propre parcours et sur tous ces parcours, et sur tous ces témoignages de jeunes étudiants qui se plaignent de ne pas trouver quelque chose à la hauteur de leur diplôme, je peux vous dire une chose, c'est que le bac plus 5, le diplôme de manière générale, ça ne sert à rien. Je sais que ça choque, je l'ai dit haut et fort dans une publication sur Instagram et je me suis fait incendier pour cela, mais je le maintiens. Votre diplôme, il n'apporte rien au monde. Au mieux, il flatte votre égo. Et même dans les professions réglementées comme les médecins ou les avocats, le diplôme c'est juste un prérequis, mais ce n'est pas une garantie de réussite. Parce que vous pouvez très bien avoir un diplôme... qui vous permet d'occuper une profession prestigieuse, mais ça ne vous empêche pas d'être médiocre dans votre pratique. Et si on sort de ces professions bien particulières, de manière générale, si vous avez par exemple un master en philosophie, en art médiéval ou en sociologie ou je ne sais quoi encore, et je prends volontairement ces exemples parce que ce sont des filières où beaucoup d'étudiants ont du mal à s'insérer, c'est simplement parce que ça n'apporte pas de valeur ou peu de valeur à la société. Et je ne dis pas que la philosophie, la sociologie ou l'art médiéval ça ne sert à rien, mais soyons lucides deux minutes, il n'y a pas beaucoup de monde qui est prêt à payer pour ce type de compétences. Pourquoi ? Parce que ces savoirs, aussi nobles soient-ils, ils ne résolvent pas directement les problèmes des gens. Ça ne résout pas les problèmes du quotidien, ça ne change pas le quotidien des autres personnes. Vous, peut-être que si vous avez suivi ces cursus, ça vous a apporté sur le plan de la culture, mais... Ça vous a apporté à vous, ça n'apporte pas aux autres. Et dans une société où la valeur est liée à l'utilité, si vous persistez dans des domaines qui ne répondent pas à des besoins concrets, vous aurez naturellement un statut secondaire et donc des revenus secondaires. Je conçois que ce soit difficile à avaler quand on a fait 5 ans d'études et qu'en plus de ça on a dû travailler à côté pour financer ses études, mais c'est la réalité du monde et de notre société. La vraie leçon, le vrai message à retenir, c'est que ce n'est pas ce que vous savez, c'est ce que vous êtes capable de faire et d'apporter. C'est la façon dont vous transformez vos connaissances, dans les deux sens du terme, à la fois votre savoir et votre réseau, en quelque chose qui sert aux autres, qui améliore la vie des autres, même à petite échelle. Et il faut vraiment arrêter de croire que vous devez mériter parce que vous avez fourni un certain nombre d'efforts. Là encore, c'est une conception qui vient de la classe moyenne et qui maintient ses membres dans une situation de stagnation. C'est que les classes moyennes et populaires sont très attachées à la valeur travail, c'est-à-dire que pour mériter, il faut travailler beaucoup. Mais ça, ça vous enferme dans un cycle infernal où vous passez votre vie à travailler pour quelque chose qui apporte peu. La vraie réussite et le vrai mérite, il vient quand vous apportez quelque chose d'unique. La réussite sociale, c'est quand vous trouvez le point de rencontre entre votre valeur personnelle et l'utilité que vous avez pour les autres. Donc votre diplôme, vos compétences, vos expériences, ce sont des briques, mais il faut les prendre comme telles, ce ne sont que des briques. En tant que telles, ça n'apporte pas de valeur, c'est l'assemblage des briques et où est-ce que vous les assemblez qui compte vraiment. Pour reprendre la métaphore de la maison, la maison elle ne prend de valeur que si vous la construisez au bon endroit. là où vos talents répondent à un vrai besoin. Et par conséquent, le cinquième levier, c'est la valeur que vous apportez au monde à travers vos compétences, votre réseau, votre carrière et la manière dont vous changez la vie des gens autour de vous. J'en viens à la conclusion de cet épisode. Et si je devais résumer tout ce que l'on vient d'explorer, je vous dirais que la progression, l'ascension sociale, ça n'a rien d'un hasard. C'est un processus