Speaker #0Bienvenue dans Élégance et Ambition. Je m'appelle Thalia, et après plusieurs années à décrypter les codes de la classe aisée, j'aide désormais les personnes ambitieuses à gravir l'échelle sociale tout en restant fidèles à elles-mêmes. Ici, on parle d'élégance, de savoir-être et de conseils pratiques pour naviguer dans les cercles les plus prestigieux. Dans ce podcast, je vous partage tout pour transformer vos ambitions en actions concrètes et vous accompagner pas à pas dans votre quête de réussite sociale. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous inspirer. Bonjour et bienvenue dans le 30e épisode d'Ellégances et Ambitions. Et aujourd'hui, j'avais envie de traiter un sujet qui va consister à répondre à la question suivante qu'on m'a posée maintes et maintes fois, qui est comment réussir quand on n'a pas de talent. Sur le coup, quand j'ai reçu cette question, une fois, deux fois, trois fois, j'ai été dans l'impossibilité d'apporter une réponse dans l'immédiat, parce que déjà c'est une question qui est très vaste, c'est un peu le même type de question que quand vous demandez quel est le sens de la vie. C'est une question beaucoup trop vaste, néanmoins étant donné que c'est un questionnement récurrent, j'estime qu'il est tout à fait légitime. et donc je vais m'efforcer d'y répondre dans cet épisode de podcast. Et c'est important de décortiquer ce qui se cache, ce qui se trouve derrière cette question parce qu'il y a énormément de mythes et de croyances sur ce qu'est le talent et sur ce qu'est la réussite. Et je vais vous faire une confidence, pour ma part je considère que je n'ai aucun talent. Je n'ai pas de talent. Pour autant, ça ne m'a pas empêchée de réussir. J'estime que j'ai atteint une certaine forme de réussite sociale. Alors, c'est une perception très subjective, mais je le dis parce que j'ai eu un parcours d'ascension sociale. Je ne suis pas en train de dire que j'ai totalement réussi. D'ailleurs, je considère que je n'ai pas totalement abouti mon processus, mais ça, c'est une autre question. Mais voilà, de manière générale, j'estime avoir atteint un certain niveau de réussite sociale sans pour autant avoir de talent particulier. Dans cet épisode, on va donc... s'efforcer, vous l'avez compris, de répondre à la question comment réussir quand on n'a pas de talent et plus particulièrement comment réussir socialement quand on n'a pas de talent. Et pour ce faire, on va décortiquer ce qui se cache derrière la réussite sociale et derrière le talent et vous allez comprendre ce qu'est véritablement le talent et ce qu'il n'est pas. Et à l'issue de cet épisode vous repartirez avec une nouvelle compréhension pour amorcer votre chemin vers la réussite sociale, même si vous pensez ne pas être un génie ou un prodige. Commençons avec le premier point qui va consister à éclaircir la terminologie et à faire le tri dans les différents termes et dans les différents concepts. Je veux commencer par évacuer un premier mythe ou une première croyance sur la réussite et le talent qui vient du fait qu'on a tendance à assimiler la réussite et la célébrité. Parce que les gens que l'on voit le plus, ce sont les gens qui sont célèbres. Et donc on s'imagine que les gens célèbres ont réussi parce qu'ils auraient un talent. Mais derrière cela, il y a deux écueils. La première confusion, le premier écueil, c'est de voir des gens célèbres dans les médias, à la télé, sur les réseaux sociaux, et de se dire qu'ils ont réussi parce qu'ils sont célèbres. Mais ça ne veut pas dire que les gens qui ne sont pas célèbres sont des gens qui n'ont pas réussi. il y a plein de gens qui ont atteint une certaine forme de réussite sociale, qui ne sont pas célèbres pour autant. Il y a plein d'individus qui occupent des professions statutaires très élevées, comme des médecins, des chirurgiens, des avocats, des notaires, des commissaires de justice, des hauts fonctionnaires, des entrepreneurs, et j'en passe. Il y a plein de gens dans la société qui ont atteint une certaine forme de réussite. Soit par le statut professionnel qu'elles occupent, soit par les revenus qu'elles ont, qui ne sont pas des personnes célèbres. Mais ça ne veut pas dire qu'elles n'ont pas réussi. Vous pouvez très bien avoir réussi sans être une figure médiatique. Et à l'inverse, on peut très bien réussir sans avoir de talent. D'ailleurs, on est à une époque où il n'a jamais été aussi facile de réussir sans avoir aucun talent. Et là, je vous renvoie à toutes les figures, tous les influenceurs qui sont devenus célèbres grâce à la télé-réalité, qui sont des gens... Alors ça va être très méprisant ce que je vais dire, mais je m'en sers comme exemple pour illustrer mon propos. Mais à mon sens, les gens qui sont devenus célèbres grâce à la télé-réalité, ce ne sont pas des gens qui ont un talent. Sauf à dire que... brillé par sa bêtise et par le fait de dire des choses creuses et sans aucun sens, c'est un talent. Le fait d'avoir été propulsé de cette manière vers la célébrité et vers une certaine forme de réussite sociale, si on part du principe que le nombre d'abonnés ou l'écho médiatique est une forme de réussite sociale, mais tous ces individus sont la preuve que l'on peut très bien réussir sans avoir aucun talent. Donc pour vous, si... Réussite égale célébrité sans autre forme de compétence, eh bien je vous invite à faire de la télé-réalité. En revanche, ce podcast n'est vraiment pas fait pour vous. Ici, on ne va pas parler de cela. Ici, on a une autre conception de ce qu'est la réussite sociale. Et d'ailleurs, j'aimerais qu'on s'attarde un peu sur ce qu'est la réussite et la réussite sociale. La réussite, qu'est-ce que c'est ? C'est le fait d'atteindre les objectifs qu'on s'est fixés. C'est tout, rien de plus. Vraiment, la réussite, c'est le fait d'atteindre les objectifs qu'on s'est fixés. Maintenant, la réussite sociale, c'est le fait d'atteindre des objectifs qui sont socialement reconnus, qui sont reconnus par les autres. C'est-à-dire que si votre conception de la réussite, c'est avoir un CDI, vous acheter une maison et vivre tranquillement avec votre conjoint et avoir trois enfants, si c'est ça votre conception de la réussite, et que vous l'avez atteint, très bien. Mais ce n'est pas vraiment de la réussite sociale parce que c'est un peu la norme, c'est un peu la moyenne. Quelque part, c'est à la portée de tout le monde. Maintenant, la réussite sociale, quand je vous dis que la réussite sociale, c'est le fait d'atteindre des objectifs qui sont reconnus par les autres, là, ça peut être dans plusieurs domaines. Cela peut passer par l'argent, qui est un marqueur universellement reconnu de réussite sociale. Ça peut passer... par la célébrité, par le fait d'être connu par un grand nombre de personnes. Ça peut être le fait d'occuper une profession reconnue comme statutaire. J'ai cité un certain nombre de professions, médecins, avocats, notaires, chefs d'entreprise. Ou ça peut être d'effectuer une performance sportive, artistique, intellectuelle. Quand je dis intellectuelle, c'est écrire un livre, faire de la recherche scientifique. Voilà, c'est ça la réussite sociale. c'est non seulement atteindre des objectifs, mais en plus atteindre des objectifs qui sont considérés par un certain nombre de personnes autres comme étant admirables ou remarquables. Et si on part de cette définition de la réussite sociale, finalement on voit qu'il y a plein de gens qui réussissent sans être célèbres. Alors une fois qu'on a dit tout cela, ça n'enlève pas la question ou la problématique du talent. Comment on fait pour atteindre ces niveaux de réussite sociale quand on n'a pas de talent ? Pour aborder mon deuxième point, on va partir du principe qu'il faut un talent pour réussir. Mais en réalité, si je vous dis cela, c'est plutôt pour déconstruire cette croyance, et c'est ce que l'on va voir dans cette deuxième partie. Il y a cette grande croyance qui dit que le talent, c'est quelque chose d'inné, que c'est un don du ciel, qu'on est avec. On est NAIT, ou alors on naît sur cette terre sans aucun talent, et dans ce cas-là, on est voué à la médiocrité. Ça, c'est la grande croyance populaire, et c'est ce qui transparaît quand vous me posez la question « comment on réussit quand on n'a pas de talent ? » Sous-entendu, comment on réussit quand on sait rien faire ? Quand vous dites ça, c'est sans doute que vous imaginez que les gens qui ont un talent, ce sont des personnes qui sont nées avec, et qu'ils ont simplement eu... à se poser devant un piano, devant un micro, devant une machine à écrire ou à chausser leur paire de baskets, et pouf, ils étaient d'un coup magiquement capables de composer de la musique, de jouer des morceaux, de chanter juste, d'écrire des chefs-d'œuvre de littérature, ou d'accomplir des performances sportives exceptionnelles, de battre des records, comme ça, en claquant des doigts. Et la majorité des gens adorent se raconter ce type d'histoire. Les gens adorent les réussites du jour au lendemain, ce qu'on appelle les prodiges, les gens talentueux. Pourquoi ? D'une part parce que ça fait rêver et d'autre part parce que ça donne l'illusion qu'on peut réussir sans effort. C'est confortable, c'est très confortable de se dire finalement je n'ai pas besoin d'effort pour réussir, on n'a pas besoin d'effort pour réussir, il faudrait juste être né avec un talent, avec un don du ciel. Or le problème... C'est que si vous partez du principe que le talent c'est inné, qu'on l'a ou qu'on ne l'a pas, c'est le meilleur mode de raisonnement pour rester dans votre canapé et regarder bêtement la télé ou scroller les réseaux sociaux pour admirer les gens qui réussissent. et in fine, rater votre vie ou du moins passer à côté. Alors, je ne nie pas le fait qu'il y ait des prédispositions. Si vous mesurez 1m50, vous aurez du mal à être champion de NBA comparé à quelqu'un qui est de grande taille. Mais ça ne vous empêchera pas d'exceller dans d'autres disciplines. D'accord ? Le talent, ça ouvre des portes. Ça peut ouvrir des portes. Mais ce n'est pas une condition. ce n'est pas un passe-droit vers la réussite. Parce que ce qui fait que quelqu'un réussit, ce n'est pas uniquement son talent, c'est la régularité, la rigueur, c'est l'entraînement, c'est le fait de faire des progrès continus qui permet de transformer certaines