structuré. presque une œuvre d'architecture qui repose sur cinq leviers essentiels. Le premier, c'est de se fixer des objectifs clairs, et de ces objectifs, vous allez pouvoir vous construire un plan d'action concret, parce qu'on ne peut pas avancer sans direction. Le deuxième levier, c'est l'état d'esprit. C'est celui qui vous permet de croire en vous, de dépasser vos peurs, et d'adopter cette mentalité de croissance qui transforme tout. Ainsi, que de changer votre identité pour comprendre que le leadership et le charisme, ce n'est pas quelque chose d'inné, c'est quelque chose qui s'apprend, et que c'est à la portée de tous, y compris de vous-même. Le troisième levier, c'est la gestion de vos ressources clés, l'énergie, le temps et l'argent. Ces trois leviers vont déterminer la vitesse à laquelle vous allez évoluer. Et si vous ne les maîtrisez pas, vous allez vous épuiser avant d'arriver à bon port. Le quatrième levier, c'est le savoir-être. C'est le langage implicite des élites. C'est la manière. d'être en cohérence, de rayonner avec harmonie, simplicité et distinction. C'est ce qui fait qu'on vous remarque, qu'on vous respecte et qu'on se souvient de vous. Et le cinquième levier, c'est la valeur que vous apportez au monde, parce que sans utilité, il n'y a pas de reconnaissance sociale. Et l'ascension sociale, ça ne mesure pas à ce que l'on obtient, mais à ce que l'on apporte. Ces cinq leviers, je ne les ai pas choisis au hasard. Ce sont exactement les cinq modules de l'accompagnement que j'ai créé. C'est la structure que j'utilise pour aider mes élèves à construire leur ascension, pas à pas, avec confiance, clarté et méthode. Chaque module est conçu pour vous faire gagner en connaissance de vous-même, en lucidité, en structure et en impact, pour que vous cessiez de vous épuiser avec des « je vais essayer, peut-être que, je ne sais pas trop » et pour que vous commenciez à véritablement avancer. Et d'ailleurs, si ce que je viens de partager aujourd'hui résonne avec vous, et si de manière générale, à l'écoute des épisodes de ce podcast, tout ce que je dis résonne en vous, sachez que mon accompagnement complet autour de ces 5 leviers sera bientôt disponible. En attendant l'ouverture officielle, vous pouvez vous inscrire sur la liste d'attente, le lien sera dans la description de l'épisode. Sachez que vous inscrire à cette liste ne vous engage en rien. Elle vous permet simplement de, d'une part, de manifester votre intérêt, mais également d'être informée en avant-première de la sortie du programme, et surtout, pour vous récompenser de m'accompagner dans cette aventure, de bénéficier, de vous faire bénéficier de bonus exclusifs qui seront réservés uniquement aux personnes inscrites sur cette liste. J'allais dire aux femmes inscrites sur cette liste, puisque c'est un accompagnement qui se veut centré sur les spécificités de la progression sociale aux féminins. Et dans tous les cas, c'est une manière d'être aux premières loges pour découvrir en avant-première le contenu, les modalités et les avantages du programme, qui est un programme à la fois collectif et individualisé, qui va vous permettre de préparer votre propre ascension sociale. Merci infiniment d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Un grand merci à toutes celles et ceux qui ont pris le temps de mettre un commentaire et une note 5 étoiles sur Apple Podcast et sur Spotify, je vous en suis vraiment reconnaissante et un grand merci à toutes celles et ceux qui prendront le temps de le faire. Et quant à moi, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une excellente journée ou une excellente soirée, et je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode d'élégance et ambition.

Chapters

  • Introduction

    00:39

  • 1. Se fixer des objectifs clairs et construire un plan action

    03:34

  • 2. Forger son état d'esprit et son identité

    08:55

  • 3. Gérer ses ressources clés : temps, énergie, argent

    14:33

  • 4. Assimiler les codes du savoir-être

    24:41

  • 5. Apporter de la valeur

    26:38

  • Conclusion

    33:38

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