prédispositions en véritables talents. Si je reprends l'exemple du champion de NBA, ce n'est pas parce que vous mesurez 1m90 voire 2m que vous allez devenir champion de basketball. Si vous voyez ces joueurs de basket sur le terrain qui excellent, qui marquent des paniers, c'est parce que ce sont des gens qui ont certes des prédispositions physiques, mais ce sont des gens avant tout qui s'entraînent, ils passent des heures et des heures à s'entraîner. Et à l'inverse, il existe beaucoup de gens qui sont prétendument talentueux, des gens qui sont brillants sur le papier, en théorie, mais qui n'ont jamais rien construit de durable faute de persévérance et de stratégie. il y a énormément de gens qui ont des prédispositions, qui ont des talents mais qui n'en font rien, soit parce qu'ils sont feignants, parce qu'ils manquent de discipline qu'ils manquent d'ambition ou qu'ils manquent d'intelligence dans l'exécution. On en a tous dans notre entourage des gens qui ont des capacités mais qui n'en font rien parce qu'ils n'ont pas le bon état d'esprit pour mettre ça en application pour utiliser leurs prédispositions pour exceller dans un domaine en particulier et à l'inverse vous pouvez avoir des personnes Non. qui sont un peu moyennes au départ, mais parce qu'elles font preuve de discipline, elles finissent par dépasser les gens qui sont doués à force de travail. Et puisque je parlais de la taille des personnes, si vous prenez Lionel Messi, il a un petit gabarit pour un joueur de football. Il mesure 1m69 et encore, il a dû prendre un traitement à base d'hormones de croissance, sans quoi il n'allait pas dépasser plus d'1m50 à l'âge adulte. et Et malgré cette absence de prédisposition, malgré ce petit gabarit, ça ne l'a pas empêché de devenir l'un des meilleurs joueurs de football de tous les temps. Et ça, ce n'est pas une question de prédisposition, parce qu'il n'y avait personne dans sa famille qui jouait au football. C'est une question d'entraînement et de persévérance, parce que c'est quelqu'un qui passait énormément de temps, dès le plus jeune âge, à travailler, à s'entraîner, pratiquer, pratiquer, pratiquer et encore pratiquer le football. En réalité, la phrase « je n'ai pas de talent » , c'est une phrase qui est faussement humble, et c'est davantage une phrase de protection, c'est-à-dire qu'affirmer « je n'ai pas de talent » , ça vous permet d'éviter le risque d'essayer et d'échouer. C'est un peu une manière de se dédouaner. On sépare par anticipation la déception d'un travail qui ne serait pas récompensé, qui ne porterait pas ses fruits. Donc quand on érige le « je n'ai pas de talent » comme excuse pour ne pas réussir, finalement le manque de talent ce n'est pas un problème, ça devient un alibi. Parce qu'en réalité il y a plusieurs choses qu'on ne vous dit pas sur le talent. Tous ces gens que vous voyez comme des prodiges, des prodiges de la musique, du sport, ou quel que soit le domaine, ce sont des gens qui ont commencé quelque part. Ce sont des gens qui ont commencé au point zéro, comme vous quand vous avez commencé ou quand vous allez commencer à vous mettre à une discipline. Si on prend l'exemple d'un prodige très connu qui est Wolfgang Amadeus Mozart, le compositeur et pianiste de Mozart, il n'a pas composé la marche turque comme ça, du jour au lendemain, en ayant un éclair de génie à l'âge de 5 ans. Mozart, je suis prête à parier, bon, je n'étais pas là quand ça s'est passé, mais je suis prête à parier qu'il a commencé le piano et la musique, comme tout le monde, en faisant Doremi Fasol l'acido sur son piano. Quand on commence le piano, que vous vous appeliez Mozart, Lang Lang ou n'importe quel pianiste de talent, tout le monde commence par cette phase de faire ses gammes. Voilà, on ne peut pas y déroger. Tout le monde débute à un moment ou à un autre. Si vous preniez des personnes qui sont débutantes, confirmées, experts, voire même prodiges, tous ces gens, à différents niveaux, ce sont des gens qui ont commencé quelque part et ont commencé tous au même niveau. La différence entre... les gens qui ont un niveau moyen et les personnes qui en sont arrivées au niveau d'experts voire de prodiges, eh bien ces gens-là, souvent, ce sont des personnes qui ont commencé tôt, voire très tôt. Et quand je dis très tôt, c'est à l'âge de 3 ans, au moment où... où on commence à peine à parler correctement. Et ça, c'est une différence majeure de commencer à cet âge-là, et pas vraiment par rapport à la construction du cerveau, parce que le cerveau est capable de s'adapter à l'apprentissage à tout âge, mais en réalité, quand on est enfant, on a du temps. Un enfant qui est scolarisé de manière normale, il finit l'école à 16h30, il n'a pas école le mercredi après-midi, il a tous ses week-ends de libre, et tout ce temps libre qui permet de pratiquer beaucoup. beaucoup d'activités extrascolaires, ou du moins en volume horaire assez élevé, c'est un temps qu'on n'a pas toujours quand on est adulte. C'est même un temps qu'on n'a pas quand on est adulte et qu'on a une activité professionnelle. Si on va même plus loin, certains enfants qui sont scolarisés à la maison, ces enfants-là, ils bénéficient d'un contexte familial qui est très favorable, déjà en temps, mais également en ressources, en soutien, puisque... Souvent les enfants qui sont scolarisés à la maison ce sont des enfants issus de familles très très favorisées, souvent mais pas toujours, mais peu importe et dans tous les cas cette scolarisation à la maison elle permet une pratique intensive d'une certaine discipline, souvent artistique. Donc quand vous voyez des enfants de 13 ans jouer du piano de manière prodigieuse, ce ne sont pas des génies qui ont été touchés par la grâce divine. et qu'on a mis devant un piano à l'âge de 13 ans et qui, magiquement, ont su jouer la marche turque avec une inspiration venue du ciel. Non, souvent, ce sont des enfants qui ont commencé à l'âge de 3 ans. Et quand ils ont commencé à l'âge de 3 ans, eh bien, à l'âge de 13 ans, ils ont 10 ans de pratique derrière eux. Mais si on vous prenait, vous, en tant qu'adultes, et que l'on vous faisait pratiquer 3 heures par jour du piano pendant 10 ans, voire plus, eh bien... je suis prête à parier que vous pourriez atteindre un niveau d'excellence assez notable. Le problème c'est qu'il y a très peu de gens à l'âge adulte qui bénéficient de ces conditions de ce temps disponible et même chez les personnes qui auraient ce temps disponible, notamment les personnes qui sont en recherche d'emploi ou au RSA, ce ne sont pas des personnes qui ont les moyens de s'offrir des cours de piano. Et puis à l'âge adulte, non seulement on n'a pas le temps, mais on n'a pas forcément l'envie non plus de faire trois heures par jour de piano, surtout si c'est juste pour le plaisir. En réalité, le talent, ce qu'on appelle le talent, c'est souvent le résultat d'un environnement favorable. Je vais vous donner deux exemples. Le premier, je vous l'ai cité, c'est Mozart. On dit souvent que Mozart, c'est un prodige de la musique. Mais si on regarde son parcours et son environnement, on peut se rendre compte de plusieurs choses. La première, c'est qu'avant même sa naissance, son père avait décidé de faire de lui un prodige. Son père était lui-même musicien, ce qui fait que dès le plus jeune âge, il a été exposé à la musique de par l'environnement familial ou domicile familial. Et comme il avait un parent particulièrement investi, il a commencé la musique, la pratique du piano très tôt et avec régularité. Et c'est ça qui a créé le talent. Et on pourrait contre-argumenter avec des prédispositions en disant que Mozart, il avait l'oreille absolue. Revenons un peu justement sur les prédispositions. Mais même certaines prédispositions sont fabriquées. C'est-à-dire que si on prend l'exemple de l'oreille absolue. Alors l'oreille absolue, qu'est-ce que c'est ? C'est une personne qui a l'oreille absolue. C'est quelqu'un qui est capable, si elle entend un son, de dire que c'est telle note dans la gamme de musique. Elle entend un son et elle dit, ah ça c'est un fa, ça c'est un sol. sans avoir entendu d'autres sons à côté pour discriminer. Concernant l'oreille absolue, qui est un atout indéniable quand on fait de la musique, même sur cet aspect-là, la recherche n'est pas capable de dire si c'est quelque chose qui est inné ou si c'est quelque chose qui est acquis. On constate qu'il y a souvent des fratries d'enfants qui ont l'oreille absolue, mais on ne sait pas si c'est parce que c'est génétique ou si c'est parce que les enfants qui l'ont ont été exposées à un âge critique, donc à une période particulière de développement du cerveau, à un environnement musical qui a fabriqué cet atout, cette compétence. Parce que l'oreille absolue, ce n'est pas dans l'oreille, c'est dans le cerveau. Pour vous dire que même les prédispositions sont potentiellement fabriquées par l'environnement. Et le deuxième exemple que je voulais vous citer, c'est un exemple que j'aime bien donner, c'est l'expérience des sœurs Polgar. Et là, c'est vraiment l'expérience qui est censée vous convaincre que le talent est vraiment construit. L'expérience ou l'histoire des sœurs Polgar, c'est une des expériences sur l'éducation les plus connues. Elle commence avec un homme qui s'appelle Laszlo Polgar, qui est un psychologue hongrois, qui a vécu pendant la période soviétique, et qui à l'époque se passionne pour les théories de l'éducation, et qui se convainc d'une chose, c'est que les génies... n'est-ce pas ? Il se fabrique. Cette idée, elle est assez révolutionnaire à l'époque. En tout cas, elle est en totale opposition avec la croyance dominante qui est celle que le talent est inné. Mais Laszlo Polgar, lui, il est convaincu de son idée et il pense que tout enfant normal qui est placé dans des conditions adéquates, il peut devenir un expert de niveau mondial dans un domaine précis, à condition d'une éducation précoce, intensive et dans des conditions qu'on pourrait qualifier de joyeuses. Et pour démontrer sa théorie, il décide de mener une expérience grandeur nature. Et pour cela, il se met en tête de trouver une partenaire de vie qui partage ses convictions éducatives. Et il publie une annonce dans le journal pour trouver sa future épouse en expliquant son projet qui est de vouloir élever des enfants pour prouver qu'on peut créer ses génies. Et il y a une femme qui répond à son annonce. qui s'appelle Clara, qui est une enseignante d'origine ukrainienne, qui commence par échanger par correspondance sur le sujet qui les passionne tous les deux, à savoir la pédagogie, la psychologie et l'éducation. Et les deux finissent par se marier et avoir beaucoup d'enfants, trois en l'occurrence, pour mener cette expérience éducative. Alors avant de vous parler des trois enfants qui sont nés de cette union, je vais vous parler des principes fondateurs de cette expérience. Pour mener leur expérience, ils commencent par poser plusieurs bases, plusieurs principes pour créer cet environnement, pour mener leur expérience à bien, qui sont le fait d'avoir un environnement riche, stimulant, comme matrice de création du talent, la spécialisation précoce, c'est-à-dire le fait de choisir un domaine précis et d'y plonger très tôt les enfants, de promouvoir l'éducation par le jeu, de faire en sorte qu'apprendre soit un plaisir et pas une contrainte, l'amour et la sécurité affective, pas de pression émotionnelle, seulement de l'encouragement. Ensuite, la curiosité comme moteur. Ils sont partis dans l'idée qu'il fallait nourrir l'envie d'apprendre et pas faire redouter aux enfants la peur de l'échec. Et enfin, le travail quotidien et régulier à travers une discipline joyeuse et pas promouvoir la performance stressée. Et pour mettre en place tous ces principes, ils ont décidé de déscolariser leurs filles. et qui était une décision assez révolutionnaire et risquée dans un contexte de régime communiste en Hongrie où l'école publique, c'était quelque chose de rigide, c'était un peu la norme impondérable. Mais forts de leurs ambitions, ils sont partis dans ce projet, ils ont déscolarisé leurs filles pour leur offrir une éducation sur mesure à la maison. Ensuite, ils ont choisi un domaine bien spécifique qui est les échecs. Alors pourquoi les échecs ? Eh bien parce que c'est un jeu qui est mesurable, avec des règles claires et des compétitions qui sont objectives. Il n'y a pas de jugement subjectif comme on pourrait le faire pour une discipline artistique, par exemple. Ensuite, parce que c'est une discipline qui est intellectuelle et universelle, dans le sens où c'était largement pratiqué, et surtout parce qu'à l'époque, il n'y avait aucune femme qui excellait dans ce domaine, ce qui rendait l'expérience encore plus frappante. Et ensuite, la mise en œuvre. Le foyer des Polgars qui habitent à Budapest se transforme en sorte de laboratoire éducatif. Ils couvrent les murs de tableaux d'échecs, de livres, de citations, d'images de grands maîtres d'échecs. Ils font en sorte que leurs enfants, que leurs filles apprennent à lire et à compter très tôt, mais surtout qu'elles aiment apprendre. Tout a été fait pour que l'éducation des enfants soit centrée sur la curiosité, la logique, la persévérance et le jeu. Et les parents étaient totalement investis dans leur éducation et le quotidien de la famille était alterné entre entraînement, partie d'échecs, tournois, voyages et cours particuliers. Parlons maintenant plus en détail des trois enfants, des trois sœurs, Suzanne, Sophia et Judith. Le premier enfant de Laszlo et Clara Polgar, c'est Suzanne, qui naît en 1969. Elle commence les échecs à l'âge de 4 ans et à 15 ans, elle devient maître internationale. et à 21 ans, elle devient grande maîtresse internationale. C'est la première femme à obtenir ce titre. Elle a également été championne du monde féminine en 1996 et elle a aujourd'hui un doctorat en psychologie de l'éducation et elle vit aux Etats-Unis. La deuxième fille, c'est Sophia, qui est née en 1974. Elle apprend à jouer aux échecs vers l'âge de 5 ans. À 14 ans, elle bat plusieurs grands maîtres en tournoi. À 15 ans, elle réalise une partie au cours de laquelle elle bat 8 grands maîtres. d'affilée, ce qui reste aujourd'hui un exploit légendaire dans le milieu des échecs. Et bien qu'elle soit moins médiatisée que ses deux autres sœurs, elle reste quand même une joueuse de niveau mondial. Et la troisième fille, c'est Judith, qui naît en 1976. C'est la plus jeune, mais celle qui a été reconnue comme la plus talentueuse. Elle est devenue maître internationale à 12 ans et grand maître à 15 ans. Plus jeune que Bobby Fischer à l'époque. Elle monte jusqu'à la 8ème place mondiale, tout ça seconde. qui est un record historique, et c'est la première femme à battre Garry Kasparov, champion du monde en titre, et elle reste considérée comme la plus grande joueuse d'échecs de tous les temps. Ce que je voulais préciser dans les prémices de l'expérience, c'est que ni Laszlo ni Clara, donc les deux parents des trois sœurs, n'avaient de prédisposition pour les échecs. Laszlo Polgar, c'était un joueur d'échecs plutôt moyen, et quant à Clara, elle était tout simplement... nul aux échecs, donc vraiment il n'y avait aucune suspicion sur une prédisposition d'ordre génétique. Et donc cette expérience, qui au final a donné trois sœurs qui sont devenues grands maîtres internationales des échecs, elle a montré que c'est un environnement propice qui peut produire plusieurs génies dans une même famille, sans même qu'il n'y ait de génétique magique à l'origine de ses succès. Et avec cette expérience que Laszlo Polgar a mené, il a validé plusieurs de ses hypothèses. Notamment que le talent, ce n'est pas inné, c'est le fruit d'un environnement et d'un entraînement intensif, que la spécialisation précoce fonctionne, à condition d'être nourrie avec plaisir, avec de la sécurité affective et avec des encouragements, et au passage, que les filles peuvent exceller dans des disciplines dites masculines, dès lors qu'on leur en donne les moyens. Et puis le dernier enseignement, c'est que le système éducatif classique, il brille le potentiel parce qu'il nivelle les élèves par le milieu, il ne personnalise pas l'apprentissage de manière à favoriser l'excellence. Et la conclusion de cette expérience, qui était la théorie que Laszlo Polgar voulait prouver, c'est que tout être humain possède en lui les germes du génie, tout être humain est capable de talent, mais ce qui lui manque, c'est un environnement qui le fasse éclore. Et malgré la validation de l'hypothèse initiale de Laszlo Polgar, la majorité des gens étaient encore convaincus que les sœurs Polgar, Suzanne, Sophia et Judith, étaient des prodiges parce qu'elles réussissaient à un jeune âge. Qu'à l'adolescence, elles gagnaient des parties d'échecs face à des champions internationaux. Et à ce sujet, Laszlo Polgar, il a déclaré, alors je n'ai plus les termes exacts, mais je vais m'efforcer de vous les rapporter le plus fidèlement à son esprit. il a dit que si les gens avaient vu le... temps que j'ai passé avec elle, les progrès lents, douloureux et fastidieux qu'elle faisait pour apprendre les échecs, il n'aurait jamais dit que c'était des prodiges. Et quelque part, j'aime bien cette idée, parce que quand on voit des gens qui sont talentueux, quand on voit des gens qui sont des prodiges, on oublie souvent les heures et les heures et les heures de travail qu'il y a derrière. On aime les réussites du jour au lendemain, on aime les grandes performances. Mais bizarrement, quand il s'agit de voir les gens à l'entraînement, les grands champions qui se lèvent à 5h du matin pour aller s'entraîner, parce qu'ils doivent concilier un métier ou des études avec leur discipline sportive, quand il s'agit de voir tous les efforts, les entraînements répétés, rébarbatifs, répétitifs, pour développer son talent et atteindre l'excellence, là, bizarrement, il n'y a plus personne. Et je pense que les gens n'aiment pas voir l'effort qu'il y a derrière. La production du talent parce que ça force à se remettre en question, parce que l'effort ce n'est pas sexy, l'effort ça ne fait pas vendre, l'effort ce n'est pas intellectuellement attrayant. On préfère la grâce divine, on préfère l'éclair d'inspiration, le génie, finalement comme si toutes ces personnes qui réussissent étaient des dieux vivants sur Terre. finalement ce qu'on appelle le talent c'est souvent Le résultat d'un environnement favorable. En général, les gens qu'on voit développer un talent, ce sont des personnes qui ont grandi dans une famille cultivée avec un fort capital culturel, des parents qui valorisent et qui sont investis dans la pratique et une exposition précoce. Ce qui est plus souvent le cas dans les familles favorisées que dans le reste de la population. Ce qui fait que dans ce reste de la population, On confond souvent le talent et le mérite individuel, alors que finalement, le talent, c'est le privilège d'avoir pu commencer plus tôt et d'avoir pu persévérer pendant longtemps. Autrement dit, le talent, ce n'est pas un miracle, ce n'est pas un don du ciel, c'est la transformation d'un capital, en l'occurrence d'un capital culturel et d'un capital économique. Alors vous pourriez me dire, oui mais si je n'ai pas commencé tôt, si je n'ai pas des conditions favorables, ça veut dire que je ne peux pas développer de talent. Ce qui m'amène à ma troisième partie dans laquelle je vais m'efforcer de vous démontrer que l'on peut réussir sans talent. En réalité pour réussir, vous n'avez pas besoin de talent, vous avez besoin d'une expertise. Et l'expertise comme le talent, alors je fais une digression mais le talent c'est une forme d'expertise qui est poussée à l'extrême. Mais ce qu'il faut bien comprendre avec l'expertise, c'est que ça prend du temps. On ne devient pas expert du jour au lendemain. Donc si vous vous lancez dans un processus de progression sociale, la première chose à garder en tête, c'est que ça va vous prendre du temps. Ceux qui vous disent qu'on peut réussir du jour au lendemain, qu'on peut réussir en trois mois, ce sont des gens qui vous mentent. Alors oui, c'est attrayant, c'est une promesse qui vend, mais elle n'est pas vraie. Et tous ceux qui vous disent ça, ce sont des charlatans. Et si quelqu'un vous fait cette promesse, fuyez. Pourquoi je vous dis que ça prend du temps ? Parce que quand on regarde les gens qui sont experts dans leur domaine, en général, ce sont des gens qui sont plutôt âgés. Je vais me faire des ennemis en disant ça, mais ce sont des gens qui ont au moins la quarantaine, voire la cinquantaine. Parce que l'expertise, une vraie expertise, ça demande environ une dizaine d'années de pratique. Mais les gens qui ont développé cette expertise, ils ne sont pas nés avec cette expertise. Ils ont commencé un jour, ils ont ouvert un livre d'économie. de finance, de géopolitique, de médecine, de droit, tout ce que vous voulez. Ils se sont investis à fond dans cette discipline de manière à développer une expertise. Mais ça prend du temps. On sous-estime beaucoup l'importance de l'expérience et du temps pour bâtir un socle durable de connaissances, qu'elles soient intellectuelles ou pratiques. Mais si vous voulez vraiment réussir, vous ne pourrez pas faire l'économie du temps ... ou des efforts. Il va falloir en passer par cette phase fastidieuse, pas forcément agréable, où on passe des heures, des heures, des heures à pratiquer. Quel que soit votre domaine d'expertise, on n'imagine pas quelqu'un qui deviendrait médecin tout de suite à la sortie du lycée. On sait très bien que pour former un médecin, il faut minimum 8 ans d'études, voire plus pour les chirurgiens. Même un an d'études de médecine, ça n'est pas suffisant. Qui accepterait de se faire opéré par un étudiant en médecine qui est en deuxième année. Personne. Parce qu'on sait très bien que l'expertise en médecine, que l'expertise en chirurgie, ça prend du temps. Ça prend au moins 12 ans. Donc si vous voulez devenir expert à votre tour, il va falloir accepter vous aussi que la construction de votre expertise, elle prenne du temps. Il y a cette théorie qu'il faut 10 000 heures pour devenir expert. Ce n'est pas un seuil exact. à partir duquel, si vous avez 10 000 heures au compteur, on vous décerne automatiquement un diplôme d'expert. C'est plutôt un ordre de grandeur. Mais 10 000 heures, c'est difficile à appréhender. Donc je l'ai décomposé en heures de pratique quotidiennes ou en heures de pratique hebdomadaires. Donc si, par exemple, vous pratiquez une heure par jour tous les jours, eh bien, il vous faudra 10 000 jours pour devenir expert. Ça fait 27 ans et 5 mois. C'est long. si vous pratiquez deux heures par jour tous les jours, vous pouvez devenir expert en un peu moins de 14 ans. Si vous pratiquez 3 heures tous les jours, il vous faudra environ 9 ans. Donc vous voyez que même avec une pratique intensive de 3 heures par jour tous les jours, il faut pratiquement une dizaine d'années pour devenir un expert dans son domaine. Si on rapporte ça à une autre échelle, si vous pratiquez 15 heures par semaine votre discipline, vous pouvez devenir expert en 12 ans et 9 mois. Vous atteignez les 10 000 heures en 12 ans et 9 mois. Si vous pratiquez 25 heures par semaine, il vous faudra 7 ans et 8 mois pour atteindre les 10 000 heures de pratique. Et si vous exercez 35 heures par semaine, qui est la durée de travail standard en France, il vous en prendra 5 ans et 6 mois pour accumuler vos 10 000 heures. Donc vous voyez bien que l'expertise, ça n'apparaît pas comme ça du jour au lendemain, ça s'accumule et ça prend du temps. Et en l'occurrence, ça prend plusieurs années. En réalité, le vrai secret pour la réussite, ce n'est pas le talent, c'est l'endurance. On présente la réussite comme quelque chose qui apparaît du jour au lendemain. Mais en réalité, la réussite, c'est une histoire d'endurance. Et ceux qui réussissent, ce sont ceux qui acceptent que les résultats sont lents, qu'ils arrivent après des années et des années de répétition. Ce sont des gens qui supportent justement ces répétitions et qui continuent à pratiquer. Même quand personne ne reconnaît leur travail, même quand personne ne regarde ce qu'ils font. Et ça m'amène à vous partager cette notion qui est celle de l'effet cumulé. Et l'effet cumulé, c'est ce principe selon lequel les petits gestes répétés chaque fois chaque jour produisent avec le temps des résultats spectaculaires. Ce n'est pas avec un grand effort ponctuel que vous allez changer votre vie, que vous allez développer un talent ou une expertise, mais c'est en faisant une succession de petits choix cohérents et constants, en l'occurrence décider de travailler sur votre domaine d'expertise, et l'effet cumulé, c'est cette somme de petits efforts répétés dans le temps, avec régularité, qui font qu'un jour, on atteint des résultats... on atteint des niveaux de réussite exceptionnels qui donnent l'impression qu'on réussit du jour au lendemain, mais qui sont le résultat d'un travail de long terme. Et cet effet cumulé qui suit ce qu'on appelle une courbe exponentielle, si vous regardez une courbe exponentielle, c'est une courbe qui est très plate au début et qui à un moment atteint un point d'inflexion et devient presque verticale. Et ça marche dans tous les domaines, ça marche dans la finance, l'accumulation de richesses, l'accumulation de connaissances. Mais cet effet cumulé, c'est la preuve que la réussite, ce n'est pas une question de talent, mais d'endurance, de discipline et de patience. Autrement dit, ce que vous faites discrètement aujourd'hui, ce que vous faites sous les radars, c'est ce qui construit votre réussite, et en l'occurrence votre réussite sociale de demain. Et enfin, dernier élément sur la réussite. sociale, justement, puisque je vous disais que la réussite sociale, ce n'est pas seulement atteindre ses objectifs, c'est atteindre des objectifs qui sont reconnus par les autres, c'est que les gens qui réussissent ne sont pas forcément les plus talentueux, ce sont aussi ceux qui savent se rendre le plus visible. Alors ça ne veut pas dire être célèbre ou connu de tous, mais ceux qui réussissent ce sont aussi ceux qui savent se vendre, ceux qui savent se mettre en avant. et qui savent maîtriser les codes relationnels, les leviers de visibilité, que ce soit par le réseau physique ou par la mise en avant dans les médias sociaux. Parce qu'il y a plein de gens finalement qui sont un peu moyens dans leur domaine mais qui sont reconnus comme des experts parce qu'ils se mettent en avant. Tous ces gens que vous voyez régulièrement à la télé, qui sont invités notamment sur les chaînes d'information en continu et qui sont estampillés experts. Alors certains ont une expertise. Mais si on les reconnaît comme experts, c'est aussi parce qu'ils ont eu cette capacité de se mettre en avant. Et à l'inverse, il y a plein de spécialistes qui ne sont jamais invités sur les plateaux télé ou qui ne partagent pas leurs travaux, leurs recherches, leurs connaissances, qui sont des gens brillants, qui sont des gens excellents, mais parce qu'ils ne se mettent pas en avant, ils ne connaissent pas autant de réussite sociale que des gens qui sont un peu moins bons. D'où l'importance des compétences relationnelles. du savoir-être et des compétences en positionnement et en narration de son expertise, de mise en avant, pour réussir socialement. Encore une fois, ce n'est pas une question de célébrité, c'est une question de positionnement stratégique. J'en viens à ma conclusion, et pour récapituler ce qui a été dit, j'espère qu'avec cet épisode, vous ne confondrez plus réussite, célébrité et talent. Ce sont vraiment trois choses différentes, et l'un ne signifie pas que vous aurez l'autre ou les deux autres. En deuxième lieu, croire qu'il faut un talent pour réussir, c'est une croyance qui est confortable, mais elle n'est pas vraie. D'une part parce que le talent n'est pas inné, il se construit, et il faut sortir de cet état d'esprit, de cette alibi, de cette fausse croyance selon laquelle vous n'auriez pas de talent. et la croyance qui vous fait dire je n'ai pas de talent, elle est confortable, elle vous protège de l'échec, mais le talent en réalisé c'est une construction, ce n'est pas un don inné. Par conséquent, réussir sans talent c'est tout à fait possible à condition que vous fassiez preuve d'endurance, de persévérance, de patience, de stratégie et que vous sachiez vous mettre en avant. Autrement dit, et si je dois résumer cet épisode très simplement, Si vous voulez réussir, vous n'avez pas besoin. de talent, vous avez juste besoin de vous mettre au travail. Et vous avez besoin de le faire savoir. Alors je sais que ce n'est pas la conclusion que vous vouliez entendre, mais si vous écoutez ce podcast, c'est que vous avez besoin qu'on vous dise certaines choses qui ne sont pas forcément agréables, mais c'est celles qui vous feront avancer. Et pour boucler cet épisode avec ce que j'ai dit en introduction, je vous disais que je n'ai pas de talent ou du moins je ne pense pas en avoir. En réalité, ce n'est pas tout à fait exact puisque je considère que mon talent, c'est tout simplement la discipline. C'est-à-dire que je suis capable de me mettre au travail avec constance, régularité, persévérance, y compris sur des moments où je n'en ai pas envie ou des moments où c'est difficile. Et ça, la discipline, finalement, c'est un talent qui est à la portée de tout le monde. Alors, ce n'est pas forcément automatique, mais c'est comme un muscle. Ça se développe. Alors, ne me dites pas que j'ai fait l'armée et que c'est pour cette raison que je sais faire preuve de discipline, j'avais cette capacité bien avant de devenir militaire. Tout ça pour vous dire que la discipline c'est vraiment à la portée de tout le monde et que vous aussi ça peut devenir votre talent, votre super pouvoir et c'est cette compétence là qui fera que vous pourrez atteindre les niveaux de réussite sociale que vous visez et ce quel qu'il soit. Merci infiniment d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout J'allais dire j'espère qu'il vous a plu, mais non, ce n'est pas mon but. Le but de cet épisode, c'était de vous faire prendre conscience, et j'espère que c'est le cas, que vous n'avez pas besoin de talent, et que vous aussi vous pouvez réussir, même si vous n'êtes pas nés dans le bon milieu, même si vous n'avez pas de prédisposition particulière, et que ça vous donnera, ou que ça vous aura donné une certaine forme d'inspiration pour aller de l'avant et atteindre vos objectifs. Pensez à vous abonner sur votre plateforme d'écoute pour ne pas manquer les prochains épisodes. Et si le cœur vous en dit, je vous invite à laisser un commentaire et une note 5 étoiles sur votre plateforme. Et quant à moi, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une excellente journée ou une excellente soirée. Et je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode d'élégance et ambition.